Fusillade de Toulouse : ce que l`on sait

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Fusillade de Toulouse : ce que l`on sait
Fusillade de Toulouse : Ce que l'on sait
Un adulte et trois enfants sont morts lundi matin lors d'une fusillade devant une école juive de
Toulouse. Le tireur pourrait être le même que lors des meurtres de parachutistes la semaine
dernière.
Il est 8h00 à Toulouse. Au 33 de la petite rue Jules-Dalou, les enfants et leurs parents se
pressent devant l'école confessionnelle juive Ozar Hatorah. Soudain, un homme surgit en
scooter. Il descend de l'engin. Il est armé et ouvre le feu. « Il a tiré sur tout ce qu'il y avait en
face de lui, enfants et adultes. Des enfants ont même été poursuivis à l'intérieur de l'école »,
relate le procureur de Toulouse Michel Valet. L'homme a utilisé une arme, sans doute du 9
mm, à l'extérieur du collège et cette arme s'est enrayée. A l'intérieur de l'établissement, il a eu
recours à une autre arme de calibre 11,43 cette fois. Il a tiré en premier lieu avec la première
arme sur un homme à l'extérieur du collège, a laissé son scooter sur place et est ensuite entré
dans le collège où il a utilisé la seconde arme. Des témoins ont décrit un puissant scooter mais
divergent sur la couleur de celui-ci, noir et blanc selon les uns, noir selon d'autres.
Le parquet antiterroriste sur les 3 enquêtes
« Tout, dans le signalement, le mode opératoire et la détermination, nous laisse penser qu'il
peut s'agir d'un seul et même individu » déclare Luc Escoda, Délégué régional du
Syndicat Alliance Police nationale joint par France-Soir. Un lien confirmé plus tôt par le
procureur, « il existe des éléments qui justifient qu'on se pose très sérieusement la question
d'un lien » entre cette tuerie et les deux assassinats des parachutistes à Toulouse et à
Montauban. Et Pour cause. Le tireur du collège juif était muni de deux armes dont un calibre
11.43. Comme le tireur de Toulouse et Montauban. Le tireur se déplace sur un scooter
puissant. Comme à Toulouse et Montauban. Enfin l'homme fait preuve d'une détermination
sans pareil. Comme à Toulouse et Montauban. Lundi le parquet antiterroriste de Paris se
saisissait des trois enquêtes. Cette fusillade est la première visant des juifs depuis celle de la
rue des Rosiers, à Paris, en 1982.
4 morts dont 3 enfants
Le dernier bilan fait état de 4 morts, dont un enseignant de 30 ans et ses deux enfants de 6 et
3 ans. La fille du directeur de l'établissement, âgée de 8 ans a également été tuée. Un
adolescent de 17 ans serait actuellement entre la vie et la mort à l'hôpital.