Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas

Transcription

Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas
1
Le journal du liad
qalàm - u-l- kalàm
N° 06 / Mai 2012
Le journal bimestriel du Lycée International Alexandre Dumas d’Alger
On est, on est, on est
les champions!!!!!!!!!!
Lydia Haddag (1ES OIB) membre du jury du concours « Poésie
en Liberté », après avoir gagné le 1er prix l’année dernière
Chekroud Yousra et Mebarek Amina (2.1) remportent le
1er prix du concours « Paroles de Presse » 2012
Yousra Serine Chekroud et Amina
Mebarek, élèves de Seconde 1,
viennent de remporter le concours de
l’AEFE « Paroles de presse », dans la
catégorie Lycée, pour leur article sur
le Hic, dessinateur à El Watan.
C’est au musée du Quai Branly, à Paris,
qu’ont été proclamés, le 21 mars 2012, les
résultats du concours, organisé par l’AEFE,
en partenariat avec la MLF et TV5MONDE.
Cette 4e édition portait sur le genre
journalistique du portrait. Les élèves avaient
à dresser le portrait « papier » ou vidéo
d’un artiste ou d’une personne œuvrant
au rayonnement culturel du pays où est
implanté leur établissement scolaire..
Le HIC C’est CHIC !!!!!!!
A
u jeu des concours organisés au niveau
mondial (et c’est bien là l’un des intérêts
du réseau A.E.F.E), certains élèves du Lycée
International Alexandre Dumas portent très
haut les couleurs de l’Établissement.
Nous avons assisté récemment à d’étonnantes
démonstrations d’une parfaite maîtrise de la langue
française. Ce qui me permet aujourd’hui d’honorer
particulièrement les qualités littéraires de trois de
nos élèves.
Lydia HADDAG de 1ES qui, après avoir remporté
un premier prix du concours « poésie en liberté »
Souvenirs... quand le Hic a rencontré les élèves au
lycée, Alger était sous la neige depuis plusieurs jours
participera, cette fois comme membre du jury, au
concours 2012 à Paris.
Yousra Serine Chekroud et Amina MEBAREK
(Seconde 1) qui ont remporté le concours « paroles
de presse » pour leur article sur « Le Hic ».
Toutes mes félicitations aussi aux enseignants
qui ont accompagné ces élèves au plus haut de la
compétition mondiale et mes remerciements à
notre voisin « Le Hic » qui, en toute simplicité et
avec beaucoup de générosité, a su faire profiter nos
élèves de son immense talent.
Marc Demeulemeester, Proviseur du lycée
Editorial
U
ne année qui s’achève, avec
la promesse que nos aqlàms*
continuent à courir pour vous
transmettre les vibrations, les
soubresauts et la vie du Liad.
Une année comme la vie, faite de
joies, de bonheurs, de coups de blues et de quelques larmes discrètes,
mais sincères. Une pensée à tous
nos collègues et amis qui nous quittent ou nous ont déjà quittés vers
d’autres pays, d’autres rencontres
humaines et professionnelles.
Bon vent à tous !!!
Mais au Liad nous savons rendre
hommage à tous les hommes et les
femmes, avec qui nous avons partagé une tranche de vie. Ainsi, et ce
durant toute cette année à bon port,
une nouvelle troupe de théâtre est
née et a participé aux Rencontres
Théâtrales Méditerranéennes (RTM)
qui se sont déroulées cette année
à Casablanca au Maroc. Clin d’oeil
aussi à l’ancienne troupe du lycée
qui a continué cette année avec M.
Longubardo.
De toutes ces joies, nous relèverons
bien sûr les deux exploits de cette
année avec les élèves qui ont remporté les concours et ceux qui ont
participé (avec des textes souvent
remarquables) mais aussi tous ceux
qui écrivent régulièrement pour le
journal. Qui peut soupçonner que
derrière la muraille de Ben Aknoun,
coulent des encriers de nos élèves
d’intarissables Nil, Euphrate et Tibre, qui fertiliseront les terres d’Algérie et d’ailleurs !
C’est dire toute notre fierté, et notre
conviction sans limites quant aux
potentialités que recèle le Liad en
son sein.
Une pensée également à tous nos
élèves des classes d’examens, avec
nos vœux de réussite, et notre solidarité avec leurs parents stressés et
inquiets.
A la rentrée prochaine, nous aurons
le plaisir de voir l’ouverture de l’école
primaire et assister ainsi à l’agrandissement de la famille.
A tous, on vous souhaite de bonnes
vacances. A tous, on donne rendezvous à la rentrée.
Et à tous, nous vous invitons à crier,
hurler, chuchoter...
Longue vie à notre Journal !
F. Benyounes
Aqlàm: les stylos ou les crayons.
Kalàm : la parole.
Vie du Lycée
2
Vie du Lycée
Le Président est déjà passé par là
La Charte des jeunes journalistes
D
L’équipe du Journal du Liad propose à tous les jeunes journalistes de la rédaction une Charte :
Moi, jeune journaliste :
1 – J’ai le droit à la liberté d’expression garantie par la Déclaration des Droits de l’Homme et la Convention internationale des
Droits de l’enfant (Art.13), mais « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ».
2 – J’ai le droit à la liberté d’expression, j’ai donc le droit de recevoir et de transmettre des informations.
3 – Je prends la responsabilité de mes écrits signés ou autres formes d’expression, qu’elles soient signées ou non.
4 – Je m’engage par soucis de vérité à rectifier toute information erronée.
5 – Je dois considérer que la calomnie et le mensonge sont des fautes graves (la diffamation n’est pas autorisée) sans pour autant
renoncer à l’expression satirique ou humoristique.
6 – Je veille à ce que mes écrits et toutes mes autres formes d’expression se fassent dans le respect des différences, de la tolérance
et du vivre ensemble.
7 – Je veille à respecter les règles relatives au droit d’auteur : je n’insère pas dans mon article des textes ou des images sans
l’autorisation de l’auteur ni sans mentionner son nom et sa qualité. Donc, je proscris le copier / coller à partir de sites Internet.
Chronique
Rencontre au cdi
Droits de l’Homme et Realpolitik
Mais oui, mais oui, l’école est finie
... aurait dit Sheila,
Il y a quelques temps ! Bien sûr, ce
n’est pas vrai, pas réel mais tellement
palpable. On touche du bout du doigt le
sable chaud et on rêve déjà de grasses
matinées, de farniente, de glaces, bref
de vacances ! Bien sûr, on s’empresse
de dire à nos élèves, qu’il faut mettre
les bouchées doubles, qu’il faut redoubler d’efforts et QUE L’ANNEE N’EST
PAS TERMINEE !!! C’est vrai mais ...
Seraient-ce les tenues de plus en plus
légères flottantes dans la cour, seraitce les arrivées nonchalantes dans les
salles de classe ou tout simplement
l’apparition du soleil qui nous fait soudain ressentir tout cela ?
TOUT CELA, quoi ? Soyez plus claire
ma douce, je ne vous comprends pas !
Et bien, voilà ! Oui, les vacances approchent à grands pas et avant cela, il y
aura du travail, des devoirs à faire ou à
corriger, des cours à écouter ou à préparer, des conseils de classe à diriger,
des dossiers à traiter, des jardins à arroser, des plats à cuisiner, des élèves à
surveiller, des salles à nettoyer ... bref,
il y aura cette vie au lycée, cette animation permanente, ce va et vient incessant, fatigant mais heureux. Heureux,
car nous sommes encore tous là pour
l’entendre, pour le sentir, pour le voir.
TOUS, EST-CE CELA LA VERITE ?
Eh !!! Voilà, bel et bien, ce qui me trottait dans la tête ! Non, et je pense avec
cette fin d’année au départ, aux adieux
que l’on fera ou que l’on aurait voulu faire. Je pense à ceux qui sont partis trop
tôt, au bout de la nuit ! Alors bon vent
à vous marins ! J’aimerais vous savoir
à l’abri des eaux troubles et tempêtes
mais je ne sais que penser de tout cela!
Moi, je suis jeune et insouciante, je découvre la vie avec vous, et ce grâce à
vous, et je n’ai pas senti le vent tourner. C’est triste une fin d’année scolaire
mais en même temps ...
C’est bien aussi ...
Je me tais à présent, « avec les mots
on ne se méfie jamais suffisamment ».
Delphine Maniak, professeur de Lettres
En cette fin du mois de mars, le lycée a eu l’occasion de recevoir la visite – à sa demande
– de François Zimeray, ambassadeur de France pour les droits de l’Homme. Sélectionnés par nos professeurs, nous avons été un certain nombre à avoir la chance d’assister à
l’échange qu’il souhaitait avoir. Retour sur son intervention.
F
rançois Zimeray est ambassadeur de France
pour les droits de l’Homme: un titre assez
peu commun. Et pour cause, cette frange de la
diplomatie française est peu connue. Comme
il nous l’explique, la France compte deux types
d’ambassadeurs : ceux dits géographiques qui
représentent la France auprès d’un autre pays
à l’instar de l’ambassadeur de France en Algérie, et les ambassadeurs thématiques, qui sont
affectés à certaines problématiques (droits de
l’Homme, négociations sur l’adoption, lutte
contre le VIH Sida, etc.) et parcourent le monde et les institutions internationales pour faire
entendre la voix de la France ; François Zimeray est de ceux-là.
Dès son arrivée, il tient à mettre en avant
le côté interactif qu’il souhaite donner à cet
échange : il n’est pas là pour faire une conférence ou donner un cours magistral sur les
droits de l’Homme, mais pour échanger et
apprendre. Il a lui-même choisi de commencer son périple algérien par le lycée Alexandre
Dumas, avant de le poursuivre par la rencontre de divers acteurs de la « société civile » :
CNCPPDH (Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits
de l’homme), journalistes, associations.
Après s’être brièvement présenté, M. Zimeray a détaillé son action et celle de son pays
pour la promotion et la défense des droits de
l’Homme : sensibilisation de la communauté
internationale à des dossiers comme celui des
enfants soldats, formation obligatoire des diplomates français aux droits de l’Homme, dialogue avec certains pays pour les accompagner
dans la voie du progrès en la matière. Il raconte certaines de ses différentes missions (Népal, Guatemala, République démocratique du
Congo), et tient à se détacher de l’image de «
la France, pays des droits de l’Homme », insistant sur le fait que ceux-ci sont un patrimoine
universel auquel plusieurs nations ont contribué, et insistant sur le fait que compte tenu de
3
l’état des prisons françaises, elle n’aurait de leçon à donner à personne.
Très vite, des questions se succèdent à cette
brève présentation. De l’avis de l’intéressé, ces
questions ont toutes été « vives, critiques, et
pertinentes » balayant des sujets aussi vastes
que l’accueil de Mouammar Kadhafi en 2007
puis de l’intervention française en Libye, de
la suppression du secrétariat d’État au droit
de l’Homme aux concessions de la diplomatie françaises face à des violations des libertés
par la Chine ou par Israël. Le conflit israélopalestinien a occupé une part importante de
l’échange, faisant dire à M. Zimeray que celuici « occupe, et à juste titre, une place symbolique forte, mais [l’opération Plomb durci de
2008] est loin d’être la plus grave des atteintes
aux droits de l’Homme », oubliant peut être
un peu rapidement que la genèse du conflit ne
date pas de 2008 mais d’il y a plus de soixante
ans.
M. Zimeray, expliquant que pour faire respecter les droits de l’Homme existent deux
méthodes, la coercition et la conviction, a
lourdement insisté sur l’action du réseau diplomatique français (consulats, ambassades,
alliances françaises, établissements français,
instituts et centres culturels français), le premier au monde, en matière de promotion des
droits de l’Homme.
De l’avis général, cet échange fût intéressant, ludique, et a permis à tous de découvrir
certains aspects de la diplomatie française et
internationale, mais nombreux sont ceux qui
ont trouvé que M. Zimeray était parfois évasif
et consensuel, détournant avec une certaine
habileté les questions les plus dérangeantes.
Sans lui jeter la pierre, nous dirons que ce sont
des qualités indispensables à toute carrière politique, et a fortiori diplomatique.
Aghilès Aït-Larbi, TES
ix-sept mois ont passé depuis la venue de François
Hollande au Lycée International Alexandre Dumas
d’Alger. Dix-sept mois à l’issue desquels, à travers le
chamboulement de la vie politique hexagonale ces
derniers temps, François Hollande a été porté à la plus
haute responsabilité de l’État français : la Présidence de
la République. L’élection du président « normal » (mot
d’ailleurs prononcé lors de son déplacement à Alger)
apporte une note d’espoir à beaucoup d’humanistes et
de progressistes, tant en France qu’ici en Algérie. En
effet, la campagne présidentielle française fut suivie
par les élèves du LIAD avec un grand intérêt, ce qui
encourage maintenant à s’interroger sur la situation et
le devenir de notre rapport à la France et de notre lien
avec elle.
Il y a un an et demi, François Hollande était, déjà!,
un homme « normal ». Avec recul et diplomatie, il
s’était alors prêté au jeu d’une conférence aux élèves
du LIAD, au cdi, en compagnie d’une délégation de
journalistes et d’un député européen. Même s’il fut
perçu par certains élèves comme élusif, il avait animé
avec beaucoup d’indulgence un échange d’une heure
avec les élèves de Terminale, qui l’avaient interrogé
sur des questions économiques ou politiques relatives
à l’actualité de l’époque, pressentant peut-être le destin
présidentiel du politicien.
Ainsi, à l’issue de ce bref entretien au contact de
celui qui, dix-sept mois plus tard, deviendra le Chef
de l’Etat français, chacun conserve le souvenir d’une
personne à l’aura positive. Cette positivité, présente
également dans les idées soutenues dans la campagne
du président, nous amènent à espérer beaucoup du
mandat à venir. Le choix de l’optimisme est risqué,
mais ceux qui le font remplissent les attentes inhérentes
à la politique d’un pays, c’est-à-dire son image pour
ses citoyens et pour le monde qui l’entoure. Ainsi,
puissent la “justice” et la “jeunesse” s’accorder dans
une optique de “rassemblement”, car “le changement,
c’est maintenant”.
En aparté avec François Hollande
Le LIAD est témoin d’un événement important
ce jeudi 9 décembre 2010. En effet, le CDI
accueille en fin de matinée une délégation
d’élus français menée par monsieur François
Hollande, maire de Tulle, président du Conseil
Général et député de la Corrèze, ex premier
secrétaire du PS (parti socialiste) français,
dans le cadre d’une rencontre organisée pour
les élèves de Terminale.
L
oin d’une ambiance comateuse dans laquelle on
entendrait les mouches voler, cette rencontre aux
allures de conférence de presse s’étale sur une heure
environ, pendant laquelle le débat suit le cours des
questions posées par les lycéens, tantôt sur l’économie,
tantôt sur la politique ou l’histoire, le tout étant orienté
vers l’actualité mondiale.
Dans l’agitation qui succède à la fin de cet
événement, on m’annonce à M. Hollande. Je me
présente et toute la panique qui depuis
48 heures m’habite s’envole au contact
de ce personnage politique pourtant
éminent. Me tendant la main presque
amicalement, il m’invite à m’asseoir en
s’étonnant de mon jeune âge.
Nous nous installons face à face.
Jetant un rapide et dernier coup d’œil
à ma feuille j’implore les dieux de la
rhétorique avant de me jeter à l’eau.
J’entame une présentation confuse,
alignant dans un ordre précaire mon
nom, ma classe et ma nationalité, tout
en tentant de mesurer mon souffle et la
couleur de mes joues que je sens virer
dangereusement à l’écarlate.
Puis vient le moment d’aborder mon sujet et de
poser mes questions. Par la magie de l’aura apaisante
des hommes politiques, je suis d’un coup bien plus
sereine, et contre toute attente mes idées sont claires,
si bien que je ressens un certain enthousiasme quant
à l’exposé des problèmes que je souhaite soumettre à
l’avis de M. Hollande. C’est donc dans cette optique de
confiance que je me lance dans un monologue engagé.
J’explique d’abord qu’étant en classe de 3e je
n’ose pas m’aventurer dans des sujets économiques
ou géopolitiques moyennement maitrisés à mon
niveau. C’est donc sur un problème qui me concerne
et qui concerne les collégiens que je m’apprête à
entretenir l’homme politique, à savoir la situation des
A l’issue de la conférence, j’ai eu la chance de le
rencontrer, en aparté, en tant qu’envoyée spéciale
pour le Journal du Liad. C’est cet article, publié dans
le deuxième numéro du Journal début 2011, que nous
republions aujourd’hui.
Nesma Merhom, Seconde 3
y a là une incohérence. Mon instinct journalistique se
réveille alors, et je rebondis sur cette dernière idée.
En tant que futur candidat à la Présidentielle de 2012
établissement français à l’étranger.
(hypothèse basée sur une déduction d’une logique
approximative), Monsieur Hollande est-il disposé à
Une première question est abordée. Une « mise
considérer ce paradoxe? Intérieurement je croise les
à plat », comme je l’appelle hardiment. Je demande
doigts pour que cette demande en porte-à-faux ne
donc à M. Hollande si selon lui, le rôle d’un lycée
s’affaisse pas, et par bonheur elle est accueillie avec
français à l’étranger se borne à recueillir des élèves de
un sourire. En bonus j’ai même droit à un projet. M.
ressortissant français afin qu’ils puissent accéder à un
Hollande émet l’idée d’attribuer des bourses pour le
enseignement approprié, ou si parallèlement il sert
collège et le lycée à l’instar de celles octroyées pour les
aussi à promouvoir la francophonie dans le monde. Fort
universités. L’occasion se présente alors pour moi de
heureusement pour la suite de mon questionnement,
sortir mon idée relative
sa réponse penche
pour
la
seconde « Nous nous installons face à face. Jetant un rapide aux bourses, d’où une
proposition.
Il et dernier coup d’œil à ma feuille, j’implore les seconde problématique
affirme qu’en effet, dieux de la rhétorique avant de me jeter à l’eau ». (empreinte d’une certaine
un
établissement
subjectivité due à mon
d’enseignement français est un rayonnement culturel
choix d’orientation): dans le secteur des sciences
en lui-même, car l’éducation qu’il offre ne concerne
humaines par exemple, s’engager dans la francophonie
pas seulement les élèves qu’il accueille, mais toute une
est pour un élève algérien une voie à sens unique, car
tranche de la société.
les sciences humaines sont enseignées en arabe en
Algérie. Or, il n’est pas assuré de trouver
une place en école ou en université. Je
propose alors d’intensifier le système des
bourses de mérite afin d’assurer un peu
plus les élèves désireux de poursuivre
leurs études dans les sciences humaines.
Une fois de plus mon idée est accueillie
avec enthousiasme, et M. Hollande
semble adhérer à mes propos. Mes
quelques minutes volées sont un succès,
et comme je me doute que le temps de
mon interlocuteur est précieux, je conclus
sur une note plus décontractée. La météo
le permettant, j’émets l’hypothèse que
M. Hollande a été surpris par la chaleur
estivale qui frappe alors le pays (chaleur
deux jours plus tard envolée, allez savoir
comment), dans un éclat de rire il souligne le contraste
Soulagée de cette réponse encourageante,
avec le froid polaire qui sévit en France et partout en
j’enchaîne avec ma seconde question en exposant
Europe. J’ai à peine le temps de demander s’il est déjà
une problématique. Le lycée Alexandre Dumas se
venu à Alger auparavant. Il répond que oui, il y a trente
caractérise par la présence à une importante majorité
ans. Ça a du changer depuis, lance-je alors qu’un agent
d’élèves de nationalité algérienne (fait qu’apparemment
de la sécurité l’appelle pour le prévenir du départ
j’apprends à M. Hollande), inscrits là par leurs parents
imminent de la délégation.
pour favoriser leur ouverture sur le monde grâce
à la francophonie. Cependant les frais de scolarité
« Pas assez à mon goût! » lance François Hollande
sont très élevés, bien trop selon moi par rapport au
en me serrant la main pour me saluer, (et en passant
niveau de vie local. Monsieur Hollande approuve
me demander mon nom) avant de disparaître parmi
ce raisonnement, en ajoutant qu’il est vrai que des
les gardes du corps.
mesures ont été prises pour alléger le paiement des
N.MERHOUM (3.3)
frais scolarité, mais seulement pour les élèves français
Article
précédemment
publié
dans
le Journal du Liad n°2
de la classe de seconde à la terminale. Il reconnaît qu’il
Vie du Lycée
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Vie du Lycée
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COOPERATION INTERNATIONALE
AU LIAD
PLANTATIONS AU LIAD
De nouveau cette année, les élèves de sixième ont participé
à l’embellissement du LIAD, à l’augmentation de la
biodiversité.
Atelier technologique de transformations alimentaires, atelier du goût, équilibre
alimentaire pour nos élèves de sixième
Un court historique…
En mai 2010, quatorze élèves de seconde du LIAD
ont participé à un voyage pédagogique en France à
DIJON. Ils ont été reçus par l’équipe éducative du lycée d’enseignement général et technologique agricole
de Quétigny-Plombières-lès-Dijon, établissement qui
prépare à des métiers dans les secteurs de l’alimentation, de l’environnement, du développement durable.
C
ette action fait suite à celle menée
l’année dernière lors de la « journée de l’arbre » où pour sensibiliser nos
jeunes à l’importance de la végétation,
les collégiens ont planté divers arbres
fruitiers et décoratifs.
La photosynthèse des végétaux chlorophylliens, quel rôle joue-t-elle dans
notre environnement ? Même nos élèves les plus jeunes doivent en prendre
conscience et respecter ces êtres vivants
verts.
Madame BOUCIDA, notre généreuse donatrice pour la deuxième année
consécutive, a sélectionné avec Madame BARNET des palmiers, un dracaena
(appelé Georges par les élèves de 6ème
3), des hibiscus, des fusains, diverses
plantes florales.
Ces végétaux ont été plantés par les
sixièmes au mois d’avril, avec l’aide des
enseignants de SVT et des agents du lycée, devant le gymnase.
Merci à tous pour leur
active collaboration.
des pucerons, des fourmis, des coccinelles pour
que l’équilibre de cet écosystème soit maintenu.
Un autre espace s’enrichit, derrière le bâtiment
A.
Nous espérons que nos jeunes collégiens pourront voir évoluer leur travail au cours de leur scolarité au LIAD et que toute la communauté de notre
établissement bénéficiera de ces initiatives pour le
« développement durable » !
Ces plantes potagères,
ces arbres fruitiers, ces
plantes ornementales sont
identifiés, recensés et entretenus par nos jeunes de
la façon la plus biologique
possible. Pas de désherbant
chimique, pas de pesticides, pas de fongicides. De
petites mains habiles désherbent mécaniquement.
Nous surveillons l’invasion
S.B
Le 6 mars 2012, au LIAD…
C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli Madame CACHON dans notre établissement. Des élèves de sixième ont bénéficié de travaux pratiques qu’ils ont jugés très intéressants, sur
l’équilibre alimentaire, l’analyse sensorielle et les transformations
alimentaires de produits bio (sirop de cassis, pâtes de fruits, confiture de framboise) fabriqués sur le site du lycée agricole de Dijon.
Madame Cachon était très chargée pour nous apporter les produits nécessaires mais nous nous sommes régalés !
Le programme de SVT en sixième prévoit un chapitre sur les
transformations alimentaires et dans ce cadre, il a été très opportun d’aborder ces notions sous la forme d’une démarche d’investigation concrète.
Madame Zohra CACHON, professeur responsable de la coopération internationale, nous a organisé un programme
conséquent intégrant des démonstrations de fabrication de produits bio, et des travaux pratiques d’analyse sensorielle.
Nous souhaiterions poursuivre cet échange et pourquoi pas recevoir les Dijonnais à Alger dans un futur proche…
En attendant, un grand MERCI, Madame CACHON, pour votre brillante intervention.
Sylviane BARNET
Professeur coordonnateur laboratoire de SVT
Vie du Lycée
Vie du Lycée
Deux élèves de Seconde remportent le concours AEFE de journalisme
Paroles de presse dans la catégorie Lycée
Le Hic : « Hic est quaestio* »
6
Rencontre avec le Hic
Yousra Serine Chekroud et Amina
Mebarek, élèves de Seconde 1,
viennent de remporter le concours
de l’AEFE « Paroles de presse », dans
la catégorie Lycée, pour leur article
sur le Hic, dessinateur à El Watan,
qu’elles avaient rencontré au Cdi en
février, en compagnie d’une trentaine
d’autres élèves inscrits au concours,
de la sixième à la seconde.
C’est au musée du Quai Branly, à Paris,
qu’ont été proclamés, le 21 mars 2012,
les résultats du concours, organisé par
l’AEFE, en partenariat avec la MLF
et TV5MONDE. Cette 4e édition
portait sur le genre journalistique du
portrait. Les élèves avaient à dresser
le portrait « papier » ou vidéo d’un
artiste ou d’une personne œuvrant au
rayonnement culturel du pays où est
implanté leur établissement scolaire.
Merci encore à tous les élèves participants pour leur
dynamisme, leur fraîcheur et leur talent !
Tous les détails sont sur le site :
http://www.aefe.fr/projets-et-evenements/palmares-du-concours-deducation-auxmedias-paroles-de-presse-2012
7
C’est derrière un pseudonyme sympat-hic et un petit bonhomme au bouc, aux lunettes rondes et à la casquette
omniprésente que se cache Hichem Baba Ahmed, caricaturiste pour la presse algérienne.
Faire de sa passion son métier
Avoir une passion, c’est bien. Vivre de sa
passion, c’est encore mieux. Aussi longtemps
qu’il s’en souvienne, Hic a toujours dessiné
: « J’ai appris à dessiner avant même
d’apprendre à marcher. » nous dit-il. Petit
déjà, il ne se lassait pas de recopier les héros
de ses albums BD préférés, Tintin et Astérix.
Cette passion ne l’a plus lâché, et c’est ainsi
que pendant toute sa scolarité, les caricatures
de ses professeurs noircirent les marges de
ses cahiers. Hichem est ce qu’on appelle un
autodidacte : son talent, il ne le doit qu’à lui
même. Faire du dessin son second métier, il
l’avait toujours projeté, mais c’est au terme
de ses études universitaires en aménagement
que sa passion a repris le dessus. Le directeur
du quotidien L’Authentique, intéressé par ses
caricatures, le contacte : « J’étais tellement
heureux qu’aussitôt le coup de fil reçu, j’ai
appelé toutes les personnes de mon entourage
pour leur annoncer la nouvelle ! » confie t-il.
C’est là que sa carrière de dessinateur pour la
presse débute. Il dessinera pour de nombreux
quotidiens, parmi eux Le Matin, Le Jeune
Indépendant, Le soir d’Algérie, et contribuera
à plusieurs journaux satiriques comme
L’époque ou El Minchar. Actuellement, on
peut admirer ses caricatures dans El-Watan, et
dans El Bendir, revue algérienne dédiée au 9e
art dont il est le fondateur. Il publia également
plusieurs recueils de ses dessins pour la presse.
D’ailleurs, Hichem nous confie que la sortie
du prochain est prévue pour le mois de mars !
Un crayon, de l’humour et une cause
La principale vocation d’un dessinateur
de presse, c’est de corrompre les mœurs de
la société par le rire. « Je dessine ce que moi
je pense, mais aussi ce qu’ils pensent, eux.»
C’est la devise de Hichem. A travers ses dessins
humoristiques, il dénonce, tout en informant,
les problèmes de la société algérienne, comme
le chômage ou la pauvreté. Mais pour être
caricaturiste, les idées ne suffisent pas : il faut
aussi savoir manier le crayon. Pour réaliser
ses dessins de presse, Hichem procède par
étapes : sur une feuille blanche il fait d’abord
son croquis au crayon, il le retravaille ensuite à
l’encre de chine, puis le scanne, et enfin le met
en couleurs à l’aide d’un logiciel de dessin.
Les hics du métier
Exercer son métier de caricaturiste n’est
pas facile en Algérie. Partout la censure rode.
En 2005 cela a valu à Hichem un souci avec la
justice « Je devais me rendre au tribunal tous
les mercredis pendant deux ans pour expliquer
le pourquoi de mes dessins. C’était très
pénible. ». Nous lui demandons s’il pense que
la société algérienne, plus censurée, le freine
dans son métier, ce à quoi il répond qu’elle
ne l’est pas plus que d’autres et qu’exercer son
métier à l’étranger ne l’intéresse pas puisque
chaque pays a ses tabous, même s’ils sont
différents.
Parfois aussi, la censure vient du peuple
: les dessins du Hic ne font pas toujours
l’unanimité ce qui déchaine les critiques. Mais
pour Hichem l’important, c’est de ne jamais
être à cours d’arguments pour se défendre,
quel que soit le projet que l’on veut mener à
bien. L’artiste voit ça comme étant positif, «
J’ai aussi besoin de ceux qui critiquent, c’est ce
qui fait avancer. ».
Curieuses, nous avons questionné Hic sur
son point de vue concernant l’affaire Charlie
Hebdo, qui pour rappel, avait fait une grande
polémique au sein de la société musulmane qui
reprochait aux caricaturistes du journal d’avoir
représenté le prophète Mohammed, il nous dit
qu’il ne faut pas confondre liberté d’expression
et provocation. Pour lui, l’autocensure est
indispensable chez un dessinateur de presse,
et bien que les journaux pour lesquels il
travaille ne lui imposent ni sujet particulier, ni
frontières, il sait se poser des limites.
Par ailleurs, le métier de caricaturiste est
très sous-estimé en Algérie. Le 9e art n’est
pas apprécié à sa juste valeur et le manque
de festivals lui étant dédiés n’aident pas à
sa revalorisation. Les Algériens montrent
peu d’intérêt pour cet art. Les dessinateurs
tentent de s’imposer, et leurs efforts ne sont
pas totalement vains : aujourd’hui on retrouve
nombre de caricaturistes connus dont Le Hic
et son célèbre homologue Dilem, auquel il est
sans cesse comparé. Nous lui demandons son
avis sur la question. Il rétorque qu’il ne voit
pas cela comme un dilemme : pour lui, il n’est
Autoportrait du Hic
rien d’autre qu’un confrère et il ne voit aucune
concurrence entre eux deux.
Et s’il y a bien un message que voudrait
faire passer Hichem aux jeunes graines de
caricaturistes, c’est qu’un dessinateur de
presse doit être curieux de tout : lire, écouter,
observer, et décrypter. Mais pour réussir dans
le domaine selon lui, il faut certes un peu de
talent, mais aussi beaucoup de chance. C’est
à cette chance qu’il dit devoir sa notoriété
aujourd’hui. Et lorsqu’on lui demande ce
qu’il aurait fait s’il n’avait pas eu l’opportunité
d’exercer son métier, il répond « J’aurais
continué dans ma lancée. Je serai sûrement
à l’heure qu’il est assis à un bureau dans une
entreprise, mais surtout, je n’aurais jamais été
aussi heureux. ».
CHEKROUD Yousra Serine
et MEBAREK Amina (2.1)
Vie
Viedu
duLycée
Lycée
9
L’encart de présentation : le H!C et nous
(Les participants au concours devaient accompagner leur article d’une petite présentation de l’artiste ainsi que du lycée.)
Le Hic en quelques dates :
Portrait intime d’un artiste
N
é en 1969 en Algérie, Le Hic est une
figure emblématique de l’opposition
dite pacifique. Elève studieux et grand sportif,
il nous a confié avoir été champion d’Algérie
en saut-en-longueur durant un quart d’heure
! Bien que passionné par le dessin et la bandedessinée dès son plus jeune âge, il suit des études
scientifiques et décroche son baccalauréat en
1987. Il poursuit ses études supérieures dans
le domaine de l’environnement à l’université
de Bab –Ezzouar à Alger. En 1994, il obtient
son diplôme d’ingéniorat. Après deux ans de
service militaire, il débute dans le domaine de la
presse en tant que caricaturiste. Il travailla pour
l’Authentique, Le Matin, Le Soir d’Algérie, Le
Jeune Indépendant et L’Epoque jusqu’à ce que
le Journal El Watan le sollicite. Après quinze ans
d’expérience, il se dit toujours aussi passionnée
mais aussi chanceux car sans cette chance, il
serait aujourd’hui « dans un bureau seul et
malheureux ». Le Hic est à bien des égards un
exemple pour nous tous, il est la preuve vivante
que les rêves deviennent réalité.
Notre équipe de rédaction :
Sous la responsabilité et la haute bienveillance
de Mme Y. KHELIFA et Mr F.BERNARD,
nous avons pu à nous trois (AGGAD Mohamed
Fetheddine, YAHIAOUI Sarah, MAZOUZ
Besma Yasmine), âgés de quinze ans et en classe
de seconde 1 OIB aboutir à ce projet et espérons
qu’il plaira à plus d’un.
Notre environnement :
Alger (chef-lieu de la wilaya d’Alger) est établie
dans la baie d’Alger, sur la mer Méditerranée,
au pied des collines du Sahel et au débouché
d’une plaine fertile, la Mitidja. Entre mers et
montagnes, tradition et modernité Alger La
Blanche ou encore El Bahdja (la joie) rassemble
Voici une photo de notre lycée lors des chutes de neige à Alger.
Photo : AGGAD Med Fetheddine
trois millions d’habitants. Elle est la capitale de l’Algérie qui sur 2 381 741 km²,
regroupe 35 millions d’habitants.
La personne derrière trois lettres
Dans le cadre d’un concours organisé par l’AEFE, nous avons rencontré le célèbre caricaturiste algérien Le Hic.
• Premières impressions
Il arriva, s’assit, et ne lâcha que quelques mots:
«Bonjour, je suis le Hic». L’auditoire fut surpris
de rencontrer un homme aussi jeune, les préjugés
fondaient comme neige au soleil, la plupart s’attendaient
à un vieil homme hautin et tout à fait ennuyeux. La
réalité fut tout autre. Devant nous apparaissait un
personnage tout à fait simple et sympathique portant
casquette et jean. Sarah posa la première question et
Le Hic insista pour que nous fassions comme dans les
« vraies conférences », ce qui eut le mérite d’en faire
rire plus d’un. Et l’entrevue commença rapidement,
sans transition, mais sans nous brusquer non plus,
Hichem, dit le Hic, sut dès le début attirer notre
attention sans utiliser d’artifice, ce qui constituait la
magie de ce personnage. Cette signature qui lui est
propre, a deux origines, d’une part, H I C sont les trois
premières lettres de son prénom (Hichem), quant à
sa rubrique ‘’Le Hic’’ signifie ‘’le problème du jour
‘’. Il ajouta quelques notes d’humour dans chacune
de ses réponses comme lorsqu’un élève lui demanda
quand est-ce qu’il avait commencé à dessiner, celui-ci
répondit : « Je dessinais avant de marcher».
• Le dévoilement de l’artiste :
Le caricaturiste se définit aussi de par son jeu sur
la subtilité des mots. Il émit la différence entre les
interdits qui sont des actions défendues par les lois et
le tabou qui est un fait intangible lié aux traditions.
L’exemple lui fut donné de la caricature du prophète
dans le journal Charlie Hebdo, il jugea alors qu’il
s’agissait plus d’une provocation ayant une visée
marketing. D’après lui le fait que l’hebdomadaire
français ait imprimé cet exemplaire à 300 000 unités
au lieu de 50000 à 60000 habituellement, trahissait
un vœu caché autre que celui de dénoncer un fait, de
plus il relança l’éternel débat sur les limites de la liberté
d’expression. D’autre part, il nuança la célébrité de
la notoriété et précisa qu’il préférait la notoriété,
« Vivons heureux, vivons cachés ». Et au moment
où les questions devenaient de plus en plus ciblées,
l’artiste commença à se dévoiler, ce qui nous permit
de faire plus ample connaissance avec lui. Il s’ouvrit
à nous sans avoir l’air d’être gêné par la plupart de
nos questions. « J’espère qu’il y a un impact » : Le
Hic évoqua une anecdote qui le marqua, ce qui était
Voici une photo du célèbre caricaturiste Algérien le Hic, qui accepta d’enlever sa casquette pour nous laisser le prendre d’un angle différent.
Photo : Sarah YAHIAOUI
pour lui, une interprétation de son impact sur la
société. L’histoire d’un jeune garçon qui découvrit le
drapeau de la Turquie grâce à une de ses caricatures, il
ajouta aussi « Mon but est qu’il y ait plus de ceux qui
m’aiment que ceux qui ne m’aiment pas et j’ai besoin
de ceux qui ne m’aiment pas ». Et se livrant de plus
en plus il nous énonça très brièvement son quotidien
qui consiste à faire la « grasse mat’ » et à remettre son
dessin au plus tard à 19H30.
• «Une passion ne vous abandonne jamais » :
Dès que le sujet de la caricature fut abordé, le
Hic avait l’air plus à l’aise, et indiqua que dans la
caricature il fallait obligatoirement être subjectif car il
ne « détient pas la vérité ». Il reprend régulièrement
dans ses dessins les thèmes du pétrole, du pouvoir
(qu’il symbolise par le président A. Bouteflika) et
en particulier le thème de la pauvreté qui lui tient à
cœur notamment parce que l’Algérie n’est parfois pas
considérée comme un pays en voie de développement
; voyant certains de ses jeunes appelés « Harraga »,
en arabe, immigrer clandestinement vers l’Europe, le
révolte. Et dérivant alors sur un autre sujet il prétendit
qu’un caricaturiste se doit de ne jamais être à court
d’idées, et pour cela il faut être curieux, rester « à
la page » , ne « jamais être à court d’arguments ».
Quand la comparaison se fit entre Dilem qui est aussi
un caricaturiste Algérien très connu et lui, il déclara
qu’ils n’étaient pas « potes », mais qu’il n’aimait pas
le fait qu’ils soient vus comme étant concurrents mais
plutôt comme confrères. En plus d’être caricaturiste,
le Hic est aussi un dessinateur de BD, son rêve dit-il
est de «dessiner une BD» dont il serait exclusivement
l’auteur. Il nous apprit qu’il n’avait aucune préférence
entre la caricature et la BD. Mais il formula un bémol
quant au fait que la caricature soit sous-estimée en
Algérie. D’après lui l’Algérie n’a toujours pas acquis
une vraie culture de dessin, ce qui se manifeste par
le peu de festivals consacrés exclusivement à cet art.
En citant sa première expérience dans le domaine de
la caricature, il nous avoua qu’il avait appelé tout son
entourage pour les informer que son dessin avait été
publié.
• Pression et censure
Cependant « Je ne pense pas aux gens qui
pourraient me créer des problèmes, je ne diffame pas
», dit le Hic. Il devint sérieux quand furent abordées
les questions de censure et de liberté d’expression.
Etant un journaliste qui se fit connaître grâce à des
caricatures émettant des critiques
très virulentes à partir de 1990 avec
l’ouverture de la presse en Algérie,
il jugea que la liberté d’expression
absolue ne se trouve nulle part. Et
qu’il ne faut pas la quantifier, car en
comparant la liberté d’expression
de deux pays, nous remarquons que
chacune a ses faiblesses. Quand à son
inspiration, il dessine ce qu’il pense et
ne se fixe pas d’interdit. Quand il cita
le journal dans lequel il travaille, El
Watan, il spécifia qu’il n’avait aucun
interdit et que la rédaction ne lui avait
jamais émis de reproche pour un de ses
dessins , et qu’il jouissait d’une «liberté
extrême». Toutefois, le journaliste
déclara ouvertement qu’il se permettait
l’autocensure et qu’en parler ne lui
Photo : Sarah YAHIAOUI
8
Voici une photo du Hic devant un dessin qu’il fit spécialement pour nous dans le cadre du concours organisé par l’AEFE.
posait aucun problème, il cita un de
ses proverbes : « Je dit souvent que
dans mon cartable, j’ai toujours une
feuille, un crayon et de l’autocensure
». Paradoxalement iI opposa sa liberté
totale à son autocensure. Il fut déjà
confronté à la justice Algérienne, à
un certain moment plusieurs de ses
confrères dont Dilem et lui devaient
se rendre chaque mercredi devant les
tribunaux en raison de leurs dessins. Il
clôtura l’interview par une autre note
d’humour, «les juges, bien sûr, ne
comprenaient rien à nos dessins».
En conclusion, nous tenons à
préciser que la rencontre du Hic fut
un plaisir, et que nous avons appris
plusieurs choses sur le dessin de presse.
A travers ce travail nous n’avons pas
seulement découvert une personne
mais le métier qui se cachait derrière.
En plus de rencontrer un personnage
extravagant, nous nous sommes
familiarisés à l’art de la caricature.
Sarah, Yasmine et Mohamed, Seconde 1
Le HIC, vu par des élèves de 6ème
En visite au Liad, au cdi, Le HIC est venu nous parler de son métier de caricaturiste, pour le concours
AEFE « Parole De Presse ».
H
icham Baba Ahmed est né en Janvier 1969. Sa passion du dessin a commencé dès son enfance. Il décroche son BAC en 1987
et s’inscrit à l’université de Bab Ezzouar où il obtient son diplôme en 1994. Son arrivée dans la presse date de 1998 avec
son premier dessin publié. Ses caricatures ont paru ensuite dans d’autres revues et quotidiens qu’ El Watan, notamment Courrier
International qui reprend des articles du monde entier et Jeune Afrique, un magazine consacré au continent africain. Il a collaboré à
la création de la BD Bendir, un magazine de bande-dessinée algérien avec d’autres caricaturistes (disponible au CDI).
L’Interview :
Son portrait Professionnel
Son portrait intime
Vos caricatures sont parfois très critiques envers
l’Etat ou pour les travers de la société algérienne...
Avez-vous déjà eu des problèmes ?
« Oui, nous avons eu parfois quelques petits
soucis, Dilem et moi. Il y a quelques années, nous
avons eu souvent à expliquer le pourquoi et le
comment de nos dessins devant les juges. »
Les sujets de vos caricatures vous sont-ils imposés?
« Non, pas du tout, je dispose d’une liberté très
large dans le choix de mes sujets. »
Vos caricatures expriment-elles vraiment votre
opinion ?
En partie. Le dessinateur peut faire passer son
avis ou son opinion à travers ses dessins, à condition
que cela se fasse aussi dans le respect de chacun.
Choquer pour choquer ou pour vendre du papier,
ça ne m’intéresse pas. Il y a toujours une forme
d’autocensure quand on publie pour être lu. Tout
écrivain, tout dessinateur doit toujours penser à ses
lecteurs et à la façon dont ses oeuvres seront reçues.
Le hic, son pseudo n’a pas été choisi au
hasard: ce sont les trois premières lettres de
son prénom, Hicham. Il a débuté en amateur,
jusqu’au jour où il a été engagé par un journal.
Il n’a pas suivi de formation. Il est, en effet, ce
qu’on pourrait appeler un Autodidacte. Pour
lui, au début, la caricature politique n’était
pas un vrai choix. Ce fut le principal moyen
pour faire du dessin son métier. En effet, si on
veut exposer en Algérie, il n’y a pas beaucoup
d’espaces dédiés à la caricature et au dessin, en
dehors de la presse. Il n’y a pas de concurrence
avec Dilem, contrairement à ce que les autres
pensent, ils sont ‘’Confrères‘’. Le Hic a fait
devant nous l’éloge de la curiosité, car tout
dessinateur, tout créateur, tout artiste y trouve
son inspiration. Il nous un donne un conseil,
celui d’être curieux de tout, de nous intéresser
au monde qui nous entoure, à tous les sujets.
Des cheveux blancs, des lunettes rondes, un
bouc et une casquette... c’est sûrement Le HIC !
Dès son réveil (vers 10h du matin, après une bonne
grasse matinée), il s’informe des tendances, des
nouvelles grâce aux médias (télé, radio …), ensuite
il se distrait, fait un tour, le temps de ‘’filtrer des
infos’’. Après, il fait son dessin (cela peut prendre
15 minutes comme trois heures ! ). Il a la possibilité
d’envoyer son dessin jusqu’à 19h30. Son rêve : créer
un album BD…
Petites Infos Perso en exclusivité :
Il est capricorne (sacré caractère !)
Couleur préféréE ? Le noir .
Sa deuxième passion, c’est le cinéma. D’ailleurs, plus
jeune, il voulait être Story-board !
Un livre qui l’a marqué : Le mépris d’Alberto Moravia .
Il apprécie le chanteur Franck Zappa.
Il a été studieux jusqu’au BAC, à l’université c’était la
rigolade !
Son entourage, sa famille et ses amis ont été très fiers
de son entrée dans la presse.
Noor Mahieddine
et Jeanne Bernard en 6ème 3
La chorale du collège
Depuis plusieurs semaines nous répétons à la chorale avec notre professeure d’éducation musicale.
C
’est la première fois qu’il y a une chorale au collège ; notre
programme est varié et intéressant.
Nous chantons plusieurs chansons en anglais et en français ;
Let it be (Les Beatles), My heart will go on (Titanic), L’Auvergnat
(Brassens) ou Armstrong (Nougaro) sont par exemple les œuvres
que l’on chante.
La professeure de musique procède par un échauffement
de la voix à chaque répétition. Nous faisons donc des vocalises.
Ensuite, nous commençons à travailler notre répertoire. Nous
avons avec nous un guitariste (Azzedine 6.3) et une joueuse de
Ukulélé (Agnès 6.3). Le Ukulélé est une petite guitare hawaïenne.
La professeure joue au piano pendant qu’on chante.
Tous les élèves de la chorale sont volontaires, ils se réunissent
tous les Jeudis car ils aiment la musique et le chant.
Chanter en groupe est une expérience
motivante et belle. Si vous voulez nous entendre
chanter venez tout simplement nous regarder.
Lisa Larak 6.3
Vie du Lycée
10
Rencontres théâtrales de Méditerranée
Les RTM à Casablanca
« Les RTM, c’est beaucoup de théâtre, c’est partager, écouter.
Rencontrer, mais surtout aimer.
C’est un mix inouï de cultures, c’est généreux et puis... C’est unique.»
Bougherara Lydia
D
ans cinq jours, ça fera un mois.
Un mois déjà qu’on se séparait
les yeux tout rouges, le cœur bien
lourd, déchiré à l’idée de se quitter,
si vite. C’était cruel, mais pas si triste,
au fond, parce qu’on se l’était promis,
juré, craché : ce n’était qu’un au revoir.
Les RTM, c’est beaucoup de théâtre, c’est partager, écouter. Rencontrer, mais surtout aimer.
C’est un mix inouï de cultures, c’est
généreux et puis... C’est unique.
Acteurs sur scène, mais surtout
ment, l’air très niais, et je me marre
toute seule en imaginant leurs rires
autour... C’est franchement dur de
s’accoutumer à la médiocrité du réel.
Mais le temps ne pourra jamais détruire tous ces moments ineffables.
Sublimes. Je ne crains pas monsieur
Alzheimer, ni le temps. J’ai juste envie
de remercier le hasard pour m’avoir
fait croiser leurs chemins.
Même si nos vies seront toutes différentes les unes des autres, il restera
toujours un lien gravé quelque part.
L’extraordinaire a un nom, oui. RTM.
Vie du Lycée
L’Atelier Théâtre du LIAD
Ce que les élèves ont joué au RTM : quatre
courtes pièces de Hajar BALI, auteur et dramaturge algérienne contemporaine, tirées du recueil
«Rêve et vol d’oiseau». Dans chacune, des drames
se jouent dans un drame plus large, d’ordre historique. L’histoire personnelle croise la grande histoire, celle de l’Algérie.
Les Glycines se déroulent à Evian, où l’eau a du
mal à panser les plaies,
Dans le cadre de «Marseille 2013, capitale
européenne de la culture», François Beaune,
écrivain, s’est lancé dans un tour de la
Méditerranée (13 pays, 13 mois) afin de récolter
des «Histoires vraies». De passage en Algérie
en février-mars, il a rencontré au Cdi la classe
de seconde 5 pendant deux heures afin de les
embarquer dans cette aventure. Il leur a alors
expliqué que cette idée lui était venue en lisant : Je
pensais que mon père était Dieu, et autres récits
de la réalité américaine, anthologie d’histoires
vraies composée par Paul Auster, célèbre écrivain
américain. Mais au fait, c’est quoi une « histoire
Rescapé de la villa Susini
L’orage met en scène une mère et sa fille à Bab
el Oued en 2001
Mon arrière grand-père Mohamed Tahar Tedjini était politicien, engagé dans la lutte pour
l’indépendance de l’Algérie. Il formait notamment des scouts, les scouts musulmans.
Et pendant ce temps, les enfants jouent leurs
jeux dangereux, dans Constantine.
Rencontre avec l’auteur
Hajar Bali est venue rencontrer les élèves, assister à une répétition, répondre à leurs questions
(sur les personnages, sur le sens des pièces, sur le
rôle de l’écriture dans sa vie). Elle a eu la gentillesse, après un pique-nique improvisé, de les faire
travailler en «master class», puis enfin de revenir
nous voir le soir de la représentation !
U
n jour, alors qu’il était en voyage à Constantine, un
homme tapa à la porte. Mon arrière grand-mère,
Baya Tedjini, restée à Alger avec ses enfants, ouvrit la
porte:
- Bonsoir, désolé de vous déranger à cette heure tardive.
M.Tedjini habite bien ici ?
- Oui, mais il est en voyage en ce moment. Pourquoi ?
- Hum, et il rentre quand ?
- Je ne sais pas monsieur. Je vous prie de m’excuser,
mes enfants attendent que je leur donne à dîner.
- Bonsoir madame … et merci !
Au moment du coucher, le téléphone de la maison
sonnât, et Baya répondit :
- Baya, c’est Tahar, je suis à Alger. On a eu un
rassemblement, je te rejoins dans pas longtemps, le
dîner est prêt ?
- Je te le réchaufferais, mais…
- Très bien !
- Tahar, attend ! Un homme te cherche. Il est venu tout
à l’heure, je lui ai dit que tu étais en voyage !
- Ah ! C’était qui ? Tu lui as dis que je devais rentrer
aujourd’hui ?
- Non ! Je ne le savais pas !
Biip Biip Biip : il avait raccroché.
Ma grand-mère Dalila, qui avait 16 ans à l’époque, avait
tout entendu.
Ci-dessus une photo de la rencontre avec Hajar Bali qui a eu
lieu pendant le week-end théâtre au lycée, les 30 et 31 mars.
Les RTM en quelques mots...
«Nous faire connaître le paradis
pour nous rejeter à la normalité.»
«Ce n’est pas la fin, c’est le début.
Ca ne le sera pas tant que le rideau
n’est pas encore tombé, tant que vivra le théâtre...» «Don’t cry because
it is over, smile because it happened»
«Certains événements forgent la personnalité des gens, leur apportent des
expériences nouvelles, font des rencontres, dévoilent les vrais visages
...Les RTM de cette année 2012, sans
doute comme ceux d’avant et ceux à
venir, en font partie ...» «Le temps
d’un rêve en mieux : inoubliable, puis
quand on ouvre les yeux, il fait bien
froid.»
Maroc. Tunisie. Espagne. Italie.
France. Liban. Egypte. Algérie.
Merci au théâtre de nous avoir
réunis.
vraie»? Paul Auster nous répond: «Je cherchais
des histoires. Celles-ci devraient être brèves, mais
il n’y aurait aucune restriction ! ni quant au sujet,
ni quant au style. Ce qui m’intéressait le plus, ai-je
précisé, c’était des histoires non conformes à ce
que nous attendons de l’existence, des anecdotes
révélatrices des forces mystérieuses et ignorées
qui agissent dans nos vies, dans nos histoires de
famille, dans nos esprits et nos corps, dans nos
âmes. En d’autres termes, des histoires vraies aux
allures de fiction.» Les élèves ont alors eu pour
Dans Amane Imene, un couple tente de s’aimer
près d’une fontaine, à l’heure du couvre-feu...
- Allo ?
spectateurs, on écoutait l’autre, on
apprenait de l’autre. D’ateliers en ateliers, c’est la confiance, la prise de parole qu’on apprivoisait. Des jeux les
plus enfantins aux sérieux exercices
d’expression corporelle... des liens, un
véritable esprit d’équipe se formaient.
Le monde des adultes, c’est compliqué. Le monde tout court, en fait, n’est
pas un terrain favorable aux amitiés
sincères. Pourtant, entre nous, c’était
naturel. Comme une évidence. Je suis
heureuse qu’on ne se soit pas connus
vieux.
En me levant le matin j’espère toujours tous les trouver. J’entrouvre les
yeux, et j’espère. Une seconde. Deux.
Déception. Alors, je me rattache à
tout ce que je peux, à tout ce qu’il me
reste. Aux souvenirs, comme une fille
chagrinée s’accroche au Nutella. En
repensant aux RTM je souris béate-
Histoires vraies
Mon arrière grand-mère en eut assez d’attendre. Elle
décida d’aller se coucher, mais ma grand-mère l’arrêta:
- Maman ! J’ai entendu dire qu’il y avait des parachutistes*
dans toute la ville. Et s’il s’était fait prendre ?
-Mais non ! Ton père a du travail ! C’est tout. Va te
coucher maintenant !
Représentation publique
Plus de 400 personnes avaient assisté
à la première représentation, vendredi 6
avril 2012 à 18h, au théâtre-cinéma EL
ABIARIA, à El Biar.
Les membres de la troupe :
Inès Haddad, 2nde, Leila Faidi (2de),
Sami Harani (2nde)
Lydia Bougherrara (TL), Hélène Frédès
(TL), Nazied Hamzaoui (TES), Randa
Naamoune (TES), Florian Porchet (TES),
Kamel Haddad (TL).
-Mais MAMAN !
Une grand-mère barbue
E
n plein été 2011, été caniculaire, je rendis visite
à ma grand-mère. Habillée très légèrement et
me dirigeant dans un quartier populaire d’Alger
plutôt conservateur, je pénétrai dans un bâtiment
assez sombre où se trouvait un ascenseur vétuste :
l’immeuble de ma grand-mère. En m’approchant, je me
rendis compte que la petite lumière rouge indiquant
que l’ascenseur fonctionnait bien était éteinte... quel
malheur ! Je devais monter huit étages ! Il fallut donc
que je me trouve une occupation pour ne pas sentir
la fatigue m’envahir. Soudain, mon téléphone sonna,
je venais de recevoir un message, et par la même
occasion, une occupation. Je commençai à monter les
escaliers, tout en tapotant sur mon mobile, les yeux
braqués sur l’écran. Je ne faisais donc pas attention
aux numéros indiqués à chaque étage. Je montais,
montais, m’essoufflais pour m’arrêter enfin, pensant
être arrivée. Avec une grossière délicatesse, je frappai
à la porte avec mon pied, on m’ouvrit , et toujours
-Au lit !
Mon arrière grand-mère eut quand même des doutes et
ne ferma pas l’œil. Vers onze heures du soir, le téléphone
sonnât : c’était un ami de la famille, un espion. IL
lui annonçât que son mari était dans la villa Susini,
quelqu’un l’avait dénoncé. C’était un endroit de sinistre
réputation, où des parachutistes français torturaient
les fellagas ou autres militants algériens luttant contre
la colonisation française, parfois jusqu’à la mort. Leur
objectif était d’obtenir des noms et des renseignements
pour démanteler les réseaux clandestins, notamment
pendant la Bataille d’Alger.
Mon arrière grand-mère prit alors son courage à deux
mains et décida d’y aller, car si elle le laissait passer la
nuit là-bas, elle savait qu’il n’en sortirait jamais. Ma
grand-mère ne dormait toujours pas, elle non plus, et
réussit à convaincre sa mère de l’y emmener avec elle.
Quand elles arrivèrent là-bas, le gardien ne les laissa
pas entrer et pour cause, c’étaient des femmes !
Ma grand-mère lui dit alors, dans un français
irréprochable, qu’elles étaient Françaises et qu’elles
venaient voir le Colonel Matou.
En effet, elles avaient toutes les deux le type européen et
une tenue vestimentaire adéquate. Mon arrière grandmère était institutrice et ma grand-mère, une lycéenne
qui préparait un bac littéraire.
Le gardien les laissa entrer. Un militaire les escorta
jusqu’au bureau du colonel Matou.
Un homme en sang était assis à l’entrée, c’était un
ami de mon arrière grand-père, mais il tourna la tête
pour ne pas qu’elles le saluent. Ainsi, il évitait qu’un
rapprochement quelconque soit fait entre mon arrièregrand-père et lui.
Au fur et à mesure qu’elles avançaient, un climat de
terreur se faisait ressentir. Elles entendaient des cris
horribles venant du sous-sol, elles voyaient des soldats
obnubilée par mon portable, j’entrai sans même
dire bonjour et posai mes affaires. Tout à coup, une
insupportable odeur de friture envahit mes narines, je
demandai immédiatement à ma grand-mère ce qu’elle
avait cuisiné, mais.... aucune réponse. Je levai alors
les yeux et redécouvris le monde : là, devant moi, se
tenait un être à moitié fantasmagorique tout droit sorti
du documentaire d’actualité le plus effrayant, affublé
d’une barbe recouvrant tout son torse. Une peur
indescriptible me gagna, je venais de comprendre que
je n’étais pas chez Mémé. L’homme me dévisageait et
s’adressa alors à moi avec une voix grave : « Mémé,
c’est au-dessus ! ». Je pris mes affaires et sortis à toute
vitesse sans même m’excuser: j’étais au septième étage,
chiffre qui ne m’avait pas porté chance !
Depuis, je ne suis presque plus retournée chez ma
grand-mère, et le peu de fois où je m’y suis rendue
une frayeur horrible s’empare de moi à l’idée de revoir
cet abominable bonhomme à la barbe dégoulinant
jusqu’au nombril.
Mélissa Benalouane Seconde 5
11
mission pendant les vacances de février d’aller
récolter dans leur famille, chez les voisins des
histoires vraies. A leur retour, en classe, il a fallu
raconter : émotion et rires garantis ! Puis passage
à l’écrit : nous vous proposons un petit aperçu,
trois histoires... vraiment vraies !
Si ce projet vous intéresse, n’hésitez pas à aller sur
le site créé par François Beaune: http://www.
mp2013.fr/histoiresvraies/. Vous pourrez y
déposer votre histoire vraie, en version audio,
vidéo ou écrite.
Annabelle Maillard, Professeur de Lettres
français en tenue de parachutiste qui allaient et venaient
dans les couloirs obscurs.
On les laissa attendre dans un vestibule attenant au
bureau du colonel Matou.
Après un moment, mon arrière grand-père apparut dans
l’entrebâillement de la porte escorté par deux militaires.
Il avait l’air serein. Lorsqu’il les aperçut toutes les deux,
son visage se crispa.
Mon arrière grand-mère, de peur qu’il ne pense que
les autorités françaises ne les aient arrêtées, lui dit
calmement:
- Tahar, on est venue te chercher.
Tout de suite, un des deux soldats au béret vert les
emmena dans des salles différentes pour procéder à un
interrogatoire.
Comme elles parlaient un français châtié, ma grandmère ainsi que mon arrière grand-mère ne semblaient
pas répondre au profil de personnes menant des actions
pour la libération de l’Algérie. Les Français avaient un
doute.
Après un interrogatoire interminable, ma grand-mère
qui était interrogée par le colonel Matou en personne,
osa lui dire :
- Colonel, on peut rentrer chez nous maintenant ? Nous
devons tous prendre le bateau pour Marseille demain
pour les vacances scolaires. Melle Durant nous y attend,
appelez-là pour confirmer.
Melle Durant était la nièce du Maire de la ville d’Alger,
des gens connus pour être racistes.
A ces mots, le colonel fût totalement convaincu de
l’innocence de mon grand-père.
Bien installé et à l’abri dans la villa des Durant sur les
hauteurs de Marseille, la famille Tedjini pu lire dans
les journaux que mon arrière grand-père avait été
condamné à mort par coutumace.
Il continua à mener des actions pour libérer son pays et
mourût en homme libre en 1978.
Hadhami Khelifa, Seconde 5.
Cette histoire se passe près d’Oran
en 1967.
A
cette époque ma mère était âgée de 10 ans
. C’était un samedi après-midi, elle rentrait
de l’école en voiture, accompagnée de ma grandmère. A cette heure, il faisait très chaud. Après
une demi-heure de route, vers la sortie de Tlelat,
elles aperçurent un vieil homme petit et maigre qui
attendait au bord de la route avec ses bagages: une
canne et un pot au lait.
Ma grand-mère s’arrêta et lui demanda où il voulait
aller , et le vieil homme, surpris de la demande, lui
répondit d’une voix chaleureuse : <<Je veux aller
à la Mecque >>. Elle lui proposa donc de faire un
bout de chemin ensemble et le vieil homme accepta .
Après un certain temps, la voiture croisa un camion
rempli d’artichauts et le chauffeur proposa au vieil
homme de le déposer plus loin , il accepta et pour
remercier ma grand mère, il lui offrit son seul bien
, la seule chose qui lui appartenait dans la vie : son
pot au lait. Depuis nous ne l’avons plus jamais revu,
mais son pot au lait est toujours là , témoin de sa
gratitude.
Victor Pilleri Seconde 5
Littérature
Des villes, des pays
A propos de certains romans empruntés au CDI
Carnets du Sénégal et de la Mauritanie
12
par Mme Malika Talbi, professeur de lettres anglaises
François Rabelais (prêtre catholique évangélique, médecin et écrivain humaniste français – né entre 1483 et 1494 / mort en 1553),
Miguel de Cervantes Saavedra (1547 - 1616)
romancier, poète et dramaturge espagnol
Samuel Richardson (1689 - 1761), écrivain
anglais.
Laurence Sterne (1713 - 1768) romancier et
ecclésiastique britannique (Irlande)
Denis Diderot (1713 - 1784) écrivain, philosophe et encyclopédiste français.
Milan Kundera (né en 1929 à Brno) écrivain
tchèque
[Si vous pensez qu’un roman est un moyen d’avoir
des émotions (peur, plaisir, passe temps, être dans
la mode….) et que vous oubliez quand vous l’avez
fini, jusqu’au titre et nom de l’auteur ; si, plus près
de nous, la chanson du philosophe chanteur kabyle
Ait Menguelet « Cna yagi damehvul » est pour vous
« un drôle de truc », circulez, y a rien à voir.
Si un roman est pour vous l’occasion heureuse
d’écouter une personne particulièrement intelligente
qui a quelque chose à dire (ça ne court pas les rues)
soyez les bienvenus dans cet article.]
Ci-dessus donc une chaîne d’écrivains européens
du Moyen Age à notre époque (il doit y en avoir
d’autres qui sont d’ailleurs) qui ont cette caractéristique commune = on ne les lit pas, on les écoute.
Quand vous entrez dans une de leurs œuvres (comme on entre dans un espace de discussion) vous vous
retrouvez avec l’auteur et des personnages. L’auteur
vous parle des personnages, s’adresse à vous, lecteur,
directement, souvent en vous attribuant des remarques ou des questions qu’il commente, laisse se dérouler une histoire entre les personnages, revient en
arrière (dans son œuvre Tristram Shandy L. STERNE démarre une histoire, et de digression en digression n’y revient qu’au bout de 100 pages).
Une autre caractéristique commune = ils philosophent profondément sans en avoir l’air. Ils philosophent sur le monde tel qu’il va, sur ce qu’a raconté,
raconte et fait l’humanité, sur les minéraux, les végétaux et les animaux autres que l’animal humain, sur
l’univers.
Comme souligné dans le précédent article publié
dans le journal, les lire c’est aussi découvrir que les
cours d’histoire nous racontent au cours de notre
scolarité beaucoup d’histoires mais pas la vraie Histoire, celle de la façon dont les hommes ont vécu et
évolué. Exemple = combien de professeurs d’histoire
vous ont parlé de M. Bougainville (non, ce n’est pas
quelqu’un qui a inventé les bougainvillées).
RABELAIS =
A vécu durant cette période que l’on appelle
Moyen Age. Pour l’histoire officielle c’est une période
obscurantiste, triste et malheureuse (« on revient
au Moyen Age !!!!! » entend-on dire). Oui, il y avait
parfois des famines, des épidémies, des guerres (il n’y
en a plus maintenant ?) mais la terre ne comportait
que près de 400 millions d’habitants contre 7
milliards aujourd’hui (18 fois plus !!!), une nourriture
intégralement bio et délicieuse (plein de sites web sur
la santé vous parlent des propriétés merveilleuses
des noix – Cervantès vous apprend que le déjeuner
commun du paysan espagnol était composé de noix et
fromage ; quel pourcentage des populations actuelles
pourraient se payer de tels déjeuners ?) Ecoutez
donc Rabelais et François de Montcorbier dit Villon,
regardez les tableaux des Breughel, écoutez Brassens
chanter « le Moyenâgeux ». Le Moyen Age a été une
période de gens paillards (ah ! l’abbesse de Pourras
et la papesse Jeanne!), buveurs, fêtards, rigolards,
beaucoup plus souvent heureux que malheureux, si
bien à sa place entre un empire romain violent puis
violenté par les Barbares et une Renaissance qui ne
riait plus parce que la montée de la bourgeoisie va
imposer silence à la paillardise naturelle du peuple
pour la remplacer par la morale en public et le vice
en privé – il faudra attendre mai 1968 pour que le
mouvement s’inverse, l’embellie des années folles
ayant vécu ce que vivent les roses. C’est cela que
«Gargantua» ou «Pantagruel» décrivent pour ceux
qui les lisent correctement en rejetant l’interprétation
scolaire superficielle d’histoire de géants à gros
estomacs (l’intelligence supérieure de Rabelais lui fait
dire en prologue à «Gargantua» = « c’est que lorsque
vous lisez [ ..] certains livres de notre invention…
Vous jugez trop facilement qu’il n’y est question que
de moqueries, pitreries et joyeuses menteries… Ce
n’est pas avec une telle désinvolture qu’il convient de
juger les œuvres des humains »). Regardez ce que dit
Rabelais de la religion (plus détaillé par Diderot dans
«La Religieuse»), ce qu’il dit des guerres, des rois,
de l’art de vivre ; lisez l’inscription sur l’abbaye de
Thélème qu’on « résume !» à «fais ce que vouldras».
CERVANTES = Don Quichotte
Nom de dieu, ce roman de 1000 pages que tant
de gens très intelligents considèrent comme l’un des
meilleurs romans jamais écrits est ramené par l’école
à une page = « les moulins à vent ». La structure du
roman est celle des romans de Rabelais = des chapitres qui commencent par « Comment … ».
Cervantès arrive avec la Renaissance c’est à dire
l’invention de Gutenberg, la floraison d’explorateurs
(qui découvrent des terres peuplées qui existent !!!!)
qui vont préparer la main mise de l’Europe sur le
monde après la fin de l’occupation de l’Espagne par
les Berbères (faussement attribuée aux Arabes dans
l’amalgame maintenu en France jusqu’à ce jour entre
« arabes » et « musulmans »).
Don Quichotte c’est ce monsieur normal, trop
normal, qui veut revenir au Moyen Age, époque des
chevaliers errants et de leur code de l’honneur. Il est
considéré comme fou parce qu’il rejette un monde
qui le dégoûte dont il refuse la dérive. C’est déjà l’absurde de Camus et «le monde dévasté de Kundera».
Tout comme son valet Sancho Panca et on ne sait
plus qui est vraiment le maître (Aux vertus qu’on
exige d’un domestique, Votre Excellence connaît-elle
beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets? a dit Beaumarchais).
C’est un roman qui fourmille d’histoires sur la nature humaine et de sagesse populaire à travers des
centaines de proverbes.
SAMUEL RICHARDSON =
Je n’ai pu lire que le commentaire fait par Denis
Diderot sous le titre « Eloge de Richardson » qui me
fait regretter de ne pas avoir pu accéder à cet auteur
mais ce n’est que partie remise.
DENIS DIDEROT = « Jacques le Fataliste et son
maître » « Le Neveu de Rameau » « La Religieuse »
« Le supplément au Voyage de Bougainville » « l’Entretien avec d’Alembert » suivi du « rêve de d’Alembert ».
C’est un grand, un très grand auteur (et pour cela
tellement harcelé par les pouvoirs en place).
« Jacques le Fataliste … » c’est le voyage de Jac-
ques le valet et de son maître (comme Don Quichotte
et Sancho Panca), suivi par Diderot qui s’adresse régulièrement au lecteur. C’est la philosophie de Diderot, par exemple, le fait qu’à l’instant présent il peut
succéder une infinité de futurs possibles mais qu’il
n’en succédera qu’un seul et qu’il est bête et inutile
de se demander pourquoi et comment ; c’est, dira
Nietzsche, être comme le chien qui mord la pierre qui
l’a frappé. Et bien d’autres aspects d’une philosophie
remarquable qui est reprise dans l’encyclopédie.
« Le Neveu de Rameau » est l’éloge d’un personnage singulier qui vit aux dépens de ceux qui l’écoutent et qu’il méprise.
« La Religieuse » est, basé sur une plaisanterie
initiale, un exposé impitoyable sur l’horreur de la
vie dans les couvents, extensible aux communautés
humaines hiérarchisées (communautés religieuses,
casernes, prisons, hôpitaux…). L’expérience de Milgram au XXème siècle en a été une très faible illustration.
« Le supplément au Voyage de Bougainville » est
le premier roman anti-colonialiste qui dénonce la
prétention des Européens à imposer leur civilisation
et leur religion (que Diderot décrit comme à rejeter ;
ah ! M. Guéant) à des peuples autrement plus «civils»
qu’eux (plus tard il sera repris moins fortement par
Adolphe Hanoteau & Aristide Letourneux dans leur
livre sur les Kabyles, et par Frantz Fanon)
« L’entretien avec D’Alembert » et « Le rêve de
D’Alembert » exprime une conception extraordinaire
de ce qu’on appelle âme et corps humains, précurseur
de bien des découvertes de la médecine (par exemple
lois de l’hérédité). On en vient à se dire que, puisque
la médecine actuelle le peut, si à un même homme
on greffe (pris chaque fois sur un autre humain différent) le cœur, le foie, le rein, le poumon, la cornée
de l’œil, les bras, les jambes, le visage et la peau, on
obtient quoi exactement ?
KUNDERA :
C’est le dernier auteur à se réclamer de la lignée
des précédents. Toute une série de romans de celui
qui, sur la toile de fond de ce qu’il appelle « notre
monde dévasté » c’est-à-dire ayant perdu toutes ses
valeurs, philosophe par des exemples et des digressions sur le temps, le hasard, la vie, l’amour… En
dynamitant les bonnes règles de l’écriture. Des intellectuels d’Europe occidentale y ont vu exclusivement
un opposant farouche au communisme (en Tchécoslovaque) alors qu’il témoignera après son installation
en France d’un rejet égal de la société occidentale.
A lire aussi pour ceux qui voudraient savoir ce
qu’a été dans le détail la révolution de 1989 « les
Dieux ont soif » d’Anatole France.
« Attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle »
Molière
Une pièce d’une redoutable actualité
«
Retour sur le Tartuffe
Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que, dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à
faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices
de mon siècle; et comme l’hypocrisie sans doute en est
un des plus en usage, des plus incommodes et des plus
dangereux, j’avais eu, Sire, la pensée que je ne rendrais
pas un petit service à tous les honnêtes gens de votre
Royaume, si je faisais une comédie qui décriât les hypocrites. »
Voilà ce que Molière écrit en Août 1664 dans un placet
(requête écrite pour solliciter une faveur ou une grâce
du Roi) à Louis XIV pour défendre sa pièce; en Mai de la
même année, il en avait fait une première représentation
devant la Cour. Mais dans cette pièce l’auteur se moque
des faux-dévots (un dévot est une personne très pieuse
et très attachée aux pratiques religieuses). Or parmi les
dévots se trouve Anne d’Autriche la mère du Roi et le
Prince de Conti, cousin du Roi, membre de la famille
Royale et chef de la très dévote Compagnie du SaintSacrement. La pièce choque le Clergé de France qui en
vient à menacer le Roi. L’Archevêque de Paris Hardouin
de Péréfixe ancien précepteur de Louis XIV interdit la
pièce et la Reine Mère avec Conti font entendre au Roi
que s’il ne l’interdit pas à son tour les conséquences
seront graves.
Louis XIV cède, mais la pièce est toujours jouée
en représentation privée et en 1667, il faudra menacer
d’excommunication ceux qui y assistent pour que presque plus personne n’y vienne.
Mais en 1669, après les courroux de ces personnages
retombés, Louis XIV autorise de nouveau la pièce.
En fait, dans cette pièce, un homme du nom de Orgon, désire pour racheter son âme et se faire bien voir,
donner un dévot comme époux à sa fille Mariane, en
l’occurrence Tartuffe. Néanmoins Tartuffe lui, a des
vues sur la mère de Mariane, Elmire. Tout en jouant
les dévots, il va tenter de faire la conquête de l’une tout
en gardant la main de l’autre, d’effrayer Orgon et de
réussir à triompher; mais Elmire, Mariane, Damis (fils
d’Orgon), Valère (amant de Mariane), Cléante (beaufrère d’Orgon) et Dorine (suivante de Mariane) ne l’entendent pas de cette oreille et vont tout faire pour faire
échouer les plans de Tartuffe.
Amine HAFIDI 2.3
13
La Mauritanie est un pays du Maghreb situé dans le nord-ouest de l’Afrique,
et longeant la côte Nord-Ouest du continent africain. Au nord, la Mauritanie
est limitrophe de l’Algérie et du territoire du Sahara occidental, du Mali à
l’est et du Sénégal au Sud. La Mauritanie constitue un point de passage entre
l’Afrique du Nord et le sud du continent. Le pays est peuplé de blancs appelés
Beidanes et de noirs appelés Haratines, descendants d’esclaves ainsi que de
populations d’ethnies africaines (Peuls,Wolofs et Soninkés). Le nom du pays
dérive de la Maurétanie romaine qui concernait la partie nord du Maghreb
actuel. La capitale de la Mauritanie est Nouakchott.
Lina Kaid, 6è4
L
a Mauritanie est un pays magnifique,
même si un grand désert occupe
tout le territoire du pays.
Il y a également le Sénégal que j’ai visité
en voiture avec mes parents : c’était
génial. C’est un pays qui m’a marqué.
Les gens y sont très gentils avec les
étrangers, là bas tout étranger est un roi,
et leur culture est plutôt enrichissante.
A la frontière du Sénégal avec la
Mauritanie, se trouve le fleuve qui sépare
les deux pays à Rosso. Pour traverser en
voiture, il faut emprunter un bac chargé
de voitures, camions, marchandises et
de nombreux voyageurs.
En territoire sénégalais, il faut traverser
la ville de Saint Louis avant de continuer
sur Thiès et enfin Dakar, la capitale du
Sénégal.
Les paysages de la savane sont
magnifiques
avec
des
baobabs
imposants, l’arbre sacré, symbole du
Sénégal.
Le soleil brillant et le ciel bleu créent
une luminosité incomparable. Les rues
à Dakar sont très animées grâce aux
marchés africains à l’ambiance joyeuse
et colorée. L’on est frappé par la joie
de vivre des africains, les couleurs
des vêtements, les tenues élégantes
et variées : la «melhfa» ou le «pagne
africain».
La Mauritanie un grand producteur de
poissons, avec l’une des côtes les plus
poissonneuses dans le monde.
La majorité de la population est
musulmane, le plat traditionnel est
succulent: le «djaboudjen» qui signifie
«riz au poisson».
Le célèbre Théodore Monod (grand
scientifique naturaliste, explorateur
et humaniste français) a vécu en
Mauritanie.
Né à Rouen, en France, longtemps
pasteur de la paroisse de l’Oratoire
du Louvre à Paris et fondateur de la
fraternité spirituelle des veilleurs.
Il est d’abord titulaire d’une licence
de sciences naturelles qui à l’époque
comportait trois certificats: géologie,
zoologie, botanique ; il rentre au
muséum national d’histoire naturelle.
Il commença sa carrière par l’étude des
phoques moines dans la presqu’île du
Cap Blanc en Mauritanie et se tourna
rapidement vers l’observation du désert
du Sahara qu’il arpenta pendant plus de
soixante ans, à dos de dromadaire ou
à pied,à la recherche d’une météorite
mythique. Ce faisant, il découvrit de
nombreux sites néolithiques. Travaillant
en Mauritanie,il ressent l’appel du
désert à la recherche d’une mystérieuse
météorite qui sera également une des
quêtes de la fin de sa vie).Il est mort à
98 ans.
Il y a une ville appelée Chinguetti située
au centre-ouest de la Mauritanie, sur les
plateaux désertiques de l’Adrar.
C’est à proximité de Chinguetti que
le capitaine français Gaston Ripert,
alors
résident
(représentant
de
l’administration française) de la ville,
a dit avoir été conduit en 1916 face
à une météorite géante (haute d’une
quarantaine de mètres!), de laquelle les
forgerons locaux venaient se fournir en
fer.
Ce
témoignage
était
complété
d’un échantillon qu’il fit parvenir
(indirectement) au Muséum national
d’histoire naturelle qui le reçut en 1921.
Cette découverte retint l’attention de la
communauté scientifique, sans que ne
puisse être localisée précisément cette
fameuse météorite. Théodore Monod
y a consacré plusieurs expéditions.
Progressivement envahie par les
sables, Chinguetti a gardé son tissu
urbain élaboré entre le XIIe siècle et le
XVIe siècle, avec ses maisons à patio
se serrant en ruelles étroites autour
d’une mosquée à minaret carré, coiffée
de 5 œufs d’autruche. Les matériaux
utilisés pour les constructions étaient
essentiellement la pierre, et le banco
local de couleur ocre. Les toitures sont
faites à partir de troncs et de branches
d’arbres ou de palmiers dattiers. On
y voit quelques anciennes portes
massives en acacia. Chinguetti compte
une dizaine de bibliothèques recensées,
et de nombreux foyers y possèdent
quelques manuscrits. Certaines pièces
de ces collections datent du IXe siècle,
ont parfois été rédigées sur des peaux
de gazelles, ou sont protégées par des
couvertures en peau de chèvre. La
majorité de ces ouvrages traitent de
religion et du Coran, mais beaucoup
parlent de science ou de littérature. La
ville est classée comme site du Patrimoine
Culturel Mondial de l’Unesco depuis
1996. Le parc national du Banc d’Arguin
(PNBA) est une réserve naturelle de
Mauritanie. Le Parc National du Banc
d’Arguin (PNBA) a été fondé en 1976 par
décision du président de la toute jeune
République Islamique de Mauritanie,
Mokhtar Ould Daddah et sur demande
du naturaliste français Théodore Monod.
Le but alors : protéger des patrimoines
matériels et immatériels extrêmement
riches. En effet le PNBA est une zone
de reproduction pour un très grand
nombre d’oiseaux migrateurs d’Europe
et pour des oiseaux endémiques tels
que la spatule blanche. D’autre part les
Imraguens habitent sur le territoire du
parc national. Cette population installée
depuis plusieurs siècles vit en harmonie
avec son environnement notamment
en ce qui concerne les techniques de
Des villes, des pays
14
pêche : ce peuple de pêcheurs est connu
pour ses prélèvements raisonnables de
mulet jaune au filet d’épaule avec pour
compagnons de pêche les dauphins.
région (wilaya) de l’Adrar, chef-lieu de
la moughataa (sous préfecture) d’Atar,
et principale implantation au bas du
plateau de l’Adrar, au bord de l’oued
Seguellil. Atar est considérée comme la
région la plus touristique du pays. Elle
attire plus de 10 000 touristes (environ)
par an, et servait d’étape incontournable
au rallye Paris-Dakar.
Grands personnages
S
Cependant le patrimoine matériel aussi
bien qu’immatériel est menacé par la
surpêche généralisée des océans : la
ressource dans la partie maritime du
Parc, pourtant interdite aux bateaux à
moteur, est menacée par les activités de
pêche qui ont lieu hors de ses frontières.
C’est en partie dans ce cadre qu’agit
l’institution du PNBA, en ouvrant à la
fois par des mesures de protection et de
sensibilisation. S’il existe de nombreuses
îles sur cette côte, celle d’Arguin est
la seule à posséder de l’eau douce,
dans un puisard ouvert sur le plateau
rocheux .Atar est une ville du centreouest de la Mauritanie, capitale de la
Elle est aussi dominée par la culture des
dattes, avec la saison de la Guetna (saison
de la cueillette des dattes). Mais il existe
à proximité aussi des sites touristiques,
peintures et gravures rupestres, très
appréciés des touristes. La région est
géologiquement intéressante, car elle
date de l’ère primaire et contraste avec
les formations précambriennes du Tiris
Zemmour. Les structures stratifiées bien
apparentes donnent à voir notamment
des fossiles de stromatolites.
Source :
Wikipédia, articles Mauritanie
et Théodore Monod.
Venezia e il carnavale*
Venise, la ville lumière avec ses ruelles étroites ses magnifiques gondoles et tout
son charme, est surtout connue pour son magnifique carnaval …
V
enise (Venezia en italien) est une île du nord de l’Italie et compte 60 000 habitants. Le lion
est le symbole de Venise. La ville est construite sur des îlots marécageux, au milieu d’une
lagune isolée de la mer Adriatique. Venise est l’une des villes les plus visitées au monde, pour
ses canaux et pour l’architecture unique de ses monuments, ainsi que son somptueux carnaval,
un des plus connus au monde. La ville est inscrite au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO. Le
Grand canal traverse toute l’île principale en un immense S. Il est bordé de palais magnifiques
donnant sur l’eau. Il est ponctué de grands ponts comme le pont du Rialto.
Autrefois ...
Jadis, au Moyen âge, le carnaval de Venise est une période de fête traditionnelle italienne
remontant au Moyen-âge. Il se déroule tous les ans vers la fin du mois de février ou au début du
mois de mars. On pouvait alors porter un masque et des costumes car autrefois ces déguisements
permettaient à tous les Vénitiens, quelle que soit leur condition sociale, de participer à la fête !
De nos jours ...
Aujourd’hui, il est un des carnavals les plus connus au monde, les déguisements ont
eux aussi évolués. Les masques et les costumes sont magnifiques ce sont aussi les plus beaux
costumes de carnaval du monde entier.
Noor Mahieddine 6e 3
LA RÉVOLUTION
AURAIT PU ÊTRE ROYALE
La Casbah d’Alger
La citadelle appelée communément
la Casbah est une ville très ancienne.
Celle-ci aujourd’hui n’est plus que
l’ombre d’elle-même. En effet, cette
dernière accueillait beaucoup de
personnes il y a encore quelques
décennies. Maintenant, la pauvreté et
la solitude règnent dans ce quartier à
l’architecture très ancienne.
on commencement: Fondée par le
souverain Ziride Bologhine ibn Ziri5. La
forteresse qui domine la ville est construite
à l’époque Ottomane entre 1516 et 1592.
D’autre part la Casbah vît la fameuse scène
du «coup de l’éventail» plus de deux siècles
après.
La ville au temps de la colonisation:
Après la scène du «coup de l’éventail»,
l’armée française fît son entrée le 7 Juillet
1830. Cette entrée bouleversera cette ville
qui subira des transformations telle que la
place des martyrs. Ainsi, toute la partie basse
de la Casbah fut démolie. Les plus grandes
réalisations de la Casbah ont été la grande
poste d’Alger et la medersa Thalibiya. Peu
après la grande guerre d’Algérie éclatera.
Son architecture: L’architecture de la
Casbah est une architecture très complexe,
très belle, magique et merveilleuse. La Casbah
se compose de plusieurs ruelles généralement
en pente. Les chiens et les chats disputent
ces ruelles aux touristes qui viennent voir
généralement la grande mosquée de la Casbah
ou pour trouver des vestiges et des trésors
architecturaux. Les habitations s’organisaient
autour d’une fontaine entourée d’une belle
mosaïque. Malheureusement, tout n’est
que champ de ruine maintenant, pourtant
des sociétés pourraient entreprendre la
rénovation de cette belle ville qui a vécu
pendant des siècles.
La ville au temps de l’indépendance:
Après l’indépendance, la ville connut un
grand drame. Tous les habitants de la Casbah
rejoignirent les habitations construites par
les Français à Beb el Oued ou El-Biar plus
spacieuses et plus grandes. D’autres habitants
n’hésitant pas ainsi à dégrader les habitations
de la Casbah pour obtenir un logement tout
neuf.
Les constructions de la Casbah: Les
constructions les plus importantes de la
Casbah ont été les mosquées. La mosquée la
plus ancienne de la Casbah d’Alger est Jamaa
El Kebir, la grande mosquée construite en
1097 par Youssef Ibn Tachfin dans le style
almoravide. Pendant ce temps, l’influence
de l’art Andalou se faisait sentir au Maghreb.
Bien-sûr d’autres mosquées furent construites
plus belles les unes que les autres.
Mes impressions: Pour moi la Casbah est
un endroit très ancien. L’architecture qui a
tenu durant plusieurs siècles nous montre
à quel point la Casbah était un endroit
extraordinaire. Là rénover serait une idée
merveilleuse, moyen permettant d’attirer les
touristes.
Madiou Karim 6ème 3
15
Le 24 décembre 1770, Louis XV Roi de France depuis 1715, après l’avoir longtemps retardée, décide enfin la
disgrâce de son tout puissant ministre (en place depuis 12 ans) : le Duc de Choiseul. A l’âge de 60 ans, Louis
XV vient de prendre conscience des erreurs accumulées depuis près d’un demi-siècle et entame une véritable
révolution à l’échelle nationale, réforme des finances et de l’impôt, réforme de la justice et remise en place d’une
politique étrangère plus calme et plus conciliante que celle guerrière de Choiseul. Trois hommes vont être le fer
de lance de cette œuvre, Maupeou Chancelier de France pour la Justice, l’Abbé Terray pour les Finances et le
Duc d’Aiguillon aux Affaires Étrangères.
D
ès la nomination de ce qui va être
appelé le triumvirat Maupeou,
Terray, d’Aiguillon, les trois hommes
vont entamer des réformes susceptibles
de sauver et de moderniser la
Monarchie.
Aux finances, Terray Contrôleur
général, va assainir les finances de
la France. En Décembre 1769 à son
arrivée, le trésor a une dette de 108
000 000 de livres, un déficit pour
cette année là de 60 000 000 de livres
et les revenus de 1770 (318 000 000
de livres), début 1771, ont déjà été
dépensés. Soit un total approximatif
de 500 000 000 de livres à trouver.
Comme traditionnellement dans cette
situation, il recourt aux expédients
(emprunts forcés, baisse des taux
d’intérêts des rentes payées par l’État,
diminution des pensions et autres
mesures) pour éviter de connaître une
banqueroute.
La situation redressée, il prit des
mesures énergiques pour diminuer les
dépenses de l’État. Avec le Roi, il réduit
les pensions de plus de 600 livres de 15 à
30 % (mesure touchant essentiellement
des notables et des courtisans au vu de
la somme); il suspendit par deux arrêts
du Conseil le paiement des billets des
fermiers généraux (reconnaissance
de dette) qui avaient un taux d’intérêt
de 5 % et ce pour une durée de quatre
ans. Ces mesures étaient importantes,
vu qu’il y avait entre 120 et 150 000
000 de ces valeurs en circulation (cette
mesure ne créa pas d’agitation, car la
plupart de ces billets étaient détenus
par des financiers). A la mi-1770,
l’équilibre budgétaire était prévu pour
1771 et la dette commençait enfin à se
résorber.
Le problème de la dette résolu, il
entama ses réformes. L’impôt sur les
charges et offices dit «La Paulette»
passa du 1/60e de la valeur officielle à
L’Abbé Terray
1% de la valeur réelle, touchant ainsi les
nobles et les courtisans détenteurs de
charges et augmentant les recettes de
l’état. En Novembre 1771, il renouvela
les deux impôts du vingtième, qui
taxaient toutes les personnes selon
leurs revenus sans considération de
personne, ni de naissance, ni de rang,
créant l’égalité devant l’impôt. En 1772,
il lance une enquête démographique
portant sur l’ensemble de la France
et augmenta les impôts indirects qui
touchant les négociants, les marchands
et
le
commerce
permettaient
d’augmenter les recettes de l’État sans
taxer ou sur-taxer les populations.
Toutes ces mesures permirent en
1774 d’arriver à 234 000 000 de livres
de dépenses face à 277 en 1770, soit
43 000 000 d’économisé; un déficit
passant de 108 000 000 à moins de 25
000 000, un revenu net de l’État qui
passe de 169 000 000 en 1770 à 213 000
000 en 1775 soit une augmentation de
plus de 40 000 000 de livres. Terray
a réussi ce que personne ne croyait
possible, les comptes de l’État sont
dans le vert.
(1 livre est approximativement
égale à 10 €.)
À la Justice, le Chancelier Maupeou
âme du triumvirat va remanier
entièrement une machine judiciaire
quasi inchangée depuis plus de 100
ans. Avant lui, tous les Chanceliers
n’avaient pas osé porter atteinte
à une institution aussi redoutable
qu’archaïque qu’étaient les Parlements
et la Justice. Mais Maupeou est décidé à
doter la France d’une justice moderne.
Il frappe fort dès le début de la
partie. Par l’édit du 23 Février 1771,
en supprimant la vénalité (le fait de
pouvoir hériter) des charges dans la
justice. Il supprime pour y faire suite le
puissant Parlement de Paris qui couvre
près du tiers du pays. Et le remplace
par un nouveau qui se doit seulement
de rendre la justice (le précédant se
mêlait de tout et surtout de ce qui ne le
regardait pas comme la rédaction des
lois, les choix politiques et décisions
du gouvernement.) et ce, gratuitement
contrairement à l’ancien. Il est composé
de magistrats nommés par le Roi et
percevant leur salaire et détenant leur
place de par lui et non plus de leurs
pères, grands-pères, oncles, frères ou
tout autre membre de leur famille. Alors
que ces parlementaires avaient, depuis
1720, freiné toutes les réformes, et posé
plus de mille problèmes à l’État, après
s’être révolté plus d’une fois contre
la Couronne dont ils détenaient leurs
pouvoirs, Louis XV grâce à Maupeou a
enfin réussi à les remettre à leur place.
La suppression des «épices»,
rétribution des juges payée par les
justiciables, établit donc la gratuité de
la justice mais désormais en plus de la
16
juridiction de l’ex-Parlement de Paris
à l’échelle nationale.
Le ressort de ce dernier est réduit
à l’Ile-de-France et sont crées dans
les anciens lieux qu’il détenait, six
conseils de supérieurs de justice: à
Blois, Chalons-sur-Marne, ClermontFerrand, Lyon, Arras et Poitiers. La
nouveauté est qu’il n’ont ni pouvoir
administratif ni politique mais belle et
bien judiciaire.
Au cours de l’année 1771, ces
mesures sont étendues aux Parlements
de Besançon, de Rouen et de Douai;
pendant que d’autres cours supérieures
de justice sont installées à Nîmes et
Bayonne.
Réformant ainsi la justice, la France
a enfin de vrais tribunaux, une vraie
justice et non plus des parlementaires
attachés plus à leurs privilèges et à
leurs charges qu’à leurs devoirs.
Notant le fait qu’une personne
applaudira à toutes ses réformes...
Cette seule personne dénie à qui que
ce soit de pouvoir élever la moindre
critique encore aujourd’hui contre
cette œuvre. IL sera l’un des seuls
en France à approuver Maupeou et
encore une fois, il avait raison, ce grand
homme visionnaire était : Monsieur de
Voltaire.
Enfin le dernier de nos trois
personnages est Emmanuel Armand
du Plessis-Richelieu, Duc d’Aiguillon.
Louis XV était un souverain pacifiste,
mais la politique de Choiseul et les
impératifs de la politique européenne,
ne lui laissèrent jamais d’autres choix
que de faire parfois la guerre. Après la
bataille de Fontenoy, éclatante victoire
mais qui laissa plus de 22 000 hommes
sur le champ de bataille, il déclara à
son fils le Dauphin Louis-Ferdinand
: « Voyez ce qu’il en coûte à un bon
cœur de remporter des victoires. Le
sang de nos ennemis est toujours le
sang des hommes. La vraie gloire est
de l’épargner. ». Néanmoins ne nous
égarons pas, je dirai donc simplement
que malgré les apparences, Louis
XV était un Roi pacifiste. Le Duc
d’Aiguillon, en 1770, année ou il arrive
au ministère, à la situation suivante,
Choiseul était renvoyé pour avoir
délibérément chercher à faire entrer la
France en guerre contre l’Angleterre
sous le prétexte d’une aide à son
allié l’Espagne sur le point d’être en
Grands personnages
Les sixième s’expriment
Billet d’humeur
Fermeture
de megauploud
C
Le Chancelier Maupeou
Le Duc d’Aiguillon
guerre avec cette dernière (La France
et l’Espagne toutes deux ayant un
Bourbon à leur tête, il avait été signé par
les différentes branches des Bourbons
régnantes en Europe, une alliance dite
pacte de famille). D’Aiguillon sachant
que Louis XV ne voulait plus de guerre,
va d’abord calmer le jeu et dénouer
l’engrenage laissé par Choiseul sans
perdre l’alliance espagnole. Cette
politique pacifiste, il va l’exprimer lors
du partage de la Pologne. La Pologne
connaissant alors des troubles, ces
derniers permirent aux trois puissants
voisins de celle-ci, Prusse (Allemagne),
Autriche et Russie de se mettre d’accord
sur un partage du pays. En 1772, le
traité de partage fut signé et la France
pourtant amie de la Pologne ne réagit
pas, cela ayant entrainé une guerre
européenne, cet événement marque
ainsi le changement de la politique
étrangère de la France. Néanmoins,
l’intervention de d’Aiguillon pour
appuyer le Roi de Suède Gustave III fut
plus efficace et tout aussi importante,
le souverain suédois, ayant besoin de
subsides (d’argent) pour accomplir
une grande réforme institutionnelle,
s’adressa à la France et les réformes
de Terray permirent d’envoyer les
sommes nécessaires à ces réformes
qui aboutirent à la Constitution d’Aout
1772 en Suède.
Je crois, qu’après ces trois
paragraphes, une question se pose et
qui est la suivante, pourquoi de toutes
les réformes et événements cités,
l’année 1774 n’est jamais dépassée
dans aucun des paragraphes ?
La réponse est simple, ces trois
grands hommes avaient été nommés
par Louis XV. Or, le 27 Avril 1774 alors
qu’il est à Trianon, le Roi a un malaise,
son chirurgien le fait tout de suite
transporter à Versailles. Alors que les
médecins ne savent pas de quel est
le mal le Roi est atteint, l’inquiétude
grandit. Le 3 Mai, les médecins ont
compris, Louis XV aussi, ils se rendent
compte qu’il est atteint de la petite
vérole, maladie dont on ne survit pas
à l’époque. Courageusement, il fait
ses adieux à sa famille, ses proches et
à son dernier amour, la Comtesse du
Barry, en l’obligeant à la chasser pour
qu’il puisse recevoir l’extrême onction.
Le 10 Mai le Roi Louis XV dit le BienAimé meurt au château de Versailles à
l’âge de 64 ans.
Il va sans dire qu’avec la mort de Louis
XV et l’avènement du jeune Louis XVI
(20 ans), le nouveau souverain mal
conseillé à ses débuts, va renvoyer les
Ministres du feu Roi et commettre
ainsi une fatale erreur. Aujourd’hui,
les historiens s’accordent à dire que
sans la mort de Louis XV, les réformes
auraient continué, en créant l’égalité
devant la Loi et l’impôt et en rendant
la justice équitable et gratuite. La
révolution de 1789 aurait pu et du être
évitée.
Amine Hafidi, Seconde 3
Sources:
Louis XV par Michel Antoine
Louis XV par Catherine Salles
Louis XV par François Bluche
Le siècle de Louis XV par Pierre Gaxotte
L’Ancien Régime Tome 2 par Emmanuel Le Roy Ladurie
omme vous le savez tous,
la fermeture du site de téléchargement « gratuit » a causé
un vrai scandale en Amérique
ainsi que dans le monde entier!
Dans cet article, je vais vous
donne mon avis.
Je ne suis pas d’accord avec
la fermeture, car moi et ainsi
que des millions de personnes
dans le monde utilisions plus ou
moins régulièrement ce site. Je
trouve que tout le monde devrait avoir accès à des sites de
téléchargement gratuit. Nous
savons tous que c’est hors la loi
mais de quelle loi parle-t-on ???!
Vous trouvez que tout payer est
juste et « légal » dans un monde
où tout coûte les yeux de la tête
? Tout cela pour que les chanteurs milliardiaires, les maisons
de disque puissent s’enrichir ? Il
ne nous restait plus que megauploud et autres logiciels et sites
de streaming et de téléchargement mais, malheureusement,
on nous enlève aujourd’hui ce
plaisir et comme, par hasard,
ce sont les gouvernements qui
nous les interdisent. Que savent-ils de la vie des jeunes
nos dirigeants? Ils nous enlèvent ce plaisir car ils n’ont pas
les mêmes intérêts que nous.
Notre plaisir serait synonyme
d’anarchie ? Quelle anarchie ?
Nous sommes dans un monde
d’anarchies sans le savoir. Il y a
la guerre partout, tout le monde se bat pour une simple pièce
de monnaie, la preuve, même
autour de nous ! Est-ce un monde légal et policé que cela ? Je
pense qu’en enlevant megauploud, ils ne font qu’aggraver
le problème ! Je suis contre la
fermeture de megauploud ainsi
que des milliers de personnes
dans ce monde chaque jour un
peu plus triste !
Abid Charef Yanis 5eme4
Une rêverie
Q
uand j’étais petite, j’adorais
rêvasser, penser à toutes sortes de choses, comme par exemple
penser à un autre monde, un monde différent qui serait contraire au
notre…
Quelque
chose
d’unique,
de merveilleux et même plus,
d’inimaginable se produit à chaque
fois que je rêvasse un peu… mais
mon côté réaliste me dit de ne pas
continuer à agir ainsi mais à plutôt
me concentrer sur des choses moins
futiles. Mais moi je ne comprends
pas ! Pour moi, rêvasser, c’est faire
preuve d’imagination, de créativité.
Et je me dois de poursuivre cette
ambition….
Choisir son côté rêveur, c’est
pour moi un moment de sa vie en
tranquillité !
17
Et me voilà dans les champs avec
une longue robe à pois rouges,
je courais dans tous les sens je
sentais le bonheur de vivre dans
la prairie. Les papillons tournaient
autour de moi, ils me chatouillaient
délicatement et tendrement, puis
ils partaient plonger dans des fleurs
de couleurs vives et rayonnantes.
Tout était calme et paisible,
on pouvait entendre la douce
mélodie des oiseaux en ce temps.
Je contemplais ce beau paysage
tranquillement, allongée sur le blé
des champs et une douce brise vint
me caresser et je fermais les yeux
un instant, respirant l’air pur des
hauteurs, quand je me retrouve au
même endroit où j’étais ; au bord
de ma fenêtre, les yeux rivés sur la
lune.
Mélissa Chebab, 6è 4
DIX PETITS
NEGRES
D’Agatha Christie
D
ix Petits Nègres est un roman
policier écrit par Agatha Christie paru pour la première fois dans
les éditions Collins en1939. C’est
l’un des ouvrages les plus lus dans
le monde.
C’est l’histoire de dix meurtriers
invités sur une ile. Etrangement,
leur hôte, un certain monsieur
A.N.O’nyme est absent. Soudain,
commence une suite de meurtres
consécutifs cadencés par les
paroles d’une curieuse comptine...
Les personnages importants sont
: Vera Claythorne, Tony Marston,
Mr Rogers, Mme Rogers, Juge
Wargrave, Général Macarthur,
Philip Lombard, Dr Amstrong, Mr
Blore et Miss Emily Brent.
J’ai adoré ce polar qui regorge
de mystère et de suspens car
celui-ci est retrouvé tout au long
de l’œuvre. On ne peut pas s’en
lasser!
Agatha Christie : est née dans le
Devon en 1889 et morte en 1976.
C’est la plus grande auteure de
roman policier du XXème siècle. Les
deux héros qu’on retrouve dans la
plupart de ses romans sont Hercule
Poirot et Miss Marple. A sa mort,
Agatha Christie laisse plus de cent
romans et pièces de théâtre.
CHITOUR Mohamed Yacine/6.4
Les sixième s’expriment
18
Les sixième s’expriment
L’enfer, ce n’est pas les autres
Les 6 ème 2 devaient répondre à la question : Qu’est-ce que l’autre m’apporte?
Pour moi, l’autre, c’est une personne comme les autres, une personne qui existe,
qui vit et grandit, une personne qui a des
sentiments, c’est aussi mon camarade,
quelqu’un que je dois respecter, et qui est
comme moi: un être humain qui a un corp
humain, mais à part ça, il est complètement différent de moi.
T.Z 6°2
Mon camarade doit me respecter et cela
doit être réciproque. Ton camarade ne doit
pas te dire d’insultes ou de grossièretés.
Anonyme.
L’amitié c’est extraordinaire, c’est comme
si en voyant un ami je vois des étincelles.
Mon ami je peux conter sur lui. Jamais il
ne m’abondonnera, il sera toujours là pour
moi.
Rochdi Ladjadj 6°2
Pour moi l’autre m’apprend à vivre en paix
mais aussi le respect.
Melissa.
L’autre est toujours là pour moi, il partage
mes peines, mes tristesses et surtout mes
joies. Il est honnête, je lui fais confiance:
c’est mon ami.
Madi Ryad 6°2
L’autre est un bon ami qui me respecte et
qui m’aide en cas de problème. L’autre est
mon égal, il est pareil que moi sauf quand
c’est un garçon ou une fille. Voilà ma définition de l’autre.
Guessoum Sérine 6°2
L’autre me ressemble, on doit être unis
mais pour être unis il faut se respecter si
l’autre ne me respecte pas, moi je ne l’aime
pas.
Lounès Rayan 6°2
Aucun être humain ne peut vivre sans personne. C’est à dire que si l’autre n’était pas
là, je ne serai pas moi. Grâce à lui, je m’instruis, j’apprends et je vis. Grâce à lui, je ne
sais pas seule. Il me respecte, je le respecte. Il est là pour moi, je suis là pour lui. Finalement, je suis l’autre pour lui, il est l’autre
pour moi. C’est pour cela que je ne dois pas
me moquer d’autrui, mais plutôt l’aider.
Bererhi Asma 6°2
Mon camarade est une personne qui est
très important pour moi car : il m’apprend
à vivre; à respecter les autres lui, mes
professeurs... etc; à bien me comporter
en société; à partager; à être serviable; à
l’écoute des autres; à donner sans attendre
quelque chose d’autre en retour etc. Et
très souvent, un camarade peut être, un
meilleur ami un confident... etc.
Sana Neila-Anais 6°2
Mon camarade est la personne qui prouve
mon existence. Mon camarade est la personne qui m’offre du réconfort, de l’aide et
de l’amitié.
Fares Driouche
Je trouve que l’autre pourrait m’apporter
des choses bien car nous pourrons échanger des débats. Par exemple nous n’avons
pas les mêmes points de vue sur une idée,
l’autre peut ainsi me conseiller des films
ou des livres! En résumé, il ne faut jamais
mépriser l’autre pour ses différences mais
il faut plutôt le respecter et le considérer
semblable à soi.
Benakli Yacine 6°2
Mon camarade m’aide lorsque j’ai des
difficultés. Il est solidaire avec moi et
ne me dénonce jamais. Au contraire, il
me soutient et fait preuve d’une grande
gentillesse.
Benyoumi Ines 6°2
L’autre, peut être mon ami, un camarade
ou tout simplement un individu qui peut
m’apporter plein de choses y compris le
bonheur. Mais pour avoir ça, il faut le respecter et ne pas lui faire subir des misères
même si cela nous amuse et on croit qu’on
ne lui fait pas de mal. Lorsqu’on se respecte entre nous et qu’on s’entraide, on arrive
à faire plein de choses. Mais quand on est
tout seul on arrivera jamais à rien. Comme
le proverbe dit: « Tout seul on arrivera à
rien «
Avons-nous raison?
Voilà pourquoi l’autre compte pour moi.
Rostane Mehdi
Mon camarade est très important pour
moi car il peut m’aider dans les moments
les plus difficiles ou bien quand je suis en
difficulté dans une matière ou que je ne
comprends pas bien, il peut aussi m’apprendre à respecter les autres comme mes
professeurs ou bien mes autres camarades.
Et avec lui on peut apprendre à vivre en société et comme des enfants bien élevés.
Zetchi Maissa 6°2
Un ami est une personne qu’on aime,
qu’on respecte et aussi une personne avec
qui on s’amuse, avec qui on peut partager
des secrets et pleins d’autres choses mais
surtout quelqu’un à qui il ne faut pas faire
de mal.
Omar Yahiaoui 6°2
Pour moi mon camarade est mon semblable et mon ami.
Sabri 6°2
L’autre m’aide, m’instruit, il me défend.
Mon camarade est toujours là pour moi
dans les moments les plus difficiles, il me
soutient. Sans lui, je serais seul. Il m’encourage.
Amelia Chouchane 6°2
Mon camarade m’apporte de la joie, de la
bonne humeur, il est là pour partager nos
peines et nos tristesses. Il est honnête, on
lui fait confiance.
Maya Dahimene 6°2
Mon camarade est une personne qu’il faut
respecter, aimer, ne pas trahir. Il compte
beaucoup pour moi.
Rahmine Aine 6°2
Pour moi, l’autre est tout d’abord un être
humain comme moi et qui a des droits, des
intérêts. Dans une bonne société, il faut se
respecter, même si l’on n’a pas vraiment
beaucoup d’affinité avec cette personne. Et
pour respecter l’autre, il faut tout d’abord ne
pas l’insulter ou lui dire des méchancetés,
ni comploter derrière son dos; car un petit
mot peut vraiment bouleverser ou blesser
quelqu’un. Et pour toutes ces raisons, il
faut respecter son entourage.
Lounès Sofia Dahbia 6°2
L’autre est déjà la confirmation que
j’existe, que je sois un être vivant et une
citoyenne. C’est aussi une conscience
autre que la mienne, un goût autre que
le mien... Il suffit que je sois seul sans
personne pour devenir dingue et me
frapper contre le mur.
Mahamed Sonia 6°2
Pour certaines personnes oui. Mias, on
sait bien que sans les autres, on serait tout
seul, et bien triste... Imaginez un instant
d’être sur une île déserte sans personne.
Voilà la réponse à la question: «Les autres»
m’apportent de la compagnie, me servent
d’entourage et m’empêchent d’être seule.
Si des gens dépriment aujourd’hui, c’est
parce qu’ils sont seuls.
Belarbi Sandra Nawel 6°2
Rahal Akram,
enfant prodige ?
Tout commença à la rentrée des
classes 2011/2012. Ce jour-là, j’ai
rencontré un élève qui était dans ma
classe (bien sûr, je devais me faire des
amis), il s’appelait Akram. Très vite,
il m’a époustouflé, jamais je n’aurais
pensé qu’un garçon de cet âge pouvait
avoir de telles connaissances en culture
générale. En effet, il peut parler de
plusieurs choses dont on ignore même
parfois jusqu’à l’existence. Bien sûr, je
publie cet article pour vous montrer
que, même quand on est jeune, on
peut être plus intelligent qu’un plus
grand que soit. Rahal Akram en est la
preuve vivante.
Madiou Karim 6ème 3
Corneille
une enfance difficile, un
avenir radieux.
S
on vrai nom est Cornélius Nyungura, nait en Allemagne il passe
son enfance au Rwanda.
La vie était tranquille jusqu’à l’âge
de 16 ans, lors du génocide du Rwanda
quand un groupe de terroriste armé
pénètre dans sa maison et extermine
toute sa famille sauf lui car il était
caché derrière un canapé. Après avoir
assisté au meurtre des membres de sa
famille Corneille s’enfuit et se réfugie
chez des amis de ses parents au Zaïre,
c’était un couple allemand.
Il apprend les bases du rap au
Rwanda avec un groupe appelé RNB.
Il retourne en Allemagne pour faire
quelque études, puis il découvre le
Canada et le Québec. Cinq mois après
son arrivée il forme le groupe RnB
O.N.E avec Gardy Martin. En 2001 il
abandonne le groupe pour une carrière
en solo.
Corneille se fait bientôt un nom dans
le monde de la chanson : il est nominé,
sur les 15 récompenses, il en reçoit 4
dont : Artiste ou groupe anglophone
en RNB, Artiste anglophone, et groupe
anglophone tous en 2008 et pour son
clip on vient tous de loin il reçoit en
2005 un NRJ music awards.
Rochdi Ladjadj, 6è2
19
Les petits meurtres entre 6ème3
Madiou Karim:
L
e stylo à plume: Le mardi 5 Février comme à son habitude, Mme Margaret
débarrassait la table des restes de nourriture laissés par la famille Robertinson.
Mme Margaret monta les escaliers de la grande villa et s’apprêta à pousser la porte,
juste quand elle aperçût du sang jaillir de celle-ci à moitié ouverte. Tout à coup, une
frayeur s’empara d’elle mais, prenant son courage à deux mains, elle ouvrit d’un
coup sec la porte et vît le corps de Mr William Robertinson, un stylo à plume dont
il se servait tout le temps, enfoncé dans sa gorge. La police fût contactée et se mit
tout de suite en route. Les moindres recoins de la pièce furent inspectés au peigne
fin. Une énigme fût trouvée par l’inspecteur de police, qui allait bientôt conclure
l’affaire énigmatique.
D’autres preuves furent trouvées, prouvant que la famille du jeune père était là
au moment du crime. Sa femme aurait pu le tuer, bénéficiant ainsi d’une assurance
vie tandis que les deux jeunes filles pouvaient hériter de tous ses biens, en revanche
Mme Margaret ne gagnait rien. Bientôt, l’enquête fut classée et la prison accueillit
deux nouveaux prisonniers.
En vous aidant du texte et de l’énigme ci-dessous mettez-vous à la place
de l’inspecteur et essayez de trouver le coupable du meurtre de Mr William
Robertinson!!!
L’énigme: Nous avons enfin trouvé la solution à tous nos problèmes. La mort
de William m’enlèvera quelques fardeaux qui sont sur mon dos et sur ceux de mes
filles. Celui qui aura lu ce dernier message saura qui est le coupable ou les coupables:
«Lorsque Rien se querelle avec Tout, Tout se lamente, cherche une solution,
demande de l’aide et enfin passe à l’action. L’ami de Tout reçoit une grosse somme
comparable au bonheur éternel et Rien meurt en laissant sa fortune!!!»
Qui est le coupable, à vous de jouer?
A) Les deux filles
b) Mme Robertinson
c) Mme Margaret
d) Mme Robertinson et Mme Margaret
[Réponse: réponse dans le prochain numéro]
L
es échecs meurtriers: Tout commença le 28 Mars 1698 dans un château à
l’architecture très ancienne que la mer a rongé. Le roi Stanley, descendant des
Mc Curdle, vivait dans son château accompagné de sa femme, la reine Elisabeth,
son fils le prince Arthur et certaines domestiques. Le roi avait tout un royaume, il
détenait une grande cavalerie, son musicien personnel accompagné d’une lyre lui
racontait des histoires tout en chantant, (bien-sûr ce musicien était surnommé le
«Fou»). Ainsi le roi était le plus puissant des rois et rien ne pouvait l’arrêter car ce
dernier avait des tours situés au quatre coins du château qui le protégeaient de
toutes attaques ennemies. Le temps passa et le roi, pour célébrer l’anniversaire de
son fils, invita d’autres souverains se trouvant aux quatre coins du monde. Après le
buffet, le chanteur maladroit poussa un énorme cri qui se fit entendre des convives
et ce dernier atterrit directement au milieu de la table, le crâne fracassé. C’est ainsi
que le fou fut éjecté. Peu après toute la cavalerie disparut après une mission de
reconnaissance, les chevaux furent éjectés de la partie. Les domestiques furent
trouvés dans la pièce à poudre incinérés. Le temps passa, et plus les jours passaient
et plus le roi se lamentait. Des coups de canons ont détruits les quatre tours et ainsi
le roi fut vulnérable. Après leur dîner, toute la famille rejoignit leur chambre d’un
pas lourd. Le matin on retrouva toute la famille morte empoisonnée à l’arsenic.
C’est ainsi que le royaume fit échec et mat!!!
En vous aidant du texte expliquez le lien entre le titre «Les échecs meurtriers» et
le texte puis essayez d’imaginer une suite logique au texte!!!
À vous de jouer !!!
La suite dans le prochain numéro du journal du LIAD!!!!!!
20
Les sixième s’expriment
Les khardjaats
Testez vos
connaissances
Un conservatoire des traditions
Voyage à Ghardaia
Répondez aux questions et testez
votre culture générale en comptant
le nombre de points obtenus. Les
recherches au cdi sont autorisées.
Billet d’humeur
‘’J’aime le Cdi et alors?!!’’
« Pourquoi tu ranges les BD, c’est nul !
Pourquoi tu les répares, c’est idiot! Les
documentalistes sont faits pour ça!!! »
Et moi je leur réponds : « J’aime le Cdi et
alors?! Si ça vous pose problème... eh bien,
tant pis pour vous, enfants gâtés, c’est que
vous n’avez rien compris !
Lebcir Amel 6°1
Iguer Lisa 6°2
Règlement a contrario du Cdi
Voici un questionnaire imaginaire qui
ferait comme un règlement a contrario,
dans un cdi à l’envers... Mais la réalité ne
dépasse-t-elle pas parfois la fiction ?
« C’est quoi le cdi pour vous, qu’est-ce que
vous venez y faire ? »
- Parce que le cdi, c’est comme une cour
de récréation. On y parle et on se détend !
- Je viens ici pour papoter avec mes
copines !
- Je viens pour jouer sur les ordis !!
- Pour lire les Aigles de Rome!!!
- Le Cdi, c’est nul. Je viens tout le temps,
mais c’est nul.
- Pour faire mes devoirs non faits, que je
recopie en général sur mes voisins.
- Pour utiliser Facebook en cachette sur
les ordis
- Pour regarder les mouches voler
- Pour regarder un film sur mon ordi
perso, que j’ai ramené exprès, après avoir dit
aux documentalistes que j’avais un travail
urgent à faire.
- Pour faire semblant de lire, une bd sur les
genoux, alors que je parle avec mes voisins !
- Pour draguer. Les filles les plus
mignonnes vont toujours au cdi.
- Pour se mettre autour d’une table et
discuter en groupe
Bien sûr, ceci est une fiction, toute
ressemblance avec des personnes ayant
réellement existé est purement fortuite. La
très grande majorité des élèves viennent
au cdi pour lire, faire des recherches et
travailler, se détendre en lisant une bd ou un
magazine.
Lebcir Amel 6°1
Iguer Lisa 6°2
RELIGIONS /:
- Quels sont les cinq piliers de l’islam? /1
- Que signifie l’apocalypse dans la bible
chrétienne? /1
- Qu’est-ce qu’un conclave?
/1
- Abraham était-il de confession juive et
pourquoi? /1
- A quoi a servi le concile de Nicée ? et
comment était qualifié ce concile?/1
POLITIQUE :
- Qu’est-ce que le système capitaliste, quels
sont ses inconvénients et ses avantages? /1
- Qui s’occupe de l’assistance sociale en
France? /1
- Quelle est la différence entre le capitalisme
rhénan et le capitalisme anglo-saxon? /1
SCIENTIFIQUES :
- L’humain dispose de 23 paires de
chromosomes.
Quels
seraient
les
conséquences s’il en avait 24 paires?
/1
- Si la terre un jour tourne en sens inverse
quelles en seraient les conséquences
scientifiques? /1
- Quelle est la preuve la plus simple de
l’impossibilité pour l’homme de remonter
le temps? /1
- Quelles sont les grandes forces qui régissent
notre univers? Classez les de la plus faible à
la plus forte. /1
- Quelle est la suite de nombres de Fibonacci
dans le calcul universel? /1
- En quoi est converti l’uranium avant d’être
introduit dans la bombe nucléaire?
/1
HISTORIQUES :
- Qu’est-ce que le plan Marshall? /1
-Qui est le père de l’arme nucléaire et
celui des fusées spatiales, quel est le point
commun de ces 2 scientifiques? /2
- Pourquoi a-t-on nommé les indigènes
d’Amérique les Indiens? /1
- Quel est le personnage historique algérien
qui sauva la vie de milliers de chrétiens en
Syrie?
/1
- Qui étaient les pays membres de l’Axe et
quels étaient les dirigeants ? /1
Rahal Akram
et Madiou Karim 6ème 3
Vous pouvez remettre les réponses au CDI
21
Le 23 Mars, des élèves des classes de 3ème 5 et de 2 de 3 accompagné de
Mesdames Azzizi et Barnet ainsi que de Monsieur Joucdar ont eu le privilège
de partir en voyage d’étude à Ghardaia.
A
u cours de notre séjour là-bas, nous avons
eu le loisir de pouvoir entrer en contact avec
un autre monde. Notre premier jour fut consacré
pour la matinée, aux visites de la veille ville de
Ghardaia (toujours habitée), de celle de son souk
qui se trouve en contre-bas; d’un cimetière dôté
d’une mosquée souterraine, puis l’après-midi
de celle du ksar d’El-Atteuf (village fortifié et
important lieu de commerce) et d’un déplacement
à une dune de sable.
Cette matinée fut des plus riches, le marché
qui n’avait rien perdu de son caractère ancien,
puisqu’il date du XIVème siècle, continue à
fonctionner comme il y a plusieurs siècles. Il faut
préciser que la ville étant encore très traditionnelle
et conservatrice, ce sont toujours des systèmes de
fractions de quartiers qui régissent le mode de
vie selon les rites Ibadides. Ainsi, sur la place du
marché se trouvent des pierres massives indiquant
l’emplacement de chaque chef de fractions
(quartiers) lors des réunions qui y sont organisées.
La vieille ville date du XIè siècle, sa visite nous
permit de découvrir une manière de vivre et un
art architectural inédit. On nous expliqua l’une
des raisons pour lesquelles les portes et les
fenêtres des maisons ne sont jamais face à face
de même que les fenêtres sont toujours étroites
: tout ce la fut conçu dans un but de protection
de l’intimité des familles, de même que la ville
fut construite sur des hauteurs pour se protéger
d’éventuelles attaques ou invasions. Et le plus
édifiant fut la construction des murs des maisons
exposés au soleil. Ces derniers sont, lors de leur
réalisation, incrustés de régimes de dattes pour
réaliser des murs crépis et ainsi créer de l’ombre
qui peut diminuer jusqu’à 40 % la chaleur perçue
par le mur. Après quoi nous nous sommes rendus
au grand minaret qui se trouve tout en haut de la
ville et fait plus de 20 mètres de hauteur.
Les visites se sont poursuivies, avec un cimetière
datant du XVIIè siècle. Le système des tombes
est particulier, car celles-ci n’ont pas de stèle
indiquant la personne inhumée. Un code à base
de pierres permet de s’y trouver. Deux pierres
sont placées aux deux extrémités de la tombe
pour la délimiter, l’espace entre les deux pierres
permet de savoir s’il s’agit d’un adulte, d’un enfant
ou d’un nourrisson. Pour différencier les tombes
des femmes de celles des hommes, une troisième
pierre sera ajoutée au niveau des pieds ou de la
tête pour les distinguer. Elle pourra également
être placée au milieu de la tombe si celle-ci était
enceinte pour le préciser. Enfin les membres de la
famille du défunt viendront briser sur la tombe une
Vue de la veille ville de Ghardaia depuis le cimetière avec au premier rang des tombes.
Nos trois enseignants accompagnateur avec de gauche à droite,
Madame Barnet, Monsieur Joucdar, Madame Azzizi et l’une
des chercheuses, dans la salle de conférence au centre des
énergies renouvelable.
poterie de leur choix pour permettre de retrouver
plus tard la tombe. Le cimetière est aussi doté
d’une remarquable mosquée souterraine de la
même époque et qui sert aujourd’hui d’école
religieuse.
L’après-midi, nous sommes allés au ksar d’ElAtteuf, qui se trouve dans une autre partie
de la ville. Là, on nous montra la place du
marché datant du XIVe siècle, les différentes
constructions de la ville et là aussi un riche
patrimoine architectural. Puis nous avons visité
un mausolée du XVe siècle, en l’occurrence celui
d’un Saint local, Sidi Brahim. D’El-Atteuf nous
nous sommes rendus à la dune de sable de SeebSeeb pour voir son écosystème, sa diversité, sa
complexité et pour faire du surf sur le sable.
puits d’eau et un centre de recherche. Par la suite,
nous avons pu aller voir un dromadaire et profiter
d’un verre de thé sur une sorte d’aire d’autoroute.
Le reste de la journée fut consacré à la visite du
système de répartition des eaux de Ghardaia qui
date du XVe siècle et qui est toujours en activité.
Puis nous avons fini par la visite du ksar de BenIsguen qui date du XIVe siècle, avec son musée
local pour illustrer le mode et la manière de vivre
de jadis dans les maisons de Ghardaia. La place du
marché Lalla Achou qui date du XVIIIe siècle où
nous avons pu assister à la cérémonie de la vente
à la criée (sorte de vente aux enchères), puis au
terme de la visite, monter en haut d’un minaret du
18ème siècle d’où le panoramique était superbe.
Pour notre dernier jour, seul la matinée fut
consacrée aux visites, nous avons eu l’honneur de
pouvoir entrer dans une ferme de bio-agriculture
soutenue par des associations et organismes
internationaux européens, pour permettre une
nouvelle approche de l’agriculture. Par la suite
nous pu nous relaxer un moment, en profitant
de la douce chaleur des eaux thermales dans
lesquels nous nous sommes baignés. La journée
se termina avec un quartier libre au marché de
Ghardaia avant un retour à l’hôtel en prévision de
notre retour sur Alger le 27 Mars.
Amin Hafidi, S3
La seconde journée, en matinée, nous avons
visité le centre des énergies renouvelable de la
ville où nous furent présentés des modèles de
panneaux solaires, des fours à cuisant solaire, un
Le dromadaire et la tente en arrière plan ou nous avons pu
profiter d’un thé, de cacahuètes et des charmes du Sud.
Vue des champs agricole et de leurs
diversités à la ferme de bio-agriculture.
Vue de l’un des principaux panneaux solaire du centre
des énergies renouvelable.
Les khardjaats
22
TIPAZA
Vacances romaines
M
ardi 3 avril 2012, notre classe de latin est partie visi-
ter le site archéologique de Tipaza, en compagnie
des 5e1 et 5e2 latinistes, de nos professeurs respectifs Mr
Schreiber et Mme Fredes, ainsi que de Mmes Ait Si Selmi, Djoudi, Reguieg et Ouridjel. Nous avons démarré aux
alentours de 12H10. Dans le bus , nous avons chanté (Aï
se eu tepego , Avant qu’elle parte…). Nous sommes enfin
arrivés vers 13 h 50. Ayant pris un petit quart d’heure
afin de déjeuner, nous commençons enfin la visite.
Tirant nos questionnaires et répondant aux questions, aidés par Mr
Schreiber, nous faisons le tour du site
en nous attardant sur undomus, et en
reconstituant mentalement la vie des
Romains.
Nous avons appris beaucoup de
choses au cours de cette sortie que
nous n’aurions jamais sues ailleurs.
Ainsi, nous avons pris connaissance
de la vie des Romains.
Le trajet du retour était beaucoup
moins bruyant que celui de l’aller.
Mr Schreiber et Mme Fredes, répondaient à nos questions afin que nos
questionnaires soient complets. Nous sommes arrivés
vers 18H au LIAD. On s’était bien amusés.
Finalement, cette sortie nous a été bénéfique sur le
plan travail, et nous espérons en refaire une autre de ce
genre bientôt.
Alicia Beniddir, 5è4
Les khardjaats
La ville la plus branchée du monde
Quoi ? – L’éternité.
Berlin
D
ans l’après-midi du mardi 3 avril 2012, les latinistes de 5ème ont eu l’occasion de mieux comprendre, ou de découvrir pour certains, deux monuments du site romain de Tipasa : la visite, guidée par
M. Schreiber et Mme Fredes, avait en effet pour but de
concrétiser l’étude par les élèves d’une domus et d’une
villa au sens latin, c’est-à-dire d’une riche demeure
particulière et d’une exploitation agricole antiques.
Après que les élèves ont franchi l’intersection du
cardo et du decumanus, les deux rues principales qui
se coupent toujours à angle droit, un premier arrêt
s’est imposé devant la porte d’entrée d’une maison jadis majestueuse, comme en témoignent toujours ses
marches, les colonnes décoratives engagées de part et
d’autre et les fines stries décoratives à leur base : qui,
parmi les visiteurs croyant bien connaître le site de
Tipasa, avait saisi la grandeur de cette porte d’entrée
dans une domus aujourd’hui bien ruinée ?
Ensuite, grâce à un questionnaire ludique comportant de très nombreuses photos reconstituant les différentes pièces d’une domus, de la janua à la culina en
passant par l’atrium, l’oecus, les thermes et les amusantes latrines, ainsi qu’à l’aide d’abondantes explications complémentaires fournies sur place, nos latinistes en herbe ont tout appris de la villa des Fresques que
beaucoup avaient déjà visitée sans forcément réaliser
qu’autrefois, c’était la demeure d’un propriétaire extrêmement riche qui disposait d’une vue imprenable sur la
Méditerranée : tandis que certains ont rêvé de la splendeur des fresques aujourd’hui disparues (mais toujours
présentes dans le nom attribué à la maison par les archéologues au moment de sa découverte), d’autres se
sont peut-être vus allongés dans le triclinium et jeter
par terre, à l’antique, les os de poulet qu’ils mangeaient
bien sûr avec leurs doigts !
En revanche, la recette du garum fabriqué dans la
villa située de l’autre côté du cardo a soulevé les cœurs
sensibles : des entrailles de poissons divers décomposées dans du sel dont les Romains étaient friands, voilà
qui n’entre plus guère dans les goûts actuels… si l’on
excepte le pissalat des Niçois ou le nuoc-mâm des Vietnamiens !
M. Schreiber, professeur de Latin
23
La classe de Première S 2 à Berlin
Carnet de voyage
Une capitale chargée d’une histoire contemporaine qui hante encore notre présent. Une
ville moderne, active et surprenante. Un carrefour banché, tendance, fait de diversité.
V
endredi 03/02/2012 : Après de
longs mois d’attente perturbés par
quelques imprévus qui nous ont parfois
fait douter de notre départ, nous nous
retrouvons enfin à l’aéroport d’Alger,
prêts à partir ! Certains semblent parfaitement conscients de ce que nous nous
apprêtons à vivre, pendant que d’autres,
comme moi, se laissent entrainer, sans
véritablement réaliser que ce jour tant
attendu est enfin arrivé. L’ambiance est à
la rigolade et nous sommes tous très impatients de découvrir la ville mythique
qu’est Berlin, tous ensemble ; accompagnés par trois des personnes que nous
apprécions le plus au lycée et qu’il nous
tarde de côtoyer en dehors du sinistre
cadre scolaire. Très vite, nous nous mettons à tout égayer sur notre passage, sous
le regard interrogateur des autres voyageurs. C’est ainsi qu’après un déjeuner
très convivial, nous nous lançons dans
une séance photos pour passer le temps
: fous rires et plaisanteries en tous genres sont au rendez-vous. Après quelques
heures de vol, nous arrivons à l’aéroport
de Madrid-Barajas (oui, Berlin par Madrid, rien de plus logique, décidemment,
les compagnies aériennes ne cesseront
de nous surprendre !) pour cinq heures
d’escale. Certains commencent par jouer
au foot avec un jeune adepte du Barça
qui en fait vibrer plus d’une, pendant
que d’autres affamés se ruent vers le mythique Mc Do ! Société de consommation
oblige, c’est l’heure du shopping : sacs,
pochettes, porte-clés et autres gris-gris
insolites, tout y passe. Quelques heures
plus tard, nous retrouvons nos trois accompagnateurs pour prendre notre ultime avion pour Berlin. Devant la porte
d’embarquement, c’est assis par terre et
en chansons, que nous attendons joyeusement le moment du décollage. Une
fois dans les airs, nous sommes partis
pour trois heures de vol, dans un petit
avion quasiment désert que la classe a
véritablement pris d’assaut. Les hôtesses
semblent vivre leur plus horrible soirée :
entre chants, rires, plaisanteries, photos
et communications à distance, notre petit groupe en attire (et en perturbe) plus
d’un. Au moment de l’atterrissage, pendant que les esprits de certains s’éveillent
à peine, plusieurs de nos têtes sont scotchées aux hublots de l’avion que nous
nous sommes appropriés. De là, nous
pouvons percevoir l’ambiance féérique
qui enveloppe cette ville. Le ciel dégagé
laisse transparaitre une multitude de petites lumières scintillantes, alignées et
harmonieuses qui chassent l’obscurité
d’une nuit légère et font briller les trottoirs saupoudrés de neige : le rêve ne fait
que commencer …
Nous sortons de l’aéroport, et notre
enthousiasme a totalement chassé le
froid ! Il est minuit passé de quelques
secondes et c’est l’heure de souhaiter un
joyeux anniversaire à Maria, même en
Allemand grâce à la très sympathique
collaboration du conducteur du bus qui
nous mène à l’auberge. Une fois arrivés
à la « Jugend Gästehaus Central », c’est
impressionnés par l’ordre et la rigueur
allemande que nous découvrons nos
chambres, pas très high-tech mais toutefois impeccablement propres.
Une fois installés et prêtes à dormir, nous avons un peu de mal à trouver le sommeil. Nous tentons alors de passer le temps à notre façon
et à en juger les bruits qui nous parviennent de l’étage du dessous où
est logé la gente masculine, nous ne sommes pas les seules ! La nuit
sera très courte.
Samedi 04/02 : Nos huit réveils réglés à cinq minutes d’intervalle
se mettent à sonner à partir de 6h 30, heure à laquelle nous avons
jugé utile de commencer à nous préparer, conscientes de nos capacités limitées en matière de rapidité… A 8 h moins le quart, nous nous
retrouvons dans la salle à manger, pour le petit déjeuner, en famille !
Le programme nous est donné et la journée s’annonce riche en découvertes fabuleuses.
Trois quarts d’heure plus tard, c’est par - 14°C que nous traversons
les rues, en musique et rayonnants de bonheur. Nous ne tardons pas à
nous apercevoir que Berlin est vraiment une ville surprenante, magique, unique ! Ensuite, c’est accompagné de Daniel, notre guide suisse,
que nous nous rendons à l’Eglise du Souvenir, qui est en rénovation,
et que nous ne pouvons admirer que de l’intérieur. L’architecture y est
singulière et étonnante. En arpentant activement les rues berlinoises,
à pied puis en bus, nous avons un premier aperçu de Berlin: le Palais
de Frédéric II de Prusse, Alexander Platz, l’avenue marchande, les
grands hôtels, la Philharmonie, les immeubles du début du 19e siècle,
le zoo, l’horloge universelle … Puis, nous visitons le « musée de l’urbanisme » ou deux impressionnantes maquettes représentent toute la
très grande et moderne ville de Berlin qui a su surmonter son tragique
passé mais dont la douloureuse division reste encore perceptible de
nos jours car il n’est pas surprenant de trouver plusieurs édifices publiques en double (le zoo, par exemple).
Ensuite, nous quittons notre fort sympathique guide et nous rendons au centre commercial pour déjeuner : les boules de Berlin (sorte
de pâte feuilletée fourrée à la crème) sont exquises. En attendant notre rendez-vous à la tour de télécommunication, nous visitons le musée des antiques cités de Pergame et Babylone, sur l’île aux Musées.
Il est 17 heures quand nous arrivons au pied de la très imposante
« Tour Télé », haute de 368 m). Après de longues minutes d’attente,
nous arrivons au sommet : la nuit vient à peine de tomber et c’est un
pur bonheur de contempler cette ville qui s’illumine progressivement.
Nous prenons le temps de siroter quelques boissons puis nous rendons à l’autre bout de la capitale pour dîner, dans un petit endroit
très jovial où nous avons été bien accueillis. Après cela, nous nous
rendons dans un Chicha Bar pour rencontrer quelques élèves du lycée
français de Berlin, en vacances à cette période de l’année. Nous passons une très agréable soirée en leur compagnie.
Dimanche 05/02 : La nuit a une fois de plus été très courte. Pour
remotiver les troupes, c’est en musique que nous nous réveillons.
Nous nous dirigeons vers le « Check Point Charlie », point de passage reliant les deux Républiques. Dans le musée, nous découvrons
les tragiques mésaventures de bon nombre de Berlinois de l’Est, leur
actes de bravoure, leurs conditions de vie, et enfin, l’heureuse réunification: encore une merveilleuse visite, extrêmement enrichissante.
Après cela, nous déjeunons et, pour rester éveillés, un bon café bien
chaud s’impose.
L’après-midi nous nous rendons en S-Bahn (train berlinois) à Potsdam, une ville située
à environ 40 km de Berlin, pour visiter le château de Sans Souci, résidence secondaire de
Frédéric II de Prusse. Voltaire y a séjourné et,
que ce soit les fausses ruines dans le parc ou
bien les décors de feuillages, de toiles d’araignée et d’insectes au plafond des chambres,
tout est ici dans un roccoco très 18è siècle !
Cela dit, il fait – 20° C, la visite du parc se
fait au pas de course et nous aurions probablement gelé sans la danse du froid de Mme
Maillard ! Ce petit château haut en couleur est
à la fois simple et surprenant : décidément,
tout est merveilleux en Allemagne …
Nous rentrons ensuite nous préparer pour
la soirée philharmonique. Après le diner, nous
nous y rendons. Au programme, les « Quatre
Saisons » de Vivaldi : c’est un réel plaisir de se
laisser entrainer par cette succession de notes
parfaitement bien interprétée. Et encore une
soirée réussie !
Sur le chemin du retour et comme tous les
soirs, les rues silencieuses s’animent par notre
présence sonore : il n’y fait même plus froid !
Lundi 06/02 : Nous avons de plus en plus
de mal à nous réveiller mais le programme
d’aujourd’hui nous motive particulièrement :
nous visiterons le siège de la Stasi, la redoutable organisation de la répression en RDA.
Nous pouvons y percevoir la terreur que faisait régner cette institution et comprenons
que les choses les plus horribles peuvent être
commanditées dans les lieux les plus banals !
La pause midi se passe à faire du shopping.
L’après-midi, nous nous rendons devant les
bâtiments du Reichstag, le siège du Parlement
allemand, puis à la porte de Brandebourg et
son mythique quadrige, où sont tombées les
premières pierres du Mur de Berlin en 1989,
et enfin au mémorial de l’Holocauste. Ce dernier prend la forme de plusieurs blocks de
pierre noire, plus ou moins hauts, recouverts
de neige en cette saison et édifiés à la mémoire des innombrables victimes de la Solution
Finale. Cette visite très émouvante nous fait
vite redescendre de la « planète shopping »
et nous rappelle tout ce qu’un seul homme est
capable de faire subir à toute l’humanité.
Le soir, dans la chambre des filles, c’est le
grand nettoyage, en musique. Et, après le diner, pendant que certains visionnent l’incontournable « Good Bye Lénine », les autres se
regroupent dans la chambre des garçons pour
assister ou participer à une chaleureuse partie
de poker. Nous passons une soirée très conviviale et sentons que nous formons une vraie
famille ; encadrés par les meilleurs professeurs accompagnateurs du monde ! Une fois
dans nos chambres respectives, la fête continue, mais pas pour très longtemps : « Jugen
», le responsable de l’auberge, vient nous rappeler à l’ordre et c’est en chuchotant que nous
nous endormons.
Mardi 07/02 : Dernière journée ! Hélas,
nous sommes tous déçus de devoir rentrer demain, mais préférons oublier ce triste retour
en profitant, comme durant le reste de la semaine, de nos ultimes moments de bonheur.
Dès neuf heures, nous nous rendons sur le site
de « East Side Gallery » : le long de la Spree
gelée se trouve une partie du Mur de Berlin
que des artistes ont décorée. Puis, nous visi-
24
tons le musée de l’Holocauste où nous découvrons,
à travers les témoignages des victimes des camps de
concentration, les atrocités qu’ils ont subies en raison de leurs origines, religion ou tendance politique.
Des familles déchirées, des destins brisés et tant de
vies perdues… Encore une visite très enrichissante
d’un point de vue à la fois culturel et humain.
Pour le déjeuner, c’est dans une gare très originale que certains ont opté pour la cuisine japonaise,
pendant que d’autres ont préféré la libanaise ou
simplement la « malbouffe » des Etats-Unis. Nous
achetons nos derniers souvenirs de cette ville : bonnets, sacs, T-shirts…
Nous attendions tous avec impatience la visite
du camp de concentration de Sachsen Hausen, situé
à plus d’une heure de train de Berlin. Dans le froid,
nous tentons de nous mettre à la place de ses prisonniers, légèrement vêtus, qui étaient contraints
à passer de longues heures nocturnes debout, dehors… Tout semble organisé au mieux pour faire
souffrir ces individus, pourtant semblables à ceux
qui leur infligeaient cette lourde peine. Cette visite a
peut être changé notre perception de la vie et nous
a fait comprendre ce que l’Homme était capable de
faire à son prochain !
Sur le chemin du retour, nous avons rejoint la
gare en marchant, chantant et dansant pour oublier
le froid glacial. Et une fois sur le quai, tout va très
vite, nous mentons dans le wagon, prêts à retourner
à l’auberge pour fêter notre départ et l’anniversaire
d’Anis.
Le soir, à notre retour à l’auberge, tout le monde
est à la fenêtre, semblant attendre avec impatience
notre arrivée. Il est vrai que nous sommes les seuls à
animer ce petit endroit morose ! Une fois les valises
bouclées, nous nous préparons à la petite fête d’adieu
que nous organisons. Je crains bien que nous ayons
effrayé les hollandaises avec nos danses kabyles et
algéroises, si exotiques pour elles ! Bref, encore une
excellente soirée, à l’image du reste du séjour. Entre
les nostalgiques discussions et les derniers préparatifs, nous ne fermons les yeux que quelques minutes
et il est déjà 4h du matin, l’heure à laquelle nous
nous réveillons de ce rêve si éphémère…
Le retour : Nous quittons alors notre auberge et
nous dirigeons vers l’aéroport. C’est là que la tristesse et la fatigue commence à se faire sentir : dans le
bus nous transportant à l’aéroport et durant l’enregistrement, chacun d’entre nous a du s’endormir au
moins une fois. L’ambiance a radicalement changé,
le silence et la déception règnent. Arrivés dans l’avion, chacun se recroqueville dans son siège et s’endort. L’arrivée à Madrid aussi s’avère très différente
de la précédente, elle est rythmée par l’angoisse de
rentrer et le manque de motivation pour reprendre
les cours. Un second vol calme et ennuyeux y succède et nous arrivons à l’aéroport d’Alger : pour ainsi
dire, l’hécatombe. Nous essayons de faire mine de
ne pas être trop déprimés, mais malgré tout, la déception se lit facilement sur le visage de la Première
S2.
C’est donc le cœur plein de mélancolie que nous
retournons à nos tristes vies. Notre sinistre quotidien nous rattrape, mais notre classe est à présent
encore plus soudée qu’avant. Nous remercions nos
professeurs de nous avoir fait confiance et espérons
ne pas les avoir déçus. Demain, les cours reprennent
et nous redevenons de simples élèves de Première S.
Cependant, nous portons dans nos cœurs les émotions d’une merveilleuse expérience qui a sans doute
contribué à la construction de nos personnalités.
Les khardjaats
Pour résumer : Ce fut une expérience extraordinaire, indescriptible ; aucun d’entre nous n’aurait pu
espérer mieux. Ensemble, nous avons passé de merveilleux moments inoubliables : c’était juste PARFAIT ! Bien plus qu’une visite culturelle, j’ai vécu
ce voyage comme une véritable expérience de vie
qui nous a permis de découvrir ou de redécouvrir,
dans un contexte bien plus agréable, des personnes
que nous côtoyons quotidiennement. Tous ces instants resteront à jamais gravés dans ma mémoire et
surtout dans mon cœur : ils ont marqué toute mon
existence.
Nos impressions un mois après notre retour :
Marie Kuster : « Un voyage inoubliable avec des
gens géniaux ! Une aventure qui ne sortira jamais
de mon petit cœur de petite fleur. »
Amina Benmamar : « Aller entre amis à Berlin
avec des accompagnateurs très sympathiques, on
ne pouvait pas demander mieux. On y a visité des
monuments et des endroits impressionnants. On
a souffert du froid, mais cette souffrance devenait
secondaire quand on se mettait à vivre, à s’animer,
à danser en plein milieu de la rue et à rigoler pendant nos longues heures de marche. Berlin, à jamais dans mon cœur! »
Adelène Bouadjenak : « Pour ma part, je pense
que ce fut une expérience tout à fait exceptionnelle
et inoubliable mais un peu courte. Ca nous a permis de nous rapprocher et de mieux nous connaitre. C’était intéressant aussi d’un point de vue
culturel. C’était vraiment impressionnant de visiter cette ville très symbolique. Nous nous sommes
vraiment bien amusé: promenades nocturnes dans
l’auberge, parties de poker, nuits plutôt extrêmement courtes…»
Anis Khelifi : « C’était vraiment exceptionnel, enrichissant et super amusant.
Ca a créé une véritable solidarité entre
nous. »
Sarah Benadjia : « Belle expérience qui
nous a permis de raffermir les liens entre
la «famille» de la 1ereS2. Et puis, on a eu
les meilleurs profs accompagnateurs possibles. »
Ikram Brouri : « Une expérience formidable, juste parfaite. Malheureusement
des moments éphémères, cependant gravés à jamais dans l’esprit, et le cœur. »
Mehdi Behlouli : « Une merveilleuse
aventure qui marque les esprits. Elle a
permis d’unir toute un groupe de personnes. Et enfin inoubliable ! »
Mélissa Chennit : « Ce voyage a été une
expérience unique, formidable et particulière ! Nous nous connaissons déjà bien
dans la classe on s’est découvert chez chacun d’entre
nous des points communs des particularités et on
a pu tisser des liens extraordinaire en vivant pendant ces 5 jours ensemble. Et voir nos professeurs
dans un autre cadre que le cadre scolaire a été très
amusant. Ce voyage a aussi été très instructif pour
moi surtout du côté de la culture, et j’ai pu découvrir un mode de vie diffèrent de celui qu’on a dans
notre pays. Je regrette vraiment que ce voyage soit
passé si vite et si c’était à refaire je n’hésiterais pas
à renouveler l’expérience ! »
Badr-e-Dine Chouahda : « Je pense que ce fut
un voyage vraiment très réussi, j’ai découvert une
nouvelle ville, une très belle capitale. Franchement,
une très belle expérience. On a passé de très bons
moments, on s’est très bien amusés, que ce soit en
groupe ou dans la « chambre des 7 malades ».
Même si j’ai reçu de la neige sur la « face », à minuit alors qu’il faisait - 15 degrés, tout me
manque… »
Mélissa Aït Said, 1ère S2.
Berlin est vraiment une ville
féérique ; la 1ère S 2, une famille
magnifique; Mme Maillard, Mr
Hoffmann et Mr Marouani des
personnes fantastiques ! Nous ne
les remercierons jamais assez !
Les khardjaats
Dankeschön Berlin !
Ltoutes les bonnes choses en une fin. En 5 jours,
es élèves de 1ère S2 sont de retour de Berlin. Et oui,
nous sommes passés par toutes les sensations et
tous les sentiments. Un voyage mémorable. Un
groupe chaleureux et des encadreurs au top de leur
forme ! Même le froid sec berlinois, et ses températures frôlant les -20°c, n’ont pu empêcher cette
expérience exceptionnelle. Les souvenirs sont si
nombreux qu’il est encore difficile de tout citer. Un
départ d’Alger le 03 février aux environs de midi,
une escale à Madrid, et une arrivée aux alentours
de minuit en terre allemande. Un voyage long, fatiguant, mais avec tellement plein d’ambiance qu’on
oublierait presque le temps passé. Les premiers
chocs furent ceux qui opposaient nos corps au
froid glacial qu’il faisait, mais ils furent sans conséquences. Notre arrivée à l’auberge de jeunesse était
organisée. Les groupes été faits et le séjour été désormais prêt à commencé .Du 04 au 07 février, la
rythme s’est davantage accéléré : On se levait tôt,
on rentrait tard, mais on profitait au maximum.
Et c’est vrai que l’on n’a pas regretté. Des visites
éblouissantes, de l’Alexanderplatz au Reichstag, en
passant par le Philarmonique de Berlin, des découvertes, et un enrichissement culturel énormes. Des
moments uniques vécus en groupe, une sympathie,
une solidarité, une complicité et des liens resserrés entre les membres du groupe, des fous rire
dans les transports en communs, des chants dans
les rues allemandes, un réel plaisir partagé. Tout
cela encadré par une Mme Maillard, en forme, déterminée et motivée pour nous faire découvrir de
plus en plus de choses, un Mr Hoffmann, à soif de
découvertes et un Mr Marouani à la découverte de
la ville et du groupe qu’il ne connaissait pas avant
le séjour. D’ailleurs, il est nécessaire de rappeler la
complicité des encadreurs avec les élèves, une expérience vraiment magique tant pour eux que pour
nous. Egalement, nous avons fait des rencontres
inattendues, notamment avec des élèves de lycées
hollandais et français venus visiter Berlin, ainsi
qu’une agréable soirée passée avec les élèves du lycée français de Berlin, encadrés par Mme Thomas,
professeur ayant travaillé au LIAD auparavant.
Pour finir, une dernière soirée, celle du 07 février,
veille de notre départ, des élèves et des encadreurs
qui se sont mis sur leur 31 pour célébrer les anniversaires de deux membres du groupe ! Une nuit
sans quasiment fermer les yeux puisque qu’il fallait
être à 5 heures du matin, le 08 février, à l’aéroport
de Berlin. Un retour à Alger triste tant on s’était
attaché à la ville et à l’ambiance du groupe en si
peu de temps. Que dire de plus ? Un merveilleux
séjour qui restera à jamais gravés dans nos mémoires. Le mérite revient évidemment à Mme Maillard
et Mr Hoffmann qui ont eu cette brillante idée, et
dont les efforts pour l’organisation ont portés leurs
fruits. Hélas, il faut déjà revenir au lycée, et la vie
continue.
TALBI Samy, 1ère S2.
25
A trip to Berlin… like no other !
Last Friday, on 03 february, we flew to Berlin
with our French teacher Mrs Maillard, our
history teacher Mr Hoffman and with the college supervisor of the college Mr Marouani.
h… we were a little bit worried because of the
bad weather before the departalthough mr Hoffmann and Mrs Maillard werefriendly and pleasant
but… they were still teachers !And, the college supervisor went with us ! Oh my god… But now, after this
travel, I can say that they were really exceptionnal!
They were the best ! And the college supervisor like !
Oh, I can tell you full of stories… Yes, the first night,
when we arrived in Berlin, Mrs Maillard… oh… stuff
! If I speak my mind, I can guarantee you that I’ll say
« goodbye » to my mark in French… Yes, « WHAT
WE DO IN BERLIN STAY IN BERLIN ! » Here is
the rule !
Now that we erased the « part of teachers », we will
forget or avoid the part of « Museum, visits, museum, museum again, and again… and again… » and
we go directly to the « part of STUDENTS», oh yeah
! Ah, it’s not the least ! It happened so many event
during the stay in Berlin and I don’t know where to
start ! But I try… and I’ll choose to you some little
A
history which doesn’t really lack of charm ! But you
can imagine, to avoid to recieve a good thrashing, some
things WE MADE IN BERLIN STAY IN BERLIN !
Firstly, we stop in Madrid. Yes, yes, I have the honnor
and the great pleasure to announce you that after many
years of patience, of persistence, we have just set a foot
in Madrid airport and we won ! We won the World Cup
Soccer 2012 ! The Algerians are simply the best, aren’t
they?
This
G
ood, now, let’s move on to serious things ! (no, not museums, that’s
boring ! It’s different…). We arrived in Berlin. Took two plane, shouted, sang, waited, won the World Cup Soccer : It’s tiring ! No, It’s a joke,
the first white night we spent can testify the opposite : We were not tired
at all !
ONE TWO THREE VIVA Algeria !
Mmmm
I’m hungry,
ZZzzz…
ZZzzz
guide is
really interesting !
when do
we eat ?
To met you a small sumary, flash back fast enough :
A little overview of the group incoming in each bus, each berliner metro :
« Woooohoooohooooohhoooooo !!! ONE TWO THREE VIVA L’ALGIRÉ
!!! » say the group.
« Was ist das wild? Sie schreien! Sie laufen! Sie schreien! Mein Gott! »
whispers a small gray-haired couple.
« HÉÉÉÉÉÉ ! What do they say ?! Wakila they insulted us ! OK, go Badro,
look at them like that they will be afraid ! » shouted the group gesticulating. « And if it’s not the good solution, we unsheated the derbouka
and the songs tawa3na ! ». « Oh, if they don’t want to go, OK : Rousselin,
gonna cum, the windows will shake ! doub doub dah doudoudoub doub
dah ayyyyyywaaaahhh ! Agggleb agleeeb ! Yalalala lalala lalala nananananana allo tricitéééé yelalala lalala lalala nanananananana allo tricitéééé
OUuuuééép ! Ayywaaaa ! Sahhaa Rousselin ! ». Tchouut. « Oh, must get
out of the bus ! ».
Now, a little overview of the group incoming in each museum, in each place of culture and learning :
« …. »
« …. »
« Zzzzzz »
Yes, it’s normal, they are sleep… Or they search :
« Win rah l’bankk ???!!!! Elle est où la chaise ? Where is the chair ? Wo ist
der Stuhl? ».
« Samy, get up ! »
« Khelini !! habit norkod !! … Ah... Mrs Maillard, Yes, sure ! Of course ! Do
you want to sit in my place ?
It’s just a little summary of this extraordinary travel, this fabulous atmospherewhich was present troughout our stay in Berlin between the students
and with the teachers like ! Sirineforgotten in a subway, Mrs Maillars who
danced (Ouuuups !), Mr Marouani who sang (Ouuuuuups !) and also our
dear father, Mr Hoffmann, who didn’t dance too much, who didn’t sung
too much but who teases us a lot !
Finally, although the atmosphere was great, it wasn’t the only things we
have lived during our trip. We visited many places « that we see only in
books or in movies », discovered a splendid city, an impressive city with
its beauty, its organization and its history ! We visited some museums that
taught us much information about the Berlin wall, the Chek Point Charlie,
the second world war etc…We were very fortunate to attend the concert of
the Berlin Philharmonic orchestra. It was an unique experience, that we’ll
never forget ! Then this trip, whith the very good atmosphere present in
the group and also with the discovery of a fabulous city, of its history (not
any !), was for all students and teachers a memorable adventure, absolutely unforgettable !
A great trip, great teachers, great students, great class…
LONG LIFE FOR THE 1S2, LONG LIFE FOR BERLIN !
Alger-Abû-Dhabi :
du 19 au 25 janvier 2012
A
ller à la découverte d’une ville au
milieu du désert, une ville qui a
fait de sa modernité architecturale une
marque de fabrique, une ville et un émirat qui en 50 ans à peine ont su s’imposer comme une des destinations touristiques les plus prisées. Partir d’une
ville enracinée dans son histoire, Alger
la blanche, Alger la joyeuse, Alger, ville
des corsaires et des aventures pour aller
se plonger dans un autre univers arabe
tout aussi étrange qu’étranger, proche
et lointain à la fois, tel fut le voyage qui
amena notre classe sur ces contrées orientales, nous les enfants de la méditerranée.
Nous vous invitons à découvrir notre aventure lors de nos journées culturelles auxquelles
nous avons le plaisir de vous convier la deuxième semaine du mois de mai.
Un petit avant-goût de cette aventure :
ّ ‫ كان من النشاطات التي‬،‫ هذا المسجد األبيض كالقصبة‬،‫زيارة مسجد الشيخ زايد‬
.‫فضلتها‬
ّ
ّ ‫ انتبهت إلى ما أمامي وشعرت بقلبي‬،‫ونحن في الحافلة‬
،‫يدق بق ّوة فها هو هذا المسجد الخالب‬
.‫ إنسان يثير اإلعجاب واالحترام‬،‫ فكأنّه إنسان وله روح‬،‫ينتصب أمامي‬
ّ ‫أصل‬
ّ
ّ ‫ولكن ما‬
‫ لكن حين‬،‫قط وال أعرف قواعد الصالة‬
‫ إنّي لم‬.‫فضلته هو لمّا ذهبنا إلى الصالة‬
‫ أحسست بشيء من االندماج‬،‫كنت أمشي مع زميالتي في الميضئة وبعدها في المسجد للصالة‬
.‫وخاصة إلى العروبة والثقافة اإلسالمية‬
‫إلى العرق اإلنساني‬
ّ
‫وبالطبع ما ساءني هو إجبار النساء على أن يلبسن العبايات السوداء بينما ال يجبر الرجال على‬
ّ ‫ فكان هذا التصرّ ف ض ّد‬.‫ارتداء لباس معيّن‬
‫ وبالرغم من‬.‫كل ما أحسست به إزاء هذا المكان‬
‫ إلى األرض أم إلى السماء؟‬، ‫ إلى أين أنظر‬: ‫هذا يبقى المكان سالبا للفكر وأتسائل‬
1‫ علمي‬،‫ السنة األولى‬،‫ الشعبة الدولية‬،‫آنية أبتوت‬
J’écris
26
Un cimetière
(Partie I)
Le 28 févr. 12, Alger
Lina Messaoudene 4.1
L
e vieil homme était appuyé sur sa bêche et
regardait au loin, au-delà de la fosse fraîche
qu’il venait de creuser et, le visage rouge et suant
en dessous sa casquette de toile marron. Il cracha
dans le trou, puis se retourna vers la maisonnette
de pierres patinés qui lui servait de maison. Vivre
au milieu des morts aurait rebuté n’importe qui,
mais pas l’homme le plus vieux de la petite ville de
Samassa ; car Admian Larabra était appelé depuis
si longtemps l’Ancien que les habitants de la ville
avaient oubliés son vrai nom. Et les plus petits ne
le nommaient pas autrement que « Le Mangeur de
Morts », surnom que leur avaient appris leurs mères,
qui elles-mêmes le tenaient de leurs mères à elles.
Admian enterrait les morts depuis si longtemps qu’il
avait enterré sa grand-mère, sa mère et sa femme.
On ne lui connaissait point d’enfant, ou de famille
encore vivante, et si il en avait encore, ce n’était qu’un
vague cousin au troisième degré qui habitait loin
dans l’ouest. A son âge très avancé, on ne bougeait
que rarement, et sortait une fois l’an, ce qui n’était
pas le cas pour notre personnage. Lui trimait sous
le soleil depuis sa naissance et continuait à bêcher
ave autant de force qu’un jeune homme imberbe.
Il semblait qu’il ne mourrait jamais, et, dans le
village, mourir était devenu synonyme de « quand je
passerai entre les mains de l’Ancien ». On redoutait
en lui la faucheuse, de ce fait il vivait reclus, coupé
du monde, seule à vivre dans sa petite chaumière,
dont on chuchotait qu’il y gardait le cadavre
momifiée de sa défunte épouse. Si les villageois
étaient bornés, Admian, lui, ne faisait pas le moindre
effort pour les détromper : il était toujours méchant
et d’humeur revêche, insultant envers tout le monde,
et racontant les pires horreurs au premier gamin
trop amicale pour croire aux racontars qui cherchait
à le connaître. Personne n’avait oublié l’histoire du
petit Abel qui avait refusé de dormir pendant des
mois à cause des contes terrifiants du fossoyeur non
moins terrifiant. Enfin, Admian retournait vers sa
chaumière, après avoir préparé la tombe de la vieille
marchande de tabac qu’il enterrerait demain, seul,
car cette dernière, qui passait pour sorcière avait
autant de famille que Larabra. Pendant cette nuit, la
veillée du corps serait assuré par la laveuse de mort
de Samassa, une jeune femme venue d’une région
du nord, venue se terrer au milieu de nulle part afin
de gagner un peu d’argent pour sa famille, avec un
travail, certes ingrat mais bien payé lorsque l’une
des plus riches familles perdait un de ses membres.
La précédente laveuse de morts était la femme
d’Admian, Raciena, morte il y’avait vingt ans de cela.
De son vivant le couple veillait toujours les corps
ensemble, ce qui, dans le cas de la jeune femme
venue du nord, pourtant vaillante, revenait à être un
supplice, qu’elle jugeait pire qu’une nuit à la lueur
des bougies, seule avec une ancienne employée du
diable, qui attendait peut-être que celui-ci vienne la
chercher pour l’emmener dans un Enfer privilégié.
Revenons encore à la chaumière de l’Ancien, qui
n’était rien qu’une unique pièce recouverte de chaux,
mais encombrée de vieux souvenirs, conserves datant
des années cinquante, vieux vêtements de flanelles
et napperons jaunis ornant des meubles bancales, à
demi masqués par une épaisse couche de poussière
grisâtre. Ainsi était le logis du fossoyeur, qui n’était
effrayant qu’à la lueur de l’esprit quelque peu dérouté
des habitants de Samassa. Mais le contenu ne dévoile
pas le contenant, les légendes ont une part de vérité,
et les vieux démons surgissent quand les bons anges
disparaissent. C’est ce qui arrivait à Admian, peu à
peu, lentement, extrêmement lentement. Cela avait
surgit peu après le décès de Raciena : le fait de ne
plus pouvoir parler à personne et de devoir endurer
constamment une atmosphère de haine l’avait poussé
à se tourner vers d’autres distractions. D’abord il
avait sculpté, chassé, pêcher, mais ces activités,
pourtant saines, ne comblaient pas le gouffre de
solitude qu’il ressentait. Alors il avait commencé à
tendre l’oreille vers ces voix graves et rocailleuses
qui lui parlaient de temps à autre et lui racontait des
secrets et des histoires stupéfiantes, si surprenantes
qu’à un moment, après quelques temps, il continuait
à les écouter, en plein jour et en publique, ce qu’il
s’était toujours refuser à faire au tout début de
ces manifestations. C’était à ce moment là que
les habitants de la petite ville avaient décidé de le
nommer officiellement « soldat du Démon », quand
il s’était mis à parler à des êtres invisibles que lui seul
pouvait entendre ou voir. Il avait redoublé d’effort
dans son travail au cimetière, qu’il avait auparavant
envisagé de quitter. Il ressentait une attirance de
plus en plus forte pour les profondeurs, et il lui
arrivait de creuser, de creuser, très profondément,
sans raison, sans un mort pour l’occuper. Il le faisait
uniquement pour le plaisir de sentir proche de ce
noyau brûlant qu’il sentait sous ses pas, qui l’attirait
comme un aimant attire un morceau de métal. Il en
rêvait la nuit, comme d’autres rêvent de femmes,
il rêvait de plonger dans ce feu liquide, de sentir la
morsure d’amour enflammé sur son corps entier.
Il commença à lui prêter un visage, à cette sphère
d’énergie, le visage de son épouse, d’abord, puis
d’autres, des visages crées de toutes pièces par lui.
Blondes, brunes et rousses. Enfin, il avait cessé de
les imaginer, parade qu’il avait trouvée pour ne pas
se trouver complètement fou. Mais maintenant, il se
l’avouait, il n’aimait que cette énergie, il la voulait
uniquement à lui. Il cherchait à l’atteindre, et en
attendant de pouvoir la trouver, il imaginait ce qu’il
pourrait faire grâce à elle. D’abord il ramènerait
Raciena, puis il la rajeunirait et ferait de même sur
lui. Puis ils déménageraient dans une grande ville, où
ils vivraient d’amour et d’eau fraîche. Il s’était créé
tout un univers d’après la découverte de la sphère.
Mais on ne peut prendre ce qui n’appartient qu’à la
Terre. Voilà pourquoi il était allé voir la marchande
de tabac, aujourd’hui morte, en tant que sorcière. Il
avait pénétrer dans sa cabane de rondins de chêne et
avait longtemps contemplé les peaux d’animaux aux
murs avant que la vieille bruya ne rentre chez elle,
pas surprise pour un sou de le voir. Elle portait un
fagot d’herbes dans ses bras, tout contre son ample
poitrine de fille des Caraïbes. Elle portait toujours
une de ses robes de satin fleuries de fleurs étranges
et étrangères à notre monde. Elle lui sourit de ce
sourire jaune de veille femme. Il savait qu’elle savait
pourquoi il était ici, pourquoi il se compromettait
plus encore en se rendant chez une bruya. Elle
s’appelait Amarie, mais qui s’en souciait ? Pour tous
elle était ce qu’elle faisait, comme il en va pour tout
à notre époque. Qui se souciait de savoir qu’elle
avait aidé bien des femmes à accoucher quand les
plus éminents médecins abandonnaient tout espoir?
Non, personne ne voulait en savoir plus sur elle,
parce que tout le monde en savait assez pour la haïr
et la redouter. Il y eut entre eux une joute de regards,
quand, enfin, Admian trouva le courage de parler :
- Je sais que tu sais beaucoup de choses, et je sais
que tu sais en faire plus encore. Je sais que tu peux
m’aider dans ma quête, je te paierai bien, ou plutôt,
tous ce que je possède.
- Ce que tu a à m’offrir ne m’intéresse pas, Mangeur
de Morts. Passe ton chemin, et oubli Suggoth, il
ne t’apportera rien de bon, sinon des joies brisées.
Passe ton chemin et continu à attendre la mort, qui
vous réunira, toi et ton épouse, véritablement pour
l’éternité.
- Je ne veux pas l’aimer dans la mort, je veux l’aimer
ici. Et tu m’aideras, car…
C’est alors qu’il entendit une des voix lui souffler
ce qu’il devait dire, ce qui ferait qu’ Amarie ne
manquerait pas de l’aider.
- Parce que c’est un des Grands qui te le demande.
- Que sais-tu des Grands ? tu ne devrais pas jouer
avec les noms de mes ancêtres, impuissant fou !
pourquoi confierai-t-il cette tâche à un homme aussi
faible et inutile que toi ?
- Les Grands me parlent, ils m’ont confié beaucoup
de secrets, ils m’ont élus et me récompenseront.
- C’est ce que tu crois, l’ami ! Cesse d’écouter les
bêtises qu’ils te racontent, rentre chez toi, avant que
les autres te voient et invente un nouveau Diable
pour te mettre à sa solde.
- C’est Joe qui te l’ordonne.
La marchande de tabac arrêta soudain de parler,
pour le regarder avec des yeux agrandis de peur et
d’admiration.
- Que dit-il précisément ?
J’écris
- Que tu dois faire ce qui doit être fait.
- Bien. Attends trois jours, puis vient ici. Tu répandras
alors la nouvelle dans le village.
- Quelle nouvelle ?
- Tu le sauras dans trois jours, retourne à ton
cimetière, à présent.
Admian s’éloigna, et il entendit encore la sorcière
chanter longtemps après qu’il ait quitté son antre.
Trois jours plus tard, il s’était rendue chez la
bruya, et avait découvert son corps inanimé sur le
plancher en bouleau. Il avait alerté tout Samassa,
et la jeune femme laveuse de morts venue du nord.
Amarie avait laissé un papier pour lui, un papier
bien étrange, mais qui était, il le sentait, la solution
à son problème. Elle s’était tuée, comme lui avait
demandé l’oncle Joe. Car la mort d’une servante de
l’autre Monde uniquement, peut ouvrir une brèche
temporaire sur celui-ci. Telle était la raison pour
laquelle le vieux fossoyeur attendait avec impatience
le jour, et surtout la nuit qui suivrait sa mise en terre.
Alors, si d’après l’écrit de la morte, une ouverture
s’ouvrirait tout près de sa tombe, et alors il pourrait
entrer, à condition d’être enduit d’un certain onguent
qui lui avait été préparé au préalable. Admian passa
une nuit blanche, à se représenter l’autre monde, en
plein dans une excitation apeurée. Il parlait même
à Raciena, comme si elle était à ses côtés, et il lui
chuchotait de l’attendre bien en évidence, à l’entrée
si elle le pouvait, pour qu’il la trouve vite et qu’il
puisse rentrer chez eux rapidement.
Admian se leva du lit d’un bond, ce qui ne lui était
pas arrivé depuis très longtemps et s’habilla de
façon élégante, comme si il avait rendez-vous avec
une personnalité très importante et attendit deux
heures avant d’aller chercher le corps. La laveuse
de morts n’avait pas encore quitté la maisonnette
lorsqu’il arriva. Elle le salua à peine et s’en alla toute
tremblante. Plus tard, lorsqu’on l’interrogerait sur
l’air qu’avait Admian Larabra ce jour-là, elle dira que
son regard était fou, habité d’une lueur de mauvaise
augure, qu’il avait le teint exsangue, plus blanc que
la neige, et qu’il avait l’air encore plus vieux que
d’habitude, l’air d’être rongé de l’intérieur par un
secret. Mais pour l’instant, elle prenait le thé chez
une amie et lui racontait les soit disant phénomènes
étrange qu’elle avait vu en veillant le corps de la
marchande de tabac. Admian chargea la dépouille
dans le corbillard et savoura pour la première fois
le plaisir de pouvoir conduire sans avoir à suivre le
cortège des véhicules des familles en deuil et à se
soumettre à leurs exigences quelques fois étranges.
Il franchit le portail rouillé et balança son alliée sans
considération dans la fosse creusée à son intention.
Puis il jeta quelques mottes de terre, juste assez
pour cacher le corps, ainsi il pourrait accéder à la
brèche plus facilement. L’Ancien passa le reste de la
journée à se préparer mentalement : il ne se faisait
pas d’illusions sur ce qu’il allait voir. Il se doutait
bien qu’il ne se rendait pas au paradis mais ce qui
se rapprochait plus de l’enfer. Arriva enfin la nuit,
arriva enfin le moment où, quand il regarda à travers
la fenêtre de la chambre, il put apercevoir un éclat
doré s’échapper de la tombe elle-même. Il se précipita
alors au-dehors, courut vers la fosse et ôta la terre à
coups de pelle frénétiques comme il ne l’avait jamais
fait. Il atteignit enfin le cadavre. La nature de la terre
semblait avoir accélérer la décomposition en une
journée, et le fait qu’il n’y ais pas de cercueil ne l’avait
pas protégé. Il dut réprimer des hauts le c?ur pour
soulever la bruya, mais ne put se retenir totalement.
Il vomit donc, la main contre les murs de terre, le
front en sueur. L’effet d’élégance était supprimé, ses
souliers, naguère vernis étaient à présent souillé et
sa chemise blanche, empesée de purée maronnasse.
Il s’apprêtait à inspirer un grand coup, quand il se
rendit compte que cela ne ferait qu’accentuer l’effet
vomitif. Il se mit en apnée et retourna Amarie d’un
coup de pied. Elle bloquait le trou, minuscule, d’où
s’échappait une lumière d’un or violent. Le fossoyeur
saisit sa pelle à nouveau et recommença à faire ce
qu’il faisait le mieux : creuser. Il creusa jusqu’à ce,
qu’enfin, le trou soit assez grand, et qu’il y tombe tête
la première, dans une chute qui dura une éternité.
(La deuxième partie de cette nouvelle sera
publié dans le prochain numéro)
De blanche
devenue noire
C’était une haute et large tourelle
Naissante au milieu d’une verte colline,
Recouverte de ronces et de fleurs rebelles
Blanche de couleur elle fût, à présent noire est
la sienne.
Elle étend son ombre brumeuse sur la plaine,
Qui est peuplée de personnes fières et vaines,
Doux agneaux sous un joug invisible
Qui n’est jamais nommé.
Elle reste puissante et incorruptible,
Elle les tient dans sa paume fermée.
Elle a, pourtant, une triste et douce histoire
Qui me revient, à sa vue, en mémoire :
Il me semble que c’est l’aventure de deux
amants,
Comme ceux qui vivaient dans nos contes
d’enfants.
Tous deux exemples purs de vertu,
De celle qui, face au vice, s’est tue.
Car oui, elle n’est point immortelle,
Elle vacille à la moindre querelle.
Peut-être, si l’amour avait été plus fort,
Ils auraient eut le temps de trouver le trésor
Le seul vrai qui n’en est pas un, qu’on ne peut
toucher,
Celui qui subsiste au fond de l’être aimé.
Et pourtant, pour des paroles mensongères
La douce mie s’est jetée à la mer,
Car elle ne pouvait survivre à l’affront
De savoir une maîtresse à son bel Oberon*.
Son corps de fragile cristal s’est brisé
Dans une longue chute finie sur un rocher.
Son visage intact, dans un spectacle macabre
Flotta jusqu’au marins arbres
Et s’y accrocha tel un joli bijou
Tandis que les flots se teignaient de sang
couleur de houx.
Les filles de Poséidon ont porté son deuil,
Pleureuses silencieuses dans le petit écueil,
Qui sert de tombeau à la morte beauté.
Nymphes, plantez les anémones aux pétales
violets !
Rendez hommage à la dernière victime de
Cupidon,
Qui n’a eut de chagrin qu’à cause de ce maudit
don !
Son jeune amoureux, loin de se douter de son
affreuse mort
Rentre à cheval vers sa douce aux cheveux
d’or.
Il ne trouve rien, sinon un silence triste
Non, ce n’est pas un
cauchemar.
I
l faisait nuit quand elle sortit de sa chambre,
déterminée. Cette fois, elle était prête, prête
à tuer celui qu’elle avait dû supporter pendant
plusieurs années. Cinq exactement. Elle descendit
lentement les escaliers en pensant à la façon la plus
rapide d’éliminer son mari. Elle décida de passer
par la cuisine, afin de s’armer d’un long couteau
meurtrier. Armée et déterminée, elle arriva devant
la porte d’entrée. L’homme qu’elle ne pouvait plus
regarder sans songer à son éternel malheur était
de l’autre côté de cette porte, c’était lui qui venait
de sonner, et elle savait qu’il n’attendait plus que
l’ouverture de cette maudite porte par où il rentrait
tous les soirs pour réapparaitre dans le malheureux
quotidien de sa pauvre femme. Pauvre ? Elle ne
l’était pas. Il lui avait offert toutes les richesses
dont elle avait pu rêver. Il ne l’avait jamais battu,
jamais maltraité. Il était peut-être le mari le plus
généreux et le plus tendre avec sa femme. Mais
elle ne le supportait plus. Elle ne supportait plus sa
gentillesse excessive, sa bonté naturelle. Pourtant,
Ne trouve même pas sa secrète crypte.
Les naïades lui reprochent la perte de leur
sœur,
Et lui pleure d’horreur.
Il connaît l’ennemi qui lui a ravi sa vie
Il le cherche à travers les pays,
Le trouve, le tue et se venge,
Puis il abandonne son corps dans la fange.
Et il érige la tour blanche devenue noire,
S’enferme au milieu de miroirs
Qui lui rejette son image horrible.
Un jour il les brise au milieu des cris.
Et la tour de blanche est devenue noire
Elle le retient toujours entre les éclats brisés
de miroirs
Qui lui renvoie leurs monstrueux portraits.
Le prince les regarde tout le jour et les hait.
Il hait son ennemi mort et il se hait de l’avoir
eu pour ennemi.
Un pauvre fou passe devant la tour, l’incendie,
Ainsi dans les flammes la seconde victime
d’Eros périt.
C’est une histoire bien triste un affreux récit.
C’est un conte qui finit mal, mais ce n’est pas
un conte !
C’est une vérité qu’ici je raconte :
L’amour et la mort vont de pairs en nos jours
Ces dieux invulnérables fleurissent et fanent,
L’enfant comme le vieillard tour à tour,
Derrière laissent toujours un champ de roses
et de crânes.
On dit : l’amour sauve de la mort !
Mensonge universel ! Vous avez tort !
L’amour n’est qu’une mince feuille de soie
Qui recouvre le poignard étincelant.
Il frappe dans la nuit, furtif, une ombre dans
le vent.
Qu’en ira-t-il de vous, d’eux, de moi ?
Le même sort, le même doux supplice,
Qui attend qu’on le salue, qu’on le bis.
On ne meurt pas d’amour,
On aime car l’on se meurt.
On s’y jette, on s’y noie dans la peur
Qu’il cesse –délivrance !- un jour.
L’amour reste complice impuni.
Ignorants, plus on le voit, plus on s’en réjouit.
Fuyez sa douce morsure de feu !
Ce n’est qu’un poison de serments creux.
Et la haute et large tourelle est hommage
indigne aux deux compères !
Mais à présent, je dois, si vous le désirer, vous
laissez aimer et me taire.
Lina Messaoudene 4.1
nombreuses sont les femmes qui rêvent d’un mari
comme le sien. Mais elle n’était pas ce genre de
femme. Peut-être qu’après tout, c’est elle qui avait
choisi son malheur. Ce qui est sûr, c’est qu’elle
voulait sa mort, et vite. L’idée de le tuer lui était déjà
passée par la tête, quelques années plus tôt. Depuis
ce moment-là, l’état de santé de son mari s’était
beaucoup dégradé, mais il n’a jamais douté d’elle
et ne s’est jamais posé de question sur la présence
d’une boite de mort-aux-rats presque vide dans le
tiroir de la cuisine alors qu’il n’y avait déjà plus de
rats dans la maison depuis au moins dix ans. Elle
sentait à présent fortement cette présence humaine
de l’autre côté de la porte. Une main sur la poignée
de la porte, l’autre serrant l’arme du futur crime,
elle décida d’ouvrir et de poignarder son mari dès
l’apparition de sa silhouette, sans même penser au
moindre regret qu’elle pourrait avoir dans le futur.
Elle ouvrît lentement la porte. Au moment même
où elle vit une silhouette se tenant en face d’elle,
elle enfonça sans réfléchir son couteau en plein
dans le cœur. Son geste était accompagné d’un
si grand sentiment de soulagement qu’elle n’eût
même pas le temps de se rendre compte qu’elle
venait d’abimer la robe de sa victime.
Anis Khelifi, 1 S2
27
C’est un large trottoir qui s’étend
sous d’infinies arcades. Il n’y a aucun
passant, alors que les autres rues de
la ville sont agitées d’une violente
effervescence, où la foule grouille,
animée par ses aspirations, c’est-àdire mue par la menace du temps.
I
ci, il n’y a rien. Sous nos pas lents, le
marbre jauni, craquelé par endroits
fait résonner le volume comme dans une
vaste cathédrale désertée. Les magasins
sont désaffectés ; leurs grillages que l’on
devine poisseux, sont recouverts d’une
épaisse couche de particules grises, de
la couverture opaque de l’abandon. Les
paupières alvéolées se sont fermées, jetant
dans l’oubli des volumes hantés par une
implacable présence. Ici, il n’y a personne ;
ou presque… Des ombres peuplent le seuil
des magasins abandonnés. Des ombres
aux contours obscurcis, voilés par l’oubli,
redessinés inlassablement, vainement
par la mémoire. Les ombres s’étalent,
s’étirent. On distingue des corps, couchés
ou simplement adossés contre les colonnes
glaciales de jaspe. Ils semblent être pris
dans une matière dense, impénétrable.
Leur regard unique, perdu dans le vide,
exprime une résignation sereine.
Ce sont de vrais fous : pas ces fousmendiants qui, eux, prennent grande part
au déroulement de la vie et s’y impriment
peut-être mieux que quiconque. Les
vrais fous sont invisibles car ailleurs.
L’implacable loi du temps, celle qui nous
anime, nous presse, n’a aucune prise
sur eux. Le temps glisse sur leurs gestes
amples et la lumière, invariable, illumine
et fige ce désert d’intemporalité dans le
blanc immaculé de la mémoire.
Le temps a si vite passé. Trop vite. Et
c’est dans cette minute fulgurante, cet
instant effarant de lucidité où il s’arrête
que l’on s’en rend compte… Accaparés par
le rythme effréné de la vie à son aurore,
au faîte de l’immortalité insolente de
l’enfance, nous ne devinons que vaguement
le processus immuable qui se joue en nous
– qui se joue de nous. La perception nous
revient d’un coup. Les sens, gauchis par
l’habitude et l’indifférence qui en découle,
se réveillent. La prise de conscience est
d’autant plus violente.
On a vieilli ; et si l’on sort de ce tunnel
hors-champ, le temps se vengera. Il
s’écoulera encore plus vite car on a
pris conscience de sa fuite. Non. On ne
veut surtout pas quitter cet endroit, qui
ressemble de plus en plus aux paysages
de l’enfance, lieu que l’on ne pouvait
plus retrouver, bétonné par l’anesthésie
de l’âge puis noyé dans l’oubli. Ce vaste
océan de plénitude, d’humeurs enfantines
faites de peur et d’extase se rapproche. On
s’y beigne.
Sous ces arcades, il n’y aucun passant.
Les gens s’y installent durablement,
tentant de sauver leur vie qui s’enlisait
dans l’ennui et que le temps a plombé
d’indifférence. Ici, ils se gravent dans
les cieux de l’enfance, rassurants car
immuables et éternels.
Il est tentant de rester là pour toujours,
à arpenter cette avenue qui traverse notre
âme, se blottir dans l’arrondi chaud de la
voûte ; Se réfugier dans ce profond tunnel
qu’est la folie…
Salim Akil, seconde 3
Atelier d’écriture
J’écris
28
Le Polar de l’été
De belles vacances à Saint-Malo...
pour un détective!
Noor Mahieddine, 6è3
Érik, un ressortissant Danois installé en
Angleterre, à Bristol, est détective privé.
Cette année avec sa femme Tania et ses deux
filles Brittany, huit ans et Liza, cinq ans, ils
passent des vacances à Saint-Malo en France.
La plage, le centre de remise en forme et le
terrain de golf, personne ne pouvait s’ennuyer
dans ce splendide complexe hôtelier. Érik
était blond, c’était un homme qui venait de
dépasser la quarantaine, il avait des yeux
indigo et sa peau était si blanche qu’on
remarquait tout de suite qu’il était d’origine
scandinave ! Il n’y avait pas grand-chose à
visiter à Saint Malo, donc la famille restait le
plus souvent à l’hôtel : les filles allaient à la
plage, elles jouaient et faisaient des châteaux
de sables. Tania, elle préférait prendre soin
de son corps, elle qui fait toujours à manger,
toujours le ménage et toujours la vaisselle !
Enfin Érik lui, préférait le golf, il trouvait que
c’était un sport calme, où on ne se dépensait
pas trop au contraire du soccer et du rugby.
I
le fameux club, un employé et deux clients. Après
des interrogatoires individuels, les trois personnes
n’avouent rien et nient tout ce qu’on leur dit. Mais
un jeune saisonnier nommé Fabien avait remarqué
qu’un homme passait la plupart de son temps avec
lui jusqu’au jour de sa disparition. Mais un des trois
avoue être le coupable ; l’affaire est close, mais sans
aucune preuve. Érik, confronté plusieurs fois à des
cas similaires, décide de rouvrir l’enquête pour
vraiment retrouver le coupable avec des preuves
cohérentes. La victime était PDG d’une entreprise
de restauration rapide et un des suspects était le
directeur général de la même entreprise... Après 24
heures de garde à vue, il avoue avoir tué son boss
pour les raisons suivantes : Il avait trouvé le concept
de l’entreprise et était devenu directeur général,
mais son salaire est nettement plus inférieur que
son supérieur, De tout l’argent récolté, il ne gagne
que 20 % par rapport au PDG qui lui gagne 80 % des
bénéfices. 6 mois plus tard, il devient millionnaire et
s’achète une propriété immense de 5 hectares. Fou
de rage, il décide de lui offrir un billet de vacances
à Saint Malo, et de mettre un terme à sa richesse …
et à sa vie. Maintenant le Président de l’entreprise
assassiné, il montera d’un grade et sera le nouveau
propriétaire de ce considérable marché. L’affaire est
maintenant close, l’assassin a été condamné à 12
ans de prison ferme, et la vie a repris son cours à
l’hôtel de Saint Malo où un sacré détective passe ses
vacances …
l reste encore deux semaines de vacances avant
le retour à Bristol. Aujourd’hui Érik a décidé
de consacrer sa journée au golf, il a pris son petit
déjeuner, enfile sa tenue, prend ses clubs et direction
le terrain de golf de l’hôtel. Vers quatorze heures,
alors qu’il a déjà fait quatre coups et qu’il est à deux
doigts du trou, un cri aiguë retentit et il le rate, une
jeune femme a déterré un corps sous le Green. Érik,
détective privé, décide donc de prendre en main
l’affaire. Cette dame, débutante en golf, a tellement
essayée de lancer sa balle qu’elle a finit par déterrer
le corps d’un golfeur en tenue avec une balle de golf
dans la bouche. « Inquiétant... » Se dit le détective
expérimenté... Pour éclaircir le mystère, il va vérifier
les casiers judiciaires de presque tous les employés.
Il remarque qu’un certain Bernard Dumouchel avait
commis un meurtre il y a quatre ans en Éthiopie et
écopé de quinze ans de prison ferme. Mais l’autopsie
du golfeur révèle que l’arme du crime est un club de
golf unique, de luxe en aluminium inoxydable. Grâce
à cette autopsie Bernard est innocenté. La victime
eut tout simplement un traumatisme crânien avant
de perdre connaissance puis de perdre tout son
sang et mourir vers les coups de deux heure de
l’après-midi. Maintenant le défi est de retrouver
l’arme du crime, grâce à toutes les informations
recueillies sur le club, il sera plus facile de localiser
le meurtrier... Après avoir associé tous les noms des
acheteurs de ce club avec la liste des employés et des
résidents, Érik retrouve trois personnes possédant
LE PARANORMAL : VERITE OU MENSONGE ?
B
ienvenus dans la nouvelle rubrique du journal,
une rubrique faite pour vous propulser dans
un autre monde ou l’on ne tire pas les ficelles. Qui
n’a jamais pensé à tous ces êtres, le soir, avant de
sombrer dans le sommeil, qui n’a jamais rouvert les
yeux une douzaine de fois pour vérifier qu’aucune
présence étrangère n’a investie la pièce ? Moi, ainsi
que ma collaboratrice, nous allons vous convertir au
surnaturel, et si vous y croyez déjà, nous allons vous
faire frissonner de plaisir… et de PEUR !
La légende de Bloody Mary
C’est une légende très rependue dans le monde,
plus particulièrement aux Etats-Unis, son pays
de naissance. Beaucoup de gens y croit très
sérieusement et ne s’aventure jamais à l’irriter.
L’histoire dit que Bloody Mary, ou Vierge Sanglante
serait l’esprit vengeur de Vierge Marie. Elle apparait
sous la forme d’une femme ensanglantée, aux yeux
vides de leurs orbites, uniquement dans les miroirs.
En effet, elle n’apparait que si on l’a appelé, avec
un rituel bien précis. D’abord, enfermez vous dans
votre salle de bain, en face du miroir (toutes les
salles de bain en ont, non ?), sans autre lumière que
celle de deux bougies que vous placerez des deux
côtés du miroir. Puis tournez sur vous-même 13 fois
en chantant d’une voix de plus en plus invitante et
suppliante son nom. Ainsi, on dit qu’elle apparaitrait
au 13ième tour. A ce moment, courez, car elle va
essayer de vous arracher les yeux ! Eteignez cependant
les bougies, pour qu’elle retourne d’où elle vient.
Une variante du rituel existe, qui rendrait Bloody
Mary encore plus violente (ce qui implique votre
mort). Chantez, pour cela, 13 fois toujours, « Bloody
Mary, I killed your baby ! », traduction, Mary la
Sanglante, j’ai tué ton bébé, c’est-à-dire Jésus. Je ne
vous conseille pas de l’utiliser, à moins que vous ne
vouliez mourir dans d’atroces souffrances.
Une preuve
J’ai ici un témoignage tiré d’un blog internet, je ne
sais pas s’il est véridique, mais c’est toujours bon
d’avoir des preuves à l’appui :
Je suis tombé par hasard sur ton skyblog et j’ai
vraiment longtemps hésité avant de laisser un
commentaire... on m’a raconté cette histoire il y a
quelques années, je n’y ai évidemment pas cru! C’est
une amie qui me l’a racontée. Un jour elle m’a dit
au téléphone, il faut que j’essaye d’invoquer cette
bloody mary. Je lui ai répondu en me moquant
qu’elle m’envoie un sms si ça marche. Le lendemain
ses parents l’ont retrouvée morte dans la salle de
Voici le texte qui a servi de point de départ au travail des 6.3 cette année, lors de séances d’atelier
d’écriture en cours de français. Il fallait ensuite ajouter tous les éléments nécessaires à la constitution
d’un conte complet.
La Liberté,
Une longue marche…
L
a liberté est au fondement même de la
pensée occidentale. Etre européen ou
américain, c’est considérer comme un droit,
voire une évidence, de pouvoir choisir son
mode de vie, son métier, son régime politique,
etc. Considérée comme un droit primordial,
aussi important que respirer ou s’alimenter,
elle est la seule valeur que les Occidentaux
sont prêts à défendre jusqu’au bout, et même
à imposer au reste du monde. Mais notre
conception de la liberté n’a que peu à voir
avec celle d’un Œdipe, manipulé par le destin,
ou d’un Périclès, le charismatique maitre
d’Athènes. Elle n’est pas plus celle de saint
Augustin ou de Luther, ni même celle d’un
Locke ou d’un Kant. Cette liberté tous azimuts
que nous revendiquons est une construction,
une édification progressive : des anciens Grecs
aux penseurs néolibéraux, elle a subi bien des
avatars et provoqué plus d’une révolution.
Comme le montrent les textes fondamentaux
commentés ici, elle est le résultat d’une quête
de l’authenticité personnelle aujourd’hui. La
liberté est une longue marche…
La connaissance et la découverte de l’Autre
aussi, comme en témoigne l’anthropologue
Maurice Godelier dans Décryptages : « Il
faut mouiller sa chemise », recommande-t-il
à ses collègues… Leibniz et Newton n’ont pas
fait autrement : eux aussi ont lutté pour se
construire un destin…
Charef Yanis Abid, 5è4
bain. La police a conclu un suicide, moi, je n’y crois
pas, elle n’avait aucune raison de se suicider, on avait
parlé au téléphone le soir même et elle allait très
bien... une année après ça, j’ai reçu un appel sur mon
portable venant du numéro de mon amie décédée.
J’ai hurlé et j’ai lancé mon portable par terre, je ne l’ai
plus jamais allumé, j’ai changé de numéro et je n’en
ai jamais parlé à personne. Ça me fait du bien d’écrire
ça, même si je suis en train de pleurer, je ne l’avais
encore jamais dit a personne. Je vis constamment
avec la peur que mon portable sonne et qu’il affiche
son numéro. Ça va faire deux ans dans dix jours. J’ai
essayé de le faire une seule fois, quelques mois après
cet appel, et quand je l’ai dit pour la dixième fois, le
miroir s’est brisé en mille morceaux... je n’ai jamais
ressayé. Ce n’est pas une légende, ça m’est vraiment
arrivé et une de mes amies est morte à cause de ça.
Très intéressant, un peu trop larmoyant, peut-être?
et maintenant, pour que vous ayez vraiment des
sueurs froides, une photo :
Si vous voulez en savoir plus, il y’a toujours le film
Urbain Legends 3 : Bloody Mary et, bien sûr, une de
mes séries favorite, Supernatural, qui traite de son
sujet dans la saison 1épisode 5.
Voilà se sera tout, attendez et redoutez la prochaine
rubrique !
PS : j’ai moi-même eus peur en tapant cet article,
surtout que, pour plus de charme, je l’ai fait dans ma
salle de bain, alors si on retrouve mon cadavre, dites
à la police que j’ai été massacrée par un fantôme,
voulez-vous ?
Je vous laisse gentiment mon adresse mail si vous
voulez m’écrire pour commenter, questionner et
donner des idées.
(S’en va vers l’inconnu et l’au-delà ! non, en fait on
m’appelle pour manger).
MON ADRESSE : [email protected]
Par : Lina Messaoudene et
Amélie Benouaret De 4.1.
29
CONTE-TELEGRAMME
DRAGON ENLEVE PRINCESSE - ROI DEMANDE CHEVALIERS SAUVER PRINCESSE - TROIS CHEVALIERS
ATTAQUENT DRAGON - PREMIER CHEVALIER CARBONISE - DEUXIEME ECRABOUILLE - TROISIEME AVALE
TOUT CRU - ROI DESESPERE - FACTEUR IDEE - ENVOIE LETTRE PIEGEE DRAGON - DRAGON EXPLOSE PRINCESSE EPOUSE FACTEUR - HEUREUX - FAMILLE NOMBREUSE - REDUCTION SNCF - FIN -
D’après Bernard Friot, Nouvelles Histoires Pressées, «Zanzibar», Milan 2000.
La princesse enlevée La Belle
et son facteur
Il était une fois, une belle princesse,
la plus belle qui soit, mais c’était une
fille pourrie-gâtée par son père, le roi
le plus riche du monde. Elle habitait
dans un pavillon seule à quelques
kilomètres du palais de son père.
U
n jour qu’elle se détendait sur un
transat au bord de la piscine de son
pavillon, un dragon, gros mais charmant,
l’emmena dans sa tour. Le dragon n’avait
pas de mauvaises intentions : il eut tout
simplement un coup de foudre.
Le roi, affolé, convoqua les trois chevaliers
les plus compétents du pays. Mais il n’en
avait pas l’air : le premier était petit et était
vêtu comme une rock-star, le deuxième
était habillé normalement mais avec une
casquette et des baskets en plus, et enfin
le troisième avait la soixantaine et avait
un costume blanc d’agent secret. Quelques
heures après que les trois chevaliers
soient partis, le roi apprit que le premier
fut carbonisé, le deuxième écrabouillé,
le troisième avalé tout cru. Le roi fut
désespéré.
Le facteur personnel du roi qui était une
personne de laideur maximale, eut une
idée. Celle d’envoyer une lettre piégée au
dragon. Dés que le dragon toucha la lettre ,
il explosa et le facteur sauva la princesse.
Le sauveur voulut épouser la princesse,
mais celle-ci refusa. Malheureusement
pour elle, elle y fut obligée par son père. Il
se marièrent et eurent beaucoup d’enfants
et des réductions sur le SNCF mais de
contre-coeur pour la princesse qui partage
ses biens avec une laideur.
Bouroubi Tamani
Le kidnapping de la
princesse Toupou
I
l était une fois, à Los-Angeles, le roi Coco
qui était extrêmement riche. Il avait
tout ce qu’il voulait, il lui manquait juste
une vraie famille. Certes il avait une fille
la princesse Toupou qui avait 17 ans mais
elle ne vivait pas avec lui. Rebelle mais bien
belle la princesse Toupou passait son temps
à faire du shopping et à faire de la chirurgie
esthétique d’où elle tenait sa beauté. Tout les
chefs d’entreprises voulaient l’avoir comme
Il était une fois, une belle princesse qui
vivait avec son père dans un château
délabré, en Drosylvanie du Sud.
U
n jour, un dragon rouge et sale
(tellement sale qu’on aurait pu croire
qu’il s’était engagé dans l’armée, et avait mit
sa tenue de camouflage) enleva la princesse
et l’emmena dans sa grotte au milieu de la
forêt, pour qu’on ne puisse pas le suivre. Il
réclama une rançon. C’est qu’il avait dormi
plus de cent ans, et qu’il ne pouvait donc
pas savoir que le roi avait fait faillite.
Alors, le roi demanda à trois chevaliers
de sauver sa fille. Le premier croyait dur
comme fer qu’il était Cyrano de Bergerac;
il portait un faux nez très long, une armure
toute rouillée et un bouclier tout cabossé.
Le second était gros et gras, et portait
un costume de glace multi-parfums. Le
troisième était bien habillé ; costume
cravate et la dernière coupe à la mode (il
faut dire qu’il se trouvait irrésistible).
Malheureusement, lorsqu’ils attaquèrent
le dragon, l’un fut écrabouillé, l’autre
carbonisé et le dernier mangé tout cru. Le
roi était désespéré, quand le facteur eut une
idée de génie ; il envoya une lettre piégée
au dragon. Ce dernier explosa et le facteur
libéra la princesse.
Le facteur et la princesse se marièrent et
eurent une réduction SNCF.
Le roi inspiré par l’idée du facteur gagna le
gros lot dans les farces et attrapes.
FIN
MAYA MOKRANI 6°3
partenaire de pub ou même pourquoi pas
comme partenaire tout court. Un jour
qu’elle regardait Mr. Poopers Pinguin au
«Cinérama Dome» l’affreux dragon Trad
Pit la kidnappa pour qu’elle lui serve de
compagne de jeux. Le roi Coco qui avait
entendu parler de ça fit tout de suite appelle
aux trois meilleurs Chevaliers vigiles de
Los-Angeles. Le 1er était roux comme une
carotte mais bien maigre, le deuxième était
jumeau avec le 3ème malgré qu’il n’était pas
frère avec celui-ci. Les 3 chevaliers vigiles
attaquèrent Trad Pit mais étrangement
leurs armes n’étaient pas chargées donc
La princesse,
le dragon
et le facteur
Il était une fois, à Las Vegas, une
princesse nommée Kate qui vivait
heureuse avec ses parents dans un
grand château.
U
n jour, un monstrueux dragon enleva
celle-ci et l’emmena dans son casino.
Le roi demanda donc aux trois meilleurs
chevaliers du pays, Chris, Jhon et Brad, de
sauver sa fille.
Chris faisait deux mètres de long et était
tout maigrichon, il portait une chemise
avec des coeurs, un short et des pantoufles à
pompons, il attaqua la bête avec son pistolet
mais, comme il le tenait du mauvais côté, il
se tira dessus et fut carbonisé.
Jhon était tout petit et faisait cent cinquante
kilogrammes. Il portait un pyjama avec des
petits nounours et des ballerines de danse.
Il fit une prise de taïkwendo, mais se cogna
contre un mur et tomba dans le coma, et fut
écrabouillé.
Brad était très bête, il avait les cheveux en
bataille et était mal rasé. Il portait une jolie
robe rose avec des talons hauts. Il essaya
de sauver la princesse sans même affronter
le dragon. Mais celui-ci le remarqua et le
mangea tout cru.
Le roi était désespéré, mais le facteur
eut une idée, il envoya une lettre piégée
au dragon, la bête l’ouvrit, il y trouva
une bombe nucléaire qui explosa «
boooooooouuummmmmm ! »
Le facteur délivra la princesse et l’épousa,
ils eurent beaucoup d’enfants et eurent
des réductions pour la SNCF et vécurent
heureux jusqu’à la fin des temps.
FIN
HAMDADOU INES 6E3.
évidement le 1er fut carbonisé, le 2ème fut
écrabouillé et le 3ème avalé tout cru. Le roi
Coco était désespéré mais heureusement le
facteur (du roi) eut une idée. Il envoya une
lettre piégée à Trad Pit, l’explosion avait
blessé le dragon. Le plan avait fonctionné!!!
Alors comme signe de gratitude Toupou
épousa le facteur. Ils eurent suffisamment
d’enfants pour avoir une réduction SNCF et
le plus important c’est que le roi avait une
vraie famille maintenant.
Kherif Lila.
Atelier d’écriture
30
L’incroyable facteur La Belle
Il était une fois, dans une ville
enlevée
lointaine, une princesse nommée
Jupiette qui vivait avec son père le
roi Henry. Celle-ci adorait mettre
des jupes, elle en mettait le matin,
l’après-midi et même le soir pour
dormir.
U
n jour, pendant que cette dernière se
maquillait, un dragon nommé Fury
craint de tous, enleva la princesse et s’en
alla chez lui, en dehors de la ville.
Le roi fou de rage et déséspéré, engagea
trois chevaliers de grandes renommées,
ces derniers s’appelaient: Mike, Jacques
et Christophe. Malheuresement les trois
guerriers furent: écrasés, pulvérisés puis
carbonisés par cette monstrueuse bête
féroce!!!
Le roi attendant un miracle, se lamentait
chaque jour.
Puis, un beau jour, le facteur qui distribuait
le courrier comme toujours, arriva devant
la villa de la princesse. Devant celle-ci on
entendait plusieurs conversations racontant
la disparition de Jupiette
Le facteur voulant la sauver, envoya une
lettre piégée au dragon qui juste après l’avoir
ouverte explosa et fit un gros «BOUM»!!
Enfin, la princesse libérée, les deux
personnages se marièrent et eurent une
grande famille qui favorisa la réduction
SNCF.
Fin.
Il était une fois une belle princesse
aimée de tous, qui vivait dans le
modeste château de Sanssoucis
entourée de ses parents, le roi
Philippe XVIII et la reine Catherine
La naine.
M
ais dans ce pays vivait un grand
dragon à deux dents. Un jour, il enleva
la princesse. Le roi très apeuré réunit trois
chevaliers qui venait de Discoville, ils étaient
tous les trois habillés de tenues paillettées
et de talons plateaux. Malheureusement,
ils furent tous les trois vaincus par le
dragon : le premier fut carbonisé, le second
écrabouillé et le troisième qui était grand
et maigre, telle une saucisse, fut avalé tout
cru.
Mais le laid facteur eut une idée : il allait
envoyer une lettre piégée au dragon …
le
dragon tout fier, pensant que c’était sa
maman qui lui envoyait de ses nouvelles
de la maison de retraite, explosa, ayant à
peine ouvert le courrier.
La princesse enfin libérée, épousa le facteur
malgré sa laideur. Ils étaient très heureux,
et eurent une famille nombreuse de vingthuit affreux enfants, grâce à eux ils ont
beaucoup économisé avec les réductions de
la SNCF.
NOOR MAHIEDDINE 6e 3
Madiou karim 6°3
Le dragon, la princesse et le facteur
Il était une fois, à l’époque des rois
de France, une princesse qui vivait
dans une contrée lointaine et que
personne n’aimait. Ses habitudes
étaient écoeurantes : elle rotait,
était sale et s’habillait mal.Le seul
qui l’apréçiait était le roi, son père
et unfacteur secrètement amoureux
d’elle.
U
n jour, un dragon très propre et
poli qui en avait assez de la stupide
princesse décida d’enlever la malpolie afin
de restituer le calme dans le royaume .
Le roi en fut très chagriné et envoya trois
chevaliers venant d’une banlieue de Paris
libérer sa fille. Ces derniers pertirent en
scooter vers la villa raffinée où habitait le
dragon. En arrivant, les véhicules écrasèrent quequles roses que le dragon avait fait
pousser. Cela mit le dragondans une telle
colère qu’il carbonisa ,écrabouilla et avala
tout cru les trois chevaliers .
Le roi n’en fut que plus désépéré. Le facteur
eu une idée .IL envoya au dragon une lettre remplie de poudre magique qui explosait au contacte de l’air. Le piège marcha et
le dragon fut enterré dans les ruines de sa
maison.
La princesse libérée épousa le facteur et
elle changea ses habitudes. Ils bénéficièrent d’une réduction SNCF grâce au enfants nombreux qu’ils eurent. Ils vécurent
et voyagèrent heureux jusqu’à la fin de
leurs jours .
FIN
La princesse
mal élevée
Il était une fois, un roi très puissant
qui régnait sur le royaume de Los
Angeles. Il avait une fille, très belle,
elle était toujours vêtue d’un bikini
bleu comme l’océan et d’une coiffe
blanche.
M
alheureusement, cette princesse était
mal élevée. Elle était vulgaire, tout
le monde la détestait sauf un facteur et un
dragon. Le roi voulut se débarrasser de sa
fille insupportable.
Alors, un jour il eut un plan que personne
ne découvrirait. La livrer à un dragon pour
qu’ils se marient et qu’ils le laissent vivre
en paix. Le dragon l’enleva, le roi se rendit
compte que sa fille lui manquait. Alors il
convia ses chevaliers les plus entraînés à
la retrouver. Le premier était séducteur,
il était musclé et bien armé, le deuxième
Calindoudou de son surnom était petit et
maigre et le troisième était gros et laid et
attaquait les gens de ses pets. Trois jours
après le kidnapping ils trouvèrent la grotte
ou séjournait le dragon. Dès qu’ils entrèrent,
ils chargèrent la mitraillette, sa ‘’maison
‘’ était superbe, il avait du goût ce dragon
mais il voulait surtout de la compagnie .
Quand il vit les chevaliers il sut qu’on allait
lui enlever sa compagne. Il appuya sur un
gros bouton rouge. Le premier fut accroché
à un bûcher, il fut carbonisé, le deuxième fut
écrabouillé par un éléphant et le troisième,
il l’avala tout cru.
Un jour le facteur, toujours amoureux de
la princesse eu une idée brillante. Il envoya
une lettre piégée au dragon. Croyant qu’on
allait lui laisser sa bien-aimée, il ouvrit la
lettre et explosa avec elle .
Le roi ordonna à sa fille d’épouser son sauveur. Ils organisèrent un bal à Palm Beach.
Ils eurent une famille nombreuse. Ils emmenaient leurs enfants à Central Park et
eurent une réduction par la SNCF.
El Mokhfi Hella-Zeyn 6e3
Jeanne Bernard 6ème 3
Le prince Facteur
Il était une fois dans le royaume
Neycity une princesse très belle qui
s’appelait Crevette car elle adorait les
crevettes. Elle vivait en paix avec son
père Pâtisserie car depuis tout petit il
voulait être pâtissier.
U
n jour, alors qu’ils prenaient un petit
déjeuner royal, un dragon attaqua le
château, enleva la princesse et mangea tout
le petit déjeuner avec les crevettes.
Le roi téléphona à trois princes mannequins en maillots de bain, Le premier fut
carbonisé et le dragon en fit des brochettes,
le deuxième fut écrabouillé et fut transfor-
mé en crêpe et le troisième fut avalé tout
cru et fut mal digéré.
Le roi désespère commanda une pizza. Le
Facteur la livra puis eut une idée. Il envoya
une lettre au dragon qui explosa et la princesse fut libérée.
C’est ainsi que le facteur épousa la princesse, ils vécurent heureux jusqu’à la fin
du mois, eurent beaucoup d’enfants et une
grosse réduction à la SNCF*
SNCF*=Société Nationale des Chemins de
Fer.
Bougherara Mohamed Amine 6E3
Atelier d’écriture
Nous avons vu
31
« la Prophétie des Grenouilles »
de Jacques-Rémy Girerd
Résumé général du film: Tom, un petit garçon, vit chez
Ferdinand et Juliette, ses parents adoptifs. Lili, leur petite voisine,
habite en ce moment avec eux. Mais voilà qu’un jour, les grenouilles
se réunissent. Elles sentent qu’un déluge se prépare. Elles tiennent
conseil et décident de prévenir les humains insouciants. Ces derniers
doivent survivre à la catastrophe prédite par les demoiselles et
seront transportés dans une grange avec pour seule nourriture des
patates.
Impressions générales: Nous
avons beaucoup aimé le film, en
effet il y’a beaucoup de suspens,
de dynamisme, et de merveilleux.
Nous parcourons plusieurs espaces
et durant les chapitres, le film nous
transporte de l’univers bucolique et
champêtre à un univers aquatique
où règnent la solitude, la tristesse
et le désarroi même si parfois
l’exemple d’une famille nous est
offert. Nous conseillons ce film
au jeune public et aux amateurs
d’aventures.
Informations Plus: L’?uvre «
La Prophétie des Grenouilles » a
été créée en se basant sur L’arche
De Noé car plusieurs parties du
film nous le montre comme l’arcen-ciel ou la catastrophe naturelle
qu’est le Déluge. D’autre part le
film est disponible en livre (réservé
aux grands bouquineurs!).
Madiou Karim, Sabil Hamza,
Ferroukhi Nail, 6ème 3
Tom, un petit garçon vit avec ses
parents adoptifs Ferdinand ( un
vieux marin ) et Juliette ( une dame
africaine).
Dans une ferme, vivent Tom
et sa famille. Partant à une
chasse aux crocodiles, les
parents de Lili la confient à
sa famille. Les enfants sont
prévenus d’un déluge alors
ils aménagent leur grange de
sorte à ce qu’elle devienne
un bateau et y embarquent.
Mais ce n’est pas si facile
de vivre ensemble surtout
si une tortue vient semer la
discorde...
Nous avons bien aimé ce film.
Nous avons trouvé qu’il était
assez drôle parce que les animaux
sont personnifiés et il est
animé avec légèreté et humour.
Extraordinaires, émouvantes et
passionnantes, les aventures de
Tom et Lili vont vous emporter
dans un monde imaginaire.
Ce film, réalisé par J-R
Girerard, est en fait, une
réécriture du mythe du
Déluge.
grenouilles …
Une petite famille composée
d’un père Ferdinand, d’une
mère Juliette et d’un fils adoptif
Tom vivait avec des animaux qui
parlaient. Une famille voisine
partit en voyage et confia leur
fille à celle-ci. Un moment
après, il y eut une averse qui
dura 40 jours et 40 nuits qui fût
prophétisé auparavant par des
Nous avons aimé ce film car
il y avait beaucoup de scènes
intéressantes qui réunissaient
l’action, le suspense, l’humour
et un vocabulaire simple .
La prophétie des grenouilles est
un dessin-animé qui est à la fois
drôle et émouvant. C’est l’histoire
d’un petit garçon nommé Tom
et de sa meilleure amie Lili qui
vivent un effroyable déluge avec
tous les animaux et les parents
adoptifs de celui-ci Ferdinand
et Juliette qui y survivent grâce
à leur embarcation et à vingt
huit tonnes de patates. Mais les
carnivores ne sont pas d’accord
pour vivre dans des conditions
pareilles. Pendant leur voyage,
ils rencontrent une tortue mal
en point qui leur causera mille
et une tragédies.
L’arche de Ferdinand
Leurs voisins, partis en voyage, leur
confient leur petite fille. Ces enfants,Tom
et Lili, rencontrent des grenouilles
parlantes qui leur prédisent une terrible
prophétie: un déluge qui engloutira tout
sur la Terre.
Lors de la catastrophe, ils embarquent sur
leur grange transformée en embarcation.
Ils découvrent alors des tonnes de patates
qui vont leur permettre de survivre en
attendant la décrue. Les jours passent et
les carnivores en ont de plus en plus assez
de manger des frites mais Ferdinand leur
interdit de toucher aux animaux.
Plus tard Tom et Lili découvrent et
recueillent une tortue avec une patte
arrachée.
Elle se lie d’amitié avec Lili et lui apprend que des crocodiles approchent !
Que va-t-il donc se passer ?!...
Les parents de Lili partent en expédition et,
la confient à des amis avec leur fils Tom. Tom
et Lili découvrent, par le biais des grenouilles
qu’un Déluge aura lieu durant 40 jours et
40 nuits. Dans leur embarcation cohabitent
plusieurs animaux, qui survivent grâce à une
réserve énorme de patates.
Maya Mokrani,
Jeanne Bernard, Agnès Soulu.
Noor Mahieddine , Maya Tifour , Imane
Aouissi en 6ème 3
Un jour ils trouvent une tortue, qu’ils sauvent
de la mort et remettent sur pied … Celle-ci
sème la zizanie, et conduit une rébellion avec les
animaux carnivores, est-ce que le calme régnera
de nouveau? Et vont-ils toucher Terre?...
Nos Impressions : Nous avons aimé dans
le dessin-animé le langage et les phrases
familières. L’histoire et l’intrigue étaient drôles
et intéressantes, le film était plein d’émotions
et de rebondissements. Il nous faisait penser au
Déluge et à l’Arche de Noé.
B. tamani, E.hella zeyn,
B.yasmine, 6.3
Que va-t-il leur arriver ?
Vont-ils survivre ?
A.FERHAH,
K.KERDJOUDJ,
E.BOULANAACHE
Nous avons beaucoup aimé ce
film car il nous a rappelé L’arche
de Noé, et il est amusant,
intéressant, les personnages sont
personnifiés et plutôt drôles.
Hamdadou Ines et Larak Lisa
Ferdinand, Juliette et leur fils adoptif,
Tom sont responsables, jusqu’au retour
de ses parents, de Lili.
Mais des grenouilles avertissent les enfants
d’un terrible déluge. Nos quatre héros, ainsi
que tous les animaux se retrouvent maintenant
dans leur grange devenue une embarcation. Ils
ont comme seule nourriture des patates, ce qui
ne fait pas plaisir aux carnivores. D’autant plus
qu’une nouvelle arrivante, la tortue, essaye de
les monter contre le capitaine. Mais que va-t-il
se passer?
Nous avons aimé ce film parce qu’il est
intéressant ; c’est une réécriture comique du
déluge.
De Sonia Faidi, (Valentine Houlier et Lila
Khérif) ;)
Cinéma
Séries, films : les choix de la rédaction
Bande dessinée
32
Dossier réalisé par : Nait Djoudi Abdelmalek
Surveillant du lycée
Burn After Reading
D
Retour sur le film Nixon
d’Oliver Stone
ans cette comédie burlesque, deux paumés bossant dans une salle de
sport – Brad Pitt et Frances Mcdormand – tombent par inadvertance
sur un Cd contenant des données hyper sensibles de la CIA… ou pas !!
Après une mise en place un peu
longue, le film démarre quand nos
deux paumés décident de gagner de
l’argent en échange des informations
contenues sur le disque. Les deux
compères vont alors se retrouver dans
un engrenage infernal et burlesque
et être totalement dépassés par les
événements. Ils croiseront la route de
George Clooney, de sa femme, de sa
maîtresse.
Réalisé en 1996 par Oliver Stone, avec dans le rôle
titre le grand Anthony Hopkins, ce film nous retrace
le parcours et la vie de Richard Nixon, Président des
États-Unis de 1969 à 1974.
S’ouvrant sur l’affaire du scandale du Watergate, le film se
poursuit en nous retraçant tous les moments de la vie de Nixon,
les grands comme les petits et les privés. Tel son frère mourant
et sa difficile enfance; ses rencontres avec Mao (Président de
la république chinoise) et Brejnev (secrétaire général du parti
communiste soviétique), ses décisions concernant la guerre au
Vietnam et le bombardement du Cambodge; mais aussi par
Les frères Coen s’amusent mélanger
deux mondes totalement opposés,
mêlant habilement film noir et comédie
loufoque
exemple le mariage de sa fille.
En plus de la vie de ce chef d’état, ce film nous fait entrer
à la Maison Blanche au moment de cette période cruciale
où des relations s’amorcent avec la Chine communiste et un
début de détente avec la toute puissante Union Soviétique; les
personnages principaux tel ceux de Kissinger et plus personnel
de la femme de Nixon, Pat sont magnifiquement interprétés.
Avec cette ?uvre, nous entrons également au c?ur des intrigues
et de la vie politique américaine et internationale, en passant par
des moments comme l’assassinat de Kennedy, les mouvements
hippies et contestataires des étudiants de la fin des années
60, début 70 ou les rencontres de Nixon avec les grands de ce
monde. Ce film est en même temps une bonne rétrospective de
cette période.
Au final c’est donc une grande ?uvre, primée pour cinq Oscar
que nous livre ici Oliver Stone.
A.Hafidi 2de3
RockNRolla
Joyeuses funérailles
J
e recommande vivement ces Joyeuses Funérailles. Ce film était pour
moi passé complètement inaperçu lors de sa sortie, et je l’ai découvert
en parcourant un site de streaming
vidéo illimité dans le «rayon»
comédie. Car en effet, on tombe
là dans un joyeux bordel, entre un
avocat défoncé à la mescaline, un
nain maître-chanteur, des secrets de
famille plutôt graveleux, deux frères
en froid, un vieil oncle acariâtre, ou
encore un curé à la bourre pressé de
finir l’éloge funèbre pour être chez lui
à 15h!!! C’est vraiment génial comme
situations. Ce film est une très bonne
représentation de l’humour anglais :
complètement décalé !! Ou comment
rigoler tout le long d’un enterrement
! Entre gaffes et quiproquos, on ne
cesse de se marrer de la 5ème à la
dernière minute de ce film!!!
Décidemment, les Anglais savent
écrire les comédies!!!
Very bad things
C
D
ans le petit monde enchanté de la pègre londonienne, on distingue trois groupes
majeurs: les rock’nrolla de base (sexe, drugs & rock’n roll), les truands à la
petite semaine (philosophie rock’nrolla: qui vivra verra). Viennent s’ajouter à ces
grands groupes émigrés aux dents longues sauce Petrossian, junkies amateurs de
visons et autres joyeusetés types hommes bioniques. Mettez-le tout dans un shaker,
agitez vigoureusement, et vous obtiendrez la recette magique de Guy Ritchie : une
histoire fabuleusement incohérente (en apparence), orchestrée par des personnages
improbables oscillant entre caricature assumée et atypisme bien géré, soulignée par
une bande son de malade, sur un terrain de jeu des plus réjouissants.
inq amis d’enfance partent à Las Vegas pour enterrer la vie de garçon
de l’un d’eux, tandis que la future mariée prépare avec anxiété la
cérémonie. Bien entendu, tout tourne très mal. Lors de la nuit de beuverie,
une prostituée meurt accidentellement et provoque une spirale de violence
dans laquelle le groupe va peu
à peu partir en morceaux, au
sens propre (façon de parler) du
terme. Very bad things participe
à la mode des comédies trash. Si
cette pochade gore fait parfois
rire, à cause de l’outrance des
situations et une absence totale
de retenue dans le mauvais goût
et la cruauté, elle est également
très antipathique et misogyne.
Very bad things est un film
pas assez bête (on y palpe le
mépris du réalisateur pour
ses personnages, des pantins
dérisoires, et le malin plaisir
qu’il éprouve à détruire leurs
vies médiocres) et trop méchant
pour que cette exagération ­ très
calculée ­ ne soit pas une preuve
supplémentaire du cynisme
insupportable du réalisateur,
qui se fait une idée bien vile de l’humour noir et du Grand-Guignol.
33
Vies des maths
34
Sport
LA PYRAMIDE
DES CARRES
LE CHAMP
DES SIX REINES
1
Un vieux roi possède un terrain dont la forme est dessinée ci-dessous.
Un jour, il décide de le partager équitablement entre
ses six filles, toutes futures reines.
Mais par souci d’équité, il souhaite que chaque parcelle ait la même forme et les mêmes dimensions que
les cinq autres !
Dans la pyramide ci-dessous, il
existe une façon de placer tous
les chiffres de 0 à 9, 1 par case,
de telle sorte que les nombres
écrits à chaque étage soient
des carrés parfaits (c’est-à-dire
le carré d’un nombre entier) !
Comment faut-il placer les
9 chiffres manquants ?
BOULES EN TUBES
En commençant par la boule n°1, et en suivant l’ordre
croissant des numéros, il faut empiler, sans interruption,
un maximum de boules dans les tubes, en respectant la
règle suivante :
Si un tube contient les deux boules numérotées « x « et «
y «, alors il ne peut pas contenir la boule dont le numéro
est la somme de « x « et « y « !
Quel est le nombre maximum de boules que l’on
peut placer dans les deux tubes ?
Malheureusement, son petit frère Alex Térieur a effacé
tous les nombres à l’intérieur de la grille !
2
3
Comment Alain avait-il placé ses nombres ?
270
4
7
Réponse
16
84
336
27
40
« Razem tworzymy przyszłość », en français ; ça donne « ensemble écrivons l’histoire » : c’est le
slogan de la 14e édition du championnat d’Europe de football des nations, plus connu sous le nom
de UEFA Euro 2012. Ce dernier se déroulera conjointement en Pologne et en Ukraine. Voici donc
une petite présentation.
Mehdi Djellout, 3e1
On dispose de 15 boules, numérotées de 1 à 15, et de 2
tubes vides identiques.
Alain Térieur a rempli la grille ci-contre avec les 9 nombres de 1 à 9, puis il a écrit les six produits des trois
nombres de chaque ligne et de chaque colonne.
Spectacle européen
en Pologne et en Ukraine
1 – Présentation générale :
Réponse
LA GRILLE MULTIPLICATIVE
Championat d’Europe de Football des Nations
Réponse
Comment le roi doit-il effectuer le partage de
son terrain ?
5
8
6
9
10
11 12 13 14 15
1
Réponse
ET QU’ÇA ROULE...
On numérote les six cases de deux hexagones, qui peuvent rouler en pivotant sur les cases d’une droite, elles aussi
numérotées (voir dessin).
Lorsqu’une case d’un hexagone vient sur une case de la droite, on effectue le produit des deux nombres en contact.
Par exemple, si l’hexagone de gauche pivote pour venir sur la première case numérotée, on calcule 5 x 4 = 20.
On peut faire « rouler « un hexagone, ou les deux, chacun dans le sens indiqué par les flèches, et du nombre de cases
que l’on veut, jusqu’à ce qu’ils se touchent.
Si l’on additionne tous les produits obtenus, quelle est la plus grande somme que l’on peut trouver ?
Comment le roi doit-il effectuer le partage de son terrain ?
Réponse
35
16 équipes, 8 stades, et pratiquement 1
mois de compétition, l’Euro est sans conteste
la compétition la plus suivie et la plus médiatisée du Vieux continent. Opposés à 4 autres
candidats, le duo Ukraine-Pologne n’a pas
trouvé de grandes difficultés à trouver grâce
aux yeux du jury. Tout comme la Russie pour
la coupe du monde 2018, l’attribution de cette compétition à un pays de l’Europe de l’Est
aura certainement pour but de promouvoir le
football dans cette région du monde.
Pour les stades, comme précisé plus haut, ils
seront au total de 8. Eparpillés dans plusieurs
régions des pays organisateurs, c’est-à-dire
dans les villes de Varsovie, Poznań, Wroclaw,
Gdansk, Kiev, Donetsk, Kharkiv et Lviv, seront
d’une capacité de pas moins de 33 000 places
et de pas plus de 70 000 places. La compétition
sera inaugurée par le match Pologne-Grèce qui
se déroulera dans le Stade National de Varsovie
le 8 juin 2012 et ponctuée par la finale du 1er
juillet 2012 dans le stade Olympique de Kiev.
2- Les équipes :
Réparties en 4 groupes composés de 4
équipes chacun, les 16 rescapés du purgatoire des qualifications sont : La Pologne, la
Grèce, la Russie et la République Tchèque,
qui composent le groupe A, les Pays-Bas, le
Danemark, l’Allemagne et le Portugal, quant
à eux dans le groupe B. Viennent ensuite le
quadruplé Espagne (Champion du Monde
2010 et tenant du titre remporté en 2008),
Italie, Irlande, Croatie composant le groupe
C, et enfin le groupe D, c’est-à-dire l’Ukraine, la Suède, la France et l’Angleterre. A
part l’Ukraine, toutes les équipes présentes
à cette édition de l’Euro ont déjà participées
à cette compétition auparavant.
3- Les favoris :
Comme toute compétition qui se respecte, l’UEFA Euro 2012 possède également ses
favoris :
L’Espagne : Tout naturellement favori de
cette édition de l’Euro, les ibériques auront à
cœur de conserver leur titre acquis en 2008
en Suisse. En effet, les hommes de Vincente
Del Bosque sont sur une courbe ascendante,
et essaierons, dans la mesure du possible,
du continuer leur chemin après leur sacre
en terre africaine en 2010. Une chose est
sûre, la Roja a les moyens de garder la coupe
pour elle, et ce malgré la présence indécise
de son attaquant vedette David VILLA. En
effet, le onze espagnol n’a pas eu de grand
mal à s’imposer face au Venezuela 5 à 0, avec
à la clé un triplé du nouveau-venu, Roberto
SOLDADO.
L’Allemagne : Tout récemment défaite
par la France à Brême, la Nationalmannschaft reste quand même l’un des favoris au
sacre final. 3e de la coupe du monde 2010, la
bade à Joachim LÖW ne compte s’arrêter en
si bon chemin. Essentiellement constituée
de joueurs naturalisés (Mesut ÖZIL, Samy
KHEDIRA, CACAU, Mario GOMEZ …),
l’équipe allemande possède ne elle un effectif jeune et bien encadré par des éléments
expérimentés. Ne semblant reculer devant
Enfin, les mascottes de cet Euro ne seront
autres que Trix et Flix, 2 jumeaux aux couleurs nationales polonaises et ukrainiennes.
UN TOURNOI DE TENNIS DE
TABLE PAR EQUIPE
rien, les successeurs de la génération BECKENBAUER croient en leurs chances dures
comme le fer.
Les Pays-Bas : Malheureux finalistes de la
Coupe du monde 2010, les Oranje, toujours
entraînés par Bert Van Marwick, comptent
bien prendre leur revanche sur le sort et
possède les armes pour cela. Emmenés par
un Robin VAN PERSIE en furie et un ROBBEN des grands jours, les Bataves veulent
à tout prix continuer sur leur lancée après
leur victoire inattendue à Wembley contre
l’Angleterre 3-2. Autant dire que les arrêter
ne sera pas chose simple.
La France : Humiliés en Afrique du sud,
et après le scandale de Knysna et l’affaire
Zahia, les bleus ont mis du temps à trouver
la bonne voie pour revenir à un meilleur
niveau. Et ceci est sans conteste dû à l’arrivée de Laurent BLANC à la barre technique
française, sans qui la France aurait eut beaucoup de mal à s’en sortir. Vainqueurs historiques de l’Allemagne en terre allemande,
les coéquipiers de Karim BENZEMA semblent bien partis pour aller loin dans cette
compétition. Un nouveau fait également son
apparition dans le onze bleu, il s’agit d’Olivier GIROUD, le redoutable avant-centre de
Montpellier qui sera à surveiller pendant cet
Euro.
D
eux simples garçons, deux simples filles
et un double (garçons, filles ou mixte), la
formule est simple. Il suffit de trois victoires
sur les cinq matches pour se qualifier. Seule
difficulté à surmonter, gérer le handicap de
points, alloué aux petites classes par rapport
aux grandes(2 par différence de niveau).
36 équipes s’étaient inscrites en temps
voulu, pour les autres des regrets!...
C’est dans une ambiance déjà survoltée
que les mardis et jeudis midi sont déroulés
les matches du tour préliminaire, ainsi que les
1/16 de finale.
Déjà des surprises ; puisque quatre équipes
de 6ème ont déjà éliminé deux de terminale,
et deux de professeurs, et aussi une équipe de
5ème qui a éliminé celle des surveillants!
Mais la plus grosse désillusion étant l’élimination des 1ère ES2 d’Amsani Chakib et
Zetchi par les 1ère S1 de Ouerk et Bengherbi !
Les 16 équipes encore en course devaient en découdre par la suite, courant avril
et mai.
Le coordinateur d’EPS M. DIOT.
36
Le journal
20 dinars ou le prix
du bonheur
du liad
On est là, tous ou presque, enfin, pas mal de monde, autour
de LA MACHINE.
Le journal bimestriel du Lycée International Alexandre Dumas d’Alger
Dans le prochain Numéro, à paraître à la rentrée, pour les dix ans du lycée, une interview exclusive et sans
tabou du nouvel Ambassadeur de France en Algérie, André Parant.
Par les envoyés spéciaux du journal Sérine Chekroud (2.1) et Aghiles Aït Larbi (Tes).
On sort une pièce et on s’offre
quelques minutes de répit. On
n’oublie pas tout puisqu’on
en parle quand même.
C’est normal, nous sommes
tous unis autour des mêmes
choix, des mêmes angoisses,
des mêmes bonheurs, des
mêmes doutes. Les questions
fusent, les anecdotes aussi.
Parfois, un collègue s’énerve
pour des raisons qui lui sont
propres ou pas et on l’écoute
ou on essaie de détendre l’atmosphère. Alors, on lui propose un café et comme au
restaurant chinois, au lieu de
choisir un plat, il donne un
numéro : 13 pour « sans sucre
– café court », c’est drôle.
On se sent bien.
Quand on met plus que prévu,
les pièces tombent en tintant
et on se croirait presque au
casino, nous sommes riches.
Oui, riches ! Riches de tout
cela, de ce partage, du plaisir
d’être ensemble, sur le même
bateau (« Mais que diable
allait-il faire dans cette
galère? »).
On serait bien resté au chaud,
là, dans cette parenthèse mais
la sonnerie retentit et on y retourne, jusqu’à la prochaine
pause. On se réconforte en
se disant que de toutes les
façons, la frustration crée le
désir et on affronte le froid,
la pluie (la neige même, si,
si), le bruit, les bousculades.
Bref, la Vie.
C’est bien de prendre un café
au distributeur.
Ecrire à la manière de Philippe
DELERM, C’est bien
D. M.
Bonne chance à tous pour les examens et... Bonnes vacances !
!‫ عطلة سعيدة‬...‫حظ سعيد للجميع يف الإلمتحانات و‬
Qalàm-u-l-kalàm est un journal du
lycée international Alexandre Dumas (Alger)
conçu par les élèves, pour les élèves, avec
l’aide de quelques enseignants. Il est tiré à
300 exemplaires et diffusé gratuitement avant
les vacances scolaires, à raison de 4 ou 5
numéros par an. Une équipe de rédacteurs
fidèles participent régulièrement à Qalàm-u-lkalàm mais toutes les contributions d’élèves ou
d’enseignants sont les bienvenues, sous forme
d’articles, de points de vue, de poèmes ou de
dessins. Pour toute demande d’infos, contacter
le CDI, Me Benyounes ou encore adresser vos
textes à :
[email protected]
Ont collaboré à ce numéro :
Lebcir Amel (6.1), Iguer Lisa, Rochdi Ladjadj (6.2),
Noor Mahieddine, Maya Tifour, Imane Aouissi, Maya
Mokrani, Jeanne Bernard, Agnès Soulu, B.Tamani, El
Morkhi Hella Zeyn, B.Yasmine, Sonia Faidi, A.Ferhah,
K.Kerdjoudj, E.Boulanaache, Madiou Karim, Hamadou
Ines, Kherif Lila, Bougherara Mohamed Amine, Sabil
Hamza, Ferroukhi Nabil, Rahal Akram (6.3), Lina
Kaid, Melissa Chebab (6.4), Alicia Beniddir, Abid
Charef Yanis (5.4), Yousra Serine Chekroud (2.1),
Amina Mebarek (2.1), Mohamed Haggad (2.1), Sarah
Yahiaoui (2.1), Besma Yasmine Mazouz (2.1), Salim
Akil (2.3), Amine Hafidi (2.3),Melissa Benalouane (2.5),
Hadhami Khelifa (2.5), Victor Pilleri (2.5), Lemouchia
Narimene (1ES1) Talbi Samy (1S2), Anis Khelifi (1S2),
Marie Kuster, (1S2) Aghiles Ait larbi (TES).
Coordination éditoriale
- Fatema Benyounes
(professeur d’Histoire-Géo),
- Frédéric Bernard (documentaliste)
- Correctrices : Me Keddache et Me Maniak
Direction de la publication :
M. Demeulemester, proviseur du lycée.
Lycée international Alexandre Dumas
Chemin Areski Mouri / Ben Aknoun
16030 Alger
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Impression : M. Hasnaoui
Tél : 021 74 70 83 - 021 36 73 61
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Mise en page : Samir Hamadache