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N°60 du mardi 14 juin 2011. Inscriptions sur http://www.com-uniq74.fr/
La théorie du vol en V des oies sauvages,
La théorie du vol en VV des oies sauvages est un modèle de
développement décrit par l'économiste japonais Kaname Akamatsu en
1937. Elle est toujours utilisée pour traiter des complémentarités entre
l’économie et le développement. Voir dans les actualités, page 6.
Géraldine Lebeurier, coach professionnel, dirigeante d’Oséal Coaching à
Cluses et Claude Angé, rédacteur-concepteur d’e-lecttro à Faverges, ont
choisi de mobiliser cette théorie à propos d’une relation positive entre les
groupements professionnels et leurs membres, les unions commerciales
et leurs acteurs économiques, les collectivités territoriales et leurs élus, les
corporations et leurs fédérations… Et finalement sur les stimulations
réciproques de tous ces acteurs, les uns en faveur les autres... Le vol en
VV des oies sauvages, un sujet dans l’actualité. Mais tout d’abord…
…observons ensemble les oies sauvages en période migratoire.
Lorsqu’elles quittent l’hémisphère nord pour se rendre dans des contrées
lointaines vers le sud (Méditerranée, Grèce, Maghreb…) et l’ouest
(jusqu’en Asie), zones plus propices pour elles en traversant d’immenses
territoires, elles adoptent une subtile formation de vol en VV . Mais
comment font-elles, chaque année, pour réussir un tel périple ?
Captures d’écrans en rafales. Vol d’oies cendrées en vidéo clic ci-dessous…
http://www.youtube.com/watch?v=Q40h8dPmgwQ&feature=player_embedded
Des scientifiques ont découvert la raison pour laquelle elles volent de
cette façon : lorsque chaque oiseau bat de l’aile, il crée un appel d’air, un
courant ascendant favorable à l’oiseau qui le suit. Ainsi, la formation
atteint une vitesse supérieure de près de 70% à ce qu’elle serait si chaque
oiseau volait seul. En faveur des groupements professionnels et de leurs
membres, des unions commerciales et de leurs acteurs économiques, des
collectivités territoriales et de leurs élus…, l’observation de l’art du vol
migratoire en VV
de ces oiseaux, permet d’établir d’autres
enseignements pour aider à d’autres comportements :
La formation en V permet de voler dans la même direction
en tirant partie de la volonté et de l’effort de tous
Enseignement n°1 : lorsque leurs regards se portent vers la même
direction en ayant un objectif en ligne de mire, la force collective des oies
sauvages se met en action et leur permet d’aller plus vite. C’est l’esprit
d’équipe. Les oies sauvages ont le sens de la communauté pour atteindre
leur but, plus rapidement, plus facilement, parce qu’elles effectuent leur
long voyage avec l’appui et le soutien des autres.
Par exemple, lorsqu’une oie s’écarte de la formation initiale, elle prend
conscience des efforts qu’elle doit produire seule, par ses propres moyens,
pour parvenir à destination. Alors, elle se remet immédiatement en ligne,
dans le sillage des autres, pour tirer avantage du courant ascendant.
Enseignement n°2 : lorsque l’on travaille ou que l’on agit à l’unisson dans
l’intérêt du collectif on le fait aussi pour son intérêt personnel.
Par exemple, lorsque « la chef de volée » se sent fatiguée, elle « décroche »
et quitte sa place pour se mettre derrière la formation en VV . Alors, une
autre oie prend immédiatement le commandement du groupe…
Enseignement n°3 : l’effort est collectif mais, pour autant, chacune des
oies reconnaît et respecte les limites de l’autre et accepte de prendre le
relais pour effectuer les courants aériens ou zones de pression les plus
difficiles, dans l’intérêt de toutes. Le commandement est partagé.
En fin de formation, les oies cacardent, criaillent et sifflent pour
encourager et motiver les oies qui volent à l’avant du VV . Elles maîtrisent
ainsi, instinctivement, la vitesse de vol en maintenant, la plus élevée
possible, l’allure du groupe.
Enseignement n°4 : la volée d’oies ainsi groupée maintient le cap grâce à
la motivation personnelle et à la reconnaissance du travail ou de l’effort
fourni par chacune. Encouragement et stimulation mutuels.
Par exemple, lorsqu’une oie est malade ou blessée au cours de cette
longue migration, elle sort du rang et d’autres oies volent à ses côtés pour
l’aider et la protéger en formant ainsi un autre groupe dans le groupe.
Bernache du Canada ou Outarde, élégant palmipède migrateur de souche
sauvage. Poids de 2 à 8 kilos. Les plus grandes oies sauvages atteignent
jusqu'à 2 mètres d’envergure ailes déployées. Elles nichent dans le nord
du Canada... http://www.oiseaux.net/oiseaux/oie.cendree.html
Enseignement n°5 : le groupe doit assurer ensemble une mission,
atteindre un objectif, trouver des moyens et créer des outils pour dessiner
la formation en VV qui lui sera la plus profitable sans jamais ralentir
l’allure. Solidarité. Entraide.
Ainsi, une volée d’oies sauvages en formation, solidaire, organisée et
respectueuse des autres, peut atteindre des vitesses de vol de 140 km/h !
Source http://notreterre.wordpress.com.
Le vol en V des oies sauvages dans l’actualité…
Actualité naturelle du vol migratoire des oies sauvages. Les
comportements migratoires des oiseaux, comme la date de départ, les
directions de vol les temps d'arrêt sur les haltes migratoires sont
complexes et dépendent de facteurs génétiques et des énergies
nécessaires pour accomplir de tels trajets. Cependant, le mois d'octobre
est généralement une période majeure dans le grand chambardement que
constitue la migration des oies et des oiseaux sauvages.
Actualité du vol en V des oies sauvages, dans la ville et dans la vie...
L’oie sauvage possède une vision d’ensemble, une visée collective et
personnelle. Chaque oie est importante pour la vie de la migration. Les
oies sont fidèles, solidaires, partageuses, elles créent du lien, elles
communiquent… La migration des oies est avant tout une possibilité de
vivre ensemble. L’intelligence collective des oies sauvages peut mettre en
synergie les ressources de la volée et faire émerger des facultés de
créations et d’apprentissages supérieurs à celles des individus isolés…
Actualité du vol en V dans « Le monde de l’économie » du 22 juin 2010,
un article de Pierre Jacquet, polytechnicien, directeur de la stratégie et
économiste à l’Agence française du développement, « Kaname Akamatsu
et le vol des oies sauvages. » Pour lire ou télécharger cet article ouvrir le
lien suivant : http://www.pierrejacquet.fr/spip.php?article213
Actualité du vol en V dans « Nouvelle
Expression, Cameroun » du lundi 16 mai 2011. Célestin Monga,
intellectuel, économiste, conseiller et directeur à la Banque
mondiale, analyse la situation politique et économique de l’Afrique.
« J’ai récemment travaillé sur la théorie dite - en vol d’oies sauvages - et
nous avons ainsi proposé une stratégie d’identification des potentiels de
croissance. Il s’agit pour chaque pays d’enclencher l’industrialisation en
produisant les biens et les services qui ont fait le succès de pays plus
avancés ayant la même structure de facteurs de production. Les pays les
moins avancés avec des coûts de productions les moins élevés ont pu
alors s’engager dans ce secteur et s’enrichir à leur tour. » Clic sur le lien
http://www.camerounlink.net/fr/index.php, puis rubrique actualité en
haut à gauche, puis taper MONGA dans « recherche ».
Actualité : un an avec les oies sauvages, mission de service civique
du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012. « Gestion et recherche sur les
populations d'oies sauvages en France et en Europe à l'Institut européen
pour la gestion des oiseaux sauvages. » Le jeune est mis à disposition de
l'Institut européen pour la gestion des oiseaux sauvages et de leurs
habitats et financé par les chasseurs d'Europe et le Ministère de l'Ecologie.
Clic ici pour postuler : http://www.service-civique.gouv.fr/node/98919
La richesse de ce thème naturel et son actualité permanente, ont
séduit Géraldine Lebeurier et Claude Angé. Ils ont alors mêlé leurs
connaissances et partagé ensemble un siècle d’expérience et de
compétence pour considérer que la théorie du « vol en VV des
oies sauvages », peut s’appliquer avec pertinence à tout groupe
avec un autre groupe, à toute association – acteurs économiques avec sa collectivité territoriale et à toute collectivité territoriale
avec l’une ou l’autre des associations de sa collectivité…
http://www.oseal.fr/
Co-auteur de cet e-lecttro exceptionnel, la mission de Géraldine Lebeurier
(ci-dessous), coach installé à Cluses, est : de découvrir et de clarifier ce que
son interlocuteur souhaite accomplir afin d’établir avec lui un contrat
fondé sur un objectif mesurable et daté. De l’aider à définir ses
motivations, ses stratégies et ses compétences. De lui dévoiler l’ensemble
des options qui s’offrent à lui. Et de le mesurer à ses propres engagements
ou à sa problématique personnelle, si cela peut le faire progresser.
Le coaching individuel s’adresse à une personne (commerçant, artisan,
service, TPE), qui désire atteindre l’un ou plusieurs des objectifs suivants :
- donnerr à son entreprise l’orientation la plus pertinente, choisir ses
partenaires et définir les structures les mieux adaptées.
- mettree en place avec lui, un mandat réussi qui lui permette de se
concentrer sur ses missions fondamentales.
- dirigerr son personnel avec le maximum d'efficacité et d'enthousiasme.
- concilierr harmonieusement
associatives et personnelles.
ses
obligations
professionnelles,
- exercerr toutes ses responsabilités avec davantage d'efficacité.
- fairee face aux évolutions ou innovations plus ou moins importantes de
son environnement personnel et professionnel.
- rétablirr une situation de chef d’entreprise incertaine ou difficile.
- réorienterr sa carrière.
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