SFTS 2009 = BIARRITZ : Programme
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SFTS 2009 = BIARRITZ : Programme
PARTENARIATS & SOUTIENS Le 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS est organisé conjointement avec les JOURNÉES MÉDICALES DU SPORT FRANÇAIS sous l’égide du COMITÉ NATIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF FRANÇAIS en partenariat avec la SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DU SPORT D’AQUITAINE avec le soutien de L’AGENCE FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE sous le parrainage DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS CLUB DES PARTENAIRES DE LA SFMS CLUB DES PARTENAIRES DE LA SFTS CONFÉRENCE CNOSF ET IRMES Conjointement au 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS se sont déroulés les évènements suivants : l 4 Symposium de l’Institut de Recherche BioMédicale et d’Épidémiologie du Sport (IRMES) le mercredi 28 octobre matin ème 6ème Conférence Nationale Médicale Interfédérale du Comité National Olympique l et Sportif Français (CNOSF) le mercredi 28 octobre après-midi au centre de conférence « Le Bellevue » l Programme CNOSF : session commune SFMS - SFTS et CNOSF jeudi 29 octobre 2009 de 9h30 à 10h30 « La plongée professionnelle et de loisir » l samedi 31 octobre 2009 de 8h30 à 10h00 et de 10h30 12h00 Atelier « la récupération » Pour plus d’informations, contacter : Patrick MAGALOFF - [email protected] Jean-François TOUSSAINT - [email protected] COLLOQUE DE LA COMMISSION MÉDICALE DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D’ATHLÉTISME « TABLES RONDES EN TRAUMATOLOGIE DE L’ATHLÉTISME ET SUR LES TROUBLES DES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES » Le Colloque de la Commission Médicale de la Fédération Française d’Athlétisme se déroulera le samedi 31 octobre 2009 de 14h00 à 18h00 au centre de conférence « Le Bellevue » de Biarritz. - Participation gratuite Pour plus d’informations, contacter : Dr Frédéric DEPIESSE - [email protected] - Natacha STEPHAN - [email protected] 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS PROGRAMME EN UN COUP D’ŒIL JEUDI 29 OCTOBRE 2009 Exposition Rotonde & Atlantique Amphithéâtre Rhune 1 Rhune 2 Vague 2 Vague 3 07h30-08h30 - Ouverture de l’accueil du congrès et de l’exposition 08h30-09h00 Accueil commun du congrès 09h00-10h30 Session Commune SFMS-SFTS & CNOSF « La plongée professionnelle et de loisir » 10h30-11h00 Pause Café Visite de l’exposition et des posters 12h00-13h00 Visite et présentation des posters par leurs auteurs 11h00-12h30 Symposium « Ruptures partielles de la coiffe des rotateurs avant 40 ans » 11h00-12h00 Communications Orales Libres Session 1 11h00-12h00 Communications Orales Libres Session 2 11h00-12h00 Formation Continue « Educateurs » 12h30-13h00 Conférence d’Enseignement 13h15-14h15 Atelier débat ZIMMER MEDIZINSYSTEME 13h00-14h30 Déjeuner buffet Visite de l’exposition et des posters 14h30-15h30 Concours Prix des « Jeunes Chercheurs » 15h15-16h00 Pause Café Visite de l’exposition et des posters 14h30-15h30 Conférence du Ministère de la Santé et des Sports 15h45-16h45 Communications Orales Libres 14h30-15h15 Controverse 16h00-17h30 Formation Continue « Diététiciens » 16h45-17h15 Conférence d’Enseignement 16h00-17h30 Sympsosium de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage 17h30-17h45 Remise des Prix 17h45-18h45 Assemblée Générale Élective de la SFMS VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 Exposition Rotonde & Atlantique Amphithéâtre Rhune 1 Rhune 2 Vague 2 Vague 3 07h30-08h30 - Ouverture de l’accueil du congrès et de l’exposition 10h30-11h00 Pause Café Visite de l’exposition et des posters 08h30-10h30 Session Commune « Apport de la biomécanique à la traumatologie et médecine du sport » 11h00-11h30 Carte blanche à la Fédération Française de Judo 11h00-12h30 « Activité physique régulière et maladies neuromusculaires » 12h30-14h00 Déjeuner buffet Visite de l’exposition et des posters 11h30-12h30 Communications Orales Libres 12h30-12h45 Restitution des réflexions du Groupe de Travail « Prise en charge de l’obésité » 12h45-13h45 Atelier débat Boiron 14h00-15h00 Session commune « Sport et tradition basques » 15h00-16h00 Communications Orales Libres 15h00-16h00 Communications Orales Libres Session 3 15h00-16h00 Communications Orales Libres Session 4 16h30-17h30 Session « Cardiologie - HTA et sport » 16h30-17h30 Session « Podologie » 17h30-18h40 Communications Orales Libres Session 5 17h30-18h30 Communications Orales Libres Session 6 15h00-16h00 Formation Continue « Infirmiers » 16h00-16h30 Pause Café Visite de l’exposition et des posters 16h30-17h00 Communications Orales Libres 17h00-17h30 Cas cliniques et Astuces de Terrain 17h30-17h40 Session Spéciale - Remise des prix par le jury SFTS 18h00-19h00 Assemblées Générales extraordinaire et ordinaire de la SFTS 17h30-18h30 Communications Orales Libres Session 7 SAMEDI 31 OCTOBRE 2009 07h30-08h30 - Ouverture de l’accueil du congrès et de l’exposition 08h30-10h00 Atelier CNOSF - « La récupération » 08h30-10h00 Atelier « Examen programmé du genou » 08h30-10h00 Atelier « Cardiologie » 08h30-10h00 Atelier « Kinésithérapie » 08h30-10h00 Atelier « Douleurs chroniques d’effort de la jambe » 10h30-12h00 Atelier CNOSF - « La récupération » 10h30-12h00 Atelier « Examen programmé du genou » 10h30-12h00 Atelier « Cardiologie » 10h30-12h00 Atelier « Kinésithérapie » 10h30-12h00 Atelier « Douleurs chroniques d’effort de la jambe » 10h00-10h30 Pause Café Visite de l’exposition et des posters 12h00-12h30 - Clôture du Congrès Les salles des ateliers vous seront signalées le jour même Session comune SFMS SFTS COMITÉS DU CONGRÈS SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Président : Pierre ROCHCONGAR, Rennes Président du Comité Scientifique : Xavier BIGARD, Grenoble Comité d’Organisation : Pierre ROCHCONGAR, Rennes Xavier BIGARD, Grenoble Marc BOUVARD, Pau Comité Scientifique : Jehan LECOCQ, Strasbourg Jean-Pierre MATHIEU, Bayonne Daniel RIVIÈRE, Toulouse Bruno SESBOÜÉ, Caen Jean-François TOUSSAINT, Paris www.sfms.asso.fr SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT Président : Marc ROZENBLAT, Ozoir-la-Ferrière Vice-Président : Philippe LANDREAU, Paris Comité d’Organisation : Jean-Pierre PACLET, Paris Bernard SCHLATTERER, Monaco Secrétaire Scientifique : Bernard SCHLATTERER, Monaco Secrétaire Scientifique Adjoints : Patricia Thoreux, Paris - Bobigny Michel Boussaton, Toulouse Trésorier : Jehan LECOCQ, Strasbourg Trésorier Adjoint : Serge HERMAN, Paris Secrétaire Général : François TASSERY, Le Havre Secrétaire Général Adjoint : Bernard ROGER, Paris - Les Lilas Membres du bureau : Franck LE GALL, Lille Jean-Pierre PACLET, Paris Didier ROUSSEAU, Paris Past-Président : Jean-Pierre FRANCESCHI, Marseille www.s-f-t-s.org C hers Confrères, Chers Amis, Après le succès du premier congrès commun 2008 à Paris-Roland Garros, la Société Française de Médecine du Sport et la Société Française de Traumatologie du Sport se réunissent de nouveau à Biarritz les 29, 30 & 31 octobre 2009, en lien étroit avec le CNOSF et l’IRMES dans le cadre de la semaine de la médecine du sport français. Les membres des bureaux de nos deux sociétés savantes ont souhaité renouveler ce rendez vous annuel pour nos sociétaires mais également pour tous les professionnels de santé concernés par les activités physiques et sportives. Ils ont aussi souhaité pouvoir ouvrir largement ce temps de formation et d’information, aux commissions médicales des fédérations sportives et aux collègues étrangers notamment européens et africains. Les sessions plénières sur la plongée sub aquatique et la biomécanique montrent les liens étroits qui existent entre la médecine et la traumatologie du sport. La mise en commun de nos expériences respectives dans ces domaines permet un enrichissement mutuel de nos connaissances pour une meilleure prise en charge des sportifs. Les programmes scientifiques spécifiques des deux sociétés sont maintenus. Les médecins et chirurgiens membres de la SFMS et de la SFTS trouvent ainsi un panel de conférences et de communications très diversifié. Nous avons tous à apprendre les uns des autres et travaillons tous avec la même ambition d’apporter aux sportifs, et aux patients les moyens de pratiquer leurs activités dans de bonnes conditions, en toute sécurité et le plus longtemps possible. Des sessions sont réservées aux échanges avec tous les autres professionnels de santé concernés par les activités physiques et sportives : masseur-kinésithérapeutes, éducateurs sportifs, diététiciens, infirmiers et podologues participent et animent des ateliers spécialement consacrés à leur pratique. Plus particulièrement destinés aux médecins du sport, des «ateliers pratiques» organisés le samedi matin permettront à chacun de bénéficier d’une Formation Continue actualisée assurée par des spécialistes reconnus. Chacun réalise ainsi son propre programme et assiste aux sessions de son choix. Bien évidemment, une telle manifestation ne pourrait se tenir sans le soutien institutionnel du Ministère de la Santé et des Sports, la participation active du CNOSF, et l’aide de nos partenaires. Nous n’oublierons pas, enfin, de remercier tout particulièrement la ville de Biarritz, et son Sénateur-Maire, pour leur aide précieuse et les facilités qu’ils ont bien voulu nous accorder, pour l’organisation de cette manifestation. Bon séjour à Biarritz et bon congrès. Très cordialement. Dr Marc Rozenblat Pr Pierre Rochcongar Président de la SFTS Président de la SFMS 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS JEUDI 29 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE LA MATINÉE 07h30-08h30 OUVERTURE DE L’ACCUEIL DU CONGRÈS ET DE L’EXPOSITION PROGRAMME COMMUN SFMS & SFTS 08h30-09h00 ACCUEIL ET OUVERTURE COMMUNS DU CONGRÈS 09h00-10h30 SESSION COMMUNE SFMS - SFTS & CNOSF « La plongée professionnelle et de loisir » Modérateurs : B. GRANDJEAN, Ajaccio, C.-Y. GUEZENNEC, Paris & F. TASSERY, Le Havre Amphithéâtre 09h00-09h30 Les contre-indications médicales à la plongée sportive A. DUVALLET, Paris 09h30-10h00 L’apport de l’activité physique régulière dans la prévention de survenue de bulles et d’accidents de recompression A. BOUSSUGES, Toulon CO-01 10h00-10h30 Ostéonécrose dysbarique après accident de décompression ostéomyoarticulaire E. GEMPP, Toulon 10h30-11h00 PAUSE CAFÉ / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS PROGRAMME SFMS 11h00-12h00 Amphithéâtre PROGRAMME SFMS Rhune 1 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES SESSION 1 Modérateurs : N. nguyen, Besançon & M. RIEU, Paris 11h00-12h00 Rhune 2 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES SESSION 2 Modérateurs : J.-P. MATHIEU, Bayonne & H. VIDALIN, Clermont-Ferrand 11h00-11h10 Particularités du Lipoxmax chez les obèses : influence du degré de corpulence et de la perte de poids par chirurgie bariatrique J. BRUN, Montpellier 11h00-11h10 Tomoscintigraphie musculaire au thallium 201. Intérêts diagnostique et physiopathologique dans le syndrome de loge chronique d’effort C. BLAES, Strasbourg MCO-05 11h10-11h20 Le lipox-zéro : un paramètre de calorimétrie d’effort pour différencier la glucodépendance des patients obèses et celle des athlètes J. BRUN, Montpellier 11h10-11h20 Epidémiologie des lésions du rachis cervical chez les judokas du pôle espoir Auvergne en 2008-2009 : à propos de 20 cas S. NADO, Clermont-Ferrand MCO-06 11h20-11h30 L’ALDH définit une sous-population de myoblastes humains plus résistants à la transplantation - présentation annulée E. JEAN, Montpellier MCO-07 11h30-11h40 Endofibrose du cycliste : intérêt de l’index de pression systolique de cheville après test de Ruffier-Dickson ? A. BRUNEAU, Angers MCO-08 11h40-11h50 Commotion cérébrale et sport : conduite pratique H. VIDALIN, Clermont-Ferrand MCO-09 11h50-12h00 Caractérisation bi-fasciculaire du ligament croisé antéro-externe du genou en IRM : Considérations anatomiques, biomécaniques, et techniques ; implications et applications aux ruptures partielles N. Meunier Carus VINCENT, Grenoble 11h20-11h30 L’anaphylaxie alimentaire induite par l’effort, à propos d’un cas A. DESVERGÉE, Caen MCO-01 11h30-11h40 Déséquilibres métaboliques et rugby professionnel : données du suivi longitudinal de la ligue nationale de rugby (LNR) et évaluation du statut hydrique par bioimpédance multifréquence (BIM) concernant deux équipes du top 14 F. BAUDUER, Bordeaux MCO-02 11h40-11h50 Effets du jeûne de Ramadan sur la balance d’utilisation énergétique à l’effort des footballeurs M. BOUGRIDA, Constantine MCO-03 11h50-12h00 Effets à court terme d’un réentraînement aérobie sur la tolérance et la pénibilité de l’effort chez les fibromyalgiques A. Favre-Juvin, Grenoble MCO-04 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS MCO-10 JEUDI 29 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE LA MATINÉE PROGRAMME SFMS 11h00-12h00 Vague 2/3 FORMATION CONTINUE « ÉDUCATEURS » Modérateur : D. RIVIÈRE, Toulouse PROGRAMME SFTS 11h00-12h30 Comment évaluer la motivation des patients à faire de l’AP lors d’une consultation ? F. LAUREYNS, Noyelles-sur-Escaut Réentraînement à l’effort et maladies chroniques : approche personnalisée et ambulatoire des patients S. COSTARD, Rennes R. DENOUAL, Cesson-Sévigné & V. DANIEL, Rennes Quelles activités physiques en cas de gonarthrose ? J. LECOCQ, Strasbourg PROGRAMME SFMS SYMPOSIUM « Ruptures partielles de la coiffe des rotateurs avant 40 ans » Modérateurs : J.-B. COURROY, Paris & P.-H. FLURIN, Mérignac, 11h00-11h05 Introduction J.-B. Courroy, Paris 11h05-11h20 Anatomopathologie épidémiologie clinique L. Nové-Josserand, Lyon 11h20-11h35 Imagerie P. Meyer, Mérignac 11h35-11h50 Traitement médical et rééducatif P. Middleton, Bordeaux 11h50-12h05 Traitement chirurgical et arthroscopique P. Landreau, Paris 12h05-12h10 Conclusion P.-H. Flurin, Mérignac 12h10-12h30 Discussion avec l’auditoire Rotonde PROGRAMME SFTS 12h30-13h00 12h00-13h00 Amphithéâtre VISITE ET PRÉSENTATION DES POSTERS par leurs auteurs Jury : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche Amphithéâtre CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT « Raideur du coude en pathologie sportive » Modérateurs : B. SCHLATTERER, Monaco & J.-P. paclet, Paris Intervenant : M. WINTER, Nice ATELIER DÉBAT 13h15-14h15 CO-02 Vague 2 Atelier débat ZIMMER MEDIZINSYSTEME « La cryothérapie du corps entier à -110°C en médecine du sport » Dr E. BARBICHE, Médecin du Sport, Chargé de Recherche Médicale pour l’INSEP Dr E. JOUSSELIN, Chef du Département Médical de l´INSEP Dr P.-L. PUIG, CERS Capbreton 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS JEUDI 29 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI 13h00-14h30 DÉJEUNER BUFFET / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS PROGRAMME SFMS 14h30-15h30 CONCOURS « PRIX JEUNES CHERCHEURS » Modérateurs : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche & P. THOREUX, Paris 14h30-14h45 Saisonnalité de la performance : les jeux en retard d’un record L. QUINQUIS, Paris MCO-11 14h45-15h00 Efficacité des injections de toxine botulique A dans la tendinopathie chronique des muscles épicondyliens latéraux résistantes au traitement médical A. CREUZÉ, Bordeaux MCO-12 15h00-15h15 Les commotions cérébrales sont-elles aussi subtiles que l’on pense ? Déficits neuropsychologiques chez des sportifs tunisiens commotionnés S. SOUISSI, Tunis MCO-13 15h15-15h30 Barrières à l’activité physique chez les diabétiques de type 2 en Auvergne. Résultats d’une étude pilote S. NADO, Clermont-Ferrand MCO-14 PROGRAMME SFMS Rhune 1 14h30-15h30 CONFÉRENCE DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS Modérateurs : G. EINSARGUEIX, Paris & J.-L. GRILLON, Châlons-en-Champagne 14h30-15h00 Dépistage cardiovasculaire des sportifs de haut niveau : recueil et analyses des données G. KERVIO, Rennes 15h00-15h30 Les accidents graves de sport en Côte d’Or : épidémiologie et facteurs de risques N. CATAJAR, Paris & N. LAUER, Dijon 15h30-16h00 PAUSE CAFÉ VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS PROGRAMME SFTS Amphithéâtre 14h30-15h15 Rhune 2 CONTROVERSE « Conflit antérieur de hanche » Modérateurs : J. de LECLUSE, Paris & S. HERMAN, Paris Intervenants : F. LAUDE, Paris & Y. demarais, Paris 15h15-15h45 PAUSE CAFÉ VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS JEUDI 29 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI PROGRAMME SFMS 16h00-17h30 PROGRAMME SFTS Amphithéâtre SYMPOSIUM DE L’AGENCE FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE 16h00-16h10 Introduction M. RIEU, Paris 16h10-16h30 Les EPO en contrôle anti-dopage F. LASNE, Châtenay-Malabry 15h45-16h45 16h40-17h00 Les activateurs de PPARs et les performances sportives D. FREYSSENET, Saint-Etienne 17h10-17h20 Que penser des modulateurs des mouvements du calcium dans le muscle ? X. BIGARD, Grenoble/La Tronche 15h55-16h05 Utilisation d’un accéléromètre type myostest dans le suivi de Ligamentoplasties du lca. Résultats d’une étude préliminaire : à propos de 17 cas T. ALLAIRE & A. ALLAIRE, Le Havre TCO-02 16h05-16h15 Traitement conservateur des ruptures complètes du lca : étude prospective sur la cicatrisation du LCA avec restitution anatomique et fonctionnelle chez des patients présélectionnés par des IRM en diffusion - expérience initiale C. DELIN, Paris TCO-03 16h15-16h25 Lésion partielle du ligament croisé antérieur ; rupture isolée du faisceau antéromédial ou postérolatéral : une lésion rare ? N. LEFÈVRE, Paris TCO-04 16h25-16h35 Contribution à la prise en charge du gros genou traumatique du sportif de compétition M. BISSOU, Yaoundé 16h35-16h45 Discussion avec l’auditoire 17h20-17h25 17h25-17h30 Conclusions générales P. BORDRY, Paris PROGRAMME SFMS 16h00-17h30 Vague 2/3 FORMATION CONTINUE « DIÉTÉTICIENS » « Les boissons de l’effort » Modérateurs : I. HARANT, Toulouse & B. SESBOÜÉ, Caen Modérateurs : B. SCHLATTERER, Monaco & M. ROZENBLAT, Ozoir-La-Ferrière Analyse des ruptures itératives chez le sportif compétiteur minimum de niveau régional opéré du ligament croisé antérieur avec le tendon rotulien ou les ischio-jambiers : à propos de 298 cas E. LABOUTE, Capbreton TCO-01 Discussion avec l’auditoire 17h00-17h10 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES 15h45-15h55 Discussion avec l’auditoire 16h30-16h40 Rhune 1 16h00-16h30 Fondements théoriques X. BIGARD, Grenoble/La Tronche 16h30-16h40 Discussion avec l’auditoire Étude des anomalies cinésiologiques de l’extrémité du membre inférieur dans le conflit fémoro-patellaire, basée sur les principes de la médecine expérimentale B. DESNUS, Paris TCO-05 16h40-17h10 Pratique de terrain et au sein des équipes E. TANGUY-BUISSON, Albertville & E. MATHÉRON, Rennes PROGRAMME SFTS 17h10-17h20 Discussion avec l’auditoire 17h20-17h30 Questions ouvertes 16h45-17h15 Rhune 1 CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT « Poignet douloureux post-traumatique chez le sportif » Modérateurs : J. LECOCQ, Strasbourg & B. SCHLATTERER, Monaco Intervenant : L. OBERT, Besançon PROGRAMME SFMS 17h30-17h45 REMISE DES PRIX « JEUNES CHERCHEURS » ET « DU MEILLEUR POSTER » Modérateurs : P. ROCHCONGAR, Rennes & X. BIGARD, Grenoble/La Tronche PROGRAMME SFMS 17h45-18h45 Amphithéâtre Amphithéâtre ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLECTIVE DE LA SFMS 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE LA MATINÉE 07h30-08h30 OUVERTURE DE L’ACCUEIL DU CONGRÈS ET DE L’EXPOSITION PROGRAMME COMMUN SFMS & SFTS 08h30-10h30 SESSION COMMUNE SFMS & SFTS « Apport de la biomécanique à la traumatologie et médecine du sport » Modérateurs : P. THOREUX, Paris & J. LECOCQ, Strasbourg 08h30-09h00 Biomechanical evaluation of top athletes: The experience of Institute of Sports Medicine and Science of Italian National Olympic Committee M. FAINA, Rome 09h00-09h30 Analyse cinématique et dynamique du mouvement humain au service de la performance sportive P. LACOUTURE, Poitiers 09h30-10h00 Évaluation de la force musculaire : les contraintes biomécaniques S. BOUISSET, Paris 10h00-10h30 Intérêt des étirements pour la prévention des lésions musculo-tendineuses : des attentes à la réalité... J.-M. COUDREUSE, Marseille 10h30-11h00 PAUSE CAFÉ / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS PROGRAMME SFMS SESSION « Activité physique régulière et maladies neuromusculaires » Modérateurs : D. BARRAULT, Sens & A. FAVRE-JUVIN, Grenoble 11h00-11h30 La fibromyalgie F. PILLARD, Toulouse 12h00-12h30 11h00-11h30 CO-03 Les maladies neurodégénératives : l’exemple de la SEP J. DE SEZE, Strasbourg CO-04 Activité physique adaptée et récupération post-AVC F. COLLE, Paris PROGRAMME SFMS 12h30-12h45 PROGRAMME SFTS Amphithéâtre 11h00-12h30 11h30-12h00 10 Amphithéâtre 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Rhune 1 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Modérateurs : Y. DEMARAIS, Paris & S. HERMAN, Paris 11h30-11h40 Analyse cinématique 3D in vivo du rachis cervical chez le rugbyman au poste de première ligne P. THOREUX, Paris TCO-06 11h40-11h50 Pathologies du membre supérieur lanceur chez les lanceurs de haut niveau P. EDOUARD, Saint-Etienne TCO-07 11h50-12h00 Ruptures traumatiques de la coiffe des rotateurs chez le rugbyman P. FLURIN, Mérignac TCO-08 12h00-12h10 Traitement arthroscopique de l’épicondylite rebelle. A propos de 35 cas G. DAUBINET, Paris 12h10-12h20 La ligamentoplastie de cheville au périoste selon la technique de Roy-Camille. Résultat d’une série de 31 patients à 10 ans de recul moyen selon la technique originale et modifiée T. NODARIAN, Paris TCO-09 12h20-12h30 Tendinopathies corporéales d’achille : résultats du traitement chirurgical à ciel ouvert d’une série rétrospective multicentrique Y. BOHU, Paris TCO-10 Amphithéâtre RESTITUTION DES RÉFLEXIONS DU GROUPE DE TRAVAIL « Prise en charge de l’obésité » Modérateur : J. GINET, Nantes CARTE BLANCHE à LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE JUDO « Rachis cervical du judoka » Modérateurs : Y. DEMARAIS, Paris & S. HERMAN, Paris Intervenants : D. ROUSSEAU, Paris, B. VESSELLE, Reims & N. MOREL, Reims PROGRAMME SFTS 11h30-12h30 Rhune 1 VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI 12h30-14h00 DÉJEUNER BUFFET / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS ATELIER DÉBAT 12h45-13h45 Vague 2 Atelier débat BOIRON « Homéopathie et Sport » Dr R. LE BLEIS, Médecin du Sport et Médecin Homéopathe PROGRAMME COMMUN SFMS & SFTS 14h00-15h00 SESSION COMMUNE SFMS & SFTS « Sport et tradition basques » Modérateurs : M. BOUVARD, Pau, P. LANDREAU, Paris & F. TASSERY, Le Havre 14h00-14h30 Présentation de la pelote basque et pathologies du pelotari G. LAPORTE, Bayonne 14h30-15h00 Traumatologie du torero J.-M. OUFRAND, Bayonne PROGRAMME SFMS 15h00-16h00 Amphithéâtre Rhune 1 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Session 3 Modérateurs : M.-P. ROUSSEAU-BLANCHI, Albertville & S. GLEIZES, Toulouse 15h00-15h10 L’élève sportif tunisien et les anomalies dépistées lors d’une évaluation systématique H. ADALA, Monastir MCO-15 15h10-15h20 L’urgence vitale cardiologique de terrain : trier vite... et bien ! P. PAULIN, Besançon MCO-16 15h20-15h30 Comparaison des ECG de repos des sportifs français de haut niveau de l’INSEP au cours de deux périodes : 1971-1975 et 2003-2007 F. LHUISSIER, Paris MCO-17 15h30-15h40 Contrôle biologique de l’entraînement sportif par spectrométrie IR-TF Y.-C. GUEZENNEC, Paris MCO-18 15h40-15h50 Utilisation du fitwalking à l’intérieur d’une administration sanitaire publique pour la promotion de l’activité physique et pour la prévention et la thérapie des maladies exercice-sensibles G. PARODI, Turin MCO-19 15h50-16h00 De l’intérêt de la surveillance médicale longitudinale des licenciés inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau : à propos de la découverte d’un trouble du rythme ventriculaire M. POUSSEL, Nancy MCO-20 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 11 VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI PROGRAMME SFMS 15h00-16h00 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Session 4 Modérateurs : J.-F. BRUN, Montpellier & J.-M. COUDREUSE, Marseille 15h00-15h10 Etirements et performance sportive : les dernières avancées scientifiques P. PREVOST, Paris MCO-21 15h10-15h20 Intérêt et utilisation de l’acide hyaluronique dans les pathologies traumatologiques du genou : existe-t-il des preuves fondamentales ? P. EDOUARD, Saint-Etienne MCO-22 15h20-15h30 Les plates-formes vibrantes : effet de mode ou technologie prometteuse ? P. PREVOST, Paris MCO-23 15h30-15h40 Intérêts, indications et modalités pratiques du travail musculaire excentrique en cabinet de kinésithérapie : applications à la gymnastique S. MARTINON, Paris MCO-24 15h40-15h50 15h50-16h00 Evolution de l’oxygénation musculaire lors d’un enchainement de sprints maximaux chez des joueurs de tennis élite J. LEVEQUE, Paris MCO-25 L’électromyostimulation basse fréquence par technologie veinoplus sport® amélioret-elle la récupération des performances anaérobies chez le footballeur élite ? F. BIEUZEN, Paris MCO-26 PROGRAMME SFMS 15h00-16h00 15h00-15h30 15h30-16h00 16h00-16h30 PROGRAMME SFTS Rhune 2 15h00-16h00 Mesure directe de la consommation d’oxygène, en plateau technique de médecine du sport F. PILLARD, Toulouse Aspects diagnostiques du surentraînement des sportifs A. FAVRE-JUVIN, Grenoble PAUSE CAFÉ VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS Évaluation clinique d’une série continue de ligamentoplastie du ligament croisé antérieur. Technique de reconstruction anatomique à double faisceau TLS® : résultats préliminaires N. LEFÈVRE, Paris TCO-11 15h10-15h20 Travail précoce des ischiojambiers après ligamentoplastie par technique didt L. DENAIS, Clermont l’Hérault TCO-12 15h20-15h30 Etude épidémiologique des blessures chez les footballeurs de haut niveau : étude rétrospective en consultation de médecine de sport H. ADALA, Monastir TCO-13 15h30-15h40 Reconstruction du ligament croisé antérieur par la technique double faisceau : étude du diamètre des greffes des faisceaux antéromédial et postérolatéral selon deux techniques chirurgicales N. LEFÈVRE, Paris TCO-14 15h40-15h50 Facteurs de risque de fracture de fatigue chez les coureuses de fond H. COLLADO, Marseille TCO-15 15h50-16h00 Influence du sport sur la densité osseuse - le cyclisme - suivi d’une équipe professionnelle - française des jeux G. GUILLAUME, Paris 16h00-16h30 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS PAUSE CAFÉ VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS PROGRAMME SFTS 16h30-17h00 Amphithéâtre COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Modérateurs : F. TASSERY, Le Havre & B. SCHLATTERER, Monaco 16h30-16h40 Facteurs de croissance et lésions musculaires F. KELBERINE, Aix-en-Provence TCO-16 16h40-16h50 Renforcement musculaire sur support instable : quelle méthode pour quels bénéfices ? P. PREVOST, Paris TCO-17 16h50-17h00 12 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Modérateurs : M. BOUSSATON, Toulouse & B. ROGER, Paris 15h00-15h10 Vague 2/3 FORMATION CONTINUE « INFIRMIERS » Modérateur : A. DUVALLET, Paris Amphithéâtre Valeur de l’échographie couplée à l’examen clinique pour déterminer la sévérité des lésions musculaires du sportif P. THOREUX, Paris VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI PROGRAMME SFMS 16h30-17h30 Rhune 1 SESSION « CARDIOLOGIE - HTA et sport » Modérateurs : R. RICHARD, Strasbourg & J.-L. Saumet, paris HTA et sport S. GUÉRARD, Lyon CO-05 PROGRAMME SFTS 17h00-17h30 16h30-17h30 Rhune 2 SESSION « PODOLOGIE » Modérateur : A. MONROCHE, Angers Paralysie complète du muscle quadricipital secondaire à un hématome du psoas, une pathologie rare post traumatique : à propos d’un cas N. LEFEVRE, Paris TCO-18 17h05-17h10 Une tendinopathie des adducteurs pas comme les autres A. EID, Grenoble TCO-19 17h10-17h15 Association tendinopathie des fibulaires et fracture de fatigue de la malléole externe : à propos de 3 cas L. DENAIS, Clermont l’Hérault TCO-20 17h15-17h20 Strapping de la main du volleyeur J. PIQUET & T. ALLAIRE, Le Havre Examen clinique du pied du sportif C. HUERTAS, Toulouse Examen dynamique et vidéocinétique du pied du sportif I. PIAU, Toulouse PROGRAMME SFMS 17h30-18h40 17h30-17h40 Evolution du profil cytokinique pro- et anti-inflammatoire au cours d’une saison sportive chez des jeunes footballeuses de haut niveau M. DUCLOS, Clermont-Ferrand MCO-27 17h40-17h50 Influence de la croissance sur les blessures du pied et de la cheville chez de jeunes athlètes F. FOURCHET, Doha MCO-28 17h50-18h00 Suivi prospectif des blessures en athlétisme. Etude préliminaire sur deux clubs d’athlétisme français de niveau national durant la saison 2008-2009 P. EDOUARD, Saint-Etienne MCO-29 18h00-18h10 Prévalence des lésions traumatologiques chez les triathlètes de la ligue MidiPyrénées O. GALERA, Toulouse MCO-30 18h10-18h20 Etude des relations entre les charges d’entraînement et les pathologies infectieuses chez 28 nageurs élites durant 3 saisons P. HELLARD, Paris MCO-31 18h20-18h30 Alimentation, blessures et performance en compétition chez les jeunes judokas S. NGUYEN, Paris MCO-32 18h30-18h40 Etude épidémiologique des traumatismes durant les concours complets d’équitation en France métropolitaine A.-L. VIVES, Paris MCO-33 TCO-21 17h20-17h25 Fracture-impaction de la tête humérale chez un skater P. Landreau, Paris 17h25-17h30 La pelote de laine M. ROZENBLAT, Ozoir-La-Ferrière Rhune 1 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Session 5 Modérateurs : J. GINET, Nantes & R. RICHARD, Strasbourg CAS CLINIQUES ET ASTUCES DE TERRAIN Modérateurs : M. ROZENBLAT, Ozoir-La-Ferrière & P. LANDREAU, Paris 17h00-17h05 Médicaments cardiovasculaires et pratique sportive J. GAUTHIER, Arles CO-06 PROGRAMME SFMS Amphithéâtre PROGRAMME SFTS 17h30-17h40 Amphithéâtre Session spéciale Remise des prix par le jury SFTS Prix de la meilleure communication orale et du meilleur poster PROGRAMME SFTS 18h00-19h00 TCO-22 Amphithéâtre ASSEMBLÉES GÉNÉRALES extraordinaire et ordinaire DE LA SFTS 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 13 VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI PROGRAMME SFMS 17h30-18h30 17h30-17h40 17h40-17h50 17h50-18h00 18h00-18h10 18h10-18h20 18h20-18h30 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Session 6 Modérateurs : J.-L. GRILLON, Châlons-en-Champagne & P. PERRIN, Nancy Fréquence des troubles du cycle et contraception chez les sportives de haut niveau françaises. Comparaison avec un groupe contrôle M. ABBOT, Clermont-Ferrand MCO-34 Fréquence, physiopathologie et retentissement des troubles du cycle chez des jeunes footballeuses de haut niveau M. DUCLOS, Clermont-Ferrand MCO-35 Le rapport IGF-L/IGFBP-3 est directement lié à l’acquisition de masse osseuse en gymnastique rythmique pendant la puberté : un suivi à un an O. COSTE, Montpellier MCO-36 Influence du comportement alimentaire sur l’effet préventif de l’activité physique au lipoxmax dans la prise de poids sous neuroleptiques J. BRUN, Montpellier Dépistages de troubles auditifs et de l’équilibre chez des parachutistes de haut niveau J. SENE, Fontainebleau MCO-37 Influence de la pratique du vélo tout terrain (VTT) et du cyclisme traditionnel sur l’organisation neurosensorielle de la fonction d’équilibration P. PERRIN, Nancy MCO-38 PROGRAMME SFMS 17h30-18h30 17h30-17h40 17h40-17h50 17h50-18h00 18h00-18h10 18h10-18h20 18h20-18h30 14 Rhune 2 Vague 2 et 3 COMMUNICATIONS ORALES LIBRES Session 7 Modérateurs : M. julia, Montpellier & P. pesquies, Paris Impact de l’activité physique sur la fatigue chez des patients avec cancer en phase de rémission : étude préliminaire à l’aide de 2 questionnaires F. LEMAIRE, Limoges MCO-39 Enquête auprès des médecins généralistes sur leurs connaissances en matière de dopage S. DELAUNAY, Rennes MCO-40 Impact d’une revalorisation d’identité sur la violence en sport J. ROUGIER, Clermont-Ferrand MCO-41 Influence du polymorphisme du gène de l’enzyme de conversion sur la performance footballistique chez des jeunes footballeurs élites H. Siala, Tunis MCO-42 Evaluation de la fatigabilité du quadriceps par stimulation magnétique au cours d’un effort local intermittent P. LAFAIX, Grenoble MCO-43 Évolution biochimique des paramètres musculaires au cours d’une épreuve d’effort maximale triangulaire sur bicyclette ergométrique chez le sujet sain A. MOUADIL, Caen MCO-44 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS PROGRAMME SFTS Amphithéâtre SAMEDI 31 OCTOBRE 2009 PROGRAMME DE LA MATINÉE 07h30-08h30 OUVERTURE DE L’ACCUEIL DU CONGRÈS ET DE L’EXPOSITION ATELIER CNOSF 08h30-10h00 08h30-10h00 08h30-10h00 10h00-10h30 « La récupération » C.-Y. GUÉZENNEC, Paris La récupération biologique : C.-Y. GUÉZENNEC, Paris La récupération neuromusculaire : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche La récupération psychologique : M. SALMI, Paris PROGRAMME SFMS PROGRAMME SFTS ATELIER « KINÉSITHÉRAPIE » Animateur : P.-Y. FARRUGIA, La Rochelle 08h30-10h00 Atelier « EXAMEN PROGRAMMÉ DU GENOU » Modérateurs et Intervenants : J.-P. FRANSCHESCHI, Marseille B. SCHLATTERER, Monaco 08h30-10h00 Atelier « DOULEURS CHRONIQUES D’EFFORT DE LA JAMBE » Modérateurs et Intervenants : J. LECOCQ, Strasbourg J.-L. DAUSSIN, Strasbourg « Entorse de la cheville : de la contention à la reprogrammation motrice » ATELIER « CARDIOLOGIE » Animateur : L. CHEVALIER, Mérignac « La lecture pratique de l’électrocardiogramme pour les médecins du sport » PAUSE CAFÉ / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS ATELIER CNOSF 10h30-12h00 10h30-12h00 10h30-12h00 12h00-12h15 « La récupération » C.-Y. GUEZENNEC, Paris La récupération biologique : C.-Y. GUÉZENNEC, Paris La récupération neuromusculaire : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche La récupération psychologique : M. SALMI, Paris PROGRAMME SFMS PROGRAMME SFTS ATELIER « KINÉSITHÉRAPIE » Animateur : P.-Y. FARRUGIA, La Rochelle 10h30-12h00 Atelier « EXAMEN PROGRAMMÉ DU GENOU » Modérateurs et Intervenants J.-P. FRANSCHESCHI, Marseille B. SCHLATTERER, Monaco 10h30-12h00 Atelier « DOULEURS CHRONIQUES D’EFFORT DE LA JAMBE » Modérateurs et Intervenants J. LECOCQ, Strasbourg J.-L. DAUSSIN, Strasbourg « Entorse de la cheville : de la contention à la reprogrammation motrice » ATELIER « CARDIOLOGIE » Modérateur : H. DOUARD, Bordeaux « La lecture pratique de l’électrocardiogramme pour les médecins du sport » CLÔTURE DU CONGRÈS 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 15 RÉSUMÉS DES CONFÉRENCIERS JEUDI 29 OCTOBRE 2009 DE 09H00 À 10H30 SESSION COMMUNE SFMS-SFTS & CNOSF « La plongée professionnelle et de loisir » CO-01 ENTRAÎNEMENT PHYSIQUE ET PLONGÉE SOUS MARINE : INTÉRÊT DANS LA PRÉVENTION DE L’ACCIDENT DE DÉCOMPRESSION A. BOUSSUGES UMR MD2, Physiologie et Physiopathologie en conditions d’oxygénation extrêmes, Université de la Méditerranée et IRBA Antenne Toulon, IMNSSA - Toulon, FRANCE La plongée sous marine en scaphandre autonome est un loisir pratiqué par des sujets d’âges et de conditions physiques variés. La plongée n’occasionne le plus souvent qu’une dépense énergétique modérée. Une bonne adaptation à l’exercice est un gage de sécurité dans certaines conditions difficiles telles qu’un fort courant, un problème technique ou lors de l’assistance d’un plongeur accidenté. Une bonne adaptation aux efforts de type endurance pourrait également procurer une protection contre le risque d’accident de décompression. En effet, des travaux expérimentaux on montré une moindre mortalité lors de décompressions en chambre hyperbare chez des animaux ayant bénéficié d’un entraînement par rapport à des animaux sédentaires. En outre, les animaux entraînés produisent moins de bulles circulantes. Chez l’homme, alors qu’une fatigue importante, une médiocre aptitude à l’exercice et un surpoids, apparaissent être des facteurs de risque d’accident, une bonne aptitude à l’exercice aérobie est corrélée à une faible production de bulles circulantes. Lors de la présentation, les mécanismes pouvant expliquer l’impact de l’entraînement physique sur la décompression seront analysés. JEUDI 29 OCTOBRE 2009 DE 12H30 À 13H00 SESSION SFTS « Conférence d’enseignement » CO-02 RAIDEUR DU COUDE EN PATHOLOGIE SPORTIVE M. WINTER Chirurgie Orthopédie et Traumatologique. Clinique Saint Jean. 53, avenue des alpes - 06800 Cagnes sur mer, France [email protected] Le coude est une articulation très contrainte, ayant une disposition à la raideur après la survenue d’un traumatisme. Le traitement des raideurs après un traumatisme représente souvent un défi médico-chirurgical. Le coude est composé par trois articulations. L’articulation huméro ulnaire, très congruente, permet les mouvements de flexion et d’extension. L’articulation huméro radiale, peu congruente, est impliquée dans les mouvements de flexion extension et dans les mouvements de prono supination. L’articulation radio ulnaire proximale, très congruente grâce au ligament annulaire, est uniquement impliquée dans les mouvements de prono supination. L’enveloppe capsulo ligamentaire est relativement lâche dans le plan sagittal, laissant une certaine liberté de mouvement aux segments osseux congruents en flexion et en extension. Dans le plan frontal et horizontal où la congruence osseuse est limitée, cet appareil capsulo ligamentaire est tendu, permettant une bonne stabilité articulaire. La fonction du coude est essentiellement de placer la main dans l’espace. Un minimum d’amplitude est nécessaire pour réaliser cette tâche. L’arc fonctionnel de flexion extension se trouve aux alentours de -30 degrés d’extension et de 130 degrés de flexion. L’arc fonctionnel de prono supination se trouve aux alentours de 45 degrés de pronation et de supination. Un déficit de pronation sera aisément compensé par une abduction de l’épaule. Un 16 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS déficit de supination ne sera que faiblement compensé par les articulations du carpe et de la main. Les raideurs du coude peuvent êtres d’origine intra-articulaires avec déformation des pièces osseuses, extra articulaires avec rétraction des parties molles capsulo ligamentaires et péri articulaires, ou mixtes avec participation des ces deux composantes. Les ossifications hétérotopiques classiquement observées au niveau du coude sont très souvent associées à l’enraidissement. Les étiologies traumatiques sont les plus fréquentes chez le sportif, incluant les fractures, les luxations, les traumatismes des parties molles, ou encore les brulures et les traumatismes crâniens graves. Les étiologies non traumatiques comprennent : polyarthrites rhumatoïdes, infections articulaires, arthropathies hémophiliques, plus rarement contractures congénitales et luxations congénitales de la tête du radius. Les mesures de prévention sont essentielles. La prise en charge chirurgicale initiale et la rééducation post opératoire présentées dans cette conférence d’enseignement sont des éléments essentiels pour l’obtention d’un résultat fonctionnel satisfaisant. Certaines mesures médicales associées aident aussi à prévenir la raideur. Au-delà de six mois, la prise en charge de la raideur du coude est pluri disciplinaire impliquant les efforts indissociables du patient, du chirurgien et du médecin rééducateur. VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 DE 11H00 À 12H30 SESSION SFMS « Activité physique régulière et maladies neuromusculaires » CO-03 INTÉRÊT ET MODALITÉS DE LA PRESCRIPTION D’UN PROGRAMME D’ACTIVITÉS PHYSIQUES CHEZ LES PATIENTS PRÉSENTANT UN SYNDROME FIBROMYALGIQUE F. PILLARD, C. BOURBON, X. DELANOY, D. RIVIERE Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine du Sport, Clinique des Voies Respiratoires, Hôpital Larrey (CHU Toulouse), 24, chemin de Pouvourville - Toulouse, FRANCE Quel rationnel pour la recommandation d’un programme d’activité physique physique chez les patients presentants un syndrome fibromyalgique ? Les patients présentant un syndrome fibromyalgique présentent des symptômes affectant leurs activités professionnelles, de loisir et familiales. La majorité des patients présentant un syndrome fibromyalgique est sédentaire et la tolérance globale à l’exercice musculaire est mauvaise chez ces patients. Tenant compte de l’incapacité (voire du handicap) caractérisant la majorité de ces patients, la lutte contre la sédentarité est donc susceptible d’être encouragée et un programme d’activité physique proposé dans le cadre de la prise en charge multidisciplinaire de ces patients. Selon quelle approche physiopathologique un programme d’activité physique est-il susceptible d’améliorer la prise en charge des patients présentant un syndrome fibromyalgique ? Plusieurs mécanismes peuvent être avancés pour expliquer les effets favorables d’une activité physique régulière et adaptée sur le syndrome fibromyalgique. Par exemple, les modifications métaboliques induites par un programme d’activité physique sont susceptibles d’affaiblir le processus de sensibilisation centrale caractérisant le syndrome fibromyalgique et de façon moins spécifique, elles sont également susceptibles d’améliorer la tolérance globale à l’exercice musculaire de cette pathologie chronique. Des modifications humorales peuvent également réduire l’expression du processus douloureux. L’engagement dans un programme d’activité physique favorise aussi la mise en place de la démarche thérapeutique cognitivo-comportementale indiquée chez ces patients. Peut-on recommander la prescription d’un programme d’activité physique aux patients présentant un syndrome fibromyalgique ? RÉSUMÉS DES CONFÉRENCIERS Les méta-analyses les plus récentes indiquent que l’activité physique doit être recommandée chez les patients présentant un syndrome fibromyalgique : l’activité physique améliore la qualité de vie et les ressources fonctionnelles des patients présentant un syndrome fibromyalgique. L’activité physique en endurance aérobie est principalement recommandée ; les activités de renforcement musculaire et les étirements pourraient être proposés mais leur efficacité demeure mal documentée par les études cliniques. Selon nous, la grande majorité des études d’intervention à la source de ces méta-analyses souffrent d’un manque de personnalisation et de standardisation du programme d’activité physique (selon le principe général de la réhabilitation des pathologies chroniques) : l’inventaire des ressources motivationnelles, pratiques et fonctionnelles des patients nous parait nécessaire à envisager afin de pouvoir prescrire un programme d’activité physique (notamment en endurance aérobie) aux patients présentant un syndrome fibromyalgique. CO-04 SCLÉROSE EN PLAQUES ET EXERCICE PHYSIQUE J. DE SEZE Strasbourg, FRANCE La sclérose en plaques (SEP) est la maladie du sujet jeune la plus invalidante en dehors des accidents de la route. Cette affection qui touche près de 80.000 patients en France est souvent source d’un isolement social secondaire aux limitations physiques présentes après plusieurs années d’évolution. Il a longtemps été suggéré que les efforts physiques devaient être limités voire contreindiqués chez ces patients. La fatigue, la spasticité et les douleurs sont des symptômes fréquents dans cette affection et ceux-ci peuvent s’aggraver momentanément lors de l’augmentation de la température interne. Il est cependant important de distinguer fatigue et fatigabilité notamment motrice. Des travaux récents ont montré l’intérêt du réentrainement à l’effort dans la SEP. Ces programmes sont le plus souvent proposés à raison de 2 séances par semaine sur 6 semaines. Quelques centres de rééducation ont mis en place ce type de programme en France en lien avec les services de neurologie et les premiers retours sont excellents. Ces programmes semblent tout a fait adaptés à la maladie et ont montré dans ces études un gain sur 6 mois qui a tendance à s’estomper à 1 an. Il serait donc nécessaire de les proposer une fois par an relativement tôt dans l’évolution de la SEP. VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 DE 16H30 À 17H30 SESSION SFMS « Cardiologie HTA et sport » CO-05 HTA ET SPORT S. GUÉRARD Lyon, France Les effets bénéfiques de l’activité physique sur l’hypertension artérielle ne sont plus à démontrer. Cependant quelle activité physique et sportive un hypertendu peut-il pratiquer sans risque ? Peu d’hypertendus (9%) on une activité physique régulière alors qu’un hypertendu sur deux n’a jamais pratiqué de sport. Le manque de temps est la principale cause invoquée pour arrêter une activité sportive. Quels sont les effets bénéfiques de l’activité physique sur l’hypertension artérielle ? Un exercice aérobie entraîne en post effort une baisse de 10/7 mmHg pendant plusieurs heures. L’HTA est moins fréquente chez les sportifs que chez les sédentaires avec un risque relatif de -35%. Il existe une association significative inverse entre activité physique et sportive (APS) et pression artérielle. L’APS régulière a un impact direct sur le niveau de PA. Chez le sujet hypertendu, l’exercice physique permet une baisse de la pression systolique de près de 5 à 11 mmHg et de près de 4 à 8 mmHg pour la pression diastolique. Ces effets bénéfiques sont observés quelques soient l’âge, le sexe, l’IMC ou le traitement. Ils apparaissent rapidement, dès les premières semaines d’entraînement puisqu’on considère qu’il faut en moyenne 16 semaines pour mesurer l’effet bénéfique. Cependant, les effets bénéfiques disparaissent dans les 3 à 6 semaines qui suivent l’arrêt de l’entraînement. Quelle activité physique chez l’hypertendu ? Avant de conseiller et de prescrire une activité physique, il convient de s’assurer du bon contrôle tensionnel, d’évaluer le risque cardiovasculaire global et le risque coronarien. Si l’HTA n’est pas en soit une cause directe de mort subite du sportif elle est un facteur de risque de la maladie coronarienne elle-même cause des décès survenant pendant le sport. La consultation commence par un interrogatoire spécifique à la médecine sportive. En cas d’HTA associée à au moins un autre facteur de risque cardiovasculaire ou un symptôme cardiovasculaire il est recommandé de réaliser un ECG d’effort. Si l’ECG d’effort est négatif, le sport est autorisé. On s’attachera seulement à éradiquer les facteurs de risque, à donner des conseils pour éviter des fautes sportives et à surveiller l’évolution. Si l’ECG d’effort est positif ou simplement douteux, il faudra rechercher ou confirmer une atteinte coronarienne et la traiter. Il faut privilégier les activités d’intensité modérée (30-40% FMT) mais prolongées (> à 30 minutes) comme « la marche d’un bon pas ». Quel sport de compétition pour l’hypertendu ? Selon les recommandations européennes (2005), pas de restriction chez l’hypertendu à faible risque (HTA< 160/100 et absence de FRCV). En cas de risque modéré ou élevé, restriction pour les sports à haute composante statique voire dynamique (IIIA à IIIC). Quel traitement antihypertenseur utiliser ? En cas d’exercice physique toutes les classes sont utilisables. Lors de la pratique sportive, les diurétiques peuvent entraîner de troubles hydro-électrolytiques et les b-bloquants altérer la performance. Enfin, diurétiques et b-bloquants sont inscrits sur la liste des produits dopants. CO-06 MÉDICAMENTS SPORTIVE CARDIOVASCULAIRES ET PRATIQUE J. Gauthier Arles, FRANCE Le rapport des médicaments avec l’activité physique est double : à l’effort, leur action peut être modifiée ; ils peuvent interférer sur la performance. Dans tous les cas (amateurs et professionnels), la protection cardiaque prime sur la performance. Les traitements doivent être proposés au maximum des consensus lors de la pratique sportive. Malgré cela, une protection absolue n’est pas assurée ; en effet, peu de médicaments ont été testés à l’effort intense. Il faut donc proposer une épreuve d’effort maximale sous traitement pour les sportifs dont le volume d’activité dépasse 4 heures par semaine et l’intensité le seuil d’essoufflement. Parmi les principaux médicaments cardiovasculaires utilisés, certains bêtabloquants pénalisent la performance ; les anticoagulants sont dangereux en cas de collision ; les nitrés peuvent être hypotenseurs. Des précautions particulières doivent être prises dans les sports à risque. Pour ceux qui participent à des compétitions, plusieurs classes thérapeutiques sont interdites dans des conditions définies par le Code de l’Agence Mondiale Antidopage. Une éducation thérapeutique est indispensable chez tous les sujets traités pratiquant une activité physique. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 17 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT MCO-01 L’ANAPHYLAXIE ALIMENTAIRE INDUITE PAR L’EFFORT, À PROPOS D’UN CAS A. DESVERGÉE1, B. SESBOÜÉ1 1 Institut Régionale de Médecine du Sport, CHU de Caen - Caen, FRANCE Histoire de la maladie : Si les manifestations allergiques respiratoires induites par l’effort sont bien connues des médecins du sport, il n’en est pas de même des autres manifestations allergiques induites par l’effort. Une patiente de 25 ans s’est présentée en médecine du sport se plaignant d’urticaire et de prurit généralisés lors de l’effort, sans symptôme respiratoire. Un premier test d’effort a permis de mettre en évidence la réalité des plaintes. Exploration fonctionnelle : L’enquête alimentaire a retrouvé la notion d’ingestion de laitage avant chacune des manifestations allergiques. Les tests allergiques pratiqués antérieurement (recherches d’IgE spécifiques) étaient négatifs. Nous avons alors pratiqué 3 tests d’effort de provocation avec spirométrie, numération formule sanguine, de l’histamine, de la tryptase en contrôlant les conditions de température et d’humidité (20°C, 76 %) : le premier test était un test triangulaire simple sur ergocycle, la patiente étant à jeun depuis 8 heures ; le deuxième test consistait simplement en l’ingestion d’un laitage. Ces deux tests n’ont pas entraîné de modifications significatives de résultats biologiques et aucune symptomatologie clinique. Lors du troisième test, la patiente a ingéré un yaourt 90 minutes avant de réaliser un exercice triangulaire. La symptomatologie urticarienne est alors réapparue et la biologie a montré une forte augmentation de l’histaminémie, de la tryptasémie. Les mesures spiromètriques n’ont montré aucune différence significative Diagnostics différentiels : Grâce à l’interrogatoire, nous avons pu éliminer une urticaire physique : en effet aucune symptomatologie n’apparaît à l’augmentation de la température corporelle, à la pression ou aux vibrations. L’anamnèse a aussi écarté l’hypothèse d’une urticaire cholinergique, la sueur n’ayant aucune action déclenchante des réactions. Ensuite, devant les antécédents familiaux et une crise d’œdème laryngé, nous avons dosé les CH 50, C3c et C4c avant et après l’effort, ainsi que l’inhibiteur de la C1 estérase (quantitatif), ce qui a permis d’éliminer un éventuel œdème Angio-Neurotique d’Effort. Puisque l’exercice physique pratiqué à jeun était possible dans de bonnes conditions, l’hypothèse d’une Anaphylaxie Induite par l’Effort paraît peu probable, tout comme l’est l’Anaphylaxie alimentaire aggravée par l’effort puisque l’ingestion de produits laitiers n’avait pas été identifiée comme potentiellement allergène par la patiente. Les taux normaux d’histamine et de tryptase plasmatique (hors crise) ont permis d’éliminer la mastocytose. Nous avons donc retenu l’hypothèse d’une Anaphylaxie laitage dépendante induite par l’effort. Traitement : À l’éviction de l’allergène, nous avons ajouté la prise d’un antihistaminique per os pendant les 15 premiers jours. Le traitement s’est révélé efficace. MCO-02 DÉSÉQUILIBRES MÉTABOLIQUES ET RUGBY PROFESSIONNEL : DONNÉES DU SUIVI LONGITUDINAL DE LA LIGUE NATIONALE DE RUGBY (LNR) ET ÉVALUATION DU STATUT HYDRIQUE PAR BIO-IMPÉDANCE MULTIFRÉQUENCE (BIM) CONCERNANT DEUX ÉQUIPES DU TOP 14 F. BAUDUER1, C. MONCHAUX2, M.-L BURTIN2, J.-P. MATHIEU2 18 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 1 Université Victor Segalen Bordeaux 2 - Bordeaux, FRANCE 2 Centre Hospitalier de la Côte Basque - Bayonne, FRANCE But de l’étude : Evaluer les conséquences biologiques des sollicitations physiques intenses auxquelles sont soumis les rugbymen de l’ère professionnelle. Matériels et méthodes : A partir d’un échantillon de rugbymen professionnels, nous avons étudié à plusieurs reprises durant la saison 2006-2007, la distribution des paramètres plasmatiques suivants issus du suivi longitudinal établi par la LNR: sodium, potassium, magnésium, calcium, urée, créatinine et clairance, protides, hématocrite, taux de créatine phospho-kinase (CPK). Pour évaluer plus spécifiquement le statut hydrique (eau totale et intra-cellulaire) nous avons en plus utilisé la technique BIM AminoStats Bio-ZM® (Spengler, Paris, France) comme référence à laquelle a été comparée diverses approches moins précises validées dans la littérature (calcul théorique, calcul à partir de la natrémie, formule de Hume, formule de Watson). Résultats : Cinquante quatre joueurs professionnels issus de deux clubs du Top 14 et âgés de 19 à 34 ans ont été étudiés. Quarante huit étaient de souche européenne, quatre étaient originaires d’îles du Pacifique sud, et deux d’Afrique sub-saharienne. Vingt huit évoluaient comme avants et 26 à divers postes des lignes arrières. Les moyennes de taille et de poids étaient respectivement de186.4 ± 8.0 cm et 102.3 ± 13.2 kg. Des stigmates suggérant indirectement un état de déshydratation étaient retrouvés avec une forte fréquence : hypernatrémie dans environ un quart des échantillons provenant de 26 joueurs différents (48,1 %), taux élevé d’urée sur 60 dosages (53,7 %) issus de 34 individus (62,9 %) alors que la clairance à la créatinine était supérieure à 100 ml/min chez presque tous les individus et hyperprotidémie dans 17 cas (15,7 %) correspondant à 13 joueurs (24,0 %). Kaliémie et hématocrite étaient dans tous les cas dans les limites de la normale. La calcémie était perturbée dans un seul échantillon (104 mg/l). Une hypomagnésémie était détectée dans 30,5 % des échantillons et de façon plus fréquente sur l’analyse de fin de saison (p: 0,02). Huit joueurs (14.8 %) présentaient cette anomalie lors de tous les prélèvements. Les taux de CPK étaient excessifs chez 81,6 % des individus. Les taux les plus hauts étaient observés sur l’examen de janvier (p: 0,01), période où nous avons par ailleurs noté un pic de fréquence des blessures musculaires. Il n’y avait pas de corrélation nette entre temps de jeu et taux de CPK (r = 0.31). Un état de déshydratation a été retrouvé chez 16 sujets (30,7 %) par BIM. Le meilleur degré de corrélation avec cette technique de référence a été observé pour les équations de type anthropométrique de Hume ou de Watson (r > 0,92). Conclusions : La déshydratation, l’hypomagnésémie et une forte élévation des CPK représentent des perturbations biologiques fréquemment retrouvées chez les rugbymen professionnels. Ainsi, afin de préserver la santé de ces sportifs et leur niveau de performance, une attention particulière doit être accordée à la prise en charge de ces déséquilibres métaboliques témoignant d’une intense sollicitation physique. Dans cette population, les équations anthropométriques sont utilisables pour évaluer l’état d’hydratation. MCO-03 EFFETS DU JEÛNE DE RAMADAN SUR LA BALANCE D’UTILISATION ÉNERGÉTIQUE À L’EFFORT DES FOOTBALLEURS F CHIHA1, M. BOUGRIDA2, M.-K BOURAHLI2, Y. BENKARA1, A. SELAMI1, H. MEHDIOUI2 1 Département d’Education Physique et Sportive, RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Université Mentouri Constantine - Constantine, ALGÉRIE 2 Service de Physiologie et des Explorations fonctionnelles, CHU Dr BENBADIS Constantine - Constantine, ALGÉRIE Objectif : Notre étude a pour but d’évaluer les effets du jeûne de Ramadan, sur la balance d’utilisation énergétique des footballeurs. Méthodes : 12 footballeurs (âge : 19,83 ± 2,39, taille : 176,08 ± 3,82) ont été évalués dans deux situations : pendant la période de contrôle ©, juste avant le mois de Ramadan et pendant la 4ème semaine du mois ®. A chaque période, les sujets ont réalisé une épreuve d’effort maximale pour évaluer, selon le protocole de Wasserman (1986), le VO2max et la PMA et une épreuve d’effort sous maximale à paliers progressifs (20, 30, 40, 50 et 60% de la PMA calculée lors de la 1ère épreuve) pour évaluer l’oxydation des substrats énergétiques par la méthode de la calorimétrie indirecte. Résultats : L’analyse des paramètres métaboliques ont révélé une déviation de la balance énergétique en faveur d’une plus grande utilisation des lipides dans la fourniture d’énergie. Les points du crossover et du lipoxmax étaient significativement plus élevés pendant le Ramadan. Ces deux points étaient plus élevés chez les footballeurs pendant les deux périodes. Conclusion : La pratique du jeûne de Ramadan s’est accompagnée d’une augmentation de l’oxydation des lipides lors de l’exercice sous maximal. Mots clés : Ramadan calorimétrie indirecte, crossover, lipoxmax, footballeurs. fibromyalgia impact questionnaire (FIQ). Les statistiques ont été effectuées en intention de traiter à l’aide de tests appariés paramétriques et non paramétriques. Résultats : 48 des 58 patients ont réalisé la totalité du réentraînement, dont 25 (52.1%) étaient considérés comme répondeurs. Le score FIQ a diminué significativement de 20 % (p<0.01). Il n’a pas été mesuré de modification significative du poids ni de la composition corporelle. Les valeurs maximales (moyenne ± écart type) de la consommation d’oxygène, de la fréquence cardiaque et du pouls d’oxygène ont varié significativement et respectivement de 20,8±5.5 à 23.5±5.6 mL kg-1 min-1, 150±23 à 155±21 battements min-1, 9.3±2.1 à 10.1±2.2 mL kg-1 battements-1 (p<0.001). A SL1, ces paramètres ont également variés de manière significative et dans les mêmes proportions. Les modifications de la pénibilité à isopuissance sont présentées dans la figure 1. En conclusion : Chez les patients fibromyalgiques, le REE à dominante aérobie et à intensité modérée améliore la pénibilité et la tolérance de l’effort aux intensités maximales et sous maximales. Ces adaptations induites par le REE expliquent pour partie les améliorations de la qualité de vie de ces patients. MCO-04 EFFETS À COURT TERME D’UN RÉENTRAÎNEMENT AÉROBIE SUR LA TOLÉRANCE ET LA PÉNIBILITÉ DE L’EFFORT CHEZ LES FIBROMYALGIQUES M. GUINOT1, A. FAVRE-JUVIN1, J. VAILLANT1, A. DUMOLARD1, B. WUYAM1, R. JUVIN1 1 CHU de Grenoble - Grenoble, FRANCE La fibromyalgie (FM) est un syndrome douloureux chronique fréquent (2 à 3% de la population générale) caractérisé par une asthénie et une intolérance à l’effort musculaire. Le reconditionnement à l’effort améliore les symptômes au repos, mais ses effets sur les adaptations cardiaques et métaboliques ainsi que sur la pénibilité à l’effort sont mal connus. L’objectif de l’étude était d’évaluer les effets d’un programme de réentraînement aérobie (REE) individualisé à intensité modérée sur la tolérance et la pénibilité de l‘effort. Méthodes : 58 patients satisfaisants aux critères de fibromyalgie (54 femmes, 4 hommes), âgés de 46,8±10 ans et physiquement inactifs étaient volontaires pour participer à un programme de réentraînement dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique usuelle. Le REE était individualisé sur la fréquence cardiaque (FC) en dessous du premier seuil lactique (SL1). La durée était de 12 semaines à raison de 3 séances hebdomadaires de 45 minutes avec augmentation progressive de la durée de l’effort cible jusqu’à soutenir en continu pendant 45 minutes un pédalage en dessous de SL1. Les patients ont été évalués sur ergocycle avant et après réentraînement par une épreuve d’effort maximale et progressive avec mesures des échanges gazeux, cinétique lactique et de la pénibilité de l’effort perçu sur une échelle visuelle analogique (EVAP). La réponse à l’entraînement et l’évolutivité de la maladie étaient appréciées sur deux auto-questionnaires, respectivement l’impression globale de changement de la maladie (PGIC) et le MCO-05 TOMOSCINTIGRAPHIE MUSCULAIRE AU THALLIUM 201. INTÉRÊTS DIAGNOSTIQUE ET PHYSIOPATHOLOGIQUE DANS LE SYNDROME DE LOGE CHRONIQUE D’EFFORT C. BLAES1, J. LECOCQ1 1 CHU Hautepierre - Strasbourg, FRANCE Le syndrome de loge chronique d’effort (SLE) est une cause fréquente de douleurs de jambes liées à l’exercice. Il s’agit d’une entité clinique individualisée de longue date à partir de sa localisation la plus caractéristique, la loge antérieure de jambe. Néanmoins il persiste de nombreuses inconnues concernant cette pathologie. Sa physiopathologie reste mal connue, les perturbations vasculaires qu’elles soient primitives ou secondaires paraissant au premier plan. Le second problème directement en rapport avec le premier est l’absence de moyens diagnostics fiables et non invasifs. La mesure des pressions intramusculaires (PIM), technique de référence, est invasive, non dénuée de risques traumatiques vasculo-nerveux, et il n’y a toujours pas de validation des valeurs seuils. Les autres méthodes d’investigations diagnostiques, comparées aux données de la mesure de PIM, n’ont toujours pas fait preuve de leur supériorité. L’IRM et la spectroscopie proche de l’infra-rouge semblent prometteuses. La scintigraphie musculaire au thallium 201 (Tl) a été proposée et présente des résultats contradictoires dans la littérature. Nous avons ainsi analysé de manière rétrospective les résultats 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 19 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT d’une étude prospective ouverte menée conjointement aux services de médecine physique et réadaptation et de médecine nucléaire du CHU de Hautepierre concernant l’intérêt diagnostique et physiopathologique de la scintigraphie musculaire au Tl dans le SLE. 48 sportifs présentant des douleurs de jambes à l’effort ont bénéficié de mesures de PIM et d’une scintigraphie au Tl pendant un effort de course à pieds sur tapis roulant et 4 heures après sans réinjection. La mesure des PIM a permis de diagnostiquer un SLE chez 27 d’entre eux. L’analyse quantitative des données tomoscintigraphiques n’a pas permis de mettre en évidence de différence statistique entre les loges indemnes et atteintes de SLE. Il n’y a pas non plus de corrélation statistique significative entre les valeurs de PIM et celles de la fixation scintigraphique de la loge correspondante. De plus l’analyse complémentaire et comparative des scintigraphies de 10 sujets témoins non symptomatiques à l’effort n’a pas permis de mettre en évidence un comportement uniforme de la fixation du Tl à l’effort mais au contraire une distribution aléatoire entre les deux jambes et au sein des différentes loges d’une jambe. On peut donc conclure à l’absence d’intérêt de la scintigraphie au Tl dans le diagnostic du SLE et au fait qu’il n’existe pas de phénomène significatif d’hypoperfusion dans les loges atteintes. Cependant des anomalies de perfusion et une ischémie restent possibles comme le prouvent les différences scintigraphiques observées entre les sujets présentant un SLE et les témoins et nécessiteront des études ultérieures afin d’être mieux caractérisées. MCO-06 ÉPIDÉMIOLOGIE DES LÉSIONS DU RACHIS CERVICAL CHEZ LES JUDOKAS DU PÔLE ESPOIR AUVERGNE EN 2008-2009 : À PROPOS DE 20 CAS S. NADO1, H. VIDALIN1, M. DUPECHOT2, R. BELLINI3, P. FOURVEL4 1 2 3 4 Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles Respiratoires, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports - Clermont-Ferrand, FRANCE Service de Radiologie, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE STAPS, Les Cézeaux, Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand, FRANCE Le Judo est au 4ème rang des sports les plus pratiqués en France. C’est le sport qui compte le plus de jeunes avec 80 % de pratiquants âgés de moins de 19 ans. Il a des effets bénéfiques sur le développement psychomoteur de l’enfant et de l’adolescent. Cependant, les données de la littérature montrent que, à un haut niveau, c’est-à-dire pour une pratique de plus 15 h par semaine pendant plus de 8 ans (ce qui est le cas de 0,01 % des licenciés de la Fédération Française de Judo) les contraintes mécaniques répétées exercées sur le rachis cervical sont à l’origine d’un rétrécissement du canal cervical et d’une dégénérescence précoce du rachis cervical. Actuellement, aucun texte réglementaire ne prévoit de dépistage radiologique systématique au Judo des sujets à risque de lésion du rachis cervical, même pour le haut niveau. Notre étude vise à faire le bilan d’éventuelles lésions du rachis cervical chez les jeunes judokas entrant en filière haut niveau, c’est-à-dire en pôle espoir, en Auvergne. Il n’existe pas à notre connaissance d’étude de ce type concernant le rachis cervical du Judoka. Les 20 judokas du pôle espoir Judo Auvergne 2008-2009 âgés en moyenne de 15,9 ans ± 0,8 ans [14,7-16,6] ont été contactés. Tous ont accepté de participer à l’étude. Chacun d’entre eux a passé une IRM du rachis cervical avec mesure de l’indice de Torg et du Rapport Médullo Canalaire (RMC) ainsi qu’une absorptiométrie biphotonique (DXA) avec mesure de la 20 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS composition corporelle et de la densité osseuse. En moyenne, les mesures du canal cervical des judokas sont normales : 13,20 ± 1,38 mm [9,7-17], la moyenne des indices de Torg est également normale : 0,86 ± 0,11 [0,56-1,10] ainsi que la moyenne du Rapport Médullo Canalaire : 0,52 ± 0,06 [0,380,72]. Cependant l’analyse des IRM trouve 6 judokas avec un indice de Torg < 0,8 (3 filles, 3 garçons). Parmi ces 6 judokas, 3 ont un canal cervical < 12 mm et seulement 2 ont un RMC > 0,65, donc un canal cervical étroit (1 fille en C6-C7 : RMC = 0,67 et un garçon en C3-C4, C4-C5, C5-C6, C6-C7 : RMC entre 0,68 et 0,72). Toutes les compositions corporelles des Judokas s’avèrent être dans les normes et en particulier la densité osseuse. Après 2 ans d’entrainement seront réalisés les mêmes explorations (IRM, DXA) sur le même groupe , le but de cette série de 2 études étant de rechercher chez le jeune judoka de haut niveau l’apparition d’éventuelles lésions microtraumatiques du rachis cervical et notamment du listel marginal qui peuvent être, selon nous, responsables de la détérioration discale dégénérative précoce (35-40 ans) du rachis cervical. Il serait également intéressant de comparer ce groupe à un groupe de jeunes sédentaires et à un groupe de jeunes pratiquant un sport porté. Ce travail permettrait d’assurer une prévention par adaptation des charges d’entraînement en respectant la phase de croissance du rachis cervical du judoka. MCO-07 L’ALDH DÉFINIT UNE SOUS-POPULATION DE MYOBLASTES HUMAINS PLUS RÉSISTANTS À LA TRANSPLANTATION E. JEAN1, C. NOTARNICOLAS1, K. ROUGER2, N. SERRATRICE3, A. BONNIEU4, S. GAY4, F. BACOU4, C. DURET5, D. LAOUDJ-CHENIVESSE1, G. CARNAC1 1 2 3 4 5 INSERM, ERI 25, « Muscle et Pathologies » - Montpellier, FRANCE INRA, UMR703 « Développement et Pathologie du Tissu Musculaire » - Nantes, FRANCE IGMM CNRS 5535 - Montpellier, FRANCE INRA, UMR866 « Différenciation Cellulaire et Croissance » Montpellier, FRANCE INSERM, U632 - Montpellier, FRANCE A la suite d’une lésion, que celle-ci soit d’origine traumatique ou pathologique, les cellules satellites (cellules souches musculaires adultes) sont activées, prolifèrent sous forme de cellules mononuclées appelées myoblastes et participent à la réparation du muscle squelettique. Une fois transplantés dans un muscle hôte, les myoblastes sont capables de fusionner avec les fibres musculaires existantes. La greffe de ces cellules est une thérapie de choix dans la lutte contre les maladies musculaires dégénératives. Malheureusement les premiers essais cliniques sont décevants en partie dû à la forte mortalité des myoblastes transplantés. Le but de notre projet est donc de sélectionner des myoblastes capables de mieux résister à la transplantation. Les aldéhydes déhydrogénases (ALDH) sont une famille d’enzymes capables de détoxifier divers aldéhydes générés par le stress oxydatif. Ces enzymes participent ainsi à la survie cellulaire et se retrouvent exprimer notamment dans certaines populations de cellules souches. Nous avons identifié une sous-population de myoblastes humain présentant une forte activité ALDH. Cette activité, associée à l’expression de la protéine Aldh1a1, est exclusivement détectée dans les cellules souches musculaires humaines. L’inhibition pharmacologique de l’activité ALDH dans les myoblastes augmente le pourcentage de mort cellulaire face à un stress oxydatif induit par un traitement au peroxyde d’hydrogène (H2O2). Nous avons également trié par cytométrie de flux les cellules ALDH positives. Celles-ci présentent une RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT meilleure résistance au traitement H2O2 par rapport aux cellules ALDH négatives. Nous avons ensuite mené des essais sur l’animal pour évaluer l’efficacité des myoblastes ALDH positifs à résister à la transplantation. Les résultats montrent une corrélation entre une haute activité aldéhyde déhydrogénase et une augmentation de la survie des cellules transplantées dans le muscle de souris SCID immunodéficientes. Nous en concluons que l’utilisation de l’activité ALDH comme stratégie de purification permet d’isoler une fraction de myoblastes résistants à un stress oxydatif. MCO-08 ENDOFIBROSE DU CYCLISTE : INTÉRÊT DE L’INDEX DE PRESSION SYSTOLIQUE DE CHEVILLE APRÈS TEST DE RUFFIER-DICKSON ? A. BRUNEAU1, A. LEFAUCHEUR1,2, G. MAHE1,3, B. VIELLE4, G. LEFTHERIOTIS1,3, P. ABRAHAM1,3 1 2 3 4 Laboratoire d’Explorations Fonctionnelles d’Effort CHU - Angers, FRANCE Institut de Formation en Education Physique et Sportive - Les Ponts de Cé, FRANCE CNRS 6214-INSERM 771 Faculté de médecine - Angers, FRANCE Département de Biostatistiques CHU - Angers, FRANCE Contexte : L’index de pression systolique de cheville (IPSC) est facilement mesurable en pratique clinique. Une chute de l’IPSC après un effort maximal signe souvent le diagnostic d’endofibrose chez le cycliste. Le test de Ruffier-Dickson (RD) est un moyen simple de faire réaliser un exercice modéré à un patient pour les praticiens ne possédant pas d’ergomètre. Objectif : Déterminer si la mesure de l’IPSC après un effort modéré est aussi performante que celle après un test d’effort triangulaire maximal dans le diagnostic de l’endofibrose. Matériels et méthodes : Une analyse rétrospective a été réalisée chez 53 sportifs asymptomatiques, et 22 cyclistes présentant une claudication de cuisse porteurs d’une endofibrose histologiquement prouvée. Les pressions artérielles de bras et de chevilles ont été mesurées aux quatre membres permettant de définir l’IPSC chez l’ensemble des sujets. Les mesures d’IPSC ont été réalisées en décubitus dorsal au repos (IPSC R), après un test de Ruffier-Dickson (IPSC RD) et à la première minute de récupération d’un test d’effort maximal triangulaire sur cyclo-ergomètre (IPSC CEmax). La performance diagnostique d’un test peut être évaluée par une courbe ROC (receiver operating characteristics) définissant une aire sous la courbe. Plus l’aire sous la courbe est importante plus l’examen diagnostic est spécifique et sensible et inversement. L’analyse a comparé les IPSC R, des IPSC RD, des IPSC CEmax afin de discriminer les patients porteurs d’endofibrose des sujets sains, en utilisant des courbes ROC. Résultats : L’aire sous la courbe ROC était de 0,76 +/- 0,06 pour les IPSC R, de 0,83 +/- 0,05 pour les IPSC RD (statistiquement non différent du repos), et 0,99 +/- 0,01 pour les IPSC CEmax (p<0,01 avec les IPSC RD et p<0,001 avec les IPSC R). Un IPSC CEmax inférieur à 0,48 avait une spécificité de 100 % et une sensibilité de 80 % pour l’endofibrose. Pour le RD, une valeur prédictive négative de 100 % n’était atteinte que pour un IPSC post test >0,92. Conclusion : La mesure des IPSC après exercice triangulaire maximal sur cyclo-ergomètre est plus précise que la mesure des IPSC après un test de RD pour rechercher une endofibrose chez les cyclistes et reste la méthode diagnostique non invasive de référence. MCO-09 COMMOTION CÉRÉBRALE ET SPORT : CONDUITE PRATIQUE H. VIDALIN1 1 CHU Gabriel Montpied, Service Médecine du Sport - Clermont-Ferrand, FRANCE Souvent négligée, la commotion cérébrale se traduit par une perturbation brève des fonctions neurologiques, avec un dysfonctionnement plutôt qu’une atteinte structurelle, se traduisant par une échelle de symptômes pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance. Elle est typiquement caractérisée par une absence de signes lors de l’imagerie. Les conduites pratiques sont variées, de l’hospitalisation avec scanner systématique à l’abstention, le plus souvent par ignorance car hors de tout environnement médical. La tendance actuelle est de cacher cette commotion de crainte d’un arrêt de la pratique sportive, ou de banaliser l’absence de lésion anatomique malgré la présence de troubles fonctionnels, qui seront masqués par une thérapeutique chimique. Nous essayons de proposer une classification simple, aidée des questionnaires de Maddocks adapté au terrain et de la classification GSC (Graded symtom checklist) et de définir des critères d’hospitalisation systématique, faute d’outils plus performant du type logiciels d’analyse du fonctionnement cérébral. Nous insistons sur le fait que les jeunes ne sont pas conscients de la gravité d’une commotion cérébrale et que les récidives sont négligées. Nous mentionnons les études récentes et nombreuses qui mettent en avant les atteintes tardives hypophysaires qui nécessitent une évaluation à trois mois et les publications sur le déclin de la fonction cérébrale chez ceux ayant subit des commotions cérébrales dans leur jeunesse. Nous présentons une fiche pratique qui a été distribuée aux clubs d’Auvergne par le comité de rugby. Cette fiche précise la classification en trois grades, les recommandations thérapeutique et la demande d’avis spécialisé si nécessaire ainsi que les conditions de reprise du sport. MCO-10 CARACTÉRISATION BI-FASCICULAIRE DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRO-EXTERNE DU GENOU EN IRM : CONSIDÉRATIONS ANATOMIQUES, BIOMÉCANIQUES, ET TECHNIQUES ; IMPLICATIONS ET APPLICATIONS AUX RUPTURES PARTIELLES N. MEUNIER CARUS VINCENT1,2 1 2 Service de Radiologie, CHU de Grenoble et Service de Radiologie, Hôpitaux universitaires de Genève - Genève, SUISSE Service Médecine du Sport de Grenoble et au Club Rugby CSBJ Nous retenons des données actuelles de la science que : - deux faisceaux fonctionnellement distincts existent au sein du ligament croisé antérieur - ces deux faisceaux sont définis fonctionnellement : par leurs insertions, qui déterminent leur comportement en flexion ; ils ne sont pas définis par l’histologie. - en flexion le ligament tourne sur lui-même, le faisceau postéro-latéral s’enroulant à 90 ° sur le faisceau antéro-médial. - entre 10 et 30° de flexion, les deux faisceaux sont en tension. - le collagène est responsable des propriétés mécaniques ligamentaires. Une séquence IRM dédiée à l’exploration du ligament croisé antérieur doit donc considérer les éléments suivants : 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 21 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT - les deux faisceaux sont définis morphologiquement par leurs insertions d’une part, et leur trajet d’autre part, rectiligne pour chaque faisceau lorsque ceux-ci sont tendus - une étude du genou à environ 20° de flexion est techniquement possible avec une antenne dédiée « genou », ce qui met les deux faisceaux en tension. - un plan de coupe orthogonal au ligament est le seul moyen de s’affranchir de la rotation d’un faisceau par rapport à l’autre dans l’espace, et donc de bien les identifier - l’étude de chaque faisceau est réalisée en mode ciné en commençant par les coupes antérieures passant par l’insertion tibiale - la pondération en densité de proton, sans suppression de graisse, permet d’identifier précisément la partie fonctionnelle, collagénique, responsable des propriétés mécaniques. Une telle séquence offre ainsi des informations plus précises sur le statut du LCA, ouvrant le champ à une nouvelle sémiologie des ruptures en IRM. La possibilité théorique d’établir un diagnostic de ruptures partielles d’en proposer une sémiologie radiologique et alors de pouvoir être un moyen diagnostic supplémentaire, et de suivi. MCO-11 SAISONNALITÉ DE LA PERFORMANCE : LES JEUX EN RETARD D’UN RECORD L. QUINQUIS1, M. TAFFLET2, V. THIBAULT1, M. GUILLAUME1, N. EL HELOU1, H. NASSIF1, J. LAPKOFF1, G. BERTHELOT1, A. MARC1, S. LEN1, J.-F. TOUSSAINT1,3,4 1 2 3 4 IRMES / INSEP - Paris, FRANCE INSERM - Paris, FRANCE CIMS - Paris, FRANCE Université Paris-Descartes - Paris, FRANCE Tout être vivant est soumis à des rythmes biologiques influencés par des facteurs environnementaux et physiologiques qui peuvent être saisonniers. Le sportif de haut niveau (SHN) s’inscrit lui aussi dans ces rythmes circannuels, incluant le facteur calendrier décidé par les fédérations internationales. Cette étude analyse les rythmes saisonniers des performances des SHN en athlétisme. Une analyse descriptive de l’histoire des records du monde et des dix meilleures performances mondiales chaque année, depuis le début de l’ère olympique moderne, donne une première estimation de la date du pic de performance : 15 juillet (195.81±0.58 jours au total ; 203.25 ± 1.02 pour les femmes et 192.76 ± 0.70 pour les hommes). Sur la période 2002-2008, 40 disciplines olympiques d’athlétisme (hormis le marathon) sont analysées. Pour faciliter la comparaison des disciplines, les performances brutes sont transformées comme l’écart de la performance réalisée par rapport à la meilleure performance mondiale sur la période 2002-2008. Seules sont retenues les performances supérieures au seuil α=90 %. Une modélisation de type non linéaire est proposée pour établir les normes de progressions annuelles. La forme retenue est: y=-a*cos(x-b)-c*exp(-a*sin(x-b))+d Cette équation permet de décrire le phénomène périodique des performances et de modéliser les phases de croissance et de décroissance au printemps et à l’automne. Les tendances finales montrent des rythmes réguliers selon les sexes entre période hivernale et période estivale. De janvier à la mi-juillet les performances supérieures à α passent de 94.62 % à 99.52 % pour les hommes, et de 93.87 % à 99.73 % pour les femmes. La phase de décrochage en octobre – novembre est plus marquée chez les femmes (-3 % par mois contre -2% pour les hommes). 22 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Les grands événements internationaux (Jeux Olympiques, Championnats du Monde) qui se sont déroulés le 19 Août ± 11 jours, imposent un décalage de trois à quatre semaines par rapport au rythme biologique saisonnier plus favorables à la très haute performance au mois de Juillet. MCO-12 EFFICACITÉ DES INJECTIONS DE TOXINE BOTULIQUE A DANS LA TENDINOPATHIE CHRONIQUE DES MUSCLES ÉPICONDYLIENS LATÉRAUX RÉSISTANTES AU TRAITEMENT MÉDICAL A. CREUZÉ1, H. PETIT1, M.-P. DE SEZE1 1 Service MPR Professeur Mazaux CHU de Bordeaux - Bordeaux, FRANCE Introduction : La tendinopathie des muscles épicondyliens latéraux est une pathologie fréquente dont la prévalence dans la population est estimée entre 1 et 3 %. Le passage à la chronicité peut conduire à un arrêt prolongé de l’activité professionnelle, de la pratique sportive du patient ou constituer une gêne dans les activités quotidiennes. Après un an d’évolution il est parfois décidé de réaliser une intervention chirurgicale. La chirurgie consiste principalement à désinsérer le court extenseur radial du carpe de son insertion proximale au niveau de l’épicondyle latérale. Certains auteurs ont proposé un traitement alternatif basé sur l’injection de toxine botulique dans le court extenseur radial du carpe. Néanmoins, l’intérêt de cette thérapeutique reste à confirmer. Méthode : Il s’agit d’un essai clinique mené de manière prospective, en double aveugle versus placebo. Les traitements comparés sont un traitement actif (40 UI de TBA diluée dans 0,4 ml de sérum physiologique injectées en intramusculaire avec EMG de stimulation dans le muscle court extenseur radial du carpe et un Placebo (0,4 ml de sérum physiologique injectés en intramusculaire dans le muscle court extenseur radial du carpe). L’objectif principale est d’évaluer l’effet antalgique à 3 mois de l’injection de toxine botulique A dans les tendinopathies des muscles épicondyliens latéraux résistantes au traitement médical depuis au moins 6 mois. Les objectifs secondaires sont d’évaluer, à court terme, la durée du soulagement apporté par les injections de toxine botulique A et d’évaluer, à moyen terme, le taux de récidive après le soulagement initial. Après la visite d’inclusion, les patients sont revus à J30, J90, J180 et J365. Les mesures recueillies sont l’intensité de la douleur, les gênes dans la vie quotidienne, la vie sportive et la vie professionnelle, la qualité de vie, la force maximale et la force maximale sans douleur avec dynamomètre, les traitements associés et l’évaluation subjective du patient du soulagement apporté par l’injection. Résultats : Nous présentons les résultats préliminaires de l’étude à propos des 23 premiers patients inclus. Le double aveugle devait être maintenu tout au long de l’étude. Nous avons donc comparé les résultats de 2 groupes répartis dans deux bras de traitement. Un groupe a reçu le traitement A et l’autre groupe le traitement B sans que nous sachions quel groupe a reçu le traitement par TBA ou le placebo. L’EVA douleur à J30 est à 50,8 (-1,5 % par rapport à J0) et à 42,5 (-17,9 % par rapport à J0) à J90 dans le groupe A. Dans le groupe B, l’EVA douleur est à 31,2 à J30 (-45,5 % par rapport à J0) et à 29 à J90 (-49, % par rapport à J0). La diminution de la répercussion de la tendinopathie sur la qualité de vie est également plus importante dans le groupe B. Ces résultats nous ont permis de construire différentes hypothèses sur l’efficacité du traitement par TBA dans la tendinopathie chronique des muscles épicondyliens latéraux. Discussion : Les résultats seront analysés et comparés à ceux rapportés dans la littérature afin de situer ce nouveau traitement dans l’arsenal thérapeutique. RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT MCO-13 LES COMMOTIONS CÉRÉBRALES SONT-ELLES AUSSI SUBTILES QUE L’ON PENSE ? DÉFICITS NEUROPSYCHOLOGIQUES CHEZ DES SPORTIFS TUNISIENS COMMOTIONNÉS S. SOUISSI1 1 Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport - Tunis, TUNISIE Avec le surcroît d’intérêt pour l’évaluation et la prise en charge sécuritaire et préventive des sportifs commotionnés, une relative constance a été mise en lumière pour ce qui a trait aux déficits neuropsychologiques post-commotionnels. Cependant, l’aspect transitoire ou définitif de ces déficits demeure toujours l’une des sources de désaccord. En tentant de déterminer les effets délétères à long terme des commotions cérébrales sur les fonctions cognitives des sportifs, nous avons comparé les performances de 20 sportifs commotionnés (avec une période post-commotionnelle >=3 mois) à celles de 20 sportifs non commotionnés, à l’aide d’une batterie de tests neuropsychologiques et diverses échelles. Nous avons ainsi évalué la vitesse de traitement de l’information, les fonctions attentionnelles, mnésiques et exécutives et exploré les troubles psycho-comportementaux et affectifs. Nos résultats ont montré que les sportifs commotionnés sont moins performants que les sujets contrôles presque dans toutes les tâches et sont sélectivement déficitaires dans les tâches de flexibilité mentale. Notre étude appuie le recours à l’évaluation neuropsychologique dans la prise en charge des commotionnés et dans l’établissement des protocoles du retour au jeu. Nos résultats suggèrent que les séquelles post-commotionnelles, malgré leur subtilité, pourraient persister au delà de 3 mois et que les tâches évaluant la flexibilité mentale pourraient être les plus sensibles aux changements cognitifs à long terme suite à une commotion cérébrale. MCO-14 BARRIÈRES À L’ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES DIABÉTIQUES DE TYPE 2 EN AUVERGNE / RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PILOTE S. NADO1, M. DUCLOS, E. COUDEYRE, M. TISSIER 1 2 4 Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles Respiratoires, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE Service de MPR, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE Laboratoire Sanofi-Aventis - Clermont-Ferrand, FRANCE L’incidence du diabète de type 2 (DT2) est en nette augmentation en France. Malgré l’effet bénéfique de l’activité physique (AP) sur cette pathologie et la parution de recommandations dans la littérature, la pratique de l’AP chez les DT2 reste faible. Les objectifs de l’étude étaient les suivants : déterminer s’il existe des barrières, d’une part, à l’activité physique chez les DT2, et d’autre part, à la prescription d’activité physique chez leurs médecins, dans la région Auvergne. Tous les médecins généralistes de la région Auvergne ont été contactés afin de savoir s’ils acceptaient de participer à l’étude. Ceux qui ont accepté ont reçu un questionnaire qui leur était destiné ainsi que 10 questionnaires à distribuer à leurs patients DT2. Nous avons utilisé le questionnaire BAPAD2 (Barrières à l’Activité Physique chez les Diabétiques de type 2) réalisé à partir du questionnaire BAPAD1 (Barriers to Physical Activity in Diabetes type 1) validé pour les diabétiques de type 1. 51 médecins ont participé à l’étude incluant 362 DT2. L’analyse du BAPAD2 montre qu’il existe peu de barrières à la pratique de l’AP chez les DT2 et à la prescription de l’AP chez les médecins de ces patients (scores respectifs : 2,96(±1,30)/7 et 2,25(±0,73)/7). Cependant, les 3 principales barrières identifiées sont identiques chez les diabétiques de type 2 et chez les médecins. De plus, les diabétiques ayant un score BAPAD 2 élevé (c’est à dire un niveau de crainte élevé par rapport à l’AP) ont un profil qui se détache du reste de la population DT2. (AP faible, HbA1c élevée, craintes différentes par rapport à l’AP de l’ensemble de la population des DT2 étudiés). Les 3 principales barrières à l’AP chez les DT2 et à la prescription d’AP chez les médecins sont l’état de santé actuel des diabétiques en excluant le diabète, le risque que les conditions climatiques les empêchent de pratiquer une AP de façon régulière, et le risque d’échec en raison d’un niveau de forme insuffisant. Or, les raisons invoquées ne sont pas justifiées en pratique. Il serait donc intéressant « d’éduquer » les patients et les médecins à ce sujet. De plus, le questionnaire BAPAD2 permet d’isoler les patients à risques plus élevés de sédentarité ou de non pratique de l’AP ayant un score particulièrement élevé et de les faire bénéficier en priorité d’un programme d’information sur les bénéfices de l’AP. MCO-15 L’ÉLÈVE SPORTIF TUNISIEN ET LES ANOMALIES DÉPISTÉES LORS D’UNE ÉVALUATION SYSTÉMATIQUE H. ADALA1, S. AYACHI2, D. DAY3, R. MANKAI2, M. KOUBAA4, H. GAMRA4 1 2 3 4 Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport de Monastir - Monastir, TUNISIE Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport, Tunis, TUNISIE Hôpital d’Enfant de Tunis - Tunis, TUNISIE CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE Introduction : Lors des visites médicales de non contre-indication à l’intégration à la filière sport, les élèves bénéficient d’un bilan médical standard qui est le même que pour les sportifs de haut niveau comprenant essentiellement un bilan cardio-vasculaire et orthopédique. But de l’étude : Evaluer la prévalence des anomalies cliniques, biologiques, électrocardiographiques et échocardiographique chez les élèves de la filière sport lors d’une visite systématique. Matériels et méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers médicaux de 290 élèves de la filière sport évalués de manière systématique. Le bilan médical réalisé chez ces élèves avait compris: un questionnaire détaillé, un examen clinique complet avec la mesure de l’acuité visuelle, un électrocardiogramme (ECG) de repos, un ECG d’effort, une échocardiographie–Doppler et un bilan biologique standard (glycémie à jeun, NFS, VS et chimie urinaire). Résultats : L’âge moyen était de 16 ans (14 à 19 ans) avec une prédominance masculine (73 %) et un sexe ratio de 1.9. L’ancienneté de pratique sportive chez cette population était en moyenne de 5 ans (1 à 10 ans). Le sport pratiqué était l’athlétisme dans 51 % des cas et un sport de combat dans 44% des cas. L’indice de masse corporelle (IMC) était en moyenne de 21kg/m² (13 à 31), la surface corporelle était en moyenne de 1.66m et la masse grasse moyenne était de 14. L’enquête alimentaire révélait un déséquilibre alimentaire surtout qualitative dans 25 % des cas. L’examen clinique révélait un souffle systolique d’allure fonctionnelle dans 20 cas (7.2 %), un souffle systolique d’insuffisance mitrale dans 1 cas et un dédoublement de B2 dans 1 cas, des anomalies statiques d’attitude du rachis dans 10 cas( 3.4 %), une hypertonie des muscles postérieurs dans 48 cas, une déformation thoracique asymptomatique dans 5 cas et une thyroïde palpable (petit goitre) dans 4 cas. Le bilan biologique a montré une anémie hypochrome microcytaire dans 30 cas toutes ferriprives, une protéinurie dans 3 cas. Le bilan 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 23 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT thyroïdien indiqué dans 8 cas était pathologique dans 2 cas. L’ECG de repos révélait un bloc de branche droit incomplet chez 30 élèves (10.3 %), un BAV de premier degré dans 1 cas, une tachycardie sinusale permanente à 110/min en moyenne dans 3 cas, un espace PR court dans 5 cas et une hypertrophie ventriculaire gauche selon l’indice de Sokolow dans 4 cas. L’ECG d’effort était dans les limites normales chez tous les sportifs à l’exception de deux cas d’hypertension artérielle (HTA) d’effort limite. L’échoDoppler cardiaque a permis de détecter une communication inter-ventriculaire associée à une insuffisance aortique dans 1 cas et une fuite mitro-aortique rhumatismale dans un cas, ayant justifié une inaptitude définitive dans les deux cas. Conclusion : Cette étude suggère l’intérêt d’une exploration médical en particulier cardiovasculaire et ostéo-articulaire aussi bien clinique, biologique, électrique qu’échocardiographique dans le cadre du bilan médical préalable à l’intégration à la filière sport. MCO-16 L’URGENCE VITALE CARDIOLOGIQUE DE TERRAIN : TRIER VITE... ET BIEN ! P. PAULIN1, J.-L. FORTIN1, F. NICOD1, F.-X. LAGRE1 1 Service de Santé et de Secours Médical du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs - Besançon, FRANCE Objectif : L’urgence vitale cardiologique est une réalité en pratique sportive et demeure un évènement douloureux lorsque nous y sommes confrontés. La prise en charge de ces urgences de terrain est aujourd’hui mieux appréhendée. Mais comment identifier rapidement et clairement la gravité de la situation rencontrée ? Matériels et méthode : Les spécialistes de l’urgence et plus particulièrement les médecins de catastrophe développent depuis de nombreuses années un système de triage qui, dans des situations extrêmes d’inadéquation des moyens de secours face à une multitude de victimes, permet de classifier et de prioriser les victimes. Il apparaît intéressant de transposer cette méthodologie simple au milieu sportif afin d’évaluer son utilité dans ce contexte. Résultats : Un logigramme simple, adapté au terrain sportif, apparaît possible à mettre en place. Il aide le témoin d’un accident à identifier la gravité de la situation rencontrée et permet ainsi d’améliorer la chaîne de survie pour les urgences vitales cardiologiques de terrain. Il devient un outil pivot lors de formations aux urgences vitales de terrain dans le monde sportif. Conclusion : Reconnaître vite et bien le degré d’urgence d’un accident sportif est réalisable. Un outil de triage issu de la médecine de catastrophe, simple et utilisable par tous les acteurs du monde sportif existe. Le connaître, l’utiliser, et se former aux gestes qui sauvent sont autant d’éléments contributifs pour transformer l’urgence vitale cardiologique de terrain. Cette urgence ne doit plus être un évènement pénible et générateur de trouble mais une situation certes grave pour laquelle des outils simples optimisent la chaîne de survie afin de sauver des vies. MCO-17 COMPARAISON DES ECG DE REPOS DES SPORTIFS FRANÇAIS DE HAUT NIVEAU DE L’INSEP AU COURS DE DEUX PÉRIODES : 1971-1975 ET 2003-2007 F. LHUISSIER1, G. KERVIO2, E. JOUSSELLIN1, N. VILLE2, F. CARRÉ3,4 24 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 1 2 3 4 Département Médical, Institut National du Sport et de l’Éducation Physique - Paris, France CIT, Hôpital Pontchaillou-Université Rennes 1 - Rennes, FRANCE Explorations Fonctionnelles, Hôpital Pontchaillou - Rennes, FRANCE Inserm U642- Rennes, FRANCE La professionnalisation du sport a considérablement modifié les pratiques sportives de haut-niveau au cours des trente dernières années. En majorant nettement leurs quantités d’entraînement et de compétition, les athlètes sollicitent donc a priori plus intensément leur système cardiovasculaire. Peu de données comparatives concernant l’évolution du cœur d’athlète avec les modifications d’entraînement ont été publiées. Objectif : Le but de cette étude est de comparer les données électrocardiographiques des sportifs de haut-niveau de l’Institut National du Sport et de l’Éducation Physique au cours de deux périodes. Méthode : Nous avons rigoureusement analysé 301 électrocardiogrammes (ECG) enregistrés entre 1971 et 1975, puis comparé leurs caractéristiques à celles de 1232 ECG enregistrés entre 2003 et 2007. Résultats : La fréquence cardiaque de repos moyenne a diminué entre les deux périodes, indépendamment du sexe du sportif et de la discipline sportive pratiquée. Les seules particularités ECG dont les prévalences ont significativement augmenté sont le bloc de branche droit incomplet et les troubles mineurs de la repolarisation. Nous n’avons observé aucune majoration de la prévalence d’anomalies majeures de l’ECG entre les deux périodes. Conclusion : Malgré la modification des méthodes d’entraînement et l’intensité des compétitions, les ECG des sportifs de haut-niveau français ne présentent actuellement pas plus de troubles majeurs qu’il y a trente ans. Seules quelques caractéristiques électriques mineures ont vu leurs prévalences augmenter. MCO-18 CONTRÔLE BIOLOGIQUE DE L’ENTRAÎNEMENT SPORTIF PAR SPECTROMÉTRIE IR-TF L. BOUSSAIDI1, G. CAZORLA2, C.-Y. GUEZENNEC3, P. BURNAT4 1 2 3 4 Laboratoire Evaluation Sport Santé, Centre National de Médecine et des Sciences de Sport de Tunis - Tunis, TUNISIE Laboratoire Evaluation Sport Santé, Faculté des Sciences du Sport et de l’Education Physique Université de Bordeaux II Pessac, FRANCE Pôle Départemental de Médecine Sportive de l’Essonne Marcoussis, FRANCE Laboratoire de Biochimie, Hôpital d’instruction des Armées Begin - Saint-Mandé, FRANCE Objectif : Le but de notre étude est d’élaborer et de valider une technique d’analyse biologique par spectrométrie infrarouge à transformée de Fourier (IR-TF) qui permet de mesurer la concentration sérique de 19 paramètres à partir d’un micro prélèvement capillaire. Méthode : Avant et à l’issue d’un 600 m nagé au maximum des possibilités des nageurs entraînés (n = 20), deux types de prélèvements sanguins ont été réalisés, l’un dans la veine antecubitale, l’autre à l’extrémité d’un doigt. Les prélèvements veineux ont été analysés respectivement par des techniques de référence de laboratoire (réf) et par spectrométrie IR-TF (vein). Le sang capillaire n’a été analysé que par cette dernière technique (cap). La comparaison des différentes concentrations a été réalisée par l’étude de la différence des moyennes, par les niveaux de corrélation et par les pourcentages d’écart en valeur RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT absolue des résultats issus des trois techniques prises deux à deux. En outre, l’étude de concordance des différentes techniques a utilisé la méthode de Bland et Altman. Résultats : L’absence de différence des moyennes au seuil de 0,05, le niveau élevé des corrélations, toutes significatives au seuil de 0,001 et les pourcentages de valeur absolue en dessous du seuil de 5 % montrent l’identité des résultats des trois techniques. Dans tous les cas, les séries de valeurs des techniques réf, vein et cap étudiées par la méthode de Brand et Atlman se situent entre les limites de concordance et souvent proches de la ligne des biais, témoignant de leur interchangeabilité. Conclusion : La technique d’analyse par spectrométrie IR-TF du sang capillaire s’avère sensible et fiable en regard des méthodes de référence. Cette technique peut donc être utilisée en routine et de fac¸on ambulatoire directement sur les terrains de la pratique sportive. MCO-19 Utilisation du fitwalking à l’intérieur d’une Administration Sanitaire publique pour la promotion de l’activité physique et pour la prévention et la thérapie des maladies exercicesensibles G. PARODI1, M.-A. ARRAS1, G. GARRA1 1 ASL TO1 (Administration Sanitaire Locale Turin 1) - Turin, ITALIE On décrit l’expérience de l’ASL TO1 (Administration Sanitaire Locale Turin 1) qui, en 2008-2009, a développé un projet de promotion de l’activité physique sur le lieu de travail, pour le personnel interne, basé sur le «fitwalking», en collaboration avec l’École du Chemin de Saluzzo des Frères Maurizio et Giorgio Damilano (champions internationaux de marche). Le fitwalking est une forme de chemin, basée sur des techniques qui permettent avant tout de marcher correctement et de pouvoir atteindre une intensité de travail significative au point de vue métabolique. Le projet, mené par le service de Promotion de la Santé et par le secteur de promotion de l’activité physique du service de Médecine du Sport, fait partie d’un projet plus vaste appelé WHP, “workplace health promotion”. Ce programme part du programme national interministériel «Gagner Santé 2007”, et encourage la lutte contre les comportements nocifs pour la santé (en relation à l’alimentation, le manque d’activité physique, les consommations d’alcool et de tabac). On a organisé au sein des entreprises, des cours de formation d’instructeurs de fitwalking, (“fitwalking-leader”) en octobre et novembre 2008 ; le printemps suivant, les premiers cours de fitwalking ont été organisés pour le personnel de l’Administration, mis en œuvre par les instructeurs formés au cours de l’automne, supervisés par le personnel de l’École du Chemin de Saluzzo. Le projet a permis de sensibiliser de nombreuses personnes (3-4 centaines) à la pratique du fitwalking et à l’activité physique régulière. De plus, de nombreux instructeurs auxiliaires sanitaires sont en train d’envisager, en collaboration avec le service de Médecine du Sport, des initiatives d’application du fitwalking chez leurs patients, des diabétiques, obèses, malades psychiatriques, femmes ménopausées, gros fumeurs, etc. Un projet d’exercicethérapie a déjà été envisagé pour les patients diabétiques du service de Diabétologie de l’Hôpital “Sperino” de Turin. L’intérêt pour de telles initiatives va grandissante, en particulier pour les communes, les structures de soin, le monde industriel, les organismes publics. Par conséquent, le projet a permis d’effectuer des avancées importantes et concrètes vers deux objectifs : • Encourager l’activité physique sur les lieux du travail et dans la population générale, • Obtenir un outil utilisable en clinique, dans toutes les situations pathologiques sensibles à la pratique régulière de l’exercice physique MCO-20 DE L’INTÉRÊT DE LA SURVEILLANCE MÉDICALE LONGITUDINALE DES LICENCIÉS INSCRITS SUR LA LISTE DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : À PROPOS DE LA DÉCOUVERTE D’UN TROUBLE DU RYTHME VENTRICULAIRE M. POUSSEL1 1 Service des Examens de la Fonction Respiratoire et de l’Aptitude à l’Exercice, CHU-Nancy, EA 3450 - Lab. de Physiologie - Nancy, FRANCE Le dépassement de soi que demande la performance sportive peut amener l’athlète à franchir des limites physiologiques et pour certains d’entre eux, conduire à une mort subite. Or, si celleci peut être idiopathique, elle peut aussi compliquer une affection myocardique pré-existante dont le dépistage systématique est la clé de voute du suivi médical longitudinal, maintenant devenu une obligation légale par son inscription dans le code du sport. Ainsi, le sportif de haut niveau doit-il se soumettre à une surveillance médicale régulière et obligatoire, dont la nature et la périodicité figurent à l’arrêté du 16 juin 2006. C’est dans ce contexte règlementaire que le Service des Examens de la Fonction Respiratoire et de l’Aptitude à l’Exercice du CHU de Nancy suit un cycliste sur route de 1ère catégorie, depuis 1998. Il a présenté en 2001 des troubles du rythme ventriculaire avec l’enregistrement sur l’ECG de repos, comme à l’effort, des extrasystoles ventriculaires isolées, sans aucune symptomatologie clinique associée. Au cours de la saison 2006/2007, devant la survenue d’un aspect nouveau bifocal des extrasystoles ventriculaires et d’une tachycardie ventriculaire non soutenue (triplet), un bilan cardiologique exhaustif est réalisé comprenant échographie cardiaque, IRM cardiaque, électrocardiogramme haute amplification et holter rythmique. A l’issue de ces investigations, le diagnostic d’arythmie ventriculaire significative sur coeur «sain» est porté, et le cycliste autorisé à poursuivre sa pratique de compétition. Début 2009, le patient consulte de son propre chef devant la survenue d’une symptomatologie clinique à l’effort à type de malaise sans perte de connaissance. L’épreuve d’effort réalisée retrouve de nombreuses salves de tachycardie ventriculaire non soutenue (septuplet). L’IRM cardiaque permet la mise en évidence d’un foyer arythmogène à type de fibrose sous-épicardique. Devant le risque réel de mort subite, et en accord avec les recommandations internationales, un certificat de contre indication à la pratique du cyclisme de compétition est délivrée au sportif. Un nouveau bilan réalisé à la fin de l’année 2009, retrouve la persistance d’un foyer arythmogène nécessitant la reconduction de la contre indication précédemment portée. Cette surveillance médicale obligatoire a donc permis de dépister une pathologie exposant l’athlète à un risque létal. Ce suivi obligatoire de l’athlète de haut niveau doit ainsi se faire de façon rigoureuse et systématique, à l’écoute des symptômes du sportif et en répétant les examens complémentaires si besoin. MCO-21 ÉTIREMENTS ET PERFORMANCE SPORTIVE : LES DERNIÈRES AVANCÉES SCIENTIFIQUES P. PREVOST1, 2 1 EBE & Associés - Paris, FRANCE, 2 Sciensport - Savigny Le Temple, FRANCE 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 25 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Introduction : Les étirements sont depuis de longues années utilisés en sport ou en traumatologie. Pourtant, ces dernières années, beaucoup ont critiqué leur usage et ont avancé que leur place n’était aucunement justifiée que ce soit pour la prévention des blessures ou l’amélioration des performances. Objectif : Nous souhaitons apporter un éclairage au vu des publications les plus récentes pour savoir si de telles accusations sont justifiées ou non. Méthode : Compte tenu de la rapidité à laquelle se font les publications sur cette thématique, un analyse de la littérature scientifique des 5 dernières années a été réalisée à partir de mots clé permettant d’identifier les publications ayant étudié de façon spécifique l’interaction entre étirements et performance sportive. Résultats : Les modalités et le moment de stimulation (statique, PNF, balistique, dynamique) n’ont pas le même effet selon le genre, l’âge, le niveau de condition physique ou la spécialité de la personne. Ils peuvent même avoir des effets subtils qui rendent complexe la compréhension des phénomènes en jeu. Pendant l’échauffement, les étirements PNF (contracter-relâcher, contraction de l’antagoniste) sont possibles. Cependant, avant le corps de séance, les étirements balistiques (mouvement de rebond en fente par exemple) ou dynamiques (mouvement global comme celui du lancer de javelot à vide) sont recommandés car ils préparent mieux aux activités musculaires de la séance à venir. On veillera à choisir des (postures ou mouvements) qui soient en relation avec la discipline pratiquée. Il semble exister une relation dose-réponse entre la durée de l’étirement et les effets sur les performances musculaires. Sans échauffement, une durée totale de 2 minutes maxi n’a pas d’effet, entre 4 et 8 minutes, on note une diminution non-significative et au-delà de 10 minutes les effets délétères apparaissent. Quand ils se manifestent, ces effets durent au minimum 10 minutes. Donc, il est conseillé de laisser un laps de temps d’au moins 15 minutes avant la séance lorsqu’on n’a pas fait d’échauffement. Par contre, dès lors que l’on s’échauffe, les effets sont moins évidents. Ainsi, plusieurs études montrent l’absence d’effets négatifs sur la performance lorsque les étirements sont pratiquées pendant l’échauffement, tant chez les adultes que les enfants ou les adolescents. Récemment, il a été proposé de distinguer raideur et amplitude articulaire. Ce sont deux caractéristiques du système musculotendineux pouvant être améliorées de façon distincte avec l’entraînement de souplesse. Ainsi, il a été démontré une augmentation de la capacité à stocker de l’énergie élastique dans les activités de puissance en même temps qu’augmentait la capacité de mobilité articulaire avec des étirements type PNF. On constate aisément cela chez les gymnastes. Les étirements pourraient donc améliorer en même temps force et amplitude articulaire sans qu’il y ait conflit entre ces deux paramètres du système muscle-tendon. Conclusion : Les étirements ont toute leur place sur le terrain. Cependant, il est nécessaire de savoir quels sont les objectifs visés, quelles modalités utiliser pour obtenir l’effet désiré et optimiser ainsi les méthodes et techniques à mesure que nous progressons dans la compréhension des phénomènes liés à la pratique des étirements. MCO-22 INTÉRÊT ET UTILISATION DE L’ACIDE HYALURONIQUE DANS LES PATHOLOGIES TRAUMATOLOGIQUES DU GENOU : EXISTE-IL DES PREUVES FONDAMENTALES ? P. EDOUARD1, F. RANNOU2, E. COUDEYRE3 1Service de Médecine Physique et de Réadaptation, CHU de Saint-Etienne - Saint-Etienne, FRANCE 26 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 2 3 Service de Médecine Physique et de Réadaptation, CHU de Clermont-Ferrand - Clermont-Ferrand, FRANCE Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Groupe Hospitalier Cochin - Paris, FRANCE Introduction : Les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique (IAH) ont montré leur efficacité dans les pathologies dégénératives du genou (arthrose). Cependant les propriétés de l’AH pourraient avoir un intérêt dans la prise en charge initiale des pathologies traumatiques du genou: lésions méniscales, reconstruction du pivot central, lésions ostéo-cartilagineuses. Objectifs : Evaluer les résultats de l’utilisation des IAH dans les pathologies traumatiques du genou chez l’animal, et discuter de son utilisation chez l’homme. Méthodes : Une revue de la littérature a été réalisée à partir de la base de données Medline. Les mots clés utilisés ont été : Hyaluronic acid, hyaluronan, viscosupplementation; combiné avec: knee, injury, ACL, meniscus, arthroscopy. Ont été retenues uniquement les études portant sur l’animal, écrites en langue anglaise ou française. Résultats : 11 études ont été inclues concernant les IAH dans les pathologies traumatiques du genou chez l’animal : 6 concernant des lésions méniscales, 5 des lésions du LCA, 1 des lésions ostéocartilagineuses. Discussion et conclusions : Les études fondamentales chez l’animal ont montré des effets positifs des IAH dans les contextes de pathologies traumatiques du genou, avec une amélioration de la cicatrisation des lésions et/ou un rôle protecteur sur le cartilage, sans effet secondaire. Ces résultats sont encourageants et suggèrent que l’utilisation des IAH pourrait être pertinente chez l’homme notamment dans la protection du cartilage dans les suites traumatiques. Ainsi la mise en place d’études prospectives contrôlés semble indispensable afin d’évaluer les modalités et l’efficacité d’une telle prise en charge chez l’homme. Bibliographie. Sonoda M, Harwood FL, Amiel ME, Moriya H, Amiel D. The effects of hyaluronan on the meniscus in the anterior cruciate ligament-deficient knee. J Orthop Sci. 2000;5(2):157-64. Sonoda M, Harwood FL, Amiel ME, Moriya H, Temple M, Chang DG, Lottman LM, Sah RL, Amiel D. The effects of hyaluronan on tissue healing after meniscus injury and repair in a rabbit model. Am J Sports Med. 2000 Jan-Feb;28(1):90-7. MCO-23 LES PLATES-FORMES VIBRANTES : EFFET DE MODE OU TECHNOLOGIE PROMETTEUSE ? P. PREVOST1,2 1 EBE & Associés - Paris, FRANCE 2 ScienSport - Savigny Le Temple, FRANCE Introduction : Les plates-formes vibrantes sont connues depuis plus de 10 ans dans le secteur médical. Elles n’ont connu un intérêt que récemment, via le marketing imposé une marque mondiale bien connue aujourd’hui. Ces plates-formes ont envahi les cabinets de kinésithérapie, les salles de fitness,… Plusieurs bienfaits et bénéfices de santé leur sont attribués. Mais qu’en est-il exactement ? Objectif : Nous proposons un aperçu des résultats les plus significatifs et avérés concernant les effets de la vibration totale du corps (Whole Body Vibration) issus d’une revue de la littérature depuis ces 15 dernières années, mais également les allégations pour lesquelles il n’y a actuellement aucune preuve tangible. Résultats : A notre connaissance, un seul appareil a reçu le label médical de la communauté européenne et présente les garanties attendues pour l’usage d’un tel matériel dans le secteur de la santé. RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Il existe certaines populations pour lesquelles les bénéfices sont réels alors qu’ils sont plus que discutables pour d’autres, fautes de protocoles expérimentaux correctement conçus. Une analyse critique de la littérature montre clairement que tous les systèmes vibrants ne sont pas équivalents. Il existe deux grandes familles : vibrante et oscillante. De fait, elles n’ont pas le même impact sur l’organisme et ne peuvent donc induire les mêmes résultats comme le montrent les mesures EMG. Les bénéfices actuels sont principalement obtenus sur le système musculosquelettique dans des publics très divers comme les sédentaires, les sportifs, les seniors, les enfants, les personnes ayant subi un traumatisme musculaire, ligamentaire ou osseux, ou celles prises en charge en phase post-traumatique. D’autres cas plus spécifiques comme certaines maladies dégénératives ou orphelines ont été explorées avec succès. Les effets sur la musculature posturale, le renforcement musculaire spécifique et l’amélioration de certaines qualités physiques impliquées dans certains sports, la prévention des chutes par une amélioration de l’équilibre, etc., ont été démontrés. Néanmoins, il apparaît que certaines précautions doivent être prises lors de l’utilisation de ces outils tant dans le domaine thérapeutique, de la rééducation ou de la préparation physique, compte tenu des perturbations provoquées par ces appareils. Des mesures accélérométriques réalisées par des confrères de la NASA ainsi que des enregistrements vidéo à haute vitesse l’attestent. Des normes sur la vibration existent dans le secteur du travail ; elles ne sont toujours pas appliquées dans le secteur du sport. Il semble exister un seuil au-delà duquel la vibration n’apporte plus de bénéfices supplémentaires. Pourtant, plusieurs marques mettent en avant une stimulation largement supérieure à ce seuil arguant que cela est plus efficace. Conclusion : Il est important que les recherches cliniques se poursuivent avec toutes les précautions d’usage requises pour valider les résultats de façon impartiale ; chose qui pour l’instant n’a pas été respectée avec la rigueur nécessaire dans la plupart des études mises en avant par certaines marques. Il faut donc être prudent avant de conclure définitivement sur l’intérêt de tels outils dans le secteur de la traumatologie et de la rééducation, hormis certaines évidences qui ont bien été documentées ces cinq dernières années. MCO-24 INTÉRÊTS, INDICATIONS ET MODALITÉS PRATIQUES DU TRAVAIL MUSCULAIRE EXCENTRIQUE EN CABINET DE KINÉSITHÉRAPIE : APPLICATIONS À LA GYMNASTIQUE S. MARTINON1 1 Fédération Française de Gymnastique - Paris, FRANCE Cette communication se propose de montrer de manière didactique, au travers de diverses pathologies liées à la pratique de la gymnastique, que la mise en place d’un protocole de renforcement musculaire excentrique en cabinet libéral de kinésithérapie ne nécessite ni plateau technique ni matériel sophistiqué et onéreux. Le travail musculaire excentrique, de bonne indication et de bonne utilisation, est un outil thérapeutique et préventif incontournable dans le suivi kinésithérapique du gymnaste. Cependant, pour un certain nombre de praticiens, le travail musculaire excentrique reste entouré d’un halot peu précis, plus délétère que bénéfique, et ce malgré un nombre considérable de publications internationales à ce sujet ces 15 dernières années. Au final, il apparaît que grâce à une connaissance précise de la physiopathologie, un matériel léger et de la méthodologie, il est aisé de mettre en place un renforcement musculaire excentrique adapté dont l’utilisation est aujourd’hui incontournable en rééducation des sportifs. MCO-25 ÉVOLUTION DE L’OXYGÉNATION MUSCULAIRE LORS D’UN ENCHAINEMENT DE SPRINTS MAXIMAUX CHEZ DES JOUEURS DE TENNIS ÉLITE J. LEVEQUE1, J. SLAWINSKI1, C. MILLER1, M. BUCHHEIT2 1 2 Centre d’Expertise Scientifique du Team Lagardère Paris, FRANCE Faculté des Sciences du Sport. Laboratoire Adaptations Physiologiques à l’Exercice et Réadaptation - Amiens, FRANCE Introduction : La performance des joueurs de tennis dépend principalement de leur capacité à reproduire pendant toute la durée du match, des actions brèves d’intensités quasi-maximales [2]. D’un point de vue énergétique, cette capacité dépend en grande partie de la vitesse de re-synthèse des stocks de phosphagènes (Adénosine Triphosphate, ATP ; Phosphocréatine, PCr) pendant les périodes de récupération. L’analyse de l’oxygénation musculaire par spectrométrie proche infrarouge (« Near Infrared Spectrometry » : NIRS) s’avère intéressante pour analyser les capacités oxydatives du muscle et donc les capacités de re-synthèse d’énergie musculaire [1]. Le but de cette étude est de déterminer chez des joueurs de tennis de niveau national et international l’influence des capacités musculaires (Force et puissance maximales) ou de la consommation maximale d’oxygène sur les paramètres de désoxygénation ou de réoxygénation musculaire mesurés par NIRS. Méthodologie : 10 joueurs de tennis de haut niveau engagés dans des tournois Challenger jusqu’à Grand Chlem ont réalisé une première session de tests pour déterminer 1) lors d’un test de course d’intensité croissante, 2) les qualités musculaires de puissance et de force maximales des membres inférieurs lors d’un test de force-vitesse en squat (respectivement SQPmax et SQFmax) effectué avec un dispositif isocinétique de type Ariel CES 6000. La deuxième session permettait de déterminer l’oxygénation du muscle Vastus Lateralis droit dans 3 conditions d’exercice : 1) un effort maximal de poussée isométrique unipodale (Iso_Fmax) sur presse horizontale permettant d’obtenir le niveau maximal de désoxygénation, 2) un sprint sur 20 mètres (20m_ max) effectué sur un aller-retour, 3) 6 sprints effectués à vitesse maximale sur ce même parcours et enchaînés toutes les 30s. Les niveaux d’oxygénation étaient mesurés à l’aide d’une sonde de type Portamon positionnée sur le muscle Vastus Lateralis droit [3]. Les taux d’oxygénation étaient exprimés en pourcentage de Iso_Fmax. Le taux de réoxygénation était calculé après chaque exercice. Résultats : La figure 1 montre que la réoxygénation est de 63,3 ± 13,5 % à 30 s et de 100 % à 69,7 ± 32,8 s. Nos résultats montrent une corrélation entre SQFmax et le degré de désoxygénation moyen (85,5 ± 16,7 %) mesuré lors des 6 sprints (r = -0,71 ; p < 0,05). Une corrélation est également établie entre le taux de réoxygénation moyen calculé pour les 6 sprints et SQPmax (r = 0,65 ; p < 0,05) ainsi qu’avec la valeur absolue de VO2max (r = 0,72 ; p<0,05). Conclusions : Ces résultats indiquent que la part énergétique du métabolisme aérobie lors d’un exercice de sprint est dépendante du niveau de force maximale et donc probablement du stock de phosphagènes directement disponible dans les muscles actifs. D’un point de vue pratique nos résultats soulignent, d’une part, l’intérêt pour le joueur de tennis de développer conjointement à l’entraînement les qualités musculaires et d’endurance pour optimiser les processus de récupération, d’autre part, que 30 s de récupération passive ne sont pas suffisantes pour ré-oxygéner complètement le muscle. Références : 1) Hamaoka T et al. JAP (1996). 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 27 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT 2) O’Donoghue Pet al. J Sports Sci (2001). 3) Pereira MIR et al. Sports Med (2007). MCO-26 L’ÉLECTROMYOSTIMULATION BASSE FRÉQUENCE PAR TECHNOLOGIE VEINOPLUS SPORT® AMÉLIORE-T-ELLE LA RÉCUPÉRATION DES PERFORMANCES ANAÉROBIES CHEZ LE FOOTBALLEUR ÉLITE ? F. BIEUZEN1, H. POURNOT1, C. HAUSSWIRTH1 1 INSEP - Mission Recherche - PARIS, FRANCE Objectif : L’objectif de cette étude était d’étudier l’efficacité d’une technique de récupération telle que l’électromyostimulation basse fréquence par technologie Veinoplus Sport® sur des indicateurs de performance (force explosive et capacité anaérobie) et des marqueurs biologiques (créatine kinase, CK et lactate déshydrogénase, LDH) suite à un exercice intermittent fatigant chez des footballeurs professionnels. Matériels et méthode : 23 joueurs de football professionnels ont réalisé un exercice intermittent fatigant comprenant deux séries de 10 min alternant successivement 30 secs de saut verticaux, 30 secs de repos, 30 secs de rameur et 30 secs de repos. Cet exercice était ensuite suivi d’une période de 20 min de récupération soit de type passive soit de type électromyostimulation. Les sujets étaient distribués de façon aléatoire dans chacun des deux groupes. Les performances lors d’un test maximal de 30 secs sur rameur (P30’’), de sauts verticaux en contre-mouvement (CMJ) et de mesures de la force maximale volontaire isométrique des extenseurs de la jambe dominante (FMV) étaient mesurées. Le profile hématologique ainsi qu’une analyse enzymatique (CK et LDH) ont été réalisés. L’ensemble de ces mesures était effectué au repos, immédiatement après l’exercice ainsi qu’à 1h et 24 post exercice. Résultats : Pour toutes les mesures, aucune différence n’a été observée entre les groupes. Cependant, les valeurs de P30’’ décroissent significativement après l’exercice pour les deux groupes mais reviennent plus rapidement aux valeurs de base pour le groupe ayant utilisé la technique de récupération de type électromyostimulation basse fréquence par technologie Veinoplus Sport®. Figure 1 : Mesures de la capacité anaérobie lors d’un test maximal de 30 sec sur rameurs. 28 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS PAS, Passive ; EMS, Electromyostimulation par technologie Veinoplus Sport® ; *, significativement différent de la valeur Pré (P<0.05) ; **, significativement différent de la valeur Pré (P<0.01). Conclusion : Les résultats de cette étude indiquent une amélioration de la vitesse de récupération des capacités anaérobies lors de l’utilisation de l’électromyostimulation basse fréquence par technologie Veinoplus Sport® chez des footballeurs professionnels après un exercice intermittent fatigant. En revanche, ni l’electromyostimulation, ni la récupération passive n’améliorent la récupération des capacités de production de force. De la même façon, aucune de ces méthodes de récupération n’améliore la clairance des marqueurs de dommages musculaires. MCO-27 ÉVOLUTION DU PROFIL CYTOKINIQUE PRO- ET ANTIINFLAMMATOIRE AU COURS D’UNE SAISON SPORTIVE CHEZ DES JEUNES FOOTBALLEUSES DE HAUT NIVEAU M. DUCLOS1, C. CARLING2, F. LEGALL3, P. ROCHCONGAR4, S. WALRAND5 1 Service de Médecine du Sport, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE 2 LOSC Lille Métropole Football Club, Centre de Formation Lille, FRANCE 3 Centre Technique National Fernand Sastre, Fédération Française de Football - Clairefontaine, FRANCE 4 Unité de Biologie et de Médecine du Sport - Rennes, FRANCE 5 Centre de Recherche en Nutrition Humaine, INRA - Clermont Ferrand, FRANCE Objectifs : Déterminer l’évolution du profil inflammatoire et cytokinique (balance pro- et anti-inflammatoire) au cours d’une saison sportive chez des jeunes footballeuses ayant une activité sportive et compétitive intense. Méthodes : 32 joueuses (16.66 ± 0.13 ans) en formation au Centre National de Formation de Clairefontaine ont été étudiées de façon prospective pendant la saison 2007-2008. Le statut menstruel (régularité des cycles), les charges d’entraînement et de compétition, le score de surentraînement, la survenue de blessures (type, fréquence, durée d’arrêt), la composition corporelle (DEXA), le profil inflammatoire (NFS, CRP) et le profil cytokinique ont été mesurés à 3 reprises : après 2 mois de repos (baseline : V1=fin août), à la fin du 1er trimestre d’entraînement et de compétition (novembre=V2) et la fin de la saison sportive et scolaire (avril=V3). Résultats : 22/32 joueuses (68.75 %) ont des cycles réguliers (CR) et 10/32 sont en oligoaménorrhée (OM) (31.25 %). Dans les 2 groupes la masse musculaire augmente significativement pendant la saison et on note une tendance à une diminution de la RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT masse grasse entre V2 et V3. Aucune différence n’est observée entre les CR et OM sur le profil cytokinique et les 2 groupes (CR et OM) ont donc été poolés. L’ANOVA montre que l’IL-6 augmente significativement à V3 (+1800 % ; P<10-6 vs V1) tandis que son récepteur sIL6R augmente à V2 (V1 vs V2: +16% ; P=0.04) puis diminue à V3 (V3 vs V2: -23 % ; P<10-4). TNFα et ses récepteurs TNFR1 et TNFR2 augmentent significativement à V3 (V1 vs V3: TNFα + 200% P=0.005, TNFR1: +10% P<10-4 et TNFR2: +514% P<10-6; V2 vs V3: TNFα +100% P=0.0007, TNFR1 +5% P<104 et TNFR2 +405% P<10-6). Enfin, l’IL-10 suit la même évolution: augmenté à V3 (V1 vs V3: +200% P=0.0003, V2 vs V3: +100% P=0.0002). Aucune variation n’a été mise en évidence pour IL4 et IL2sr. Aucune corrélation n’est objectivée entre les cytokines, et les charges d’entraînement, le nombre de match, le score de surentrainement, la survenue de blessures. Par contre les CPK sont corrélées avec IL-6 (r=0.29, P=0.01), sIL-6R (r=-0.32, P=0.008), TNFR1(r=0.31, P=0.006) et TNFR2 (r=0.24, P=0.04). Discussion et conclusion : Cette étude est la première à documenter l’évolution pendant une saison sportive de cytokines autres que l’IL-6 et le TNF-α. Nos résultats montrent pour la première fois qu’une saison sportive chez des jeunes footballeuses de haut niveau induit à la fois une augmentation progressive des cytokines pro-inflammatoires : IL6, sIL-6R, TNF-α et une augmentation concomitante des cytokines anti-inflammatoires: IL-10 et récepteurs du TNF-α (TNFR1 et TNFR2), suggérant l’existence de mécanismes compensatoires qui peuvent limiter la réponse inflammatoire. Cette évolution biologique s’accompagne d’un profil clinique anabolique avec un gain de masse musculaire. De plus, certaines données (absence de variation de la CRP, pas d’activation de l’axe corticotrope, diminution de la masse grasse) suggèrent que l’augmentation des concentrations plasmatiques de TNF-α et IL-6 pourrait avoir un rôle métabolique plutôt qu’anti-inflammatoire. Ces résultats élargissent le large spectre d’adaptation cytokinique lié à l’entraînement. MCO-28 INFLUENCE DE LA CROISSANCE SUR LES BLESSURES DU PIED ET DE LA CHEVILLE CHEZ DE JEUNES ATHLÈTES F. FOURCHET1, G.-P. MILLET2 1 Aspire - Academy for Sports Excellence - Doha, QATAR 2 UNIL- Université de Lausanne - Lausanne, SUISSE Introduction : L’objet de cette étude est de présenter les relations entre le niveau de croissance et les blessures contractées au niveau du complexe pied-cheville par de jeunes adolescents pratiquant l’athlétisme. Matériel et méthodes : 74 blessures parmi 110 jeunes athlètes (âge : 15.7 ± 1.7 ans) ont été enregistrées au cours des trois dernières saisons au centre national d’entrainement du Qatar – Aspire Academy. Ne furent comptabilisées que les blessures survenues pendant un entrainement ou une compétition, nécessitant au moins une séance de rééducation et empêchant la participation à au moins un entrainement ou une compétition. Les blessures furent analysées selon différents critères : localisation anatomique (parmi les orteils, le pied, le talon, la cheville, le tendon d’Achille, le mollet et la jambe), type, sévérité et nombre de blessures pour 1000 expositions (entrainements et compétitions). En parallèle, l’âge du pic de croissance (aPDC) a été estimé indirectement par des mesures anthropométriques (taille debout et taille assise ; Mirwald et al. 2002). Les sujets furent classés en trois catégories (définies par la moyenne de aPDC ± un écart-type) : maturité précoce (aPDC<13.2 ans), normale (13.2 <aPDC<15.2) et tardive (aPDC>15.2 ans). Résultats : Près de 40 % du total des blessures sur trois saisons intéressent le complexe pied-cheville, représentant 1.9 blessures pour 1000 expositions. La région la plus touchée est la cheville elle-même avec 39.2 % de l’ensemble des blessures contre 2.7 % pour le talon (p<0.01), 6,8 % pour la jambe (p<0.05) et 2.7 % pour les orteils (p<0.01). En terme de sévérité, les blessures mineures (= de un à trois jours d’absence avant de reprendre l’entrainement) sont significativement les plus nombreuses représentant 54.1% du total contre 21.6% pour les blessures modérées (= de quatre à sept jours d’absence ; p<0.05), 18.9 % pour les blessures majeures (= de une à trois semaines d’absence ; p<0.05) et 5.4 % pour les blessures sévères (= plus de trois semaines d’absence ; p<0.001). Enfin, en ce qui concerne les relations entre blessures et croissance, les résultats ne montrent aucun rapport entre l’âge chronologique et l’incidence des blessures ; par contre, il existe une très forte relation entre l’âge du pic de croissance et blessures : les sujets à maturité tardive contractent significativement plus de blessures (1.4 blessures par athlète) que les sujets à maturité normale (0.5; p<0.001) ou précoce (0.6; p<0.05). Conclusion : Les résultats de cette étude, comme la forte prédominance de blessures mineures touchant spécifiquement le complexe pied-cheville, ne confirment pas les conclusions de précédents travaux ; ceci étant sans doute dû à un niveau et une intensité de pratique inférieurs. Il se dégage un « profil » de jeune athlète à maturité tardive présentant davantage de risques de blessures, ce qui est en opposition avec la tendance décrite dans le football. Cette spécificité de l’athlétisme et les possibles causes qui pourraient l’expliquer sont de première importance en vue de mettre en place un programme de prévention performant. MCO-29 SUIVI PROSPECTIF DES BLESSURES EN ATHLÉTISME. ÉTUDE PRÉLIMINAIRE SUR DEUX CLUBS D’ATHLÉTISME FRANÇAIS DE NIVEAU NATIONAL DURANT LA SAISON 2008-2009 P. EDOUARD1, N. MOREL2, R. OULLION3, F. DEPIESSE4 1 2 3 4 Service de Médecine Physique et de Réadaptation, Service de Médecine du Sport, et Commission Médicale FFA - Saint-Etienne, FRANCE Service de Médecine Physique et de Réadaptation - Reims, FRANCE Service de Médecine du Sport - Saint-Etienne, FRANCE Commission Médicale FFA - Toulouse, FRANCE Introduction : Bien que les blessures en athlétisme semblent avoir une incidence élevée avec un retentissement non négligeable pour l’athlète, peu de données sont disponibles. Dans ce contexte, la réalisation d’études épidémiologiques est une étape préalable fondamentale avant d’envisager des stratégies de prévention de la blessure en athlétisme. Objectifs : Déterminer la faisabilité d’un suivi prospectif des blessures en athlétisme, et déterminer la fréquence et la typologie des lésions de l’appareil locomoteur durant une saison d’athlétisme. Design : Etude multicentrique prospective de suivi de cohorte. Méthodes : Un recueil prospectif de l’occurrence des blessures durant une saison d’athlétisme (9 mois) a été réalisé sur une population 1186 athlètes de 2 clubs d’athlétisme. Les caractéristiques de la blessure et de l’athlète blessé ont été recueillies à l’aide d’une « fiche de déclaration de blessure » rempli par le médecin du club, l’entraîneur ou l’athlète. Résultats : Parmi les 1186 athlètes, durant les 9 mois, 33 blessures ont été enregistrées, soit un taux de blessure de 3,7 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 29 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT pour 100 athlètes par an. Les caractéristiques des blessures ont été présentées dans le Tableau I. Discussion : Les principaux résultats de cette étude étaient, en accord avec la littérature, des blessures pour la plupart localisées au membre inférieur (100 %), engendrées par des microtraumatismes (55 %), le plus souvent déclenchées en entrainement (91 %), et entrainant un arrêt sportif supérieur à 1 mois (36 %). Concernant la faisabilité d’une étude prospective en athlétisme, les limites de cette étude ont rendu compte de la difficulté de mettre en place ce type d’étude dans ce sport individuel, pour différentes raisons : indépendance des athlètes et des groupes d’entrainement, nomadisme médical, manque de communication au sein d’un club, mauvaise observance. Conclusion : Puisque l’incidence des blessures en athlétisme semble importante, avec un retentissement variable pour l’athlète, leur prévention devient un enjeu majeur. D’autres études épidémiologiques sont nécessaires pour améliorer les connaissances sur les blessures en athlétisme, et notamment pour appréhender l’intrication des facteurs de risque, des mécanismes lésionnels et des technopathies dans l’étiologie des blessures. Références : Alonso JM et al. Sports injuries surveillance during the 2007 IAAF World Athletics Championships. Clin J Sport Med. 2009;19(1):26-32 ; D’Souza D. Track and field athletics injuries-a one-year survey. Br J Sports Med. 1994;28(3):197-202. MCO-30 PRÉVALENCE DES LÉSIONS TRAUMATOLOGIQUES CHEZ LES TRIATHLÈTES DE LA LIGUE MIDI-PYRÉNÉES O. GALERA1, S. GLEIZES-CERVERA1, F. PILLARD1, D. RIVIÈRE1 1 Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, CHU de Toulouse Toulouse, FRANCE Objectif : Evaluer la prévalence des lésions traumatologiques chez les triathlètes de la ligue Midi-Pyrénées au cours de la saison 2007/2008 et rechercher les facteurs favorisants associés. Matériel et méthodes : Un échantillon représentatif de 789 sujets a été sélectionné parmi les 1010 licenciés de la ligue. Chacun d’entre eux a reçu par courrier postal un questionnaire anonyme recensant les antécédents traumatologiques au cours de la saison 2007/2008. Une enveloppe pré-affranchie était jointe pour faciliter le retour des questionnaires. Résultats : Au 1er août 2009, 309 sujets ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse de 39,2 %. Le volume moyen d’entraînement hebdomadaire était de 4,6 km en natation, 120 km en cyclisme, et 26,3 km en course à pied, pour une moyenne de 8,76 h d’entraînement par semaine. 54,4 % des sujets répondeurs ont déclaré avoir été blessés au moins une fois au cours de la saison 2007/2008. 82,14 % des blessures sont survenues à l’entraînement. Les tendinopathies (41,67 %), et les accidents musculaires (34,5 %), étaient les blessures les plus fréquemment recensées. Les sites anatomiques les plus fréquemment déclarés étaient la cheville et le genou (27,97 %), la cuisse (21,43%), le dos (16,7 %), et l’épaule (12 %). 73,7 % des blessés ont pu poursuivre l’entraînement, essentiellement en natation (66,9 %) et en cyclisme (55,41 %), tandis que la course à pied a du être interrompue dans 95,3 % des cas. Les sujets blessés (toutes blessures confondues) s’échauffaient significativement moins que les sujets sains (respectivement 14,1min vs 16,9min) (p<0,001). Le temps consacré aux étirements était également inférieur chez les blessés vs sujets sains (respectivement 8,6min vs 10,7min) (p<0,01). L’analyse par type de blessure permettait de retrouver en particulier un risque de tendinopathies inversement corrélé à la durée de l’échauffement (p=0,01) et des étirements (p<0,05). Pour les accidents musculaires, le risque était significativement corrélé au nombre d’heures d’entraînement hebdomadaires (p<0,05) et à la distance d’entraînement hebdomadaire en natation (p=0,01) et en course à pied (p<0,05). Conclusion : Ces premiers résultats semblent confirmer ceux de la pré-étude réalisée en 2008 sur un échantillon de 43 triathlètes amateurs. Ces résultats devraient permettre à la commission médicale de la ligue de promouvoir des programmes de prévention et de participer à l’amélioration de la planification de l’entraînement chez les triathlètes de Midi-Pyrénées. MCO-31 ÉTUDE DES RELATIONS ENTRE LES CHARGES D’ENTRAÎNEMENT ET LES PATHOLOGIES INFECTIEUSES CHEZ 28 NAGEURS ÉLITES DURANT 3 SAISONS P. HELLARD1, F. GUIMARAES2,3, M. AVALOS3,4, N. HOUEL1, J.-F. TOUSSAINT5, 6 1 2 3 4 30 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Service Recherche Fédération Française de Natation - Paris, FRANCE Inserm 897 - Bordeaux, FRANCE INSA - Toulouse, FRANCE Université Bordeaux II - Bordeaux, FRANCE RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT 5 IRMES - Paris, FRANCE 6 INSEP - Paris, FRANCE Introduction : Une surcharge d’entraînement ainsi que des épreuves compétitives peuvent provoquer un surentraînement, caractérisé par un affaiblissement des défenses immunitaires et une augmentation des pathologies infectieuses (Gleeson, 2006, 2007). L’objectif de cette recherche est de modéliser les relations entre périodes d’entraînement et pathologies infectieuses chez 28 sujets (14 hommes et 14 femmes), dont 8 nageurs de niveau international et 20 nageurs de niveau national, suivis longitudinalement de 2003 à 2006. Méthodes : Les symptômes suivants ont été rapportés chaque semaine par un médecin: pathologies ORL et pulmonaires, pathologies musculaires et tout autre type. A partir d’un test progressif jusqu’à épuisement (Mujika et al., 1996), les charges d’entraînement dans l’eau ont été quantifiées en deux catégories: les charges de basse intensité (en dessous du seuil lactique) et celles de haute intensité au dessus du seuil (HI). Les charges d’entraînement à sec ont été quantifiées en trois catégories: les charges de force maximale, d’endurance de force (EF) et de préparation physique générale. Le modèle logistique étudie l’association entre le risque de pathologies infectieuses et les charges d’entraînement dans l’eau, à sec et les variables temporelles (saison sportive, période hivernale et estivale), tout en ajustant pour les caractéristiques individuelles (âge, sexe, niveau national ou international). Les mesures longitudinales impliquant des corrélations inter et intra individuelles, des modèles logistiques à effets mixtes ont été alors utilisés. Les coefficients ont été estimés en utilisant la procédure NLMIXED de SAS version 9.1 (Cary, NC). La sélection des modèles a été réalisée par l’utilisation du critère d’Akaike, un estimateur de l’erreur de prédiction. Pour chaque modèle final, les intervalles de confiance ont été calculés et le pouvoir discriminant a été étudié par la courbe caractéristique des opérations du récepteur (ROC) ainsi que l’aire sous la courbe (AUC). Résultats : Le risque de pathologies ORL ou pulmonaire est plus élevé en hiver et pour les nageurs de niveau national comparativement aux nageurs de niveau international. Le risque de pathologies musculaires a été plus élevé chez les femmes. Le risque de pathologies a été plus élevé durant les périodes de reprise et de pleine charge. Les charges HI et EF augmentent le risque de pathologies. Pour tous les modèles, les variables sont toutes significatives, p<0.0001. Les AUC révèlent un excellent pouvoir discriminant. Les risques de pathologies infectieuses et musculaires sont significativement plus élevés en hiver, chez les nageurs de niveau national, au cours des périodes de reprise et de pleine charge et plus spécifiquement pour les charges d’entraînement intensif et d’endurance de force. Bibliographie : Gleeson M. Immune system adaptation in elite athletes. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2006; 9(6): 659-65. Gleeson M. Immune function in sports and exercise. J Appl Physiol 2007; 103(2): 693-99. Mujika I. Busso T. Lacoste L. Barale F. Chatard JC. Modeled responses to training and taper in competitive swimmers. Med Sci in Sports and Exerc 1996; 28(2):251-258. MCO-32 ALIMENTATION, BLESSURES ET PERFORMANCE COMPÉTITION CHEZ LES JEUNES JUDOKAS EN S. Nguyen1, Y. Hervouet des Forges1, M. Tafflet3, D. Rousseau1, V. Rousseau2, F. Desgorces3, B. Vesselle1, J.-F. Toussaint3 1 Fédération Française de Judo Jujitsu et Disciplines Associées 2 3 - Paris, FRANCE Institut National des Sports et de L’Education Physique - Paris, FRANCE Institut de Recherche bioMédicale et de l’Epidémiologie du Sport - Paris, FRANCE Le judo est un sport de combat à catégories de poids. Le but de l’étude était de décrire les blessures survenant en compétition chez les jeunes judokas et d’en identifier les facteurs de risque afin de développer des mesures de prévention. En particulier, nous avons étudié leur alimentation dans la période précédant la compétition et son impact sur leur performance et/ou sur la survenue de blessures. Effectivement, certains combattants perdent un pourcentage notable de leur poids de corps pour intégrer une catégorie inférieure à leur « poids de forme » physiologique, et ce même en période de croissance staturo-pondérale. Le matin d’une compétition officielle de niveau interrégional, des questionnaires ont été distribués à des filles et garçons, cadets et juniors, recueillant leurs données anthropométriques, leurs conditions d’entraînement, leur objectif pour cette compétition, la gestion de leur poids au cours de l’année et leur alimentation lors de la semaine précédant cette compétition. Pour chaque blessé venu consulter au service médical sur place, une fiche était remplie, décrivant les caractéristiques de la blessure. En mars 2009, 651 judokas entre 14 et 20 ans (moyenne : 16,2 ans) ont répondu aux questionnaires : 129 cadettes féminines (CF) (19,8 %), 269 cadets masculins (CM) (41,3 %), 103 juniors féminines (JF) (15,8 %) et 150 juniors masculins (JM) (23 %) ; 14 % s’entraînaient en filière sportive de haut niveau, 86 % uniquement en club. Pour leurs compétitions, 35,7 % des combattants devaient habituellement perdre du poids, 0,8 % à 2,3 % du poids de corps (moyenne : 1,6 %). La proportion de blessés était variable selon l’âge et le sexe avec plus de blessures chez les filles (16,8 %) que chez les garçons (8,3 %) (pchi2=0,001). Le risque de blessure ne dépendait ni du grade, ni de la catégorie de poids, ni du fait d’être ou non en filière sportive de haut niveau. En revanche, il dépendait de la perte de poids habituelle pour les compétitions : 11,9 % de blessés parmi les judokas devant perdre du poids versus 6,3 % pour ceux ne devant pas en perdre (p=0,02), cette relation étant surtout marquée chez les JF (figure). Lors de cette compétition, 11 % des combattants avaient atteint leur objectif, les filles plus souvent que les garçons (16 % versus 8 %, p=0,005). La quantité hebdomadaire d’entraînement de judo et le fait d’être en filière sportive de haut niveau favorisaient l’atteinte de l’objectif. La perte de poids n’aidait pas le combattant à atteindre son objectif. En conclusion, devoir perdre du poids de corps avant les compétitions est un facteur de risque indépendant de blessure chez les jeunes judokas et n’augmente pas leur performance en termes d’objectif sportif. Nous suggérons que le choix approprié 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 31 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT de la catégorie de poids, tenant compte du pourcentage de masse grasse et de la prise de poids prévisible liée à la croissance staturo-pondérale, permette la réduction du risque de blessure dans cette population. 2 MCO-33 ETUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES TRAUMATISMES SURVENUS DURANT LES CONCOURS COMPLETS D’ÉQUITATION EN FRANCE MÉTROPOLITAINE A. VIVES1, P. KAROUBI2, A. RIGOU3, L. QUINQUIS1, P. DUBOIS2, E. SCHRAMM2, B. THELOT3, J.-F. TOUSSAINT1 Introduction : L’objectif de cette étude est de recenser la fréquence des troubles du cycle et d’étudier l’utilisation de la contraception chez les sportives de haut niveau (SHN) féminines françaises comparativement à un groupe contrôle (CTL). Méthode : Un questionnaire a été distribué aux SHN françaises suivies à l’INSEP, (n=404) et à un groupe CTL de femmes sédentaires appariées pour l’âge (17-47 ans) (n=369). Résultats : L’âge des premières règles est plus tardif chez les SHN (13,3±0,1 ans) par rapport aux CTL (12,9±0,08 ans) (p<0,05). Un pourcentage plus élevé de SHN (25 %) que de CTL (12 %) rapporte des troubles du cycle (oligospanioménorrhée). Par contre l’incidence d’une période d’aménorrhée est identique entre SHN et CTL (sauf dans la catégorie esthétique où 55,1 % rapportent une période d’aménorrhée). Le taux d’utilisation d’une contraception est significativement plus faible chez les SHN que chez les CTL (60,1 % vs 76,7 %). Les CTL sont plus nombreuses que les SHN à rechercher un effet contraceptif (93,6 % vs 79 %) alors que les SHN sont plus nombreuses que les CTL à vouloir régulariser les règles (57,6 % vs 33,9 %), diminuer la dysménorrhée (30,9 % vs 21,9 %) ou diminuer l’abondance des règles (17,7 % vs 13,1 %) (p<0,05 pour toutes ces données). Une proportion similaire de SHN (85 %) et de CTL (94,7 %) est satisfaite de la contraception utilisée. Conclusion : La fréquence de prise d’une contraception reste élevée chez les SHN mais est inférieure à celle des CTL. Les effets recherchés par la contraception diffèrent entre les SHN et les CTL. Nos résultats mettent en évidence la nécessité d’une information pour éliminer les fausses croyances par rapport aux effets supposés délétères de la contraception chez les SHN ainsi que le rôle du médecin dans le suivi de la contraception des SHN. 1 IRMES - Paris, FRANCE 2 FFE - Boulogne-Billancourt, FRANCE 3 InVS - Saint-Maurice, FRANCE Introduction : Le concours complet d’équitation est l’épreuve équestre où le risque traumatique est majoré. Le but de cette étude était de décrire les blessures, les blessés ainsi que les circonstances de survenue de la chute. Méthode : L’enquête s’est déroulée du 01.01.09 au 23.08.09. Tout cavalier victime d’une chute survenue sur le parcours de cross des concours nationaux sélectionnés a été inclus. Un questionnaire « épreuve » et un questionnaire « blessure » remplis par le président du jury et/ou le médecin ont permis le recueil prospectif et exhaustif des données. Résultats : Au total 128 chutes ont été constatées parmi les 2548 compétiteurs ayant participé aux 79 épreuves traitées (100 % des concours du circuit Grand National, 75 % des Championnats de France, 50 % sur la tournée des As). Dans 19 % des cas le cavalier et le cheval ont chuté ensemble. Les cavaliers étaient jeunes (20 ans, 10-51), expérimentés (6 ans, 1-35 ; 49 % galop 7 et plus), dans un rapport de 3 femmes pour 1 homme (chutes : 97 femmes/31 hommes vs partants : 1832 femmes/716 hommes ; p=0,32). Cinq blessures ont été classées comme de gravité modérée à sévère. Ces dernières sont survenues 3 fois plus souvent sur des parcours dont la vitesse égalait ou dépassait 500 m/min (8,33 m/sec). Il n’y a pas eu d’accident fatal. Le risque de chute est évalué à 50,2/1000 participants ou 2,9/1000 efforts de sauts d’obstacles. Le risque de blessure sérieuse est estimé à 2,0/1000 partants ou 30,5/1000 heures de compétition. Dans 71 % des cas, un obstacle a été à l’origine de la chute, 56 % suite à un refus ou une dérobade. L’obstacle était associé à l’eau dans près d’un cas sur deux. Les types d’obstacles les plus souvent rencontrés étaient l’oxer (45%), le fossé (26 %) et le rond (14 %). 37 % des cavaliers désarçonnés se classaient dans le dernier quart à l’issue du dressage. Conclusion : Le risque de survenue d’une blessure modérée à sévère sur un parcours de cross est évalué à 30/1000h de compétition. A l’inverse de plusieurs résultats d’études épidémiologiques englobant différentes disciplines équestres, nous constatons ici que les femmes ne sont pas une population à risque. Par conséquent la prévention du risque de chute ne doit pas cibler les cavalières mais bien concerner l’ensemble des compétiteurs. Elle nécessite l’action coordonnée de multiples intervenants (officiels et organisateurs, bénévoles, constructeurs des parcours, équipementiers, entraineurs, cavaliers, médecins, vétérinaires). MCO-34 FRÉQUENCE DES TROUBLES DU CYCLE ET CONTRACEPTION CHEZ LES SPORTIVES DE HAUT NIVEAU FRANÇAISES. COMPARAISON AVEC UN GROUPE CONTRÔLE M. ABBOT1, C. MAITRE2, E. JOUSSELIN2, M. DUCLOS2 1 Service de Médecine du Sport et des Explorations 32 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Fonctionnelles, Laboratoire de Nutrition Humaine, CHU Gabriel-Montpied - Clermont-Ferrand, FRANCE Département Médical de l’Institut National du Sport et de l’Education Physique (INSEP) - Paris, FRANCE MCO-35 FRÉQUENCE, PHYSIOPATHOLOGIE ET RETENTISSEMENT DES TROUBLES DU CYCLE CHEZ DES JEUNES FOOTBALLEUSES DE HAUT NIVEAU M. DUCLOS1, C. CARLING2, D. COURTEIX3, P. ROCHCONGAR4, F. LEGALL5 1 2 3 4 5 Service de Médecine du Sport, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE LOSC Lille Métropole Football Club, Centre de Formation - Lille, FRANCE Laboratoire de Biologie des Activités Physiques et Sportives, Université Blaise Pascal - Aubière, FRANCE Unité de Biologie et Médecine du Sport, CHU - Rennes, FRANCE Centre Technique National Fernand Sastre, Fédération Française de Football - Clairefontaine, FRANCE Objectifs : Déterminer la fréquence des troubles du cycle et leurs conséquences sur la santé chez des adolescentes post pubères pratiquant le football à haut niveau. Méthodes : 32 joueuses (16.66 ± 0.13 ans) en formation au Centre National de Formation de Clairefontaine ont été étudiées de façon prospective pendant la saison 2007-2008. Le statut menstruel (régularité des cycles), la composition corporelle (DEXA), le statut nutritionnel, le profil hormonal (axe gonadotrope, corticotrope, somatotrope (GH/IGF-I)) et les conséquences sur la santé des sportives : profil lipidique, densité osseuse, nombre de blessures pendant la saison ont été mesurés à 3 reprises : après 2 mois de repos (baseline : V1=fin aout), à la fin du 1er trimestre d’entraînement et de compétition (novembre=V2) et la fin de la RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT saison sportive et scolaire (avril=V3). Résultats : 22/32 joueuses (68.75%) ont des cycles réguliers (CR) et 10/32 sont en oligoaménorrhée (OM) (31.25 %). Poids et IMC sont similaires entre les groupes mais la composition corporelle diffère : masse grasse OM<CR (19.5 ± 1.1 vs 21.6 ± 0.7 %) et masse maigre OM>RM, sans différence de densité osseuse. Les OM présentent une hypoestrogénie d’origine hypothalamique (absence d’augmentation de FSH et LH). A l’exception de V1 chez les OM, l’activité et la réactivité de l’axe corticotrope sont normales et les variations saisonnières du cortisol sont respectées, et ceci quelle que soit la charge d’entrainement (nulle en V1, élevée à V2-V3). Chez les OM, l’activation de l’axe corticotrope (augmentation de l’excrétion urinaire nocturne du cortisol et augmentation du cortisol salivaire au réveil) est limitée à V1 et compensée par une augmentation de l’inactivation du cortisol en cortisone. Il n’y a pas d’hyperandrogénie clinique ni biologique. L‘activité somatotrope est normale avec une corrélation entre le ratio molaire IGF-I/IGF-BP3 (indice de l’IGF-I biodisponible) et i) la masse grasse (%) (r=-0.27, P=0.02) et ii) les concentrations plasmatiques de LH (r=0.38, P=0.0008) et FSH (r=0.34, P=0.003), suggérant une origine nutritionnelle à ces troubles du cycle. Conclusion : Nos résultats rapportent une fréquence élevée d’oligoménorrhée (1/3 des joueuses) chez des jeunes footballeuses intensives c’est-à-dire dans un type de sport (sport d’équipe) qui est considéré comme associé à une faible fréquence des troubles du cycle (contrairement aux sports d’endurance ou esthétiques). Le profil hormonal de ces jeunes sportives en oligoménorrhée associe hypoestrogénie d’origine hypothalamo-hypophysaire et une activité normale de l’axe GH/IGF-I. Une activation temporaire de l’axe corticotrope compensée par une augmentation de l’inactivation du cortisol en cortisone est aussi rapportée. L’origine de ces troubles du cycle semble combiner déficit énergétique et peut-être une contribution d’hyperandrogénie (tendance à androstenedione OM>CR). Enfin, il n’y a pas d’effet délétère à court terme de cette oligoménorrhée sur la santé des joueuses : paramètres anthropométriques, performances sportives, densité osseuse, profil lipidique non athérogène, incidence des blessures musculosquelettiques (OM=RM). Cependant, seul un suivi prolongé de ces jeunes sportives permettra de déterminer les conséquences à long terme de cette oligoménorrhée et de savoir si une activité sportive de 10 à 12h par semaine peut suffire à compenser les effets de l’hypoestrogénie. MCO-36 LE RAPPORT IGF-1/IGFBP-3 EST DIRECTEMENT LIÉ À L’ACQUISITION DE MASSE OSSEUSE EN GYMNASTIQUE RYTHMIQUE PENDANT LA PUBERTÉ : UN SUIVI À UN AN O. COSTE , F. PARIS , T. MURRAT , D. MARIANO-GOULARD , C. SULTAN2, L. MAIMOUN2 1 2 2 2 1 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports - Montpellier, FRANCE 2 CHU - Montpellier, FRANCE Objectif : Déterminer par une étude longitudinale les facteurs associés à l’accrétion osseuse dans une population de jeunes gymnastes rythmiques de haut niveau. Sujets et méthodes : 29 gymnastes âgées de 10,7 à 16,1 ans sont suivis à un an (Tanner I, n= 6; II, n= 9; III, n= 6; IV-V, n=8). Les données cliniques (ménarche, troubles des règles) et les caractéristiques anthropométriques sont relevées. La densité minérale osseuse est mesurée en plusieurs sites par Dexa (corps total, L2-L4, radius, extrémité supérieure du fémur°. L’âge osseux, les marqueurs du remodelage osseux (phosphatase alcaline osseuse, ostéocalcine, télopeptide type I-C), les hormones sexuelles (testostérone, estradiol), la vitamine D, la parathormone, la leptine, l’IGF-1 et l’IGFBP-3 sont mesurés à un an d’intervalle. Résultats : La densité minérale osseuse du corps total est maximale au stade IV-V de Tanner et le gain est plus élevé pour les stades IV-V et III comparé au stade I. Les marqueurs du remodelage osseux présentent une tendance à diminuer avec les stades de Tanner. Les hormones sexuelles augmentent avec les stades pubertaires. L’IGF-1 et le rapport IGF-1 /IGFBP-3 sont plus élevés lors des derniers stades III et IV-V comparés au stade I. De nombreux paramètres (poids, taille, masse maigre, ostéocalcine, phosphatase alcaline osseuse, leptine, estradiol) sont retrouvés corrélés avec le gain de masse osseuse suivant les sites osseux (tableau). Toutefois, seul le rapport IGF-1 /IGFBP3 apparaît comme facteur indépendant associé à l’acquisition osseuse sur tous les sites osseux. Conclusion : Cette étude longitudinale montre un gain de densité minérale osseuse maximale autour du stade III de Tanner. L’accrétion de masse osseuse est dépendant de nombreux paramètres suivant les sites osseux. Néanmoins, au cours de cette période, le rapport plasmatique IGF-1/IGFBP-3 semble jouer un rôle crucial et son suivi présente un intérêt clinique. À plus long terme, il serait intéressant dans plusieurs disciplines sportives d’apprécier le rôle de ces différents paramètres et de déterminer le rôle spécifique des contraintes mécaniques. MCO-37 DÉPISTAGES DE TROUBLES AUDITIFS ET DE L’ÉQUILIBRE CHEZ DES PARACHUTISTES DE HAUT NIVEAU J. SENE1, P. SAEZ2, C.-Y. GUEZENNEC1 1 Centre National des Sports de la Défense - Fontainebleau, FRANCE 2 Centre Hospitalier Louis Pasteur - Chartres, FRANCE L’objectif de notre travail était d’effectuer un dépistage de troubles de l’audition dans une population de sportifs de haut niveau parachutistes. Un groupe de 40 sujets parachutistes de haut niveau, 29,7 ans + 6,6, 1,76 m + 0,08, 71,9 kg + 9,3 a participé aux évaluations. Une audiométrie de dépistage en conduction aérienne a été réalisée de manière systématique chez les 40 sujets. Il s’agissait d’une audiométrie manuelle à fréquences fixes allant de 250 à 8000 Hz avec 9 fréquences testées. Une otoscopie ainsi qu’un interrogatoire préalable étaient effectués chez chacun des sujets. Un examen de dépistage de troubles de l’équilibre a également été réalisé par une plateforme de stabilométrie de type Satel®. L’examen était réalisé dans des conditions environnementales standardisées Résultats : Audiogrammes pour l’oreille droite : Fréquence (Hz) OD/250 OD/500 Perte moy.(dB)5,85,1 Dev. Std. (dB)5,1 4,1 p 0,9997 0,2604 OD/1000 4,6 4,4 0,0825 OD/1500 D/2000 6,4 4,8 6,2 4,6 0,5359 0,1889 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 33 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Surfaces des centres des pressions en stabilométrie : Surface moyenne mesurée (mm²) - Déviation Standard (mm²) Surface théorique (mm²) - p 191,5 91,3 91 <0,0001 Discussions et conclusions : On constate une modification significative des audiogrammes dans les hautes fréquences plus marquées à droite qu’à gauche, ainsi qu’une altération des performances stabilométriques. Ces résultats évoquent un déficit auditif significatif dans la population des parachutistes sportifs de haut niveau associé à des troubles de l’équilibre subcliniques. L’origine par traumatisme sonore et/ou barotraumatisme peut être évoqué avec une atteinte associée du système vestibulaire. Les performances de la fonction d’équilibration des routiers étaient meilleures que celles des vététistes en condition yeux ouverts (C1, p = 0,011) et lorsque seules les informations proprioceptives étaient faussées (C4, p = 0,039), indiquant une importante utilisation des informations visuelles chez les routiers. De plus, une corrélation positive a été constatée dans la population totale (vététistes + routiers) entre le ratio visuel (RVIS = C4/C1) et la proportion effectuée de cyclisme sur route (r = 0,28 ; p = 0,054). Chez les vététistes, l’utilisation des informations proprioceptives (ratio somesthésique : RSOM = C2/C1) était augmentée en cas d’une importante pratique de VTT (r = 0,49 ; p = 0,018) alors que celle des informations visuelles (RVIS) était augmentée en cas d’une importante pratique du cyclisme sur route (r = 0,41 ; p = 0,048). Dans le cyclisme, les vététistes utilisent préférentiellement l’information somesthésique, qui permet une réponse rapide et adaptée aux déstabilisations induites par l’environnement, alors que les routiers, dont l’équilibre est moins difficile à assurer, requièrent plus la vision pour anticiper sur le mouvement. De plus, il apparaît que plus un vététiste a de la pratique sur route (entraînement permettant le développement de la capacité aérobie), proportionnellement à sa pratique en VTT, plus il a tendance à présenter des caractéristiques posturales des routiers. Les différences d’organisation sensorielle entre les vététistes et les routiers peuvent être expliquées par des processus d’adaptation élaborés à la suite des stimulations environnementales et des spécificités techniques de ces disciplines. MCO-38 INFLUENCE DE LA PRATIQUE DU VÉLO TOUT TERRAIN (VTT) ET DU CYCLISME TRADITIONNEL SUR L’ORGANISATION NEUROSENSORIELLE DE LA FONCTION D’ÉQUILIBRATION MCO-39 IMPACT DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE SUR LA FATIGUE CHEZ DES PATIENTS AVEC CANCER EN PHASE DE RÉMISSION : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE À L’AIDE DE 2 QUESTIONNAIRES P. PERRIN1, A. LION1, G. GAUCHARD1 F. LEMAIRE1, F. DALMAY1,2, R. CAHEN1, F. VINCENT1, A. AYRAULT1, J.-M. MOLLARD1, V. FERMAUX1, J.-C. DAVIER1, J.-Y. SALLE1, M.-T. ANTONINI1 Fréquence (Hz) OD/3000 Perte moy.(dB) 7,3 Dev. Std. (dB) 7,6 p 0,2292 OD/4000 OD/6000 11,7 11,5 10,4 9,7 0,0009 0,0005 Audiogrammes pour l’oreille gauche : OD/8000 10,0 10,7 0,0176 Fréquence (Hz) OD/250 OD/500 OD/1000 OD/1500 OD/2000 Perte moy.(dB) 4,65,55,6 6,6 6,8 Dev. Std. (dB)5,9 6,25,95,9 6,8 p 0,9999 0,3836 0,3593 0,0425 0,0474 Fréquence (Hz) OD/3000 OD/4000 OD/6000 OD/8000 Perte moy.(dB) 7,7 10,9 11,8 10,9 Dev. Std. (dB) 6,6 7,6 9,3 11,4 p 0,0053 <0,0001 <0,0001 0,0010 1 Université et CHU de Nancy, INSERM U 954 - Nancy, FRANCE Si les travaux sur les capacités énergétiques des cyclistes sont nombreux, ceux analysant leurs stratégies sensori-motrices sont rares. La fonction d’équilibration requiert le traitement central d’informations vestibulaires, visuelles, proprioceptives et extéroceptives. Ces afférences sensorielles convergent vers les noyaux vestibulaires du tronc cérébral, qui les intègrent et permettent l’organisation de réponses réflexes motrices se traduisant par des mouvements compensatoires des yeux, de la tête et du corps, visant à stabiliser le regard et la posture. Cette réponse motrice doit être adaptée aux conditions environnementales et à la tâche à réaliser. Ainsi, la hiérarchie des afférences sensorielles, et donc les stratégies d’équilibration, sont différentes selon l’apprentissage, l’expérience et les situations particulières. L’objectif de cette étude a été de déterminer les stratégies sensori-motrices utilisées par les vététistes et les cyclistes spécialistes des courses sur route (routiers) dans la fonction d’équilibration. Vingt-quatre vététistes (champions nationaux, continentaux, mondiaux et Olympiques de VTT) et 24 routiers (champions nationaux, participants du Tour de France et vainqueurs de manche de coupe du monde sur route junior) ont complété un questionnaire concernant en particulier les caractéristiques de leur pratique cycliste. Un test d’organisation sensorielle (Equitest, NeuroCom, Clackamas, Or) a été réalisé, visant à évaluer l’équilibre dans six situations sensorielles dans lesquelles les informations visuelles et proprioceptives pouvaient être perturbées (C1 à C6). Les conditions 1 à 3 sont effectuées plate-forme fixe, yeux ouverts (C1), yeux fermés (C2) et vision asservie (C3) ; les conditions 4 à 6 sont réalisées avec asservissement de la plate-forme, yeux ouverts (C4), yeux fermés (C5) et vision asservie (C6). 34 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 1 2 Centre Régional Hospitalo-Universitaire de Médecine du Sport CHU - Limoges, FRANCE Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Faculté de Médecine - Limoges, FRANCE La fatigue est l’effet secondaire le plus fréquemment observé au cours de la maladie cancéreuse et de ses traitements mais elle peut subsister en phase de rémission. Plusieurs études actuelles soulignent l’effet positif de l’exercice physique pour diminuer la fatigue liée au cancer (FLC) [1-2]. L’objectif de ce travail est de tenter d’estimer, dans une population de patients atteints de cancers en rémission, la FLC et l’impact de l’activité physique sur ce symptôme. Les questionnaires d’évaluation de la fatigue de PIPER [1] et d’activité physique de RICCI et GAGNON [4] ont été proposés aux participants d’une manifestation organisée par la Ligue Contre le Cancer. 74 réponses ont été recueillies. Il s’agissait de 37 cancers en rémission (CR) âgés de 60±10 ans et 37 témoins (T) sains actifs âgés de 49±14 ans. Les cancers identifiés étaient le sein (25), cancer colorectal (5), leucémie (4), utérus/ovaire (2) et thyroïde (1). Les variables analysées concernaient le score de fatigue (global et dans ses dimensions comportementale, affective, sensorielle, cognitive) et le score d’activité physique (global, activité quotidienne et activité sportive). Les patients en rémission conservent une FLC par rapport à la population témoin active (score de fatigue CR 2,4±2,5 vs 1,1±2,0 dans le groupe T ; p=0,02). Ils sont moins sportifs 42% vs 58% ; p=0,006, l’âge devant être pris en compte. Mais la marche est l’activité physique la plus rapportée, elle figure en première RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT position dans 45 % des cas pour le groupe CR et dans 40 % pour le groupe T. L’activité quotidienne ne paraît pas jouer un rôle dans la FLC. En revanche le sport semble avoir un impact important sur le score de fatigue (score de fatigue CR 1,8±2,4 pour les sportifs vs 3,4±2,5 dans le groupe CR non sportif ; p=0,05). Les dimensions les plus améliorées sont affective (p=0,05), sensorielle (p=0,05) et cognitive (p=0,04). La composante psychologique de la fatigue par l’influence de la force du groupe, l’absence d’isolement, serait la plus concernée. Enfin le sport semblerait protéger contre la FLC : RR=0,21 ; IC95 % = [0,05-0,93] ; p=0,04 Cet essai préliminaire pourrait permettre, d’une part de sensibiliser les patients sur l’importance de l’activité physique comme moyen de lutte contre la FLC et d’autre part de promouvoir la mise en place de structures d’activité physique adaptée (APA) et de clubs de randonnée médicalisée et les pour la prise en charge des patients. 1 - Morey et all. Effects of home-based diet and exercise on functional outcomes among older, overweight long-term cancer survivors: RENEW: a randomized controlled trial. JAMA 2009 , 301(18) : 1883 - 91. 2 - Labourey JL. Physical activity in the management of cancerrelated fatigue induced by oncological treatmens. Annales de réadaptation et de medicine physique, 50 : 450-454. 3 - Gledhill et all. Validation française de l’échelle révisée de PIPER. Recherche en soins infirmiers, 2002 ; mars 68:50-55. 4 - Gagnon et all. Validation evidence for the French Canadian adaptation of the Multidimensional Fatigue Inventory as a measure of cancer-related fatigue.Cancer Nurs. 2003, Apr;26(2):14354. MCO-40 ENQUÊTE AUPRÈS DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES SUR LEURS CONNAISSANCES EN MATIÈRE DE DOPAGE S. DELAUNAY1, P. ROCHCONGAR1, A. CAUBET2, A.-M. ANDRE2, V. DANIEL1 1 2 Unité de Biologie et de Médecine du sport, CHU Rennes, RENNES, FRANCE Antenne Médicale de Prévention du Dopage de Bretagne, CHU Rennes, Rennes, FRANCE Objectif : Il s’agit d’évaluer les connaissances des médecins généralistes en matière de dopage. Matériel et méthode : Un questionnaire est adressé à 992 médecins exerçant en Ille-et-Vilaine, Morbihan et Côtes d’Armor. L’enquête a duré du 15 mars au 31 mai 2009. 373 questionnaires ont été retournés. Les données ont été analysées par le logiciel SPSS. Résultats : Les répondeurs portent un regard pessimiste sur le sport professionnel : 61,1 % considèrent que la plupart des records ont été battus grâce au dopage et 59,8 % que la majorité des champions y recourent. Près d’un quart d’entre eux ont été sollicités pour des conseils sur des dopants au cours des 12 derniers mois. Les classes des produits interdits les plus citées sont, par ordre décroissant, les glucocorticoïdes, les hormones peptidiques, les anabolisants, les stimulants et les β2-agonistes. Néanmoins, l’enquête montre qu’ils méconnaissent la liste des interdictions. 47,2 % d’entre eux déclarent la posséder dans leur cabinet. Selon eux, les deux principales sources d’approvisionnement sont les réseaux de proximité (coéquipiers, entraîneurs...) (82,8 %) et Internet (72,9 %). D’après les médecins, les quatre sports les plus touchés sont le cyclisme (96,6 %), l’athlétisme (63 %), le football (44,6 %) et l’haltérophilie (22,6 %). Même s’ils ont conscience que le sport amateur est concerné par le dopage, ils sont 91,7% à penser que ce fléau ne touche pas les enfants. Alors que 55,5 % pensent informer un patient sportif sur les produits pouvant rendre positif un contrôle antidopage, ils semblent ne pas savoir que l’acte de prescription chez un sportif est un acte réglementé. Pour preuve, 51,5 % ne connaissent pas les Autorisations d’Usage à des Fins Thérapeutiques. Près de 90 % des médecins ignorent l’existence des Antennes Médicales de Prévention du Dopage alors qu’elles sont, d’après la loi, leurs principaux interlocuteurs en cas de détection de signes évocateurs de dopage. Une large majorité des répondeurs déclarent ne pas avoir reçu d’enseignement sur le dopage durant leurs études et être insuffisamment voire pas du tout informés de la lutte contre le dopage. Bien que 52,3 % des répondeurs souhaitent être impliqués dans la prévention antidopage, seuls 16,9 % considèrent qu’elle doit être menée par les médecins. Ils suggèrent que la prévention soit réalisée par les fédérations, les entraîneurs et les sportifs. Selon eux, les moyens de prévention les plus efficaces seraient d’informer les sportifs sur les effets secondaires des produits, d’augmenter le nombre de contrôles inopinés en dehors des compétitions et d’assurer une meilleure formation de l’encadrement technique. Pour eux, la lutte antidopage doit viser prioritairement les enfants (61,7 %), les licenciés amateurs (57,4 %) et les sportifs de haut niveau (54,7 %). Conclusion : Au vu des résultats de l’enquête, le médecin généraliste ne semble pas disposer de connaissances suffisantes pour assurer sa mission dans la lutte antidopage. Ainsi, afin que chacun y soit préparé et prenne conscience de son rôle et de ses responsabilités, il est nécessaire qu’un enseignement traitant de la lutte contre le dopage soit systématique pendant les études médicales et que les campagnes d’information auprès des médecins généralistes soient poursuivies. MCO-41 IMPACT D’UNE REVALORISATION D’IDENTITÉ SUR LA VIOLENCE EN SPORT J. ROUGIER1, M. DUPECHOT2, M. DUCLOS1 1 CHU de Clermont-Ferrand - Clermont-Ferrand, FRANCE 2 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Clermont-Ferrand, FRANCE Contexte : Des chercheurs ont montré que le sport permet aux jeunes de développer des compétences sociales qui peuvent être réutilisées dans un contexte différent (école, milieu professionnel). Leurs travaux indiquent que pour atteindre cet objectif, il faut utiliser des méthodes de pédagogie sportive permettant de relier le sport et la vie quotidienne. Dans cette étude exploratoire, la piste du travail sur l’identité du jeune sportif a été analysée. Objectif : Comparer l’impact de différentes revalorisations d’identité sur la violence en contexte sportif. Méthode : 15 garçons âgés de 12 à 15 ans et appartenant à un quartier défavorisé de la banlieue d’une grande agglomération ont été étudiés. Leurs comportements violents ont été comparés à ceux de leurs adversaires lors d’un tournoi. (N=60). Une grille d’observation permettant d’identifier leurs comportements violents (insultes, coups) a été utilisée. Les jeunes participaient à un championnat et devaient, avant le match, bénéficier d’une revalorisation (3 conditions : soit aucune revalorisation, soit lire un texte qui explique les valeurs positives de leur sport, soit lire un texte qui explique les valeurs positives de leur quartier). Ceci permettait de comparer l’effet de chaque revalorisation sur les comportements violents en match. Hypothèses : Il était attendu qu’une revalorisation d’identité 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 35 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT entraîne une diminution des comportements violents. Aucune hypothèse n’avait été émise en ce qui concerne l’efficacité comparée des deux formes de revalorisation. Résultats : L’analyse de variance a montré un effet significatif du type de revalorisation sur la violence (p=0,011). L’analyse des contrastes a montré que la condition « revalorisation quartier » était significativement différente de la condition « aucune revalorisation » (p=0,021) et de la condition « revalorisation foot » (p=0,004), en revanche, aucune différence n’a été observée entre la condition « aucune revalorisation » et la condition « revalorisation foot » (p=0,551). Conclusion : Cette étude montre que la revalorisation d’identité permet de diminuer significativement les comportements violents en contexte sportif. De plus, il semble que toutes les revalorisations n’ont pas la même efficacité, en effet les jeunes revalorisés sur des dimensions positives de leur quartier se sont montré moins violents que les jeunes revalorisés sur des dimensions positives de leur sport. L’impact de cette revalorisation d’identité sur d’autres contextes de la vie sociale des jeunes sera évoqué. MCO-42 INFLUENCE DU POLYMORPHISME DU GÈNE DE L’ENZYME DE CONVERSION SUR LA PERFORMANCE FOOTBALLISTIQUE CHEZ DES JEUNES FOOTBALLEURS ÉLITES H. SIALA. TOUHAMI, A. NEBIGH, A. MEJRI, H. ARBI, O. HADHRI, F. OUALI, A. BIBI, R. BELHAJ, T. MESSAOUD 1 Laboratoire de Biochimie Clinique - Hôpital d’Enfants de Tunis (1) - Tunis, TUNISIE 2 Dynamique des Incohérences Cardiovasculaires. Equipe d’accueil (EA 2992) Faculté de Médecine CHU Carémeau, 34 - Nîmes, FRANCE 3 Institut National de l’Education Physique et du Sport, Ksar Saïd Tunis - Tunis, TUNISIE La pratique du football implique un effort physique intermittent et il est évident que les performances physiques requises ne sont pas les mêmes selon le poste occupé. Par ailleurs, la variation interindividuelle de ces performances est fortement tributaire d’un background génétique individuel. Parmi les marqueurs génétiques étudiés, le polymorphisme du gène de l’ACE (Angiotensin Converting Enzyme) a souvent été associé à l’endurance ou l’explosivité chez les sportifs. Le but de cette étude est de déterminer l’étendue de l’influence de ce paramètre sur la performance footballistique chez des joueurs prépubères. 44 jeunes footballeurs âgés entre 12 et 13 ans ont été sélectionnés. Ils constituent les deux groupes élites de Benjamins du Club Africain (un des club les plus titrés de la capitale) qui s’entraînent entre 3 à 4 fois par semaine, soit de 6 à 8 heures hebdomadaires et ce régulièrement depuis au moins deux ans. Des tests d’aptitude physique ont été effectués sur le terrain afin d’estimer la capacité physique des joueurs et ce par détermination indirecte du VO2max grâce au YO-YO test, par le Five jump test, par le 30-m course vitesse et enfin par le T-test (agilité) Les joueurs ont été prélevés au laboratoire de Biochimie Clinique de l’Hôpital d’Enfants de Tunis pour l’étude du polymorphisme du gène de l’ACE effectuée par PCR. Les résultats ont montré que les 3 génotypes du gène de l’ACE (DD, ID, II) sont présents dans les deux groupes avec des fréquences (0.45, 0.43, 0.11) similaires à celles de la population totale. Toutefois la distribution des fréquences est nettement différente entre les attaquants et les défenseurs (0.70, 0.2, 0.1 versus 0.39, 0.56, 0.11) P=0,19 ainsi les attaquants sont préférentiellement de génotype DD, génotype déjà décrit comme associé à l’explosivité. 36 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS L’analyse des résultats des tests physiques montrent une bonne corrélation entre la distribution des génotypes de l’ACE et la vitesse 30 m ainsi les joueurs ayant les temps le plus bas correspondent le plus souvent à des porteurs du génotype DD, de même les VO2max les plus basses sont retrouvées chez les porteurs du génotype DD. Les tests statistiques montrent que la distribution des génotypes entre le groupe aux basses et celui aux fortes valeurs est significativement différente pour les deux paramètres avec des valeurs de P=0,015 pour le VO2max et 0,027 pour la vitesse 30m. Cette étude permet de montrer la nette influence du génotype de l’ACE sur le choix du poste du joueur ce qui pourrait être utilisé comme critère d’orientation dans le choix de poste pour un jeune joueur. Elle a aussi montré que la V02max et la vitesse 30m étaient aussi sous l’influence de ce marqueur génétique et qu’il pourrait être intégré dans les critères de sélection des joueurs. Cependant on remarque que le polymorphisme du gène de l’ACE n’a aucune influence sur le test d’agilité et qu’il serait intéressant d’étudier d’autres marqueurs tel que le polymorphisme du gène de l’ACTN3. MCO-43 ÉVALUATION DE LA FATIGABILITÉ DU QUADRICEPS PAR STIMULATION MAGNÉTIQUE AU COURS D’UN EFFORT LOCAL INTERMITTENT P. LAFAIX1, S. VERGES1, N. DECORTE1, B. WUYAM1, P. LEVY1 1 Laboratoire de Recherche sur l’Exercice - Clinique physiologie sommeil-exercice - CHU Grenoble - Grenoble, FRANCE Les patients suspects de désordres neuromusculaires expriment souvent une sensation de diminution de force et d’augmentation de fatigabilité. L’investigation de ces symptômes nécessite une méthode de mesure sensible et non invasive pour évaluer la fonction musculaire. La stimulation nerveuse magnétique est une technique non invasive et non coopérante qui permet de discriminer les facteurs périphériques et centraux de la fatigue. L’objectif de ce projet de recherche est d’introduire et de valider un nouveau protocole d’exercice local du quadriceps impliquant la stimulation magnétique nerveuse dans l’investigation des phénomènes de fatigue. Matériel et méthodes : La fonction musculaire du quadriceps de six sujets sains a été évaluée au cours d’un exercice local incrémental consistant en paliers successifs de 10 contractions isométriques avec mesure de force par stimulation magnétique du nerf fémoral (moment volontaire maximal CMV, moments évoqués potentiés Twp par stimulation magnétique à 100, 10 et 1 Hz, niveau d’activation centrale VAL à 100, 10 et 1 Hz) au repos, après chaque palier, à l’arrêt et en récupération. La validation de cette méthode est estimée par la reproductibilité des mesures lors d’un test-retest et les caractéristiques de fatigabilité obtenues. Résultats : La reproductibilité du test a été élevée pour les moments de force volontaire, les moments évoqués et l’activation volontaire à 100 et 1 Hz, le palier maximal atteint en fin de tâche (CV<5 %, r²>0,8, p<0,05, erreur systématique<2 %, intervalle de confiance à 95 % < 8 %). La fatigue périphérique à 100 Hz a été la plus précoce (dès 20 % d’intensité maximale) alors que l’activation centrale n’a chuté qu’en fin de test. A l’arrêt, la fatigue a été significative pour les paramètres périphériques et centraux par rapport aux valeurs de repos ( CMV –22 %, Twp100 – 25 %, Twp1 – 32 %, VAL100 –12 %, VAL1 –11 %). A R30, la récupération a été significative par rapport à l’arrêt pour la CMV, VAL100,et VAL1. L’index de fatigabilité IF50 défini comme la diminution de force à 50 % d’intensité maximale est comparable pour les variables CMV, Twp100 et Twp1 (-12 %, -14 %, -15 %) alors que la fatigue centrale n’est pas RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT significative. Conclusion : Le protocole d’exercice local incrémental du quadriceps est un outil reproductible et sensible d’évaluation de la fatigue centrale et périphérique par stimulation magnétique du nerf fémoral. Un nouvel indice de fatigabilité à 50 % d’intensité maximale est proposé afin d’évaluer la fatigue lors des efforts sous-maximaux. La poursuite des évaluations d’un échantillon de sujets sains plus important et de malades est nécessaire afin de valider ce protocole. MCO-44 ÉVOLUTION BIOCHIMIQUE DES PARAMÈTRES MUSCULAIRES AU COURS D’UNE ÉPREUVE D’EFFORT MAXIMALE TRIANGULAIRE SUR BICYCLETTE ERGOMÉTRIQUE CHEZ LE SUJET SAIN A. MOUADIL1, M.-H. READ2, C. DEBOUT3, R. MORELLO4, D. HERLICOVIEZ3, J.-M. CONSTAN5, S. ALLOUCHE6, F. CHAPON3 1 2 3 4 5 6 Laboratoire des Explorations Fonctionnelles CHU de Caen Caen, FRANCE Laboratoire de Biochimie Métabolique CHU de Caen - Caen, FRANCE Laboratoire d’Anatomie Pathologie CHU de Caen - Caen, FRANCE Unité de Statistique et Recherche Clinique CHU de Caen - Caen, FRANCE Service d’IRM CHU de Caen - Caen, FRANCE Laboratoire de Biochimie CHU de Caen - Caen, FRANCE maximum de l’effort puis diminue, il diminue entre t5 et t6 chez 89,6 % des sujets. - L’ammonium augmente jusqu’à t5, diminue entre t5 et t6 chez 90 % des sujets. - Dans 98 % des cas il existe une décroissance entre t5 et t6 de lactate ou L/P ou ammonium. - Chez la patiente MM Le test d’effort a été maximal, 92 % de la fréquence cardiaque maximale théorique, la VO2 max est à 23 % de la valeur théorique, le test d’effort met en évidence une atteinte des muscles respiratoires. Les valeurs de lactate, L/P et ammonium ne sont pas supérieures à celles de la cohorte de référence pendant l’effort par contre elles ne diminuent pas au cours de la récupération. Conclusion : Un test d’effort maximal standardisé avec des prélèvements veineux dans le but de mieux caractériser le métabolisme est réalisable en routine. Celui ci garde sa valeur et permet une mesure de VO2 max et une caractérisation de la limitation des capacités à l’effort. Nous donnons des valeurs de référence de lactate, pyruvate, rapport L/P, ammonium au cours de ce test maximal et des 15 minutes de récupération et illustrons son intérêt chez une patiente atteinte d’une myopathie mitochondriale. Une myopathie métabolique est évoquée sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques, dont font partie les tests d’effort en laboratoire. Ces tests sont pour la plus part sous maximaux et ne permettent pas de mesurer l’intolérance à l’effort des patients. Le but de notre étude : obtenir des valeurs de références pour des données biologiques [acide lactique, acide pyruvique, ammonium, acides gras libres (AGL), corps cétoniques, créatine phospho kinase (CPK), aldolase et Lactate déshydrogénase (LDH)] au cours d’une épreuve d’effort maximale, standardisée et des 15 premières minutes de récupération. Matériel et méthode : nous avons étudiés 48 sujets sains sédentaires âgés de 30 à 60 ans. Les sujets ont effectué 2 tests d’effort maximaux sur bicyclette ergométrique avec mesure de VO2 (consommation d’oxygène),VCO2 (consommation de gaz carbonique),VE (ventilation en l/ min) et un test d’effort maximal T au cours duquel six prélèvements veineux ont été effectués aux temps : t1 : repos, t2 : sous maximal [QR (= VCO2/VO2) < à 0.9], t3 : au seuil ventilatoire ou lorsque QR= 1, t4 : à l’effort maximal, t5 : à 5 min de récupération, t6 : à 15 min de récupération. Nous présentons les résultats de ce test chez une patiente atteinte d’une myopathie mitochondriale (patiente MM). Résultats Chez les sujets sains - La VO2 mesurée au cours du test d’effort T n’est pas significativement différente de celles des 2 tests d’effort préliminaires. - Le taux d’échec des prélèvements veineux varie de 2 % pour les lactates pyruvate à 26 % pour l’aldolase. - CPK, LDH, aldolase, AGL, corps cétoniques, sont invariants au cours du test. - Les lactates sanguins augmentent jusqu’à t5 puis diminuent. Ils diminuent entre t5 et t6 chez 87,5 % des sujets. - Les pyruvates sanguins augmentent jusqu’à t5, ils continuent d’augmenter jusqu’à t6 chez 50 % des sujets. - Le rapport lactate sur pyruvate ( L/P) augmente jusqu’au 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 37 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT TCO-01 ANALYSE DES RUPTURES ITÉRATIVES CHEZ LE SPORTIF COMPÉTITEUR MINIMUM DE NIVEAU RÉGIONAL OPÉRÉ DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR AVEC LE TENDON ROTULIEN OU LES ISCHIO-JAMBIERS : À PROPOS DE 298 CAS E. LABOUTE1, L. SAVALLI, P. PUIG, P. TROUVE, B. DUBROCA, G. SABOT, G. MONNIER 1 CERS - Capbreton, FRANCE 2 CH Bayonne - Bayonne, FRANCE 3 CHU Bordeaux - Bordeaux, FRANCE Introduction : Les facteurs de risque de récidives après chirurgie du ligament croisé antérieur sont peu décrits dans la littérature. Hypothèse : Le type de chirurgie, le niveau sportif, le type de sport, et les délais de reprise de la compétition peuvent influencer la fréquence des récidives. Matériel et méthode : Les auteurs ont suivi de façon prospective 540 sportifs ayant bénéficié d’une chirurgie du ligament croisé antérieur de type tendon rotulien (OTR) ou aux ischio-jambiers (DIDT) en 2003 et 2004. Tous sont compétiteurs, de niveau minimum régional, et ont reçu un questionnaire pendant la 4ème année post opératoire. Résultats : Les 298 sportifs ayant répondu ont les mêmes caractéristiques que ceux de la population initiale. Le taux de réponse est de 55,1 %. La fréquence des récidives après DIDT est de 12,7 %, tandis que la fréquence des récidives pour les OTR est de 6,1 % sans différence significative (p=0,14). La rupture controlatérale (2 %) est plus rare que la récidive (p=0,0006). L’âge et le sexe n’influence pas la fréquence des récidives. La fréquence des récidives est en légère augmentation avec le niveau sans différence significative : régional 8,1%, national 10,4%, et international 12,5 %. Le football est le sport ayant le taux de récidives le plus élevé (20,8 %). Toutes chirurgies confondues, les joueurs reprenant avant le 7ème mois ont un risque plus élevé de récidives (15,3% contre 5,2 %) que lorsqu’ils reprennent après le 7ème mois (p=0,014). Ce risque évolue pour l’OTR de 13,9 % à 2,6 % (p=0,047) et pour le DIDT de 16,6 % à 7,6 % (p=0,2). Sur les 4 récidives survenues chez le sportif ayant repris avant 6 mois, 3 ont eu lieu dans le mois de la reprise. Conclusion : Les taux de récidives après DIDT ne sont pas différents statistiquement de ceux après OTR, malgré un risque de récidives légèrement plus élevé. Pour le sportif compétiteur minimum de niveau régional, le délai de reprise influence le risque de récidives. TCO-02 UTILISATION D’UN ACCÉLÉROMÈTRE TYPE MYOSTEST DANS LE SUIVI DE LIGAMENTOPLASTIES DU LCA - RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PRÉLIMINAIRE : À PROPOS DE 17 CAS T. ALLAIRE1, A. ALLAIRE1, P. LANDREAU2, F. TASSERY1 1 Cabinet Paramédical - Le Havre, FRANCE 2 Clinique Paris 5 - Paris, FRANCE A ce jour 17 patients (14 hommes, 3 femmes) ayant subi une ligamentoplastie du LCA (KJ ou DIDT) ont participé à cette étude. Tous ces sportifs dont l’âge moyen est de 26 ans pratiquent le sport en compétition. A partir du 3ème mois post opératoire, nous effectuons avec le Myotest un profil musculaire des extenseurs des membres inférieurs sain et lésé. Nous renouvelons ce test tous les 45 jours afin d’évaluer les progrès de notre rééducation. Au 4ème mois post opératoire, nous effectuons un test isocinétique des membres inférieurs (protocole GEDRI) ainsi que toute une 38 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS batterie de tests fonctionnels à base de sauts bipodaux et unipodaux (squatjump, CMJ, pliométrie, réactivité genou tendu ou libre, drop jump). Ces tests sont renouvelés toutes les 6 semaines. L’analyse, par le Myotest, des différents sauts a permis d’évaluer avec précision les asymétries ainsi que les progrès concernant la force musculaire concentrique et excentrique, la puissance musculaire mais également les temps de vol, de contact au sol et d’indicé de réactivité. Un indice nous parait particulièrement important, le temps mis pour passer d’une activité excentrique à une activité concentrique qui correspond au changement de direction dans le geste sportif. Il se calcule à partir d’un test de réactivité unipodal effectué genou libre. L’analyse de la courbe et un temps supérieur de 20% par rapport au coté sain nous fera interdire la reprise sportive avec violent changement de direction. L’analyse et les corrélations entre les différents tests, isocinétiques, stabilométriques et fonctionnels (Myotest) doivent nous permettre d’établir des critères objectifs de reprise du sport et réduire notablement le risque de récidives. TCO-03 TRAITEMENT CONSERVATEUR DES RUPTURES COMPLÈTES DU LCA : ÉTUDE PROSPECTIVE SUR LA CICATRISATION DU LCA AVEC RESTITUTION ANATOMIQUE ET FONCTIONNELLE CHEZ DES PATIENTS PRÉSÉLECTIONNÉS PAR DES IRM EN DIFFUSION - EXPÉRIENCE INITIALE C. DELIN1, S. SILVERA2, D. ROUSSEAU3, P. DJIAN3, C. RADIER1, J.-B. COURROY3, A. OUDJIT2, D. FOLINAIS1, P. LEGMANN2 1 RIM Maussins-Nollet - Paris, FRANCE 2 Radiologie A - Hôpital Cochin - Paris, FRANCE 3 Centre de Consultation Nollet - Paris, FRANCE Introduction : Cette étude évalue l’efficacité du traitement conservateur avec attelle appliqué aux ruptures complètes du ligament croisé antérieur (LCA) sans déplacement des fibres ligamentaires. Matériel et méthode : Après un examen clinique initial positif de rupture du LCA (fiche IKDC 1999), l’utilisation de nouvelles séquences d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) en Diffusion a permis de sélectionner 29 cas de ruptures complètes du LCA avec des fibres ligamentaires non déplacées (16 femmes, 13 hommes ; âge compris entre 15 ans et 67 ans avec une moyenne à 36 ans ; délai moyen entre le traumatisme et le diagnostic : 9,3 jours). Appliquées au genou, les séquences IRM en Diffusion permettent de préciser la position des fibres ligamentaires du LCA rompu au sein de l’infiltrat oedémateux post traumatique de l’échancrure intercondylienne. Cet oedème gêne habituellement leur visualisation sur les séquences IRM conventionnelles. Le genou de ces patients a été placé pendant 6 semaines et en permanence, dans une attelle (avec appui) limitée entre 30° et 60° de flexion. Un nouvel examen clinique et un contrôle IRM à 6 semaines ont vérifié le rétablissement de la continuité ligamentaire. Une augmentation progressive de l’amplitude de flexion de l’attelle puis une rééducation progressive du genou ont alors été mises en place. Huit mois après le traumatisme initial, un examen clinique (IKDC objective), des radiographies dynamiques (TELOS) et une IRM ont évalué l’état fonctionnel et l’aspect anatomique des ligaments du genou. A un an, une évaluation fonctionnelle subjective du LCA (IKDC subjective) a été réalisée après interrogatoire du patient. Résultats : 23 patients (soit 79 %) ont présenté une cicatrisation complète du LCA avec une restitution anatomique complète du LCA sur les IRM à distance. L’examen clinique à 6 mois (IKDC RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT objectif ligamentaire) a retrouvé 18 patients stade A, 5 patients stade B. L’évaluation fonctionnelle à 1 an (IKDC subjective pondérée) est de 86,1 en moyenne (entre 56,8 et 100). Le TELOS à 6 mois est de 2,4mm en moyenne (entre 0 et 5,7 mm). Les six échecs comportent un LCA remplacé par un tissu cicatriciel hétérogène, deux absences de cicatrisations à 6 semaines, deux récidives précoces de rupture (l’une à 3 mois et l’autre à 5 mois) et un délitement secondaire d’un LCA qui était continu sur le contrôle à 6 semaines. Quatre de ces patients ont fait l’objet d’une ligamentoplastie réparatrice. Conclusion : L’application d’un traitement conservateur à une rupture complète du LCA aux fibres ligamentaires non déplacées, permet d’obtenir sa restitution anatomique et fonctionnelle avec un taux de réussite significativement supérieur à celui de nombreuses études déjà réalisées sur ce sujet. Ces études plus anciennes ne disposaient d’aucun renseignement préalable sur la morphologie de la rupture ligamentaire. La présélection de ces ruptures complètes sans déplacement des moignons ligamentaires est désormais possible grâce à des séquences IRM en Diffusion appliquées au genou. TCO-04 LÉSION PARTIELLE DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR; RUPTURE ISOLÉE DU FAISCEAU ANTÉROMÉDIAL OU POSTÉROLATÉRAL : UNE LÉSION RARE ? N. LEFÈVRE1, S. HERMAN2 1 Centre de consultation Nollet - Paris, FRANCE, 2 Clinique du Sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE Introduction : Aujourd’hui de plus en plus de chirurgien réalisent des ligamentoplasties double faisceau pour réparer les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA). Le LCA est un ligament complexe composé de deux faisceaux fonctionnellement et anatomiquement différents: le faisceau antéromédial (AM) et le faisceau postérolatéral (PL). La réparation double faisceau nous a permis de mieux comprendre l’anatomie arthroscopique du LCA et de reconnaitre les ruptures partielles du LCA (AM ou PL) permettant de conserver l’un des deux faisceaux. Objectif : Le but de notre étude a été d’évaluer le nombre de rupture partielle du LCA lors de nos ligamentoplasties. Méthode : Nous avons analysé l’anatomie arthroscopique des ruptures du LCA, ruptures du faisceau AM et /ou PL au cours de 160 reconstructions consécutives du ligament croisé antérieur. L’analyse de la rupture a été observée par deux chirurgiens expérimentés. Dans 17 % des cas (27), une rupture partielle de la LCA a été constatée, alors que, dans les 83 % restants une rupture complète des faisceaux AM et PL a été vu. Il y avait 22 lésions partielles du LCA avec rupture complète du faisceau AM, sans rupture du faisceau PL. Ils ont tous été opérés par la technique anatomique uni-fasciculaire DT4 TLS, préservant le gracilis et n’utilisant que le semi-tendinosus. Il y avait 5 lésions partielles du LCA avec rupture complète du faisceau PL, sans rupture du faisceau AM. Ils ont tous été opérés par la technique anatomique uni-fasciculaire DI4 TLS, préservant le semi-tendinosus et n’utilisant que le gracilis. Discussion : La notion de rupture partielle du LCA est récente. Le diagnostic ne peut être fait que par la dissection et l’analyse minutieuse du ligament restant. Une connaissance parfaite de l’anatomie arthroscopique du LCA est nécessaire pour repérer ces ruptures. Le nombre de cas dans notre série est relativement élevé. La connaissance et la maitrise de la technique double faisceau nous a permis de mieux diagnostiquer et traiter ces ruptures partielles Conclusion : Lors de l’exécution d’une reconstruction du LCA, il est important de bien analyser la rupture du LCA lors de sa dissection afin de ne pas méconnaitre une rupture partielle. La technique TLS permet une reconstruction anatomique uni-fasciculaire utilisant l’un des deux tendons ischiojambiers en conservant un faisceau natif. TCO-05 ÉTUDE DES ANOMALIES CINÉSIOLOGIQUES DE L’EXTRÈMITÉ DU MEMBRE INFÉRIEUR DANS LE CONFLIT FÉMOROPATELLAIRE, BASÉE SUR LES PRINCIPES DE LA MÉDECINE EXPÉRIMENTALE B. DESNUS1 1 INSEP - Paris, FRANCE Cette étude apporte des arguments à une approche physiopathologique du conflit fémoro-patellaire en utilisant le membre controlatéral comme cas témoin. Une première phase d’observation et de modélisation à été effectuée sur une population de médecine du sport en cabinet de ville. Pour chaque patient présentant un syndrome de conflit fémoro-patellaire sans traumatisme aigu, un facteur pouvant modifier le trajet de la rotule par rotation du tibia a été recherché ; ce facteur ayant provoqué une modification de l’ouverture du pied lorsque celui-ci entre en contact avec le sol, à la course à pied ou en parcourant des escaliers ou une pente. Dans ces conditions, le genou étant en flexion, les ligaments latéraux sont distendus et permettent une rotation du tibia de 30 à 40°. Le facteur devait répondre aux critères suivants : 1/ être absent à l’extrémité du membre controlatéral en cas de non bilatéralité du conflit fémoro-patellaire (relation effet dose), 2/ apparaitre avant les signes fonctionnels du conflit fémoro-patellaire (la cause précède l’effet), 3/ être compatible avec les connaissances actuelles de la biomécanique et des lois adaptatives des schémas moteurs (plausibilité biologique). Le test de Romberg sensibilisé, ou test de Freeman, fut effectué en comparaison avec le coté opposé pour évaluer la stabilité de la cheville, pieds nus et chaussés. Pour tester cette modélisation, deux méthodes de calcul furent utilisées : 1/le calcul de la probabilité que la relation facteur/ conflit fémoro-patellaire soit due au hasard, en fonction des fréquences des facteurs retenus et du conflit fémoro-patellaire ; 2/une étude statistique par cas témoins rétroactive par requête sur les dossiers informatisés de la consultation; les cas mal documentés furent considérés comme non exposés; les calculs statistiques furent effectués sur la version française EPI6 de l’OMS. Les facteurs retenus répondant aux critères sont : instabilité de la cheville (séquelle d’entorse, chaussure ou semelle inadaptées ou usagées); modification du déroulé du pied (lésion douloureuse de plaie, verrue, aponévrosite plantaire ou hallux valgus) ; utilisation de schéma moteur inadapté ; sol instable. Le calcul de probabilité montre pour les fréquences de 55 %, 21 %, 10 % que celles-ci donnent des valeurs de p de 0,049 0,01 0,002, et permet de suspecter une forte causalité lorsque l’un des facteurs répondant aux critères définis est présent. L’étude cas-témoins portant sur 43 conflits fémoro-patellaires dont 5 bilatéraux soit au total 86 genoux (14 femmes 39,9 +/10,8 ans, 29 hommes 39,9+/-6,3 ans) donne un OR de 23,3 (4,18-88,9). Si l’étude cas-témoins peut présenter de nombreux biais d’observation, la mise en évidence d’un facteur, répondant aux critères, associé à un conflit fémoro-patellaire peut difficilement être due au hasard en fonction du résultat des calculs de probabilité. L’âge moyen de cette population sportive laisse à penser que des facteurs morphologiques ne sont pas à eux seuls déterminants contrairement à une population plus jeune. Seule une étude comparative entre une démarche empirique et une 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 39 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT démarche physiopathologique, de la prise en charge d’un conflit fémoro-patellaire, portant sur les taux et le temps de guérison, validerait ou non cette modélisation. TCO-06 ANALYSE CINÉMATIQUE 3D IN VIVO DU RACHIS CERVICAL CHEZ LE RUGBYMAN AU POSTE DE PREMIÈRE LIGNE S. LAPORTE1, C. LANSADE1, J. PISCIONE3, W. SKALLI1, F. LAVASTE1, P. THOREUX1,2 1 2 3 Arts et Métiers ParisTech, CNRS, LBM - Paris, FRANCE Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatique, H. Avicenne - Université Paris 13 - Bobigny, FRANCE Pôle Scientifique de la Fédération Française de Rugby - Marcoussis, FRANCE Introduction : Le rugby est un sport de contact qui soumet le rachis cervical à des contraintes importantes répétées, source de lésions traumatiques et dégénératives. L’analyse des amplitudes cervicales est importante pour l’évaluation des pathologies chroniques, mais les moyens cliniques se limitent à des études visuelles ou radiographiques 2D. L’objectif de cette étude est d’évaluer les répercussions sur la cinématique du rachis cervical de la pratique du rugby à haut niveau sur d’anciens joueurs de première ligne ayant souffert ou non d’accidents traumatiques cervicaux au cours de leur carrière, comparativement à une population témoin. Matériel et méthodes : 24 anciens rugbymen de première ligne dont douze avec antécédents traumatiques graves (23 h et 1 f, 31-62 ans (moy. 42.2 ans)) ont participé à cette étude. La base de données témoin est composée de 158 sujets asymptomatiques (66 f et 92 h, 20-93 ans (moy. 50.8 ans)). L’acquisition des mouvements actifs dans les 3 plans de l’espace a été réalisée à partir du système optoélectronique Polaris®. Le traitement des données permet d’obtenir l’évolution du déplacement angulaire de la tête par rapport au torse à chaque instant. Des tests statistiques sont utilisés pour analyser les données des rugbymen comparativement à la population témoin. Résultats : L’analyse de la base de données de référence a montré une corrélation linéaire significative entre l’âge et les amplitudes articulaires principales (p<10-4). Les résultats des rugbymen sont donc analysés par tranche d’âge. L’analyse de la base de données témoin n’ayant souligné aucun impact du sexe sur les mouvements principaux et couplés (p= 0.06-0.97), les données des rugbymen ont été analysées sans distinction des genres. Comparativement aux mobilités cervicales de la population témoin, on observe une diminution de 13 à 20 % (respectivement dans le plan axial et sagittal) des amplitudes des mobilités principales des rugbymen. La tranche d’âge « 60-69 ans » présente des mobilités proches de la normale (un sujet analysé). Il n’y a pas de différence significative pour les mobilités maximales principales et couplées entre les rugbymen sans antécédent et ceux ayant subi un traumatisme. Seul un sujet (h, 31 ans) présentant 3 hernies cervicales opérées à 25 ans déroge à cette règle. Les pourcentages d’amplitude de mouvements couplés par rapport à l’amplitude du mouvement principal des anciens joueurs de première ligne sont semblables à ceux obtenus pour les sujets témoins. La vitesse d’exécution des mouvements est identique pour les sujets ayant ou non subi un traumatisme du rachis cervical. Celle-ci n’est pas significativement modifiée chez les anciens rugbymen par rapport à la population témoin (p compris entre 0.09 et 0.81) sauf pour le mouvement d’inclinaison latérale des « 30-39 ans » (p=0.005). Conclusion : Cette étude met en évidence une perte d’amplitudes 40 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS significative dans les 3 plans de l’espace, notamment en flexionextension. La vitesse d’exécution des mouvements n’est globalement pas affectée par la pratique du rugby à haut niveau ou par les antécédents traumatiques. Références : Cornu et al, J. Traumatol. Sport, 5: 92-95, 1998 Ovadia et al, Injury, 33(7): 569-73, 2002 Youdas et al, Phys Ther., 71(2): 98-104, 1991 TCO-07 PATHOLOGIES DU MEMBRE SUPÉRIEUR LANCEUR CHEZ LES LANCEURS DE HAUT NIVEAU P. EDOUARD1, F. DEPIESSE2, J.-M. SERRA3 1 2 Service de Médecine Physique et de Réadaptation, CHU de Saint-Etienne ; Commission Médicale FFA Saint-Etienne, FRANCE, Commission Médicale FFA - Toulouse, FRANCE, Commission Médicale FFA - Salon de Provence, FRANCE Introduction : Les blessures en athlétisme concernent principalement les membres inférieurs (59 à 87%). Cependant, dans les disciplines de lancer (poids, disque, marteau et javelot), les membres supérieurs sont mis particulièrement à contribution par rapport aux autres disciplines de l’athlétisme. Ainsi, une blessure ou une douleur du membre supérieur lanceur peut avoir un retentissement majeur chez un athlète de lancer. Il apparaît donc pertinent de s’intéresser aux blessures spécifiques du membre supérieur des lanceurs. Objectif : Déterminer la fréquence, la sévérité et la typologie des blessures du membre supérieur lanceur chez les athlètes de lancer. Méthodes : Cette étude rétrospective a porté sur les 121 athlètes de haut niveau pratiquant les disciplines de lancer sélectionnés aux Championnats de France Elite d’athlétisme 2009. Les données concernant les antécédents de douleur, de blessures et les caractéristiques morpho-statiques et d’entrainement des athlètes, ont été recueillies de manière rétrospective par questionnaire, distribué aux 121 athlètes le jour de la compétition. Résultats : Parmi les 21 athlètes sur 121 ayant renvoyé le questionnaire, 90% avait déjà eu des douleurs et 71% une blessure du membre supérieur lanceur durant leur carrière. Les caractéristiques des blessures ont été présentées dans le Tableau I. Discussion-Conclusion : Bien que cette étude présentait des limites par le design et le faible effectif, elle était, à notre connaissance, la seule étude à apporter des données sur les blessures du membre supérieur chez l’athlète lanceur. La fréquence des blessures du membre supérieur lanceur chez les athlètes de lancer semblaient importante (71% avaient eu un antécédent de blessure), ainsi que leur sévérité (39% nécessitant un arrêt de la pratique sportive supérieur à 28 jours), avec un retentissement non négligeable dans la carrière des athlètes. Des stratégies de prévention de ces blessures représenteraient donc un enjeu important pour la réussite d’une carrière de lanceur. De plus, l’épaule étant le site lésionnel le plus souvent atteint (73%), il semblerait pertinent de s’intéresser particulièrement à ce complexe articulaire dans les stratégies de prévention de la blessure du lanceur. Références : Alonso JM et al. Sports injuries surveillance during the 2007 IAAF World Athletics Championships. Clin J Sport Med. RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT 2009;19(1):26-32 ; D’Souza D. Track and field athletics injuries-a one-year survey. Br J Sports Med. 1994;28(3):197-202. Schmitt H et al. Long term changes of the throwing arm of former elite javelin throwers. Int J Sports Med 2001;22:275-279 TCO-08 RUPTURES TRAUMATIQUES DE LA COIFFE DES ROTATEURS CHEZ LE RUGBYMAN P. FLURIN1, P. LANDREAU1, L. NOVE-JOSSERAND1, J.-P. HAGER1, C. BAUDOT1, T. GREGORY1, J. GADEA1, D. FONTES1, J. ESSIG1, C. GUILLEMETTE1 1 Clinique du sport de Bordeaux-Mérignac - Mérignac, FRANCE Introduction : Le but de ce travail était de préciser la prise en charge des lésions de la coiffe chez le sujet jeune et le joueur de rugby en particulier. Une étude clinique, a analysé les lésions et les résultats chez les joueurs professionnels de rugby (Etude Rugby Pro). Une autre a étudié le résultat clinique et anatomique après traitement arthroscopique sur des patients de moins de 50 ans (Etude Société Française d’Arthroscopie SFA). Matériel et méthodes : L’étude rugby Pro est une étude multicentrique rétrospective portant sur les lésions de la coiffe chez des joueurs professionnels ayant évolué dans le championnat de France avec un recul de 1 à 10 ans. On notait 29 lésions pour 28 joueurs de 26,7 ans d’âge moyen. 19 joueurs évoluaient en top 14 dont 5 internationaux et 9 en Pro D2 avec 52 % d’avants pour 48 % d’arrières. Le plaquage était jugé responsable dans 52 % des cas. On notait 57 % de ruptures profondes, 10 % de ruptures interstitielles et 33 % de ruptures transfixiantes avec 86 % d’atteinte du supra-épineux, 34 % du sous-scapulaire et 21 % de l’infra-épineux, limitées à un tendon dans 59 % et 2 ou 3 tendons dans 40 %. Le traitement a été médical dans 28 % des cas pour 8 lésions partielles avec rééducation associée à des infiltrations. Le traitement a été chirurgical dans 21 cas avec un délai moyen de 8 mois (<3 mois dans 53 %) pour 100% des ruptures transfixiantes et 56 % des partielles. Sous arthroscopie dans 65 % des cas, avec suture des ruptures transfixiantes et de 78% des ruptures partielles dont 22 % ont été seulement débridées. L’étude SFA a porté sur 576 réparations arthroscopiques dont 98 de moins de 50 ans avec 75 % de travailleurs manuels ou sportifs. Les patients ont été revus par le score de Constant associé à un contrôle arthroscanner ou arthro-IRM. Résultats : Pour l’étude rugby Pro des douleurs résiduelles ont été retrouvées 88 % des patients traités médicalement et 22 % des cas chirurgicaux. La force était diminuée dans 28 % des cas médicaux et 28 % des cas chirurgicaux mais la moyenne était de 12,6 kg. La compétition a été reprise pour 85 % des joueurs (76,9 % au même niveau) avec un délai de 6 semaines à 6 mois pour le traitement médical et de 4 à 6 mois pour le traitement chirurgical. L’étude SFA retrouvait au recul moyen de 18 mois un score de Constant moyen de 82,7 (92 % de B et TB résultats). Sur le plan anatomique on retrouvait 59 % de coiffes normales, 18 % de signal intratendineux, 6 % de fuites ponctiformes et 6 % de rerupture. Conclusion : L’étude rugby Pro met en évidence de meilleurs résultats du traitement chirurgical par rapport au traitement médical. Le délai de récupération est plus long mais le niveau et la qualité de la reprise sont meilleurs pour les cas chirurgicaux malgré des lésions plus sévères. L’étude de la SFA confirme l’efficacité du traitement arthroscopique, en particulier dans une population sportive afin de préserver tout particulièrement le potentiel musculaire. TCO-09 LA LIGAMENTOPLASTIE DE CHEVILLE AU PÉRIOSTE SELON LA TECHNIQUE DE ROY-CAMILLE. RÉSULTAT D’UNE SÉRIE DE 31 PATIENTS À 10 ANS DE RECUL MOYEN SELON LA TECHNIQUE ORIGINALE ET MODIFIÉE T. NODARIAN1, F. KHIAMI1, E. ROLLAND1, Y. CATONNE1 1 Pitié Salpétrière - Paris, FRANCE Introduction : Notre travail a consisté en l’analyse d’une série de 40 patients opérés d’une instabilité de cheville entre 1990 et 2004. Matériel et méthode : Nous avons revu 31 patients avec un recul moyen de 10 ans, opérés par la technique de ligamentoplastie au périoste un ou deux faisceaux jusqu’en 2000 puis associée au frondiforme à partir de 2001. Ces patients ont été tous revus et examinés selon l’échelle de Tegner, le score de Karlsson, le score de Good-Livingstone. Un bilan radiographique statique et dynamique a été systématiquement demandé lors de la révision. Résultats : Notre série rapporte 84 % de bons et excellents résultats au score de Karlsson. Le gain moyen sur la laxité en varus est de 8° et sur le tiroir antérieur de 3 mm. Il existe un enraidissement de la flexion dorsale de 3,9°. Il existe 10% de récidive vraie sans conséquence fonctionnelle et un taux d’arthrose de 19,4 %. Conclusion : Notre série confirme les bons résultats de cette technique à court et long terme. TCO-10 TENDINOPATHIES CORPORÉALES D’ACHILLE : RÉSULTATS DU TRAITEMENT CHIRURGICAL À CIEL OUVERT D’UNE SÉRIE RÉTROSPECTIVE MULTICENTRIQUE Y. BOHU1, N. LEFEVRE2, T. BAUER3, S. HERMAN2, E. ROLLAND1, Y. CATONNE1 1 2 3 Hôpital La Pitié Salpétrière, Service de Chirurgie Orthopédique - Paris, FRANCE Centre Medico-Chirurgical Paris V- Paris, FRANCE Hôpital Ambroise Paré, Service de Chirurgie Orhopédique - Boulogne, FRANCE Objectif : Le but de l’étude est la description et l’analyse du traitement chirurgical des tendinopathies corporéales d’Achille. Matériel et méthode : L’étude rétrospective a été réalisée pour le symposium de la Société Française d’Arhroscopie en 2008. Les critères d’inclusions étaient : un diagnostic de tendinopathie d’Achille traité chirurgicalement. Etaient exclus les ruptures tendineuses ou les reprises chirurgicales. Les patients ont été revus en consultation. Résultats : Nous avons revus 37 patients, 25 hommes et 12 femmes, d’âge moyen 43,3 ans. Le recul moyen est de 31.9 mois. Le délai moyen entre le début des symptômes et la chirurgie était de 44.9 mois. Le tendon controlatéral était asymptomatique dans 18 cas. 12 patients étaient compétiteurs, 16 sportifs de loisir, 2 actifs et 3 sédentaires. 18 étaient coureurs de fond. Le score de Blazina était de 3bis dans 22 cas, 3 dans 1 cas, 2 dans 2 cas. La technique chirurgicale était identique pour tous les patients : à ciel ouvert, abord paratendineux, synovectomie, peignage. 8 ostéotomies ont été associées et 1 plastie corporéale a été nécessaire. La reprise de la course s’est effectuée à 6.9 mois (3-12) en moyenne. En postopératoire, 33 (89.2 %) patients étaient indolore pendant l’activité sportive. Au dernier recul, le score subjectif d’activité était cotée excellent (reprise sportive au moins au niveau antérieur au traitement) ou bon (idem avec 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 41 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT gène résiduelle) dans respectivement 23 (62.2 %) et 7 (18.9 %) cas. Les patients opérés étaient très satisfaits ou satisfaits dans respectivement 20(54 %) et 10(27 %) cas, soit un indice global de satisfaction de 81 %. Discussion : Parmi 11 études retrouvées dans la littérature, entre 1980 et 2000, incluant de 12 à 201 cas, avec un recul de 6 à 72 mois (3 études ne rapportent pas leur recul), avec 3.3 à 4.7 % de perdus de vus (seulement 3 études sur 11 rapportent cette données), les résultats étaient jugés excellents ou mauvais dans respectivement 51 à 91.7 % et 3.5 à 15.7 % des cas. L’interprétation des résultats des traitements chirurgicaux des tendinopathies d’Achille est difficile. En effet, les séries sont très hétérogènes. Les critères d’inclusions diagnostics sont peu claires et beaucoup d’études inclus des patients avec des lésions de ruptures tendineuses. D’un point de vue quantitatif, notre série est la plus importante dans la littérature concernant les tendinopathies corporéales. D’un point de vue qualitatif, nos résultats chirurgicaux globaux sont comparables à ceux de la littérature. Conclusion : Les résultats du traitement chirurgical des tendinopathies corporéales sont satisfaisants. Le traitement chirurgical peut être proposé après sélection des patients, avec pour objectif une reprise de cours à 6 mois et sportive entre 9 et 12 mois. étaient exploitables avec notamment un bilan télos pré et post opératoire. Le score de Lysholm est passé de 65,6 à 92,8 en post opéraroire. Le score IKDC au dernier recul était de 66 % groupe A, 24 % groupe B, 8 % groupe C et 2% groupe D. Le test manuel de Lachman-Trillat était négatif dans 77 % des cas, positif grade 1 dans 21 % des cas et grade 2 dans 2 % des cas. Le pivot shift test était négatif dans 91 % des cas, grade 1 dans 7 % des cas et grade 2 dans 2 % des cas. Le résultat du bilan télos à 15 kg montrait un différentiel moyen de 2.9 mm (0 à 7mm). Nous avons eu une rupture traumatique de la greffe à 7 mois post opératoire suite à une chute dans un escalier, le patient a été repris par un KJ-Lemaire. La technique de reconstruction double faisceau TLS est une technique fiable et reproductible quelque soit le patient et le prélèvement ischio-jambier. Les résultats à court terme sont bons. Les résultats à long terme devront confirmer l’efficacité de cette technique à double faisceau. TCO-11 ÉVALUATION CLINIQUE D’UNE SÉRIE CONTINUE DE LIGAMENTOPLASTIE DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR. TECHNIQUE DE RECONSTRUCTION ANATOMIQUE À DOUBLE FAISCEAU TLS® : RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES 1 Cabinet Privé de Rééducation et Médecine du Sport Clermont l’Hérault, FRANCE N. LEFÈVRE1, S. HERMAN2 1 Clinique du Sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE 2 Centre Nollet - Paris, FRANCE L’objectif de cette étude est d’analyser et donner les résultats préliminaires d’une série continue prospective de réparation du ligament croisé antérieur (LCA) par ligamentoplastie double faisceau, technique DIDT TLS® FHorthopedics™. Nous avons opéré 47 patients entre mai et décembre 2008, 42 hommes et 5 femmes. L’âge moyen de la série au moment de l’intervention était de 27.8 ans (15 à 44 ans). Nous n’avons inclus dans notre étude que des ruptures complètes et isolées du LCA sans lésion ligamentaire associée. Nous avons utilisé la même technique TLS® double faisceau pour chaque patient. Le tendon du gracilis et le tendon du semi-tendineux ont été utilisés pour réaliser deux greffes courtes de 45 à 55 mm de longueur en boucle fermée à 4 brins. Une technique arthroscopique avec une visée de dehors en dedans a permis de réaliser les 4 tunnels de façon précise. La greffe a été fixée à l’aide de bandelettes textiles passées dans les tunnels et verrouillé par 4 vis en titane, genou en extension pour le PL, genou à 45° pour l’ AM. Nous avons évalué les résultats cliniques avec le score de Lysholm, le score IKDC, le test manuel de Lachmann, le pivot shift test. Nous avons fait une mesure de la laxité par la technique du télos radiologique. Il y avait 25 lésions méniscales ou biméniscales sur 47 cas (53 % des genoux opérés). Dix sept lésions du ménisque interne (36 %), 3 lésions du ménisque externe (6 %), et 5 lésions biméniscales (10 %). Nous avons réalisé 12 ménisectomies (25 %), 8 traitements conservateurs (17 %) et 5 sutures méniscales (10 %). Nous avons eu 2 complications : un sepsis à 3 semaines post-opératoires traité par lavage et antibiothérapie prolongée (staphylocoque épidermidis) et une algodystrophie du genou avec raideur à 3 mois nécessitant une mobilisation sous AG. Nous n’avons pas eu de Cyclop syndrome, pas de déficit d’extension. Au recul moyen de 9,6 mois (6,3 à 13,4 mois), seuls 19 dossiers 42 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS TCO-12 TRAVAIL PRÉCOCE DES ISCHIOJAMBIERS APRÈS LIGAMENTOPLASTIE PAR TECHNIQUE DIDT L. DENAIS1 La rééducation post-opératoire dans les suites d’une ligamentoplastie est déjà bien codifiée. La plupart des équipes préconisent de ne pas faire travailler activement les ischiojambiers pendant quatre à six semaines après la technique utilisant le Droit interne et le Demi-tendineux en raison de la fragilité du site de prélèvement du transplant. Considérant que la prise de greffe peut se rapprocher d’une lésion musculaire post-traumatique il est proposé un protocole de rééducation utilisant le travail actif progressif des ischiojambiers dès le sixième jour post-opératoire. Ce protocole est adapté aux capacités physiques initiales du sportif et à ses possibilités postopératoires. Il utilise le renforcement excentrique par résistance manuelle du kinésithérapeute jusqu’à la troisième semaine. Puis à partir du vingt et unième jour, date à laquelle le tissu conjonctif cicatriciel est présent, le travail s’effectue par résistance instrumentalisée sur chaise à ischiojambiers, après avoir évalué la charge maximale freinée côté non opéré. Les étirements sont également commencés au sixième jour, sur des courses progressivement croissantes en restant strictement indolore et éloigné de la course externe du muscle. L’objectif d’une telle prise en charge précoce n’est pas d’avancer les délais de reprise de l’activité sportive, mais plutôt de permettre une optimisation des conditions de reprise. TCO-13 ETUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES BLESSURES CHEZ LES FOOTBALLEURS DE HAUT NIVEAU : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN CONSULTATION DE MÉDECINE DE SPORT H. ADALA1, M. ZRIG3, H. MNIF3, R. MANKAI2, M. KOUBAA3, A. ABID3 1 2 3 Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport de Monastir - Monastir, TUNISIE Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport - Tunis, TUNISIE CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE Introduction : La pratique du football notamment à haut niveau entraîne comme la plupart des sports un risque traumatique et RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT micro-traumatique qui doit être, le mieux, dépisté précocement et pris en charge convenablement. Objectifs : Étudier l’incidence et décrire la topographie des blessures engendrées par la pratique du football à haut niveau, ainsi que les facteurs qui peuvent les influencer. Patients et méthodes : Trois cent quatre-vingt footballeurs de haut niveau, ayant consulté un médecin du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du sport sur une période de trois ans, ont été inclus dans une étude rétrospective. Toutes leurs lésions et blessures ainsi rapportées ont été étudiées et analysées statistiquement. Résultats : Ces footballeurs représentaient la majorité des consultants de notre centre (49 %). Ils sont à prédominance masculine (89 %) et d’âge moyen égal à 22 ans (13 à 48 ans). Six cent trente cinq (635) lésions de l’appareil locomoteur étaient rapportées dont la majorité lors des séances d’entraînement (73 %). Les blessures se répartissent essentiellement en 189 (29.8 %) lésions musculaires, 121 (19.1%) tendinopathies, 93 (14.6 %) entorses, 40 (6.2 %) lésions osseuses, 66 (5 %) atteintes méniscales et/ou ligamentaires du genou, 33 (5.1 %) ostéochondropathies de croissances, 16 (2.5 %) dorso et/ou lombalgie et 13 (2 %) lésions cutanées. La localisation de ces blessures a été pour 521 (82 %) au membre inférieur essentiellement au niveau du genou (3 3.5 %), 53 (8.7 %) pour le tronc et 46 (7.2 %) pour le membre supérieur. Ces lésions traumatiques et/ou microtraumatiques de l’appareil locomoteur ont entrainé un arrêt relatif de 7 jours à 6 mois des activités sportives avec une moyenne de 4 semaines. Les footballeurs d’âge post-pubertaire (15 à 25 ans) avaient beaucoup plus d’ostéochondropathies de croissance et d’entorses. Chez les plus âgés (>25 ans), les lésions de l’épaule (61%) et du rachis (51 %) étaient les plus fréquentes. Une relation statistiquement confirmée entre les structures atteintes de l’appareil locomoteur chez ces footballeurs est ainsi prouvée aussi bien avec le sexe qu’avec les tranches d’âge. Conclusion : Les blessures sont fréquentes en football, mais souvent bénignes, et surviennent plus à l’entraînement qu’en compétition. Les blessures sont essentiellement tendino-musculaires et touchent principalement les membres inférieurs. La prévention paraît toujours primordiale. Le sexe ainsi que l’âge du sportif paraissent de même influencer le niveau structural des lésions. TCO-14 RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR PAR LA TECHNIQUE DOUBLE FAISCEAU : ÉTUDE DU DIAMÈTRE DES GREFFES DES FAISCEAUX ANTÉROMÉDIAL ET POSTÉROLATÉRAL SELON DEUX TECHNIQUES CHIRURGICALES N. LEFEVRE1, S. HERMAN2 1 Centre de Consultation Nollet - Paris, FRANCE 2 Clinique du Sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par la technique double faisceau est une réparation anatomique du LCA. Néanmoins cette reconstruction n’est pas toujours réalisable en raison de la variabilité de qualité de la greffe : la longueur et le diamètre pouvant être insuffisants. Dans la technique de réparation double faisceau au DIDT, le diamètre du faisceau postéro-latéral (PL) est parfois inférieur à 5 mm et parfois inférieur à 6 mm pour le faisceau antéromédial (AM). La technique double faisceau TLS permet d’obtenir systématiquement des greffes de plus gros calibres. Matériel et méthode : Nous avons opéré 15 patients ayant une rupture complète du LCA. Nous avons utilisé la technique TLS standard pour chaque faisceau. Le tendon du gracilis et le tendon du semi-tendineux ont été utilisés pour réaliser deux greffes courtes de 45 et 50 mm en boucle fermée à 4 brins. Une technique arthroscopie avec une visée de dehors en dedans a permis de réaliser les 4 tunnels de façon précise. La greffe a été fixée à l’aide de bandelettes textiles passées dans les tunnels et verrouillées par 4 vis en titane, genou en extension pour le PL, genou à 45° pour le AM. Nous avons mesuré le diamètre de chaque faisceau. Les résultats ont été comparés avec 15 patients opérés selon la technique DIDT double faisceau avec endobouton fémoral et vis tibiale. Résultats : Dans les 2 groupes, nous n’avons pas ni complication per-opératoire ni post-opératoire Le diamètre moyen du faisceau PL était de 6,2 mm pour le groupe endobouton et de 7.9 mm pour le groupe double TLS (p< 0,001) Le diamètre moyen du faisceau AM était de 7,4 mm pour le groupe endobouton et de 9,2 mm pour le groupe double TLS (p< 0,001). Le diamètre de chaque faisceau dans la technique TLS était donc significativement plus importante que dans le groupe témoin. Il n’y a pas eu de conflit dans l’échancrure fémorale et pas de déficit d’extension post-opératoire. La technique TLS a déjà montré d’excellents résultats dans la reconstruction mono-faisceau des ruptures du LCA. La technique de reconstruction double faisceau TLS permet d’obtenir une greffe de qualité et de gros calibre dans tous les cas quelque soit le prélèvement DIDT. Les résultats à long terme devront confirmer l’efficacité de cette technique à double faisceau. TCO-15 FACTEURS DE RISQUE DE FRACTURE DE FATIGUE CHEZ LES COUREUSES DE FOND H. COLLADO1, A. TENFORDE2, S. MacDONALD2, K. COBB SAINANI2, M. FREDERICSON2 1 2 Pôle de MPR et de Médecine du Sport, Hôpital la Timone - Marseille, FRANCE, Department of Orthopedics, Division of Sports Medicine, Stanford University - Stanford, USA Introduction : Les fractures de fatigue représentent de 0,7 % à 15, 6 % de l’ensemble des blessures des athlètes et jusqu’à 34,2 % des lésions chroniques chez les femmes et 24,4 % chez les hommes. Objectif : Identifier les facteurs de risques des fractures de fatigue chez les coureuses de fond adolescentes. Méthode : Une étude rétrospective avec étude de cohorte a été réalisée. Pour cela un questionnaire en ligne incluant des items sur une éventuelle pratique de sport de balle, sur les antécédents menstruels, sur les antécédents médicaux, et sur le régime alimentaire a été proposé (programme intitulé Surveyor (Department of IRT, Stanford School of Medicine). Il a également été proposé la mesure de la composition corporelle totale (BMC) et de la densité osseuse (BMD) par absorptiométrie. Les différentes équipes de course de fond féminine de collège (High School) de la Bay de San Francisco (Californie) ont été sollicitées. Cette étude s’intègre sur une étude prospective en cours de deux ans (2008-2010). Résultats : 153 sujets ont répondu au questionnaire en ligne en précisant si elles avaient été victimes de fracture de fatigue. Vingt et une des 153 participantes ont bénéficié d’une analyse de la 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 43 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT composition osseuse et de la densité osseuse vertébrale (BMD z-scores). Huit athlètes ont rapporté un antécédent de fracture de fatigue. Ces 8 sujets partageaient certaines caractéristiques avec les sujets n’ayant pas présenté de fracture de fatigue : âge moyen, taille, poids, index de masse corporelle, âge de début de la course à pied, distance moyenne parcourue par semaine et âge des premières règles. Les sujets ayant présenté des fractures de fatigue avaient une tendance à avoir souffert de périostite tibiale et d’irrégularités menstruelles au cours des 12 derniers mois. Le nombre total d’année de participation à des sports de balle était significativement plus grand chez les sujets sans histoire de fracture de fatigue. Le score de densité osseuse moyen lombaire (BMD z-scores) était significativement plus bas chez les coureuses ayant présenté des fractures de fatigue que chez les coureuses indemnes. De plus le nombre d’années total de pratique de sport de balle était corrélé de manière positive à la fois à la densité osseuse lombaire et à la composition corporelle totale. Conclusion : Les périostites et les irrégularités menstruelles apparaissent être plus fréquentes chez les sujets présentant des fractures de fatigue. Chez les athlètes pratiquent en parallèle des sports de balle, il semble qu’il existe un seuil de pratique au delà duquel ces sujets semblent protégés de la survenue éventuelle d’une fracture de fatigue. La densité osseuse lombaire est plus basse chez les coureuses ayant développées une fracture. Le nombre d’année cumulé de pratique de sport de balle est corrélé de manière positive à la densité osseuse lombaire et à la composition corporelle totale. Ces résultats pourront être utiles à l’élaboration d’un programme pour la prévention des fractures de fatigue chez les athlètes. 44 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS TCO-16 FACTEURS DE CROISSANCE ET LÉSIONS MUSCULAIRES F. KELBERINE1, O. TOUCHARD1 1 Clinique Provençale Parc Rambot - Aix-en-Provence, FRANCE Les lésions musculaires sont extrêmement fréquentes lors de la pratique du rugby. Le protocole RICE et la rééducation représentent le traitement habituel mais apportent peu en regard du processus de guérison naturelle. Les facteurs de croissance (FC), sont essentiels à la cicatrisation musculaire à la phase précoce inflammatoire et lors de la régénération comme de la fibrose ; leur utilisation contrôlée représente une alternative pour en améliorer la rapidité et la qualité. En concentrant les propres plaquettes du patient, le Platelet Rich Plasma (PRP) apporte un concentré de FC sur le site d’injection. Cet usage est largement répandu en chirurgie maxillo-faciale, plastique et orthopédique depuis près de 15 ans. Les FC sont des protéines secrétées par de nombreux tissus (fibroblaste, cellule souche hématopoïétique, plaquette, leucocyte, endothélium, épiderme, hépatocyte,...). Leur demi-vie est courte et leur action essentiellement locale. Sans entrer dans le détail, certains FC favorisent la reconstruction (PDGF, VEGF, IGF-1,...) d’autres inhibe la fibrose (HGF), d’autres contrôlent l’équilibre de ces deux phases (TGF-b1). Les FC agissent sur les récepteurs cellulaires de surface, n’entrent pas en contact avec l’ADN éliminant un mécanisme potentiel de mutation. Dans les plaquettes, qui s’agglutinent précocement en cas de lésion musculaire, les FC sont stockés dans les α-granules. Libérés, ils enclenchent la cascade d’activation des autres FC. Le PRP, produit par centrifugation du sang du patient, est un concentré de plaquettes (environ 8 fois) avec une augmentation proportionnelle des FC. Il exclue les leucocytes dont l’effet proinflammatoire peut être marqué et néfaste. Le PRP conserve les proportions physiologiques de FC contrairement taux FC purifiés. La libération des FC depuis les α-granules se fait par addition de chlorure de calcium. Il n’y a aucun stockage de plasma. L’injection au site lésionnel après activation, libère les FC entre 10 ‘ et 1 heure. Pour éviter toute contamination, toutes les manipulations sont réalisées en milieu stérile. Différentes techniques ont été rapportées dont certaines développées par l’industrie. Une autre méthode de préparation a été décrite (Autologous Conditioned Serum) qui rapporte une concentration moindre de FC. En application expérimentale, des études in vitro ou animales ont RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT rapportés l’efficacité de FC purifiés sur la cicatrisation tendineuse ou musculaire. Les études utilisant le PRP sont plus rares mais soulignent des résultats comparables en particulier sur le muscle (mouton, rat). Aucune étude n’a rapporté de fibrose extensive (le rôle du TGF-β1 est essentiel dans cette régulation) En pratique clinique, la littérature orthopédique rapporte l’effet bénéfique du PRP, essentiellement sur l’os, les ligaments et les tendons et sur de petites séries. Quelques études comparatives ont été publiées (tendons d’Achille ou patellaire, épicondyliens, coiffe des rotateurs). Plusieurs sont en cours. Des études publiées sur le muscle manquent de donnés interprétatives (PRP ou ACS). Malheureusement, actuellement les résultats restent empiriques. FC et WADA : L’utilisation de certains FC purifiés, IGF-1 & MGF, (section S2) est interdite car ils favorisent l’entrée du glucose dans les cellules musculaires striées. Dans le sérum l’IGF-1 est pour 99% lié à sa protéine de transport (IGFBP-3) avec une demi-vie de 16 H et pour 1% libre avec une demi-vie de 10’. Seule cette seconde fraction est présente dans le PRP. Différentes isoformes de l’IGF-1 existent (Ea,Eb,Ec). Dans le PRP, les formes Ea et Eb sont prédominantes et ne sont pas responsables d’hypertrophie musculaire et sont présentes à des doses sub thérapeutiques. La forme Ec (ou MGF), source d’hypertrophie, produite localement en cas de lésion musculaire, ne l’est pratiquement pas. Une étude internationale sur l’utilisation des FC en cas de lésions musculaires est en cours d’observation par la WADA. L’utilisation des FC est largement répandue en Espagne, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Turquie et aux US. Dans le domaine spécifique des lésions musculaires, leur utilisation est plus récente avec des résultats rapportés spectaculaires en cours d’évaluation. TCO-17 RENFORCEMENT MUSCULAIRE SUR SUPPORT INSTABLE : QUELLE MÉTHODE POUR QUELS BÉNÉFICES ? P. PREVOST1 1 EBE & Associés - Paris, FRANCE 2 Sciensport - Savigny Le Temple, FRANCE Introduction : L’utilisation des supports instables dans la rééducation et le renforcement musculaire voire proprioceptif est une pratique courante. Elle a pour objectif de mettre à contribution la musculature profonde pour en améliorer la qualité tant au niveau de sa force que de son endurance locale, mais aussi sur la qualité du contrôle que pourrait permettre une proprioception plus fine. Objectif : Nous avons souhaité savoir si les différents appareils disponibles sur le marché et les différentes approches proposées dans leur utilisation sur le terrain, étaient équivalents en termes d’impact sur la musculature et sur le travail proprioceptif. Méthode : Pour ce faire, nous avons procédé à une analyse critique de la littérature en ne prenant en compte que les articles ayant systématiquement utilisé l’enregistrement électromyographique (EMG) de surface pour explorer l’impact de ces appareils sur les muscles ciblés et vérifier que les sollicitations qu’ils sont censés induire sur l’organisme sont à la hauteur de ce qu’on en dit. Résultats : Cette analyse fait apparaître plusieurs points importants quant à l’individualisation et l’optimisation du travail musculaire notamment : 1°) il existe une grande disparité au niveau des résultats selon le support utilisé (Dyna Disc, BOSU®, Swiss-Ball®, plateau de Freeman, Waff®, etc.). L’idée selon laquelle tout support aurait des effets équivalents sur la musculature profonde pour le travail du gainage par exemple, n’est pas soutenue par les résultats scientifiques ; 2°) il a été mis en évidence une grande variabilité interindividuelle selon l’appareil utilisé concernant les stratégies de contrôle postural utilisée ; elles peuvent induire des sollicitations différentes sur la musculature pour un même appareil pouvant aboutir à un effet non souhaité ou à l’absence d’effet ; 3°) le niveau de condition physique de la personne ainsi que sa spécialité sportive ont un impact sur la capacité à gérer l’instabilité sur de tels supports ; le choix de l’appareil doit donc être fait de façon judicieuse s l’on souhaite obtenir des bénéfices réels ; 4°) l’analyse de certaines contraintes sur les chaînons articulaires impliqués dans la stabilité posturale montre que les consignes données par le thérapeute à une incidence sur la qualité du travail réalisé sur ces appareils. Conclusion : Pour clarifier l’usage de ces outils et atteindre plus facilement les objectifs ciblés, nous proposons une classification des supports instables en fonction du niveau de condition physique des sujets, de leur âge, du degré de sollicitation souhaité ou les objectifs thérapeutiques et/ou sportifs TCO-18 PARALYSIE COMPLÈTE DU MUSCLE QUADRICIPITAL SECONDAIRE À UN HÉMATOME DU PSOAS, UNE PATHOLOGIE RARE POST TRAUMATIQUE : À PROPOS D’UN CAS N. LEFÈVRE1, S. HERMAN2 1 Clinique du Sport CMS Paris 5 - Paris, FRANCE 2 Centre Nollet - Paris, FRANCE La paralysie du nerf crural secondaire à un hématome compressif du psoas dans le petit bassin est une pathologie bien connue des accidents aux anticoagulants (AVK). C’est une complication également décrite en post-opératoire de la chirurgie de hanche ou du petit bassin. En revanche c’est une pathologie exceptionnelle en post-traumatique. Il s’agit d’un adolescent de 16 ans, qui consulte en urgence pour un déficit complet d’extension du genou. Le patient se présente avec un gros genou douloureux à la suite d’une chute de skateboard. Il rapporte un traumatisme du genou en regard de la rotule et traumatisme de la hanche homolatérale par choc direct sur le grand trochanter. L’examen clinique initial trouve une douleur du genou et une douleur de hanche. Un simple repos a été prescrit. Un mois et demi après le traumatisme le patient revient consulter avec un déficit complet de l’extension active du genou. Le diagnostic initialement évoqué est une rupture du tendon rotulien post-traumatique. Une IRM du genou effectuée en urgence ne confirme pas ce diagnostic (IRM normale). Un examen clinique plus attentif montre l’existence d’une paralysie complète du muscle quadriceps par paralysie du nerf crural. Une IRM du petit bassin, montre l’existence d’un volumineux hématome du psoas compressif comprimant le nerf crural. On réalise en urgence l’évacuation simple de l’hématome. Le patient a été rééduqué pendant un an avec récupération progressive et complète du quadriceps. Un électromyogramme réalisé à 3 mois montrait une réinervation d’environ 50 % du territoire du quadriceps. A un an l’électromyogramme était normal. Conclusion : Il s’agit d’un cas exceptionnel de paralysie du nerf crural secondaire à un hématome du psoas post-traumatique, sans prise d’anticoagulant. Le traumatisme initial du genou nous a fait évoquer à tord un problème rotulien local alors qu’il s’agissait d’une paralysie du muscle quadricipital. L’IRM a permis de faire le diagnostic d’hématome du psoas. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 45 RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT TCO-19 UNE TENDINOPATHIE DES ADDUCTEURS PAS COMME LES AUTRES A. EID1 1 CHU de Grenoble - Grenoble, FRANCE C’est le cas d’un patient (C.L) de 62 ans né le 04/06/1945 en excellent état générale très sportif. Atc : fracture de fémur gauche il ya 30 ans traité d’un enclouage CM à l’hôpital Cochin à Paris (clou de Kuntcher et deux cerclages). Suites simples, l’affaire est close et le patient a poursuivi une vie familiale, professionnelle et sportive sans aucun problème. En juillet 2007 lors d’une randonnée en montagne, apparition non traumatique d’une douleur sourde au niveau des adducteurs avec irradiation le long des ischio-jambiers le dg d’une tendinopathie des adducteurs associé à une déchirure musculaire est retenu par le médecin consultant sur place, repos et antalgiques. 01/09/2007 chute à vélo lors d’une visite de son épouse hospitalisé. Réapparition des douleurs, augmentation de volume de la cuisse 05/09/2007 évacuation chirurgicale d’un hématome important +drainage et transfusion sanguine. 19/09/2007 : reprise chirurgicale pour saignement. 20/09/2007 : transfert dans un service de médecine interne pour investigation : anémie et volumineuse cuisse malgré les drains toujours en place, bilan de coagulation RAS. 24/09/2007 : transfert au CHU de Grenoble en chirurgie digestive pour prise en charge du saignement, chirurgie d’hémostase en urgence et drainage par des mèches à prostates, une Rx faite sur table a montré la présence d’une lyse osseuse affectant les ¾ de la circonférence fémorale avec un aspect de corticale soufflée. 25/09/2007 : artériographie : extravasion du produit de contraste avis orthopédique demandé, suspicion d’un processus tumoral. 26/09/2007 : nouvelle intervention, équipe commune orthoviscéraliste ligature de la fémorale profonde au niveau du Scarpa à titre hémostatique, biopsie curetage et comblement au méthacrylate de méthyle à titre hémostatique, prélèvements bactério : présence de deux germes : pseudomonas et staphylocoque méti S, mise en route d’un traitement adapté par l’équipe d’infectiologie. 29/09/2007 : nouvelle intervention d’hémostase par le chirurgien viscéraliste tamponnement de Mikulitz + vacuum pack. 02/10/2007 : nouvelle biopsie et changement du Vacuum. 05/10/2007 : nouvelle reprise au bloc. 09/10/2007 : nouvelle reprise. 12/10/2007 : le résultat anapath en faveur d’un angiosarcome sur matériel d’O.S. Bilan d’extension négatif La décision de l’unité de concertation multidisciplinaire : désarticulation de la hanche. 15/10/2007 : désarticulation sur membre multi-opéré et infecté Evolution favorable pendant 15 jours ensuite reprise du processus tumoral le long de l’axe vasculaire, avis des chirurgiens vasculaires, rien à faire. Avis d’un chirurgien Orthopédiste référent National sur dossier : proposition de désarticulation ilio abdominale, geste non exécuté car l’état local c’est aggravé encore avec un bon état général sous transfusion. Décision multidisciplinaire d’arrêt des transfusions : Poursuite du traitement palliatif jusqu’au décès du patient à 1 mois de la dernière intervention. Il a bénéficié en total de plus de 150 unités de concentrés 46 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS globulaire et du plasma. L’angiosarcome sur matériel d’O.S. reste une complication exceptionnelle et dans le cas de notre patient mortel. Très peu de cas publié dans la littérature. TCO-20 ASSOCIATION TENDINOPATHIE DES FIBULAIRES ET FRACTURE DE FATIGUE DE LA MALLÉOLE EXTERNE : À PROPOS DE 3 CAS L. DENAIS1 1 Cabinet de Rééducation et de Médecine du Sport Clermont l’Hérault, FRANCE Parmi les pathologies de cheville du sportif, les souffrances tendineuses et les pathologies osseuses de contrainte peuvent être fréquemment rencontrées. Au travers de 3 cas cliniques, nous décrivons l’association de tendinopathies des Fibulaires à une fracture de fatigue de la malléole externe : une femme de 42 ans professeur de Fitness dont la suspicion clinique a été confirmée par la réalisation d’une échographie et une scintigraphie osseuse et deux hommes de 50 ans (l’un marathonien et l’autre tennisman de loisir) dont le diagnostic a été confirmé sur une IRM. Le traitement proposé pour 2 premiers patients a été la mise en décharge sur 1 mois ½ .Pour le 3ième une orthèse de cheville avec un repos sportif strict et repos quotidien relatif a dû être effectué en raison d’impératifs professionnels. La reprise d’activité sportive a été réalisée progressivement au terme de la prise en charge sans récidive de la symptomatologie. Aucune thérapeutique secondaire n’a donc été nécessaire Nous insistons sur l’intérêt de mettre en évidence la présence d’une fracture de fatigue associée à une tendinopathie des fibulaires puisque cela peut changer la prise en charge thérapeutique. En effet en cas d’association lésionnelle, certains traitements ne sont pas indiqués notamment quelques éléments d’orthèses plantaires qui peuvent être plus délétères que bénéfiques L’IRM semble être l’examen de choix dans cette situation. Sa sensibilité et sa spécificité sont proches de 100% dans les fractures de fatigue. Elle possède également une sensibilité importante dans les pathologies tendineuses. Malheureusement l’accès à l’IRM reste encore difficile dans certaines régions. Les critères de reprise de l’activité sportive sont restés cliniques, basés sur l’indolence et un examen clinique normal. Aucun examen de contrôle n’a été réalisé, d’autant qu’ils se normalisent souvent avec retard. Quoiqu’il en soit la reprise s’est effectuée toujours de façon progressive. TCO-21 CONTENTIONS DE DOIGTS J. Piquet, T. Allaire Le Havre, FRANCE Les sportifs, en cas de traumatisme des doigts refusent très souvent les contentions de protection au motif que cela les gènes, perturbe leur toucher ou leur préhension ou qu’ils ne les supportent pas. On voit alors apparaître toutes sortes de montage, du ficelage à la syndactylie imposante, avec une constante, celle d’être antifonctionnelle. Le but de cet exposé est de proposer des contentions permettant la pratique du sport en essayant d’être le plus efficace possible en terme de maintien articulaire et de perturber au minimum la gestuelle sportive, en tenant compte des différences liées aux sports de balle, de prises ou de maintien. Un impératif, ces RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT contentions devront facilement être reproductibles, et mises en place par le médecin, le masseur-kinésithérapeute, l’entraineur ou le sportif lui-même. TCO-22 EN ASTUCE DE TERRAIN : LA PELOTE DE LAINE M. ROZENBLAT Centre Coralis - Ozoir-La-Ferrière, FRANCE Afin d’éviter que le patient s’appuie en dormant sur son épaule lors d’une pathologie scapulaire invalidante, une astuce lui permet de ne pas dormir sur le côté concerné. Elle consiste à utiliser un tee-shirt, une chemise de nuit ou un haut de pyjama et d’y coudre une pelote de laine sur la face latérale de l’épaule concernée. En dormant, la pelote de laine empêchera de se tourner sur le côté lésé et ainsi, il n’y aura plus de douleur et de réveil nocturne. Lorsque la pathologie évoluera vers la cicatrisation, la pelote de laine pourra être enlevée et de nouveau le patient pourra dormir sur le côté initialement sensible. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 47 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT MP-01 EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT SUR L’ARCHITECTURE MUSCULAIRE DE SPRINTERS DE HAUT NIVEAU J. SLAWINSKI1, J.-M. LEVEQUE1, G. ONTANON1, C. MILLER1 A. TOMASZEWSKI1, 1 TeamLagardère, 26 avenue du Général Sarrail - Paris 16, FRANCE De nombreuses études ont montré que l’architecture musculaire et notamment l’angle de pennation, pouvait être modifiée en fonction du type d’entraînement (1,3,4,6). Blazevich et al. (2) montrent qu’un entraînement composé de sprints et de sauts provoque une diminution de l’angle de pennation (AP) et une augmentation de la longueur du faisceau musculaire alors qu’un entraînement en force provoquerait plutôt une augmentation de AP et de la longueur du faisceau musculaire. L’entraînement de musculation des sprinteurs de haut niveau combine des cycles de développement de la force (renforcement musculaire avec des charges lourdes) avec des cycles de développement de la vitesse (bondissements, sauts). Cependant aucune étude ne s’est intéressée à l’évolution de cette architecture musculaire au cours d’une saison d’entraînement de sprinteurs. L’objectif de ce travail est donc de mesurer, pour des sprinters de haut niveau, l’évolution de l’architecture musculaire durant 4 mois d’entraînement en relation avec l’évolution des qualités de force, de vitesse et de puissance musculaire. Onze athlètes ont participé à cette étude. Cette population était constituée de 6 sprinteurs (10.47 ± 0.22s sur 100 m) de 2 sprinteuses (11.42 ± 0.25s sur 100 m) et 3 coureurs de 400 m (46.92 ± 1.44s sur 400m). L’entraînement quotidien des athlètes était composé de courses et de renforcement musculaire. Du mois de Mars au mois de Juillet 2007, cinq cycles de renforcement musculaire composent l’entraînement (cycle de puissance maximale, de force maximale excentrique, de force maximale, de puissance maximale et d’explosivité). A la fin de chaque cycle de renforcement musculaire l’AP, l’épaisseur musculaire et la longueur des fibres étaient mesurées au milieu du vaste latéral, sur le haut du vaste latéral et sur le gastrocnémien latéral à l’aide d’un échographe (GE logic E, Sonde 12L RS, USA). Avant et après le cycle de renforcement en excentrique des tests de force, de vitesse et de puissance musculaire des membres inférieurs ont étés effectués à l’aide d’un dispositif isocinétique de type Ariel CES 6000. Les résultats montrent que les angles de pennation sont plus ouverts que ceux décrits par Blazevich et al. (2). Contrairement aux résultats de ces auteurs il n’y a pas eu de modification significative des angles de pennation, de l’épaisseur musculaire et de la longueur du faisceau musculaire (tableau 1). Les mesures de force, vitesse et puissance musculaire avant et après le cycle de renforcement ne montrent pas non plus de variation significative. Trois raisons principales peuvent expliquer la stabilité de l’architecture musculaire ces résultats : - Chez des sprinters très entraînés, les variations potentielles d’angle de pennation sont a priori faibles et le manque de reproductibilité (environ 5 à 10 %) (5) ne permet pas d’obtenir des résultats significatifs. - Les caractéristiques de force, puissance et explosivité restent identiques. - Les différentes modalités d’entraînement utilisées par les athlètes pourraient avoir des effets contradictoires sur l’architecture musculaire. Références : 1- Aagaard et al. J Physiol (2001) 2- Blazevich et al. MSSE (2003) 48 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 3- Blazevich et al. MSSE (2001) 4- Kanehisa et al. EJAP (2002) 5- Mairet et al. Science & Sports (2006) 6- Seynnes et al. JAP (2007) MP-02 PROPOSITION D’UN QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DU NIVEAU DE PRATIQUE DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIVE AU SEIN DES FORCES ARMÉES FRANÇAISES J. SENE1, C.-Y. GUEZENNEC1 1 Centre National des Sports de la Défense - Fontainebleau, FRANCE L’objectif de notre travail est de valider un questionnaire d’activité physique (AP) adapté à la population militaire en comparant les données obtenues avec la mesure de la totalité des activités par méthode accélérométrique. L’étude a porté sur un groupe de 30 sujets militaires présentant différents niveaux d’AP. Les caractéristiques anthropométriques moyennes sont : 37,7 ans + 8, 1,73 m + 0,07, 72,4 kg + 12,1. Ces sujets ont subi deux types d’évaluation des activités physiques et sédentaires. Une évaluation à l’aide d’un questionnaire portant sur les activités physiques d’une semaine type. Il contenait 10 items avec des questions sur les différents domaines d’AP : AP en service, AP de loisir, AP liée aux déplacements ; par ailleurs ce questionnaire posait la question de l’estimation du temps passé devant un écran comme index de sédentarité. Les mesures accélérométriques ont été effectués à l’aide d’un matériel de type SensWear Armband®, ce matériel combine le recueil de l’accélérométrie dans les 3 axes, de la température cutanée et de la résistivité cutanée afin d’estimer le niveau de dépense énergétique. Les sujets ont porté ce système durant 4 jours dont 2 jours de service et 2 jours de week end. La comparaison de l’évaluation des durées d’activité physique a été rapportée sur une moyenne de 7 jours. Elle a porté sur les durées d’AP modérées, intenses et d’activité sédentaire obtenue par les deux méthodes. Elle a été effectuée à l’aide d’une comparaison des moyennes et d’une analyse par régression entre les différents items. Le seuil de significativité a été choisi pour p<0.05) Résultats : La comparaison des durées d’activités physiques montre que l’évaluation par questionnaire sous estime la durée totale des activités physiques par rapport à la mesure directe par Armband (p< 0.001), Cette sous estimation est principalement due à celle de l’activité modérée. A l’inverse la durée d’activité intense est légèrement surévaluée par le questionnaire, mais la différence entre les deux méthodes n’est pas significative. L’analyse des corrélations montre que malgré la différence d’évaluation en valeur absolue la corrélation des valeurs obtenues en valeurs relatives est bonne (p<0.01). Par contre il n’existe pas de corrélations entre la déclaration du temps passé devant un écran et la totalité du temps passé sans activité physique mesuré par Armband. Conclusions : Ce travail met en évidence des différences importantes en valeurs absolues dans la totalité des AP évaluées par questionnaire et la mesure directe par accélérométrie. Cette différence résulte probablement d’un nombre important de mouvement de l’activité quotidienne comptabilisés par l’accéléromètre et qui ne sont pas ressenti par le sujet comme des périodes d’activité modérée. L’auto évaluation du niveau d’activité devient plus précise lorsqu’elle devient intense. Les différences entre sujets très actifs et plus sédentaires sont conservées par l’abord par questionnaire. Pour cette population particulière la déclaration du temps passé devant un écran ne semble pas un bon index de sédentarité. POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT MP-03 EFFETS DE L’EXERCICE PHYSIQUE PROLONGÉ SANS APPORT HYDRIQUE SUR LA FRÉQUENCE CARDIAQUE, LA PRESSION ARTÉRIELLE, LA TEMPÉRATURE CENTRALE ET LA LACTATÉMIE DE SUJETS PORTEURS DU TRAIT DRÉPANOCYTAIRE COMPARÉS À DES SUJETS NORMAUX D. SECK1, A. BA2, F.-B. SARR2, F. CISSE2, P. CONNES3, A. SAMB 1 2 3 4 5 Institut Supérieur Education Populaire et du Sport (INSEPS) - Dakar, SÉNÉGAL Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine - Dakar, SÉNÉGAL Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine - Dakar, SÉNÉGAL Laboratoire Acclimatation au Climat Tropical Exercice et Société - Pointe à Pitre, GUADELOUPE Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine - Dakar, SÉNÉGAL Contexte et Objectifs : La déshydratation, l’hyperthermie, l’hypoxie et l’acidose sont des facteurs de complications graves pouvant survenir lors de l’exercice physique intense et prolongé en milieu chaud et humide chez les sujets porteurs du trait drépanocytaire. Notre étude porte sur les effets de l’effort sous maximal de longue durée sans apport hydrique chez les sujets porteurs de traits drépanocytaires comparés à des sujets normaux. Matériel et Méthodes : 27 étudiants sénégalais en Education Physique du Sport de l’INSEPS de Dakar, bien entraînés, ont été réparti en 2 groupes de 14 sujets porteurs du trait drépanocytaire (PTD) d’âge moyen 26,50 ±0,07 ans, 64,93±,6,82 kg de poids, 176±4 cm de taille, un taux de HbA1 (59,52± 3,63 %), HbA2 (3,6±0,86 %), HbS (36,87±3,49 %) et un groupe témoin (GT) constitué de 13 sujets normaux d’âge moyen 25,23±1,79 ans, 70,07±6,30 kg de poids et 180±7 cm de taille avec un taux de HbA1 (96,96± 0,52 %) et HbA2 (3,03±0,52%) à l’électrophorèse. Ils ont effectué sur cyclo-ergomètre un exercice continu de 40 minutes, sans apport hydrique, à une intensité de 55 % de leur puissance maximale aérobie (169,29± 34,52 watts 1 pour PTD et 193,85± 33,80 watts et à une température de 25°C ±1 avec une hygrométrie moyenne de 43 %. Le test t de Student de comparaison de moyenne a été utilisé au seuil de significativité à 5%. Résultats : La perte de poids est de 0,92 kg ± 0,05 pour PTD et 1,18kg ± 0,07 pour GT. La fréquence cardiaque à la fin de l’exercice est de 177,7 b/min ± 12,9 pour le groupe GT et 175,6 b/min ± 13,5 pour le groupe PTD et ne montre pas de différence significative. Les pressions artérielles en fin d’exercice sont de 169,62mmHg ± 17,61 de PAS et 87,43 mmHg ± 10,59 de PAD pour le groupe PTS contre 169,77 mmHg ± 14,52 de PAS et 80,54 mmHg ± 9,01 de PAD pour GT) et ne sont pas différentes. La température rectale est en moyenne de 38,51°C ± 0,40 pour le groupe GT et 38,42°C ± 0,34 pour le groupe PTD et ne présente pas de différence. Les concentrations plasmatiques de lactate au début et à la fin de l’exercice sont de 2,64 mmol.l-1 ± 0,52 et 5,59 mmol.l-1 ± 0,60 pour le groupe GT et de 2,42 mmol.l-1 ± 0,54 mmol.l-1 et 5,40 mmol.l-1 ± 0,66 pour PTD, et ne sont pas significativement différentes entre les deux groupes, de même que la variation de la lactatémie (d[La]) entre les sujets PTD (2,97 ± 0,56 mmol.l-1) et les sujets GT (2,94 ± 0,33 mmol.l-1). Conclusion : Les sujets porteurs de trait drépanocytaire peuvent réaliser des performances physiques comparables à celles de sujets normaux lors de l’exercice intense et prolongé, sans apport d’eau et en milieu chaud. Cependant une hydratation ad libitum est recommandée afin de prévenir d’éventuelles complications liées au stress de l’environnement et de l’effort. MP-04 VICTOIRE ET FAIR PLAY EN SPORT : DEUX OBJECTIFS COMPATIBLES ? J. ROUGIER1, M. DUPECHOT2, M. DUCLOS1 1 2 CHU de Clermont-Ferrand / Service de Médecine du Sport - Clermont-Ferrand, FRANCE Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Clermont-Ferrand, FRANCE Contexte : De nombreux auteurs considèrent que la recherche de la victoire et le fair-play sont peu compatibles, d’autres chercheurs estiment qu’il est possible de concilier une forte volonté de gagner et un fair-play important en aménageant les caractéristiques de la compétition. Objectifs : Analyser le lien entre la recherche de la victoire et le fair-play. Etudier les intentions de comportement des jeunes. Méthode : 347 garçons représentatifs de la population des jeunes adolescents vivant en banlieue d’une grande agglomération ont été étudiés. Ont été utilisés : pour mesurer la volonté de gagner : l’échelle de compétitivité de Vallerand et al, pour évaluer le fairplay : l’échelle des orientations à l’esprit sportif de Vallerand et al (présentée sans lien avec la recherche de la victoire), l’échelle de contrôle comportemental perçu (Ajzen et Fishbein, 2002) (présentée comme légèrement antagoniste à la victoire) et une échelle concernant le raisonnement moral (Vallerand et al), (présentée comme complètement antagoniste à la recherche de la victoire). Les résultats obtenus sur l’échelle de compétitivité ont été corrélés à chacune des 3 échelles évaluant le fair-play. Résultats : Dans le cas où rien n’avait été suggéré (sans lien), il n’y a pas de corrélation entre échelle de compétitivité et échelle de fair-play (r= - 0,019 ns). Lorsqu’un antagonisme avait été suggéré entre recherche de la victoire et fair-play (complètement antagoniste), une corrélation négative est retrouvée entre échelle de compétitivité et échelle de fair-play (r = - 0,276 p<0.01). Conclusion : Cette étude a montré que la manière de présenter le lien entre volonté de gagner et fair-play pouvait amener les jeunes à modifier leurs intentions de comportement. Il semble donc important de renforcer la croyance selon laquelle le fairplay peut participer à la victoire. MP-05 ETUDE ET COMPARAISON DES PARAMÈTRES CARDIORESPIRATOIRES DE LA RÉCUPÉRATION APRÈS UN EFFORT AÉROBIE ET UN EFFORT ANAÉROBIE L. PROTIN1 1 ISEK - Bruxelles, BELGIQUE http://www.r-do.org/Physiologie/Abreges/-Etude-etcomparaison-des-parametres-cardio-respiratoires-de-larecuperation.html Introduction : Le but de notre étude est d’analyser l’évolution des paramètres cardio-respiratoires après un effort dit « aérobie » et un effort dit « anaérobie », afin de savoir s’il y a une différence de récupération sur les cinq premières minutes de ces paramètres pour des métabolismes différents. Méthodes : Avec une population de 12 étudiants en kinésithérapie, de sexe masculin, volontaires, sans sélection pré-requise sur leurs aptitudes physiques. Ils ont passé deux tests, le test de vO2 max.(aérobie) et le test de Wingate (anaérobie). Les paramètres : vO2, CO2, FC, Pression artérielle, QR et l’accumulation de l’excès de la vO2 (EPOC), ont été étudié pendant une période de récupération de 5 minutes juste après effort. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 49 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Résultats : Conclusions : la plupart des paramètres récupèrent plus vite après l’effort dit aérobie, alors qu’ils étaient à leur maximum à la fin de celui-ci. Il y a peu de différence de récupération, entre l’effort aérobie et l’effort anaérobie, dans notre étude. La composante rapide de l’EPOC aérobie (les 60 premières minutes après exercice) est plus rapide, ce qui explique cette différence extrêmement significative. La période lente de récupération peut durer de 12 à 24 heures après effort, qu’il soit sous-maximal ou maximal [1] [2]. Mais la plus grande partie de l’accumulation de l’EPOC se fait dans la composante rapide [3]. Les processus de récupération mis en œuvre sur 5 minutes après un effort semblent être les mêmes quelque-soit la filière métabolique utilisée. Ceci peut être expliqué par le fait que nous avons testé les mêmes sujets, et qu’il y a une contribution des 2 filières aérobie et anaérobie dans les deux efforts. L’étude de Medbo et Tabata [4], se révèle être la référence pour notre étude. Ils ont déterminé la part des filières aérobie et anaérobie à l’effort, sur des étudiants d’une moyenne d’âge de 25 ans, avec des exercices d’intensité maximale mais de durée différente. La part de l’aérobie augmente avec la durée, et celle de l’anaérobie reste constante à partir de 30 sec. d’effort. On a donc une utilisation et une récupération anaérobie égale mais une récupération totale plus rapide après un effort aérobie car les processus de régénération des métabolites sont déjà activés durant ce type d’effort. Bibliographie : 1. Bahr, R. and Maelhum, S., Excess post-exercise oxygen consumption. A short review, Acta Physiol. Scand., 128 (Suppl. 556), 93, 1986. 2. Bahr, R., Ingnes, I., Vaage, O., Sejersted, O.M. and Newsholme, E.A., Effect of duration of exercise on excess post-exercise O2 consumption, J. Appl. Physiol., 62, 85, 1987. 3. Short, Kevin R., and Darlene A. Sedlock, Excess postexercice oxygen consumption and recovery rate in trained and untrained subject., J. App. Physiol.,83 (1), 153-59, 1997. 4. Medbo, J.I., and I. Tabata, Relative importance of aerobic and anaerobic energy release during short-lasting exhausting bicycle exercice., J. App. Physiol. 67(5):1881-1886, 1989. MP-06 OPTIMISATION DU RENFORCEMENT ABDOMINAL : L’APPORT D’UNE APPROCHE NEUROMUSCULAIRE P. PREVOST 50 1,2 question est de savoir s’ils sont tous efficaces et s’ils remplissent leur rôle supposé. Méthode : Pour répondre à cette question, nous avons procédé à une analyse critique de la littérature scientifique. Les articles retenus faisaient usage de l’électromyographie (intramusculaire ou de surface). Nous avons répertorié les différentes techniques et postures, avec ou sans matériel, ainsi que les principaux groupes musculaires enregistrés. Notre objectif était double : 1°) vérifier l’adéquation entre un mouvement donné et le muscle cible ; 2°) tirer des conclusions pratiques fondées sur des observations objectives. Les principales variables (postures, techniques, accessoires) ont été explorées en gardant à l’esprit la spécificité et l’individualisation du travail réalisé sur le terrain. Résultats : Les paramètres d’entraînement retenus peuvent avoir des retentissements très diverses sur la charge imposée aux différents muscles cibles. Plus encore, certaines des publications scientifiques analysées mettent en évidence des différentes neuromusculaires pour un même exercice indiquant une grande disparité des réponses interindividuelles : les sujets ne font pas les mouvements de la même façon alors que les consignes sont identiques au départ. Ces résultats ne vont pas dans le sens de ce qui est communément admis dans les ouvrages les plus cités sur le terrain ou dans les formations. Les synergies musculaires ne sont pas aussi simples qu’il n’y paraît. Cela pourrait expliquer pourquoi, pour un même mouvement, certaines personnes ne ressentent rien alors que d’autres le trouvent très efficace. Selon la posture utilisée, certains mouvements sollicitant le tronc par un blocage des jambes ne semblent pas remplir le rôle qu’on leur attribue au niveau de la musculature abdominale. Il semblerait qu’il soit difficile, voire impossible, de solliciter de façon différenciée le haut et le bas du grand droit de l’abdomen contrairement aux idées véhiculées sur le terrain. La position du bassin semble plus importante que le maintien ou non des pieds dans le niveau de sollicitation du muscle transverse et du grand droit de l’abdomen par rapport à l’iliopsoas. Les consignes données ont plus d’impact sur le travail des obliques que sur les autres muscles de la paroi abdominale dans l’apprentissage d’un mouvement dédié. Alors qu’il est souvent oublié dans la littérature, le transverse de l’abdomen semble être le premium movens des exercices sollicitant la ceinture abdominale. Il entretient une étroite collaboration avec le m. multifide, avec qui il stabilise rapidement le rachis par anticipation des forces de réaction (notamment les forces de cisaillement vertébral lorsque l’on implique le membre inférieur), et ce quelle que soit la direction de la force imposée au mouvement. Conclusion : L’analyse biomécanique a trop souvent pris le pas sur l’approche neuromusculaire illustrant les différentes stratégies pouvant être mises en place dans le contrôle des mouvements de la ceinture abdominale. Une approche plus globale est nécessaire si l’on souhaite améliorer l’efficacité et l’individualisation du travail de cette région. MP-07 SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE CHEZ UN EXFOOTBALLEUR PROFESSIONNEL T. MOUMEN JAMAI1, J. MOUNACH2, N. BOUTALEB3 1 EBE & Associés - Paris, FRANCE 2 Sciensport - Savigny Le Temple, FRANCE 1 Fédération Royale Marocaine De Football - Rabat, MAROC 2 Hôpital Militaire Med V - Rabat, MAROC 3 Hôpital Militaire Med V - Rabat, MAROC Introduction : Le renforcement de la ceinture abdominale (ou gainage) est régulièrement utilisé dans les pratiques sportives ou thérapeutiques. Une grande variété d’exercices existe. La Une observation d’un patient de 48 ans, ex-footballeur de haut niveau, sans antécédents particuliers ; qui a présenté soudainement une impotence fonctionnelle avec amyotrophie des 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT membres inférieurs. Le diagnostic de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) a été posé après un bilan très poussé. Par ailleurs le patient nous a rapporté la notion de prise de produits dopants le long de sa carrière footballistique, la recherche sur ses produits est en cours. Le but de l’étude: de faire la liaison entre le football, la SLA et les produits dopants. Mots clés : Impotence fonctionnelle ; Sclérose latérale amyotrophique ; Produits dopants. MP-08 SAISONNALITÉ, ÂGE ET PERFORMANCE DE 1,3 MILLION DE PARTICIPANTS AUX GRANDS MARATHONS MONDIAUX A. MARC1, N. EL HELOU2, J. TOLAINI1, M GUILLAUME1, L. QUINQUIS1, S. LEN1, M. TAFFLET3, G. BERTHELOT1, J.-F. TOUSSAINT4 1 2 3 4 IRMES / INSEP - Paris, FRANCE Université Paris-Descartes - Paris, FRANCE INSERM, UNIT 970 - Paris, FRANCE CIMS Hôtel-Dieu Assistance Pulique Hôpitaux de Paris - Paris, FRANCE Inauguré en 1897, le marathon de Boston est la plus ancienne compétition sur cette distance. Dans les années 70, l’offre internationale s’élargit avec des courses disputées sur les 5 continents. Nous avons analysé 1 315 388 performances recueillies dans 19 villes différentes. Elles indiquent une participation masculine à 67 % contre 33 % de femme, une distribution des âges avec un maximum à 37,9 ans. Les femmes s’engagent plus jeunes (35,5 ans) que les hommes (38,9 ans). Quelque soit le lieu ou l’année, la courbe de répartition des performances suit une loi asymétrique permettant d’analyser l’impact des facteurs démographiques et environnementaux sur les performances moyennes et maximales. Sur l’ensemble des facteurs climatiques (hygrométrie, pression, vent, polluants) et géographiques étudiés (dénivelé, latitude, longitude), la température (T°) apparaît comme la principale variable influençant la performance. Cette relation montre une courbe en U dont la valeur optimale est obtenue pour une T° de 11.5°C. Les meilleurs temps (< 2h15, n = 510) sont effectués en moyenne autour du 12 avril (+/-5.74j) et du 20 octobre (+/-23.02j) alors que la température avoisine cette température optimale. Parmi ces meilleurs temps mondiaux, 69% sont réalisés par des coureurs originaires d’Afrique (84% d’Afrique de l’Est) et seulement 13% par des Européens. MP-09 PROGRESSIONS INDIVIDUELLES DE LA PERFORMANCE : UN MODÈLE UNIFIÉ S. LEN1, O. BELLOC2, P. HELLARD3, L. QUINQUIS1, M. TAFFLET4, M. GUILLAUME1, J.-C. VOLLMER5, B. GAGER2, K. VELLARD1, O. HERMINE6, G. BERTHELOT1, J.-F. TOUSSAINT7 1 2 3 4 5 6 7 IRMES / INSEP - Paris, FRANCE Fédération française d’athlétisme - Paris, FRANCE Fédération française de Natation - Paris, FRANCE INSERM UNIT 970 - Paris, FRANCE INSEP - Paris, FRANCE CNRS UMR 8147 - Paris, FRANCE CIMS Hôtel-Dieu AP-HP - Paris, FRANCE Les progressions individuelles de la performance pourraient être soumises à une loi physiologique de croissance-décroissance. Notre objectif consiste à modéliser cette évolution. Trois séries de données ont été retenues : 1. entre 1980 et 2008, les 10 meilleurs performeurs mondiaux annuels ont été sélectionnés pour suivre l’évolution de l’élite mondiale en Athlétisme et Natation. La carrière de chaque sportif a été retracée en ne gardant que la meilleure performance annuelle définissant ainsi la courbe d’évolution des performances individuelles. En Athlétisme chaque course est analysée à partir d’une moyenne de 106 ± 13 athlètes, avec un minimum de 6 points retraçant la carrière de chacun. 2. En vue d’obtenir la modélisation de l’ensemble des âges pour les records du monde, nous retenons également les meilleurs temps réalisés par année d’âge jusqu’à 100 ans lors des compétitions masters et vétérans (> 40ans). 3. En Tennis, les 10 meilleurs athlètes du classement ATP et WATP ont été suivis sur leur pourcentage de victoires entre 1968 et 2008. Un modèle non linéaire est construit à partir de 2 courbes exponentielles croissante et décroissante. L’ajustement de modèles successifs permet de retenir la formule : y = a. (1 – exp (-(b.t)c)) - d . exp (e.t) + f où y est la performance et t est l’âge. Les performances réalisées dans les épreuves d’athlétisme sont en adéquation avec le modèle : moyenne des coefficients de détermination R²= 0,82 ± 0,05, ainsi que pour les performances dans les épreuves de natation (0,83 ± 0,05) et les pourcentages de victoires en tennis (0,79 ± 0,06). La modélisation proposée permet de quantifier le pic de performance en fonction de l’âge et des épreuves. Le range du pic de performance va de 21,89 ans pour le 5000m masculin à 28,99 ans pour le marathon. En natation, cette valeur dépend de la distance : 23,62 ans pour le 50m NL et 20,92 ans pour le 800m NL. En tennis, l’établissement de ces courbes interroge sur la précocité de certains champions. La modélisation indique que la performance maximale de l’espèce semble liée au record d’espérance de vie avec un écart notable entre puissance et endurance maximale. L’étude épidémiologique des performances génère des indicateurs importants pour l’analyse du phénotype humain, reposant sur des déterminants communs aux autres paramètres biométriques. Les progressions individuelles de la performance sont soumises à une loi physiologique de croissance-décroissance. A terme, le modèle mathématique obtenu pourrait devenir un outil de mesure des progressions physiologiques individuelles. MP-10 SYNDROME DE LOGE AIGU DE JAMBE NON TRAUMATIQUE, SPONTANÉ, SECONDAIRE À UN EFFORT MUSCULAIRE INTENSE : À PROPOS D’UN CAS N. LEFEVRE1, S. HERMAN2 1 Consultation IAL Nollet - Paris, FRANCE 2 Clinique du sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE Le syndrome aigu de loge de la jambe est une complication rare mais bien connue de la traumatologie du membre inférieur. C’est une complication rencontrée dans les fractures des 2 os de la jambe, traumatismes et/ou contusions locales du membre inférieur. En revanche le syndrome aigu de loge spontané à la suite d’un effort musculaire est une pathologie exceptionnelle. Nous vous présentons un cas clinique : Il s’agit d’un jeune homme de 23 ans sportif pratiquant régulièrement le basket. Le patient a une activité sportive intense lors d’un match de football amateur pendant deux heures sans arrêt. Très rapidement dans les suites de ce match de football 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 51 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT sont apparues des douleurs insupportables de la loge antéroexterne de jambe droite. Il a consulté en urgence un service hospitalier, qui après examen a évoqué une simple contracture musculaire, car il n’y avait eu aucun traumatisme. Le patient est rentré à son domicile avec un traitement antalgique et du repos. Les douleurs ne cédant pas et devenant de plus en plus insupportables, il consulte à la clinique au 6ème jour un médecin du sport. Le diagnostic alors évoqué est un syndrome de loge aigu spontané sans traumatisme à la suite d’un effort musculaire intense. La mesure des pressions des loges est faite à l’aide du système de mesure STRIKER, la loge antérieure est à 114 mmHg, la loge antéro-externe est à 69 mmHg. Le patient est dirigé au bloc opératoire où est réalisé une aponévrotomie de décharge de toute la loge antérieure et antéro-externe. En raison du retard de prise en charge, il existe une nécrose complète de toute la loge musculaire antéro-externe de jambe qui sera totalement réséqué. Les résultats biologiques montraient des CPK à 18448 UI/l par litres (normales inférieur à 280) et une myoglobinémie à 3444 ng/l (normales inférieure à 70). Dans les suites, devant les séquelles musculaires et le déficit complet des releveurs du pied, un transfert du jambier postérieur est réalisé un an après. Aujourd’hui le patient poursuit ses activités sportives et continue à jouer au basket malgré les séquelles de cet indicent. Conclusion : Il s’agit d’une pathologie exceptionnelle d’un syndrome de loge aigu spontané atraumatisme après un effort sportif intense. Le diagnostic n’a pas été évoqué en raison de l’absence de traumatisme initial. Une prise en charge immédiate avec aponévrotomie de décharge doit permettre d’éviter les séquelles secondaires. MP-11 A PROPOS D’UN CAS D’APOPHYSITE ISCHIATIQUE CHEZ UN FOOTBALLEUR DE 14 ANS A. LACROIX1, J.-M. COUDREUSE1, M. PANUEL2, J.-L. JOUVE3, J.-M. VITON4, A. DELARQUE4 1 2 3 4 Fédération de Médecine Physique et de Réadaptation, Service de Médecine du Sport, Hôpital Salvator - Marseille, FRANCE Service de Radiologie, Hôpital Nord de Marseille, Marseille, FRANCE Service de Chirurgie Pédiatrique Orthopédique, Hôpital de la Timone, Marseille, FRANCE Fédération de Médecine Physique et de Réadaptation, Hôpital la Timone, Marseille, FRANCE L’apophysite ischiatique est rare et peu connue des médecins. Nous présentons un cas chez un footballeur de 14 ans pour lequel ont été réalisées des radiographies puis une IRM dont on sait qu’elle est nécessaire et suffisante au diagnostic d’apophysite de l’ischion. Le traitement par repos initial puis rééducation, avec étirements et renforcement musculaire bien suivi a permis la guérison et 52 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS le retour au sport au même niveau qu’avant la blessure. Nous avons comparé ce cas à la littérature concernant le diagnostic et le traitement. Notre cas clinique met en valeur l’importance de l’IRM dans le diagnostic de l’apophysite ischiatique et l’influence de la rééducation sur son traitement pour obtenir une guérison optimale. MP-12 FACTEURS ALIMENTAIRES ET COMPORTEMENTAUX ASSOCIÉS AUX ACCIDENTS DE SKI A. PUIG1, S. BERTRAIS2, R. KRZENTOWSKI3, C. MEUNIER4, V. ROUSSEAU5, C.-Y. GUEZENNEC6 1 2 3 4 5 6 Médecin et Traumatologue du Sport - Font Romeu, FRANCE Anger - Anger, FRANCE Clinicprosport - Paris, FRANCE Coca-Cola - Issy-les-Moulineaux, FRANCE INSEP - Paris, FRANCE PDMS - Essonne, FRANCE Introduction : Plusieurs études épidémiologiques se sont attachées à décrire les facteurs associés aux accidents de ski tel que le niveau technique, le sexe, l’âge, le matériel, et les comportements à risque (Dickson et al 2006). Il existe peu de données sur les relations avec les comportements alimentaires. Pourtant, il est établi que la diminution des apports hydriques ou alimentaires favorise les accidents dans d’autres disciplines sportives. Méthode : Une enquête par questionnaire a été menée dans la station pyrénéenne de Font-Romeu pendant l’hiver 2009, les questions portaient sur les apports alimentaires et hydriques, le niveau de pratique à ski, une échelle d’évaluation de la fatigue et le comportement vis-à-vis du risque. La méthodologie de l’étude est de type cas/témoins. Les personnes accidentées ont été recrutées lors de la consultation avec l’un des médecins de la station après un accident. Les témoins ont été recrutés près des remontées mécaniques. La population est constituée de 368 accidentés et 771 témoins, de 54,2 % d’hommes et 45,8 % de femmes, l’âge moyen étant de 33,3 ans. Résultats : Globalement 50 % des personnes enquêtées ont déclaré avoir au cours d’une journée de ski des apports alimentaires et hydriques pareils à d’habitude. Les personnes ayant eu un accident de ski étaient significativement plus nombreuses à ne pas modifier leurs apports alimentaires et hydriques par rapport à d’habitude malgré la pratique du ski. La consommation totale de boissons au cours des dernières 24 heures était de 1,98 litre (± 0,81). Les boissons consommées étaient majoritairement de l’eau (54,7 % de la quantité totale bue), des jus de fruits/sodas (14,4 %), du thé/café (14,4 %). Moins de 5 % des enquêtés avaient bu une boisson pour le sport. Plus de 37 % des participants avaient consommé au moins une boisson alcoolisée. Après prise en compte des facteurs habituellement liés au risque d’accident (âge, type d’activité, niveau technique, nombre de jours de ski, durée de pratique au moment de l’enquête), la quantité totale de boissons consommées au cours des dernières 24h était significativement liée au risque d’accident : le risque était diminué de 24 % par litre bu (OR [IC à 95 %] = 0,76 [0,58-1,00]). Les personnes ayant pris leur repas depuis plus de 3 h avaient un risque d’accident fortement diminué par rapport à celles ayant mangé depuis moins d’1 h : 0,32 [0,14-0,73]. La prise de boissons au cours du dernier repas était également associée négativement au risque d’accident. D’autre part, les accidents étaient positivement associés à des déclarations d’essoufflement (p<0,010) et un manque de récupération pendant les pauses (p<0,010), et inversement liés aux douleurs musculaires (p<0,001). Conclusions : Cette étude suggère l’existence d’un lien entre hydratation et accident de ski, confortant les hypothèses sur le POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT rôle potentiel des apports hydriques sur la fatigue et le niveau de vigilance. Le risque semble aussi varier dans l’intervalle depuis la dernière prise alimentaire. MP-13 TENDINOPATHIE CHRONIQUE ET NÉCROSE DU TENDON ACHILÉEN SUITE À UNE INFILTRATION INTRA TENDINEUSE PAR CORTICOIDES RETARD. À PROPOS D’UN CAS C. COSTE, R. JALLAGEAS, J.-C. DAVIET, F. VERDIERE, C. MABIT 1 2 3 Service d Orthopédie Traumatologie CHU Dupuytren Limoges, FRANCE, Service de Médecine Physique et Réadaptation CHU Dupuytren - Limoges, FRANCE Service de radiologie CHU Dupuytren - Limoges, FRANCE Introduction : Les tendinites sont un des problèmes les plus communs aux athlètes, surtout lorsque les tendons sont soumis a de fortes ou inhabituelles charges de travail. La clé de voûte de leur traitement est le repos et le traitement éthiopathogénique. Matériels et méthodes : Étude à propos d’un cas. Observation : Un homme de 23 ans, handballeur professionnel, sans antécédent, présente en juin 2008 une tendinopathie d’insertion d’Achille gauche le gênant dans sa pratique sportive et dans ses activités de la vie quotidienne. Il fut traité par une infiltration de Bétaméthasone au niveau de la partie moyenne du tendon d’Achille, sans qu’aucune autre thérapeutique ne soit utilisée. L’IRM réalisée le 30 Juillet 2008 retrouvait un aspect de tendinopathie calcanéenne gauche, s’associant à des anomalies de la graisse pré tendineuse et du para tendon sans signe de fissuration tendineuse. A 6 mois de l’infiltration il n’avait toujours pas repris d’activité physique, et présentait à la clinique une nouvelle douleur localisée au niveau du point d’injection, le signe de Thompson était négatif. Une prise en charge rééducative a donc été débutée avec travail excentrique selon la méthode de Stanish. Après deux mois (3 séances hebdomadaires) et aucune amélioration, une seconde IRM retrouvait le 19 Janvier 2009 une fissuration du tendon calcanéen étendue sur 3 cm de hauteur dont la partie distale se situe à 2 cm de l’enthèse distale du tendon calcanéen, accompagnée d’une rupture partielle à 4,6 cm de l’enthèse distale et étendue sur 4,4mm avec prise de contraste après injection de gadolinium. Il a alors été décidé en concertation multidisciplinaire une prise en charge chirurgicale. A huit mois de l’infiltration, après avoir attendu l’effet rémanent des corticoïdes retard, fut réalisé un peignage quatre faisceaux du tendon d’Achille gauche, associé à une nécrosectomie d’une zone cicatricielle de 1cm sur 8 mm, dont l’analyse anatomopathologique retrouve un remaniement fibreux avec foyer de nécrose éosinophile sans lésion granulomateuse. A J-45 post opératoire, instauration d’un travail proprioceptif en décharge puis en charge, d’un renforcement musculaire, d’un travail excentrique et d’un travail en posturographie. A J-75 l’évolution est satisfaisante, le périmètre de marche est supérieur à un kilomètre sans canne, le vélo et trampoline se font sans douleur et la course en fractionné a été reprise progressivement. Il intègre ensuite un centre de rééducation du sportif et reprend l’entrainement à 5 mois post opératoire. Discussion : Aucune étude clinique contrôlée ne montre l’action délétère des corticoïdes sur la structure tendineuse. Cependant, trois mécanismes pourraient expliquer l’apparition d’une tendinopathie chronique après injection de corticoïde : action antimitotique des corticoïdes sur les ténocytes, diminution de la synthèse des protéines structurale du collagène et stimulation de l’activité collagénolytique. MP-14 ETUDE DES RELATIONS ENTRE LA VARIABILITÉ DE LA FRÉQUENCE CARDIAQUE ET LES PATHOLOGIES INFECTIEUSES CHEZ 18 NAGEURS ÉLITES DURANT 3 SAISONS. EFFETS DE LA SAISON ET DU NIVEAU DE PERFORMANCE P. HELLARD1, F. GUIMARAES2,3, M. AVALOS3,4, N. HOUEL1, J.-F. TOUSSAINT5,6 1 2 3 4 5 6 Service Recherche FFN - Paris, FRANCE INSA - Toulouse, FRANCE INSERM 897 - Bordeaux, FRANCE UNIVERSITE Bordeaux II - Bordeaux, FRANCE IRMES - Paris, FRANCE INSEP - Paris, FRANCE Introduction : La réduction du risque d’infection durant les périodes d’entraînement les plus intensives comme durant les périodes de compétitions optimisent les effets de l’entraînement et les performances (Gleeson, 2007). Or, il a été montré que des perturbations du profil autonome dans le sens d’une prédominance sympathique favorisaient diverses pathologies gastro-intestinales (Furlan et al., 2008) ou de la sphère laryngopharyngée (Carpenter et al., 2008). De telles perturbations de la régulation autonome ont été mises en évidence dans les périodes de surentraînement (Pichot et al., 2002). L’objectif de cette recherche est d’étudier les relations entre l’activité autonome, estimée par la mesure de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), et les pathologies infectieuses chez 18 nageurs élites (10 hommes et 8 femmes) suivis longitudinalement de 2003 à 2006. Méthodes : Les pathologies ORL, pulmonaires, et musculaires, et tous les autres types d’infections ont été rapportés chaque semaine par un médecin. Les mesures de VFC ont été réalisées dans des conditions similaires durant huit minutes en décubitus et en orthostatisme. La VFC a été évaluée suivant les recommendations de la Task Force of the European Society of Cardiology and the North American Society of Pacing and Electrophysiology. Une analyse des enregistrements des intervalles R-R a été réalisée par la méthode de Poincaré donnant les deux indicateurs standard SD1 et SD2. Le software Nevrokard (Medistar, Ljubjana, Slovenia) a été utilisé pour quantifier la densité de la puissance spectrale du signal par une transformée de Fourrier rapide. Modélisation statistique Le risque de pathologies est analysé une fonction des variables VFC, des variables temporelles (saison sportive, période hivernale et estivale) et des caractéristiques individuelles (âge, sexe, niveau de compétition). Les coefficients sont estimés par la procédure NLMIXED de SAS. Les modèles avec les plus petits critères d’Akaike, dont les variables étaient significatives à un seuil inférieur à 0.05 et les intervalles de confiance raisonnables, ont été sélectionnés. Résultats : Le risque d’infection est associé à une baisse de l’indicateur parasympathique SD1 et à une augmentation de la puissance totale de la VFC en décubitus. La décroissance des hautes fréquences HF en orthostatisme a été reliée à une augmentation du risque d’infection de toutes catégories une semaine plus tard. L’augmentation des basses fréquences LF, la décroissance de HF normalisé et de SD1 en orthostatisme a augmenté le risque de pathologie musculaire. Le risque de pathologie a été significativement plus élevé lors d’un déplacement de la balance autonome vers une prédominance sympathique. Bibliographie : Carpenter et al. Immunoglobulin A secretion into saliva dual sympathetic and parasympathetic nerve stimulation of rat submandibular glands. Exp Physiol 2000. Furlan et al. Sympathetic overactivity in active ulcerative colitis: 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 53 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT effect of clonidine. Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol 2006. Gleeson. Immune function in sports and exercise. J Appl Physiol 2007. Pichot et al. Autonomic adaptations to intensive and overload training periods: a laboratory study. Med Sci Sports Exerc 2002. MP-15 ETUDE DE LA RELATION ENTRE LA VO2 MAX ET LA CAPACITÉ À RÉPÉTER DES SPRINTS CHEZ DES FOOTBALLEURS SENIORS R. HAJ SASSI1, Z. GHARBI1, W. DARDOURI1, N. GMADA1, M.-B KHMIS1, M.-S RAWANI1 1 Unité de Recherche : « Pratiques scolaires et universitaires et performance » Institut Supérieur du Sport et de l’Education - Kef, TUNISIE Objectifs : Examiner la relation entre la VO2 max prédite à partir du « yoyo intermittent recovery test level 1 » et la performance aux sprints répétés (test de Bangsbo) chez des footballeurs seniors évoluant en Nationale B. Matériels et méthodes : 22 footballeurs évoluant en championnat Nationale B (âge : 24,1 ± 3,8 an, MC : 79,1 ± 7,5 kg, Taille : 177,7 ± 6,2 cm, % MG : 14,2 ± 4,57 %) ont participé a cette étude. Ils ont réalisé les tests suivants : le « yoyo intermittent recovery test » (YIRTL1) à partir duquel la VO2 max a été estimée et le test de sprints répétés de Bangsbo dans lequel les joueurs devraient répéter 7 x 34,2 m avec un changement de direction entrecoupés de 25 s de récupération entre les répétitions. Les temps aux sprints ont été enregistrés en utilisant des cellules photoélectriques (Microgate, Globus ; SARL, Italie). Les paramètres mesurés lors de l’épreuve de Bangsbo sont les temps pic (Tpic), temps total (TT) et l’indice de fatigue IF. Ce dernier est calculé par la formule suivante ((T T/(TPx7)) x100-100). Résultats : La VO2 max moyenne estimée à partir du YIRTL1 est de 55,14 ± 4,47ml.min-1.kg-1. Les TP, TT et L IF étaient respectivement de 6,30 ± 0,23 s, 46,22 ± 2,01 s et 4,83 ± 2,58 %. Les résultats obtenus montrent que le 1er et le 2èmsprints sont significativement différents du 7ème sprint (6,45 ± 0,3 s, 6,44 ± 0,29 s vs 6,76 ± 0,36 s, respectivement). La VO2 max est corrélée avec le TP (- 0,46, p< 0,05), le TT (- 0,73, p< 0,001) et IF (- 0,60, p<0,001). Conclusion : La corrélation entre la VO2 max moyenne estimée à partir du YIRTL1 et la performance au test de Bangsbo est modérée et laisse supposer que la relation entre ces deux qualités dans notre étude est compromise. Des recherches futures, utilisant la mesure directe de la VO2max, permettraient de confirmer ces résultats. Mots Clés : aptitude aérobie, sprints répétés, football. MP-16 PRÉCOCITÉ ET LONGÉVITÉ AU TENNIS : ANALYSE DES NUMÉROS 1 ATP ET WTA M. GUILLAUME1, S. LEN1, G. BERTHELOT1, L. QUINQUIS1, M. TAFFLET2, H. NASSIF3, A. MARC3, F.-D. DESGORCES3, J.-F. TOUSSAINT4 1 IRMES, INSEP - Paris, FRANCE 2 INSERM, unit 970 - Paris, FRANCE 3 Université Paris-Descartes - Paris, FRANCE 4 CIMS, Hôtel-Dieu, Assistance Publique Hôpitaux de Paris - Paris, FRANCE Le temps est un élément contre lequel les plus grands joueurs 54 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS n’ont pas de recours. Depuis 40 ans, le rapport du nombre de victoires sur le total des matchs joués annuellement pour chacun des numéros 1 mondiaux aux classements ATP et WTA suit une loi comparable à celle de la progression des sprinters¹. L’étude repose sur l’analyse des 21 972 matchs joués de 24 joueurs et des 12 772 matchs joués de 19 joueuses. Ce rapport montre une croissance rapide entre 15 et 20 ans pour les Hommes (H), et plus lente pour les Femmes (F) entre 13 et 20 ans, avec un maximum culminant à plus de 90% de victoires chez les Hommes (24 ans) et à 83% chez les Femmes (23 ans), suit ensuite une régression lente qui s’accélère après 30 ans (F) et 35 ans (H). Les Femmes sont plus précoces que les Hommes. Il existe par ailleurs une corrélation logarithmique forte entre le taux de réussite et le nombre de matchs joués par saison. Chez les Hommes, ce rendement passe de 40% pour 10 matches joués à un optimum situé entre 80 et 100 matches annuels (H) et entre 80 et 90 matchs annuels (F). Les records absolus sont détenus par John McEnroe avec 97,3% de victoires en 1984 (71 matches gagnés sur 73) et par Martina Navratilova en 1983 avec 98.8% (82/83). Pour les Hommes, le point le plus distant de la moyenne statistique est établi en 2002 par Rafael Nadal, alors âgé de 16 ans, avec un taux de 87,5% (42/48). La moyenne pour les joueurs ayant commencé aussi jeune est de 8 matchs annuels. Par rapport à l’ensemble des autres numéros 1 mondiaux, cette sollicitation est majeure et extrêmement précoce. ¹ S Len, G Berthelot, M Tafflet, B Gajer, V Thibault, N El Helou, M Guillaume, H Nassif, O Hermine, JF Toussaint (2009). Physiological norms in world class running tracks. Fundamental & Clinical Pharmacology. 23(1):88. doi:10.1111/j.14728206.2009.00689. MP-17 HYPOTENSION POST EXERCICE : MODIFICATIONS DE LA FONCTION CARDIAQUE ET DES CIRCULATIONS RÉGIONALES O. GARGNE1, P. ROSSI1, Y. GOLE1, M. COULANGE1, J. BESSEREAU1, O. GAVARRY2, A. BOUSSUGES1 1 2 UMR MD2, Université de la Méditerranée et IRBA Antenne Toulon - Marseille, FRANCE Laboratoire HANDIBIO, EA 4362, Université du Sud Toulon Var - Toulon, FRANCE Une baisse de la pression artérielle systémique est communément observée après un exercice physique. Le but de l’étude était d’analyser la responsabilité des modifications de la fonction cardiaque et des circulations régionales dans la baisse de la pression artérielle. Onze sujets d’âge moyen 31 +/- 8 ans ont participé à l’étude. Ils ont effectué un exercice sur ergocycle d’une durée d’1 heure à une fréquence cardiaque (FC) correspondant à 70% de la FC de réserve. Les modifications de l’appareil cardio-vasculaire et de la fonction endothéliale ont été analysées grâce à l’échographie et à la tonométrie d’applanation. Les mesures ont été réalisées à l’état basal et 1 heure après l’exercice. Une baisse de la pression artérielle est observée aussi bien au niveau des membres supérieurs qu’inférieurs. Elle concerne la pression artérielle systolique, diastolique ainsi que la pression pulsée. Les pressions aortiques systolique (89 +/- 6 vs 97 +/5mmHg - p<0.005), moyenne (74 +/- 4 vs 69 +/- 6mmHg p<0.05) et pulsée (35 +/- 6 vs 29 +/- 5mmHg - p<0.05) sont également abaissées. Cette baisse de pression artérielle est retrouvée alors que le débit cardiaque est stable, la diminution du volume d’éjection systolique du ventricule gauche étant compensée par une accélération de la FC. Une augmentation du calibre artériel est observée aussi bien au niveau brachial que poplité. POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT Les débits artériels brachiaux et poplités sont augmentés par rapport à la référence. En post exercice, le test de vasodilatation induit par l’hyperhémie entraîne une augmentation du calibre vasculaire du même ordre que celle observée en référence (+7 % au niveau brachial, +3 % au niveau poplité). L’augmentation des débits périphériques secondaire à l’exercice est à l’origine d’une vasodilatation, principale responsable de la baisse de pression artérielle. La réponse vasodilatatrice observée en post exercice a été comparée à la vasodilatation induite par le test d’hyperhémie. L’augmentation du calibre artériel est de même importance au niveau poplité (+3 % vs +3 %) et plus faible au niveau brachial (+4 % vs +7 % - p<0.05). Ces données suggèrent une stimulation endothéliale plus intense au niveau poplité par rapport au niveau brachial lors de l’exercice de pédalage, qui persiste en post exercice. MP-18 EVOLUTION DES PERFORMANCES EN MARATHON N. EL HELOU1, A. MARC2, J. TOLAINI3, S. LEN4, L. QUINQUIS5, H. NASSIF6, G. BERTHELOT7, J.-F. TOUSSAINT8 1 IRMES - Paris, FRANCE Le marathon fait partie des premières épreuves Olympiques dès 1896 mais sa distance de 42,195 kilomètres ne fut standardisée qu’en 1921. Notre objectif est d’étudier l’évolution des performances en marathon. Une collecte exhaustive de données a été réalisée pour l’ensemble des vainqueurs depuis l’origine de chacun des grands marathons (ie 1897, création du marathon de Boston), et de 2001 à 2008 pour l’ensemble des participants de Berlin, Boston, Chicago, London, New York, Paris qui font partie des « Gold Labeled Road Races » de l’IAAF et des « World Marathon Majors ». Ces courses sont comparables quant à leur nombre de participants (29 042 ± 6 120). Un total de 492 000 données a été récolté (environ 10 000 résultats par année et par course). Depuis le début des années 1980, les performances de l’élite ne s’améliorent quasiment plus. Malgré les différences génétiques et physiologiques entre marathoniens et autres sportifs, l’évolution des performances est similaire et suit le modèle régressif multi-exponentiel. IMC supérieur à 30 est de 18.5 % pour les lutteurs, de 5.6% pour les rameurs et nulle pour les boxeurs, à comparer aux 16.1 % de la population française. Lorsque les sportifs étaient réunis par pratique sportive, les boxeurs avaient une élévation de leur IMC à l’arrêt de leur carrière supérieure aux lutteurs, aux rameurs et aux contrôles (respectivement, 5.3 4 vs 0.7 ± 4.8 vs 1.6 ± 2.3 vs 1.0 ± 2.0, p<0.05). Cette élévation rapide de l’IMC (notamment dans les cinq années suivant l’arrêt de la pratique) était observée alors que l’activité physique hebdomadaire restaient importante (5.01 ± 1.6 h). Le nombre de régimes dans la carrière des boxeurs était supérieur à celui des autres sportifs (129.2 ± 30.0 vs 78.9 ± 37.8 en lutte et 41.6 ± 26.0 en aviron, p<0.05) alors que la perte de poids totale des boxeurs n’était pas différente de celle des lutteurs (272.4 ± 174.4 vs 398.1 ± 262.5 kg, p=0.1), la perte de poids totale des rameurs était largement inférieure à celle des deux premiers groupes (108.1± 86.7, p<0,05). La variation de l’IMC post-carrière n’était pas reliée aux variations d’IMC en cours de carrière, ni à aucun paramètre descriptif des régimes entrepris lors de la carrière (nombres d’années de carrière, nombre de régime, poids perdu). Contrairement à certaines impressions issues de la fréquentation du monde sportif et à certaines données scientifiques concernant les régimes « yo-yo », il semblerait que les régimes répétés n’induisent pas de prise de poids exagérée chez les anciens sportifs de haut niveaux. Cependant, la prise de masse grasse pourrait expliquer l’évolution positive de l’IMC. Par conséquent, le profil lipidique et l’activité physique de ces anciens sportifs soumis à catégorie de poids devraient être l’objet d’une attention particulière. MP-19 EFFETS À LONG TERME DES VARIATIONS DE POIDS CHEZ LES ATHLÈTES DE HAUT NIVEAU EN SPORTS À CATÉGORIE DE POIDS M.-R. BROWN1,2, R MOURABY1,2, S BOURHALEB1,2, J.-F. TOUSSAINT2,3, F.-D. DESGORCES1,2 1 UFR STAPS, Université Paris Descartes - Paris, FRANCE 2 IRMES - Paris, FRANCE 3 CIMS, Hotel Dieu - Paris, FRANCE L’objectif de cette étude était de déterminer les effets postcarrière des pertes de poids répétées sur plusieurs saisons sportives chez les sportifs de haut niveau soumis à catégorie de poids de corps. Le poids, l’activité physique hebdomadaire, ainsi que la durée, la fréquence annuelle, et le nombre de kilos perdus lors des pertes de poids lors de la carrière sportive ont été recueillis par interview chez 121 athlètes français (58 rameurs, 37 lutteurs, 21 boxeurs, 5 judokas) sélectionnés pour des championnats internationaux de l’année 1980 à l’année 2002. Les athlètes n’ayant jamais eu recours à des pertes de poids ont été admis dans le groupe contrôle. Nous n’avons pas observé de différence entre l’évolution de l’IMC de ces athlètes, et celle de la population française générale (Figure 1). La proportion d’athlètes masculins ayant un MP-20 ETUDE DE LA SENSIBILITÉ DE TROIS TESTS DE SPRINT W. DARDOURI1, Z. GHARBI1, R. HAJ SASSI1, N. GMADA1, H. KHAMMASSI1, M.-S. RAWANI1 1 Unité de Recherche : « Pratiques scolaires et universitaires et performance » Institut Supérieur du Sport et de l Educat - Kef, TUNISIE Objectif : examiner le pouvoir discriminant de trois tests de sprint uni et multidirectionnel avec et sans conduite de balle chez des jeunes footballeurs. Matériels et méthodes : Deux groupes de jeune footballeurs G1 (n = 15 ; âge : 14,5 ± 0,5 an ; masse corporelle : 51,9 ± 8 kg ; taille : 165 ± 9 cm et BMI : 19,1 ± 1,5 kg/m²) et G2 (n = 14 ; âge : 13,8 ± 0,4 an ; masse corporelle : 48,4 ± 6,8 kg ; taille : 159 ± 8cm et BMI : 19,1 ± 1,5 kg/m²) ayant du vécu sportive significativement différent ont participé à cette étude 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 55 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT (G1 : 2,4±0,9 an ; G2 : 1,7±0,9an , p=0,018). Ils ont réalisé dans un ordre randomisé chacune des Epreuves suivantes : un sprint unidirectionnel sur 15m (SU), un sprint multidirectionnel sur 15m (SM) et un sprint multidirectionnel sur 15m avec conduite de balle (SBM). Les performances aux différentes épreuves sont enregistrées à l’aide de cellules photoélectriques (Microgate, Globus ; SARL, Italie) placées au départ et à l’arrivée. Résultats : Les résultats montrent que seules les performances aux tests de sprint multidirectionnel avec et sans conduite de balle sont significativement différentes entre les deux groupes G1 et G2 (7,25 ± 0,54 s vs 8,35 ± 0,32 s pour le SM et 10,29 ± 0,86 svs 11,74 ± 0,97 s pour le SMB). L’analyse discriminante a été utilisée pour déterminer si les performances aux différents tests permettraient de prédire les niveaux de pratique sportive des deux groupes. Pour le SU, la corrélation entre la performance et le niveau de participation sportive des groupes était de 0,34 (r² = 0,12). Ceci indique que seulement 12 % de la variabilité des niveaux de pratique des deux groupes peut être prédite par la performance à ce test. Pour le SM et SMB, les corrélations entre la performance et le niveau de participation sportive des groupes étaient de 0,79 (r² = 0,62) et 0,63 (r² = 0,40), respectivement ce qui indique que 62 et 40% de la variabilité des niveaux de pratique des deux groupes peut être prédite par la performance aux SM et SBM, respectivement. Conclusion : Le test de sprint avec changement de direction sans conduite de balle (SM) représente l’épreuve la plus discriminante du niveau de participation sportive des jeunes footballeurs. Les entraîneurs et les préparateurs physiques devraient prendre en considération cette qualité pour la sélection des jeunes footballeurs. Mots clés : sprint, changement de direction, football, performance. MP-21 SYNDROME DU DÉFILÉ CERVICO-THORACO-BRACHIAL BILATÉRAL CHEZ UN NAGEUR A. CREUZÉ1, J.-M. COUDREUSE1, H. COLLADO1, T. LE CORROLLER2, P.-E. MAGNAN3, J.-M. VITON1, A. DELARQUE1 1 2 3 Pôle de Médecine Physique et Réadaptation / Service de Médecine du Sport du Professeur Delarque, Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille - Marseille, France Service de Radiologie du Professeur Champsaur, Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, FRANCE Service de Chirurgie Vasculaire du Professeur Branchereau, Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, FRANCE Objectif : Rapporter le premier cas décrit de syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial par atteinte artérielle bilatérale chez un nageur de compétition. Cas clinique : Monsieur V, 15 ans, nageur de compétition, présentait depuis 3 ans des douleurs de la partie postérieure des deux épaules et des deux bras avec fatigabilité et perte de force lors de la position en abduction prolongée des deux bras. Gênes : lors de la nage crawlée et certains gestes de la vie quotidienne : se brosser les dents, se laver les cheveux. A l’examen clinique : sujet longiligne avec attitude « de cou en avant et d’épaules tombantes » (photo 1) et manœuvres de Ross (photo 2), Wright et d’Adson positives. L’IRM et l’angio-IRM : compression bilatérale de l’artère subclavière au niveau de la pince costo-claviculaire. Traitement actuel : rééducation spécifique selon le programme de Revel et al [1]. Discussion-Conclusion : Dans la grande majorité des syndromes du défilé cervico-thoraco-brachial, l’atteinte est de type 56 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS neurologique par compression des troncs du plexus brachial [23]. Le syndrome du défilé a été décrit chez les nageurs, les cas décrits sont des atteintes neurologiques unilatérales au niveau du défilé inter-scalénique [4]. La symptomatologie présentée par notre patient était de type artériel (1% des cas de syndromes du défilé cervico-thoraco-brachial). L’examen clinique et les explorations neurologiques (EMG, potentiels évoqués somesthèsiques) permettaient d’éliminer une cause neurologique [2]. Les radiographies n’ont pas objectivé d’anomalies osseuses pourtant fréquentes dans les syndrome du défilé cervico-thoracobrachial de type artériel. Peu de cas d’atteinte bilatérale ont été rapportés dans la littérature car le plus souvent le diagnostic est posé sur une symptomatologie touchant seulement un membre supérieur. Chez notre patient l’atteinte clinique concernait les deux membres supérieurs avec confirmation de la compression artérielle bilatérale à l’IRM (photos 3 et 4) et l’angioIRM (photo 5) [5]. La pathologie vasculaire est rarement mis en cause dans la pathologie sportive. Ce cas illustre la possibilité d’une douleur de l’épaule autre que la pathologie mécanique classique de l’épaule du nageur. En l’absence de complication initiale, un programme de kinésithèrapie est préconisé [6]. Un traitement chirurgical sera proposé après échec de la kinésithérapie pendant plus de 6 mois [6]. MP-22 ACQUISITION DE LA MASSE OSSEUSE EN GYMNASTIQUE RYTHMIQUE PENDANT LA PUBERTÉ : RÔLE DE LA LEPTINE ? O. COSTE1, F. PARIS2, A. JAUSSENT2, D. MARIANO-GOULARD2, C. SULTAN2, L. MAIMOUN2 1 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Montpellier, FRANCE 2 CHU - Montpellier, FRANCE Objectif : Etudier les variations de densité minérale osseuse (DMO) et les concentrations de leptine chez des jeunes filles pratiquant la gymnastique rythmique (GR) en fonction du stade pubertaire. Sujets et méthodes : les concentrations plasmatiques de leptine, des hormones sexuelles, des marqueurs du remodelage osseux et d’IGF-1 ont été analysées chez 43 GR (âge moyen 13,3 ± 1,8 ans, écart de 10,6 à 17,2 ans; indice de masse corporel (IMC) 17,52 ± 1,85 kg/m²; entraînement : 17,9 à 23,8 heures/ semaine), selon leur stade pubertaire (Tanner I, n= 7; II, n= 10; III, n= 9; IV, n= 8; V, n=9). La DMO a été mesurée par Dexa sur différents sites osseux. Résultats : Les concentrations de leptine augmentent au cours du développement pubertaire, et les valeurs mesurées aux stades de Tanner IV et V (12,1 ± 4,5 et 13,2 ± 6,5 ng/ml) sont significativement plus élevés (p<0,001) qu’aux stades I et II (3,9 ± 2,1 et 2,9 ± 2,4 ng/ml). Un gain de la DMO mis en évidence tout au long de la croissance sur tous les sites, mais plus particulièrement entre les stades de Tanner II et IV. Dans l’analyse de corrélation simple, la DMO mesurée à tous les sites osseux était positivement corrélée (p< 0,05 à p< 0,001) à l’âge, à l’IMC, aux taux de leptine, d’œstrogènes et de testostérone et négativement corrélée avec les marqueurs osseux. L’utilisation d’un modèle multivarié, afin de déterminer les facteurs associés de façon indépendante avec chaque site osseux, met cependant en évidence que seul l’âge, la masse maigre et la masse grasse totale sont des facteurs explicatifs indépendants de la DMO. Conclusion : La gymnastique rythmique est caractérisée par un entraînement intensif et un faible pourcentage de masse grasse. Le taux de leptine plasmatique augmente tout au long de la puberté, liée en partie à des changements de composition corporelle. Malgré des niveaux plasmatiques de DMO et de leptine augmentant simultanément pendant la puberté, la leptine POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT ne semble pas avoir un rôle majeur direct sur l’accrétion osseuse pendant cette puberté. MP-24 ANALYSE DE L’EFFICACITÉ DÉFENSIVE HANDBALLEURS DE HAUT NIVEAU CHEZ LES M. CHÉRIF1, S. DJIBRIL2, D. GOMRI1, A. AOUIDET1 1 2 MP-23 DÉPENDANCE AUX GLUCIDES PENDANT UN EXERCICE INTENSE CHEZ DES CYCLISTES AU COURS D’UNE SAISON DE COMPÉTITION : IMPORTANCE DU NIVEAU D’ENTRAÎNEMENT O. COSTE1, J. MANETTA2, L. MAIMOUN2, O. GALY3, J.-L. RAIBAUT4, C. CASTEL4, C. BENEZIS4, J.-F. BRUN2, C. PREFAUT2, J. MERCIER2 1 2 3 4 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports - Montpellier, FRANCE CHU - Montpellier, FRANCE UFRSTAPS - Point à Pitre, FRANCE Centre de Médecine du Sport - Montpellier, FRANCE Objectif : Tester l’hypothèse selon laquelle l’entraînement intensif en endurance augmente l’utilisation glucidique lors d’un exercice intensif. Méthodes : 7 cyclistes ont réalisé un test de 50 minutes sur ergocycle au dessus du seuil ventilatoire (+15 %) trois fois au cours de la saison compétitive (Janvier (ET1), Mai (ET2) et Septembre (ET3)). Les données ont été comparées avec 7 sujets contrôles sédentaires. Les paramètres de puissance, cardiorespiratoires et la lactatémie sont mesurés toutes les 5 minutes, l’oxydation glucidique par calorimétrie indirecte et l’état de surentraînement par le questionnaire de la Société Française de Médecine du Sport. Résultats : Le taux d’oxydation glucidique chez les cyclistes était plus élevé à ET2 et ET3 qu’à ET1 (P< 0.05), plus faible à ET3 qu’à ET2 (P< 0.05), et plus élevé chez les cyclistes par rapport aux sédentaires seulement à ET2 (P< 0.05). La cinématique du lactate était plus faible chez les cyclistes que chez les sédentaires à toutes les périodes (P< 0.05), par contre chez les cyclistes le taux était plus faible à ET2 qu’à ET1 et plus élevé à ET3 qu’à ET2 (P< 0.05). Le niveau de performance était plus faible et le score de surentraînement plus élevé à ET3 qu’à ET2 (P< 0.05). Conclusion : Les cyclistes entraînés augmentent leur oxydation glucidique lors d’un exercice intensif au cours de la saison, mais diminuent leur performance en fin de la saison en présentant un état de surentraînement. Les cyclistes entraînés développent donc une dépendance glucidique en lien avec l’état de forme. Institut Supérieur du Sport et de l’éducation Physique - Tunis, TUNISIE Institut National Supérieur de l’éducation Populaire et du Sport - Dakar, SÉNÉGAL But : Le but de notre présente recherche est de déceler les actions motrices qui caractérisent une défense placée et leurs influences sur la réussite des tirs chez les handballeurs de haut niveau. Méthodes et matériels : Soixante six (66) joueurs (âge 27.86±3.86ans ; taille190.05±7.22; poids 91.87±9.43 kg ; l’indice de corpulence IMC 25.32±1.53 kg/m2) participant aux quatre derniers matchs du championnat de monde de handball (Croatie2009). Nous avons analysé nos résultats suivant selon les équipes et en fonctions de l’enjeu (demi-finale, classement et la finale). Résultats : Les résultats obtenus montrent que L’âge moyen de la plus haute performance se situe à 28 ans, La taille moyenne des handballeurs de haut niveau avoisine 190 cm, Le poids moyen de la plus haute performance est de 91kg et l’indice de corpulence (IMC) est de 25kg/m2. Les actions motrices défensives ne sont pas influencées par l’enjeu, on cite pour la finale 166.5±45.2 actions défensives, la demi finale 190.25±26.1’actions défensives, et pour le match du classement 170±35.5 actions défensives. La comparaison des actions motrices défensives n’a pas engendré une différence significative entre les équipes. La valeur moyenne des différents tirs est plus importante lors du match du classement qu’au match de demi-finale et finale, cela est dû à l’importance de l’enjeu. Les actions motrices ; dissuasion, interception, harcèlement, neutralisation, pression et contre ne déterminent pas la réussite d’une défense placée.par contre la comparaison des actions motrices changement, control et couverture a engendré une différence significative à P<0.005 d’où ils déterminent la réussite d’une défense placée. La comparaison des actions motrices en fonction des différents tirs n‘a pas engendré une différence significative d’où ces actions n’ont pas influencé les différents tirs pendant tous les matches. Conclusion : Les actions motrices défensives déterminent partiellement la réussite d’une défense placée. Mots clés : handball, enjeu, tirs, actions motrices défensives. MP-25 EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT INTERMITTENT / FORCE SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ DE VITESSE CHEZ DES HANDBALLEURS CONFIRMÉS M. CHÉRIF1, S. DJIBRIL2, D. GOMRI1, A. AOUIDET1 1 2 Institut Supérieur du Sport et de l’éducation Physique - Tunis, TUNISIE Institut National Supérieur de l’éducation Populaire et du Sport - Dakar, SÉNÉGAL But : L’objectif de notre recherche est de « vérifier l’effet de l’entraînement intermittent/force type 10/20 sur la variation des différents paramètres de la vitesse chez des handballeurs confirmés (catégorie senior) en tenant compte de la spécificité des postes en Handball. ». Méthodes et matériels : Vingt deux sujets de sexe masculin qui s’entrainent régulièrement au sein d’une équipe de handball senior, (âge : 21,13 ± 2,23 ans ; taille 181 ± 4,55 cm ; poids : 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 57 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT 76,20± 11,00 kg ; BMI : 22,77 ± 3,36kg/m²) ont été repartis en un groupe expérimental (n = 11) et en un groupe contrôle (n = 11). La reproductibilité de l’épreuve de la vitesse, mesurée par le dispositif de photocellules électriques, a été étudiée au sein des deux groupes. Les joueurs du groupe expérimental (n = 11) ont suivi un programme d’entrainement intermittent /Force de type 10/20 spécifique au handball pendant 12 semaines. Les tests des sprints répétés « Repeated Sprint Ability » (RSA) présentent une différente reproductibilité. Résultats : A l’issue de la session d’entraînement, les performances réalisées par le groupe expérimental, à une moyenne RSA (0.62%), présentent une amélioration réduite mais significative à p < 0,05, d’autre part l’amélioration était très remarquable pour l’endurance des sprints avec une différence significative à P<0.017de l’écart type. Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance de l’entraînement intermittent/force type 10/20 sur le développement de l’endurance vitesse chez les handballeurs. Mots clés : vitesse, force, entrainement intermittent, les sprints répétés. MP-26 EFFET DE L’ENTRAINEMENT INTERMITTENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE MAXIMALE AÉROBIE CHEZ DES HANDBALLEURS CONFIRMÉS M. CHÉRIF1, S. DJIBRIL2, G. DABAJI1, A. AOUIDET1 1 2 Institut Supérieur du Sport et de l’éducation Physique - Tunis, TUNISIE Institut National Supérieur de l’éducation Populaire et du Sport - Dakar, SÉNÉGAL But : Cette étude à pour but de vérifier l’influence de l’entrainement intermittent sur le développement de la puissance maximale aérobie chez des joueurs de handball Méthodes et matériels : Vingt deux joueurs de handball (âge : 21.27±2.11 ans ; taille : 1.81±4.52m; poids : 77.37±12.53kg) ont été répartis en un groupe expérimental (n = 11) et en un groupe témoin (n = 11). L’enregistrement des différents paramètres évalués chez les deux groupes à savoir la consommation maximale d’oxygène (VO2 max), la vitesse maximale aérobie (VMA), la fréquence cardiaque maximale (FC max), et le Taux de récupération, est réalisé par l’intermédiaire de Yo-Yo intermittent endurance test (YYIET). Le groupe expérimental (n = 11) a été soumis à un entraînement intermittent de type 30/30 durant six semaines avec une moyenne de deux séances par semaines. Résultats : A l’issue de la session d’entraînement, on a signalé une évolution remarquable des performances réalisées par le groupe expérimental pour le nombre de palier (4.96 %), pour la VO2 max (3.65 %) pour la VMA (4.45%), cette amélioration est significative à p < 0,03.Ainsi que pour la capacité de récupération à P<0.005.Par contre aucune différence significative n’a été enregistrée pour la FC max. Conclusion : L’évaluation des efforts induise pour le régime d’entrainement intermittent 30/30 souligne l’importance de cette modalité pour optimiser la puissance maximale aérobie chez les joueurs de handball (PMA). Mots clefs : Intermittent, Puissance maximale aérobie, consommation maximale d’oxygène vitesse maximale aérobie, fréquence cardiaque maximale, récupération. MP-27 EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORCE EXPLOSIVE DES MEMBRES INFÉRIEURS CHEZ DES HANDBALLEURS CONFIRMÉS 58 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS M. CHERIF1, D. GOMRI1, A. AOUIDET1, M. MARQUES2 1 2 Institut Supérieur du Sport et de l’Education de Ksar Said Tunis Manouba, TUNISIE Sports Science Department, University of Beira Interior, CIDESD (Research Center in Sports Sciences, Health Sciences and Covilha, PORTUGAL Objectifs : Le but de cette étude est de cerner l’effet d’un régime d’entrainement pliométrique spécifique au handball sur l’évolution de la force explosive des membres inférieurs chez des handballeurs confirmés. Matériels et méthodes : Vingt deux sujets de sexe masculin qui s’entrainent régulièrement au sein d’une équipe de handball senior, (âge : 22,08± 2,99 ans ; taille 181 ,13 ± 4,75 cm ; poids : 82,74± 12,24 kg ; indice de masse corporel (IMC) :24,89±3,19kg/m²) ont été répartis en un groupe expérimental (n = 11) et en un groupe control (n = 11). La reproductibilité des différentes épreuves de saut, évaluées par le système Opto jump, a été étudiée au sein de deux groupes. Le groupe expérimental (n = 11) a été soumis à un entraînement de type pliométrique durant six semaines. Les tests de saut présentent une différente reproductibilité. Résultats : À l’issue de la session d’entraînement, les performances réalisées par le groupe expérimental au contre mouvement jump (CMJ), (2,78 %) et au contre mouvement jump bras libres (CMJBL), (3,55 %) présentent une amélioration significative à p < 0,01. Malgré les évolutions observées au squat jump (SJ), (1,35%) et drop jump droite (DJ-D), (2,64%) et drop jump gauche (DJ-G), (1,92%) la comparaison des résultats n’a pas engendré une différence significative entre les performances lors du premier et du deuxième teste. Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance de régime pliométrique comme moyen de développement de la force explosive des membres inférieurs chez les handballeurs. Mots clés : pliométrie, squat jump, contre mouvement jump, contre mouvement jump bras libre, drop jump –jambe droite, drop jumpjambe gauche. MP-28 LA BAISSE DE LA GLYCÉMIE À L’EXERCICE EN PLATEAU CHEZ LE DIABÉTIQUE INSULINÉ EST DÉTERMINÉE PAR LA GLYCÉMIE DE DÉPART ET L’INSULINÉMIE J. BRUN1, B. MARTI1, C. FEDOU1, A. FARRET2, J. PLACE2, E. RENARD2, J. MERCIER1 1 2 INSERM ERI 25 « Muscle et Pathologies », CERAMM, Service Central de Physiologie Clinique, CHU Lapeyronie - Montpellier, FRANCE Service d’Endocrinologie, CHU Lapeyronie - Montpellier, FRANCE Les hypoglycémies d’effort du diabétique insuliné demeurent difficiles à prédire. Nous pensons que les mécanismes précis déterminant l’évolution de la glycémie à l’effort chez ces patients restent mal définis. Nous avons précédemment montré l’absence de bien fondé de deux mythes: le fait qu’une glycémie avant exercice excédant 2,5 g/l doit contre-indiquer l’exercice car dans ce cas l’exercice exacerberait l’hyperglycémie; et celui que l’oxydation des glucides («glucose pulse»), prédit l’hypoglycémie. 23 diabétiques de type 1 (âge 22-67 ans, poids moyen : 68,6±2,03 kg; taille moyenne: 168 ± 1,45) traités par basalbolus ou pompe à insuline ont réalisé un exercice à plateau sur ergocycle à 50% de leur Pmax (soit 30 à 120 watts) avec suivi de la glycémie, de l’insulinémie libre et calorimétrie d’effort. La POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT glycémie de départ G0 (comprise entre 1,11 et 4,22 g/l, soit en moyenne 2,23±0,95 g/l) baisse en moyenne de -0,95±0,26 g/l, baisse retrouvée dans chez 21 sujets (91% des cas). L’oxydation des glucides est fortement corrélée au travail total effectué (en kJ) (r=0.875 p<0.001) mais ne prédit cependant pas l’évolution de la glycémie. L’évolution de la glycémie est corrélée négativement (et non positivement) à la variation glycémique à l’exercice (r=-0,525 p<0.01), de sorte que plus G0 est élevé plus la glycémie baisse. L’insulinémie au début du test est comprise entre 6 et 66 µU/ml et les sujets dont l’insulinémie était <25 µU/ml ne baissaient leur glycémie que dans 67% des cas (moyenne -0,51±0,24) tandis que si l’insulinémie excède 25 µU/ml la glycémie baisse toujours, de 0,5 à 2,8 g/l (moyenne -1,7 ± 0,42). Une analyse multivariée montre que la glycémie de départ (r=-0.684) et l’insulinémie de départ (r=-0.591) sont deux variables contribuant de façon indépendante à la baisse de la glycémie. Ces données sont à étoffer sur un échantillon plus important mais elles confirment bien que lors de ces exercices prolongés à plateau l’oxydation des glucides ne prédit pas la baisse de glycémie. Cette baisse de la glycémie est d’autant plus marquée que la glycémie basale est élevée, et apparait déterminée, en analyse multivariée, par le niveau d’insuline au début du test. MP-29 EFFETS DU JEÛNE DE RAMADAN SUR LE PROFIL NUTRITIONNEL ET SUR L’APTITUDE AÉROBIE DES FOOTBALLEURS M. BOUGRIDA1, F. CHIHA2, M.-K. BOURAHLI1, Y. BENKARA2, A. SELAMI2, H. MEHDIOUI1 1 2 Service de Physiologie et des Explorations Fonctionnelles CHU Dr BENBADIS - Constantine, ALGERIE Département d’Education physique et sportive - Constantine, ALGERIE Objectif : Notre étude a pour but d’évaluer les effets du jeûne de Ramadan, sur les apports nutritionnels et sur les réponses ventilatoires des footballeurs. Méthodes : 12 footballeurs (âge : 19,83 ± 2,39, taille : 176,08 ± 3,82) ont été évalués dans deux situations : pendant la période de contrôle ©, juste avant le mois de Ramadan et pendant la 4ème semaine du mois ®. A chaque période une enquête alimentaire a été menée à l’aide d’un questionnaire validé et une épreuve d’effort maximale a été réalisée pour évaluer, selon le protocole de Wasserman, le SV et le VO2max. Résultats : Les données diététiques ont révélé des diminutions significatives de l’apport calorique journalier (P<0,05) et des apports hydrominéraux (P<0,05). Cependant, la proportion des lipides dans les apports alimentaires a augmenté significativement (P<0,05). Le Ramadan n’a pas influencé le VO2max, alors que le SV est apparu tardivement et le QR a diminué significativement à la fin de l’effort (P<0,01). Conclusion : La pratique du jeûne de Ramadan s’est accompagnée d’une diminution des apports énergétiques, d’une diminution des apports hydrominéraux et d’une augmentation de la consommation des lipides. L’apparition tardive du SV et la baisse du QR à la fin de l’exercice maximal témoigneraient d’une bonne réponse métabolique chez les footballeurs observant le Ramadan. Mots clés : Ramadan, apports énergétiques, VO2max, Seuil Ventilatoire, footballeurs. MP-30 COMBINAISONS, SPORT & TECHNOLOGIE : LES 3 PAS EN AVANT DE LA NATATION S. LEN1, G. BERTHELOT1, M. TAFFLET2, P. HELLARD3, V. THIBAULT1, K. VELLARD1, S. ESCOLANO2, N. EL HELOU4, O. HERMINE5, J.-F. TOUSSAINT1,4,6 1 2 3 4 5 6 IRMES / INSEP - Paris, FRANCE INSERM U970 - Paris, FRANCE Fédération Française de Natation (FFN) - Paris, FRANCE Université Paris 5 - Paris, FRANCE CNRS - Paris, FRANCE CIMS APHP - Paris, FRANCE Outre leurs aspects sportif, social ou politique, les compétitions de l’ère olympique moderne permettent de suivre l’évolution des meilleures performances humaines que plusieurs facteurs (développement économique, charges et méthodes d’entraînement, médecine…) contribuent à améliorer. Des publications récentes montrent que l’évolution physiologique admet une limite [1 – 4] que tendent à repousser le recours aux innovations technologiques. La natation présente un profil évolutif permettant ainsi de quantifier l’impact technologique des combinaisons sur les performances, selon l’évolution des dispositions réglementaires. L’analyse de 2800 performances en grand bassin permet d’estimer l’impact des combinaisons de 1ère, 2ème (polyuréthane/ élastine) et 3ème (polyuréthane intégral) génération introduites respectivement en 1999, 2008 et 2009. Cette séquence devrait s’interrompre au 1er janvier 2010. La variation de la moyenne des 10 meilleures performances est quantifiée chaque année depuis 1999 dans chacune des 28 épreuves olympiques et l’amélioration moyenne est mesurée par test ANOVA. Les résultats montrent une évolution continue des performances entre 1999 et 2007 (+0.93±0.26%, p < 0.001, en 8 ans) et une amélioration brusque en 2008 (+1.02±0.54%, p < 0.001 sur un an). La tendance au 14 septembre 2009 montre une deuxième évolution majeure de (+0.43±0.62%, p < 0.001) en 9 mois. La résultante à 10 ans montre un gain de 3.03±0.75% des performances estimées par rapport à l’asymptote initiale de 1998. Ces gains dépendent du style de nage et de la distance (+4.15% sur le 50m NL masculin, +1.99% sur le 100m Brasse masculin, + 2.43% sur le 1500m NL masculin) mais sont équivalents pour les deux sexes. Nous estimons ainsi l’ordre de grandeur du gain de performance liée à une amélioration d’ordre technologique. Il est difficile de prévoir l’évolution des performances en natation en 2010, si les combinaisons demeurent interdites. Selon le modèle final retenu, il apparaît cependant probable qu’elles accuseront un recul majeur en proportion des gains mesurés durant les trois périodes. MP-31 MODÈLES STATISTIQUES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES ENVIRONNEMENTAUX SUR LA PERFORMANCE DANS LE MARATHON J. TOLAÏNI1, N. EL HELOU2, J. LAPKOFF1, A. MARC1, S. LEN1, H. NASSIF2, H. DESQUEYROUX3, S. MARQUET3, S. SAUTRON3, A. DE NAZELLE4, G. BERTHELOT1, J.-F. TOUSSAINT1,5,6 1 2 3 4 5 6 IRMES / INSEP - Paris, FRANCE Université Paris 5 René Descartes - Paris, FRANCE ADEME - Paris, FRANCE CREAL - Barcelone, ESPAGNE CIMS - Paris, FRANCE APHP Hôtel Dieu - Paris, FRANCE Un grand nombre de marathons sont organisés chaque année dans le monde et constituent de fait un formidable laboratoire d’étude pour mesurer l’impact de divers paramètres environnementaux sur la performance sportive humaine. Nous proposons ici d’identifier les différents paramètres pouvant influencer la performance lors 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 59 POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT d’un effort intensif de plusieurs heures. Les temps des 6 grands marathons internationaux ont étés recueillis : Boston, New York, Chicago, Londres, Berlin et Paris sur un période de 9 années de 2000 à 2008 pour un total de 53 marathons comparables pouvant compter jusqu’à plus de 30 000 participants par occurrence. Différents groupes de niveaux ont étés déterminés en fonction des temps t réalisés par les coureurs: Elite (t <2h20) ; sub-élite (2h20 < t < 2h40) ; groupe 3h (2h40 < t < 3h) ; groupe 3h15 (3h < t < 3h15) ; groupe 3h30 (3h15 < t < 3h30) ; groupe 3h45 (3h30 < t < 3h45). Différentes analyses de corrélation inter-variables ont étés menés et un modèle polynomial exprimant la vitesse des coureurs en fonction des variables environnementales retenues est présenté pour chacun des différents groupes. Les résultats montrent que la température est le paramètre responsable de la plus grande partie de la variabilité des performances. Les modèles significatifs (p < 0.0001) retenus pour les différents niveaux de performances sont de la forme : avec T température, H humidité et explique plus de 62 % de la variabilité des données dans chaque groupe de niveau. Les variables température et humidité concernent tous les coureurs, mais elles affectent les coureurs de niveau plus faible dans des proportions plus importantes. Les autres variables recueillies n’ont pas ou très peu d’impact sur la course. L’étude des divers polluants (CO, CO2, Ozone, SO2, NO, NO2, Benzene, Toluene, PM 2,5 et PM 10, métaux) à différents niveaux de pollution, nous a permis de montrer ceux-ci n’impactent pas la performance des coureurs les jours de course. Il reste toutefois une partie de la variabilité à expliquer, et l’impact du vent dont la modélisation reste difficile, peut être une hypothèse plausible. MP-32 LÉSIONS DE SURMENAGE CHEZ LE SPORTIF DE HAUT NIVEAU EN PÉRIODE DE CROISSANCE : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN CONSULTATION DE MÉDECINE DE SPORT H. ADALA1, R. MANKAI2, M. KOUBAA3 1 2 3 60 Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Ssport de Monastir - Monastir, TUNISIE Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport Tunis, TUNISIE CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Introduction : Les pathologies de surmenage chez l’enfant et l’adolescent sportifs en particulier les ostéochondroses de croissance sont généralement favorisées par les contraintes mécaniques répétées et parfois par des troubles statiques notamment du pied. Rares en consultation de médecine de sport, mais elles sont à rechercher chez les sportifs en période péri et post pubertaire se plaignant d’algies mécaniques non traumatiques. Objectifs, patients et méthodes : Dans le but d’étudier ces pathologies microtraumatiques du sportif de haut niveau en période de croissance, nous avons revu rétrospectivement toutes les consultations médicales (2435) d’un médecin du sport dans un centre de médecine et des sciences du sport sur une période de cinq ans. Résultats : Vingt sept cas d’ostéochondropathies de croissance étaient rapportés (1.9 %). Ces sportifs étaient à prédominance masculine (76 %) et d’âge moyen égal à 15.9 ans (12 à 22 ans). Une maladie d’Osgood-Schlatter était la plus rapportée (40.7 %) notamment chez des footballeurs (63 %) dont un se présentant en stade de fragmentation (stade III). La maladie de Sheuermann (33,3 %) était rapportée surtout en sport collectif (77.7 %). Une maladie de Sever (26 %) était retrouvée surtout chez des footballeurs (57 %). Le diagnostic de ces ostéochondroses de croissance était toujours évoqué cliniquement: âge, sport pratiqué, niveau de pratique sportive, type de symptomatologie, facteurs de risque et signes physiques. Le type d’ostéochondrose était en fonction de la localisation de la douleur. Une radiographie standard prescrite systématiquement, a permis surtout l’élimination les autres étiologies des plaintes algiques. Néanmoins des signes radiologiques ont permis de retenir l’ostéochondrose ainsi suspectée dans 15 cas (55%). Le traitement a consisté à un repos sportif relatif (4.3 semaines en moyenne), un traitement médical et une kinésithérapie à but antalgique mais aussi préventif notamment pour les formes de Sheuermann avec des déformations du rachis et la mise en place d’une orthèse anti-osgood dans un cas de maladie d’Osgood-Schlatter. L’évolution était toujours favorable avec une reprise du sport sans risque dans 6 semaines en moyenne et une récidive dans un cas d’Osgood-Schlatter et 5 cas de maladie de Sheuermann. Des séquelles anatomiques dans 4 cas d’osgood-Sclatter et 2 cas de Sheuermann par retard de prises en charge. Discussion et conclusion : Au terme de cette étude on peut dire que dans un contexte non traumatique chez un sportif en période de croissance, il faut toujours penser du moins en second plan (éliminer d’abord une pathologie tumorale et/ou inflammatoire) à une ostéochondropathie de croissances. L’exploration radiologique et la prise en charge médico-kinésithérapique est de grand intérêt pour le diagnostic et la prise en charge mais aussi pour le suivi de ces pathologies qui risquent de laisser des séquelles et perturbe de ce fait le parcourt sportif des athlètes de haut niveau. E-POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT PE-01 CONTRIBUTION À LA MISE EN PLACE D’ABAQUES DE COUPLE DE FORCE MAXIMALE DES EXTENSEURS ET FLÉCHISSEURS DU GENOU EN ISOCINÉTIQUE ET COMPARAISON DE DEUX SPORTS DE FORCE, LE JUDO ET L’ATHLÉTISME, CHEZ DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU À L’INSEP Y. HERVOUET DES FORGES1, F. METAIS1, A. DAUFRENE1, A. RICHAUD1 1 INSEP - Paris, FRANCE Objectifs : Evaluer le meilleur résultat du couple de force maximale, son rapport au poids, le travail total et le ratio fléchisseurs sur extenseurs, de deux groupes de sportifs sains, membres de l’INSEP, dans le but de constituer des groupes reproductibles pour chaque activité sportive et de comparer les activités entre elles et pas seulement de comparer les individus à eux-mêmes. Méthodes : Cent sujets sportifs, judokas et athlètes de «sprint», répartis en trente judokas masculins, trente athlètes masculins, vingt judokas féminines et vingt athlètes féminines, ont été testé au sein de l’unité isocinétique du département médical de l’INSEP, selon un même protocole standardisé. Le protocole consiste en un test concentrique / concentrique testant le segment du genou à trois vitesses de : 90°; 180° et 240°. Seuls les meilleurs résultats du moment maximal et du travail total (en Newton.mètre - N.m) sont retenus. Ces résultats sont ensuite rapportés au poids de corps du patient (en kg), mesuré juste avant le test. Résultats : Il apparaît que le couple de force maximale rapporté au poids, n’est pas systématiquement plus élevé chez les sportifs masculins par rapport aux féminines. Le couple de force est plus élevé en moyenne pour les extenseurs chez les judokas par rapport aux athlètes alors que les fléchisseurs sont plus puissants chez les athlètes par rapport aux judokas. Le ratio fléchisseur sur extenseurs, représentant l’équilibre des groupes musculaires agonistes antagonistes, est le plus faible chez les judokas féminines et le plus élevé chez les athlètes masculins. Discussion : La comparaison des couples de forces maximales, du travail total et du ratio fléchisseurs sur extenseurs chez des sportifs, masculins et féminins, de deux disciplines sportives utilisant préférentiellement des groupes musculaires antagonistes permet de mettre en évidence des différences significatives de puissances moyennes. Cependant, ces mesures ne résument pas à elles seules l’efficience fonctionnelle du segment de membre évalué. La comparaison avec une population appariée de sujets sportifs de niveau loisir serait utile. Conclusion : La population spécifique des sportifs de haut niveau de l’INSEP permet de mettre en évidence des écarts du couple de force maximale des groupes musculaires des membres inférieurs, de sujets pratiquant différents sports de force. Les résultats montre également que l’écart du couple de force entre les masculins et les féminines, n’est pas aussi important qu’attendu. Enfin, ces mesures permettent de créer des moyennes par groupes facilitant ainsi les comparaisons entre sportifs. PE-02 PRISE EN CHARGE DE LA PUBALGIE CHEZ LES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU EN CONSULTATION DE MÉDECINE DU SPORT H. ADALA1, L. BELKHIRIA1, M. HLAL1, R. MANKAI2 1 2 Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport de Monastir - Monastir, TUNISIE Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport - Tunis, TUNISIE Introduction : La pubalgie est une affection douloureuse du pubis et des muscles ou tendons voisins qui est souvent difficile à appréhender en raison de la complexité anatomique du carrefour pubien et de l’intrication fréquente de plusieurs pathologies dans le tableau clinique. Son incidence reste assez importante dans les sports collectifs. Objectifs : Etudier la pubalgie et sa prise en charge chez des sportifs de différentes disciplines dans un centre de médecine et des sciences du sport. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective reprenant toutes les consultations médicales (2435) d’un médecin du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du sport, effectuées sur une période de cinq ans. Résultats : Parmi les 2435 consultations, 1409(57%) étaient pour des atteintes traumatiques et micro-traumatiques de l’appareil locomoteur. Parmi ces dernières, 107 (7.5%) étaient une pubalgie chez des sportifs avec une nette prédominance masculine (92%) et un âge moyen de 18.5 ans (13 à 33 ans). Selon un ordre décroissant les disciplines sportives intéressées étaient le football 72 cas (67%), les sports de combat 19 cas (17.7%), le handball 8 cas (7.4%), le rugby 5 cas (4.6%), le basket-ball 2 cas (1.8%) et l’ l’haltérophilie 1 cas (0.9%). Le côté gauche était le plus concerné 72 cas (67%) et l’atteinte bilatérale n’a été que dans 5 cas (4.6%). Le diagnostic était essentiellement clinique tout en recouvrant plusieurs affections dont l’ostéoarthropathie pubienne, les tendinites d’insertion des adducteurs et la pathologie pariétale abdominale. Le traitement a consisté toujours en un repos sportif de 6 semaines en moyenne, à un traitement médical, une cryothérapie et une rééducation faite en 3 phases : traitement antalgique, traitement des facteurs favorisant et reprogrammation neuro-sensori-motrice, suivis d’une réinsertion sportive progressive en 8 semaines en moyenne. Une enquête étiopathogénique a été menée et des mesures préventives ont été prescrites pour tous les sportifs. L’évolution était bonne sauf dans trois cas bilatérales rebelles au traitement médico-kinésithérapique ayant nécessité un traitement chirurgical. A un recul moyen de 3 ans une reprise du sport à un niveau antérieur était rapportée pour tous les patients sauf pour les trois qui ont été opérés. Discussion et conclusion : C’est une entité pathologique de diagnostic clinique et de traitement difficile. Elle nécessite une approche globale de la pathologie et une bonne adhérence du sportif au programme de rééducation. Son but est de diminuer la douleur, d’améliorer force et souplesse, de restaurer la fonction perdue et de prévenir les rechutes. Le traitement chirurgical, lorsque les indications sont bien posées, donne généralement de bons résultats. PE-03 ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES LÉSIONS SCAPULAIRES CHEZ LES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN CONSULTATION DE MÉDECINE DU SPORT H. ADALA1, M. KOUBAA3, R. MANKAI2 1 2 3 Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport de Monastir - Monastir, TUNISIE Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport - Tunis, TUNISIE CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE Introduction : L’épaule est l’une des grosses articulations pouvant être concernée par les lésions traumatiques et microtraumatiques en sport de haut niveau. Ces lésions scapulaires chez le sportif sont nombreuses et variées, aiguës ou chroniques. Objectifs : Etudier les pathologies traumatiques et microtraumatiques de l’épaule chez des sportifs de haut niveau dans un centre de médecine et des sciences du sport. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 61 E-POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT Patients et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective reprenant toutes les consultations médicales (1427) d’un médecin du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du sport, effectuées sur une période de trois ans. Résultats : Parmi les 1427 consultants, 1396 (97,8 %) étaient des sportifs ayant consulté pour 1237 atteintes traumatiques et micro-traumatiques de l’appareil locomoteur (86 %). Parmi ces derniers, 91 (7 %) avaient des lésions scapulaires avec une nette prédominance masculine (78 %) et un âge moyen de 20 ans (15 à 35 ans). Selon un ordre décroissant les disciplines sportives concernées étaient le handball 42 cas(46 %), football 18 cas(19 %), les sports de combat 16 cas (17 %), l’haltérophilie 6 cas (6.5 %), la natation 5 cas (5.4 %), le basket-ball 2 cas (2.1%), le rugby 1 cas(1%) et l’athlétisme 1 cas(1%). Le côté gauche était modérément le plus touché 38 cas (54.9%) et l’atteinte bilatérale n’a été que dans 3 cas (3.2%). Une tendinopathie de la coiffe des rotateurs était la pathologie scapulaire la plus fréquente : 57 cas (62.6 %). Elle était rapportée respectivement chez 35.7 % des nageurs, 11.9 % des handballeurs, 7.5 % des footballeurs et 5.2% des sportifs de combat. Un syndrome de conflit sous-acromio-coracoïdien était rapporté dans 14.2 % des cas dont presque la moitié chez des haltérophiles (46.1 %). Une tendinopathie de la longue portion du biceps et un SLAP ont été observées avec la même fréquence soit 5 fois (5.4%). Le traitement était médico-kinésithérapique avec un repos sportif relatif dans tous les cas en dehors de deux cas de lésion intra-articulaire. Ces dernières avaient nécessité un traitement chirurgical. Une relation statistiquement confirmée entre les structures scapulaires lésées et les disciplines sportives est ainsi retrouvée. Discussion et conclusion : l’atteinte de l’épaule est une localisation assez fréquente chez les sportifs de haut niveau. L’expression clinique ainsi que la prise en charge médico-rééducative et/ou chirurgicale est en fonction de la structure scapulaire touchée ainsi du niveau de gravité de cette lésion. Une corrélation entre la localisation structurale de l’atteinte de l’épaule et le sport pratiqué a pu être confirmée. PE-04 LÉSIONS MUSCULAIRES CHEZ LES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN CONSULTATION DE MÉDECINE DU SPORT H. ADALA1, M. KOUBAA3, D. DAY4, F. BESBES1, R. MANKAI2 1 2 3 4 Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport de Monastir - Monastir, TUNISIE Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport - Tunis, TUNISIE CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE Hôpital d’Enfants - Tunis, TUNISIE Introduction : Le muscle est l’une des structures les plus concernées par les lésions traumatiques et microtraumatiques en sport de haut niveau. Ces accidents musculaires chez le sportif sont assez nombreux et leur pronostic dépend fortement de la qualité de prise en charge. Objectifs : Etudier les lésions musculaires chez des sportifs de haut niveau dans un centre de médecine et des sciences du sport. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective reprenant toutes les consultations médicales (2435) d’un médecin du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du sport, effectuées sur une période de cinq ans. Résultats : Parmi les 2435 consultations, 1409 (57 %) étaient pour des atteintes traumatiques et micro-traumatiques de l’appareil locomoteur. Parmi ces dernières, 362 (25.6 %) étaient suite à un accident musculaire chez des sportifs à prédominance masculine (85 %) et un âge moyen de 17.5 ans (13 à 30 ans). 62 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Selon un ordre décroissant les disciplines sportives les plus concernées étaient le football 243 cas (67.1%), le handball 54 cas (14.9 %), les sports de combat 25 cas (6.9 %) et le basketball 21cas (5.2 %). Le côté gauche était le plus touché (61 %). Le mécanisme de la lésion musculaire était souvent intrinsèque (73 %). Le muscle quadricipital était le plus lésé (32.5 %) suivi par les adducteurs (17.9 %) et l’Iskio-jambier (16.2 %). Il s’agissait plutôt de lésions stade 2 (87 %). Un hématome intramusculaire a été rapporté dans 4 cas dont 3 ont été ponctionnables. Le diagnostic était toujours évoqué cliniquement. L’échographie musculaire demandée quasi-systématiquement n’a été pratiquée que dans 13.8% des cas ayant confirmé ainsi le diagnostic de lésion musculaire. Le traitement a consisté à un repos sportif relatif en moyenne de 4 semaines, une cryothérapie pluriquotidienne, une kinésithérapie à but antalgique débuté en un délai moyen d’une semaine et à un étirement infra-douleur tout le long du traitement physiothérapique et une hygiène de vie. Un renforcement musculaire et un travail musculaire excentrique en fin du programme de rééducation ont été fréquemment réalisés. Une ponction évacuatrice de l’hématome intramusculaire a été pratiquée dans 3 cas d’hématome intramusculaire. L’évolution était bonne sauf pour un footballeur n’ayant pas respecté la prise en charge adoptée et dont la lésion a évolué vers une cicatrice fibreuse. Le délai de la reprise progressive du sport sans risque a été en moyenne de 5 semaines. Une relation statistiquement confirmée entre la topographie de la lésion musculaire et les disciplines sportives est ainsi retrouvée. Discussion et conclusion : L’atteinte musculaire est une morbidité traumatique et microtraumatique assez fréquente chez les sportifs de haut niveau. L’expression clinique ainsi que la prise en charge médico-rééducative et/ou chirurgicale est en fonction du niveau de gravité de cette lésion. Une corrélation entre le musclé lésé et le sport pratiqué a pu être confirmée. PE-05 DE LA CRYOTHÉRAPIE À LA NEUROCRYOSTIMULATION : UNE ÉVOLUTION... SAISISSANTE ! P. PAULIN1, F.-X. LAGRE1, F. NICOD1 1 Service de Santé et de Secours Médical du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs Besançon, FRANCE Objectif : La cryothérapie existe depuis de nombreux siècles, connue pour ses vertus contre la fièvre et l’inflammation. Elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt au travers d’une meilleure compréhension de son action sur le corps humain et la meilleure codification de ses indications. La neurocryostimulation (NCS) apparaît prometteuse. Matériels et méthode : Les bases scientifiques de ce nouvel attrait reposent sur un constat récent de recherche fondamentale, au travers de la notion de choc thermique. Les effets physiologiques de la cryothérapie sont validés par la réalisation de récents travaux de recherche qui identifient quatre grandes familles d’actions sur le corps humain : action antalgique, action anti-inflammatoire, action vasomotrice, action myorelaxante. Résultats : Plusieurs techniques de cryothérapie sont connues et utilisées, de la glace à la NCS, en passant par les bombes de froid et l’azote liquide. Chacune se base sur un phénomène physico-chimique distinct lors du contact de la cryothérapie avec le corps humain, qui conditionne l’apparition des effets physiologiques attendus au niveau du corps. Trois phénomènes sont concernés : la conduction, la convection et la sublimation. Seule la NCS permet aujourd’hui d’obtenir de façon tangible les E-POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT effets physiologiques escomptés. Les indications thérapeutiques apparaissent nombreuses et susceptibles de répondre à plusieurs spécialités, tant dans la sphère médicale que paramédicale, chez l’humain comme chez l’animal. Conclusion : La cryothérapie reprend aujourd’hui une place grandissante dans l’arsenal thérapeutique disponible. La meilleure compréhension des mécanismes d’action et le développement de la NCS renforcent cet intérêt. Il reste indispensable de mener des études de terrain complémentaires pour cerner mieux encore le champ des possibilités offertes. Il apparaît tout aussi essentiel de poursuivre les travaux de recherche fondamentale pour asseoir solidement les bases de cette modalité thérapeutique ancestrale. PE-06 MODIC 1 : À PROPOS D’UN CAS SPORTIF M. BENICHOU1, J.-M. BADERE2, A. MULLER3, O. GILLE4 1 Clinique Magnin - Nouméa, NOUVELLE CALÉDONIE 2 Clinique Jeanne d’Arc - Le Port, ILE DE LA RÉUNION 3 CRF Ylang Yla ng - Le Port, ILE DE LA RÉUNION 4 CHU Pellegrin - Bordeaux, FRANCE A propos d’un cas de lombalgie chronique classé Modic 1 en résonance magnétique nucléaire (IRM) évoluant vers une nette amélioration des douleurs et un aspect de Modic 0 sous infiltration intra discale, les auteurs tentent de cerner les indications de ce traitement et de connaître les moyens de dépistage des patients Modic 1. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 63 64 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Emplacement GENZYME 1 EMO INTERNATIONAL 2 Smith & Nephew3 IMSPRO - ASKAMON 4 Zimmer MedizinSysteme5 Laboratoires BOIRON 6 THUASNE 7 POWERADE 8 BSN Medical 9 Laboratoire ACM 10 LCA Pharmaceutical 11 CEVRES SANTÉ - MYOLUX 12 MEDIMEX 13 Société Société Emplacement AGIPI - AXA 14 ZAMST 15 CRYONIC MEDICAL 16 EZY WRAP - SM Europe 17 Laboratoires GENEVRIER 18 EMS France 19 SCHUHFRIED France 20 Laboratoire SOBER 21 ORANGE BUSINESS SERVICES 22 DJO France 23 CEFAR COMPEX France - Groupe DJO24 GAME READY France 25 SECUDERM 26 PLAN d’EXPOSITION I N F O R M A T I O N S G É n É rales INFORMATIONS TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES INFORMATIONS AUX PRÉSENTATEURS DE COMMUNICATIONS ORALES Les présentateurs de communications orales libres devront être inscrits au congrès. Equipement audio-visuel : L’équipement nécessaire à la projection des présentations Powerpoint sera à la disposition des orateurs, dans les salles de conférence, pendant les sessions scientifiques. Salle de pré projection : Une salle de pré-projection est disponible pour toutes les personnes qui présentent une communication orale. Nous recommandons aux présentateurs de se rendre dans cette salle au minimum 2 heures avant le début de leur présentation, afin de s’assurer du bon fonctionnement de leur support technique. Supports acceptés : Seules les présentations enregistrées sur CD Rom ou clés USB pourront être testées. Nous recommandons aux utilisateurs de Macintosh d’enregistrer leurs travaux dans une version compatible PC. Sauvegarde de votre présentation et diffusion : Vos présentations seront enregistrées lors de votre passage en salle de pré-projection dans notre système informatique. Vous pouvez, si vous le souhaitez, récupérer vos supports de communication à la fin de votre présentation, ou demander à les effacer. Nous vous demanderons de signer une décharge nous autorisant l’utilisation de votre présentation pour une diffusion sur le site internet des sociétés à l’issu du congrès. Informations aux présentateurs de posters et de e-posters Les présentateurs posters et de E-posters devront être inscrits au congrès. Présentation posters Les auteurs dont le résumé a été retenu pour une présentation sur panneaux posters sont invités à présenter leurs résultats sur un poster affiché qui sera exposé aux congressistes dans la rotonde au niveau de l’exposition. Un débat avec les auteurs sera organisé devant les posters le jeudi 29 octobre de 12h00 à 13h00. Les auteurs devront se trouver à côté de leur poster au moment de cette session. Les auteurs devront également se trouver près de leur poster au moment des pauses café et déjeuners. - Le panneau posters a une superficie standard de 90 cm x 150 cm en format portrait - Les posters doivent être mis en place sur les emplacements prévus à cet effet dès le jeudi 29 octobre 2009 à partir de 07h30. - Les posters doivent être retirés par leurs auteurs le samedi 31 octobre 2009 à partir de 10h30 jusquà 12h00. AIM FRANCE décline toute responsabilité pour tous les posters déchirés, perdus ou qui n’auront pas été retirés avant midi. Présentation E-posters Si le résumé a été accepté pour une présentation E-poster, nous vous informons que la communication sera disponible sur une borne informatique interactive et pourra être consultée pendant toute la durée du congrès. La présentation doit exclusivement utiliser une version PowerPoint et doit comporter 10 diapositives au maximum - la première comprend le titre, les auteurs - La dernière mentionne les principales références bibliographiques. - Aucune vidéo, animation ou transition ne doit être incluse dans le diaporama. - Les présentations ne respectant pas les critères ci-dessus ne pourront pas être acceptées. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 65 I N F O R M A T I O N S G É n É rales REMISE DE PRIX La présence des candidats est obligatoire pour remettre les prix aux lauréats. REMISE DES PRIX DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDÉCINE DU SPORT Prix « Prix Jeunes Chercheurs » Deux prix récompenseront deux jeunes chercheurs, pour l’originalité et la qualité de leurs travaux, présentés lors d’une session de communications orales libres dans le programme de la SFMS. Les communications seront présentées au cours de la session Concours « Prix Jeunes Chercheurs » de la SFMS planifiée le jeudi 29 octobre 2009 de 14h30 à 15h30. Ces prix « Jeunes Chercheurs » (1er et 2ème prix), d’un montant respectif de 500 € et 300 € seront officiellement remis au cours de la séance de remise des prix le jeudi 29 octobre 2009 de 17h30 à 17h45. Sont considérés comme « jeunes chercheurs » des scientifiques ou médecins non encore titulaires de la thèse d’université de sciences, ou tout juste diplômés de l’année en cours. Les jeunes chercheurs feront acte de candidature au cours de la soumission du résumé. Afin de justifier de votre statut de jeune chercheur, un justificatif vous sera demandé. Les autres communications seront présentées dans d’autres sessions thématiques. Prix du meilleur poster Un prix récompensera l’auteur du meilleur poster, pour l’originalité et la qualité de son travail Un jury sélectionnera sur place ce meilleur poster après examen de toutes les présentations affichées, et entretien avec l’auteur principal au cours d’une session de visite et présentation des posters planifiée le jeudi 29 octobre de 12h00 à 13h00. Un prix poster d’un montant de 400 € sera officiellement remis au cours de la séance de remise des prix le jeudi 29 octobre 2009 de 17h30 à 17h45. REMISE DES PRIX DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT Prix de la « Meilleure communication orale » Un prix récompensera, pour l’originalité et la qualité de son travail, l’auteur d’un résumé présenté dans une session de communications orales libres de la SFTS. Ce prix de la « Meilleure Communication Orale » d’un montant de 400 € sera remis officiellement le vendredi 30 octobre 2009 de 17h30 à 18h00. Ce prix est destiné aux médecins du sport ou d’équipe sportive, et surtout à ceux qui ont achevé leur formation. Prix du « Meilleur Poster Electronique » Un prix récompensera, pour l’originalité et la qualité de son travail, l’auteur d’un résumé présenté sous forme de E-poster. Ce prix du « Meilleur Poster Electronique » d’un montant de 300 € sera remis officiellement le vendredi 30 octobre 2009 de 17h30 à 18h00. 66 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS I N F O R M A T I O N S G É n É rales inscriptions au congr È s Tarif des inscriptions Inscriptions sur place Membres SFMS et/ou SFTS (*) Congressistes Etudiants en DU / DIU / Internes (*) Tarif journée (jeudi 29 ou vendredi 30 octobre 2009) Tarif samedi matin (pour les professionnels paramédicaux uniquement) (*) 220 € 260 € 140 € 120 € 60 € (*) La présentation d’un justificatif est obligatoire. Accréditation FMC : Congrès accrédité par le Département Formation Médicale Continue de la Faculté de Médecine de Rennes 1 : 553 580 02 435 L’inscription inclut - L’accès aux sessions scientifiques et à l’espace exposition - Les pauses café du jeudi 29, vendredi 30 et samedi 31 octobre 2009 - Les déjeuners du jeudi 29 et vendredi 30 octobre 2009 - La sacoche, la documentation du congrès et le certificat de présence Vous pouvez vous inscrire à la journée ou à la demi-journée*. Ces inscriptions donnent accès aux sessions d’une journée de votre choix (merci de préciser le jour de votre participation lors de votre inscription), ou de la demi-journée de samedi uniquement. * Les tarifs demi-journée ne seront accordés qu’aux professionnels paramédicaux sur présentation d’un justificatif. Conditions d’annulation Toute demande d’annulation d’inscription doit se faire impérativement par écrit (par lettre ou par fax) et doit être envoyée au secrétariat du congrès selon les conditions suivantes : - Jusqu’au 31 août 2009 : remboursement de 50 % des frais d’inscription - À partir du 1er septembre 2009 : aucun remboursement ne sera effectué. Inscriptions sur place Les inscriptions doivent nous être retournées avant le vendredi 09 octobre 2009. Passée cette date, les inscriptions se feront sur place dès le jeudi 29 octobre 2009. Certificat de présence Un certificat de présence sera remis avec le badge et des documents du congrès à tous les participants du congrès. Ateliers et séances paramédicales Le nombre de places étant limité, les personnes souhaitant participer aux ateliers et séances paramédicales doivent obligatoirement s’inscrire, et préciser le nom de l’atelier et le jour de leur choix au moment de l’inscription. Un bon donnant prioritairement accès à ces sessions sera remis aux personnes inscrites, au moment du retrait du badge et des documents du congrès. L’accès aux salles pour les participants non inscrits se fera alors en fonction du nombre de places disponibles. HÉBERGEMENT Une liste d’hôtels à proximité du Bellevue est à votre disposition à l’accueil du congrès. Afin de bénéficier des tarifs consentis avec les hôtels de Biarritz, une fiche de réservation vous sera remise. Il vous suffira de la remplir et de la remettre lors de votre présentation à l’hôtel de votre choix. Les réservations et le règlement de vos nuitées sont à faire directement auprès de l’hôtel. Les conditions de réservation et d’annulation définies sont propres à chaque hôtel. L’organisation du congrès ne prend à sa charge ni les réservations de chambres ni les frais de transport des participants au congrès. AIM FRANCE a un rôle d’intermédiaire auprès des hôtels, et se décharge de toute responsabilité en cas d’indisponibilité dans l’hôtel de votre choix. 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 67 I N F O R M A T I O N S G É n É rales TRANSPORT & ACCÈS Aérien Vos billets d’avion au meilleur prix. Bénéficier de tarifs préférentiels avec Air France et KLM Global Meetings - 2ème CONGRÈS COMMUN SFMS & SFTS Code identifiant à communiquer lors de la réservation : 07021AF Valable du 22/10/2009 au 02/11/2009 Pour plus d’informations : www.airfranceklm-globalmeetings.com AFKLM Official carriers Nº dossier : 2008140E Date : 03/06/08 Validation DA/DC : Validation Client : Train Des fichets SNCF sont à votre disposition à l’accueil du congrès. Gare SNCF de Biarritz à 3 km du centre ville - Renseignements et horaires : Service auto/train avec plusieurs destinations d’Europe - Tél. : +33 (0)5 59 50 83 07 Transferts gare et aérogare vers Biarritz centre Lignes régulières de transfert bus : Tél : +33 (0)5 59 24 26 53 - www.bus-stab.com Atlantic Taxi Radio : Tél. : +33 (0)5 59 03 18 18 Pour plus d’informations sur les accès vers Biarritz et les facilités de parking, contacter l’office de tourisme : Tél. + 33 (0)5 59 22 37 00 - Fax + 33 (0)5 59 24 14 19 E-mail : [email protected] - Internet : www. biarritz.fr PLAN DE SITUATION « Le Bellevue » Place bellevue - 64200 BIARRITZ Le Bellevue 68 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS NOIR I N F O R M A T I O N S G É n É rales exposition & partenariat Une exposition scientifique regroupant les laboratoires et partenaires du congrès sera ouverte, à l’ensemble des participants inscrits, le jeudi 29 et vendredi 30 octobre toute la journée ainsi que le samedi 31 octobre matin. Les pauses café et les déjeuners seront également servis dans cet espace. Pour toute demande de partenariat ou pour toute information complémentaire, contacter Yohann LECLERC : AIM Group - AIM FRANCE SAS 29-31, rue de l’Espérance - 75013 Paris, France Tél. : +33 (0)1 40 78 38 00 - Fax : +33 (0)1 40 78 38 01 - E-mail : [email protected] ASSURANCE L’agence organisatrice du congrès ne peut prendre en charge la responsabilité personnelle des participants ou encore la perte ou le dommage de leurs biens pendant la durée ou en conséquence de leur participation au congrès. Les frais d’inscriptions n’incluent pas d’assurance. Aussi, nous vous recommandons vivement de souscrire à l’assurance de votre choix lors de votre inscription au congrès, et lorsque vous réservez votre voyage. Votre assurance devra être souscrite dans votre pays d’origine. COCKTAIL Cocktail organisé par la Mairie de Biarritz Vendredi 30 octobre 2009 à 19h30 Les participants du congrès sont cordialement invités à participer à ce cocktail, au cours duquel une démonstration de pelote et chants basques seront présentés. Euskal Jaï « Trinquet Couvert » Stade d’Aguilera - 64200 Biarritz Information : Tél. : +33 (0)5 59 23 91 09 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS 69 NOTES 70 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS Hyaluronate de sodium 1% PM = 2,2 à 2,7 MDa Adaptateur pour une meilleure prise en main de la seringue Appareillage de seringue non-allergisant HA Seringue en verre pré-remplie (Principe actif stable) U TE P U RE T É • Origine bio-fermentative • Stérilisation par vapeur haute-pression • Pas de solvants d’extraction • Absence de produits d’origine animale Verrouillage Luer-lock Conservation à température ambiante SÉCURITÉ CERTIFIÉ SELON : CONDITIONNEMENT EN BOÎTE DE 1 OU 3 SERINGUE(S) de 2ml NSEILLÉ T BLIC CO PRIX PU NT AU MONTAN R P E ÉQUIVAL OURSEMENT LP B DU REM 1. Informations Générales STRUCTOVIAL® est une solution aqueuse, à base de hyaluronate de sodium à 1%. Méthode de stérilisation : la stérilisation s’effectue dans le container final, à l’aide de vapeur surchauffée. STRUCTOVIAL® est une solution stérile, apyrogène, isotonique et Stérilisation et pyrogénicité strictement contrôlées. viscoélastique à usage intra-articulaire (injection dans la cavité du genou). Endotoxin test by The Austrian for headline and Nutrition, Graz. 2. Composition 1 ml de STRUCTOVIAL® contient 10,0 mg de hyaluronate Remplissage sous vide. de sodium ainsi que du chlorure de sodium, du monohydrogénophosphate de sodium, de l’acide citrique et de l’eau stérile pour injection. 3. Indication Préconisé en cas de douleur ou de raideur articulaire résultant d’une arthrose dégénérative ou post-traumatique du genou. 4. Propriétés et efficacité Toutes les articulations synoviales, notamment les articulations portantes qui soutiennent le poids du corps, contiennent du hyaluronate de sodium viscoélastique. Cette substance a des propriétés lubrifiantes et protectrices contre les chocs, elle favorise la mobilité et l’indolence lors des mouvements articulaires. Chez les patients souffrant d’une arthrose dégénérative la viscoélasticité du liquide est sensiblement diminuée ; par conséquent l’articulation est soumise à un effort mécanique plus important, ce qui accélère la dégénérescence du cartilage articulaire (l’articulation est ankylosée et douloureuse lors des mouvements). L’administration intra-articulaire de hyaluronate de sodium de grande pureté, dont les propriétés viscoélastiques sont adaptées, peut améliorer la qualité de la lubrification de l’articulation. Le produit, par ses propriétés de lubrification et d’amortissement des chocs, permet de réduire la douleur et d’améliorer la mobilité. Une série de cinq injections intra-articulaires peut faire effet pendant plusieurs mois. 5. Mode d’administration et dosage Retirer la seringue prête à l’emploi du container en plastique, retirer l’embout en plastique de l’adaptateur Luer-Lock en le dévissant doucement, choisir une aiguille de taille appropriée et la verrouiller sur la seringue en tournant doucement jusqu’à ce qu’elle soit bien en place. Il est recommandé de faire entre 3 et 5 injections de STRUCTOVIAL® dans l’articulation du genou à raison d’une par semaine. Il est possible de traiter plus d’une articulation à la fois. Selon la sévérité de l’atteinte articulaire, une série de 5 injections peut rester efficace pendant plus de 6 mois. Il est possible de répéter le traitement. 6. Contre-indications STRUCTOVIAL® ne doit pas être administré aux patients qui seraient allergiques à l’un des composants du produit. Comme ce produit est administré par voie intra-articulaire, il est préférable d’exclure du traitement les patients souffrant d’arthrite d’origine bactérienne, afin d’éviter d’éventuelles complications. Les médecins administrant le traitement doivent être conscients des risques immunologiques et d´autres risques potentiels que peut présenter I´utilisation d´un produit biologique. 7. Effets secondaires Il est possible que les patients recevant STRUCTOVIAL® ressentent divers symptômes dans la région du genou traité (douleur, sensation de chaleur, rougeur et gonflement). C’est pourquoi, il est recommandé de placer pendant 5 à 10 minutes une poche de glace sur l’articulation traitée, afin d’éviter ces symptômes. 8. Mises en garde STRUCTOVIAL® est uniquement destiné à un usage intra-articulaire. STRUCTOVIAL® est un produit à usage unique et la seringue ne doit pas être restérilisée après utilisation. Ne pas administrer après la date de péremption. Ne pas utiliser un étui qui serait déjà ouvert et/ou abîmé. Tenir STRUCTOVIAL® hors de la portée des enfants. Pour le mode d’emploi de la seringue ; voir la notice d’utilisation. 9. Présentations et taille des étuis STRUCTOVIAL® est fourni dans une seringue jetable contenant 2 ml de produit dans un conditionnement permettant de le garder stérile. Chaque seringue prête à l’emploi de STRUCTOVIAL® contient 20 mg / 2 ml de hyaluronate de sodium. Présentation : 1, 3 seringue(s) prête(s) à l’emploi. 10. Stockage Conserver STRUCTOVIAL® à température ambiante (25°C environ) et à l’abri du gel. 11. Date de révision de la notice Avril 2004 12. Fabricant Croma Pharma GmbH Industriezeile 6 A - 2100 Leobendorf Autriche Tel.: +43/2262 684 68-0 - Fax.:+43/2262 684 68-15 • Distribué par Pierre Fabre Médicament - Information produit: 29 Avenue du sidobre - 81100 Castres - Tel.: 0 800 950 564. - Remboursé Sec Soc selon tarif LPPR 789 553 - Oct. 07 GMP (Good Manufacturing Practice) ISO 9001 (Quality system) ISO 13485 (distribution and manufacturing of medical devices) Spécifications Ph EuR (European Pharmacopoeia)