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4 1972. Jeux Olympiques de Munich. 121 nations. 7123 athlètes. Des millions de spectateurs... et 8 terroristes palestiniens. un jour en CONTEXTE HISTORIQUE ISRAELO-PALESTINIEN En 1947, l'ONU présente un plan de partage de la Palestine entre un Etat arabe et un Etat juif. Ce plan ne se réalise pas et débouche sur une guerre impliquant les pays arabes voisins. Des milliers de réfugiés palestiniens sont contraints à l'exil. Jérusalem est partagée entre une zone israélienne et une zone jordanienne. En 1967, à l'issue de la Guerre des Six Jours, toute la Palestine se retrouve sous contrôle israélien. Israël devient maître des lieux saints juifs, mais aussi chrétiens et musulmans. Le Conseil de Sécurité de l'ONU exige la fin immédiate de cette occupation. La région n'en finit plus d'être un lieu de violences. Cette tension aboutie à l'appel lancé par Yasser Arafat en 1970 demandant le renversement de la monarchie jordanienne. Il s'appuie sur le fait que 75% des habitants de la Jordanie sont désormais palestiniens à un degré ou à un autre. En réponse, le Roi Hussein fait massacrer des milliers de Palestiniens. Cet épisode dramatique est connu sous le nom de Septembre noir, terme repris ultérieurement par un groupe de terroristes palestiniens issu du Fatah, le principal parti de l'OLP. Deux ans plus tard, à l'aéroport de Lod en Israël, trois hommes descendant d'un avion en provenance de Rome ouvrent le feu sur la foule, faisant 26 morts et 81 blessés. L'opération est revendiquée par le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (F.P.L.P.). C'est donc dans un contexte de tensions extrêmes entre Israël et la Palestine que s'ouvrent les JO de Munich. En outre, le peuple palestinien n'accepte pas qu'Israël représente la Palestine occupée, dans un rassemblement tel que les Jeux Olympiques. CONTEXTE HISTORIQUE ALLEMAND Lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, Hitler avait détourné l'esprit sportif de la manifestation en offrant une vitrine internationale à sa propagande nazie. C'est donc accompagné d'un fort désir de montrer au monde entier le nouveau visage démocratique de l'Allemagne que Munich accueille les JO en cet été 1972.Afin de souligner ce pacifisme nouveau, le service d'ordre se limite à quelques policiers en civil dépourvus d'armes à feu. Pourtant, à cette même époque, l'Allemagne est la victime d'un terrorisme violent initié par la Fraction Armée Rouge dont le chef de file, Andreas Baader, est arrêté et emprisonné en juin 1972, peu de temps avant le début des JO. Le président allemand Gustav Heinemann déclare accueillir ces Jeux comme «une pierre de plus sur la route d'une nouvelle façon de vivre ayant pour but la co-existence des peuples dans la paix». ® R A C S O ILLEUR LES DESSOUS DE L'AFFAIRE • Les autorités allemandes, par la voix de leur Chancelier Willy Brandt et du Ministre de l'Intérieur Hans-Dietrich Genscher, refusent l'offre d'Israël de leur fournir une unité des forces spéciales israéliennes. • La police allemande qui prit part à l'opération n'avait pas de formation spécifique pour les opérations de sauvetage d'otages. • Les Allemands offrent aux terroristes palestiniens une somme d'argent illimitée en échange de la libération des otages. Deux ministres allemands se proposent de remplacer les otages. Ces deux offres sont rejetées. • Des cinq tireurs sélectionnés pour mener l'assaut contre les terroristes, aucun n'a de formation spécifique. Ils ne portent pas de gilet pare-balles et sont choisis uniquement parce qu'ils pratiquent le tir pendant leur temps libre. Après les faits, un officier identifié sous le pseudonyme de Tireur d'élite numéro 2 déclare : « Je ne me considère pas comme un tireur très précis ». • Suite à cette tuerie, l'organisation Septembre noir adresse un clair avertissement aux autorités allemandes pour que celles-ci leur livrent immédiatement les corps des « martyrs » et les blessés. Ce qui est fait et explique l'étrange détournement d'avion à l'origine de l'extradition des terroristes rescapés vers la Lybie. Le boeing détourné était en effet quasiment vide et ne transportait ni femme, ni enfant. • En représailles de la prise d'otages, Israël engage des raids contre les camps de réfugiés palestiniens et les villages situés à la frontière avec le Liban. • Abou Daoud, l'ancien responsable des services de renseignements du Fatah considéré comme le cerveau de la prise d'otages est arrêté en France le 7 janvier 1977 par la DST sur la base d'un mandat d'arrêt international délivré par le juge du tribunal cantonal de Munich. Il est remis en liberté dès le 11 Janvier, la requête du parquet de Munich n'ayant pas été présentée dans les délais légaux. • En 1992, le quotidien israélien Yediot Aharanot révèle que de nouveaux documents remis aux familles des victimes, dont les rapports pathologiques, montrent que sur les 11 otages israéliens tués, 3 seulement ont été abattus par les hommes de Septembre noir. Les autres ont été tués par la police Allemande lors de l'assaut mené à l'aéroport. • Le Général israélien, Aharon Yariv, reconnaît officiellement en novembre 1993 qu'Israël a «organisé méthodiquement la liquidation» des auteurs présumés de la tuerie de Munich. Avec le feu vert du premier ministre de l'époque, Golda Meir, « près d'une dizaine de personnes (ont) été rapidement liquidées ». Réalisation Kevin Macdonald Montage Justine Wright Image Alwin Kuchler et Neve Cunningham Son Wilm Brucker et Amir Boverman Avec la voix de Michael Douglas Production Arthur Cohn et John Battsek Production exécutive Lillian Birnbaum Musique originale Craig Armstrong Musique additionnelle ME © A.M .P.A.S. ® IRE A T N E DOCUM un jour en Raconté par Michael Douglas Une production Arthur Cohn Réalisé par Kevin Macdonald 40, rue de Paradis • 75010 Paris Tel. : 01 47 70 25 81 Fax : 01 47 70 21 22 www.memento-films.com PRESSE Laurence GRANEC Karine MENARD 5, bis rue Kepler • 75116 Paris Tél. : 01 47 20 36 66 Fax : 01 47 20 35 44 Deep Purple Child in time Philip Glass Facades, Compassion Inexile (3bx1) Cloning, Reting's Eyes, Led Zeppelin Immigrant Song Moby God Moving over the Face of the Waters Memento Films Distribution présente une production Arthur Cohn Réalisé par Kevin Macdonald UN JOUR EN SEPTEMBRE (ONE DAY IN SEPTEMBER) Raconté par Michael Douglas Montage Justine Wright Image Alwin Kuchler et Neve Cunningham Photographies de Raymond Depardon Productrice exécutive Lillian Birnbaum Produit par Arthur Cohn et John Battsek Royaume-Uni • 2000 • 1H32 • Couleur - Noir & Blanc • 35 mm • 1.85 • VO stf • Visa n° 114.247 Textes et photos téléchargeables sur le site : www.memento-films.com SORTIE NATIONALE LE 25 JANVIER 2006 Visa n°114.247 • TROÏKA DISTRIBUTION MEMENTO FILMS DISTRIBUTION MUSIQUE : CRAIG ARMSTRONG • MOBY • LED ZEPPELIN • DEEP PURPLE • PHILIP GLASS www.memento-films.com un jour en un jour en 3 ENTRETIEN avec le réalisateur KEVIN MACDONALD et les producteurs ARTHUR COHN et JOHN BATTSEK. 1• Comment est née l'idée de ce film ? 1972. Jeux Olympiques de Munich. 121 nations, 7123 athlètes. Pour la première fois, les chaînes de télévision du monde entier sont là pour retransmettre en direct l'événement. Des millions de spectateurs découvrent bientôt l'impensable : un groupe de terroristes palestiniens vient de prendre en otage dix athlètes israéliens et exige la libération de plus de 200 prisonniers politiques. Démarre alors un infernal compte à rebours... 30 ans plus tard, de nombreux témoins, dont l'un des terroristes rescapés, éclairent d'une lumière nouvelle cet événement. CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS 26 Août 1972 Ouverture Officielle des Jeux Olympiques d'été à Munich. 5 Septembre 1972 4 h 40 : Un commando de huit terroristes palestiniens déguisés en athlètes pénètrent dans le Village Olympique et prennent d'assaut le bâtiment de l'équipe olympique israélienne. Un sportif est tué lors de l'attaque. Un autre parvient à s'échapper. Les terroristes détiennent 10 otages. 6 h 00 : Les terroristes déclarent appartenir au groupe Septembre noir et exposent leurs revendications à la police allemande. Ils exigent la libération de 236 prisonniers politiques, retenus pour la plupart en Israël, avant 12h00. En cas de refus, les otages seront mis à mort. 7 h 00 : Golda Meir, premier ministre israélien, refuse catégoriquement de céder au chantage des terroristes. Les prisonniers ne seront pas relâchés. 12 h 00 : Issa, le leader des terroristes, repousse l'ultimatum jusqu'à 17 heures et annonce la mort d'un autre otage, l'haltérophile Josef Romano, blessé par balles. 14 h 15 : La Police allemande tente une approche en apportant des vivres pour les otages, mais ne parvient pas à entrer dans le bâtiment. Les autorités allemandes ignorent toujours le nombre exact de terroristes. 15 h 50 : Face à la forte pression de la communauté internationale, le Comité Olympique suspend les Jeux. 17 h 00 : Fin de l'ultimatum. Des policiers volontaires se préparent à pénétrer dans l'appartement occupé par les terroristes, mais l'attaque est abandonnée lorsque Manfred Schreiber, le chef de la police, constate qu'une équipe de télévision est-allemande retransmet les événements en direct. Face à l'échec de leur opération, les terroristes exigent désormais un avion pour s'échapper avec leurs otages vers un pays arabe. 10 h 00 : Une cérémonie commémorative est organisée dans le Stade Olympique. 22 h 00 : Un bus est avancé afin de transporter les terroristes et les otages en direction de deux hélicoptères mis à leur disposition. Fin des années 70 23 h 30 : Les hélicoptères arrivent à la base aérienne militaire de Munich où un Boeing 727 les attend. Deux terroristes inspectent l'avion et le trouvent vide. Ils réalisent qu'ils sont tombés dans un piège. 23 h 40 : Les autorités allemandes donnent l'ordre aux tireurs d'élites placés en embuscade d'ouvrir le feu. 6 Septembre 00 h 30 : Alors que la fusillade se poursuit, un communiqué erroné du gouvernement allemand annonce que tous les otages sont libérés et que les terroristes sont morts. 01 h 00 : Sans espoir d'échappatoire, les terroristes font exploser un hélicoptère et criblent de balles le deuxième, tuant ainsi tous les otages. Cette version officielle sera mise en doute ultérieurement. Bilan : cinq terroristes, un policier allemand et la totalité des otages trouvent la mort. Octobre 1972 Pour mettre fin à une prise d'otage aérienne à l'authenticité suspecte, les autorités allemandes s'empressent de libérer les trois terroristes survivants sans consulter les puissances internationales et les expatrient en Lybie. Deux des trois terroristes palestiniens rescapés sont exécutés par le Mossad (services secrets israéliens). 2006 Jamal al Gashey, l'unique terroriste survivant, vit toujours caché quelque part en Afrique. John Battsek, co-producteur. Je suis tombé par hasard sur le film sur Mohamed Ali, When we were kings. Passionné de sport, j'ai immédiatement eu envie de faire un documentaire dans la même veine, en utilisant le style et la musique de l'époque. Je me souvenais vaguement des JO de Munich. Seuls me restaient en mémoire les athlètes israéliens, les terroristes et le sentiment de terreur. Je trouvais incroyable de ne pas savoir ce qui s'était réellement passé. Kevin Macdonald, réalisateur. Cela faisait quelque temps déjà que nous parlions de travailler ensemble avec John, et il m'a contacté avec ce projet. Je voulais réaliser une sorte de thriller documentaire. Le plus important était d'apporter de l'émotion, une tension dramatique très forte et de mener une enquête détaillée en révélant les faits incroyables qui se cachent derrière cet événement. D'ailleurs plus nous avancions dans nos recherches, plus nous découvrions une histoire pleine de mystères. Les familles des victimes avaient elles-mêmes déjà tenté d'obtenir des informations complémentaires auprès des autorités allemandes, sans succès. Arthur Cohn, co-producteur. Ce sujet avait tout pour faire un film. Pourtant durant toutes ces années, rien n'avait été fait autour de cette tragédie. C'était un film difficile car il devait être authentique de A à Z. Il a fallu deux ans et quatre mois pour atteindre cette authenticité. 2 • Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées pour la réalisation de ce film ? J. Battsek & K. Macdonald. Je crois que le plus difficile a été de faire parler les gens devant la caméra. En Israël, les interviews n'avaient rien de compliqué, les gens avaient envie de s'exprimer dès le début. Ankie Spitzer ( la veuve du coach de l'équipe d'escrime tué dans l'attentat) et sa fille Anouk nous ont beaucoup aidés pour convaincre les plus réticents. En revanche, cela a été beaucoup plus long et compliqué pour l'interview de l'ancien chef du Mossad, Zvi Zamir. Il avait été envoyé à Munich pour suivre les événements et ce qu'il y a vu l'a tellement traumatisé qu'au départ, il ne voulait pas s'exprimer sur le sujet. Son FILMOGRAPHIES SYNOPSIS 2 KEVIN MACDONALD : Kevin Macdonald est né à Glasgow en 1967. Son premier film, The Ultimate Performance, inspiré par le réalisateur excentrique Donald Cammel, est présenté dans une vingtaine de festivals et remporte de nombreux prix. Depuis, il a réalisé plus d'une demi-douzaine de documentaires dont plusieurs sur des réalisateurs ( Howard Hawks, Errol Morris ) et un sur un artiste peintre,The Moving World of George Rickey. Kevin Macdonald a publié deux livres, Imaging Beauty (1997), sur l'histoire du témoignage était pourtant capital parce qu'il permettait d'apporter un point de vue israélien officiel sur la tragédie. En Allemagne, comme on pouvait s'y attendre, les gens n'avaient pas envie de parler. Il nous a fallu presque un an pour obtenir un entretien avec le Ministre de l'Intérieur allemand, Hans-Dietrich Genscher, qui n'avait jamais parlé publiquement de Munich. Il a fini par accepter l'interview mais a refusé d'aborder certains sujets. De son côté, Arthur Cohn a obtenu un témoignage de Manfred Schreiber, le chef de la police de Munich de l'époque, et du général Ullrich Wegener, le bras droit de Gensher. Mais parallèlement à cela, nous avons découvert qu'un ordre avait été envoyé à tous les membres de la police bavaroise. Ils avaient l'interdiction de parler. Les policiers à la retraite ont été menacés de perdre leur pension. Le seul ancien policier qui ait accepté de parler l'a fait parce qu'il n'avait pas de retraite à perdre. Quant au dernier terroriste encore vivant, nous étions plutôt sceptiques. Après un nombre inimaginable de rendez-vous arrangés, déplacés, annulés, nous avons pourtant réussi à faire cette interview de Jamal Al Gashey, un homme qui pour beaucoup n'existait pas. ses complices, reste inconnue. Il a été très difficile de le convaincre, mais il a fini par accepter. Plusieurs rencontres ont été organisées puis annulées au dernier moment. Finalement, en mai 1998, Jamal al Gashey a voyagé jusqu'à Aman, pour faire l'interview. Il était extrêmement paranoïaque. Nous avons tourné pendant plus de huit heures pour avoir seulement 30 minutes d'interview utilisables. 3 • Il est d’ailleurs incroyable que vous ayez réussi à obtenir cette interview. Comment avez-vous fait ? Kevin Macdonald Il était extrêmement important pour moi et pour mes producteurs que tous les points de vue s'expriment. Il était donc nécessaire de donner la parole aux Palestiniens. J'ai d'abord été chercher dans les sources officielles du Front de Libération Palestinien, mais je n'ai rien trouvé. Je n'étais pas certain qu'il reste des survivants. J'ai successivement entendu que les terroristes étaient tous vivants, qu'il en restait un, puis deux toujours en vie, ou bien qu'ils vivaient en Amérique Latine, en Afrique, au Moyen-Orient… Par une suite de rencontres fortuites (sur lesquelles je ne m'étendrai pas pour des raisons évidentes), j'ai rencontré un Palestinien qui connaissait très bien les trois terroristes car il avait grandi avec eux dans le camp de Chatila à Beyrouth. Cet homme m'a confirmé qu'un seul terroriste était encore en vie, Jamal al Gashey. Il s'agit bien évidemment d'un pseudonyme. Sa véritable identité, comme celle de documentaire et Emmeric Pressburger :The Life and Death of a Screenwriter (1994), une biographie de son grandpère. Il prépare actuellement un film sur Klaus Barbi, intitulé Le Boucher de Lyon. ARTHUR COHN : Arthur Cohn est le seul producteur à avoir reçu un Oscar pour six de ses productions dont Le jardin des Finzi-Contini de Vittorio De Sica, La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud,La Diagonale du Fou de Richard Dembo… Il produit en 1998 Central do Brasil de Walter Salles qui connaît un grand succès international et remporte l’Ours d’Or au festival de Berlin. 4 • Les images d'archives ont une place prépondérante dans le film.Comment êtesvous parvenus à obtenir toutes ces images? Kevin Macdonald. Arthur Cohn a contacté la société qui possédait les archives officielles tournées en 35 mm et prises par huit réalisateurs pendant les Jeux Olympiques de 1972. La Fédération d'athlétisme amateur de Los Angeles a offert son aide et je suis allé à Los Angeles pour regarder tous ces rushes qui dormaient depuis 28 ans. Nous avons reçu énormément d'images d'archives provenant du monde entier. Mais nous étions déterminés à toutes les visionner, afin d'en extraire le meilleur. Le film présente également des photographies de Raymond Depardon qui était présent à Munich en qualité de photographe de presse. 5 • La musique tient également une place importante. Qu'aviez-vous en tête ? Kevin Macdonald. Nous étions tous d'accord, John Battsek, Arthur Cohn et moi-même sur l'importance de la musique dans le film. Nous voulions une musique de l'époque afin de plonger le spectateur dans un contexte historique particulier. La première musique à laquelle j'ai pensé était la chanson Emigrant Song de Led Zeppelin. Personne ne croyait en la possibilité d'avoir cette chanson étant donné le budget du film, mais John Battsek ne voulait pas lâcher prise.Avec l'aide de nombreuses personnes, et notamment l'avocat du groupe, Robert Rosenberg, nous avons été autorisés à utiliser cette chanson. D'autres grands noms de la musique sont présents au générique, tels que Deep Purple, Moby ou encore Philip Glass.