PROJET D`AMENAGEMENT - Ville de Courbevoie

Plan Local d’Urbanisme de Courbevoie
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Projet d’Aménagement et de
Développement Durable
P.A.D.D.
PADD
P.L.U. – Mise en compatibilité n° 1
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Plan Local d’Urbanisme de Courbevoie
PADD – Mise en compatibilité n° 1
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Plan Local d’Urbanisme de Courbevoie
PROJET D’AMENAGEMENT
ET DE DEVELOPEMENT DURABLE
A partir du diagnostic et de ses conclusions, la ville de Courbevoie a pu mettre en évidence sur son
territoire certains points forts ou opportunités qui sont à prendre en compte dans la réflexion générale du
P.A.D.D.
Cette réflexion sur l’organisation actuelle de la ville fait apparaître, au travers de son évolution et dans son
positionnement géographique dans la boucle nord des Hauts-de-Seine, des contraintes qui ont entraîné
des évolutions urbaines que la ville souhaite corriger.
L’importance du trafic de transit, supporté par les axes structurants de la ville ressentis comme des
coupures urbaines, et l’étalement géographique du territoire de Courbevoie le long de la Seine n’ont fait
qu’accentuer l’évolution autonome des quartiers sans constituer une véritable organisation urbaine globale.
L’évolution démographique de plus de 20 % de la population ces dix dernières années, principalement
générée par différentes opérations d’aménagement, a certes permis de réaliser un nombre important
d’équipements (scolaire, sociaux, sportif et de loisirs) disséminés dans les quartiers mais a aussi rendu
d’autant plus nécessaire les échanges entre chacun d’entre eux. Elle a également permis d’atteindre une
mixité sociale qui reste à affirmer et à mieux répartir sur le territoire communal.
De plus, le développement économique du quartier Gambetta inclus dans le périmètre de l’opération
d’intérêt national de La Défense a accentué le fractionnement du territoire par son urbanisme de dalle et
son déséquilibre économique sectoriel. Le diagnostic a également clairement fait apparaître la qualité de
différents pôles attractifs existants dans les quartiers mais aussi l’absence ressentie d’un véritable centre
ville.
Bien que la commune bénéficie d’une très bonne desserte en transports en commun, les politiques
urbaines précédentes ont privilégié le fonctionnalisme de la voirie au détriment du paysage, du confort pour
les déplacements piétonniers et des itinéraires cyclables. Cela confère un cadre de vie où se mêlent
nuisances sonores, pollution, insécurité des déplacements.
Le P.A.D.D. est le résultat d’une organisation réfléchie sur l’ensemble de la ville, un véritable projet urbain
qui ne répond pas seulement à des aspects fonctionnels et programmatiques mais plutôt à des exigences
qualitatives au regard des habitants.
En compatibilité avec les orientations du SDRIF, la ville a retenu des thématiques stratégiques pour ce
projet urbain :
-
renforcer les polarités et notamment le pôle du centre ville, créer de véritables lieux de vie en
favorisant la mixité des fonctions,
permettre le renouvellement maîtrisé du tissu urbain et stabiliser au moins le taux légal de
logements sociaux,
maîtriser et pacifier les déplacements en relation avec le bassin de déplacement de la boucle nord
des Hauts-de-Seine,
développer des sites propres pour les transports en commun et créer des itinéraires cyclables en
renforçant les liaisons inter quartier,
reconquérir durablement une trame verte associant les différents espaces publics et privés
permettant de redonner un cadre de vie aux Courbevoisiens.
redonner son rôle attractif au fleuve en reconnectant la ville aux berges de Seine.
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Les différents usages et leurs évolutions liés aux hommes qui vivent « dans et avec la ville » imposent des
critères à partir desquels les trois axes stratégiques du PADD concourent à donner à la ville une image
attractive :
-
en offrant une multitude de fonctions et de services pour chacun des habitants,
-
en favorisant et organisant les déplacements pour tous les usagers entre tous les quartiers,
-
en développant et en unifiant un environnement de qualité.
 Favoriser et renforcer la vie locale
 Faciliter les déplacements
 Valoriser la ville et son image
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1° - Favoriser et renforcer la vie locale :
Favoriser et renforcer la vie locale c’est affirmer le caractère spécifique de chacun des quartiers tout en lui
conférant un rôle dans la dynamique globale de la ville :
tant en matière de composition urbaine, en distinguant les lieux de vie et pôles de centralité des secteurs
résidentiels et en appliquant des hauteurs différentielles à l’échelle des fonctions et de la dynamique du
lieu considéré,
qu’en matière de mixité urbaine en pérennisant les fonctions de chacun des pôles attractifs, en recréant
une dynamique à l’échelle du territoire communal et en mettant en valeur leur complémentarité par des
liaisons cohérentes.
Pour répondre à cet objectif les choix qui ont été fait sont de :

modérer le volume des constructions
Depuis le plan d’occupation des sols de 2001, la ville de Courbevoie a engagé une politique visant à
modérer le volume des constructions. Cette volonté se poursuivra et s’exprimera par une limitation
des hauteurs des constructions qui sera variable suivant les secteurs.
Dans ce nouvel épannelage le quartier d’affaires de La Défense gardera sa particularité.
Des hauteurs supérieures seront cependant autorisées dans le « Village Delage » (zone UP) afin d’y
permettre la création d’emplois et l’accueil de nouveaux habitants.

assurer la mixité urbaine
La politique urbaine de la commune a déjà permis de renouveler le parc de logements (logement en
accession, logement social, logement collectif et individuel), de conserver et de développer la
possibilité d’accueillir des activités commerciales, de maintenir des secteurs industriels et de
renforcer les secteurs pavillonnaires.
La construction de logements sur le territoire de la commune est un objectif qui a été atteint dans la
convention habitat-activité signée le 21 décembre 2001.
La phase qui s’engage aujourd’hui sera marquée par :
- la poursuite de cette politique en donnant la possibilité d’une évolution de la ville différenciée
selon les secteurs en fonction des tissus urbains caractéristiques,
- la volonté de valoriser le paysage urbain et le cadre de vie ainsi que de maintenir l’équilibre et la
diversité économique et sociale.
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Pour cela la ville s’engage à :
-
-
-
limiter fortement la construction de bureaux notamment par le maintien de la réduction des
superficies de bureaux autorisées.
Toutefois, dans le « Village Delage » (zone UP), afin d’assurer une mixité fonctionnelle, des
bureaux seront autorisés afin de contribuer à la création de nouveaux emplois dans un quartier à
fort potentiel et bien desservi par les transports en commun.
prendre en compte la régénération et la construction d’immeubles de bureaux à l’intérieur du
périmètre du quartier d’affaires de La Défense afin de contribuer au maintien de sa compétitivité,
permettre le dépassement du volume constructible, dans la limite de 20%, pour les opérations de
construction de logements à usage locatif dans les conditions définies par l’article L 127-1 du
code de l’urbanisme,
inciter les promoteurs d’opérations immobilières privées de plus de 20 logements à réaliser
des logements sociaux,
continuer, pour favoriser la construction de logements sociaux, dans une logique de mixité de
statut des logements (logements locatifs sociaux, conventionnés, standing, accession, etc…) :
 à participer au financement des surcharges foncières à concurrence de 10% minimum
du dépassement, en complément de l’Etat,
 à mobiliser la garantie communale sur les opérations des logements PLUS et PLAI,
-

 à exonérer de TLE les opérations de PCLS, PLUS et PLAI.
maintenir et développer la S.D.P. commerces,
permettre le renouvellement des logements et commerces à l’intérieur du périmètre du quartier
d’affaires de La Défense afin de préserver la mixité fonctionnelle de ce secteur,
veiller, dans la limite de ses compétences, au maintien ou à la création d’activités artisanales
compatibles avec le milieu urbain.
Renforcer les pôles attractifs en maintenant la diversité des équipements et des
espaces publics
La ville est globalement bien dotée d’équipements diversifiés ; elle accueille notamment sur son
territoire des équipements dont le rayonnement dépasse largement les frontières communales (Pôle
Universitaire Léonard de Vinci, le centre hospitalier Courbevoie Neuilly, l’espace Carpeaux, piscine et
patinoire, musée, conservatoire, bibliothèque, …).
Elle est parvenue à répondre en grande partie aux besoins de proximité des habitants (notamment
dans les opérations de Z.A.C. avec les équipements de petite enfance, d’enseignement) et souhaite
continuer dans cet équilibre.
Hormis les équipements prévus dans les Z.A.C., il est envisagé de réaliser divers équipements
publics, notamment scolaires, et d’étendre l’offre en parking couvert.
Par ailleurs un grand projet a été lancé par la commune, il s’agit de l’aménagement de la Cité des
Loisirs comprenant un pôle sportif et un pôle festif.
Ce projet d’aménagement contribuera à la création d’un grand pôle attractif inter quartier à la croisée
de grands axes que sont le boulevard de Verdun et le boulevard Aristide Briand.
Ce renforcement des pôles attractifs intègre les préoccupations de la Ville visant au désenclavement
des quartiers.
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
Favoriser le dynamisme commercial
Le diagnostic a permis d’identifier des pôles et des liaisons commerciales notamment à proximité des
gares ( le pôle Charras / hôtel de ville / et l’axe Marceau / Bezons, le pôle de la gare de Bécon et de la
place de Belgique). Ces pôles méritent d’être renforcés surtout dans leur mise en relation.
C’est dans cet esprit que des orientations particulières d’aménagement ont été élaborées pour :
-
la requalification du centre ville
Elles mettent en évidence la nécessité :

de créer des liaisons urbaines entre le centre Charras et les rues commerçantes de Courbevoie
que sont les rues de Bezons et de Colombes,

d’affirmer les liaisons piétonnes,

de renforcer les liaisons vertes en créant une continuité dans les cheminements piétons paysager
existants (la promenade Paul Doumer, la rue Molière le parc des Pléiades..),

de faciliter l’accessibilité aux parcs de stationnement publics,

d’améliorer les livraisons, actuellement génératrices de nuisances,

d’améliorer l’accessibilité des équipements publics,

d’ouvrir le centre commercial sur son environnement en permettant l’accès par l’ensemble de ses
façades urbaines,

de valoriser l’activité commerciale et la convivialité de son centre ville en réalisant un
aménagement coordonné entre l’avenue Gambetta, la rue de Bezons et la place Charras jusqu’à
la place Hérold.
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- la recomposition urbaine du quartier Gambetta :
La déconstruction du viaduc de l’avenue Gambetta a permis à la ville, en association avec
l’Etablissement Public pour l’Aménagement de la région de la Défense (EPAD), d’entamer une
réflexion d’urbanisme sur la liaison entre le quartier de la Défense et le centre ville.
Cette liaison, souhaitée dans le prolongement de la trame verte du centre de Courbevoie, pourrait
devenir l’un des « centres de vie » en s’appuyant sur les commerces existants et l’attraction que
génèrent les deux pôles que sont le centre Charras et la Défense. Les commerces, le long de
l’avenue Gambetta, devront être maintenus, voir développés.
Il convient également de régénérer les commerces existants dans le quartier d’affaires de la Défense.
Ces surfaces commerciales sont indispensables car elles constituent une des composantes de
l’équilibre urbain. On pourrait cependant souhaiter une plus grande diversité dans leur nature.
Par ailleurs la recomposition urbaine exprimée dans les orientations particulières à ce quartier porte
notamment sur la reconnaissance et la valorisation des pôles attractifs (centre commercial Charras,
centre des Quatre Temps, esplanade de La Défense..). L’absence d’accessibilité à la dalle et la non
continuité des voies structurantes ont contribué à l’isolement de la Défense. Le parti d’aménagement
défini en continuité du tracé viaire de la ville va permettre une meilleure accessibilité en créant des
liaisons douces entre les différents pôles. La création de places urbaines tout au long du boulevard
circulaire en jonction avec les liaisons principales du quartier et, dans la continuité, la mise en place
de placettes sur dalle vont entraîner une transformation de l’image de ce quartier et la possibilité de
développer des activités économiques diurnes et nocturnes.
Quartier du Faubourg de l’Arche :
Le nouveau pôle commercial du Faubourg de l’Arche est l’opportunité qui permettra de désenclaver
ce quartier en créant une liaison entre le centre d’affaires de La Défense et le tissu traditionnel qui
compose la partie Est du quartier. Cette liaison ne se fera, en effet, qu’après la fin de l’aménagement
des Z.A.C. Danton et Fauvelles mais aussi et surtout après l’insertion du tramway qui nécessitera une
requalification du boulevard de la Mission Marchand favorisant une continuité dans les cheminements
piétons.
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2° - Faciliter les déplacements pour tous les usagers
La proximité de plusieurs centres urbains dans la ville, leurs impacts renforcés par un périmètre
d’appartenance, ont créé des tensions urbaines favorisant l’émergence de liaisons. Celles-ci en se joignant
les unes aux autres ont développé des rues, une trame verte, des liaisons visuelles ou bien encore
l’opportunité de liaisons douces et ont contribué à favoriser les échanges, véritable « liant » de l’équilibre
urbain.
Au fil du temps, subissant les revers de son attractivité, l’espace public de la ville est envahi par « le tout
voiture » que ce soit dans la typologie des commerces ou l’emprise des voies sur l’espace public. Ces
boulevards urbains qui étaient de véritables lieux de vie et d’échanges inter quartier se retrouvent
cantonnés au rôle d’axes de transit créant des coupures dans les quartiers.
Pour retrouver des boulevards à l’image de boulevard urbains, la commune a engagé des études avec
différents partenaires sur des projets d’aménagement pour la requalification des ces axes routiers.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre des orientations du Plan de Déplacement Urbain de la région Ile de
France (PDUIF) qui consistent à :




Pacifier et fluidifier les déplacements des véhicules routiers
Favoriser et développer les transports collectifs et les circulations douces
Mettre le piéton au cœur du projet
Faciliter la circulation inter quartier
La ville de Courbevoie adhère à ces orientations et insiste pour que ces projets soient l’opportunité
d’offrir un nouveau traitement urbain et paysager de ces boulevards dans un environnement sécurisé
laissant place aux circulations douces et aux transports en commun.
Parallèlement, la ville élabore à cet effet un plan local de déplacement en concertation avec les
communes riveraines et en partenariat avec le conseil général, visant notamment à hiérarchiser les voies
pour promouvoir les quartiers tranquilles et le développement de la vie locale.
Le boulevard de Verdun
La commune de Courbevoie, en association avec le conseil général des Hauts de Seine et la RATP, a
engagé une réflexion sur un projet d’aménagement du boulevard de Verdun.
Ce projet a pour objectif :
-
de conforter les transports collectifs dans un temps et une régularité de parcours en empruntant un
site propre bus,
de fluidifier la circulation en étudiant des aménagements aux points sensibles notamment aux
carrefours boulevard Aristide Briand – boulevard de la Paix et celui du pont de Courbevoie,
de proposer un itinéraire continu pour les vélos ce qui nécessite un aménagement et une
réorganisation de la voirie,
d’assurer l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et de sécuriser les cheminements piétons.
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Le boulevard de la Mission Marchand
Le boulevard de la Mission Marchand comme le boulevard de Verdun ont perdu leur dynamisme
commercial et sont aujourd’hui par le manque de traitement paysager ainsi que par leurs traversées
difficiles, ressentis comme une coupure physique dans le quartier.
La réalisation du tramway et la requalification du front urbain du boulevard de la Mission Marchand
affirmeront une entrée de ville vers le quartier d’affaires. La Charte d’objectifs, élaborée par les différentes
communes concernées et reprise par la direction départementale de l’équipement, pose les principes
fondamentaux pour une insertion du tramway favorisant la continuité urbaine avec notamment les liaisons
piétonnes nécessaires à la vie de quartier.
L’arrivée prochaine du tramway est l’occasion pour la ville de recomposer l’aménagement de ce boulevard
afin de supprimer cette coupure physique en facilitant notamment les traversées piétonnes. Cet
aménagement portera sur :
- une circulation apaisée,
- la sécurisation des traversées piétonnes,
- un paysage à l’échelle du piéton,
- la création de centres d’intérêts autour des deux futures stations du tramway,
- une valorisation de la vie locale dans le tissu riverain.
Le boulevard circulaire
Le boulevard circulaire, conçu dans les années 60, constituait une barrière entre le quartier d’affaires de la
Défense et le reste de Courbevoie et ne répondait plus aux perceptions urbaines actuelles.
Son réaménagement, mené par l’Etablissement Public pour l’Aménagement de la région de la Défense
(EPAD), en concertation avec la commune, a pour objectif de redonner un caractère urbain à ce boulevard
en intégrant piétons et cyclistes sur cette voie jusqu’ici autoroutière et en apaisant la circulation.
La requalification de ce boulevard est aujourd’hui bien engagée, de nouvelles traversées piétonnes
sécurisées ont été créées. Il reste cependant à travailler sur « l’humanisation » de ce boulevard dont les
cheminements piétons sont encore minimalistes. Le plan de renouveau de la Défense est l’occasion de
recréer un espace convivial au pied des nouvelles constructions. De nouvelles adresses le long du
boulevard peuvent être ainsi créées et accompagnées de véritables zones de rencontre.
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Les voies privilégiant les piétons et les vélos
Pour faciliter les déplacements entre les différents quartiers la ville a élaboré un plan de circulations
douces. Ce dernier intègre une « colonne vertébrale », trame principale reliant les différents pôles de
quartiers et notamment les gares ainsi que les jardins et parcs d’agrément. Elle est complétée par une
circulation inter communale reprenant le plan de développement des circulations douces du conseil
général des Hauts de Seine. Une attention particulière sera portée aux déplacements piétonniers et
notamment ceux concernant les personnes à mobilité réduite (P.M.R).
La voie ferrée qui traverse la commune pourrait créer une transversalité dans l’accompagnement paysager
des circulations douces par un traitement végétal des talus par Réseau Ferré de France (RFF).
Rendre les transports en commun incitatifs
Les aménagements de ces axes routiers, en cours ou en projet, sont le reflet de l’évolution des
déplacements et des actions menées par la ville pour rendre plus attractive l’utilisation des transports en
commun en améliorant leur temps de parcours et leur accessibilité.
Par ailleurs, l’étude « mobilité transports à La Défense » confirme cette prévalence de l’usage des
transports en commun (84,6 %). Dans ce cadre, l’augmentation des besoins de déplacement engendrés
par le renouveau du quartier d’affaires de La Défense devra être prise en charge par l’évolution de l’offre
de ces transports en commun.
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3° - Valoriser la ville et son image
La ville est dotée d’un patrimoine architectural qui participe à la qualité du cadre de vie des habitants ainsi
que d’espaces verts et d’arbres remarquables qu’il est important de préserver et de valoriser. Dans le
même esprit, le diagnostic a fait apparaître une absence d’organisation urbaine à certaines entrées de ville
qu’il est nécessaire de corriger pour redonner à ces lieux une image remarquable correspondant à leur
statut.
Enfin, malgré les espaces verts de qualité présents sur la ville celle-ci conserve encore une image très
minérale. Pour consolider la trame urbaine et redonner de « l’épaisseur verte » au territoire communal, la
ville a élaboré un plan vert permettant de retrouver un lien avec la Seine et de créer une continuité
paysagère en accompagnement notamment des circulations douces.

Préserver le patrimoine architectural et paysagé tout en restant attentif à la qualité du
tissu urbain
La ville de Courbevoie a su conserver un patrimoine architectural de qualité qui témoigne de son
histoire et de son développement économique, il est nécessaire de le sauvegarder.
En dehors des six bâtiments inscrits ou classés au titre des monuments historiques (Fronton de la
Caserne Charras, ancien hôtel de Guines pour partie, église Saint-Pierre / Saint-Paul pour partie, salle
des mariages de l’Hôtel de ville, pavillon de la Suède et de la Norvège et pavillon Indien), la commune
possède dans son patrimoine des réalisations que le public connaît peu présentant un grand intérêt
sur le plan architectural ou urbain et dont certaines d’entre elles méritent d’être protégées (maisons et
villas, immeubles d’habitations, bâtiments industriels ou de bureaux, édifices publics, ponts).
En outre il existe sur le territoire communal divers arbres que l’on peut qualifier de « remarquables »
qu’il convient de protéger.
Par ailleurs, la commune de Courbevoie a la volonté d’harmoniser la qualité des espaces publics par
notamment, une homogénéisation du mobilier urbain et un traitement concerté des façades. Il est en
effet proposé, lors d’une demande de permis de construire, une charte des matières et de couleurs qui
peut orienter les choix du constructeur.
A travers cette volonté c’est aussi celle de conserver l’identité de chacun des quartiers en entretenant
une diversité dans le tissu urbain et l’architecture des bâtiments. Il s’agit par exemple du quartier
Gambetta avec ses immeubles de grande hauteur ou du quartier Bécon avec ses îlots résidentiels ou
encore des « villas » (appelées également passages ou avenues ) composant un ensemble résidentiel
( villa Maurice André dans le quartier Marceau-République, avenue de la Terrasse quartier Bécon, villa
des Lilas quartier de l’Hôtel de Ville…) situés dans les différents quartiers.
D’autre part, un des objectifs d’évolution du quartier d’affaires est de conserver les perspectives, la
capacité d’évolution de la forme urbaine, la qualité et la structure des espaces publics :
1°) L’impression d’ordre et de cohérence qui se dégage de ce quartier a été obtenue par la
composition rigoureuse des espaces publics qui se succèdent le long du grand axe. Ces acquis
doivent être sauvegardés à deux niveaux :
 sauvegarde stricte des perspectives vers Paris et vers la Grande Arche,
 maintien des alignements latéraux imposés aujourd’hui le long de l’esplanade du Général de
Gaulle,
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2°) Il est important de conserver l’image dynamique et contemporaine du quartier en favorisant des
projets audacieux laissant place à l’évolution des perceptions architecturales et en conservant son rôle
de repère dans le paysage francilien. Le traitement des franges entre le quartier d’affaires et les
quartiers de Courbevoie adjacents devra permettre cette mise en scène.
3°) En dehors de l’axe historique, le traitement des espaces latéraux doit être poursuivi pour redonner un
sentiment de cohérence, d’ordre et de continuité à l’espace public du quartier d’affaires. Il pourrait se
poursuivre dans l’avenir en profitant de la régénération et de la construction d’immeubles de bureaux pour
réaménager les espaces publics contigus.
Le plan vert
Trois volets sont à mettre en perspective dans ce plan. En ce qui concerne les espaces publics, la ville
a la volonté :
-
-
-
de créer de nouveaux espaces verts et des aires de jeux pour enfants,
de renforcer les espaces existants, soit par un réaménagement en profondeur à l’instar du
cimetière des Fauvelles qui a été primé - dans la catégorie paysage - par le jury du grand prix de
l’environnement, soit par une mise en valeur comme le projet de réaménagement du Parc de
Bécon,
de prolonger des espaces verts dans le tissu diffus. De nombreuses rues sont bordées d’arbres
d’essences diverses (environ 4.000). Il paraît intéressant d’assurer une continuité par le biais
d’une trame verte reliant les espaces verts et les différents pôles de vie.
d’intégrer les projets d ‘aménagement sur les axes routiers dans une composition paysagère
globale venant structurer cette trame verte.
Les entrées de ville
Dans le cadre de la mise en valeur de son patrimoine architectural et urbain, la ville souhaite
revaloriser ses entrées de ville en intégrant et améliorant l’environnement existant. Divers sites ont été
retenus :
-
-
L’avenue Gambetta et l’avenue de la Division Leclerc / bd de la Mission Marchand,
la place Jean Mermoz,
au niveau du pont de Courbevoie la réflexion porte sur la continuité entre les aménagements des
berges de Seine et celui du boulevard de Verdun ainsi que sur la reconstruction d’une entrée de
ville à l’image du patrimoine bâti diversifié en tirant partie de la déclivité du site et des perspectives
qu’offre la proximité du fleuve,
dans la continuité du projet d’aménagement des berges de Seine la commune, conjointement
avec l’EPAD, souhaite mener une réflexion urbaine à l’échelle d’une entrée de ville en favorisant
les liaisons entre la dalle de la Défense et le pont de Neuilly : l’entrée de ville au niveau du pont
de Neuilly est une articulation entre l’aménagement des berges de Seine et l’aménagement du
secteur de la Défense 1/boulevard circulaire jusqu’au carrefour Alsace.
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Les berges de Seine
Le conseil général des Hauts de Seine a engagé avec la commune, en concertation avec le port
autonome de Paris, une réflexion sur la valorisation paysagère des berges de Seine. Un programme
d’aménagement a été établi sur les thèmes suivants :
- réaliser une continuité piétonne sur les berges de la Seine accompagnée d’un cheminement
cycliste,
- développer les accès aux berges avec des franchissements piétons sécurisés et paysagers,
- favoriser les loisirs : dans le prolongement de la société nautique de la Basse Seine, il est
envisagé d’aménager un espace public végétalisé, agrémenté d’équipements de loisirs destinés
aux enfants et aux sportifs amateurs,
- maintenir une activité fluviale en aménageant une halte pour bateau bus,
- maintenir la zone de port public et des accès adaptés à une exploitation exceptionnelle, à vocation
logistique, pouvant servir de zone d’exposition temporaire.
Ces thèmes sont le reflet d’une volonté départementale et communale pour « rendre la Seine aux
habitants ».

Préserver et développer la qualité de l’environnement
Cela commence en premier lieu par la prévention des risques, qu’il s’agisse des risques naturels ou
des risques industriels. En matière de risque naturel une partie du territoire communal est concerné
par les risques d’inondation qui font l’objet d’un plan de prévention des risques d’inondation (P.P.R.I.).
En matière de risque industriel, une petite partie du territoire située à l’ouest de la commune est
concernée par un périmètre de protection établi autour de la centrale Enertherm. Il conviendra d’être
particulièrement vigilant quant aux projets pouvant être réalisés dans ces différents secteurs.
La Ville s’est fortement engagée en matière d’environnement dans le cadre de l’élaboration de la
« Charte de l’Environnement » signée le 3 juin 2003. Parmi les 24 plans d’action de cette charte,
certains trouvent particulièrement leur place dans les objectifs du P.A.D.D.
Le plan des circulations douces préconise un certain nombre de voies 30 pour faciliter l’insertion des
vélos en réduisant la vitesse de circulation. Cette mesure sécuritaire est également très bénéfique
pour réduire la pollution dans la ville.
La logique que sous-tend la loi sur l’air sur la diminution globale des émissions gazeuses provenant
des véhicules à moteur, donc de la vitesse de circulation, conduit la ville à persister dans son choix
d’une politique de circulations douces.
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La commune de Courbevoie est également soumise à de nombreuses nuisances sonores (bruits
routiers, ferroviaires, aériens et ceux liés aux activités économiques, au voisinage). Ayant fait de la
lutte contre le bruit une priorité, la ville a signé le 30 juillet 2003 avec la région un contrat triennal de
lutte contre le bruit. Ce plan comporte essentiellement quatre types de mesures :
- des programmes annuels de travaux d’isolation acoustique dans les établissements scolaires,
- une amélioration du suivi des plaintes par notamment l’acquisition d’un sonomètre,
- l’organisation d’actions de sensibilisation de la population,
- la recherche de solutions, au cas par cas, pour maîtriser les nuisances sonores constatées en
certains points sensibles.
En outre pour chacun des grands projets structurants (aménagement des berges de Seine, insertion
urbaine du tramway…) une attention particulière sera portée au niveau du bruit.
Préserver son environnement, c’est également réduire sa consommation d’énergie. Depuis une
dizaine d’année la ville a lancé différentes interventions et notamment la gestion centralisée de
l’arrosage automatique, la télégestion des chaufferies dans les bâtiments publics ou encore l’utilisation
de lampes de sodium pour l’éclairage public.
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Les orientations du P.A.D.D., ci-dessus exposées, se déclinent notamment par le
développement de grands projets qui doivent concourir à l’amélioration de la qualité de ville.
Ces projets ne sont pas des éléments isolés mais s’inscrivent dans une réflexion globale et
novatrice du devenir de la commune.
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