Arafat empoisonné au polonium
Transcription
Arafat empoisonné au polonium
Arafat empoisonné au polonium. ? DOSSIER AL JAZEERA «EXHUME» LE Horizons Q U O T I D I E N N A T I O N A L PAGE 16 FOOTBALL : CAN 2013 L’ ADVERSAIRE DES VERTS CONNU AUJOURD’ HUI .PAGE 20 JEUDI 5 JUILLET 2012 - 15 CHAABANE 1433 - N° 4642 - PRIX 10 DA L’ALGÉRIE FÊ TE LE CINQUANTENAIRE DE L’ INDÉPENDANCE LE SOUVENIR ET LA REFONDATION inquante ans d’indépendance, c’est à la fois beaucoup et si peu sur l’échelle de l’Histoire. Le 5 juillet demeure, certes, une date phare, de C celles qui scintillent et nous fournissent des motifs de fierté. L’âge des nations ne se mesure pas, pour autant, en années. L’Algérie a ses racines enfouies dans l’Histoire, et sur son parcours, un demi-siècle paraît une simple parenthèse. La délivrance, il y a 50 ans, est pourtant un moment fondateur. La date marque à la fois un aboutissement et un départ. Sept ans d’une guerre effroyable, le triomphe des revendications d’un mouvement national qui a expérimenté toutes les formes de lutte et sédimenté des expériences, ont permis à l’Algérie de renouer avec son destin contrarié. Le 5 juillet 1962 fut à la fois une victoire et une renaissance. L’indépendance arrachée au prix d’énormes sacrifices ne peut se mesurer qu’à l’aune de ce que fut le pays. .LIRE EN PAGES 5-6-7-8-9-10-11 l Acquis socioéconomiques : les chiffres qui parlent l Témoignages de moudjahidine l Des intellectuels parlent du 5 juillet l Mohamed Maouche : «L’ équipe du FLN a représenté dignement le pays» l ANP : 50 ans de réalisations et de modernisation l Novembre, encore et toujours L 2 E S C A B L ▼ Les billets vétustes de 200 DA seront retirés de la circulation «graduellement» Nedjma célèbre le Cinquantenaire de l’Indépendance L retirés de la circulation d’une façon graduelle et continueront donc à circuler concomitamment avec la nouvelle pièce de 200 DA, distribuée, depuis hier, dans les différentes succursales de la Banque d’Algérie, affirme cette institution. ''Il ne faut pas qu’il y ait amalgame entre le retrait graduel des billets vétustes de 200 DA, qui a été d’ailleurs entamé depuis des mois, et le retrait définitif du marché de toutes les coupures de 200 DA, chose qui n’est pas envisageable'', a déclaré à l’APS le responsable de la communication de la BA. A G E N DGSN D g A A Le directeur général de la Sûreté nationale procédera, aujourd’hui à 14h, à la base de l’unité à Dar El Beïda, à la cérémonie de réception des nouveaux hélicoptères au bénéfice de l’unité aérienne de la Sûreté nationale. HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons-dz.com N D ww WILAYA D’ALGER ww SALON INTERNATIONAL DE ZOOTECHNIE En prévision du 1er Salon international de Zootechnie, la sarl Licorne Communication organise, le 9 juillet à 10h, au siège de la direction des services agricoles de Sidi Bel-Abbés, une conférence de presse sur «la sécurité alimentaire, un enjeu pour les productions animales». ww SEMAINE CULTURELLE DE KHENCHELA Dans le cadre des échanges culturels interwilaya, la cérémonie d’ouverture de la semaine culturelle de la wilaya de Khenchela (6-10 juillet), aura lieu demain à 18h à la salle Atlas. ww MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Dans le cadre des festivités du 5e anniversaire de l’indépendance, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique organise, du 7 au 20 juillet, au niveau de la Safex pavillon G, des portes ouvertes au profit des nouveaux bacheliers. Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 16.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 A Le CARTE CHIFA Près des deux tiers de la population l’utilisent Près de deux tiers de la population algérienne utilisent le système carte Chifa, soit plus de 25 des 37 millions d'habitants qui sont actuellement intégrés dans ce système, a-t-on appris, hier, auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. "Au total, 7,6 millions de cartes électroniques Chifa ont été remises aux assurés sociaux, auxquels s'ajoutent les ayants droit, ce qui correspond à plus de 25 millions utilisateurs de ce dispositif", a indiqué à l'APS, le DG de la sécurité sociale au ministère, Djaouad Bourkaib. Le système Chifa vise à moderniser la gestion d'assurance maladie, d'éviter toute forme de fraude en matière de prestations, et d'automatiser les bases de données de la sécurité sociale, afin de garantir les droits des assurés, a-t-il rappelé. A Conférence du CRASC g G E N D A Le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle d’Oran (CRASC) organise, le dimanche 8 juillet à 14h, une conférence sur «la pensée politique et sociale en Afrique», animée par le Pr Helmy Sharawy. L’Alliance nationale républicaine Le SG l’Alliance nationale républicaine, Belkacem Sahli, organise, demain à 10h, à la salle de cinéma Dounyazed de Relizane, une conférence régionale des cadres du parti des wilayas de l’ouest. PT g Mme Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs, présentera, le samedi 7 juillet à 10h, au centre national d’études et des recherches syndicales (Oued Romane), le rapport d’ouverture des travaux de la réunion de la commission femmes travailleuses du parti. Association Nabni g Horizons E ▼ chiffre S g g L’Etablissement Arts et Culture de la wilaya organise une rencontre avec la moudjahida Louiza Ighil Ahriz, le samedi 7 juillet à 14h, au centre de loisirs scientifiques, sis au 5, rue Didouche MouradAlger. Hubert Velud s’est finalement engagé avec le club champion d’Algérie en titre. Le technicien français a paraphé hier, un contrat de deux années avec l’Aigle Noir moyennant un salaire mensuel de 11.000 euros. Velud a reçu une avance de trois mois de salaire. Dans le cadre de la célébration de cinquantenaire de l’indépendance, l’APC de Sidi M’Hamed organise, aujourd’hui à 18h, la cérémonie de levée de drapeau. g A l’occasion du lancement des festivités du cinquantenaire de l’Indépendance et à l’approche du mois de ramadan, le DG de la Télévison algérienne, Tewfik Khelladi, animera, le dimanche 9 juillet à 11h, au siège de la Télévision, une conférence de presse pour présenter le programme élaboré pour cette double circonstance. G rrivé mardi à Sétif pour régler les A derniers détails de sa collaboration avec le club des Hauts-Plateaux, Télex... ▼ Télévison algérienne Rencontre avec Louiza Ighil Ahriz ESS : Velud nouvel entraîneur ’Algérie fête ce jeudi le cinquantième anniversaire de son indépendance. Nedjma s’associe à cette célébration et présente ses meilleurs vœux de prospérité et de progrès à tout le peuple algérien. Le DG de Nedjma, Joseph Ged déclare : «Nedjma se fait l’insigne honneur de partager les joies et les exploits des Algériens en célébrant avec eux un demisiècle de liberté, d’édification et de réalisations. Ce 5 juillet nous rappelle le défi de la construction de l’Algérie brillamment relevé au lendemain de l’indépendance par les Algériens en dignes héritiers des héros de la glorieuse révolution.» Depuis le début de cette année 2012, Nedjma s’est jointe aux millions d’Algériennes et d’Algériens pour célébrer ce Cinquantenaire, à travers nombre d’initiatives mettant à l’honneur l’Algérie, son histoire, ses femmes et ses hommes. es billets de 200 DA, qui se trouL vent pour une grande partie dans un état avancé de vétusté, seront E HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 L’association présentera, le samedi 7 juillet, à 09h30, à la salle Franz-Fanon, Riadh El Feth, ses propositions sur les thèmes : «Vivre ensemble» et la «Gouvernance» pendant la journée de clôture des publications de la vision Algérie 2020. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 02173.95.59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28— Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. ALGERIE 3 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m CHUTE DES PRIX DU BRUT HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 L’ALGÉRIE RISQUE de voir ses recettes d’exportation d’hydrocarbures se réduire de 20 milliards de dollars sur un an si la chute des prix du brut persistait, a indiqué, hier, à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. ASSOCIATION EL IHCÈNE SOS 3e ÂGE EN DÉTRESSE Cap sur la création de services de gériatrie Le forum du quotidien Ech-Chaab a accueilli, hier, l’association El Ihcène SOS 3e âge en détresse pour faire le bilan de l’année écoulée. Entourée de son vice-président et des membres de son association, Mme Souad Chikhi, la présidente, a, d’abord, remercié les sponsors ainsi que les âmes charitables qui n’ont ménagé aucun effort pour l’aider à apporter du bonheur aux personnes de troisième âge en les envoyant aux Lieux Saints de l’Islam, en apportant une aide aux familles démunies durant le ramadan ou en offrant des repas et des couffins. La circoncision des enfants lors de la veillée du 27e jour, la visite des personnes âgées dans les centres et les services médicaux des CHU ainsi que la distribution du mouton de l’Aïd et des quartiers de viande lors de la fête du sacrifice, sont les autres activités de l’association. M. Kerba, vice-président, a, quant à lui, évoqué la promulgation de la loi sur la protection de la personne âgée. «C’est un acquis», dira-t-il. Avant, la personne âgée percevait 3 000 dinars, avec cette loi, elle aura 10.000 dinars après enquête de la Direction de l’action sociale (DAS). L’autre acquis est que la personne âgée ne sera plus abandonnée, car elle sera prise en charge par l’Etat et le mouvement associatif. A propos des personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, elles seront suivies dans ses centres spécialisés et récupérées par leur famille. Mais la grande bataille de cette association reste la création de services de gériatrie. «Une dizaine de lits, dans un grand CHU, suffit dans un premier temps», affirmera Mme Chikhi. «Tous les ministres de la Santé qui se sont succédé ont promis, mais cela reste au stade des promesses», enchaînera le vice-président. Mais avant d’ouvrir une spécialité de gériatrie en médecine, il est souhaitable, indiquera la présidente de SOS 3e en détresse, de créer l’aide médicale à domicile, de mettre en service l’hospitalisation à domicile ainsi que la réhabilitation du corps des assistantes sociales. Concrètement, sur le plan santé, des missions médicales avec quelques chefs de service de plusieurs disciplines médicales, membres de l’association ont sillonné le Sud du pays (Adrar, Reggane, Naâma et Timimoun) pour placer des prothèses de la hanche. «Elles sont dix personnes âgées qui ont retrouvé le plaisir de marcher grâce à la prothèse», dira M. Kerba. Quant aux enfants souffrant de plexus brachial, ils sont une cinquantaine à se faire opérer avec succès. n Rabéa F. « garde du premier argentier du pays, rapport à la normale du fait de la crise Karim Djoudi, portaient sur la néces- économique qui secoue une bonne sité de rationaliser les dépenses de partie des pays développés et un fonctionnement qui ont connu une accroissement de l’offre de la produchausse fulgurante ces dernières tion depuis le début de l’année pour années, pesant lourdement sur le un certain nombre de raisons, probabudget de l’Etat. La baisse du prix de blement politiques», a ajouté le pétrole ministre. «ne doit M. Yousfi a expliqué que M. YOUSFI A TENU À CE PROpas l’excès de l’offre de 2 milPOS À LEVER TOUTE ÉQUIremettre lions de barils/jour et les VOQUE EN PRÉCISANT QUE en cause LA BAISSE DU PRIX DU PÉTRO- surstocks actuellement sur nos invesle marché sont en partie les LE N’IMPACTERA EN AUCUN tisseraisons qui expliquent cette CAS LES PROJETS D’INVESTISments», abaisse mais n’a pas précisé, SEMENT EN ÉQUIPEMENTS t-il dit, cependant, les facteurs poliLANCÉS. ajoutant tiques qui poussent certains que le ministre des Finances en par- pays à accroître leur production. M. lant de réduction des dépenses, Yousfi a rappelé que si la situation «visait les dépenses de fonctionne- l’exigeait, les pays membres de ment. Il n’a jamais visé une chute des l’Opep vont convoquer une réunion investissements du pays en matière extraordinaire pour atténuer cette d’équipements», a-t-il tenu à préciser. baisse. «Elle n’est pas prévue pour le Le déséquilibre du marché «est né de moment», a-t-il affirmé à ce propos. deux choses : une demande faible par n Synthèse Karima A. N ous avons perdu 30 dollars depuis le niveau qu’avait atteint (le baril de pétrole) il y a quelques mois. 30 dollars c’est une chute drastique et sur une année ça représente pour nous entre 18 et 20 milliards de dollars de revenus en moins et d’exportation. Ceci est inquiétant», a déclaré M. Yousfi à la Radio nationale. La Banque d’Algérie a récemment affirmé que l’Algérie avait besoin d’un baril à 112 dollars pour équilibrer son budget déficitaire, qu’elle comblait souvent en recourant aux avoirs de son Fonds de régulation de recettes. M. Yousfi a tenu à ce propos à lever toute équivoque en précisant que la baisse du prix du pétrole n’impactera en aucun cas les projets d’investissement en équipements lancés. Il ajoute dans ce sens que les mises en AMÉLIORATION DU RENDEMENT PÉDAGOGIQUE ENTRE 70% ET 80% DE RÉUSSITE À MOYEN TERME Les taux records enregistrés cette année, pour l’examen d’entrée en première année moyenne et au brevet de l’enseignement moyen, sont certes remarquables, mais s’avère tout de même en deçà des objectifs visés par le processus de réforme du système éducatif. C’est l’avis de M. Chaïb Draâ, directeur de l’évaluation et des systèmes d’enseignement au ministère de l’Education nationale. Toutefois, il a estimé lors d’une conférence de presse animée conjointement avec MM. Brahim Abbassi et Abdelkader Meissoum, respectivement directeur de l’enseignement primaire et moyen et directeur de l’enseignement secondaire, les taux reflètent parfaitement l’avancée qualitative et quantitative que l’école algérienne a réalisée non seulement depuis l’indépendance, mais également depuis la refonte du système éducatif. Concernant l’examen du bac, l’idéal serait, selon les responsables du secteur, de parvenir à moyen terme à 70% et 80% de réussite, sans pour autant recourir au rachat. Selon M. Meissoum, la suppression du rachat n’a fait que conforter la courbe ascendante des résultats des examens de fin d’année. C’est aussi le cas pour les wilayas ayant pendant des années, obtenu les plus faibles résultats aux examens de fin d’année, à l’exemple de Laghouat et Djelfa. L’école algérienne a donné depuis l’indépendance 3.290.386 bacheliers, dont 1.820.664, soit 50%, au cours des dix dernières années. Car au-delà de l’aspect qualité, l’école algérienne a dispensé des programmes de qualité à la hauteur des objectifs de la réforme. En témoignent les résultats du bac et du nombre important de mentions obtenues. M. Meissoum rappelle que la session du bac 2008 ne comptait que trois mentions excellence, aujourd’hui, le nombre est à 63. Idem pour les mentions très bien, bien et assez bien. De son côté, M. Abbassi rappelle que le taux de réussite au BEM session juin 2012 est un chiffre record. «55% des reçus au BEM l’ont obtenu avec mention. Le taux des élèves admis en première année secondaire est de 80% dont 8% de candidats rachetés». n Safia D. EXPORTATION DU PRODUIT ALGÉRIEN Dubaï, un portail pour le marché du Golfe L’agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex) a organisé, hier, un séminaire traitant de la promotion du produit algérien destiné à l’exportation.M. Bennini Mohamed, DG d’Algex, a précisé que «les marqueteurs doivent mettre en avant la singularité et la qualité du produit algérien, qu’il soit artisanal ou agricole». Selon les interventions des consultants présents, les produits algériens trouveront facilement leur place sur le marché international. «Ce n’est qu’une question de marketing et de packaging», explique M. Bennini. Selon lui, les produits agroalimentaires des pays voisins qui se vendent en Amérique du nord, en Europe ou dans les pays du Golfe ne sont pas meilleurs que les produits Photo : Slimène S.A. Photo : Fouad S. L’Algérie risque une perte de 20 milliards de dollars algériens, «mais pour faire entrer notre produit, il faut s’adapter aux normes d’emballage et de conservation et soigner son image de marque», dit-il. C’est le concept que M. Torek Ferhadi, coordinateur du programme Enact qui a noué un partenariat avec Algex et la Chambre de commerce algérienne. Le Branding est une manière de faire connaître une marque, ou de faire connaître une région pour un type de production. Selon M. Ferhadi, «beaucoup de produits algériens trouveraient leurs clients dans le salon international de Dubaï». Il ajoute que la meilleure manière de s’ouvrir au marché asiatique est de présenter au mieux ses produits durant le salon de Dubaï. «C’est à travers ce salon que l’on peut exporter vers les pays du Golfe, la Malaisie et l’Inde entre autres pays asiatiques», souligne-t-il. Durant le séminaire, nombreuses étaient les astuces données aux entrepreneurs et chefs d’entreprises algériens. n Farida Chaïb 4 ALGERIE ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m REMISE DU PRIX DE L’ANP 2012 HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 UNE CÉRÉMONIE DE REMISE DU PRIX de l’Armée nationale populaire (ANP) pour la meilleure oeuvre scientifique, culturelle et médiatique pour l’année 2012 a eu lieu mardi au Cercle de l’Armée à Alger, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). Ahmed Gaïd Salah préside la cérémonie ette cérémonie a eu lieu sous la présidence remise des attestations et des rétributions. Le général de du général de corps d’armée, chef d’état- corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaid major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, en pré- Salah, a saisi l’occasion pour féliciter les lauréats, en sence du secrétaire général du ministère de la encourageant ce genre d’initiatives et a réitéré la «nécessiDéfense nationale, des chefs de départe- té de les soutenir». Il a, en outre, insisté sur la réalisation de recherches et ments, des directeurs et chefs des services d’études scientifiques au centraux du MDN, des membres de la comregard de leur importance mission du prix de l’ANP, des membres du dans le développement et jury, militaires et civils, et des chefs des strucLE GÉNÉRAL DE CORPS D’ARla maîtrise des techniques tures d’appartenance des lauréats. La cérémoMÉE, CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE scientifiques et technologie nie a été ouverte par une allocution du direcmodernes, notamment à la L’ANP, AHMED GAID SALAH, teur de la communication, de l’information et lumière de l’intérêt accordé A SAISI L’OCCASION POUR de l’orientation du MDN, dans laquelle il a par l’ANP à ce volet, perFÉLICITER LES LAURÉATS, EN exposé les différentes étapes marquant le lanmettant la réalisation de ENCOURAGEANT CE GENRE cement de la première édition du Prix de progrès dans les domaines D’INITIATIVES ET A RÉITÉRÉ l’ANP. Il a valorisé cette expérience «méritant scientifiques et technolol’encouragement», tout en soulignant «l’intérêt LA «NÉCESSITÉ DE LES SOUTEgiques. Le prix de l’ANP accordé par le Commandement de l’ANP à NIR». pour la meilleure oeuvre toutes les initiatives scientifiques à valeur scientifique, culturelle et ajoutée, permettant aux potentialités créatives médiatique, est un et aux chercheurs de réaliser des études et des recherches bénéfiques pour le pays» et ce, à l’image des concours scientifique et culturel récemment institué, travaux de fin d’études réalisés au niveau des écoles supé- visant la motivation des personnels à la réalisation rieures militaires de l’ANP. Par la suite, il a été procédé à d’oeuvres, d’études et de recherches et animant la dynala proclamation des noms des lauréats dans les différentes mique de recherche scientifique au sein des Forces armées. «Cette initiative répond aux démarches incessantes du spécialités, à l’instar des sciences militaires, sociale, Commandement de l’ANP ayant pour objectif la modernihumaines et médicales. Cette première édition du prix a connu la sélection de sation et l’encouragement des travaux concrétisant cette six (6) œuvres, dont deux (2) en sciences militaires, deux vision, une initiative qui intervient également comme un (2) en sciences sociales, une (1) en sciences médicales et acquis supplémentaire parmi la série des nobles traditions une (1) autre en sciences humaines, avant d’entamer la de l’ANP», selon la même source. BLIDA Inauguration du centre d’information de la 1re RM Le général-major Habib Chentouf, commandant la 1ère région militaire, accompagné du général Boualem Madi, directeur général de la communication, information et orientation du ministère de la Défence nationale, a inauguré, mardi, le centre d’information territorial de la 1ère Région militaire. Située au cœur de la ville de Blida, la structure est totalement construite par l’ANP, contrairement aux autres centres qui ont été juste réaménagés. L’infrastructure, destinée pour les activités de l’ANP en premier lieu, est composée de trois niveaux. Le premier est composé d’un auditorium et de deux salles de réunion et d’exposition. Le deuxième niveau est réservé aux activités musicale, théâtrale, d’informatique, de documentation, de jeux vidéo, de photographie et de lecture. Quant au troisième, il est dédié exclusivement à l’administration. Lors de sa visite, le chef de la 1ère Région militaire a demandé à ce que le centre soit ouvert pendant toute l’année. n M. Kedada ATTENTAT CONTRE LE SIÈGE DE LA GENDARMERIE DE OUARGLA L’ADN du kamikaze terroriste séquencé Les investigations menées par les différents services d’enquêtes criminelles de la gendarmerie nationale ont permis de séquencer l’ADN du terroriste qui a fait exploser une voiture piégée près du siège du 4e commandement de la gendarmerie nationale de Ouargla. Un responsable de la gendarmerie nationale a indiqué mardi que le séquençage de l’ADN du terroriste permettra aux enquêteurs de comparer ce matériel génétique avec les empreintes figurant sur le fichier national. «Cela fera avancer l’enquête en cours», a-t-il précisé. Les équipes spécialisées de différents services d’investigations criminelles de la gendarmerie nationale dépêchées à Ouargla menaient des enquêtes de terrain approfondies sur cet attentat terroriste. Les services de la gendarmerie nationale ont réussi à récupérer des fragments d’une arme de type kalachnikov brûlée et des munitions qui étaient en possession de l’auteur de cet acte terroriste. Les enquêtes se poursuivront pour déterminer les circonstances de cet acte criminel, avait affirmé auparavant à la presse le chef de la cellule de communication du commandement de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Keroud Abdelhamid. ASSOCIATION DES CONDAMNÉS À MORT «POUR UNE RECONNAISSANCE MÊME À TITRE POSTHUME» Mustapha Boudina, président de l’Association des condamnées à mort, a souhaité que ce cinquantenaire de l’Indépendance soit le signe de «la reconnaissance même à titre posthume pour les 217 Algériens qui sont morts sous la guillotine». M. Boudina, également sénateur, a saisi l’occasion de cette date historique pour demander, dans une lettre adressée au président de la République, que les anciens condamnés puissent «aussi bénéficier du statut de cadre de la nation, reconnu aux autres catégories». «Nous ne cesserons de revendiquer ce statut», a-t-il ajouté hier dans une conférence de presse au siège de l’Association, à Alger. Quelques témoins ont tenu à rappeler la situation socioprofessionnelle de ceux qui ont fait don de leur vie pour que vive l’Algérie, indépendante, que ce soit au plan des ressources ou du logement dont ils n’ont pu bénéficier «depuis 1962 à ce jour.» Pour l’Association, il ne fait pas de doute que les condamnés à mort sont aujourd’hui «marginalisés» citant aussi bien le FLN qui les a invités seulement en tant qu’«observateurs» à son dernier congrès ou encore l’ONM, organisation censée les représenter. Dans toutes les régions Ph: Mahdi I. Photo: Makine F. C d’Algérie, c’est tout un programme de festivités, mais seule la wilaya d’Oran a prévu une cérémonie pour honorer notre catégorie», déplore-t-il. Revenant sur la question de l’écriture de l’Histoire, l’Association dénonce ceux qui l’utilisent comme «fonds de commerce», s’insurgeant du coup contre «les manipulations auxquelles s’adonnent les auteurs» qu’il s’agisse de cinéastes ou d’écrivains. Nous ne sommes pas des «moutons», fulmine l’ancien détenu de la prison de Lyon, condamné à mort. Pour ce rescapé de la guillotine, certains scénarios et celui écrit sur Ahmed Zabana n’ont pas associé ou consulté ceux qui ont côtoyé ou approché les personnages. «Seuls ces derniers peuvent dire la vérité», selon lui. «Nous avions un scénario pour un film, mais la commission de lecture, du ministère l’a destiné «pour un documentaire, ce que nous avons refusé», ajoute M. Boudina. L’Association a, pour rappel, de précieux documents. Elle a pu disposer du livre du bourreau d’Ahmed Zabana, Meissonnier qui donne des «détails importants et peuvent être amplement vérifiés», indique M. Boudina. n K. Daghefli FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 5 5 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m LE SOUVENIR ET LA REFONDATION LE CINQUANTENAIRE de l’indépendance est à la fois beaucoup et si peu sur l’échelle de l’Histoire. Il demeure certes une date phare, de celles qui scintillent et nous fournissent des motifs de fierté. L’âge des nations ne se mesure pas pour autant en années. L ’ Algérie a des racines enfouies dans l’Histoire et sur son parcours un demi siècle paraît une simple parenthèse. La délivrance, il y a 50 ans, est pourtant un moment fondateur. La date marque à la fois un aboutissement et un départ. Sept ans d’une guerre effroyable, le triomphe des revendications d’un mouvement national qui a expérimenté toutes les formes de lutte et sédimenté des expériences ont permis à l’Algérie de renouer avec son destin contrarié. Le 5 Juillet fut à la fois une victoire et une renaissance. Les Algériens avaient affronté un colonialisme qui a failli mettre un terme à son existence. L’occupation française ne fut pas une simple invasion, une occupation des terres ou un pillage des ressources comme d’autres peuples en ont connu. Elle ne fut pas un protectorat où la souveraineté est mise sous éteignoir. Jamais un étranger n’a essayé autant de détruire l’âme du pays. Les idéologues de la colonisation ne voulaient pas seulement d’un peuple défait mais de tribus avilies quêtant leur salut dans l’assimilation. Les formes de sujétion n’ont pas manqué, ellesfurent variées, mais l’Algérie a connu la pire d’entre elles avec les Bugeaud et consorts. L’indépendance arrachée au prix d’énormes sacrifices ne peut se mesurer qu’à l’aune de ce que fut le pays. Durant plus d’un siècle, son peuple fut relégué en marge de l’Histoire. Il a connu les expropriations massives, l’exil, la répression. L’Algérien était un indigène dans une république qui proclamait sur ses frontispices liberté, égalité et fraternité. Des générations entières ont connu cet abus de confiance. Etre un sous-homme n’était pas pour nos grand-parents et parents une abstraction. Elle signifiait de manière réelle et cruelle inégalités, injustices et exclusion du système de santé ou de l’enseignement. L’indépendance fut une sortie de «la nuit coloniale» pour reprendre la juste expression de Ferhat Abbas. Le cinquantenaire n’est pas pour autant une simple halte pour se souvenir, honorer les morts et chanter les vertus révolutionnaires. C’est aussi le moment et le temps des bilans. Ceux L’INDÉPENDANCE ARRACHÉE AU PRIX D’ÉNORMES SACRIFICES NE PEUT SE MESURER QU’À L’AUNE DE CE QUE FUT LE PAYS. DURANT PLUS D’UN SIÈCLE, SON PEUPLE FUT RELÉGUÉ EN MARGE DE L’HISTOIRE. qui ont souffert du colonialisme reprochent souvent aux plus jeunes une forme d’ingratitude pour les aînés, une dévalorisation des réalisations. Ils ont d’autres priorités, d’autres rêves et d’autres attentes. Chaque génération fait son Histoire, imprime sa marche à la société. Un pays c’est pourtant à la fois ses ambitions et ses ancrages assumés. Sur la terre d’Algérie, des générations se sont succédé. Elles ont lutté et préservé le pays, chacune transmettant son exemple. De Takfarinas à Ben M’hidi, c’est le même ardent désir de liberté qui se manifeste dans ce pays où les habitants se sont désignés comme des hommes libres. Les multiples résistants ont pris le visage de l’éternel Jugurtha. Pour autant, un pays ne se construit pas que dans l’adversité. A chaque époque ses impératifs. Le temps de la guerre doit précéder et anticiper celui de la reconstruction. Les Algériens se sont attelés à renforcer l’immunité de leur pays. Des erreurs, des déviations ont jalonné l’Algérie indépendante qui peut aligner aussi des motifs de satisfaction. Si des failles peuvent fragiliser l’édifice le sentiment national est toujours là. Il se montre peut-être refroidi mais sous la cendre de l’indifférence, il continue à ressurgir. Si le pays peut connaître des doutes, des fièvres, il ne succombe pas à ces maladies graves qui ont emporté des pays. Les Algériens savent que les ressources tant humaines que matérielles de leur pays peuvent de nouveau refonder un projet national viable et consensuel. C’est la meilleure manière d’honorer ceux qui, un jour, ont redonné la dignité et la liberté à leur peuple. n H. Rachid 6 5 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 ACCROCHAGE DANS LE ZACCAR LE 4 MAI 1957 M. MOHAMED CHERIF OULD EL HOCINE raconte l’accrochage qui a eu lieu dans le Zaccar entre les éléments de l’ALN et le 29e Bataillon de tirailleurs algériens (BTA). Ce dernier était composé de 500 harkis et 350 soldats français et algériens. RUDE BATAILLE AVEC e LE 29 BATAILLON DE TIRAILLEURS ALGÉRIENS L’ENNEMI NE S’ATTENDAIT PAS À L’ACCUEIL QUE NOUS LUI AVIONS RÉSERVÉ EN NOUS METTANT À TIRER SUR LUI TOUS À LA FOIS ET AVEC LA MÊME ARDEUR. NOS DEUX MITRAILLEUSES FIRENT DES RAVAGES INDESCRIPTIBLES DANS SES RANGS, ET NOUS PÛMES ASSISTER AU SPECTACLE OFFERT PAR DES SOLDATS EN DÉBANDADE QUI FUYAIENT, ABANDONNANT SUR PLACE LEURS MORTS ET BLESSÉS. « P our tenter de nous surprendre, le 29e BTA qui avait pourtant son quartier général à Hadjrat Nouss (Cherchell) avait entrepris de contourner les chaînes du Dahra, par le Zaccar (Miliana), plutôt que de venir comme d’habitude en suivant le littoral. Le commandant Si Moussa Kellouaz, le chef du commando Si Zoubir, avait décidé que nous devions aller à leur rencontre, sans plus tarder, tout en nous recommandant de faire montre d’une grande prudence. Nous n’étions que trentecinq moudjahidine. Nous étions farouchement résolus à nous battre, comme lors de la bataille de Sidi Mohand Aklouche, le 26 avril 1957. Si Moussa nous avait ordonné d’attendre son signal pour ouvrir le feu. L’ennemi ne s’attendait pas à l’accueil que nous lui avions réservé en nous mettant à tirer sur lui tous à la fois et avec la même ardeur. Nos deux mitrailleuses firent des ravages indescriptibles dans ses rangs, et nous pûmes assister au spectacle offert par des soldats en débandade qui fuyaient, abandonnant sur place leurs morts et blessés. Après avoir reculé en laissant leurs morts et blessés, les voilà derechef repartis pour un nouvel assaut. Après deux heures de combat, nos munitions commençaient à s’épuiser, nous ne devions tirer qu’avec la plus grande précision. Si Moussa dirigeait le combat à partir du sommet de la crête. Il descendit vers nous et nous dit : «Tirez vers le côté gauche, ne tirez pas tout droit.» Subitement, le voilà qui, sans crier gare, descend tout seul vers l’ennemi, pour revenir après, poussant du bout du canon de sa carabine un soldat français qu’il avait capturé. Il pénétra au milieu de l’ennemi pour aller ramener le captif, de la même façon qu’il s’empara d’un sergent-chef martiniquais, lors de l’accrochage de Tamesguida. La nuit avait commencé à tomber, mais les soldats n’en démordaient pas et continuaient d’avancer vers nous, malgré les lourdes pertes que nous leur avions causées. Si Arezki, notre chef de groupe, nous avait ordonné de balancer quelques grenades pour tenter de stopper ou ralentir leur progression. Nous avons pu quitter le champ de bataille fiers et la tête haute. Parfaitement victorieux, regrettant seulement de devoir laisser derrière nous nos deux chouhada Si Slimane et Si Mahfoud. Des avions mouchards piper-cub s’étaient mis à tournoyer au-dessus de nous, survolant la forêt à la recherche de nos traces, mais c’était peine perdue, car nous étions très bien camouflés. Comme il était déjà trois heures de l’après-midi, l’état-major ennemi ne pouvait pas se permettre de prolonger l’opération de ratissage. La bataille s’est soldée par un lourd bilan pour l’ennemi, plus de 150 soldats tués et 200 blessés. LES CHAHID BENAMIRA TAYEB, TAKARLI SLIMANE, SI MAHFOUD, CHERFAOUI AHMED, AHMED ABBAS, NOUFI ABDELHAK, BRAKNI BRAHAM… AFIN QUE NUL N’OUBLIE LEUR SACRIFICE L’officier de l’ALN de la célèbre katiba Hamdania de la wilaya IV historique, Ould El Hocine, qui nous a livré, à travers ses écrits, de précieux témoignages sur les les hauts faits d’armes d’Algériens et d’Algérienne qui ont refusé le joug colonial, relate, dans un hommage aux familles de nos chouhada, le courage, l’abnégation, le sacrifice suprême de ces hommes qui ont, à ses côtés, dans diverses batailles livrées à l’ennemi, bouté hors du pays, jusqu’à leur dernier souffle, les hordes coloniales. Il se remémore le courage des habitants de Sidi Yahia et de la famille des frères Lahbouchi, le commandant Si Zoubir de Soumaâ qui n’a pas hésité à se sacrifier le 22 février 1957 pour protéger devant l’acharnement d’un bataillon de parachutistes la vie «d’environ quatre cents étudiants et lycéens désarmés» qui avaient décidé de rejoindre les rangs de l’ALN, le 19 mai 1956. Si Zoubir mourra vaillamment avec 27 étudiants.«Aujourd’hui, combien sontils, se demande M. Mohamed Cherif Ould El Hocine, nos jeunes à connaître, le jeune chahid Bouras Mohamed, mort à 17 ans, au champ d’honneur lors de la bataille de Tamesguida, le 22 mars 1957, le chahid Benamira Tayeb de Theniet El Had, tombé au champ d’honneur le 26 avril 1957 lors de la bataille de Sidi Mohand Aklouche. Mais sa mort et celle d’autres encore n’ont pas été vaines puisque l’ennemi a dû subi de cuisants revers. Lors de cette dernière bataille, par exemple, des pertes énormes sont comptabilisées dans les rangs de l’ennemi, avec 64 morts et des centaines de blessés et deux avions abattus», témoigne M. Ould Hocine. Il est difficile de les citer tous, ici, tellement ils sont nombreux nos chouhada à avoir préféré la mort à l’humiliation, qu’ils soient morts lors d’accrochages ou d’embuscades. Takarli Slimane, Si Mahfoud, Cherfaoui Ahmed, Ahmed Abbas, Noufi Abdelhak, Brakni Braham et tant d’autres sont mis en valeur par M. Ould Hocine qui veut que leur combat, leur engagement, leur sacrifice pour la libération de leur pays soient rappelés à nos jeunes générations. Afin que nul n’oublie leurs sacrifices. FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 5 7 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m NOVEMBRE ENCORE ET TOUJOURS NOVEMBRE A TELLEMENT GRANDI. Arrivé à l’âge de la maturité, le rêve algérien qui a irradié le monde des «damnés de la terre» libéré, de l’Afrique renaissante à l’Asie conquérante, des chaînes de l’oppression, vit légitimement le cinquantenaire de l’indépendance durement acquise et présentée en modèle incontournable du juste combat pour la consécration des valeurs de liberté, de justice et de dignité humaine. T elle a été la «Mecque des révolutionnaires», fondamentalement éprise des idéaux de solidarité avec les peuples en lutte pour la libération nationale et faisant éclater la vérité toute simple de l’indépendance algérienne considérée comme incomplète sans la libération de la Palestine. Réminiscences ? Telle a été aussi et surtout, la belle et rebelle Algérie du nationalisme économique révolutionnaire pleinement convaincue du formalisme des indépendances politiques sans la récupération totale des richesses nationales et l’émergence d’un «nouvel ordre économique international» plus juste et plus équitable. Vieilles rengaines ? La loi d’airain de la mondialisation-globalisation a imposé les règles de l’uniformisation de la «pensée unique» qui vante la dictature du marché des économies les plus puissantes et imposer le néo-colonialisme dans ses formes légitimantes et ses méthodes les plus abjectes : un «printemps» occidental dans l’enfer arabe essaimant l’Irak démembré et voué à la guerre confessionnelle, la Libye en ruines happée par les fléaux du tribalisme, des particularismes régionaux et des tendances autonomistes, et, last but not least, la Syrie à feu et à sang… Dans son combat en solitaire, l’Algérie historique a réussi l’autre Novembre sorti victorieux de l’épreuve du terrorisme sans foi, ni loi, tapissant le projet jamais démenti de la déstabilisation à grande échelle et du «devoir d’ingérence» hautement proclamé par les nostalgiques de l’Eden perdu encore et encore. C’est que la quintessence de la nouvelle «mission humanitaire» des temps néocoloniaux, prenant le relais de la «mission civilisatrice» en faillite historique, lance l’assaut contre toutes formes de résistance et se nourrit de la perversion et de la manipulation des valeurs fondamentales des droits de l’Homme et de la démocratie. Le négationnisme se fraie un chemin dans un profond travestissement des réalités historiques universellement admises et le mépris de l’autre, écrasé par la haine inflationniste de la xénophobie et de l’islamophobie. Au summum de cette vision discriminatoire et raciste : le rejet de l’Africain qui n’a pas réussi son entrée dans l’Histoire. La bataille mémorielle qui bannit le «devoir de reconnaissance» pour une réconciliation maîtrisée, comme cela fut le cas entre l’Allemagne et la France, longe la culture de l’amnésie et du révisionnisme institutionnalisé dans la loi scélérate du 23 février 2005 prodiguant l’enseignement des «bienfaits du colonialisme». La démarche proche de la thérapie de type freudien est l’expression d’un renoncement du passé colonial refoulé dans un ordre inversé : les peuples anciennement colonisés coupables des crimes coloniaux. Tout comme, dans le débat sur le cinquantenaire, la victimisation des harkis et des pieds noirs bat le plein cathodique des médias de l’occultation et de la falsification de la vérité historique. Le siècle de l’expropriation, du pillage, de l’acculturation, de la paupérisation, de la destruction et de la négation absolue des droits humains les plus élémentaires, s’invente les alibis d’un ratage aussi monstrueux pour faire le procès d’une si jeune indépendance. A l’ombre du cinquantenaire algérien, bien loin du nihilisme du globalement négatif, le bilan du développement socio-économique et éducatif a largement tourné la page de l’horreur coloniale dans toutes ses manifestations pour une réappropriation du destin national aux ambitions de l’Algérie libre, stable et en chantiers de la renaissance. n Larbi Chaabouni LES CHIFFRES QUI PARLENT En cinquante ans, l’Algérie a réalisé de notables avancés sur tous les fronts. Les chiffres parlent d’eux-mêmes car ils traduisent le fossé entre le legs colonial fait d’analphabétisme, de manque de structures éducatives ou de santé et la réalité d’un pays qui a fondamentalement changé et amélioré le niveau de vie de sa population qui a connu une grande croissance. Elle est passée de 11,8 millions en 1966 à 37,1 millions au 1er janvier 2012 UN CLASSEMENT HONORABLE Gagner la bataille de l’eau nécessaire à l’alimentation et à l’agriculture a été un pari que l’Algérie moderne a tenté de relever. Ces dernières années, de nombreux ouvrages, à l’instar de Beni Haroun ou de Taksebt ou de l’alimentation de la ville de Tamanrasset à partir de In Salah ont permis de faire disparaître quasiment les pénuries dans les villes où elle était la hantise des habitants. Elle a permis de revitaliser l’agriculture. Les programmes de développement menés depuis 50 ans ont permis à l’Algérie de faire un pas considérable. Le Pnud a classé, en 2010, l’Algérie parmi les pays à «développement humain élevé». En effet, l’indicateur du développement humain (IDH) de l’Algérie a été évalué à 0,6777 en 2010, sachant que le meilleur au monde est celui de la Norvège avec un indice de 0,938. La note parfaite étant 1. L’évolution du Pib est significative. Il est passé de 2,97 milliards de dollars en 1966 à 162 milliards de dollars en 2010, soit un Pib par habitant passé de 252 dollars à plus de 4.500 dollars en 2010, un des plus élevés dans les pays de la région. Le montant des transferts sociaux, qui dépasse un dixième du Pib à 1.200 milliards DA (15 milliards de dollars) en 2011, un taux de pauvreté à moins de 5% de la population et un taux de chômage de 10%. Ainsi, l’IDH de l’Algérie est supérieur à l’indicateur moyen de l’ensemble des pays arabes qui est de 0,590, ainsi que l’IDH moyen mondial évalué à 0,624, classant l’Algérie à la 84e place sur 169 pays. Elle a avancé de 20 places par rapport à son classement de 2009. L’Algérie se situe à la 9e place mondiale des pays ayant accompli les progrès les «plus rapides» du développement humain sur la période 1970-2010, selon le même organisme onusien. L’Algérie se situe à la 5e place mondiale ayant accompli les progrès les «plus rapides» du développement humain, en termes d’IDH non monétaires, c’est-à-dire hors Pib. L’ÉCOLE ET LES SOINS POUR TOUS D’autres résultats réconfortants ont été aussi enregistrés à travers un taux d’électrification de 98% actuellement, contre 30,6 en 1966, un taux de raccordement au naturel de 46% contre 10,4% et à l’eau potable de 95% contre 37% et aux réseaux d’assainissement de 85% contre seulement 23,1%. Ces taux sont pratiquement similaires ou supérieurs à ceux réalisés dans les pays développés, en particulier le taux d’électrification qui s’inscrit, en proportion, très probablement au premier rang mondial. L’effort en matière de santé publique et d’éducation s’est traduit par une espérance de vie qui a augmenté à 76,3 ans en 2010, et un taux de scolarisation des enfants de moins de 15 ans de 97%. Le secteur de la santé a vu ses activités renforcées et développées à la faveur des infrastructures qui ont été réalisées même dans les communes les plus recu- lées et des milliers médecins et paramédicaux formés par le système éducatif. Aux quelques dizaines d’établissements scolaires et universitaires hérités au lendemain du recouvrement de l’indépendance, c’est un réseau dense d’écoles, de lycées et d’universités qui a été mis en place. L’Algérie, où il n’y avait qu’une seule université en 62, en compte des dizaines et des milliers d’étudiants aux lieu et place du demi-millier d’étudiants enregistrés à l’époque coloniale. Ces indicateurs sont certes «réconfortants», d’autres affichent des carences telles que le logement et l’emploi durable. Le taux d’occupation par logement (TOL) est passé de 6 personnes en 1966 à 7 au début des années 2000 pour atteindre 5 actuellement, un taux qualifié de «correct» puisqu’il est proche de celui de certains pays de l’OCDE. Le programme de croissance en cours, doté d’une enveloppe budgétaire de 286 milliards de dollars, consacre 40% de ce montant au développement humain (emploi, éducation, santé, habitat...), devrait remédier à toutes ces insuffisances. n Synthèse R. Hammoudi 8 5 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 Le 5 juillet 1962 à Oran LA FÊTE GÂCHÉE PAR LES TUEURS DE L’OAS Le 5 juillet 1962, la liesse s’était emparée des Oranais. Dès le petit matin, des centaines de citoyens quittèrent leurs quartiers arabes de M’dina Jdida, petit Lac, Aïn Beida, etc. pour descendre à Place d’armes, fêter avec leurs frères, l’ivresse de la liberté retrouvée, après plus d’un siècle d’injuste occupation et plus de 7 ans d’une guerre inégale, atroce, criminelle. Si Kateb, qui avait quinze ans à l’époque, se souvient : «Des milliers d’Oranais, dits musulmans, avaient envahi les rues, brandissant autant de drapeaux vert et blanc. Les danses, les rires, les chants avaient investi les environs de Place d’armes, actuelle Place du 1er-Novembre. Les camions, camionnettes et les véhicules particuliers étaient pleins à craquer d’Oranais. Il y en avait même sur les toits des voitures. Les femmes s’étaient mêlées aux hommes, les enfants aux vieux… De tous les balcons des quartiers arabes, fusaient des youyous qui nous faisaient frissonner malgré la chaleur de cette journée. Ce jour-là, nous étions heureux, tous des frères, et notre joie était immense tant l’était notre soif de liberté. Des Français honnêtes, des PiedsNoirs, des juifs même, s’étaient mêlés à nous pour s’associer à notre bonheur.» Selon les historiens, il existait, à l’époque à Oran, quelques cinquante mille Pieds-Noirs, en majorité des Espagnols, qui cohabitaient en toute quiétude avec les deux cent mille Algériens musulmans. Et Si Kateb de continuer, «j’étais à Place d’armes avec des amis lorsque vers midi, éclatèrent des coups de feu d’origine inconnue. Des fêtards algériens tombent morts. On crie partout, «c’est l’OAS qui tue les Algérien ». C’est, alors, la débandade. Tout le monde s’était mis à courir dans tous les sens pour échapper à la mort. On dit qu’en fin de journée, lorsque le calme était revenu, on aurait recensé plus d’une centaine de morts des deux côtés, mais dont la majorité était des Algériens. J’étais trop jeune à l’époque pour savoir ce qui s’était passé…». Selon Si Bouziane, un autre gamin de l’époque, septuagénaire aujourd’hui et libraire, la fête s’est transformée en drame et les choses ont pris des tournures dangereuses «lorsque les assassins de l’OAS, qui n’admettaient pas notre indépendance, s’étaient mis à tirer aveuglément sur la foule à Place d’Armes pour nous empêcher de festoyer. La réaction des musulmans algériens a été tout naturellement de se venger et pendant quelques heures, s’était organisée, spontanément, une chasse à l’Européen. Et le premier colon venu payait pour les actes lâches des assassins français. Aujourd’hui, bien sûr, nous regrettons ce qui s’était passé, mais il fallait vous mettre à la place de ces Oranais qui voyaient certains radicalistes français tout tenter pour empêcher l’indépendance, la liberté et gâcher la fête au point d’en tuer par dizaines à l’aveuglette. Devant, moi, à SaintAntoine, était tombée sous des balles une fillette algérienne de 9 ans. Jusqu’à présent, j’ai en mémoire ses yeux terrifiés et son visage happé par la douleur soudaine.» Selon les journaux de l’époque, des dizaines de Pieds-Noirs furent tués par la foule. Selon certains historiens, des centaines de civils algériens sont tombés, également, ce jour-là CINQ MORTS PAR JOUR À ORAN DEPUIS 6 MOIS «C’était un jeudi, il faisait très chaud ce jour-là, rapporte M. Hadj Ouali à la presse. Avec ma famille, nous habitions le quartier Saint-Antoine, mais l’OAS nous avait plastiqués trois fois, et nous avions été obligés de déménager à VilleNouvelle, où ne vivaient que des Algériens. Ce matin du 5 juillet, tout le quartier est descendu au centre-ville, en direction de la Place d’Armes. Soudain, un peu avant midi, on a entendu des coups de feu. Ensuite, ça s’est mis à tirer de tous les côtés ; c’était l’engrenage !» Oran, cinquante ans après, tout le monde s’accorde à dire que cette journée-là, la fête s’était transformée en horreur. Mais peut-on parler du 5 juillet 62 sans évoquer ce qui était le lot des Algériens avant cette date ? «On ne peut pas parler du 5 juillet sans parler de ce que nous avons subi avant, explique un autre Oranais, témoin de cette journée. Mokhtar B. raconte : «J’avais un beau-frère qui a été arrosé d’essence et brûlé vif, en octobre 1961, lors d’une manifestation de Pieds-Noirs. C’est un cas parmi des milliers ! A partir de l’été 1961, tous les jours, à M’dina Jdida, nous avions des morts, abattus comme des lapins par des tireurs piedsnoirs postés en haut des immeubles proches de notre quartier. Et parfois, ils nous balançaient même des obus de mortier !» M. Saddek Benkada, ex-maire d’Oran, a établi la liste complète de tous les morts algériens à Oran entre le 1er janvier et le 30 juin 1962 : «Il y a eu 859 victimes musulmanes, contre une poignée de tués européens. Un événement particulièrement traumatisant : l’explosion simultanée de deux voitures piégées, le 28 février 1962, sur l’Esplanade, au cœur de Ville-Nouvelle. Il y a eu 78 morts, sans compter les corps trop pulvérisés pour être reconstitués.» Au premier jour de l’indépendance, la population oranaise venait de sortir d’une année où elle subissait cinq morts par jour pendant six mois. 50 ans après, tous les observateurs honnêtes s’accordent à dire que le 5 juillet, ce sont ces Oranais-là, constitués en foule, qui ont riposté. Continuellement agressés par l’OAS depuis un an, ils ont laissé exploser leur rancœur, aidés en cela par les tueurs de Place d’Armes de cette OAS qui n’admettait pas l’indépendance de l’Algérie. Aujourd’hui, l’important est de savoir que ni le GPRA, ni l’ALN, ni le FLN n’y étaient pour quoi que ce soit dans les drames du 5 juillet oranais. Les Algériens ont respecté les accords d’Evian. Et surtout, comme l’avait si bien dit feu Boumediène : «On a tourné la page mais on ne l’a pas déchiré.» n Amar Abbas Le 5 Juillet 1962 à Tizi Ouzou L’EUPHORIE QUI A FAIT OUBLIER LES MALHEURS Le 5 juillet 1962 a été pour tous les Algériens une journée inoubliable. Des moments à jamais gravés dans la mémoire collective. Mais pour beaucoup de ceux qui se souviennent de cette époque, la joie des Algériens avaient commencé bien avant. Ainsi pour Hadj Djillali Iratni, le 5 juillet n’était qu’une apothéose. «Dès le mois de mars 1962 avec les accords d’Evian et le discours du Général de Gaulle, les Algériens commençaient déjà à fêter l’événement», se rappelle Hadj Djillali Iratni qui, malgré ses 80 ans bien entamés, a toujours la mémoire vive et alerte. «La fête était déjà perceptible dans tous les foyers notamment chez ceux qui voyaient les membres de leurs familles libérés des geôles françaises. A chaque libération, c’était des youyous qui fusaient. On faisait la fête. Même ceux qui avaient perdu un des leurs au champ d’honneur ou même en prison étaient heureux que cette indépendance soit enfin arrivée», souligne Djillali Iratni dont la famille a perdu ses deux enfants, Ahmed et Mohamed, dans des rues du quartier de Aïn Hallouf. Djillali Iratni se souvient aussi que la ville de Tizi Ouzou était comme un volcan prêt à exploser de joie. «Au fur et à mesure que cette journée du 5 juillet approchait, on sentait beaucoup de nervosité chez les gens. D’autant que les échos qui nous parvenaient d’Alger et d’Oran avec les attentats de l’OAS n’étaient guère rassurants», précise-t-il. A propos de l’OAS à Tizi Ouzou, Hadj Djillali dira qu’il y avait un semblant de velléités de la part de certains colons mais qui n’ont pas été concrétisées : «Il n’y avait pas eu d’attentats à Tizi Ouzou.» Hadj Djillali, en ce temps-là, était négociant en fruits et légumes. Le 5 juillet, son camion a servi à autre chose que le transport de marchandises. «Je ne sais plus combien de monde y était monté. Au volant, je jouais comme un gamin heureux de voir enfin ce jour arriver. Je ne me rappelle plus combien de tours j’avais fait dans la ville avec tout ce monde. Il y avait même des gens qui étaient au-dessus de la cabine du camion.» Tous les citoyens qui avaient un véhicule léger, lourd, voire même un tracteur ou une calèche ont joué aux transporteurs. Pour El Hadj Djilalli Iratni, ce fut des moments inoubliables. «Mon père et ma mère avaient même fait le deuil de mon frère Ahmed dans l’allégresse. Ils avaient oublié leur douleur et leur malheur qui se sont transformés en bonheur de voir l’Algérie indépendante et que le sacrifice de leur fils n’était pas vain».Na Baya, une vieille femme dont le mari était un moussebel et dont la maison servait de lieu de poste entre le maquis et la ville, a, elle aussi, gardé la mémoire vivace de ces évènements du 5 juillet 1962. Ce jour-là, sa famille était à Tizi Ouzou. «Hommes, femmes et enfants, on était tous dans la rue à célébrer la fête. Mon frère Ali, qui venait d'être libéré de prison, était parti avec ses amis faire la fête à Alger qu'ils n'atteindront pas puisqu'ils ont fait un accident de la route du côté de Rouiba. D'ailleurs dans l'euphorie, on ne savait plus où il était. Ce n'est que bien plus tard que nous avions appris qu'il était dans un lit d'hôpital.» Car il faut dire que de nombreux citoyens étaient sortis de chez eux durant plusieurs jours sans que l'on ne sache où ils étaient emportés par cetteeuphorie de l'indépendance. n Rachid Hammoutène HORIZONS • jeudi 5 Juillet 2012 5 g LE 5 JUILLET Abane Belaid médecin et auteur «NE SOYONS PAS SEULEMENT NIHILISTES» ” La moudjahida BENMELIEK HLIMA Quand je vois le drapeau hissé, je suis très émue” 50 années sont passées depuis l’indépendance du pays, et pour la grande moudjahida Benmeliek Salha, dite Hlima, l’émotion est la même, la douleur aussi. «Nous avons connu la souffrance de ce peuple, que ce soit dans les villes ou dans les villages, j’ai vu la misère, le chagrin des gens. La France a spolié nos richesses, nos terres, et nous a dépouillés de notre langue et de notre culture. Le 19 mars 1962, nous étions enfin libres, le sang avait cessé, les avions et les blindés ne bombardaient plus, tout le peuple était heureux. Personnellement avec mes sœurs, nous étions heureuses et tristes à la fois. Tristes pour les martyrs hommes ou femmes morts aux combats. Au lendemain de l’indépendance, le pays n’avait rien, la France ne nous a rien laissé, ni les archives ni les plans, les gens étaient pauvres, il n’y avait pas de logement, ni de travail. Aujourd’hui, Dieu merci, tout a changé. Il faut arrêter les discours de haine, nous avons assez de la violence et du sang, il faut laisser ce pays tranquille pour qu’il avance. Nos responsables doivent aussi être à l’écoute des jeunes générations, car nous nous sommes sacrifiés pour que nos enfants vivent heureux dans leur pays. Rien que dans la Wilaya II, plus de 500 jeunes femmes ont rejoint le maquis. Elles s’occupaient surtout des blessés et de faire à manger aux combattants. Elles ont laissé leurs familles pour libérer le pays. Aujourd’hui, la femme a réussi, il y a des avocates, des juges, des ingénieurs ; certes, il reste encore des efforts à faire mais nous sommes dans la bonne voie. 50 ans après l’indépendance, l’Algérie doit être une fleur». n Kais Benachour ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m Des intellectuels ET ” FÊTE DE L’INDÉPENDANCE 9 Le 1er Novembre représente pour moi un moment fondateur. Celui où le peuple algérien connaîtra une sorte de jaillissement d’un champignon atomique. Perçu jusque-là comme une ombre, il décide de s’exprimer. Le 5 juillet a été l’aboutissement d’un long processus de revendications mais l’indépendance a ouvert la voie sur le plan politique à une ère de glaciation où il était suspect et interdit de mettre en place une association de protection des foggaras. Il ne s’agit pas d’être nihiliste, de dévaloriser, encre moins de nier ce qui a été réalisé dans le pays. Personne ne doit répudier l’engagement de nos aînés. Je pense toutefois qu’après Octobre 1988 c’est une autre étape qui s’ouvre. L’Algérien qui a émergé comme citoyen doit s’assumer et être reconnu en tant que tel, avec des droits et des devoirs. Il faut ouvrir d’autres pistes pour réussir ce que j’appelle le passage à la post-modernité. Il faut en premier lieu assurer l’essentiel à l’Algérien, c’est-à-dire la sécurité dans tous les sens du terme, physique mais aussi psychologique et sanitaire car à moins de 1500 calories, il est difficile de parler de citoyenneté. En finir avec cette conception qui voudrait placer un messie, un démiurge qui aura la capacité de venir solutionner tous nos problèmes, me paraît également nécessaire et urgent. Slimane Hachi préhistorien «IL FAUT CÉLÉBRER ET SE REGARDER» 50 ans d’indépendance, ce n’est pas rien. Pour un homme ou une femme, c’est l’âge adulte ; celui de la pleine maturité. Pour l’Algérie, c’est une date symbolique. Je crois qu’il faut en cette occasion réaffirmé, insister sur l’exemplarité de notre mouvement de libération qui a libéré tout un peuple victime de toutes sortes de dénis. En même temps, il faut savoir se regarder. Nous devons d’abord en tant qu’Algériens nous parler, échanger pour dire ce que fut notre histoire et aussi porter un regard lucide et critique sur ce que furent nos cinquante ans d’indépendance. Il faut surtout libérer l’histoire de l’idéologie car celle-ci ne cherche pas à inscrire les événements dans des rapports de causalité et ne remonte pas aux sources premières. Lorsque moi j’étudie un niveau d’évolution de l’homme, je cherche à connaître ce qu’il y avait avant. L’histoire ne doit pas servir les discours de légitimation notamment de ceux qui remettent en cause la légitimité de la Révolution qui a permis à l’Algérie de renaître et de s’inscrire à nouveau dans l’histoire. n R. Hamoudi Pr Bensenouci professeur à l’université de Tlemcen «NOS JEUNES N’ASPIRENT QU’À UN AVENIR MEILLEUR» « L’Algérie s’est construite pas à pas et il est temps de compter sur nousmêmes. La paix et l’unité sont revenues et se sont des gages de la stabilité politique de notre pays. Nos jeunes n’aspirent qu’à un avenir meilleur, celui de vivre en toute dignité sur une terre qui a arraché son indépendance grâce au lourd sacrifice de plus d’un million de martyrs. Il faut contribuer à redonner l’espoir à une jeunesse qui se sent exclue et à rendre le pays plus attractif pour ses jeunes.» n Mohamed Medjahdi La moudjahid MOHAMED KHALASSI Nous étions heureux pour l’indépendance et tristes pour les chouhada” Le moudjahid Mohamed Khalassi, qui a grandi à l’avenue Kitouni (Constantine Ville) a intégré très tôt les rangs de la résistance, il était notamment aux côtés des grands moudjahidine de la ville de Constantine : Achi, Marzougui, Lemili, Azouz Hamrouchi et Kitouni Benabdelmalek. Rencontré en marge d’une conférence avec les jeunes, organisée au Musée Cirta, il nous livre ses impressions sur le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie : «Avant le 5 juillet 1962, nous ne savions pas ce que le mot indépendance voulait dire. On se disait entre nous qu’est-ce qui va nous arriver. J’ai toujours été un militaire depuis mon tout jeune âge, et j’ai vu beaucoup de mes proches mourir au maquis. Je me souviens des femmes des chouhada qui étaient à la fois heureuses et malheureuses, elles pleuraient l’indépendance et la perte de leurs maris. Le 5 juillet, nous étions donc heureux et tristes. La fête, les danses et les cérémonies ont débuté le 19 mars, c’était la délivrance pour tout le monde. Lorsque je suis descendu du maquis de Jijel, mes camarades et moi pensions aussi aux martyrs morts quelques jours avant le cesser-le-feu. Aujourd’hui, j’attends des jours meilleurs pour nos enfants» n Kais Benachour 10 5 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 LE MOUDJAHID STEFAN JANOS UN RÉVOLUTIONNAIRE AU PARCOURS ATYPIQUE Officier parachutiste et spécialiste en armements dans les rangs de l’armée de la Hongrie avant de prendre une part active dans la révolution populaire contre le régime prosoviétique en place en octobre 1956, puis, à l’instar des 200.000 révolutionnaires hongrois fuyant l’armée rouge, il se réfugia, vers la fin de la même année, à Sarrebruck en RFA (Allemagne fédérale) où il travailla dans l’industrie lourde. Stefan Janos, à l’époque âgé d’à peine 24 ans, ne se doutait point que le destin qui l’a éloigné brutalement de sa chère patrie lui réservera un parcours révolutionnaire exceptionnel. Avant de nouer une solide amitié à Sarrebruck avec les Algériens qui y travaillaient, il ne connaît de l’Algérie que le nom. Et pourtant, il a répondu présent à son appel dès 1957. Un demi-siècle après l’indépendance, le Moudjahid Stefan Janos nous reçoit chez lui, dans l’appartement F3 qu’il partage avec la petite famille de son fils au troisième étage d’un des innombrables immeubles de Bach Djerrah dans la wilaya d’Alger. Rongé par l’arthrose et traînant le fardeau des ans et les séquelles qui marquent son corps depuis l’époque de son djihad pour l’indépendance, il n’en demeure pas moins que son moral, ses souvenirs et sa fougue n’ont pris aucun coup de vieux. A 80 ans, il se souvient toujours de son engagement contre l’armée coloniale, de ses compagnons de lutte, dont on peut citer les colonels Houari Boumediene, Tahar Zbiri, Ali Mendjeli, des batailles dans lesquelles il a pris part entre les lignes Challe et Morice, de son passage dans la wilaya I et des journées entières qu’il consacrait à la fabrication des explosifs et à la réparation des armes dans un atelier à Ghardimaou en Tunisie sur ordre du colonel Houari Boumediene après son retour des Aurès. Son témoignage est aussi truffé d’anecdotes qui lèvent un voile sur la vie des djounoud dans le djebel. «Mon histoire avec la révolution algérienne a commencé en Allemagne. Avec des collègues de travail algériens, on évoquait souvent la situation qui pré- valait à l’époque en Algérie et les souffrances de son peuple sous le colonialisme français. Cela ne m’a pas laissé indifférent. C’est de là qu’est née en moi l’idée de m’engager dans la révolution. J’ai pris sans hésiter le bateau en partance à Alger. LA RENCONTRE AVEC BOUMEDIENE Aux frontières tunisiennes, il y restera un mois, avant qu’il soit affecté à la wilaya I, pour activer sous les ordres de Tahar Zbiri. «Après un passage dans les Aurès, j’ai regagné la frontière avec Ali Mendjeli. C’est à cette époque, vers la fin de l’année 1957 que j’ai fait connaissance avec le colonel Houari Boumediene», se souvient-il. Son premier entretien avec lui s’est déroulé dans une ambiance courtoise. UN TIREUR D’ÉLITE Outre ses nouvelles fonctions à la tête de l’atelier à Ghardimaou, Stefan Janos fut aussi un tireur d’élite. A ce propos, il a pu à lui seul mettre en fuite un bataillon de l’ennemi en plein ratissage au lieu dit la Croix à proximité des lignes Morice et Challe. «Le ratissage en question était conduit par un colonel d’origine algérienne du nom de Amar. Ce jour-là, j’ai pris position sur une crête dominant les forces ennemies. De mon poste, j’ai distingué sur une autre crête le colonel Amar. D’un coup de fusil je l’ai abattu. En voyant leur chef mort, les militaires qui prenaient part au ratissage avaient, sous l’effet de surprise, ont pris la fuite dans un désordre indescriptible» se rappelle-t-il. Même au sein de son atelier, le danger n’est pas loin. «On a été victimes de plusieurs accidents. Une bombe de napalm a failli me brûler toute la main, suite à une étincelle que l’un des mes collaborateurs a provoquée avec un mégot», donne-t-il comme exemple. Jean Asselmeyer, réalisateur de documentaires sur l’Algérie et militant anti-impérialiste, a voulu montrer dans ses films l’engagement de certaines personnes d’origine étrangère pour la lutte de libération de l’Algérie à travers des témoignages vivants qui devraient susciter les débats, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie. UN BREF APERÇU DE VOTRE PARCOURS MILITANT ? JEAN ASSELMEYER, RÉALISATEUR DE DOCUMENTAIRES SUR L’ALGÉRIE CES «ALGÉRIENS» D’ORIGINES ÉTRANGÈRES QUI «ONT CHOISI L’ALGÉRIE» Je suis un militant anti-impérialiste. J’ai utilisé plusieurs moyens dans mon combat en étant d’abord éditeur à la fin des années 60 et début 70 en Allemagne en co-fondant une maison d’édition appelée encore Tiers Monde, qui a publié des ouvrages d’auteurs anti-impérialistes, soit par leur lutte, soit par leurs analyses économiques ou politiques. En particulier, «Le journal de Bolivie» de Che Guevara dans sa version allemande, des ouvrages d’économie de transition des pays, comme l’Algérie, qui avaient acquis leur indépendance par la lutte armée, ou encore l’auteur économiste égyptien Samir Amine. J’ai fait des contributions dans le Monde diplomatique. Au cinéma, j’ai réalisé mon premier film diffusé sur TF1 en tant que chaîne publique en France, en 1975, portant sur la fraction armée rouge appelée la bande à Bader, avec Pierre André Bouton, après une formation à la télévision où j’ai côtoyé Fassbinder et Schlöndorff. Puis j’ai réalisé des sujets pour le magazine culturel d’Arte «Metropolis» sur des auteurs, cinéastes et des hommes de théâtre engagés comme pour l’Algérie sur René Vautier et le plasticien Rachid Korichi, sur Bourdieu et l’Algérie, sur le Palestinien Mahmoud Derwich, le dramaturge anglais Harold Binter, grand militant contre l’impérialisme et le colonialisme, pro-palestinien. Il y a eu aussi de longs documentaires dont trois sur l’Algérie. JUSTEMENT, PARLEZ NOUS DE CES DOCUMENTAIRES SUR L’ALGÉRIE… J’ai réalisé «Alger regarde en face», en 2002-2003, qui a été diffusé par la télévision algérienne et co-produit aussi par Arte et TV5 Monde. Il s’agit d’un parcours culturel d’un architecte suisse dans Alger où il a vécu, Jean jacques Deluz, qui présente l’histoire architecturale d’Alger à travers différentes personnalités de la culture de ce pays comme Boudjema Karèche qui a fait connaître le cinéma algérien. Il y avait un musicien qui a été chef d’orchestre de l’Opéra d’Alger, Amine Kouider, le chanteur Djamel Allam, le poète Djamel Amrani et l’homme de théâtre, Benguettaf. Le deuxième documentaire, en 2007, «Ils ont choiPropos recueillis par Fella Midjek En parlant d’explosif justement, le Moudjahid raconte qu’une fois il a failli perdre la vie lors d’une attaque ciblant une caserne. «Pendant une nuit, mes compagnons de lutte et moi avions été chargés de commettre un attentat dans une caserne coloniale. Après avoir terminé avec la pose des bombes, l’une des sentinelles s’est rendue compte de notre présence et a donné l’alerte. Les balles pleuvaient comme de la grêle dans notre direction. J’ai eu la vie sauve grâce au fils barbelés érigés comme obstacle non loi de la caserne. Arrivé à cet endroit, je me jetai sur le barbelé on faisant semblant d’être mort. A ma vue depuis son poste, l’un des militaires ennemis a ordonné de cessez les tirs tout en disant : «Il a crevé». Durant une heure et demie, je suis resté immobile sur place et ce, malgré la douleur ressentie», remarque-t-il. De cet épisode, il garde toujours la cicatrice d’une entaille sur la main. JE N’AI JAMAIS ÉPROUVÉ LE DÉSIR DE REPARTIR EN HONGRIE Et ce jour de l’indépendance arriva. «En avril 1962, j’ai traversé la frontière en compagnie de mes frères. Pour nous, la joie de l’indépendance n’a pas de semblable. Ce fut un sentiment de liberté exceptionnel», se souvient-il. Après l’indépendance Stefan Janos intégrera la caserne de l’arsenal de Belcourt à Alger où il travaillera jusqu’en 1966. Et ce n’est qu’au milieu des années 1970 qu’il eut enfin son identité algérienne. «Après l’indépendance, je n’ai jamais éprouvé le désir de repartir en Hongrie. Pour moi, c’était clair, je suis un algérien. L’Algérie est ma patrie. Seulement, il a fallu l’intervention du feu général Belhouchet, alors officier supérieur, pour que je puisse obtenir ma carte d’identité nationale», indique-t-il à ce propos. En 1995, le valeureux Moudjahid avait subi deux opérations au niveau de la hanche pour en finir avec l’handicap qu’il traînait depuis la révolution. «Ils m’ont fixé deux prothèses, l’une de chaque côté de la hanche pour que je puisse remarcher plus au moins normalement» révèle-t-il. n Amirouche Lebbal si l’Algérie» qui part de la constatation d’Européens que d’aucuns appellent «Piedsnoirs», dont certains ont épousé la cause de l’Algérie indépendante et d’autres parce qu’ils y sont nés ou avaient des attaches avec ce pays. Ce film évoque l’action et l’exécution d’un militant communiste d’origine européenne, Henri Maillot, et a donné, entre autres, la parole à quelqu’un qui a survécu à l’affrontement. Dans ce film, il y avait aussi des personnages d’Alger et d’Oran comme Bonifacio qui a créé une association de Français d’Algérie. Dans ce film, il y a aussi un prêtre, le père Gonzalez, qui avait un engagement social en Algérie et était à l’époque directeur du Secours Catholique, Caritas. ET LE DERNIER FILM SUR L’ALGÉRIE… En mars 2012, le film documentaire «Ils ont rejoint le front» qui reprend en apparence la thématique de «Ils ont choisi l’Algérie », dans la mesure où ce sont des militants qui ont rejoint la lutte armée pour la libération de l’Algérie. Quatre personnages ont en commun leur origine européenne dont une femme, Alice Wener, dont la famille vivait depuis deux générations en Algérie, qui parle de son séjour dans cinq prisons françaises et de la peine de mort dont a été victime un militant français, Fernand Yveton, exécuté à la prison Barberousse (Serkadji), avec la caution de François Mitterrand en tant que ministre de la Justice. Il a été condamné à cette peine pour avoir déposé une bombe dans la centrale de gaz du Hamma. L’autre témoin est l’avocat d’Yveton, Me Smadja, qui avait assisté à son exécution. Cinquante ans après, il a encore les larmes aux yeux. Ensuite, les témoignages d’Annie Steiner, qui a choisi de se situer du côté des Algériens bien qu’elle appartenât à une classe aisée et privilégiée. Puis Femix Colosi, un ouvrier issu d’une famille pro-Algérie française et en raison de son engagement syndical s’est retrouvé dans le même groupe que Fernand Yveton. Ce syndicaliste raconte son parcours et son anti-colonialisme. Dans ce film, on y retrouve le témoignage de Pierre Chaulet, jeune étudiant en médecine qui a très tôt rejoint le FLN en Tunisie. Il raconte sa rencontre avec le dirigeant Abane Ramdane. Le quatrième personnage n’est pas né en Algérie mais avait rejoint la lutte du peuple algérien, Roberto Miniz, dit Mahmoud l’Argentin, ajusteur et mécanicien qui, par solidarité internationale, dans son Argentine natale, à l’âge de 38 ans, a décidé de rejoindre en 1955 une base secrète du MALG au Maroc. FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m EN CINQUANTE ANNÉES D’INDÉPENDANCE, l’Armée nationale populaire (ANP) aura fait de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation en misant sur la formation et une présence dans tous les domaines vitaux. ANP 50 5 11 années de réalisations et de modernisation H éritière de l’Armée de libération nationale (ALN), l’ANP a fait, en cinquante années d’indépendance, de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation. Elle est aujourd’hui un des grands symboles de l’indépendance et de la souveraineté de l’Algérie. La lutte de l’ALN contre la colonisation française de 1954 à 1962 a permis de vaincre la plus puissante armée coloniale de l’époque et de forger des militaires de qualité qui allaient participer à la construction du pays après l’indépendance. LA FORMATION, OU LE DÉFI DE LA PROFESSIONNALISATION ET DE LA MODERNISATION Au lendemain de l’indépendance, il était nécessaire pour l’Etat algérien de former l’armée, militairement et politiquement, pour en faire une armée forte et organisée à la hauteur du rôle majeur qui allait être le sien dans la construction et la défense du pays. Pour mener à bien cette entreprise, l’ANP a fait de l’enseignement une condition sine qua non dans ses rangs, en élaborant des programmes spécifiques d’instruction des soldats et de diffusion de la culture patriotique dans les rangs de l’armée. Consciente de l’importance cruciale que revêtent la formation et l’instruction des soldats, l’ANP a ouvert les écoles des cadets de la révolution et élaboré des programmes éducatifs et politiques. L’Armée s’est, par la suite, engagée dans la bataille de la formation, notamment dans les écoles de Cherchell, Tafraoui, Batna et Bordj El-Bahri. Ces véritables centres scientifiques et de développement technologique où sont dispensées des formations couvrant des dizaines de spécialités professionnelles, à l’instar du bâtiment, du génie civil, des forêts, des transports, de la maintenance technique, de la santé, de l’administration, du droit, des industries chimiques et des industries pétrolières. L’institution militaire a ainsi doté le pays d’une légion de médecins, d’ingénieurs, de techniciens, de pilotes et de vétérinaires qui ont apporté leur pierre à l’édifice du développement national dans les différents secteurs vitaux et sensibles.Ces dernières années, l’ANP a introduit des réformes qualitatives dans les programmes de formation qui prennent en compte les missions principales de défense nationale. Et afin de garantir une formation militaire adéquate, les officiers et sous-officiers ont bénéficié de formations dans des domaines tels que le droit humanitaire international, la communication, l’informatique et les langues étrangères. Les méthodes d’enseignement militaire ont également connu des changements qualitatifs avec l’introduction du système LMD (licence-master-doctorat) et le lancement des écoles des cadets de la nation (2009), la promotion d’écoles d’application militaire en écoles supé- rieures et l’inauguration du centre militaire de langues étrangères et de traduction. A partir de 2007, le haut commandement de l’Armée a introduit des réformes structurelles et pédagogiques en profondeur dans le système de formation. MOYENS ET AMBITIONS S’engageant dans la bataille de la construction et de l’édification, l’ANP a mis en place diverses infrastructures. Outre la formation, l’Armée a axé ses efforts sur l’entraînement, l’armement, l’organisation et la construction des infrastructures de base. Poursuivant sa construction et sa restructuration en accord avec chaque étape, l’ANP a créé des structures logistiques d’équipement, d’approvisionnement, de transport militaire, de santé militaire et de génie militaire. L’aspect sécuritaire n’a pas été en reste puisque l’Armée a développé les services de renseignements militaires et le commissariat politique, présents sur le terrain depuis la guerre de libération. La création du commandement de la Gendarmerie nationale, de la structure des transmissions et du ministère de la Défense nationale en 1962 ont été les étapes marquantes du processus de développement de l’Armée. La première décennie de l’Armée a connu de nombreuses mutations, notamment en matière d’organisation et de formation. C’est la période où l’uniforme a fait son apparition. La deuxième décennie (1970-1980) a été marquée par de nombreux progrès dans tous les domaines. La situation géographique de l’Algérie et sa glorieuse révolution lui ont conféré une position de force sur le plan régional. La deuxième étape (19801990), s’est caractérisée par une mutation sur tous les fronts à la faveur de plusieurs années d’expérience sur le terrain. Cette période a vu la création des états-majors de l’Armée nationale populaire en 1986 puis des forces terrestres. La restructuration de l’ANP a permis la formation d’importantes unités ayant pour mission d’assurer des activités opérationnelles reposant sur les capacités de frappe et de mouvement. Cette opération a également permis de renforcer cette institution par des systèmes d’armement sophistiqués et des équipements nécessaires à leur utilisation et leur maintenance. A la fin de l’année 1988, l’Algérie a été le théâtre d’évènements douloureux ayant induit une anarchie qui n’a pu être maîtrisée qu’après l’intervention de l’Armée. Cette année-là a vu la mise en place du commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT). Après l’amendement de la Constitution en 1989, l’Algérie est entrée dans le pluralisme, ce qui a amené les militaires membres du comité central du Front de Libération nationale à se retirer de la scène politique. L’ARMÉE SE CONSACRE DÈS LORS À LA PROTECTION DU PEUPLE. En 1991, des troubles ont à nouveau secoué la capitale et les grandes villes algériennes allant jusqu’à menacer la sécurité du citoyen. L’Armée prend une fois encore les commandes et impose l’état de siège. Durant la décennie noire, l’ANP a poursuivi son parcours de modernisation. En 1986, les forces aériennes se sont dotées de la 7e escadre aérienne de transport tactique. Ce dernier assure le transport des forces militaires, des équipements, des personnes, des militaires et assimilés ainsi que leurs familles outre le ravitaillement. Il intervient également en cas de catas- trophes naturelles. Le Service national, institué en 1968, est l’un des plus importants acquis de la nation. La première promotion avait rejoint les rangs de l’armée en 1969. Présents sur tous les fronts, de jeunes appelés ont contribué à la réalisation de grands projets de développement dont le barrage vert. OPÉRATIONS DE DÉMINAGE ET DE SECOURS LORS DES CATASTROPHES NATURELLES Au total, 8 millions de mines ont été extraites et détruites par les unités de l’ANP le long des bandes frontalières Est et Ouest, depuis l’indépendance, soit 87% du nombre global des mines. Les démineurs sont encadrés lors de l’accomplissement de leur mission par des sous-officiers qui ont bénéficié d’une formation spécialisée à l’école d’application du génie et sont titulaires d’un diplôme professionnel militaire de deuxième degré. L’intervention de l’ANP s’est manifestée également lors des catastrophes naturelles où elle a prêté assistance aux populations en danger lors du séisme de Chlef (1980), celui de Boumerdès (2003), les inondations de Bab El Oued (2001) et les récentes intempéries ayant touché le Nord de pays en 2012. L’ANP a joué un rôle clé dans la lutte contre les catastrophes naturelles de concert avec les structures gouvernementales concernées, d’où l’installation d’une structure relevant de l’étatmajor, à savoir l’installation par le commandement du bureau «mobilisation et risques majeurs». Un plan d’intervention a été élaboré pour chaque zone militaire, renfermant une carte des risques majeurs (séisme, inondations, invasion de criquets...) auxquels chaque région est confrontée et les moyens de lutte. 14 FÊTE DE L’INDÉPENDANCE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 MOHAMED MAOUCHE 5 ans w w w . h o r i z o n s - d z . c o m DANS CET ENTRETIEN, MOHAMED MAOUCHE, l’une des gloires de l’équipe du FLN, revient sur sa fondation, son impact sur la révolution algérienne et son rôle dans le développement du football algérien après l’indépendance. L’ancienne vedette du stade de Reims a également parlé de la fondation de l’équipe FLN et de son projet, à savoir créer une école de football dans les 48 wilayas du pays. «L’équipe du FLN a représenté dignement les couleurs nationales» Comment s’est constituée l’équipe du FLN ? L’idée est venue au défunt Mohamed Boumezrag en août 1957 lors du festival mondial de la jeunesse à Moscou. Le défunt a engagé une formation d’étudiants de l’UGEMA (Union générale des étudiants musulmans algériens). De retour à Paris, il a contacté Abdelaziz Bentifour. Il lui a fait part de l’idée de fonder une équipe de football composée de jouers professionnels. Vers le mois de décembre 1957, il y a eu les premières réunions. n Horizons : 05-07-12 n Anep 927931 Pub Ils ont commencé après à contacter les joueurs. Les premiers contacts se sont fait avec les sociétaires de Monaco, parmi eux Kaddour Bakhloufi, Abderrahmane Boubekeur, Amar Rouaï d’Angers et Abdelhamid Kermali de Lyon. Boumezrag avait le calendrier du championnat de France. Le match Monaco-Angers regroupait cinq joueurs algériens, 4 à Monaco et Rouaï à Angers. Ils devaient se rendre en Suisse. Il y avait SaintEtienne-Béziers avec Mekhloufi chez le premier club. Mekhloufi, Kermali et Aribi devaient se retrouver pour le départ. Il y avait le match Reims-Toulouse qui me concernait avec Mokhtar Laribi. Il y a eu le premier départ le 12 avril 1958. J’ai contacté Mekhloufi la veille du départ. Saïd Amara n’était pas encore au courant. Malheureusement, Mekhloufi s’est blessé. Les douze joueurs se sont regroupés à Tunis. Moi, je me suis fait arrêter à Genève deux jours plus tard en tant que déserteur de l’armée française. J’ai été emprisonné. Je n’ai été libéré qu’en mai 1959. C’est moi qui ai ramené le dernier groupe de joueurs avec l’aide de mon épouse. Il s’agit de Boucheche Hocine (Le Havre), Saïd Amara (Bordeaux), Bourricha Mohamed et Amokrane Oualiken (Nîmes). Nous n’avons pas pris avec nous Karroum de Troyes et Djebaïli (Nîmes). Ce dernier préparait son doctorat. Quel a été l’impact de cette équipe sur la révolution algérienne ? L’équipe a représenté dignement les couleurs nationales. A chaque tournée, nous avons fait connaître l’Algérie et la cause algérienne. Ce que nous avons vécu est merveilleux. Concernant son impact, notamment politique, je reprends ce qu’avait dit le défunt Ferhat Abbas : «L’équipe du FLN a fait avancer la révolution de 10 ans». Pascal Bonifas, le chercheur français, quant à lui, dira que «l’équipe nationale de football du FLN a été le précurseur de la naissance d’une nation». Au retour de l’équipe de Tunis après l’indépendance, quel a été son rôle dans le développement du football national ? Quelques joueurs sont revenus en France. Personnellement, j’ai été en Suisse, avant que je rentre en Algérie sur demande de Taleb Chaïb. J’ai été muté à Mostaganem. J’ai exercé en tant que professeur d’éducation physique. Par la suite, je me suis engagé avec l’ES Mostaganem en tant que joueur-entraîneur. Dès 1963, je n’ai plus quitté l’Algérie, à l’instar de plusieurs de mes coéquipiers. Nous avons commencé à mettre notre expérience au service du football algérien, ce qui nous a permis de former plusieurs générations talentueuses. Vous vous êtes constitués en fondation FLN. Où en êtes-vous avec la mise en place des écoles de formation à travers le territoire national ? Nous avons institué 29 écoles dans 29 wilayas. Dernièrement, nous avons parrainé un festival à Relizane avec le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la direction de la jeunesse et des sports et du ministère des Moudjahiddine. Nous avons découvert à l’occasion des prodiges pétris de qualités. Malheureusement, les clubs ne misent plus sur ces jeunots. On préfère débourser des milliards pour engager des joueurs au lieu d’investir dans la formation. Question professionnalisme, il faut une dizaine d’année pour que ça aboutisse. On doit penser à la relève. Les grandes nations de football nous ont dépassés par le sérieux et le travail. La pâte existe en Algérie. Il faut juste savoir la modeler. n Adel K. MONDE w w w . h o r i z o n s - d z . c o m 16 HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 ROBERT MOOD, CHEF DES OBSERVATEURS DES NATIONS UNIES EN SYRIE : «Il y a le sentiment qu’il y a beaucoup trop de discussions dans des beaux hôtels, dans d’agréables réunions, alors que l’on agit trop peu pour aller de l’avant et arrêter la violence. Pour les parties impliquées, l’urgence de faire cesser les violences est sans doute la question la plus importante». PALESTINE Yasser Arafat empoisonné au polonium ? A rafat empoisonné ? Désormais, ce n’est plus une rumeur. Dans un documentaire réalisé après neuf mois d’enquête, diffusé mardi, la chaîne qatarie apprend qu’Abou Amar aurait été empoisonné au polonium (une substance hautement radioactive), mettant en avant les conclusions d'analyses effectuées dans un laboratoire de l'Insitute for Radiation Physics de Lausanne, en Suisse. Ces tests ont porté sur des échantillons biologiques prélevés dans les effets personnels (vêtements, brosse à dents, keffieh) du dirigeant palestinien, remis à sa veuve Souha, par l'hôpital militaire de Percy, au sud de Paris, où il avait rendu l’âme le 11 novembre 2004. « Je peux vous confirmer que nous avons mesuré une quantité inexpliquée et élevée de polonium-210 dans les effets personnels de M. Arafat qui contenaient des traces de fluides biologiques », a soutenu François Bochud, directeur de l'Institut suisse, en suggérant l’ex- AL JAZEERA a jeté un pavé dans la mare en déterrant l’«énigmatique» mort du leader palestinien. Ramallah appelle à une commission d’enquête internationale. humation des restes de la dépouille «pour confirmer la thèse d'une mort par polonium». Mme Arafat a, aussitôt, annoncé qu'elle allait interpeller l'Autorité palestinienne pour déterrer le corps, inhumé à Ramallah, en Cisjordanie. «Je veux demander à ce que le corps de mon mari soit exhumé immédiatement car les médecins disent que nous n'avons pas beaucoup de temps (…) car la preuve d'une présence de polonium disparaît au fil des semaines», a-t-elle souligné. Le 11 novembre 2011, date du 7e anniversaire de sa mort, elle avait déploré que «le président Arafat (soit) mort et le secret de son décès avec lui», précisant que le rapport médical officiel «indiquait que la cause de la mort était la destruction des globules rouges, sans en mentionner la raison». Les tests effectués à Paris, et les 50 médecins qui se sont relayés à son chevet, n’avaient pas permis, en effet, de trouver de traces évidentes de poison. Les rumeurs sont allées bon train évoquant une multitude de pistes ; cancer, maladie du foie, grippe 50e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE 300 étudiants africains partagent la joie des Algériens Des étudiants africains ont partagé, hier, à l’hôtel Safir, Alger, la joie du peuple algérien qui célèbre le 50e anniversaire de son indépendance et la fête de sa jeunesse. Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a organisé cette rencontre où des représentants de chaque région du continent ont pris la parole.De l’Afrique de l’ouest, le Béninois Azdmbakim Ambioche Prudence a félicité les Algériens à cette occasion qui est chère pour tous les Africains. Le représentant des étudiants de l’Afrique centrale, Defara Ferdona Eliurde, a affirmé que le 5 juillet est une date historique et qu’il est très heureux de faire la fête dans ce pays hospitalier et dans cette terre d’accueil sans distinction raciale. «Les étudiants de l’Afrique centrale sont très reconnaissants», a-t-il dit.Le représentant des étudiants de l’Afrique de l’est, Semitagato Willy, a félicité le peuple algérien et a espéré que l’Afrique va droit dans le bon chemin. De l’Afrique Australe, Immaga l’Kabongo, a, quant à lui, souligné que cette date rappelle toujours les idéaux de la lutte des peuples pour la liberté. Le représentant des étudiants burundais en Algérie, Bigiriman Deul, a fait remarquer que si l’Algérie n’avait pas lutté pour obtenir son indépendance, beaucoup de pays africains auraient eu des difficultés à obtenir leur indépendance. Il a appelé à la mobilisation pour que le Sahara Occidental puisse un jour célébrer son indépendance.La délégation de la dernière colonie africaine a été présidée par la ministre sahraouie de l’Enseignement et de l’Education, Mériem Salek Hamada. Elle a relevé que l’indépendance de l’Algérie a donné un espoir à tous les peuples colonisés à travers le monde. «Car ils ont compris qu’on ne peut museler la volonté des peuples», dit-elle n Samira B. aviaire... De nombreux Palestiniens avaient alors accusé Israël d’avoir empoisonné leur leader charismatique. La réaction de Ramallah n’a pas tardé. Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est dit favorable une nouvelle autopsie. «Nous sommes prêts à coopérer avec toute partie capable de contribuer à établir les causes du décès de Yasser Arafat», a déclaré le porte-parole du Fatah, Fayez Abou Aita.Après avoir obtenu l’accord de M. Abbas pour l’analyse du corps, le chef de la commission d'enquête palestinienne sur la mort d'Arafat, Taoufic Tiraoui, a fait savoir qu’il exige l’assentiment de Souha et du neveu du défunt, Nasser Al Qidwa. Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé à la formation d'une commission d'enquête internationale sur le modèle de la commission d'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafik Al Hariri. n Amine Goutali MERIEM SALEK HAMADA, MINISTRE SAHRAOUIE DE L’EDUCATION ET DE L’ENSEIGNEMENT «LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE EST NOTRE SOURCE D’INSPIRATION» diplomatique et médiatique. La révolution algérienne disposait même d’une remarquable équipe de football qui la représentait dans les occasions Que représente, pour vous et pour le peuple sportives. sahraoui qui lutte pour son autodéterminaVous subissez un embargo médiatique. Que tion, la célébration de l’indépendance de faites-vous pour le briser ? l’Algérie ? Nous n’avons pas beaucoup de moyens. Nous Le 50e anniversaire de l’indépendance de essayons toujours de faire avec ce que nous avons l’Algérie est une grande joie pour tous les comme moyens de communication : radio, chaîne de télévision. Récemment, nous avons rajouté les peuples épris de liberté, de justice et de fierté. Ce pays a toujours représenté l’appui et le sou- réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour expliquer notre lutte aux internautes. tien des peuples qui Nous avons compris que la presse aspirent à la liberté. Il a n’est jamais neutre. Elle défend une aidé les révolutions DANS NOTRE LUTTE POUR cause précise d’une manière ou palestinienne, sahL’INDÉPENDANCE, NOUS d’une autre. Nous étions très NOUS SOMMES INSPIRÉS DE raouie et tous les moucontents à la naissance de la chaîne LA LUTTE DU PEUPLE ALGÉvements de libération à satellitaire Al Jazeera. RIEN SUR PLUSIEURS FRONTS. travers le monde. Mais nous avons compris par la suite IL A MENÉ UNE LUTTE ARMÉE C’est pour toutes ces qu’elle est dirigée et qu’elle exerce le MAIS IL A NOTAMMENT raisons que nous même embargo que les autres MENÉ UNE GUERRE DIPLOMAsommes là pour partachaînes de télévision. TIQUE ET MÉDIATIQUE. ger la joie des Algériens qui est aussi la nôtre Que faites-vous pour faire entendre parce que l’indépendance de l’Algérie a été la votre voix notamment en France ? base de l’indépendance de plusieurs pays afriA vrais dire, nous n’avons pas beaucoup d’escains, un itinéraire qui s’achèvera bientôt, par poirs en ce pays qui a toujours soutenu le Maroc. celle du Sahara Occidental. Nous avons un peu d’espoir en le président Entre la lutte algérienne et celle des François Hollande, mais nous savons aussi que les choses ne changeront pas de la manière que Sahraouis, y a-t-il des points communs ? Evidemment. Il y a beaucoup de points en nous le souhaitons. C’est au peuple français et à commun entre les deux révolutions notamment sa société civile que nous nous adressons pour dans leurs débuts : manque de moyens financiers leur demander d’exiger de leurs dirigeants d’être justes avec notre question. et d’armes, embargo médiatique, etc. Les Français doivent connaître que leur intéDans notre lutte pour l’indépendance, nous nous sommes inspirés de la lutte du peuple algé- rêts ne sont pas avec le Maroc qui joue la carte de rien sur plusieurs fronts. Il a mené une lutte la pression des émigrants, du cannabis et de la armée mais il a notamment mené une guerre pêche dans les eaux territoriales sahraouies. Propos recueillis par Samira B. ART et 18 MEDIA HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 Par Rachid MOUSSA GOOGLE, LA MAIN SUR LE CŒUR ! Quelques jours après la publication du rapport d’enquête de la FCC américaine, Google a glissé sur son blog officiel un mea culpa en bonne et due forme : « Nous travaillons dur pour gagner votre confiance, et sommes pleinement conscients de cet échec cuisant. » L’entreprise promet de se racheter une conduite par un programme en trois points inspiré des recommandations canadiennes : la nomination d’une directrice de la protection de la vie privée en la personne d’Alma Whitten, chargée de contrôler l’usage des données personnelles dans les services Google, la mise en place de nouvelles formations spécifiques pour les employés et l’obligation, pour les ingénieurs, de rendre un document sur l’utilisation des données personnelles pour chaque projet conçu à Mountain View. Google explique en outre n’avoir jamais inspecté le contenu des disques de données via une enquête interne, et avoir découvert — « mortifiés » — la nature de ces données en même temps que le reste du monde. COLLECTE DE DONNÉES PAR GOOGLE STREET VIIEW LA MAIN dans le wifi CENSÉS PHOTOGRAPHIER LES RUES ARPENTÉES POUR LE SERVICE STREET VIEW DE GOOGLE MAPS, LES GOOGLE CARS ÉTAIENT DOTÉS D’UN LOGICIEL CONTENANT UNE FONCTION CACHÉE DU GRAND PUBLIC QUI LEUR PERMETTAIT DE CAPTER LES RÉSEAUX WI-FI NON SÉCURISÉS ET D’ASPIRER DES QUANTITÉS GIGANTESQUES D’INFORMATIONS PERSONNELLES. L’ information a fait mauvais effet y compris parmi les plus grands défenseurs du géant Google et du rêve fou de son fondateur Larry Page de collecter et d’organiser l’information sur toute la planète. Lancés en 2007, les véhicules du programme Google Street View ont commencé à quadriller les rues américaines (puis européennes, canadiennes, mexicaines, etc.) et à collecter un flux d'images afin de les intégrer à Google Maps. En développant leurs véhicules, les ingénieurs de CACHEZ-MOI CES PHOTOS ! En tout, un peu plus de 240 000 Allemands ont exigé de Google qu’il floute les photos de leur habitation dans Street View. La firme tablait sur une hostilité moindre, mais minimise le chiffre en parlant de seulement 2,89% des foyers allemands. Les autorités allemandes en avaient fait une condition au lancement de Street View dans le pays. Google avait dû se conformer à cette règle et donner la possibilité aux citoyens allemands de s’opposer à l’affichage en clair de leur maison sur le service en ligne. Le géant américain tablait sur plusieurs dizaines de milliers de demandes - l’Etat, lui, sur plus de 200 000. Finalement, selon Andreas Türk, le responsable de Street View en Allemagne, ce sont 244 237 demandes d’opt-out qui ont été envoyées. Hebdo Google réalisèrent qu'ils pouvaient aussi servir à faire du «wardriving». Un terme désignant une initiative qui consiste à cartographier les emplacements physiques des routeurs wifi du monde entier. En répertoriant ainsi tous les hotspots wifi, Google Maps allait améliorer ses performances sur les appareils mobiles – les téléphones dépourvus de puces GPS auraient pu se servir de cette base de données pour donner une idée approximative de leur emplacement à leurs utilisateurs, tandis que ceux dotés de GPS verraient dans ce système un moyen d'accélérer leur processus de localisation. En termes de protection de la vie privée, le wardriving ne pose pas de problème spécifique. Quand Google s'est mis à concevoir son système, des bases de données similaires avaient déjà vu le jour chez de nombreuses start-up. Mais Google, contrairement aux autres entreprises, ne se contentait pas d'enregistrer les emplacements des routeurs wifi. Quand une voiture de Google Street View tombait sur un réseau wifi ouvert – c'est-à-dire un routeur non protégé par un mot de passe – elle enregistrait tout le trafic numérique qui y passait. Aussi longtemps que la voiture était dans les parages, elle aspirait tout un flux de données personnelles: logins, mots de passe, emails dans leur intégralité, historique de navigation, détails médicaux, recherches sur des sites de rencontre. Pourquoi Google a-t-il collecté toutes ces données? Que comptait-il faire avec de telles informations personnelles? Cette collecte était-elle une erreur? Ou l'inévitable conséquence de la philosophie maximaliste de Google sur les données publiques – son projet de collecter et d'organiser toute l'information du monde ? Google s'est excusé et a insisté sur le fait que sa charte interne était désormais plus rigoureuse pour éviter que cela ne se reproduise. Selon l'entreprise, cette collecte a été imaginée par une seule personne, un ingénieur responsable en partie du codage du programme Street View. La genèse du problème remonte au 22 avril 2010 en Allemagne. Ce jour-là, le Commissaire fédéral à la protection des données Peter Schaar révélait, à la grande consternation de tous les pays visités par les fameuses Google Cars, que ces dernières avaient capté et conservé plus de 600 gigaoctets de données transitant sur les réseaux Wifi non sécurisés croisés en chemin. « Nous avons conscience que nous avons commis une grave erreur », reconnaissait alors l’espion américain. Mais, tout en promettant d’effacer les données récoltées, il a maladroitement tenté de reporter la faute sur les internautes en les accusant de mal protéger leurs réseaux Wifi. Nulle précision n’a été apportée, en revanche, sur la nature des données enregistrées. Plusieurs pays ont ouvert une enquête sur la question via leurs instances chargées de surveiller l’utilisation des données personnelles. La Corée du Sud n’a pas perdu de temps : début août, son agence de police nationale se lançait dans une opération de perquisition des locaux de Google, à la recherche de données illégalement collectées et détenues. Aux États-Unis, 38 États ont demandé des comptes à Mountain View. Au Canada, le Commissariat à la protection de la vie privée a rendu ses conclusions, en octobre 2010 par communiqué de presse : « L’incident a été causé par une faute d’imprudence commise par un ingénieur, et par un manque de mesures de contrôle.» L’ingénieur en question avait consacré ses fameux 20% de temps de travail libres à développer un mystérieux code «pour échantillonner toutes les catégories de données diffusées publiquement sur des réseaux Wi-Fi» et recueillir des «données utiles» sur le contenu de ces communications. Le petit bout de code a été intégré — parmi d’autres — au capteur Wifi des Google Cars sans que personne ne trouve à y redire, car l’ingénieur avait malencontreusement « omis » de présenter ses travaux à un avocat de chez Google, comme il aurait dû le faire. D’après le Commissariat, qui confirme la version des faits défendue dès le début par Google, ses collègues se seraient donc contentés de le croire sur parole quand il mentionnait des « répercussions l l l☞ ART et 19 MEDIA Hebdo HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 LA JUSTICE SUISSE DÉBRIDE LE SERVICE DE GOOGLE Google Street View pourra continuer à fournir en Suisse des images avec des visages non floutés et des plaques minéralogiques non masquées, Le Tribunal fédéral (TF) vient, en effet de casser un jugement du Tribunal administratif fédéral (TAF), qui demandait au géant d’internet un anonymat garanti à 100% sur son service Street View. Dans l’optique de faire respecter le droit suisse en matière de protection de la vie privée, le Préposé fédéral à la protection des données (PFPDT), exigeait que chaque visage et chaque plaque de voiture apparaissant sur Google Street View soient floutés. Et tant pis si cet anonymat demandait une inspection manuelle des millions de clichés. Google, pour qui Street View est aussi une source de revenus, s’est toujours refusé à franchir ce pas, soulignant qu’un floutage infaillible était impossible à réaliser, et que cette exigen- l l l☞ superficielles sur la vie privée » et n’étaient « aucunement conscients » que le code recueillait ces « données utiles ».En guise de répercussions superficielles, le programme a donc enregistré des gigaoctets de toutes sortes de données transitant par les réseaux Wifi ouverts. Les enquêteurs canadiens se sont rendus dans les bureaux de Mountain View pour examiner manuellement des échantillons de données et dressent une liste inquiétante de leurs trouvailles : mots de passe, contenus d’emails dans leur intégralité, coordonnées de personnes dont certaines « de nature très délicate », comme « une liste de noms de personnes atteintes de certains troubles médicaux, ainsi que leurs adresses et numéros de téléphone ». En Grande Bretagne, et après une première enquête expéditive aux conclusions favorables aux thèses de Google, Claude Moraes, député européen britannique, a décidé de ne pas épargner Google. Le député britannique qui remet le dossier Street View sur la table, juge que l’autorité de régulation ayant conduit l’enquête a été trop laxiste et souhaite relancer une enquête au Royaume-Uni pour mettre les choses au clair : «Au vu de la quantité d’information qui a été collectée, je demande une enquête au Royaume-Uni pour que des leçons soient tirées. Dans le meilleur des cas, cette affaire prouve que des entreprises privées prennent de plus en plus de libertés avec les données personnelles des internautes et les règles de respect de la vie privée en Europe», a-t-il déclaré. Rappelons tout de même qu’en Grande Bretagne, un projet de loi avait provoqué un petit scandale sur la toile britannique il y a quelques mois à peine. Le projet, jugé très intrusif, visait à autoriser les FAI anglais à transmettre des informations privées à des organes de l’État, le tout sous le couvert d’une vague lutte contre le terrorisme. Peut-être que le gouvernement britannique devrait balayer devant sa porte. Toujours dans la même affaire, en France, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés avait infligé une amende de 100 000 euros à Google. En Italie, le président du Garante per la protezione dei dati personali impose de nouvelles contraintes aux Google Cars. Aucune incursion des caméras sur roulettes ne pourra désormais se faire en territoire italien sans avoir publié son trajet détaillé 3 jours auparavant sur le site de Google, dans deux journaux et au moins une radio locale. Les voitures devront en outre être clairement identifiées comme appartenant à Google par de gros autocollants ou pancartes. L’Espagne, de son côté, a fini par déposer sa plainte contre Google promise depuis des mois. L’Agencia Española de Protección de Datos estime que 13 gigaoctets de données ont été enregistrées uniquement sur le sol espagnol. Cinq infractions à la loi sont reprochées à la firme américaine, qui encourt jusqu’à 600 000 euros d’amende.En République tchèque les autorités ont pris la décision d’interdire purement et simplement la circulation des Google cars. Hana Stepankova, porte-parole de l’autorité tchèque en charge de la protection des données, disait ne pas avoir « la certitude absolue que l’information est traitée dans le respect de la loi». Aux ÉtatsUnis, la Federal Communication Commission n’a pas condamné la collecte illicite de données personnelles. Le groupe du moteur de recherche Google a été condamné, à une simple amende de 25 000 dollars (19 000 euros) pour entrave dans une enquête sur la collecte de données pour son projet Street View, qui offre aux internautes un système de cartographie interactive. «Pendant de nombreux mois, Google a délibérément entravé et retardé l'enquête» de la Commission fédérale des communications (FCC, Federal Communications Commission), a relevé celle-ci. L'amende est infligée pour «non respect des demandes d'information et de documents». «Google refuse d'identifier ses employés et de fournir des adresses électroniques. La compagnie ne peut fournir les informations nécessaires sans identifier ses employés», estime la FCC, dans une décision rendue publique en avril dernier. n R . M. ce risquait tout bonnement d’aboutir à la fermeture du service pour la Suisse. La justice a manifestement entendu cet argument, estimant qu’une anonymisation totale irait trop loin et serait disproportionnée. Et de rappeler qu’à peine 1% des images sont insuffisamment anonymisées sur Street View. «Nous sommes heureux que le Tribunal fédéral nous ait donné raison sur un point essentiel de notre recours, reconnaissant l'existence de solides outils de contrôle et de protection de la vie privée, tels que le floutage automatique des visages et des plaques d'immatriculation, a réagi Daniel Schönberger, responsable chez Google Suisse. Nous analysons en détail cette décision et discutons avec le Préposé fédéral à la protection des données afin d’étudier les différentes options qui s’offrent à nous.» LA CARAVANE CONTINUE SON CHEMIN Le géant américain de l'internet Google vient d'obtenir l'autorisation de photographier la Lituanie pour son projet cartographique en ligne Street View, a récemment annoncé son responsable à Vilnius, cité par l’AFP «Dès demain, nous allons commencer à rouler et à filmer. Cela prendra environ deux mois et ensuite il faudra encore deux mois supplémentaires avant de pouvoir publier ces images», a déclaré la presse Ulf Spitzer, responsable du projet Google Street View. Le projet de la société américaine avait provoqué ces derniers temps des interrogations en Lituanie concernant la protection des données. Pour l'assurer, une solution a finalement été trouvée en coopération avec la filiale irlandaise de Google. «La question a toujours été d'ordre organisationnel, mais jamais le projet n'a été remis en cause. Pour ce qui relève de l'organisation, nous avons trouvé une solution avec Google Irlande», a précisé M. Spitzer. «Nous faisons partie de l'espace européen et les sociétés qui ont des activités légales dans l'un des pays de l'Union européenne peuvent également agir dans d'autres pays membres», a expliqué à la presse le ministre lituanien de la Justice, Remigijus Simasius. Les voitures de Google, au nombre de deux pour le moment, sillonneront tout d'abord les rues de la capitale lituanienne. Elles partiront ensuite photographier les autres grandes villes du pays. «C'est un service indispensable pour la ville. J'espère que les habitants et les habitantes de Vilnius se feront beaux quand les voitures commenceront à rouler et à filmer. Nous aussi, nous allons arranger la ville», a déclaré le maire de Vilnius, Arturas Zuokas, partisan des nouvelles technologies. GOOGLE STEET VIEW PREND DE L’AIR Pour améliorer ses cartes numériques, le moteur de recherche affrète des avions pour prendre des photos aériennes. Après les fameuses voitures Google qui arpentaient les routes, il envoie aussi des randonneurs équipés de caméras, dans les lieux inaccessibles. Après les « Google cars », ces voitures équipées de caméras pour alimenter le service « Street View » qui fournit des images à 360° d'une rue ou d'un carrefour comme si vous y étiez, le géant de l'Internet va encore plus loin pour améliorer ses services de cartographie, Google Maps et Google Earth. « En quête permanente de la carte parfaite », comme il l'explique lui-même sur son blog officiel, le moteur de recherche a l'ambition de « modéliser le monde en 3 dimensions » : dans un premier temps, il prévoit de donner accès à des vues en relief « de zones urbaines couvrant 300 millions d'habitants d'ici à la fin de l'année » sur Google Earth pour téléphone mobile. Pour accomplir cette tâche gigantesque, Google va utiliser, pour la première façon de façon systématique, « des avions équipés d'un système maison de prises de vues, en positions coordonnées » afin de prendre le plus d'angles possibles d'un immeuble ou d'une devanture, a expliqué le directeur produit Google Earth, Peter Birch. Le groupe Internet « a une flotte d'avions qui volent exclusivement pour Google », qu'il affrète mais dont il n'est pas propriétaire, et non des drones, a précisé Brian McClendon, le responsable de l'ingénierie pour les services de cartographie, lors d'une conférence de presse mercredi à San Francisco. 20 S RTS Tous les ASO CHLEF PO LAKHOUIYA (QATAR) Meghni signera pour six mois LA PISTE METREF ÉCARTÉE Hocine Metref, l'ex-milieu de terrain international algérien, "n'intéresse plus" l'ASO Chlef qui envisageait son recrutement en vue de la saison prochaine, a-t-on appris, hier, auprès de son président, Abdelkrim Medouar. «Certes, on tenait à engager Metref à qui j'ai même envoyé un émissaire pour lui proposer de nous rejoindre, mais le joueur tarde à nous rendre sa réponse, d'où notre décision d'écarter définitivement sa piste», a déclaré à l'APS, le président du représentant algérien dans la phase des poules de la Ligue des champions d'Afrique, dont le coup d'envoi est prévu pour ce week-end. «Nous misions énormément sur l'arrivée de Metref, un joueur pétri de qualités qui aurait pu nous être très utile dans l'épreuve africaine, mais comme il n'était pas prêt à trancher sur notre offre avant l'entame de la phase des poules, nous avons préféré opter pour d'autres pistes», a til ajouté. En fin de contrat avec la JS Kabylie, qu'il avait rejointe l'été dernier, l'ancien joueur de l'USM Alger et de l'ES Sétif est convoité par plusieurs clubs de l'élite, à l'image du CR Belouizdad et du MC Alger. CAN 2013-DERNIER TOUR ÉLIMINATOIRE Le milieu de terrain algérien Mourad Meghni, est sur le point de s'engager «pour six mois» avec le club de Lekhouiya, a affirmé, hier, Bilel Walid El Hetmi, le président de la section football du champion de Qatar lors des deux précédents exercices, à la presse locale. «Le contrat qu'on compte signer avec Meghni sera d'une durée de six mois. Il sera engagé pour suppléer le Tunisien Youcef Lemssakni qui va nous rejoindre en janvier prochain», a déclaré le responsable au sein de la direction du club entraîné par l'Algérien Djamel Belmadi. C’EST AUJOURD’HUI que les Verts connaîtront le nom de leur adversaire lors du 3e et dernier tour éliminatoire de la CAN 2013 à l’issue du tirage au sort qui sera effectuè à Johannesburg. Photo : Horizons Les Verts fixés aujourd’hui S elon les modalités fixées par la CAF, la sélection nationale sera versée dans le pot A en compagnie de l’Angola, du Burkina Faso, Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, Ghana, de la Guinée, Guinée Equatoriale, du Mali, Maroc, Nigeria, Soudan, de la Tunisie et de la Zambie. Autrement dit, les Fennecs sont assurés d’éviter l’une de ces équipes. Cependant, les capés de Halilhodzic risquent de croiser sur leur chemin d’autres équipes redoutables comme le HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 Sénégal et le Togo, la RD Congo, la Libye ou encore la Centrafrique, tombeur de l’Egypte au tour précédent. Parmi les autres possibles adversaires de l’Algérie, on peut citer le Botswana, Cap Vert, l’Ethiopie, le Liberia, Malawi, Mozambique, Niger, la Sierra Leone, l’Ouganda, le Zimbabwe.Le mode d'emploi exact de la procédure de ce tirage au sort est le suivant. Les équipes du pot A et du pot B seront d'abord mélangées pour déterminer les quinze matches décisifs. Un autre tirage déterminera l’ordre des matches aller-retour. Le tour final aura lieu les 7, 8 ou 9 septembre (aller) et les 12, 13 et 14 octobre 2012 (retour). Les 15 équipes sorties victorieuses de ces doubles confrontations rejoindront l'Afrique du Sud en phase finale de la CAN 2013 (19 janvier-10 février 2013). A noter que l’Algérie sera représentée lors de la cérémonie de ce tirage au sort prévue par l’ex-président de la LNF et membre du bureau fédéral Mohamed Mechrara ainsi que le manager général de l'équipe nationale Abdelhafid Tasfaout. n M. F. DIRECTION NATIONALE DE CONTRÔLE DE GESTION CE QUE RISQUENT LES CLUBS RÉFRACTAIRES La Ligue de football professionnel (LFP) a levé le voile hier sur le barème disciplinaire arrêté contre les clubs (Ligue 1 et Ligue 2) n’observant pas les dispositions relatives à la tenue comptable et aux démarches de gestion prévues par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). Une structure, présidée par Mohamed Mechrara, nouvellement créée en guise de concrétisation du projet de professionnalisation du football. Toute infraction à la tenue de comptabilité (irrégularités ou fraudes) expose le club réfractaire aux sanctions suivantes : une amende allant de 300.000 DA à un million de dinars, retrait de 1 à 4 points du capital du club selon la gravité de l’infraction, non homologation de nouveaux contrats pendant une ou plusieurs saisons et suspension ou radiation de plusieurs dirigeants du club concerné. En cas de refus de se soumettre à la commission de contrôle des clubs, les sanctions prévues sont : amende de 300.000 DA et 1000.000 DA, interdiction de recrutement pour la saison suivante, retrait de la licence de club professionnel et rétrogradation. Pour non-production de documents justifiant la situation mensuelle et trimestrielle des salaires et des charges fiscales, le club est passible d’une amende oscillant entre 15.000 DA et 300.000 DA. Si le problème n’est pas réglé dans les délais fixés par la DNCG, l’amende sera systématiquement doublée et assortie d’une interdiction de recrutement pour la saison suivante. Il est prévu aussi l’émission d’un avis défavorable à la licence de club professionnel. La non-production, cependant, de documents annuels (du 30 juin au 30 juin de l’année suivante) des comptes prévisionnels, du plan de trésorerie, de la situation estimée au 30 juin, des rapports du commissaire aux comptes, le club réfractaire sera soumis à une série de mesures disciplinaires : amende (entre 500.000 DA et 2000.000 DA) et non-homologation de nouveaux contrats pendant une ou plusieurs saisons ainsi qu’une interdiction d’engagement pour la saisons suivante. n K. Y. L’USMA ne prolongera pas le contrat de Lemouchia Le milieu de terrain international algérien, Khaled Lemouchia, ne fera pas partie de l'effectif de l'USM Alger, après le refus des dirigeants de lui prolonger son contrat, a t-on appris, hier, auprès du vice-président de la formation algéroise, Rabah Haddad. «Nous avons arrêté officiellement notre effectif après l'engagement mardi du gardien de but Amara Daïf (ex-CS Constantine, ndlr). Nous avons donc consommé toutes nos licences», a déclaré le numéro du club de Soustara à l'APS. Arrivé à l'USMA lors de l'été dernier en provenance de l'ES Sétif, Lemouchia a été promu capitaine des Rouge et Noir. Il a été considéré le joueur le mieux payé dans le championnat algérien, selon les observateurs. La direction usmiste avait décidé toutefois de revoir le salaire de son milieu international à la baisse, ce qui aurait découragé Lemouchia à rempiler, poussant les dirigeants algérois à ne plus miser sur ses services. Le club que dirige l'homme d'affaires, Ali Haddad, est resté fidèle à sa politique de recrutement massif entamée durant l'inter saison dernier, en engageant cette fois aussi, pas moins de 12 joueurs, dont deux joueurs évoluant dans le même registre que Lemouchia : Hocine Lorfi (ex-JS Kabylie) et Hamza Koudri (ex-MC Alger). Lemouchia (29 ans), qui a participé aux dernières rencontres de la sélection algérienne en tant que remplaçant, a affirmé récemment à la presse détenir des propositions du Club Africain et d'Al Khouraitat (Qatar). LES COURSES À EL EULMA Les outsiders 3-12-13-10-9 Les plus joués 4-5-1-2-8-6-11 4- Moutassader / 11- Arris de bio / 1- Zin lawtan / 2- Taj el mouja / LE PRONOSTIC VÉRITÉ 6- Hamhouma / 8- Jouakes (0) / 3- Tirakom (0) / En H.S : 4-11-1-2-X TURF APTITUDE HORIZONS • Jeudi 5 Juillet 2012 SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL JEUDI 5 JUILLET 2012 QUINTÉ PROPRIÉTAIRES N° EL EULMA 16h30 CHEVAUX PRIX : LABAOUB BELKACEM - ARABE NEE EN ALGERIEer l 1 course l 350.000 DA l 1300 mètres JOCKEYS PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS H.Safsaf 1 Zin lawtan M.Hareche 58 04 Kh.Doukhi Des chances S.Berrah 2 Taj el Mouja A.Hebri 58 03 Propriétaire Des moyens Am.Mes Salem 3 Tirakom (0) B.Gacem 57 09 B.Gacem Ne pas négliger N.Boudoukha 4 Moutassader Ap.ch.Attallah 54.5 02 S.Attallah Peut gagner Ml.Zaaboub 5 Basra Della Jj.a.Lachi 54 08 M.Zaaboub Possible H.Djaiet 6 Hamhouma T.Lazreg 54 12 Propriétaire Ne pas négliger B.Hattabi 7 Big Soulimane (0) Jj.ab.Attallah 54 01 Ab.Kara Barré A.Lagraa 8 Jouakes (0) O.Chebbah 54 06 S.Attallah En bon rang T.Dilmi 9 Unique F.Chaabi 54 11 F.Doukhi Sur sa valeur T.Dilmi 10 Manel A.Aida 53 10 F.Doukhi Aléatoire A.Hannachi 11 Arris de Bio B.Berrah 53 07 H.Djebbar Bien monté N.Boudoukha 12 Neige d’Or L.Rahmoune 51.5 13 S.Attallah Sa monte A.Khoudja 13 Ceuta Ap.a.Chebbah 51 05 S.Boualleg Outsider spéculatif QUARTÉ 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1100 DA 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1050 DA 1680 DA 2520 DA 3600 DA 4950 DA 6600 DA 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1050 DA 1650 DA 2475 DA 120 DA 600 DA 1080 DA 4200 DA 8400 DA 15120 DA 25200 DA 39600 DA 59400 DA 10 DA 30 DA 105 DA 280 DA 630 DA 1260 DA 2310 DA 3960 DA 600 DA 3600 DA 12600 DA 33600 DA 75600 DA 151200 DA QUINTESCOPE Simple Total Simple Total Simple Total Nombre de chevaux désignés hippodrome Bazer Sakhra d’El Eulma, nous convie ce Jeudi à une épreuve à caractère de bonne qualité qui mettra aux prises treize coursiers de race Arabe Nés et Elevés en Algérie, qui se produiront sur la distance de 1300m. Une épreuve qui se caractérise par un véritable équilibre des forces en présence car à l’exception du poulain de 3 ans Big Soulimane qui aura fort à faire dans cette course face à des chevaux qui lui sont supérieurs à tous les niveaux et qui risque encore une fois d’éprouver des difficultés pour tenter de se coller au train des chevaux les plus en vue de l’épreuve, qui formeront la partie restante susceptible de former la bonne combinaison, avec un avantage certain au pensionnaire de l’écurie N. Boudoukha, un mâle alezan de 5 ans, Moutassader qui se recommande d’une longue série de bon résultats, et qui aura l’avantage d’être entrainé par l’habile et efficace S. Attallah, au coefficient de réussite élevé dans cette catégorie de chevaux, et qui sera piloté par l’excellent apprenti jockey CH. Attallah, qui a la un atout supplémentaire pour qu’il rallie victorieusement le poteau d’arrivée, cependant la partie n’est pas pour autant gagnée, car un autre poulain de 3 ans, Arris de Bio qui bénéficie d’un bel engagement et qui lui aussi bénéficie du tandem de choc B. Berrah - H. Djebbar, ne va pas s’en laisser conter et va lui mener la vie dure jusqu’au poteau d’arrivée. Ce duo de choc présentera à mon humble avis le jumelé de base du prix LABAOUB Belkacem réservé en la circonstance au pari quinté et qui s’adresse aux chevaux de 3 ans et plus Arabe Nés et Elevés en Algérie, n’ayant pas gagné deux courses depuis le 01/01/2012, poids 3 ans 50 kg, 4 ans 51 kg, 5 ans et plus 53 kg. Surcharge de 1 kg par tranche de 70.000 DA cumulée en gains et places depuis le 01/01/12. Pour le reste des accessits, il faudra privilégier les combinaisons élargies, car j’ai recensé toute une flopée de candidats susceptibles de venir former la combinaison gagnante. n Y. S. Faites vos jeux L' UN QUINTÉ BIEN COMPOSÉ 1-Zin Lawtan : Ce coursier de qualité rompu à ce genre d’épreuve et qui s’est déjà placé dans des lots similaires à celui du jour, constituera une valeur sûre pour venir former la bonne combinaison. 2-Taj el Mouja : Alliant tenue et vitesse, ce mâle alezan de 5 ans aux grandes capacités techniques, ne devrait pas trop forcer sur son talent pour accéder à l’une des plus hautes marches du podium, voire gagner. 3-Tirakom : Inconstant dans ses productions, il faudra néanmoins lui accorder du crédit pour un accessit car il n’est pas dépourvu de moyens, et a déjà fait ses preuves dans des lots similaires à celui du jour. 4-Moutassader : Ce pensionnaire de l’excellent entraineur S. Attallah, qui vient de réaliser une très belle performance dans des conditions similaires à celle du jour, n’aura qu’à répéter cette valeur et sa place ne fera aucun doute à l’arrivée et il peut même gagner. 5-Basra Della : Rien que pour la monte du jeune crack jockey A. Lachi, elle aura à ne pas en douter des preneurs à l’heure des choix, bien qu’elle aurait préféré un parcours plus sélectif. 6-Hamhouma : Cette pouliche bai de 4 ans, stationnée à M’Sila, ne fera pas le déplacement pour de la simple figuration mais bien au contraire pour défendre crânement ses chances. 7-Big Soulimane : Restant sur une longue série d’échecs, il a dû à ne pas en douter être engagé MEILLEURES CHANCES 22 Les abandonnés 7 1- Zin lawtan 2- Taj el mouja 3- Tirakom (0) 4- Moutassader 6- Hamhouma 8- Jouakes (0) 11- Arris de bio FORME 4- Moutassader 1- Zin lawtan 2- Taj el mouja 3- Tirakom (0) 6- Hamhouma 8- Jouakes (0) 12- Neige d’or 13- Ceuta MEILLEURES PERFORMANCES 2- Taj el mouja 1- Zin lawtan 3- Tirakom (0) 4- Moutassader 11- Arris de bio 6- Hamhouma 8- Jouakes (0) CLASSE 4- Moutassader 1- Zin lawtan 2- Taj el mouja 5- Basra della 11- Arris de bio 10- Manel CONCLUSION 4- Moutassader 2- Taj el mouja 1- Zin lawtan 11- Arris de bio 6- Hamhouma 8- Jouakes (0) 10- Manel pour gonfler les stalles, sans plus. 8-Jouakes : Ce poulain de 4 ans qui sera associé à la fine cravache O. Chebbah, conserve de belles chances pour venir disputer les premières places malgré la forte opposition en présence. 9-Unique : Cette pensionnaire de l’efficace écurie T. Dilmi, qui a déjà été vue à son avantage dans des courses similaires à celle du jour, s’élancera avec de sérieuses ambitions pour venir prendre une part active à l’arrivée, malgré qu’il ait quelque peu perdu de son percutant. 10-Manel : Elle n’a pas beaucoup couru cette saison, mais il serait cependant judicieux de l’inclure dans une longue, car associée à la fine cravache de Laghouat A. Aida, elle peut tirer son épingle du jeu. 11-Arris de Bio : Ce n’est pas un modèle de régularité, mais il faudra s’en méfier car il aura l’avantage d’évoluer sur une distance qui n’est pas pour lui déplaire et d’être associé en la circonstance au talentueux jockey B. Berrah. 12-Neige d’Or : Idéalement placé de par les conditions de la course du jour, et venant de laisser une bonne impression lors de ses dernières sorties, il faudra compter avec lui au sprint final. 13-Ceuta : Malgré ses derniers progrès, il faut reconnaitre que son entourage ne lui a pas choisi la facilité en l’engageant dans une telle épreuve, car elle aura affaire à de sacrés clients qui ne lui feront pas de cadeaux. La Météo du Jeudi 5 juillet 2012 n Alger 33° n Annaba 32° n Constantine 38° n Oran 34° Fedjr....................3.44 Dohr ..................12.52 Assar .................16.44 Maghreb.............20.13 Ichaâ .................21.53 CINQUANTENAIRE DE L'INDÉPENDANCE NATIONALE n Ouargla 48° n Tamanrasset 34° VENTE ACHAT 6 1 €6 6 1 €6 1$ 1$ 77,98 DA 82,75 DA 99,71 DA 105,83 DA R.C.97B 36181 LA CHINE ET L'ALGÉRIE SONT LIÉES PAR UNE «AMITIÉ TRADITIONNELLE ET PROFONDE» L Le président grec réitère la volonté de son pays de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec l’Algérie Le président de la République hellénique, M. Karolos Papoulias, a réitéré la volonté de son pays de renforcer les liens traditionnels d’amitié et de coopération avec l’Algérie, dans un message adressé au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. «En ce moment commémoratif, je tiens à réitérer la volonté de la Grèce de poursuivre et de renforcer les liens traditionnels d’amitié et de coopération unissant nos deux pays», a écrit M. Papoulias dans son message. «Je suis convaincu que nos relations bilatérales, déjà excellentes, se développeront davantage, au profit du progrès et de la prospérité de nos deux peuples amis et du bassin méditerranéen tout entier», a ajouté le président grec. ne a obtenu des fruits abondants dans tous les domaines», a écrit le président chinois dans son message. «Nous maintenons toujours les bonnes concertations et coordinations sur les problèmes internationaux et régionaux majeurs», s'est réjoui M. Hu Jintao. «J'ai la ferme volonté de travailler, la main dans la main, avec votre excellence, à consolider l'amitié traditionnelle entre la Chine et l'Algérie, à approfondir nos coopérations pragmatiques et à promouvoir le développement tous azimuts et en profondeur des relations de la coopération stratégique sino-algérienne», a poursuivi le chef de l'Etat chinois. «Il y a cinquante ans, le peuple algérien héroïque et opiniâtre a réalisé l'indépen- dance du pays et la libération de la nation, à l'issue d'une lutte acharnée, ce qui a été le prélude spectaculairement aux mouvements de libération des nations africaines", a ajouté M. Hu Jintao. «Après l'indépendance, le gouvernement et le peuple algériens se consacrent à l'édification du pays, tout en poursuivant la politique extérieure de non-alignement, en faisant des efforts inlassables au renforcement de la solidarité et de la coopération des pays en voie de développement, et à la création d'un nouvel ordre international en politique et en économie, mettant l'accent sur la justice et la rationalité», a conclu le président chinois. BARACK OBAMA L'Algérie continue à jouer un «rôle clé» dans la lutte globale contre le terrorisme L'Algérie continue à jouer un «rôle clé» dans la lutte globale contre le terrorisme et constitue un «partenaire important» en matière de sécurité dans la région, a affirmé le président américain, M. Barack Obama, dans un message de félicitations au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. «L'Algérie continue à jouer un rôle clé dans la lutte globale antiterroriste et est un partenaire important en matière de sécurité dans la région», a indiqué M. Obama dans son message. «Le peuple américain est reconnaissant pour l'engagement de l'Algérie dans la conduite de cette bataille», a-t-il souligné, ajoutant que «nos deux pays ont souffert des conséquences de l'extrémisme» et partagent «l'engagement de construire des sociétés pacifiques et pluralistes dans lesquelles les voix de tous les citoyens sont entendues». «Je voudrais me féliciter pour vos efforts continus dans la construction d'un Etat stable et dynamique pour le peuple algérien cinquante ans après avoir recouvré l'indépendance», a poursuivi le président américain qui a adressé au chef de l'Etat ses félicitations «les plus chaleureuses» à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Le président roumain : L’Algérie a su choisir la voie correcte pour répondre aux aspirations de sa population Le président de la République de Roumanie, M. Traian Basescu, a affirmé que l’Algérie a su choisir la voie correcte pour répondre aux demandes légitimes de sa population, dans un message de félicitations adressé au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Algérie. «Votre pays a su choisir la voie correcte pour répondre aux demandes légitimes et aux aspirations de progrès de la population algérienne, par l’application de profondes réformes», a écrit le président roumain à cette occasion. «Nous sommes heureux de constater les évolutions positives de la République algérienne démocratique et populaire sur tous les plans, politique, économique, social, notamment l’ouverture démocratique initiée par l’ample processus de réformes», a ajouté le président Basescu. Evoquant le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, le chef d’Etat roumain a indiqué que «ce jubilé, d’une importance exceptionnelle pour le peuple algérien, est fêté l’année même où nous avons récemment fêté 50 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, période durant laquelle les relations de coopération et d’amitié entre la Roumanie et la République algérienne démocratique et populaire ont toujours été remarquables». FÊTE NATIONALE DU VENEZUELA Le président Bouteflika félicite Hugo Chavez Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations au président de la République Bolivarienne du Venezuela, M. Hugo Rafael Chavez Frias, à l’occasion de la fête nationale de son pays. «Au moment où votre pays célèbre sa fête nationale, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations accompagnées de mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous-même, de progrès et de prospérité accrus pour le peuple vénézuélien ami», n Illizi 42° n Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29 LE PRÉSIDENT CHINOIS a Chine et l'Algérie sont liées par une «amitié traditionnelle et profonde», s'est félicité le président de la République populaire de Chine, M. Hu Jintao, dans un message de félicitations adressé au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. «La Chine et l'Algérie sont liées par une amitié traditionnelle et profonde. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, il y a 54 ans, les relations bilatérales ne cessent de se développer de manière saine et stable et la coopération sino-algérien- Tindouf 46° B SERVICE PU Horizons Horizons : http://www.horizons-dz.com n a écrit le président Bouteflika. «Je tiens, en cette occasion, à vous réaffirmer ma volonté de joindre mes efforts aux vôtres, en vue de consolider davantage les relations d’amitié et de coopération qui existent entre nos deux pays et de les élargir à tous les domaines», a ajouté le chef de l’Etat. MESSAGE DU ROI MOHAMMED VI AU PRÉSIDENT BOUTEFLIKA «Appuyer toutes les initiatives agissantes visant la consolidation de l'édifice maghrébin» Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a reçu un message de vœux du souverain marocain, le Roi Mohammed VI à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, dans lequel il lui a fait part de sa ferme détermination à continuer à œuvrer de concert au renforcement des relations de coopération et de solidarité entre les deux pays. «Il m'est agréable, au moment où le peuple algérien frère célèbre le cinquantième anniversaire de son indépendance, d'adresser à votre excellence mes félicitations les plus vives et mes vœux les meilleurs de santé, de bonheur et de quiétude et à votre peuple frère davantage de progrès et de prospérité», écrit le souverain marocain dans son message. «Je partage ainsi que le peuple marocain, vos sentiments de joie et de fierté à l'occasion de ce glorieux anniversaire. Nous nous remémorons aussi avec fierté la solidarité fraternelle qui a uni nos deux peuples frères lors de leur lutte commune pour la liberté et l'indépendance, et ce partant des constantes communes à savoir la communauté de la religion, de la langue, de l'histoire et du destin», souligne le Roi Mohammed VI. «Je voudrais également vous réaffirmer mon attachement à continuer à œuvrer conjointement avec votre excellence au renforcement des relations de coopération et de solidarité entre nos deux pays en vue de les hisser au niveau des liens historiques et civilisationnels qui les unissent au mieux des intérêts suprêmes de nos deux peuples frères et à la hauteur de leurs aspirations à davantage de progrès et de bien-être», ajoute le souverain marocain. A cette occasion, le Roi Mohammed VI a fait part de son souci permanent de «consentir davantage d'efforts et d'appuyer toutes les initiatives agissantes visant la consolidation de l'édifice maghrébin sur des bases solides et saines à la faveur de la confiance, du dialogue et du bon voisinage pour davantage de complémentarité et d'intégration entre nos cinq pays à même de constituer un ensemble régional influent dans son environnement arabe et euroméditerranéen et africain où les peuples jouissent de bien-être, de prospérité et de stabilité». «Saluant vos efforts louables tendant à garantir progrès et bien-être au peuple algérien frère à la faveur de la sécurité et de la stabilité, je prie Dieu ToutPuissant de vous accorder santé et longue vie et vous prie, excellence et cher frère, de croire à l'assurance de ma considération distinguée et de ma profonde estime».