Quartier de la Caserne
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Quartier de la Caserne
COMPTE-RENDU Réunions de quartiers 2016 Quartier de la Caserne jeudi 17 novembre 2016 salle Marcel-Cachin La réunion de quartier s'est tenue en présence d'Alain KASSE, Maire de Persan, d’Arnaud BAZIN, Président du Conseil départemental, Président de la CCHVO et conseiller municipal de Persan, de plusieurs adjoints, conseillers municipaux délégués et conseillers municipaux. Animateur de la réunion > Valentin RATIEUVILLE, conseiller municipal délégué Représentants des services municipaux > Xavier JORROT, Directeur administratif des services et Serge DREVET, Directeur des Services Techniques, de l'Urbanisme, de l'Habitat et du Logement. Elus présents : Monsieur Kasse, Monsieur Bazin, Monsieur Ratieuville, Monsieur Labbas, Monsieur Perrot, Monsieur Barroca, Mme Harnet, Mme Cornille, Mme Bila, Mme Ecard et Mme Charpentier. Début de la réunion publique > 19h00 Valentin RATIEUVILLE indique ce qui a été réalisé et ce qui est prévu pour la suite du mandat, précisément dans le quartier de la caserne : Depuis le début du mandant les travaux réalisés dans votre quartier concernent le redimensionnement de la conduite d’eau potable rue Pierre-Brossolette. La reprise de la place Nelson-Mandela, qui se situe au niveau du passage à gabarit réduit pour accéder à la gare. Et la réalisation d’un arrêt de bus rue Edmond Bourgois. Concernant la suite de notre mandat, nous réaliserons la réfection complète de la rue Pierre-Brossolette. Ainsi que la modification du transformateur EDF rue de Londres. Côté urbanisme, nous avons le projet de 99 logements à l’angle de l’avenue GastonVermeire et de la rue Pierre-Brossolette qui sera réalisé par un aménageur privé. Ensuite concernant l’accès aux structures de l’enfance, l’état de fréquentation par votre quartier est de 17,95 %, ce qui place le quartier de la caserne à la seconde place des quartiers qui fréquente le plus le pôle enfance. Nous sommes tout à fait heureux de voir nos structures autant sollicités. Monsieur Bazin fait une présentation des missions et compétences du Département avec notamment ses interventions dans le domaine social. Il fait ensuite une présentation des missions et compétences de la CCHVO. Il rappelle notamment les travaux en cours à la piscine. Monsieur Ratieuville fait état de questions posées sur internet en évoquant les travaux de la rue Brossolette. Monsieur Drevet précise que les travaux vont débuter le 8 janvier en détaillant trois phases à venir. Il faut compter environ 8 mois de travaux. L’objectif, outre la réfection de la route, est de créer de nouvelles places de stationnement. Il détaille les endroits où elles seront. C’est un chantier d’environ 2,3 millions d’euros, en raison notamment du désamiantage à réaliser. Une administrée signale que lors des sondages opérés cet été, elle a constaté un fort dégagement de poussière. Il est précisé que ces sondages ont été fait de façon protégée et réglementaire. Mais que malgré tous les dispositifs déployés quelques poussières ont réussi à s’écharper. Monsieur Bazin rappelle que les travaux ont été décalés dans le temps notamment en raison des réfections de canalisation réalisées par le SIEG. Monsieur Drevet fait état des aménagements qui seront fait quant à la circulation des véhicules, et notamment le contournement de la rue Pierre-Brossolette pour les bus. Une déviation sera mise en place les jours où la rue ne pourra pas être utilisée. Une question est posée quant à l’enfouissement des réseaux. Monsieur Drevet précise que l’enfouissement était prévu à l’origine mais que les dépenses supplémentaires imprévues liées à la présence d’amiante rend impossible l’enfouissement des réseaux. Mme Rinaldelli dénonce la circulation de la rue Hadancourt qui selon elle ne devrait pas être en sens unique sur toute sa longueur mais jusqu’à la rue Daniel-Cornille. Monsieur le Maire nous avons bien pris en considération votre remarque, nous étudierons votre demande. Une administrée demande si la Ville de Persan va bénéficier de la fibre optique. Monsieur Bazin rappelle que c’est le département qui est chargé de s’assurer du développement de la fibre sur tout son territoire. Il précise que les lieux fortement urbanisés bénéficient d’un développement gratuit par les opérateurs sans intervention des collectivités. En revanche, les territoires moins densément peuplés sont moins rentables pour les opérateurs et l’intervention des collectivités est nécessaire avec un apport financier. Le Conseil départemental du Val-d’Oise a donc constitué un syndicat mixte avec les intercommunalités. Une délégation de service public est en cours de réalisation par ce syndicat et doit être opérationnelle à la fin de l’année. Le coût pour les collectivités est de 6 millions d’euros pour le département et 6 millions d’euros pour l’ensemble des intercommunalités (1 million d’euros pour la CCHVO). Il précise que dès que l’enfouissement (en souterrain) sera possible cela sera fait. En l’absence de fourreau, la fibre sera installée en aérien. Pour le collège le très haut débit sera en place dès 2017. Pour les entreprises, en fonction de leur besoin qualitatif d’accès internet où se distingue au moins deux types de connectivités, le développement sera à deux vitesses. L’ensemble de ces installations seront terminées pour 2018 ou 2019 au plus tard. Mme Rinaldelli évoque le stationnement notamment rue Hadancourt qui devient insupportable. Une administrée évoque certaines rues en forme de « Y » qui rend la circulation très dangereuse et demande pourquoi des ronds point ne sont pas fait en remplacement. M. Coudrel précise que le stationnement irrégulier est verbalisé mais qu’il est aussi possible que les propriétaires ont transformé leurs garages en pièces à vivre, les obligeant à stationner sur la voie publique. Monsieur Bazin rappelle que la loi n’a pas aidé à fluidifier le stationnement car dans les logements sociaux, les habitants n’ont pas l’obligation de louer leur place de parking mises à disposition par les promoteurs, quand celle-ci sont privatisées. Sur les documents d’urbanisme, la précaution a été prise en obligeant la réalisation de deux places de stationnement par logement pour tout projet immobilier. Il est proposé de mettre en place du petit mobilier urbain pour canaliser la circulation et/ou empêcher le stationnement sauvage. Monsieur Ratieuville précise que cette problématique de stationnement et de circulation est rencontrée dans toute la Ville et qu’une réflexion globale est en cours pour proposer des solutions d’ensemble. Un administré évoque un problème de ligne jaune non respecté rue Étienne-D'Orves et un habitant se retrouve bloqué par des stationnements abusifs (au N°6). M. Coudrel précise que des administrés ont peint eux-mêmes des lignes jaunes. Pour l’habitant qui s’est retrouvé bloqué, une vérification sera faite de l’émission ou non de l’arrêté correspondant. À défaut, une régularisation sera faite afin de permettre le retrait des véhicules stationnés sur les lignes jaunes de façon abusive. Un administré signale qu’au bout de l’impasse Jeanne-D’Arc, des personnes âgées ont du mal à descendre les escaliers et il est demandé si on peut installer une main courante. Cela sera fait avec les travaux de la rue Pierre-Brossolette. Il évoque également que sous le passage à gabarit réduit (PSGR), des flaques d’eau se forment par temps de pluie sur la partie piéton. Nous l’apprenons ce soir, une vérification sera faite par les services techniques avec correction. Rue Hadancourt et Gambetta, présence de trottoirs en terre battue et cailloux, rendant la circulation, notamment des poussettes, très difficiles. Les travaux permettant de réaliser une continuité de trottoir seront réalisés. Une problématique avec le circuit vélo dans ces rues est évoquée. Monsieur Ratieuville précise que lors des requalifications de voirie, une attention particulière est portée sur la circulation des piétons et des vélos. Mme Rinaldelli évoque la propreté des rues qui se dégrade en déplorant le dépôt d’encombrants et de déchets ménagers. Monsieur Ratieuville rappelle les actions de communication et d’intervention faites par la Ville pour sensibiliser les persanais au vivre ensemble. Afin de réduire l’incivisme constaté. Il est évoqué le passage continu de la balayeuse. Mme Rinaldelli n’incrimine pas les services de la Ville mais déplore l’incivilité des gens quant aux dépôts d’ordure. M. Coudrel fait un état des contraventions qui ont été apposées : environ 80 procédures sur l’année 2016. Mme Rinaldelli propose la réalisation de « journées nettoyage en ville » ou d’autres actions de sensibilisation des habitants. Une nouvelle information sera faite dans le journal de la Ville et une réflexion sera menée pour des actions « coup de poing ». Monsieur Labbas évoque que depuis quelques temps une ou plusieurs personnes s’amuse(nt) à renverser les poubelles de la rue Hadancourt. Là encore il s’agit d’un acte tout à fait flagrant de l’incivisme des gens, que nous pouvons rencontrer. Monsieur le Maire dit qu’il a pu constater que des personnes des villes voisines qui ont une redevance d’ordure ménagère et paient donc au tonnage viennent notamment à Persan y déposer leurs déchets. Une administrée rappelle que lors d’une précédente réunion de quartier les problèmes de stationnement ont déjà été évoqués et il avait été dit que les gens seraient sensibilisés pour garer leur(s) véhicule(s) sur leur place de parking plutôt que sur le trottoir. Monsieur Ratieuville confirme cette volonté mais que cela sera fait sur l’ensemble de la Ville car cela concerne tous les quartiers de la Ville. Cette sensibilisation sera faite aussi quant à la mise en place de la circulation alternée ou le respect de ce dispositif quand il est déjà en place, notamment pour permettre à la balayeuse de faire son office. Le stationnement alterné permettra également d’atténuer le sentiment constaté sur la Ville d’appropriation du « bout de trottoir » au-devant de chaque maison. Une habitante fait part que certains jeunes de plus de 15 ans souhaiteraient accéder à certaines activités notamment proposées par la MJC mais par manque de place ils n’y ont pas accès. Monsieur Ratieuville précise qu’un roulement des jeunes bénéficiant des activités de la MJC est organisé. Nous avons bien conscience que la MJC n’a pas la possibilité d’accueillir tous les jeunes de la Ville. Le service Politique de la Ville - Jeunesse mène actuellement une réflexion pour proposer des actions à mener ou des activités à mettre à la disposition des jeunes. Il faut également rappeler que le tissu associatif permet d’absorber une partie de la demande et que le travail des services de la Ville doit se faire en collaboration avec les associations. Fin de la réunion publique > 20h45