Prières et méditations - Paroisse et sanctuaire Notre

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Prières et méditations - Paroisse et sanctuaire Notre
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prions
Méditons
et
"Là où il n'y a pas d'amour,
mettez de l'amour
et vous recueillerez de l'amour."
Saint Jean de la Croix
Conduis-moi de la mort à la vie,
du mensonge à la vérité.
Conduis-moi du désespoir à l'espoir,
de la peur à la confiance.
Conduis-moi de la haine à l'amour,
de la guerre à la paix.
Nous vous proposons plus de 330 prières et méditations
reprises de diverses sources.
Pour la plupart, la référence de leur auteur est mentionnée.
Dans certains cas, cette référence ne nous est pas connue ou
l'auteur est anonyme.
Nous sollicitons la bienveillance de certains auteurs qui
reconnaîtraient leur texte, sans que leur référence n'y soit
mentionnée.
Il n'entre pas dans nos intentions de nous en approprier
Que la paix emplisse notre cœur,
notre monde, notre univers
Paix ! Paix ! Paix !
Mère Teresa de Calcutta
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour nos enfants
devenus des hommes et des femmes
La Foi est un don de Dieu
et ne saurait se perdre.
Ce que tu perds parfois,
c'est la sensation d'avoir la Foi.
Ne te fabrique pas une fausse Foi
-----Toute connaissance
Qui ne vient pas du cœur
éloigne de Dieu.
Seul compte le cœur.
Mets ton intelligence
au service du cœur,
Et non l'inverse
-----Être avec toi, mon Dieu,
paisiblement et silencieux.
Tranquillement s'abandonner
dans la douceur d'un jour d'été.
Te prier sans même y penser.
Etre bien tout simplement tout près de Toi,
se reposer, goûter ta musique uniquement.
Jean-Claude Vassal
Seigneur,
Tu nous as confié nos enfants,
je Te rends grâce
pour toutes les joies qu'ils m'ont apportées,
toutes les découvertes qu'ils m'ont aidée à faire.
Entre Tes mains, je les remets,
comme je le faisais quand nous les attendions,
comme je ne cesse de le faire depuis lors,
à chaque pas de ma vie et de leur vie,
à chaque faux pas …
Je Te les confie, parce que j'ai appris et ils m'ont bien appris,
que je ne peux pas grand chose pour eux :
seulement essayer de les aimer comme Tu les aimes.
Fais que mon amour soit disponibilité,
appel discret ou discrète réponse à leurs requêtes.
Sans Toi, je ne peux rien faire.
Aide-moi, Père très bon, à être pour mes enfants,
le témoin de Ta tendresse.
Te prier pour eux, c'est aussi demander pour eux.
Mais que demander, Seigneur, quel est leur bien?
Je sais que ce n'est pas le mien,
ils vivent et jugent autrement que moi à leur âge
et surtout, ils semblent presque tous
s'être détournés de Toi,
mais Toi seul connais le fond de leur coeur.
C'est pour moi que j'ai plutôt à Te demander :
greffe ma patience à éclipses sur Ton inépuisable patience.
Rends-moi attentive à tout ce qui est bon chez eux,
afin que je sache l'apprécier
et Te le présenter comme une offrande.
Et, dans les difficultés, car il y en a et il y en aura,
dans les souffrances qui me viennent d'eux,
rends-moi assez forte pour les aimer toujours mieux
et pour savoir reconnaître, au delà de la crise,
les hommes et les femmes nouveaux
qu'elle aura fait naître
et qui seront toujours nos enfants
Babe
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Donne-nous Ton regard
Seigneur, nous Te prions.
Apprends-nous à changer notre regard
Seigneur, maître du temps,
aide-moi à trouver chaque jour
le temps de Te rencontrer,
et le temps d'écouter les autres,
le temps d'admirer
et le temps de respirer,
le temps de me taire
et le temps de m'arrêter,
le temps de sourire
et le temps de remercier,
le temps de réfléchir
et le temps de pardonner,
le temps d'aimer
et le temps de prier.
Jean-Piere Dubois-Dumée
Ouvre nos yeux sur les réalités de notre monde
pour que nous les voyions,
pour que nous ne les méprisions pas,
pour que nous ne les redoutions pas,
pour que nous les accueillions
comme Ton rendez-vous.
Apprends-nous à changer notre regard
sur les certitudes qui nous enferment,
sur les valeurs qui nous rassurent,
sur les autres que nous verrouillons
dans nos jugements tout faits.
Donne-nous
de savoir apporter,
de savoir recevoir,
de savoir demander,
de savoir dire à l'autre
le besoin qu'on a de lui.
Apprends-nous à entrer dans l'avenir,
non pas à reculons, comme des nostalgiques,
mais comme dans un avenir
où Tu nous attends, où Tu es déjà visage.
Apprends-nous
à écouter,
à reconnaître les besoins de l'autre
comme Tes Paroles,
à ne pas avoir peur de l'inconnu
qui est Ton visage qui vient.
Je n'ai rien à Te dire,
mais, passant par là, j'ai poussé la porte,
pour voir, … par curiosité …
Comme il fait bon dans ce silence
et je me laisse envahir par lui.
Comme il fait bon dans Ta maison.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je n'ai rien à Te dire,
mais cet autel m'attire
et ces chaises et ces bancs vides
me parlent des hommes absents
qui viennent y prier, à d'autres heures,
parce que pour eux, Tu es le Dieu vivant.
Mais oui, bien sûr,
Dieu seul peut donner la foi,
mais tu peux donner ton témoignage.
Dieu seul peut donner l'espérance,
mais tu peux rendre confiance à tes frères.
Tu es l'Eternel, le Saint,
Le Créateur, l'Immense,
Celui qui est
Celui qui était,
Celui qui vient.
Dieu seul peut donner l'amour,
mais tu peux apprendre à l'autre à aimer.
J'ai poussé la porte,
en cette antique église
où tout parle de Toi.
J'y fais une pose.
Dieu seul peut donner le force,
mais tu peux soutenir un découragé.
Mais il me faut repartir
et je voudrais rester encore.
Je n'avais rien à Te dire
et je me surprends à Te parler.
J'emporte avec moi,
et pas seulement pour moi,
Ton silence et Ta paix,
Ton humble présence en ce lieu,
Dieu fort, Dieu grand, Dieu Immortel.
Tu m'as accueilli.
Je T'ai rencontré.
Je le dirai à mes frères.
S'ils pouvaient un jour aussi
Rencontrer Ta présence.
Dieu seul peut donner la paix,
mais tu peux semer l'union.
Dieu seul est le chemin,
mais tu peux l'indiquer aux autres.
Dieu seul est la lumière,
mais tu peux la faire briller aux yeux de tous.
Dieu seul est la vie,
mais tu peux rendre aux autres le désir de vivre.
Dieu seul peut faire ce qui paraît impossible,
mais tu pourras faire le possible.
Dieu seul se suffit à lui-même,
mais il préfère compter sur toi.
Prière d'une équipe de Campinas, Brésil
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
J'ai voulu prier
Petites Béatitudes pour notre temps
J'étais chez moi,
je me croyais seul,
la porte était fermée.
Je me suis mis à table,
la tête enfouie entre mes mains.
J'ai voulu prier,
les mots ne venaient pas.
C'est alors qu'ils sont tous entrés :
ceux qui ont soif et qui ont faim,
ceux qui sont nus, malades ou en prison.
Tous étaient là,
ils m'envahissaient
malgré ma porte fermée.
Mon Dieu, mon Dieu,
il n'est donc plus possible
de Te parler seul à seul
sans qu'immédiatement,
Tu invites avec Toi, chez moi,
le monde entier ?
Mais Dieu m'a dit :
j'ai choisi ces gens-là
parce qu'ils sont assez pauvres
pour te conduire jusqu'à Moi
Jean Debruynne
· Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes :
ils n'ont pas fini de s'amuser.
· Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière :
il leur sera épargné bien des tracas.
· Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans
chercherd'excuses :
ils deviendront sages.
· Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter :
ils en apprendront, des choses nouvelles !
· Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au
sérieux :
ils seront appréciés de leur entourage.
· Bienheureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites
choses et paisiblement les choses sérieuses :
vous irez loin dans la vie.
· Bienheureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une
-grimace :
votre route sera ensoleillée.
· Bienheureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec
bienveillance les attitudes d'autrui même si les apparences sont contraires :
vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.
· Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser :
ils éviteront bien des bêtises.
· Bienheureux ceux qui sont attentifs à l'appel des autres, sans toutefois se
sentir indispensables :
ils seront semeurs de joie !
· Bienheureux ceux qui savent faire éclore un sourire là où la parole ne passe
pas :
ils éviteront bien des malentendus.
· Bienheureux ceux qui s'abstiennent de juger :
car leur propre regard prendra la douceur du miel.
· Bienheureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu'on
vous coupe la parole, lorsqu'on vous contredit ou qu'on vous marche sur les
pieds :
l'Evangile commence à pénétrer en votre cœur.
· Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux
que vous rencontrez :
vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.
d'après Joseph Folliet
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Aimer (une méditation sur 1 Co 13/1-8)
Aimer... non pas aider, mais aimer,
non pas seulement donner, mais aussi recevoir.
Aimer... non pas asservir, mais servir,
non pas posséder, mais respecter.
Aimer... non pas travailler à son compte, en solitaire,
mais œuvrer avec d'autres, en solidaires.
Aimer... non pas céder sans discernement
à toutes les impulsions de son "bon cœur",
mais chercher le comportement le plus responsable,
savoir dire "oui"... et "non" quand il le faut.
Aimer... non pas tant éprouver de grandes émotions,
aussi intenses qu'éphémères,
que choisir de durer et goûter la fidélité,
non pas seulement affaire de sentiments, mais aussi de volonté.
Aimer... non pas chercher l'exploit, la performance,
mais donner poids et sens à l'humble quotidien,
non pas d'abord une action, mais une disponibilité de tout l'être.
Aimer... non pas avoir, savoir ou pouvoir,
mais simplement aimer.
Aimer maintenant...
non pas rêver du futur, mais accueillir l'instant présent,
aimer maintenant tel que je suis et non tel que je rêve d'être.
Aimer comme Dieu...
sans limite, sans arrière-pensée, sans regret ni amertume,
sans jamais désespérer.
M'aimer moi-même suffisamment pour que l'invitation qui m'est faite à
aimer le prochain comme moi-même ait du sens...
Aimer ceux que Dieu me donne pour compagnons de route,
bien mieux, pour frères...
Aimer Celui qui, tel un mendiant,
frappe à la porte de mon cœur et de ma vie.
Aimer... car cela couvre une multitude de péchés.
Aimer... car cela seul nous fait connaître Dieu.
Aimer... car cela seul rend éternel.
Aimer...imiter Dieu....regarder le Christ...suivre les appels de l'Esprit.
Philippe Louveau
N'attends pas…
N'attends pas un sourire …
pour être gentil.
N'attends pas d'être seul …
pour reconnaître la valeur d'un ami.
N'attends pas d'être aimé …
pour aimer.
N'attends pas de meilleur emploi …
pour commencer à travailler.
N'attends pas d'avoir beaucoup …
pour partager.
N'attends pas la chute …
pour te rappeler du conseil.
N'attends pas la douleur …
pour croire à la prière.
N'attends pas d'avoir le temps …
pour pouvoir servir.
N'attends pas la douleur de l'autre …
pour demander des excuses.
N'attends pas la séparation …
pour te réconcilier.
Car tu ne sais pas combien de temps…
D'après le message canadien transmis sur
internet en conclusion de la semaine de
l'amitié, novembre 2000
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L'Hôte divin
Est-ce cela aimer ?
"J'entrerai chez lui et je souperai avec lui" Apocalypse IV - 20
Ainsi, ce serait vrai, mon Dieu, cette promesse ?
Quand le coeur épuisé sombre dans la détresse
Vous seriez cet ami qui s'en vient, vers le soir,
Et vous consentiriez, Seigneur, à vous asseoir
En mon logis désert, auprès de cette table ?
J'entendrais votre voix, suave, délectable,
Me dire avec l'accent de l'Amour souverain
Ces mots que l'on attend toute une vie en vain !
Et nous partagerions, seul à seul, et sans hâte
L'adorable repas ?...
Votre main délicate
Effleurerait ma main, silencieusement,
Cependant que la nuit tomberait doucement
Et que vos yeux divins plongeraient en mon âme
Un grand regard d'amour me brûlant de sa flamme,
Pour que je puisse enfin, d'un cœur qui se soumet
Mettre à vos pieds, Seigneur, tout mon être à jamais !
Puisque vous l'avez dit, mon Dieu, je veux le croire,
Vos promesses, jamais ne seront illusoires !
Venez, mon Dieu, venez, puisque je vous attends
Avec une âme avide et depuis si longtemps !
Tout est bien prêt ! J'ai mis, pour cette insigne agape,
L'eau pure avec le pain, sur ma plus belle nappe
Et, pour que ce festin nous réjouisse mieux,
Ma précieuse coupe est pleine de vin vieux
Et des fruits savoureux remplissent les corbeilles !
Et puis, voici le miel de mes blondes abeilles !
Près des flambeaux d'argent que vous allumerez
De célestes parfums, comme vous les aimez,
Embaumeront le soir... et d'idéales roses,
En mon jardin secret, pour vous seront écloses !...
Seigneur, ne tardez pas, mon âme se languit !
N'ai-je pas entendu votre pas dans la nuit
S'approcher lentement de ma demeure, ô Maître !
Oui, c'est bien Vous ! Déjà, je crois voir apparaître
Votre blanche tunique au détour du chemin
Qui s'illumine enfin de ce halo divin
Dont la mauve lueur inonde l'ombre verte !
Entrez, Seigneur, entrez ! La porte est entr'ouverte...
Marlène Grunère, "L'Or du silence"
Quand je ferme mes oreilles pour ne pas entendre,
quand je détourne les yeux pour ne pas voir,
quand je retiens mes pas pour ne pas aller,
quand je croise les mains pour ne pas donner,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu ne fermes pas l'oreille à ma supplication,
quand tu ne détournes pas les yeux de ma détresse,
quand tu hâtes le pas pour me secourir,
quand tu tends la main pour me bénir,
Seigneur, est-ce que tu m'aimes ?
Quand je préfère attendre au lieu d'agir,
quand je recherche le compromis au lieu de refuser,
quand je favorise le silence à l'énoncé de la vérité,
quand je retiens mon amitié pour ne pas agir,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu ne diffères pas ton action à mon égard,
quand tu me dis non pour ne pas m'égarer,
quand tu m'annonces clairement la vérité,
quand tu me donnes ton amitié sans détour,
Seigneur, dois-je comprendre que tu m'aimes ?
Quand je critique les autres sans savoir,
quand je condamne sans avoir écouté,
quand j'accuse sans avoir contrôlé,
quand je m'obstine à avoir raison,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu ne critiques jamais ma faiblesse,
quand tu me pardonnes après m'avoir écouté,
quand tu me justifies après m'avoir pardonné,
quand tu ne me laisses pas dans ma déraison,
Seigneur, je commence à comprendre que tu m'aimes !
Quand je donne en espérant recevoir,
quand je parle pour être reconnu,
quand j'agis en souhaitant être vu,
quand je réfléchis en cherchant mon intérêt,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu me donnes sans rien attendre de moi,
quand tu me parles alors que je t'ignore,
quand tu agis en silence pour ne pas me heurter,
quand tu penses à moi dans mon intérêt,
Seigneur, je sais que tu m'aimes !
Pierre-Antoine Eldin
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Recommence
Si tu es las et que la route te paraît longue,
Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin,
Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps,
Recommence !
Si la vie te semble trop absurde,
Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens,
Ne cherche pas à comprendre pourquoi,
Recommence !
Si tu as essayé d'aimer et d'être utile,
Si tu as connu la pauvreté et les limites,
Ne laisse pas là une tâche à moitié faite,
Recommence !
Si les autres te regardent avec reproche,
S'ils sont déçus par toi, irrités,
Ne te révolte pas, ne leur demande rien,
Recommence !
Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver,
Car le rameau fleurit sans demander pourquoi,
Car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne,
Car la vie est espoir et RECOMMENCEMENT.
Sois sans crainte, ne te tais pas !
Un chat est un chat,
appelle-le chat.
Que ce soit blanc ou noir,
annonce la couleur.
Il y a un scandale à dénoncer,
parle.
On cherche à nuire à une réputation,
réfute.
Ton voisin maltraite un enfant,
crie.
Le muet veut donner sa vérité,
parle pour lui.
Quand ton frère dit vrai,
prends-le au mot.
Pour défendre le droit des justes,
vocifère.
Quand tu vois l’amour fleurir,
chante.
Pour dire que Dieu habite la terre,
annonce !
Seigneur, quand nous parlons,
ajoute ta musique.
R. Lelièvre, paysan
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Un amour m'attend
Tu n’es pas…
Tu n’es pas un juge qui condamne,
mais un Sauveur.
Tu ne perds pas,
mais tu trouves.
Tu ne tues pas,
mais tu donnes la vie.
Tu n’exiles pas,
mais tu ramènes.
Tu ne trahis pas,
mais tu délivres.
Tu ne noies pas,
mais tu sauves.
Tu ne pousses pas,
mais tu relèves.
Tu ne maudis pas,
mais tu bénis.
Tu ne venges pas,
mais tu pardonnes.
Grégoire de Narek
Ce qui se passera de l'autre côté,
quand tout pour moi
sera basculé dans l'éternité …
Je ne le sais pas !
Je crois, je crois seulement
qu'un grand AMOUR m'attend.
Je sais pourtant qu'alors, pauvre et dépouillé,
je laisserai Dieu peser le poids de ma vie.
Mais ne pensez pas que je désespère…
Non, je crois, je crois tellement
qu'un grand AMOUR m'attend.
Maintenant que mon heure est proche,
que la voix de l'éternité m'invite à franchir le mur…
Ce que j'ai cru, je le croirai plus fort,
au pas de la mort.
C'est vers un AMOUR
que je marche en m'en allant;
C'est dans son AMOUR que je tends les bras.
C'est dans la vie que je descends doucement.
Si je meurs, ne pleurez pas.
C'est un AMOUR qui me prend paisiblement.
Si j'ai peur … et pourquoi pas?
rappelez-moi souvent, simplement,
Qu'un AMOUR, un AMOUR m'attend
Saint Jean de la Croix
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour la nouvelle évangélisation
Prière pour la vie
O Marie,
aurore du Monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie :
Regarde, ô Mère, le nombre immense
des enfants que l'on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes victimes d'une
violence inhumaine,
des vieillards et des malades tués par
l'indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et avec amour l'Evangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l'accueillir
comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance
dans toute leur existence
et le courage d'en témoigner
avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l'amour,
à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui
aime la vie.
Jean-Paul II
Seigneur,
Je suis un petit instrument.
Très souvent j'ai l'impression
D'être un bout de crayon
Entre tes mains.
C'est toi qui penses, qui écris et agis.
Fais que je ne sois rien d'autre
Que ce crayon.
Tu m'as envoyée. Ce n'est pas moi
Qui ai choisi où aller.
Tu m'as envoyée non pour enseigner
Mais pour apprendre :
A être douce
Et humble de cœur.
Tu m'as envoyée pour servir
Et non pour être servie.
Servir avec un cœur humble.
Et tu me dis :
Va, pour être cause de joie
Dans ta communauté.
Va chez les pauvres avec zèle et amour.
Va servir en hâte, comme la Vierge.
Choisis les choses les plus dures.
Va avec un cœur humble,
Avec un cœur généreux.
Ne va pas avec des idées
Inadaptées à ton genre de vie,
Avec de grandes idées sur la théologie.
Ou sur ce que tu aimerais enseigner ;
Va plutôt pour apprendre et servir.
Partage avec un cœur humble
Ce que tu as reçu.
Va chez les pauvres
Avec une grande tendresse.
Sers-les avec un amour tendre
Et compatissant.
Va te donner sans réserve.
Mère Teresa
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Merci mes frères
Regardez l’étoile
Lorsque vous assaillent les vents des tentations,
lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur,
regardez l'étoile, invoquez Marie.
Si vous êtes ballottés sur les vagues de l'orgueil,
de l'ambition, de la calomnie, de la jalousie,
regardez l'étoile, invoquez Marie.
Si la colère, l'avarice, les séductions charnelles
viennent secouer la légère embarcation de votre âme,
levez les yeux vers Marie...
J’avais faim et vous avez fondé un club à but
humanitaire où vous avez discuté de ma faim.
Je vous en remercie.
J’étais en prison et vous vous êtes glissés à l’église,
priant pour ma libération.
Je vous en remercie.
J’étais nu et vous avez examiné sérieusement les
conséquences de ma nudité.
Je vous en remercie.
J’étais malade et vous êtes tombés à genoux pour
remercier le Seigneur de vous avoir donné la santé.
Je vous en remercie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute,
pensez à Marie, invoquez Marie.
Que son nom ne quitte ni vos lèvres ni vos cœurs!
Et pour obtenir son intercession,
ne vous détournez pas de son exemple.
En la suivant, vous ne vous égarerez pas.
En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir.
En pensant à elle, vous éviterez toute erreur.
Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas;
si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre;
sous sa conduite vous ignorerez la fatigue;
grâce à sa faveur, vous atteindrez le but.
Saint Bernard
J’étais sans toit et vous m’avez prêché le ressourcement
de l’amour de Dieu.
Je vous en remercie.
Vous paraissez si pieux, si près de Dieu …
Mais moi, j’ai toujours faim, je suis toujours seul, nu,
malade, prisonnier et sans toit. J’ai froid…
Prière anonyme citée par Guy Gilbert dans «La rue est mon église »
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour les prêtres
Nous te remercions, Seigneur, de ce que certains
hommes aient accepté de devenir prêtres.
Prière pour les prêtres
" Seigneur, nous Te rendons grâce pour les prêtres
du monde entier et en particulier pour ceux que Tu
mets sur notre route.
Habite-les de Ta présence au point que nos
rencontres avec eux soient rencontres avec Toi.
Enracine-les dans Ton Eglise et fais de leur fidélité
une lumière pour le monde.
Renouvelle chaque jour en eux le oui qu'ils ont su
Te dire.
Donne leur, dans le difficile discernement de
chaque jour, amour et fermeté, patience et humour.
Accorde-nous par eux et par la puissance des
sacrements de l'Eglise de découvrir chaque jour
davantage Ta présence dans nos vies.
Qu'en eux et par eux, Ta volonté soit faite. Amen
."
Nous te remercions, Seigneur, pour les défauts de
nos prêtres... C'est parce qu'ils ne sont pas parfaits
qu'ils peuvent mieux comprendre nos faiblesses...
Seigneur, nous te prions pour le ministère de nos
prêtres. Fais qu'ils réussissent et qu'ils ne
s'enorgueillissent pas trop. S'ils échouent, qu'ils ne
se découragent pas.
On demande à nos prêtres d'être des phénomènes :
ils doivent être des professeurs pour les enfants, des
psychologues pour la jeunesse, des spécialistes en
questions familiales pour les gens mariés, des
savants pour répondre à toutes les questions, des
gens indulgents face à nos fautes, des saints à la
messe... etc.
Sans oublier qu’ils doivent être, chaque dimanche,
des orateurs et, en semaine, des comptables, des
animateurs, des gens jamais fatigués et surtout
toujours compréhensifs.
Donne-nous, Seigneur, de fournir à nos prêtres
l’appui et l'amitié sincères et désintéressés dont ils
ont besoin pour remplir leur ministère.
Prière anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Merci!
Prière pour les prêtres
Seigneur Dieu, tu as appelé les prêtres à ton
service, et tu les as établis médiateurs entre
ton peuple et Toi.
Mène et conduis-les, afin qu'avec une vraie
sagesse et un cœur de père, menant euxmêmes une vie exemplaire et sainte, ils nous
entraînent tous vers Toi.
S'ils sont affligés, sois leur consolation.
Dans les dangers, viens à leur secours, et
garde-les du découragement.
Donne-leur force et enthousiasme pour leur
travail apostolique.
Qu'ils soient des pasteurs pleins d'ardeur au
service des âmes qui leur sont confiées, et
accorde-leur d'avoir un jour part avec elles à
la joie de ton Royaume.
Prière anonyme
Chaque jour, Seigneur, tu nous confies
de grandes choses: des enfants à aimer,
des jeunes à entourer d'affection,
des parents et des grands-parents à soigner.
Tu nous confies un cœur déchiré à rapiécer,
une peine d'amour à soulager,
une faim à combler,
une soif à apaiser.
Tu nous confies un bonheur à partager,
une fête à célébrer,
une naissance à annoncer,
une réconciliation à souligner.
Tu nous confies un environnement à protéger,
des collègues à respecter,
des injustices à dénoncer,
des malentendus à dénouer.
Merci, Seigneur, pour ta confiance.
Merci de nous aider à voir plus clair dans nos décisions.
Merci de nous guider vers le bien véritable,
pour que nous soyons, chaque jour,
un peu plus dignes de cette confiance.
Jean Grou
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je crois en moi !
Je crois en moi,
fils d’un Père tout-puissant,
créateur avec Lui d’un monde plus humain.
Je crois en moi,
sauvé par Jésus-Christ,
appelé par Jésus-Christ,
aimé par Jésus-Christ.
Je crois en moi,
en mon corps habité par l’Esprit,
en mon cœur ensemencé par les sacrements,
en ma liberté secourue par la grâce.
Je crois en moi,
issu d’un Amour inimaginable,
relié par l’amour a un peuple de frères,
responsable d’aimer les petits, les plus pauvres.
Je crois en moi,
racheté tous les jours,
remis debout par un Meilleur que moi,
invité à perdre ma vie afin de ressusciter.
Je crois en moi,
par ce que Lui a cru en moi.
Dans cette foi, je veux vivre et mourir
La chance de ma vie
T’avoir rencontré
est la chance de ma vie , Seigneur Jésus.
Grâce à Toi, ma vie a pris un nouveau sens
et mon pas s’est fait plus léger.
Aujourd’hui, je voudrais Te prier
pour tous mes frères et sœurs qui errent,
à la recherche d’un sens pour leur vie.
Je Te confie tous les désespérés,
ceux qui se sentent inutiles
et qui ne savent pas pour quoi ni pour qui
ils ont été embarqués dans l’existence.
Puissent-ils un jour comprendre
que Tu es le Chemin, la Vérité et la Vie.
Puissent-ils T’accueillir
comme compagnon de route
et, avec Toi marcher
vers ce Royaume d’éternité
où nous attend Ton Père
qui est aussi le nôtre
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour ne pas entrer dans la haine
Seigneur,
On dit que tous ces terroristes sont des fous et des salauds. Je le
dis aussi. J'ai mis longtemps à accepter que, malgré tout, ce sont
des hommes. Des frères monstrueux, mais des frères.
Ils sont jeunes. Pourquoi font-ils cela ?
S'attaquer avec tant de lâcheté à des innocents. Quelles violences
dans leur vie, quelles ignorances, quel goût du mal les jettent
dans de tels crimes ? Ces actes ignobles engendrent des haines
effrayantes.
Seigneur, je te prie d'abord pour les victimes. Reçois les comme
tu reçois tous ceux qui ont souffert injustement.
Je te prie aussi pour les proches des victimes. Qu'ils ne soient pas
abîmés dans leur cœur par la haine envers les meurtriers.
On entend reparler de la loi du talion, œil pour œil, dent pour
dent. Aide-nous à ne pas répondre à la haine par la haine.
Je te prie pour tous ceux qui en viennent à tuer aveuglément.
Je ne comprends pas. Je sais que le terrorisme est l'arme dernière
des peuples qu'on a désespérés.
Toi qui lis en eux, je Te supplie de changer leurs pensées et leur
cœur.
Je ne peux pas me contenter de savoir qu'à juste titre, on les
traque.
Je voudrais aussi qu'on puisse les écouter, leur parler, essayer
d'ouvrir les yeux à ceux qui se sont laissé entraîner, apprendre
quelque chose sur leur inimaginable aveuglement.
Pour lutter contre le terrorisme, il faut sûrement être très ferme,
peut-être très dur. Mais pas haineux.
Un cœur de haine ne peut rien contre la haine.
Seigneur, préserve-nous d'entrer dans la haine !
Donne-nous de savoir lire les "signes"!
Esprit Saint,
toi qui ouvres les yeux de notre cœur
pour discerner en toute chose
sa dimension intérieure,
aide-nous à "voir" la Réalité spirituelle cachée
dans les paroles et signes
que Jésus de Nazareth a multipliés
sur les routes de Palestine.
Esprit Saint,
toi, la source du discernement,
donne-nous le regard de la foi
pour apprendre à "voir"
à travers les événements
personnels et collectifs, petits et grands,
les "signes" qu'accomplit Jésus Christ
pour nous, aujourd'hui.
Esprit Saint,
toi, le dynamisme de l'histoire,
accorde à chacun de nous la grâce de "voir",
à travers les aspirations,
les souffrances et l'engagement des hommes,
les sacrements de l'Eglise,
le cri des prophètes et la vie des saints,
les fragiles bourgeons de l'amour,
de la justice et de la paix,
les "signes" de la lente émergence du Royaume
et la Présence de Celui qui vient.
Michel Hubaut
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour une malade
Entre inquiétude et espérance
Seigneur, me voici devant toi,
diminuée par la souffrance et la fatigue.
J'ai peur de souffrir encore plus
et j'ai du mal à n'offrir aux autres
qu'un pauvre sourire.
Pourquoi le calvaire de ces soins
si difficiles à supporter?
Je suis tentée de baisser les bras
et de me laisser couler.
Et toi, Seigneur, tu te tais!
On m'a dit que Tu nous aimes
et Tu ne fais rien pour m'aider!
Ou bien est-ce moi qui refuse
de Te laisser m'aider ?
Pourtant ce serait peut-être
le moment de Te connaître,
de m'ouvrir à ta présence en moi,
de croire à ta Parole:
"Celui qui vit et croit en moi,
fut-il mort vivra: crois-tu cela?"
Aide-moi à te dire: "Je crois en Toi.
Je crois que tu me fais vivre
d'une vie nouvelle
que rien, même la mort,
ne pourra détruire.
Aide-moi, ne m'abandonne pas!"
Seigneur,
je veux noyer mon inquiétude
dans la prière
qui est source de Vie
et d'Espérance!
Je veux vivre de ton Amour
pour faire vivre,
rayonner ta Lumière
dans le cœur de mon enfant,
dans le cœur
de tous tes enfants!
Au doute,
je veux opposer la confiance!
Accorde-moi, Seigneur, ton aide
pour devenir ton pèlerin.
Armée de ta force,
je veux vaincre la peur du S.I.D.A.
dans le cœur des angoissés!
Leur transmettre l'espérance!
La certitude de leur victoire!
Leur apprendre à abandonner
le passé à ta miséricorde,
le présent à ta fidélité,
l'avenir à ta divine Providence!
Claude
Violette mère d'un fils en trithérapie S.I.D.A.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pour croire avec des jeunes
Je crois en la vie.
Quand on est donneur de vie, on est toujours gagnant.
Je crois aux jeunes qui changent et en leur capacité de changer. Ils nous
poussent en avant, dérangent nos sécurités,
ouvrent des sentiers nouveaux.
Je crois que Dieu est présent dans leurs mutations de nouvelles
générations. Ces mutations sont une chance pour les jeunes, pour nous et
pour l'Église dans le monde.
Je crois en la vie de Dieu agissant dans l'expérience des jeunes. Dans leurs
cris de joies et de souffrances, résonne l'écho de la parole de Jésus. Dans
leurs initiatives pour le bien, se dessine le mouvement de l'Esprit.
Je crois que, dans la vie et dans les rêves des jeunes, s'exprime le désir du
Royaume, d'un monde plus humain et fraternel.
Je crois que, dans la foi cachée des jeunes d'aujourd'hui, l'Esprit souffle le
renouvellement de l'Église et du monde.
Je crois que, dans la croissance des jeunes, le temps, c'est important. Leur
maturation, leur quête de sens empruntent parfois des routes sinueuses.
C'est sans doute l'expression d'un désir profond d'autonomie,
d'authenticité et de liberté.
Une maman
Du soir au matin, du matin au soir, le Bon Dieu travaillait sans relâche depuis six jours à créer la
Maman.
Un ange lui apparut alors qui lui dit : "Vous en mettez du temps pour cette créature-là!"
Le Bon Dieu lui répondit : "as-tu seulement lu sa fiche technique ? Il faut qu'elle soit entièrement
lavable sans être en plastique, elle est composée de mille pièces mobiles et toutes remplaçables,
elle roule au café noir et aux "restants" de cuisine, elle marie la douceur de roulement à la solidité
de la carrosserie. Ses baisers guérissent tout, depuis les entorses aux chevilles jusqu'aux chagrins
d'amour. Et il lui faut aussi six paires de mains!"
L'ange hocha la tête : "Six paires de mains ? Impossible."
"Ce ne sont pas tellement les mains qui m'embarrassent", expliqua le Bon Dieu, "mais les trois
paires d'yeux indispensables à toute Maman".
"Ce n'est pas conforme au prototype!" riposta l'ange.
En souriant, le Bon Dieu continua : "Il lui faut une paire d'yeux qui voient à travers les portes
fermées : "Qu'est-ce que vous faites-là, les enfants ?" tout en connaissant la réponse. Une autre
paire d'yeux derrière la tête pour voir ce qu'elle ne devrait pas, mais qu'elle doit savoir. Et une
troisième paire par-devant, pour regarder l'enfant qui fait une bêtise, des yeux qui disent quand
même : "Je t'aime et je te comprends..." ... et sans ouvrir la bouche!"
"Seigneur", dit l'ange, en lui tapotant amicalement l'épaule, "allez vous coucher, il se fait tard. A
chaque jour suffit sa peine..."
"Je ne peux pas", répondit le Bon Dieu, "je sens que je touche au but : je suis sur le point de créer
un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble ! J'ai enfin réussi à rendre cette
créature capable de guérir toute seule quand elle est malade, de préparer un repas pour six
personnes avec une livre de viande hachée, de faire prendre son bain à son grand garçon de neuf
ans, et de consoler le premier chagrin d'amour de sa grande de quinze ans!"
L'ange continuait l'inspection de la future maman : "Trop délicate", murmura-t-il.
"Oui, mais combien résistante!" de rétorquer le Bon Dieu. "C'est incroyable tout ce que cette
créature peut faire et supporter!"
Je crois que, dans les attentes des jeunes,
"Elle peut penser?" demanda l'ange.
il y a une recherche profonde de points de repère,
de valeurs fondamentales et d'adultes signifiants.
Je crois qu'au fond les jeunes ressemblent à ceux et celles qui les
précèdent. Ils n'ont rien inventé du monde dans lequel ils vivent. Les
générations précédentes leur ont tout appris ou presque.
Je crois que faire route avec les jeunes, c'est leur exprimer notre
reconnaissance et un brin d'espérance.
Jean Guy Roy s.c. Extrait du livre "La cathédrale et la
roulotte"
"Non seulement penser, mais encore aimer et apaiser", dit Dieu.
L'Ange continua l'examen, passa son doigt sur la joue et fit remarquer : "Oh ! il y a une fuite!"
"Ce n'est pas une fuite", dit le Bon Dieu, "c'est une larme".
"Une larme de quoi?" demanda l'ange.
"Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse, de solitude ou encore de fierté" dit le
Bon Dieu.
"Ce sera sûrement le chef-d'oeuvre de toute la création" reconnut alors l'ange.
"En effet, ajouta le Bon Dieu, et j'en suis si fier que j'en prépare une pour mon propre Fils.
Je l'appellerai MARIE."
Erma Hombeck
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
On veut tout ... mais
Les personnes sont des cadeaux...
Les gens sont des cadeaux
que le Père a enveloppés pour nous les envoyer.
Certains sont magnifiquement enveloppés;
ils sont très attrayants, dès le premier abord.
D'autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D'autres ont été malmenés par la poste.
Il arrive parfois qu'il y ait une "distribution spéciale".
Certains sont des cadeaux dont l'emballage laisse à désirer;
d'autres dont l'emballage est bien fait.
Mais l’emballage n’est pas le cadeau !
C'est si facile de faire l'erreur
et nous rions quand les enfants prennent l'un pour l'autre.
Parfois, le cadeau est très facile à ouvrir.. Parfois, il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur? Parce que ça fait mal?
Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés!
Ou se pourrait-il que le cadeau ne me soit pas destiné?
Je suis une personne et donc moi je suis un cadeau
Un cadeau pour moi-même, d'abord.
Le Père m'a donné à moi-même.
Ai-je déjà regardé à l'intérieur de l'emballage?
Ai-je peur de le faire?
Peut-être, n'ai-je jamais accepté le cadeau que je suis...
Pourrait-il se faire qu'il y ait à l'intérieur
quelque chose de différent de ce que j'imagine?
Je n'ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Les cadeaux du Père pourraient-ils être autre chose que magnifiques?
J'aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m'aiment;
pourquoi pas les cadeaux du Père?
Je suis un cadeau pour les autres
Est-ce que j'accepte d'être donné par le Père aux autres?
Un homme pour les autres? Une femme pour les autres?
Les autres doivent-ils se contenter de l'emballage...
sans jamais pouvoir apprécier le cadeau?
Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux
Mais un cadeau sans quelqu'un qui le donne n'est pas un cadeau.
C'est une chose privée de liens avec celui qui donne ou celui qui reçoit.
J’ai tant à recevoir des autres J’ai tant à leur donner
Texte de Georges B. Nintemann
On veut passer pour généreux, mais à la
condition que ça ne coûte pas trop cher.
On veut passer pour aimable, mais à la
condition que les autres le soient pour nous.
On veut passer pour juste, mais à la condition
qu'on ne soit pas victime d'injustice.
On veut tous passer pour chrétien, mais sans
être obligé d'aller à la messe le dimanche.
On veut tous passer pour paisible, mais à la
condition qu'on nous laisse tranquille.
On veut tous passer pour joyeux, mais à la
condition qu'on n'ait pas de contrariété.
On veut tous passer pour doux, mais à la
condition de n'avoir rien à faire.
On veut bien rendre service, mais à la
condition de n'avoir rien à faire.
On veut bien pardonner aux autres, mais à la
condition qu'on ne recommence pas.
On veut bien être responsable, mais à la
condition qu'on ne nous donne pas trop de
responsabilités.
On veut bien avoir confiance en Dieu, mais à
la condition que tout aille comme on le veut.
On veut bien dire du bien des autres, mais à la
condition qu'on ne dise pas de mal de nous.
On veut bien accepter l'Évangile, mais à la
condition que les paroles du Christ ne
dérangent pas trop notre vie.
Quand donc finirons-nous par supprimer
ces « mais » des phrasez que nous
prononçons tous les jours ?
Texte écrit par le Père Marcel Dubois, c.ss.r.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière de l'automobiliste
Sois visage d'espérance
Tant de visages que je rencontre chaque jour et qui me
sont inconnus. Tant de regards que je croise, des regards
d’hommes et de femmes, des regards et des visages
tellement différents...
Visage rayonnant de bonheur, épanoui comme une fleur
de printemps. Visage baigné de lumière, visage au regard
gorgé de soleil,
amoureux de la vie!
Visage morne et triste, visage qui reflète l’angoisse et la
peur. Visage durci par les épreuves, visage au regard
éteint,
fatigué de la vie!
Visage vieilli par le poids des années, visage ridé, creusé
par les soucis. Visage heureux au regard si doux, visage
porteur de tant de tendresse offerte tout au long du chemin
parcouru!
Visage gai et rieur de l’enfant au matin de sa vie. Visage
au regard limpide où l’on peut lire la confiance,
l’innocence et l’amour.
Donne-moi Seigneur, d’accueillir, chaque jour, tous les
visages que tu me donnes de rencontrer, tous les regards
que tu m’offres de croiser. Amen.
P.L. Chopin,
Seigneur,
Toi qui es toujours présent sur la route de chacun,
Toi dont l'amour féconde nos gestes quotidiens,
Tourne vers moi Ton Visage,
Sois mon fidèle compagnon tout au long de mes voyages.
Accorde-moi de bien user de ma liberté
et de garder le sens de mes responsabilités.
Donne-moi, même si parfois cela me coûte,
d'observer scrupuleusement le code de la route,
par respect pour la vie que Tu m'as donnée
et pour celle de mes frères, qui est sacrée.
Que je ne fasse jamais de ma voiture
un char d'assaut ou une imbécile armure,
pour me vanter de quelque performance
ou assouvir mon instinct de puissance.
Qu'elle soit un simple outil au service de mon travail
et pour le plaisir de mes loisirs.
Accorde-moi, comme le Bon Samaritain,
de savoir porter secours à celui qui en a besoin
et de faire un détour pour aider mon voisin.
Accorde-moi l'humour et la patience dans les encombrements
et, dans un beau paysage, la grâce de l'émerveillement,
l'humilité pour accepter mes propres limites
et la sobriété quand quelqu'un m'invite.
Rappelle-moi que je ne suis qu'un pauvre voyageur
qui roule vers Ton ultime rendez-vous mais ne doit pas, de luimême, en devancer l'heure.
M Hubaut
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Vous voyez, tout est bien
La cruche fissurée
Un vendeur d'eau, chaque matin, se rend à la
rivière, remplit ses deux cruches, et part vers la
ville distribuer l'eau à ses clients. Une des
cruches, fissurée, perd de l'eau ; l'autre, toute
neuve, rapporte plus d'argent.
La pauvre fissurée se sent inférieure. Elle décide
un matin de se confier à son patron.
"Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes
limites. Tu perds de l'argent à cause de moi car
je suis à moitié vide quand nous arrivons en
ville. Pardonne mes faiblesses."
Le lendemain, en route vers la rivière, notre
patron interpelle sa cruche fissurée et lui dit :
"Regarde sur le bord de la route."
"C'est joli, c'est plein de fleurs" dit-elle.
"C'est grâce à toi", réplique le patron. "C'est toi
qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la
route. J'ai acheté un paquet de graines de fleurs
et je les ai semées le long de la route, et toi, sans
le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque
jour.
Ne l'oublie jamais : nous sommes tous un peu
fissurés mais Dieu, si nous le lui demandons,
sait faire des merveilles avec nos faiblesses."
Parabole contée par le Père Luc Lafleur, msc,
missionnaire à Saint Domingue.
La mort n'est rien. Je suis seulement
passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous. Ce que
nous étions les uns pour les autres, nous
le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez
toujours donné. Parlez de moi comme
vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne
prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait
rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour
moi.
Que mon nom soit prononcé comme il
l'a toujours été, sans emphase d'aucune
sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours
signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil
n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors
de votre pensée simplement parce que
je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Chanoine Scott Holland
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
La vie est comme un tricot
Dieu nous donne la laine et les aiguilles.
Il nous dit : "Tricote de ton mieux, une maille à la
fois".
Une maille est une journée sur l'aiguille du temps.
Dans un mois, 30 ou 31 mailles, dans 10 ans, 3650
mailles…
Quelques unes sont à l'endroit, d'autres à l'envers.
Il y a aussi des mailles échappées mais on peut les
reprendre.
La laine que Dieu m'a donnée pour tricoter ma vie
Est de toutes les couleurs.
Rose comme mes joies… Noire comme mes peines…
Grise comme mes doutes… Verte comme mes
espérances…
Rouge comme mes affections… Bleue comme mes
désirs…
Blanche comme mon don total à Celui que j'aime…
Seigneur, donne-moi le courage de terminer mon
tricot
Afin que Tu le trouves digne de l'exposition éternelle
Des travaux des hommes.
F. Latraverse (Montréal)
Il est une foi : Abba, Jesuah, Rouah
Abba est le Père. Il garde un visage jeune comme au matin de la
Création quand il porte le monde à bout de bras. C'est encore à bras
étendu qu'il libère les esclaves qui fabriquent des briques en Egypte.
Il est beau. Il est bon et il aime comme un père et une mère.
Abba, papa, notre Père.
Le Père a un fils : Jesuah, Josué, Jésus. Son visage est tel celui du
père. Il donne la jeunesse à celui qui lui donne la sagesse. Il joue en
jonglant la nuit avec les étoiles, le jour avec le sable sur lequel il
écrit. A douze ans il sait poser les questions et trouver des réponses.
Homme, il demande à boire au bord d'un puits à une femme et lui
donne de s'abreuver à une source qui ne s'épuise pas. Il défend les
droits des petits, des pauvres, des paumés. Il partage le pain et offre
sa vie. Mort, Abba le réveille, le relève, le ressuscite, Fils de Dieu
vivant d'un souffle saint.
Quel est ce souffle qui murmure dans le buisson du jardin ? C'est
Rouah, la brise, légère comme voile au vent. Elle est la main agile
du Père avec la main du Fils pour créer. Elle chante la comptine du
bonheur, elle crie aussi la clameur du malheur. Elle brûle les lèvres
des prophètes, elle creuse l'oreille des sages. Elle fait le lien entre le
Père et le Fils qui s'aiment, elle donne langue à tous les enfants de
Dieu qui sont des frères et des sœurs. Elle les invite tous à la danse,
couleurs et costumes, musiques et rythmes à l'unisson.
Ils s'appellent : Abba, Jesuah, Rouah, le Père, le Fils et l'Esprit.
Amen. Oui, c'est vrai.
(Patrick Jacquemont)
Extrait de la revue "Signes"
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Ce que nous trouvons en eux
Je te portais dans mes bras
Un jour, un homme arriva au Paradis et demanda à
Dieu s'il pouvait revoir toute sa vie, aussi bien les
joies que les moments difficiles...
Et Dieu le lui accorda.
Il lui fit voir toute sa vie, comme si elle se trouvait
projetée le long d'une plage de sable, et que lui,
l'homme, se promenait le long de cette plage.
L'homme vit que, tout le long du chemin, il y avait
quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes, et
celles de Dieu.
Mais dans les moments difficiles, il n'y en avait plus
que deux !
Très surpris, et même peiné, il dit à Dieu :
" Je vois que c'est justement dans les moments
difficiles que Tu m'as laissé seul... "
" Mais non ! lui répondit Dieu. Dans les moments
difficiles, il y avait seulement les traces de MES
PAS à moi, parce qu'alors... Je te portais dans mes
bras... "
Il était une fois un homme assis près d'une oasis, à l'entrée d'une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s'approcha et lui demanda :
" Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? "
Le vieil homme lui répondit par une question :
" Comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ? "
" Egoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir. "
" Tu trouveras les mêmes ici " lui répondit le vieil homme.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et lui posa la même question :
" Je viens d'arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? "
Le vieil homme répondit de même :
" Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ? "
" Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J'y avais de nombreux amis et j'ai beaucoup
de mal à les quitter. "
" Tu trouveras les mêmes ici " répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations. Dès que le
second jeune homme s'éloigna, il s'adressa au vieillard sur un ton de reproche :
" Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par
deux personnes ? "
" Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur. D'où qu'il vienne, celui qui
n'a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis
dans l'autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car, vois-tu, les gens sont vis-à-vis de
nous ce que nous trouvons en eux. "
Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village palestinien, un atelier de
charpentier. Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grand conseil sur l'établi.
Les conciliabules furent longs et animés, ils furent même véhéments. Il s'agissait d'exclure de la
communauté des outils un certain nombre de membres.
L'un prit la parole:
Il faut, dit-il, exclure notre sœur la scie, car elle mord et elle grince des dents. Elle a le caractère le
plus grincheux du monde.
Un autre dit:
Nous ne pouvons conserver parmi nous notre frère le rabot qui a le caractère tranchant et qui épluche
tout ce qu'il touche.
Quand au frère marteau, dit un autre, je lui trouve le caractère assommant. Il est tapageur. Il cogne
toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le.
Et les clous ? ... Peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ? .. Qu'ils s'en aillent !
Et que la lime et la râpe s'en aillent aussi. A vivre avec elles, ce n'est que frottement perpétuel. Et
qu'on chasse le papier de verre dont il semble que la raison d'être dans cet atelier soit de toujours
froisser !
Ainsi discouraient en grand tumulte les outils du charpentier. Tout le monde parlait à la fois.
L'histoire ne dit pas si c'était le marteau qui accusait la scie et la rabot la lime, mais il est probable
que c'était ainsi, car à la fin de la séance, tout le monde se trouvait exclu.
La réunion bruyante prit fin subitement par l'entrée du charpentier dans l'atelier. On se tut lorsqu'on
le vit s'approcher de l'établi. Il saisit une planche et la scia avec la scie qui grince. La rabota avec le
frère rabot au ton tranchant qui épluche tout ce qu'il touche. Le frère ciseau qui blesse cruellement,
notre sœur la râpe au langage rude, le frère papier de verre qui froisse, entrèrent successivement en
action. Le charpentier prit alors nos frères les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne et
fait du tapage. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un berceau.
.... Pour accueillir l'Enfant à naître...
..... Pour accueillir la Vie ...
Jean Vermette
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
C’est Jésus !
Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au sacristain de son église :
"Avez-vous remarqué le vieux aux habits râpés qui, chaque jour à midi,
entre dans l'église et en ressort presque aussitôt ? Je le surveille par la
fenêtre du presbytère. Cela m'inquiète un peu car, dans l'église, il y a des
objets de valeur. Tâchez un peu de le questionner".
Dès le lendemain, le sacristain attendit notre visiteur et l'accosta :
- Dites donc, l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi dans
l'église ?
- Je viens prier, dit calmement le vieillard.
- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous
ne faites qu'aller jusqu'à l'autel et vous repartez. Qu'est-ce que cela
signifie ?
- C'est exact, répondit le pauvre vieux; moi, je ne sais pas faire une
longue prière; alors je viens chaque jour à midi et je Lui dis tout
simplement : "Jésus ! ... c'est Simon". C'est une petite prière, mais je
sens qu'Il m'entend.
Peu de temps après le vieux Simon fut renversé par un camion et soigné
à l'hôpital.
- Vous avez toujours l'air heureux malgré vos malheurs, lui dit un
jour une infirmière.
- Comment ne le serais-je pas ? Mais c'est grâce à mon visiteur.
Votre visiteur ? reprit l'infirmière avec surprise, je n'en vois guère...
et quand donc vient-il ?
- Tous les jours à midi, il se tient là, au pied de mon lit, et il me dit :
"Simon... c'est Jésus !".
Extrait de "Jésus, Marie et notre temps", mai 1983
Paru au bulletin des Amitiés Spirituelles, n°144, octobre 1985
Trois fois, tu m’as chassé
Un brahmane très pieux, tous les jours à son réveil, prenait son bain
rituel et partait aussitôt vers le temple, son panier d'offrandes à la
main. Il allait assister à la prière du matin. De même le midi et le soir,
il retournait au temple. Ainsi, trois fois par jour, il rendait un culte à
Dieu. Avec ferveur il priait : " Seigneur, je viens te rendre visite chez
toi, sans que j'aie manqué un seul jour. Matin et soir, je te fais des
offrandes. Ne peux-tu pas venir chez moi ? " Attentif à cette prière
quotidienne, Dieu lui répondit enfin : " Demain, je viendrai. "
Tout heureux il se met à laver à grande eau sa maison. Il fait tracer
devant le seuil des dessins en pâte de riz. À l'aube, il attache une
guirlande de feuilles de manguier à l'entrée de sa maison. Dans la
salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de
fleurs s'étalent à profusion. Tout est prêt pour recevoir Dieu. Il se
tient debout pour l'accueillir.
L'heure de la prière matinale approche. Un petit garçon qui passe par
là aperçoit, par la fenêtre ouverte, les plateaux de galettes. Il
s'approche : " Grand-père, tu as beaucoup de galettes, là-dedans, ne
peux-tu m'en donner une ? " Furieux de l'audace du gamin, il réplique
: " Veux-tu filer, moucheron. Comment oses-tu demander ce qui est
préparé pour Dieu ? " Et le petit garçon effrayé s'enfuit.
La cloche du temple a sonné. La prière est terminée. " Dieu viendra
après le culte de midi, attendons-le. " Fatigué, il s'assoit sur le banc.
Un mendiant arrive et lui demande l'aumône. Le brahmane le chasse
vertement. Puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds
du mendiant. .. Et midi passe . . . Dieu n'est toujours pas au rendezvous.
Le soir vient. Tout triste, il attend toujours la visite promise. Un
pèlerin se présente à l'heure de la prière. " Permettez-moi de me
reposer sur le banc et d'y dormir cette nuit... " " Jamais de la vie !
C'est le siège réservé à Dieu ! " La nuit est tombée. Dieu n'a pas tenu
sa promesse, pense-t-il tout triste.
Le lendemain, revenu au temple pour la prière, il renouvelle ses
offrandes et fond en larmes : " Seigneur, tu n'es pas venu chez moi
comme tu me l'avais promis ! Pourquoi ? " Une voix lui dit alors : "
Je suis venu trois fois et chaque fois tu m'as chassé. " Légende indienne
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les enfants : comment prier
Quand quelqu’un est important pour toi et que tu l’aimes bien,
tu as envie de le rencontrer, de lui parler et de l’écouter.
Prière des clés
Nous vivons, Seigneur,
dans un monde fermé à double tour,
verrouillé par des milliers, des millions de clés.
Chacun a les siennes :
celles de la maison et celles de la voiture,
celles de son bureau et celles de son coffre.
Et comme si ce n'était rien que tout cet attirail,
nous cherchons sans cesse une autre clé :
clé de la réussite ou clé du bonheur,
clé du pouvoir ou clé des songes...
Toi, Seigneur,
qui as ouvert les yeux des aveugles
et les oreilles des sourds,
donne-nous aujourd'hui
la seule clé qui nous manque :
celle qui ne verrouille pas, mais libère ;
celle qui ne renferme pas nos trésors périssables,
mais livre passage à ton amour ;
celle que tu as confiée
aux mains fragiles de ton Eglise :
la clé de ton Royaume.
François Séjourné
Peut-être as-tu ce désir de rencontrer Dieu, de lui parler et de l’écouter ?
Sais-tu que c’est Dieu lui-même qui met en toi ce désir ?
Dieu t’attend parce qu’il t’aime.
Il est là, près de toi et en toi.
Prier, c’est tout simplement aller à la rencontre de Dieu.
Dans le monde entier, des enfants, des femmes et des hommes
de tous pays et de toues religions prient de différentes manières.
Nous, les chrétiens, nous prions Dieu, le Père.
Avec son Fils Jésus Christ,
nous nous tournons vers lui, guidés par l’Esprit Saint.
Toutes nos prières forment la prière de l’Eglise.
Quand tu pries, tu n’es jamais seul.
Tu rejoins l’immense foule de ceux qui cherchent Dieu.
Tu parles à Dieu comme un ami parle à son ami.
Tu lui racontes tes joies et tes peines.
Tu lui parles de ta vie, avec tes mots à toi.
Dieu t’écoute quand tu lui parles, même si parfois
tu as l’impression qu’il fait la sourde oreille.
Il te répond par la paix qu’il te donne, par sa Parole qui t’éclaire,
par l’amour qui t’habite.
C’est toi qui décides de prier.
C’est toi qui choisis le meilleur moment.
Tu peux prier le matin, dans la journée, le soir avant de t’endormir.
Il y a des lieux où l’on se sent bien pour prier.
Tu peux aménager un coin pour ta prière.
Tu y mets des images ou des objets qui te font penser à Dieu.
D’après un texte écrit par le CNER dans “le livre de prière des 8-12 ans”
aux Editions Droguet -Ardant 1995 ©
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Tout de même
Pour l'Eglise d'aujourd'hui
Sur la route difficile de l'Eglise actuelle,
garde nous Seigneur de nous lamenter,
de ressasser le manque de vocations,
la crise de ceci ou de cela.
Fais que nous prenions plutôt notre
part de la charge de l'Eglise à naître,
à faire grandir, à animer.
Ouvre nos intelligences et nos cœurs
aux impulsions de Ton Esprit,
pour que l'Eglise de demain
trouve les formes qui te plairont
et des constructeurs courageux.
Si nous nous sentons tous
plus responsables dans Ton Eglise
elle sera si vivante que les vocations renaîtront.
Les gens sont déraisonnables, illogiques, égocentriques …
aimez-les tout de même.
Si vous faites le bien, les gens vous prêtent des motifs
égoïstes ou calculateurs …
Faites-le bien tout de même.
Si vous réussissez, vous gagnez de faux amis et de vrais
ennemis …
réussissez tout de même.
Le bien que vous faites sera oublié demain …
faites-le tout de même.
L’honnêteté et la franchise vous rendent vulnérables …
soyez honnêtes tout de même.
Ce que vous avez mis des années à construire peut être
détruit du jour au lendemain …
construisez tout de même.
Les pauvres ont vraiment besoin de secours, mais certains
peuvent vous attaquer si vous les aidez …
aidez-les tout de même.
Si vous donnez au monde le meilleur de vous-mêmes,
vous risquez d’y laisser des plumes …
donnez ce que vous avez de mieux tout de même.
F. Lacambre
(Ancien journaliste à "La Croix-l'Evénement
Mère Teresa de Calcutta
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L'Incarnation
L'Eglise ne m'a jamais posé de question.
Puisque j'adhérais à Dieu,
j'adhérais à l'Eglise.
Refuser d'entrer dans l'Eglise
parce qu'elle n'est pas parfaite
équivaut pour moi à refuser la vie.
Que l'Eglise puisse être un écran
entre les hommes et Dieu me paraît inconcevable.
L'homme n'est pas parfait.
Pourquoi l'Eglise le serait-elle ?
Je trouve si merveilleux de penser
qu'elle a su, au travers des siècles,
à travers tant d'hérésies et d'imperfections,
nous préserver ce dogme essentiel de l'Incarnation
,
qui, pour moi, est tout.
Je n'ai jamais envisagé autre chose
que la religion catholique,
Justement, à cause de l'Incarnation.
La vie
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est en jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie,
prends-la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est un bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Térésa
Françoise Mallet-Joris
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L'homme existe, je l'ai rencontré !
J'ai lu quelque part : "Dieu existe, je l'ai rencontré !"
Ça alors ! Ça m'étonne !
Que Dieu existe, la question ne se pose pas !
Mais que quelqu'un l'ait rencontré avant moi, voilà qui me
surprend Parce que j'ai eu le privilège de rencontrer Dieu
juste à un moment où je doutais de lui !
Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes,
il n'y avait plus personne.
Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel
instinct, je suis entré...
Et, là, j'ai été ébloui... par une lumière intense... insoutenable !
C'était Dieu... Dieu en personne, Dieu qui priait !
Je me suis dit : "Qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ?
Pas lui ? Pas Dieu !"
Non ! Il priait l'homme ! Il me priait, moi !
Il doutait de moi comme j'avais douté de lui !
Il disait : - Ô homme ! si tu existes, un signe de toi !
J'ai dit : - Mon Dieu, je suis là !
Il a dit : - Miracle ! Une humaine apparition !
Je lui ai dit : - Mais mon Dieu... comment pouvez-vous douter
de l'existence de l'homme, puisque c'est vous qui l'avez créé ?
Il m'a dit : - Oui... mais il y a si longtemps
que je n'en ai pas vu un dans mon église...
que je me demandais si ce n'était pas une vue de l'esprit !
Je lui ai dit : - Vous voilà rassuré, mon Dieu !
Il m'a dit : - Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut :
"L'homme existe, je l'ai rencontré !"
Raymond Devos, "Matière à rire", L'intégrale, Editions Olivier Orban
Dialogue avec Dieu
"NOTRE PERE QUI ES AUX CIEUX …"
- Oui ?
- S'il te plaît ne m'interromps pas, je prie.
- Mais tu viens de m'interpeller ?
- Moi, t'interpeller ? Enfin oui, non, à vrai dire non. Nous prions ainsi: Notre Père qui es aux cieux...
- Tu vois tu m'appelles encore. Veux-tu me parler ?
"QUE TON NOM SOIT SANCTIFIE …"
- Crois-tu cela sérieusement ?
- Que dois-je prendre au sérieux ?
- Veux-tu vraiment sanctifier mon nom ? Sais-tu au moins ce que cela signifie ?
- Cela signifie, cela signifie... Bonté divine, je ne sais pas ce que cela signifie. Comment le saurai- je ?
- Cela veut dire que tu veux m'honorer, que je suis unique pour toi, que mon nom t'est précieux.
- Ah oui, cela je le comprends…
"QUE TON REGNE VIENNE, QUE TA VOLONTE SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL…"
- Fais-tu quelque chose pour cela ?
- Pour que ta volonté se fasse ? Bien sûr, je vais régulièrement à l'église, je donne à la quête, pour les
missions.
- Mais je veux plus. Je voudrais que ta vie soit en ordre. Que tu domines tes habitudes qui énervent les
autres. Que tu apprennes d'eux. Je voudrais qu'une aide soit apportée à tous les hommes, afin qu'ils
arrivent à la vérité. Je veux que les malades soient guéris, consolés ceux qui sont dans la tristesse et
libérés les prisonniers. Tout ce que tu feras pour ces gens, tu le feras pour moi.
- Pourquoi me reproches-tu cela à moi. Sais-tu combien de riches hypocrites sont assis dans les églises ?
Adresse-toi d'abord à eux.
- Excuse-moi, je pensais que tu priais pour que mon règne vienne et que ma volonté soit faite ? Cela
commence toujours concrètement chez celui qui prie pour cela. C'est seulement lorsque tu voudras la
même chose que moi, que tu pourras être le messager de mon Royaume.
- Oui, je pige. Pourrais-je continuer maintenant ma prière ?
"DONNE-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR …"
- Te rends-tu compte combien de kilos tu as de trop ? Si tu pries ainsi tu t'engages à faire quelque chose
afin que les millions d'hommes affamés aient tous les jours leur pain.
"PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES, COMME NOUS PARDONNONS AUSSI A CEUX QUI NOUS ONT OFFENSES …"
- Et quelle est donc cette histoire avec Daniel ?
- Je t'en prie, ne me parle pas de celui-là. Tu sais combien il me décrie, il est tellement insolent envers moi,
que je vois rouge avant même qu'il ouvre la bouche. En plus, il le sait et il se fiche de moi. Ce type a - Je
sais, je sais… et ta prière ?
- Ce n'est pas ainsi que je l'ai comprise.
- Au moins tu es sincère. Est-ce que cela t'amuse de te balader avec tant d'aigreur et d'antipathie ?
- Cela me rend malade.
- Je veux te guérir. Tu y perdras peut être un peu de ta gloriole, mais cela t'apportera la paix.
- "Hum ! je ne sais pas si j'arriverai.
- Je t'aiderai.
"ET NE NOUS SOUMETS PAS A LA TENTATION, MAIS DELIVRE-NOUS DU MAL …"
- Moi, rien ne me tient plus à cœur que cela; encore faut-il que tu évites les personnes et les situations qui
te mettent en tentation.
- Que veux-tu dire par là ?
- Tu connais tes points faibles: manque de caractère, ton attitude ambiguë face à l'argent, le sexe, la
violence...Ne donne pas prise à la tentation.
- Je crois que voilà le "Notre Père" le plus difficile que j'ai jamais prié. Mais c'est bien la première fois que
cela a un rapport avec ma vie.
- Vois-tu, c'est ainsi que nous avancerons. Termine maintenant tranquillement.
"CAR, C'EST A TOI QU'APPARTIENNENT LE REGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE, POUR LES SIECLES DES SIECLES."
- Sais-tu ce que je trouve merveilleux ? C'est quand des hommes comme toi commencent à me prendre
au sérieux, à prier sincèrement, à me suivre et à faire ensuite ce qui correspond à ma volonté. Quand ils
remarquent que leur action pour mon Royaume les rend heureux eux-mêmes.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L'ACTE UTILE
Pour infime qu'il soit,
un acte est sacré
si à l'image d'une roue dentée
dans le mécanisme d'une montre,
il aide à faire en sorte
que les choses tournent rond.
Ton Christ est juif
Ta voiture est japonaise
Ta pizza est italienne
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont turques
tunisiennes ou marocaines
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine
Et … tu reproches à ton voisin
d'être un étranger?
LA VICTOIRE CONTRE L'ENNEMI
La plus grande victoire
qu'on puisse remporter
contre un ennemi
n'est pas de le transformer
en vaincu, mais en ami.
Hélas! rarement l'humanité
connaît une pareille gloire.
L'ÊTRE DÉTESTABLE
Nul n'a plus besoin d'amour
que l'être détestable.
Toutefois rares sont les gens
qui le comblent d'amour.
Et ceux qui sont l'exception,
ceux qui font l'impossible
pour l'aider à s'épanouir,
afin qu'il s'aime et devienne aimable,
sont des saints capables de miracles.
LES ÊTRES BONS
Les êtres bons nous rendent meilleurs.
Leur bonté développe notre sens du bien.
LA SUFFISANCE
On abaisse autrui
plus facilement qu'on ne s'élève.
Pour s'élever il faut d'abord
s'abaisser et redevenir élève.
Et qui, spontanément,
ne préférera pas jouer au maître?
Pensées choisies, cueillies sur le site de Laurent Grenier
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Reconnaissons que nous avons souvent deux poids et deux
mesures pour juger notre conduite et celle des autres.
Quand lui n'achève pas son travail, je me dis, il est
paresseux.
Quand moi, je n'achève pas mon travail, c'est que je
suis trop occupé, trop surchargé.
Quand il parle de quelqu'un, c'est de la médisance.
Quand je le fais, c'est de la critique constructive.
Quand lui tient à son point de vue, c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue, c'est de la
fermeté.
Quand lui prend du temps pour faire quelque chose,
il est lent.
Quand moi je prends du temps pour faire quelque
chose, je suis soigneux.
Quand lui est aimable, il doit avoir une idée derrière
la tête.
Quand moi je suis aimable, je suis vertueux.
Quand lui est rapide pour faire quelque chose, il
bâcle.
Quand moi je suis rapide pour faire quelque chose, je
suis habile.
Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise, il
s'occupe de ce qui ne le regarde pas.
Quand moi je fais quelque chose sans qu'on me le
dise, je prends des initiatives.
Quand lui défend ses droits, c'est un mauvais esprit.
Quand moi je défends mes droits, je montre du
caractère…
Pierre Descouvemont
Réflexions sur le risque
Rire c'est risquer de paraître idiot.
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.
Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'engager son moi
profond.
Présenter ses idées, ses rêves c'est risquer de les
perdre.
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour
Vivre c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer de désespérer
Essayer, c'est risquer d'échouer.
Mais il faut prendre des risques, car le plus grand
danger dans la vie, c'est de ne rien risquer du tout.
Celui qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien , n'est rien.
Il peut éviter la souffrance ,et la tristesse,
Mais il n'apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni
changer, ni se développer,
Ne peut ni aimer, ni vivre.
Enchaîné par sa certitude,
Il devient esclave,
Il abandonne sa liberté.
Seuls ceux qui risquent sont libres.
Auteur inconnu
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pour que la paix vienne ...
Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme,
Si tu crois à la puissance d'une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes
est plus important que ce qui les divise,
Si tu crois qu'être différent est une richesse et non pas un danger,
Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour,
Si tu sais préférer l'audace au soupçon,
Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas
plutôt qu'à l'autre,
Si le regard d'un enfant parvient encore à désarmer ton coeur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si l'injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle
que tu subis,
Si pour toi l'étranger est un frère qui t'est proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour,
Si tu sais accepter qu'un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu sais y joindre un morceau
de ton coeur,
Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance,
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps
et lui garder ton sourire,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit
sans la renvoyer et te défendre,
Si tu sais accueillir et accepter un avis différent du tien,
Si tu refuses de battre ta coulpe sur la poitrine du voisin,
Si pour toi l'autre est d'abord un frère,
Si pour toi la colère est une faiblesse et non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que de faire tort à quelqu'un,
Si tu refuses qu'après toi ce soit le déluge,
Si tu te ranges du côté du pauvre et de l'opprimé sans te prendre
pour un héros,
Si tu crois que l'amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la paix est possible,
… alors, la paix viendra.
Pierre Guilbert
Le temps de l’Espérance
Il paraît que les chrétiens se sont endormis…
Ils auraient baissé les bras…
On les comprend ! Voici tellement longtemps qu’Il est venu !
Ils ont égaré sa Parole…
Elle ne les stimule plus. Ils sont fatigués…
Ils ont perdu l’audace d’entreprendre chaque matin, encore une fois,
l’édification du monde humain en vue de quoi Dieu les a créés.
Ils ont égaré l’espérance…
“ Sommes-nous encore bons, se demandent-ils anxieusement, pour
l’annonce de l’extraordinaire nouvelle qui renverse les sombres
structures anciennes et trace les plans d’un monde renouvelé dans la
fraternité ? ”
Ils ont égaré la joie…
Les causes sont tellement nombreuses de leur abattement : d’abord
les habitudes de vivre et de croire, puis le manque d’enthousiasme
provenant de l’inévitable usure quotidienne, puis les échecs à chaque
tournant, puis l’ardeur d’aimer qui s’éteint, et, par- dessus tout, les
événements du monde et leurs cortèges d’horreurs, de paix ratées,
d’économie en faillites, de pauvreté en hausse et de misère qui
s’installe.
Il est temps qu'ils entrent en Avent !
Il est temps qu'ils se mettent à Noël
afin de ne pas oublier la présence de Celui qui, quelque part dans un
endroit d'abandon, est venu parmi eux afin de partager, sans la
moindre retenue, leur humaine condition, leur existence quotidienne,
leur mort,
eurs angoisses, leurs rêves, leur amour et ce désir d'infini en eux…
L'Avent, Noël, l'Epiphanie…
C'est le temps où Dieu vient lui-même réveiller l'espérance de ses
enfants en leur donnant son Fils pour frère.
C'est le temps où les chrétiens, ranimés par la présence du Christ né
chez eux, retrouvent la persévérance de vivre en hommes et en
femmes dignes de ce nom… l'obstination de transformer la terre en
humanité digne de ce nom.
Chemins d'Avent, Ed. Signe, 1997, p.1-2
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Heureux ceux qui vont à la rencontre
Heureux ceux qui vont à la rencontre de ceux dont l'Eglise est loin :
non-croyants, croyants d'autres traditions religieuses, pauvres et
étrangers, hommes et femmes d'autres cultures.
Heureux ceux qui acceptent d'aimer, même ceux qui refusent de les
aimer.
Heureux ceux qui acceptent d'exposer leurs idées, tout en acceptant
que les autres n'y adhèrent pas.
Heureux ceux qui suscitent dans l'Eglise et la société, des lieux et des
temps où chacun puisse être reconnu et prendre la parole.
Heureux ceux qui sans craindre les épreuves, s'enracinent dans la
durée et la patience, sans jamais se lasser de faire des petits pas pour
rencontrer enfin les autres.
Heureux ceux qui ont un souci de cohérence entre leur propre vie et
les combats qu'ils mènent.
Heureux ceux qui s'en remettent à Dieu chaque jour dans la prière.
Heureux ceux qui espèrent toujours : ils trouveront la route qui
conduit au cœur des autres et de Dieu.
Aller à la rencontre des autres, aussi loin soient-ils de notre foi, de
nos idées, de notre culture ; savoir les respecter, les aimer, les
écouter, en dépit des conflits et des différences :
Tel est peut-être le programme de vie du chrétien.
Monseigneur Jean-Charles Thomas
Prière d'une maman ou d'un papa
Seigneur, toi qui es patience,
apprends-moi à regarder avec
philosophie le désordre qui règne,
les portes qui claquent, les jeux
éparpillés.
Seigneur, toi qui es douceur,
apprends-moi à retenir ma main,
à diminuer mes exigences, à vaincre mon
envie de râler.
Seigneur, toi qui es tendresse,
apprends-moi à consoler même si cela
prend du temps,
à câliner même si je suis pressé(e).
Seigneur, toi qui es amour inépuisable,
apprends-moi à aimer comme toi.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Apprends-nous à voir les signes que tu nous adresses
Quelle folle audace !
Quelle folle audace tu as eue,
Seigneur Jésus,
de nous confier pareille mission !
Tu nous envoies
vers les hommes d’aujourd’hui
pour leur dire que la vie en vaut la peine
parce qu’elle est le fruit d’un Amour.
Tu fais de nous les témoins
de ta victoire sur la mort.
Tu nous invites
à nous donner la main,
jeunes, adultes, enfants et vieillards,
pour former une grande farandole de joie
et rendre la terre plus habitable.
Sois avec nous
tout au long de notre mission
et donne-nous rendez-vous
au jour de la moisson,
pour qu’avec tous nos frères
nous chantions ton éternité.
Esprit-Saint,
Tu es le feu, Tu es l’Amour, Tu es la Joie.
Tu habites en moi.
J’éprouve parfois ta présence dans cette allégresse qui irradie mon cœur.
Mais trop souvent, je laisse retomber, comme un lourd couvercle, la
grisaille du quotidien, la fatigue, la lassitude, l’angoisse même quelquefois.
Apprends-moi à reconnaître tous les signes de joie que tu m’adresses par la
beauté des plus humbles choses :
- cette rose ouverte sur mon chemin,
- ces tas de légumes qui flamboient sur les étals du marché,
- ce nuage ourlé de lumière qui fait croire au soleil.
Apprends-moi à lire ton reflet dans les yeux de mes frères :
- ce regard échangé en passant,
- cet instant de dialogue, sur le trottoir, qui illumine un matin maussade,
- le sourire de cet enfant dans le métro, qui répond au mien et me plante un
gros baiser sur la joue,
- cette amie accablée de tristesse qui m’a ouvert son cœur et en a paru
soulagée.
Tu es là bien sûr dans la tendresse de tous les miens, mais aussi dans leur
absence quand tu me les rends présents.
Tu es là dans ce travail sur lequel je peine et je sais bien que c’est Toi qui
me donnes la force d’aller jusqu’au bout.
Apprends-moi à te remercier avec joie de la tâche accomplie dans l’amour.
Tu es là lorsque je m’efforce de prier et que mon esprit vagabonde sur tant
de distractions.
Tu m’appelles inlassablement.
De ma sécheresse et de ma pauvreté, fais monter une louange vers le Père.
Tu seras là quand le Christ me prendra par la main pour m’entraîner dans la
joie Trinitaire.
Aide-moi à ouvrir tout grand mon cœur pour chanter avec Toi.
Alleluia !
Revue Alliance.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour l'Evangélisation
Seigneur Jésus,
Unique Pasteur de Ton troupeau,
Toi qui nous as appelés à devenir pêcheurs d'hommes,
Au début de ce troisième millénaire,
Rends-nous conscients de la tâche que Tu nous as confiée.
Ouvre-nous tout grands les horizons du monde entier,
Rends-nous attentifs
à la supplication silencieuse de tant de nos frères
qui, dans l'obscurité Te cherchent,
invoquant la lumière de la vérité et la chaleur de l'amour.
Par ton sang précieux,
Répandu pour nous et le salut de tous,
Donne-nous de répondre à Ton appel,
Pour que nous puissions Te remettre, en ce nouveau millénaire,
Le monde entier évangélisé à nouveau.
Nous Te le demandons
grâce à l'intercession de Marie,
Ta mère, ainsi que la nôtre,
Notre-Dame de Paix et de Concorde,
À qui nous nous confions entièrement.
Marie
Mère de la confiance, bénie sois-tu Marie.
Mère de l'espérance, nous te prions Marie.
Apprends-nous à redire oui
à chaque instant de notre vie,
pour accueillir dans le silence,
la joie d'une autre présence.
Apprends-nous à garder espoir,
même quand tout devient si noir,
quand Dieu semble quitter nos terres,
debout, tu restes en prière.
Apprends-nous à ouvrir les yeux ;
attentifs à tous les nécessiteux.
Prophètes d'un Dieu qui soulage,
ouvrons nos cœurs au partage !
Apprends-nous à dire toujours
les merveilles de son amour.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Ce qu'il nous faut ...
Qui nous fera voir le bonheur ?
Seigneur, comme tout le monde,
je cherche le bonheur.
Chacun veut être heureux, c'est normal :
tu nous as faits pour le bonheur !
L'ennui, c'est que nous nous trompons
de direction.
Nous cherchons des petits bonheurs faciles
qui ne laissent que déception et amertume.
Or, Tu nous as donné des pistes :
"Heureux les coeurs purs "
"Heureux les affamés de justice "
"Heureux les doux "...
Donne nous l'audace
de nous engager sur ces voies.
Et nous découvrirons que
c'est Toi la source du bonheur !
Soeur Marie-Luce
Anales d'Issodun - Décembre 2002
Ce qu'il nous faut, c'est quelqu'un
qui n'essaie pas d'échapper aux problèmes du
monde,
qui ne classe pas les gens d'après la couleur de
leur peau,
leur compte en banque ou leur intelligence,
qui s'intéresse aussi aux sans pouvoir et aux sans
travail,
qui dit la vérité en tout temps quoiqu'il en coûte,
qui dirige nos regards vers la paix,
et qui offre à tous de le suivre.
Ce qu'il nous faut, c'est quelqu'un
qui vienne à notre rencontre,
qui nous aide à mieux nous comprendre,
qui nous rende capables d'aimer,
qui nous libère de nos craintes,
que nous puissions servir sans qu'il nous
exploite,
qui nous pardonne sans arrière-pensée,
qui nous éclaire dans nos décisions
et qui donne un sens à notre vie.
Ce qu'il nous faut, c'est quelqu'un sur qui nous
pouvons compter en toutes circonstances.
Ce qu'il nous faut, c'est le Christ
Conseil régional des jeunes chrétiens (Liège)
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pour les amis des personnes âgées
Sagesse
Bénis ceux qui comprennent
mon pas hésitant et ma main tremblante
Seigneur,
pour recruter tes disciples,
ta méthode est étrange !
Bénis ceux qui savent qu'aujourd'hui
mes oreilles vont peiner pour entendre
Bénis ceux qui paraissent accepter
ma vue basse et mon esprit ralenti
Bénis ceux qui détournèrent les yeux
quand j'ai renversé mon café ce matin
Bénis ceux qui en souriant
s'arrêtent pour bavarder un moment avec moi
Bénis ceux qui ne disent jamais :
"C'est la seconde fois de la journée
que vous racontez cette histoire"
Bénis ceux qui ont le don
de me faire évoquer les jours heureux d'autrefois
Bénis ceux qui font de moi un être aimé,
respecté, non pas abandonné
Bénis ceux qui devinent que je ne sais plus
comment trouver la force de porter ma croix
Bénis ceux qui adoucissent par leur amour
les jours qui me restent à vivre
avant ce dernier voyage vers la maison du Père.
Esther Mary Walker Bullein "The
Marillaes"
Les autres promettent de l'or
et tu parles de pauvreté.
Les autres parlent de libération
et tu parles de liberté intérieure,
d'accueil à la volonté du Père.
Les autres promettent des avancements
et tu invites tes amis à porter la croix.
Les autres parlent toujours de leurs droits
et toi tu parles du droit des petits.
Cependant tu promets le bonheur
à ceux qui osent tenter, avec toi, l'expérience.
Tu nous affirmes que la vie n'est pas triste,
mais joyeuse, remplie d'espérance,
qu'il y a plus de bonheur à se donner
qu'à tout garder pour soi.
Telle est la route que tu nous traces
et sur laquelle tu nous as précédés
Auteur inconnu
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prier simplement
Te suivre Seigneur
Te suivre, Seigneur,
n'est pas une aventure commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour "oui" et l'autre "non"!
Cela, tu n'en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c'est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre
t'approcher et apprendre à t'aimer.
Te suivre, Seigneur
n'est pas l'affaire d'un jour
mais, c'est l'affaire de tous les jours.
Fidélité par delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité par delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
C'est aussi trouver le temps et la patience
laisser la fleur sortir de terre,
s'épanouir vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
Te suivre Seigneur,
c'est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires
pour tenir et tenir jusqu'au bout de l'aventure.
Christine Reinbolt
Etre là, simplement, sans rien attendre,
ou plutôt, si : tout attendre de Celui qui se donne dans la prière.
Prendre son temps pour gagner Sa confiance
S'oublier pour se retrouver
Ne rien faire, mais se laisser faire
Se taire pour Le laisser parler
Attendre pour comprendre
Comprendre pour connaître
Connaître pour aimer
Aimer et attendre....
Attendre quoi ? Attendre qui ? si ce n'est
celui qui se donne dans ma prière.
Les mots me manquent, mais Tu me combles
J'ai soif de Toi et Tu me rassasies
Humblement, en silence, je me rapproche de Toi.
Non pour Te saisir - Tu es l'Insaisissable - mais pour Te sourire.
Toi qui as pardonné à tes bourreaux,
transforme mon écran d'égoïsme en écrin d'amour
pour donner aux autres, pour donner à l'Autre.
Oui, Te sourire simplement
Sourire pour mieux accueillir
Accueillir pour se donner
Donner pour mieux aimer
Aimer et puis sourire...
Seigneur, inonde mon âme de Ton Esprit.
Aide-moi à être toujours plus
celui qui attend, celui qui sourit, celui qui aime ...
Que mon cœur soit amour comme Tu es Amour.
Que je sois ainsi digne de mieux servir mes frères, de mieux Te servir.
Prier et être là, simplement.
Benoît Pohu
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je te souhaite
Je te souhaite de ne pas réussir ta vie.
Je te souhaite de vivre autrement que les gens arrivés.
Je te souhaite de vivre la tête en bas et le cœur en l'air,
les pieds dans tes rêves et les yeux pour entendre.
Je te souhaite de vivre sans te laisser acheter par
l'argent.
Je te souhaite de vivre debout et habité, de vivre le
souffle en feu, brûlé vif de tendresse.
Je te souhaite de vivre sans titre, sans étiquette, sans
distinction, ne portant d'autre nom que celui de
l'humain.
Je te souhaite de vivre sans que tu aies rendu quelqu'un
victime de toi-même.
Je te souhaite de vivre, sans suspecter ni condamner,
même du bout des lèvres.
Je te souhaite de vivre sans ironie, même contre toimême.
Je te souhaite de vivre dans un monde sans exclu, sans
rejeté, sans méprisé, sans humilié ni montré du doigt.
Je te souhaite de vivre dans un monde ou chacun aura
le droit de devenir ton frère, de devenir ton prochain.
Un monde où personne ne sera rejeté du droit à la
parole, du droit d'apprendre à lire et de savoir écrire.
Je te souhaite de vivre libre dans un monde libre.
Je te souhaite de parler, non pour être écouté, mais
pour être compris.
Je te souhaite de vivre l'inespéré,
C'est à dire que je te souhaite de ne pas réussir ta vie
...
Jean Debruyne
Avant l'étude
Créateur ineffable,
Vous êtes la vraie source de la lumière et de
la sagesse.
Daignez répandre votre clarté sur l'obscurité
de mon intelligence.
Chassez les ténèbres du péché et de
l'ignorance.
Donnez-moi
la pénétration pour comprendre,
la mémoire pour retenir,
la méthode et la facilité pour apprendre,
la lucidité pour interpréter,
Une grâce abondante pour m'exprimer.
Aidez le commencement de mon travail,
dirigez-en les progrès,
couronnez-en la fin,
par le Christ Jésus Notre Seigneur.
AMEN
Saint Thomas d'Aquin
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Un sourire
Instrument de paix
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix!
Là où est la haine, que je porte l'amour.
Là où est l'offense, que je porte le pardon.
Là où est la discorde, que je porte l'union.
Là où est l'erreur, que je porte la vérité.
Là où est le doute, que je porte la foi.
La où est le désespoir, que je porte l'espérance.
Là où sont les ténèbres que je porte la lumière.
La où est la tristesse, que je porte la joie.
Seigneur,
Que je ne cherche pas tant
A être consolé, qu'à consoler,
A être compris, qu'à comprendre,
A être aimer, qu'à aimer.
Car c'est en donnant qu'on reçoit,
C'est en s'oubliant qu'on se trouve,
C'est en pardonnant qu'on est pardonné,
C'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle Vie.
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu’un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n’est assez riche pour s’en passer,
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer,
Soutient les affaires.
Il est le signe sensible de l’amitié.
Un sourire donne du repos à l’être fatigué,
Rend le courage au plus découragé.
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler.
Car c’est une chose qui n'a de la valeur
Qu’à partir du moment où elle se donne.
Et si, quelquefois, vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.
Saint François d'Assise
Raoul Follereau
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière à Marie
Donne la paix à notre terre
Ô Mère de miséricorde,
Nous confions à ton cœur et à ton amour
Le peuple entier et l'Eglise de cette terre.
Trésor de la prière
Quand l’homme sent ainsi le secours de Dieu,
quand il sent que Dieu est là et qu’il lui vient en
aide, son cœur aussitôt est comblé de foi.
Garde-nous de toute injustice,
De toute division,
De toute violence et de toute guerre.
Garde-nopus de la tentation
Et de l'esclavage du péché et du mal.
Sois avec nous !
Aide-nous à vaincre
Le doute par la foi,
L'égoïsme par le service,
L'orgueil par la mansuétude,
La haine par l'amour.
Ô mère du Christ,
Sois notre réconfort
Et donne force à tous ceux qui souffrent :
Aux pauvres,
A ceux qui sont seuls
Aux malades
Aux non-aimés,
Aux abandonnés.
Donne la paix à notre terre civilisée
Et à tous, la lumière de l'espérance.
Jean Paul II
Et il comprend que la prière est
le refuge du secours,
la source du salut,
le trésor de la confiance,
le port dégagé de la tempête,
la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,
le soutien des faibles,
l’abri au temps des épreuves,
l’aide au plus fort de la maladie,
le bouclier qui délivre dans les combats,
la flèche lancée à l’ennemi.
En un mot, la multitude des biens entre en lui par
la prière.
Isaac le Syrien, VIIème siècle
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pour l'Eglise d'aujourd'hui
Tu n’es pas…
Sur la route difficile de l'Eglise actuelle,
garde-nous Seigneur de nous lamenter,
de ressasser le manque de vocations,
la crise de ceci ou de cela.
Fais que nous prenions plutôt notre
part de la charge de l'Eglise à naître,
à faire grandir, à animer.
Ouvre nos intelligences et nos cœurs
aux impulsions de Ton Esprit,
pour que l'Eglise de demain
trouve les formes qui te plairont
et des constructeurs courageux.
Si nous nous sentons tous
plus responsables dans Ton Eglise
elle sera si vivante que les vocations renaîtront.
F. Lacambre (Ancien journaliste à "La
Croix-l'Evénement
Tu n’es pas un juge qui condamne, mais
un Sauveur.
Tu ne perds pas, mais tu trouves.
Tu ne tues pas, mais tu donnes la vie.
Tu n’exiles pas, mais tu ramènes.
Tu ne trahis pas, mais tu délivres.
Tu ne noies pas, mais tu sauves.
Tu ne pousses pas, mais tu relèves.
Tu ne maudis pas, mais tu bénis.
Tu ne venges pas, mais tu pardonnes.
Grégoire de Narek
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Sois sans crainte,
ne te tais pas !
Unique
Un chat est un chat, appelle-le chat.
Que ce soit blanc ou noir, annonce la
couleur.
Il y a un scandale à dénoncer, parle.
On cherche à nuire à une réputation, réfute.
Ton voisin maltraite un enfant, crie.
Le muet veut donner sa vérité, parle pour
lui.
Quand ton frère dit vrai, prends-le au mot.
Pour défendre le droit des justes, vocifère.
Quand tu vois l’amour fleurir, chante.
Pour dire que Dieu habite la terre, annonce !
Seigneur, quand nous parlons, ajoute ta
musique.
R. Lelièvre, paysan.
Si la note disait :
Ce n’est pas une note qui fait une musique.
… Il n’y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait :
Ce n’est pas un mot qui peut faire une page.
…Il n’y aurait pas de livre.
Si la pierre disait
Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur.
… Il n’y aurait pas de maison.
Si la goutte d’eau disait :
Ce n’est pas une goutte d’eau
qui peut faire une rivière.
… Il n’y aurait pas d’océan.
Si le grain de blé disait :
Ce n’est pas un grain de blé
qui peut ensemencer un champ.
… Il n’y aurait pas de moisson.
Si l’homme disait :
Ce n’est pas un geste d’amour
qui peut sauver l’humanité
… Il n’y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et
de bonheur, sur la terre des hommes.
Comme la symphonie a besoin de chaque note,
Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre
Comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé
L’humanité tout entière a besoin de toi, là où tu es,
unique et donc irremplaçable
Michel Quoist.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
10 chances de devenir
un homme (une femme) de prière
1. Retourne-toi parfois vers le passé : paisiblement et sans
crainte.
2. Loue Dieu de ce qu’il fit pour toi et de ce que tu as pu faire
de bien : avec reconnaissance.
3. Accepte ce qui resta inachevé de tes rêves et de tes
résolutions : sans remords.
4. Ce qui fut mal, enfouis-le au plus profond de la
miséricorde divine : plein de repentir.
5. Quand tu pries, apprends enfin à remercier davantage qu’à
demander : franchement.
6. Crois que Dieu t’aime le premier, bien avant que tu ne
penses à Lui et longtemps après que tu L’as peut-être
oublié : toujours.
7. Couvre-toi du vêtement de la paix, du pardon et de la
réconciliation : avec indulgence.
8. Remercie Dieu pour chaque jour nouveau : surpris de le
recevoir.
9. Saisis-toi de peu de choses, détache-toi de beaucoup : avec
insouciance.
10. Aspire au ciel, mais remets-t-en à Dieu pour le choix du
moment : avec ardeur mais en toute docilité.
Texte extrait de « Paroles de vie, Noël 2000, Cardinal Danneels »
Seigneur, me voici devant toi
Seigneur, me voici devant Toi
avec les hommes et les femmes qui me ressemblent
comme des frères et des soeurs :
les pauvres types qui voudraient bien en sortir
mais qui n'en sortent pas : les drogués, les paumés,
les femmes de 'mauvaise vie',
tous ceux qui n'arrivent pas à résister au mal,
qui volent et qui tuent,
tous ceux qui ont perdu la foi, l'espérance, la charité...
et qui en souffrent ;
Seigneur, Tu nous regarde encore
de ce regard d'amour
que Tu as jeté sur la femme adultère,
sur la Samaritaine, sur Marie-Madeleine,
sur le brigand pendu près de Toi :
sauve-nous, puisque Tu nous aimes.
Seigneur, Tu l'as dit,
Tu n'es pas venu pour les justes, mais pour les pauvres,
pour les malades, pour les pécheurs, pour nous.
Seigneur, je nous confie à Toi,
car je suis sûre de Toi,
je suis sûre que Tu nous sauves,
je suis sûre qu'à chacun de nous, les pauvres types,
Tu vas dire le jour de notre mort :
tu seras ce soir avec moi dans le Paradis,
car il y aura un soir où Tu nous revêtiras de Toi,
Toi qui es Dieu et qui es devenu un autre homme.
Comme nous Tu as eu faim et soif,
comme nous Tu as eu peur et Tu as pleuré,
comme nous Tu es mort.
Ton pauvre corps a été mis dans la tombe,
comme le sera le nôtre,
et Tu en es sorti transfiguré,
comme nous en sortirons un jour.
Mon bien-aimé, avec Toi la mort est belle,
La Résurrection nous attend. Merci.
Soeur Emmanuelle
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seulement les semences
Garde-nous de rester spectateurs
Quand trop de mots nous assourdissent,
quand trop d'images brouillent notre regard,
réveille en nous le goût du silence.
Le silence de Marie gardant toutes choses en son cœur ;
le silence où ta Parole ouvre nos oreilles aux voix si
souvent étouffées des petits et des pauvres.
Si nombreuses soient les informations qui nous
parviennent,
que jamais plus nous ne puissions dire "je ne sais pas".
Mais que faisons-nous de ce que nous savons ?
Quelles solidarités nouvelles avons-nous découvertes sur
cette terre qui nous paraît si fragile, petite parcelle de
chaleur dans le vide de l'espace ?
Garde-nous de rester
spectateurs quand il faudra agir,
auditeurs, quand il faudra parler ?
Que les voix de tes prophètes,
aujourd'hui si puissamment amplifiées,
suscitent en nous l'audace d'intervenir
pour que dans ce monde injuste et violent,
vienne ton règne de justice et de paix.
François Séjourné
Le P. Antony de Mello raconte le rêve de Paquite.
Elle avançait au milieu des rayons d'un des plus fabuleux magasins
du monde.
Soudain, elle découvre Dieu derrière un comptoir!
- Que vendez-vous donc, Seigneur ?
- Tout ce que ton cœur désire.
- Je veux acheter la paix du cœur, l'amour, la sagesse, des remèdes
contre toutes les peurs.
- Très bien dit Dieu, mais ici nous ne vendons pas les fruits,
seulement les semences.
Les dimanches, à la messe, nous allons acheter des semences.
A l'oraison, Dieu nous donne des semences.
Dans un livre de spiritualité, Dieu nous donne des semences.
Nous repartons du sacrement de réconciliation avec des semences.
Et après, où les mettons-nous ?
Comment travaillons-nous notre terre pour que les semences donnent
le fruit ?
J'ai envie de pardonner : semence ;
J'ai envie de prier : semence ;
J'ai envie de répondre oui à une demande d'aide en d'argent ou en
temps : semence.
Mais je dois me dépêcher de transformer l'inspiration en réalisation.
Ce qui me perd, c'est de laisser un intervalle entre la grâce et son
exploitation.
Dans cet intervalle se glissent mille raisons de temporiser, je dis
"demain" et mes semences s'accumulent sans donner de fruit
André Seve
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur,
Prière pour la paix
Entends ma voix, Seigneur, car c'est celle des victimes de
toutes les guerres et de toutes les violences entre les
individus et les peuples...
Entends ma voix, car c'est celle de tous les enfants qui
souffrent et qui souffriront tant que les gens mettront leur
confiance dans les armes et la guerre...
Entends ma voix, quand je te prie d'insuffler dans le cœur de
tous les humains la sagesse de la paix, la force de la justice et
la joie de l'amitié...
Entends ma voix, car je te parle pour les multitudes qui, dans
tous les pays et en tous les temps, ne veulent pas la guerre et
sont prêtes à parcourir la route de la paix...
Entends ma voix et donne-nous la force de savoir répondre
toujours à la haine par l'amour, à l'injustice par un total
engagement pour la justice, à la misère par le partage...
Entends ma voix, ô Dieu, et accorde au monde ta paix
éternelle.
Amen.
Il y a de ces matins de tendresse où tout, les gens et les choses, vous
disent : « Je t'aime... »
Il y a de ces midis de lumière où la nature tout entière vous répète :«
C'est bon la vie... »
Il y a de ces soirées de beauté où les étoiles elles-mêmes vous
murmurent : « Tu n'en finiras jamais de t'émerveiller... »
On a l'impression de marcher sur des tapis de velours, de naviguer sur
des eaux moirées et de voler dans des ciels d'azur.
On se sent capable de tenir l'univers dans ses bras,
d'abattre des forêts entières, de vivre mille vies.
C'est merveilleux !
Mais il y a aussi de ces nuits de grande noirceur où l'on se répète sans
cesse : « Quand cela va-t-il finir ? »
Il y a des hivers de tristesse où l'on se dit comme Job :
« Périsse le jour où je suis né ! »
Il y a de ces nuits de douleur où l'on crie à s'époumoner :
« Je n'en peux plus ! »
On a des nœuds dans l'estomac, des questions sans réponses plein la
tête, des problèmes plein les bras.
On est sans espoir, sans élan, sans souffle.
On voudrait mourir. On est las de traîner sa vie. C'est terrible !
Aux jours de doux temps comme aux jours de tempête, «reste avec
nous.»
Pour la lumière, merci ! Et pour les ténèbres, à l'aide !
Pape Jean-Paul II
Que je ne t'oublie pas quand il fait beau et que je ne t'accuse pas
quand il fait mauvais ? .
Jules Beaulac
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Réveiller l'amour gratuit
Ne vous inquiétez pas ...
Seigneur Jésus,
l'homme naît dans la douleur,
il meurt dans l'angoisse,
et entretemps il connaît bien des problèmes.
Pourtant, Tu as dit :
"Ne vous inquiétez pas ;
votre Père sait ce dont vous avez besoin.
Regardez les fleurs et les oiseaux ;
il ne leur manque rien.
Il ne tombe même pas un moineau du toit
que votre Père ignorerait."
Donne-nous cette confiance d'enfant
et cette conviction tranquille
que nous sommes beaucoup plus pour ton Père
qu'un buisson de fleurs
ou qu'une nuée d'oiseaux :
puisque, en vérité, nous sommes ses enfants,
tes frère, tes soeurs !
Amen
Cardinal G. Danneels
Notre époque est malade.
Tant d'homme et de femmes
souffrent de maladie,
de solitude ou de chômage.
Pourquoi ne pas y voir
le blessé du bord de la route
que je dois soigner, quoiqu'il me coûte ?
Mystère de notre foi :
où tant de fois, je crois,
alors que d'autres fois, je doute.
Au cœur du monde pourtant,
se réveille sans cesse,
à la manière d'un volcan,
un amour gratuit qui presse.
Tant de solidarités
qui forment des communautés,
font revivre ce qui était mort,
d'une vie ressuscitée.
Les paraboles sont récitées,
mais je peux les réécrire
avec des personnages connus,
leur donnant la parole.
Ceux et celles qui sont muets
peuvent parler par ma bouche,
si je sens leurs fragilités,
si je vois leurs blessures.
Et si j'étais Jésus,
dans ce monde ou mon quartier,
quelle serait la parole à dire,
le geste à poser ?
Je ne suis pas Jésus,
mais je suis baptisé,
par le Père, le Fils et l'Esprit,
qui me donnent une mission
dans ce monde de mon âge,
habité par mon Sauveur.
Tomy Scholtès
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les vacances : Partir
Partir, c’est avant tout sortir de soi.
Prendre le monde comme centre,
au lieu de son propre moi.
Briser la croûte d’égoïsme qui enferme chacun
comme dans une prison.
Partir, ce n’est pas braquer une loupe
sur mon petit monde.
Partir, c’est cesser de tourner autour de soi-même
comme si on était le centre du monde et de la vie.
Partir, ce n’est pas dévorer des kilomètres
et atteindre des vitesses supersoniques.
C’est avant tout regarder, s’ouvrir aux autres,
aller à leur rencontre.
C’est trouver quelqu’un qui marche avec moi,
sur la même route,
non pas pour me suivre comme mon ombre,
mais pour voir d’autres choses que moi,
et me les faire voir.
Don Helder Camara
Les vacances : temps d'arrêt
Oui, arrête-toi, tu ne l’as pas volé.
Tu ne peux vivre sans cesse dans la course et le bruit,
dans les problèmes sans solution,
dans les contraintes et les gestes répétés.
Ne crois pas trop vite les marchands de soleil.
Les vraies vacances ne se mesurent pas
au nombre de kilomètres.
Les vraies vacances, c’est comme de vrais amis,
ça ne se vend pas, ça ne s’achète pas.
On peut râler sous le soleil
on peut chanter sous la pluie.
Savoure les petits bonheurs,
les grands coûtent trop cher.
Apprends à t’aimer toi-même et
entraîne-toi ainsi à aimer les autres.
Cultive le sourire, la parole agréable,
au-delà des petites guerres froides quotidiennes.
La réussite du monde,
c’est aussi la fraternité des personnes
dans les rencontres soudaines et libres.
A. Monnom
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Toi
Toi qui es au-dessus de nous,
Toi qui es l'un de nous,
Toi qui es aussi en nous,
fais que tout le monde Te voie aussi en moi,
et que je Te prépare le chemin.
Seigneur, tant de jeunes autour de nous
ignorent ton nom et ton amour.
Qu'alors je Te remercie de tout ce qui m'arrive.
Qu'alors je n'oublie pas la misère des autres.
Les uns, indifférents, satisfaits,
ne se soucient pas de toi.
Garde-moi dans Ton amour
comme Tu veux que tous les autres
demeurent dans le mien.
Que tout ce qui fait partie de mon être
serve à Ta gloire et que je ne désespère jamais.
D'autres révoltés, sans joie, sans but, comme
un troupeau sans berger,
avancent sur une route sans issue.
Qui les conduira vers Toi
Qui leur montrera la vraie voie?
Quelle parole les orientera vers toi?
Car je suis dans Ta main,
et en Toi sont toute force et toute bonté.
Donne-moi un cœur pur afin que je Te voie,
un esprit humble afin que je T'entende,
l'esprit d'amour afin que je Te serve,
l'esprit de foi afin que je demeure en Toi.
Toi que je ne connais pas, mais à qui j'appartiens.
Toi.
Dag Hammarskjöld, secrétaire général ONU 1953
Aide-nous à être pour quelques-uns
une lueur sur leur chemin,
un jalon, un repère
qui les conduira vers toi,
vers Toi seul, recours de toute vie.
Tiré du livret "Je parle avec le Seigneur"
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Réflexion sur la mort
Prière pour la famille
Père de qui provient toute paternité
dans le ciel et dans la terre,
Père qui es Amour et Vie
fais que chaque famille devienne,
par la grâce de Ton Fils Jésus-Christ
et par la grâce de l'Esprit Saint,
source de la divine charité,
un vrai sanctuaire de la vie
et de l'amour pour les générations
qui sans cesse se succèdent.
Fais que ta grâce inspire les époux
dans leurs pensées
et leurs actions pour le bien
de leurs familles et de toutes
les familles du monde.
Fais que les jeunes générations
trouvent dans la famille
une aide efficace
qui leur enseigne ce qu'est
la condition humaine et les aide
à grandir dans la vérité et l'amour.
Fais que l'amour se manifeste
plus fort que toute faiblesse
et que toute crise qui marquent,
parfois l'existence de nos familles,
par Jésus, notre Seigneur,
qui est la Voie, la Vérité et la Vie.
Jean-Paul II
"À ceux que j'aime... et ceux qui m'aiment"
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir,
J'ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années.
Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté.
Je vous remercie de l'amour que chacun m'a démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine,
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur à l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas.
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort.
Je suis avec vous. Je suis avec Dieu.
Prière indienne
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
La plus belle aventure du monde
L’essentiel, c'est d'être vrai!
La plus belle aventure du monde, c'est l'amour que vous vous
êtes donnés.
Vous pouvez avoir tous les titres du monde, tout l'argent du
monde, si vous n'avez pas l'amour, nous n'êtes rien.
Voici un exercice fort simple.
Quand vous serez capable de l’accomplir en vérité, alors
seulement vous pourrez vous aussi, juger avec bonté.
Essayez ! Prenez la Parole suivante : 1 Corinthiens
13, 4-7
"L’amour prend patience, l’amour rend service,
l’amour ne jalouse pas, l’amour ne s’enfle pas
d’orgueil, l’amour ne fais rien de laid, l’amour ne
cherche pas son intérêt, l’amour ne s’irrite pas, l’amour
n’entretient pas de rancune, l’amour ne se réjouit pas de
l’injustice, mais l’amour trouve sa joie dans la vérité.
L’amour excuse tout, l’amour croit tout, l’amour
espère tout, l’amour endure tout."
À chaque fois que vous lisez le mot "amour", remplacez
le par le mot "Christ". L’exercice est facile.
Puis, recommencez et remplacez maintenant le mot
"amour" par votre "prénom". Plus difficile, n’est-ce
pas?
Quand l’amour sera en vous à ce point, vous n’aurez
plus envie de juger et vous aurez compris ce qu’est la
miséricorde.
C'est un combat, un magnifique combat de tous les jours, et
vous le gagnerez. À deux conditions.
Votre couple d'abord ! J'entends parler souvent les couples
qui parlent des enfants. Je dis : d'abord vous !
Le roc de votre vie, ce sera l'amour que vous porterez l'un
l'autre. Je ne fais que rendre, comme prêtre, l'amour que j'ai
reçu d'un homme et d'une femme: mon père et ma mère.
Votre couple d'abord.
Aimez votre différence. Aimez que l'autre soit différent.
N'oubliez pas: respectez-vous infiniment. Le respect, c'est le
plus beau nom de l'amour. Que votre porte soit ouverte aux
quatre vents de l'amitié. Que les plus petits soient servis
d'abord.
Vos enfants : ils seront les étoiles de berger de vos vies.
Donnez-leur les valeurs que vous avez reçues de vos parents.
Des valeurs strictement laïques, d'abord universelles. On n'a
pas besoin d'être chrétien pour avoir des valeurs. Valeurs
profondément laïques de respect, de tolérance, d'amour de
l'autre. Donnez-leur les valeurs religieuses et morales que
vous avez reçues tout petit. Aimez-les, que votre travail ne
vous dévore pas. On ne rattrape jamais l'amour qu'on n'a pas
donné quand ils sont si petits dans le nid, si fragiles.
Revue Chantecler, janvier - février 2001
Guy Gilbert
Extraits du message prononcé à l'occasion du mariage
princierde Laurent et Claire de Belgique
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les temps changent
Nous avons des édifices plus hauts mais de moins belles vues,
gagnons beaucoup plus mais avons moins,
avons de plus grandes maisons mais de plus petites familles,
plus d'appareils ménagers mais moins de temps,
plus de diplômes mais moins de bon sens,
plus de savoir, moins de jugement,
plus d'experts, plus de problèmes,
plus de médecins, moins de soins,
plus de remèdes mais plus de maladies.
Nous avons multiplié nos possessions mais réduit nos valeurs,
avons réussi dans la vie mais pas notre vie,
avons ajouté des années à la vie mais pas de vie aux années,
allons sur la lune mais incapable de parler à nos voisins,
planifions beaucoup sans accomplir beaucoup,
apprenons à nous dépêcher mais sommes jamais patients,
avons des revenus plus hauts mais le moral plus bas.
C'est le temps des "fast food" et des digestions lentes,
des hommes plus grands mais des caractères plus
faibles,
des loisirs plus nombreux avec moins de plaisir,
des belles maisons mais des foyers brisés.
C'est le temps des voyages éclairs,
des aventures d'un soir,
des pilules pour rire ou pour s'endormir,
des bébés éprouvettes,
des clonages et des opérations d'un jour.
C'est le temps des grandes technologies!!!
Voici l'autre devant moi
Voici l'autre devant moi, Seigneur,
je dois le regarder "lui"
au delà de ma sympathie ou de mon antipathie,
au delà de mes idées ou de ses idées,
de mon comportement ou de son comportement
Je dois "lui" permettre d'exister devant moi,
tel qu'il est en son être profond
et non pas l'obliger à l'attaque,
à la défensive, à la comédie.
Je dois le respecter, autre que moi
et non pas le saisir pour moi, le gagner à mes idées,
l'entraîner à ma suite.
Je dois être pauvre devant "lui"
ne pas l'écraser ou l'humilier,
ou l'obliger à la reconnaissance.
Car il est l'unique, Seigneur, et donc riche
d'une richesse que je ne possède pas,
et c'est moi le pauvre,
qui me tiens à sa porte, nu, dépouillé,
pour apercevoir, au fond de son cœur, ton visage
o christ ressuscité,
qui m'invites et me souris.
Chantecler, Janvier-Février 2000
Michel Quoist
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Reconnaître la croix
Pour mon peuple,
le monde des sans voix
Père,
Comment ne pas rassembler dans notre prière
l'humanité entière, puisque ton divin fils
notre frère Jésus Christ,
a versé son sang pour tous les hommes,
de tous les lieux et tous les temps ?
Mais permets-moi Seigneur,
une intention spéciale pour mon peuple,
le monde sans voix.
Il y a des milliers et des milliers
de créatures humaines - dans les pays pauvres
et dans les zones pauvres des pays riches sans droit d'élever leur voix,
sans possibilité de réclamer, de protester,
aussi justes que soient les droits qu'ils ont à défendre :
les sans-maison, les sans-nourriture,
les sans-vêtement, les sans-santé,
Les sans-un minimum de possibilité d'éducation,
les sans-travail, les sans-avenir, les sans-espoir.
Ils risquent de tomber dans le fatalisme,
ils se découragent,
ils perdent la voix,
ils deviennent des sans voix.
Dom Helder Camara
Seigneur,
Je te demande ce qui est le plus difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de ton Fils
dans toute peine de ma vie et de le suivre
le long de son chemin de Croix
aussi longtemps qu'il te plaira.
Ne me laisse pas devenir amer dans la souffrance,
mais que j'y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté
et l'ardent désir d'être un jour là où la peine n'existe plus :
alors tu essuieras toute larme
des yeux de ceux qui t'auront aimés
et qui, dans leur douleur, auront cru en ton amour
et, dans leur nuit, à ta lumière.
Que ma souffrance, grâce à toi,
exprime ma foi en tes promesses
et mon espoir en ta bonté fidèle.
Qu'elle proclame ton amour.
O toi que j'aime plus que moi-même et uniquement pour
toi
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu'elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité
mais comme le signe que nous sommes à toi
pour l'éternité
Karl Rahner
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Que ce Noël
nous fasse ressembler à Jésus
Que ce Noël ouvre nos cœurs et nos esprits
au chant des anges de Bethléem :
"Gloire à Dieu au plus haut des cieux".
Que ce Noël nous rappelle notre vocation
de témoins et de messagers de Jésus,
le prince de la Paix.
Que ce Noël nous engage à rendre grâce à Dieu
pour ces dons merveilleux
et à partager ce que nous recevons de sa main.
Que ce Noël nous apprenne à pardonner sans nous
lasser
et à voir en nos adversaires
des frères et des sœurs aimés de Dieu.
Que ce Noël nous fasse ressembler à Jésus
victorieux de la tentation
et résolu face à l'esprit du mal.
Que ce Noël nous comble d'une joie rayonnante,
alors que nous accueillons parmi nous
le fils bien-aimé du Père.
Charles Wachenheim
Le chemin de Dieu passe par l'homme
On dit que tu nous parles,
Mais je n'ai jamais entendu ta voix de mes propres
oreilles.
Les seules voix que j'entende
Ce sont des voix fraternelles
Qui me disent les paroles essentielles.
On dit que tu te manifestes,
Mais je n'ai jamais vu ton visage de mes propres yeux.
Les seuls visages que je vois
Ce sont des visages fraternels
Qui rient, qui pleurent et qui chantant.
On dit que tu fais route avec nous,
Mais je n'ai jamais senti ta main se poser sur mes épaules.
Les seules mains que j'éprouve
Ce sont des mains fraternelles
Qui étreignent- consolent et accompagnent.
On dit que tu nous sauves,
Mais je ne t'ai jamais vu intervenir dans mes propres
malheurs.
Les seuls suiveurs que je rencontre
Ce sont des cœurs fraternels
Qui écoutent, encouragent et stimulent.
Mais si c'est toi. ô mon D'eu, qui m'offres
Ces voix, ces visages, ces compagnons et ces compagnes,
Ces mains et ces cœurs fraternels,
Alors, du cœur du silence et de l'absence
Tu deviens, par tous ces frères, parole et présence.
Jacques Musset
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Viens Seigneur…
En cette époque
du tout, tout de suite et même du superflu
où le "zapping" est érigé en mode de vie.
Viens Seigneur,
Aide-nous à voir la vraie valeur des choses.
Fais-nous discerner l'essentiel.
Les yeux du cœur !
Seigneur accorde-nous les yeux du cœur
pour apprendre à discerner, au creux du quotidien,
la lente croissance de ce Règne de l'amour
que tu as semé et qui vient.
Donne-nous ce regard de foi qui sait "voir"
dans les événements, petits et grands,
dans tous les gestes humains, renommés ou cachés,
les discrètes émergences de ton Royaume :
l'éclat d'un sourire, la simplicité d'un accueil,
la densité d'un silence, la tendresse d'un regard,
la vérité d'un combat, la gratuité d'un partage.
Apprends-nous à voir et à nous émerveiller
de toutes ces petites graines d'espérance.
Gestations secrètes de la "civilisation de l'amour",
Semences cachées d'un monde nouveau,
celui du Règne de ton Père.
Michel Hubeau
Notre environnement proche et lointain
est fait de misères, physiques
mais également, et peut-être surtout, morales.
Viens Seigneur,
Ouvre nos yeux à la souffrance, aux injustices et à la solitude des cœurs.
Apprends-nous à garder et redonner l'espoir, même lorsque tout semble noir.
Mais ce monde qui nous entoure, c'est également
la beauté de la nature, la mélodie d'une musique,
le plaisir de se retrouver en famille ou entre amis, les petits bonheurs …
Viens Seigneur,
Donne-nous de pouvoir apprécier ces espaces de bonheur.
Rends-nous contagieux en les rayonnant autour de nous.
La vie d'aujourd'hui peut ressembler à un désert
Au nom de la mobilité, tout le monde court
mais on se croise sans se rencontrer.
Viens Seigneur,
Garde-nous du repli dans un cocon, en autosuffisance.
Réveille en nous le sens ancestral de la solidarité.
Dans ce désert, des voix se lèvent, des initiatives se prennent
Ne se résignant pas à l'individualisme ou aux injustices de la vie moderne,
elles noyautent, mais parfois dérangent.
Viens Seigneur,
Guide-les pour qu'elles trouvent un terrain propice à leur action.
Soutiens-les afin qu'elles ne rencontrent pas le découragement.
Particulièrement en cette période qui nous prépare à la fête de Noël,
Viens Seigneur,
Dans nos relations avec nous-mêmes
Fais que nous nous respections,
Dans nos relations avec les autres
Fais que la différence soit source de richesse et de partage.
Nous Te rendons grâce pour ce que nous sommes, pour ce que nous avons et
pour Tes Signes qui inspirent ou suscitent les actions, grandes ou petites.
Ouvre-nous à Ta parole et aide-nous à reconnaître ces Signes afin que nous
puissions transmettre Ton message de paix et de lumière.
Guy Thomas
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Cher Dieu,
Et pourquoi j'écrirais à Dieu ?
Tu te sentirais moins seul.
Moins seul avec quelqu'un qui n'existe pas ?
Fais-le exister. Chaque fois que tu croiras en lui, il existera un peu plus. Si tu
persistes, il existera complètement. Alors, il te fera du bien.
Livre-lui tes pensées. Des pensées que tu ne dis pas sont des pensées qui pèsent, qui
s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées
neuves et qui te pourrissent.…
Alors je peux tout lui commander : des jouets, des bombons, une voiture.
Non, Oscar, Dieu n'est pas le Père Noël, tu ne peux demander que des choses de
l'esprit. : du courage, de la patience, des éclaircissements et tu peux aussi lui
suggérer des faveurs pour les autres…
Demande-lui de te faire une visite.
Il se déplace ?
A sa façon, Pas souvent. Rarement même …
Pourquoi ? Il est malade lui aussi ?
Non, il a une façon spéciale de rendre visite. Il te rend visite en pensée, dans ton
esprit.
Tu verras, ces visites font beaucoup de bien.
OK. Enfin, pour l'instant, les visites qui me font le plus de bien sont les vôtres…
Si on allait voir Dieu !
Ah, ça y est, vous avez son adresse ?
Je pense qu'il est à la chapelle.
(Çà m'a fait un choc quand j'ai vu ta statue, enfin, quand j'ai vu l'état où tu étais,
presque tout nu, tout maigre sur ta croix, avec des blessures partout, le crâne qui
saigne sous les épines et la tête qui ne tient même plus sur le cou. Çà m'a fait penser
à moi ? Çà m'a révolté).
Vous n'allez pas faire confiance à ça ?
Réfléchis, Oscar. De quoi te sens-tu le plus proche ? D'un Dieu qui n'éprouve rien
ou d'un Dieu qui souffre ?
De celui qui souffre évidemment ! … Mais pourquoi souffrir ?
Voilà, il faut distinguer deux choses, mon petit Oscar : la souffrance physique et
la souffrance morale… Si on t'enfonce des clous dans les poignets ou les pieds,
tu ne peux pas faire autrement que d'avoir mal. Tu subis. En revanche, à l'idée
de mourir, tu n'es pas obligé d'avoir mal. Tu ne sais pas ce que c'est. Çà dépend
de toi.
Vous en connaissez, vous, des gens qui se réjouissent à l'idée de mourir ? …
Les gens craignent de mourir parce qu'ils redoutent l'inconnu. Je te propose
Oscar ne pas avoir peur mais d'avoir confiance. Regarde le visage de Dieu sur
la croix : il subit la peine physique mais il n'éprouve pas de peine morale car il a
confiance …
C'est çà, le bénéfice de la foi…
Extraits du livre d' Eric-Emmanuel Schmitt : "Oscar et la Dame
rose"
Seigneur, fais de moi ton apôtre
Quand les autres pensent
que tu n'es qu'une invention,
que je leur réponde
que tu es une Personne.
Quand les autres te confondent
avec certains dieux,
que je sache dire que tu es le Chemin.
A ceux qui crient que tu les condamnes,
que je sache montrer
que tu es miséricorde.
A ceux qui n'osent pas revenir vers Toi,
que j'annonce que tu les cherches.
Et surtout, Seigneur,
à ceux qui ne t'aiment pas,
que je sache révéler
que tu les aimes à l'infini.
Donne-moi de ne jamais rougir de Toi :
là où personne ne te nomme,
que je chante Ton nom.
là où personne ne te prie,
que je parle avec Toi.
Quand les autres te tournent le dos,
que je te tends les bras
pour que tous enfin,
nous chantions Ta gloire.
Seigneur, fais de moi ton apôtre.
Anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur Jésus,
Depuis les apôtres, Tu as choisi des serviteurs qui
annoncent Ta Parole, partagent Ton repas et offrent Ta
compassion.
Merci pour les prêtres que Tu donnes à l'Eglise, pour
ceux que Tu mets sur notre route. Renouvelle chaque
jour en eux le "oui" qu'ils ont su Te dire, afin qu'habité de
Ta présence, nos rencontres avec eux soient rencontres
avec Toi.
Donne-leur, dans le difficile discernement de chaque
jour, amour et fermeté, patience et humour, force et
enthousiasme dans son travail apostolique.
Donne-nous aussi de la patience et de l'amitié pour nos
pasteurs. En pensées et aussi en paroles.
Apprends-nous à être indulgent pour ces "spécialistes
universels". Leur agenda et leur programme sont
souvent chargés. Ils devraient être partout à la fois. Mais
hélas, "bon Dieu", ils ne sont pas Dieu, ils ne sont que
ses envoyés. Fais-nous comprendre que nous n'avons
qu'un pasteur à supporter, mais qu'ils ont tous leurs
paroissiens sur le dos.
Donne-nous, Seigneur, de leur fournir de temps en
temps, par notre délicatesse, notre soutien et nos
encouragements la consolation de savoir qu'ils ne sont
pas entourés que d'indifférence ou d'hostilité...
Seigneur Dieu, tu as appelé les prêtres à ton service et
tu les as établis médiateurs entre ton peuple et Toi.
Aide-les dans leur mission.
S'ils sont affligés, sois leur consolation. Dans les
dangers, viens à leur secours et garde-les du
découragement.
"Patchwork de plusieurs strophes de prières pour les prêtres"
Vienne ton Règne.
Seigneur, nous sommes fatigués
énervés, soucieux.
Apaise-nous,
redonne-nous cette confiance en Toi
que chantent si bien les Psaumes :
« Avec Toi, Seigneur, on peut franchir tous les
murs ! »
Demain matin, si Tu es avec nous, il n’y aura pas de
murs.
Nous n’avons pas assez aimé nos frères aujourd’hui.
Mets dans notre cœur le pardon
et la volonté de progresser en amour.
Nous n’avons pas assez parlé de Toi
par nos mots, nos manières de faire, notre espérance.
Pardon, si quelqu’un a pu penser en nous voyant :
« Être chrétien, qu’est-ce que cela change ? »
Nous te disons « Vienne Ton règne »
pour nous endormir ce soir et nous réveiller demain,
dans un désir encore plus fort
que tu sois connu et aimé
André Sève
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
A Notre-Dame des ados
Marie, toi qui fus mère,
as-tu aussi connu ces matins amers,
où ton enfant rejette
ta main ouverte ?
Ces sombres matins de dégoûts,
enveloppés de l'opacité du désespoir,
où tout semble sans goûts.
De ces matins lourds comme un soir.
Marie, Toi la plus douce des mères,
jamais tu ne désespères.
Ce matin, redonne-moi
une larme de cette foi.
Que je puisse l'accueillir,
en prendre soin et l'encourager,
pour une fois encore, lui dire :
là, attention, danger,
puis, le laisser aller,
là où il a décidé
de forcer le destin
de son chemin.
Attendre sans angoisse le jour,
où parfois blessé, abîmé,
enfin il acceptera l'amour
que tu lui as toujours donné.
Dans la quête de lui-même,
place sur son chemin, afin qu'il aime,
ces assoiffés d'amour pour partager leur tristesse.
Ils lui feront alors découvrir sa vraie richesse.
Jean-Eudes Sampré
Ecoutez ce que je ne dis pas, je vous en prie…
Ne soyez pas trompés par mon visage,
car je porte mille masques, et aucun n’est mon vrai moi.
N’en soyez pas trompé, au nom de Dieu, je vous en prie.
Je vous donne l’impression d’être sûr de moi,
plein de confiance et de tranquillité,
que je n’ai besoin de personne, ne me croyez pas.
Sous ce masque il y a le vrai moi confus, craintif, isolé ;
c’est pour cela que je me crée un masque pour me cacher,
pour me protéger du regard qui voit.
Et pourtant, ce regard est précisément mon salut.
A condition que je l’accepte, s’il contient de l’amour,
c’est la seule chose qui peut me libérer
des murs de la prison que j’ai moi-même élevés.
J’ai peur de ne valoir rien, de n’être bon à rien,
et que vous le verrez et me rejetterez.
Alors commence la parade des masques.
Je bavarde avec vous, je vous dis tout ce qui n’est rien,
et rien de ce qui m’est tout et qui pleure en moi.
S’il vous plaît, écoutez soigneusement et essayez d’entendre ce que je ne dis pas.
J’ai vraiment envie d’être sincère, vrai, spontané, d’être moi-même.
Mais il faut que vous m’aidiez. Il faut que vous me tendiez la main.
Chaque fois que vous êtes bienveillant, doux et encourageant,
chaque fois que vous vous efforcez de comprendre par véritable intérêt, mon cœur a
des ailes, des ailes très faibles, mais enfin des ailes.
Par votre sensibilité, votre sympathie, votre puissance de compréhension, vous seul
pouvez me libérer de l’ombre de mon incertitude, de ma prison solitaire.
Cela n’est pas facile pour vous, car plus vous m’approchez, plus je me défends.
Mais on me dit que l’amour est plus fort que les murs des prisons,
c’est en ceci qu’est mon espoir.
Essayez, je vous en prie, de faire tomber ces murs d’une main ferme,
mais douce, car un enfant est sensible.
Qui suis-je vous demandez-vous ?
Je suis quelqu’un que vous connaissez très bien,
car je suis chaque homme,
je suis chaque femme que vous rencontrez,
et je suis aussi vous-même.
Auteur inconnu.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Ecouter, c'est ...
Un cierge
Seigneur, tu vois,
je viens brûler un cierge.
J’ai tout essayé pour te rencontrer.
Vraiment, je n’y arrive pas.
Tu es absent, obstinément absent.
Oh ! je sais, tous les mystiques l’ont crié
cette absence si pleine
Moi, je n’y comprends rien,
je n’y trouve pas mon compte.
Aussi, sans trop de mots,
je t’offre ce cierge.
Il te dira, mieux que des paroles,
le cri du cœur, le cri de l’âme .
Je suis là, comme un pauvre,
en quête de lumière, en quête de chaleur.
Seigneur, si tu n’as rien contre les cierges,
alors, ranime en moi la flamme !
Ecouter est peut-être le plus beau cadeau que nous
puissions faire à quelqu'un ... C'est lui dire : "Tu es
très important pour moi, tu es intéressant, je suis
heureux que tu sois là.
Ecouter, c'est commencer par se taire ... Avez-vous
remarqué combien les "dialogues" sont remplis
d'expressions de ce genre : C'est comme moi quand
...." ou bien "Ca me rappelle ce qui m'était arrivé
....". bien souvent ce que l'autre dit n'est qu'une
occasion de parler de soi.
Ecouter, c'est commencer par arrêter son petit
cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se
laisser transformer par l'autre. C'est accepter que
l'autre entre en nous-même comme il entrerait dans
notre maison et s'y installerait un instant, s'asseyant
dans notre fauteuil et prenant ses aises.
Ecouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous
occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est
comme une promenade avec un ami : marcher à
son pas, proche mais sans gêner, se laisser
conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir, pour rien,
pour lui.
Ecouter, ce n'est pas chercher à répondre à l'autre,
sachant qu'il a en lui- même les réponses à ses
propres questions. C'est refuser de penser à la
place de l'autre, de donner des conseils et même
de vouloir le comprendre.
A de Mello, sj
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Un message de Socrate : les 3 tamis
Quelqu’un vint voir Socrate et lui dit : « Ecoute,
Socrate, il faut que je te raconte comment ton
ami s’est conduit. »
« Arrête, interrompit l’homme sage. As-tu
passé ce que tu as à me dire par les trois
tamis ? »
« Trois
tamis ? »,
dit
l’autre
rempli
d’étonnement.
« Oui, mon bon ami, trois tamis ! Examinons si
ce que tu as à me dire peut passer par les trois
tamis. Le premier est celui de la VERITE. As-tu
contrôlé si ce que tu veux me raconter est
vrai ? »
« Non, je l’ai entendu raconter et …. »
« Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait
passer par le deuxième tamis. C’est celui de la
BONTE. Et ce que tu peux me raconter, si ce
n’est pas tout à fait vrai, est-il au moins
quelque chose de bon ? »
« Au contraire … ! »
« Hum, dit le sage. Essayons de nous servir du
troisième tamis et voyons s’il est utile de me
raconter ce que tu as envie de me dire …»
« Utile, pas précisément … »
« Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce tu as à
me dire n’est pas VRAI, ni BON, ni UTILE, je
préfère ne pas le savoir et quant à toi je te
conseille de l’oublier … ! »
Si nous accomplissons notre travail …
C'est notre travail, Seigneur,
de faire briller Ta lumière
et d'annoncer que c'est Toi
qui est venu donner la joie au monde.
Mais nous ne pouvons pas nous contenter
de pieux conseils, d'explications
et de bonnes intentions, Seigneur !
Il nous revient et c'est un travail quotidien,
de fournir un peu de clarté
à ceux qui trébuchent dans la nuit,
de soutenir ceux qui boitent
sous de trop pesants fardeaux,
d'ouvrir à ceux qu'on n'arrête pas d'exclure,
de rendre le goût de la vie
à ceux et celles qui ont perdu l'amour,
de détruire les mécanismes
qui conduisent à la pauvreté
et à l'absence de dignité.
Si nous accomplissons notre travail,
alors, Seigneur,
on verra et on entendra
la Bonne Nouvelle sur la terre humaine
On dira :
"Ils travaillent en son Nom !
Sur notre terre, ils mettent le bonheur de Dieu !"
Charles Singer
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Dieu, Tu as choisi de te faire attendre tout le temps d'un Avent,
Adoration
Moi,
Je n'aime pas attendre dans les files d'attente.
Je n'aime pas attendre mon tour.
Je n'aime pas attendre le train.
Je n'aime pas attendre pour juger.
Je n'aime pas attendre le moment.
Je n'aime pas attendre un autre jour.
Je n'aime pas attendre
parce que je n'ai pas le temps
et que je ne vis que dans l'instant.
Ce matin,
comme je priais tranquillement
devant le tabernacle,
le Seigneur est venu s'asseoir près de moi.
Il ne m'a rien dit.
Il s'est assis simplement, en silence.
Moi,je me disais,
comme Jean à Pierre :
''C'est le Seigneur !''
et je Le regardais à la dérobée,
et du coin de l'oeil !
Mais Lui ne disait rien : Il priait.
Tu le sais bien d'ailleurs,
tout est fait pour m'éviter l'attente :
les cartes bleues et les libre services,
les ventes à crédit
et les distributeurs automatiques,
les coups de téléphone
et les photos à développement instantané,
les terminaux d'ordinateur,
la télévision et les flashes à la radio...
Je n'ai pas besoin d'attendre les nouvelles : elles me précèdent.
Mais Toi Dieu
tu as choisi de te faire attendre le temps de tout un Avent.
Parce que tu as fait de l'attente
l'espace de la conversion,
le face à face avec ce qui est caché,
l'usure qui ne s'use pas.
L'attente, seulement l'attente, l'attente de l'attente,
l'intimité avec l'attente qui est en nous
parce que seule l'attente réveille l'attention et que seule
l'attention est capable d'aimer.
Tout est déjà donné dans l'attente,
et pour Toi, Dieu, attendre se conjugue Prier.
Alors, j'ai mis ma tête dans mes mains
pour prier moi aussi;
mais je n'avais plus de mots,
ni questions,
ni révolte ;
là où, d'habitude,
se bousculent les pensées les plus diverses,
il n'y avait que la paix.
Un océan de paix.
Décontenancée,
j'ai scruté cet océan,
à l'horizon :
rien, seulement la paix.
Nous sommes restés un moment
tous les deux sans parler
côte à côte;
et puis, je me suis levée
et je suis partie à mon travail.
Et Jésus est resté à prier.
Jean Debruynne
E. Vilain
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Quiconque dit de Dieu " LUI " sans jamais lui dire " TU ".
Le chant du silence
Quiconque évangélise sans prier, un jour n’évangélisera
plus.
La pierre qui fermait le tombeau
a été enlevée;
plus rien n'obscurcira notre foi.
Le tombeau est vide;
une absence pour dire une infinie présence,
le Seigneur est ressuscité.
Le Christ a souffert
pour habiter nos souffrances.
Il est mort
pour nous accompagner
jusque dans nos tombeaux
et nous en libérer.
Ce n’est pas seulement qu’il oublie de recharger ses
accus : c’est qu’il s’enfonce dans l’hypocrisie. Comment
pourra-t-il évoquer comme vivant celui qu’il croit présent
dans le monde et à qui il ne s’adresse jamais ?
Quiconque dit de Dieu " LUI " sans jamais lui dire " TU ",
est en train d’oublier les traits du visage de Dieu. Un
jour, Dieu ne sera plus qu‘une idée, et bientôt plus qu’un
mot. C’est qu’il y a, au départ, une faute de logique. On
ne parle pas concrètement d’un Dieu qu’on n’écoute pas
et à qui on ne parle jamais. Une des grandes leçons du
Père de Foucauld c’est qu’il ne parle jamais de Dieu, il
parle toujours à Dieu.
Le sommet de la révélation de Jésus est cette prière
sacerdotale où Jésus nous fait témoin de son dialogue
avec le Père.
Il est ressuscité
pour que sèchent nos larmes;
pour que le poids de nos croix de deuil,
de souffrance, de péché,
soit allégé;
pour que s'ouvrent
les portes de l'Espérance.
Seule la prière peut rendre notre foi authentique et
concrète. Sans elle, les démarches actives elles-mêmes
ne concrétiseront pas notre foi, ne témoigneront pas de
Dieu.
Les bouleversants alléluia
nous conduisent aux franges de l'indicible,
là où toute forme d'écriture
le cède à jamais à la musique silencieuse
Marie-Hélène Renaut
L’idée de Dieu, sans dialogue avec lui, ne se concrétise
pas, même si on le monnaye en démarches multiples au
plan du temporel. Le " vécu " de l’évangélisation ne
comporte pas seulement le rapprochement des
hommes, il implique le dialogue avec Dieu.
Paul GUILLUY Jesus Caritas. Janvier 1973
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Où donc est Dieu ?
Un jour, de savants personnages s’interrogeaient sur le
lieu où Dieu habite.
Tout de même
L’un d’eux dit : " Dans la nature, bien sûr. "
Les gens sont déraisonnables, illogiques, égocentriques
aimez-les tout de même.
Le vieux sage du groupe sourit, hochant la tête d’un signe
négatif.
Si vous faites le bien,
les gens vous prêtent des motifs égoïstes ou calculateurs
faites le bien tout de même.
Le juif qui était là répondit alors : " Dans le Temple, bien
sûr. "
Si vous réussissez,
vous gagnez de faux amis et de vrais ennemis
réussissez tout de même.
Le bien que vous faites sera oublié demain;
faites-le tout de même.
L’honnêteté et la franchise vous rendent vulnérables
soyez honnêtes tout de même.
Ce que vous avez mis des années à construire
peut être détruit du jour au lendemain
construisez tout de même.
Les pauvres ont vraiment besoin de secours,
mais certains peuvent vous attaquer si vous les aidez
aidez-les tout de même.
Si vous donnez au monde le meilleur de vous-mêmes,
vous risquez d’y laisser des plumes
donnez ce que vous avez de mieux… tout de même.
Mère Teresa de Calcutta
Le musulman corrigea : " Dans les mosquées,
évidemment. "
Le chrétien se sentit obligé de dire : " Je crois que c’est
dans les églises. "
Mais le vieux sage n’était toujours pas d’accord.
Finalement il dit :
" Dieu est partout où tu le laisses entrer ! "
Mais un sage peut toujours rencontrer plus sage que lui.
Ainsi, notre ami croisa un jeune homme qui allait se
promener dans les bois.
Que vas-tu faire ? demanda-t-il.
Rencontrer Dieu, répondit le jeune homme.
Mais Dieu est partout, fit remarquer le vieux sage.
Et le jeune de répondre :
Oui, Dieu est partout, mais moi, je ne suis pas partout le
même ! C’est dans la forêt que je lui ouvre le plus
facilement ma porte.
Inspiré d’histoires de rabbins, paru dans ‘Fidélité’
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je t'aime tel que tu es
Tous guéris
On t’en a amené des malades , Seigneur !
Des blessés du corps et des handicapés de l’âme.
Aveugles, sourds et muets,
bossus humiliés, épileptiques écumants,
sans parler des lépreux repoussants.
« Quelle cour de miracles ! » pensait-on,
et on ne croyait pas si bien dire,
car, nous dit l’Evangile,
tu les guérissais tous.
Lavés de ton regard, ils allaient, purifiés,
touchés par tes mains, ils bondissaient, déliés.
On dit qu’aujourd’hui tu ne fais plus de miracles.
Et c’est vrai que nous sommes
du temps de la foi nue,
celle qui se passe de signes.
Mais ne disais-tu pas :
« Va, ta foi t’a sauvé » ?
Fais grandir en nous la confiance qui apaise,
mets sur nos lèvres les mots
qui brisent les solitudes,
et, dans nos yeux, l’amour qui ne passera pas.
Editions « Fidélité »
Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.
C’est vrai, je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.
Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce
puisse être Moi, c’est Moi qui suis là.
J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger
murmure d’invitation qui me permettra d’entrer chez toi
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras, je vais
réellement venir.
Je serai toujours là, sans faute.
Silencieux et invisible, je viens, mais avec l’infini pouvoir de mon amour.
Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner,
de te guérir, avec tout l’amour que j’ai pour toi ; un amour au-delà de
toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui
que j’ai reçu du Père même.
« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.
Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever,
de t’unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je viens t’apporter ma lumière.
Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur.
Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter
tous tes fardeaux.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie.
Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton
âme. Je connais tout de toi.
Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.
Rien de ta vie n’est sans importance à mes yeux.
Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, de tes soucis.
Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore :
je t’aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n’as
pas fait.
Je t’aime pour toi-même, pour la beauté et la dignité que mon Père t’a
données en te créant à son image et à sa ressemblance.
C’est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que
tu as souvent ternie par le péché, mais je t’aime tel que tu es.
Mère Teresa de Calcutta
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je suis une bougie
Le pardon
Rien ne peut peser aussi lourdement que ton impuissance à
pardonner
Et rien n’est aussi tragique que vivre jour et nuit avec, dans son
cœur,
ce caillou pointu de rancune et de haine.
Quelqu’un, ou peut-être beaucoup, t’ont fait du mal
et tu t’es peu à peu refroidi.
Tu n’es plus le même. Tu es étonné.
Tu n’es plus aussi doux, aussi généreux, aussi bon.
Ton affection s’est changée en froideur.
Ta sympathie en antipathie.
Là où il y avait un lien, il y a une cassure. Cela te fait mal.
L’amitié est devenue inimitié.
Ton amour s’est doucement changé en haine.
Et tu en souffres. Tu te sens emprisonné.
Tes volets sont fermés.
Le soleil reste dehors. La vie devient écrasante.
Au plus profond de ton cœur, tu aspires à la délivrance.
Il n’y a qu’un chemin, crois-moi !
PARDON ! Pardonne !
Cela coûte beaucoup, je le sais, mais cela en vaut la peine.
PARDONNER est une forme de créativité ;
c’est engendrer de la « vie nouvelle » et des « joies
nouvelles »,
cela crée de nouvelles possibilités en toi-même et dans les
autres.
PARDONNER, tu devras le faire souvent ;
tu dois pardonner en effet soixante-dix sept fois, jusqu’à l’infini,
car toi-même aussi tu as tant besoin de pardon.
Tu m’as enflammée et tu regardes ma lumière.
Tu rêves, tu pleures, tu es heureuse de me voir.
Moi, en tous cas, je me réjouis de flamber.
Car, si je ne brûlais pas, je serais dans une boîte enfermée,
je n’aurais pas de sens, de rôle dans une vie.
Je n’existe vraiment que quand brille ma lumière.
Mais, depuis que ma lumière rayonne, en brûlant, j’ai
rapetissé.
C’est dommage, je m’use, et bientôt, je ne serai plus qu’un
lumignon. Mais je suis tellement heureuse de servir, d’être
utile !
Je n’ai qu’une vie, je la vis à fond.
Je ne regrette pas de brûler, même si, un jour, je m’éteins.
Tous nous n’avons qu’une vie comme la bougie.
Autant la vivre en brûlant, qu’enfermé dans une boîte,
par peur des coups de vent, des critiques ou de l’usure.
Si nous brûlons, nous remplissons notre tâche.
Les gens se réjouissent de notre présence et nous
sommes
heureux.
N’ayons pas peur : si, en brûlant, on devient plus petit, c’est
seulement de l’extérieur ! Car de l’intérieur, nous serons de
plus en plus heureux, de plus en plus grands.
Donnez votre vie, votre affection, votre temps, votre argent.
Ne le gardez pas pour vous seul.
La vie en boîte, c’est tellement triste !
La vie donnée, c’est tellement beau, qu’on ressemble à
Dieu !
Vite une bougie, qu’on voie clair !
Auteur inconnu
Phil Bosmans
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Carême : Quarante jours
Quarante jours
pour faire le tri,
pour se délester de ce qui est inutile
comme lorsqu'il faut traverser un désert,
Quarante jours
pour ne plus se contenter
de ''juste comme il faut''
pour sortir du strict minimum,
Quarante jours
pour éduquer le coeur et aimer,
apprendre à aimer, d'une façon neuve,
à la manière des premiers jours,
pour éduquer l'esprit,
l'arracher à ses obsessions, à ses idées reçues,
et l'ouvrir à la nouveauté,
pour éduquer le regard à dépasser
l'usure à travers l'écran
des masques et des apparences,
Quarante jours
pour marcher à un autre rythme,
pour changer de style, pour faire le ménage,
pour se purifier,
Quarante jours
pour regarder les autres, pour regarder Dieu,
pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire
son oeuvre de redressement au secret de nos désirs,
Quarante jours pour être transfiguré,
Quarante jours pour grandir avec l'Evangile,
Quarante jours pour apprendre à vivre !
Auteur anonyme
Prière à Marie
Donne la paix à notre terre
Ô Mère de miséricorde,
Nous confions à ton cœur et à ton amour
Le peuple entier et l’Eglise de cette terre.
Garde-nous de toute injustice,
De toute division,
De toute violence et de toute guerre.
Garde-nous de la tentation
Et de l’esclavage du péché et du mal.
Sois avec nous !
Aide-nous à vaincre
Le doute par la foi,
L’égoïsme par le service,
L’orgueil par la mansuétude,
La haine par l’amour.
Ô Mère du Christ,
Sois notre réconfort
Et donne force à tous ceux qui souffrent :
Aux pauvres,
A ceux qui sont seuls,
Aux malades,
Aux non-aimés,
Aux abandonnés
Donne la paix à notre terre civilisée
Et à tous, la lumière de l’espérance.
Jean-Paul II
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Impose le silence à ma prière ?
Seigneur, je Te demande la grâce de Ta
rencontre
Te rencontrer, Seigneur,
ce n'est pas le résultat d'un raisonnement,
c'est l'éclair de Ta présence en moi,
Présence immédiate, Présence silencieuse,
Présence bouleversante, car elle enveloppe tout mon
être.
Quand je me fais très silencieux, je sens que je vis,
je sens mon être en moi,
et à travers cette conscience de mon être,
je Te rencontre, Toi, mon Seigneur et mon Dieu.
Seigneur, je voudrais Te demander la grâce de savoir
prier.
De Te prier longuement, intensément.
Et c'est pourquoi, je me tiens ici devant Toi,
pour que Ton regard repose sur moi.
Je suis simplement là pour que Ton Esprit prie en moi.
Je veux me tenir en silence devant Toi et arriver à ne
rien dire
mais simplement à être devant Toi sous Ton regard.
Père Sébastien O. Praem
Prends-moi, Seigneur, dans la richesse divine
de ton silence,
Plénitude capable de tout combler en mon âme.
Fais taire en moi ce qui n’est pas Toi,
Ce qui n’est pas Ta présence
Toute pure, toute solitaire, toute paisible.
Impose silence à mes désirs, à mes caprices,
A mes rêves d’évasion,
A la violence de mes passions.
Couvre par ton silence, la voix de mes
revendications,
De mes plaintes
Imprègne de ton silence ma nature trop
impatiente de parler,
Trop portée à l’action extérieure et bruyante.
Impose même silence à ma prière,
Pour qu’elle soit élan vers Toi.
Fais descendre ton silence jusqu’au fond de
mon être
Et fais remonter ce silence vers Toi,
En hommage d’amour !
Saint Jean de la Croix (1542-1591)
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Délivre-moi de moi-même
Seigneur, quand je pense que mon cœur est
débordant d’amour, et me rends compte
dans un moment de sincérité que c’est
seulement moi que j’aime dans l’aimé,
délivre-moi de moi-même.
Seigneur, quand je pense avoir donné tout
ce que j’ai à donner, et me rends compte
dans un moment de sincérité que c’est moi
qui ai reçu, délivre-moi de moi-même.
Seigneur, quand je suis convaincue de ma
pauvreté, et me rends compte dans un
moment de sincérité que je suis riche en
orgueil et en envie, délivre-moi de moimême.
Seigneur, si le Royaume des cieux se
confond trompeusement avec les royaumes
de ce monde, ne laisse rien me satisfaire,
excepté Dieu.
Mère Teresa.
Marie, donne-nous la faim de l'essentiel ...
Mère admirable,
trésor de calme et de sérénité,
nous t'aimons pour la lumière
de tes yeux baissés,
pour la paix de ton visage,
pour l'attitude révélatrice
de ta plénitude intérieure.
Tu es la Vierge
de l'invisible et de l'essentiel.
Nous te supplions de nous détacher,
de nous déprendre de tout ce qui se voit
pour nous ramener et nous fixer
sur l'invisible que tes yeux regardent:
l'invisible présence,
l'invisible vie,
l'invisible action,
l'invisible amour.
Dans nos journées occupées, surchargées,
garde-nous dans la lumière des choses
qui ne se voient pas.
À travers l'accessoire qui nous sollicite
et nous séduit souvent,
donne-nous aussi
le sens et la faim de l'esssentiel.
M. T. de Lescure
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, j’ai le temps
"J'appelle" dit Dieu
Tous les hommes se plaignent de ne pas avoir assez de temps.
C’est qu’ils regardent leur vie avec des yeux trop humains.
On a toujours le temps de faire ce que Dieu nous donne à faire.
Mais il faut être présent totalement dans tous les instants qu’il nous offre…
On me dit que mes enfants, les hommes, ont des problèmes d'emploi.
… Tu comprends, Seigneur, ils n’ont pas le temps :
L’enfant, il joue, il n’a pas le temps tout de suite... plus tard...
L’écolier, il a ses devoirs à faire, il n’a pas le temps... plus tard...
Le lycéen, il a ses cours et tellement de travail, il n’a pas le temps... plus tard...
Le jeune homme, il fait du sport, il n’a pas le temps... plus tard...
Le jeune marié, il a sa maison, il doit l’aménager, il n’a pas le temps... plus tard ...
Le père de famille, il a ses enfants, il n’a pas le temps... plus tard...
Les grands-parents, ils ont leurs petits-enfants, ils n’ont pas le temps... plus tard...
Ils sont malades... ils ont leurs soins, ils n’ont pas le temps... plus tard...
Ils sont mourants, ils n’ont...
Trop tard !... ils n’ont plus de temps...
… Seigneur, Tu as dû te tromper dans Tes comptes.
Il y a une erreur générale :
Les heures sont trop courtes, les jours sont trop courts, les vies sont trop courtes.
Toi qui es hors du temps,
Tu souris, Seigneur, de nous voir nous battre avec lui.
Et Tu sais ce que Tu fais.
Tu ne Te trompes pas lorsque Tu distribues le temps aux hommes,
Tu donnes à chacun le temps de faire ce que Tu veux qu’il fasse.
Mais il ne faut pas perdre du temps, gaspiller du temps, tuer le temps,
Car le temps est un cadeau que Tu nous fais,
Mais un cadeau périssable, un cadeau qui ne se conserve pas.
Seigneur, j’ai le temps,
J’ai tout mon temps à moi,
Tout le temps que Tu me donnes,
Les années de ma vie, les journées de ma vie, les heures de mes journées,
Elles sont toutes à moi.
A moi de les remplir, tranquillement, calmement,
Mais de les remplir tout entières, jusqu’au bord,
Pour Te les offrir, et que de leur eau fade
Tu fasses un vin généreux,
comme jadis à Cana, Tu fis pour les noces humaines.
Je ne Te demande pas ce soir,
Seigneur, le temps de faire ceci, et puis encore cela,
Je Te demande la grâce de faire consciencieusement, dans le temps
que Tu me donnes, ce que Tu veux que je fasse.
Michel Quoist
Moi, j'appelle, dit Dieu.
J'embauche tout le temps, je suis sur la place pour embaucher dès 6h00 du matin. J'y
suis à 9h00, j'y suis à 14h00. J'y suis encore à 5h00 du soir, alors que la journée va
s'achever ; à ce moment, moi, j'embauche encore.
Et moi je paie, dit Dieu.
Je ne paie pas à l'heure, ni au mois, ni aux pièces.
Moi je paie à l'éternité... Parfaitement: une éternité de bonheur pour celui qui aura
travaillé pour moi quelques heures, quelques semaines, quelques mois, quelques
années.
Et j'appelle tous ceux qui veulent.
Je ne demande ni Certificat d’études, ni Baccalauréat, ni Maîtrise, ni DES, ni diplôme
d'aucune sorte.
Je ne demande que de la bonne volonté, la volonté de travailler.
J'appelle pour tous les métiers.
"Préparez les routes du Seigneur, rabotez les collines et rectifiez les virages...". J'ai
besoin decantonniers pour préparer la route de mon retour : en créant un monde moins
inégal et plus droit, en luttant contre les injustices et les misères ; en rendant les routes
de la vie moins dures et moins pénibles pour les hommes, mes fils, pour les hommes,
vos frères...
J'ai besoin d'infirmiers, de bons samaritains, ceux qui soignent les maladies du corps et
surtout de l'âme, ceux qui ramassent dans les fossés les blessés de la vie, les
abandonnés de la route...
J'ai besoin de vignerons et de moissonneurs, car "la moisson est abondante et les
ouvriers peu nombreux".
J'appelle tous ceux qui sont prêts à récolter la moisson des bonnes volontés qui ne
savent où s'adresser, qui ne savent avec qui se partager...
Surtout, surtout, j'ai besoin de bergers, "car j'ai pitié de ces foules, qui sont comme des
troupeaux sans pasteurs".
Ceux par les mains de qui je partagerai à tous les affamés le Pain de ma Parole, le Pain
de mon Corps et le Vin de mon Sang...
Venez tous, dit Dieu, j'appelle ; il y a du travail pour tous, j'emploie tout le monde... Et
le soir, après la journée de travail, tous ensemble, avec Moi, vous ferez la fête !
Anonyme,
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Voici que maintenant, il est arrivé à ma porte
Non, pas à la porte principale de ma maison. Il se tient en ce moment
devant une porte de derrière, plus petite.
Rien qu'aujourd'hui
Au début de notre intimité, quand je ne voulais pas de secret pour lui, je
l’avais prié de venir toujours par cette porte de derrière, laissant la
grande porte aux hôtes étrangers, aux visites de cérémonies.
Rien qu'aujourd'hui,
j'essaierai de vivre exclusivement la journée
sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.
Je serai heureux rien qu'aujourd'hui,
dans la certitude d'avoir été créé pour le bonheur
non seulement dans l'autre monde mais également dans
celui-ci.
Rien qu'aujourd'hui,
je m'adapterai aux circonstances
sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.
Rien qu'aujourd'hui,
je croirai fermement, même si les circonstances prouvent le
contraire,
que la bonne providence de Dieu s'occupe de moi
comme si rien d'autre n'existait au monde.
Rien qu'aujourd'hui, je ne craindrai pas.
Et tout spécialement je n'aurai pas peur d'apprécier ce qui est
beau et de croire en la bonté.
Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures
ce qui ne saurait me décourager
comme si je pensais que je dois le faire toute ma vie durant.
Jean XXIII
Puis je me suis mis à éprouver un malaise devant l’usage qu’il faisait de
cette porte réservée. Entrant par derrière, il était à même de voir, ou
même de traverser des pièces familières mal tenues…
Je craignais qu’il découvrît à quel point certaines choses n’étaient pas ce
qu’elles devaient être… Je condamnais la porte de derrière....
Voici que, maintenant, il est arrivé à ma porte. Il s’est arrêté devant "sa"
porte, et il la regarde. Va-t-il frapper ? Veux-il donc entrer par cette
porte ? Renouer les relations intimes d’autrefois ?
Mais voilà qu’il frappe... Il frappe encore.... Il frappe doucement..... Il
frappe toujours.....
Que faire ?
Je ne puis vivre sans sa présence... Et je ne puis supporter sa présence. Si
j’ouvre, va-t-il m’adresser des reproches ?... Essayerai-je de m’excuser ?
Je ne puis ouvrir que si je me rends à lui, sans condition.... Mais voilà
que, maintenant, il est arrivé à ma porte. Allons, je vais vers cette
porte.... J’ouvre la porte.... "Seigneur, tu sais…" J’allais dire : "Tu sais
que, malgré tout, je t’aime…"
Mais je n’ose continuer la phrase, et un sanglot étouffe ma voix. Lui me
regarde avec un sourire calme. Il dit : "Je sais…, je vais souper avec
toi."
Je m’écrie : "Seigneur, je n’ai pas préparé de repas…, je n’ai rien de ce
qu’il faut."
Il répond : "C’est moi qui t’invite à mon souper. Je veux chez toi,
célébrer ma Cène".
Un moine de l’Eglise d’Orient
Du bulletin du secteur de Lille A, janvier 2004
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L’amour, une route
Pour un soir de ras-le-bol
L'amour n'est pas tout fait,
il se fait.
Une journée n’est jamais tout à fait mauvaise….
Prends du temps quand tout est redevenu calme…
Prends le temps de faire revenir à ton esprit les évènements de la
journée…
Le souvenir des évènements désagréables t’envahira peut-être de prime
abord,
Tu te sentiras submergé, tu auras le cœur serré et une seule pensée : ça
ira mieux demain…
Pourvu que ça aille mieux demain…
Mais ne t’arrête pas là, même si ton corps lui-même te pousse à le faire
Car c’est après ce sentiment pénible qu’en vient un autre, bien plus
doux…
Mais non… Il y avait ce regard-là, cette attention-là, cette réponse
positive, ce témoignage de vie…
Peut-être ces étincelles n’ont pas suffi à éclipser la pesanteur de ta
journée…
Mais elles étaient là et elles le sont encore…
Saisis-les et laisse les repartir…
Il n'est pas robe ou costume prêt-à-porter,
mais il est pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.
Il n'est pas appartement, livré clef en main,
mais il est maison à concevoir, à bâtir, à entretenir, et souvent à
réparer.
Il n'est pas sommet vaincu,
mais il est départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes
dangereuses dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.
Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur,
mais il est levée d'ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou
la
tempête.
Il n'est pas un OUI triomphant, dit comme un énorme point final
qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos,
mais il est multitude de oui qui pointillent la vie, parmi une
multitude de non qu'on efface en marchant.
Ainsi respecter l'autre, ce n'est pas ne pas s'égarer, ne pas se battre,
ne pas tomber.
C'est toujours se relever et toujours marcher.
C’est vouloir poursuivre jusqu'au bout, le projet ensemble préparé
et librement décidé.
C'est faire confiance à l'autre au-delà des ombres de la nuit.
C'est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures.
C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant, au-delà de l'amour.
Elles recroiseront ton chemin demain…
Tout cela est bien naïf, penserez-vous ?
Mais c’est peut-être ça, la vie…
Saisir les étincelles tant qu’elles sont là, sans vouloir les fixer…
Notre quotidien n’est fait que d’une série de toutes petites choses…
H.T.
Michel Quoist
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Le don du sourire
Il ne coûte rien
et produit beaucoup
Il enrichit celui qui le reçoit
sans appauvrir celui qui le donne
Il ne dure qu’un instant
mais son souvenir est parfois immortel
Un sourire, c’est du repos pour l’être fatigué,
du courage pour l’âme abattue,
de la consolation pour l’être endeuillé.
C’est un véritable antidote
que la nature tient en réserve
pour toutes les peines.
Et si l’on refuse le sourire que vous méritez,
soyez généreux, donnez le vôtre.
Nul, en effet, n’a autant besoin d’un sourire
que celui qui ne sait pas en donner au autres.
Je viens d'entrer en maladie
Seigneur,
Je viens d’entrer en maladie.
Mon premier mouvement, c’est d’y voir du gâchis de vie.
Aide-moi à lutter contre ce sentiment.
Avec Toi, tout est à vivre.
Je vivrai d’abord d’obéissance : aux docteurs, aux remèdes,
aux soins, aux précautions à prendre.
Docilement, mais sans excès : je ne suis pas que maladie, je
reste un homme !
J’essaierai de supporter les moments aigus de souffrance.
Humblement, puisque je suis de l’espèce douillette.
Je Te dirai : regarde ce pauvre soldat !
Ne me retire pas du combat mais donne-moi la force pour
tenir.
Je prierai, je vais avoir le temps.
Pas forcément le goût, mais je veux me souvenir que Tu
donnes toujours le goût de prier à ceux qui essaient de
prier.
Je vais être en plein chantier de Ton œuvre de rédemption,
très proche de Toi, puisque le sommet de Ta vie de Sauveur
a été l’heure de la souffrance.
Seigneur, que ma souffrance soit de la vie pour les autres et
pour moi.
André Sève
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Ouvre mes yeux ...
Ouvre mes yeux, Seigneur
aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin.
Guéris-moi, je veux te voir.
Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison.
Apprends-moi à partager.
Fais que je marche, Seigneur,
aussi dur soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix,
Viens me prendre par la main.
Fais que j’entende, Seigneur,
tous mes frères qui crient vers toi.
A leur souffrance et à leurs appels
que mon cœur ne soit pas sourd.
Garde ma foi, Seigneur,
tant de voix proclament ta mort.
Quand vient le soir et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.
J'ai de nouveau la foi
J’ai connu les confins de l’être et du néant.
Au bord de l’abîme, je me suis maintenu.
Je contemple aujourd’hui avec tremblement
et reconnaissance la vie que j’ai parcourue.
Car ce ne sont pas mes désirs, ce n’est pas ma
raison
Qui éclairent chacun de ses méandres
mais du Sens suprême les paisibles rayons
que j’ai eu tant de mal à comprendre
Aujourd’hui, à mesure de ma soif,
je puise à la source de vie.
O Dieu de l’univers ! J’ai de nouveau la foi !
Moi je t’avais renié, et Tu ne m’as pas fui !
Alexandre Soljenitsyne
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, apprends-moi à aimer
Seigneur, donne-moi de voir les choses à faire
Dans le silence du matin
Sans oublier les personnes à aimer,
Et de voir les personnes à aimer
Sans oublier les choses à faire.
Donne-moi de voir les vrais besoins des autres.
C'est si difficile de ne pas vouloir à la place des autres,
De ne pas répondre à la place des autres,
De ne pas décider à la place des autres.
C'est si difficile, Seigneur,
De ne pas prendre ses désirs pour les désirs des autres,
Et de comprendre les désirs des autres
Quand ils sont si différents des nôtres !
Seigneur, donne-moi de voir
Ce que Tu attends de moi parmi les autres.
Enracine au plus profond de moi cette certitude :
On ne fait pas le bonheur des autres sans eux…
Seigneur, apprends-moi
A faire les choses en aimant les personnes.
Apprends-moi à aimer les personnes
Pour ne trouver ma joie
Qu'en faisant quelque chose pour elles,
Et pour qu'un jour elles sachent
Que Toi seul es l'Amour.
Seigneur,
dans le silence de ce jour naissant,
je viens Te demander la paix,
la sagesse,
la force.
Je veux regarder aujourd’hui le monde
avec des yeux tout remplis d’amour,
être patient, compréhensif et sage.
Voir au-delà des apparences
tes enfants comme Tu les vois Toi-même,
et ainsi ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie,
garde ma langue de toute malveillance,
que seules les pensées qui bénissent
demeurent en mon esprit,
que je sois si bienveillant et si joyeux
que tous ceux qui m’approchent
sentent Ta Présence.
Revêts-moi de Ta beauté, Seigneur,
et qu’au long de ce jour je Te révèle.
Norbert Ségard
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les yeux du coeur
Rappelle-toi ...
Seigneur accorde-nous les yeux du coeur
pour apprendre à discerner, au creux du quotidien,
la lente croissance de ce Règne de l'amour
que tu as semé et qui vient.
Que si un rien fait souffrir
un rien aussi fait plaisir...
Donne-nous ce regard de foi qui sait "voir"
dans les événements, petits et grands,
dans tous les gestes humains, renommés ou cachés,
les discrètes émergences de ton Royaume :
l'éclat d'un sourire, la simplicité d'un accueil,
la densité d'un silence, la tendresse d'un regard,
la vérité d'un combat, la gratuité d'un partage.
Apprends-nous à voir et à nous émerveiller
de toutes ces petites graines d'espérance,
gestations secrètes de la "civilisation de l'amour",
semences cachées d'un monde nouveau,
celui du Règne de ton Père.
Michel Hubeau
Que tu peux être semeur
d'optimisme, de courage, de confiance...
Que ta bonne humeur peut égayer la vie des
autres...
que tu peux, en tout temps, dire un mot
aimable...
Que ton sourire non seulement t'enjolive,
mais qu'il embellit l'existence de ceux qui
t'approchent...
Que tu as des mains pour donner
et un coeur pour pardonner...
Thomas Merton
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Dix questions que Dieu ne nous posera pas
Dieu ne demandera pas quelle marque de voiture tu
conduisais.
Il demandera combien de personnes tu as transportées.
Il ne demandera pas quelle était la grandeur de ta maison.
Il demandera combien de personnes tu as reçues dans ta
maison.
Dieu ne demandera pas ce que tu avais dans ta garde-robe.
Il demandera combien de personnes as tu aidé à se vêtir.
Dieu ne demandera pas quel fut ton salaire l e plus élevé.
Il demandera si tu as fiat des compromis pour l’obtenir.
Dieu ne demandera pas quel était ton titre ;
Il demandera si tu as fiat ton travail au mieux de tes
capacités.
Dieu ne demandera pas combien tu avais d’amis.
Il demandera combien t’ont choisi comme ami.
Dieu ne demandera pas dans quel quartier tu vivais.
Il demandera comment tu traitais tes voisins.
Dieu ne demandera pas la couleur de ta peau.
Il demandera la qualité de tes valeurs.
Dieu ne demandera pas pourquoi tu as pris autant de temps
pour trouver le Salut.
Il t’accueillera avec amour à la porte du Paradis.
Dieu ne demandera pas à combien de personnes tu as partagé
ce message.
Il connaît déjà ta décision.
Auteur inconnu
Adore et confie-toi
Ne t’inquiète pas de la valeur de ta vie, de ses anomalies, de ses
déceptions, de son avenir, plus ou moins obscur et sombre,
Fais ce que Dieu veut . . .
Tu Lui offres au milieu de tes inquiétudes et de tes insatisfactions, le
sacrifice d’une âme humble qui accepte même sans comprendre.
Peu à peu Notre Seigneur te conquiert et te prend pour Lui.
Je t’en prie, quand tu te sentiras triste, paralysé,
Adore et confie-toi.
Adore en offrant à Dieu ton existence qui te paraît abîmée par les
circonstances. Quel hommage plus beau que ce renoncement amoureux à
ce qu’on aurait pu être.
Confie-toi.
Abandonne-toi aveuglément dans la confiance en Notre Seigneur qui veut
te rendre digne de Lui et y arrivera, même si tu restes dans le noir jusqu’au
bout, pourvu que tu tiennes sa main toujours, d’autant plus serrée que tu es
plus déçu, plus attristé.
Sois heureux fondamentalement, je te le dis, sois en Paix, sois
inlassablement doux.
Ne t’étonne de rien, ni de ta fatigue physique, ni de tes faiblesses morales.
Fais naître et garde toujours sur ton visage le sourire, reflet de celui de
Notre Seigneur qui veut agir par toi, et pour cela, se substituer toujours plus
à toi.
Au fond de ton cœur, place avant tout, immuable, comme base de toute
activité, comme critère de la valeur et de la vérité des pensées qui
t’envahissent,
La Paix de Dieu
Tout ce qui te rétrécit et t’agite est faux, au nom des lois de la vie, au nom
des promesses de Dieu.
Quand tu te sentiras triste . . .
Adore et confie-toi.
D’après une prière de Pierre Teilhard de Chardin
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière à l'occasion du Condrès Bruxelles Toussaint 2006
Tu nous as quittés ... ?
Dieu notre Père,
Tout-puissant et miséricordieux,
Créateur du ciel et de la terre,
Ecoute la prière de tes enfants,
Fais rayonner ta lumière sur notre ville
où depuis des siècles,
tant d’hommes et de femmes
cherchent à Te connaître et à T’aimer.
Ouvre les portes et les coeurs :
que ton Fils puisse y faire sa demeure.
Tu n'es pas au calendrier.
Seigneur Jésus Christ,
Tu connais nos joies,
nos peurs et nos détresses.
Aide-nous à Te reconnaître,
Toi notre Rédempteur et notre Sauveur.
Donne-nous le désir de la vie véritable,
Bénis tous ceux qui cherchent la vérité,
Donne force et courage à tous ceux qui
travaillent à l’avènement de ton Royaume.
Tu as donné sans attendre en retour.
Esprit-Saint, Esprit d’amour,
Renouvelle en ton Eglise les merveilles de la
Pentecôte, ici-même, en ce temps.
Prépare-nous à recevoir les dons
que Tu veux nous offrir.
Et pourtant ... Tu es bienheureux.
Tu vis aujourd'hui du bonheur de Dieu notre Père.
Sur les rivages de cette terre,
tu as pratiqué la justice et aimé sans calcul.
Tu as toujours préféré la paix aux disputes.
Doux de cœur, tu as choisi de suivre Jésus
et de nourrir ta vie de l'Evangile.
Tu n'as pas fait de miracle.
Tu n'as pas cherché à te mettre en valeur
ou à être imité.
Sainte Marie, Mère du Rédempteur,
Nous te confions les hommes, les femmes et
les enfants de cette ville.
Touche leur coeur. Conduis-les à ton Fils bien-aimé.
Mais Dieu, qui lit dans les cœurs, t'a reconnu.
Vous tous, saints et bienheureux,
vous surtout qui avez vécu, étudié la Parole de Dieu,
servi les pauvres et témoigné de l’Evangile dans notre ville,
priez pour nous, bénissez-nous.
Que l’oeuvre de Dieu s’accomplisse en nous et
autour de nous.
Tu es saint autant que ceux du calendrier.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
Au Dieu qui est, qui était et qui vient,
Pour les siècles des siècles. Amen !
Il t'a accueilli dans son royaume éternel.
Tu es éternellement heureux
auprès de notre Père des Cieux.
Anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
J'ai besoin de tes mains
Depuis que Je suis monté au ciel,
Je n'ai plus de mains pour travailler la terre,
Plus de pieds pour courir sur les chemins,
Plus de bras pour étreindre les enfants...
Eh bien, J'ai besoin de toi.
Une fois de plus, c'est Noël
Par tes mains, Je veux, toucher tes frères;
Par tes yeux, Je veux plonger mon regard dans leur âme;
Par tes pieds, Je veux marcher et contempler le Ciel de Mon
Père;
Par tes jambes, Je veux courir· après la brebis perdue;
Par ton coeur, Je veux Aimer.
Par tes paroles, Je veux éclairer les esprits égarés;
Par tes bras, Je veux redonner force à ceux qui sont tombés;
Par ton affection, Je veux panser ceux qui sont blessés;
Par ta présence, Je veux réconforter les esseulés;
Par tes prières, Je veux libérer les esprits et les coeurs troublés.
Qu'en dis-tu?
Oui, dit Jésus, dans ton école, à ton travail, sur ta rue,
Bien des gens ne verront jamais d'autre visage de Moi que le
tien;
Ne liront jamais un autre Evangile que ta vie.
Cette tâche, toi seul peux l'accomplir.
Cet enfant, ce conjoint, ce voisin...
C'est à toi que je le confie.
Si tu ne t'en occupes pas, personne ne le fera à ta place
Et il Y aura éternellement un grand trou dans Ma Création.
Dis-Moi, est-ce que Je peux compter sur toi?
Auteur inconnu
Qu'est-ce que cela va changer ?
Rien, si ce n'est toi :
Deviens lumière et tu verras la Lumière…
Tout est là :
Ne cherche pas ailleurs le sens de cet
événement-avènement.
L'humanité fraternelle de Jésus porte le jour
Qui doit se lever en toi.
Si tu t'éveilles, elle te fera passer du dehors
au-dedans…
Si tu continues à dormir,
Ne t'attends pas à être délivré de tes
cauchemars.
Si tu ne changes pas, rien ne sera changé.
Maurice Zundel
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Comme un vitrail
Comme tu voudras, Seigneur
Seigneur: c'est dans la joie et la confiance
que je t'offre cette année qui commence.
Que sera t-elle pour moi?
Que me réservent tous ces longs mois?
Autant de questions que je ne veux plus me poser.
Toi, tu connais les réponses, c'est le principal.
Pourquoi vouloir deviner?
Dans la joie, je t'offre cette année
avec tout ce que tu m'apporteras.
Dans la confiance je t'offre ma bonne volonté
car tu as encore beaucoup de choses à me
demander.
Je sais bien que je me heurterai souvent
au découragement et à l'indifférence.
Mais si Tu me donnes ta force et ta grâce
alors, je te dis au début de cette année nouvelle:
comme tu voudras, Seigneur.
Seigneur,
Tu m'offres cette nouvelle année
comme un vitrail à rassembler
avec les 365 morceaux de toutes les couleurs
qui représentent les jours de ma vie.
J'y mettrai le rouge de mon amour et de mon
enthousiasme,
l e mauve de mes peines et de mes deuils,
le vert de mes espoirs et le rose de mes rêves,
le bleu ou le gris de mes engagements ou de mes luttes,
le jaune et l'or de mes moissons...
Je réserverai le blanc pour les jours ordinaires
et le noir pour ceux où tu sembleras absent.
Je cimenterai tout par la prière de ma foi
et par ma confiance sereine en toi.
Seigneur, je te demande simplement d'illuminer,
de l'intérieur ce vitrail de ma vie,
par la lumière de ta présence
et par le feu de ton esprit de vie.
Ainsi, par transparence,
ceux que je rencontrerai cette année,
y découvriront peut-être,
le visage de ton Fils bien aimé
Jésus Christ, notre Seigneur.
Amen.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Route de Carême
Vous connaissez les manières de Dieu ?
Quand il offre son cadeau c’est en pleine nuit,
car il aime donner discrètement,
sans sonner les cloches et sans allumer les projecteurs
!
Quand il offre son cadeau, c’est dans une étable,
car il aime passer dans les lieux de misère
où l’on ne s’assied pas sur des sièges dorés
et sous des lustres de cristal !
Quand il offre son cadeau, c’est aux bergers, aux gens
méconnus,
car il aime combler les mains vides
qui ne reçoivent jamais rien
mais qui, depuis tellement longtemps,
sont tendues en coupes d’espoir!
Quand il offre son cadeau, c’est sur la musique des anges,
non pas par solennité
mais parce qu’il aime que ses dons
fassent naître une heureuse musique
dans le coeur de tous les hommes!
Dieu est ainsi!
Ses manières sont connues !
Charles Singer
Seigneur, mon Dieu,
depuis le jour de mon baptême,
je chemine avec Toi.
Tu es l'ami de mes jours de soleil
et de mes nuits de brouillard,
c'est Toi que j'ai choisi,
aide-moi à T'aimer et à te rester fidèle !
Toi, jamais Tu ne m'abandonnes,
Tu es la lumière qui m'éclaire,
même au coeur des ténèbres.
Tu es la source qui rafraîchit
qui coule en moi et me redonne vie.
Ton amour pour moi est si grand
que même la mort ne T'arrête pas.
Tu es le chemin, Tu es la vie nouvelle !
Donne-moi, Seigneur,
sur ma route de Carême,
d'oser vivre Ta parole,
celle qui donne vie,
celle qui ouvre l'horizon,
celle qui repousse les ténèbres,
celle qui met l'homme debout.
Donne-moi, Seigneur,
sur ma route de Carême,
d'oser partager ta parole,
avec humilité et vérité.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, je t'aime
Pâques. Il est vivant !
Même s’il y a deux mille ans
qu’Il est mort sur une croix
pour sauver chacun de nous ;
Même si on l’a crucifié,
si son sang a coulé
pour le Pardon de son Père
à ceux qui L’offensent ;
Même si tant L’ont humilié
car Il leur déclarait
que Dieu les aimait ;
Même si nous nous éloignons de Lui,
si nous ne L’écoutons pas,
si nous fermons les yeux
pour ne pas voir son Visage ;
Même si on se détourne de Lui,
si on ne Le croit pas,
si on a honte de L’annoncer ;
Même si on ne crie pas la Vérité,
si on L’humilie toujours,
si on Le déteste ;
Lui, Il nous aime,
chaque jour plus fort,
car Il est Vivant !!!
Source : Site des jeunes cathos du Jura
Il m’arrive souvent, Seigneur, de penser que je suis trop
occupé pour prier.
Est-il possible que le temps me manque pour penser à toi?
Tu es toujours à mes côtés, Seigneur, n’es-tu pas mon soutien,
ma force, mon courage?
Je veux donc m’habituer, Seigneur, à te parler comme à un
ami, à te confier mes joies et mes peines.
Je veux te dire:
« Seigneur, je t’aime. »
Quand je serai fatigué, aide-moi à dire quand même:
« Seigneur, je t'aime! »
Quand j’éprouverai de la difficulté à pardonner, je n’aurai
qu'à penser à te dire:
« Seigneur, je t’aime! »
Quand il fera sombre en moi, quand je ne saurai trop où tu es,
alors je t’appellerai en disant:
« Seigneur, je t’aime! »
Mon devoir sera plus doux et mon travail deviendra une prière
qui te dira pour moi:
« Seigneur, je t'aime: »
Et simplement pour te plaire, sans autre raison que cela,
accepte que souvent je te dise:
« Seigneur, je t'aime! »
Pour les joies que tu me donnes, pour les grâces dont tu me
combles, mon merci, le voici:
« Seigneur, je t'aime! »
Et quand, au soir de ma vie, tu m’inviteras chez toi, je
voudrais bien, avant de partir, te dire une dernière fois ici-bas:
« Seigneur, je t'aime! »
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Marie, apprends-nous à prier
Lorsque nous te prions, tu nous invites à nous tourner vers Dieu,
et à le prier comme toi tu l’as prié.
Tu étais toute écoute…
Alors tu as pu dire «oui» à la volonté de Dieu.
Avec toi nous voulons écouter Dieu nous parler.
Donne-nous ta foi pour répondre : «qu’il me soit fait selon ta
Parole !»
Tu étais toute joie….
Alors tu as pu chanter les merveilles de Dieu pour toi et pour ton
peuple.
Avec toi nous voulons nous réjouir.
Donne-nous ton espérance pour découvrir déjà
les humbles élevés, les puissants renversés, les affamés comblés,
et les riches démunis.
Tu étais toute prévenance…
Alors tu as pu te tourner vers ton Fils.
Avec toi nous voulons lui parler de nos frères.
Donne-nous ton amour pour lui confier : « ils n’ont plus de….»
Tu étais toute douleur…
Alors tu as pu être là au pied de la croix.
Avec toi nous voulons nous tenir debout.
Donne-nous ta compassion pour être là près de ceux qui
souffrent.
Tu étais toute attente…
Alors tu as pu, avec les douze, accueillir l’Esprit.
Avec toi nous voulons laisser cet Esprit nous envahir.
Donne-nous ton sens de l’Église pour oser sortir à la rencontre
de nos frères humains.
Père Gérard NASLIN
Viens, Esprit !
Viens, Esprit de Dieu !
Fais brêler en nous
L’amour du Seigneur Jésus !
Viens, Esprit de Dieu,
Ouvre nos cœurs
A la parole de Jésus !
Viens, Esprit de Dieu,
Souffle en nous
Le courage du Seigneur Jèsus !
Viens, Esprit de Dieu !
Chasse nos peurs et transforme-nous
En messagers du Seigneur Jésus
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Le temps presse, Jésus
Les hommes
se battent
se ferment dans leurs richesses, leur indifférence, leur désespoir
s'installent dans leur monde .
Le temps presse, Jésus,
et tu attends
tu m'attends...
Tu attends comme l'eau de la source
qui coule toute fraîche, vivante
au jour d'été chaud
la bouche desséchée
Tu attends comme le pain
l'affamé qui est perdu sur la colline
Tu attends comme l'agneau
qu'on doit mener à l'abattoir
Tu attends comme le père
le fils qu'il aime
Tu attends comme le nourrisson
le sein de sa mère
Tu attends comme le lépreux
les mains qui le soignent
Tu attends comme l'angoissé
le regard qui nourrit
Tu attends comme le feu
le bois et l'offrande
Tu attends comme le crucifié
qui a donné son corps et son sang
Tu attends, Jésus,
Tu attends en agonie
Tu m'attends,
pour pénétrer dans le doux sommeil de ma vie
pour me transformer dans cette grâce qui est Toi
pour faire revivre le monde avec Ta vie
Tu m'attends, Jésus.
Jean VANIER
Tu es irremplaçable
Si la note disait:
ce n'est pas une note qui fait une musique. . .
il n' y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait:
ce n'est pas un mot qui fait une page. . .
il n' y aurait pas de livre.
Si la pierre disait:
ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur. .
.il n'y aurait ni maison, ni église, ni cathédrale.
Si la goutte d'eau disait:
ce n'est pas une goutte d'eau qui fait une rivière...
il n' y aurait plus d'océan.
Si le grain de blé disait:
ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ...
il n' y aurait pas de moisson.
Si l'homme disait:
ce n'est pas un geste d'amour qui peut sauver l'Humanité...
il n'y aurait jamais de justice,
de paix, de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.
Michel QUOlST
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Comme une fête sans fin
Seigneur, viens nous inviter.
Fais-nous vivre notre vie,
non comme un jeu d’échecs
où tout es calculé,
non comme un match
où tout est difficile,
non comme un théorème
qui nous casse la tête,
mais comme une fête sans fin
où ta rencontre nous renouvelle,
comme un bal,
comme une danse
entre les bras de ta grâce,
dans la musique universelle de l’amour.
Merci Seigneur
Pour la beauté de cette région,
pour la rivière,
pour les bois et les fruits sauvages,
les pommes et les prunes
et les millions de fleurs
qui poussent là miraculeusement.
Merci pour les nombreux lacs
et les collines.
Merci pour les changements de saisons,
pour le pluie, le gel,
la neige et le soleil éclatant.
Merci pour le lever
et le coucher du soleil.
Merci pour la lune et les étoiles.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour les vacances
Tu es le Seigneur des vacances,
pas seulement des vacances scolaires ou des congés
payés!
Non ! Le Seigneur de la vacance...
La vie quotidienne nous épuise, nous vide.
Les vacances sont l'occasion de faire le plein d'énergie,
le plein de santé, de bonne humeur.
En fait, notre cœur n'est pas souvent vacant pour être à
ton écoute.
Le travail, les soucis, les détresses y sont des locataires
encombrants.
Pour emménager dans notre cœur, tu voudrais bien,
Seigneur,
qu'il y ait un peu de place, un peu de vacances.
Si nous voulons faire le plein de ton amour,
il nous faut passer par dessus les gêneurs, les
empêcheurs d'aimer,
les replis sur soi, les méfiances égoïstes.
Toi, Seigneur, qui habites dans nos coeurs, aide-nous à
rentrer en vacances pour te retrouver, là en nous, une
fois le grand vent des vacances passé.
Sois le Seigneur de l'été, donne-nous la plénitude de la
tendresse pour ne plus te perdre les vacances passées.
Le Seigneur de la danse
Dieu est amour et vie. Dieu est fête et fantaisie. Lui seul peut nous donner le
goût de la danse et de la fête sans fin. Il nous adresse ici une invitation à la
danse : la danse comme symbole et expression de l’exaltation intérieure, de
la joie profonde d’être uni à Dieu, de vivre en Dieu.
Je dansais le premier matin de l’univers,
je dansais entouré de la lune, des étoiles, du soleil,
je descendis du ciel et dansais sur la terre
et je vins au monde à Bethléem.
Dansez, où que vous soyez, dit Dieu,
car je suis le Seigneur de la danse :
je mènerai votre danse à tous.
Où que vous soyez, je mènerai votre danse à tous ;
Je dansais pour le scribe et pour le pharisien,
mais eux n’ont voulu ni danser, ni me suivre ;
je dansais pour les pêcheurs,
pour Jacques et pour Jean,
eux m’ont suivi et ils sont entrés dans la danse.
Je dansais le jour du Sabbat,
je guéris le paralytique,
les saintes gens disaient que c’était une honte.
Ils m’ont fouetté, m’ont laissé nus
et m’ont pendu bien haut
sur une croix pour y mourir…
Je dansais le vendredi quand le ciel devint ténèbres.
Oh, qu’il est difficile de danser avec le démon sur le dos !
Ils ont enseveli mon corps
et ont cru que c’était fini
mais je suis la danse et je mène toujours le bal.
Ils ont voulu me supprimer
mais j’ai rebondi encore plus haut
car je suis la Vie qui ne saurait mourir :
et je vivrai en vous, et vous vivrez en moi
car je suis, dit Dieu, le Seigneur de la danse.
Sydney Carter (poète anglais du XIIIe siècle)
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Le repos
«J’aime le repos, dit Dieu.
Vous vous faites mourir à travailler.
Vous faites du surtemps pour prendre des vacances.
Vous vous agitez, vous ruinez vos santés.
Vous vous surmenez à travailler 35 heures par semaine, quand vos
pères tenaient mieux le coups à 60 heures.
Vous vous dépensez tant pour un surplus d’argent et de confort.
Vous vous tuez pour des babioles. Dites-moi donc ce qui vous prend!
Moi, j’aime le repos, dit Dieu. Je n’aime pas le paresseux. Je le trouve
simplement égoïste, car il vit aux dépens des autres.
Moi, j’aime le repos, quand il vient après un grand effort et une
tension fort de tout l’être.
J’aime les soirs tranquilles après les journées dures.
J’aime les dimanches épanouis après les 6 jours fébriles.
J’aime les vacances après les saisons d’ouvrage.
J’aime la retraite quand la carrière est terminée.
J’aime le sommeil de l’enfant épuisé par ses courses folles.
J’aime le repos, dit Dieu.
C’est ça qui refait les hommes. Le travail, c’est leur devoir, leur défi,
leur tâche, leur effort pour donner du pain et vaincre les obstacles?
Je bénis le travail, mais vous voir si nerveux, si tendus, je ne
comprends pas toujours quelle mouche vous a piqués.
Vous oubliez de rire, d’aimer, de chanter.
Vous ne vous entendez plus, à force de crier.
Arrêtez donc un peu, prenez le temps de prier, changez de rythme,
changez de cœur.
J’aime le repos, dit Dieu.
Et au seuil du bel été, je vous le dis à l’oreille, quand vous vous
détendez dans la paix du monde, je suis là, près de vous… et je me
repose avec vous.»
André Beauchamp
Le oui de la vulnérabilité
Seigneur, Notre Dieu parmi les hommes
Tu as envoyé ton ange à Marie de Nazareth pour lui
dire :
« Réjouis-toi, toi qui a la faveur de Dieu »
Elle avait le cœur vulnérable
Et quand tu lui as demandé l’inattendu,
l’impossible, elle s’est laissée toucher par ta Parole
Accorde-nous la même grâce :
rends-nous vulnérables à ta Parole.
Délivre-nous à jamais
De la tristesse, du cœur fermé.
Que la joie de Marie soit la nôtre
Aujourd’hui et pour les siècles.
Amen
Cardinal Godfried Danneels
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Au fond de moi
Donne-nous la force de pardonner
Toi, Seigneur, tu nous invites à pardonner sans cesse.
Chaque jour, de nombreux événements,
de petits et de gros conflits,
de minuscules et d’énormes malentendus,
me lancent un appel.
Chaque jour retentit l’appel à pardonner.
Mais je n’en ai pas envie, Seigneur.
Par ce que j’ai l’impression de toujours plier
quand je pardonne.
J’ai l’impression d’être le plus faible,
celui qui n’a pas assez de colonne vertébrale
pour se tenir debout.
Puis je me souviens de toi sur la croix.
Il t’en fallait du courage et de l’amour pour dires :
« Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Donne-moi la force de pardonner sans cesse.
car je sais, en regardant ta vie et ta mort,
que ce n’est pas de la faiblesse
de ne jamais refuser son pardon.
C’est de la force.
C’est la force de l’amour.
Au fond de moi coule une source,
en un puits très profond.
Mais aujourd’hui, Seigneur,
Ce puits est bien obscur,
Et l’eau en est bien trouble
les pierres l’ont envahi,
et les mauvaises herbes
ne laissent plus passer
qu’un tout petit filet d’eau.
Au fond de moi coule une source,
en un puits très profond.
Mais les pierres de mon péché,
La boue de ma faiblesse,
les mauvaises herbes de mes soucis
ont obstrué la source…
Je me suis assis au bord du puits,
fatigué, découragé ;
Et je me suis penché,
Je n’ai vu qu’une image tremblante,
déformée, méconnaissable,
Et j’ai crié : « les pierres, la boue,
les mauvaises herbes,
Qui les enlèvera ? »
Au fond de moi coule une source,
en un puits très profond.
Et Jésus, fatigué,
S’est assis au bord du puits.
Il m’a dit : « Viens à l’écart,
et repose-toi un peu.
C’est moi
qui descendrai au fond du puits,
c’est moi qui enlèverai les pierres,
c’est moi qui dégagerai la source. »
Au fond de moi coule une source,
en un puits très profond.
Alors je suis descendu au fond du puits,
avec toi, dans le silence.
J’y ai trouvé la source,
Et j’ai bu ton eau vive,
je me suis baigné le visage
Et tout au fond du puits
dans un rond de lumière,
J’ai reconnu ton visage.
Soeur Marie-France de l’Assomption
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je ne sais pas prier
Ne dis pas : je ne sais pas prier. Ce n’est pas vrai.
Tu sais dire bonjour, bonsoir.
Tu sais dire merci, pardon.
Tu sais dire : aides-moi !
Tu sais dire je t’aime.
Alors, tu sais prier.
Prier, c’est tout d’abord parler à quelqu’un qui vous
aime
et lui dire qu’on l’aime,
mais qu’on voudrait l’aimer davantage.
Prier, c’est se laisser aimer, puis exprimer son amour.
Or on peut l’exprimer par des mots,
mais aussi par des gestes, des actions, des silences.
La fiancée qui reçoit de moins en moins de lettre de son
fiancé
sait bien que son amour est en danger.
Si tu ne corresponds plus avec Dieu,
ton amour est en danger.
Tu « perds de vue » celui que tu aimes
et risques un jour de ne plus le reconnaître dans ta vie.
Prier, c’est te relier à Dieu.
Se « brancher » sur lui.
Si tu ne pries plus, tu resteras seul
et comme il faut à l’homme un dieu,
tu choisiras beaucoup de petits dieux
et, pour finir, tu te choisiras comme dieu.
Michel Quoist
Béni sois-Tu pour nos enfants
Seigneur, béni sois-tu pour tous les enfants :
ceux des riches et ceux des pauvres,
les blancs, les noirs et les jaunes.
Invite-nous à bâtir une terre plus belle,
dont la violence soit bannie.
Préserve-nous de faire du mal à un seul enfant,
et aide-nous à ôter de nos gestes et de nos mots
toute agressivité.
Rappelle-nous que Tu prends toujours le parti
des humiliés,
et que c’est Toi-même que nous accueillons
lorsque nous ouvrons nos bras
au plus petit d’entre les Tiens.
Que cesse toute violence
et que se taisent les canons,
que les enfants soient épargnés
et que notre terre goûte enfin la Paix !
Auteur anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Mon désir de te plaire te plaît …
Seigneur mon Dieu,
Je ne sais où je vais,
Je ne vois pas la route devant moi,
Je ne peux prévoir avec certitude où elle aboutira,
Je ne me connais pas vraiment moi-même
Et, si je crois sincèrement suivre ta volonté,
Cela ne veut pas dire que je m’y conforme.
Je crois cependant que mon désir de te plaire, te
plaît
J’espère avoir ce désir au cœur en tout ce que je
fais
Et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir.
En agissant ainsi
Je sais que tu me conduiras sur la bonne voie,
Même si je ne la connais pas moi-même.
Je te ferai donc confiance,
Même quand j’aurai l’impression que je me suis
perdu.
Je n’aurai aucune crainte
Car tu es toujours devant moi
Et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril
Thomas Merton (trappiste américain)
Que de temps perdu
Merci, Seigneur, de l’intelligence que tu m’as donnée, cette
inestimable lumière que tu nous donnes pour te comprendre, Toi et
la création toute entière.
Pardon, Seigneur, de ne pas chercher à voir toutes choses avec Ta
lumière…
Que de temps perdu, à lire n’importe quoi, à regarder n’importe
quoi, à ne pas choisir sa nourriture, mais à tout engouffrer ! Que de
temps perdu à ne pas contempler Ton œuvre !
Que de temps perdu, à rêver ma vie, à rêver un monde, à rêver un
amour ! Oserais-je le dire, Seigneur, à rêver de Toi, pas à vivre en
Toi.
Merci, Seigneur, du cœur que tu m’as donné, cette extraordinaire
capacité que Tu nous donnes pour T’aimer, Toi et tous les
hommes.
Pardon, Seigneur, de le rétrécir et de le garder, de ne pas le laisser
habiter par Ton amour, de ne pas chercher à aimer avec Ton cœur,
de le laisser en attente, comme s’il était dans une gare, sans jamais
prendre le train…
Que de temps perdu à aimer n’importe qui, n’importe comment,
que de temps perdu à ne pas vivre de tout mon cœur, de toute mon
âme, de toute mon intelligence, chaque seconde de ma vie en
plénitude !
« Nul ne prend ma vie, mais c’est moi qui la donne ». Je veux te
donner ma vie, Seigneur.
Merci, Seigneur, de la force que Tu m’as donnée, cette
incomparable énergie que Tu nous donnes pour Te servir, Toi et
ton œuvre tout entière.
Auteur anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
La prière peut se bâtir autour de ces quatre
mots : « Merci, pardon, s’il Te plaît, je T’aime »
Merci
Je suis parti avide…
Toujours commencer dans la louange, qui ouvre le coeur
et nous décentre de nous-mêmes remercier, Dieu d’être
notre Père, Lui dire merci pour tous ses dons.
J’ai cru que je pourrais, Seigneur,
en accostant à de nouveaux rivages
cueillir de nouveaux fruits
et rassasier mon cœur.
Mais pour moi le monde est un verger désert,
quand mes mains sont fermées et ne peuvent accueillir.
Pardon
Dieu nous offre son pardon ; nous pouvons Lui
demander pardon pour tel point précis qui nous a
détournés de Lui.
« Que le soleil ne se couche pas sur votre colère »
recommande l’Ecriture.
S’il Te plaît
Tout nous vient de Dieu, tenons-nous devant Lui, mains
ouvertes, comme un mendiant. La prière de demande
peut porter sur tout : du désir le plus matériel à la soif la
plus profonde. Ce qui compte, ce n’est pas ce que nous
demandons, mais la manière dont nous le demandons :
non comme un dû, mais comme une grâce.
Je T’aime
La prière débute par la louange et revient à la louange.
Dire à Dieu « Je T’aime », c’est Lui signifier notre soif
de vivre de son amour, dans son amour.
Je suis parti avide,
et je reviens déçu.
J’ai cru que je pourrais Seigneur,
en cherchant le soleil
y réchauffer mon âme
et l’emplir de lumière.
Mais pour moi sur le monde, la nuit s’étend profonde,
quand mes volets sont clos.
J’ai cru que je pourrais Seigneur,
en regardant le monde
y lire un beau poème
pour ravir mon esprit.
Mais pour moi le monde n’est qu’un mauvais décor,
si je suis comédien.
Je suis parti avide,
et je reviens déçu…
Je sais maintenant pourquoi Seigneur…
Si le monde était gris,
c’est qu’il avait ma couleur.
Michel Quoist
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pardonne-nous comme nous pardonnons
Père, rien n'est aussi difficile
que d'offrir un vrai pardon,
surtout à ceux et à celles qui nous sont proches
et ont réellement fait souffrir.
Comme il est difficile ce pardon-là !
Tant de prétextes tourbillonnent dans notre tête :
''Est-ce bien à moi de commencer ?
Est-ce bien la peine ?
Non, je ne peux pas maintenant,
demain peut-être.''
Il nous en coûte de pardonner.
Est-ce même possible ?
Père, nous le savons,
la réconciliation et le pardon ne peuvent venir que de
Toi.
Alors, accorde-nous la grâce du pardon,
la force de nous réconcilier avec ceux qui sont loin : le
conjoint qui est parti,
l'enfant qui a brisé les attaches.
Fais nous aimer nos ennemis.
Ne permets pas que le soleil se couche
sur une rancune ou une colère en nos coeurs.
Fais nous la grâce du premier pas
Dieu envoie-nous des fous !
Dieu envoie-nous des fous
Qui s'engagent à fond,
Qui aiment autrement qu'en parole,
Qui se donnent pour de vrai et jusqu'au bout.
Il nous faut des fous,
Des déraisonnables, des passionnés,
Capables de sauter dans l'insécurité :
L'inconnu toujours plus béant que la pauvreté.
Il nous faut des fous du présent,
Épris de vie simple,
Aimant la paix,
Purs de compromission,
Décidés à ne jamais trahir,
Méprisant leur propre vie,
Capables d'accepter n'importe quelle tâche,
De partir n'importe où,
A la fois libres et obéissants,
Spontanés et tenaces, doux et forts.
O Dieu, envoie-nous des fous.
Louis-Joseph Lebret
Et nous Te ressemblerons.
Godfried Danneels
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Dix règles pour un bon Carême.
Mais elles ne signifient rien, si elles ne nous rapprochent pas de Dieu et des
hommes. Ou si elles nous rendent tristes. Ce temps doit nous rendre plus légers
et plus joyeux !
Fêtes
Jésus tu as aimé les fêtes,
celle des vendanges et des moissons,
celle de Cana pour les jeunes mariés,
celle du pain partagé,
celle de la brebis retrouvée,
celle du pécheur pardonné.
Toi, Jésus ressuscité,
nous voici appelés, rassemblés, envoyés,
pour que ta volonté soit fête,
sur la terre comme au ciel.
Enfants et parents, catéchistes, prêtres,
religieuses,
nous sommes tous faits pour la fête
de la rencontre avec Dieu.
Que notre catéchèse soit signe de la joie de cette
invitation,
Que l'Esprit de Dieu nous fasse vivre lui-même,
ce que nous annonçons.
Mgr Guy de ROUBAIX, évêque de Saint-Denis –
Points de Repère
1°) Prie : chaque matin le Notre Père et chaque soir le Je vous salue Marie
2°) Cherche dans l’Evangile du dimanche une petite phrase que tu pourras
méditer toute la semaine.
3°) Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n’as pas besoin pour vivre – un
article de luxe – donne aussi quelque chose aux pauvres ou à une oeuvre. Offre
leur un petit pourcentage. La surabondance demande à être partagée.
4) Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu’un, avant qu’il ou elle
ne te le demande.
5°) Lorsque quelqu’un te tient un propos désagréable, n’imagine pas que tu
dois aussitôt lui rendre la pareille. Cela ne rétablit pas l’équilibre. En fait, tu
tombes dans l’engrenage. Tais toi plutôt une minute, et la roue s’arrêtera.
6°) Si tu zappes depuis un quart d’heure sans succès, coupe la TV et prends un
livre. Ou parle avec ceux qui habitent avec toi : il vaut mieux zapper entre
humains et cela marche sans télé commande.
7°) Durant le Carême, quitte toujours la table avec une petite faim. Les
diététiciens sont encore plus sévères : fais cela toute l’année. Une personne sur
trois souffre d’obésité.
8°) " PAR-DONNER " est le superlatif de DONNER
9°) Tu as si souvent promis d’appeler quelqu’un par téléphone ou de lui rendre
visite. Fais le finalement.
10°) Ne te laisse pas prendre aux publicités qui affichent des réductions. Cela
coûte en effet 30% moins cher. Mais ton armoire à vêtements déborde
également de 30%
"
Cardinal Danneels.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Téléphone mobile
Marie, montre-nous Jésus
Sainte Marie, Mère de Dieu,
tu as donné au monde la vraie lumière,
Jésus, ton fils, Fils de Dieu.
Tu t’es abandonnée complètement à l’appel de
Dieu
et tu es devenue ainsi la source
de la bonté qui jaillit de Lui.
Montre-nous Jésus.
Guide-nous vers Lui.
Enseigne-nous à le connaître et à l’aimer
afin que nous puissions, nous aussi,
devenir capables d’un amour vrai
et être sources d’eau vive
au milieu d’un monde assoiffé.
Benoît XVI - Deus caritas est, décembre 2005
Prière parue dans « Prions en Eglise » à l’occasion du 150ème anniversaire
de ND de Lourdes
Ils nous agacent bien un peu, ces téléphonistes de la rue, dans le
monde et pourtant hors du monde, l’oreille collée au portable,
parlant, riant, pleurant et gesticulant, ailleurs, tellement ailleurs....
Merveilleux outil pourtant qui permet de dire : « Je t’aime » «
j’arrive », «Ne sois pas inquiet » « Pardon »...
Pourtant, Seigneur, n’est ce pas Toi qui as inventé le « portable »
?
Toi qui as offert un téléphone mobile à chacun des baptisés, qui
t’es connecté à eux par les antennes de la prière ?
Toi qui recharges leurs batteries, par la grâce des sacrements ?
Toi qu’on peut appeler n’importe quand et de n’importe où, pour
te dire « Je t’aime » « Conseille moi » « Aide moi », « Que Ton
nom soit sanctifié », « Que ta volonté soit faite » ?
Toi qui nous appelles, pour peu qu’on ait gardé la veille, et qui
nous signales le pauvre qu’on ne voit pas, le cri qu’on n’entend
pas, le mal qu’on ne veut pas voir ?
Seigneur, si je pouvais sentir ta présence aussi chaude et réelle,
que celle qui me parle à des milliers de kilomètres.
Si je savais t’appeler et t’écouter aussi simplement que je passe
un coup de fil...
Si à mon réveil, j’avais la simplicité de lever les yeux au ciel, pour
te dire « Allô, Seigneur, la journée sera belle, Tu peux m’appeler
quand Tu veux ! »
Si, au milieu de la journée, je savais décrocher, pour répondre,
comme le font les autres, à un appel que j’attends, et m’évader
un instant, ailleurs, tellement ailleurs, pour parler, rire et prier
avant de retourner à ce monde !
C’est vrai que je t’entendrais tellement mieux, si j’éliminais tous
les parasites de mon incrédulité.
Il suffirait que je te dise : «Seigneur, j’ai tout mon temps: Parle,
ton serviteur écoute... »
Jean Gauci
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, vous savez …
Le mystère du pain
Depuis que le jour a trouvé la nuit, nous avons marché, trébuché
entre les rochers et vieux troncs noueux, traversé les buissons de
ronces qui tracent des éraflures.
J’avance en âge !!!
Empêchez-moi
de
devenir
trop
babillard.
Eloignez de moi l'idée que je doive
m'exprimer sur tous les sujets.
Enlevez de moi la pensée que je doive
intervenir pour corriger les problèmes
de chacun.
Empêchez-moi de donner des détails
inutiles.
Donnez-moi des ailes pour me
déplacer.
Lorsque je tente de parler de mes
troubles, enlevez-moi momentanément
le don de la parole !
Enfin, Seigneur, faites-moi la grâce de
me conserver quelques amis !!
Extrait d’un journal canadien
Quelle joie d'avoir grimpé jusqu'au bout de la crête, d'arriver au
sommet où les yeux regardent à hauteur des nuages, entre terre
et ciel et de s'asseoir écorchés, épuisés, affamés !
Quelqu'un a sorti le pain, du pain de chaque jour. Et sans aucune
parole chacun a tendu la main.
Tous ces morceaux brisés, arrachés, dispersés dans les mains
pour ôter l'épuisement et fortifier les fatigués ! Le pain est un
mystère. Il est fait uniquement pour être brisé. Il est fait
uniquement pour être déchiqueté, avalé et pour disparaÎtre.
Alors seulement il est ce pain qui ôte la faim et remet debout les
affamés et les marcheurs du jour. Le pain est un mystère. Manger
le pain, c'est se remplir de la vie de la terre, et de soleil et de
rosée et du travail des hommes. Manger le pain est un mystère
car c'est goûter à la musique qui bat au cœur de la terre.
Depuis ce jour-Ià, à cause de toi, Seigneur, manger du pain est
devenu un autre mystère. Depuis ce jour-là, Seigneur, toi, tu es
devenu du pain, ce pain de chaque jour, déchiqueté, avalé,
dispersé pour ôter la faim du monde, remettre debout les affaiblis
et les marcheurs du Jour.
Depuis ce jour-Ià, Seigneur, manger du pain est devenu un grand
mystère. Désormais, à la messe, manger du pain c'est manger
Dieu, goûter à la musique de Dieu, vibrer au rythme de Dieu, c'est
manger la vie de Dieu et devenir comme Dieu puisque la vie de
Dieu, comme une sève jaillissante en moi, lentement prend place.
Je suis rempli de Dieu !
Depuis ce jour-Ià, le pain est plus que du pain. Il a le goût de
Dieu.
O toi, Dieu, tu es le Seigneur du pain!
Charles Singer, Seigneur de tous nos jours, Ed. Fleurus, pp. 57-58
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
La Paix et l’Amour de Dieu
Vous avez dit « silence »
Faire silence, loi du silence, silence attentif, silence qui tue,
silence d’écoute, minute de silence, briser le silence, silence
devant l’innommable, silence choisi fait de courage et de respect,
silence assourdissant …
Les mots ne manquent pas pour dire ce qui n’est ni un vide, ni
une absence, car le silence parle.
Il peut être habité et donner à penser.
S’il est imposé, il ouvre la parole.
Le silence fait d’écoute est ouverture à soi, aux autres, à la
nature, à l’indicible.
Joint à la parole, il nous permet d’accéder à notre humanité. Sa
qualité va de pair avec celle de la parole. Il importe donc de
prendre soin des deux.
Mais il est aussi des silences à briser, des tabous à lever, des
injustices à dénoncer, des non-dits à mettre à jour.
Ces silences destructeurs sont à combattre avec la même
énergie que celle nécessaire à la recherche d’un silence intérieur.
Un silence authentique n’est pas forcément fuite du monde, il
renvoie à notre responsabilité individuelle et collective
Editorial de « Reliures »
Périodique semestriel n°19
« Car le silence est une écoute. Il n'est pas de l'ordre du confort,
de l'hygiène de vie, ni même d'une certaine sagesse du genre :
"le sot parle beaucoup, le sage se tait". Il ne vise pas non plus un
vide intérieur. Il est un creux pour recevoir, une attitude intérieure
d'attention, de profonde écoute, l'écoute de la Parole de Dieu et
de la parole des frères, des hôtes, des hommes. »
Frère Bernard POUPARD, moine bénédictin
Extrait de la dernière lettre de Frère Roger, laissée inachevée au matin de sa mort tragique.
Homme de Paix, de fraternité et de réconciliation, il a été assassiné le 16 août 2006 pendant la
prière dans l’Église de la réconciliation à Taizé. 5.000 jeunes s’y trouvaient….Les chants
continuèrent…
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » Jean 14:27
Quelle est cette paix que Dieu donne ?
C’est d’abord une paix intérieure, une paix du cœur. C’est elle qui permet de porter un regard
d’espérance sur le monde, même s’il est souvent déchiré par des violences et des conflits
Cette paix de Dieu est aussi un soutien pour que nous puissions contribuer, tout humblement, à
construire la paix là où elle est menacée.
Une paix mondiale est si urgente pour alléger les souffrances, en particulier pour que les enfants
d’aujourd’hui et de demain ne connaissent pas l’angoisse et l’insécurité.
Dans son Évangile, en une fulgurante intuition, saint Jean exprime qui est Dieu en trois mots :
« Dieu est Amour ».
Si nous saisissons seulement ces trois mots, nous irons loin, très loin.
Qu’est ce qui nous captive dans ces paroles ? C’est d’y trouver cette lumineuse certitude : Dieu n’a
pas envoyé le Christ sur la terre pour condamner quiconque, mais pour que tout être humain se
sache aimé et puisse trouver un chemin de communion avec Dieu.
Mais pourquoi les uns sont-ils saisis par l’étonnement d’un amour et se savent aimés, ou même
comblés ? Pourquoi d’autres ont-ils l’impression d’être peu considérés ?
Si chacun le comprenait : Dieu nous accompagne jusque dans nos insondables solitudes. A
chacun, il dit : « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix pour moi, et je t’aime. »
Oui, Dieu ne peut que donner son amour, il y a là tout l’Évangile.
Ce que Dieu nous demande et nous offre, c’est de recevoir simplement son infinie miséricorde.
Que Dieu nous aime est une réalité parfois peu accessible.
Mais quand nous découvrons que son amour est avant tout pardon, notre cœur est apaisé et
même changé. Le savons nous assez ?
Dieu nous fait tellement confiance qu’il a pour chacun de nous un appel.
Quel est cet appel ?
Il nous invite à aimer comme il nous aime…
… Mais qu’est-ce qu’aimer ?
Serait ce partager les souffrances des plus malmenés ? Oui, c’est cela.
Serait-ce avoir une infinie bonté du coeur et s’oublier soi-même pour les autres, avec
désintéressement ? Oui, certainement.
Aimer, c’est pardonner, vivre en réconciliés.
Et se réconcilier, c’est toujours un printemps de l’âme.
Dans le coeur de chacun, aujourd’hui encore, Jésus murmure :
“Je ne te laisserai pas seul, je t’enverrai l’Esprit Saint.
Même si tu es au profond du désespoir, je me tiens près de toi.”
Accueillir la consolation de l’Esprit-Saint, c’est chercher, dans le silence et la paix, à nous
abandonner en lui. Alors si des évènements graves se produisent, il devient possible de les
dépasser.
Chercher réconciliation et paix suppose une lutte au-dedans de soi-même.
Ce n’est pas un chemin de facilité. Rien de durable ne se construit dans la facilité…
Sur ce chemin, il y aura parfois des échecs !
Alors, rappelons-nous que la source de paix et de la communion est en Dieu.
Frère Roger
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Regards
Toi ... Saint-Esprit
Regarder, c’est plus que voir.
Dans le mot regarder, il y a le mot garder.
On garde une image de quelqu’un;
on garde le souvenir de quelqu’un.
Toi qui es l’inspirateur de tout ce qui commence,
Regarder, c’est mettre tout son être en action.
C’est se mettre à l’affût de l’autre, l’attendre, le guetter, le surprendre.
C’est lui donner toutes ses chances
Toi qui nous permets de finir,
Toi qui nous aides à recommencer sans cesse,
Un regard d’amour, c’est fou ce que ça peut changer une vie.
Un regard de haine, c’est fou aussi ce que ça peut détruire
Un regard, c’est plus qu’une parole, plus qu’un discours.
Il est des regards qui vous éveillent.
D’autres au contraire qui vous glacent.
Certains, quand ils vous regardent, vous ne savez plus où vous mettre,
ce ne sont pas des regards qui vous font vivre.
Il est aussi des regards distraits qui vous effleurent à peine,
qui vous voient sans vous regarder.
Mais il en est d’autres qui vous font naître, qui vous font être.
Ces regards-là ne vous jugent pas, ne vous possèdent pas.
Ils ont dans les prunelles comme des éclairs malicieux.
Ils vous disent, complices :
« Mais vas-y, vas-y donc, n’aie pas peur. »
Ces regards vous aident à être vous–même et plus que vous–même.
Ils vous aident à vous risquer au-delà de vous,
un peu comme le regard de Dieu,
un Dieu qui aime
un Dieu qui pardonne.
Notre regard devient alors à son tour, regard de bonté, de tendresse,
de pardon, après une bêtise ou un mot malheureux, un coup de gueule.
Et nous voilà réconciliés avec nous-mêmes, en paix avec les autres,
transformés à cause de l’autre.
Robert Ribert
Toi qui es la douceur de ce qui est fort et la force
de ce qui est doux,
Toi qui agis dans le secret des profondeurs,
Toi qui sais ce qu’est dans nos coeurs un espoir
déçu, un amour trahi, une séparation entre ceux qui
se sont aimés,
Toi qui sais combien il est plus difficile de
réconcilier que de concilier,
Toi qui as si bien fait ce qui fut fait, refais ce qui a
été défait !
Toi qui sais qu’il y a des mots qui ne se prononcent
pas,
Toi qui es la voix de nos silences, le gémissement
de nos prières,
sois notre re-créateur !
Jean Guitton
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Merci, Pardon, Voici
trois petits mots qui peuvent bercer la prière de chaque soir
S'il me restait un an à vivre
Je ferais la chose que je fais tous les jours :
dire mes prières avec mon cœur et tout mon
amour pour le Seigneur,
pardonner à ceux qui me font du mal,
prier pour ma famille, pour qu’ils croient en
Dieu comme moi.
Cela me remplit de joie de savoir que le
Seigneur est présent dans ma vie.
Je l’aime d’un amour fou et je continuerai à
l’aimer jusqu’à ce que je le voie face à face.
Merci, Seigneur!
Que de joies durant cette journée, que de poignées de mains, que de visages
rencontrés... !
C’est toi qui a invente l'amour.
C'est toi qui as inventé l'amitié.
Ce soir, je veux t'en dire merci.
Je veux aussi te remercier pour tout ce qui ne se voit pas.
Il y a tous ceux qui ont vécu avant moi,
Il y a ton soleil qui éclaire derrière les nuages,
Il y a tous ceux dont le travail me permet de vivre
Il y a tous ceux qui aiment sans grands discours...
Mais je veux surtout te crier merci pour Toi.
Dans le silence de ce soir, je redécouvre ton visage rayonnant de lumière,
inondé de joie et de paix.
Il ne m'a pas quitté aujourd'hui.
Merci!
Pardon, Seigneur!
Mon coeur s'est durci, mes mains se sont repliées, mes yeux se sont fermés.
Que d'ingratitude de ma part.
Pourquoi cette petite vie facile, sans envergure, sans grandeur ni beauté?
Pardonne-moi mes lâchetés, mes faiblesses.
C’est la plus belle chose de l’univers et cela
vaut tous les diamants et l’or du monde :
voir mon Dieu que j’aime du plus profond
de mon cœur.
Ne me condamne pas pour ces coeurs que j'ai blessés, ces mains que j'ai
refusées, ces yeux que j'ai évités.
Je le vois, à présent: c'est toi que j'ai oublié, c'est moi que j'ai servi.
Pardon!
Merci d’être venu à moi, Seigneur.
Regarde ces coeurs ouverts: aide-moi à les combler
Regarde ces mains tendues: aide-moi à les accueillir.
Regarde ces yeux inquiets: aide-moi à les comprendre.
Je T’aime et T’aimerai toujours.
Josette F
Voici, Seigneur, ce jour nouveau qui bientôt se lève.
Prends-le!
Prends tout!
Demain, je veux être au rendez-vous,
au rendez-vous de l'amour,
au rendez-vous de Dieu.
Prières de la Famille
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je vais prendre le temps
Je vais prendre le temps de poser mon regard sur les
choses de tous les jours et de les voir autrement.
Ces choses que chaque matin, je passe sans voir.
Toutes ces choses familières que je côtoie à longueur
de jour, de mois, d’année …
Je vais prendre le temps de poser mon regard sur les
êtres que j’aime,
De regarder autrement les miens, celles et ceux qui me
sont plus proches
et que, parfois, je ne vois même plus, je n’entends
même plus.
Tant le souci de mes affaires, de mon travail parasite
mon cœur et mon corps…
Oui je vais prendre le temps de les découvrir, de me
laisser surprendre encore et toujours par ceux que
j’aime …
Oui, je vais prendre le temps de te rencontre aussi, toi,
mon Dieu, au delà des mots, des formules et des
habitudes.
Oui, je vois aller à ta rencontre comme au désert et tu
me surprendras, mon Dieu…
Oui, je vais prendre le temps de te rencontrer
autrement.
Robert Ribert
Il m’a donné l’infirmité
J’avais demandé à Dieu la santé pour faire de
grandes choses :
Il m’a donné l’infirmité pour pouvoir les faire
mieux
J’avais demandé la richesse :
Il m’a donné la pauvreté pour être sage
J’avais demandé la puissance pour être loué des
hommes :
Il m’a donné la faiblesse pour que je sente le
besoin de Dieu
J’avais demandé toutes choses pour pouvoir
jouir de la vie :
Il m’a donné la vie pour pouvoir jouir de toutes
choses
Je n’ai rien obtenu de ce que j’avais demandé
Mais j’ai tout obtenu de ce que j’avais espéré
Je suis, parmi tous les hommes le plus
richement comblé
Viscardi
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
« Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau… »
dit Dieu
Les murs ne sont pas toujours audehors
Dans tous les murs, il y a une lézarde,
dans toute lézarde, très vite, il y a un peu
de terre,
dans cette terre la promesse d'un germe,
dans ce germe fragile, il y a l'espoir d'une
fleur
et dans cette fleur, la certitude ensoleillée
d'un pétale de liberté.
Les murs les plus cachés sont souvent audedans
Et dans ces murs aussi, il y a des
lézardes....
laisse pousser les fleurs,
elles sont les germes
de la vie à venir.
Pour moi, dit Dieu, je ne connais rien d’aussi beau
dans tout le monde qu’un gamin d’enfant qui cause
avec le bon Dieu dans le fond du jardin.
Et qui fait les demandes et qui fait les réponses (c’est
plus sûr).
Un petit homme qui raconte ses peines au bon Dieu le
plus sérieusement du monde.
Et qui se fait lui-même les consolations du bon Dieu.
Rien n’est plus beau qu’un enfant qui s’endort en
faisant sa prière, dit Dieu.
Je vous le dis, rien n’est aussi beau dans le monde.
Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau dans le monde.
Et pourtant, j’en ai vu des beautés dans le monde.
J’ai vu des coeurs dévorés d’amour pendant des vies
entières, perdus de charité.
Brûlant comme des flammes.
Or je vous le dis, je ne connais rien d’aussi beau dans
le monde qu’un petit enfant qui s’endort en faisant sa
prière.
Aussi, dit Dieu, comme je comprends mon fils.
Mon fils le leur a assez dit.
(Or il faut prendre toutes les paroles de mon fils au
pied de la lettre).
Jacques Salomé
Laissez les tout-petits venir à moi.
Charles Péguy
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Dieu de tendresse et de bonté
Ouvre largement la porte de mon cœur pour
que j’y laisse pénétrer ton Esprit.
Que sa lumière éclaire les coins sombres de
ma vie : mes doutes, mes égoïsmes et mes
refus.
Que son souffle vienne balayer mes habitudes
et mes péchés pour me rendre libre dans la
vérité.
Qu’il soit la vie qui ranime ma foi, rajeunit
mon espérance et réchauffe mon amour.
Qu’il soit la voix qui te prie en moi et qui me
fasse parler ton langage.
Qu’il entre comme un printemps dans mon
cœur et dans la communauté chrétienne pour
recréer et renouveler toutes choses.
Seigneur Dieu, ouvre ma porte pour le don et
pour le pardon, pour l’accueil et le partage.
Donne à tous tes enfants de vivre ce temps de
réconciliation comme une joie et une mission :
celle de reproduire le visage de ton fils, Jésus,
le Christ, Notre Seigneur.
Amen
Gaston Lecleirc, Prêtre à Bruxelles
Rencontre avec nos frères "autrement
croyants"
Seigneur, je viens avec hardiesse te demander un don qui
dépasse toute chose.
Apprends
nous
à
aimer
comme
tu
aimes.
Ce n’est pas facile pour nous, êtres humains. Nous sommes
tellement traversés par le désir, la peur, l’agressivité...
Apprends nous cet Amour, qui sait prendre des risques pour
les plus petits et qui ne craint pas les puissants et les sages de
ce monde.
Apprends nous cet Amour qui cherche inlassablement la
justice, surtout lorsque cela dérange notre quiétude et notre
confort.
Apprends nous cet Amour qui respecte passionnément tous les
hommes et d’abord ceux qui ne savent pas respecter les
autres.
Apprends nous cet Amour qui sait regarder chaque être
humain dans son chemin d’imperfection avec le projet de
Dieu sur lui.
Apprends nous cet Amour capable d’un pardon sans retour
pour les offenses les plus lourdes à porter et les blessures les
plus vives.
Apprends nous à aimer comme tu aimes. Alors nos vies seront
transfigurées. La paix se répandra dans nos groupes, dans nos
cités et entre les peuples. Aimer comme tu aimes : il n’y a que
toi qui peux faire cela en nous
Michel Serin
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
À Notre Dame de Paix et de Concorde
O Marie, maman chérie présente ici,
Tu es venue habiter cette vallée ;
La vallée de mes larmes, tu l’as choisie,
Pour assécher le marais de mes péchés.
Quand je viens à toi, te confie tout le poids
De mon fardeau trop lourd à porter,
Tu me montres ton Fils sur le bois de la croix,
Et Tu me donnes une nouvelle légèreté.
J’aime passer, selon la belle tradition,
Sous l’autel où tu veilles avec tous les saints,
Pour me mettre ainsi sous ta protection,
Et m’abandonner entre tes mains.
En m’abaissant, je me fais toute petite
Et reconnais avec humilité
Que sans Toi, je tomberais bien vite
Et ne pourrais me relever.
Ce faisant, de mon corps courbé monte en moi
Avec les pèlerins, cette prière :
« Marie, aide moi à dire OUI comme Toi
A plier ma volonté à celle de mon Père. »
Tu me dis alors : « Ne crains pas, Je suis là,
Comme à Cana, je pourvoie, va vers Jésus :
Prie, aime et pardonne et tu auras la joie ;
Dans ta vie : paix et concorde revenues. »
A mon tour de devenir « arche d’alliance »,
De porter, comme toi, Jésus en moi,
De le mettre au monde. Tu me fais confiance.
Merci Marie car à présent tu m’envoies.
Prière pour le pardon
Père céleste !
Ne sois pas avec nos péchés contre
nous
mais avec nous contre nos péchés,
afin que la pensée de Toi,
quand elle s’éveille dans l’âme
et chaque fois qu’elle s’éveille,
ne nous rappelle pas nos
transgressions,
mais Ton pardon,
ni la manière dont nous nous
sommes égarés,
mais celle dont tu nous as rachetés.
Sören Kierkegaard
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les yeux de l'âme
Deux hommes, tout deux sérieusement malades, occupaient la même chambre
d'hôpital. Un des deux hommes pouvait s'asseoir sur son lit pendant une heure
chaque après-midi, afin d'évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était placé
à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme était obligé de passer
ses journées couché sur le dos. Ils parlaient ensemble pendant des heures. Ils
parlaient de leurs épouses et familles, de leur maison, de leur emploi, de leurs
vacances…
Chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait
s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce
qu'il pouvait voir au-dehors. Pour celui qui était dans l'autre lit, c'était comme
si son monde s'élargissait et s'égayait de toutes les activités et couleurs du
monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac.
Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient
naviguer leurs bateaux. De jeunes amoureux marchaient bras dessus bras
dessous parmi les fleurs, de chaque couleur de l'arc-en-ciel. De grands arbres
décoraient le paysage et la ville pouvait être aperçue plus loin. Pendant que
l'homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans les moindres détails,
l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait les scènes.
Les jours et les semaines passèrent…
Un matin, l'infirmière de jour entra pour apporter l'eau pour leurs bains et
trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui était mort
paisiblement pendant son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés
pour prendre le corps. Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre
homme demanda s'il pouvait être placé à son tour à côté de la fenêtre.
L'infirmière était heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était
installé confortablement, elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son
premier coup d'œil dehors. Enfin il aurait la joie de découvrir tout cela de luimême. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre. Mais tout ce que son
œil vit, ce fut un long mur gris. Interloqué, il demanda à l'infirmière pourquoi
son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses.
Celle-ci lui répondit : "Oh, il était aveugle, il n'a même pas pu voir le mur." Et
elle ajouta : "Sans doute a-t-il simplement voulu vous encourager"
Epilogue :
Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres
situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une
fois partagé, lui, est doublé…
Emmanuel
Le pardon
Deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna
une gifle à l'autre. Ce dernier, endolori mais sans rien
dire, écrivit dans le sable : "Aujourd'hui mon meilleur
ami m'a donné une gifle ".
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis,
dans lequel ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui
avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
"Aujourd'hui mon meilleur ami m'a sauvé la vie".
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami
lui demanda : " Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le
sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi
?
" L'autre ami répondit : " Quand quelqu'un nous
blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents
du pardon peuvent l'effacer.
Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour
nous nous devons le graver dans la pierre, où aucun
vent ne peut l'effacer ".
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à
graver tes joies dans la pierre.
Auteur inconnu
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Tenez-vous prêts … Une nouvelle attente
Prière d'un cierge à Marie
Seigneur, nous voici engagés dans une nouvelle attente, tellement
différente de toutes les attentes, qui sont celles de notre quotidien…
De quoi est fait notre quotidien ?
Me voici devant toi, Marie.
Cette femme qui sort à l'instant de l'église,
c'est elle qui m'a déposé aux pieds de ta statue.
Je ne pourrais dire pourquoi,
mais elle me semblait avoir le coeur lourd.
Elle avait l'air de vouloir te confier quelque
chose d'important.
Mais elle hésitait, ne sachant comment te parler.
Les mots ne venaient pas.
Peut-être n'avait-elle pas encore identifié
clairement ce qui l'amenait vers toi.
Peut-être même est-ce la première fois
qu'elle se tourne vers toi.
Alors, elle s'est déchargée sur moi :
''Tu lui diras ; elle comprendra''
Quand elle eut allumé ma mèche,
elle a contemplé un moment ma lumière.
Serait-ce la véritable lumière qu'elle recherche ?
Soutiens-la, Marie,
pour elle, sous ton regard, je me consume
De la réalisation de nos projets les plus chers, de nos familles ou de nos
entreprises, de nos équipes ou de nos collègues…
Certaines attentes nous prennent du temps, celle du taxi qui n’arrive pas
ou du métro qui a du retard.
Mais plus profondément, celle du conjoint qui tarde, celle du médecin
pris par d’autres urgences ou encore l’enfant qui ne rentre pas assez vite,
et toujours notre coeur se met à battre plus fort.
Nous appelons cela du stress et les nerfs s’agitent…
Comme notre coeur a du mal à sérier les évènements, à trier pour
dégager l’essentiel de l’accessoire, parce qu’au quotidien tout semble
important, ou en tout cas prenant…
L’attente que tu nous proposes est celle du Sauveur, « Dieu-avec-nous »,
appelé Emmanuel, déjà présent au coeur de nos attentes.
Si nous le mettions au coeur des attentes des autres,
Si
nous
ouvrions
nos
coeurs
aux
attentes
d’autrui,
notre coeur aurait la largesse du pays de Jésus qui est le monde, au-delà
même des Eglises : la mangeoire de Bethléem lieu de la nourriture du
monde qui a faim, oui, de la faim qui crie la révolte de l’injustice, et
aussi de la faim spirituelle des humains.
Quand il sera à nouveau fêté, le jour de NOEL,qu’il ouvre nos coeurs à
la largesse du monde, qu’il découvre la profondeur de son cœur pour
tout homme qui aspire à la vraie vie, que nous ne soyons pas seuls à le
fêter « entre nous » mais qu’il rayonne à la manière de l’étoile dans le
ciel, dans le coeur de chacune et chacun.
Tommy Scholtès s.j.
Jacques Hootelé
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
La plus belle des choses…
Seigneur, tu nous as envoyé ton fils et il nous arrive de ne pas le
recevoir.
Par lui, tu nous parles et certains jours, nous ne te répondons pas.
Tu nous aimes immensément et facilement nous oublions ton
amour.
Tu es venu nous sauver du non-sens de la vie et du mal, mais
parfois, cela nous laisse indifférents.
Tu es présent en nous par ton Esprit et distraitement, voilà que
nous t’ignorons.
Tout cela est vrai, Seigneur, et ces ingratitudes doivent tellement te
blesser et te peiner.
Mais, pour y remédier, tu as inventé la plus belle des choses : tu as
inventé le pardon !
Je n’ai jamais vu
Jusqu’à ce jour, Seigneur mon Dieu,
Je n’ai pas encore vu un seul berger qui oserait laisser
tout son troupeau divaguer au désert pour se mettre à
la recherche d’une seule brebis perdue. Le risque
serait trop grand pour lui et il n’aurait bientôt plus une
seule bête dans son enclos.
Je ne connais pas de paysan qui laisserait la mauvaise
herbe envahir son champ de blé.
Le pardon enrichit celui qui le demande et aussi celui qui le donne.
Pour faire cette démarche, il faut se vouloir petit, être humble et
sincère, et cela vous grandit !
Je n’ai jamais vu un semeur jeter la graine dans les
épines ni au bord du chemin.
Et pour accorder son pardon, il faut faire appel à sa générosité, se
montrer magnanime et confiant, et cela vous oblige à aimer
davantage.
Le pardon, Seigneur, c’est un rayon de soleil dans toute relation
qu’il approfondit.
Quel maître serait assez fou pour tomber aux genoux
de ses sujets et leur laver les pieds ?
Il est source d’une joie, unique et intense : joie du pardon donné,
joie du pardon reçu.
Seigneur, je crois que, de pardon en pardon, tu te fais joyeusement
plus proche de nous, intensifiant encore -mais est-ce possible ?- ta
tendresse pour nous.
Aide-nous à accueillir souvent et avec allégresse, cette heureuse
libération, ce nouveau départ offert gratuitement, te donnant ainsi
la joie de nous pardonner…
Odette Lecloux, dans Dimanche, 16/4/2000
Je n’ai vu jusqu’ici personne qui se laisse conduire au
supplice pour épargner des malfaiteurs et qui meure à
leur place.
Je n’ai pas encore vu un roi sans soldats et sans armes,
qui n’aurait rien à proposer que son amour livré.
Tu es le seul à faire ainsi,
faut-il que tu nous aimes.
Paul Grostefan « Méditations » Edition du Signe
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Traces
Le monde est plein de traces
Tu en laisses derrière toi.
J’en laisse derrière moi.
Volontairement ! Involontairement !
Traces !
Des paroles qui résonnent encore !
Des chansons qui trottent toujours dans la tête !
Des rires inoubliables !
Traces dans nos cœurs !
Peut-être des sentiments d’amitié, de solidarités vécues.
Peut-être des rencontres ou des événements exceptionnels,
une ambiance joyeuse et chaleureuse,
un élan dynamique, une preuve de sincérité,
le rayonnement de la joie de vivre…
Peut-être la foi et la confiance, la joie et la reconnaissance !
Traces !
laissant émerger des questions qui restent sans réponse.
Paroles et réalités irréversibles.
Traces !
plus lisibles et plus conscientes dans l’épreuve.
Ta trace ne s’estompe pas facilement.
Et un jour ou l’autre, nous l’espérons, nous la
retrouverons.
Au cœur de la vie « Prières pour les jeunes » Edition du Signe
La voie intérieure
Nous nous comportons sur cette terre en amnésiques.
Nous avons oublié notre véritable identité qui nous
relie aux deux principes du créé : le vide et le plein, le
visible et l’invisible, le dicible et l’indicible, le
pensable et l’impensable, le palpable et l’impalpable.
La voie terrestre et la voie intérieure.
Privé de l’une ou de l’autre des ces dimensions, l’être
humain est sauvagement mutilé.
Si dans ce monde où elle menace de disparaître, nous
ne réveillons pas en nous cette dimension d’éternité,
de contemplation, d’accueil, la dimension féminine et
sacrée en nous, si nous ne créons pas ces enclaves de
silence où la frénésie est suspendue, nous aurons
oublié nos vocations d’hommes et de femmes.
Dans cette surenchère de produits, cet excès de
paroles, de slogans, d’idéologies qui nous étouffent,
nous n’avons besoin que d’un silence, d’une pause,
d’une amnistie, le temps de renouer avec notre identité
véritable.
Christiane Singer
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Cette semaine, commence le Carême …
Coeur,
Homme, pourquoi crains-tu ?
Pourquoi trembles-tu en face du Seigneur ?
Parce qu’il vient !
Il vient non pas juger la terre mais la sauver.
Ne t’enfuis pas, ne crains rien :
Il ne vient pas avec des armes et s’Il te cherche,
Ce n’est pas pour te punir, mais pour te sauver.
Regarde, c’est un enfant
Il s’est fait tout petit
Et tu trembles encore de frayeur !
Il ne vient pas te perdre, mais te sauver,
Te libérer et non t’enchaîner.
Déjà, Il entre en lutte avec tes ennemis,
Déjà, Il foule du pied la nuque des orgueilleux
et des puissants,
Car Il est force et sagesse de Dieu
Saint Bernard
parce que le Carême est une affaire de coeur.
Il ne s’agit pas simplement de faire de bonnes actions, il faut renouveler son coeur, le
changer, le refaire.
Seigneur, donne-moi un coeur qui te ressemble, un cœur pétri par l’Evangile et capable
d’aimer.
Energie,
parce qu’il en faut pour quarante jours.
Il ne suffit pas de bonnes intentions de départ, il faut tenir, persévérer, et avancer
encore.
Seigneur, donne-moi la force de tenir bon pour vaincre le mal avec toi.
Nouveauté,
parce que le Carême est printemps :
il fait toutes choses nouvelles,
il chasse les vieilles habitudes,
il vient habiller de neuf ce que l’on croyait perdu.
Seigneur, que souffle ton Esprit nouveau, que vienne sur notre terre la grâce de ta
miséricorde.
Délivrance,
parce que le jeûne et le partage
viennent transformer nos vies et les délivrer de tant d’esclavages.
Seigneur, viens défaire les chaînes qui m’entourent et je pourrai marcher vers la terre
promise.
Rêve d’un monde plus juste et plus humain,
où tous mangeraient à leur faim,
où la paix fleurirait enfin.
Seigneur, aide-nous à construire ce monde nouveau, ce royaume de frères dont tu rêves
pour nous.
Espérance,
parce que rien n’est possible sans elle.
Le Carême est le temps de l’espérance qui ouvre des possibles encore insoupçonnés.
Seigneur, donne-nous l’espérance, maîtresse des vertus, lumière sur le chemin, force
pour le combat.
Salut, en Jésus, notre Pâque.
C’est Lui qui donne sens à nos efforts, à notre lutte.
C’est Lui qui nous conduit à la vie éternelle.
Seigneur, affermis notre foi dans ce monde qui doute, rends-nous forts et fidèles
jusqu’à la joie de Pâques.
Michèle CLAVIER, dans Signes d’aujourd’hui , n°170
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Entrer en carême
Entrer en carême, c’est ouvrir sa porte et réapprendre à
bouger, à se déplacer, à vivre.
C’est refuser de rester figé dans ses positions, ses dogmes ou
ses certitudes absolues.
Au désert
Entrer en carême, c’est aussi changer de cap.
Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger par les
coutumes des autres, leurs idées, leurs habitudes, leurs
langues.
Se laisser surprendre par la musique de l’autre, qui dit un
autre rythme, un autre temps, une autre chanson.
Et tu as choisi de vivre non comme un dieu,
débarrassé des fragilités humaines, mais comme un
homme, au milieu des hommes.
Entrer en carême, c’est aussi se mettre à l’écoute de la Parole,
Celle qui, au milieu des bavardages, nous touche au cœur ou
nous arrache non une larme, un billet de banque ou un chèque,
mais un geste de pardon, d’amour ou de Paix.
Entrer en carême, c’est se mettre à l’écoute de la réussite de
Dieu,
celle qui accepte la blessure,
celle qui ne profite pas de l’échec du faible,
celle qui n’exploite pas la naïveté ou la sueur du faible.
Entrer en carême, c’est se mettre à l’écoute de l’amour de
Dieu.
Pas un amour maquignon qui ne tient compte que du tour de
taille, de la beauté des yeux ou du regard.
Un amour qui vous apprend à lire autrement, à parler, à
partager, à se rencontrer autrement.
Robert Ribert
Seigneur, tu t'es retiré au désert pour discerner les
chemins qui s'offraient à toi.
Nous aussi, parfois, nous nous retrouvons au désert.
Tout nous semble si dur, si aride : autour de nous, et
en nous. Alors mes projets humains me semblent
dérisoires et mes certitudes d'hier me filent entre les
doigts comme du sable.
Seigneur, quand tu es passé par le désert, tu y as tracé
des chemins combien risqués. Ces chemins t'ont mené
à la Croix, mais ils nous ouvrent à l'Espérance, à la
Liberté, à l'Amour.
Au coeur de nos déserts, faits de nos fragilités et de
nos doutes,
tu nous invites, Seigneur, à cheminer et à lutter avec
les autres hommes et à ouvrir des brèches sur cette
Espérance que tu nous proposes
Prier.be
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Temps de la conversion et du renouveau
Dieu de tendresse et de bonté
Ouvre largement la porte de mon cœur pour que
j’y laisse pénétrer ton Esprit.
Que sa Lumière éclaire les coins sombres de
ma vie : mes doutes, mes égoïsmes et mes refus.
Que son Souffle vienne balayer mes habitudes
et mes péchés pour me rendre libre dans la
vérité.
Qu’il soit la Vie qui ranime ma foi, rajeunit mon
espérance et réchauffe mon amour.
Qu’il soit la Voix qui te prie en moi et qui me
fasse parler ton langage.
Qu’il entre comme un Printemps dans mon
coeur et dans la communauté chrétienne pour
recréer et renouveler toutes choses.
Seigneur Dieu, ouvre ma porte pour le don et
pour le pardon, pour l’accueil et le partage.
Donne à tous tes enfants de vivre ce temps de
réconciliation comme une joie et une mission :
celle de reproduire le visage de ton fils, Jésus, le
Christ, Notre Seigneur.
Amen
Gaston LECLEIR, prêtre à Bruxelles
Un rameau : porte-bonheur ou message
d’amour
Un dimanche de printemps, tu es allé à l’église pour chercher
un rameau de buis et tu souhaitais qu’il soit béni.
Mais que venais-tu chercher, au fait ?
Si tu es venu chercher un porte-bonheur ou une protection
divine, tu risques d’être déçu.
Dieu, en effet, veut notre bonheur et Il nous invite à le bâtir de
nos mains
Mais si tu crois que vivre c’est aimer, même si la vie ne te fait
pas de cadeau
si tu penses que la justice, le respect de l’autre et la solidarité
sont des valeurs qu’il faut faire progresser,
si déjà tu essaies de regarder ce qui se passe autour de toi,
si tu dis bonjour à ton voisin, même s’il ne te répond pas,
si tu essaies de vivre « debout »
et si tu agis pour que tout homme soit respecté
au travail, dans le quartier ou ailleurs…
alors, tu as raison de prendre ce rameau :garde-le bien
chez toi !
Il te rappellera
que, comme nous l’a prouvé Jésus, la vie est plus forte que la
mort,
que son message d’amour est à vivre à chaque instant de notre
existence.
Ce rameau ne sera pas un porte-bonheur
Il sera le signe du bonheur
que tu t’engages à construire
pour toi et pour les autres,
avec l’aide de Dieu.
Direct, n°271, avril 2007
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Dimanche des Rameaux et de la Passion
Quel est ce grand silence, aujourd’hui, sur la Terre
?
Silence et solitude car le grand roi s’est endormi.
La terre se recueille, craintive, car Dieu s’est
endormi dans sa chair pour aller réveiller ceux qui
dorment depuis les siècles des siècles.
Le Christ, le divin soleil, s’est couché.
C’est aujourd’hui le salut pour le cosmos tout
entier, pour le monde visible et pour le monde
invisible.
Descendons avec le Christ, contemplons auprès de
lui le mystère caché qui s’opère.
Ecoute le sens profond de la Passion du Christ.
Ecoute et chante un hymne de gloire.
Ecoute et célèbre les merveilles de Dieu.
Vois comment s’évanouissent les figures et
disparaissent les ombres, comment la Loi se retire
pour laisser fleurir la Grâce,
comment le soleil emplit toute la Terre, comment
les choses anciennes sont passées et les nouvelles
se sont épanouies.
Saint Epiphane (315-403
Une part de résurrection
Chaque être porte en lui-même une part de résurrection.
Chaque être peut nous enrichir, à condition de plonger en lui,
dans ce qu’il a de beau, de meilleur, de lumineux, de divin.
Malheureusement, nous regardons, épluchons d’abord les
ténèbres de l’autre.
Et nous en restons là.
Nous ne prenons pas assez de temps de silence pour admirer
l’oeuvre de résurrection, dans les êtres. Nous ne prenons pas
assez de distance pour apporter le meilleur de nous et recevoir
le meilleur de l’autre.
Les compagnons d’Emmaüs qui parlaient de Jésus l’abordent
sur le chemin sans le reconnaître.
C‘est un des moments les plus forts pour comprendre la
présence du Christ parmi nous.
Il est là, dans chaque être, enfoui, prêt à se faire reconnaître, et
nous passons sans le voir.
Nous manquons la rencontre souvent, pris par notre égoïsme,
nos refus, nos barrières, nos intolérances, nos rejets.
Nous avons besoin de demander dans notre prière le regard du
Christ.
Il plongeait dans les êtres avec une telle intensité, une telle
fraîcheur, une telle nouveauté que personne n’oubliait jamais
plus ce regard. Et en vivait.
Le Christ ressuscité a besoin de notre regard de tendresse et
de miséricorde pour aborder chaque être.
Plonger dans ce que chaque personne a de meilleur, c’est
recevoir une parcelle de la lumière du Ressuscité.
Guy Gilbert
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
La résurrection nous atttend
Pâques
C'est une joie profonde pour nous,
Seigneur de l'univers, de te rendre grâce
en cette nuit de Pâques, illuminée par le
visage radieux du Ressuscité.
Comme une aube longuement attendue, tu
viens dissiper nos ténèbres.
Tu fais resplendir une espérance
invincible là où la mort semblait
triompher.
Par la lumière que répand ta Parole, tu
éclaires nos cheminements tortueux.
Par l'eau du baptême et le don de l'Esprit,
tu nous affranchis de nos idoles.
Par le partage eucharistique, tu fais
grandir en nous l'homme nouveau.
Qu'éclate dans le ciel la joie des anges !
Qu'éclate sur la terre la joie des fils de
Dieu !
Toi qui es Dieu et qui es devenu un
pauvre homme.
Comme nous Tu as eu faim et soif.
Comme nous Tu as eu peur et Tu
as pleuré.
Comme nous Tu es mort.
Ton pauvre corps a été mis dans la
tombe,
comme le sera le nôtre,
et Tu en es sorti transfiguré,
comme nous en sortirons un jour.
Mon bien-aimé, avec Toi la mort
est belle,
La Résurrection nous attend.
Soeur Emmanuelle
Charles Wackenheim
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, que ton amour soit sur nous
L'amour, une route
L'amour n'est pas tout fait. Il se fait.
Il n'est pas robe ou costume prêt-à-porter, mais il est pièce
d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.
Il n'est pas appartement, livré clef en main, mais il est
maison à concevoir, à bâtir, à entretenir, et souvent à
réparer.
Il n'est pas sommet vaincu, mais il est départ de la vallée,
escalades passionnantes, chutes dangereuses dans le froid
de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.
Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais il
est levée d'ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou
la tempête.
Il n'est pas un OUI triomphant, dit comme un énorme
point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires
et des bravos, mais il est multitude de oui qui pointillent
la vie, parmi une multitude de non qu'on efface en
marchant.
Ainsi respecter l'autre, vois-tu ce n'est pas : ne pas
s'égarer, ne pas se battre, ne pas tomber, c'est toujours se
relever et toujours marcher, vouloir poursuivre jusqu'au
bout, le projet ensemble préparé et librement décidé.
C'est faire confiance à l'autre au-delà des ombres de la
nuit.
C'est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des
blessures.
C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant, au-delà de
l'amour.
Michel Quoist
Donne-nous la prière
Seigneur, donne-nous la prière
comme on donne un verre d'eau au voyageur du
désert.
Seigneur, donne-nous la prière
comme on donne le feu au voyageur de la nuit.
Seigneur, donne-nous la prière
comme on donne le chant au voyageur des abîmes.
Seigneur, donne-nous la prière
comme on donne remède aux blessures ouvertes.
Seigneur, donne-nous la prière
comme on donne un baiser au temps des solitudes.
Seigneur, donne-nous la prière et nous Te la
rendrons
comme on donne l'épi au temps de la moisson.
Seigneur, donne-nous la prière et nous partagerons
comme l'homme affamé qui reçoit ses amis.
Seigneur, donne-nous la prière et nous la
danserons
comme danse l'enfant sous la pluie du soleil.
Soeur Myriam
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Aimer, c’est …
Les mains de la prière
Toi notre Dieu, tu nous as créés avec un corps,
avec des jambes pour aller à ta rencontre,
avec une tête pour penser,
avec un cœur pour apprendre à aimer.
Toi, notre Dieu, tu nous as donné des mains
pour serrer d'autres mains, et non pour les fermer en poings
violents.
Les mains ouvertes comme une offrande,
comme une prière de demande et de merci.
Les mains qui bénissent, les mains ridées, abîmées, qui
reçoivent le pain de vie.
Toi Jésus avec tes mains, tu as relevé le pauvre, l'exclu...
Tu n'as pas jeté la pierre, tu as partagé le pain.
Tu as porté ta croix.
Toi Jésus avec tes mains.
Tu as fait passer Thomas du doute à la foi.
Les mains du ressuscité nous invitent à espérer,
à nous prendre en main,
à ne pas baisser les bras devant la mort et l'isolement.
Toi notre Dieu, apprends-nous à mieux partager, parce que
nos mains sont telles que nous les utilisons,
elles sont le prolongement du coeur,
elles disent notre façon d'aimer,
elles deviennent ainsi tes mains,
celles qui donnent la Vie.
Prier.be
C’est être capable de dire : viens faire un tour
chez moi ;
C’est pouvoir dire à l’autre : j’ai besoin de toi ;
C’est reconnaître que l’autre peut avoir raison ;
C’est être capable de dire : je te félicite ;
C’est être capable de dire : excusez-moi ;
C’est être capable de pardonner ;
C’est être capable de dire : excusez-moi ;
C’est être capable de pardonner
C’est être capable d’ouvrir la bouche pour ne
dire que la vérité ;
C’est être capable de retenir sa langue, afin de
ne pas offenser ;
C’est âtre capable d’encaisser des coups sans
vouloir les remettre ;
C’est accepter de lutter dans la vie sans vouloir
écraser les autres ;
C’est accepter d’être dérangé par les autres ;
C’est dire à l’autre qu’on l’aime sans jamais se
lasser ;
C’est être capable de dire ensemble : Notre Père
Auteur anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Réconcilie-moi avec moi même
On ne trouve que ce que l’on attend
Il était une fois un homme assis près d’une oasis, à l’entrée d’une
ville du Moyen Orient.
Un jeune s’approche et lui demande : je ne suis jamais venu ici.
Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
- Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
- Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle
j’étais bien content de partir.
- Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa la
même question :
Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui
vivent dans cette ville ?
Le vieil homme répondit de même :
- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où
tu viens ?
- Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J’y avais de
nombreux amis et j’ai eu beaucoup de mal à la quitter.
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les
deux conversations. Dès que le second jeune homme s’éloigna, il
s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : Comment peux-tu
donner deux réponses complètement différentes à la même
question posée par deux personnes ?
Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte l’univers dans son
coeur. D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le
passé ne trouve rien ici non plus.
Par contre, celui qui avait des amis dans l’autre ville trouvera ici
aussi des amis loyaux et fidèles. Car vois tu, les gens sont vis-à-vis
de nous ce que nous trouvons en eux.
Conte oriental extrait de « Il était une foi » tome 1
Seigneur, tu connais cette triste lassitude
qui me ronge parfois le coeur !
Réconcilie-moi avec moi-même!
Que ta tendresse me rende confiance en moi,
me fasse exister à mes propres yeux!
Comment pourrais-je rencontrer et aimer les autres
si je ne me rencontre plus et ne m'aime plus!
Je voudrais avoir le courage de déverrouiller la porte
dont je tiens moi-même la clef !
Donne-moi la force de sortir de moi-même!
Dis-moi que je peux encore guérir,
dans la lumière de ton Regard et de ta Parole.
Seigneur, toi qui m'aimes tel que je suis
et non tel que je me rêve,
aide-moi à accepter mes pauvretés,
ma condition d'homme si limité
et pourtant appelé à se dépasser.
Apprends-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières,
mes douceurs et mes colères,
mes rires et mes larmes, mon passé et mon présent.
Donne-moi de m'accueillir comme toi tu m'accueilles,
de m'aimer comme tu m'aimes.
Délivre-moi de la perfection que je veux me donner,
ouvre-moi à la sainteté que tu veux m'accorder.
Délivre-moi du remords de Judas
qui, rentrant en lui-même, n'a pas su en sortir,
épouvanté et désespéré devant l'immensité de son péché.
Accorde-moi le repentir de Pierre
qui a su rencontrer ton regard,
appel silencieux chargé de tendresse...
Et si je dois, comme lui, pleurer,
que ce ne soit pas sur mon orgueil humilié
mais sur ton amour offensé et blessé.
Frère Michel
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Aujourd'hui
Seigneur, fais-nous vivre notre vie
Seigneur,
Fais-nous vivre notre vie,
Non comme un jeu d'échecs où tout est calculé,
Non comme un match où tout est difficile,
Non comme un théorème qui nous casse la tête,
Mais comme une fête sans fin où ta rencontre se
renouvelle.
Comme un bal,
Comme une danse,
Entre les bras de ta grâce,
Dans la musique universelle de l'amour
Madeleine Delbrel
Vis le jour d’aujourd’hui,
Dieu te le donne, il est à toi.
Vis le en Lui.
Le jour de demain est à Dieu
Il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain
le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu,
remets le lui.
Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu le charges des regrets d’hier,
de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède
et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui
en communion avec Lui.
Et s'il y a lieu de t'inquiéter pour un être aimé,
regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité.
Soeur Odette Prévost petite sœur de Charles de Foucault
assassinée en Algérie le 10 novembre 1995
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L'homme de Paix
Dieu de lumière
Dieu Amour, Dieu de Lumière,
Tu es comme un phare pour éclairer nos chemins
pour nous prévenir des récifs dans les tourments du
quotidien.
Il est des jours, Dieu d'Amour,
où, malheureusement, nous doutons de ta Lumière...
Nous vivons alors, petits, rétrécis,
enfermés en nous-mêmes.
Pardon, Dieu d'Amour et de clarté pour tous ces doutes !
Fais grandir notre confiance en Toi, en l'autre, en nousmêmes.
Ouvre tout grand notre cœur.
Dissipe les zones d'obscurité, les barrières de toutes
sortes.
Donne-nous ta tendresse et ton espérance.
Ta Lumière est en chacun de nous :
Nous sommes nés pour manifester ta Gloire.
Monique Janvier
L’homme mû par la douceur, l’homme de paix n’est pas celui
qui a peur. Il n’est pas le mou, ni le timide, ni le lâche. Il ne se
défile pas.
L’homme de paix est celui qui a tellement confiance dans le
Père, qui est tellement abandonné dans ses mains, qu’il ne se
laisse pas monter en lui l’agressivité humaine.
Il ne se défend pas, car il sait que le Père veille sur lui. Il sait
que le Père peut faire à travers lui ce que lui seul ne pourrait
jamais faire.
Il sait que par son silence, par sa présence, par sa prière, sa
disponibilité à l’Esprit, il fera bien plus que par des discours,
par l’agressivité ou par toutes sortes de projets ou d’activités
bien organisées …
L’homme de paix sait que c’est plutôt par le sacrifice, par
l’accueil de l’agressivité des autres et même par sa propre
mort, qu’il guérira, par et en Jésus, les blessures de haine et de
colère dans le monde.
Il a la certitude que Dieu peut agir à travers lui ; tout ce qu’il
désire est de se laisser pénétrer par la paix de Jésus afin de
pouvoir la rayonner, la communiquer aux autres, par les voies
de l’amour et de la non-violence.
L’homme de paix sait que pour aider les gens à se réveiller à
la justice et à l’amour, il faut parfois les provoquer, mais sans
haine, sans agressivité. Il sait que la force brutale suscite la
force brutale, que les armes suscitent les armes et que dans la
mesure où il cherche à frapper on cherchera à le frapper.
Jean Vanier
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Tu seras apte au bonheur
Va paisiblement ton chemin malgré le vacarme et l’agitation et souviens-toi
que le silence est Paix.
Autant que cela dépend de toi et sans devoir courber la tête, sois en bon
terme avec autrui.
Exprime ta vérité clairement et calmement et écoute les autres, même les
plus ennuyeux et les plus ignorants, car eux aussi ont quelque chose à dire,
mais évite les personnes bruyantes et agressives, elles sont un scandale pour
l’esprit.
Ne te compare à personne tu deviendrais amère ou vaniteux, car tu
trouveras toujours meilleur ou pire que toi.
Jouis de tes réussites tout autant que de tes tentatives.
Aime ton travail, si modeste soit-il car c’est un bien précieux dans un
monde incertain.
Sois sage en affaires, car ce monde est plein de fourberies, cependant ne
crains pas de reconnaître que la vertu y a aussi une place, que beaucoup
d’hommes poursuivent un idéal et que l’héroïsme n’est pas si rare.
Sois toi-même partout et surtout ne feins pas l’amitié, n’aborde pas non
plus l’amour avec cynisme car malgré les vicissitudes et les
désenchantements il est aussi vivace que l’herbe que tu foules et surtout, il
est la vérité ultime de l’univers.
Prends la mesure du temps qui passe, en sachant renoncer avec élégance, à
la jeunesse et à ses plaisirs.
Sache que, pour être fort tu dois te préparer à l’épreuve et ne pas succomber
aux craintes chimériques qu’engendrent souvent la fatigue et la solitude, et
sans cesser de t’imposer une sage discipline, sois bon avec toi-même.
Tu es un enfant de l’univers comme les arbres et les étoiles. Tu y as ta
place.
Sache aussi, quoique tu penses, que l’univers continue sa marche, comme il
se doit.
Sois en paix avec Dieu, quel qu’Il puisse être pour toi et quels que soient
ton ouvrage et tes aspirations.
Dans le bruit et la confusion, garde ton âme en paix.
Malgré les perfidies, les labeurs et les rêves déçus, sache que la vie garde
encore sa beauté ; reste prudent et attentif aux autres, enfin efforce-toi
d’être heureux et tu seras apte au bonheur.
Texte trouvé dans la cathédrale St Paul de Baltimore en 1692
Dieu te regarde
Il te voit en tes jours de joie et de tristesse.
Il s’émeut de tes espoirs et de tes tentations.
Il prend part à toutes tes anxiétés,
à tous tes souvenirs
à tous les hauts et les bas de ton humeur.
Il a vraiment compté les cheveux de ta tête,
Les coudées de ta taille.
Il t’entoure et te porte dans ses bras,
Il te soulève et te pose à terre.
Il lit sur ton visage le sourire ou les larmes,
La santé ou la langueur.
Il regarde avec tendresse tes mains et tes pieds,
Il écoute ta voix, le battement de ton cœur,
Le souffle de ta respiration
Tu ne peux t’aimer mieux qu’il ne t’aime.
John Henry Newman
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prier avec humour
Seigneur, excusez-moi si je vous dérange...
Il m'est venu tout à l'heure à l'idée, que vous aviez besoin d'un saint...
Alors je suis venu pour la place. Je ferai très bien l'affaire.
Quoi qu'on en dise, le monde est rempli de gens parfaits.
Il y en a qui vous offrent tant de sacrifices, pour que vous ne vous trompiez
pas en les comptant, ils les marquent avec une petite croix sur un carnet !
Moi, je n'aime pas faire des sacrifices. Ça m'ennuie énormément.
Ce que je vous ai donné, Seigneur,
Vous savez bien que vous l'avez pris sans permission
Tout ce que j'ai pu faire, c'est de ne pas rouspéter.
Il y aussi des gens qui se corrigent d'un défaut par semaine,
ils
sont
forcément
parfaits
au
bout
d'un
trimestre.
Moi, je n'ai pas assez confiance en vous pour faire ça.
Qui sait si je vivrais encore au bout de la première semaine ?
Vous êtes si imprévisible, si impulsif, mon Dieu !
Alors, j'aime autant garder mes défauts... en m'en servant le moins possible.
Les gens parfaits ont tant de qualités qu'il n'y a plus de place en leur âme
pour autre chose.Ils n'arriveront jamais à être des saints
D'ailleurs, ils n'en ont pas envie, de peur de manquer à leur humilité.
Mais, Seigneur, un Saint, c'est un vase vide, que vous remplissez de votre
Amour, de la Sainteté des Trois !
Or, Seigneur, je suis un vase vide avec un peu de boue au fond.
Ce n'est pas propre, je le sais bien.
Mais vous devez bien avoir là -haut quelque céleste poudre à récurer...
Et à quoi servirait l'eau de votre côté, sinon à nous laver avant l'usage...?
Si vous ne voulez pas de moi non plus, Seigneur, je n'insisterai pas.
Réfléchissez pourtant à ma proposition : elle est sérieuse.
Quand vous irez dans votre cellier, puiser le vin de votre Amour,
rappelez-vous que vous avez quelque part, sur la terre, une petite cruche à
votre disposition
Auteur inconnu
Une vie heureuse
« J'ai eu une vie heureuse, celle que je voulais.
Je ne suis jamais seule, je n'ai jamais vécu seule,
puisque j'étais avec Dieu.
Je suis en paix, j'attends paisiblement la mort, sans
m'ennuyer.
Je suis une amoureuse satisfaite d'avoir aimé et d'être
aimée.
Avec un regret, une souffrance bien sûr: tous les
drames du monde.
Je ne peux que répéter qu'il faut donner aux autres
optimisme, volonté et amour.
Pas seulement donner, les faire vivre en eux. Partager.
Sans partager, sans solidarité, on ne peut faire
progresser l'humanité.
Il faut donc s'acharner. Parce que Dieu nous a crées
pour être heureux.
Il n'aime ni la souffrance, ni le sacrifice. »
Sœur Emmanuelle
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Sainte Marie, Mère de Dieu
Vierge bénie en tout lieu
Par la foi, tu as dit oui à l'initiative de Dieu qui a bousculé tes projets de jeune
fille.
Vierge bénie en tout lieux, sur la terre et dans les
cieux.
A l'heure où s'enfuit le jour, écoutez nos chants
d'amour,
Par la foi, tu es venue à préférer le choix de Dieu à tes propres choix.
Vierge Marie, Vierge du Manoir et de tendresse.
Humblement nous vous prions, pour tous ceux que
nous aimons.
En retour de leurs bienfaits, donnez-leur lumière et
paix,
Mère chérie, Vierge du Manoir et de tendresse.
Comme l'étoile qui luit quand partout s'étend la nuit,
Que votre cœur maternel veille sur notre sommeil,
Vierge Marie, Vierge du Manoir et de tendresse
Et demain, quand le soleil marquera notre réveil,
Vers vous montera fervent, l'amour de nous cœurs
d'enfants,
Mère chérie, Vierge du Manoir et de tendresse.
Prière pratiquée à la chapelle de Stadt
Par la foi, tu as fait tienne cette conviction que Dieu ton Seigneur, est maître de
l'impossible : Tu t'es réjouie de la future naissance chez Elisabeth.
Par la foi, en toute hâte, tu es allée trois mois auprès de ta cousine, tu n'as pas
gardé pour toi ses félicitations et tu les as transformées en chant d'exaltation
pour ton Seigneur.
Par la foi, tu as fait face, avec Joseph, à la violence d'Hérode qui cherchait à
supprimer ton enfant; tu es partie en exode pour le protéger.
Par la foi, tu t'es entendu dire par ton Fils, lors d'un pèlerinage à Jérusalem où
tu te faisais de souci à cause de son absence, après trois jours de recherche :
''Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ?''.
Par la foi, tu as eu l'audace de dire à ton Fils, un jour de noces, en voyant
l'embarras des mariés : ''Ils n'ont plus de vin''.
Par la foi, tes entrailles de mère ont dû remuer quand ton Fils proclamait aux
foules qui t'enviaient parce que tu avais nourri Jésus de ton lait : ''Heureux
plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique....''
Par la foi, tu étais là debout, silencieuse, au pied de la Croix, recevant de ton
Fils, l'invitation à accueillir le disciple qu'il aimait et te recommandant à lui en
disant : ''Voici ta mère''.
Par la foi, tu étais présente, en prière, avec les apôtres dans l'attente du don de
l'Esprit, entre Ascension et Pentecôte.
Marie, Mère de Dieu, ton chemin de foi nous éclaire et nous dit la présence du
Seigneur à nos existences faites de creux et de bosses, de joies et de
souffrances.
Marie, Mère de Dieu, toi qui partages la gloire de ton Fils, intercède pour que
nos chemins de vie soient aussi des chemins de foi.
Henri Gandon
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière du Jubilé
Seigneur Jésus,
Tu as dit à tes Apôtres : « Allez, enseignez, de toutes les
nations faites des disciples ». Ton Eglise s'est ainsi répandue
sur toute la terre, aussi chez nous dans notre archidiocèse.
Nous te rendons grâce pour tous les bienfaits que tu nous as
accordés tout au long de ces quatre cent cinquante années.
Nous te demandons :
Donne-nous plus de foi dans la force de ta Parole, et plus de
courage et de confiance pour l'annoncer.
Par-dessous tout, donne-nous plus d'amour pour le sacrement
de ta présence dans le pain et le vin : la sainte eucharistie.
Fais-nous le don de nombreux et bons pasteurs qui se
consacrent entièrement à l'annonce de ton Evangile et à la
célébration de tes sacrements.
Remplis-nous tous de foi, d'espérance et de charité.
En cette année jubilaire, envoie-nous ton Esprit-Saint.
Seigneur Jésus,
rassemblés autour de Marie dans le cercle de tes Apôtres :
Renouvelle dans nos cœurs le miracle de Pentecôte.
Insuffle en nous un enthousiasme nouveau : que nos langues
se délient pour proclamer en toute liberté tes hauts faits.
Ainsi nous progresserons d'un pas ferme et décidé sur le
chemin qui nous conduit vers ton Père et notre Père à tous.
Amen.
Godfried Danneels - Prière du Jubilé de l'archevêché
Viens Esprit!
Viens, Esprit, au plus profond de
mon coeur.
J'ai besoin de ta Lumière,
j'ai besoin de ta Force.
Ouvre mes mains,
ouvre mes yeux,
ouvre mon coeur.
Donne-moi un coeur libre,
un visage qui transmet la joie,
et des yeux capables de discerner
ce dont les autres ont besoin.
Jean-Marie Durand, missionnaire en Afrique
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Feu et Lumière
Comment te nommer ?
Saint, comment Te nommer,
Toi qui n'as pas de visage,
Toi qui n'es ni le Père ni le Fils
mais leur amour.
Les mots dont on Te désigne sont
ceux qui m'ont toujours séduit :
Esprit de vérité, Esprit d'amour.
Toi qui les unis en Toi,
donne-moi de chercher à les unir
en moi.
Jean Guitton
Feu et Lumière
Qui resplendissent
Sur la face du Christ,
Feu dont la venue est Parole,
Le silence est Lumière,
Feu qui établis les cœurs dans l’action de
grâce,
Nous te Magnifions.
Toi qui reposes en Christ,
Esprit de sagesse et d’intelligence,
Esprit de conseil et de force,
Esprit de science et de crainte,
Nous Te magnifions.
Toi qui scrutes les profondeurs de Dieu,
Toi qui illumines les yeux de notre cœur,
Toi qui Te joins à notre esprit,
Toi, par qui nous réfléchissons la gloire du
Seigneur,
Nous te magnifions.
Ephrem le Syrien (306-373)
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Marie, la bienveillante
L’espérance et la foi des croyants, Marie,
sont marquées de ton empreinte.
Et tu veilles jour après jour à la charité de Dieu pour nous,
et, avec nous à son accomplissement.
Au jour de l’Annonciation, pour nous,
tu prends la vie de Dieu dans ton corps.
Au jour de Noël pour nous,
tu souffres l’enfantement d’un Dieu sur la terre.
Au jour de la présentation, pour nous,
tu fais d’un fils d’Israêl un Dieu pour nous.
Au jour de Cana, pour nous, sur ta parole,
Jésus donne le premier signe de Dieu
Au jour de la croix, pour nous,
tu participes à la souffrance de Dieu crucifié.
Au jour de la Pentecôte, pour nous,
tu inaugures l’Eglise, rassemblement des chercheurs de Dieu.
Depuis ce temps,
nous regardons dans la même direction que toi,
et nous avançons vers la même sainteté.
A jamais tu dessines, pour nous, le visage de la bienveillance
de Dieu.
Pour toujours, tu seras la vigilance des hommes, marcheurs de
la nuit vers le soleil de Dieu.
Les vacances
Plus de classe, plus de contrainte
à nous les grands espaces
Seigneur, pensons-nous à te laisser une
place dans nos cœurs pendant nos
vacances ?
Seigneur, tout ce que nous allons
découvrir en dehors de nos villes de béton,
nous rapprochera de Toi :
L’infini de l’océan
La majesté des montagnes
La beauté des fleurs
La pureté de l’eau d’un ruisseau
La chaleur du soleil
La douceur des longues soirées d’été.
Ouvre nos yeux à la beauté de la création,
Que la découverte de cette belle nature
nous donne envie chaque jour de
vacances,
de Te dire MERCI.
Equipes Notre-Dame
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
En vacance, garde-nous, éclairenous !
Aide-nous, Seigneur,
à donner à nos corps un repos suffisant,
à nos esprits le calme et la paix.
Garde nos âmes et nos coeurs
largement ouverts à tous nos frères et soeurs.
Garde nos pas, Seigneur,
afin que sur la route, à la mer, en montagne,
nous soyons gardés de tout danger.
Éclaire-nous, Seigneur,
que nous soyons capables d'accueil
et plus enclins à chercher ce qui unit
que ce qui divise.
Donne à ceux qui ne partent pas
un peu de repos dont tu nous gratifies si
largement.
Et ramène-nous au sein de la communauté
plus dispos et plus vaillants à travailler dans
l'Amour.
Auteur inconnu
Prière pour être mieux dans sa peau
Seigneur, je n'ai pas encore 20 ans !
Tu connais mon désir fou d'aimer et d'être aimé,
Tu connais ma soif de bonheur, ma soif de vivre,
De vivre une vie qui ne soit pas bêtement gaspillée.
Tu sais aussi, combien certains jours, j'étouffe de ma peau !
Combien le collège, la famille, la société le monde entier,
Tout me semble oppressant, décevant, et étriqué.
Combien, certains soirs, j'ai envie de hurler ma peur.
Combien j'ai envie de repeindre tous les murs de la ville,
Les bus, les affiches et la tête des gens,
Avec les couleurs de l'espérance et de la tendresse.
Seigneur, pourquoi ai-je si peu confiance en moi et dans les
autres ?
D'où me vient ce rêve insensé d'un monde différent, d'un
monde plus beau ?
Seigneur, tu sais combien ma foi en Toi est encore bien mal
assurée
Mais si tu es vraiment ce que l'évangile me dit de Toi,
Tourne vers moi Ton visage de Lumière,
Réconcilie-moi avec moi-même,
Donne-moi le courage de semer de la vie et de l'Amour.
Seigneur, je ne te demande pas de réussir dans la vie,
Mais de réussir ma vie,
De réaliser avec toi, Ton rêve d'Amour sur moi.
Prière partagée par Elie Bahri de Beyrouth
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière du pèlerin de la montagne
Des graines de Dieu
Seigneur Jésus,
Toi qui a fait un si long déplacement
D’auprès du Père
Pour venir planter ta tente parmi nous;
Toi qui es né au hasard d’un voyage et as couru toutes les routes,
Celle de l’exil, celle des pèlerinages, celle de la prédication:
Tire-moi de mon égoïsme et de mon confort,
Fais de moi un pèlerin.
Seigneur Jésus,
Toi qui as pris si souvent le chemin de la montagne,
Pour trouver le silence, retrouver le Père;
Pour enseigner tes apôtres, proclamer les béatitudes;
Pour offrir ton sacrifice, envoyer tes apôtres et faire retour au
Père,
Attire-moi vers en haut,
Fais de moi un pèlerin.
A l’exemple des saints, j’ai à écouter ta Parole,
Sans cesse tenté de vivre tranquille, Tu me demandes de risquer
ma vie,
Comme Abraham, dans un acte de foi.
Sans cesse tenté de m’installer, Tu me demandes de marcher en
espérance
Vers Toi le plus haut sommet dans la gloire du Père.
Créé par amour, pour aimer,
Fais, Seigneur, que je marche, que je monte
Par les sommets
Vers Toi, avec toute ma vie, avec tous mes frères, avec toute la
création,
Dans l’audace et l’adoration.
Amen
Être chrétien aujourd’hui, n’est-ce pas un peu comme le Petit Poucet : semer des
petits cailloux, pour retrouver sa route ?
Gratien Volluz, chanoine du Gd St Bernard, guide de haute montagne
Extrait de « Dans l'audace et l'adoration »1976
Ou plutôt semer des graines de Dieu, qui un jour, en d’autres fleuriront ?
Oser vivre sa Foi au grand jour. Franchir la porte d’une église pour vivre le silence et
prier ; oser une rencontre avec Dieu, en face à face…
Oser prendre part à une célébration religieuse. Oser écouter la Parole de Dieu. Oser
chanter sa Foi en Dieu-Amour, en un Dieu-Tendresse, en un Dieu-Pardon, en un
Dieu-Réconfort. Oser prendre la main de son voisin (même inconnu), le temps d’un
Notre-Père…
Semer des graines de Dieu, qui un jour, en d’autres fleuriront.
Oser s’engager. S’engager dans la Communauté paroissiale, pour apporter ce petit
peu de soi qui peut aider les autres et faire toute la richesse d’une communauté.
Oser s’engager dans le mariage ; choisir sans crainte de tracer un chemin à deux sur
les routes de la vie. Choisir le mariage chrétien, non pour le décorum d’une belle
église, mais pour prendre Dieu comme témoin de son engagement humain.
Oser faire tellement confiance à l’autre – celui ou celle que l’on choisit d’aimer pour
la vie – que l’on se découvre soi-même à travers son regard.
Semer des graines de Dieu, qui un jour, en d’autres fleuriront.
Oser prendre un enfant par la main pour l’aider à découvrir Dieu. Oser parler de Dieu
aux enfants et leur transmettre Son message d’Amour. Oser prier en famille. Oser
emmener les enfants à l’église, sans peur de déranger les « habitués ». Ouvrir les
portes des églises aux enfants, aux jeunes, oser des célébrations différentes, plus
vivantes et plus ouvertes.
Semer des graines de Dieu, qui un jour, en d’autres fleuriront.
Oser l’amitié. Oser la main tendue, l’oreille attentive, l’écoute compatissante, le
service rendu avec amour, le réconfort d’un ami dans la détresse ou dans la douleur.
Car chaque fois, Dieu s’invite à la rencontre.
Enfin, oser remercier Dieu pour la vie, pour l’amour, la beauté, le regard des enfants.
Oser remercier Dieu pour l’amitié, pour les mains qui se tendent et la richesse des
cœurs qui se nouent.
Alors, osons. Chacun à sa manière, chacun à sa mesure. Mais osons. Et ensemble
semons des graines de Dieu qui, un jour, en d’autres fleuriront.
Véronique Nijs-Dufour
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Toi tu peux
Dieu seul peut créer
mais tu peux valoriser ce qu'il a créé.
Dieu seul peut donner la vie
mais tu peux la transmettre et la respecter.
Dieu seul peut donner la santé
mais tu peux orienter et guider... ou soigner.
Dieu seul peut donner la foi
mais tu peux donner ton témoignage.
Dieu seul peut infuser l'espérance
mais tu peux rendre la confiance à ton frère.
Dieu seul peut donner l'amour
mais tu peux apprendre à l'autre à aimer.
Dieu seul peut donner la paix
mais tu peux semer l'union.
Dieu seul peut donner la joie
mais tu peux sourire à tous.
Dieu seul peut donner la force
mais tu peux soutenir un découragé.
Dieu seul est le chemin
mais tu peux l'indiquer aux autres.
Dieu seul est la lumière
mais tu peux la faire briller aux yeux de tous.
Dieu seul est la vie
mais tu peux rendre aux autres le désir de vivre.
Dieu seul peut faire des miracles
mais tu peux être celui qui apporte les cinq pains et les deux poissons.
Dieu seul peut faire ce qui parait impossible
mais tu pourras faire le possible.
Dieu seul se suffit à lui-même
mais il a préféré compter sur toi.
Prière d'une ''équipe'' de Campinas (Brésil)
Aime et fais ce que tu
veux
Ce court précepte t'est donné une
fois pour toutes:
Aime et fais ce que tu veux.
Si tu te tais, tais-toi par amour,
Si tu parles, parle par amour,
Si tu corriges, corrige par amour,
Si tu pardonnes, pardonne par
amour.
Aie au fond du coeur la racine de
l'amour:
De cette racine, rien ne peut sortir
de mauvais.
Saint-Augustin
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Venir vers Dieu comme un petit enfant
Prière de l'étudiant
Créateur ineffable, source de lumière et de
sagesse,
daigne répandre sur mon intelligence un
rayon de ta clarté,
chasse de moi les troubles ténèbres du
péché et de l'ignorance.
Donne-moi
la
pénétration
pour
comprendre, la capacité de retenir,
la méthode et la facilité pour apprendre,
l'aisance pour parler.
Engage le début, conduit le progrès,
couronne la fin,
Toi qui, vrai Dieu et vrai homme,
vis et règne dans les siècles des siècles.
Saint Thomas d'Aquin
Commencez la journée et terminez-la par la prière.
Allez vers Dieu comme un petit enfant se tourne vers sa
maman.
Si les mots ne vous viennent pas spontanément, dites par
exemple :
«Viens, Esprit Saint, guide-moi, protège-moi, éclaire mes
idées pour que je puisse prier ».
Ou bien encore, si vous vous adressez à la Vierge Marie,
dites :
« Marie, Mère de Jésus, sois à présent une mère pour moi,
aide-moi à prier ».
Lorsque vous priez, remerciez Dieu de tous ses dons :
puisque tout lui appartient, tout est un don qu'il nous fait.
Votre âme est un don de Dieu.
Si vous êtes chrétien, vous pouvez réciter la Prière du
Seigneur
;
Si vous êtes catholique, en plus du Notre Père, vos
prières sont: le Je vous salue Marie, le chapelet, le Credo.
Si votre famille ou vous-même avez vos dévotions
particulières, priez selon vos propres traditions.
Si vous avez vraiment confiance dans le Seigneur, dans
la puissance de la prière, vous surmonterez vos doutes,
vos craintes et cette impression de solitude que tant de
gens ressentent.
Bienheureuse Teresa de Calcutta
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L’Église que j’aime, c’est …
Celle qui est convaincue que le Christ est le port et qu’elle n’en
est que le phare.
Marie
Tu as gardé la Parole de Dieu dans ton cœur,
pas simplement comme on garde un bon souvenir,
ou comme on garde des meubles qui peuvent
encore servir,
ou comme on garde une forêt pour l’empêcher de
périr,
ou comme on garde dans un coffre des bijoux pour
que personne ne puisse les ravir.
Tu as gardé la parole de Dieu un peu comme on garde
un enfant pour le faire grandir,
comme on garde un malade pour l’aider à guérir,
comme on garde la foi en essayant de l’affermir,
comme on garde confiance même lorsqu’il faut
souffrir.
Tu as accueilli la parole de Dieu
pour la garder vivante
et pour qu’elle prenne corps en toi
la Parole s’est faite chair
pour changer le cœur de pierre
de tous les hommes de la terre.
Celle qui préfère être semeuse d’espérance plutôt que glaneuse de
peurs.
Celle qui me dit honnêtement et sans arrogance : « Nous sommes
un peuple en marche vers une fin commune et nous devons
cheminer la main dans la main, boire à la même fontaine et
traverser les mêmes périls. »
Celle qui ne m’offre pas un Dieu congelé et figé mais un Dieu
vivant, présent et que nous pouvons découvrir à tout moment
parce que c’est un Dieu inépuisable.
Celle qui craint davantage pour ceux qui ne bougent pas, de peur
de pécher que ceux qui ont péché, parce qu’ils marchaient.
Celle qui me parle plus de liberté que de l’obéissance, de
l’espérance que de l’autorité, du Christ que d’elle-même, de la
faim des pauvres que de la collaboration avec les riches…
d’aujourd’hui que d’hier.
Celle qui se préoccupe davantage d’être authentique que
nombreuse, d’être simple et ouverte à la lumière que d’être
puissante, d’être oecuménique que d’être dogmatique.
Celle qui m’offre un Dieu si semblable à moi que je peux jouer
avec Lui, et si différent que je peux trouver en Lui ce dont je ne
saurais même rêver.
Bernard Hubler
A d’autres, un visage différent de l’Église pourra plaire
davantage. Moi je l’aime comme cela parce que c’est ainsi que je
vois en elle avec certitude la présence vivante du Christ, du Christ
ami de la vie, Lui qui est venu non pour juger mais pour sauver
ce qui était perdu.
Juan Arias – extrait de Le Dieu auquel je ne crois pas
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les mains de Dieu
C’est moi l’artiste
C'est moi l'artiste ! dit Dieu
Tu es mon vase d'argile !
C'est moi qui t'ai modelé, façonné,
Une merveille au creux de ma main !
Tu n'es pas encore achevé,
Tu es en train de prendre la " forme " de mon fils.
Voici que tu te désoles
Et que tu te désespères
Parce que tu as pris quelques fêlures au contact des autres.
Fêlures, éraflures, lézardes, brisures, cassures, ratures...
N'oublie pas : c'est la condition de vase.
Si je t'avais rangé dans un placard à vaisselle
Tu ne connaîtrais pas ces heures de la vie
Mais tu ne servirais à personne !
Tu serais un vase inutile !
Moi, dit Dieu, j'aime les vieux vases,
Un peu usés, un peu ébréchés.
Ils ont tous une histoire !
Et toi tu te voudrais lisse comme un nouveau-né ?
Je te connais, ô toi que j'ai façonné, pétri avec tant d'amour !
Et je ne voudrais pas que tu te désoles de tes ratés !
Tu es fait de boue et de lumière !
Tu es fait pour servir !
C'est moi l'artiste dit Dieu
Et je m'y connais dans l'art de reprendre un vase !
Prière pour l'unité
Un maître voyageait en compagnie d’un disciple
auquel il avait confié le soin de son chameau
Un soir, alors qu’ils étaient arrivés à l’auberge, le
disciple était si fatigué qu’il négligea d’attacher
l’animal.
En se couchant, il fit cette prière :
- « Mon Dieu prends soin du chameau, je le remets
entre tes mains ».
Le lendemain, le chameau avait disparu.
- « Où est le chameau ?» demanda le maître.
- « Je ne sais pas » répondit le disciple. « Il faut le
demander à Dieu. Hier soir j’étais si épuisé que je le
lui ai confié. C’est lui le responsable. Ce n’est pas
ma faute s’il s’est échappé ou s’il a été volé. J’ai
demandé à Dieu de le surveiller. C’est lui le
responsable.
N’es-tu pas constamment en train de m’exhorter à la
plus grande confiance en Dieu »
- « C’est vrai » répondit le maître. « Aie toujours la
plus grande confiance en Dieu… mais auparavant
attache ton chameau ! Parce que Dieu n’a pas
d’autres mains que les tiennes. »
Auteur anonyme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Un enfant passa...
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Parabole des tailleurs de pierre
Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n'êtes pas
rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre
quelque péché.
Un Scientifique calcula la profondeur du trou.
Un Journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête,
comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés d'aspirine.
Une Infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l'incita à trouver les raisons pour
lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans
le trou.
Une Pratiquante de la pensée positive l'exhorta :
Quand on veut, on peut !
Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une
jambe.
Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d'empirer.
Au coeur d’une ville, un immense chantier.
Dans un secteur, les tailleurs de pierre, sous un
soleil de plomb, vaguement abrités par une toile.
Puis un enfant passa … et lui tendit la main...
Auteur anonyme
Un passant pose la même question à trois
artisans :
« Alors, ça va ? Qu’est-ce que tu fais ? »
« Tu ne le vois donc pas ? » grogne le premier,
la mine rageuse.
« Je peine et sue par cette maudite chaleur… »
« Oui, ça va bien » dit le second. « Je suis
content. En taillant ces pierres, je gagne ma vie
et celle de ma famille. »
Le troisième, tout joyeux, répond, les yeux
brillants : « Je construis une cathédrale ! »
Direct, n°258, août 2005
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Noël … c’est rapé ; Noël…, c’est gagné
Si tu ne penses d’abord qu’à lorgner les vitrines pour savoir ce que tu
vas acheter pour tes gosses,
Alors Noël c’est rapé.
Si tu succombes au désir de tes mômes qui veulent une voiture de
police, une mitraillette en plastique et la panoplie complète du para,
Alors, Noël c’est rapé.
Si tu as déjà acheté le Petit Jésus en sucre et ses parents en chocolat sans
oublier un seul de ses bestiaux en caramel de la crèche,
Alors, Noël c’est rapé.
Si tu commences à dresser la liste des gens à inviter en prenant soin
d’exclure les chiants, les emmerdeurs, ceux et celles qui vont troubler la
fête tranquille,
Alors, Noël c’est rapé.
Si tu ne prends pas le temps de méditer durant cet Avent, le merveilleux
mystère de la nuit de Noël, la pauvreté de l’enfant Jésus, le dénuement
absolu des immigrés qui sont ses parents,
Alors, Noël c’est rapé.
Mais si tu lorgnes déjà le jeune couple de chômeur de ton immeuble qui,
sans toi fêterait cette nuit là dans un peu plus de détresse et de solitude,
Alors, Noël c’est gagné.
Si tu n’attends pas pour dire à l’ancienne qui vit seule, un mois à
l’avance, qu’elle sera ton invitée pour qu’elle savoure d’avance durant
un moi ces quelques heures où elle sera reine,
Alors, Noël c’est gagné.
Si tu prends la peine de réfléchir à ce mystère d’amour et de pauvreté
qui, au cours des âges, a été défloré foulé au pied et travesti en fête
égoïste, fête de beuverie et de gueuleton,
Alors, Noël c’est gagné.
Si tu continues dans l’année qui vient à vivre ce mystère en pensant que
le partage c’est pas seulement l’affaire d’une nuit,
Alors, Noël illuminera toute ton année.
Guy Gilbert.
Notre Père … et son engagement
Ne dis pas : « Père »,
si tu ne reconnais pas Jésus fait homme !
Ne dis pas « Notre »,
si tu vis renfermé dans ton égoïsme !
Ne dis pas « qui es aux cieux »,
si tu restes matérialiste !
Ne dis pas « que ton nom soit sanctifié »,
si tu ne penses qu’à ton propre succès !
Ne dis pas « que ton règne vienne »,
si tu te contentes de tes propres idées !
Ne dis pas « que ta volonté sait faite »,
si tu ne tiens pas compte de l’avis des autres !
Ne dis pas « donne-nous notre pain de ce jour »,
si tu ne te préoccupes pas des nécessiteux !
Ne dis pas « pardonne-nous nos offenses »,
si tu gardes rancune envers ton frère et ta sœur !
Ne dis pas « ne nous soumets pas à la tentation »,
si tu t’y exposes toi-même !
Ne dis pas « délivre-nous du mal »,
si tu ne t’engages pas résolument envers ton frère et ta
sœur !
Ne dis pas « Amen »,
si tu ne prends pas au sérieux les paroles du Notre-Père
qui s’est fait homme
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Le vrai Noël
Sur les pas des Mages
Si tu le veux,
Le vrai Noël
C'est toi qui le feras.
Le vrai Noël,
Il sera dans ton regard,
Il sera dans ton sourire,
Il sera dans ton geste.
Le vrai Noël,
Il sera dans ton accueil
et dans ton partage.
Il sera dans ton Espérance
Et dans ton abandon.
Il sera dans ta souffrance
Donnée ... comme une
offrande.
Le vrai Noël,
Il sera dans ton activité
Et dans ton silence.
Il sera dans ta vie
Au plus profond de ton
coeur
Le vrai Noël,
Il sera si tu le veux,
Dans l'oubli de toi
Pour te donner aux autres
Le vrai Noël,
Il sera dans ton amour
Il sera dans ta prière.
Le vrai Noël,
c'est chaque fois que tu aimes.
Que les Mages nous ouvrent la route
pour cette année nouvelle !
Comme eux, mettons-nous en marche,
nous ne savons pas exactement ce que sera l’aventure.
Comme eux, faisons confiance.
Comme eux, levons les yeux, la lumière nous vient d’ailleurs,
elle vient de Dieu.
Comme eux, laissons-nous éclairer.
Comme eux, cherchons, n’ayons pas trop de certitudes, ayons
seulement des convictions.
Comme eux, découvrons les signes d’une présence.
Comme eux, offrons des cadeaux : celui de la prière, celui du
respect de tout homme.
Comme eux, cherchons à faire plaisir à Dieu, et aux hommes.
Comme eux, acceptons d’emprunter un nouveau chemin,
même s’il s’annonce rude.
Comme eux, laissons-nous déranger par Dieu et par les
hommes nos frères.
Que cette année soit une marche ensemble, sur les pas des
Mages.
Gérard Naslin,
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Tu n’as jamais fini de nous surprendre
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année
Tu n’as jamais fini de nous surprendre.
Dieu, merci de venir réveiller notre attente
Endormie sous les soucis,
La bousculade des jours et nos ennuis.
Dieu, merci de venir réveiller notre attente
Endormie sous le poids des choses.
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année.
Bénis tous ces jours devant nous
qui vont passer comme un éclair.
Apprends-nous à les purifier de toute vanité
et de toute impatience
pour qu’ils soient remplis tout entiers
de ta plénitude.
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année.
Nous sommes si pressés
Que nous ne prenons plus le temps d’attendre.
Nous avons tant à faire, à penser.
Nos agendas, nos heures, nos vies sont remplis.
Nous sommes si occupés, envahis, pressés
Que nous n’avons plus jamais le temps.
Bénis tous ceux qui forment ton peuple.
Bénis ceux qui s’efforcent,
au milieu des guerres et des violences,
de bâtir un monde plus fraternel.
Bénis tous les peuples de la Terre
afin qu’ils soient dans la paix.
Bénis tous ceux qui te reconnaissent
comme seul Seigneur,
bénis ton Eglise partagée, divisée,
rassemble-la dans l’unité.
Bénis tous ceux qui forment ton peuple.
Dieu, merci de venir réveiller notre attente.
Toi tu nous fais cadeau de ce temps neuf.
Voici les temps nouveaux !
D’un temps qui ne peut se gagner ni se perdre.
D’un temps pour respirer, pour espérer, pour
vivre.
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année.
Bénis, Seigneur, oh oui,
bénis tous ceux que j’aime,
tous ceux que je rencontrerai cette année.
Bénis, Seigneur, toutes mes démarches,
imprègne de prière toute ma vie.
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année,
aide-nous à vivre tout au long des jours
dans l’allégresse et la sérénité,
la tendresse et la fidélité.
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année.
Dieu, merci pour ce temps d’Avent.
Merci d’arriver à l’improviste, visiteur inattendu
!
Car si Noël est programmé sur nos calendriers,
Toi, Dieu, Tu n’as jamais fini de nous
surprendre.
Prières glanées par Jean-Claude Gianadda
Prier.be
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Sainte Marie, Mère de Dieu
Par la foi, tu as dit oui à l'initiative de Dieu qui a bousculé tes projets de jeune
fille.
Par la foi, tu es venue à préférer le choix de Dieu à tes propres choix.
Par la foi, tu as fait tienne cette conviction que Dieu ton Seigneur, est maître de
l'impossible : Tu t'es réjouie de la future naissance chez Elisabeth.
Par la foi, en toute hâte, tu es allée trois mois auprès de ta cousine, tu n'as pas
gardé pour toi ses félicitations et tu les as transformées en chant d'exaltation
pour ton Seigneur.
Par la foi, tu as fait face, avec Joseph, à la violence d'Hérode qui cherchait à
supprimer ton enfant; tu es partie en exode pour le protéger.
Par la foi, tu t'es entendu dire par ton Fils, lors d'un pèlerinage à Jérusalem où tu
te faisais de souci à cause de son absence, après trois jours de recherche :''Ne
saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ?''.
Par la foi, tu as eu l'audace de dire à ton Fils, un jour de noces, en voyant
l'embarras des mariés : ''Ils n'ont plus de vin''.
Par la foi, tes entrailles de mère ont dû remuer quand ton Fils
proclamait aux foules qui t'enviaient parce que tu avais nourri Jésus de ton lait :
''Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en
pratique....''
Par la foi, tu étais là debout, silencieuse, au pied de la Croix, recevant de ton
Fils, l'invitation à accueillir le disciple qu'il aimait et te recommandant à lui en
disant : ''Voici ta mère''.
Par la foi, tu étais présente, en prière, avec les apôtres dans l'attente du
don de l'Esprit, entre Ascension et Pentecôte.
Marie, Mère de Dieu, ton chemin de foi nous éclaire et nous dit la présence du
Seigneur à nos existences faites de creux et de bosses, de joies et de
souffrances.
Marie, Mère de Dieu, toi qui partages la gloire de ton Fils, intercède pour que
nos chemins de vie soient aussi des chemins de foi.
Henri Gandon
La fidélité à de petites choses
Rien ne peut nous rendre saints, excepté la présence
de Dieu...
Et pour moi la présence de Dieu réside dans la
fidélité à de petites choses.
Nous pouvons ne pas accomplir de grandes choses:
juste des petites, avec grand amour. Les Soeurs font
des petites choses: aider les enfants, visiter les
personnes solitaires, les malades, les indésirables.
Quand quelqu'un me dit que les Soeurs n'ont
entrepris aucun grand travail, qu'elles font
tranquillement de petites choses, je réponds que
même si elles n'aidaient qu'une seule personne, cela
suffirait.
Jésus serait mort pour une seule personne, pour un
seul pécheur.
Mère Teresa
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, allume mes braises
Je ne suis pas uniquement
cendres, Seigneur !
Sous mes cendres, Tu le sais,
Toi qui me connais, dorment des braises
attendant d’être ranimées.
Lorsque je permets à l’égoïsme
de gonfler en moi
et de remplir toute la place en mon cœur
jusqu’à empêcher de penser aux autres,
lorsque je T’oublie, Seigneur,
et que je laisse s’éteindre
ma confiance en Toi !
Je suis semblable aux cendres, Seigneur,
à ces poussières grises et mortes,
lorsque s’ouvre la jalousie
qui refroidit mon amitié,
lorsque j’autorise la bouderie
à écarter le sourire de mes lèvres.
Seigneur, allume mes braises
pour qu’à nouveau brûle, vive et joyeuse,
la flamme de mon amour pour Toi et pour mon
prochain !
Charles Singer
Espérance
Merci Seigneur,
De m'avoir donné cette canne d'aveugle
qu'est l'espérance.
Avec elle je sais poursuivre ma marche en
tâtonnant, avec la certitude d'avancer vers
Vous, mon objectif final.
Car la direction vers laquelle on va, est
plus importante que la vitesse…
Je resterai aveugle jusqu'à la fin;
Mais la canne de mon espérance m'aidera
un jour à frapper à la porte de l'éternelle
voyance.
Jean Rerray, poète chrétien namurois
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Vers Pâques
Seigneur,
Nous ne t’avons jamais vu... et pourtant nous savons que tu nous es proche...
puisque Tu connais le coeur de chaque homme,
Tu sais que chacun voudrait se rapprocher de Toi en se débarrassant des
cendres qui encombrent son quotidien.
Tu sais aussi que nos chemins sont remplis d’ornières, de détour et de
cailloux.
Aide-nous à les éviter, à les contourner, à nous en éloigner.
Aide-nous à trouver le chemin qui
Ouvre notre cœur à la confiance !
Seigneur,
Tu sais nos limites : apprends-nous à les accepter,
Donne-nous le courage et le goût de continuer, même si c’est difficile, même
si nous sommes peu nombreux.
Tu l’as constaté Toi-même :
« La moisson est abondante, les ouvriers peu nombreux. »
Dans Ton Evangile, Tu nous expliques ce qu’est la tendresse, ce qu’est la
miséricorde.
Toi-même, Tu t’es penché sur les pauvres, sur les malades, sur les petits, sur
l’aveugle, sur la Samaritaine.
Montre-nous qu’au-delà de nos peurs, de nos inquiétudes et de nos
résistances, nous pouvons vivre dans la compréhension et la fraternité.
Aide-nous à trouver le chemin qui
Ouvre notre cœur à l’amour !
Seigneur,
Tu sais que nous cherchons Ton Visage, que nous cherchons Ta lumière.
Tu sais aussi que la fatigue et le découragement, le manque d’audace et la
peur du risque brisent nos enthousiasmes.
Donne-nous de nous tourner davantage vers Toi,
pour croire réellement à Ton pardon,
pour répondre plus souvent à Ton invitation qui est celle de l’Amour,
pour pouvoir marcher plus sûrement sur Tes pas.
Aide-nous à trouver le chemin vers Pâques qui
Ouvre notre cœur à l’Espérance !
Prière à Marie en temps de Carême
Quand vient pour nous l'heure de la décision,
Marie de l'Annonciation, aide-nous à dire "oui".
Quand vient pour nous l'heure du départ,
Marie d'Égypte, épouse de Joseph, allume en nous
l'Espérance.
Quand vient pour nous l'heure de l'incompréhension,
Marie de Jérusalem, creuse en nous la patience.
Quand vient pour nous l'heure de l'intervention,
Marie de Cana, donne-nous le courage de l'humble parole.
Quand vient pour nous l'heure de la souffrance,
Marie du Golgotha, fais-nous rester aux pieds de ceux en qui
souffre ton Fils.
Quand vient pour nous l'heure de l'attente,
Marie du Cénacle, inspire-nous une commune prière.
Et chaque jour, quand sonne pour nous l'heure joyeuse du
service,
Marie de Nazareth, Marie des Monts de Juda, mets en nous
ton cœur de servante.
Jusqu'au jour où, prenant ta main,
Marie de l'Assomption, nous nous endormirons, dans l'attente
du jour de notre résurrection.
Jean-Paul Hoch.
Marie-Françoise Tournay.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Notre foi est une feuille de platane
Seigneur, aide-moi à marcher !
Notre Dieu,
Notre foi est une feuille de platane qui flotte au vent,
Une flamme de bougie qui tremblote,
Un filet de voix qui cherche son timbre.
Nous ne disons pas que notre foi est par terre
Ni qu'elle est éteinte
Ni qu'elle est muette.
Je suis tenté de vivre tranquille,
et tu me demandes sans cesse
de risquer ma vie,
comme Abraham, dans un acte de foi.
Je suis tenté de m’installer
et tu me demandes de marcher dans
l’espérance :
vers Toi, le plus haut sommet…
Seigneur, qui m’as créé par amour et pour
aimer,
donne-moi de marcher vers Toi
avec toute ma vie,
avec tous mes frères,
avec toute la création,
dans l’audace et l’adoration !
Mais voici, notre foi est menue et mal assurée.
Nous ne sommes pas des surdoués en la matière.
Et même, nous n'aimons pas les surdoués,
Qui savent par cœur les versets et les réponses,
Qui ont dans leur valise un complet dogmatique toujours
bien repassé,
Qui chantent leurs évidences à cœur joie
Et dont les joues ruissellent de ferveur huileuse.
Nous n'aimons pas trop les croyants,
Nous qui sommes des menu-croyants,
Des demi-croyants,
Des incroyants qui doutent de
leur incroyance,
Des mal-croyants, qui nagent
entre les eaux de la présence et de
l'inexistence,
Des croyants, qui ont mal au cœur avec leur foi.
Alors, mon Dieu, que peux-tu faire pour nous
Et que pouvons-nous faire pour toi ?
Pourrais-tu avoir l'obligeance de nous accepter tels que nous sommes,
Comme tu as ouvert tes bras à l'enfant prodigue,
Sans l'obliger d'abord à se repentir,
A proclamer ta foi et à chanter ta grandeur
Pourrais-tu avoir l’obligeance et la gentillesse,
La bonté et la générosité
De préférer notre visage réel
A tout masque, trop sérieux, trop serein, trop assuré,
Qu’il faudrait revêtir pour te plaire
Et pourrions-nous croire
Que tu n'es pas venu pour les surdoués de la religion,
Mais pour les mal doués de l'existence,
Quand ils viennent à toi
Le cœur aussi simple, démuni et confiant
Qu'une feuille de platane entre deux vents,
Qu'une flamme de bougie entre deux souffles,
Qu'une voix d'homme entre deux tremblements ?
Père Gratien Volluz
Car tu ne convoques pas les surdoués dans une Église d'élite.
Tu cherches, tu trouves les mal doués,
Et c'est avec eux que tu chemines
Jusqu'au Royaume de ta vie et de leur vie.
André Dumas
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Christ est ressuscité
J’ai longtemps erré
Ecoute, écoute
Je viens t'annoncer une bonne nouvelle :
Christ est ressuscité !
Et si tu crois cette bonne nouvelle,
Ta vie sera félicité
J’ai longtemps erré comme une brebis égarée…
Je t’ai cherché dans les merveilles que tu as créées.
J'ai demandé à la Terre si elle était mon Dieu,
elle m'a répondu que non.
Je l'ai demandé à la mer, à ses abîmes,
tous les êtres qu'ils contiennent m'ont répondu :
« Cherchez-le au-dessus de nous ».
J'ai interrogé le ciel, la lune, le soleil, les étoiles,
toutes m'ont répondu :
« Nous ne sommes pas votre Dieu ».
Marie de Magdala
L'a vu la première
Rabbouni, tu es ressuscité !
Elle est partie en courant l'annoncer à Pierre
"Le maître Jésus est ressuscité !"
Oh ne dis surtout pas
« Comment peux-tu croire cela ? »
Il y a 2000 ans
Toi et moi nous n'étions là
Car à chaque jour dans ma vie
Il se manifeste
Il vit en moi, je vis en lui
Tout est fête
Maudit soit l'aveuglement qui m'empêchait de te
voir.
Maudite soit la surdité
qui ne me permettait pas d'entendre ta voix!
Sourd et aveugle que j'étais,
je ne m'attachais qu'aux merveilles de ta création.
Je me suis fatigué à te chercher hors de moi,
toi qui habites en moi, pourvu que j'en aie le désir.
La paix soit avec vous
A dit aux apôtres heureux notre Christ
Premier ressuscité
Allez bien vite annoncer à tous les autres
Le Christ vraiment est ressuscité
On n'imagine pas
Qu'il faut avoir bien du courage
Pour dire et témoigner
Dans ce monde plein de rage
Que le Christ est vivant
Il suffit d'un sourire,
D'un seul regard, d'un peu d'amour
Pour le dire
J'ai parcouru les bourgs et les places publiques,
et je n'ai pas trouvé,
parce que je cherchais en vain ce qui était en moi.
Mais tu m'as éclairé de ta lumière,
alors je t'ai vu et je t'ai aimé,
car on ne peut t'aimer sans te voir,
ni te voir sans t'aimer.
O temps malheureux où je ne t'ai point aimé!
Venez vite avec moi
Allons trouver ceux qui ignorent
Que le ciel le plus noir
Au matin engendre l'aurore
Qu'à chaque instant de nos vies
Divisées face à la haine
Que dans le Christ qui est vivant
Notre âme est sereine
Christ est ressuscité
Christ est ressuscité
Ensemble, allons le chanter
Saint Augustin
Jany Verducci
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Murmures de vie
Une petite croix dans ma poche
Dans le va-et-vient incessant des vagues,
on peut entendre ces murmures à peine perceptibles…
J'ai, dans ma poche, une petite croix ! Simple et
silencieux rappel à moi, que j'ai le bonheur d'être
Chrétien, quoi que je fasse, où que je me trouve
Confie-moi tes peines,
Je les transformerai en joie.
Donne-moi la haine qui est en toi,
J’en ferai de l’amour.
Ma petite croix n'est pas magie ni fétiche, ni portechance Elle n'est pas là pour écarter maladies, ou
hasards, ou dangers
Déclare-moi tes peurs,
Je te fournirai l’assurance.
Déclare-moi ta colère,
Je remplirai ton coeur de sérénité.
N'est pas non plus pièce d'identité, tantôt à brandir,
tantôt à cacher.
C'est tout bonnement une entente entre Lui Sauveur et
moi sauvé
Remets-moi tes souffrances,
Je les remplacerai par l’endurance et la guérison.
Appelle-moi dans l’obscurité,
Je te rassurerai de ma présence.
Consacre-moi ta vie,
Et je te mènerai à la vie éternelle.
Si ma main, comme ça, va chercher une clef ... un
briquet ... quelques sous, le bref contact me refait penser
au prix que Lui paya pour nous.
Je t’écoute. Je suis là,
Même si tu ne me vois pas.
Je suis partout, je suis en toi,
Je te connais mieux que toi-même.
Je suis ce qui est, et qui reste à venir.
Je suis l’espoir dans la détresse,
Le pardon dans la rancune.
Je suis l’amour dans la haine qui t’entoure,
La prospérité dans le partage,
Je suis là où l’on ne m’attend pas,
Pour tous et non pour toi seul.
Je suis Dieu, la Vie…
Croix qui me suggère: ''Dis merci pour toutes les beautés
de ce jour; tout ce que tu fais, penses, ou dis, peut Lui
gagner un peu plus d'amour''
Oui, j'ai dans ma poche une croix ! Pour moi tout seul
rappel discret, que Jésus règnera sur ma vie si seulement
je le Lui permets
Pascale Wittendal
Pris sur le web
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pâques !
Nous voici, Seigneur,
pour te regarder à l’oeuvre
Choisir la vie
Encore une fois, nous sommes venus, Seigneur,
pour chanter Pâques.
Avec obstination !
Pour défier avec toi l
les forces des ténèbres
et pour crier, et pour croire encore
que la nuit ne peut empêcher Dieu
de faire lever la lumière !
Choisir la vie,
nous laisser étonner et rejoindre par Toi,
Dieu de pardon, Dieu de miséricorde :
cheminer en amour, en liberté, en vérité.
Abandonner nos idoles,
nous « retirer » avec Toi, Jésus,
dans l’arrière de nous-mêmes,
pour T’écouter nous parler au cœur,
Découvrir Ton vrai visage et
notre qualité de « bien-aimé » du Père.
Devenir, par la grâce de l’Esprit, des « vivants »,
signes d’espérance et de foi,
source guérissante de réconfort et de tendresse
pour chacun de nos frères.
Offrir au monde le bouquet fleuri
des mains ouvertes, des attitudes de partage,
des égoïsmes vaincus,
tout ce qui germe déjà des graines d’Evangile
Trouver en Toi, avec Toi, sa place, son toit.
Nous sommes venus
pour cueillir l’espérance auprès de toi.
Pour trouver la joie
qui se lève et se maintient
au milieu des doutes et des peurs,
Pour prendre auprès de toi la joie
qui surgit et qui tient bon face
aux conflits et aux difficultés,
Pour recevoir de toi la vie
que rien ne peut écraser,
même pas le fardeau de la mort !
Nous voici donc,
Seigneur,
Pour te regarder à l’oeuvre,
Toi, notre Dieu Seigneur,
dont l’unique travail,
dont l’unique occupation depuis le commencement,
consiste, sans relâche,
à relever la vie pour l’éternité !
Auteur inconnu
Charles Singer
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière à la Vierge Marie
Marie, Mère du « oui », tu as écouté Jésus, et tu connais
le timbre de sa voix et le battement de son coeur.
Etoile du matin, parle-nous de Lui et raconte-nous ton
chemin pour le suivre dans le chemin de la foi.
Marie, toi qui à Nazareth as habité avec Jésus, imprime
tes sentiments dans notre vie, ta docilité, ton silence qui
écoute et fait fleurir la Parole en choix de vraie liberté.
Marie, parle-nous de Jésus, pour que la fraîcheur de
notre foi brille dans nos yeux et réchauffe le coeur de
ceux qui nous rencontrent, comme tu l’as fait en rendant
visite à Elisabeth qui dans sa vieillesse s’est réjouie avec
toi du don de la vie.
Marie, Vierge du « magnificat », aide-nous à apporter
au monde la joie et, comme à Cana, incite chaque jeune,
engagé dans le service des ses frères à faire seulement ce
que Jésus dira.
Marie pose ton regard sur l’Agora des jeunes, pour qu’il
soit le terrain fécond de l’Eglise.
Prie pour que Jésus, mort et ressuscité, renaisse en nous
et nous transforme en une nuit pleine de lumière, pleine
de Lui.
Marie, porte du ciel, aide-nous à élever notre regard.
Nous voulons voir Jésus. Parler avec Lui.
Annoncer à tous son amour.
Benoît XV
Confirmer sa Foi
Professer sa Foi, c’est oser dire une parole de vie,
une parole d’amour qui engage et bouleverse.
Que serait un amour sans expression vivante,
sans parole et sans signe ?
Que serait notre Foi, si nous n’osions, dans le
secret ou avec tout le peuple des croyants,
partager nos certitudes et affirmer ouvertement
notre joie de croire ?
Professer sa Foi, c’est ne pas craindre de laisser
Dieu travailler notre cœur et nous laisser
emporter par le désir d’aller à la rencontre de
Celui qui nous aime de toute éternité.
Professer sa Foi, c’est avoir une confiance totale
en Dieu, notre Père ; c’est lui dire, au cœur de
nos ténèbres ou au soleil de nos rires : « Regarde.
Je suis ton enfant et tu sais bien que je t’aime. »
Christine Reinbolt
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Pentecôte
« Ce que nous avons entendu
ce que nous avons vu de nos yeux,
ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché…
nous vous l'annonçons à vous aussi,
pour que, vous aussi,
vous soyez en communion avec nous.
Et nous, nous sommes en communion avec le Père
et avec son Fils, Jésus Christ ».
(1 Jn 1,1-4)
Seigneur…
Que ma langue devienne de feu !
Face aux autres, je me sens nul
de croire en Toi.
Je n'ose pas parler de toi ni dire ma foi.
Ils se moquent de moi,
me donnent de méchants surnoms,
tournent à rigolade tes paroles, la messe. ..
Et cela me fait mal.
Alors, j'ai envie de faire
comme eux, de te rejeter,
d'éliminer de ma vie tout ce qui te concerne.
Au fond, je ressemble aux disciples
avant la Pentecôte.
Mais tu leur as envoyé l'Esprit Saint,
Ton Esprit.
Ils ont été envahis par une grande force,
la peur les a quittés.
Moi aussi, j'aimerais que la peur me quitte.
Comme eux, j'aimerais être fort avec toi.
Envoie-moi ton Esprit.
Qu'il me donne l'audace de toujours
croire en toi.
Que mon coeur soit brûlant de toi
pour oser proclamer
que tu es mon Dieu
et que ta parole est vraie
aujourd’hui et toujours.
Marie-Claire - Journal dimanche - mai 2002
Se réfugier auprès de Marie
Il faut acquérir l’instinct du refuge quand la tentation et la
souffrance sont tapies à notre porte.
Si nous ne savons pas nous réfugier sous le regard de Marie,
nous fuirons ces moments de détresse ou, ce qui est pire encore,
nous essaierons de les surmonter avec notre générosité ou notre
volonté ; et ce sera la chute lamentable.
Ceux qui veulent apprendre à prier doivent se réfugier auprès de
la Vierge, sinon ils prieront de loin, le plus loin possible,
Ils fuiront la prière comme ils fuient l’éternité.
Tout le monde a besoin de refuge, il n’y a pas de courage ou de
volonté qui tienne. Ceux qui ne savent pas se réfugier en Dieu
ou, d’une manière plus concrète et plus humaine, se réfugier en
Marie, sont obligés de se réfugier dans le divertissement ou dans
l’action : mais ce remède est la pire des folies.
A force de prendre le pli de se réfugier sous le regard de Marie
et sous sa protection, en redisant machinalement et
matériellement peut-être le “ je vous salue, Marie ”, mais en le
disant quand même, Marie nous fera comprendre, par le dedans,
que le Père a posé son regard sur nous.
C’est elle qui nous fera saisir le regard de tendresse qui brille sur
le visage du Christ
Jean Lafrance
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Je vous ai vue Marie ...
Viens Esprit-Saint…
Viens Esprit-Saint
et daigne te faire mon Maître intérieur.
Donne-moi
un véritable esprit filial envers le Père,
une grande confiance en sa bonté paternelle,
une adhésion totale active et passive à sa Volonté,
une reconnaissance immense pour ses grâces.
Viens et suggère-moi tout.
Rappele-moi ce que Jésus a dit.
Aide ma faiblesse,
supplée à mes déficiences,
viens remplir en moi ma mission d’oraison
continuelle;
car que pourrait valoir ma prière si elle n’était
inspirée et valorisée par Toi.
Amen
Auteur inconnu
Je vous ai vue, Marie,
Dans les statues de pierre au sommet d’un rocher
Au détour d’un chemin dans le vent sous la pluie
Affrontant la poussière
Présence sur mes pas et je me sentais bien.
Je vous ai vue, Marie,
Dans un éclat de rire
Dans les yeux éclairés des futures mamans
Ou les yeux angoissés qui affrontent le pire
Vous teniez par la main le malheur innocent.
Je vous ai vue, Marie,
Dans la femme africaine,
Vous teniez dans vos bras un enfant affamé.
Je vous ai entendue dans les cris et la peine
des mères à genoux sur la place de mai.
Je vous ai reconnue dans cette douleur sourde
De la femme vendue, blessée ou injuriée
Et vous n’en pouviez plus tant les heures sont lourdes
Au cadran de la vie quand il faut exister.
Je vous ai vue, Marie,
Dans mille et un visages
Au travail à la chaîne ou sans travail du tout,
Exclue ou détenue dans la fille sans âge
Vous savez j’en suis sûre, Marie, c’était bien vous.
Je vous ai reconnue ici et là encore
J’ai croisé vos regards là où Dieu semble absent.
Et lorsque je doutais d’apercevoir l’aurore
J’ai appris dans le doute à devenir plus grand.
Je vous ai vue, Marie,
Présence sur mes pas
Là, au coeur de ma vie
Me montrant « Sa » Lumière
Et « Son » Chemin aussi.
Jean-Claude Gianadda
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
De Terre et d'Étoiles : l'Esprit du Chemin
Dieu en Vacance ?
Retrouvée dans la petite église de Najac en Aveyron, cette prière nous
rappelle combien de tout temps les hommes ont conjugué l'esprit et le corps
dans ce long voyage à destination de Saint-Jacques... Les pieds sur terre et
la tête dans les étoiles, ils ont su bâtir au cours des siècles l'esprit du
chemin.
Voilà, on est en Vacances
Et Toi aussi, mon Dieu,
Tu seras peut-être en Vacance
C'est à dire que Tu ressentiras un grand vide,
Abandonné par tous nos amis,
Sans recevoir de prières,
Sans avoir de confidences,
En constatant que tes églises se vident
Parce qu'il faut bien que les Français se changent les idées.
Pauvre Dieu en Vacance !
Pourquoi faut-il que la Prière s'arrête en Juillet-Août ?
Parce que les prêtres partent aussi ?
Parce que les animateurs ne nous relancent pas ?
Parce que la plage attend ?
Parce que la randonnée démarre à 8h Dimanche ?
Parce que je reste chez moi à ne rien faire ?
Parce que je veux briser mes habitudes ?
Pauvre Dieu en Vacance !
Alors, s'il te plaît, ouvre un peu mon oeil,
Tends mon oreille !
Quand une voiture nous doublera beaucoup trop vite,
Au lieu de faire un vilain geste,
Je prierai pour les victimes de la vitesse,
Quand je visiterai un château,
Au lieu d'être rempli d'admiration pour le seigneur qui a vaincu tant
d'ennemis,
Je prierai mon Seigneur, Toi, Dieu, pour que les conflits fassent moins de
victimes,
En Palestine, au Darfour, en Irak
Quand je visiterai une église,
Je ne chercherai pas seulement la date des pierres, ni l'auteur d'un
tableau,
Mais Ta présence
Quand je chercherai une petite place sur la plage,
parmi les 1000 touristes qui viendront se faire dorer la pilule,
je prierai 3 minutes pour chacune de leurs familles,
pour que tous ces gens puissent affronter dans la paix les difficultés qui
les menacent.
Quand le soleil tannera ma peau,
Je Te remercierai pour le rythme des saisons,
Pour le soleil au bon moment, là, à l'instant présent
Pour la pluie qui prépare les récoltes,
Quand je marcherai sur les sentiers,
Gravirai un col ou admirerai un coucher de soleil,
Je Te rendrai grâces pour ta Création.
Enfin, j'emporterai dans mon sac,
Pas au fond, mais bien placée,
Une prière que j'aime et que je dirai souvent.
Ainsi, quand je serai en Vacances,
Tu ne seras pas en Vacance.
Il n'est pas juste que je T'abandonne,
Toi qui es si important pour moi !
Tu es né pour la route.
Marche, tu as rendez-vous.
Où, avec qui?
Tu ne sais pas encore. Avec toi peut-être.
Marche,
tes pas seront tes mots,
le chemin ta chanson,
la fatigue ta prière,
et ton silence enfin te parlera.
Marche,
seul, avec d'autres,
mais sors de chez toi.
Tu te fabriquais des rivaux,
tu trouveras des compagnons.
Tu te voyais des ennemis,
tu te feras des frères.
Marche,
ta tête ne sait pas où tes pieds conduisent ton cœur.
Marche, tu es né pour la route,
celle du pèlerinage.
Un autre marche vers toi et te cherche,
pour que tu puisses le trouver
au sanctuaire du fond de ton cœur.
Il est ta paix,
Il est ta joie.
Va, déjà Dieu marche avec toi.
Jeunes.catho cambrai
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
“Cueille le temps”
Pour un temps de vacances
Enfin les vacances, Seigneur !
Dieu sait combien je les ai attendues !
Je comptais les jours et les heures,
mon travail se faisait plus pesant
à mesure qu'elles approchaient.
Et dans la paix de ce pays,
dans la beauté de la nature,
dans l'inactivité de mes mains,
me voici tout bête,
ne sachant que faire
de ma toute neuve liberté.
Bénis, Seigneur,
ce jour de vacances.
Bénis les jours
qui s'ouvrent devant nous
et vont passer comme un éclair.
Jours de joie et de paix,
Jours de détente et d'amitié.
En savourant cette paix,
en détendant mon corps et mon cœur,
si je Te parlais aujourd'hui,
dans la montagne ou l'océan,
dans la plaine ou la rivière,
dans le nuage et l'oiseau,
dans le soleil et l'étoile.
Eglise des Hauts de Seine, n°333, juillet 2007
Tu ne peux pas retenir le temps, il passe.
Il coule entre tes doigts comme l’eau de la fontaine.
Il glisse dans ta main comme le sable de la mer.
Tu ne peux rattraper le passé. II n’est plus.
Il s’en est allé comme le couchant d’hier.
Il est disparu comme un souvenir perdu.
Tu ne peux emprisonner le futur, il n’est pas encore.
Il viendra à son heure comme le levant de demain.
Il te rejoindra comme la vague qui s’approche du rivage.
Mais tu peux toujours cueillir ce présent
Ce présent est comme un arbre:
il plonge ses profondes racines dans ton passé tout plein
de souvenir et d’expérience, comme une sagesse accumulée.
Et il lance ses longues branches vers ton futur tout plein
de promesse et d’espérance, comme un projet emballant
Le présent est fait de ton passé qui n’est plus et de ton futur qui n’est
pas encore.
Prends le temps qui t’est donné à chaque instant qui passe.
Cueille-le précieusement comme l’eau du ruisseau qui t’est toujours
disponible.
Ne gaspille pas ton temps, ne passe pas ton temps à courir après le
temps.
Prends ton temps.
Ne dis pas: je n’ai pas le temps. Dis plutôt: j’ai tout mon temps.
Ne sois pas avare de ton temps.
Donne de ton temps aux autres, ne cours pas tout le temps, prends ton
temps.
Et laisse au temps le temps de faire son temps.
Alors, tu gagneras du temps et tu découvriras que c’est beau et bon le
temps
Jules Beaulac
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Dieu et les estivants
Pars en vacances !
Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, parce que c'est moi qui les ai créés à
mon image.
Et même quand ils se reposent, ils sont à ma ressemblance.
Moi aussi après la Création, J'ai pris loisir de regarder mon œuvre et Je me suis
reposé.
Je suis pour le repos, dit Dieu.
Bien entendu le repos après le travail dont J'ai donné l'exemple.
Et Mon Fils Jésus, au temps où Il maniait la varlope à Nazareth, vous croyez qu'Il
ne se reposait pas avec joie?
C'est pourquoi J'aime que vous soyez en vacances!
Mais quand Je vous vois incapables de rester en place, dit Dieu, à tourner et à
tournoyer comme des fourmis en déroute,
Je me dis que vos vacances, au fond, ce n'est pas du repos.
Cette agitation c'est même un piège du malin qui vous empêche de penser à vous
et aux autres et à Moi qui suis votre Père du ciel.
Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, et Je ne trouve pas qu'ils aient tellement
l'air d'être en vacances. Mais Je ne trouve pas non plus qu'ils aient tellement l'air
d'être Mes fils.
Sur les plages qui sont si belles et si bonnes, Je le sais bien, c'est Moi qui les ai
faites, ils sont là étendus.
Et malgré la clarté de mon soleil, ce n'est pas un joyeux tableau. Ils me font penser
à ces pauvres gens dont Mon Fils a eu pitié autrefois, comme en Palestine, las et
prostrés comme un troupeau abandonné.
Je n'ai rien contre les corps bronzés et les bains de soleil, dit Dieu, le soleil, Je l'ai
créé moi-même.
Et l'homme et la femme aussi, Je les ai vus au printemps du monde, au temps de
leur innocence, aller et venir sur ma terre, où ils étaient nés. Et ça ne m'offusquait
pas.
Mais ce que je n'aime pas dans ces multitudes, c'est qu'elles s'ennuient et qu'elles
ont l'esprit vide.
On dirait que les âmes sont parties en vacances, abandonnant le corps sur le sable
comme des poissons échoués.
Et ça, dit Dieu, ça ne me plait pas.
Boire, manger, dormir, se multiplier, dit Dieu, Je n'en demande pas plus aux
animaux que J'ai créés.
Mais pour l'homme qui est mon fils, J'ai rêvé quelque chose de plus.
Même et surtout quand il est en vacances.
Vis à fond la caisse ce temps de plénitude, de joie, de
détente, de silence.
Aime ton conjoint en laissant tes dossiers, ta télé, tes
journaux.
L'autre saura que ce temps, c'est votre temps d'amour
renforcé.
Écoute tes gosses. Joue avec eux.
Partage ce moment privilégié où toute rencontre est un
temps gagné, inestimable, loin des miasmes de la ville et de
tes préoccupations multiples.
N'oublie pas ton (ou tes) ancêtre(s) qui peuvent encore
voyager.
Ils seront si heureux de voir qu'ils comptent pour toi.
Ou alors ravis-les par une visite pour casser leur solitude et
leur dire :
« Vous êtes notre histoire vivante. Merci de nous avoir
donné la vie. »
Pour toutes tes rencontres, respecte infiniment ce volant qui
te permettra tant de joies.
Ramène au bercail, dans l'allégresse,
tes mômes, ton klébar et tes souvenirs.
Participe activement à l'extraordinaire renouveau qui nous
fait, enfin, prendre conscience du bain de sang éclaboussant,
rituellement et cyniquement, nos routes de vacances.
Bouffe l'oxygène hors des sentiers battus que sont nos
autoroutes et les endroits où l'on s'entasse.
Alors tu pourras dire :
« Elles étaient bonnes, ces vacances! »
Michel Quoist
Guy Gilbert
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Une vie réussie
Gare ta vie au soleil
Oui, arrête-toi, tu ne l’as pas volé.
Tu ne peux vivre sans cesse
dans la course et le bruit,
dans les problèmes sans solution,
dans les contraintes et les gestes répétés.
Les vraies vacances ne se mesurent pas au nombre de
kilomètres.
Les vraies vacances,
c’est comme les vrais amis,
ça ne se vend pas,
ça ne s’achète pas.
On peut râler sous le soleil, on peut chanter sous la pluie.
Savoure les petits bonheurs.
Apprends à t’aimer toi-même et entraîne-toi à aimer les autres.
Cultive le sourire, la parole agréable, au-delà des petites guerres
froides quotidiennes.
Habille ton regard de lumière et ton coeur de silence.
Et quand ton coeur est à marée basse, dans une zone de tristesse
que tu ne peux expliquer,
prends patience avec toi-même,
vis au rythme de la mer,
attends la marée haute.
Bannis l’inquiétude, cesse de te tourmenter.
Tu n’as pas si mal travaillé.
Repose-toi maintenant.
André Monnom
On ne peut aborder le sujet de l’avenir de la Terre et de l’écologie
sans craindre d’enfoncer des portes ouvertes, même si ces portes sont
ouvertes et que personne ne les franchit.
Tout le monde est d’accord là-dessus, on voit le danger, on sait qu’on
est en train de grignoter le capital de notre planète pour les
générations à venir, mais que fait-on ?
Il faut souhaiter une véritable révolution des esprits, qui consisterait à
ce que tout le monde se sente terrien, c’est-à-dire habitant provisoire
de cette planète, que nous devons laisser non pas dans l’état où nous
l’avons trouvée en arrivant, comme les toilettes, mais dans un état qui
rende son usage possible après nous.
Cet état d’esprit existe dans certaines familles aristocratiques qui
possèdent un château. A chaque génération, un propriétaire différent
assure la transition : il est là, de manière provisoire, pour entretenir le
bien et le remettre. Vive l’aristocratisme !
Ayons la même attitude par rapport à la terre : le but ne serait pas
d’en profiter le plus possible ici et maintenant, mais de faire en sorte
qu’après nous il y ait encore quelque chose à biner dans le jardin, à
cultiver dans le potager, que le parc soit présentable…
Et puis, ne devons-nous pas aussi nous poser très sérieusement la
question de la perpétuelle croissance économique ? On vote pour des
gens qui nous promettent davantage de croissance, mais devons-nous
consommer toujours plus ? Quand on fait un peu de philosophie –
antique, en particulier -, cela paraît aberrant.
Une vie réussie n’est pas une somme de consommations, c’est une vie
où l’on a pu contempler, réfléchir, admirer, transmettre. Ce sont des
biens invisibles, non quantifiables, non économiques qui font la
valeur d’une vie.
Et, au fond, tout le monde le sait.
Eric-Emmanuel Schmitt
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Comme quoi tout est dans la tête...
Je viens d'avoir mes 70 ans et je trouve qu'on a changé bien
des choses depuis quelques temps !
Le coin de la rue est deux fois plus loin qu'avant. et de plus,
ils ont ajouté une montée que je n'avais jamais remarquée.
J'ai dû cesser de courir après l'autobus il démarre bien plus
vite qu'avant.
Je crois qu'on fait les marches d'escaliers bien plus hautes
que dans le temps.
Et avez-vous remarqué les petits caractères que les journaux
se sont mis à employer? peut-être raison d'économie ?
Cela ne sert plus à rien de demander aux gens de parler plus
clairement tout le monde parle si bas maintenant qu'on
entend quasiment rien.
On vous fait des vêtements si serrés, aux hanches, qu'ils sont
devenus très inconfortables.
Les jeunes gens eux-mêmes ont changé ils sont bien plus
jeunes que moi à leur âge... et d'un autre côté les gens de
mon âge font bien plus vieux que moi.
L'autre jour, je suis tombé sur une vieille connaissance elle
avait tellement vieilli qu'elle ne me reconnaissait pas.
Je réfléchissais à tout cela en faisant ma toilette ce matin...
ils ne font plus d'aussi bons miroirs qu'il y a cinquante ans.
Je n'ai vraiment pas hâte de me voir dans quinze ans !
Heureusement qu'ils n'ont pas songé à changer le Christ...
Lui, il est toujours aussi jeune malgré 2000 ans et je sens
qu'en le rencontrant en personne je ferai plus vieux que
LUI!
Pris sur le web
Savoir vieillir
Vieillir, se l’avouer à soi-même et le dire
tout haut, non pas pour voir protester les amis,
mais pour y conformer ses goûts et s’interdire
ce que la veille encore on se croyait permis.
Avec sincérité, dès que l’aube se lève,
se bien persuader qu’on est plus vieux d’un jour,
A chaque cheveu blanc se séparer d’un rêve
et lui dire tout bas un adieu sans retour.
Aux appétits grossiers, imposer d’âpres jeunes
et nourrir son esprit d’un solide savoir ;
devenir bon, devenir doux, aimer les jeûnes
comme on aima les fleurs, comme on aima l’espoir.
Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
tandis qu’ils vogueront sur les flots hasardeux,
craindre d’être importun, sans devenir sauvage.
Se laisser ignorer, tout en restant près d’eux.
Vaquer sans bruits aux soins que tout départ réclame.
Prier et faire un peu de bien autour de soi.
Sans négliger son corps, parer surtout son âme.
Chauffant l’un aux tisons, l’autre à l’antique Foi.
Puis un beau soir, discrètement souffler la flamme
de sa hampe et mourir, parce que c’est la loi.
François Fabie
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Graver dans le sable ou sur la pierre
C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment ils se disputèrent et l’un des deux donna une
gifle à l’autre.
Ce dernier endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable
:
« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a donné une gifle. »
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent une oasis, dans
laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été
giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a sauvé la vie. »
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui
demanda :
« Quand je t’ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant
tu as écrit sur la pierre.
Pourquoi ? »
L’autre lui répondit :
« Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire sur le
sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand
quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous
devons l’écrire dans la pierre, où aucun vent ne peut
l’effacer. Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à
graver tes joies dans la pierre. »
Attribué à Lao-Tseu
Philosophe chinois (v. 570-v. 490 av. J.-C. ou v. IVe siècle av. J.-C.)
considéré par la tradition comme le fondateur du taoïsme
Reste avec moi...
Seigneur, il y a de ces matins de tendresse où tout, les gens et les
choses, vous disent : « Je t'aime... »
Il y a de ces midis de lumière où la nature tout entière vous répète : «
C'est bon la vie...»
Il y a de ces soirées de beauté où les étoiles elles-mêmes murmurent :
« Tu n'en finiras jamais de t'émerveiller...»
On a l'impression de marcher sur des tapis de velours, de naviguer
sur des eaux moirées et de voler dans des ciels d'azur.
On se sent capable de tenir l'univers dans ses bras, d'abattre des
forêts entières, de vivre mille vies.
C'est merveilleux !
Mais il y a aussi de ces nuits de grande noirceur où l'on se répète sans
cesse : « Quand cela va-t-il finir? »
Il y a des hivers de tristesse où l'on se dit comme Job : « Périsse le
jour où je suis né! »
Il y a de ces nuits de douleur où l'on crie à s'époumoner : « Je n'en
peux plus ! »
On a des nœuds dans l'estomac, des questions sans réponse plein la
tête, des problèmes plein les bras.
On est sans espoir, sans élan, sans souffle.
On voudrait mourir. On est las de traîner sa vie.
C'est terrible !
Aux jours de doux temps comme aux jours de tempête, «reste avec
nous.»
Pour la lumière, merci !
Et pour les ténèbres, à l'aide !
Que je ne t'oublie pas quand il fait beau et que je ne t'accuse pas
quand il fait mauvais.
Jules Beaulac
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Toi qui as appelé qui tu voulais
Seigneur Jésus,
Toi qui as appelé qui tu voulais,
appelle beaucoup d’entre nous à travailler
pour toi,
à travailler avec toi.
Toi qui as éclairé par ta parole ceux que
tu as appelés,
éclaire-nous par le don de la foi en toi.
Toi qui les as soutenus dans les
difficultés,
aide-nous à vaincre nos difficultés de
jeunes d’aujourd’hui.
Et si tu appelles quelqu’un parmi nous
pour le consacrer tout entier à toi,
que ton amour réchauffe cette vocation
dès sa naissance,
qu’il la fasse grandir et persévérer jusqu’à
la fin.
Jean-Paul II
Apprends-moi à vivre Seigneur !
Comment vivre Seigneur
Dans ce monde désordonné,
froissé par l'angoisse et la peur
où chacun se sent isolé.
Tu sais combien je suis fragile
Perdue dans cet univers
où je me sens parfois inutile
Pour vivre, comment faire?
Je me pose des tas de questions;
et donner un sens à ma vie
constitue une de mes intentions
et c'est à Toi que je me confie.
PAPA, apprends-moi
à vivre simplement
en ayant confiance en Toi
J'y arriverai facilement !!
La vie avec Toi est AMOUR
Ornée de joie et de bonheur
un bonheur découvert chaque jour
capable de remplir à plein mon coeur !!!
Je T'offre ma famille, mes professeurs,
toutes les personnes habitant mon coeur,
Ma vie, je Te l'offre Seigneur,
Apprends-moi à y cueillir chaque fleur...
Nathalie Bakalian,, Liban
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Grain de blé et sarment
Prière de l'éducateur
Seigneur, tu dis que la moisson est abondante (Mt 9,37),
Ouvre mes oreilles pour que j’entende la parole que tu
sèmes,
donne-moi des yeux pour que je voie les épis qui
mûrissent,
fortifie mes bras pour que je travaille à ta récolte,
Réchauffe mon cœur pour que j’aime les grains dorés.
Ils vont leur chemin, Seigneur, ces garçons et ces filles, comme tes
disciples vers Emmaüs.
Tu m'as mis sur leur route.
Donne-moi de les rejoindre comme Tu m'as rejoint dans mon histoire,
respectant les méandres, les déviances de ma vie.
Apprends-moi non seulement à les voir, mais à les regarder,
ces visages lisses, ou ceux dont le sourire dit le cœur,
ces yeux vides, fuyants, ou ce regard pétillant d'étoiles.
Que le soir, je rentre à la maison, lourd d'emporter avec moi tous ces
visages, tous ces regards
Apprends-moi, Seigneur,
à rejoindre ton désir sur eux en embrassant toute l'étendue de leurs
propres désirs,
à ne pas me figer sur ce qu'ils sont, mais à me fixer sur ce qu'ils ne
sont pas encore.
Comme Toi avec tes deux disciples, donne-moi de les aider à
apprendre
que l'essentiel est de goûter les choses intérieurement.
Apprends-moi envers eux, Seigneur, l'infinie patience que tu nous
portes,
à être l'agriculteur qui respecte leur terreau et les délais de leurs
moissons;
Quand il m'arrive de les voir comme des puits comblés et desséchés,
aide-moi alors, Seigneur,
à soulever pierre à pierre ce qui était caché à leurs propres yeux,
à être le sourcier de l'eau vive qui dort en eux.
Que je puisse leur dire, comme toi si souvent: « Lève-toi et marche »
Que je puisse les inviter à incliner leur cœur vers cet Autre qui les
habite déjà.
Seigneur, tu cherches des ouvriers pour ta vigne,
Appelle-moi et fais de moi l’un de tes serviteurs,
Conduis mon regard et mes pas vers les grappes à
rassembler,
Éveille mon cœur à la joie de la vendange,
Avec le jus des raisins, mets en moi le goût de ta vie
donnée.
Seigneur, je te prie pour que chacun devienne grain de
blé
prêt à devenir le pain qui nourrit l’humanité,
pour que chacun devienne sarment
qui offre les grappes qui annoncent la vie promise.
Amen !
B. Châtaignier
Jacques Maréchal
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Quand Tu viendras me chercher, Seigneur
Puis-je te demander d'avoir la bonté
de frapper à ma porte
pour que je sache que Tu arrives?
Heureux …
Je sais bien que Tu as dit
que Tu viendras comme un voleur...
Mais ce n'est pas obligatoire,
Tu peux venir autrement.
C'est pour que nous soyons toujours prêts
que Tu as dit cela.
Merci, Seigneur.
Heureux,ceux qui n’ont que tendresse pour résister,
leurs yeux seront consolés
Mais, vois-Tu, Seigneur,
à la maison, quand on fait le ménage,
on se tache facilement.
Alors, on met un tablier;
et quand un ami frappe à ma porte,
avant de lui ouvrir, j'enlève mon tablier.
Pour n'avoir pas de tache,
et pour que ma vue ne lui soit pas désagréable.
Laisse-moi le temps d'ôter mon tablier
pour Te recevoir!
Heureux ceux qui laissent partir et ne séparent pas
ils insufflent la confiance et la liberté
Je Te demande cela,
mais Tu feras comme Tu voudras;
ce sera pour le mieux.
C'est seulement un désir
que je voulais Te confier:
entre amis, cela se fait, n'est-ce pas?
Heureux,ceux dont le corps est offrande et service
ils ne rêvent pas leur vie
Heureux les inquiets
ils cueilleront la joie à la pointe de leurs attentes
Heureuses les mains qui s’ouvrent
demain grandira sous leurs doigts
Heureux ceux qui vivent des temps creux
ils sont au carrefour de Dieu
Heureux ceux qui gardentdes questions
ils percevront la place du mystère
Et n'es-tu pas mon grand Ami,
Celui qui ne manque jamais,
et en qui j'ai toute confiance!
À bientôt, Seigneur!
Suzanne Schell
Extrait de la Revue "Fêtes et saisons"
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Bien pauvre tu resteras
Bien pauvre tu resteras
tant que tu n’auras pas découvert
que ce n’est pas les yeux ouverts
que tu vois le mieux !
Bien naïf tu resteras
tant que tu n’auras pas appris
que les lèvres closes,
il est des silences plus riches
que la profusion des mots.
Le goût de vivre
Garde-moi, le goût de vivre, de jubiler pour Toi.
Que la nostalgie, la fatigue, la morosité, le manque
d'élan soient évacués, pour laisser place à
l'éblouissement, à une ouverture du cœur à toutes choses
saintes, amicales, généreuses.
Replonger immédiatement à la source de l'Amour, caché
existant, ne demandant qu'à vivre, s'épanouir, envahir
toute occupation et tout lieu.
Que la porte du cœur généralement entrouverte soit
poussée et que Tu viennes chez Toi, dans l'essence
même de notre être.
Visite, occupe, assainis tous les recoins !
Bien maladroit tu resteras
tant que tu n’auras pas compris
que, les mains jointes,
tu peux bien plus agir
qu’en agitant les mains.
Dom Helder Camara
Fais sauter les gonds, que rien ne Te soit dissimulé.
Que le soleil que Tu es fasse le grand ménage printanier.
Installe-Toi, occupe Ta maison, Tu es là, Seigneur, chez
Toi.
Viens, entre, vite, vite !
Michael Lonsdale - Oraisons Actes Sud "Le souffle de l'Esprit"
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Arrêtons-nous
Partir et chercher
Par delà l'éclat trafiqué
D'un faux Noël préfabriqué
Arrêtons-nous.... le temps d'aimer.
Acceptons-nous d’être des nomades ?
Sommes-nous prêts à abandonner nos
habitudes, notre confort, nos certitudes, sans
savoir précisément où nous allons ?
Nous sommes-nous préparés à reconnaître
l’étoile, à lui faire confiance ?
Par delà les petits souliers
D'un pauvre Noël maquillé
Arrêtons-nous... le temps d'aimer.
Par delà les soucis d'argent
Par delà le deuil d'un parent
Arrêtons-nous... le temps d'aimer.
Par delà les cris et les pleurs
Par delà l'angoisse et la peur
Arrêtons-nous... le temps d'aimer.
Tous les chercheurs ont cette faim, cette soif.
Partir et chercher, encore et toujours.
Je ne peux m’empêcher de penser
Que la foi, elle aussi, est une recherche
Et qu’elle doit nous mettre en partance,
Faire de nous des marcheurs.
Il faut avoir une âme de nomade
Pour trouver Dieu.
Par un regard à nos voisins
Par un sourire, comm'ça. pour rien
Arrêtons-nous... le temps d'aimer.
Pour recréer et retrouver
Le vrai Noël que vous savez
Arrêtons-nous... le temps d'aimer.
Pour que nos yeux soudain pétillent
A la clarté d'une bougie
Arrêtons-nous... le temps d'aimer.
Le temps de L'aimer Lui
Qui veut en cette nuit
Apaiser notre vie ;
Théodore Monod
Le temps de L'aimer Lui
Qui, dans un coeur à coeur
Veut nous dire... veut te dire :
Arrête-toi.... le temps de m'aimer
Arrêtons-nous... le temps de nous aimer
Marie-Claude Pellerin
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière de la future maman
Père qui es dans les cieux,
Voici que je porte en mon sein
Un tout petit enfant, faible et vulnérable,
Qui déjà transforme tout mon corps
Et tout mon cœur.
Merci de me l’avoir confié.
C’est Noël
Merci de me donner de l’accueillir
Comme Marie a accueilli Jésus
Au jour de l’Annonciation.
Merci de me donner de l’accueillir
Comme ma mère m’a accueillie
Quand elle a reconnu ma présence
Au plus intime d’elle-même.
Père qui nous aimes,
Je suis émerveillée face à cette vie
Si secrète et si palpitante,
Si fragile et si pleine de promesses.
Merci de m’avoir donné les yeux du cœur,
Qui me permettent de déjà voir cet enfant,
Alors qu’il est encore invisible.
Père plein de tendresse,
Aide-moi à faire chaque jour ce que je peux faire
Pour que ce petit enfant soit heureux.
Je te demande, Père de toute grâce,
De pouvoir transmettre à cet enfant,
Toute la foi, toute l’espérance, tout l’amour
Que je porte dans mon cœur.
Enfin, avec mon enfant, qui est d’abord le tien,
Je te prie, Père, de nous garder sous ta protection,
Maintenant et pour toujours.
Amen!
P. Michel Schooyans
C'est Noël chaque fois que vous souriez à
votre frère et lui tendez la main;
Chaque fois que vous vous taisez pour
écouter quelqu'un;
Chaque fois que vous tournez le dos aux
préjugés qui relèguent les opprimés aux
confins de leur isolement;
Chaque fois que vous espérez avec les
prisonniers, avec ceux qui sont chargés du
poids de la pauvreté physique, morale ou
spirituelle;
Chaque fois que vous reconnaissez avec
humilité vos limites et votre faiblesse.
C'est Noël chaque fois que vous permettez à
Dieu d'aimer les autres à travers vous.
Mère Térèsa
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Une prière pour méditer sur Noël
Seigneur Jésus, tu t'es fait petit enfant. Je te rends
grâce parce que chaque fois que je contemple
l'innocence d'un petit enfant, je pense à la tendresse
de Dieu. Je te rends grâce aussi d'avoir choisi Marie
pour mère et de nous l'avoir donnée pour mère.
Je te prie Seigneur pour tous ceux dans le monde
qui te prennent pour un Dieu cruel et dur. Pour tous
ceux qui commettent des actes de cruauté en ton
Nom. Viens les illuminer par le regard d'un enfant
Seigneur, viens leur donner la paix de Noël.
Je te prie Seigneur, pour tous ceux qui tuent des
enfants. Pardonne Seigneur aux hommes dont le
coeur est trop endurci pour considérer que la vie
d'un enfant a du prix. Je te prie pour les mères
découragées d'enfanter, celles à qui on a arraché
leur enfant, celles qu'on a poussé à avorter. Je te
prie Seigneur que le pardon soit accordé à notre
monde pour les atrocités qu'il a commises,
spécialement en ce siècle.
Je te prie, ô Esprit Saint, toi qui visites le coeur des
hommes, de faire monter en eux la douceur et la
tendresse qui prennent leur origine dans l'amour du
Père très Haut.
Dites, si c'était vrai...
Dites
Dites si c'était vrai
S'il était né vraiment à Bethléem dans une étable
Dites si c'était vrai
Si les rois Mages étaient vraiment venus de loin de
fort loin
Pour lui apporter l'or, la myrrhe, l'encens
Dites si c'était vrai
Si c'était vrai tout ce qu'ils ont écrit, Luc, Matthieu
Et les deux autres
Dites si c'était vrai
Si c'était le coup des Noces de Cana
Et le coup de Lazare
Dites si c'était vrai
Si c'était vrai ce qu'ils racontent les petits enfants
Le soir avant d'aller dormir
Vous savez bien quand ils disent Notre Père,
quand ils disent Notre Mère
Si c'était vrai tout cela
Je dirais oui
Oh sûrement je dirais oui
Parce que c'est tellement beau tout cela
Quand on croit que c'est vrai
Jacques Brel
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Marie maman
Priè
Marie, on parle de toi comme d'une Reine, d'une femme presque inaccessible, tout au moins
difficile à imiter,
mais moi, je ne veux voir en toi, que la maman.
Une maman, qui, comme toutes les mamans de la terre,
a porté son petit pendant neuf mois, l'a mis au monde,
l'a nourri de son lait,
l'a langé, a veillé sur lui et
a craint pour lui quand, comme tous les enfants du monde, il souffrait des divers maux de
l'enfance.
Comme toutes les mamans du monde,
tu as dû bien souvent te réveiller en sursaut, dans la nuit, en l'entendant t'appeler.
Comme toutes les mamans du monde,
tu as vu ton Fils grandir, s'épanouir et devenir ce beau jeune homme, dont Joseph et toi étiez
fiers.
Tu as été l'initiatrice de son premier miracle,
tu as vu son succès fulgurant auprès des foules qui le suivaient, foules faites de disciples, mais
aussi et surtout de malades qui espéraient de Lui la guérison.
Tu as senti la haine qui s'accumulait autour de Lui.
Tu as eu peur pour Lui.
Tu as pleuré quand on L'a arrêté.
Tu as souffert quand on L'a crucifié.
Tu étais au pied de la Croix quand Il expira.
Je sais que tu partages les soucis
des pères et des mères de notre époque qui sont parfois déroutés par ce monde qui entoure leurs
enfants :
pauvreté, souffrance, mais aussi et surtout drogue, sida, avortement, prison.
Préserve-les des mille maux de notre société moderne, et sois leur refuge.
Marie, je pense en ce moment :
aux drogués, aux sans-abri, aux prostitués,
aux handicapés tant moral que physique, à ceux qui sont en prison et qui crient de désespoir.
Je te confie le monde.
ô Marie,
je te demande avec confiance :
Veille sur toutes les mamans et les papas du monde
et sois à leurs côtés quand la vie les accable,
quand la souffrance les fait pleurer.
Rends-leur le sourire
et mets la paix dans leur foyer.
Prière pour la nouvelle année
Comme des pèlerins au seuil de leur voyage
voici nos mains offertes pour te donner nos
vies.
La porte grande ouverte sur le chemin des
jours
nous voulons avec toi partir à l’aventure.
Où tu nous conduiras nous ne le savons pas
l’épreuve bien souvent nous voile l’horizon.
Tu es maître du vent, tu commandes aux
tempêtes
et ta présence toujours apaise notre peur.
L’étoile de Noël brillant au ciel de nuit
nous invite à te suivre jusqu’à l’aube de
Pâques.
Que ton amour pour nous nous habille de
confiance
ton pardon est plus fort que toutes nos
trahisons.
En marchant à ton pas sur les sentiers des
hommes
nous serons messagers des noces à venir .
Je te le demande par Jésus Christ, notre Seigneur.
Claude Brehm
Amen.
Arlette Orian
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Seigneur, entre donc chez moi
Pour passer une bonne année
Prendre les 12 mois complets, les nettoyer de
tout ressentiment, haine et jalousie, pour les
rendre aussi propres que possible.
Couper chaque mois en 28 – 30 ou 31
morceaux.
Puis, tout doucement... incorporer dans
chaque journée: une pincée de patience,... une
de courage,... une de confiance,... et une de
travail.
Mélanger le tout avec de généreuses portions
d'espoir,... de fidélité,... de générosité,... et de
douceur.
Assaisonnez avec un soupçon de rêves,... une
pincée de rires,...et une tasse pleine de bonne
humeur!
Versez maintenant la recette dans un grand
bol d'amour,... et servez avec tendresse !!!.
Seigneur, si tu passes par là, viens chez moi, entre donc.
Mais il vaut mieux que tu le saches : tu trouveras
sûrement ma porte fermée.
J'ai toujours peur, alors je mets le verrou.
Mais toi tu sais bien comment entrer, surtout quand ma
porte est fermée.
Tu arrives à passer même quand il n'y a pas de porte.
J'aime mieux te dire, Seigneur, si tu viens chez moi, tu
ne trouveras pas grand-chose.
Si tu veux l'amour, il vaudrait mieux que tu en amènes.
Tu sais, mon amour à moi, il est plutôt rassis,
Ce serait mieux que tu en apportes du frais.
Emballe-le bien en le transportant, c'est si fragile
l’amour !
Si tu avais aussi un peu d'espérance, de la vivace, de
celle de ton jardin, ce serait bien d'en prendre un
bouquet.
J'en ai tant besoin pour fleurir mon regard.
Et si encore tu avais un peu de foi pour moi, rien qu’un
peu, pas plus gros qu'un grain de moutarde, alors je
déplacerais les montagnes.
Jean Debruynne
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Avec mes ombres et mes lumières
Quarante jours!
Quarante jours pour faire le tri,
pour se délester de ce qui est inutile
comme lorsqu’il faut traverser un désert.
Quarante jours pour éduquer le cœur et aimer,
apprendre à aimer, d’une façon neuve, à la manière
des premiers jours.
Quarante jours pour marcher à un autre rythme,
pour changer de style, pour faire le ménage, pour se
purifier.
Quarante jours pour regarder les autres, pour
regarder Dieu,
pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire
son œuvre de redressement au secret de nos désirs.
Quarante jours pour être transfiguré,
Quarante jours pour grandir avec l’Evangile,
Quarante jours pour apprendre à vivre!
Charles Singer
Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même.
Comment pourrais-je rencontrer et aimer les autres si je
ne m’aime pas ?
Seigneur, toi qui m’aimes tel que je suis et non tel que je
me rêve,
Aide-moi à accepter ma condition d’homme limité, mais
appelé à se dépasser.
Apprends-moi à vivre avec mes ombres et mes
lumières, mes douceurs et mes colères, mes rires et mes
larmes, mon passé et mon présent.
Donne-moi de m’accueillir comme tu m’accueilles, de
m’aimer comme tu m’aimes.
Délivre-moi de la perfection que je veux donner, ouvremoi à la sainteté que tu veux m’accorder.
Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux !
Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison
dont je serre moi-même la clef !
Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi que je peux encore guérir, dans la lumière de
ton regard et de ta parole.
Michel Hubaut
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
C’est en Moi … C’est en toi
En revisitant mes jeûnes
Jeûne de paroles blessantes
Et transmets des paroles douces et agréables
Jeûne de mécontentements
Et emplis-toi de gratitude
Jeûne de ressentiments
Et emplis-toi de douceur et de patience
Jeûne de pessimisme
Et emplis-toi d’optimisme
Jeûne de préoccupations
Et emplis-toi de confiance en Dieu
Jeûne de possessions
Et emplis-toi des choses simples de la vie
Jeûne d’idées superficielles
Et emplis-toi de prières
Jeûne de critiques sur les personnes qui t’entourent
Et découvre Jésus qui vit en elles
Jeûne d’égoïsme
Et emplis-toi de compassion pour les autres
Jeûne de rancune
Et emplis-toi d’une attitude de réconciliation
Jeûne de paroles
Et emplis-toi de silence et d’écoute des autres
Si nous tous appliquons ce jeûne, le quotidien ira
s’inondant de paix, d’amour et de confiance.
C'est en Moi que tu dois te chercher
et c'est en toi que tu dois Me chercher.
L'Amour a gravé ton visage en Moi
mieux qu'aucun artiste n'aurait pu le faire.
L'Amour t'a donné en Mon cœur
des traits si beaux, si merveilleux,
que si tu devais te perdre, ma bien-aimée,
c'est en Moi que tu dois te chercher.
Et si un jour tu ne sais plus où Me trouver,
ne cours pas de tous côtés;
car si c'est Moi que tu veux trouver,
c'est en toi que tu dois Me chercher.
Car tu es le lieu de mon repos,
tu es ma maison et ma demeure.
C'est pourquoi je ne cesse de frapper chez toi
quand Je sens fermée
la porte de tes pensées.
Tu n'as pas à Me chercher en dehors de toi;
car pour Me trouver
il te suffit de m'appeler:
Comment n'irais-je à toi
en toute hâte?
C'est en toi que tu dois Me chercher.
Thérèse d'Avila, 1577
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
L’Espérance
Aujourd’hui …
La chose la plus précieuse que tu possèdes est :
Aujourd'hui, même s'il est coincé entre hier et
demain.
Aujourd'hui, tu peux être heureux, pas hier, ni
demain.
Hier est passé et demain n'est pas encore là.
La vaste majorité de nos misères sont des restes
d'hier ou empruntés à demain, garde ton aujourd'hui
propre.
Décide dans ton esprit de jouir de ta nourriture, de
ton travail, de tes loisirs, coûte que coûte,
aujourd'hui.
Aujourd'hui est à toi, c'est à toi qu'il a été donné.
Tous les « hier » sont partis et tous les « demain »
sont encore à venir.
Aujourd'hui est à toi. Prends-en les joies et sois
heureux. Prends-en les peines et sois toi même.
Emploie-le de sorte que sur sa fin, tu puisses dire :
J'ai vécu et aimé. Aujourd'hui !
La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance. La
foi, ça ne m’étonne pas, ça n’est pas étonnant. J’éclate
tellement dans ma création.
Mais l’espérance, dit Dieu, voilà ce qui m’étonne. Ça
c’est étonnant, que ces pauvres enfants voient comment
tout ça se passe et qu’ils croient que demain ça ira mieux,
qu’ils voient comment ça se passe aujourd’hui et qu’ils
croient que ça ira mieux demain matin. Ça c’est étonnant
et c’est bien la plus grande merveille de notre grâce. Et
j’en suis étonné moi-même.
Il faut, en effet, que ma grâce soit d’une force incroyable,
et qu’elle coule d’une source et comme un fleuve
inépuisable.
La petite espérance s’avance entre ses deux grandes
sœurs, et on ne prend seulement pas garde à elle. Sur le
chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin
raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route
entre ses deux sœurs, la petite espérance s’avance. C’est
elle, cette petite, qui entraîne tout.
Car la foi ne voit que ce qui est. La charité n’aime que ce
qui est. Et l’espérance, elle, voit ce qui sera.
La foi voit ce qui est dans le temps et l’éternité.
L’espérance voit ce qui sera dans le temps et l’éternité.
Pour ainsi dire dans le futur de l’éternité même.
Charles Péguy
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Aimer, c’est …
C’était un matin chargé, vers 8h00, quand un homme
d’environ 80 ans est arrivé pour faire enlever les points de
suture de son pouce. Il était pressé car il avait un rendezvous à 9h00. Je lui dis de s’asseoir sachant que cela prendrait
plus d’une heure.
Je le voyais regarder sa montre et j’ai décidé, puisque je
n’étais pas occupée avec un autre patient, d’évaluer sa
blessure.
En l’examinant, j’ai vu que cela cicatrisait bien, j’ai pris les
instruments nécessaires pour enlever ses points.
Je lui ai demandé s’il avait un rendez-vous avec un autre
médecin ce matin, parce qu’il était pressé.
L’homme me dit non, qu’il devait aller dans une maison de
santé pour déjeuner avec sa femme. Je me suis informée de sa
santé. Il m’a dit qu’elle était là depuis quelque temps et
qu’elle souffrait d’Alzheimer.
J’ai demandé si elle serait contrariée de son retard. Il a
répondu qu’elle ne savait plus qui il était, qu’elle ne le
reconnaissait plus depuis 5 ans.
Surprise : «Et vous y allez encore tous les matins, même si
elle ne sait pas qui vous êtes?»
Il souriait en me tapotant la main et dit : «elle ne me
reconnaît pas, mais MOI, je sais encore qui ELLE est».
J’ai dû retenir mes larmes quand il m’a quitté, j’avais la chair
de poule.
Je pensais que c’était le genre d’amour que je voulais.
Le vrai amour n’est ni physique, ni romantique.
Le vrai amour est l’acceptation de tout ce qui est, a été et
sera.
La maladie et la solitude
Si la maladie éprouve mon corps, purifie-moi
Seigneur.
Si la solitude m'attriste le cœur, visite-moi
Seigneur.
Que la mort me surprenne soudain ou s'approche
de moi en une longue agonie, ne me lâche pas la
main Seigneur.
Accepte l'offrande des années qui me restent
encore à vivre.
Transforme-les en un dernier chant d'Amour et
en humble prière et, que jusqu'à mon dernier
souffle, la lumineuse espérance de la
Résurrection illumine ce pauvre cœur que tu as
créé pour ton Eternité, Seigneur.
Michel Hubaut
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour les vacances
Seigneur, notre Dieu,
veille sur ceux qui prennent la route :
qu’ils arrivent sans encombre au terme de leur
voyage.
Que ce temps de vacances soit pour nous tous
un moment de détente, de repos, de paix!
Sois pour nous, Seigneur,
l’ami que nous retrouvons sur nos routes,
qui nous accompagne et nous guide.
Donne-nous le beau temps et le soleil
qui refont nos forces et qui nous donnent le goût de
vivre.
Donne-nous la joie simple et vraie
de nous trouver en famille et entre amis.
Donne-nous d’accueillir ceux que nous rencontrerons
pour leur donner un peu d’ombre
quand le soleil brûle trop,
pour leur ouvrir notre porte
quand la pluie et l’orage les surprennent,
pour partager notre pain et notre amitié
quand ils se trouvent seuls et désemparés.
Seigneur, notre Dieu,
Veille encore sur nous
quand nous reprendrons le chemin du retour :
que nous ayons la joie de nous retrouver
pour vivre ensemble une nouvelle année,
nouvelle étape sur la route du salut.
Prière inspirée de l’Itinarium
« Prières pour les jours incontournables », Éd. du Signe, 2001
Prière pour le voyageur
O Toi Dieu très présent,
guide-nous dans la paix
vers laquelle nous voulons aller.
Permets que nous atteignions
notre but sans encombre.
Protège-nous de tous les dangers
pendant que nous voyageons
sur terre, sur mer ou dans les airs.
Ouvre nos yeux et notre cœur,
afin que nous voyions Ton visage
à travers la beauté du monde
et la rencontre du prochain.
La création que nous découvrons avec
étonnement, jour après jour,
c'est la tienne Seigneur.
Tu es merveilleux, nous Te remercions.
Amen
Aumônerie de l'aéroport de Paris
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière pour une rentrée
Assez de discours
Assez de discours sur la paix,
Assez de miettes pour la misère,
Assez de gémir sur notre planète.
L’enfant qui meurt pose sur nous son regard
L’homme prisonnier vit un réel cauchemar
Le travailleur aliéné n’a droit à aucun égard.
Assez de publicité sur la famine
Assez de justifier tous nos replis
Assez d’être complices de tous ces conflits.
La solidarité peut transformer ce qui est imposé
Le monde peut vivre sans misère organisée
L’existence n’est pas à l’image de la fatalité.
Assez de cette logique marchande
Assez de cette solitude qui mutile
Assez de cette indifférence qui détruit
.
La lutte pour une justice authentique
C’est le chemin où la Bible s’est écrite
Révélant l’amour sans limite de Jésus-Christ.
M.Thénoz : J’ai fait un rêve (éditions de l’Atelier)
Notre Dieu,
Donne-nous d’être assez fous pour oser croire, et assez sages pour
chercher à comprendre.
Chasse de nous l’hésitation et la paresse.
Combats en nous la suffisance et l’orgueil.
Fais que nous Te préférions à nous-mêmes, et que nous aimions
grâce à toi.
À nous qui sommes les pierres vivantes de Ton Église, donne:
courage et gaieté, patience et passion, batailles et retrouvailles.
Donne-nous surtout d’être faibles à Ta manière dans l’amour, et
forts à Ta manière dans la foi.
À nos églises, donne le plaisir d’être des églises appelées des
quatre coins, envoyées aux quatre coins ; assez simples pour que
quiconque s’y découvre ; assez libres pour que quiconque s’y
exprime ; assez vives pour que personne ne s’y ennuie.
À notre monde, donne une justice sans oppression ; une liberté
sans omission ; une paix sans mensonge.
Car tu es un Dieu parfait, c’est-à-dire un Dieu qui fait lever le
soleil sur les méchants et sur les bons ; tomber la pluie sur les
justes et sur les injustes. Que notre perfection soit à l’image de la
tienne: généreuse et prodigue, appliquée et vivifiante.
Donne-nous de grandir, nous qui sommes toujours des enfants.
Donne-nous de rajeunir, nous qui sommes toujours des vieillards.
Donne-nous de marcher, nous qui sommes toujours des boiteux.
Donne-nous Ton repos, quand monte notre fatigue.
Amen
André Dumas
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Prière d’un Prof
Avant une décision importante
Les voici, Seigneur, assemblés à l'orée de cette année nouvelle,
comme graines jeunes et belles au bord d'un champ nouveau...
Les voici, Seigneur, inquiets, curieux, comme brûlés d'un feu
intérieur qu'ils ne connaissent pas, ils vont d'un même pas, les
dociles et les rebelles, avides de connaissances belles, avides de
vivre, ivres, oui, ivres de la vie qui déborde...
Des jours, des semaines que j'y réfléchis,
pèse et soupèse les divers ingrédients,
avantages et inconvénients.
Il me faut maintenant décider.
Permets, Seigneur, que pour eux je ne sois pas «l'instituteur»
soucieux seulement de les couler dans le moule, quel qu'il soit,
mais que je croie qu'il m'appartient de les aider à se tenir debout
comme des hommes libres.
Permets, Seigneur, que pour eux je ne sois pas le «maître» désireux
avant tout de dominer, de régenter tout un peuple d'enfants.
Il n'est point d'autre Maître que toi, le serviteur des filles et des fils
du Royaume.
Permets, Seigneur, que pour eux je ne sois pas «professeur» bavard
qui ne les entend pas ou trop tard.
Donne-moi d'être un homme d'écoute et, parfois qui doute...
Donne-moi d'être pour chacun d'eux, le compagnon sur la route,
celui qui mange le même pain et qui sait tendre la main.
Donne-moi d'être le conducteur, Seigneur, celui qui marche avec et
qui guide humblement un troupeau avide.
Donne-moi, Seigneur, d'être le porte-lumière qui lève haut le
flambeau et qui ne perd jamais des yeux aucun de ces petits, les
enfants de Dieu.
Roger Bichelberger (Prier, septembre 1995)
Quoi que l'on m'en dise parfois,
je ne suis pas de ceux qui pensent
que tu as d'avance la bonne réponse
et qu'il me suffit de la chercher.
Je te sais trop respectueux de notre liberté
et soucieux de notre responsabilité
pour décider à notre place et sans nous.
Cela ne signifie pas que tu t'en désintéresses
et n'aies pas d'avis sur la question.
Les témoins de la Bible et nombre de mes amis sont là pour
me le rappeler.
La décision que je vais prendre
risque-t-elle de porter tort à des plus faibles?
Mon regard n'est-il pas borné par l'immédiat, aveugle aux
conséquences plus lointaines?
Le courage me manque-t-il pour assumer
ce que je crois discerner comme ta volonté?
Tel est Seigneur mon débat intérieur.
Pacifie-moi. Simplifie-moi. Fortifie-moi
Si la décision prise se révèle mauvaise, donne-moi de la
corriger.
Si elle se révèle bonne, donne-moi de l'assumer.
Michel Wagner
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Que la beauté de ta création ouvre nos cœurs à la
contemplation de tes œuvres et qu’elle nous recrée
Seigneur, toi qui es Bon, Très-Haut et Tout-Puissant,
à toi la louange, la gloire, l’honneur et toute bénédiction.
À toi seul ils reviennent, ô Très-Haut,
et personne ne peut dire tout ton mystère
Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes tes créatures,
spécialement pour le Soleil, notre grand frère.
Il fait le jour et, par lui, tu nous illumines.
Il est si beau et si rayonnant.
De toi, Très-Haut, il est un magnifique reflet !
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre sœur la Lune et pour les Étoiles.
Dans le ciel tu les as façonnées, si claires, si précieuses et si belles !
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre frère le Vent,
et pour l’air et pour les nuages,
pour le ciel paisible et pour tous les temps :
par eux, tu réconfortes tes créatures !
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre sœur l’Eau,
qui est si utile et si modeste, si précieuse et si pure !
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre frère le Feu,
par lui, tu éclaires la nuit.
Il est si beau et si joyeux, si indomptable et si fort !
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre mère la Terre
qui nous porte et nous nourrit.
Elle produit la diversité des fruits
et les herbes et les fleurs de toutes les couleurs !
Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi
et qui supportent les épreuves et les maladies :
heureux s’ils demeurent dans la paix,
car par toi, Très-Haut, ils seront récompensés !
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre sœur la Mort
que personne ne peut éviter.
Quel malheur pour ceux qui meurent avec un cœur mauvais !
Mais quel bonheur pour ceux qu’elle surprendra avec un cœur bon
car le paradis les attend auprès de Toi !
Louez et bénissez avec moi le Seigneur,
rendez-lui grâce et servez-le avec beaucoup d’humilité !
D’après Saint François d'Assise
Ils sont nombreux les bienheureux
Qui n'ont jamais fait parler d'eux
Et qui n'ont pas laissé d'image
Tous ceux qui ont depuis des âges
Aimé sans cesse et de leur mieux
Autant leurs frères que leur Dieu !
Ceux dont on ne dit pas un mot
Ces bienheureux de l'humble classe
Ceux qui n'ont pas fait de miracle
Ceux qui n'ont jamais eu d'extase
Et qui n'ont laissé d'autre trace
Qu'un coin de terre ou un berceau.
Ils sont nombreux, ces gens de rien
Ces bienheureux du quotidien
Qui n'entreront pas dans l'histoire
Ceux qui ont travaillé sans gloire
Et qui se sont usé les mains
A pétrir, à gagner le pain.
Ils ont leurs noms sur tant de pierres
Et quelquefois dans nos prières
Mais ils sont dans le cœur de Dieu !
Et quand l'un d'eux quitte la terre
Pour gagner la maison du Père
Une étoile naît dans les cieux.
Robert Lebel, prêtre
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Quand j’atteindrai l’autre rive
Des saints de la vie quotidienne
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez pauvre de cœur pour avoir eu besoin de Toi ?
Aurai-je laissé mes vaines richesses pour m’ouvrir à ta Parole ?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez doux et miséricordieux pour pardonner,
Pour ne pas me venger de celui qui m’a blessé,
Pour ne pas juger trop vite celui qui n’est pas comme moi ?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je assez pleuré sur le sort d’une partie de l’humanité ?
Aurai-je été assez persécuté pour la justice ?
Aurai-je assez tenté d’ajuster notre monde
à ce que Tu attends de lui ?
Aurai-je été insulté pour Te défendre ?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je gardé un cœur pur, droit, sans hypocrisie, qui observe ta loi d’amour et qui
ne cherche pas à se sauver sur le dos des autres ?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été un instrument de paix,
Pas un partisan de la paix,
Pas quelqu’un qui seulement condamne la guerre,
Mais qui construit la paix autour de soi,
Dans la famille, le boulot, le quartier, le pays ?
Ferai-je partie du cortège des Saints ?
Aurai-je part à Ton royaume ?
La question est ouverte.
D’une part, je ne me sens pas encore saint, pas encore prêt,
Trop loin encore de ce programme que Tu m’as fixé,
Mais d’autre part je connais ta bonté, je sais que Tu nous veux tous avec Toi et je Te
prie.
La vie devant moi est encore longue, ou courte, je ne sais pas,
Mais Tu peux me donner ton aide pour être un peu plus pauvre, doux, pacifique, pur,
miséricordieux.
Bref, j’ai besoin de Toi,
Ajuste moi à tes vues.
Soutiens mes efforts.
Si Tu entres dans ma vie dès aujourd’hui,
Je sais que mes chances seront plus grandes
D’habiter un jour avec Toi
Groupe de prière Jérusalem
Seigneur Jésus,
Quand on parlait des saints, autrefois,
On admirait et on avait peur.
Tant de pénitences, et de souffrances,
Tant de faits extraordinaires.
Quels géants !
Et puis, un jour,
Avec la « petite voix » de Thérèse,
On s’est dit :
« Moi aussi, je peux devenir un saint. »
Mais on cherchait quand même des choses en marge de la vie.
Maintenant, on voit mieux que le chantier de la sainteté, c’est la
vie quotidienne.
Avec mon travail, ma famille, ma santé, mes problèmes,
Dans ma vie très modeste,
Je dois devenir celui qui trouve
toujours le moyen d’aimer.
Aide-moi à mieux accepter ma vie,
A mieux la regarder,
A la fouiller pour voir comment, là-dedans,
Il y a l’Evangile à vivre.
Je te prie aujourd’hui
Pour que naissent partout
Des saints de la vie quotidienne.
Revue Prier
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Allume une lumière
Voici Noël
Voici les derniers mois de l'année.
Voici les nuits les plus longues
et les jours les plus tristes.
La télé et les journaux nous déversent leur flot
quotidien de violence.
A désespérer !
Voici qu'humblement, Dieu se fait petit enfant, Dieu vient
naître parmi nous. Dieu cherche à naître en nous.Il se peut
que le
grand problème de notre vie ne soit pas tellement de vivre,
mais finalement de naître !
Partout, il est dit que nous avons le mal de vivre : n'aurionsnous pas plutôt le mal de naître ? C’est-à-dire de devenir
celui que nous sommes véritablement.
Nous ne sommes pas l'homme que nous paraissons être,
célèbre ou inconnu, riche ou démuni, habile ou maladroit...
Tout cela, c'est l'apparence des choses.
Nous sommes un homme qui cherche à naître.
Si tu saisis en toi cette pulsation merveilleuse qui te porte à
ne pas être aujourd'hui ce que tu étais hier, tu es en train de
naître.
Si tu te sens aujourd'hui capable d'un amour tout neuf que tu
n'espérais pas hier, tu es en train de naître.
Si tu te fais aujourd'hui tout petit devant Jésus pour te laisser
conduire dans sa Lumière, tu es en train de naître.
Sois sûr que la plus grande chose de la vie, ce n'est pas de
vivre, c'est de naître constamment pour ne pas être vieux.
Puisses-tu garder de cette nuit la saveur d'une rencontre.
Dieu vient remplir tes mains de pauvre; la nouveauté que tu
espères, il peut la faire jaillir en toi
Puisses-tu garder de cette nuit la confiante et humble
certitude que tu es appelé indéfiniment à être et, tout
autant appelé à faire naître les autres.
Et voici qu'inlassablement, Noël après Noël, jour après
jour, Dieu frappe à ta porte et te demande à naître en toi.
Allume la première bougie de l'Avent, mon frère !
Qu'elle dise d'abord ton espérance :
Dieu ne dort pas, ton salut et le salut du monde
tu l'attends d'abord de lui.
Allume une lumière, mon frère !
un temps de silence et de prière,
une lecture quotidienne de la Bible,
une visite à ce malade,
un temps d'écoute pour ce voisin,
un geste nouveau de partage,
une parole bonne et positive,
une réponse à tel appel.
Avec ceux de ta famille,
tes enfants surtout qui te regardent
allume gravement, joyeusement,
la première bougie de l'Avent.
Jean-Marie Bedez
Prier.be
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Appuyé sur la crèche
Quelqu'un me raconta un jour une anecdote à propos de la
crèche de Noël que montait chaque année sa famille
Chaque année on ressortait du placard les décorations de Noël
ainsi que tous les personnages en plâtre de la nativité.
Cette année là l'un des bergers avait été endommagé par son
long séjour en boîte. Sa jambe était cassée et, par malheur, il
fallait que ce soit le berger préféré du petit garçon. Vous
savez, c'est le berger qui porte un agneau sur ses épaules... Il
en faut au moins un dans toutes les crèches qui se respectent.
Le petit garçon était bien triste. Il lui était impossible de
recoller la jambe cassée du berger qui ne pouvait pas tenir sur
une seule jambe. Que faire? Le petit garçon n'en avait pas vu
un pareil au magasin.
Sa mère, qui avait l'esprit pratique et une plus longue
expérience que son fils, lui dit alors: «Essaie d'appuyer ton
berger sur le berceau du petit Jésus, peut-être qu'il pourra
ainsi tenir.» Le jeune garçon essaya et revint en courant vers
sa mère en disant: «Maman, cela marche, mon berger tient
bien!»
La maman ajouta alors: «Tu vois, pour nous c'est pareil, on ne
tient bien que si on s'appuie sur Jésus.»
Pierre-Paul Lafond
Bénédiction
Que Noël chante en vous son espérance.
Que le Christ vous manifeste sa présence sur
tous vos chemins.
Qu'au long des heures de tristesse et qu'au
long des heures d'allégresse en vous la
confiance demeure d'être aimés par le Père,
d'être accompagnés par le Fils, d'être
soutenus par l'Esprit !
Et que votre foi au Christ né sur votre terre
vous donne l'audace de réveiller la joie à
travers les champs de votre terre en attente.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Vœux de lumière
L’icône endommagée
Amies, Amis,
je vous souhaite la lumière
qui vient de la tendresse donnée et reçue :
elle fait reculer les frontières de toutes les nuits !
A moins de regarder une personne et de voir la beauté en
elle, nous ne pouvons l’aider en rien.
On n’aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas
chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.
Le Christ regardait toutes les personnes qu’il rencontrait :
la prostituée, le voleur et voyait la beauté cachée en eux.
C’était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle
était néanmoins beauté et il faisait en sorte que cette
beauté rejaillisse.
Je vous souhaite la lumière
qui vient du Christ.
Si vous avancez avec lui,
recevant son pain et sa parole,
quelle nuit pourrait s'emparer de vous ?
Je vous souhaite la lumière
qui vient de la joie
lorsque le partage est accompli.
Si des frères sont relevés dans leur humanité,
la nuit perd son pouvoir sur la terre !
Je vous souhaite la lumière
qui vient du dialogue renoué
car lorsque les séparés se parlent
le jour commence à danser sur la nuit !
Amies, Amis, si d'une façon ou d'une autre,
humblement, fidèlement, avec persévérance
quelques fragments de lumière
jaillissent de vos mains et de vos paroles,
quelle année de clarté
ce sera pour toute la terre !
Charles Singer
C’est ce que nous devons apprendre à faire envers les
autres.
Mais pour y parvenir il nous faut avant tout avoir un cœur
pur, des intentions pures, le cœur ouvert, ce qui n’est pas
toujours le cas, afin de pouvoir écouter, regarder et voir la
beauté cachée.
Chacun de nous est à l’image de Dieu et chacun de nous
est semblable à une icône endommagée.
Mais si l’on nous donnait une image endommagée par le
temps, par les événements, ou profanée par la haine des
hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec
révérence, le cœur brisé.
C’est à ce qui reste de sa beauté et non à ce qui en est
perdu, que nous attacherions de l’importance.
Ainsi nous devons apprendre à réagir envers chacun …
Antoine Bloom, moine orthodoxe
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Ce qui m’étonne aujourd’hui
Ce qui m’étonne, ce n’est pas que la société produise
de l’exclusion et que bien souvent on choisisse
l’économie au détriment de l’homme.
Ce qui m’étonne, c’est qu’il se trouve des hommes et
des femmes qui se battent pour que les gens aient du
travail et apprennent à se remettre debout.
Ce qui m’étonne, ce ne sont pas les réactions racistes
de ceux qui disent : « Les étrangers viennent prendre
notre travail, qu’ils retournent chez eux ».
Ce qui m’étonne, c’est qu’il se trouve des hommes et
des femmes pour accueillir les travailleurs immigrés,
les aider dans leur démarche, passer du temps dans un
groupe d’alphabétisation.
Ce qui m’étonne, ce n’est pas qu’il y ait des familles
sans abri et peu de logements sociaux qui se
construisent.
Ce qui m’étonne, c’est de voir des associations qui
luttent bec et ongles pour que ces familles aient le
droit au logement.
Ce qui m’étonne, ce n’est pas la montée de la
violence et de la haine.
Ce qui m’étonne, c’est de voir qu’aujourd’hui des
hommes et des femmes apprennent à vivre ensemble,
tissent des liens, reconstruisent le tissu social quelles
que soient leur nationalité, la culture ou la religion.
J. Gaillot
Prière pour l’année nouvelle
Seigneur,
C’est dans la joie et la confiance
que je T’offre cette année qui commence.
Que sera-t-elle pour moi ?
Que me réservent tous ces longs mois ?
Autant de questions que je ne veux plus me
poser.
Tu connais les réponses, c’est le principal.
Pourquoi vouloir deviner ?
Dans la joie, je T’offre cette année
avec tout ce que Tu m’apporteras.
Dans la confiance, je T’offre ma bonne volonté,
car Tu as encore beaucoup de choses à me
demander.
Je sais bien que je me heurterai souvent
au découragement et à l’indifférence.
Mais si Tu me donnes Ta force et Ta grâce,
alors, je Te dis au début de cette année
nouvelle :
Comme tu voudras Seigneur.
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Les étoiles
Il est minuit, Seigneur.
Il fait nuit, il fait noir, très noir.
Mais, heureusement,
il y a les étoiles, nombreuses,
qui piquent le ciel et qui scintillent
comme des paillettes d'or
sur la grande robe du firmament.
S'il n'y avait pas d'étoiles,
que la nuit serait triste!
Mais, s'il n'y avait pas de nuit,
on ne verrait pas les étoiles...
Seigneur,
il fait parfois nuit dans ma vie :
problèmes, déceptions, échecs, fautes...
Qu'il y ait toujours des étoiles
pour éclairer mes nuits :
amitiés, joies, reconnaissances, pardons...
Et que tu sois la plus grande
et la plus brillante de toutes !
Jules Beaulac
Oh Vierge de l’attente
Qui sait attendre la semence,
mangera le fruit.
Qui sait attendre le levain, goûtera le pain.
Qui sait attendre Dieu connaîtra la foi.
En ce monde toujours pressé,
puisse la Vierge Marie
nous apprendre à attendre Celui
dont le visage est le beau fruit de l’Esprit
et dont la Parole est pain pour notre route
Georges Madore, Montfortain
Paroisse Notre-Dame de Basse-Wavre
Elargissez l’espace de votre tente
(Is 54,2)
Seigneur,
Le vent souffle où il veut …
Et il souffle beaucoup sur la famille
d’aujourd’hui.
Là où souffle la Déchirure,
que j’élargisse l’espace du Pardon.
Là ou souffle la Solitude,
que j’élargisse l’espace de la Communion.
Là où souffle l’Actualité,
que j’élargisse l’espace de l’Evangile.
Là où souffle la Fragilité,
que j’élargisse l’espace de la Mort.
Là où souffle l’Esprit,
que j’élargisse l’espace de ma Tente
Car, à droite et à gauche, Seigneur,
je vais déborder.
G. Ringlet