CiNé-Club syrieN

Transcription

CiNé-Club syrieN
CiNé-club syrien
Parcours libre dans un cinéma d’auteurs
du
03.10 au 05.12.2014
AU CINéma l’accattone à paris
au cinéma syrien
n°2
1908
En
, la première projection cinématographique publique connue,
en Syrie, a lieu dans un café d'Alep.
2011/2014
association Norias Europe-Syrie
www.NORIAS.ORG
le ciné-club syrien est uN évenement coprésenté
par arte actions culturelles, l’association norias
europe-syrie et le cinéma l’accattone.
Ciné-club syrien
chaque premier vendredi du mois
Cinéma L’Accattone
20, rue Cujas – 75005 Paris
Metro Cluny-Sorbonne
tarif unique
7 euros
dox box
Cinéma Al Amir à Homs dr Al Raddar
, dès les premières manifestations, une centaine de professionnels du cinéma syriens font écho à l’appel de la population civile
pacifique, contre la corruption et pour la liberté.
Depuis, loi des armes oblige, le cinéma syrien vit un moment de vulnérabilité extrême : exode de ses créateurs, division profonde de ses acteurs
et pauvreté des productions.
Au-delà de ses couleurs politiques, notre ciné-club est un devoir de
mémoire envers ce cinéma, un hommage à ses créateurs qui ont refusé,
la tête haute, de vendre leur âme et une dette envers ceux qui ont donné
leur vie pour que vive le cinéma.
haunted de Liwaa Yazji Allemagne/Syrie, 2014, 1h53
Image : Talal Khoury, Liwaa Yazji, Joude Gorani, Mohamad Abdalla
Son : Rana Eid
Montage : Carine Doumit
Musique originale : Kinan Abou Afach
Producteur délégué : Heinrich Böll Stiftung / Heinrich Böll Foundation
Syrie. Parmi les dévastations de la guerre, il y a
une question primordiale : l'exil.
Partir, rester ? Question posée par Liwaa Jazji.
La maison, lieu de ce déchirement de soi à
soi comme espace physique, comme lieu de
la mémoire des gestes et des corps, comme
réceptacle de nos objets familiers.
Par les activités quotidiennes telles que l'emballage et le déballage des valises, la lessive,
ou la simple perte de son pot de café préféré, la
réalisatrice capte l'expérience d'être constamment prêt à partir.
Le film exprime l'impact d'un sentiment d'incertitude que peuvent ressentir les personnes
privées de leur propre espace et de leur liberté.
Vendredi 3 octobre 2014 à 20h
Séance en présence de la réalisatrice
(sous réserve)
Mention spéciale – FID Marseille 2014
Liwaa Yazji est diplômée de l’Institut
Superieur d’Arts Dramatiques de Damas.
Haunted, réalisé en 2014, est son premier
long métrage.
LA DERNIERE TRANSFIGURATION
DE GHAYLÂN LE DAMASCENE
de Haissam Hakki syria’s mobile phone festival
Réalisateurs divers Scénario, réalisation et production : Haissam Hakki
Image : Mohammed Matar
Avec : Fares Al Helou, Kinda Alloush
Les téléphones portables ont joué un rôle
majeur dans la révolution syrienne et se sont
rapidement révélé un acteur important de la
lutte pacifique. Les films réalisés au moyen de
portables ont dès lors acquis une valeur artistique indéniable et développé un langage qui
leur est propre. Syria’s Mobile Phone Festival
souhaite faire découvrir ces œuvres multiples
et encourager de nouveaux talents dans le domaine des arts visuels.
à travers la programmation de ces films dans
un festival, il participe à la valorisation d’un cinéma expérimental et documentaire, en Syrie.
Sa première édition en octobre 2014 se déroule
dans les villes syriennes de Kafranbel, Saraqeb,
Kobani, et Alep avant d’entamer une tournée
internationale.
1h
Syrie, fiction, 2008, 1h53
Samy est un jeune intellectuel renfermé sur
lui-même. Il vit chez sa mère et exerce une
fonction monotone au ministère de la santé.
Son unique source d’évasion, c’est la recherche
universitaire qu’il entreprend sur Ghaylân le
damascène, trésorier du calife omeyyade Omar
Ibn Abdul Aziz.
Ghaylân est connu pour avoir confisqué les
biens des proches du calife, et les avoir vendus
aux enchères pour les rendre aux Musulmans.
Cette prise de position contre le pouvoir en
place valut à Ghayân d’être condamné à mort
par crucifixion et démembrement. Oscillant
dans sa propre vie entre pouvoir et opposition,
Samy s’imagine, tour à tour dans la peau de
Ghaylân, et dans celle du calife qui l’exécuta.
Vendredi 7 novembre 2014 à 20h
Séance suivie d’un débat en présence du
réalisateur Haissam Hakki, du comédien
Fares Al Helou et de la comédienne Kinda
Alloush (sous réserve).
Haissam Hakki, né en 1948 à Damas,
il est diplômé de l’Institut de Cinéma de
Moscou. Depuis 35 ans, il travaille comme
réalisateur, scénariste, producteur et
chercheur. Il est considéré comme le Parrain du drame syrien.
Produit en 2008, le film n'a été projeté que deux
fois en séances privées ; à Damas avant la révolution et à Alep, pendant ses premiers jours.
Le film dresse le portrait de l’intellectuel syrien
opprimé et en marge, embourbé dans les illusions
d'un héroïsme clandestin. Il évoque la contradiction d'une partie de ces intellectuels issus de la répression, ayant à la foi soif de justice et de pouvoir.
Vendredi 5 décembre 2014 à 20h
L’association Ashar3 à l’origine de
ce projet est basée en France.
Elle est constituée de journalistes, cinéastes et activistes de la société syrienne
issus d’horizons divers. Elle organise des
évènements culturels en Syrie et ailleurs,
et contribue au développement de nouveau médias visuels qui sont les outils
d’expression de la défense de la liberté.
Séance en présence de Amer Matar
et Zaher G. Omareen, créateurs du
projet.
> syria-film.com