opéra 27 › 3o avril 2o11 d`après Luigi Cherubini livret Eugène

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opéra 27 › 3o avril 2o11 d`après Luigi Cherubini livret Eugène
opéra
27 › 3o avril
2o11
d’après Luigi Cherubini
livret Eugène Scribe et
Anne Honoré Joseph Duveyrier
direction musicale
Vincent Monteil
mise en scène Markus Bothe
Petits Chanteurs de la Maîtrise
de l’Opéra national du Rhin,
Ensemble orchestral du
Conservatoire de Strasbourg
service de presse Opus 64 | Valérie Samuel, Arnaud Pain et Mathieu Laviolette
[email protected] | [email protected] | 01 40 26 77 94
sommaire
informations pratiques
p. 2
distribution
p. 3
synopsis
p. 4
note d’intention
p. 5
Opéra Studio
p. 6
biographies
p. 7
Luigi Cherubini, musique
Eugène Scribe, livret
Anne Honoré Joseph Duveyrier, livret
Vincent Monteil, direction musicale
Markus Bothe, mise en scène
Alexandre Corazzola, décors
Sabine Blickenstorfer, costumes
distribution
Yuriy Tsiple
Hanne Roos
Émilie Brégeon
Eve-Maud Hubeaux
Mark Van Arsdale
John Pumphrey
Dimitri Pkhaladze
Jean-Gabriel Saint-Martin
Mickaël Guedj
p. 7
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p. 8
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p. 8
la saison 2010-2011 de l’Athénée
p. 12
p. 9
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p. 10
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p. 11
p. 11
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informations pratiques
du mercredi 27 au samedi 30 avril 2011
mercredi 27, jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 avril à 20h
mercredi 27 et samedi 30 avril à 15h
autour du spectacle
d’abord : jeudi 28 avril 2011 18h30 > 19h
Avant la représentation, le musicologue Jacques Amblard vient donner son éclairage sur l’œuvre de Luigi
Cherubini.
entrée libre I foyer-bar de l'Athénée
location : 01 53 05 19 19 - www.athenee-theatre.com
plein tarif : de 40 € à 18 €
tarif réduit* : de 31 € à 14 €
*moins de 30 ans, plus de 65 ans, demandeurs d’emploi (sur présentation d’un justificatif)
jour J place aux jeunes !**: de 20 € à 9 €
**moins de 30 ans et demandeurs d’emploi, le jour même, sur place uniquement et une heure avant le
début de la représentation, 50% de réduction sur le plein tarif sur présentation du justificatif et dans la
limite des places disponibles
athénée théâtre Louis-Jouvet
square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris
M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber
venez tous les jours au théâtre avec le blog de Clémence : blog.athenee-theatre.com
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service de presse athénée théâtre Louis-Jouvet : Opus 64
Valérie Samuel, Arnaud Pain et Mathieu Laviolette
[email protected] / [email protected] - 01 40 26 77 94
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Ali Baba ou les quarante
voleurs
opéra pour enfants
production de l’Opéra Studio de l’Orchestre national du Rhin
opéra d’après Luigi Cherubini
livret Eugène Scribe et Anne Honoré Joseph Duveyrier (Mélesville)
direction musicale Vincent Monteil
mise en scène Markus Bothe
avec les Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra national du Rhin et
l’Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg
décors
costumes
arrangements et orchestration
Alexandre Corazzola
Sabine Blickenstorfer
Pierre Thilloy
avec
Yuriy Tsiple
Hanne Roos / Émilie Brégeon
Eve-Maud Hubeaux
John Pumphrey / Mark Van Arsdale
Dimitri Pkhaladze
Jean-Gabriel Saint-Martin
Mickaël Guedj
Ali Baba
Délia
Morgiane
Nadir
Aboul-Hassan
Ours-Khan
Thamar
spectacle en français surtitré
durée : 1h20
conseillé à partir de cinq ans
production : Opéra national du Rhin – Opéra Studio I avec le soutien de la Fondation Orange
coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
© 2010 les Éditions Musicales de la Salamandre – France
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synopsis
acte I
Le jeune Nadir se lamente : étant pauvre, il ne pourra pas épouser la jeune fille qu’il aime, Délia, fille
du riche marchand Ali Baba. Tout à coup, il entend des bandits approcher. Il se cache et les voit entrer
dans leur cachette. Ours-Khan, leur chef, se félicite de leur dernière prise. Après le départ des voleurs,
Nadir, qui a entendu les paroles magiques permettant de pénétrer dans la grotte, les prononce à son
tour. La grotte s’ouvre !
acte II
Ali Baba se réjouit car il va donner sa fille en mariage au chef des douaniers, Aboul-Hassan – ce qui lui
évitera des contrôles fiscaux. Délia, sa fille, au contraire se lamente : elle aime Nadir depuis sa plus
tendre enfance. Celui-ci, désormais riche grâce à ce qu’il a trouvé dans la grotte des bandits, vient
demander la main de la jeune fille à son père. Pour le faire céder, il fait défiler devant lui de nombreux
trésors. Ali Baba se laisse convaincre, mais craint la vengeance d’Aboul-Hassan.
Nadir et Délia se réjouissent et chantent leur amour.
Mais Aboul-Hassan arrive justement pour demander la main de Délia, qu’Ali Baba lui refuse. Ali Baba
essaie d’extorquer à Nadir le secret de sa richesse, mais celui-ci se refuse à le lui expliquer. Ali Baba
décide alors de ne plus lui donner sa fille, qu’il exile dans un lointain château… Nadir, désespéré,
accepte de lui expliquer son secret.
Pendant qu’Ali Baba part vers la grotte, Délia, sur le chemin de l’exil, se fait capturer par les voleurs.
Nadir croit alors que c’est Aboul-Hassan qui l’a enlevée.
acte III
Ours-Khan se réjouit de sa nouvelle prise.
Ali Baba entre dans la grotte. Ébloui par les richesses, il oublie le mot magique et se retrouve enfermé
dans la grotte. Les voleurs arrivent et le découvrent. Ali Baba échappe à la mort en échange de la
promesse d’une rançon. Accompagné de sa fille et d’Ours-Khan, il retourne chez lui. Tous les voleurs
les suivent.
acte IV
Nadir retrouve Délia chez Ali Baba.
Les voleurs se délectent à l’idée de voler toutes les richesses du marchand et se cachent dans sa
demeure. Morgiane, confidente de Délia, se rend compte de leur présence. Effrayée, elle court appeler
du secours. Elle rencontre le chef des douaniers Aboul-Hassan qui vient à leur aide. Il fait prisonnier
les voleurs et, heureux de cette prise, laisse de bonne grâce Délia à Nadir.
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note d’intention
Chaque saison, l’Opéra national du Rhin consacre, dans le cadre de sa programmation jeune public, un
opéra à destination des enfants.
Cette saison, il présente l’opéra pour enfants Ali Baba ou les Quarante Voleurs d’après Cherubini.
La mise en scène de cette nouvelle production est confiée à Markus Bothe et la direction musicale à
Vincent Monteil, directeur musical de l’Opéra Studio, cellule de formation lyrique de l’Opéra national du
Rhin basée à Colmar.
De la partition composée en 1833 par Luigi Cherubini, d’une durée de trois heures aux multiples et
certainement trop nombreuses péripéties, il reste aujourd’hui, grâce au travail d’arrangement et à la
nouvelle orchestration proposés par Pierre Thilloy, une œuvre inédite, plus courte, plus efficace et
surtout résolument contemporaine. Les enfants, comme les plus grands, apprécieront sans aucun
doute la métamorphose. Elle est le fruit de la collaboration entre le compositeur, le metteur en scène
et le chef d’orchestre : au final, les choix scéniques de Markus Bothe s’inspirent de la musique et du
livret autant que la composition se nourrit des partis pris de la mise en scène.
la distribution fait la part belle à la jeunesse
Les chanteurs sont issus de l’Opéra Studio et interprèteront les rôles solistes. Rappelons que, depuis la
création française d’Aladin et la lampe merveilleuse la saison dernière, l’Opéra Studio est devenu un
centre de création d’opéras pour enfants.
Les Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra national du Rhin participent eux aussi à cette nouvelle
production d’Ali Baba et incarneront les quarante voleurs.
une fidèle collaboration
Voilà six saisons que les étudiants de l’Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg
accompagnent les productions de l’Opéra national du Rhin destinées au jeune public.
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Opéra Studio
la cellule de formation lyrique de l’Opéra national du Rhin
La mission de l’Opéra Studio, basé à Colmar, est d’assurer une formation de haut niveau à de jeunes
artistes lyriques et pianistes chefs de chant − une des missions essentielles de l’Opéra national du
Rhin, et de les insérer dans les productions de cette maison afin de les confronter au monde
professionnel.
Les multiples cours et masterclasses qui sont proposés aux jeunes artistes de l’Opéra Studio, leur
permettent de peaufiner leurs connaissances du répertoire, des styles, des techniques et des langues.
Parallèlement, ils participent à certaines productions de l’Opéra national du Rhin où ils tiennent des
seconds rôles adaptés à leur tessiture, occasion de se frotter aux réalités du métier auprès des plus
grands. Cette saison, deux productions seront dédiées aux artistes de l’Opéra Studio, Ali Baba ou les
Quarante Voleurs et Don Pasquale.
Les jeunes artistes de l’Opéra Studio se produiront sur les différentes scènes du syndicat
intercommunal tout au long de leurs deux années d’apprentissage.
l’Opéra Studio est composé de :
2 sopranos, 1 mezzo-soprano, 2 ténors, 2 barytons, 1 basse, 2 pianistes
Soit :
10 stagiaires dont 8 chanteurs et 2 chefs de chant
8 nationalités différentes :
2 Français, 1 Belge, 1 Suisse, 2 Anglais, 1 Américain, 1 Russe, 1 Géorgien, 1 Ukrainien
l’Opéra Studio et le jeune public
La pertinence de l’identification entre de jeunes chanteurs et de jeunes élèves ayant déjà fait ses
preuves, l’Opéra national du Rhin poursuit son travail de confrontation en proposant des échanges
entre les chanteurs de l’Opéra Studio et des acteurs de la vie sociale et scolaire pour élargir encore la
sensibilisation à l’art lyrique.
Celle-ci est constituée de rencontres, d’invitations à des spectacles et de répétitions.
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biographies
Luigi Cherubini (1760-1842) – musique
Luigi Cherubini est le fils d’un célèbre claveciniste. Après une éducation à la fois religieuse et musicale
dans sa ville natale, Cherubini étudia à Bologne et à Milan. Son professeur, Giuseppe Sarti, est un
compositeur renommé. En 1780, son premier opéra Il Quinto Fabio le fait connaître, mais ce succès ne
procure pas à Cherubini une bonne stabilité financière.
En 1785, on donne deux de ses œuvres à Londres qu’il rejoint en automne 1787, engagé par le roi. Il
compose quelques morceaux pour le souverain, dont le King’s Theatre, mais ils ne remportent pas de
succès particulier. Puis, après un an, Cherubini commence une période parisienne. En 1789, il dirige le
« Théâtre de Monsieur », troupe qu’il a créée avec son ami Giovanni Battista Viotti, compositeur de la
cour. Mais, avec la Révolution, il perd son poste en 1792. En 1795, Cherubini exerce la fonction
d’inspecteur à l’Institut national de musique, qui deviendra par la suite conservatoire de Paris (il en
deviendra directeur en 1822). C’est à la fin du XVIIIème siècle qu’il compose ses plus belles œuvres. On
connaît surtout ses messes, ses opéras (Médée, 1797…) et sa musique de chambre. Il compose aussi un
Chant sur la mort de Joseph Haydn, que lui avait commandé en 1804 la Loge de la Parfaite Estime de la
Société Olympique – prématurément, puisque le Gentleman’s Magazine de Londres avait annoncé par
erreur la mort de Haydn, qui devait encore vivre cinq ans.
À la naissance de l’Empire, il tombe en disgrâce et « émigre » à Vienne en 1805 où il compose Faniska
(créée en 1806). Par son succès, il regagne les faveurs de Napoléon (qui jusque là ne l’appréciait pas
vraiment et lui préférait Gaspare Spontini) et il retourne en France.
Eugène Scribe (1791-1861) – livret
Venu au théâtre par goût du vaudeville, Eugène Scribe commence très tôt à écrire des pièces avec ses
camarades. Ce fils de drapier de la rue Saint-Denis entame des études de droit sous l'impulsion de ses
parents, tout en publiant des comédies qui passent inaperçues. C'est en 1815, au début de la
Restauration, qu'il signe son premier succès en collaboration avec Charles-Gaspard Delestre-Poirson :
Une nuit de la garde nationale. Sa carrière dramatique lancée, Eugène Scribe enchaîne les
collaborations pour écrire des comédies, des vaudevilles et des drames qui sont présentés dans les
plus grands théâtres parisiens, et notamment au Gymnase. Sa collaboration avec des compositeurs lui
donne l'occasion d'écrire des livrets d'opéra : La Muette de Portici d'Auber en 1828 et Les Vêpres
siciliennes de Verdi en 1855, pour ne citer que les plus célèbres. Élu à l'Académie Française, il devient
Immortel en 1834.
Anne Honoré Joseph Duveyrier (Mélesville) (1787-1865) – livret
Fils de Honoré-Nicolas-Marie Duveyrier, magistrat distingué, et ayant débuté lui-même avec succès au
barreau et dans la magistrature, Anne-Honoré-Joseph Duveyrier se démet, en 1814, de ses fonctions et
se consacre au théâtre, où il a fait applaudir trois ans auparavant une comédie, L’Oncle rival.
Il prend, par égard pour la situation de son père, le pseudonyme de « Mélesville », qu’il garde depuis. Il
s’exerce dans tous les genres, drames, mélodrames, comédies, vaudevilles, librettos d’opéras.
Seul ou en société avec Eugène Scribe et Delestre-Poirson, avec lesquels il signe du pseudonyme
collectif d'Amédée de Saint-Marc, il est l'auteur de plus de 340 pièces de théâtre, dont quelques-unes
sont de grands succès. Il est aussi le collaborateur des auteurs les plus en renom, Brazier, Carmouche,
Bayard, Léon Laya. C’est avec Scribe qu’il a les succès les plus constants, grâce à la gaieté du livret,
aux détails bien observés. Il écrit aussi avec Dumersan et Théaulon.
7
Vincent Monteil – direction musicale
Vincent Monteil débute sa formation au conservatoire d’Angers, puis de Rueil-Malmaison. Il poursuit
des études de musicologie à la Sorbonne et se perfectionne grâce aux cours de direction d’orchestre de
Gérard Devos et Pierre Dervaux. De 1991 à 1996, il est chef assistant au Capitole de Toulouse où il
acquiert une vaste pratique et culture du répertoire français auprès de Michel Plasson. En 1996, il
rejoint l’Orchestre philharmonique de Nice comme chef d’orchestre adjoint et y dirige une trentaine de
représentations par an (opéra, ballet, musique symphonique, musique contemporaine). De 1999 à 2003,
il initie une collaboration suivie avec le Statni Opera Praha. Il est le chef invité privilégié pour l’opéra
français. Lors du Printemps de Prague 2002, il dirige une trilogie française : Carmen, Robert le Diable,
Ariane et Barbe-Bleue. Les opéras qu’il enregistre à Prague lui valent l’invitation de Sir John Eliot
Gardiner pour sa nouvelle production d’Ariane et Barbe-Bleue à Zurich. Vincent Monteil est un chef
apprécié à l’étranger (Espagne, Italie, Allemagne, République Tchèque, Hongrie, Serbie ou Russie).
Depuis 2005, il a été choisi par Cultures France pour diffuser la musique française à l’étranger dans le
cadre du programme « un chef un orchestre ». En mai 2007, il est nommé directeur musical de l’OSYJ
31, Orchestre Symphonique des Jeunes de Haute-Garonne. Il est directeur musical de l’Opéra Studio de
l’Opéra national du Rhin depuis mars 2008. Il vient de diriger Samson et Dalila à Nijni Novgorod, où il
est réinvité pour Le Martyr de Saint-Sébastien de Debussy et pour Werther en 2012. Il dirigera
également Faust en juin 2011 à Samara, puis sera à Montréal au Festival d’Opéra de Saint-Eustache
pour un concert de « Scènes d’église dans l’opéra français ».
Markus Bothe – mise en scène
Markus Bothe étudie la mise en scène à Hambourg. Il met en scène opéras et pièces de théâtre (dont
de nombreuses créations) à Bâle, Berlin (Deutsche Oper), Francfort, Hambourg, Hanovre, Stuttgart,
Vienne (Volksoper), Washington. Parallèlement à son activité de mise en scène, il dirige le festival et est
membre de l’équipe de direction artistique de la biennale de théâtre « New Plays From Europe » au
Staatstheater Wiesbaden de 2004 à 2008. Il y met en scène en 2009 Convenienze ed Inconvenienze
teatrali de Donizetti en 2009, puis il est au Theater Chemnitz pour Manner – ein Stadionabgesang de
Franz Wittenbrink avant de créer la mise en scène de sa propre pièce Roter Ritter Parzival d’après
Eschenbach, cette production est nominée pour le prix Faust du théâtre allemand. Cette année il met
en scène Pinocchios’ Adventures de Jonathan Dove à l’Opéra de Stuttgart, puis Carmen, eine
Liebeskatastrophe d’après Mérimée et Bizet au Théâtre de Constance. Ses projets comprennent
L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi à Wiesbaden, L’Irrésistible Ascension d’Arturo Ui de Brecht à
Chemnitz et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare à Francfort.
Alexandre Corazzola – décors
Né en Allemagne, Alexandre Corazzola étudie aux États-Unis à l’école d’art californienne Idyllwild Arts
Academy puis à l’université du Michigan avant d’obtenir son diplôme à l’université de New York. De
retour en Europe, il devient assistant au festival de Salzbourg, au Tanztheater de Wuppertal, à l’Opéra
de Vienne, à la Schaubühne de Berlin et au Deutsche Schauspielhaus de Hambourg. Il signe ses propres
productions à l’Opéra de Hanovre, au théâtre de Bonn et au Thalia Theater de Hambourg. Il travaille également
pour le cinéma avec Wunschkinder qui sera présenté au prochain festival du film de Berlin.
Sabine Blickenstorfer – costumes
Née à Zürich, Sabine Blickenstorfer fait ses études à l’École des Beaux-arts de Bâle en Suisse, où elle
remporte le premier prix à la Eidgenössischen Wettbewerb für Gestaltung en 1999. Depuis 1993 elle vit
à Berlin et travaille sur de nombreuses productions d’opéra, de théâtre et de danse avec des metteurs
en scène comme Corinna von Rad (Theater Basel, Städtische Bühnen Frankfurt, Staatsoper unter den
Linden Berlin), Enrico Lübbe (Residenztheater München, Staatstheater Nürnberg, Staatsschauspiel
Stuttgart, Schauspiel Leipzig, Schauspiel Chemnitz etc.), Alexander von Pfeil (Deutsche Oper Berlin,
Theater Aachen, Theater Freiburg…), Lorenzo Fioroni (Staatstheater Kassel) et depuis 2009 (Parzival,
production nommée pour le « Faustpreis », Schauspiel Frankfurt).
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distribution
Yuriy Tsiple – Ali Baba
Né en Ukraine au sein d’une famille roumaine, Yuriy Tsiple chante dès l’âge de dix ans dans divers
festivals populaires avant d’étudier la musique en Roumanie, à l’Université nationale de musique de
Bucarest auprès du ténor Ionel Voineag et participe à des enregistrements avec l’Orchestre national de
la Radio, l’Orchestre de chambre de la Radio et pour des concerts et retransmissions en direct. Parmi
ses concerts figure la première représentation en Roumanie des Chants bibliques de Dvořak en janvier
2009. La même année il fait ses débuts sur scène à l’Opéra de Francfort dans les rôles de Roberto et
Nardo dans La Finta Giardiniera, suivis des rôles d’Alcindoro dans La Bohème et du Marquis d’Obigny
dans La Traviata. Il vient de chanter le rôle-titre de Pimpinone de Telemann à Francfort. En mars
dernier, à l’invitation de la Radio nationale roumaine il chante Missa Tango de Bacalov avec l’Orchestre
de chambre roumain. Il est également invité aux « Radio Proms of Delight », retransmis en direct sur la
télévision roumaine le 27 mars 2010, depuis l’Athenaeum roumain pour les fêtes de Pâques.
Hanne Roos – Délia
Hanne Roos, jeune artiste belge, étudie auprès de Pascal Devreese à l’Académie de musique de Renais,
sa ville natale. En 2004, elle est admise au conservatoire de Gand, où ses professeurs sont Gidon Saks,
Evelyn Bohen et Mireille Capelle. Elle obtient ses prix en 2009. Elle participe aux masterclasses d’Anne
Cambier et Dina Grossberger. Au sein du conservatoire de Gand, elle suit les stages d’opéra et d’art
dramatique du metteur en scène Ronny Lauwers. Elle fait partie de l’Opéra Studio de Flandre pour la
saison 2009-2010, où elle chante le rôle-titre d’Alcina de Haendel. Encore étudiante, elle se produit
sous la direction de chefs tels que Rudolf Werthen, Michel Tilkin, Filip Rathé, Geert De Praetere et Dirk
Brossé. En 2008, elle interprète Rosalinde dans Die Fledermaus ainsi que le rôle de la Gouvernante
dans The Turn of the screw de Benjamin Britten. Lors du concert en hommage au compositeur belge
Karel Goeyvaerts, elle chante dans Les Voix du verseau sous la direction de Filip Rathé. Elle fait ses
débuts à l’Opéra de Flandre en Kate Pinkerton (Madama Butterfly) dans une mise en scène de Robert
Carsen. Ses projets comprennent les rôles de Rosina (Il Barbiere di Siviglia) et Gretel (Hänsel und
Gretel) au festival d’été d’opéra « Alden-Biesen ». Elle chante Konstanze dans une production adaptée
pour le jeune public de Die Entführung aus dem Serail. Elle vient de remporter le deuxième prix dans la
catégorie Opéra du concours international de chant de Marmande 2010.
Émilie Brégeon – Délia
D’abord membre de la Maîtrise de Radio France, puis de la Schola Cantorum de Paris, Émilie Brégeon
effectue des études supérieures à la Sorbonne en musicologie, histoire de l’art, et obtient un DEA en
théâtre. Elle poursuit ses études à la Guildhall School of Music and Drama de Londres, puis à l’école
d’opéra de l’université de Mannheim. Elle participe à de nombreuses masterclasses avec Sir Thomas
Allen, Dame Kiri Te Kanawa, Elisabeth Connell et José Cura. Elle se produit régulièrement en concert,
récital et oratorio en France et au Royaume-Uni, notamment au Wigmore Hall à Londres, au Hollywell
Music Hall à Oxford, lors du Oxford Lieder Festival 2007, ainsi que sous la direction de Graham Johnson
dans 1880’s A Portrait in Song et Hidden Cycles à la Guildhall School of Music and Drama et plus
récemment à la salle Olivier Messiaen de Radio France, la Salle Pleyel, la cathédrale de Chartres et à
l’occasion de nombreux festivals. Son expérience scénique inclue les rôles d’Ernestine (Monsieur
Choufleuri), Mélanie (Ta Bouche), Celia (La Fedeltá premiata), le premier Esprit (La Flûte enchantée),
Susanna (Les Noces de Figaro) et Despina (Così fan tutte). En juin 2010, elle crée le rôle d’Anna dans A
Fountain sealed de Nathan Williamson à Londres.
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Eve-Maud Hubeaux – Morgiane
Née à Genève en 1988, Eve-Maud Hubeaux s’initie très jeune à la musique à l’institut Jaques Dalcroze
et étudie le piano avec Daniel Spiegelberg, puis avec Gueorgui Popov au conservatoire de Lausanne,
dont elle sort diplômée en 2006. Elle étudie parallèlement le chant avec Hiroko Kawamichi jusqu’à
l’obtention de son certificat de chant avec félicitations en 2007, et le droit jusqu’à l’obtention de son
master en droit des contrats en 2009. Elle remporte plusieurs prix, notamment les prix Jacquart en
2004, De Crousaz en 2006, deux premiers prix au concours SMJW en 2007, un prix spécial au concours
Schlossoper Haldenstein en 2009, et récemment deux prix au concours Ernst Haefliger, dont un rôle à
l’Opéra de Berne. En plus de nombreux concerts, elle chante dans le Chœur de l’Opéra de Lausanne,
double Mercédès dans Carmen en tournée au Japon en 2008, puis chante Inès dans Il Trovatore de
Verdi en 2009. Elle est membre depuis 2005 de la Fondation Suisse d’Études. Depuis septembre 2009,
elle est membre de l’Opéra Studio. On a pu la voir la saison passée dans Aladin de Nino Rota, Ariadne
auf Naxos de Strauss et Le Mariage secret de Cimarosa. Cette saison, elle sera Waltraut dans Die
Walküre de Wagner à l’Opéra de Frankfort, puis La Femme de chambre dans L’Affaire Makropoulos de
Janáček à l’Opéra du Rhin. Enfin, le Cercle Richard Wagner d’Alsace lui a attribué la bourse Richard
Wagner à Beyrouth 2011.
Mark Van Arsdale – Nadir
Originaire de Denver (Colorado) Mark Van Arsdale est diplômé de l’université d’Indiana en 2010, où il
interprète Tamino (Die Zauberflöte), Truffaldino (L’Amour des trois oranges), Sam (Susannah), Donato
(A Wedding) et Herman (The Most Happy Fella). Il chante Ferrando (Così fan tutte) à la Northwestern
University dont il est diplômé en 2006, et le Second Dandy (The Ballad of Baby Doe) avec le Central City
Opera. Mark Van Arsdale a été demi-finaliste aux Metropolitan Opera National Council Auditions de
2009. Il est lauréat du Certificate for Excellence in Voice de l’Indiana University et remporte des prix de
l’Opéra de Birmingham, du Singers’ Club of Cleveland et de la National Society of Arts and Letters. Il
suit l’enseignement de James Levine, Dawn Upshaw, Phyllis Curtin, Martin Katz et Virginia Zeani. Il est
l’élève du Dr. Robert Harrison. Il interprète le rôle de Don Ottavio (Don Giovanni) au festival de
Tanglewood en 2009 sous la direction de James Levine. Il interprète Mr. Erlanson (A Little Night Music)
avec les Boston Pops, chante Liebeslieder-Walzer de Brahms avec le Mark Morris Dance Group, et
donne des récitals Rachmaninov et Brahms. En concert, il chante le Messiah avec l’Apollo Chorus of
Chicago et la Lafayette Bach Chorale, ainsi que Obadiah (Elijah) et le War Requiem de Britten avec
l’Indiana University Symphony and Chorus, le Messiah et le Magnificat de Bach avec le Cheyenne
Symphony Orchestra, La Passion selon Saint Jean de Bach avec la Lafayette Bach Chorale, Salomon de
Haendel, la Messe en Do Majeur de Schubert, Les Vêpres de 1610 de Monteverdi et le Te Deum de
Charpentier à la Northwestern University. Au cours de l’été 2010, il double Lenski (Eugène Onégine) et
chante Mr. Erlanson (A Little Night Music) à l’Opéra de Saint-Louis.
John Pumphrey – Nadir
Ténor écossais, John Pumphrey étudie la littérature et les langues à l’université d’Oxford puis enseigne
pendant plusieurs années au Winchester College à Southern England. De 2007 à 2009, il étudie le chant
à la Alexander Gibson Opera School de la Royal Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow où il
prend très vite part aux productions d’opéra. Il chante les rôles de Ferrando (Così fan tutte) et de
Truffaldino (L’Amour des trois oranges) avec le Scottish Opera, Brighella et der Tanzmeister (Ariadne
auf Naxos) à Don (Russie). Après avoir achevé ses études, il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra de
Flandre où il participe à Alcina de Haendel en 2009 (rôle d’Oronte). Il prend également part aux
spectacles du Garsington Opera Festival et à des tournées d’opéra en Écosse. Parmi ses projets
figurent des masterclasses avec Graham Johnson, Ann Murray et Sir Thomas Allen. Il chantera le War
Requiem de Britten à Don avec le Rostov Philharmonic Orchestra.
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Dimitri Pkhaladze – Aboul-Hassan
Né en Géorgie à Dedoplistskaro, Dimitri Pkhaladze obtient ses prix au conservatoire d’état de Tbilisi
dans la classe de Tengiz Mushkudiani. Au cours de ses études, il interprète des rôles tels que Sarastro
(Die Zauberflöte), Gremin (Eugène Onéguine), Sparafucile (Rigoletto), le Docteur (La Traviata), Don
Basilio (Il Barbiere di Siviglia), le vieux Tzigane (Aleko). De 2006 à 2008 il se produit en concert et dans
de nombreux festivals avec le conservatoire. En 2006, il entre au conservatoire national supérieur dans
la classe de Tengiz Mushkudiani, puis en 2008 devient membre de l’Opéra de Paliashvili où il interprète
notamment Ramfis dans Aida. Il est finaliste, en 2009, du concours « Neue Stimmen », puis devient
soliste de l’Accademia d’arte lirica di Osimo en Italie où il participe à de nombreux concerts.
Jean-Gabriel Saint-Martin – Ours-Khan
Jean-Gabriel Saint-Martin découvre le chant au chœur d’enfants de l’Opéra de Paris dirigé par Francis
Bardot. Après des études de droit, il se forme auprès de Nicole Fallien et au CNSM de Paris dans la
classe de Pierre Mervant. Au Théâtre du Châtelet à Paris, il participe à la création des opéras
contemporains The Fly d’Howard Shore ainsi qu’à Pastorale de Gérard Pesson en 2009. Il chante dans
Thésée de Lully au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Lille dans Dardanus de Rameau en
2009 avec le concert d’Astrée à Lille, Caen et Dijon. Il est membre de l’Opéra Studio de l’Opéra national
du Rhin depuis septembre 2009. En 2009-2010, à l’Opéra national du Rhin, il participe à la création
française de Richard III de Battistelli (rôles de River et Catesby), chante les rôles du Perruquier dans
Ariadne auf Naxos, du Comte Robinson dans Le Mariage secret de Cimarosa et du Génie de l’anneau
dans Aladin ou la Lampe merveilleuse.
Mickaël Guedj – Thamar
Né en 1981 à l’île de la Réunion, Mickaël Guedj intègre le conservatoire d’Antibes dans la classe de
chant lyrique d’Iris Parel et d’Albert Lance et obtient en 2008 le premier prix D.E.M à l’unanimité du jury
avec mention au CRR de Nice. En septembre 2008, il entre au centre d’art lyrique de la Méditerranée. Il
aborde la scène dans le rôle du Sultan (La Femme, le sultan et le marchand) puis chante Destillac (La
Veuve joyeuse), Gustave (Le Pays du sourire), Ourrias (Mireille de Gounod) à Cannes et à Arles, le
premier officier et le geôlier (Dialogues des carmélites), Escamillo (Carmen), Fréderic (Lakmé),
Marcello (La Bohême) au festival de Gigondas, Ramirez (La Belle de Cadix) au Théâtre de Verdure de
Nice, Sethos (Thamos, roi d’Égypte de Mozart). Dans le répertoire d’art sacré, il interprète Judas (Marie
Magdeleine de Massenet) aux festivals d’art sacré d’Antibes 2007 et de Nice 2008 ; il chante la Cantate
131 de Bach (direction Bertrand Dutour), l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns, le baryton solo des
Carmina Burana de Carl Orff et le Stabat Mater de Haydn aux festivals de la Chaise-Dieu et de la
Vézère. Il se produit en récital lyrique à l’Opéra de Montpellier et aux Arènes de Cimiez et s’intéresse au
répertoire contemporain en interprétant notamment des mélodies de Pierrette Marie au printemps des
poètes du C.U.M. Cette saison, il chante la partie baryton solo de l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns à
l’Opéra de Nice, sera Guglielmo (Così fan tutte de Mozart) en Espagne, Slook (La Cambiale di
matrimonio de Rossini) à Clermont-Ferrand, Ramiro dans L’Heure espagnole de Ravel à La Baule,
Arles, Saint-Jean-de-Luz et Villecroze. Il obtient le premier prix spécial du jury et le prix du CNIPAL au
concours international de Marmande 2010. Il est membre du CNIPAL.
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athénée saison 2010-2011
oh les beaux jours
l’échange
texte Samuel Beckett
mise en scène Robert Wilson
23 sept > 9 oct 2010
texte Paul Claudel
mise en scène Bernard Lévy
3 > 19 mars 2011
cycle Tchekhov
oncle Vania
texte Anton Tchekhov
mise en scène Serge Lipszyc
13 > 30 oct 2010
les trois sœurs
texte Anton Tchekhov
mise en scène Volodia Serre
4 > 20 nov 2010
la cerisaie
texte Anton Tchekhov
mise en scène Paul Desveaux
25 nov > 11 déc 2010
Phi-Phi
opérette d’Henri Christiné
livret Albert Willemetz et Fabien Sollar
direction musicale Christophe Grapperon
mise en scène Johanny Bert
Compagnie Les Brigands
16 déc 2010 > 9 janv 2011
le journal d’un disparu
livret et musique Leoš Janáček
d’après des poèmes populaires
direction musicale et mise en scène
Christophe Crapez
13 > 16 janv 2011
Caligula
texte Albert Camus
mise en scène Stéphane Olivié Bisson
20 janv > 5 fév 2011
la voix humaine
opéra de Francis Poulenc
d’après la pièce de Jean Cocteau
mise en scène Vincent Vittoz
10 > 13 fév 2011
une visite inopportune
texte Copi
mise en scène Philippe Calvario
24 mars > 9 avril 2011
Ali Baba ou les quarante voleurs
opéra de Luigi Cherubini
livret Eugène Scribe et
Anne Honoré Joseph Duveyrier
direction musicale Vincent Monteil
mise en scène Markus Bothe
Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra
national du Rhin, Ensemble orchestral
du Conservatoire de Strasbourg
27 > 30 avril 2011
Didon et Énée
opéra de Henry Purcell
livret Nahum Tate
direction musicale Sébastien d’Hérin
mise en scène Bernard Lévy
5 > 8 mai 2011
le récit de la servante Zerline
texte Hermann Broch
mise en scène Yves Beaunesne
12 > 28 mai 2011
cycle concerts
Claire-Marie Le Guay,
pianiste en résidence
2 concerts 6 déc 2010 et 28 mars 2011
Orchestre de Paris
4 quatuors 2 oct et 13 nov 2010, 29 janv et
2 avril 2011
Fondation Royaumont
4 récitals 23 oct et 4 déc 2010, 12 mars et
21 mai 2011
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