doc 97 : Le Castor et sa queue

Le castor et sa queue
Avant, il y a très, très, très … longtemps les castors avaient
une queue toute ronde comme un ballon et s’en servaient
essentiellement pour se taper dessus (Tu vois ma Mieux Aimée il
ne faut pas faire comme eux). La famille Aubonbarrage habitait sur
les rives du grand lac : Métaffion.
C’était une famille de castors Anglais anciennement croisés à
des loutres des Pyrénées. Petit-castor-malin-et-futé-comme-unchimpanzé était le plus petit de la famille. Son frangin (Ô ma
Mieux Aimé chez les castors c’est toujours comme ça : les frères
c’est les frangins) était savant et appliqué comme un prof de lycée.
Il étudiait l’architecture rurale.
Les parents étaient des gens chics et distingués comme des
marmottes de la haute société. Petit-castor-malin-et-futé-commeun-chimpanzé ne cessait de faire des bêtises (Ne prends pas
exemple sur lui ma Mieux Aimée).
Voici
la famille du Petit-castor-malin-et-futé-comme-un-chimpanzé. A gauche,
Janet Aubonbarrage, a posé sa maquette devant lui. (S’il la prend à la main,
il risque de la casser). A côté de lui, son père Henri-Victor bombe le torse
car il a acheté une nouvelle cravate le jour précédent. Sa femme, MarieJosé, est accroupie car elle cherche son nouveau pendentif qui est tombé.
Quant à Petit-Castor (qui s’appelle Emile), il garde les mains derrière son
dos à cause d’une grosse tache de graisse. La pyramide qui est derrière,
c’est le barrage.
Un jour, il sabota les fiches de paye de son père pour
récupérer le bénéfice, un autre, il détruisit le barrage familial en y
plaçant des termites particulièrement féroces (Ma Mieux Aimée, tu
sais bien que les termites mangent le bois).
C’était un castor polisson, et son frangin le lui reprochait
souvent. Un jour, le savant expliqua à son frangin que sa mauvaise
conduite nuisait à la bonne image de la famille. Ce fut une fois de
trop : un plan diabolique se forma dans la tête du Petit-castormalin-et-futé-comme-un-chimpanzé. Il ne jouait plus, ne dormait
plus, ne mangeait plus, ne crapahutait plus, ne nageait plus, ne riait
plus, ne s’énervait plus, ne courait plus, ne se moquait plus. Si bien
que sa famille pensait que son frangin lui avait passé l’idée des
bêtises : ce qui était faux !
Quand il sortit enfin de sa chambre, deux semaines avaient
passé, et son frère s’était lancé dans la maquette d’un nouveau
barrage. Deux jours plus tard, Petit-castor-malin-et-futé-commeun-chimpanzé se glissa derrière son frangin et essaya de lui voler
sa précieuse maquette. Le savant ne se laissa pas faire, il aplatit
violemment sa maquette sur la queue de son frangin qui devint
toute plate. Voilà pourquoi les castors ont une queue toute plate.
Ceci
représente le moment où Janet tape son frère avec sa maquette. On
voit, au fond, la forêt Brandille où habitent les cousins des
Aubonbarrage, la tribu des Bourrifés. Cette chose, faite de
brindilles avec un point rouge au milieu, est le barrage et le point
rouge c’est le pendentif de Marie-José. Janet, pour passer son
concours d’architecte dont le thème était : « les barrages
écologiques » a construit celui-ci qui permet de traiter les eaux
usées.
Petit-castor-malin-et-futé-comme-un-chimpanzé
Cherche son grand frère à regret
Car il doit lui présenter
Un pardon bien mérité.
C’est pour lui avoir cassé
Sa belle maquette adorée
Que notre héros très coquin
Doit s’excuser auprès des siens.
Le frangin accueille sa démarche
Avec colère mais peu de manières
Et fit tomber du haut des marches
Ce frère qui un jour l’attaque par derrière.
Lisa CASTIGLIA, Lisa CORBALAN,
Marguerite CLANCHE, Margot NICOLAS
6ème E
Année scolaire 2008 /2009