opéra 27 › 3o avril 2o11 d`après Luigi Cherubini livret Eugène
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opéra 27 › 3o avril 2o11 d`après Luigi Cherubini livret Eugène
opéra 27 › 3o avril 2o11 d’après Luigi Cherubini livret Eugène Scribe et Anne Honoré Joseph Duveyrier direction musicale Vincent Monteil mise en scène Markus Bothe Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra national du Rhin, Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg service de presse Opus 64 | Valérie Samuel, Arnaud Pain et Mathieu Laviolette [email protected] | [email protected] | 01 40 26 77 94 sommaire informations pratiques p. 2 distribution p. 3 synopsis p. 4 note d’intention p. 5 Opéra Studio p. 6 biographies p. 7 Luigi Cherubini, musique Eugène Scribe, livret Anne Honoré Joseph Duveyrier, livret Vincent Monteil, direction musicale Markus Bothe, mise en scène Alexandre Corazzola, décors Sabine Blickenstorfer, costumes distribution Yuriy Tsiple Hanne Roos Émilie Brégeon Eve-Maud Hubeaux Mark Van Arsdale John Pumphrey Dimitri Pkhaladze Jean-Gabriel Saint-Martin Mickaël Guedj p. 7 p. 7 p. 7 p. 8 p. 8 p. 8 p. 8 la saison 2010-2011 de l’Athénée p. 12 p. 9 p. 9 p. 9 p. 10 p. 10 p. 10 p. 11 p. 11 p. 11 informations pratiques du mercredi 27 au samedi 30 avril 2011 mercredi 27, jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 avril à 20h mercredi 27 et samedi 30 avril à 15h autour du spectacle d’abord : jeudi 28 avril 2011 18h30 > 19h Avant la représentation, le musicologue Jacques Amblard vient donner son éclairage sur l’œuvre de Luigi Cherubini. entrée libre I foyer-bar de l'Athénée location : 01 53 05 19 19 - www.athenee-theatre.com plein tarif : de 40 € à 18 € tarif réduit* : de 31 € à 14 € *moins de 30 ans, plus de 65 ans, demandeurs d’emploi (sur présentation d’un justificatif) jour J place aux jeunes !**: de 20 € à 9 € **moins de 30 ans et demandeurs d’emploi, le jour même, sur place uniquement et une heure avant le début de la représentation, 50% de réduction sur le plein tarif sur présentation du justificatif et dans la limite des places disponibles athénée théâtre Louis-Jouvet square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber venez tous les jours au théâtre avec le blog de Clémence : blog.athenee-theatre.com et rejoignez-nous sur Facebook et Twitter service de presse athénée théâtre Louis-Jouvet : Opus 64 Valérie Samuel, Arnaud Pain et Mathieu Laviolette [email protected] / [email protected] - 01 40 26 77 94 2 Ali Baba ou les quarante voleurs opéra pour enfants production de l’Opéra Studio de l’Orchestre national du Rhin opéra d’après Luigi Cherubini livret Eugène Scribe et Anne Honoré Joseph Duveyrier (Mélesville) direction musicale Vincent Monteil mise en scène Markus Bothe avec les Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra national du Rhin et l’Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg décors costumes arrangements et orchestration Alexandre Corazzola Sabine Blickenstorfer Pierre Thilloy avec Yuriy Tsiple Hanne Roos / Émilie Brégeon Eve-Maud Hubeaux John Pumphrey / Mark Van Arsdale Dimitri Pkhaladze Jean-Gabriel Saint-Martin Mickaël Guedj Ali Baba Délia Morgiane Nadir Aboul-Hassan Ours-Khan Thamar spectacle en français surtitré durée : 1h20 conseillé à partir de cinq ans production : Opéra national du Rhin – Opéra Studio I avec le soutien de la Fondation Orange coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet © 2010 les Éditions Musicales de la Salamandre – France 3 synopsis acte I Le jeune Nadir se lamente : étant pauvre, il ne pourra pas épouser la jeune fille qu’il aime, Délia, fille du riche marchand Ali Baba. Tout à coup, il entend des bandits approcher. Il se cache et les voit entrer dans leur cachette. Ours-Khan, leur chef, se félicite de leur dernière prise. Après le départ des voleurs, Nadir, qui a entendu les paroles magiques permettant de pénétrer dans la grotte, les prononce à son tour. La grotte s’ouvre ! acte II Ali Baba se réjouit car il va donner sa fille en mariage au chef des douaniers, Aboul-Hassan – ce qui lui évitera des contrôles fiscaux. Délia, sa fille, au contraire se lamente : elle aime Nadir depuis sa plus tendre enfance. Celui-ci, désormais riche grâce à ce qu’il a trouvé dans la grotte des bandits, vient demander la main de la jeune fille à son père. Pour le faire céder, il fait défiler devant lui de nombreux trésors. Ali Baba se laisse convaincre, mais craint la vengeance d’Aboul-Hassan. Nadir et Délia se réjouissent et chantent leur amour. Mais Aboul-Hassan arrive justement pour demander la main de Délia, qu’Ali Baba lui refuse. Ali Baba essaie d’extorquer à Nadir le secret de sa richesse, mais celui-ci se refuse à le lui expliquer. Ali Baba décide alors de ne plus lui donner sa fille, qu’il exile dans un lointain château… Nadir, désespéré, accepte de lui expliquer son secret. Pendant qu’Ali Baba part vers la grotte, Délia, sur le chemin de l’exil, se fait capturer par les voleurs. Nadir croit alors que c’est Aboul-Hassan qui l’a enlevée. acte III Ours-Khan se réjouit de sa nouvelle prise. Ali Baba entre dans la grotte. Ébloui par les richesses, il oublie le mot magique et se retrouve enfermé dans la grotte. Les voleurs arrivent et le découvrent. Ali Baba échappe à la mort en échange de la promesse d’une rançon. Accompagné de sa fille et d’Ours-Khan, il retourne chez lui. Tous les voleurs les suivent. acte IV Nadir retrouve Délia chez Ali Baba. Les voleurs se délectent à l’idée de voler toutes les richesses du marchand et se cachent dans sa demeure. Morgiane, confidente de Délia, se rend compte de leur présence. Effrayée, elle court appeler du secours. Elle rencontre le chef des douaniers Aboul-Hassan qui vient à leur aide. Il fait prisonnier les voleurs et, heureux de cette prise, laisse de bonne grâce Délia à Nadir. 4 note d’intention Chaque saison, l’Opéra national du Rhin consacre, dans le cadre de sa programmation jeune public, un opéra à destination des enfants. Cette saison, il présente l’opéra pour enfants Ali Baba ou les Quarante Voleurs d’après Cherubini. La mise en scène de cette nouvelle production est confiée à Markus Bothe et la direction musicale à Vincent Monteil, directeur musical de l’Opéra Studio, cellule de formation lyrique de l’Opéra national du Rhin basée à Colmar. De la partition composée en 1833 par Luigi Cherubini, d’une durée de trois heures aux multiples et certainement trop nombreuses péripéties, il reste aujourd’hui, grâce au travail d’arrangement et à la nouvelle orchestration proposés par Pierre Thilloy, une œuvre inédite, plus courte, plus efficace et surtout résolument contemporaine. Les enfants, comme les plus grands, apprécieront sans aucun doute la métamorphose. Elle est le fruit de la collaboration entre le compositeur, le metteur en scène et le chef d’orchestre : au final, les choix scéniques de Markus Bothe s’inspirent de la musique et du livret autant que la composition se nourrit des partis pris de la mise en scène. la distribution fait la part belle à la jeunesse Les chanteurs sont issus de l’Opéra Studio et interprèteront les rôles solistes. Rappelons que, depuis la création française d’Aladin et la lampe merveilleuse la saison dernière, l’Opéra Studio est devenu un centre de création d’opéras pour enfants. Les Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra national du Rhin participent eux aussi à cette nouvelle production d’Ali Baba et incarneront les quarante voleurs. une fidèle collaboration Voilà six saisons que les étudiants de l’Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg accompagnent les productions de l’Opéra national du Rhin destinées au jeune public. 5 Opéra Studio la cellule de formation lyrique de l’Opéra national du Rhin La mission de l’Opéra Studio, basé à Colmar, est d’assurer une formation de haut niveau à de jeunes artistes lyriques et pianistes chefs de chant − une des missions essentielles de l’Opéra national du Rhin, et de les insérer dans les productions de cette maison afin de les confronter au monde professionnel. Les multiples cours et masterclasses qui sont proposés aux jeunes artistes de l’Opéra Studio, leur permettent de peaufiner leurs connaissances du répertoire, des styles, des techniques et des langues. Parallèlement, ils participent à certaines productions de l’Opéra national du Rhin où ils tiennent des seconds rôles adaptés à leur tessiture, occasion de se frotter aux réalités du métier auprès des plus grands. Cette saison, deux productions seront dédiées aux artistes de l’Opéra Studio, Ali Baba ou les Quarante Voleurs et Don Pasquale. Les jeunes artistes de l’Opéra Studio se produiront sur les différentes scènes du syndicat intercommunal tout au long de leurs deux années d’apprentissage. l’Opéra Studio est composé de : 2 sopranos, 1 mezzo-soprano, 2 ténors, 2 barytons, 1 basse, 2 pianistes Soit : 10 stagiaires dont 8 chanteurs et 2 chefs de chant 8 nationalités différentes : 2 Français, 1 Belge, 1 Suisse, 2 Anglais, 1 Américain, 1 Russe, 1 Géorgien, 1 Ukrainien l’Opéra Studio et le jeune public La pertinence de l’identification entre de jeunes chanteurs et de jeunes élèves ayant déjà fait ses preuves, l’Opéra national du Rhin poursuit son travail de confrontation en proposant des échanges entre les chanteurs de l’Opéra Studio et des acteurs de la vie sociale et scolaire pour élargir encore la sensibilisation à l’art lyrique. Celle-ci est constituée de rencontres, d’invitations à des spectacles et de répétitions. 6 biographies Luigi Cherubini (1760-1842) – musique Luigi Cherubini est le fils d’un célèbre claveciniste. Après une éducation à la fois religieuse et musicale dans sa ville natale, Cherubini étudia à Bologne et à Milan. Son professeur, Giuseppe Sarti, est un compositeur renommé. En 1780, son premier opéra Il Quinto Fabio le fait connaître, mais ce succès ne procure pas à Cherubini une bonne stabilité financière. En 1785, on donne deux de ses œuvres à Londres qu’il rejoint en automne 1787, engagé par le roi. Il compose quelques morceaux pour le souverain, dont le King’s Theatre, mais ils ne remportent pas de succès particulier. Puis, après un an, Cherubini commence une période parisienne. En 1789, il dirige le « Théâtre de Monsieur », troupe qu’il a créée avec son ami Giovanni Battista Viotti, compositeur de la cour. Mais, avec la Révolution, il perd son poste en 1792. En 1795, Cherubini exerce la fonction d’inspecteur à l’Institut national de musique, qui deviendra par la suite conservatoire de Paris (il en deviendra directeur en 1822). C’est à la fin du XVIIIème siècle qu’il compose ses plus belles œuvres. On connaît surtout ses messes, ses opéras (Médée, 1797…) et sa musique de chambre. Il compose aussi un Chant sur la mort de Joseph Haydn, que lui avait commandé en 1804 la Loge de la Parfaite Estime de la Société Olympique – prématurément, puisque le Gentleman’s Magazine de Londres avait annoncé par erreur la mort de Haydn, qui devait encore vivre cinq ans. À la naissance de l’Empire, il tombe en disgrâce et « émigre » à Vienne en 1805 où il compose Faniska (créée en 1806). Par son succès, il regagne les faveurs de Napoléon (qui jusque là ne l’appréciait pas vraiment et lui préférait Gaspare Spontini) et il retourne en France. Eugène Scribe (1791-1861) – livret Venu au théâtre par goût du vaudeville, Eugène Scribe commence très tôt à écrire des pièces avec ses camarades. Ce fils de drapier de la rue Saint-Denis entame des études de droit sous l'impulsion de ses parents, tout en publiant des comédies qui passent inaperçues. C'est en 1815, au début de la Restauration, qu'il signe son premier succès en collaboration avec Charles-Gaspard Delestre-Poirson : Une nuit de la garde nationale. Sa carrière dramatique lancée, Eugène Scribe enchaîne les collaborations pour écrire des comédies, des vaudevilles et des drames qui sont présentés dans les plus grands théâtres parisiens, et notamment au Gymnase. Sa collaboration avec des compositeurs lui donne l'occasion d'écrire des livrets d'opéra : La Muette de Portici d'Auber en 1828 et Les Vêpres siciliennes de Verdi en 1855, pour ne citer que les plus célèbres. Élu à l'Académie Française, il devient Immortel en 1834. Anne Honoré Joseph Duveyrier (Mélesville) (1787-1865) – livret Fils de Honoré-Nicolas-Marie Duveyrier, magistrat distingué, et ayant débuté lui-même avec succès au barreau et dans la magistrature, Anne-Honoré-Joseph Duveyrier se démet, en 1814, de ses fonctions et se consacre au théâtre, où il a fait applaudir trois ans auparavant une comédie, L’Oncle rival. Il prend, par égard pour la situation de son père, le pseudonyme de « Mélesville », qu’il garde depuis. Il s’exerce dans tous les genres, drames, mélodrames, comédies, vaudevilles, librettos d’opéras. Seul ou en société avec Eugène Scribe et Delestre-Poirson, avec lesquels il signe du pseudonyme collectif d'Amédée de Saint-Marc, il est l'auteur de plus de 340 pièces de théâtre, dont quelques-unes sont de grands succès. Il est aussi le collaborateur des auteurs les plus en renom, Brazier, Carmouche, Bayard, Léon Laya. C’est avec Scribe qu’il a les succès les plus constants, grâce à la gaieté du livret, aux détails bien observés. Il écrit aussi avec Dumersan et Théaulon. 7 Vincent Monteil – direction musicale Vincent Monteil débute sa formation au conservatoire d’Angers, puis de Rueil-Malmaison. Il poursuit des études de musicologie à la Sorbonne et se perfectionne grâce aux cours de direction d’orchestre de Gérard Devos et Pierre Dervaux. De 1991 à 1996, il est chef assistant au Capitole de Toulouse où il acquiert une vaste pratique et culture du répertoire français auprès de Michel Plasson. En 1996, il rejoint l’Orchestre philharmonique de Nice comme chef d’orchestre adjoint et y dirige une trentaine de représentations par an (opéra, ballet, musique symphonique, musique contemporaine). De 1999 à 2003, il initie une collaboration suivie avec le Statni Opera Praha. Il est le chef invité privilégié pour l’opéra français. Lors du Printemps de Prague 2002, il dirige une trilogie française : Carmen, Robert le Diable, Ariane et Barbe-Bleue. Les opéras qu’il enregistre à Prague lui valent l’invitation de Sir John Eliot Gardiner pour sa nouvelle production d’Ariane et Barbe-Bleue à Zurich. Vincent Monteil est un chef apprécié à l’étranger (Espagne, Italie, Allemagne, République Tchèque, Hongrie, Serbie ou Russie). Depuis 2005, il a été choisi par Cultures France pour diffuser la musique française à l’étranger dans le cadre du programme « un chef un orchestre ». En mai 2007, il est nommé directeur musical de l’OSYJ 31, Orchestre Symphonique des Jeunes de Haute-Garonne. Il est directeur musical de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin depuis mars 2008. Il vient de diriger Samson et Dalila à Nijni Novgorod, où il est réinvité pour Le Martyr de Saint-Sébastien de Debussy et pour Werther en 2012. Il dirigera également Faust en juin 2011 à Samara, puis sera à Montréal au Festival d’Opéra de Saint-Eustache pour un concert de « Scènes d’église dans l’opéra français ». Markus Bothe – mise en scène Markus Bothe étudie la mise en scène à Hambourg. Il met en scène opéras et pièces de théâtre (dont de nombreuses créations) à Bâle, Berlin (Deutsche Oper), Francfort, Hambourg, Hanovre, Stuttgart, Vienne (Volksoper), Washington. Parallèlement à son activité de mise en scène, il dirige le festival et est membre de l’équipe de direction artistique de la biennale de théâtre « New Plays From Europe » au Staatstheater Wiesbaden de 2004 à 2008. Il y met en scène en 2009 Convenienze ed Inconvenienze teatrali de Donizetti en 2009, puis il est au Theater Chemnitz pour Manner – ein Stadionabgesang de Franz Wittenbrink avant de créer la mise en scène de sa propre pièce Roter Ritter Parzival d’après Eschenbach, cette production est nominée pour le prix Faust du théâtre allemand. Cette année il met en scène Pinocchios’ Adventures de Jonathan Dove à l’Opéra de Stuttgart, puis Carmen, eine Liebeskatastrophe d’après Mérimée et Bizet au Théâtre de Constance. Ses projets comprennent L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi à Wiesbaden, L’Irrésistible Ascension d’Arturo Ui de Brecht à Chemnitz et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare à Francfort. Alexandre Corazzola – décors Né en Allemagne, Alexandre Corazzola étudie aux États-Unis à l’école d’art californienne Idyllwild Arts Academy puis à l’université du Michigan avant d’obtenir son diplôme à l’université de New York. De retour en Europe, il devient assistant au festival de Salzbourg, au Tanztheater de Wuppertal, à l’Opéra de Vienne, à la Schaubühne de Berlin et au Deutsche Schauspielhaus de Hambourg. Il signe ses propres productions à l’Opéra de Hanovre, au théâtre de Bonn et au Thalia Theater de Hambourg. Il travaille également pour le cinéma avec Wunschkinder qui sera présenté au prochain festival du film de Berlin. Sabine Blickenstorfer – costumes Née à Zürich, Sabine Blickenstorfer fait ses études à l’École des Beaux-arts de Bâle en Suisse, où elle remporte le premier prix à la Eidgenössischen Wettbewerb für Gestaltung en 1999. Depuis 1993 elle vit à Berlin et travaille sur de nombreuses productions d’opéra, de théâtre et de danse avec des metteurs en scène comme Corinna von Rad (Theater Basel, Städtische Bühnen Frankfurt, Staatsoper unter den Linden Berlin), Enrico Lübbe (Residenztheater München, Staatstheater Nürnberg, Staatsschauspiel Stuttgart, Schauspiel Leipzig, Schauspiel Chemnitz etc.), Alexander von Pfeil (Deutsche Oper Berlin, Theater Aachen, Theater Freiburg…), Lorenzo Fioroni (Staatstheater Kassel) et depuis 2009 (Parzival, production nommée pour le « Faustpreis », Schauspiel Frankfurt). 8 distribution Yuriy Tsiple – Ali Baba Né en Ukraine au sein d’une famille roumaine, Yuriy Tsiple chante dès l’âge de dix ans dans divers festivals populaires avant d’étudier la musique en Roumanie, à l’Université nationale de musique de Bucarest auprès du ténor Ionel Voineag et participe à des enregistrements avec l’Orchestre national de la Radio, l’Orchestre de chambre de la Radio et pour des concerts et retransmissions en direct. Parmi ses concerts figure la première représentation en Roumanie des Chants bibliques de Dvořak en janvier 2009. La même année il fait ses débuts sur scène à l’Opéra de Francfort dans les rôles de Roberto et Nardo dans La Finta Giardiniera, suivis des rôles d’Alcindoro dans La Bohème et du Marquis d’Obigny dans La Traviata. Il vient de chanter le rôle-titre de Pimpinone de Telemann à Francfort. En mars dernier, à l’invitation de la Radio nationale roumaine il chante Missa Tango de Bacalov avec l’Orchestre de chambre roumain. Il est également invité aux « Radio Proms of Delight », retransmis en direct sur la télévision roumaine le 27 mars 2010, depuis l’Athenaeum roumain pour les fêtes de Pâques. Hanne Roos – Délia Hanne Roos, jeune artiste belge, étudie auprès de Pascal Devreese à l’Académie de musique de Renais, sa ville natale. En 2004, elle est admise au conservatoire de Gand, où ses professeurs sont Gidon Saks, Evelyn Bohen et Mireille Capelle. Elle obtient ses prix en 2009. Elle participe aux masterclasses d’Anne Cambier et Dina Grossberger. Au sein du conservatoire de Gand, elle suit les stages d’opéra et d’art dramatique du metteur en scène Ronny Lauwers. Elle fait partie de l’Opéra Studio de Flandre pour la saison 2009-2010, où elle chante le rôle-titre d’Alcina de Haendel. Encore étudiante, elle se produit sous la direction de chefs tels que Rudolf Werthen, Michel Tilkin, Filip Rathé, Geert De Praetere et Dirk Brossé. En 2008, elle interprète Rosalinde dans Die Fledermaus ainsi que le rôle de la Gouvernante dans The Turn of the screw de Benjamin Britten. Lors du concert en hommage au compositeur belge Karel Goeyvaerts, elle chante dans Les Voix du verseau sous la direction de Filip Rathé. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Flandre en Kate Pinkerton (Madama Butterfly) dans une mise en scène de Robert Carsen. Ses projets comprennent les rôles de Rosina (Il Barbiere di Siviglia) et Gretel (Hänsel und Gretel) au festival d’été d’opéra « Alden-Biesen ». Elle chante Konstanze dans une production adaptée pour le jeune public de Die Entführung aus dem Serail. Elle vient de remporter le deuxième prix dans la catégorie Opéra du concours international de chant de Marmande 2010. Émilie Brégeon – Délia D’abord membre de la Maîtrise de Radio France, puis de la Schola Cantorum de Paris, Émilie Brégeon effectue des études supérieures à la Sorbonne en musicologie, histoire de l’art, et obtient un DEA en théâtre. Elle poursuit ses études à la Guildhall School of Music and Drama de Londres, puis à l’école d’opéra de l’université de Mannheim. Elle participe à de nombreuses masterclasses avec Sir Thomas Allen, Dame Kiri Te Kanawa, Elisabeth Connell et José Cura. Elle se produit régulièrement en concert, récital et oratorio en France et au Royaume-Uni, notamment au Wigmore Hall à Londres, au Hollywell Music Hall à Oxford, lors du Oxford Lieder Festival 2007, ainsi que sous la direction de Graham Johnson dans 1880’s A Portrait in Song et Hidden Cycles à la Guildhall School of Music and Drama et plus récemment à la salle Olivier Messiaen de Radio France, la Salle Pleyel, la cathédrale de Chartres et à l’occasion de nombreux festivals. Son expérience scénique inclue les rôles d’Ernestine (Monsieur Choufleuri), Mélanie (Ta Bouche), Celia (La Fedeltá premiata), le premier Esprit (La Flûte enchantée), Susanna (Les Noces de Figaro) et Despina (Così fan tutte). En juin 2010, elle crée le rôle d’Anna dans A Fountain sealed de Nathan Williamson à Londres. 9 Eve-Maud Hubeaux – Morgiane Née à Genève en 1988, Eve-Maud Hubeaux s’initie très jeune à la musique à l’institut Jaques Dalcroze et étudie le piano avec Daniel Spiegelberg, puis avec Gueorgui Popov au conservatoire de Lausanne, dont elle sort diplômée en 2006. Elle étudie parallèlement le chant avec Hiroko Kawamichi jusqu’à l’obtention de son certificat de chant avec félicitations en 2007, et le droit jusqu’à l’obtention de son master en droit des contrats en 2009. Elle remporte plusieurs prix, notamment les prix Jacquart en 2004, De Crousaz en 2006, deux premiers prix au concours SMJW en 2007, un prix spécial au concours Schlossoper Haldenstein en 2009, et récemment deux prix au concours Ernst Haefliger, dont un rôle à l’Opéra de Berne. En plus de nombreux concerts, elle chante dans le Chœur de l’Opéra de Lausanne, double Mercédès dans Carmen en tournée au Japon en 2008, puis chante Inès dans Il Trovatore de Verdi en 2009. Elle est membre depuis 2005 de la Fondation Suisse d’Études. Depuis septembre 2009, elle est membre de l’Opéra Studio. On a pu la voir la saison passée dans Aladin de Nino Rota, Ariadne auf Naxos de Strauss et Le Mariage secret de Cimarosa. Cette saison, elle sera Waltraut dans Die Walküre de Wagner à l’Opéra de Frankfort, puis La Femme de chambre dans L’Affaire Makropoulos de Janáček à l’Opéra du Rhin. Enfin, le Cercle Richard Wagner d’Alsace lui a attribué la bourse Richard Wagner à Beyrouth 2011. Mark Van Arsdale – Nadir Originaire de Denver (Colorado) Mark Van Arsdale est diplômé de l’université d’Indiana en 2010, où il interprète Tamino (Die Zauberflöte), Truffaldino (L’Amour des trois oranges), Sam (Susannah), Donato (A Wedding) et Herman (The Most Happy Fella). Il chante Ferrando (Così fan tutte) à la Northwestern University dont il est diplômé en 2006, et le Second Dandy (The Ballad of Baby Doe) avec le Central City Opera. Mark Van Arsdale a été demi-finaliste aux Metropolitan Opera National Council Auditions de 2009. Il est lauréat du Certificate for Excellence in Voice de l’Indiana University et remporte des prix de l’Opéra de Birmingham, du Singers’ Club of Cleveland et de la National Society of Arts and Letters. Il suit l’enseignement de James Levine, Dawn Upshaw, Phyllis Curtin, Martin Katz et Virginia Zeani. Il est l’élève du Dr. Robert Harrison. Il interprète le rôle de Don Ottavio (Don Giovanni) au festival de Tanglewood en 2009 sous la direction de James Levine. Il interprète Mr. Erlanson (A Little Night Music) avec les Boston Pops, chante Liebeslieder-Walzer de Brahms avec le Mark Morris Dance Group, et donne des récitals Rachmaninov et Brahms. En concert, il chante le Messiah avec l’Apollo Chorus of Chicago et la Lafayette Bach Chorale, ainsi que Obadiah (Elijah) et le War Requiem de Britten avec l’Indiana University Symphony and Chorus, le Messiah et le Magnificat de Bach avec le Cheyenne Symphony Orchestra, La Passion selon Saint Jean de Bach avec la Lafayette Bach Chorale, Salomon de Haendel, la Messe en Do Majeur de Schubert, Les Vêpres de 1610 de Monteverdi et le Te Deum de Charpentier à la Northwestern University. Au cours de l’été 2010, il double Lenski (Eugène Onégine) et chante Mr. Erlanson (A Little Night Music) à l’Opéra de Saint-Louis. John Pumphrey – Nadir Ténor écossais, John Pumphrey étudie la littérature et les langues à l’université d’Oxford puis enseigne pendant plusieurs années au Winchester College à Southern England. De 2007 à 2009, il étudie le chant à la Alexander Gibson Opera School de la Royal Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow où il prend très vite part aux productions d’opéra. Il chante les rôles de Ferrando (Così fan tutte) et de Truffaldino (L’Amour des trois oranges) avec le Scottish Opera, Brighella et der Tanzmeister (Ariadne auf Naxos) à Don (Russie). Après avoir achevé ses études, il intègre l’Opéra Studio de l’Opéra de Flandre où il participe à Alcina de Haendel en 2009 (rôle d’Oronte). Il prend également part aux spectacles du Garsington Opera Festival et à des tournées d’opéra en Écosse. Parmi ses projets figurent des masterclasses avec Graham Johnson, Ann Murray et Sir Thomas Allen. Il chantera le War Requiem de Britten à Don avec le Rostov Philharmonic Orchestra. 10 Dimitri Pkhaladze – Aboul-Hassan Né en Géorgie à Dedoplistskaro, Dimitri Pkhaladze obtient ses prix au conservatoire d’état de Tbilisi dans la classe de Tengiz Mushkudiani. Au cours de ses études, il interprète des rôles tels que Sarastro (Die Zauberflöte), Gremin (Eugène Onéguine), Sparafucile (Rigoletto), le Docteur (La Traviata), Don Basilio (Il Barbiere di Siviglia), le vieux Tzigane (Aleko). De 2006 à 2008 il se produit en concert et dans de nombreux festivals avec le conservatoire. En 2006, il entre au conservatoire national supérieur dans la classe de Tengiz Mushkudiani, puis en 2008 devient membre de l’Opéra de Paliashvili où il interprète notamment Ramfis dans Aida. Il est finaliste, en 2009, du concours « Neue Stimmen », puis devient soliste de l’Accademia d’arte lirica di Osimo en Italie où il participe à de nombreux concerts. Jean-Gabriel Saint-Martin – Ours-Khan Jean-Gabriel Saint-Martin découvre le chant au chœur d’enfants de l’Opéra de Paris dirigé par Francis Bardot. Après des études de droit, il se forme auprès de Nicole Fallien et au CNSM de Paris dans la classe de Pierre Mervant. Au Théâtre du Châtelet à Paris, il participe à la création des opéras contemporains The Fly d’Howard Shore ainsi qu’à Pastorale de Gérard Pesson en 2009. Il chante dans Thésée de Lully au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Lille dans Dardanus de Rameau en 2009 avec le concert d’Astrée à Lille, Caen et Dijon. Il est membre de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin depuis septembre 2009. En 2009-2010, à l’Opéra national du Rhin, il participe à la création française de Richard III de Battistelli (rôles de River et Catesby), chante les rôles du Perruquier dans Ariadne auf Naxos, du Comte Robinson dans Le Mariage secret de Cimarosa et du Génie de l’anneau dans Aladin ou la Lampe merveilleuse. Mickaël Guedj – Thamar Né en 1981 à l’île de la Réunion, Mickaël Guedj intègre le conservatoire d’Antibes dans la classe de chant lyrique d’Iris Parel et d’Albert Lance et obtient en 2008 le premier prix D.E.M à l’unanimité du jury avec mention au CRR de Nice. En septembre 2008, il entre au centre d’art lyrique de la Méditerranée. Il aborde la scène dans le rôle du Sultan (La Femme, le sultan et le marchand) puis chante Destillac (La Veuve joyeuse), Gustave (Le Pays du sourire), Ourrias (Mireille de Gounod) à Cannes et à Arles, le premier officier et le geôlier (Dialogues des carmélites), Escamillo (Carmen), Fréderic (Lakmé), Marcello (La Bohême) au festival de Gigondas, Ramirez (La Belle de Cadix) au Théâtre de Verdure de Nice, Sethos (Thamos, roi d’Égypte de Mozart). Dans le répertoire d’art sacré, il interprète Judas (Marie Magdeleine de Massenet) aux festivals d’art sacré d’Antibes 2007 et de Nice 2008 ; il chante la Cantate 131 de Bach (direction Bertrand Dutour), l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns, le baryton solo des Carmina Burana de Carl Orff et le Stabat Mater de Haydn aux festivals de la Chaise-Dieu et de la Vézère. Il se produit en récital lyrique à l’Opéra de Montpellier et aux Arènes de Cimiez et s’intéresse au répertoire contemporain en interprétant notamment des mélodies de Pierrette Marie au printemps des poètes du C.U.M. Cette saison, il chante la partie baryton solo de l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns à l’Opéra de Nice, sera Guglielmo (Così fan tutte de Mozart) en Espagne, Slook (La Cambiale di matrimonio de Rossini) à Clermont-Ferrand, Ramiro dans L’Heure espagnole de Ravel à La Baule, Arles, Saint-Jean-de-Luz et Villecroze. Il obtient le premier prix spécial du jury et le prix du CNIPAL au concours international de Marmande 2010. Il est membre du CNIPAL. 11 athénée saison 2010-2011 oh les beaux jours l’échange texte Samuel Beckett mise en scène Robert Wilson 23 sept > 9 oct 2010 texte Paul Claudel mise en scène Bernard Lévy 3 > 19 mars 2011 cycle Tchekhov oncle Vania texte Anton Tchekhov mise en scène Serge Lipszyc 13 > 30 oct 2010 les trois sœurs texte Anton Tchekhov mise en scène Volodia Serre 4 > 20 nov 2010 la cerisaie texte Anton Tchekhov mise en scène Paul Desveaux 25 nov > 11 déc 2010 Phi-Phi opérette d’Henri Christiné livret Albert Willemetz et Fabien Sollar direction musicale Christophe Grapperon mise en scène Johanny Bert Compagnie Les Brigands 16 déc 2010 > 9 janv 2011 le journal d’un disparu livret et musique Leoš Janáček d’après des poèmes populaires direction musicale et mise en scène Christophe Crapez 13 > 16 janv 2011 Caligula texte Albert Camus mise en scène Stéphane Olivié Bisson 20 janv > 5 fév 2011 la voix humaine opéra de Francis Poulenc d’après la pièce de Jean Cocteau mise en scène Vincent Vittoz 10 > 13 fév 2011 une visite inopportune texte Copi mise en scène Philippe Calvario 24 mars > 9 avril 2011 Ali Baba ou les quarante voleurs opéra de Luigi Cherubini livret Eugène Scribe et Anne Honoré Joseph Duveyrier direction musicale Vincent Monteil mise en scène Markus Bothe Petits Chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra national du Rhin, Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg 27 > 30 avril 2011 Didon et Énée opéra de Henry Purcell livret Nahum Tate direction musicale Sébastien d’Hérin mise en scène Bernard Lévy 5 > 8 mai 2011 le récit de la servante Zerline texte Hermann Broch mise en scène Yves Beaunesne 12 > 28 mai 2011 cycle concerts Claire-Marie Le Guay, pianiste en résidence 2 concerts 6 déc 2010 et 28 mars 2011 Orchestre de Paris 4 quatuors 2 oct et 13 nov 2010, 29 janv et 2 avril 2011 Fondation Royaumont 4 récitals 23 oct et 4 déc 2010, 12 mars et 21 mai 2011 12