RéveilleR une ueS qui doRt - CFDT F3C Communication Conseil
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RéveilleR une ueS qui doRt - CFDT F3C Communication Conseil
Le journal des salariés de b2s SANS détour Le journal des salariés de b2s N 04 O juillet 2014 Réveiller une UES qui dort ! Les mois, les années se suivent et se ressemblent à b2s. Rien, la direction ne lâche rien, ni dans le cadre des NAO, ni dans le cadre des négociations nationales. La direction trouve toujours le bon prétexte pour ne pas assumer sa responsabilité d’employeur, à savoir, rémunérer correctement ses salariés ou améliorer leurs conditions de travail. Les arguments de la direction, vous les connaissez par cœur : Quand, financièrement, tout va bien, on ne lâche rien pour préparer les temps difficiles ! Quand tout va mal, on ne lâche rien, parce que tout va mal ! Et pendant que votre budget personnel se réduit de jours en jours, la direction engrange les bénéfices pour les reverser aux actionnaires. Ce n’est pas anormal, mais rien, jamais rien pour les salariés de base. Argument tout trouvé, cela nous rendrait moins compétitifs vis-à-vis de la concurrence. La position de la direction est la suivante : si la branche (des prestataires) ne bouge pas, nos salaires ne bougeront pas. Que faire alors ? Pour la CFDT, il est clair que le paysage syndical doit clairement évoluer au sein de b2s. Les instances existantes doivent clairement et pleinement jouer leur rôle. Nous sommes par exemple dotés d’un Comité Central d’UES, qui a la possibilité d’agir pour évaluer les moyens financiers réels du groupe, enquêter, questionner sur les flux d’argent entre les filiales du groupe B2S et IZIUM (ex-b2s Groupe). Le CC UES dispose des moyens juridiques contenus dans le code travail et la jurisprudence. Il peut, le cas échéant, investir dans le recours à un avocat ou à un expert, grâce au budget de fonctionnement qui lui est alloué. La CFDT ne peut plus accepter que l’instance soit bafouée, qu’on nous fournisse des chiffres approximatifs, qu’on nous envoie les documents la veille des réunions, qu’on refuse de répondre avec précision aux questions légitimes qui sont posées. Mais pour l’ins- tant, seule la CFDT semble déterminée à secouer le cocotier, l’inertie est terrible et ne rapporte rien aux salariés au sein de l’UES. Il faut être clair, pour l’heure, la direction se moque bien d’avoir des instances de contrôle, parce que celles-ci ne contrôlent rien. Aujourd’hui, la représentativité au sein du groupe est divisée à peu près dans les mêmes proportions entre les 5 OS qui vous représentent. Quand des documents sont demandés (pour les NAO par exemple), rien ne se passe. La direction ne fournit rien et rien ne se passe. Le seul levier qui existe pour le moment pour faire bouger les choses, c’est le LRS (Label de Responsabilité sociale). Dans le CC d’UES, les OS sont trop divisées et ne pèsent pas assez pour taper du poing. La CFDT prend ce jour l’engagement de faire bouger les choses pour Vous. Pour cela, lors des prochaines élections qui se tiendront à Valenciennes et au Mans, nous vous appelons à rejoindre nos listes et à vous mobiliser pour que la CFDT ait les moyens de pousser l’entreprise à réformer ses pratiques vis-à-vis des instances et de son personnel. On ne peut plus se faire promener ainsi. Parce que le risque, c’est qu’à terme, nos rémunérations continuent de stagner, qu’on nous impose l’annualisation sans contreparties sur l’ensemble des sites. Le risque c’est l’inertie et le consensus mou, les négociations qui se règlent dans la coulisse, dans les coursives. Vous aurez la possibilité, encore une fois, lors des prochaines élections au Mans et à Valenciennes de renverser la table, de bouleverser une représentativité syndicale qui ne vous ressemble plus, ne vous en privez pas. Il faut, c’est une nécessité, un véritable renouveau, pour qu’enfin, les salariés de base ne se contentent plus des miettes. Nicolas ZEIMETZ Délégué syndical Central CFDT f3c-cfdt.fr 1EN ON Sans détour - N° 04 EN ON Sans détour - N° 041 Le journal des salariés de b2s L’AIX-ANNUALISATION : LA BOîTE DE PANDORE TYPE DE MéDICAMENT : - Illusion marketing - Aliénation des salariés - Organisation plus rigide que les heures supplémentaires - Intensification des heures travaillées INDICATIONS THéRAPEUTHIQUES : Accroissement de la flexibilité dans les entreprises : ajuster au mieux le volume horaire des salariés à celui des activités de l’entreprise. POSOLOGIE : Réduire des coûts minimum de personnel en phase d’activité réduite, recours limité aux heures supplémentaires et à l’intérim en période haute. COMPOSITION : Durée d’une journée de travail effectif comprise entre 5 et 9 heures. Des semaines basses (25-29h), des semaines intermédiaires (30-37h), des semaines hautes (38-40h). Un nombre de semaines basses et de semaines hautes fixé à 13 par an. Un nombre de semaines hautes consécutives limité à 3/an. Des coupures repas pouvant aller de 45 min à 1h30. MISE EN GARDE : Remise en cause des équilibres d’organisation et d’articulation entre la vie au travail et la vie sociale et familiale. Difficulté supplémentaire pour les familles monoparentales. Baisse du pouvoir d’achat. Manque de visibilité sur le compteur temps. MODE D’ADMINISTRATION : Des plannings individuels sur 8 semaines pouvant être modifiés sous 7 jours en cas de variations d’activité et sous 3 trois jours en cas de circonstances exceptionnelles. En cas de réduction exceptionnelle et importante de l’activité, la société peut dé-staffer la salariée sur la base du volontariat après 4 heures de travail. DURéE DU TRAITEMENT : Une durée annuelle de travail effectif de 1607 heures (seuil de déclenchement des heures supplémentaires) sans tenir compte du nombre de jours fériés et ouvrables qui varient chaque année. EFFETS INDéSIRABLES ET GêNANTS : - Dégradation des conditions de vie professionnelle et personnelle. - Dégradation de la qualité de service. - Risque d’augmentation de l’absentéisme. - Réduction du pouvoir d’achat par la suppression des heures supplémentaires. - Risque psychosocial fort et susceptible de se développer davantage. - Démotivation et démobilisation. - Perturbation des rythmes biologiques. - Stress supplémentaire. - Risque de fatigue chronique. CONDUITE à TENIR EN CAS DE SURDOSAGE : Repos ou maladie. PRéCAUTIONS D’EMPLOI : La mécanique de l’annualisation comme seul moyen de regagner les marges perdues au fil du temps dans les contrats commerciaux et surtout sans qu’aucune contrepartie réelle ne soit accordée aux salariés, est et sera toujours dénoncée avec force par la CFDT. Laurence Franceschi Déléguée Syndicale B2s Aix en Provence Commission TH : le compte rendu CFDT Le 3 juin dernier a eu lieu la commission de Pilotage et de Suivi de l’accord relatif à l’emploi des personnes en situation de handicap. Au global, la situation est en progression avec 4 filiales dépassant les 6%. Avant chaque réunion de la commission de suivi, l’interrogation directe des salariés en situation de handicap est prévue afin de connaître leur degré de connaissance de l’accord et de son application. 143 personnes ont été sollicitées pour répondre au questionnaire, 19 ont répondu, ce qui rend une analyse statistique assez difficile. Quelques chiffres : 264.000€ ont été valorisés en 2013, 70 journées utilisées pour autorisation d’absences, 79 salariés bénéficient d’un aménagement pour maintenir l’emploi. Pour autant, la CFDT s’interroge sur la faible participation du questionnaire ainsi que sa forme… Faut-il planifier et/ou rendre plus accessible la possibilité de réponse ? Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) doit-il être un relai actif de communication ? Plusieurs pistes sont à étudier et la CFDT a été force de propositions ! Le DIESIS B2s doit s’écrire conjointement, le format de l’enquête revue, le CHSCT dynamique et actif auprès des salariés. Même si la CFDT considère que l’accord permet de faire évoluer le quotidien, encore trop de « couacs » sont ressentis par les salariés. Sur ce thème, la CFDT sera réactive ! Vos élus sont présents, sollicitez les ! Nancy Fradet Représentante syndicale Centrale au CC UES RSS CFDT à b2s Le Mans 2 EN ON Sans détour - N° 04 Le journal des salariés de b2s Le journal des salariés de b2s Strasbourg, le malaise social... et financier Depuis 2008, la CFDT fait le triste constat que lors de NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) ou lors de diverses négociations, les revendications sont déboutées pour cause de situation financière. Les résultats financiers remis en CE parlent effectivement d’euxmêmes et génèrent un climat malsain au sein de l’entreprise. Les OS sont mises dos au mur lorsqu’il s’agit de négocier sur tel ou tel sujet et nous prenons pas le temps de discuter autour d’une table. La Direction a souvent tendance à prendre des décisions unilatérales sous prétexte qu’il n’y a pas d’autres choix. Ce non-choix repose sur les épaules de tout un chacun et génère un sentiment de mal-être sur l’ensemble des salariés du site. C’est pourquoi, la CFDT demande un dialogue social au sein de cette entreprise. Un accord d’annualisation est mis sur la table du site de Strasbourg. La CFDT espère que la négociation sera constructive et non une décision unilatérale de mise en place de cet accord. Florence Bonnot Déléguée Syndicale CFDT B2S Strasbourg Négociation : Du vent, du vent rien que du vent !!! Négocier avec notre patron devient impossible. Cela ressemble à un combat entre le pot de fer contre le pot de terre. Chers patrons, depuis des années vous nous demandez de travailler plus pour gagner de moins en moins. Et oui ! Au cas où vous ne le sauriez pas : Le coût de la vie augmente et nos salaires eux n’augmentent pas. Cela se traduit pour nous les petites gens par des cadences impossibles. Nous traitons nos appels téléphoniques dans un contexte qui est pour la plupart du temps conflictuel, insultant etc… Il faut aller vite, accueillir le client de façon formatée, l’écouter puis reformuler sa demande, rechercher l’information mais attention toujours en ayant un discours formaté et lisse puis répondre à sa demande en faisant attention de ne pas dire de mots interdits, s’assurer de la compréhension réciproque des termes de l’entretien sans oublier de qualifier l’appel conformément à la procédures etc. Nous devons comme cela passer ou prendre en fonction de la complexité de l’opération entre 25 et 150 appels ou dossiers / jour. Pour travailler nous devons être de plus en plus qualifiés, si nous sommes bilingues que vous avez une orthographe parfaite et un discours parfait etc. etc. etc. Rassurez-vous le SMIC sera pour vous. Pourquoi le SMIC ? La réponse est simple en réalité. Notre cher et tendre patron vend des opérations «low cost «. Avec des salariés ultra qualifiés. Définition : le LOW COST est un concept économique et marketing basé sur la pratique de prix plus bas que la moyenne du marché. Le concept du «low cost» est surtout utilisé dans le domaine des services (hôtellerie, transport aérien, location de voiture), mais aussi le télémarketing. Il s’agit du hard discount des services. Le prix bas est généralement obtenu par la compression des coûts. Cette réduction des coûts vient généralement d’une suppression des services annexes considérés comme non indispensables et par une gestion rigoureuse et parfois décriée des coûts salariaux. Il est intéressant de souligner que la pratique du low cost permet parfois d’obtenir des marges supérieures à celles obtenues dans un modèle «traditionnel». Concrètement : pour gagner de l’argent notre patron se fait de l’argent sur notre dos. Alors il est temps de parler des conséquences pour nous. 3 Stress, fins de mois difficiles, fatigue, plannings flexibles, surcharge de travail, exigence qualitatives excessives, monotonie, répétition, mauvaise communication, manque de soutien et de reconnaissance, conflits, bruit, manque d’espace, turn-over, formations de plus en plus courtes ne permettant pas une prise de poste confortable etc. Les Chefs De Plateaux, ROP, BUM cherchent à améliorer les processus et visent une augmentation de la productivité par réduction des coûts, des délais, une amélioration de la satisfaction au travail par développement de l’autonomie et de la participation du personnel. Mais le Management peut aussi détériorer les conditions de travail si elles sont mal mises en œuvre : l’intensification du rythme de travail et de charge mentale sans réelles marges de manœuvre aboutit alors à une recrudescence de troubles musculo-squelettiques et de risques psychosociaux (dépression etc.). Par des gestions en flux tendus et en sollicitant la réactivité, la polyvalence et la flexibilité des opérateurs, du middle management les risques psychosociaux sont accrus. L’idée est de considérer un bureau comme une usine où la production est transposée au travail manufacturé « Manufacturing» ou industriel. On vise à obtenir un « standard », c’est à dire à généraliser les meilleures pratiques dans des procédures normalisées, connues et acceptées de tous les acteurs (B2Perf et sa notation sur 20, Le guide de l’évaluateur, la norme NF345 etc..). L’efficacité dépend de l’implication initiale de la hiérarchie, mais aussi du suivi : la démarche participative doit s’accompagner de véritables débats et de retours, à la fois dans l’application des suggestions et dans un système de «récompense» pour éviter des démarches participatives ressenties comme biaisées ou manipulées, au terme d’une concertation tronquée dans un cadre contraint de discussion ne permettant le débat que sur des activités ponctuelles, avec une autonomie seulement apparente et des décisions prétendument consensuelles. Des réactions adéquates aux situations stressantes auxquelles sont confrontées les personnes au travail peuvent permettre d’en prévenir les conséquences néfastes sur leur santé : cet ajustement au stress au travail nécessite d’utiliser différentes méthodes comportementales «de faire face», pour maintenir un bon état de santé physique et psychique des travailleurs, notamment lorsqu’ils sont soumis à des risques d’agressions verbales et/ou physiques répétées (appels conflictuels et situations stressantes car un appel est long, Durée Moyenne de Communication, Durée Moyenne de Traitement, After Call Work etc.). Des formations spécifiques permettant d’apprendre à maitriser différentes situations, sont nécessaires pour moduler l’émotion et diminuer l’impact d’un événement stressant. EN ON Sans détour - N° 04 Le journal des salariés de b2s Mais comme vous le savez, la formation coute très chère et notre très cher patron ne veut pas augmenter les coûts alors il refuse des formations essentielles pour gagner plus d’argent et cela fait porter la responsabilité des formations sur le chef de plateau, les relais experts et les superviseurs et les conseillers par le biais des binômes et cela sous la houlette des directeurs et ROP. Ah j’allais oublier, certains d’entre vous sont certainement victimes de cette façon de fonctionner et sachez que la direction de B2S ne souhaite pas que les organisations syndicales signent l’accord relatif aux Risques Psycho-sociaux car il est vide. Vide de propositions concrètes qui seraient salvatrices pour nous tous. Or si effectivement notre direction se souciait de nous, elle aurait été proactive dans l’acceptation de l’ensemble des propositions que la CFDT a faite. Alors il faut savoir que vos représentants du personnel CFDT sont présents pour vous. Vous pouvez venir nous voir directement voir même discrètement. Car effectivement nos « supers » patrons nous donnent une image bien moche qui n’a rien de vrai. Ils divisent pour mieux régner ! Et oui cette pratique managériale ancestrale fonctionne toujours. Rétablissons la vérité sur Symphoning... La CFDT représente pour la direction un syndicat qui est force de propositions et qui ne laisse pas tomber. Nous réaffirmons être CONTRE le BONUS tel qu’il est présent aujourd’hui sur nos opérations. Cette façon de primer l’élite est discriminatoire et stigmatisante. Le 8 décembre 2011, deux syndicats ont signé la révision des critères d’obtention des bonus mensuels avec un critère «P» comme productivité qui est changeant et décidé par la direction avec une simple consultation du comité d’entreprise. Malheureusement cette consultation n’est pour notre patron qu’une formalité car même si les membres donnent un avis défavorable, cela ne change rien. Le patron fait comme il veut. TORDONS LE COU AUX IDéES RECUES & AUX DIFFAMATIONS Sachez que notre cher patron n’a pas le droit de vous faire des reproches, des remarques parce que vous parlez avec un représentant du personnel. Il faut le savoir et il ne faut se laisser intimider. Vous avez des droits, pas uniquement des devoirs comme on essaie de vous le faire croire. Le chantage à l’emploi n’est pas digne de nos têtes pensantes et il faut leur dire. La grève est un droit. Les représentants du personnel ne sont pas payés lorsqu’ils font grève. Alors parler avec nous n’est pas un délit !!!! Ne vous laissez pas manipuler. Nous voyons trop souvent notre patron comme celui qui a le droit de vie ou de mort sur nous alors qu’il a des droits effectivement mais il a aussi des devoirs envers vous. Nous nous battons au jour le jour pour vous tous. Peu importe votre catégorie sociale. Nous disons à notre cher patron ce que vous n’osez pas lui dire. Trop d’entre vous viennent nous voir et nous demandent de l’aide en ayant peur des représailles ou en ayant peur d’être vue en notre compagnie et notre cher patron en joue. ALORS STOP !!! Ne vous trompez pas de bataille. Nous sommes tous sur le même bateau (dans la même galère) en train de ramer comme des malades. Petit jeu de mot !!! Isabelle Cayla Déléguée Syndicale CFDT Symphoning Gennevilliers Retrouvez l’article : Annualisation et compétitivité : Pas d’annualisation sans contreparties sur notre blog ou page facebook. Blog CFDT B2S : cfdt.b2s.leblog.over-blog.com Nouvelle page facebook : facebook.com/Orangesanguine.cfdt2s 4 EN ON Sans détour - N° 04