navigation de lübeck à wismar

NAVIGATION DE LÜBECK À WISMAR
Balade en mer Baltique
Peu connue des plaisanciers français, la côte
de la mer Baltique au nord de l’Allemagne
se révèle pourtant propice à la navigation
et au cabotage. Nous avons sillonné
cette très belle région sur un confortable
Linssen 380 AC au départ de Lübeck.
TEXTE ET PHOTOS : BERTRAND BEAUJEAN.
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N° 275 novembre 2012 • MOTEUR BOAT MAGAZINE - 97
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NAVIGATION DE LÜBECK À WISMAR
près avoir goûté en 2010
aux joies de la navigation
fluviale en flânant le long
du canal du Nivernais et
caboté en 2011 entre les îles Kornati
en Croatie à bord de bateaux
Linssen, nous avons rendez-vous
en ce début d’été au nord de
l’Allemagne, à Lübeck. Pour découvrir cette région, nous avons à notre
disposition un Linssen 380 AC faisant partie de la flotte de location de
Martin Stratmann (voir encadré).
Lübeck est situé à seulement quelques kilomètres de la mer Baltique,
que l’on rejoint en empruntant le
fleuve Trave.
La ville de Lübeck, qui compte un
peu plus de 200 000 habitants, fait
partie de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, en particulier pour
son architecture de briques rouges.
À notre arrivée à Lübeck, Martin
nous réserve un accueil fort chaleureux. Il vit dans une très charmante
maison, et ses trois bateaux sont
amarrés au fond du jardin. Le cadre
est magnifique. Nous prenons rapidement nos marques à bord de
notre Linssen, et le départ est fixé au
lendemain matin. Il nous reste ainsi
toute l’après-midi pour visiter cette
ville splendide et chargée d’histoire
(voir encadré). Pour récupérer la rivière Trave, il nous faut tout d’abord
sortir de Lübeck par l’un des nombreux canaux. Certains ponts sont
tellement bas que nous devons rabattre le pare-brise et le mât avant
et, à certains endroits, c’est au centimètre près que le bateau se glisse
sous l’arche du pont. Martin, aux
commandes du 380 AC, se montre
rassurant et effectue avec brio ces
manœuvres délicates. À la sortie de
Lübeck, la rivière s’élargit et offre
de très jolis paysages. Nous filons
tranquillement à 5 nœuds jusqu’à
Travemünde, notre prochaine escale.
A
Travemünde : aux
portes de la Baltique
La très réputée station balnéaire de Niendorf offre
un cadre idyllique aux touristes avec ses
grandes plages de sable blanc et sa baie protégée.
Travemünde dispose d’un grand port de pêche occupé
par de nombreux petits chalutiers originaux.
Le poisson frais est vendu directement à bord.
CARTE
Le port sud de Niendorf abrite le yacht-club local.
Il est bourré de charme et l’accueil est exemplaire.
Durant le trajet, Martin Stratmann
s’improvise guide touristique et il
s’avère intarissable sur sa région.
Nous apprenons ainsi qu’avant la
réunification de l’Allemagne ce
fleuve faisait en quelque sorte office
de frontière. Avant d’atteindre le port
de plaisance et ses différents bassins, nous doublons le port de commerce où d’énormes ferries sont
amarrés. Travemünde, et plus précisément Skandinavienkai, est en
effet un important port de croisière
assurant des liaisons avec différents
ports d’Allemagne, mais aussi de
Suède, de Finlande ou encore de
Lettonie.
Nous trouvons une place dans le
port de pêche à deux pas du centreville que nous partons visiter rapide98 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 275 novembre 2012
Bien que sorti de terre très récemment,
le port de Boltenhagen abrite quelques pêcheurs.
Naviguer
entre 6 et
7 nœuds est
très agréable.
À bord, tout
le monde
apprécie cette
allure
tranquille.
Même à une
vitesse aussi
réduite, les
gilets sont
portés,
surtout par
les enfants.
En cinq étapes, nous avons parcouru une centaine de milles, ce qui correspond à environ 17 heures de navigation pour une consommation totale
de carburant de moins de 150 litres et une vitesse moyenne de l’ordre de 6 nœuds.
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ment. Hélas, notre balade est rapidement interrompue par un puissant
orage. Le lendemain matin, les températures accusent une importante
chute et le vent s’est levé.
Nous quittons malgré tout Travemünde en milieu de matinée en destination de Wismar. Nous faisons cap
à l’est, et un vent de force 4 à 5 de
secteur sud-ouest nous berce tranquillement. Le bateau roule un peu,
mais le confort est total. Dans le
chenal d’entrée du port de Wismar,
nous nous faisons un peu plus chahuter, ce qui nous oblige à piloter
depuis le poste de barre intérieur.
Wismar dispose de trois ports de
plaisance, nous optons pour le bassin central idéalement situé à proximité de la vieille ville, inscrite comme
Lübeck sur la liste du patrimoine
mondial de l’Unesco. L’accueil au
port est très moyen, puisqu’il nous
est impossible de trouver le capitaine ou un employé pour nous indiquer une place et nous ouvrir l’armoire électrique afin de nous
brancher sur le 220 V. La suite de
notre voyage nous apprendra que
les capitaineries et même les commerces ont des horaires d’ouverture
assez limités et auxquels nous ne
sommes pas habitués en France.
Wismar, qui compte 45 000 habitants environ, aurait été fondée au
début des années 1200, et elle a été
occupée par la Suède en 1632 durant la guerre de trente ans.
En 1648, Wismar est placée sous la
souveraineté suédoise et prend le
nom de Wisborg. Ce n’est finalement
qu’en 1903, la Suède ayant renoncé
à ses droits, que la ville redevient
allemande. L’architecture est très
représentative du patrimoine culturel de la Hanse. Le centre historique
de cette cité portuaire est très bien
conservé et pittoresque avec ses
vieilles maisons, ses rues pavées et
ses églises monumentales en briques rouges.
LÜBECK, UN OCÉAN DE BRIQUE
Mille ans d’histoire
Lübeck, avec près
de 214 000 habitants, est
la deuxième plus grande ville
du Schleswig-Holstein, après Kiel,
la capitale du Land. La vieille
ville de Lübeck se trouve sur un
îlot au confluent de deux rivières,
la Wakenitz et la Trave. Cette
dernière est navigable et s’ouvre
sur la mer Baltique au niveau
de Travemünde. Lübeck compte
de nombreux quartiers dont
l’Innenstadt. Il s’agit du centreville historique qui s’étend sur
environ 3 km2.
Pour quitter
ce centre-ville,
il faut
obligatoirement
emprunter l’un
des nombreux
ponts franchissant l’ancienne
ceinture de fortifications de la
ville, dont la porte de Holstein.
Celle-ci date de la fin
de la période gothique et est
aujourd’hui l’emblème de Lübeck.
Elle se compose de deux tours
comprenant quatre étages, et
d’un bâtiment central avec une
ouverture au milieu pour laisser
place à la circulation. Lübeck
possède aussi de nombreuses
églises et une cathédrale, le plus
ancien monument de la ville,
et dont la construction a débuté
en 1173. En 1942, suite à un
bombardement et à un incendie,
les deux tours se sont effondrées
et l’orgue a disparu dans les
flammes. Sa reconstruction ne
s’est achevée qu’en 1982. Parmi
les cinq principales églises
de la ville, on peut citer celle de
Sainte-Marie, elle aussi détruite
durant la Seconde Guerre
mondiale, ou l’église SaintJacques, l’une des rares à ne pas
avoir souffert des
bombardements. Avec ses mille
ans d’histoire, la ville de Lübeck
vaut vraiment d’être visitée, que
ce soit pour ses nombreux
monuments, ses musées ou ses
quelques
curiosités comme
ces étroits
passages entre
deux pignons
de maison qui
mènent à des
cours intérieures appelées
« Gang » en allemand. Le centreville de Lübeck est composé
de quantité de rues piétonnes
où se succèdent des commerces
en tout genre. Depuis quelques
années, le nombre de touristes
ne cesse de croître, et ce site
devient une étape incontournable
pour les amoureux de l’histoire.
Il existe plusieurs moyens
de se rendre à Lübeck. Le réseau
routier et autoroutier allemand
étant très dense, le plus simple
est la voiture ; le train et l’avion
sont également possibles, mais
l’aéroport le plus proche est
à Hambourg, à 70 kilomètres
au sud-ouest.
Lübeck, la reine
de la Hanse
Wismar, une ville
chargée d’histoire
Le lendemain matin, le capitaine du
port se présente au bateau pour se
confondre en excuses devant les
soucis occasionnés la veille par son
absence. Il nous offre même quelques petits cadeaux, des guides touristiques, des friandises pour les
enfants, ainsi que la gratuité de la
nuit au port. Nous ne repartons
qu’en fin de matinée, mais l’étape
du jour devrait être assez courte
puisque nous avons prévu une escale à Boltenhagen, situé à une
dizaine de milles de Wismar. Nous
arrivons devant l’entrée du port
après deux heures de navigation.
Nous découvrons alors une splendide marina intégralement sortie de
Le cœur de la ville a été construit sur un îlot et est donc cerné de canaux. Ces voies navigables
représentent un formidable terrain de jeu pour les habitants qui s’adonnent à diverses activités.
La porte de Holstein est aujourd’hui l’emblème de la ville. Avec d’autres fortifications, elle aurait
été construite en 1477 afin de protéger le centre-ville de la très prospère ville de Lübeck à cette époque.
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La vieille ville de Lübeck est un trésor d’architecture. Les maisons sont principalement construites
en briques rouges et les façades sont souvent très travaillées. Le centre historique de Lübeck fait
partie de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.
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NAVIGATION DE LÜBECK À WISMAR
terre quelques années seulement
auparavant. Ce large port est cerné
par de jolies résidences colorées
assez basses et par quelques restaurants. Lieu de villégiature familial,
il semble être très apprécié vu le
nombre de vacanciers en ce début
du mois de juillet. On peut reprocher
au site de manquer d’âme et d’authenticité, mais le confort est omniprésent. La circulation automobile
est quasi inexistante, les voitures se
garant sur de grands parkings, et les
déplacements se font en vélo. Un
peu partout s’étendent des espaces
verts avec différents jeux extérieurs
pour les enfants, ainsi qu’une
grande plage de sable blanc.
25 milles en quatre
heures de navigation
L’après-midi étant ensoleillée et
chaude, nous en profitons pour tester tous les équipements et aménagements. La soirée se termine à
bord du bateau, bien à l’abri dans
les cabines sous un violent orage
suivi d’une pluie diluvienne, et enfin
d’un magnifique coucher de soleil.
La dernière escale est prévue à
Niendorf, à l’ouest de l’embouchure
du fleuve Trave et de Travemünde.
Nous revenons donc sur nos pas en
longeant la côte bordée par de grandes falaises de craie. Cette navigation de 25 milles se fait sous une
LINSSEN 380 AC
alternance de nuages et d’éclaircies,
mais sans pluie. Quoique légèrement agitée, la mer est tout à fait
supportable. Sous pilote automatique et à une vitesse de 6 à
7 nœuds, nous mettons quatre heures pour atteindre le petit port de
Niendorf. Des trois bassins, nous
choisissons celui au sud. Plus petit
que les autres, il est aussi plus charmant et pittoresque.
Le confort
avant tout
Un système particulier
d’amarrage
Dans les ports allemands, la gestion
des places visiteurs est assez différente de celle de la France. Lorsque
le locataire ou le propriétaire d’une
place de port part en croisière ou en
voyage, et qu’il libère son emplacement quelque temps, il dispose une
carte de couleur verte sur le ponton.
Il suffit donc de chercher une carte
verte ; le rouge indiquant que la
place n’est pas libre. Un des rares
emplacements disponibles nous
tend les bras, mais la manœuvre se
montre délicate en raison de l’espace assez restreint. Néanmoins,
grâce aux propulseurs de proue et
de poupe et avec l’aide d’un couple
de plaisanciers, le bateau se range
impeccablement. L’amarrage est
aussi très particulier. Ici, les unités se
garent par l’avant, nez au ponton,
et l’absence de catways oblige à
Avec ses 11,60 mètres
de long, ses aménagements
confortables, sa tenue en mer
et sa faible consommation
en carburant, le Linssen 380 AC
est un bateau de croisière idéal.
Avec ses 11,60 mètres de long, le 380 AC est
le plus grand des trois Linssen que propose
Martin Stratmann à la location. Ce bateau
offre un confort incomparable pour voyager
à quatre. La cabine avant est composée de
deux lits simples superposés et d’un cabinet
de toilette. La cabine arrière dispose d’un
grand lit double et d’un immense cabinet de
toilette avec douche indépendante. La cuisine
fait face à un petit carré. Elle est équipée
d’une plaque à quatre feux, d’un grand
réfrigérateur, d’un four et même
d’une bouilloire électrique, d’un grille-pain,
d’une cafetière… Le salon, dans lequel sont
installés une vaste banquette en L et le poste
de pilotage intérieur, se trouve au demi-étage
supérieur. Comme sur la plupart des Linssen,
le cockpit surélevé se tient au-dessus
de la cabine arrière. Il comprend un second
poste de barre, une table, des chaises
et des banquettes-coffres, ainsi qu’un accès
à la plage de bain. La liste des équipements
se complète par la présence de deux
propulseurs (avant et arrière) qui facilitent
les manœuvres, d’un pilote automatique,
d’un générateur, d’une télévision ou encore
d’un chauffe-eau.
Cet 380 AC est propulsé par un moteur Volvo
de 100 chevaux, ce qui lui autorise
une vitesse de croisière comprise entre
6 et 7 nœuds pour une consommation
très raisonnable d’environ 1 litre par mille
malgré ses 15 tonnes.
Le cockpit, placé
au-dessus de
la cabine arrière, est
un endroit privilégié
de tous, tant en
navigation qu’au
port. Il est équipé
d’un poste de
pilotage extérieur,
de confortables
chaises et il est
abrité par un bimini.
Les sandwichs de poisson ont un immense succès et nombreux sont
les petits kiosques qui en proposent, comme ici à Travemünde.
Moderne, confortable, accueillant et très bien abrité, le port de Boltenhagen
a été construit de toutes pièces il y a seulement quelques années.
Le port de Niendorf,
tout en longueur n’est
pas dénué de charme,
mais les places disponibles
sont rares.
102 - MOTEUR BOAT MAGAZINE • N° 275 novembre 2012
La cuisine du 380 AC
est spacieuse
et parfaitement
équipée, ce qui
permet de concocter
de bons petits plats.
En face se trouve
un carré, et dans
la pointe on peut
distinguer une des
deux cabines dotée
de deux lits
superposés et d’un
cabinet de toilette.
Bien que la température de l’eau soit fraîche,
les enfants n’ont pas résisté à un ou deux plongeons.
N° 275 novembre 2012 • MOTEUR BOAT MAGAZINE - 103
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NAVIGATION DE LÜBECK À WISMAR
amarrer l’arrière du bateau à deux
imposants pieux plantés dans l’eau.
La station balnéaire de Niendorf est
très fréquentée. D’élégantes maisons et d’imposantes villas face à
la mer témoignent de la prospérité
des lieux à la fin du XIXe siècle. Nous
savons désormais que les commerces ferment à 18 heures et pour
ne pas manquer notre avitaillement
nous filons en ville à la quête d’un
magasin d’alimentation. Quelques
kilomètres et deux heures plus tard,
nous voilà de retour à la marina pour
effectuer les formalités.
Le « Strandkorb » est une
spécificité des plages
du nord de l’Allemagne. Ce large
et robuste fauteuil de plage
en osier tressé permet
de s’abriter du froid et du vent.
Un irréprochable
accueil à Niendorf
La capitaine du port, très charmante,
nous réserve son meilleur accueil.
Elle vient nous installer l’électricité,
nous propose de nous livrer du pain
frais le lendemain matin et prête
même des jouets de plage aux enfants. S’ajoute un prix défiant toute
concurrence, puisque nous n’avons
payé que 20 € pour la nuit avec un
bateau de 11,60 mètres de long.
Les sanitaires sont d’une propreté
exemplaire et les douches sont gratuites. Certains ports français pourraient d’ailleurs s’inspirer de cette
hospitalité et de ce savoir-vivre.
Après cette journée bien remplie,
nous retrouvons nos cabines respectives pour une nuit réparatrice.
Le lendemain nous devons parcourir
une vingtaine de milles pour rejoindre Lübeck, notre port de départ.
Nous quittons Niendorf peu après
10 heures du matin. La mer est belle
et le trajet se fait sous un soleil
magnifique. Nous décidons de passer notre dernière nuit à Hansa
Marina, au cœur de Lübeck.
L’endroit n’est pas le plus calme,
mais la proximité avec les commerces et le centre-ville nous permet de visiter une nouvelle fois cette
ville splendide.
Nous garderons d’excellents souvenirs de cette navigation chez nos
voisins allemands. Les paysages
sont de toute beauté et les quelques
villes que nous avons pu visiter sont
chargées d’histoire et ont gardé la
richesse de leur architecture. L’accueil que nous ont réservé toutes les
personnes que nous avons croisées,
notamment Martin Stratmann, est
également très appréciable. Cette
région possède de nombreux atouts
pour la navigation, avec des paysages variés et un vaste réseau de
voies navigables. Il est même possible d’imaginer et d’organiser des
croisières ou des voyages très différents, mêlant navigation fluviale et
maritime. Les pays proches, comme
le Danemark qui se situe juste en
face de Travemünde, proposent
aussi d’excellentes alternatives. ■
La majorité des ports n’ont pas de catways. Il faut
s’amarrer au ponton à l’avant et aux pieux à l’arrière.
La mer Baltique est très poissonneuse, il n’est donc pas
rare de croiser des bateaux de pêche.
Pour accéder à la mer Baltique depuis Lübeck, il faut emprunter le fleuve Trave sur une quinzaine de kilomètres
jusqu’à Travemünde, dont l’entrée est facilement reconnaissable grâce à la tour de contrôle des pilotes du port.
MOBILIAR CLUB ET CHARTER
Pour louer sans souci
Martin Stratmann a plusieurs cordes
à son arc. Il est architecture d’intérieur
et dessinateur de lampes, charpentier
de marine et loueur de bateaux.
Il dispose de trois beaux Linssen,
dont le 380 AC qu’il nous avait confié.
Ce bateau est facturé à la location
entre 1 690 et 2 550 € la semaine.
Le plus petit des trois modèles,
le 29.9 AC, se loue entre 1 390 € et
1 990 € la semaine. Les descriptifs
des bateaux ainsi que tous les tarifs
sont disponibles sur le site internet
http://www.club-und-charter.de.
Martin Stratmann apporte
un soin particulier à l’accueil de
ses clients, mais aussi à l’entretien
et à la propreté de ses bateaux :
un gage de vacances réussies.
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Les bateaux de location de Martin Stratmann sont directement amarrés
au fond de son splendide jardin au cœur de la ville de Lübeck.