SFTS 2009 = BIARRITZ : Programme

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SFTS 2009 = BIARRITZ : Programme
PARTENARIATS & SOUTIENS
Le 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS est organisé
conjointement avec
les JOURNÉES MÉDICALES DU SPORT FRANÇAIS
sous l’égide du COMITÉ NATIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF FRANÇAIS

en partenariat avec
la SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DU SPORT D’AQUITAINE

avec le soutien de
L’AGENCE FRANÇAISE DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE

sous le parrainage
DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
CLUB DES PARTENAIRES DE LA SFMS
CLUB DES PARTENAIRES DE LA SFTS
CONFÉRENCE CNOSF ET IRMES
Conjointement au 2ème Congrès Commun SFMS & SFTS se sont déroulés les évènements suivants :
l 4
Symposium de l’Institut de Recherche BioMédicale et d’Épidémiologie du Sport (IRMES)
le mercredi 28 octobre matin
ème
6ème Conférence Nationale Médicale Interfédérale du Comité National Olympique
l
et Sportif Français (CNOSF) le mercredi 28 octobre après-midi au centre de conférence
« Le Bellevue »
l
Programme CNOSF : session commune SFMS - SFTS et CNOSF
jeudi 29 octobre 2009 de 9h30 à 10h30 « La plongée professionnelle et de loisir »
l samedi 31 octobre 2009 de 8h30 à 10h00 et de 10h30 12h00
Atelier « la récupération »
Pour plus d’informations, contacter :
Patrick MAGALOFF - [email protected]
Jean-François TOUSSAINT - [email protected]
COLLOQUE DE LA COMMISSION MÉDICALE
DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D’ATHLÉTISME
« TABLES RONDES EN TRAUMATOLOGIE DE L’ATHLÉTISME ET SUR LES TROUBLES DES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES »
Le Colloque de la Commission Médicale de la Fédération Française d’Athlétisme
se déroulera le samedi 31 octobre 2009 de 14h00 à 18h00
au centre de conférence « Le Bellevue » de Biarritz.
- Participation gratuite Pour plus d’informations, contacter :
Dr Frédéric DEPIESSE - [email protected] - Natacha STEPHAN - [email protected]
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
PROGRAMME EN UN COUP D’ŒIL
JEUDI 29 OCTOBRE 2009
Exposition Rotonde & Atlantique
Amphithéâtre
Rhune 1
Rhune 2
Vague 2
Vague 3
07h30-08h30 - Ouverture de l’accueil du congrès et de l’exposition
08h30-09h00
Accueil commun du congrès
09h00-10h30
Session Commune SFMS-SFTS & CNOSF
« La plongée professionnelle et de loisir »
10h30-11h00
Pause Café
Visite de l’exposition et des posters
12h00-13h00
Visite et présentation des posters
par leurs auteurs
11h00-12h30
Symposium
« Ruptures partielles de la coiffe des rotateurs
avant 40 ans »
11h00-12h00
Communications Orales Libres
Session 1
11h00-12h00
Communications Orales Libres
Session 2
11h00-12h00
Formation Continue « Educateurs »
12h30-13h00
Conférence d’Enseignement
13h15-14h15
Atelier débat
ZIMMER MEDIZINSYSTEME
13h00-14h30
Déjeuner buffet
Visite de l’exposition et des posters
14h30-15h30
Concours Prix des « Jeunes Chercheurs »
15h15-16h00
Pause Café
Visite de l’exposition et des posters
14h30-15h30
Conférence du Ministère de la Santé
et des Sports
15h45-16h45
Communications Orales Libres
14h30-15h15
Controverse
16h00-17h30
Formation Continue
« Diététiciens »
16h45-17h15
Conférence d’Enseignement
16h00-17h30
Sympsosium de l’Agence Française
de Lutte contre le Dopage
17h30-17h45
Remise des Prix
17h45-18h45
Assemblée Générale Élective de la SFMS
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009
Exposition Rotonde & Atlantique
Amphithéâtre
Rhune 1
Rhune 2
Vague 2
Vague 3
07h30-08h30 - Ouverture de l’accueil du congrès et de l’exposition
10h30-11h00
Pause Café
Visite de l’exposition et des posters
08h30-10h30
Session Commune
« Apport de la biomécanique à la traumatologie
et médecine du sport »
11h00-11h30
Carte blanche à la
Fédération Française de Judo
11h00-12h30
« Activité physique régulière et
maladies neuromusculaires »
12h30-14h00
Déjeuner buffet
Visite de l’exposition et des posters
11h30-12h30
Communications Orales Libres
12h30-12h45
Restitution des réflexions du Groupe de Travail
« Prise en charge de l’obésité »
12h45-13h45
Atelier débat
Boiron
14h00-15h00
Session commune
« Sport et tradition basques »
15h00-16h00
Communications Orales Libres
15h00-16h00
Communications Orales Libres
Session 3
15h00-16h00
Communications Orales Libres
Session 4
16h30-17h30
Session « Cardiologie - HTA et sport »
16h30-17h30
Session « Podologie »
17h30-18h40
Communications Orales Libres
Session 5
17h30-18h30
Communications Orales Libres
Session 6
15h00-16h00
Formation Continue « Infirmiers »
16h00-16h30
Pause Café
Visite de l’exposition et des posters
16h30-17h00
Communications Orales Libres
17h00-17h30
Cas cliniques et Astuces de Terrain
17h30-17h40
Session Spéciale - Remise des prix par le jury SFTS
18h00-19h00
Assemblées Générales extraordinaire et ordinaire
de la SFTS
17h30-18h30
Communications Orales Libres
Session 7
SAMEDI 31 OCTOBRE 2009
07h30-08h30 - Ouverture de l’accueil du congrès et de l’exposition
08h30-10h00
Atelier CNOSF - « La récupération »
08h30-10h00
Atelier « Examen programmé
du genou »
08h30-10h00
Atelier « Cardiologie »
08h30-10h00
Atelier « Kinésithérapie »
08h30-10h00
Atelier « Douleurs chroniques d’effort
de la jambe »
10h30-12h00
Atelier CNOSF - « La récupération »
10h30-12h00
Atelier « Examen programmé
du genou »
10h30-12h00
Atelier « Cardiologie »
10h30-12h00
Atelier « Kinésithérapie »
10h30-12h00
Atelier « Douleurs chroniques d’effort
de la jambe »
10h00-10h30
Pause Café
Visite de l’exposition et des posters
12h00-12h30 - Clôture du Congrès
Les salles des ateliers vous seront signalées le jour même
Session comune
SFMS
SFTS
COMITÉS DU CONGRÈS
SOCIÉTÉ FRANÇAISE
DE MÉDECINE DU SPORT
Président :
Pierre ROCHCONGAR, Rennes
Président du Comité Scientifique :
Xavier BIGARD, Grenoble
Comité d’Organisation :
Pierre ROCHCONGAR, Rennes
Xavier BIGARD, Grenoble
Marc BOUVARD, Pau
Comité Scientifique :
Jehan LECOCQ, Strasbourg
Jean-Pierre MATHIEU, Bayonne
Daniel RIVIÈRE, Toulouse
Bruno SESBOÜÉ, Caen
Jean-François TOUSSAINT, Paris
www.sfms.asso.fr
SOCIÉTÉ FRANÇAISE
DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
Président :
Marc ROZENBLAT, Ozoir-la-Ferrière
Vice-Président :
Philippe LANDREAU, Paris
Comité d’Organisation :
Jean-Pierre PACLET, Paris
Bernard SCHLATTERER, Monaco
Secrétaire Scientifique :
Bernard SCHLATTERER, Monaco
Secrétaire Scientifique Adjoints :
Patricia Thoreux, Paris - Bobigny
Michel Boussaton, Toulouse
Trésorier :
Jehan LECOCQ, Strasbourg
Trésorier Adjoint :
Serge HERMAN, Paris
Secrétaire Général :
François TASSERY, Le Havre
Secrétaire Général Adjoint :
Bernard ROGER, Paris - Les Lilas
Membres du bureau :
Franck LE GALL, Lille
Jean-Pierre PACLET, Paris
Didier ROUSSEAU, Paris
Past-Président :
Jean-Pierre FRANCESCHI, Marseille
www.s-f-t-s.org
C
hers Confrères, Chers Amis,
Après le succès du premier congrès commun 2008 à Paris-Roland Garros, la Société Française
de Médecine du Sport et la Société Française de Traumatologie du Sport se réunissent de
nouveau à Biarritz les 29, 30 & 31 octobre 2009, en lien étroit avec le CNOSF et l’IRMES dans
le cadre de la semaine de la médecine du sport français.
Les membres des bureaux de nos deux sociétés savantes ont souhaité renouveler ce rendez
vous annuel pour nos sociétaires mais également pour tous les professionnels de santé concernés
par les activités physiques et sportives. Ils ont aussi souhaité pouvoir ouvrir largement ce temps
de formation et d’information, aux commissions médicales des fédérations sportives et aux
collègues étrangers notamment européens et africains.
Les sessions plénières sur la plongée sub aquatique et la biomécanique montrent les liens
étroits qui existent entre la médecine et la traumatologie du sport. La mise en commun de
nos expériences respectives dans ces domaines permet un enrichissement mutuel de nos
connaissances pour une meilleure prise en charge des sportifs.
Les programmes scientifiques spécifiques des deux sociétés sont maintenus. Les médecins et
chirurgiens membres de la SFMS et de la SFTS trouvent ainsi un panel de conférences et de
communications très diversifié.
Nous avons tous à apprendre les uns des autres et travaillons tous avec la même ambition
d’apporter aux sportifs, et aux patients les moyens de pratiquer leurs activités dans de bonnes
conditions, en toute sécurité et le plus longtemps possible.
Des sessions sont réservées aux échanges avec tous les autres professionnels de santé
concernés par les activités physiques et sportives : masseur-kinésithérapeutes, éducateurs
sportifs, diététiciens, infirmiers et podologues participent et animent des ateliers spécialement
consacrés à leur pratique.
Plus particulièrement destinés aux médecins du sport, des «ateliers pratiques» organisés le
samedi matin permettront à chacun de bénéficier d’une Formation Continue actualisée assurée
par des spécialistes reconnus.
Chacun réalise ainsi son propre programme et assiste aux sessions de son choix.
Bien évidemment, une telle manifestation ne pourrait se tenir sans le soutien institutionnel
du Ministère de la Santé et des Sports, la participation active du CNOSF, et l’aide de nos
partenaires.
Nous n’oublierons pas, enfin, de remercier tout particulièrement la ville de Biarritz, et son
Sénateur-Maire, pour leur aide précieuse et les facilités qu’ils ont bien voulu nous accorder,
pour l’organisation de cette manifestation.
Bon séjour à Biarritz et bon congrès.
Très cordialement.
Dr Marc Rozenblat
Pr Pierre Rochcongar
Président de la SFTS
Président de la SFMS
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
JEUDI 29 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE LA MATINÉE
07h30-08h30
OUVERTURE DE L’ACCUEIL DU CONGRÈS ET DE L’EXPOSITION
PROGRAMME COMMUN SFMS & SFTS 08h30-09h00
ACCUEIL ET OUVERTURE COMMUNS DU CONGRÈS
09h00-10h30
SESSION COMMUNE SFMS - SFTS & CNOSF
« La plongée professionnelle et de loisir »
Modérateurs : B. GRANDJEAN, Ajaccio, C.-Y. GUEZENNEC, Paris & F. TASSERY, Le Havre
Amphithéâtre
09h00-09h30
Les contre-indications médicales à la plongée sportive
A. DUVALLET, Paris
09h30-10h00
L’apport de l’activité physique régulière dans la prévention de survenue de bulles et d’accidents de recompression
A. BOUSSUGES, Toulon
CO-01
10h00-10h30
Ostéonécrose dysbarique après accident de décompression ostéomyoarticulaire
E. GEMPP, Toulon
10h30-11h00
PAUSE CAFÉ / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
PROGRAMME SFMS
11h00-12h00
Amphithéâtre
PROGRAMME SFMS
Rhune 1
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
SESSION 1
Modérateurs : N. nguyen, Besançon
& M. RIEU, Paris
11h00-12h00
Rhune 2
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
SESSION 2
Modérateurs : J.-P. MATHIEU, Bayonne
& H. VIDALIN, Clermont-Ferrand
11h00-11h10
Particularités du Lipoxmax chez les obèses :
influence du degré de corpulence et de la
perte de poids par chirurgie bariatrique
J. BRUN, Montpellier
11h00-11h10
Tomoscintigraphie musculaire au thallium 201.
Intérêts diagnostique et physiopathologique
dans le syndrome de loge chronique d’effort
C. BLAES, Strasbourg
MCO-05
11h10-11h20
Le lipox-zéro : un paramètre de calorimétrie
d’effort pour différencier la glucodépendance des patients obèses et celle des
athlètes
J. BRUN, Montpellier
11h10-11h20
Epidémiologie des lésions du rachis cervical
chez les judokas du pôle espoir Auvergne en
2008-2009 : à propos de 20 cas
S. NADO, Clermont-Ferrand
MCO-06
11h20-11h30
L’ALDH définit une sous-population de
myoblastes humains plus résistants à la
transplantation - présentation annulée
E. JEAN, Montpellier MCO-07
11h30-11h40
Endofibrose du cycliste : intérêt de l’index de
pression systolique de cheville après test de
Ruffier-Dickson ?
A. BRUNEAU, Angers
MCO-08
11h40-11h50
Commotion cérébrale et sport : conduite
pratique
H. VIDALIN, Clermont-Ferrand MCO-09
11h50-12h00
Caractérisation bi-fasciculaire du ligament
croisé antéro-externe du genou en IRM :
Considérations anatomiques, biomécaniques,
et techniques ; implications et applications
aux ruptures partielles
N. Meunier Carus VINCENT, Grenoble
11h20-11h30
L’anaphylaxie alimentaire induite par l’effort,
à propos d’un cas
A. DESVERGÉE, Caen
MCO-01
11h30-11h40
Déséquilibres métaboliques et rugby
professionnel : données du suivi longitudinal
de la ligue nationale de rugby (LNR) et
évaluation du statut hydrique par bioimpédance multifréquence (BIM) concernant
deux équipes du top 14
F. BAUDUER, Bordeaux MCO-02
11h40-11h50
Effets du jeûne de Ramadan sur la balance
d’utilisation énergétique à l’effort des
footballeurs
M. BOUGRIDA, Constantine
MCO-03
11h50-12h00
Effets à court terme d’un réentraînement
aérobie sur la tolérance et la pénibilité de
l’effort chez les fibromyalgiques
A. Favre-Juvin, Grenoble
MCO-04
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
MCO-10
JEUDI 29 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE LA MATINÉE
PROGRAMME SFMS
11h00-12h00
Vague 2/3
FORMATION CONTINUE « ÉDUCATEURS »
Modérateur : D. RIVIÈRE, Toulouse
PROGRAMME SFTS
11h00-12h30
Comment évaluer la motivation des patients
à faire de l’AP lors d’une consultation ?
F. LAUREYNS, Noyelles-sur-Escaut
Réentraînement à l’effort et maladies
chroniques : approche personnalisée et
ambulatoire des patients
S. COSTARD, Rennes
R. DENOUAL, Cesson-Sévigné
& V. DANIEL, Rennes
Quelles activités physiques en cas de
gonarthrose ?
J. LECOCQ, Strasbourg
PROGRAMME SFMS
SYMPOSIUM
« Ruptures partielles de la coiffe des
rotateurs avant 40 ans »
Modérateurs : J.-B. COURROY, Paris
& P.-H. FLURIN, Mérignac,
11h00-11h05
Introduction
J.-B. Courroy, Paris
11h05-11h20
Anatomopathologie épidémiologie
clinique
L. Nové-Josserand, Lyon
11h20-11h35
Imagerie
P. Meyer, Mérignac
11h35-11h50
Traitement médical et rééducatif
P. Middleton, Bordeaux
11h50-12h05
Traitement chirurgical et arthroscopique
P. Landreau, Paris
12h05-12h10
Conclusion
P.-H. Flurin, Mérignac
12h10-12h30
Discussion avec l’auditoire
Rotonde
PROGRAMME SFTS
12h30-13h00
12h00-13h00
Amphithéâtre
VISITE ET PRÉSENTATION DES POSTERS
par leurs auteurs
Jury : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
Amphithéâtre
CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT
« Raideur du coude en pathologie
sportive »
Modérateurs : B. SCHLATTERER, Monaco
& J.-P. paclet, Paris
Intervenant : M. WINTER, Nice
ATELIER DÉBAT
13h15-14h15
CO-02
Vague 2
Atelier débat ZIMMER MEDIZINSYSTEME
« La cryothérapie du corps entier à -110°C en médecine du sport »
Dr E. BARBICHE, Médecin du Sport, Chargé de Recherche Médicale pour l’INSEP
Dr E. JOUSSELIN, Chef du Département Médical de l´INSEP
Dr P.-L. PUIG, CERS Capbreton
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
JEUDI 29 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI
13h00-14h30
DÉJEUNER BUFFET / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
PROGRAMME SFMS
14h30-15h30
CONCOURS « PRIX JEUNES CHERCHEURS »
Modérateurs :
X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
& P. THOREUX, Paris
14h30-14h45
Saisonnalité de la performance : les jeux
en retard d’un record
L. QUINQUIS, Paris MCO-11
14h45-15h00
Efficacité des injections de toxine botulique
A dans la tendinopathie chronique des
muscles épicondyliens latéraux résistantes
au traitement médical
A. CREUZÉ, Bordeaux MCO-12
15h00-15h15
Les commotions cérébrales sont-elles
aussi subtiles que l’on pense ? Déficits
neuropsychologiques chez des sportifs
tunisiens commotionnés
S. SOUISSI, Tunis MCO-13
15h15-15h30
Barrières à l’activité physique chez les
diabétiques de type 2 en Auvergne.
Résultats d’une étude pilote
S. NADO, Clermont-Ferrand MCO-14
PROGRAMME SFMS
Rhune 1
14h30-15h30
CONFÉRENCE DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
ET DES SPORTS
Modérateurs : G. EINSARGUEIX, Paris
& J.-L. GRILLON, Châlons-en-Champagne
14h30-15h00
Dépistage cardiovasculaire des sportifs
de haut niveau : recueil et analyses des
données
G. KERVIO, Rennes
15h00-15h30
Les accidents graves de sport en Côte d’Or :
épidémiologie et facteurs de risques
N. CATAJAR, Paris & N. LAUER, Dijon
15h30-16h00
PAUSE CAFÉ
VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
PROGRAMME SFTS
Amphithéâtre
14h30-15h15
Rhune 2
CONTROVERSE
« Conflit antérieur de hanche »
Modérateurs : J. de LECLUSE, Paris
& S. HERMAN, Paris
Intervenants :
F. LAUDE, Paris & Y. demarais, Paris
15h15-15h45
PAUSE CAFÉ
VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
JEUDI 29 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI
PROGRAMME SFMS
16h00-17h30
PROGRAMME SFTS
Amphithéâtre
SYMPOSIUM DE L’AGENCE FRANÇAISE DE
LUTTE CONTRE LE DOPAGE
16h00-16h10
Introduction
M. RIEU, Paris
16h10-16h30
Les EPO en contrôle anti-dopage
F. LASNE, Châtenay-Malabry
15h45-16h45
16h40-17h00
Les activateurs de PPARs et les performances
sportives
D. FREYSSENET, Saint-Etienne
17h10-17h20
Que penser des modulateurs des mouvements
du calcium dans le muscle ?
X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
15h55-16h05
Utilisation d’un accéléromètre type myostest
dans le suivi de Ligamentoplasties du lca.
Résultats d’une étude préliminaire : à propos
de 17 cas
T. ALLAIRE & A. ALLAIRE, Le Havre TCO-02
16h05-16h15
Traitement conservateur des ruptures complètes
du lca : étude prospective sur la cicatrisation
du LCA avec restitution anatomique et
fonctionnelle chez des patients présélectionnés
par des IRM en diffusion - expérience initiale
C. DELIN, Paris TCO-03
16h15-16h25
Lésion partielle du ligament croisé antérieur ;
rupture isolée du faisceau antéromédial ou
postérolatéral : une lésion rare ?
N. LEFÈVRE, Paris TCO-04
16h25-16h35
Contribution à la prise en charge du gros
genou traumatique du sportif de compétition
M. BISSOU, Yaoundé
16h35-16h45
Discussion avec l’auditoire
17h20-17h25
17h25-17h30
Conclusions générales
P. BORDRY, Paris
PROGRAMME SFMS 16h00-17h30
Vague 2/3
FORMATION CONTINUE « DIÉTÉTICIENS »
« Les boissons de l’effort »
Modérateurs : I. HARANT, Toulouse
& B. SESBOÜÉ, Caen
Modérateurs : B. SCHLATTERER, Monaco
& M. ROZENBLAT, Ozoir-La-Ferrière
Analyse des ruptures itératives chez le sportif
compétiteur minimum de niveau régional
opéré du ligament croisé antérieur avec le
tendon rotulien ou les ischio-jambiers : à propos
de 298 cas
E. LABOUTE, Capbreton TCO-01
Discussion avec l’auditoire
17h00-17h10
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
15h45-15h55
Discussion avec l’auditoire
16h30-16h40
Rhune 1
16h00-16h30
Fondements théoriques
X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
16h30-16h40
Discussion avec l’auditoire
Étude des anomalies cinésiologiques de
l’extrémité du membre inférieur dans le conflit
fémoro-patellaire, basée sur les principes de
la médecine expérimentale
B. DESNUS, Paris TCO-05
16h40-17h10
Pratique de terrain et au sein des équipes
E. TANGUY-BUISSON, Albertville
& E. MATHÉRON, Rennes
PROGRAMME SFTS
17h10-17h20
Discussion avec l’auditoire
17h20-17h30
Questions ouvertes
16h45-17h15
Rhune 1
CONFÉRENCE D’ENSEIGNEMENT
« Poignet douloureux post-traumatique chez
le sportif »
Modérateurs : J. LECOCQ, Strasbourg
& B. SCHLATTERER, Monaco
Intervenant : L. OBERT, Besançon
PROGRAMME SFMS
17h30-17h45
REMISE DES PRIX « JEUNES CHERCHEURS »
ET « DU MEILLEUR POSTER »
Modérateurs : P. ROCHCONGAR, Rennes
& X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
PROGRAMME SFMS
17h45-18h45
Amphithéâtre
Amphithéâtre
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLECTIVE
DE LA SFMS
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE LA MATINÉE
07h30-08h30
OUVERTURE DE L’ACCUEIL DU CONGRÈS ET DE L’EXPOSITION
PROGRAMME COMMUN SFMS & SFTS
08h30-10h30
SESSION COMMUNE SFMS & SFTS
« Apport de la biomécanique à la traumatologie et médecine du sport »
Modérateurs : P. THOREUX, Paris & J. LECOCQ, Strasbourg
08h30-09h00
Biomechanical evaluation of top athletes: The experience of Institute of Sports Medicine and Science of Italian
National Olympic Committee
M. FAINA, Rome
09h00-09h30
Analyse cinématique et dynamique du mouvement humain au service de la performance sportive
P. LACOUTURE, Poitiers
09h30-10h00
Évaluation de la force musculaire : les contraintes biomécaniques
S. BOUISSET, Paris
10h00-10h30
Intérêt des étirements pour la prévention des lésions musculo-tendineuses : des attentes à la réalité...
J.-M. COUDREUSE, Marseille
10h30-11h00
PAUSE CAFÉ / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
PROGRAMME SFMS
SESSION « Activité physique régulière et
maladies neuromusculaires »
Modérateurs : D. BARRAULT, Sens
& A. FAVRE-JUVIN, Grenoble
11h00-11h30
La fibromyalgie
F. PILLARD, Toulouse
12h00-12h30
11h00-11h30
CO-03
Les maladies neurodégénératives : l’exemple
de la SEP
J. DE SEZE, Strasbourg
CO-04
Activité physique adaptée et
récupération post-AVC
F. COLLE, Paris
PROGRAMME SFMS
12h30-12h45
PROGRAMME SFTS
Amphithéâtre
11h00-12h30
11h30-12h00
10
Amphithéâtre
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Rhune 1
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Modérateurs : Y. DEMARAIS, Paris
& S. HERMAN, Paris
11h30-11h40
Analyse cinématique 3D in vivo du rachis
cervical chez le rugbyman au poste de
première ligne
P. THOREUX, Paris TCO-06
11h40-11h50
Pathologies du membre supérieur lanceur
chez les lanceurs de haut niveau
P. EDOUARD, Saint-Etienne TCO-07
11h50-12h00
Ruptures traumatiques de la coiffe des
rotateurs chez le rugbyman
P. FLURIN, Mérignac TCO-08
12h00-12h10
Traitement arthroscopique de l’épicondylite
rebelle. A propos de 35 cas
G. DAUBINET, Paris
12h10-12h20
La ligamentoplastie de cheville au périoste
selon la technique de Roy-Camille. Résultat
d’une série de 31 patients à 10 ans de
recul moyen selon la technique originale et
modifiée
T. NODARIAN, Paris TCO-09
12h20-12h30
Tendinopathies corporéales d’achille :
résultats du traitement chirurgical à ciel
ouvert d’une série rétrospective multicentrique
Y. BOHU, Paris TCO-10
Amphithéâtre
RESTITUTION DES RÉFLEXIONS
DU GROUPE DE TRAVAIL
« Prise en charge de l’obésité »
Modérateur : J. GINET, Nantes
CARTE BLANCHE
à LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE JUDO
« Rachis cervical du judoka »
Modérateurs : Y. DEMARAIS, Paris
& S. HERMAN, Paris
Intervenants : D. ROUSSEAU, Paris,
B. VESSELLE, Reims & N. MOREL, Reims
PROGRAMME SFTS
11h30-12h30
Rhune 1
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI
12h30-14h00
DÉJEUNER BUFFET / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
ATELIER DÉBAT
12h45-13h45
Vague 2
Atelier débat BOIRON
« Homéopathie et Sport »
Dr R. LE BLEIS, Médecin du Sport et Médecin Homéopathe
PROGRAMME COMMUN SFMS & SFTS
14h00-15h00
SESSION COMMUNE SFMS & SFTS
« Sport et tradition basques »
Modérateurs : M. BOUVARD, Pau, P. LANDREAU, Paris & F. TASSERY, Le Havre
14h00-14h30
Présentation de la pelote basque et pathologies du pelotari
G. LAPORTE, Bayonne
14h30-15h00
Traumatologie du torero
J.-M. OUFRAND, Bayonne
PROGRAMME SFMS 15h00-16h00
Amphithéâtre
Rhune 1
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Session 3
Modérateurs :
M.-P. ROUSSEAU-BLANCHI, Albertville
& S. GLEIZES, Toulouse
15h00-15h10
L’élève sportif tunisien et les anomalies
dépistées
lors
d’une
évaluation
systématique
H. ADALA, Monastir MCO-15
15h10-15h20
L’urgence vitale cardiologique de terrain :
trier vite... et bien !
P. PAULIN, Besançon MCO-16
15h20-15h30
Comparaison des ECG de repos des
sportifs français de haut niveau de l’INSEP
au cours de deux périodes : 1971-1975
et 2003-2007
F. LHUISSIER, Paris MCO-17
15h30-15h40
Contrôle biologique de l’entraînement
sportif par spectrométrie IR-TF
Y.-C. GUEZENNEC, Paris MCO-18
15h40-15h50
Utilisation du fitwalking à l’intérieur d’une
administration sanitaire publique pour la
promotion de l’activité physique et pour
la prévention et la thérapie des maladies
exercice-sensibles
G. PARODI, Turin MCO-19
15h50-16h00
De l’intérêt de la surveillance médicale
longitudinale des licenciés inscrits sur la
liste des sportifs de haut niveau : à propos
de la découverte d’un trouble du rythme
ventriculaire
M. POUSSEL, Nancy MCO-20
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
11
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI
PROGRAMME SFMS
15h00-16h00
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Session 4
Modérateurs : J.-F. BRUN, Montpellier
& J.-M. COUDREUSE, Marseille
15h00-15h10
Etirements et performance sportive : les
dernières avancées scientifiques
P. PREVOST, Paris MCO-21
15h10-15h20
Intérêt et utilisation de l’acide hyaluronique
dans les pathologies traumatologiques du
genou :
existe-t-il des preuves fondamentales ?
P. EDOUARD, Saint-Etienne MCO-22
15h20-15h30
Les plates-formes vibrantes : effet de
mode ou technologie prometteuse ?
P. PREVOST, Paris MCO-23
15h30-15h40
Intérêts, indications et modalités pratiques
du travail musculaire excentrique en
cabinet de kinésithérapie : applications à
la gymnastique
S. MARTINON, Paris MCO-24
15h40-15h50
15h50-16h00
Evolution de l’oxygénation musculaire lors
d’un enchainement de sprints maximaux
chez des joueurs de tennis élite
J. LEVEQUE, Paris MCO-25
L’électromyostimulation basse fréquence
par technologie veinoplus sport® amélioret-elle la récupération des performances
anaérobies chez le footballeur élite ?
F. BIEUZEN, Paris MCO-26
PROGRAMME SFMS
15h00-16h00
15h00-15h30
15h30-16h00
16h00-16h30
PROGRAMME SFTS
Rhune 2
15h00-16h00
Mesure directe de la consommation
d’oxygène, en plateau technique de
médecine du sport
F. PILLARD, Toulouse
Aspects diagnostiques du surentraînement
des sportifs
A. FAVRE-JUVIN, Grenoble
PAUSE CAFÉ
VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
Évaluation clinique d’une série continue
de ligamentoplastie du ligament croisé
antérieur. Technique de reconstruction
anatomique à double faisceau TLS® :
résultats préliminaires
N. LEFÈVRE, Paris TCO-11
15h10-15h20
Travail précoce des ischiojambiers après
ligamentoplastie par technique didt
L. DENAIS, Clermont l’Hérault
TCO-12
15h20-15h30
Etude épidémiologique des blessures chez
les footballeurs de haut niveau : étude
rétrospective en consultation de médecine
de sport
H. ADALA, Monastir
TCO-13
15h30-15h40
Reconstruction du ligament croisé antérieur
par la technique double faisceau : étude
du diamètre des greffes des faisceaux
antéromédial et postérolatéral selon deux
techniques chirurgicales
N. LEFÈVRE, Paris TCO-14
15h40-15h50
Facteurs de risque de fracture de fatigue
chez les coureuses de fond
H. COLLADO, Marseille
TCO-15
15h50-16h00
Influence du sport sur la densité osseuse - le
cyclisme - suivi d’une équipe professionnelle
- française des jeux
G. GUILLAUME, Paris 16h00-16h30
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
PAUSE CAFÉ
VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
PROGRAMME SFTS
16h30-17h00
Amphithéâtre
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Modérateurs : F. TASSERY, Le Havre
& B. SCHLATTERER, Monaco
16h30-16h40
Facteurs de croissance et lésions musculaires
F. KELBERINE, Aix-en-Provence
TCO-16
16h40-16h50
Renforcement musculaire sur support
instable : quelle méthode pour quels
bénéfices ?
P. PREVOST, Paris TCO-17
16h50-17h00
12
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Modérateurs : M. BOUSSATON, Toulouse
& B. ROGER, Paris
15h00-15h10
Vague 2/3
FORMATION CONTINUE « INFIRMIERS »
Modérateur : A. DUVALLET, Paris
Amphithéâtre
Valeur de l’échographie couplée à
l’examen clinique pour déterminer la
sévérité des lésions musculaires du sportif
P. THOREUX, Paris VENDREDI 30 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI
PROGRAMME SFMS
16h30-17h30
Rhune 1
SESSION « CARDIOLOGIE - HTA et sport »
Modérateurs : R. RICHARD, Strasbourg
& J.-L. Saumet, paris
HTA et sport
S. GUÉRARD, Lyon
CO-05
PROGRAMME SFTS
17h00-17h30
16h30-17h30
Rhune 2
SESSION « PODOLOGIE »
Modérateur : A. MONROCHE, Angers
Paralysie complète du muscle quadricipital
secondaire à un hématome du psoas, une
pathologie rare post traumatique : à
propos d’un cas
N. LEFEVRE, Paris TCO-18
17h05-17h10
Une tendinopathie des adducteurs pas
comme les autres
A. EID, Grenoble TCO-19
17h10-17h15
Association tendinopathie des fibulaires et
fracture de fatigue de la malléole externe :
à propos de 3 cas
L. DENAIS, Clermont l’Hérault TCO-20
17h15-17h20
Strapping de la main du volleyeur
J. PIQUET & T. ALLAIRE, Le Havre
Examen clinique du pied du sportif
C. HUERTAS, Toulouse
Examen dynamique et vidéocinétique du
pied du sportif
I. PIAU, Toulouse
PROGRAMME SFMS 17h30-18h40
17h30-17h40
Evolution du profil cytokinique pro- et
anti-inflammatoire au cours d’une saison
sportive chez des jeunes footballeuses de
haut niveau
M. DUCLOS, Clermont-Ferrand MCO-27
17h40-17h50
Influence de la croissance sur les blessures du
pied et de la cheville chez de jeunes athlètes
F. FOURCHET, Doha MCO-28
17h50-18h00
Suivi prospectif des blessures en athlétisme.
Etude préliminaire sur deux clubs
d’athlétisme français de niveau national
durant la saison 2008-2009
P. EDOUARD, Saint-Etienne MCO-29
18h00-18h10
Prévalence des lésions traumatologiques
chez les triathlètes de la ligue MidiPyrénées
O. GALERA, Toulouse MCO-30
18h10-18h20
Etude des relations entre les charges
d’entraînement et les pathologies
infectieuses chez 28 nageurs élites durant
3 saisons
P. HELLARD, Paris MCO-31
18h20-18h30
Alimentation, blessures et performance en
compétition chez les jeunes judokas
S. NGUYEN, Paris MCO-32
18h30-18h40
Etude épidémiologique des traumatismes
durant les concours complets d’équitation
en France métropolitaine
A.-L. VIVES, Paris MCO-33
TCO-21
17h20-17h25
Fracture-impaction de la tête humérale
chez un skater
P. Landreau, Paris 17h25-17h30
La pelote de laine
M. ROZENBLAT, Ozoir-La-Ferrière
Rhune 1
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Session 5
Modérateurs : J. GINET, Nantes
& R. RICHARD, Strasbourg
CAS CLINIQUES ET ASTUCES DE TERRAIN
Modérateurs :
M. ROZENBLAT, Ozoir-La-Ferrière
& P. LANDREAU, Paris
17h00-17h05
Médicaments cardiovasculaires et pratique
sportive
J. GAUTHIER, Arles CO-06
PROGRAMME SFMS
Amphithéâtre
PROGRAMME SFTS
17h30-17h40
Amphithéâtre
Session spéciale
Remise des prix par le jury SFTS
Prix de la meilleure communication orale
et du meilleur poster
PROGRAMME SFTS
18h00-19h00
TCO-22
Amphithéâtre
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
extraordinaire et ordinaire
DE LA SFTS
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
13
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE L’APRÈS-MIDI
PROGRAMME SFMS
17h30-18h30
17h30-17h40
17h40-17h50
17h50-18h00
18h00-18h10
18h10-18h20
18h20-18h30
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Session 6
Modérateurs :
J.-L. GRILLON, Châlons-en-Champagne
& P. PERRIN, Nancy
Fréquence des troubles du cycle et
contraception chez les sportives de haut
niveau françaises. Comparaison avec un
groupe contrôle
M. ABBOT, Clermont-Ferrand MCO-34
Fréquence,
physiopathologie
et
retentissement des troubles du cycle chez
des jeunes footballeuses de haut niveau
M. DUCLOS, Clermont-Ferrand
MCO-35
Le rapport IGF-L/IGFBP-3 est directement
lié à l’acquisition de masse osseuse en
gymnastique rythmique pendant la
puberté : un suivi à un an
O. COSTE, Montpellier MCO-36
Influence du comportement alimentaire
sur l’effet préventif de l’activité physique
au lipoxmax dans la prise de poids sous
neuroleptiques
J. BRUN, Montpellier
Dépistages de troubles auditifs et de
l’équilibre chez des parachutistes de haut
niveau
J. SENE, Fontainebleau MCO-37
Influence de la pratique du vélo tout
terrain (VTT) et du cyclisme traditionnel
sur l’organisation neurosensorielle de la
fonction d’équilibration
P. PERRIN, Nancy
MCO-38
PROGRAMME SFMS
17h30-18h30
17h30-17h40
17h40-17h50
17h50-18h00
18h00-18h10
18h10-18h20
18h20-18h30
14
Rhune 2
Vague 2 et 3
COMMUNICATIONS ORALES LIBRES
Session 7
Modérateurs : M. julia, Montpellier
& P. pesquies, Paris
Impact de l’activité physique sur la fatigue
chez des patients avec cancer en phase de
rémission : étude préliminaire à l’aide de 2
questionnaires
F. LEMAIRE, Limoges
MCO-39
Enquête auprès des médecins généralistes
sur leurs connaissances en matière de
dopage
S. DELAUNAY, Rennes
MCO-40
Impact d’une revalorisation d’identité sur
la violence en sport
J. ROUGIER, Clermont-Ferrand
MCO-41
Influence du polymorphisme du gène de
l’enzyme de conversion sur la performance
footballistique chez des jeunes footballeurs
élites
H. Siala, Tunis
MCO-42
Evaluation de la fatigabilité du quadriceps
par stimulation magnétique au cours d’un
effort local intermittent
P. LAFAIX, Grenoble MCO-43
Évolution biochimique des paramètres
musculaires au cours d’une épreuve d’effort
maximale triangulaire sur bicyclette
ergométrique chez le sujet sain
A. MOUADIL, Caen
MCO-44
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
PROGRAMME SFTS
Amphithéâtre
SAMEDI 31 OCTOBRE 2009
PROGRAMME DE LA MATINÉE
07h30-08h30
OUVERTURE DE L’ACCUEIL DU CONGRÈS ET DE L’EXPOSITION
ATELIER CNOSF
08h30-10h00
08h30-10h00
08h30-10h00
10h00-10h30
« La récupération »
C.-Y. GUÉZENNEC, Paris
La récupération biologique : C.-Y. GUÉZENNEC, Paris
La récupération neuromusculaire : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
La récupération psychologique : M. SALMI, Paris
PROGRAMME SFMS
PROGRAMME SFTS
ATELIER « KINÉSITHÉRAPIE »
Animateur : P.-Y. FARRUGIA, La Rochelle
08h30-10h00
Atelier « EXAMEN PROGRAMMÉ DU
GENOU »
Modérateurs et Intervenants :
J.-P. FRANSCHESCHI, Marseille
B. SCHLATTERER, Monaco
08h30-10h00
Atelier « DOULEURS CHRONIQUES
D’EFFORT DE LA JAMBE »
Modérateurs et Intervenants :
J. LECOCQ, Strasbourg
J.-L. DAUSSIN, Strasbourg
« Entorse de la cheville : de la contention
à la reprogrammation motrice »
ATELIER « CARDIOLOGIE »
Animateur : L. CHEVALIER, Mérignac
« La lecture pratique de l’électrocardiogramme
pour les médecins du sport »
PAUSE CAFÉ / VISITE DE L’EXPOSITION ET DES POSTERS
ATELIER CNOSF
10h30-12h00
10h30-12h00
10h30-12h00
12h00-12h15
« La récupération »
C.-Y. GUEZENNEC, Paris
La récupération biologique : C.-Y. GUÉZENNEC, Paris
La récupération neuromusculaire : X. BIGARD, Grenoble/La Tronche
La récupération psychologique : M. SALMI, Paris
PROGRAMME SFMS
PROGRAMME SFTS
ATELIER « KINÉSITHÉRAPIE »
Animateur : P.-Y. FARRUGIA, La Rochelle
10h30-12h00
Atelier « EXAMEN PROGRAMMÉ DU
GENOU »
Modérateurs et Intervenants
J.-P. FRANSCHESCHI, Marseille
B. SCHLATTERER, Monaco
10h30-12h00
Atelier « DOULEURS CHRONIQUES
D’EFFORT DE LA JAMBE »
Modérateurs et Intervenants
J. LECOCQ, Strasbourg
J.-L. DAUSSIN, Strasbourg
« Entorse de la cheville : de la contention
à la reprogrammation motrice »
ATELIER « CARDIOLOGIE »
Modérateur : H. DOUARD, Bordeaux
« La lecture pratique de l’électrocardiogramme
pour les médecins du sport »
CLÔTURE DU CONGRÈS
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
15
RÉSUMÉS DES CONFÉRENCIERS
JEUDI 29 OCTOBRE 2009 DE 09H00 À 10H30
SESSION COMMUNE SFMS-SFTS & CNOSF
« La plongée professionnelle et de loisir »
CO-01
ENTRAÎNEMENT PHYSIQUE ET PLONGÉE SOUS MARINE :
INTÉRÊT DANS LA PRÉVENTION DE L’ACCIDENT DE
DÉCOMPRESSION
A. BOUSSUGES
UMR MD2, Physiologie et Physiopathologie en conditions
d’oxygénation extrêmes, Université de la Méditerranée et IRBA
Antenne Toulon, IMNSSA - Toulon, FRANCE
La plongée sous marine en scaphandre autonome est un loisir
pratiqué par des sujets d’âges et de conditions physiques
variés. La plongée n’occasionne le plus souvent qu’une dépense
énergétique modérée. Une bonne adaptation à l’exercice est
un gage de sécurité dans certaines conditions difficiles telles
qu’un fort courant, un problème technique ou lors de l’assistance
d’un plongeur accidenté. Une bonne adaptation aux efforts de
type endurance pourrait également procurer une protection
contre le risque d’accident de décompression. En effet, des
travaux expérimentaux on montré une moindre mortalité lors
de décompressions en chambre hyperbare chez des animaux
ayant bénéficié d’un entraînement par rapport à des animaux
sédentaires. En outre, les animaux entraînés produisent moins de
bulles circulantes. Chez l’homme, alors qu’une fatigue importante,
une médiocre aptitude à l’exercice et un surpoids, apparaissent
être des facteurs de risque d’accident, une bonne aptitude
à l’exercice aérobie est corrélée à une faible production de
bulles circulantes. Lors de la présentation, les mécanismes
pouvant expliquer l’impact de l’entraînement physique sur la
décompression seront analysés.
JEUDI 29 OCTOBRE 2009 DE 12H30 À 13H00
SESSION SFTS « Conférence d’enseignement »
CO-02
RAIDEUR DU COUDE EN PATHOLOGIE SPORTIVE
M. WINTER
Chirurgie Orthopédie et Traumatologique. Clinique Saint Jean.
53, avenue des alpes - 06800 Cagnes sur mer, France
[email protected]
Le coude est une articulation très contrainte, ayant une disposition
à la raideur après la survenue d’un traumatisme. Le traitement
des raideurs après un traumatisme représente souvent un défi
médico-chirurgical.
Le coude est composé par trois articulations. L’articulation huméro
ulnaire, très congruente, permet les mouvements de flexion et
d’extension. L’articulation huméro radiale, peu congruente, est
impliquée dans les mouvements de flexion extension et dans
les mouvements de prono supination. L’articulation radio ulnaire
proximale, très congruente grâce au ligament annulaire, est
uniquement impliquée dans les mouvements de prono supination.
L’enveloppe capsulo ligamentaire est relativement lâche dans
le plan sagittal, laissant une certaine liberté de mouvement aux
segments osseux congruents en flexion et en extension. Dans le
plan frontal et horizontal où la congruence osseuse est limitée, cet
appareil capsulo ligamentaire est tendu, permettant une bonne
stabilité articulaire.
La fonction du coude est essentiellement de placer la main dans
l’espace. Un minimum d’amplitude est nécessaire pour réaliser
cette tâche. L’arc fonctionnel de flexion extension se trouve aux
alentours de -30 degrés d’extension et de 130 degrés de flexion.
L’arc fonctionnel de prono supination se trouve aux alentours de
45 degrés de pronation et de supination. Un déficit de pronation
sera aisément compensé par une abduction de l’épaule. Un
16
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
déficit de supination ne sera que faiblement compensé par les
articulations du carpe et de la main.
Les raideurs du coude peuvent êtres d’origine intra-articulaires
avec déformation des pièces osseuses, extra articulaires
avec rétraction des parties molles capsulo ligamentaires et
péri articulaires, ou mixtes avec participation des ces deux
composantes. Les ossifications hétérotopiques classiquement
observées au niveau du coude sont très souvent associées à
l’enraidissement.
Les étiologies traumatiques sont les plus fréquentes chez le sportif,
incluant les fractures, les luxations, les traumatismes des parties
molles, ou encore les brulures et les traumatismes crâniens graves.
Les étiologies non traumatiques comprennent : polyarthrites
rhumatoïdes, infections articulaires, arthropathies hémophiliques,
plus rarement contractures congénitales et luxations congénitales
de la tête du radius.
Les mesures de prévention sont essentielles. La prise en charge
chirurgicale initiale et la rééducation post opératoire présentées
dans cette conférence d’enseignement sont des éléments essentiels
pour l’obtention d’un résultat fonctionnel satisfaisant. Certaines
mesures médicales associées aident aussi à prévenir la raideur.
Au-delà de six mois, la prise en charge de la raideur du coude est
pluri disciplinaire impliquant les efforts indissociables du patient,
du chirurgien et du médecin rééducateur.
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 DE 11H00 À 12H30
SESSION SFMS
« Activité physique régulière et maladies neuromusculaires »
CO-03
INTÉRÊT ET MODALITÉS DE LA PRESCRIPTION D’UN
PROGRAMME D’ACTIVITÉS PHYSIQUES CHEZ LES PATIENTS
PRÉSENTANT UN SYNDROME FIBROMYALGIQUE
F. PILLARD, C. BOURBON, X. DELANOY, D. RIVIERE
Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine
du Sport, Clinique des Voies Respiratoires, Hôpital Larrey (CHU
Toulouse), 24, chemin de Pouvourville - Toulouse, FRANCE
Quel rationnel pour la recommandation d’un programme
d’activité physique physique chez les patients presentants un
syndrome fibromyalgique ?
Les patients présentant un syndrome fibromyalgique présentent
des symptômes affectant leurs activités professionnelles, de loisir
et familiales. La majorité des patients présentant un syndrome
fibromyalgique est sédentaire et la tolérance globale à l’exercice
musculaire est mauvaise chez ces patients. Tenant compte de
l’incapacité (voire du handicap) caractérisant la majorité de ces
patients, la lutte contre la sédentarité est donc susceptible d’être
encouragée et un programme d’activité physique proposé dans
le cadre de la prise en charge multidisciplinaire de ces patients.
Selon quelle approche physiopathologique un programme
d’activité physique est-il susceptible d’améliorer la prise en
charge des patients présentant un syndrome fibromyalgique ?
Plusieurs mécanismes peuvent être avancés pour expliquer les
effets favorables d’une activité physique régulière et adaptée
sur le syndrome fibromyalgique. Par exemple, les modifications
métaboliques induites par un programme d’activité physique
sont susceptibles d’affaiblir le processus de sensibilisation
centrale caractérisant le syndrome fibromyalgique et de façon
moins spécifique, elles sont également susceptibles d’améliorer
la tolérance globale à l’exercice musculaire de cette pathologie
chronique. Des modifications humorales peuvent également
réduire l’expression du processus douloureux. L’engagement
dans un programme d’activité physique favorise aussi la mise en
place de la démarche thérapeutique cognitivo-comportementale
indiquée chez ces patients.
Peut-on recommander la prescription d’un programme
d’activité physique aux patients présentant un syndrome
fibromyalgique ?
RÉSUMÉS DES CONFÉRENCIERS
Les méta-analyses les plus récentes indiquent que l’activité
physique doit être recommandée chez les patients présentant
un syndrome fibromyalgique : l’activité physique améliore
la qualité de vie et les ressources fonctionnelles des patients
présentant un syndrome fibromyalgique. L’activité physique
en endurance aérobie est principalement recommandée ; les
activités de renforcement musculaire et les étirements pourraient
être proposés mais leur efficacité demeure mal documentée par
les études cliniques. Selon nous, la grande majorité des études
d’intervention à la source de ces méta-analyses souffrent d’un
manque de personnalisation et de standardisation du programme
d’activité physique (selon le principe général de la réhabilitation
des pathologies
chroniques) : l’inventaire des ressources motivationnelles, pratiques
et fonctionnelles des patients nous parait nécessaire à envisager
afin de pouvoir prescrire un programme d’activité physique
(notamment en endurance aérobie) aux patients présentant un
syndrome fibromyalgique.
CO-04
SCLÉROSE EN PLAQUES ET EXERCICE PHYSIQUE
J. DE SEZE
Strasbourg, FRANCE
La sclérose en plaques (SEP) est la maladie du sujet jeune la plus
invalidante en dehors des accidents de la route. Cette affection qui
touche près de 80.000 patients en France est souvent source d’un
isolement social secondaire aux limitations physiques présentes
après plusieurs années d’évolution. Il a longtemps été suggéré
que les efforts physiques devaient être limités voire contreindiqués chez ces patients. La fatigue, la spasticité et les douleurs
sont des symptômes fréquents dans cette affection et ceux-ci
peuvent s’aggraver momentanément lors de l’augmentation de
la température interne. Il est cependant important de distinguer
fatigue et fatigabilité notamment motrice. Des travaux récents
ont montré l’intérêt du réentrainement à l’effort dans la SEP. Ces
programmes sont le plus souvent proposés à raison de 2 séances
par semaine sur 6 semaines. Quelques centres de rééducation
ont mis en place ce type de programme en France en lien avec
les services de neurologie et les premiers retours sont excellents.
Ces programmes semblent tout a fait adaptés à la maladie et
ont montré dans ces études un gain sur 6 mois qui a tendance à
s’estomper à 1 an. Il serait donc nécessaire de les proposer une
fois par an relativement tôt dans l’évolution de la SEP.
VENDREDI 30 OCTOBRE 2009 DE 16H30 À 17H30
SESSION SFMS « Cardiologie HTA et sport »
CO-05
HTA ET SPORT
S. GUÉRARD
Lyon, France
Les effets bénéfiques de l’activité physique sur l’hypertension
artérielle ne sont plus à démontrer. Cependant quelle activité
physique et sportive un hypertendu peut-il pratiquer sans risque ?
Peu d’hypertendus (9%) on une activité physique régulière alors
qu’un hypertendu sur deux n’a jamais pratiqué de sport. Le
manque de temps est la principale cause invoquée pour arrêter
une activité sportive.
Quels sont les effets bénéfiques de l’activité physique sur
l’hypertension artérielle ?
Un exercice aérobie entraîne en post effort une baisse de
10/7 mmHg pendant plusieurs heures.
L’HTA est moins fréquente chez les sportifs que chez les sédentaires
avec un risque relatif de -35%. Il existe une association
significative inverse entre activité physique et sportive (APS) et
pression artérielle.
L’APS régulière a un impact direct sur le niveau de PA. Chez le
sujet hypertendu, l’exercice physique permet une baisse de la
pression systolique de près de 5 à 11 mmHg et de près de 4 à
8 mmHg pour la pression diastolique. Ces effets bénéfiques sont
observés quelques soient l’âge, le sexe, l’IMC ou le traitement.
Ils apparaissent rapidement, dès les premières semaines
d’entraînement puisqu’on considère qu’il faut en moyenne 16
semaines pour mesurer l’effet bénéfique. Cependant, les effets
bénéfiques disparaissent dans les 3 à 6 semaines qui suivent
l’arrêt de l’entraînement.
Quelle activité physique chez l’hypertendu ?
Avant de conseiller et de prescrire une activité physique, il
convient de s’assurer du bon contrôle tensionnel, d’évaluer le
risque cardiovasculaire global et le risque coronarien. Si l’HTA
n’est pas en soit une cause directe de mort subite du sportif elle
est un facteur de risque de la maladie coronarienne elle-même
cause des décès survenant pendant le sport.
La consultation commence par un interrogatoire spécifique
à la médecine sportive. En cas d’HTA associée à au moins un
autre facteur de risque cardiovasculaire ou un symptôme
cardiovasculaire il est recommandé de réaliser un ECG d’effort.
Si l’ECG d’effort est négatif, le sport est autorisé. On s’attachera
seulement à éradiquer les facteurs de risque, à donner des conseils
pour éviter des fautes sportives et à surveiller l’évolution. Si l’ECG
d’effort est positif ou simplement douteux, il faudra rechercher
ou confirmer une atteinte coronarienne et la traiter.
Il faut privilégier les activités d’intensité modérée (30-40% FMT)
mais prolongées (> à 30 minutes) comme « la marche d’un bon
pas ».
Quel sport de compétition pour l’hypertendu ?
Selon les recommandations européennes (2005), pas de restriction
chez l’hypertendu à faible risque (HTA< 160/100 et absence de
FRCV). En cas de risque modéré ou élevé, restriction pour les
sports à haute composante statique voire dynamique (IIIA à IIIC).
Quel traitement antihypertenseur utiliser ?
En cas d’exercice physique toutes les classes sont utilisables.
Lors de la pratique sportive, les diurétiques peuvent entraîner
de troubles hydro-électrolytiques et les b-bloquants altérer la
performance. Enfin, diurétiques et b-bloquants sont inscrits sur la
liste des produits dopants.
CO-06
MÉDICAMENTS
SPORTIVE
CARDIOVASCULAIRES
ET
PRATIQUE
J. Gauthier
Arles, FRANCE
Le rapport des médicaments avec l’activité physique est double :
à l’effort, leur action peut être modifiée ; ils peuvent interférer sur
la performance. Dans tous les cas (amateurs et professionnels), la
protection cardiaque prime sur la performance. Les traitements
doivent être proposés au maximum des consensus lors de la
pratique sportive. Malgré cela, une protection absolue n’est pas
assurée ; en effet, peu de médicaments ont été testés à l’effort
intense. Il faut donc proposer une épreuve d’effort maximale sous
traitement pour les sportifs dont le volume d’activité dépasse 4
heures par semaine et l’intensité le seuil d’essoufflement.
Parmi les principaux médicaments cardiovasculaires utilisés,
certains bêtabloquants pénalisent la performance ; les
anticoagulants sont dangereux en cas de collision ; les nitrés
peuvent être hypotenseurs. Des précautions particulières doivent
être prises dans les sports à risque. Pour ceux qui participent à
des compétitions, plusieurs classes thérapeutiques sont interdites
dans des conditions définies par le Code de l’Agence Mondiale
Antidopage.
Une éducation thérapeutique est indispensable chez tous les sujets
traités pratiquant une activité physique.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
17
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
MCO-01
L’ANAPHYLAXIE ALIMENTAIRE INDUITE PAR L’EFFORT, À
PROPOS D’UN CAS
A. DESVERGÉE1, B. SESBOÜÉ1
1 Institut Régionale de Médecine du Sport, CHU de Caen - Caen,
FRANCE
Histoire de la maladie : Si les manifestations allergiques
respiratoires induites par l’effort sont bien connues des médecins
du sport, il n’en est pas de même des autres manifestations
allergiques induites par l’effort.
Une patiente de 25 ans s’est présentée en médecine du sport
se plaignant d’urticaire et de prurit généralisés lors de l’effort,
sans symptôme respiratoire. Un premier test d’effort a permis de
mettre en évidence la réalité des plaintes.
Exploration fonctionnelle : L’enquête alimentaire a retrouvé la
notion d’ingestion de laitage avant chacune des manifestations
allergiques. Les tests allergiques pratiqués antérieurement
(recherches d’IgE spécifiques) étaient négatifs. Nous avons
alors pratiqué 3 tests d’effort de provocation avec spirométrie,
numération formule sanguine, de l’histamine, de la tryptase en
contrôlant les conditions de température et d’humidité (20°C,
76 %) : le premier test était un test triangulaire simple sur
ergocycle, la patiente étant à jeun depuis 8 heures ; le deuxième
test consistait simplement en l’ingestion d’un laitage. Ces deux
tests n’ont pas entraîné de modifications significatives de résultats
biologiques et aucune symptomatologie clinique. Lors du troisième
test, la patiente a ingéré un yaourt 90 minutes avant de réaliser
un exercice triangulaire. La symptomatologie urticarienne est
alors réapparue et la biologie a montré une forte augmentation
de l’histaminémie, de la tryptasémie. Les mesures spiromètriques
n’ont montré aucune différence significative
Diagnostics différentiels : Grâce à l’interrogatoire, nous avons pu
éliminer une urticaire physique : en effet aucune symptomatologie
n’apparaît à l’augmentation de la température corporelle, à la
pression ou aux vibrations. L’anamnèse a aussi écarté l’hypothèse
d’une urticaire cholinergique, la sueur n’ayant aucune action
déclenchante des réactions.
Ensuite, devant les antécédents familiaux et une crise d’œdème
laryngé, nous avons dosé les CH 50, C3c et C4c avant et après
l’effort, ainsi que l’inhibiteur de la C1 estérase (quantitatif), ce
qui a permis d’éliminer un éventuel œdème Angio-Neurotique
d’Effort.
Puisque l’exercice physique pratiqué à jeun était possible dans
de bonnes conditions, l’hypothèse d’une Anaphylaxie Induite
par l’Effort paraît peu probable, tout comme l’est l’Anaphylaxie
alimentaire aggravée par l’effort puisque l’ingestion de produits
laitiers n’avait pas été identifiée comme potentiellement allergène
par la patiente.
Les taux normaux d’histamine et de tryptase plasmatique (hors
crise) ont permis d’éliminer la mastocytose.
Nous avons donc retenu l’hypothèse d’une Anaphylaxie laitage
dépendante induite par l’effort.
Traitement : À l’éviction de l’allergène, nous avons ajouté la prise
d’un antihistaminique per os pendant les 15 premiers jours. Le
traitement s’est révélé efficace.
MCO-02
DÉSÉQUILIBRES MÉTABOLIQUES ET RUGBY PROFESSIONNEL :
DONNÉES DU SUIVI LONGITUDINAL DE LA LIGUE NATIONALE
DE RUGBY (LNR) ET ÉVALUATION DU STATUT HYDRIQUE PAR
BIO-IMPÉDANCE MULTIFRÉQUENCE (BIM) CONCERNANT
DEUX ÉQUIPES DU TOP 14
F. BAUDUER1, C. MONCHAUX2, M.-L BURTIN2, J.-P. MATHIEU2
18
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
1 Université Victor Segalen Bordeaux 2 - Bordeaux, FRANCE
2 Centre Hospitalier de la Côte Basque - Bayonne, FRANCE
But de l’étude : Evaluer les conséquences biologiques des
sollicitations physiques intenses auxquelles sont soumis les
rugbymen de l’ère professionnelle.
Matériels et méthodes : A partir d’un échantillon de rugbymen
professionnels, nous avons étudié à plusieurs reprises durant la
saison 2006-2007, la distribution des paramètres plasmatiques
suivants issus du suivi longitudinal établi par la LNR: sodium,
potassium, magnésium, calcium, urée, créatinine et clairance,
protides, hématocrite, taux de créatine phospho-kinase (CPK).
Pour évaluer plus spécifiquement le statut hydrique (eau totale
et intra-cellulaire) nous avons en plus utilisé la technique BIM
AminoStats Bio-ZM® (Spengler, Paris, France) comme référence
à laquelle a été comparée diverses approches moins précises
validées dans la littérature (calcul théorique, calcul à partir de la
natrémie, formule de Hume, formule de Watson).
Résultats : Cinquante quatre joueurs professionnels issus de deux
clubs du Top 14 et âgés de 19 à 34 ans ont été étudiés. Quarante
huit étaient de souche européenne, quatre étaient originaires
d’îles du Pacifique sud, et deux d’Afrique sub-saharienne. Vingt
huit évoluaient comme avants et 26 à divers postes des lignes
arrières. Les moyennes de taille et de poids étaient respectivement
de186.4 ± 8.0 cm et 102.3 ± 13.2 kg.
Des stigmates suggérant indirectement un état de déshydratation
étaient retrouvés avec une forte fréquence : hypernatrémie
dans environ un quart des échantillons provenant de 26 joueurs
différents (48,1 %), taux élevé d’urée sur 60 dosages (53,7
%) issus de 34 individus (62,9 %) alors que la clairance à la
créatinine était supérieure à 100 ml/min chez presque tous les
individus et hyperprotidémie dans 17 cas (15,7 %) correspondant
à 13 joueurs (24,0 %). Kaliémie et hématocrite étaient dans tous
les cas dans les limites de la normale. La calcémie était perturbée
dans un seul échantillon (104 mg/l).
Une hypomagnésémie était détectée dans 30,5 % des échantillons
et de façon plus fréquente sur l’analyse de fin de saison (p: 0,02).
Huit joueurs (14.8 %) présentaient cette anomalie lors de tous les
prélèvements.
Les taux de CPK étaient excessifs chez 81,6 % des individus. Les
taux les plus hauts étaient observés sur l’examen de janvier (p:
0,01), période où nous avons par ailleurs noté un pic de fréquence
des blessures musculaires. Il n’y avait pas de corrélation nette
entre temps de jeu et taux de CPK (r = 0.31).
Un état de déshydratation a été retrouvé chez 16 sujets
(30,7 %) par BIM. Le meilleur degré de corrélation avec cette
technique de référence a été observé pour les équations de type
anthropométrique de Hume ou de Watson (r > 0,92).
Conclusions : La déshydratation, l’hypomagnésémie et une forte
élévation des CPK représentent des perturbations biologiques
fréquemment retrouvées chez les rugbymen professionnels. Ainsi,
afin de préserver la santé de ces sportifs et leur niveau de
performance, une attention particulière doit être accordée à la
prise en charge de ces déséquilibres métaboliques témoignant
d’une intense sollicitation physique. Dans cette population, les
équations anthropométriques sont utilisables pour évaluer l’état
d’hydratation.
MCO-03
EFFETS DU JEÛNE DE RAMADAN SUR LA BALANCE
D’UTILISATION
ÉNERGÉTIQUE
À
L’EFFORT
DES
FOOTBALLEURS
F CHIHA1, M. BOUGRIDA2, M.-K BOURAHLI2, Y. BENKARA1,
A. SELAMI1, H. MEHDIOUI2
1 Département d’Education Physique et Sportive,
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
Université Mentouri Constantine - Constantine, ALGÉRIE
2 Service de Physiologie et des Explorations fonctionnelles,
CHU Dr BENBADIS Constantine - Constantine, ALGÉRIE
Objectif : Notre étude a pour but d’évaluer les effets du jeûne
de Ramadan, sur la balance d’utilisation énergétique des
footballeurs.
Méthodes : 12 footballeurs (âge : 19,83 ± 2,39, taille : 176,08
± 3,82) ont été évalués dans deux situations : pendant la période
de contrôle ©, juste avant le mois de Ramadan et pendant la
4ème semaine du mois ®. A chaque période, les sujets ont réalisé
une épreuve d’effort maximale pour évaluer, selon le protocole
de Wasserman (1986), le VO2max et la PMA et une épreuve
d’effort sous maximale à paliers progressifs (20, 30, 40, 50 et
60% de la PMA calculée lors de la 1ère épreuve) pour évaluer
l’oxydation des substrats énergétiques par la méthode de la
calorimétrie indirecte.
Résultats : L’analyse des paramètres métaboliques ont révélé
une déviation de la balance énergétique en faveur d’une plus
grande utilisation des lipides dans la fourniture d’énergie. Les
points du crossover et du lipoxmax étaient significativement plus
élevés pendant le Ramadan. Ces deux points étaient plus élevés
chez les footballeurs pendant les deux périodes.
Conclusion : La pratique du jeûne de Ramadan s’est accompagnée
d’une augmentation de l’oxydation des lipides lors de l’exercice
sous maximal.
Mots clés : Ramadan calorimétrie indirecte, crossover, lipoxmax,
footballeurs.
fibromyalgia impact questionnaire (FIQ).
Les statistiques ont été effectuées en intention de traiter à l’aide
de tests appariés paramétriques et non paramétriques.
Résultats : 48 des 58 patients ont réalisé la totalité du
réentraînement, dont 25 (52.1%) étaient considérés comme
répondeurs. Le score FIQ a diminué significativement de 20 %
(p<0.01). Il n’a pas été mesuré de modification significative du
poids ni de la composition corporelle.
Les valeurs maximales (moyenne ± écart type) de la consommation
d’oxygène, de la fréquence cardiaque et du pouls d’oxygène
ont varié significativement et respectivement de 20,8±5.5 à
23.5±5.6 mL kg-1 min-1, 150±23 à 155±21 battements min-1,
9.3±2.1 à 10.1±2.2 mL kg-1 battements-1 (p<0.001). A SL1,
ces paramètres ont également variés de manière significative et
dans les mêmes proportions.
Les modifications de la pénibilité à isopuissance sont présentées
dans la figure 1.
En conclusion : Chez les patients fibromyalgiques, le REE à
dominante aérobie et à intensité modérée améliore la pénibilité
et la tolérance de l’effort aux intensités maximales et sous
maximales. Ces adaptations induites par le REE expliquent pour
partie les améliorations de la qualité de vie de ces patients.
MCO-04
EFFETS À COURT TERME D’UN RÉENTRAÎNEMENT AÉROBIE
SUR LA TOLÉRANCE ET LA PÉNIBILITÉ DE L’EFFORT CHEZ LES
FIBROMYALGIQUES
M. GUINOT1, A. FAVRE-JUVIN1, J. VAILLANT1, A. DUMOLARD1,
B. WUYAM1, R. JUVIN1
1 CHU de Grenoble - Grenoble, FRANCE
La fibromyalgie (FM) est un syndrome douloureux chronique
fréquent (2 à 3% de la population générale) caractérisé
par une asthénie et une intolérance à l’effort musculaire. Le
reconditionnement à l’effort améliore les symptômes au repos,
mais ses effets sur les adaptations cardiaques et métaboliques
ainsi que sur la pénibilité à l’effort sont mal connus. L’objectif
de l’étude était d’évaluer les effets d’un programme de
réentraînement aérobie (REE) individualisé à intensité modérée
sur la tolérance et la pénibilité de l‘effort.
Méthodes : 58 patients satisfaisants aux critères de fibromyalgie
(54 femmes, 4 hommes), âgés de 46,8±10 ans et physiquement
inactifs étaient volontaires pour participer à un programme de
réentraînement dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique
usuelle.
Le REE était individualisé sur la fréquence cardiaque (FC) en
dessous du premier seuil lactique (SL1). La durée était de 12
semaines à raison de 3 séances hebdomadaires de 45 minutes
avec augmentation progressive de la durée de l’effort cible
jusqu’à soutenir en continu pendant 45 minutes un pédalage en
dessous de SL1.
Les patients ont été évalués sur ergocycle avant et après
réentraînement par une épreuve d’effort maximale et progressive
avec mesures des échanges gazeux, cinétique lactique et de la
pénibilité de l’effort perçu sur une échelle visuelle analogique
(EVAP).
La réponse à l’entraînement et l’évolutivité de la maladie
étaient appréciées sur deux auto-questionnaires, respectivement
l’impression globale de changement de la maladie (PGIC) et le
MCO-05
TOMOSCINTIGRAPHIE MUSCULAIRE AU THALLIUM 201.
INTÉRÊTS DIAGNOSTIQUE ET PHYSIOPATHOLOGIQUE DANS
LE SYNDROME DE LOGE CHRONIQUE D’EFFORT
C. BLAES1, J. LECOCQ1
1 CHU Hautepierre - Strasbourg, FRANCE
Le syndrome de loge chronique d’effort (SLE) est une cause
fréquente de douleurs de jambes liées à l’exercice. Il s’agit
d’une entité clinique individualisée de longue date à partir de sa
localisation la plus caractéristique, la loge antérieure de jambe.
Néanmoins il persiste de nombreuses inconnues concernant
cette pathologie. Sa physiopathologie reste mal connue, les
perturbations vasculaires qu’elles soient primitives ou secondaires
paraissant au premier plan. Le second problème directement en
rapport avec le premier est l’absence de moyens diagnostics
fiables et non invasifs. La mesure des pressions intramusculaires
(PIM), technique de référence, est invasive, non dénuée de
risques traumatiques vasculo-nerveux, et il n’y a toujours pas de
validation des valeurs seuils.
Les autres méthodes d’investigations diagnostiques, comparées
aux données de la mesure de PIM, n’ont toujours pas fait
preuve de leur supériorité. L’IRM et la spectroscopie proche de
l’infra-rouge semblent prometteuses. La scintigraphie musculaire
au thallium 201 (Tl) a été proposée et présente des résultats
contradictoires dans la littérature.
Nous avons ainsi analysé de manière rétrospective les résultats
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
19
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
d’une étude prospective ouverte menée conjointement aux services
de médecine physique et réadaptation et de médecine nucléaire
du CHU de Hautepierre concernant l’intérêt diagnostique et
physiopathologique de la scintigraphie musculaire au Tl dans le
SLE. 48 sportifs présentant des douleurs de jambes à l’effort ont
bénéficié de mesures de PIM et d’une scintigraphie au Tl pendant
un effort de course à pieds sur tapis roulant et 4 heures après
sans réinjection. La mesure des PIM a permis de diagnostiquer
un SLE chez 27 d’entre eux. L’analyse quantitative des données
tomoscintigraphiques n’a pas permis de mettre en évidence de
différence statistique entre les loges indemnes et atteintes de
SLE. Il n’y a pas non plus de corrélation statistique significative
entre les valeurs de PIM et celles de la fixation scintigraphique
de la loge correspondante. De plus l’analyse complémentaire
et comparative des scintigraphies de 10 sujets témoins non
symptomatiques à l’effort n’a pas permis de mettre en évidence
un comportement uniforme de la fixation du Tl à l’effort mais au
contraire une distribution aléatoire entre les deux jambes et au
sein des différentes loges d’une jambe. On peut donc conclure à
l’absence d’intérêt de la scintigraphie au Tl dans le diagnostic
du SLE et au fait qu’il n’existe pas de phénomène significatif
d’hypoperfusion dans les loges atteintes. Cependant des
anomalies de perfusion et une ischémie restent possibles comme
le prouvent les différences scintigraphiques observées entre les
sujets présentant un SLE et les témoins et nécessiteront des études
ultérieures afin d’être mieux caractérisées.
MCO-06
ÉPIDÉMIOLOGIE DES LÉSIONS DU RACHIS CERVICAL CHEZ
LES JUDOKAS DU PÔLE ESPOIR AUVERGNE EN 2008-2009 :
À PROPOS DE 20 CAS
S. NADO1, H. VIDALIN1, M. DUPECHOT2, R. BELLINI3,
P. FOURVEL4
1
2
3
4
Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles
Respiratoires, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE
Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des
Sports - Clermont-Ferrand, FRANCE
Service de Radiologie, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE
STAPS, Les Cézeaux, Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand,
FRANCE
Le Judo est au 4ème rang des sports les plus pratiqués en France.
C’est le sport qui compte le plus de jeunes avec 80 % de
pratiquants âgés de moins de 19 ans. Il a des effets bénéfiques
sur le développement psychomoteur de l’enfant et de l’adolescent.
Cependant, les données de la littérature montrent que, à un haut
niveau, c’est-à-dire pour une pratique de plus 15 h par semaine
pendant plus de 8 ans (ce qui est le cas de 0,01 % des licenciés
de la Fédération Française de Judo) les contraintes mécaniques
répétées exercées sur le rachis cervical sont à l’origine d’un
rétrécissement du canal cervical et d’une dégénérescence précoce
du rachis cervical. Actuellement, aucun texte réglementaire ne
prévoit de dépistage radiologique systématique au Judo des
sujets à risque de lésion du rachis cervical, même pour le haut
niveau.
Notre étude vise à faire le bilan d’éventuelles lésions du rachis
cervical chez les jeunes judokas entrant en filière haut niveau,
c’est-à-dire en pôle espoir, en Auvergne. Il n’existe pas à notre
connaissance d’étude de ce type concernant le rachis cervical du
Judoka.
Les 20 judokas du pôle espoir Judo Auvergne 2008-2009
âgés en moyenne de 15,9 ans ± 0,8 ans [14,7-16,6] ont été
contactés. Tous ont accepté de participer à l’étude. Chacun
d’entre eux a passé une IRM du rachis cervical avec mesure de
l’indice de Torg et du Rapport Médullo Canalaire (RMC) ainsi
qu’une absorptiométrie biphotonique (DXA) avec mesure de la
20
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
composition corporelle et de la densité osseuse.
En moyenne, les mesures du canal cervical des judokas sont
normales : 13,20 ± 1,38 mm [9,7-17], la moyenne des indices de
Torg est également normale : 0,86 ± 0,11 [0,56-1,10] ainsi que
la moyenne du Rapport Médullo Canalaire : 0,52 ± 0,06 [0,380,72]. Cependant l’analyse des IRM trouve 6 judokas avec un
indice de Torg < 0,8 (3 filles, 3 garçons). Parmi ces 6 judokas, 3
ont un canal cervical < 12 mm et seulement 2 ont un RMC > 0,65,
donc un canal cervical étroit (1 fille en C6-C7 : RMC = 0,67 et
un garçon en C3-C4, C4-C5, C5-C6, C6-C7 : RMC entre 0,68 et
0,72). Toutes les compositions corporelles des Judokas s’avèrent
être dans les normes et en particulier la densité osseuse.
Après 2 ans d’entrainement seront réalisés les mêmes explorations
(IRM, DXA) sur le même groupe , le but de cette série de 2
études étant de rechercher chez le jeune judoka de haut niveau
l’apparition d’éventuelles lésions microtraumatiques du rachis
cervical et notamment du listel marginal qui peuvent être, selon
nous, responsables de la détérioration discale dégénérative
précoce (35-40 ans) du rachis cervical. Il serait également
intéressant de comparer ce groupe à un groupe de jeunes
sédentaires et à un groupe de jeunes pratiquant un sport porté.
Ce travail permettrait d’assurer une prévention par adaptation
des charges d’entraînement en respectant la phase de croissance
du rachis cervical du judoka.
MCO-07
L’ALDH DÉFINIT UNE SOUS-POPULATION DE MYOBLASTES
HUMAINS PLUS RÉSISTANTS À LA TRANSPLANTATION
E. JEAN1, C. NOTARNICOLAS1, K. ROUGER2, N. SERRATRICE3,
A. BONNIEU4, S. GAY4, F. BACOU4, C. DURET5,
D. LAOUDJ-CHENIVESSE1, G. CARNAC1
1
2
3
4
5
INSERM, ERI 25, « Muscle et Pathologies » - Montpellier,
FRANCE
INRA, UMR703 « Développement et Pathologie du Tissu
Musculaire » - Nantes, FRANCE
IGMM CNRS 5535 - Montpellier, FRANCE
INRA, UMR866 « Différenciation Cellulaire et Croissance »
Montpellier, FRANCE
INSERM, U632 - Montpellier, FRANCE
A la suite d’une lésion, que celle-ci soit d’origine traumatique ou
pathologique, les cellules satellites (cellules souches musculaires
adultes) sont activées, prolifèrent sous forme de cellules
mononuclées appelées myoblastes et participent à la réparation
du muscle squelettique. Une fois transplantés dans un muscle
hôte, les myoblastes sont capables de fusionner avec les fibres
musculaires existantes. La greffe de ces cellules est une thérapie de
choix dans la lutte contre les maladies musculaires dégénératives.
Malheureusement les premiers essais cliniques sont décevants en
partie dû à la forte mortalité des myoblastes transplantés.
Le but de notre projet est donc de sélectionner des myoblastes
capables de mieux résister à la transplantation.
Les aldéhydes déhydrogénases (ALDH) sont une famille d’enzymes
capables de détoxifier divers aldéhydes générés par le stress
oxydatif. Ces enzymes participent ainsi à la survie cellulaire et
se retrouvent exprimer notamment dans certaines populations
de cellules souches. Nous avons identifié une sous-population
de myoblastes humain présentant une forte activité ALDH.
Cette activité, associée à l’expression de la protéine Aldh1a1,
est exclusivement détectée dans les cellules souches musculaires
humaines. L’inhibition pharmacologique de l’activité ALDH dans
les myoblastes augmente le pourcentage de mort cellulaire
face à un stress oxydatif induit par un traitement au peroxyde
d’hydrogène (H2O2). Nous avons également trié par cytométrie
de flux les cellules ALDH positives. Celles-ci présentent une
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
meilleure résistance au traitement H2O2 par rapport aux cellules
ALDH négatives. Nous avons ensuite mené des essais sur l’animal
pour évaluer l’efficacité des myoblastes ALDH positifs à résister
à la transplantation. Les résultats montrent une corrélation entre
une haute activité aldéhyde déhydrogénase et une augmentation
de la survie des cellules transplantées dans le muscle de souris
SCID immunodéficientes.
Nous en concluons que l’utilisation de l’activité ALDH comme
stratégie de purification permet d’isoler une fraction de
myoblastes résistants à un stress oxydatif.
MCO-08
ENDOFIBROSE DU CYCLISTE : INTÉRÊT DE L’INDEX DE
PRESSION SYSTOLIQUE DE CHEVILLE APRÈS TEST DE
RUFFIER-DICKSON ?
A. BRUNEAU1, A. LEFAUCHEUR1,2, G. MAHE1,3, B. VIELLE4,
G. LEFTHERIOTIS1,3, P. ABRAHAM1,3
1
2
3
4
Laboratoire d’Explorations Fonctionnelles d’Effort CHU - Angers,
FRANCE
Institut de Formation en Education Physique et Sportive - Les
Ponts de Cé, FRANCE
CNRS 6214-INSERM 771 Faculté de médecine - Angers, FRANCE
Département de Biostatistiques CHU - Angers, FRANCE
Contexte : L’index de pression systolique de cheville (IPSC) est
facilement mesurable en pratique clinique. Une chute de l’IPSC
après un effort maximal signe souvent le diagnostic d’endofibrose
chez le cycliste. Le test de Ruffier-Dickson (RD) est un moyen
simple de faire réaliser un exercice modéré à un patient pour les
praticiens ne possédant pas d’ergomètre.
Objectif : Déterminer si la mesure de l’IPSC après un effort
modéré est aussi performante que celle après un test d’effort
triangulaire maximal dans le diagnostic de l’endofibrose.
Matériels et méthodes : Une analyse rétrospective a été
réalisée chez 53 sportifs asymptomatiques, et 22 cyclistes
présentant une claudication de cuisse porteurs d’une endofibrose
histologiquement prouvée. Les pressions artérielles de bras et
de chevilles ont été mesurées aux quatre membres permettant
de définir l’IPSC chez l’ensemble des sujets. Les mesures d’IPSC
ont été réalisées en décubitus dorsal au repos (IPSC R), après
un test de Ruffier-Dickson (IPSC RD) et à la première minute
de récupération d’un test d’effort maximal triangulaire sur
cyclo-ergomètre (IPSC CEmax). La performance diagnostique d’un
test peut être évaluée par une courbe ROC (receiver operating
characteristics) définissant une aire sous la courbe. Plus l’aire sous
la courbe est importante plus l’examen diagnostic est spécifique
et sensible et inversement.
L’analyse a comparé les IPSC R, des IPSC RD, des IPSC CEmax
afin de discriminer les patients porteurs d’endofibrose des sujets
sains, en utilisant des courbes ROC.
Résultats : L’aire sous la courbe ROC était de 0,76 +/- 0,06 pour
les IPSC R, de 0,83 +/- 0,05 pour les IPSC RD (statistiquement
non différent du repos), et 0,99 +/- 0,01 pour les IPSC CEmax
(p<0,01 avec les IPSC RD et p<0,001 avec les IPSC R). Un IPSC
CEmax inférieur à 0,48 avait une spécificité de 100 % et une
sensibilité de 80 % pour l’endofibrose. Pour le RD, une valeur
prédictive négative de 100 % n’était atteinte que pour un IPSC
post test >0,92.
Conclusion : La mesure des IPSC après exercice triangulaire
maximal sur cyclo-ergomètre est plus précise que la mesure des
IPSC après un test de RD pour rechercher une endofibrose chez
les cyclistes et reste la méthode diagnostique non invasive de
référence.
MCO-09
COMMOTION CÉRÉBRALE ET SPORT : CONDUITE PRATIQUE
H. VIDALIN1
1 CHU Gabriel Montpied, Service Médecine du Sport
- Clermont-Ferrand, FRANCE
Souvent négligée, la commotion cérébrale se traduit par
une perturbation brève des fonctions neurologiques, avec un
dysfonctionnement plutôt qu’une atteinte structurelle, se traduisant
par une échelle de symptômes pouvant aller jusqu’à la perte de
connaissance. Elle est typiquement caractérisée par une absence
de signes lors de l’imagerie.
Les conduites pratiques sont variées, de l’hospitalisation avec
scanner systématique à l’abstention, le plus souvent par ignorance
car hors de tout environnement médical.
La tendance actuelle est de cacher cette commotion de crainte
d’un arrêt de la pratique sportive, ou de banaliser l’absence de
lésion anatomique malgré la présence de troubles fonctionnels,
qui seront masqués par une thérapeutique chimique.
Nous essayons de proposer une classification simple, aidée
des questionnaires de Maddocks adapté au terrain et de la
classification GSC (Graded symtom checklist) et de définir
des critères d’hospitalisation systématique, faute d’outils plus
performant du type logiciels d’analyse du fonctionnement
cérébral.
Nous insistons sur le fait que les jeunes ne sont pas conscients de
la gravité d’une commotion cérébrale et que les récidives sont
négligées.
Nous mentionnons les études récentes et nombreuses qui mettent
en avant les atteintes tardives hypophysaires qui nécessitent
une évaluation à trois mois et les publications sur le déclin de
la fonction cérébrale chez ceux ayant subit des commotions
cérébrales dans leur jeunesse.
Nous présentons une fiche pratique qui a été distribuée aux
clubs d’Auvergne par le comité de rugby. Cette fiche précise la
classification en trois grades, les recommandations thérapeutique
et la demande d’avis spécialisé si nécessaire ainsi que les
conditions de reprise du sport.
MCO-10
CARACTÉRISATION BI-FASCICULAIRE DU LIGAMENT CROISÉ
ANTÉRO-EXTERNE DU GENOU EN IRM : CONSIDÉRATIONS
ANATOMIQUES, BIOMÉCANIQUES, ET TECHNIQUES ;
IMPLICATIONS ET APPLICATIONS AUX RUPTURES PARTIELLES
N. MEUNIER CARUS VINCENT1,2
1
2
Service de Radiologie, CHU de Grenoble et Service de
Radiologie, Hôpitaux universitaires de Genève - Genève,
SUISSE
Service Médecine du Sport de Grenoble et au Club Rugby CSBJ
Nous retenons des données actuelles de la science que :
- deux faisceaux fonctionnellement distincts existent au sein du
ligament croisé antérieur
- ces deux faisceaux sont définis fonctionnellement : par leurs
insertions, qui déterminent leur comportement en flexion ; ils ne
sont pas définis par l’histologie.
- en flexion le ligament tourne sur lui-même, le faisceau postéro-latéral
s’enroulant à 90 ° sur le faisceau antéro-médial.
- entre 10 et 30° de flexion, les deux faisceaux sont en tension.
- le collagène est responsable des propriétés mécaniques
ligamentaires.
Une séquence IRM dédiée à l’exploration du ligament croisé
antérieur doit donc considérer les éléments suivants :
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
21
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
- les deux faisceaux sont définis morphologiquement par leurs
insertions d’une part, et leur trajet d’autre part, rectiligne pour
chaque faisceau lorsque ceux-ci sont tendus
- une étude du genou à environ 20° de flexion est techniquement
possible avec une antenne dédiée « genou », ce qui met les deux
faisceaux en tension.
- un plan de coupe orthogonal au ligament est le seul moyen de
s’affranchir de la rotation d’un faisceau par rapport à l’autre
dans l’espace, et donc de bien les identifier
- l’étude de chaque faisceau est réalisée en mode ciné en
commençant par les coupes antérieures passant par l’insertion
tibiale
- la pondération en densité de proton, sans suppression de
graisse, permet d’identifier précisément la partie fonctionnelle,
collagénique, responsable des propriétés mécaniques.
Une telle séquence offre ainsi des informations plus précises sur
le statut du LCA, ouvrant le champ à une nouvelle sémiologie des
ruptures en IRM. La possibilité théorique d’établir un diagnostic
de ruptures partielles d’en proposer une sémiologie radiologique
et alors de pouvoir être un moyen diagnostic supplémentaire, et
de suivi.
MCO-11
SAISONNALITÉ DE LA PERFORMANCE : LES JEUX EN RETARD
D’UN RECORD
L. QUINQUIS1, M. TAFFLET2, V. THIBAULT1, M. GUILLAUME1,
N. EL HELOU1, H. NASSIF1, J. LAPKOFF1, G. BERTHELOT1,
A. MARC1, S. LEN1, J.-F. TOUSSAINT1,3,4
1
2
3
4
IRMES / INSEP - Paris, FRANCE
INSERM - Paris, FRANCE
CIMS - Paris, FRANCE
Université Paris-Descartes - Paris, FRANCE
Tout être vivant est soumis à des rythmes biologiques influencés
par des facteurs environnementaux et physiologiques qui peuvent
être saisonniers. Le sportif de haut niveau (SHN) s’inscrit lui aussi
dans ces rythmes circannuels, incluant le facteur calendrier décidé
par les fédérations internationales. Cette étude analyse les
rythmes saisonniers des performances des SHN en athlétisme.
Une analyse descriptive de l’histoire des records du monde et des
dix meilleures performances mondiales chaque année, depuis le
début de l’ère olympique moderne, donne une première estimation
de la date du pic de performance : 15 juillet (195.81±0.58 jours
au total ; 203.25 ± 1.02 pour les femmes et 192.76 ± 0.70 pour
les hommes).
Sur la période 2002-2008, 40 disciplines olympiques d’athlétisme
(hormis le marathon) sont analysées. Pour faciliter la comparaison
des disciplines, les performances brutes sont transformées comme
l’écart de la performance réalisée par rapport à la meilleure
performance mondiale sur la période 2002-2008. Seules sont
retenues les performances supérieures au seuil α=90 %.
Une modélisation de type non linéaire est proposée pour établir
les normes de progressions annuelles. La forme retenue est:
y=-a*cos(x-b)-c*exp(-a*sin(x-b))+d
Cette équation permet de décrire le phénomène périodique des
performances et de modéliser les phases de croissance et de
décroissance au printemps et à l’automne. Les tendances finales
montrent des rythmes réguliers selon les sexes entre période
hivernale et période estivale. De janvier à la mi-juillet les
performances supérieures à α passent de 94.62 % à 99.52 %
pour les hommes, et de 93.87 % à 99.73 % pour les femmes.
La phase de décrochage en octobre – novembre est plus marquée
chez les femmes (-3 % par mois contre -2% pour les hommes).
22
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Les grands événements internationaux (Jeux Olympiques,
Championnats du Monde) qui se sont déroulés le 19 Août ±
11 jours, imposent un décalage de trois à quatre semaines par
rapport au rythme biologique saisonnier plus favorables à la très
haute performance au mois de Juillet.
MCO-12
EFFICACITÉ DES INJECTIONS DE TOXINE BOTULIQUE A
DANS LA TENDINOPATHIE CHRONIQUE DES MUSCLES
ÉPICONDYLIENS LATÉRAUX RÉSISTANTES AU TRAITEMENT
MÉDICAL
A. CREUZÉ1, H. PETIT1, M.-P. DE SEZE1
1 Service MPR Professeur Mazaux CHU de Bordeaux - Bordeaux,
FRANCE
Introduction : La tendinopathie des muscles épicondyliens
latéraux est une pathologie fréquente dont la prévalence dans la
population est estimée entre 1 et 3 %. Le passage à la chronicité
peut conduire à un arrêt prolongé de l’activité professionnelle,
de la pratique sportive du patient ou constituer une gêne dans
les activités quotidiennes. Après un an d’évolution il est parfois
décidé de réaliser une intervention chirurgicale. La chirurgie
consiste principalement à désinsérer le court extenseur radial
du carpe de son insertion proximale au niveau de l’épicondyle
latérale. Certains auteurs ont proposé un traitement alternatif
basé sur l’injection de toxine botulique dans le court extenseur
radial du carpe. Néanmoins, l’intérêt de cette thérapeutique
reste à confirmer.
Méthode : Il s’agit d’un essai clinique mené de manière
prospective, en double aveugle versus placebo. Les traitements
comparés sont un traitement actif (40 UI de TBA diluée dans
0,4 ml de sérum physiologique injectées en intramusculaire avec
EMG de stimulation dans le muscle court extenseur radial du
carpe et un Placebo (0,4 ml de sérum physiologique injectés en
intramusculaire dans le muscle court extenseur radial du carpe).
L’objectif principale est d’évaluer l’effet antalgique à 3 mois
de l’injection de toxine botulique A dans les tendinopathies des
muscles épicondyliens latéraux résistantes au traitement médical
depuis au moins 6 mois. Les objectifs secondaires sont d’évaluer,
à court terme, la durée du soulagement apporté par les injections
de toxine botulique A et d’évaluer, à moyen terme, le taux de
récidive après le soulagement initial. Après la visite d’inclusion,
les patients sont revus à J30, J90, J180 et J365. Les mesures
recueillies sont l’intensité de la douleur, les gênes dans la vie
quotidienne, la vie sportive et la vie professionnelle, la qualité
de vie, la force maximale et la force maximale sans douleur avec
dynamomètre, les traitements associés et l’évaluation subjective
du patient du soulagement apporté par l’injection.
Résultats : Nous présentons les résultats préliminaires de l’étude
à propos des 23 premiers patients inclus. Le double aveugle
devait être maintenu tout au long de l’étude. Nous avons donc
comparé les résultats de 2 groupes répartis dans deux bras de
traitement. Un groupe a reçu le traitement A et l’autre groupe
le traitement B sans que nous sachions quel groupe a reçu le
traitement par TBA ou le placebo. L’EVA douleur à J30 est à
50,8 (-1,5 % par rapport à J0) et à 42,5 (-17,9 % par rapport
à J0) à J90 dans le groupe A. Dans le groupe B, l’EVA douleur
est à 31,2 à J30 (-45,5 % par rapport à J0) et à 29 à J90
(-49, % par rapport à J0). La diminution de la répercussion de la
tendinopathie sur la qualité de vie est également plus importante
dans le groupe B. Ces résultats nous ont permis de construire
différentes hypothèses sur l’efficacité du traitement par TBA dans
la tendinopathie chronique des muscles épicondyliens latéraux.
Discussion : Les résultats seront analysés et comparés à ceux
rapportés dans la littérature afin de situer ce nouveau traitement
dans l’arsenal thérapeutique.
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
MCO-13
LES COMMOTIONS CÉRÉBRALES SONT-ELLES AUSSI SUBTILES
QUE L’ON PENSE ? DÉFICITS NEUROPSYCHOLOGIQUES CHEZ
DES SPORTIFS TUNISIENS COMMOTIONNÉS
S. SOUISSI1
1 Centre National de la Médecine et des Sciences du
Sport - Tunis, TUNISIE
Avec le surcroît d’intérêt pour l’évaluation et la prise en charge
sécuritaire et préventive des sportifs commotionnés, une relative
constance a été mise en lumière pour ce qui a trait aux déficits
neuropsychologiques post-commotionnels. Cependant, l’aspect
transitoire ou définitif de ces déficits demeure toujours l’une
des sources de désaccord. En tentant de déterminer les effets
délétères à long terme des commotions cérébrales sur les fonctions
cognitives des sportifs, nous avons comparé les performances de
20 sportifs commotionnés (avec une période post-commotionnelle
>=3 mois) à celles de 20 sportifs non commotionnés, à l’aide
d’une batterie de tests neuropsychologiques et diverses échelles.
Nous avons ainsi évalué la vitesse de traitement de l’information,
les fonctions attentionnelles, mnésiques et exécutives et exploré
les troubles psycho-comportementaux et affectifs. Nos résultats
ont montré que les sportifs commotionnés sont moins performants
que les sujets contrôles presque dans toutes les tâches et sont
sélectivement déficitaires dans les tâches de flexibilité mentale.
Notre étude appuie le recours à l’évaluation neuropsychologique
dans la prise en charge des commotionnés et dans l’établissement
des protocoles du retour au jeu. Nos résultats suggèrent que les
séquelles post-commotionnelles, malgré leur subtilité, pourraient
persister au delà de 3 mois et que les tâches évaluant la flexibilité
mentale pourraient être les plus sensibles aux changements
cognitifs à long terme suite à une commotion cérébrale.
MCO-14
BARRIÈRES À L’ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES DIABÉTIQUES
DE TYPE 2 EN AUVERGNE / RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PILOTE
S. NADO1, M. DUCLOS, E. COUDEYRE, M. TISSIER
1
2
4
Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles
Respiratoires, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE
Service de MPR, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE
Laboratoire Sanofi-Aventis - Clermont-Ferrand, FRANCE
L’incidence du diabète de type 2 (DT2) est en nette augmentation
en France. Malgré l’effet bénéfique de l’activité physique (AP)
sur cette pathologie et la parution de recommandations dans la
littérature, la pratique de l’AP chez les DT2 reste faible.
Les objectifs de l’étude étaient les suivants : déterminer s’il existe
des barrières, d’une part, à l’activité physique chez les DT2,
et d’autre part, à la prescription d’activité physique chez leurs
médecins, dans la région Auvergne.
Tous les médecins généralistes de la région Auvergne ont été
contactés afin de savoir s’ils acceptaient de participer à l’étude.
Ceux qui ont accepté ont reçu un questionnaire qui leur était
destiné ainsi que 10 questionnaires à distribuer à leurs patients
DT2. Nous avons utilisé le questionnaire BAPAD2 (Barrières à
l’Activité Physique chez les Diabétiques de type 2) réalisé à
partir du questionnaire BAPAD1 (Barriers to Physical Activity in
Diabetes type 1) validé pour les diabétiques de type 1.
51 médecins ont participé à l’étude incluant 362 DT2. L’analyse
du BAPAD2 montre qu’il existe peu de barrières à la pratique de
l’AP chez les DT2 et à la prescription de l’AP chez les médecins de
ces patients (scores respectifs : 2,96(±1,30)/7 et 2,25(±0,73)/7).
Cependant, les 3 principales barrières identifiées sont identiques
chez les diabétiques de type 2 et chez les médecins. De plus, les
diabétiques ayant un score BAPAD 2 élevé (c’est à dire un niveau
de crainte élevé par rapport à l’AP) ont un profil qui se détache
du reste de la population DT2. (AP faible, HbA1c élevée, craintes
différentes par rapport à l’AP de l’ensemble de la population
des DT2 étudiés). Les 3 principales barrières à l’AP chez les DT2
et à la prescription d’AP chez les médecins sont l’état de santé
actuel des diabétiques en excluant le diabète, le risque que les
conditions climatiques les empêchent de pratiquer une AP de
façon régulière, et le risque d’échec en raison d’un niveau de
forme insuffisant.
Or, les raisons invoquées ne sont pas justifiées en pratique. Il
serait donc intéressant « d’éduquer » les patients et les médecins
à ce sujet. De plus, le questionnaire BAPAD2 permet d’isoler les
patients à risques plus élevés de sédentarité ou de non pratique
de l’AP ayant un score particulièrement élevé et de les faire
bénéficier en priorité d’un programme d’information sur les
bénéfices de l’AP.
MCO-15
L’ÉLÈVE SPORTIF TUNISIEN ET LES ANOMALIES DÉPISTÉES
LORS D’UNE ÉVALUATION SYSTÉMATIQUE
H. ADALA1, S. AYACHI2, D. DAY3, R. MANKAI2, M. KOUBAA4,
H. GAMRA4
1
2
3
4
Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport de
Monastir - Monastir, TUNISIE
Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport,
Tunis, TUNISIE
Hôpital d’Enfant de Tunis - Tunis, TUNISIE
CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE
Introduction : Lors des visites médicales de non contre-indication
à l’intégration à la filière sport, les élèves bénéficient d’un bilan
médical standard qui est le même que pour les sportifs de haut
niveau comprenant essentiellement un bilan cardio-vasculaire et
orthopédique.
But de l’étude : Evaluer la prévalence des anomalies cliniques,
biologiques, électrocardiographiques et échocardiographique
chez les élèves de la filière sport lors d’une visite systématique.
Matériels et méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement les
dossiers médicaux de 290 élèves de la filière sport évalués de
manière systématique. Le bilan médical réalisé chez ces élèves
avait compris: un questionnaire détaillé, un examen clinique complet
avec la mesure de l’acuité visuelle, un électrocardiogramme (ECG)
de repos, un ECG d’effort, une échocardiographie–Doppler et un
bilan biologique standard (glycémie à jeun, NFS, VS et chimie
urinaire).
Résultats : L’âge moyen était de 16 ans (14 à 19 ans) avec
une prédominance masculine (73 %) et un sexe ratio de 1.9.
L’ancienneté de pratique sportive chez cette population était en
moyenne de 5 ans (1 à 10 ans). Le sport pratiqué était l’athlétisme
dans 51 % des cas et un sport de combat dans 44% des cas.
L’indice de masse corporelle (IMC) était en moyenne de 21kg/m²
(13 à 31), la surface corporelle était en moyenne de 1.66m et la
masse grasse moyenne était de 14.
L’enquête alimentaire révélait un déséquilibre alimentaire surtout
qualitative dans 25 % des cas. L’examen clinique révélait un souffle
systolique d’allure fonctionnelle dans 20 cas (7.2 %), un souffle
systolique d’insuffisance mitrale dans 1 cas et un dédoublement
de B2 dans 1 cas, des anomalies statiques d’attitude du rachis
dans 10 cas( 3.4 %), une hypertonie des muscles postérieurs
dans 48 cas, une déformation thoracique asymptomatique dans
5 cas et une thyroïde palpable (petit goitre) dans 4 cas. Le bilan
biologique a montré une anémie hypochrome microcytaire dans
30 cas toutes ferriprives, une protéinurie dans 3 cas. Le bilan
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
23
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
thyroïdien indiqué dans 8 cas était pathologique dans 2 cas.
L’ECG de repos révélait un bloc de branche droit incomplet chez
30 élèves (10.3 %), un BAV de premier degré dans 1 cas, une
tachycardie sinusale permanente à 110/min en moyenne dans 3
cas, un espace PR court dans 5 cas et une hypertrophie ventriculaire
gauche selon l’indice de Sokolow dans 4 cas. L’ECG d’effort était
dans les limites normales chez tous les sportifs à l’exception de
deux cas d’hypertension artérielle (HTA) d’effort limite. L’échoDoppler cardiaque a permis de détecter une communication
inter-ventriculaire associée à une insuffisance aortique dans 1
cas et une fuite mitro-aortique rhumatismale dans un cas, ayant
justifié une inaptitude définitive dans les deux cas.
Conclusion : Cette étude suggère l’intérêt d’une exploration
médical en particulier cardiovasculaire et ostéo-articulaire aussi
bien clinique, biologique, électrique qu’échocardiographique
dans le cadre du bilan médical préalable à l’intégration à la
filière sport.
MCO-16
L’URGENCE VITALE CARDIOLOGIQUE DE TERRAIN : TRIER
VITE... ET BIEN !
P. PAULIN1, J.-L. FORTIN1, F. NICOD1, F.-X. LAGRE1
1 Service de Santé et de Secours Médical du Service
Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs
- Besançon, FRANCE
Objectif : L’urgence vitale cardiologique est une réalité en
pratique sportive et demeure un évènement douloureux lorsque
nous y sommes confrontés. La prise en charge de ces urgences
de terrain est aujourd’hui mieux appréhendée. Mais comment
identifier rapidement et clairement la gravité de la situation
rencontrée ?
Matériels et méthode : Les spécialistes de l’urgence et plus
particulièrement les médecins de catastrophe développent
depuis de nombreuses années un système de triage qui, dans des
situations extrêmes d’inadéquation des moyens de secours face
à une multitude de victimes, permet de classifier et de prioriser
les victimes.
Il apparaît intéressant de transposer cette méthodologie simple
au milieu sportif afin d’évaluer son utilité dans ce contexte.
Résultats : Un logigramme simple, adapté au terrain sportif,
apparaît possible à mettre en place.
Il aide le témoin d’un accident à identifier la gravité de la situation
rencontrée et permet ainsi d’améliorer la chaîne de survie pour
les urgences vitales cardiologiques de terrain.
Il devient un outil pivot lors de formations aux urgences vitales de
terrain dans le monde sportif.
Conclusion : Reconnaître vite et bien le degré d’urgence d’un
accident sportif est réalisable.
Un outil de triage issu de la médecine de catastrophe, simple et
utilisable par tous les acteurs du monde sportif existe.
Le connaître, l’utiliser, et se former aux gestes qui sauvent sont
autant d’éléments contributifs pour transformer l’urgence vitale
cardiologique de terrain.
Cette urgence ne doit plus être un évènement pénible et générateur
de trouble mais une situation certes grave pour laquelle des outils
simples optimisent la chaîne de survie afin de sauver des vies.
MCO-17
COMPARAISON DES ECG DE REPOS DES SPORTIFS
FRANÇAIS DE HAUT NIVEAU DE L’INSEP AU COURS DE DEUX
PÉRIODES : 1971-1975 ET 2003-2007
F. LHUISSIER1, G. KERVIO2, E. JOUSSELLIN1, N. VILLE2, F. CARRÉ3,4
24
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
1
2
3
4
Département Médical, Institut National du Sport et de
l’Éducation Physique - Paris, France
CIT, Hôpital Pontchaillou-Université Rennes 1 - Rennes, FRANCE
Explorations Fonctionnelles, Hôpital Pontchaillou - Rennes,
FRANCE
Inserm U642- Rennes, FRANCE
La professionnalisation du sport a considérablement modifié les
pratiques sportives de haut-niveau au cours des trente dernières
années. En majorant nettement leurs quantités d’entraînement et de
compétition, les athlètes sollicitent donc a priori plus intensément
leur système cardiovasculaire. Peu de données comparatives
concernant l’évolution du cœur d’athlète avec les modifications
d’entraînement ont été publiées.
Objectif : Le but de cette étude est de comparer les données
électrocardiographiques des sportifs de haut-niveau de l’Institut
National du Sport et de l’Éducation Physique au cours de deux
périodes.
Méthode : Nous avons rigoureusement analysé 301 électrocardiogrammes (ECG) enregistrés entre 1971 et 1975, puis
comparé leurs caractéristiques à celles de 1232 ECG enregistrés
entre 2003 et 2007.
Résultats : La fréquence cardiaque de repos moyenne a diminué
entre les deux périodes, indépendamment du sexe du sportif
et de la discipline sportive pratiquée. Les seules particularités
ECG dont les prévalences ont significativement augmenté sont
le bloc de branche droit incomplet et les troubles mineurs de
la repolarisation. Nous n’avons observé aucune majoration de
la prévalence d’anomalies majeures de l’ECG entre les deux
périodes.
Conclusion : Malgré la modification des méthodes d’entraînement
et l’intensité des compétitions, les ECG des sportifs de haut-niveau
français ne présentent actuellement pas plus de troubles majeurs
qu’il y a trente ans. Seules quelques caractéristiques électriques
mineures ont vu leurs prévalences augmenter.
MCO-18
CONTRÔLE BIOLOGIQUE DE L’ENTRAÎNEMENT SPORTIF PAR
SPECTROMÉTRIE IR-TF
L. BOUSSAIDI1, G. CAZORLA2, C.-Y. GUEZENNEC3, P. BURNAT4
1
2
3
4
Laboratoire Evaluation Sport Santé, Centre National de
Médecine et des Sciences de Sport de Tunis - Tunis, TUNISIE
Laboratoire Evaluation Sport Santé, Faculté des Sciences du
Sport et de l’Education Physique Université de Bordeaux II Pessac, FRANCE
Pôle Départemental de Médecine Sportive de l’Essonne Marcoussis, FRANCE
Laboratoire de Biochimie, Hôpital d’instruction des Armées
Begin - Saint-Mandé, FRANCE
Objectif : Le but de notre étude est d’élaborer et de valider
une technique d’analyse biologique par spectrométrie infrarouge
à transformée de Fourier (IR-TF) qui permet de mesurer la
concentration sérique de 19 paramètres à partir d’un micro
prélèvement capillaire.
Méthode : Avant et à l’issue d’un 600 m nagé au maximum
des possibilités des nageurs entraînés (n = 20), deux types
de prélèvements sanguins ont été réalisés, l’un dans la veine
antecubitale, l’autre à l’extrémité d’un doigt. Les prélèvements
veineux ont été analysés respectivement par des techniques
de référence de laboratoire (réf) et par spectrométrie IR-TF
(vein). Le sang capillaire n’a été analysé que par cette dernière
technique (cap). La comparaison des différentes concentrations a
été réalisée par l’étude de la différence des moyennes, par les
niveaux de corrélation et par les pourcentages d’écart en valeur
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
absolue des résultats issus des trois techniques prises deux à
deux. En outre, l’étude de concordance des différentes techniques
a utilisé la méthode de Bland et Altman.
Résultats : L’absence de différence des moyennes au seuil de
0,05, le niveau élevé des corrélations, toutes significatives au seuil
de 0,001 et les pourcentages de valeur absolue en dessous du
seuil de 5 % montrent l’identité des résultats des trois techniques.
Dans tous les cas, les séries de valeurs des techniques réf, vein et
cap étudiées par la méthode de Brand et Atlman se situent entre
les limites de concordance et souvent proches de la ligne des
biais, témoignant de leur interchangeabilité.
Conclusion : La technique d’analyse par spectrométrie IR-TF du
sang capillaire s’avère sensible et fiable en regard des méthodes
de référence. Cette technique peut donc être utilisée en routine et
de fac¸on ambulatoire directement sur les terrains de la pratique
sportive.
MCO-19
Utilisation du fitwalking à l’intérieur d’une
Administration Sanitaire publique pour la
promotion de l’activité physique et pour la
prévention et la thérapie des maladies exercicesensibles
G. PARODI1, M.-A. ARRAS1, G. GARRA1
1 ASL TO1 (Administration Sanitaire Locale Turin 1) - Turin, ITALIE
On décrit l’expérience de l’ASL TO1 (Administration Sanitaire
Locale Turin 1) qui, en 2008-2009, a développé un projet de
promotion de l’activité physique sur le lieu de travail, pour le
personnel interne, basé sur le «fitwalking», en collaboration avec
l’École du Chemin de Saluzzo des Frères Maurizio et Giorgio
Damilano (champions internationaux de marche). Le fitwalking
est une forme de chemin, basée sur des techniques qui permettent
avant tout de marcher correctement et de pouvoir atteindre une
intensité de travail significative au point de vue métabolique.
Le projet, mené par le service de Promotion de la Santé et par
le secteur de promotion de l’activité physique du service de
Médecine du Sport, fait partie d’un projet plus vaste appelé
WHP, “workplace health promotion”. Ce programme part du
programme national interministériel «Gagner Santé 2007”, et
encourage la lutte contre les comportements nocifs pour la santé
(en relation à l’alimentation, le manque d’activité physique, les
consommations d’alcool et de tabac).
On a organisé au sein des entreprises, des cours de formation
d’instructeurs de fitwalking, (“fitwalking-leader”) en octobre et
novembre 2008 ; le printemps suivant, les premiers cours de
fitwalking ont été organisés pour le personnel de l’Administration,
mis en œuvre par les instructeurs formés au cours de l’automne,
supervisés par le personnel de l’École du Chemin de Saluzzo.
Le projet a permis de sensibiliser de nombreuses personnes
(3-4 centaines) à la pratique du fitwalking et à l’activité physique
régulière. De plus, de nombreux instructeurs auxiliaires sanitaires
sont en train d’envisager, en collaboration avec le service de
Médecine du Sport, des initiatives d’application du fitwalking chez
leurs patients, des diabétiques, obèses, malades psychiatriques,
femmes ménopausées, gros fumeurs, etc. Un projet d’exercicethérapie a déjà été envisagé pour les patients diabétiques du
service de Diabétologie de l’Hôpital “Sperino” de Turin. L’intérêt
pour de telles initiatives va grandissante, en particulier pour
les communes, les structures de soin, le monde industriel, les
organismes publics.
Par conséquent, le projet a permis d’effectuer des avancées
importantes et concrètes vers deux objectifs :
• Encourager l’activité physique sur les lieux du travail et dans la
population générale,
• Obtenir un outil utilisable en clinique, dans toutes les situations
pathologiques sensibles à la pratique régulière de l’exercice
physique
MCO-20
DE
L’INTÉRÊT
DE
LA
SURVEILLANCE
MÉDICALE
LONGITUDINALE DES LICENCIÉS INSCRITS SUR LA LISTE DES
SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : À PROPOS DE LA DÉCOUVERTE
D’UN TROUBLE DU RYTHME VENTRICULAIRE
M. POUSSEL1
1 Service des Examens de la Fonction Respiratoire et de
l’Aptitude à l’Exercice, CHU-Nancy, EA 3450 - Lab. de
Physiologie - Nancy, FRANCE
Le dépassement de soi que demande la performance sportive
peut amener l’athlète à franchir des limites physiologiques et
pour certains d’entre eux, conduire à une mort subite. Or, si celleci peut être idiopathique, elle peut aussi compliquer une affection
myocardique pré-existante dont le dépistage systématique
est la clé de voute du suivi médical longitudinal, maintenant
devenu une obligation légale par son inscription dans le code
du sport. Ainsi, le sportif de haut niveau doit-il se soumettre à
une surveillance médicale régulière et obligatoire, dont la nature
et la périodicité figurent à l’arrêté du 16 juin 2006. C’est dans
ce contexte règlementaire que le Service des Examens de la
Fonction Respiratoire et de l’Aptitude à l’Exercice du CHU de
Nancy suit un cycliste sur route de 1ère catégorie, depuis 1998.
Il a présenté en 2001 des troubles du rythme ventriculaire
avec l’enregistrement sur l’ECG de repos, comme à l’effort, des
extrasystoles ventriculaires isolées, sans aucune symptomatologie
clinique associée. Au cours de la saison 2006/2007, devant
la survenue d’un aspect nouveau bifocal des extrasystoles
ventriculaires et d’une tachycardie ventriculaire non soutenue
(triplet), un bilan cardiologique exhaustif est réalisé comprenant
échographie cardiaque, IRM cardiaque, électrocardiogramme
haute amplification et holter rythmique. A l’issue de ces
investigations, le diagnostic d’arythmie ventriculaire significative
sur coeur «sain» est porté, et le cycliste autorisé à poursuivre sa
pratique de compétition. Début 2009, le patient consulte de son
propre chef devant la survenue d’une symptomatologie clinique à
l’effort à type de malaise sans perte de connaissance. L’épreuve
d’effort réalisée retrouve de nombreuses salves de tachycardie
ventriculaire non soutenue (septuplet). L’IRM cardiaque permet
la mise en évidence d’un foyer arythmogène à type de fibrose
sous-épicardique. Devant le risque réel de mort subite, et en
accord avec les recommandations internationales, un certificat
de contre indication à la pratique du cyclisme de compétition
est délivrée au sportif. Un nouveau bilan réalisé à la fin de
l’année 2009, retrouve la persistance d’un foyer arythmogène
nécessitant la reconduction de la contre indication précédemment
portée. Cette surveillance médicale obligatoire a donc permis de
dépister une pathologie exposant l’athlète à un risque létal. Ce
suivi obligatoire de l’athlète de haut niveau doit ainsi se faire de
façon rigoureuse et systématique, à l’écoute des symptômes du
sportif et en répétant les examens complémentaires si besoin.
MCO-21
ÉTIREMENTS ET PERFORMANCE SPORTIVE : LES DERNIÈRES
AVANCÉES SCIENTIFIQUES
P. PREVOST1, 2
1 EBE & Associés - Paris, FRANCE,
2 Sciensport - Savigny Le Temple, FRANCE
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
25
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
Introduction : Les étirements sont depuis de longues années
utilisés en sport ou en traumatologie.
Pourtant, ces dernières années, beaucoup ont critiqué leur usage
et ont avancé que leur place n’était aucunement justifiée que
ce soit pour la prévention des blessures ou l’amélioration des
performances.
Objectif : Nous souhaitons apporter un éclairage au vu des
publications les plus récentes pour savoir si de telles accusations
sont justifiées ou non.
Méthode : Compte tenu de la rapidité à laquelle se font les
publications sur cette thématique, un analyse de la littérature
scientifique des 5 dernières années a été réalisée à partir de
mots clé permettant d’identifier les publications ayant étudié de
façon spécifique l’interaction entre étirements et performance
sportive.
Résultats : Les modalités et le moment de stimulation (statique,
PNF, balistique, dynamique) n’ont pas le même effet selon le
genre, l’âge, le niveau de condition physique ou la spécialité de
la personne. Ils peuvent même avoir des effets subtils qui rendent
complexe la compréhension des phénomènes en jeu.
Pendant l’échauffement, les étirements PNF (contracter-relâcher,
contraction de l’antagoniste) sont possibles. Cependant, avant
le corps de séance, les étirements balistiques (mouvement de
rebond en fente par exemple) ou dynamiques (mouvement global
comme celui du lancer de javelot à vide) sont recommandés car ils
préparent mieux aux activités musculaires de la séance à venir.
On veillera à choisir des (postures ou mouvements) qui soient en
relation avec la discipline pratiquée.
Il semble exister une relation dose-réponse entre la durée de
l’étirement et les effets sur les performances musculaires. Sans
échauffement, une durée totale de 2 minutes maxi n’a pas d’effet,
entre 4 et 8 minutes, on note une diminution non-significative et
au-delà de 10 minutes les effets délétères apparaissent. Quand
ils se manifestent, ces effets durent au minimum 10 minutes. Donc,
il est conseillé de laisser un laps de temps d’au moins 15 minutes
avant la séance lorsqu’on n’a pas fait d’échauffement. Par
contre, dès lors que l’on s’échauffe, les effets sont moins évidents.
Ainsi, plusieurs études montrent l’absence d’effets négatifs sur
la performance lorsque les étirements sont pratiquées pendant
l’échauffement, tant chez les adultes que les enfants ou les
adolescents.
Récemment, il a été proposé de distinguer raideur et amplitude
articulaire. Ce sont deux caractéristiques du système musculotendineux pouvant être améliorées de façon distincte avec
l’entraînement de souplesse. Ainsi, il a été démontré une
augmentation de la capacité à stocker de l’énergie élastique
dans les activités de puissance en même temps qu’augmentait la
capacité de mobilité articulaire avec des étirements type PNF.
On constate aisément cela chez les gymnastes. Les étirements
pourraient donc améliorer en même temps force et amplitude
articulaire sans qu’il y ait conflit entre ces deux paramètres du
système muscle-tendon.
Conclusion : Les étirements ont toute leur place sur le terrain.
Cependant, il est nécessaire de savoir quels sont les objectifs visés,
quelles modalités utiliser pour obtenir l’effet désiré et optimiser
ainsi les méthodes et techniques à mesure que nous progressons
dans la compréhension des phénomènes liés à la pratique des
étirements.
MCO-22
INTÉRÊT ET UTILISATION DE L’ACIDE HYALURONIQUE DANS
LES PATHOLOGIES TRAUMATOLOGIQUES DU GENOU :
EXISTE-IL DES PREUVES FONDAMENTALES ?
P. EDOUARD1, F. RANNOU2, E. COUDEYRE3
1Service de Médecine Physique et de Réadaptation, CHU de
Saint-Etienne - Saint-Etienne, FRANCE
26
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
2
3
Service de Médecine Physique et de Réadaptation, CHU de
Clermont-Ferrand - Clermont-Ferrand, FRANCE
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Groupe Hospitalier
Cochin - Paris, FRANCE
Introduction : Les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique
(IAH) ont montré leur efficacité dans les pathologies dégénératives
du genou (arthrose). Cependant les propriétés de l’AH pourraient
avoir un intérêt dans la prise en charge initiale des pathologies
traumatiques du genou: lésions méniscales, reconstruction du pivot
central, lésions ostéo-cartilagineuses.
Objectifs : Evaluer les résultats de l’utilisation des IAH dans les
pathologies traumatiques du genou chez l’animal, et discuter de
son utilisation chez l’homme.
Méthodes : Une revue de la littérature a été réalisée à partir
de la base de données Medline. Les mots clés utilisés ont été :
Hyaluronic acid, hyaluronan, viscosupplementation; combiné
avec: knee, injury, ACL, meniscus, arthroscopy. Ont été retenues
uniquement les études portant sur l’animal, écrites en langue
anglaise ou française.
Résultats : 11 études ont été inclues concernant les IAH dans les
pathologies traumatiques du genou chez l’animal : 6 concernant
des lésions méniscales, 5 des lésions du LCA, 1 des lésions
ostéocartilagineuses.
Discussion et conclusions : Les études fondamentales chez
l’animal ont montré des effets positifs des IAH dans les contextes
de pathologies traumatiques du genou, avec une amélioration
de la cicatrisation des lésions et/ou un rôle protecteur sur le
cartilage, sans effet secondaire. Ces résultats sont encourageants
et suggèrent que l’utilisation des IAH pourrait être pertinente
chez l’homme notamment dans la protection du cartilage dans les
suites traumatiques. Ainsi la mise en place d’études prospectives
contrôlés semble indispensable afin d’évaluer les modalités et
l’efficacité d’une telle prise en charge chez l’homme.
Bibliographie. Sonoda M, Harwood FL, Amiel ME, Moriya H,
Amiel D. The effects of hyaluronan on the meniscus in the anterior
cruciate ligament-deficient knee. J Orthop Sci. 2000;5(2):157-64.
Sonoda M, Harwood FL, Amiel ME, Moriya H, Temple M, Chang
DG, Lottman LM, Sah RL, Amiel D. The effects of hyaluronan on
tissue healing after meniscus injury and repair in a rabbit model.
Am J Sports Med. 2000 Jan-Feb;28(1):90-7.
MCO-23
LES PLATES-FORMES VIBRANTES : EFFET DE MODE OU
TECHNOLOGIE PROMETTEUSE ?
P. PREVOST1,2
1 EBE & Associés - Paris, FRANCE
2 ScienSport - Savigny Le Temple, FRANCE
Introduction : Les plates-formes vibrantes sont connues depuis
plus de 10 ans dans le secteur médical. Elles n’ont connu un
intérêt que récemment, via le marketing imposé une marque
mondiale bien connue aujourd’hui. Ces plates-formes ont envahi
les cabinets de kinésithérapie, les salles de fitness,… Plusieurs
bienfaits et bénéfices de santé leur sont attribués. Mais qu’en
est-il exactement ?
Objectif : Nous proposons un aperçu des résultats les plus
significatifs et avérés concernant les effets de la vibration totale
du corps (Whole Body Vibration) issus d’une revue de la littérature
depuis ces 15 dernières années, mais également les allégations
pour lesquelles il n’y a actuellement aucune preuve tangible.
Résultats : A notre connaissance, un seul appareil a reçu le label
médical de la communauté européenne et présente les garanties
attendues pour l’usage d’un tel matériel dans le secteur de la
santé.
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
Il existe certaines populations pour lesquelles les bénéfices sont
réels alors qu’ils sont plus que discutables pour d’autres, fautes
de protocoles expérimentaux correctement conçus.
Une analyse critique de la littérature montre clairement que
tous les systèmes vibrants ne sont pas équivalents. Il existe deux
grandes familles : vibrante et oscillante. De fait, elles n’ont pas
le même impact sur l’organisme et ne peuvent donc induire les
mêmes résultats comme le montrent les mesures EMG.
Les bénéfices actuels sont principalement obtenus sur le système
musculosquelettique dans des publics très divers comme les
sédentaires, les sportifs, les seniors, les enfants, les personnes
ayant subi un traumatisme musculaire, ligamentaire ou osseux,
ou celles prises en charge en phase post-traumatique. D’autres
cas plus spécifiques comme certaines maladies dégénératives ou
orphelines ont été explorées avec succès.
Les effets sur la musculature posturale, le renforcement musculaire
spécifique et l’amélioration de certaines qualités physiques
impliquées dans certains sports, la prévention des chutes par une
amélioration de l’équilibre, etc., ont été démontrés.
Néanmoins, il apparaît que certaines précautions doivent être
prises lors de l’utilisation de ces outils tant dans le domaine
thérapeutique, de la rééducation ou de la préparation physique,
compte tenu des perturbations provoquées par ces appareils.
Des mesures accélérométriques réalisées par des confrères de
la NASA ainsi que des enregistrements vidéo à haute vitesse
l’attestent. Des normes sur la vibration existent dans le secteur
du travail ; elles ne sont toujours pas appliquées dans le secteur
du sport.
Il semble exister un seuil au-delà duquel la vibration n’apporte
plus de bénéfices supplémentaires. Pourtant, plusieurs marques
mettent en avant une stimulation largement supérieure à ce seuil
arguant que cela est plus efficace.
Conclusion : Il est important que les recherches cliniques se
poursuivent avec toutes les précautions d’usage requises pour
valider les résultats de façon impartiale ; chose qui pour l’instant
n’a pas été respectée avec la rigueur nécessaire dans la plupart
des études mises en avant par certaines marques. Il faut donc
être prudent avant de conclure définitivement sur l’intérêt de tels
outils dans le secteur de la traumatologie et de la rééducation,
hormis certaines évidences qui ont bien été documentées ces cinq
dernières années.
MCO-24
INTÉRÊTS, INDICATIONS ET MODALITÉS PRATIQUES DU
TRAVAIL MUSCULAIRE EXCENTRIQUE EN CABINET DE
KINÉSITHÉRAPIE : APPLICATIONS À LA GYMNASTIQUE
S. MARTINON1
1 Fédération Française de Gymnastique - Paris, FRANCE
Cette communication se propose de montrer de manière
didactique, au travers de diverses pathologies liées à la
pratique de la gymnastique, que la mise en place d’un protocole
de renforcement musculaire excentrique en cabinet libéral de
kinésithérapie ne nécessite ni plateau technique ni matériel
sophistiqué et onéreux.
Le travail musculaire excentrique, de bonne indication et de bonne
utilisation, est un outil thérapeutique et préventif incontournable
dans le suivi kinésithérapique du gymnaste. Cependant, pour un
certain nombre de praticiens, le travail musculaire excentrique
reste entouré d’un halot peu précis, plus délétère que bénéfique, et
ce malgré un nombre considérable de publications internationales
à ce sujet ces 15 dernières années.
Au final, il apparaît que grâce à une connaissance précise de la
physiopathologie, un matériel léger et de la méthodologie, il est
aisé de mettre en place un renforcement musculaire excentrique
adapté dont l’utilisation est aujourd’hui incontournable en
rééducation des sportifs.
MCO-25
ÉVOLUTION DE L’OXYGÉNATION MUSCULAIRE LORS D’UN
ENCHAINEMENT DE SPRINTS MAXIMAUX CHEZ DES JOUEURS
DE TENNIS ÉLITE
J. LEVEQUE1, J. SLAWINSKI1, C. MILLER1, M. BUCHHEIT2
1
2
Centre d’Expertise Scientifique du Team Lagardère Paris, FRANCE
Faculté des Sciences du Sport. Laboratoire Adaptations
Physiologiques à l’Exercice et Réadaptation - Amiens, FRANCE
Introduction : La performance des joueurs de tennis dépend
principalement de leur capacité à reproduire pendant toute la
durée du match, des actions brèves d’intensités quasi-maximales
[2]. D’un point de vue énergétique, cette capacité dépend
en grande partie de la vitesse de re-synthèse des stocks de
phosphagènes (Adénosine Triphosphate, ATP ; Phosphocréatine,
PCr) pendant les périodes de récupération. L’analyse de
l’oxygénation musculaire par spectrométrie proche infrarouge («
Near Infrared Spectrometry » : NIRS) s’avère intéressante pour
analyser les capacités oxydatives du muscle et donc les capacités
de re-synthèse d’énergie musculaire [1]. Le but de cette étude
est de déterminer chez des joueurs de tennis de niveau national
et international l’influence des capacités musculaires (Force et
puissance maximales) ou de la consommation maximale d’oxygène
sur les paramètres de désoxygénation ou de réoxygénation
musculaire mesurés par NIRS.
Méthodologie : 10 joueurs de tennis de haut niveau engagés
dans des tournois Challenger jusqu’à Grand Chlem ont réalisé
une première session de tests pour déterminer 1) lors d’un test
de course d’intensité croissante, 2) les qualités musculaires de
puissance et de force maximales des membres inférieurs lors
d’un test de force-vitesse en squat (respectivement SQPmax
et SQFmax) effectué avec un dispositif isocinétique de type
Ariel CES 6000. La deuxième session permettait de déterminer
l’oxygénation du muscle Vastus Lateralis droit dans 3 conditions
d’exercice : 1) un effort maximal de poussée isométrique unipodale
(Iso_Fmax) sur presse horizontale permettant d’obtenir le niveau
maximal de désoxygénation, 2) un sprint sur 20 mètres (20m_
max) effectué sur un aller-retour, 3) 6 sprints effectués à vitesse
maximale sur ce même parcours et enchaînés toutes les 30s. Les
niveaux d’oxygénation étaient mesurés à l’aide d’une sonde de
type Portamon positionnée sur le muscle Vastus Lateralis droit
[3]. Les taux d’oxygénation étaient exprimés en pourcentage de
Iso_Fmax. Le taux de réoxygénation était calculé après chaque
exercice.
Résultats : La figure 1 montre que la réoxygénation est de
63,3 ± 13,5 % à 30 s et de 100 % à 69,7 ± 32,8 s. Nos
résultats montrent une corrélation entre SQFmax et le degré de
désoxygénation moyen (85,5 ± 16,7 %) mesuré lors des 6 sprints
(r = -0,71 ; p < 0,05). Une corrélation est également établie
entre le taux de réoxygénation moyen calculé pour les 6 sprints
et SQPmax (r = 0,65 ; p < 0,05) ainsi qu’avec la valeur absolue
de VO2max (r = 0,72 ; p<0,05).
Conclusions : Ces résultats indiquent que la part énergétique du
métabolisme aérobie lors d’un exercice de sprint est dépendante
du niveau de force maximale et donc probablement du stock
de phosphagènes directement disponible dans les muscles actifs.
D’un point de vue pratique nos résultats soulignent, d’une part,
l’intérêt pour le joueur de tennis de développer conjointement
à l’entraînement les qualités musculaires et d’endurance pour
optimiser les processus de récupération, d’autre part, que
30 s de récupération passive ne sont pas suffisantes pour
ré-oxygéner complètement le muscle.
Références :
1) Hamaoka T et al. JAP (1996).
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
27
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
2) O’Donoghue Pet al. J Sports Sci (2001).
3) Pereira MIR et al. Sports Med (2007).
MCO-26
L’ÉLECTROMYOSTIMULATION BASSE FRÉQUENCE PAR
TECHNOLOGIE VEINOPLUS SPORT® AMÉLIORE-T-ELLE LA
RÉCUPÉRATION DES PERFORMANCES ANAÉROBIES CHEZ LE
FOOTBALLEUR ÉLITE ?
F. BIEUZEN1, H. POURNOT1, C. HAUSSWIRTH1
1 INSEP - Mission Recherche - PARIS, FRANCE
Objectif : L’objectif de cette étude était d’étudier l’efficacité d’une
technique de récupération telle que l’électromyostimulation basse
fréquence par technologie Veinoplus Sport® sur des indicateurs
de performance (force explosive et capacité anaérobie) et
des marqueurs biologiques (créatine kinase, CK et lactate
déshydrogénase, LDH) suite à un exercice intermittent fatigant
chez des footballeurs professionnels.
Matériels et méthode : 23 joueurs de football professionnels ont
réalisé un exercice intermittent fatigant comprenant deux séries
de 10 min alternant successivement 30 secs de saut verticaux, 30
secs de repos, 30 secs de rameur et 30 secs de repos. Cet exercice
était ensuite suivi d’une période de 20 min de récupération soit de
type passive soit de type électromyostimulation. Les sujets étaient
distribués de façon aléatoire dans chacun des deux groupes.
Les performances lors d’un test maximal de 30 secs sur rameur
(P30’’), de sauts verticaux en contre-mouvement (CMJ) et de
mesures de la force maximale volontaire isométrique des
extenseurs de la jambe dominante (FMV) étaient mesurées. Le
profile hématologique ainsi qu’une analyse enzymatique (CK et
LDH) ont été réalisés. L’ensemble de ces mesures était effectué au
repos, immédiatement après l’exercice ainsi qu’à 1h et 24 post
exercice.
Résultats : Pour toutes les mesures, aucune différence n’a été
observée entre les groupes. Cependant, les valeurs de P30’’
décroissent significativement après l’exercice pour les deux
groupes mais reviennent plus rapidement aux valeurs de base
pour le groupe ayant utilisé la technique de récupération de type
électromyostimulation basse fréquence par technologie Veinoplus
Sport®.
Figure 1 : Mesures de la capacité anaérobie lors d’un test
maximal de 30 sec sur rameurs.
28
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
PAS, Passive ; EMS, Electromyostimulation par technologie
Veinoplus Sport® ; *, significativement différent de la valeur
Pré (P<0.05) ; **, significativement différent de la valeur Pré
(P<0.01).
Conclusion : Les résultats de cette étude indiquent une
amélioration de la vitesse de récupération des capacités
anaérobies lors de l’utilisation de l’électromyostimulation basse
fréquence par technologie Veinoplus Sport® chez des footballeurs
professionnels après un exercice intermittent fatigant. En revanche,
ni l’electromyostimulation, ni la récupération passive n’améliorent
la récupération des capacités de production de force. De la
même façon, aucune de ces méthodes de récupération n’améliore
la clairance des marqueurs de dommages musculaires.
MCO-27
ÉVOLUTION DU PROFIL CYTOKINIQUE PRO- ET ANTIINFLAMMATOIRE AU COURS D’UNE SAISON SPORTIVE CHEZ
DES JEUNES FOOTBALLEUSES DE HAUT NIVEAU
M. DUCLOS1, C. CARLING2, F. LEGALL3, P. ROCHCONGAR4,
S. WALRAND5
1 Service de Médecine du Sport, CHU - Clermont-Ferrand,
FRANCE
2 LOSC Lille Métropole Football Club, Centre de Formation Lille, FRANCE
3 Centre Technique National Fernand Sastre, Fédération Française
de Football - Clairefontaine, FRANCE
4 Unité de Biologie et de Médecine du Sport - Rennes,
FRANCE
5 Centre de Recherche en Nutrition Humaine, INRA - Clermont Ferrand, FRANCE
Objectifs : Déterminer l’évolution du profil inflammatoire et
cytokinique (balance pro- et anti-inflammatoire) au cours d’une
saison sportive chez des jeunes footballeuses ayant une activité
sportive et compétitive intense.
Méthodes : 32 joueuses (16.66 ± 0.13 ans) en formation au
Centre National de Formation de Clairefontaine ont été étudiées
de façon prospective pendant la saison 2007-2008. Le statut
menstruel (régularité des cycles), les charges d’entraînement
et de compétition, le score de surentraînement, la survenue
de blessures (type, fréquence, durée d’arrêt), la composition
corporelle (DEXA), le profil inflammatoire (NFS, CRP) et le profil
cytokinique ont été mesurés à 3 reprises : après 2 mois de repos
(baseline : V1=fin août), à la fin du 1er trimestre d’entraînement
et de compétition (novembre=V2) et la fin de la saison sportive
et scolaire (avril=V3).
Résultats : 22/32 joueuses (68.75 %) ont des cycles réguliers
(CR) et 10/32 sont en oligoaménorrhée (OM) (31.25 %). Dans
les 2 groupes la masse musculaire augmente significativement
pendant la saison et on note une tendance à une diminution de la
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
masse grasse entre V2 et V3.
Aucune différence n’est observée entre les CR et OM sur le
profil cytokinique et les 2 groupes (CR et OM) ont donc été
poolés. L’ANOVA montre que l’IL-6 augmente significativement
à V3 (+1800 % ; P<10-6 vs V1) tandis que son récepteur sIL6R augmente à V2 (V1 vs V2: +16% ; P=0.04) puis diminue à
V3 (V3 vs V2: -23 % ; P<10-4). TNFα et ses récepteurs TNFR1
et TNFR2 augmentent significativement à V3 (V1 vs V3: TNFα
+ 200% P=0.005, TNFR1: +10% P<10-4 et TNFR2: +514%
P<10-6; V2 vs V3: TNFα +100% P=0.0007, TNFR1 +5% P<104 et TNFR2 +405% P<10-6). Enfin, l’IL-10 suit la même évolution:
augmenté à V3 (V1 vs V3: +200% P=0.0003, V2 vs V3: +100%
P=0.0002). Aucune variation n’a été mise en évidence pour IL4
et IL2sr. Aucune corrélation n’est objectivée entre les cytokines,
et les charges d’entraînement, le nombre de match, le score de
surentrainement, la survenue de blessures. Par contre les CPK sont
corrélées avec IL-6 (r=0.29, P=0.01), sIL-6R (r=-0.32, P=0.008),
TNFR1(r=0.31, P=0.006) et TNFR2 (r=0.24, P=0.04).
Discussion et conclusion : Cette étude est la première à
documenter l’évolution pendant une saison sportive de cytokines
autres que l’IL-6 et le TNF-α. Nos résultats montrent pour la
première fois qu’une saison sportive chez des jeunes footballeuses
de haut niveau induit à la fois une augmentation progressive
des cytokines pro-inflammatoires : IL6, sIL-6R, TNF-α et une
augmentation concomitante des cytokines anti-inflammatoires:
IL-10 et récepteurs du TNF-α (TNFR1 et TNFR2), suggérant
l’existence de mécanismes compensatoires qui peuvent limiter la
réponse inflammatoire. Cette évolution biologique s’accompagne
d’un profil clinique anabolique avec un gain de masse musculaire.
De plus, certaines données (absence de variation de la CRP, pas
d’activation de l’axe corticotrope, diminution de la masse grasse)
suggèrent que l’augmentation des concentrations plasmatiques
de TNF-α et IL-6 pourrait avoir un rôle métabolique plutôt
qu’anti-inflammatoire. Ces résultats élargissent le large spectre
d’adaptation cytokinique lié à l’entraînement.
MCO-28
INFLUENCE DE LA CROISSANCE SUR LES BLESSURES DU PIED
ET DE LA CHEVILLE CHEZ DE JEUNES ATHLÈTES
F. FOURCHET1, G.-P. MILLET2
1 Aspire - Academy for Sports Excellence - Doha, QATAR
2 UNIL- Université de Lausanne - Lausanne, SUISSE
Introduction : L’objet de cette étude est de présenter les relations
entre le niveau de croissance et les blessures contractées au niveau
du complexe pied-cheville par de jeunes adolescents pratiquant
l’athlétisme.
Matériel et méthodes : 74 blessures parmi 110 jeunes athlètes
(âge : 15.7 ± 1.7 ans) ont été enregistrées au cours des trois
dernières saisons au centre national d’entrainement du Qatar
– Aspire Academy.
Ne furent comptabilisées que les blessures survenues pendant un
entrainement ou une compétition, nécessitant au moins une séance
de rééducation et empêchant la participation à au moins un
entrainement ou une compétition.
Les blessures furent analysées selon différents critères :
localisation anatomique (parmi les orteils, le pied, le talon, la
cheville, le tendon d’Achille, le mollet et la jambe), type, sévérité
et nombre de blessures pour 1000 expositions (entrainements
et compétitions). En parallèle, l’âge du pic de croissance (aPDC)
a été estimé indirectement par des mesures anthropométriques
(taille debout et taille assise ; Mirwald et al. 2002). Les sujets
furent classés en trois catégories (définies par la moyenne de
aPDC ± un écart-type) : maturité précoce (aPDC<13.2 ans),
normale (13.2 <aPDC<15.2) et tardive (aPDC>15.2 ans).
Résultats : Près de 40 % du total des blessures sur trois saisons
intéressent le complexe pied-cheville, représentant 1.9 blessures
pour 1000 expositions. La région la plus touchée est la cheville
elle-même avec 39.2 % de l’ensemble des blessures contre
2.7 % pour le talon (p<0.01), 6,8 % pour la jambe (p<0.05) et
2.7 % pour les orteils (p<0.01).
En terme de sévérité, les blessures mineures (= de un à trois
jours d’absence avant de reprendre l’entrainement) sont
significativement les plus nombreuses représentant 54.1% du
total contre 21.6% pour les blessures modérées (= de quatre
à sept jours d’absence ; p<0.05), 18.9 % pour les blessures
majeures (= de une à trois semaines d’absence ; p<0.05) et
5.4 % pour les blessures sévères (= plus de trois semaines
d’absence ; p<0.001).
Enfin, en ce qui concerne les relations entre blessures et croissance,
les résultats ne montrent aucun rapport entre l’âge chronologique
et l’incidence des blessures ; par contre, il existe une très forte
relation entre l’âge du pic de croissance et blessures : les sujets
à maturité tardive contractent significativement plus de blessures
(1.4 blessures par athlète) que les sujets à maturité normale (0.5;
p<0.001) ou précoce (0.6; p<0.05).
Conclusion : Les résultats de cette étude, comme la forte
prédominance de blessures mineures touchant spécifiquement
le complexe pied-cheville, ne confirment pas les conclusions de
précédents travaux ; ceci étant sans doute dû à un niveau et une
intensité de pratique inférieurs.
Il se dégage un « profil » de jeune athlète à maturité tardive
présentant davantage de risques de blessures, ce qui est en
opposition avec la tendance décrite dans le football. Cette
spécificité de l’athlétisme et les possibles causes qui pourraient
l’expliquer sont de première importance en vue de mettre en
place un programme de prévention performant.
MCO-29
SUIVI PROSPECTIF DES BLESSURES EN ATHLÉTISME. ÉTUDE
PRÉLIMINAIRE SUR DEUX CLUBS D’ATHLÉTISME FRANÇAIS DE
NIVEAU NATIONAL DURANT LA SAISON 2008-2009
P. EDOUARD1, N. MOREL2, R. OULLION3, F. DEPIESSE4
1
2
3
4
Service de Médecine Physique et de Réadaptation,
Service de Médecine du Sport, et Commission Médicale FFA
- Saint-Etienne, FRANCE
Service de Médecine Physique et de Réadaptation - Reims,
FRANCE
Service de Médecine du Sport - Saint-Etienne, FRANCE
Commission Médicale FFA - Toulouse, FRANCE
Introduction : Bien que les blessures en athlétisme semblent avoir
une incidence élevée avec un retentissement non négligeable pour
l’athlète, peu de données sont disponibles. Dans ce contexte, la
réalisation d’études épidémiologiques est une étape préalable
fondamentale avant d’envisager des stratégies de prévention de
la blessure en athlétisme.
Objectifs : Déterminer la faisabilité d’un suivi prospectif des
blessures en athlétisme, et déterminer la fréquence et la
typologie des lésions de l’appareil locomoteur durant une saison
d’athlétisme.
Design : Etude multicentrique prospective de suivi de cohorte.
Méthodes : Un recueil prospectif de l’occurrence des blessures
durant une saison d’athlétisme (9 mois) a été réalisé sur
une population 1186 athlètes de 2 clubs d’athlétisme. Les
caractéristiques de la blessure et de l’athlète blessé ont été
recueillies à l’aide d’une « fiche de déclaration de blessure »
rempli par le médecin du club, l’entraîneur ou l’athlète.
Résultats : Parmi les 1186 athlètes, durant les 9 mois, 33
blessures ont été enregistrées, soit un taux de blessure de 3,7
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
29
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
pour 100 athlètes par an. Les caractéristiques des blessures ont
été présentées dans le Tableau I.
Discussion : Les principaux résultats de cette étude étaient, en
accord avec la littérature, des blessures pour la plupart localisées
au membre inférieur (100 %), engendrées par des microtraumatismes (55 %), le plus souvent déclenchées en entrainement
(91 %), et entrainant un arrêt sportif supérieur à 1 mois (36 %).
Concernant la faisabilité d’une étude prospective en athlétisme,
les limites de cette étude ont rendu compte de la difficulté de
mettre en place ce type d’étude dans ce sport individuel, pour
différentes raisons : indépendance des athlètes et des groupes
d’entrainement, nomadisme médical, manque de communication
au sein d’un club, mauvaise observance.
Conclusion : Puisque l’incidence des blessures en athlétisme
semble importante, avec un retentissement variable pour
l’athlète, leur prévention devient un enjeu majeur. D’autres
études épidémiologiques sont nécessaires pour améliorer les
connaissances sur les blessures en athlétisme, et notamment pour
appréhender l’intrication des facteurs de risque, des mécanismes
lésionnels et des technopathies dans l’étiologie des blessures.
Références : Alonso JM et al. Sports injuries surveillance during
the 2007 IAAF World Athletics Championships. Clin J Sport Med.
2009;19(1):26-32 ; D’Souza D. Track and field athletics injuries-a one-year survey. Br J Sports Med. 1994;28(3):197-202.
MCO-30
PRÉVALENCE DES LÉSIONS TRAUMATOLOGIQUES CHEZ LES
TRIATHLÈTES DE LA LIGUE MIDI-PYRÉNÉES
O. GALERA1, S. GLEIZES-CERVERA1, F. PILLARD1, D. RIVIÈRE1
1 Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de
Médecine du Sport, Hôpital Larrey, CHU de Toulouse Toulouse, FRANCE
Objectif : Evaluer la prévalence des lésions traumatologiques
chez les triathlètes de la ligue Midi-Pyrénées au cours de la saison
2007/2008 et rechercher les facteurs favorisants associés.
Matériel et méthodes : Un échantillon représentatif de 789 sujets
a été sélectionné parmi les 1010 licenciés de la ligue. Chacun
d’entre eux a reçu par courrier postal un questionnaire anonyme
recensant les antécédents traumatologiques au cours de la saison
2007/2008. Une enveloppe pré-affranchie était jointe pour
faciliter le retour des questionnaires.
Résultats : Au 1er août 2009, 309 sujets ont répondu à l’enquête,
soit un taux de réponse de 39,2 %.
Le volume moyen d’entraînement hebdomadaire était de 4,6 km
en natation, 120 km en cyclisme, et 26,3 km en course à pied,
pour une moyenne de 8,76 h d’entraînement par semaine.
54,4 % des sujets répondeurs ont déclaré avoir été blessés au
moins une fois au cours de la saison 2007/2008.
82,14 % des blessures sont survenues à l’entraînement.
Les tendinopathies (41,67 %), et les accidents musculaires (34,5 %),
étaient les blessures les plus fréquemment recensées.
Les sites anatomiques les plus fréquemment déclarés étaient la
cheville et le genou (27,97 %), la cuisse (21,43%), le dos (16,7 %),
et l’épaule (12 %).
73,7 % des blessés ont pu poursuivre l’entraînement,
essentiellement en natation (66,9 %) et en cyclisme (55,41 %),
tandis que la course à pied a du être interrompue dans 95,3 %
des cas.
Les sujets blessés (toutes blessures confondues) s’échauffaient
significativement moins que les sujets sains (respectivement 14,1min
vs 16,9min) (p<0,001). Le temps consacré aux étirements était
également inférieur chez les blessés vs sujets sains (respectivement
8,6min vs 10,7min) (p<0,01).
L’analyse par type de blessure permettait de retrouver en
particulier un risque de tendinopathies inversement corrélé à la
durée de l’échauffement (p=0,01) et des étirements (p<0,05).
Pour les accidents musculaires, le risque était significativement
corrélé au nombre d’heures d’entraînement hebdomadaires
(p<0,05) et à la distance d’entraînement hebdomadaire en
natation (p=0,01) et en course à pied (p<0,05).
Conclusion : Ces premiers résultats semblent confirmer ceux
de la pré-étude réalisée en 2008 sur un échantillon de 43
triathlètes amateurs. Ces résultats devraient permettre à la
commission médicale de la ligue de promouvoir des programmes
de prévention et de participer à l’amélioration de la planification
de l’entraînement chez les triathlètes de Midi-Pyrénées.
MCO-31
ÉTUDE DES RELATIONS ENTRE LES CHARGES D’ENTRAÎNEMENT
ET LES PATHOLOGIES INFECTIEUSES CHEZ 28 NAGEURS ÉLITES
DURANT 3 SAISONS
P. HELLARD1, F. GUIMARAES2,3, M. AVALOS3,4, N. HOUEL1,
J.-F. TOUSSAINT5, 6
1
2
3
4
30
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Service Recherche Fédération Française de Natation - Paris,
FRANCE
Inserm 897 - Bordeaux, FRANCE
INSA - Toulouse, FRANCE
Université Bordeaux II - Bordeaux, FRANCE
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
5 IRMES - Paris, FRANCE
6 INSEP - Paris, FRANCE
Introduction : Une surcharge d’entraînement ainsi que des
épreuves compétitives peuvent provoquer un surentraînement,
caractérisé par un affaiblissement des défenses immunitaires et
une augmentation des pathologies infectieuses (Gleeson, 2006,
2007). L’objectif de cette recherche est de modéliser les relations
entre périodes d’entraînement et pathologies infectieuses
chez 28 sujets (14 hommes et 14 femmes), dont 8 nageurs de
niveau international et 20 nageurs de niveau national, suivis
longitudinalement de 2003 à 2006.
Méthodes : Les symptômes suivants ont été rapportés chaque
semaine par un médecin: pathologies ORL et pulmonaires,
pathologies musculaires et tout autre type. A partir d’un test
progressif jusqu’à épuisement (Mujika et al., 1996), les charges
d’entraînement dans l’eau ont été quantifiées en deux catégories:
les charges de basse intensité (en dessous du seuil lactique) et
celles de haute intensité au dessus du seuil (HI). Les charges
d’entraînement à sec ont été quantifiées en trois catégories: les
charges de force maximale, d’endurance de force (EF) et de
préparation physique générale.
Le modèle logistique étudie l’association entre le risque de
pathologies infectieuses et les charges d’entraînement dans
l’eau, à sec et les variables temporelles (saison sportive, période
hivernale et estivale), tout en ajustant pour les caractéristiques
individuelles (âge, sexe, niveau national ou international). Les
mesures longitudinales impliquant des corrélations inter et intra
individuelles, des modèles logistiques à effets mixtes ont été alors
utilisés. Les coefficients ont été estimés en utilisant la procédure
NLMIXED de SAS version 9.1 (Cary, NC). La sélection des modèles
a été réalisée par l’utilisation du critère d’Akaike, un estimateur
de l’erreur de prédiction. Pour chaque modèle final, les intervalles
de confiance ont été calculés et le pouvoir discriminant a été
étudié par la courbe caractéristique des opérations du récepteur
(ROC) ainsi que l’aire sous la courbe (AUC).
Résultats : Le risque de pathologies ORL ou pulmonaire est
plus élevé en hiver et pour les nageurs de niveau national
comparativement aux nageurs de niveau international. Le risque
de pathologies musculaires a été plus élevé chez les femmes. Le
risque de pathologies a été plus élevé durant les périodes de
reprise et de pleine charge. Les charges HI et EF augmentent le
risque de pathologies. Pour tous les modèles, les variables sont
toutes significatives, p<0.0001. Les AUC révèlent un excellent
pouvoir discriminant.
Les risques de pathologies infectieuses et musculaires sont
significativement plus élevés en hiver, chez les nageurs de niveau
national, au cours des périodes de reprise et de pleine charge
et plus spécifiquement pour les charges d’entraînement intensif et
d’endurance de force.
Bibliographie : Gleeson M. Immune system adaptation in elite
athletes. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2006; 9(6): 659-65.
Gleeson M. Immune function in sports and exercise. J Appl Physiol
2007; 103(2): 693-99.
Mujika I. Busso T. Lacoste L. Barale F. Chatard JC. Modeled
responses to training and taper in competitive swimmers. Med Sci
in Sports and Exerc 1996; 28(2):251-258.
MCO-32
ALIMENTATION, BLESSURES ET PERFORMANCE
COMPÉTITION CHEZ LES JEUNES JUDOKAS
EN
S. Nguyen1, Y. Hervouet des Forges1, M. Tafflet3,
D. Rousseau1, V. Rousseau2, F. Desgorces3, B. Vesselle1,
J.-F. Toussaint3
1 Fédération Française de Judo Jujitsu et Disciplines Associées
2
3
- Paris, FRANCE
Institut National des Sports et de L’Education Physique - Paris,
FRANCE
Institut de Recherche bioMédicale et de l’Epidémiologie du
Sport - Paris, FRANCE
Le judo est un sport de combat à catégories de poids. Le but de
l’étude était de décrire les blessures survenant en compétition
chez les jeunes judokas et d’en identifier les facteurs de risque
afin de développer des mesures de prévention. En particulier,
nous avons étudié leur alimentation dans la période précédant
la compétition et son impact sur leur performance et/ou sur la
survenue de blessures. Effectivement, certains combattants perdent
un pourcentage notable de leur poids de corps pour intégrer une
catégorie inférieure à leur « poids de forme » physiologique, et
ce même en période de croissance staturo-pondérale.
Le matin d’une compétition officielle de niveau interrégional, des
questionnaires ont été distribués à des filles et garçons, cadets
et juniors, recueillant leurs données anthropométriques, leurs
conditions d’entraînement, leur objectif pour cette compétition, la
gestion de leur poids au cours de l’année et leur alimentation
lors de la semaine précédant cette compétition. Pour chaque
blessé venu consulter au service médical sur place, une fiche était
remplie, décrivant les caractéristiques de la blessure.
En mars 2009, 651 judokas entre 14 et 20 ans (moyenne : 16,2
ans) ont répondu aux questionnaires : 129 cadettes féminines
(CF) (19,8 %), 269 cadets masculins (CM) (41,3 %), 103 juniors
féminines (JF) (15,8 %) et 150 juniors masculins (JM) (23 %) ; 14 %
s’entraînaient en filière sportive de haut niveau, 86 % uniquement
en club. Pour leurs compétitions, 35,7 % des combattants devaient
habituellement perdre du poids, 0,8 % à 2,3 % du poids de
corps (moyenne : 1,6 %).
La proportion de blessés était variable selon l’âge et le sexe avec
plus de blessures chez les filles (16,8 %) que chez les garçons
(8,3 %) (pchi2=0,001). Le risque de blessure ne dépendait ni
du grade, ni de la catégorie de poids, ni du fait d’être ou non
en filière sportive de haut niveau. En revanche, il dépendait de
la perte de poids habituelle pour les compétitions : 11,9 % de
blessés parmi les judokas devant perdre du poids versus 6,3 %
pour ceux ne devant pas en perdre (p=0,02), cette relation étant
surtout marquée chez les JF (figure).
Lors de cette compétition, 11 % des combattants avaient atteint
leur objectif, les filles plus souvent que les garçons (16 % versus
8 %, p=0,005). La quantité hebdomadaire d’entraînement
de judo et le fait d’être en filière sportive de haut niveau
favorisaient l’atteinte de l’objectif. La perte de poids n’aidait
pas le combattant à atteindre son objectif.
En conclusion, devoir perdre du poids de corps avant les
compétitions est un facteur de risque indépendant de blessure
chez les jeunes judokas et n’augmente pas leur performance en
termes d’objectif sportif. Nous suggérons que le choix approprié
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
31
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
de la catégorie de poids, tenant compte du pourcentage de masse
grasse et de la prise de poids prévisible liée à la croissance
staturo-pondérale, permette la réduction du risque de blessure
dans cette population.
2
MCO-33
ETUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES TRAUMATISMES SURVENUS
DURANT LES CONCOURS COMPLETS D’ÉQUITATION EN
FRANCE MÉTROPOLITAINE
A. VIVES1, P. KAROUBI2, A. RIGOU3, L. QUINQUIS1, P. DUBOIS2,
E. SCHRAMM2, B. THELOT3, J.-F. TOUSSAINT1
Introduction : L’objectif de cette étude est de recenser la
fréquence des troubles du cycle et d’étudier l’utilisation de la
contraception chez les sportives de haut niveau (SHN) féminines
françaises comparativement à un groupe contrôle (CTL).
Méthode : Un questionnaire a été distribué aux SHN françaises
suivies à l’INSEP, (n=404) et à un groupe CTL de femmes
sédentaires appariées pour l’âge (17-47 ans) (n=369).
Résultats : L’âge des premières règles est plus tardif chez les
SHN (13,3±0,1 ans) par rapport aux CTL (12,9±0,08 ans)
(p<0,05). Un pourcentage plus élevé de SHN (25 %) que de CTL
(12 %) rapporte des troubles du cycle (oligospanioménorrhée).
Par contre l’incidence d’une période d’aménorrhée est identique
entre SHN et CTL (sauf dans la catégorie esthétique où
55,1 % rapportent une période d’aménorrhée). Le taux
d’utilisation d’une contraception est significativement plus faible
chez les SHN que chez les CTL (60,1 % vs 76,7 %). Les CTL sont
plus nombreuses que les SHN à rechercher un effet contraceptif
(93,6 % vs 79 %) alors que les SHN sont plus nombreuses que les
CTL à vouloir régulariser les règles (57,6 % vs 33,9 %), diminuer
la dysménorrhée (30,9 % vs 21,9 %) ou diminuer l’abondance
des règles (17,7 % vs 13,1 %) (p<0,05 pour toutes ces données).
Une proportion similaire de SHN (85 %) et de CTL (94,7 %) est
satisfaite de la contraception utilisée.
Conclusion : La fréquence de prise d’une contraception reste
élevée chez les SHN mais est inférieure à celle des CTL. Les
effets recherchés par la contraception diffèrent entre les SHN
et les CTL. Nos résultats mettent en évidence la nécessité d’une
information pour éliminer les fausses croyances par rapport aux
effets supposés délétères de la contraception chez les SHN ainsi
que le rôle du médecin dans le suivi de la contraception des
SHN.
1 IRMES - Paris, FRANCE
2 FFE - Boulogne-Billancourt, FRANCE
3 InVS - Saint-Maurice, FRANCE
Introduction : Le concours complet d’équitation est l’épreuve
équestre où le risque traumatique est majoré. Le but de cette
étude était de décrire les blessures, les blessés ainsi que les
circonstances de survenue de la chute.
Méthode : L’enquête s’est déroulée du 01.01.09 au 23.08.09.
Tout cavalier victime d’une chute survenue sur le parcours de cross
des concours nationaux sélectionnés a été inclus. Un questionnaire
« épreuve » et un questionnaire « blessure » remplis par le
président du jury et/ou le médecin ont permis le recueil prospectif
et exhaustif des données.
Résultats : Au total 128 chutes ont été constatées parmi les 2548
compétiteurs ayant participé aux 79 épreuves traitées (100 %
des concours du circuit Grand National, 75 % des Championnats
de France, 50 % sur la tournée des As). Dans 19 % des cas le
cavalier et le cheval ont chuté ensemble. Les cavaliers étaient
jeunes (20 ans, 10-51), expérimentés (6 ans, 1-35 ; 49 % galop
7 et plus), dans un rapport de 3 femmes pour 1 homme (chutes :
97 femmes/31 hommes vs partants : 1832 femmes/716 hommes ;
p=0,32). Cinq blessures ont été classées comme de gravité
modérée à sévère. Ces dernières sont survenues 3 fois plus
souvent sur des parcours dont la vitesse égalait ou dépassait
500 m/min (8,33 m/sec). Il n’y a pas eu d’accident fatal. Le risque
de chute est évalué à 50,2/1000 participants ou 2,9/1000
efforts de sauts d’obstacles. Le risque de blessure sérieuse est
estimé à 2,0/1000 partants ou 30,5/1000 heures de compétition.
Dans 71 % des cas, un obstacle a été à l’origine de la chute, 56
% suite à un refus ou une dérobade. L’obstacle était associé à
l’eau dans près d’un cas sur deux. Les types d’obstacles les plus
souvent rencontrés étaient l’oxer (45%), le fossé (26 %) et le rond
(14 %). 37 % des cavaliers désarçonnés se classaient dans le
dernier quart à l’issue du dressage.
Conclusion : Le risque de survenue d’une blessure modérée
à sévère sur un parcours de cross est évalué à 30/1000h
de compétition. A l’inverse de plusieurs résultats d’études
épidémiologiques englobant différentes disciplines équestres,
nous constatons ici que les femmes ne sont pas une population
à risque. Par conséquent la prévention du risque de chute ne
doit pas cibler les cavalières mais bien concerner l’ensemble
des compétiteurs. Elle nécessite l’action coordonnée de multiples
intervenants (officiels et organisateurs, bénévoles, constructeurs
des parcours, équipementiers, entraineurs, cavaliers, médecins,
vétérinaires).
MCO-34
FRÉQUENCE DES TROUBLES DU CYCLE ET CONTRACEPTION
CHEZ LES SPORTIVES DE HAUT NIVEAU FRANÇAISES.
COMPARAISON AVEC UN GROUPE CONTRÔLE
M. ABBOT1, C. MAITRE2, E. JOUSSELIN2, M. DUCLOS2
1 Service de Médecine du Sport et des Explorations
32
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Fonctionnelles, Laboratoire de Nutrition Humaine, CHU
Gabriel-Montpied - Clermont-Ferrand, FRANCE
Département Médical de l’Institut National du Sport et
de l’Education Physique (INSEP) - Paris, FRANCE
MCO-35
FRÉQUENCE, PHYSIOPATHOLOGIE ET RETENTISSEMENT DES
TROUBLES DU CYCLE CHEZ DES JEUNES FOOTBALLEUSES DE
HAUT NIVEAU
M. DUCLOS1, C. CARLING2, D. COURTEIX3, P. ROCHCONGAR4,
F. LEGALL5
1
2
3
4
5
Service de Médecine du Sport, CHU - Clermont-Ferrand, FRANCE
LOSC Lille Métropole Football Club, Centre de Formation
- Lille, FRANCE
Laboratoire de Biologie des Activités Physiques et
Sportives, Université Blaise Pascal - Aubière, FRANCE
Unité de Biologie et Médecine du Sport, CHU - Rennes, FRANCE
Centre Technique National Fernand Sastre, Fédération
Française de Football - Clairefontaine, FRANCE
Objectifs : Déterminer la fréquence des troubles du cycle et leurs
conséquences sur la santé chez des adolescentes post pubères
pratiquant le football à haut niveau.
Méthodes : 32 joueuses (16.66 ± 0.13 ans) en formation au
Centre National de Formation de Clairefontaine ont été étudiées
de façon prospective pendant la saison 2007-2008. Le statut
menstruel (régularité des cycles), la composition corporelle
(DEXA), le statut nutritionnel, le profil hormonal (axe gonadotrope,
corticotrope, somatotrope (GH/IGF-I)) et les conséquences sur la
santé des sportives : profil lipidique, densité osseuse, nombre de
blessures pendant la saison ont été mesurés à 3 reprises : après
2 mois de repos (baseline : V1=fin aout), à la fin du 1er trimestre
d’entraînement et de compétition (novembre=V2) et la fin de la
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
saison sportive et scolaire (avril=V3).
Résultats : 22/32 joueuses (68.75%) ont des cycles réguliers (CR)
et 10/32 sont en oligoaménorrhée (OM) (31.25 %). Poids et IMC
sont similaires entre les groupes mais la composition corporelle
diffère : masse grasse OM<CR (19.5 ± 1.1 vs 21.6 ± 0.7 %)
et masse maigre OM>RM, sans différence de densité osseuse.
Les OM présentent une hypoestrogénie d’origine hypothalamique
(absence d’augmentation de FSH et LH). A l’exception de V1
chez les OM, l’activité et la réactivité de l’axe corticotrope sont
normales et les variations saisonnières du cortisol sont respectées,
et ceci quelle que soit la charge d’entrainement (nulle en V1,
élevée à V2-V3). Chez les OM, l’activation de l’axe corticotrope
(augmentation de l’excrétion urinaire nocturne du cortisol et
augmentation du cortisol salivaire au réveil) est limitée à V1 et
compensée par une augmentation de l’inactivation du cortisol en
cortisone. Il n’y a pas d’hyperandrogénie clinique ni biologique.
L‘activité somatotrope est normale avec une corrélation entre le
ratio molaire IGF-I/IGF-BP3 (indice de l’IGF-I biodisponible) et
i) la masse grasse (%) (r=-0.27, P=0.02) et ii) les concentrations
plasmatiques de LH (r=0.38, P=0.0008) et FSH (r=0.34,
P=0.003), suggérant une origine nutritionnelle à ces troubles du
cycle.
Conclusion : Nos résultats rapportent une fréquence élevée
d’oligoménorrhée (1/3 des joueuses) chez des jeunes footballeuses
intensives c’est-à-dire dans un type de sport (sport d’équipe) qui
est considéré comme associé à une faible fréquence des troubles
du cycle (contrairement aux sports d’endurance ou esthétiques). Le
profil hormonal de ces jeunes sportives en oligoménorrhée associe
hypoestrogénie d’origine hypothalamo-hypophysaire et une
activité normale de l’axe GH/IGF-I. Une activation temporaire
de l’axe corticotrope compensée par une augmentation de
l’inactivation du cortisol en cortisone est aussi rapportée. L’origine
de ces troubles du cycle semble combiner déficit énergétique
et peut-être une contribution d’hyperandrogénie (tendance à
androstenedione OM>CR). Enfin, il n’y a pas d’effet délétère à
court terme de cette oligoménorrhée sur la santé des joueuses :
paramètres anthropométriques, performances sportives, densité
osseuse, profil lipidique non athérogène, incidence des blessures
musculosquelettiques (OM=RM). Cependant, seul un suivi prolongé
de ces jeunes sportives permettra de déterminer les conséquences
à long terme de cette oligoménorrhée et de savoir si une activité
sportive de 10 à 12h par semaine peut suffire à compenser les
effets de l’hypoestrogénie.
MCO-36
LE RAPPORT IGF-1/IGFBP-3 EST DIRECTEMENT LIÉ À
L’ACQUISITION DE MASSE OSSEUSE EN GYMNASTIQUE
RYTHMIQUE PENDANT LA PUBERTÉ : UN SUIVI À UN AN
O. COSTE , F. PARIS , T. MURRAT , D. MARIANO-GOULARD ,
C. SULTAN2, L. MAIMOUN2
1
2
2
2
1 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports - Montpellier,
FRANCE
2 CHU - Montpellier, FRANCE
Objectif : Déterminer par une étude longitudinale les facteurs
associés à l’accrétion osseuse dans une population de jeunes
gymnastes rythmiques de haut niveau.
Sujets et méthodes : 29 gymnastes âgées de 10,7 à
16,1 ans sont suivis à un an (Tanner I, n= 6; II, n= 9; III,
n= 6; IV-V, n=8). Les données cliniques (ménarche, troubles des
règles) et les caractéristiques anthropométriques sont relevées.
La densité minérale osseuse est mesurée en plusieurs sites par
Dexa (corps total, L2-L4, radius, extrémité supérieure du fémur°.
L’âge osseux, les marqueurs du remodelage osseux (phosphatase
alcaline osseuse, ostéocalcine, télopeptide type I-C), les hormones
sexuelles (testostérone, estradiol), la vitamine D, la parathormone,
la leptine, l’IGF-1 et l’IGFBP-3 sont mesurés à un an d’intervalle.
Résultats : La densité minérale osseuse du corps total est
maximale au stade IV-V de Tanner et le gain est plus élevé
pour les stades IV-V et III comparé au stade I. Les marqueurs
du remodelage osseux présentent une tendance à diminuer avec
les stades de Tanner. Les hormones sexuelles augmentent avec
les stades pubertaires. L’IGF-1 et le rapport IGF-1 /IGFBP-3
sont plus élevés lors des derniers stades III et IV-V comparés au
stade I. De nombreux paramètres (poids, taille, masse maigre,
ostéocalcine, phosphatase alcaline osseuse, leptine, estradiol)
sont retrouvés corrélés avec le gain de masse osseuse suivant les
sites osseux (tableau). Toutefois, seul le rapport IGF-1 /IGFBP3 apparaît comme facteur indépendant associé à l’acquisition
osseuse sur tous les sites osseux.
Conclusion : Cette étude longitudinale montre un gain de
densité minérale osseuse maximale autour du stade III de Tanner.
L’accrétion de masse osseuse est dépendant de nombreux
paramètres suivant les sites osseux. Néanmoins, au cours de cette
période, le rapport plasmatique IGF-1/IGFBP-3 semble jouer
un rôle crucial et son suivi présente un intérêt clinique. À plus
long terme, il serait intéressant dans plusieurs disciplines sportives
d’apprécier le rôle de ces différents paramètres et de déterminer
le rôle spécifique des contraintes mécaniques.
MCO-37
DÉPISTAGES DE TROUBLES AUDITIFS ET DE L’ÉQUILIBRE CHEZ
DES PARACHUTISTES DE HAUT NIVEAU
J. SENE1, P. SAEZ2, C.-Y. GUEZENNEC1
1 Centre National des Sports de la Défense - Fontainebleau,
FRANCE
2 Centre Hospitalier Louis Pasteur - Chartres, FRANCE
L’objectif de notre travail était d’effectuer un dépistage de
troubles de l’audition dans une population de sportifs de haut
niveau parachutistes.
Un groupe de 40 sujets parachutistes de haut niveau, 29,7 ans +
6,6, 1,76 m + 0,08, 71,9 kg + 9,3 a participé aux évaluations.
Une audiométrie de dépistage en conduction aérienne a été
réalisée de manière systématique chez les 40 sujets. Il s’agissait
d’une audiométrie manuelle à fréquences fixes allant de 250 à
8000 Hz avec 9 fréquences testées. Une otoscopie ainsi qu’un
interrogatoire préalable étaient effectués chez chacun des sujets.
Un examen de dépistage de troubles de l’équilibre a également
été réalisé par une plateforme de stabilométrie de type Satel®.
L’examen était réalisé dans des conditions environnementales
standardisées
Résultats :
Audiogrammes pour l’oreille droite :
Fréquence (Hz) OD/250
OD/500
Perte moy.(dB)5,85,1
Dev. Std. (dB)5,1
4,1
p
0,9997
0,2604
OD/1000
4,6
4,4
0,0825
OD/1500 D/2000
6,4
4,8
6,2
4,6
0,5359
0,1889
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
33
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
Surfaces des centres des pressions en stabilométrie :
Surface moyenne mesurée (mm²) - Déviation Standard (mm²) Surface théorique (mm²) - p
191,5 91,3 91 <0,0001
Discussions et conclusions : On constate une modification
significative des audiogrammes dans les hautes fréquences plus
marquées à droite qu’à gauche, ainsi qu’une altération des
performances stabilométriques. Ces résultats évoquent un déficit
auditif significatif dans la population des parachutistes sportifs
de haut niveau associé à des troubles de l’équilibre subcliniques.
L’origine par traumatisme sonore et/ou barotraumatisme peut
être évoqué avec une atteinte associée du système vestibulaire.
Les performances de la fonction d’équilibration des routiers étaient
meilleures que celles des vététistes en condition yeux ouverts (C1,
p = 0,011) et lorsque seules les informations proprioceptives
étaient faussées (C4, p = 0,039), indiquant une importante
utilisation des informations visuelles chez les routiers. De plus, une
corrélation positive a été constatée dans la population totale
(vététistes + routiers) entre le ratio visuel (RVIS = C4/C1) et la
proportion effectuée de cyclisme sur route (r = 0,28 ; p = 0,054).
Chez les vététistes, l’utilisation des informations proprioceptives
(ratio somesthésique : RSOM = C2/C1) était augmentée en cas
d’une importante pratique de VTT (r = 0,49 ; p = 0,018) alors
que celle des informations visuelles (RVIS) était augmentée en
cas d’une importante pratique du cyclisme sur route (r = 0,41 ;
p = 0,048).
Dans le cyclisme, les vététistes utilisent préférentiellement
l’information somesthésique, qui permet une réponse rapide et
adaptée aux déstabilisations induites par l’environnement, alors
que les routiers, dont l’équilibre est moins difficile à assurer,
requièrent plus la vision pour anticiper sur le mouvement.
De plus, il apparaît que plus un vététiste a de la pratique sur
route (entraînement permettant le développement de la capacité
aérobie), proportionnellement à sa pratique en VTT, plus il a
tendance à présenter des caractéristiques posturales des routiers.
Les différences d’organisation sensorielle entre les vététistes et les
routiers peuvent être expliquées par des processus d’adaptation
élaborés à la suite des stimulations environnementales et des
spécificités techniques de ces disciplines.
MCO-38
INFLUENCE DE LA PRATIQUE DU VÉLO TOUT TERRAIN (VTT)
ET DU CYCLISME TRADITIONNEL SUR L’ORGANISATION
NEUROSENSORIELLE DE LA FONCTION D’ÉQUILIBRATION
MCO-39
IMPACT DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE SUR LA FATIGUE CHEZ DES
PATIENTS AVEC CANCER EN PHASE DE RÉMISSION : ÉTUDE
PRÉLIMINAIRE À L’AIDE DE 2 QUESTIONNAIRES
P. PERRIN1, A. LION1, G. GAUCHARD1
F. LEMAIRE1, F. DALMAY1,2, R. CAHEN1, F. VINCENT1, A. AYRAULT1,
J.-M. MOLLARD1, V. FERMAUX1, J.-C. DAVIER1, J.-Y. SALLE1,
M.-T. ANTONINI1
Fréquence (Hz) OD/3000
Perte moy.(dB)
7,3
Dev. Std. (dB)
7,6
p
0,2292
OD/4000 OD/6000
11,7
11,5
10,4
9,7
0,0009
0,0005
Audiogrammes pour l’oreille gauche :
OD/8000
10,0
10,7
0,0176
Fréquence (Hz) OD/250 OD/500 OD/1000 OD/1500 OD/2000
Perte moy.(dB)
4,65,55,6
6,6
6,8
Dev. Std. (dB)5,9
6,25,95,9
6,8
p
0,9999
0,3836
0,3593
0,0425
0,0474
Fréquence (Hz) OD/3000 OD/4000 OD/6000 OD/8000
Perte moy.(dB)
7,7
10,9
11,8
10,9
Dev. Std. (dB)
6,6
7,6
9,3
11,4
p
0,0053 <0,0001 <0,0001
0,0010
1 Université et CHU de Nancy, INSERM U 954 - Nancy, FRANCE
Si les travaux sur les capacités énergétiques des cyclistes sont
nombreux, ceux analysant leurs stratégies sensori-motrices
sont rares. La fonction d’équilibration requiert le traitement
central d’informations vestibulaires, visuelles, proprioceptives
et extéroceptives. Ces afférences sensorielles convergent vers
les noyaux vestibulaires du tronc cérébral, qui les intègrent et
permettent l’organisation de réponses réflexes motrices se
traduisant par des mouvements compensatoires des yeux, de
la tête et du corps, visant à stabiliser le regard et la posture.
Cette réponse motrice doit être adaptée aux conditions
environnementales et à la tâche à réaliser. Ainsi, la hiérarchie des
afférences sensorielles, et donc les stratégies d’équilibration, sont
différentes selon l’apprentissage, l’expérience et les situations
particulières. L’objectif de cette étude a été de déterminer
les stratégies sensori-motrices utilisées par les vététistes et
les cyclistes spécialistes des courses sur route (routiers) dans la
fonction d’équilibration.
Vingt-quatre vététistes (champions nationaux, continentaux,
mondiaux et Olympiques de VTT) et 24 routiers (champions
nationaux, participants du Tour de France et vainqueurs de manche
de coupe du monde sur route junior) ont complété un questionnaire
concernant en particulier les caractéristiques de leur pratique
cycliste. Un test d’organisation sensorielle (Equitest, NeuroCom,
Clackamas, Or) a été réalisé, visant à évaluer l’équilibre dans
six situations sensorielles dans lesquelles les informations visuelles
et proprioceptives pouvaient être perturbées (C1 à C6). Les
conditions 1 à 3 sont effectuées plate-forme fixe, yeux ouverts
(C1), yeux fermés (C2) et vision asservie (C3) ; les conditions 4
à 6 sont réalisées avec asservissement de la plate-forme, yeux
ouverts (C4), yeux fermés (C5) et vision asservie (C6).
34
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
1
2
Centre Régional Hospitalo-Universitaire de Médecine du Sport
CHU - Limoges, FRANCE
Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale
Faculté de Médecine - Limoges, FRANCE
La fatigue est l’effet secondaire le plus fréquemment observé au
cours de la maladie cancéreuse et de ses traitements mais elle
peut subsister en phase de rémission. Plusieurs études actuelles
soulignent l’effet positif de l’exercice physique pour diminuer la
fatigue liée au cancer (FLC) [1-2].
L’objectif de ce travail est de tenter d’estimer, dans une population
de patients atteints de cancers en rémission, la FLC et l’impact
de l’activité physique sur ce symptôme. Les questionnaires
d’évaluation de la fatigue de PIPER [1] et d’activité physique
de RICCI et GAGNON [4] ont été proposés aux participants
d’une manifestation organisée par la Ligue Contre le Cancer.
74 réponses ont été recueillies. Il s’agissait de 37 cancers en
rémission (CR) âgés de 60±10 ans et 37 témoins (T) sains actifs
âgés de 49±14 ans. Les cancers identifiés étaient le sein (25),
cancer colorectal (5), leucémie (4), utérus/ovaire (2) et thyroïde
(1).
Les variables analysées concernaient le score de fatigue (global
et dans ses dimensions comportementale, affective, sensorielle,
cognitive) et le score d’activité physique (global, activité
quotidienne et activité sportive).
Les patients en rémission conservent une FLC par rapport à
la population témoin active (score de fatigue CR 2,4±2,5 vs
1,1±2,0 dans le groupe T ; p=0,02). Ils sont moins sportifs 42% vs
58% ; p=0,006, l’âge devant être pris en compte. Mais la marche
est l’activité physique la plus rapportée, elle figure en première
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
position dans 45 % des cas pour le groupe CR et dans 40 % pour
le groupe T. L’activité quotidienne ne paraît pas jouer un rôle dans
la FLC. En revanche le sport semble avoir un impact important
sur le score de fatigue (score de fatigue CR 1,8±2,4 pour les
sportifs vs 3,4±2,5 dans le groupe CR non sportif ; p=0,05). Les
dimensions les plus améliorées sont affective (p=0,05), sensorielle
(p=0,05) et cognitive (p=0,04). La composante psychologique
de la fatigue par l’influence de la force du groupe, l’absence
d’isolement, serait la plus concernée. Enfin le sport semblerait
protéger contre la FLC :
RR=0,21 ; IC95 % = [0,05-0,93] ; p=0,04
Cet essai préliminaire pourrait permettre, d’une part de sensibiliser
les patients sur l’importance de l’activité physique comme moyen
de lutte contre la FLC et d’autre part de promouvoir la mise en
place de structures d’activité physique adaptée (APA) et de clubs
de randonnée médicalisée et les pour la prise en charge des
patients.
1 - Morey et all. Effects of home-based diet and exercise on
functional outcomes among older, overweight long-term cancer
survivors: RENEW: a randomized controlled trial. JAMA 2009 ,
301(18) : 1883 - 91.
2 - Labourey JL. Physical activity in the management of cancerrelated fatigue induced by oncological treatmens. Annales de
réadaptation et de medicine physique, 50 : 450-454.
3 - Gledhill et all. Validation française de l’échelle révisée de
PIPER. Recherche en soins infirmiers, 2002 ; mars 68:50-55.
4 - Gagnon et all. Validation evidence for the French Canadian
adaptation of the Multidimensional Fatigue Inventory as a measure
of cancer-related fatigue.Cancer Nurs. 2003, Apr;26(2):14354.
MCO-40
ENQUÊTE AUPRÈS DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES SUR LEURS
CONNAISSANCES EN MATIÈRE DE DOPAGE
S. DELAUNAY1, P. ROCHCONGAR1, A. CAUBET2, A.-M. ANDRE2,
V. DANIEL1
1
2
Unité de Biologie et de Médecine du sport, CHU Rennes,
RENNES, FRANCE
Antenne Médicale de Prévention du Dopage de Bretagne,
CHU Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif : Il s’agit d’évaluer les connaissances des médecins
généralistes en matière de dopage.
Matériel et méthode : Un questionnaire est adressé à 992
médecins exerçant en Ille-et-Vilaine, Morbihan et Côtes d’Armor.
L’enquête a duré du 15 mars au 31 mai 2009. 373 questionnaires
ont été retournés. Les données ont été analysées par le logiciel
SPSS.
Résultats : Les répondeurs portent un regard pessimiste sur le
sport professionnel : 61,1 % considèrent que la plupart des
records ont été battus grâce au dopage et 59,8 % que la
majorité des champions y recourent.
Près d’un quart d’entre eux ont été sollicités pour des conseils sur
des dopants au cours des 12 derniers mois.
Les classes des produits interdits les plus citées sont, par ordre
décroissant, les glucocorticoïdes, les hormones peptidiques,
les anabolisants, les stimulants et les β2-agonistes. Néanmoins,
l’enquête montre qu’ils méconnaissent la liste des interdictions.
47,2 % d’entre eux déclarent la posséder dans leur cabinet.
Selon eux, les deux principales sources d’approvisionnement sont
les réseaux de proximité (coéquipiers, entraîneurs...) (82,8 %) et
Internet (72,9 %).
D’après les médecins, les quatre sports les plus touchés sont le
cyclisme (96,6 %), l’athlétisme (63 %), le football (44,6 %) et
l’haltérophilie (22,6 %). Même s’ils ont conscience que le sport
amateur est concerné par le dopage, ils sont 91,7% à penser que
ce fléau ne touche pas les enfants.
Alors que 55,5 % pensent informer un patient sportif sur les
produits pouvant rendre positif un contrôle antidopage, ils
semblent ne pas savoir que l’acte de prescription chez un sportif
est un acte réglementé. Pour preuve, 51,5 % ne connaissent pas
les Autorisations d’Usage à des Fins Thérapeutiques.
Près de 90 % des médecins ignorent l’existence des Antennes
Médicales de Prévention du Dopage alors qu’elles sont, d’après
la loi, leurs principaux interlocuteurs en cas de détection de signes
évocateurs de dopage.
Une large majorité des répondeurs déclarent ne pas avoir
reçu d’enseignement sur le dopage durant leurs études et être
insuffisamment voire pas du tout informés de la lutte contre le
dopage.
Bien que 52,3 % des répondeurs souhaitent être impliqués dans
la prévention antidopage, seuls 16,9 % considèrent qu’elle doit
être menée par les médecins. Ils suggèrent que la prévention soit
réalisée par les fédérations, les entraîneurs et les sportifs. Selon
eux, les moyens de prévention les plus efficaces seraient d’informer
les sportifs sur les effets secondaires des produits, d’augmenter
le nombre de contrôles inopinés en dehors des compétitions et
d’assurer une meilleure formation de l’encadrement technique.
Pour eux, la lutte antidopage doit viser prioritairement les enfants
(61,7 %), les licenciés amateurs (57,4 %) et les sportifs de haut
niveau (54,7 %).
Conclusion : Au vu des résultats de l’enquête, le médecin
généraliste ne semble pas disposer de connaissances suffisantes
pour assurer sa mission dans la lutte antidopage. Ainsi, afin que
chacun y soit préparé et prenne conscience de son rôle et de ses
responsabilités, il est nécessaire qu’un enseignement traitant de
la lutte contre le dopage soit systématique pendant les études
médicales et que les campagnes d’information auprès des
médecins généralistes soient poursuivies.
MCO-41
IMPACT D’UNE REVALORISATION D’IDENTITÉ SUR LA
VIOLENCE EN SPORT
J. ROUGIER1, M. DUPECHOT2, M. DUCLOS1
1 CHU de Clermont-Ferrand - Clermont-Ferrand, FRANCE
2 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Clermont-Ferrand, FRANCE
Contexte : Des chercheurs ont montré que le sport permet aux
jeunes de développer des compétences sociales qui peuvent être
réutilisées dans un contexte différent (école, milieu professionnel).
Leurs travaux indiquent que pour atteindre cet objectif, il faut
utiliser des méthodes de pédagogie sportive permettant de relier
le sport et la vie quotidienne. Dans cette étude exploratoire, la
piste du travail sur l’identité du jeune sportif a été analysée.
Objectif : Comparer l’impact de différentes revalorisations
d’identité sur la violence en contexte sportif.
Méthode : 15 garçons âgés de 12 à 15 ans et appartenant à un
quartier défavorisé de la banlieue d’une grande agglomération
ont été étudiés. Leurs comportements violents ont été comparés
à ceux de leurs adversaires lors d’un tournoi. (N=60). Une
grille d’observation permettant d’identifier leurs comportements
violents (insultes, coups) a été utilisée. Les jeunes participaient
à un championnat et devaient, avant le match, bénéficier d’une
revalorisation (3 conditions : soit aucune revalorisation, soit lire
un texte qui explique les valeurs positives de leur sport, soit lire
un texte qui explique les valeurs positives de leur quartier). Ceci
permettait de comparer l’effet de chaque revalorisation sur les
comportements violents en match.
Hypothèses : Il était attendu qu’une revalorisation d’identité
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
35
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
entraîne une diminution des comportements violents. Aucune
hypothèse n’avait été émise en ce qui concerne l’efficacité
comparée des deux formes de revalorisation.
Résultats : L’analyse de variance a montré un effet significatif du
type de revalorisation sur la violence (p=0,011). L’analyse des
contrastes a montré que la condition « revalorisation quartier »
était significativement différente de la condition « aucune
revalorisation » (p=0,021) et de la condition « revalorisation
foot » (p=0,004), en revanche, aucune différence n’a été
observée entre la condition « aucune revalorisation » et la
condition « revalorisation foot » (p=0,551).
Conclusion : Cette étude montre que la revalorisation d’identité
permet de diminuer significativement les comportements violents
en contexte sportif. De plus, il semble que toutes les revalorisations
n’ont pas la même efficacité, en effet les jeunes revalorisés sur
des dimensions positives de leur quartier se sont montré moins
violents que les jeunes revalorisés sur des dimensions positives de
leur sport. L’impact de cette revalorisation d’identité sur d’autres
contextes de la vie sociale des jeunes sera évoqué.
MCO-42
INFLUENCE DU POLYMORPHISME DU GÈNE DE L’ENZYME DE
CONVERSION SUR LA PERFORMANCE FOOTBALLISTIQUE
CHEZ DES JEUNES FOOTBALLEURS ÉLITES
H. SIALA. TOUHAMI, A. NEBIGH, A. MEJRI, H. ARBI, O. HADHRI,
F. OUALI, A. BIBI, R. BELHAJ, T. MESSAOUD
1 Laboratoire de Biochimie Clinique - Hôpital d’Enfants de
Tunis (1) - Tunis, TUNISIE
2 Dynamique des Incohérences Cardiovasculaires. Equipe
d’accueil (EA 2992) Faculté de Médecine CHU Carémeau,
34 - Nîmes, FRANCE
3 Institut National de l’Education Physique et du Sport,
Ksar Saïd Tunis - Tunis, TUNISIE
La pratique du football implique un effort physique intermittent
et il est évident que les performances physiques requises ne sont
pas les mêmes selon le poste occupé. Par ailleurs, la variation
interindividuelle de ces performances est fortement tributaire d’un
background génétique individuel. Parmi les marqueurs génétiques
étudiés, le polymorphisme du gène de l’ACE (Angiotensin
Converting Enzyme) a souvent été associé à l’endurance ou
l’explosivité chez les sportifs.
Le but de cette étude est de déterminer l’étendue de l’influence
de ce paramètre sur la performance footballistique chez des
joueurs prépubères.
44 jeunes footballeurs âgés entre 12 et 13 ans ont été
sélectionnés. Ils constituent les deux groupes élites de Benjamins
du Club Africain (un des club les plus titrés de la capitale) qui
s’entraînent entre 3 à 4 fois par semaine, soit de 6 à 8 heures
hebdomadaires et ce régulièrement depuis au moins deux ans.
Des tests d’aptitude physique ont été effectués sur le terrain afin
d’estimer la capacité physique des joueurs et ce par détermination
indirecte du VO2max grâce au YO-YO test, par le Five jump test,
par le 30-m course vitesse et enfin par le T-test (agilité)
Les joueurs ont été prélevés au laboratoire de Biochimie Clinique
de l’Hôpital d’Enfants de Tunis pour l’étude du polymorphisme du
gène de l’ACE effectuée par PCR.
Les résultats ont montré que les 3 génotypes du gène de l’ACE (DD,
ID, II) sont présents dans les deux groupes avec des fréquences
(0.45, 0.43, 0.11) similaires à celles de la population totale.
Toutefois la distribution des fréquences est nettement différente
entre les attaquants et les défenseurs (0.70, 0.2, 0.1 versus 0.39,
0.56, 0.11) P=0,19 ainsi les attaquants sont préférentiellement
de génotype DD, génotype déjà décrit comme associé à
l’explosivité.
36
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
L’analyse des résultats des tests physiques montrent une bonne
corrélation entre la distribution des génotypes de l’ACE et
la vitesse 30 m ainsi les joueurs ayant les temps le plus bas
correspondent le plus souvent à des porteurs du génotype DD,
de même les VO2max les plus basses sont retrouvées chez les
porteurs du génotype DD. Les tests statistiques montrent que la
distribution des génotypes entre le groupe aux basses et celui
aux fortes valeurs est significativement différente pour les deux
paramètres avec des valeurs de P=0,015 pour le VO2max et
0,027 pour la vitesse 30m.
Cette étude permet de montrer la nette influence du génotype
de l’ACE sur le choix du poste du joueur ce qui pourrait être
utilisé comme critère d’orientation dans le choix de poste pour un
jeune joueur. Elle a aussi montré que la V02max et la vitesse 30m
étaient aussi sous l’influence de ce marqueur génétique et qu’il
pourrait être intégré dans les critères de sélection des joueurs.
Cependant on remarque que le polymorphisme du gène de l’ACE
n’a aucune influence sur le test d’agilité et qu’il serait intéressant
d’étudier d’autres marqueurs tel que le polymorphisme du gène
de l’ACTN3.
MCO-43
ÉVALUATION DE LA FATIGABILITÉ DU QUADRICEPS PAR
STIMULATION MAGNÉTIQUE AU COURS D’UN EFFORT LOCAL
INTERMITTENT
P. LAFAIX1, S. VERGES1, N. DECORTE1, B. WUYAM1, P. LEVY1
1 Laboratoire de Recherche sur l’Exercice - Clinique physiologie sommeil-exercice - CHU Grenoble - Grenoble, FRANCE
Les patients suspects de désordres neuromusculaires expriment
souvent une sensation de diminution de force et d’augmentation
de fatigabilité. L’investigation de ces symptômes nécessite une
méthode de mesure sensible et non invasive pour évaluer la
fonction musculaire. La stimulation nerveuse magnétique est
une technique non invasive et non coopérante qui permet de
discriminer les facteurs périphériques et centraux de la fatigue.
L’objectif de ce projet de recherche est d’introduire et de valider
un nouveau protocole d’exercice local du quadriceps impliquant
la stimulation magnétique nerveuse dans l’investigation des
phénomènes de fatigue.
Matériel et méthodes : La fonction musculaire du quadriceps
de six sujets sains a été évaluée au cours d’un exercice local
incrémental consistant en paliers successifs de 10 contractions
isométriques avec mesure de force par stimulation magnétique du
nerf fémoral (moment volontaire maximal CMV, moments évoqués
potentiés Twp par stimulation magnétique à 100, 10 et 1 Hz,
niveau d’activation centrale VAL à 100, 10 et 1 Hz) au repos,
après chaque palier, à l’arrêt et en récupération. La validation de
cette méthode est estimée par la reproductibilité des mesures lors
d’un test-retest et les caractéristiques de fatigabilité obtenues.
Résultats : La reproductibilité du test a été élevée pour les
moments de force volontaire, les moments évoqués et l’activation
volontaire à 100 et 1 Hz, le palier maximal atteint en fin de
tâche (CV<5 %, r²>0,8, p<0,05, erreur systématique<2 %,
intervalle de confiance à 95 % < 8 %). La fatigue périphérique à
100 Hz a été la plus précoce (dès 20 % d’intensité maximale)
alors que l’activation centrale n’a chuté qu’en fin de test. A l’arrêt,
la fatigue a été significative pour les paramètres périphériques
et centraux par rapport aux valeurs de repos ( CMV –22 %,
Twp100 – 25 %, Twp1 – 32 %, VAL100 –12 %, VAL1 –11 %).
A R30, la récupération a été significative par rapport à l’arrêt
pour la CMV, VAL100,et VAL1. L’index de fatigabilité IF50 défini
comme la diminution de force à 50 % d’intensité maximale est
comparable pour les variables CMV, Twp100 et Twp1 (-12 %,
-14 %, -15 %) alors que la fatigue centrale n’est pas
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
significative.
Conclusion : Le protocole d’exercice local incrémental du
quadriceps est un outil reproductible et sensible d’évaluation de
la fatigue centrale et périphérique par stimulation magnétique du
nerf fémoral. Un nouvel indice de fatigabilité à 50 % d’intensité
maximale est proposé afin d’évaluer la fatigue lors des efforts
sous-maximaux. La poursuite des évaluations d’un échantillon de
sujets sains plus important et de malades est nécessaire afin de
valider ce protocole.
MCO-44
ÉVOLUTION BIOCHIMIQUE DES PARAMÈTRES MUSCULAIRES
AU COURS D’UNE ÉPREUVE D’EFFORT MAXIMALE
TRIANGULAIRE SUR BICYCLETTE ERGOMÉTRIQUE CHEZ LE
SUJET SAIN
A. MOUADIL1, M.-H. READ2, C. DEBOUT3, R. MORELLO4,
D. HERLICOVIEZ3, J.-M. CONSTAN5, S. ALLOUCHE6, F. CHAPON3
1
2
3
4
5
6
Laboratoire des Explorations Fonctionnelles CHU de Caen Caen, FRANCE
Laboratoire de Biochimie Métabolique CHU de Caen - Caen,
FRANCE
Laboratoire d’Anatomie Pathologie CHU de Caen - Caen,
FRANCE
Unité de Statistique et Recherche Clinique CHU de Caen
- Caen, FRANCE
Service d’IRM CHU de Caen - Caen, FRANCE
Laboratoire de Biochimie CHU de Caen - Caen, FRANCE
maximum de l’effort puis diminue, il diminue entre t5 et t6 chez
89,6 % des sujets.
- L’ammonium augmente jusqu’à t5, diminue entre t5 et t6 chez
90 % des sujets.
- Dans 98 % des cas il existe une décroissance entre t5 et t6 de
lactate ou L/P ou ammonium.
- Chez la patiente MM
Le test d’effort a été maximal, 92 % de la fréquence cardiaque
maximale théorique, la VO2 max est à 23 % de la valeur
théorique, le test d’effort met en évidence une atteinte des muscles
respiratoires. Les valeurs de lactate, L/P et ammonium ne sont pas
supérieures à celles de la cohorte de référence pendant l’effort
par contre elles ne diminuent pas au cours de la récupération.
Conclusion : Un test d’effort maximal standardisé avec des
prélèvements veineux dans le but de mieux caractériser le
métabolisme est réalisable en routine. Celui ci garde sa valeur
et permet une mesure de VO2 max et une caractérisation de
la limitation des capacités à l’effort. Nous donnons des valeurs
de référence de lactate, pyruvate, rapport L/P, ammonium au
cours de ce test maximal et des 15 minutes de récupération et
illustrons son intérêt chez une patiente atteinte d’une myopathie
mitochondriale.
Une myopathie métabolique est évoquée sur un faisceau
d’arguments cliniques et paracliniques, dont font partie les tests
d’effort en laboratoire. Ces tests sont pour la plus part sous
maximaux et ne permettent pas de mesurer l’intolérance à l’effort
des patients.
Le but de notre étude : obtenir des valeurs de références pour
des données biologiques [acide lactique, acide pyruvique,
ammonium, acides gras libres (AGL), corps cétoniques, créatine
phospho kinase (CPK), aldolase et Lactate déshydrogénase
(LDH)] au cours d’une épreuve d’effort maximale, standardisée
et des 15 premières minutes de récupération.
Matériel et méthode : nous avons étudiés 48 sujets sains
sédentaires âgés de 30 à 60 ans.
Les sujets ont effectué 2 tests d’effort maximaux sur
bicyclette ergométrique avec mesure de VO2 (consommation
d’oxygène),VCO2 (consommation de gaz carbonique),VE
(ventilation en l/ min) et un test d’effort maximal T au cours
duquel six prélèvements veineux ont été effectués aux temps : t1 :
repos, t2 : sous maximal [QR (= VCO2/VO2) < à 0.9], t3 : au
seuil ventilatoire ou lorsque QR= 1, t4 : à l’effort maximal, t5 : à
5 min de récupération, t6 : à 15 min de récupération.
Nous présentons les résultats de ce test chez une patiente atteinte
d’une myopathie mitochondriale (patiente MM).
Résultats
Chez les sujets sains
- La VO2 mesurée au cours du test d’effort T n’est pas
significativement différente de celles des 2 tests d’effort
préliminaires.
- Le taux d’échec des prélèvements veineux varie de 2 % pour les
lactates pyruvate à 26 % pour l’aldolase.
- CPK, LDH, aldolase, AGL, corps cétoniques, sont invariants au
cours du test.
- Les lactates sanguins augmentent jusqu’à t5 puis diminuent. Ils
diminuent entre t5 et t6 chez 87,5 % des sujets.
- Les pyruvates sanguins augmentent jusqu’à t5, ils continuent
d’augmenter jusqu’à t6 chez 50 % des sujets.
- Le rapport lactate sur pyruvate ( L/P) augmente jusqu’au
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
37
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
TCO-01
ANALYSE DES RUPTURES ITÉRATIVES CHEZ LE SPORTIF
COMPÉTITEUR MINIMUM DE NIVEAU RÉGIONAL OPÉRÉ DU
LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR AVEC LE TENDON ROTULIEN
OU LES ISCHIO-JAMBIERS : À PROPOS DE 298 CAS
E. LABOUTE1, L. SAVALLI, P. PUIG, P. TROUVE, B. DUBROCA,
G. SABOT, G. MONNIER
1 CERS - Capbreton, FRANCE
2 CH Bayonne - Bayonne, FRANCE
3 CHU Bordeaux - Bordeaux, FRANCE
Introduction : Les facteurs de risque de récidives après chirurgie
du ligament croisé antérieur sont peu décrits dans la littérature.
Hypothèse : Le type de chirurgie, le niveau sportif, le type de
sport, et les délais de reprise de la compétition peuvent influencer
la fréquence des récidives.
Matériel et méthode : Les auteurs ont suivi de façon prospective
540 sportifs ayant bénéficié d’une chirurgie du ligament croisé
antérieur de type tendon rotulien (OTR) ou aux ischio-jambiers
(DIDT) en 2003 et 2004. Tous sont compétiteurs, de niveau
minimum régional, et ont reçu un questionnaire pendant la 4ème
année post opératoire.
Résultats : Les 298 sportifs ayant répondu ont les mêmes
caractéristiques que ceux de la population initiale. Le taux de
réponse est de 55,1 %. La fréquence des récidives après DIDT
est de 12,7 %, tandis que la fréquence des récidives pour les OTR
est de 6,1 % sans différence significative (p=0,14). La rupture
controlatérale (2 %) est plus rare que la récidive (p=0,0006).
L’âge et le sexe n’influence pas la fréquence des récidives. La
fréquence des récidives est en légère augmentation avec le niveau
sans différence significative : régional 8,1%, national 10,4%, et
international 12,5 %. Le football est le sport ayant le taux de
récidives le plus élevé (20,8 %). Toutes chirurgies confondues, les
joueurs reprenant avant le 7ème mois ont un risque plus élevé de
récidives (15,3% contre 5,2 %) que lorsqu’ils reprennent après
le 7ème mois (p=0,014). Ce risque évolue pour l’OTR de 13,9 %
à 2,6 % (p=0,047) et pour le DIDT de 16,6 % à 7,6 % (p=0,2).
Sur les 4 récidives survenues chez le sportif ayant repris avant 6
mois, 3 ont eu lieu dans le mois de la reprise.
Conclusion : Les taux de récidives après DIDT ne sont pas
différents statistiquement de ceux après OTR, malgré un risque
de récidives légèrement plus élevé. Pour le sportif compétiteur
minimum de niveau régional, le délai de reprise influence le
risque de récidives.
TCO-02
UTILISATION D’UN ACCÉLÉROMÈTRE TYPE MYOSTEST DANS
LE SUIVI DE LIGAMENTOPLASTIES DU LCA - RÉSULTATS D’UNE
ÉTUDE PRÉLIMINAIRE : À PROPOS DE 17 CAS
T. ALLAIRE1, A. ALLAIRE1, P. LANDREAU2, F. TASSERY1
1 Cabinet Paramédical - Le Havre, FRANCE
2 Clinique Paris 5 - Paris, FRANCE
A ce jour 17 patients (14 hommes, 3 femmes) ayant subi une
ligamentoplastie du LCA (KJ ou DIDT) ont participé à cette étude.
Tous ces sportifs dont l’âge moyen est de 26 ans pratiquent le
sport en compétition.
A partir du 3ème mois post opératoire, nous effectuons avec
le Myotest un profil musculaire des extenseurs des membres
inférieurs sain et lésé. Nous renouvelons ce test tous les 45 jours
afin d’évaluer les progrès de notre rééducation.
Au 4ème mois post opératoire, nous effectuons un test isocinétique
des membres inférieurs (protocole GEDRI) ainsi que toute une
38
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
batterie de tests fonctionnels à base de sauts bipodaux et
unipodaux (squatjump, CMJ, pliométrie, réactivité genou tendu
ou libre, drop jump).
Ces tests sont renouvelés toutes les 6 semaines.
L’analyse, par le Myotest, des différents sauts a permis d’évaluer
avec précision les asymétries ainsi que les progrès concernant
la force musculaire concentrique et excentrique, la puissance
musculaire mais également les temps de vol, de contact au sol et
d’indicé de réactivité.
Un indice nous parait particulièrement important, le temps mis
pour passer d’une activité excentrique à une activité concentrique
qui correspond au changement de direction dans le geste sportif.
Il se calcule à partir d’un test de réactivité unipodal effectué
genou libre.
L’analyse de la courbe et un temps supérieur de 20% par rapport
au coté sain nous fera interdire la reprise sportive avec violent
changement de direction.
L’analyse et les corrélations entre les différents tests, isocinétiques,
stabilométriques et fonctionnels (Myotest) doivent nous permettre
d’établir des critères objectifs de reprise du sport et réduire
notablement le risque de récidives.
TCO-03
TRAITEMENT CONSERVATEUR DES RUPTURES COMPLÈTES DU
LCA : ÉTUDE PROSPECTIVE SUR LA CICATRISATION DU LCA
AVEC RESTITUTION ANATOMIQUE ET FONCTIONNELLE CHEZ
DES PATIENTS PRÉSÉLECTIONNÉS PAR DES IRM EN DIFFUSION
- EXPÉRIENCE INITIALE
C. DELIN1, S. SILVERA2, D. ROUSSEAU3, P. DJIAN3, C. RADIER1,
J.-B. COURROY3, A. OUDJIT2, D. FOLINAIS1, P. LEGMANN2
1 RIM Maussins-Nollet - Paris, FRANCE
2 Radiologie A - Hôpital Cochin - Paris, FRANCE
3 Centre de Consultation Nollet - Paris, FRANCE
Introduction : Cette étude évalue l’efficacité du traitement
conservateur avec attelle appliqué aux ruptures complètes du
ligament croisé antérieur (LCA) sans déplacement des fibres
ligamentaires.
Matériel et méthode : Après un examen clinique initial positif
de rupture du LCA (fiche IKDC 1999), l’utilisation de nouvelles
séquences d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) en
Diffusion a permis de sélectionner 29 cas de ruptures complètes du
LCA avec des fibres ligamentaires non déplacées (16 femmes, 13
hommes ; âge compris entre 15 ans et 67 ans avec une moyenne
à 36 ans ; délai moyen entre le traumatisme et le diagnostic :
9,3 jours). Appliquées au genou, les séquences IRM en Diffusion
permettent de préciser la position des fibres ligamentaires du
LCA rompu au sein de l’infiltrat oedémateux post traumatique de
l’échancrure intercondylienne. Cet oedème gêne habituellement
leur visualisation sur les séquences IRM conventionnelles.
Le genou de ces patients a été placé pendant 6 semaines et
en permanence, dans une attelle (avec appui) limitée entre 30°
et 60° de flexion. Un nouvel examen clinique et un contrôle
IRM à 6 semaines ont vérifié le rétablissement de la continuité
ligamentaire. Une augmentation progressive de l’amplitude de
flexion de l’attelle puis une rééducation progressive du genou ont
alors été mises en place. Huit mois après le traumatisme initial, un
examen clinique (IKDC objective), des radiographies dynamiques
(TELOS) et une IRM ont évalué l’état fonctionnel et l’aspect
anatomique des ligaments du genou. A un an, une évaluation
fonctionnelle subjective du LCA (IKDC subjective) a été réalisée
après interrogatoire du patient.
Résultats : 23 patients (soit 79 %) ont présenté une cicatrisation
complète du LCA avec une restitution anatomique complète du
LCA sur les IRM à distance. L’examen clinique à 6 mois (IKDC
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
objectif ligamentaire) a retrouvé 18 patients stade A, 5 patients
stade B. L’évaluation fonctionnelle à 1 an (IKDC subjective
pondérée) est de 86,1 en moyenne (entre 56,8 et 100). Le TELOS
à 6 mois est de 2,4mm en moyenne (entre 0 et 5,7 mm). Les
six échecs comportent un LCA remplacé par un tissu cicatriciel
hétérogène, deux absences de cicatrisations à 6 semaines, deux
récidives précoces de rupture (l’une à 3 mois et l’autre à 5 mois)
et un délitement secondaire d’un LCA qui était continu sur le
contrôle à 6 semaines. Quatre de ces patients ont fait l’objet
d’une ligamentoplastie réparatrice.
Conclusion : L’application d’un traitement conservateur à une
rupture complète du LCA aux fibres ligamentaires non déplacées,
permet d’obtenir sa restitution anatomique et fonctionnelle
avec un taux de réussite significativement supérieur à celui de
nombreuses études déjà réalisées sur ce sujet. Ces études plus
anciennes ne disposaient d’aucun renseignement préalable sur la
morphologie de la rupture ligamentaire. La présélection de ces
ruptures complètes sans déplacement des moignons ligamentaires
est désormais possible grâce à des séquences IRM en Diffusion
appliquées au genou.
TCO-04
LÉSION PARTIELLE DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR;
RUPTURE ISOLÉE DU FAISCEAU ANTÉROMÉDIAL OU
POSTÉROLATÉRAL : UNE LÉSION RARE ?
N. LEFÈVRE1, S. HERMAN2
1 Centre de consultation Nollet - Paris, FRANCE,
2 Clinique du Sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE
Introduction : Aujourd’hui de plus en plus de chirurgien réalisent
des ligamentoplasties double faisceau pour réparer les ruptures
du ligament croisé antérieur (LCA). Le LCA est un ligament
complexe composé de deux faisceaux fonctionnellement et
anatomiquement différents: le faisceau antéromédial (AM) et le
faisceau postérolatéral (PL).
La réparation double faisceau nous a permis de mieux comprendre
l’anatomie arthroscopique du LCA et de reconnaitre les ruptures
partielles du LCA (AM ou PL) permettant de conserver l’un des
deux faisceaux.
Objectif : Le but de notre étude a été d’évaluer le nombre de
rupture partielle du LCA lors de nos ligamentoplasties.
Méthode : Nous avons analysé l’anatomie arthroscopique des
ruptures du LCA, ruptures du faisceau AM et /ou PL au cours de
160 reconstructions consécutives du ligament croisé antérieur.
L’analyse de la rupture a été observée par deux chirurgiens
expérimentés. Dans 17 % des cas (27), une rupture partielle de
la LCA a été constatée, alors que, dans les 83 % restants une
rupture complète des faisceaux AM et PL a été vu.
Il y avait 22 lésions partielles du LCA avec rupture complète du
faisceau AM, sans rupture du faisceau PL. Ils ont tous été opérés
par la technique anatomique uni-fasciculaire DT4 TLS, préservant
le gracilis et n’utilisant que le semi-tendinosus.
Il y avait 5 lésions partielles du LCA avec rupture complète du
faisceau PL, sans rupture du faisceau AM. Ils ont tous été opérés
par la technique anatomique uni-fasciculaire DI4 TLS, préservant
le semi-tendinosus et n’utilisant que le gracilis.
Discussion : La notion de rupture partielle du LCA est récente.
Le diagnostic ne peut être fait que par la dissection et l’analyse
minutieuse du ligament restant. Une connaissance parfaite de
l’anatomie arthroscopique du LCA est nécessaire pour repérer
ces ruptures. Le nombre de cas dans notre série est relativement
élevé. La connaissance et la maitrise de la technique double
faisceau nous a permis de mieux diagnostiquer et traiter ces
ruptures partielles
Conclusion : Lors de l’exécution d’une reconstruction du LCA, il est
important de bien analyser la rupture du LCA lors de sa dissection
afin de ne pas méconnaitre une rupture partielle. La technique TLS
permet une reconstruction anatomique uni-fasciculaire utilisant l’un
des deux tendons ischiojambiers en conservant un faisceau natif.
TCO-05
ÉTUDE DES ANOMALIES CINÉSIOLOGIQUES DE L’EXTRÈMITÉ
DU MEMBRE INFÉRIEUR DANS LE CONFLIT FÉMOROPATELLAIRE, BASÉE SUR LES PRINCIPES DE LA MÉDECINE
EXPÉRIMENTALE
B. DESNUS1
1 INSEP - Paris, FRANCE
Cette étude apporte des arguments à une approche
physiopathologique du conflit fémoro-patellaire en utilisant le
membre controlatéral comme cas témoin.
Une première phase d’observation et de modélisation à été
effectuée sur une population de médecine du sport en cabinet
de ville. Pour chaque patient présentant un syndrome de conflit
fémoro-patellaire sans traumatisme aigu, un facteur pouvant
modifier le trajet de la rotule par rotation du tibia a été recherché
; ce facteur ayant provoqué une modification de l’ouverture du
pied lorsque celui-ci entre en contact avec le sol, à la course à pied
ou en parcourant des escaliers ou une pente. Dans ces conditions,
le genou étant en flexion, les ligaments latéraux sont distendus et
permettent une rotation du tibia de 30 à 40°. Le facteur devait
répondre aux critères suivants : 1/ être absent à l’extrémité
du membre controlatéral en cas de non bilatéralité du conflit
fémoro-patellaire (relation effet dose), 2/ apparaitre avant les
signes fonctionnels du conflit fémoro-patellaire (la cause précède
l’effet), 3/ être compatible avec les connaissances actuelles de
la biomécanique et des lois adaptatives des schémas moteurs
(plausibilité biologique). Le test de Romberg sensibilisé, ou test
de Freeman, fut effectué en comparaison avec le coté opposé
pour évaluer la stabilité de la cheville, pieds nus et chaussés.
Pour tester cette modélisation, deux méthodes de calcul furent
utilisées : 1/le calcul de la probabilité que la relation facteur/
conflit fémoro-patellaire soit due au hasard, en fonction des
fréquences des facteurs retenus et du conflit fémoro-patellaire ;
2/une étude statistique par cas témoins rétroactive par requête
sur les dossiers informatisés de la consultation; les cas mal
documentés furent considérés comme non exposés; les calculs
statistiques furent effectués sur la version française EPI6 de
l’OMS.
Les facteurs retenus répondant aux critères sont : instabilité de la
cheville (séquelle d’entorse, chaussure ou semelle inadaptées ou
usagées); modification du déroulé du pied (lésion douloureuse de
plaie, verrue, aponévrosite plantaire ou hallux valgus) ; utilisation
de schéma moteur inadapté ; sol instable.
Le calcul de probabilité montre pour les fréquences de 55 %,
21 %, 10 % que celles-ci donnent des valeurs de p de 0,049
0,01 0,002, et permet de suspecter une forte causalité lorsque
l’un des facteurs répondant aux critères définis est présent.
L’étude cas-témoins portant sur 43 conflits fémoro-patellaires
dont 5 bilatéraux soit au total 86 genoux (14 femmes 39,9 +/10,8 ans, 29 hommes 39,9+/-6,3 ans) donne un OR de 23,3
(4,18-88,9).
Si l’étude cas-témoins peut présenter de nombreux biais
d’observation, la mise en évidence d’un facteur, répondant aux
critères, associé à un conflit fémoro-patellaire peut difficilement
être due au hasard en fonction du résultat des calculs de
probabilité. L’âge moyen de cette population sportive laisse à
penser que des facteurs morphologiques ne sont pas à eux seuls
déterminants contrairement à une population plus jeune. Seule
une étude comparative entre une démarche empirique et une
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
39
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
démarche physiopathologique, de la prise en charge d’un conflit
fémoro-patellaire, portant sur les taux et le temps de guérison,
validerait ou non cette modélisation.
TCO-06
ANALYSE CINÉMATIQUE 3D IN VIVO DU RACHIS CERVICAL
CHEZ LE RUGBYMAN AU POSTE DE PREMIÈRE LIGNE
S. LAPORTE1, C. LANSADE1, J. PISCIONE3, W. SKALLI1, F. LAVASTE1,
P. THOREUX1,2
1
2
3
Arts et Métiers ParisTech, CNRS, LBM - Paris, FRANCE
Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatique,
H. Avicenne - Université Paris 13 - Bobigny, FRANCE
Pôle Scientifique de la Fédération Française de Rugby
- Marcoussis, FRANCE
Introduction : Le rugby est un sport de contact qui soumet le
rachis cervical à des contraintes importantes répétées, source de
lésions traumatiques et dégénératives. L’analyse des amplitudes
cervicales est importante pour l’évaluation des pathologies
chroniques, mais les moyens cliniques se limitent à des études
visuelles ou radiographiques 2D.
L’objectif de cette étude est d’évaluer les répercussions sur la
cinématique du rachis cervical de la pratique du rugby à haut
niveau sur d’anciens joueurs de première ligne ayant souffert ou
non d’accidents traumatiques cervicaux au cours de leur carrière,
comparativement à une population témoin.
Matériel et méthodes : 24 anciens rugbymen de première ligne
dont douze avec antécédents traumatiques graves (23 h et 1 f,
31-62 ans (moy. 42.2 ans)) ont participé à cette étude. La base
de données témoin est composée de 158 sujets asymptomatiques
(66 f et 92 h, 20-93 ans (moy. 50.8 ans)).
L’acquisition des mouvements actifs dans les 3 plans de l’espace
a été réalisée à partir du système optoélectronique Polaris®.
Le traitement des données permet d’obtenir l’évolution du
déplacement angulaire de la tête par rapport au torse à chaque
instant. Des tests statistiques sont utilisés pour analyser les données
des rugbymen comparativement à la population témoin.
Résultats : L’analyse de la base de données de référence a
montré une corrélation linéaire significative entre l’âge et les
amplitudes articulaires principales (p<10-4). Les résultats des
rugbymen sont donc analysés par tranche d’âge. L’analyse de
la base de données témoin n’ayant souligné aucun impact du
sexe sur les mouvements principaux et couplés (p= 0.06-0.97),
les données des rugbymen ont été analysées sans distinction des
genres.
Comparativement aux mobilités cervicales de la population
témoin, on observe une diminution de 13 à 20 % (respectivement
dans le plan axial et sagittal) des amplitudes des mobilités
principales des rugbymen. La tranche d’âge « 60-69 ans »
présente des mobilités proches de la normale (un sujet analysé).
Il n’y a pas de différence significative pour les mobilités
maximales principales et couplées entre les rugbymen sans
antécédent et ceux ayant subi un traumatisme. Seul un sujet (h,
31 ans) présentant 3 hernies cervicales opérées à 25 ans déroge
à cette règle. Les pourcentages d’amplitude de mouvements
couplés par rapport à l’amplitude du mouvement principal des
anciens joueurs de première ligne sont semblables à ceux obtenus
pour les sujets témoins.
La vitesse d’exécution des mouvements est identique pour
les sujets ayant ou non subi un traumatisme du rachis cervical.
Celle-ci n’est pas significativement modifiée chez les anciens
rugbymen par rapport à la population témoin (p compris entre
0.09 et 0.81) sauf pour le mouvement d’inclinaison latérale des
« 30-39 ans » (p=0.005).
Conclusion : Cette étude met en évidence une perte d’amplitudes
40
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
significative dans les 3 plans de l’espace, notamment en flexionextension. La vitesse d’exécution des mouvements n’est globalement
pas affectée par la pratique du rugby à haut niveau ou par les
antécédents traumatiques.
Références :
Cornu et al, J. Traumatol. Sport, 5: 92-95, 1998
Ovadia et al, Injury, 33(7): 569-73, 2002
Youdas et al, Phys Ther., 71(2): 98-104, 1991
TCO-07
PATHOLOGIES DU MEMBRE SUPÉRIEUR LANCEUR CHEZ LES
LANCEURS DE HAUT NIVEAU
P. EDOUARD1, F. DEPIESSE2, J.-M. SERRA3
1
2
Service de Médecine Physique et de Réadaptation,
CHU de Saint-Etienne ; Commission Médicale FFA Saint-Etienne, FRANCE,
Commission Médicale FFA - Toulouse, FRANCE, Commission
Médicale FFA - Salon de Provence, FRANCE
Introduction : Les blessures en athlétisme concernent
principalement les membres inférieurs (59 à 87%). Cependant,
dans les disciplines de lancer (poids, disque, marteau et javelot),
les membres supérieurs sont mis particulièrement à contribution
par rapport aux autres disciplines de l’athlétisme. Ainsi, une
blessure ou une douleur du membre supérieur lanceur peut avoir
un retentissement majeur chez un athlète de lancer. Il apparaît
donc pertinent de s’intéresser aux blessures spécifiques du
membre supérieur des lanceurs.
Objectif : Déterminer la fréquence, la sévérité et la typologie
des blessures du membre supérieur lanceur chez les athlètes de
lancer.
Méthodes : Cette étude rétrospective a porté sur les 121 athlètes
de haut niveau pratiquant les disciplines de lancer sélectionnés
aux Championnats de France Elite d’athlétisme 2009. Les données
concernant les antécédents de douleur, de blessures et les
caractéristiques morpho-statiques et d’entrainement des athlètes,
ont été recueillies de manière rétrospective par questionnaire,
distribué aux 121 athlètes le jour de la compétition.
Résultats : Parmi les 21 athlètes sur 121 ayant renvoyé le
questionnaire, 90% avait déjà eu des douleurs et 71% une
blessure du membre supérieur lanceur durant leur carrière. Les
caractéristiques des blessures ont été présentées dans le Tableau I.
Discussion-Conclusion : Bien que cette étude présentait des
limites par le design et le faible effectif, elle était, à notre
connaissance, la seule étude à apporter des données sur
les blessures du membre supérieur chez l’athlète lanceur. La
fréquence des blessures du membre supérieur lanceur chez les
athlètes de lancer semblaient importante (71% avaient eu un
antécédent de blessure), ainsi que leur sévérité (39% nécessitant
un arrêt de la pratique sportive supérieur à 28 jours), avec un
retentissement non négligeable dans la carrière des athlètes. Des
stratégies de prévention de ces blessures représenteraient donc
un enjeu important pour la réussite d’une carrière de lanceur.
De plus, l’épaule étant le site lésionnel le plus souvent atteint
(73%), il semblerait pertinent de s’intéresser particulièrement à
ce complexe articulaire dans les stratégies de prévention de la
blessure du lanceur.
Références : Alonso JM et al. Sports injuries surveillance during
the 2007 IAAF World Athletics Championships. Clin J Sport Med.
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
2009;19(1):26-32 ; D’Souza D. Track and field athletics injuries-a one-year survey. Br J Sports Med. 1994;28(3):197-202.
Schmitt H et al. Long term changes of the throwing arm of former
elite javelin throwers. Int J Sports Med 2001;22:275-279
TCO-08
RUPTURES TRAUMATIQUES DE LA COIFFE DES ROTATEURS
CHEZ LE RUGBYMAN
P. FLURIN1, P. LANDREAU1, L. NOVE-JOSSERAND1, J.-P. HAGER1,
C. BAUDOT1, T. GREGORY1, J. GADEA1, D. FONTES1, J. ESSIG1,
C. GUILLEMETTE1
1 Clinique du sport de Bordeaux-Mérignac - Mérignac, FRANCE
Introduction : Le but de ce travail était de préciser la prise en
charge des lésions de la coiffe chez le sujet jeune et le joueur
de rugby en particulier. Une étude clinique, a analysé les lésions
et les résultats chez les joueurs professionnels de rugby (Etude
Rugby Pro). Une autre a étudié le résultat clinique et anatomique
après traitement arthroscopique sur des patients de moins de 50
ans (Etude Société Française d’Arthroscopie SFA).
Matériel et méthodes : L’étude rugby Pro est une étude
multicentrique rétrospective portant sur les lésions de la coiffe
chez des joueurs professionnels ayant évolué dans le championnat
de France avec un recul de 1 à 10 ans. On notait 29 lésions pour
28 joueurs de 26,7 ans d’âge moyen. 19 joueurs évoluaient en
top 14 dont 5 internationaux et 9 en Pro D2 avec 52 % d’avants
pour 48 % d’arrières. Le plaquage était jugé responsable dans
52 % des cas. On notait 57 % de ruptures profondes, 10 % de
ruptures interstitielles et 33 % de ruptures transfixiantes avec 86
% d’atteinte du supra-épineux, 34 % du sous-scapulaire et 21
% de l’infra-épineux, limitées à un tendon dans 59 % et 2 ou 3
tendons dans 40 %.
Le traitement a été médical dans 28 % des cas pour 8 lésions
partielles avec rééducation associée à des infiltrations.
Le traitement a été chirurgical dans 21 cas avec un délai
moyen de 8 mois (<3 mois dans 53 %) pour 100% des ruptures
transfixiantes et 56 % des partielles. Sous arthroscopie dans
65 % des cas, avec suture des ruptures transfixiantes et de 78%
des ruptures partielles dont 22 % ont été seulement débridées.
L’étude SFA a porté sur 576 réparations arthroscopiques dont 98
de moins de 50 ans avec 75 % de travailleurs manuels ou sportifs.
Les patients ont été revus par le score de Constant associé à un
contrôle arthroscanner ou arthro-IRM.
Résultats : Pour l’étude rugby Pro des douleurs résiduelles ont
été retrouvées 88 % des patients traités médicalement et 22 %
des cas chirurgicaux. La force était diminuée dans 28 % des cas
médicaux et 28 % des cas chirurgicaux mais la moyenne était
de 12,6 kg. La compétition a été reprise pour 85 % des joueurs
(76,9 % au même niveau) avec un délai de 6 semaines à 6 mois
pour le traitement médical et de 4 à 6 mois pour le traitement
chirurgical.
L’étude SFA retrouvait au recul moyen de 18 mois un score de
Constant moyen de 82,7 (92 % de B et TB résultats). Sur le plan
anatomique on retrouvait 59 % de coiffes normales, 18 % de
signal intratendineux, 6 % de fuites ponctiformes et 6 % de
rerupture.
Conclusion : L’étude rugby Pro met en évidence de meilleurs
résultats du traitement chirurgical par rapport au traitement
médical. Le délai de récupération est plus long mais le niveau et
la qualité de la reprise sont meilleurs pour les cas chirurgicaux
malgré des lésions plus sévères.
L’étude de la SFA confirme l’efficacité du traitement arthroscopique,
en particulier dans une population sportive afin de préserver tout
particulièrement le potentiel musculaire.
TCO-09
LA LIGAMENTOPLASTIE DE CHEVILLE AU PÉRIOSTE SELON LA
TECHNIQUE DE ROY-CAMILLE. RÉSULTAT D’UNE SÉRIE DE 31
PATIENTS À 10 ANS DE RECUL MOYEN SELON LA TECHNIQUE
ORIGINALE ET MODIFIÉE
T. NODARIAN1, F. KHIAMI1, E. ROLLAND1, Y. CATONNE1
1 Pitié Salpétrière - Paris, FRANCE
Introduction : Notre travail a consisté en l’analyse d’une série
de 40 patients opérés d’une instabilité de cheville entre 1990
et 2004.
Matériel et méthode : Nous avons revu 31 patients avec un recul
moyen de 10 ans, opérés par la technique de ligamentoplastie
au périoste un ou deux faisceaux jusqu’en 2000 puis associée
au frondiforme à partir de 2001. Ces patients ont été tous revus
et examinés selon l’échelle de Tegner, le score de Karlsson, le
score de Good-Livingstone. Un bilan radiographique statique et
dynamique a été systématiquement demandé lors de la révision.
Résultats : Notre série rapporte 84 % de bons et excellents
résultats au score de Karlsson. Le gain moyen sur la laxité en
varus est de 8° et sur le tiroir antérieur de 3 mm. Il existe un
enraidissement de la flexion dorsale de 3,9°. Il existe 10% de
récidive vraie sans conséquence fonctionnelle et un taux d’arthrose
de 19,4 %.
Conclusion : Notre série confirme les bons résultats de cette
technique à court et long terme.
TCO-10
TENDINOPATHIES CORPORÉALES D’ACHILLE : RÉSULTATS
DU TRAITEMENT CHIRURGICAL À CIEL OUVERT D’UNE SÉRIE
RÉTROSPECTIVE MULTICENTRIQUE
Y. BOHU1, N. LEFEVRE2, T. BAUER3, S. HERMAN2, E. ROLLAND1,
Y. CATONNE1
1
2
3
Hôpital La Pitié Salpétrière, Service de Chirurgie
Orthopédique - Paris, FRANCE
Centre Medico-Chirurgical Paris V- Paris, FRANCE
Hôpital Ambroise Paré, Service de Chirurgie Orhopédique
- Boulogne, FRANCE
Objectif : Le but de l’étude est la description et l’analyse du
traitement chirurgical des tendinopathies corporéales d’Achille.
Matériel et méthode : L’étude rétrospective a été réalisée pour
le symposium de la Société Française d’Arhroscopie en 2008.
Les critères d’inclusions étaient : un diagnostic de tendinopathie
d’Achille traité chirurgicalement. Etaient exclus les ruptures
tendineuses ou les reprises chirurgicales. Les patients ont été
revus en consultation.
Résultats : Nous avons revus 37 patients, 25 hommes et 12
femmes, d’âge moyen 43,3 ans. Le recul moyen est de 31.9 mois.
Le délai moyen entre le début des symptômes et la chirurgie
était de 44.9 mois. Le tendon controlatéral était asymptomatique
dans 18 cas. 12 patients étaient compétiteurs, 16 sportifs de
loisir, 2 actifs et 3 sédentaires. 18 étaient coureurs de fond. Le
score de Blazina était de 3bis dans 22 cas, 3 dans 1 cas, 2
dans 2 cas. La technique chirurgicale était identique pour tous les
patients : à ciel ouvert, abord paratendineux, synovectomie,
peignage. 8 ostéotomies ont été associées et 1 plastie corporéale
a été nécessaire.
La reprise de la course s’est effectuée à 6.9 mois (3-12) en
moyenne. En postopératoire, 33 (89.2 %) patients étaient
indolore pendant l’activité sportive. Au dernier recul, le score
subjectif d’activité était cotée excellent (reprise sportive au
moins au niveau antérieur au traitement) ou bon (idem avec
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
41
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
gène résiduelle) dans respectivement 23 (62.2 %) et 7 (18.9 %)
cas. Les patients opérés étaient très satisfaits ou satisfaits dans
respectivement 20(54 %) et 10(27 %) cas, soit un indice global
de satisfaction de 81 %.
Discussion : Parmi 11 études retrouvées dans la littérature, entre
1980 et 2000, incluant de 12 à 201 cas, avec un recul de 6
à 72 mois (3 études ne rapportent pas leur recul), avec 3.3 à
4.7 % de perdus de vus (seulement 3 études sur 11 rapportent
cette données), les résultats étaient jugés excellents ou mauvais
dans respectivement 51 à 91.7 % et 3.5 à 15.7 % des cas.
L’interprétation des résultats des traitements chirurgicaux des
tendinopathies d’Achille est difficile. En effet, les séries sont très
hétérogènes. Les critères d’inclusions diagnostics sont peu claires
et beaucoup d’études inclus des patients avec des lésions de
ruptures tendineuses. D’un point de vue quantitatif, notre série est
la plus importante dans la littérature concernant les tendinopathies
corporéales. D’un point de vue qualitatif, nos résultats chirurgicaux
globaux sont comparables à ceux de la littérature.
Conclusion : Les résultats du traitement chirurgical des
tendinopathies corporéales sont satisfaisants. Le traitement
chirurgical peut être proposé après sélection des patients, avec
pour objectif une reprise de cours à 6 mois et sportive entre 9
et 12 mois.
étaient exploitables avec notamment un bilan télos pré et post
opératoire. Le score de Lysholm est passé de 65,6 à 92,8 en post
opéraroire. Le score IKDC au dernier recul était de 66 % groupe
A, 24 % groupe B, 8 % groupe C et 2% groupe D. Le test manuel
de Lachman-Trillat était négatif dans 77 % des cas, positif grade
1 dans 21 % des cas et grade 2 dans 2 % des cas. Le pivot shift
test était négatif dans 91 % des cas, grade 1 dans 7 % des cas
et grade 2 dans 2 % des cas. Le résultat du bilan télos à 15 kg
montrait un différentiel moyen de 2.9 mm (0 à 7mm). Nous avons
eu une rupture traumatique de la greffe à 7 mois post opératoire
suite à une chute dans un escalier, le patient a été repris par un
KJ-Lemaire.
La technique de reconstruction double faisceau TLS est une
technique fiable et reproductible quelque soit le patient et le
prélèvement ischio-jambier. Les résultats à court terme sont bons.
Les résultats à long terme devront confirmer l’efficacité de cette
technique à double faisceau.
TCO-11
ÉVALUATION CLINIQUE D’UNE SÉRIE CONTINUE DE
LIGAMENTOPLASTIE DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR.
TECHNIQUE DE RECONSTRUCTION ANATOMIQUE À DOUBLE
FAISCEAU TLS® : RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES
1 Cabinet Privé de Rééducation et Médecine du Sport Clermont l’Hérault, FRANCE
N. LEFÈVRE1, S. HERMAN2
1 Clinique du Sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE
2 Centre Nollet - Paris, FRANCE
L’objectif de cette étude est d’analyser et donner les résultats
préliminaires d’une série continue prospective de réparation
du ligament croisé antérieur (LCA) par ligamentoplastie double
faisceau, technique DIDT TLS® FHorthopedics™.
Nous avons opéré 47 patients entre mai et décembre 2008, 42
hommes et 5 femmes. L’âge moyen de la série au moment de
l’intervention était de 27.8 ans (15 à 44 ans). Nous n’avons inclus
dans notre étude que des ruptures complètes et isolées du LCA
sans lésion ligamentaire associée. Nous avons utilisé la même
technique TLS® double faisceau pour chaque patient. Le tendon
du gracilis et le tendon du semi-tendineux ont été utilisés pour
réaliser deux greffes courtes de 45 à 55 mm de longueur en
boucle fermée à 4 brins. Une technique arthroscopique avec une
visée de dehors en dedans a permis de réaliser les 4 tunnels
de façon précise. La greffe a été fixée à l’aide de bandelettes
textiles passées dans les tunnels et verrouillé par 4 vis en titane,
genou en extension pour le PL, genou à 45° pour l’ AM. Nous
avons évalué les résultats cliniques avec le score de Lysholm, le
score IKDC, le test manuel de Lachmann, le pivot shift test. Nous
avons fait une mesure de la laxité par la technique du télos
radiologique.
Il y avait 25 lésions méniscales ou biméniscales sur 47 cas
(53 % des genoux opérés). Dix sept lésions du ménisque interne
(36 %), 3 lésions du ménisque externe (6 %), et 5 lésions
biméniscales (10 %). Nous avons réalisé 12 ménisectomies
(25 %), 8 traitements conservateurs (17 %) et 5 sutures méniscales
(10 %). Nous avons eu 2 complications : un sepsis à 3 semaines
post-opératoires traité par lavage et antibiothérapie prolongée
(staphylocoque épidermidis) et une algodystrophie du genou
avec raideur à 3 mois nécessitant une mobilisation sous AG. Nous
n’avons pas eu de Cyclop syndrome, pas de déficit d’extension.
Au recul moyen de 9,6 mois (6,3 à 13,4 mois), seuls 19 dossiers
42
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
TCO-12
TRAVAIL PRÉCOCE DES ISCHIOJAMBIERS APRÈS LIGAMENTOPLASTIE PAR TECHNIQUE DIDT
L. DENAIS1
La rééducation post-opératoire dans les suites d’une
ligamentoplastie est déjà bien codifiée. La plupart des équipes
préconisent de ne pas faire travailler activement les ischiojambiers
pendant quatre à six semaines après la technique utilisant le Droit
interne et le Demi-tendineux en raison de la fragilité du site de
prélèvement du transplant.
Considérant que la prise de greffe peut se rapprocher d’une
lésion musculaire post-traumatique il est proposé un protocole de
rééducation utilisant le travail actif progressif des ischiojambiers
dès le sixième jour post-opératoire. Ce protocole est adapté aux
capacités physiques initiales du sportif et à ses possibilités postopératoires. Il utilise le renforcement excentrique par résistance
manuelle du kinésithérapeute jusqu’à la troisième semaine. Puis à
partir du vingt et unième jour, date à laquelle le tissu conjonctif
cicatriciel est présent, le travail s’effectue par résistance
instrumentalisée sur chaise à ischiojambiers, après avoir évalué
la charge maximale freinée côté non opéré. Les étirements
sont également commencés au sixième jour, sur des courses
progressivement croissantes en restant strictement indolore et
éloigné de la course externe du muscle.
L’objectif d’une telle prise en charge précoce n’est pas d’avancer
les délais de reprise de l’activité sportive, mais plutôt de permettre
une optimisation des conditions de reprise.
TCO-13
ETUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES BLESSURES CHEZ LES
FOOTBALLEURS DE HAUT NIVEAU : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE
EN CONSULTATION DE MÉDECINE DE SPORT
H. ADALA1, M. ZRIG3, H. MNIF3, R. MANKAI2, M. KOUBAA3,
A. ABID3
1
2
3
Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport
de Monastir - Monastir, TUNISIE
Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport
- Tunis, TUNISIE
CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE
Introduction : La pratique du football notamment à haut niveau
entraîne comme la plupart des sports un risque traumatique et
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
micro-traumatique qui doit être, le mieux, dépisté précocement et
pris en charge convenablement.
Objectifs : Étudier l’incidence et décrire la topographie des
blessures engendrées par la pratique du football à haut niveau,
ainsi que les facteurs qui peuvent les influencer.
Patients et méthodes : Trois cent quatre-vingt footballeurs de
haut niveau, ayant consulté un médecin du sport dans un centre
régional de médecine et des sciences du sport sur une période de
trois ans, ont été inclus dans une étude rétrospective. Toutes leurs
lésions et blessures ainsi rapportées ont été étudiées et analysées
statistiquement.
Résultats : Ces footballeurs représentaient la majorité des
consultants de notre centre (49 %). Ils sont à prédominance
masculine (89 %) et d’âge moyen égal à 22 ans (13 à 48 ans).
Six cent trente cinq (635) lésions de l’appareil locomoteur étaient
rapportées dont la majorité lors des séances d’entraînement
(73 %). Les blessures se répartissent essentiellement en 189
(29.8 %) lésions musculaires, 121 (19.1%) tendinopathies,
93 (14.6 %) entorses, 40 (6.2 %) lésions osseuses, 66 (5 %)
atteintes méniscales et/ou ligamentaires du genou, 33 (5.1 %)
ostéochondropathies de croissances, 16 (2.5 %) dorso et/ou
lombalgie et 13 (2 %) lésions cutanées.
La localisation de ces blessures a été pour 521 (82 %) au membre
inférieur essentiellement au niveau du genou (3 3.5 %), 53 (8.7 %)
pour le tronc et 46 (7.2 %) pour le membre supérieur. Ces lésions
traumatiques et/ou microtraumatiques de l’appareil locomoteur
ont entrainé un arrêt relatif de 7 jours à 6 mois des activités
sportives avec une moyenne de 4 semaines. Les footballeurs
d’âge post-pubertaire (15 à 25 ans) avaient beaucoup plus
d’ostéochondropathies de croissance et d’entorses. Chez les plus
âgés (>25 ans), les lésions de l’épaule (61%) et du rachis (51 %)
étaient les plus fréquentes. Une relation statistiquement confirmée
entre les structures atteintes de l’appareil locomoteur chez ces
footballeurs est ainsi prouvée aussi bien avec le sexe qu’avec les
tranches d’âge.
Conclusion : Les blessures sont fréquentes en football, mais
souvent bénignes, et surviennent plus à l’entraînement qu’en
compétition. Les blessures sont essentiellement tendino-musculaires
et touchent principalement les membres inférieurs. La prévention
paraît toujours primordiale. Le sexe ainsi que l’âge du sportif
paraissent de même influencer le niveau structural des lésions.
TCO-14
RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR PAR
LA TECHNIQUE DOUBLE FAISCEAU : ÉTUDE DU DIAMÈTRE
DES GREFFES DES FAISCEAUX ANTÉROMÉDIAL ET
POSTÉROLATÉRAL SELON DEUX TECHNIQUES CHIRURGICALES
N. LEFEVRE1, S. HERMAN2
1 Centre de Consultation Nollet - Paris, FRANCE
2 Clinique du Sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE
La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par la
technique double faisceau est une réparation anatomique du
LCA. Néanmoins cette reconstruction n’est pas toujours réalisable
en raison de la variabilité de qualité de la greffe : la longueur et
le diamètre pouvant être insuffisants.
Dans la technique de réparation double faisceau au DIDT, le
diamètre du faisceau postéro-latéral (PL) est parfois inférieur
à 5 mm et parfois inférieur à 6 mm pour le faisceau antéromédial (AM). La technique double faisceau TLS permet d’obtenir
systématiquement des greffes de plus gros calibres.
Matériel et méthode : Nous avons opéré 15 patients ayant
une rupture complète du LCA. Nous avons utilisé la technique
TLS standard pour chaque faisceau. Le tendon du gracilis et
le tendon du semi-tendineux ont été utilisés pour réaliser deux
greffes courtes de 45 et 50 mm en boucle fermée à 4 brins. Une
technique arthroscopie avec une visée de dehors en dedans a
permis de réaliser les 4 tunnels de façon précise. La greffe a été
fixée à l’aide de bandelettes textiles passées dans les tunnels
et verrouillées par 4 vis en titane, genou en extension pour le
PL, genou à 45° pour le AM. Nous avons mesuré le diamètre de
chaque faisceau.
Les résultats ont été comparés avec 15 patients opérés selon la
technique DIDT double faisceau avec endobouton fémoral et vis
tibiale.
Résultats : Dans les 2 groupes, nous n’avons pas ni complication
per-opératoire ni post-opératoire
Le diamètre moyen du faisceau PL était de 6,2 mm pour le
groupe endobouton et de 7.9 mm pour le groupe double TLS
(p< 0,001) Le diamètre moyen du faisceau AM était de 7,4 mm
pour le groupe endobouton et de 9,2 mm pour le groupe double TLS
(p< 0,001). Le diamètre de chaque faisceau dans la technique TLS
était donc significativement plus importante que dans le groupe
témoin. Il n’y a pas eu de conflit dans l’échancrure fémorale et
pas de déficit d’extension post-opératoire.
La technique TLS a déjà montré d’excellents résultats dans la
reconstruction mono-faisceau des ruptures du LCA. La technique
de reconstruction double faisceau TLS permet d’obtenir une
greffe de qualité et de gros calibre dans tous les cas quelque
soit le prélèvement DIDT.
Les résultats à long terme devront confirmer l’efficacité de cette
technique à double faisceau.
TCO-15
FACTEURS DE RISQUE DE FRACTURE DE FATIGUE CHEZ LES
COUREUSES DE FOND
H. COLLADO1, A. TENFORDE2, S. MacDONALD2,
K. COBB SAINANI2, M. FREDERICSON2
1
2
Pôle de MPR et de Médecine du Sport, Hôpital la Timone
- Marseille, FRANCE,
Department of Orthopedics, Division of Sports Medicine,
Stanford University - Stanford, USA
Introduction : Les fractures de fatigue représentent de 0,7 %
à 15, 6 % de l’ensemble des blessures des athlètes et jusqu’à
34,2 % des lésions chroniques chez les femmes et 24,4 % chez
les hommes.
Objectif : Identifier les facteurs de risques des fractures de
fatigue chez les coureuses de fond adolescentes.
Méthode : Une étude rétrospective avec étude de cohorte a
été réalisée. Pour cela un questionnaire en ligne incluant des
items sur une éventuelle pratique de sport de balle, sur les
antécédents menstruels, sur les antécédents médicaux, et sur le
régime alimentaire a été proposé (programme intitulé Surveyor
(Department of IRT, Stanford School of Medicine). Il a également
été proposé la mesure de la composition corporelle totale
(BMC) et de la densité osseuse (BMD) par absorptiométrie. Les
différentes équipes de course de fond féminine de collège (High
School) de la Bay de San Francisco (Californie) ont été sollicitées.
Cette étude s’intègre sur une étude prospective en cours de deux
ans (2008-2010).
Résultats : 153 sujets ont répondu au questionnaire en ligne en
précisant si elles avaient été victimes de fracture de fatigue. Vingt
et une des 153 participantes ont bénéficié d’une analyse de la
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
43
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
composition osseuse et de la densité osseuse vertébrale (BMD
z-scores). Huit athlètes ont rapporté un antécédent de fracture
de fatigue. Ces 8 sujets partageaient certaines caractéristiques
avec les sujets n’ayant pas présenté de fracture de fatigue : âge
moyen, taille, poids, index de masse corporelle, âge de début
de la course à pied, distance moyenne parcourue par semaine
et âge des premières règles. Les sujets ayant présenté des
fractures de fatigue avaient une tendance à avoir souffert de
périostite tibiale et d’irrégularités menstruelles au cours des 12
derniers mois. Le nombre total d’année de participation à des
sports de balle était significativement plus grand chez les sujets
sans histoire de fracture de fatigue. Le score de densité osseuse
moyen lombaire (BMD z-scores) était significativement plus bas
chez les coureuses ayant présenté des fractures de fatigue que
chez les coureuses indemnes. De plus le nombre d’années total de
pratique de sport de balle était corrélé de manière positive à la
fois à la densité osseuse lombaire et à la composition corporelle
totale.
Conclusion : Les périostites et les irrégularités menstruelles
apparaissent être plus fréquentes chez les sujets présentant des
fractures de fatigue. Chez les athlètes pratiquent en parallèle
des sports de balle, il semble qu’il existe un seuil de pratique
au delà duquel ces sujets semblent protégés de la survenue
éventuelle d’une fracture de fatigue. La densité osseuse lombaire
est plus basse chez les coureuses ayant développées une fracture.
Le nombre d’année cumulé de pratique de sport de balle est
corrélé de manière positive à la densité osseuse lombaire et à la
composition corporelle totale. Ces résultats pourront être utiles à
l’élaboration d’un programme pour la prévention des fractures
de fatigue chez les athlètes.
44
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
TCO-16
FACTEURS DE CROISSANCE ET LÉSIONS MUSCULAIRES
F. KELBERINE1, O. TOUCHARD1
1 Clinique Provençale Parc Rambot - Aix-en-Provence, FRANCE
Les lésions musculaires sont extrêmement fréquentes lors de
la pratique du rugby. Le protocole RICE et la rééducation
représentent le traitement habituel mais apportent peu en regard
du processus de guérison naturelle.
Les facteurs de croissance (FC), sont essentiels à la cicatrisation
musculaire à la phase précoce inflammatoire et lors de la
régénération comme de la fibrose ; leur utilisation contrôlée
représente une alternative pour en améliorer la rapidité et la
qualité.
En concentrant les propres plaquettes du patient, le Platelet Rich
Plasma (PRP) apporte un concentré de FC sur le site d’injection.
Cet usage est largement répandu en chirurgie maxillo-faciale,
plastique et orthopédique depuis près de 15 ans.
Les FC sont des protéines secrétées par de nombreux tissus
(fibroblaste, cellule souche hématopoïétique, plaquette, leucocyte,
endothélium, épiderme, hépatocyte,...). Leur demi-vie est courte
et leur action essentiellement locale.
Sans entrer dans le détail, certains FC favorisent la reconstruction
(PDGF, VEGF, IGF-1,...) d’autres inhibe la fibrose (HGF), d’autres
contrôlent l’équilibre de ces deux phases (TGF-b1).
Les FC agissent sur les récepteurs cellulaires de surface, n’entrent
pas en contact avec l’ADN éliminant un mécanisme potentiel de
mutation.
Dans les plaquettes, qui s’agglutinent précocement en cas de
lésion musculaire, les FC sont stockés dans les α-granules. Libérés,
ils enclenchent la cascade d’activation des autres FC.
Le PRP, produit par centrifugation du sang du patient, est un
concentré de plaquettes (environ 8 fois) avec une augmentation
proportionnelle des FC. Il exclue les leucocytes dont l’effet proinflammatoire peut être marqué et néfaste.
Le PRP conserve les proportions physiologiques de FC
contrairement taux FC purifiés. La libération des FC depuis les
α-granules se fait par addition de chlorure de calcium.
Il n’y a aucun stockage de plasma. L’injection au site lésionnel
après activation, libère les FC entre 10 ‘ et 1 heure. Pour éviter
toute contamination, toutes les manipulations sont réalisées en
milieu stérile.
Différentes techniques ont été rapportées dont certaines
développées par l’industrie. Une autre méthode de préparation
a été décrite (Autologous Conditioned Serum) qui rapporte une
concentration moindre de FC.
En application expérimentale, des études in vitro ou animales ont
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
rapportés l’efficacité de FC purifiés sur la cicatrisation tendineuse
ou musculaire. Les études utilisant le PRP sont plus rares mais
soulignent des résultats comparables en particulier sur le muscle
(mouton, rat). Aucune étude n’a rapporté de fibrose extensive (le
rôle du TGF-β1 est essentiel dans cette régulation)
En pratique clinique, la littérature orthopédique rapporte l’effet
bénéfique du PRP, essentiellement sur l’os, les ligaments et les
tendons et sur de petites séries. Quelques études comparatives
ont été publiées (tendons d’Achille ou patellaire, épicondyliens,
coiffe des rotateurs). Plusieurs sont en cours. Des études publiées
sur le muscle manquent de donnés interprétatives (PRP ou ACS).
Malheureusement, actuellement les résultats restent empiriques.
FC et WADA : L’utilisation de certains FC purifiés, IGF-1 & MGF,
(section S2) est interdite car ils favorisent l’entrée du glucose dans
les cellules musculaires striées.
Dans le sérum l’IGF-1 est pour 99% lié à sa protéine de transport
(IGFBP-3) avec une demi-vie de 16 H et pour 1% libre avec une
demi-vie de 10’. Seule cette seconde fraction est présente dans
le PRP.
Différentes isoformes de l’IGF-1 existent (Ea,Eb,Ec). Dans le
PRP, les formes Ea et Eb sont prédominantes et ne sont pas
responsables d’hypertrophie musculaire et sont présentes à
des doses sub thérapeutiques. La forme Ec (ou MGF), source
d’hypertrophie, produite localement en cas de lésion musculaire,
ne l’est pratiquement pas.
Une étude internationale sur l’utilisation des FC en cas de lésions
musculaires est en cours d’observation par la WADA.
L’utilisation des FC est largement répandue en Espagne, en
Grande Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Turquie et aux US.
Dans le domaine spécifique des lésions musculaires, leur utilisation
est plus récente avec des résultats rapportés spectaculaires en
cours d’évaluation.
TCO-17
RENFORCEMENT MUSCULAIRE SUR SUPPORT INSTABLE :
QUELLE MÉTHODE POUR QUELS BÉNÉFICES ?
P. PREVOST1
1 EBE & Associés - Paris, FRANCE
2 Sciensport - Savigny Le Temple, FRANCE
Introduction : L’utilisation des supports instables dans la
rééducation et le renforcement musculaire voire proprioceptif est
une pratique courante. Elle a pour objectif de mettre à contribution
la musculature profonde pour en améliorer la qualité tant au
niveau de sa force que de son endurance locale, mais aussi sur
la qualité du contrôle que pourrait permettre une proprioception
plus fine.
Objectif : Nous avons souhaité savoir si les différents appareils
disponibles sur le marché et les différentes approches proposées
dans leur utilisation sur le terrain, étaient équivalents en termes
d’impact sur la musculature et sur le travail proprioceptif.
Méthode : Pour ce faire, nous avons procédé à une analyse critique
de la littérature en ne prenant en compte que les articles ayant
systématiquement utilisé l’enregistrement électromyographique
(EMG) de surface pour explorer l’impact de ces appareils sur
les muscles ciblés et vérifier que les sollicitations qu’ils sont censés
induire sur l’organisme sont à la hauteur de ce qu’on en dit.
Résultats : Cette analyse fait apparaître plusieurs points
importants quant à l’individualisation et l’optimisation du travail
musculaire notamment :
1°) il existe une grande disparité au niveau des résultats selon
le support utilisé (Dyna Disc, BOSU®, Swiss-Ball®, plateau de
Freeman, Waff®, etc.). L’idée selon laquelle tout support aurait
des effets équivalents sur la musculature profonde pour le travail
du gainage par exemple, n’est pas soutenue par les résultats
scientifiques ;
2°) il a été mis en évidence une grande variabilité interindividuelle
selon l’appareil utilisé concernant les stratégies de contrôle
postural utilisée ; elles peuvent induire des sollicitations différentes
sur la musculature pour un même appareil pouvant aboutir à un
effet non souhaité ou à l’absence d’effet ;
3°) le niveau de condition physique de la personne ainsi que
sa spécialité sportive ont un impact sur la capacité à gérer
l’instabilité sur de tels supports ; le choix de l’appareil doit donc
être fait de façon judicieuse s l’on souhaite obtenir des bénéfices
réels ;
4°) l’analyse de certaines contraintes sur les chaînons articulaires
impliqués dans la stabilité posturale montre que les consignes
données par le thérapeute à une incidence sur la qualité du
travail réalisé sur ces appareils.
Conclusion : Pour clarifier l’usage de ces outils et atteindre plus
facilement les objectifs ciblés, nous proposons une classification
des supports instables en fonction du niveau de condition physique
des sujets, de leur âge, du degré de sollicitation souhaité ou les
objectifs thérapeutiques et/ou sportifs
TCO-18
PARALYSIE COMPLÈTE DU MUSCLE QUADRICIPITAL
SECONDAIRE À UN HÉMATOME DU PSOAS, UNE PATHOLOGIE
RARE POST TRAUMATIQUE : À PROPOS D’UN CAS
N. LEFÈVRE1, S. HERMAN2
1 Clinique du Sport CMS Paris 5 - Paris, FRANCE
2 Centre Nollet - Paris, FRANCE
La paralysie du nerf crural secondaire à un hématome compressif
du psoas dans le petit bassin est une pathologie bien connue
des accidents aux anticoagulants (AVK). C’est une complication
également décrite en post-opératoire de la chirurgie de hanche
ou du petit bassin. En revanche c’est une pathologie exceptionnelle
en post-traumatique.
Il s’agit d’un adolescent de 16 ans, qui consulte en urgence pour un
déficit complet d’extension du genou. Le patient se présente avec
un gros genou douloureux à la suite d’une chute de skateboard.
Il rapporte un traumatisme du genou en regard de la rotule et
traumatisme de la hanche homolatérale par choc direct sur le
grand trochanter.
L’examen clinique initial trouve une douleur du genou et une
douleur de hanche. Un simple repos a été prescrit. Un mois et demi
après le traumatisme le patient revient consulter avec un déficit
complet de l’extension active du genou. Le diagnostic initialement
évoqué est une rupture du tendon rotulien post-traumatique. Une
IRM du genou effectuée en urgence ne confirme pas ce diagnostic
(IRM normale).
Un examen clinique plus attentif montre l’existence d’une paralysie
complète du muscle quadriceps par paralysie du nerf crural. Une
IRM du petit bassin, montre l’existence d’un volumineux hématome
du psoas compressif comprimant le nerf crural.
On réalise en urgence l’évacuation simple de l’hématome.
Le patient a été rééduqué pendant un an avec récupération
progressive et complète du quadriceps. Un électromyogramme
réalisé à 3 mois montrait une réinervation d’environ 50 % du
territoire du quadriceps. A un an l’électromyogramme était
normal.
Conclusion : Il s’agit d’un cas exceptionnel de paralysie du nerf
crural secondaire à un hématome du psoas post-traumatique, sans
prise d’anticoagulant. Le traumatisme initial du genou nous a fait
évoquer à tord un problème rotulien local alors qu’il s’agissait
d’une paralysie du muscle quadricipital. L’IRM a permis de faire
le diagnostic d’hématome du psoas.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
45
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
TCO-19
UNE TENDINOPATHIE DES ADDUCTEURS PAS COMME LES
AUTRES
A. EID1
1 CHU de Grenoble - Grenoble, FRANCE
C’est le cas d’un patient (C.L) de 62 ans né le 04/06/1945 en
excellent état générale très sportif.
Atc : fracture de fémur gauche il ya 30 ans traité d’un enclouage
CM à l’hôpital Cochin à Paris (clou de Kuntcher et deux
cerclages).
Suites simples, l’affaire est close et le patient a poursuivi une vie
familiale, professionnelle et sportive sans aucun problème.
En juillet 2007 lors d’une randonnée en montagne, apparition non
traumatique d’une douleur sourde au niveau des adducteurs avec
irradiation le long des ischio-jambiers le dg d’une tendinopathie
des adducteurs associé à une déchirure musculaire est retenu par
le médecin consultant sur place, repos et antalgiques.
01/09/2007 chute à vélo lors d’une visite de son épouse
hospitalisé.
Réapparition des douleurs, augmentation de volume de la cuisse
05/09/2007 évacuation chirurgicale d’un hématome important
+drainage et transfusion sanguine.
19/09/2007 : reprise chirurgicale pour saignement.
20/09/2007 : transfert dans un service de médecine interne
pour investigation : anémie et volumineuse cuisse malgré les
drains toujours en place, bilan de coagulation RAS.
24/09/2007 : transfert au CHU de Grenoble en chirurgie
digestive pour prise en charge du saignement, chirurgie
d’hémostase en urgence et drainage par des mèches à prostates,
une Rx faite sur table a montré la présence d’une lyse osseuse
affectant les ¾ de la circonférence fémorale avec un aspect de
corticale soufflée.
25/09/2007 : artériographie : extravasion du produit de
contraste avis orthopédique demandé, suspicion d’un processus
tumoral.
26/09/2007 : nouvelle intervention, équipe commune orthoviscéraliste ligature de la fémorale profonde au niveau du
Scarpa à titre hémostatique, biopsie curetage et comblement
au méthacrylate de méthyle à titre hémostatique, prélèvements
bactério : présence de deux germes : pseudomonas et
staphylocoque méti S, mise en route d’un traitement adapté par
l’équipe d’infectiologie.
29/09/2007 : nouvelle intervention d’hémostase par le chirurgien
viscéraliste tamponnement de Mikulitz + vacuum pack.
02/10/2007 : nouvelle biopsie et changement du Vacuum.
05/10/2007 : nouvelle reprise au bloc.
09/10/2007 : nouvelle reprise.
12/10/2007 : le résultat anapath en faveur d’un angiosarcome
sur matériel d’O.S.
Bilan d’extension négatif
La décision de l’unité de concertation multidisciplinaire :
désarticulation de la hanche.
15/10/2007 : désarticulation sur membre multi-opéré et infecté
Evolution favorable pendant 15 jours ensuite reprise du processus
tumoral le long de l’axe vasculaire, avis des chirurgiens vasculaires,
rien à faire.
Avis d’un chirurgien Orthopédiste référent National sur dossier :
proposition de désarticulation ilio abdominale, geste non exécuté
car l’état local c’est aggravé encore avec un bon état général
sous transfusion.
Décision multidisciplinaire d’arrêt des transfusions :
Poursuite du traitement palliatif jusqu’au décès du patient à
1 mois de la dernière intervention.
Il a bénéficié en total de plus de 150 unités de concentrés
46
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
globulaire et du plasma.
L’angiosarcome sur matériel d’O.S. reste une complication
exceptionnelle et dans le cas de notre patient mortel. Très peu
de cas publié dans la littérature.
TCO-20
ASSOCIATION TENDINOPATHIE DES FIBULAIRES ET FRACTURE
DE FATIGUE DE LA MALLÉOLE EXTERNE : À PROPOS DE 3
CAS
L. DENAIS1
1 Cabinet de Rééducation et de Médecine du Sport Clermont l’Hérault, FRANCE
Parmi les pathologies de cheville du sportif, les souffrances
tendineuses et les pathologies osseuses de contrainte peuvent
être fréquemment rencontrées.
Au travers de 3 cas cliniques, nous décrivons l’association de
tendinopathies des Fibulaires à une fracture de fatigue de la
malléole externe : une femme de 42 ans professeur de Fitness
dont la suspicion clinique a été confirmée par la réalisation d’une
échographie et une scintigraphie osseuse et deux hommes de
50 ans (l’un marathonien et l’autre tennisman de loisir) dont le
diagnostic a été confirmé sur une IRM.
Le traitement proposé pour 2 premiers patients a été la mise en
décharge sur 1 mois ½ .Pour le 3ième une orthèse de cheville
avec un repos sportif strict et repos quotidien relatif a dû
être effectué en raison d’impératifs professionnels. La reprise
d’activité sportive a été réalisée progressivement au terme de
la prise en charge sans récidive de la symptomatologie. Aucune
thérapeutique secondaire n’a donc été nécessaire
Nous insistons sur l’intérêt de mettre en évidence la présence d’une
fracture de fatigue associée à une tendinopathie des fibulaires
puisque cela peut changer la prise en charge thérapeutique. En
effet en cas d’association lésionnelle, certains traitements ne sont
pas indiqués notamment quelques éléments d’orthèses plantaires
qui peuvent être plus délétères que bénéfiques
L’IRM semble être l’examen de choix dans cette situation.
Sa sensibilité et sa spécificité sont proches de 100% dans les
fractures de fatigue. Elle possède également une sensibilité
importante dans les pathologies tendineuses. Malheureusement
l’accès à l’IRM reste encore difficile dans certaines régions.
Les critères de reprise de l’activité sportive sont restés cliniques,
basés sur l’indolence et un examen clinique normal. Aucun examen
de contrôle n’a été réalisé, d’autant qu’ils se normalisent souvent
avec retard. Quoiqu’il en soit la reprise s’est effectuée toujours
de façon progressive.
TCO-21
CONTENTIONS DE DOIGTS
J. Piquet, T. Allaire
Le Havre, FRANCE
Les sportifs, en cas de traumatisme des doigts refusent très souvent
les contentions de protection au motif que cela les gènes, perturbe
leur toucher ou leur préhension ou qu’ils ne les supportent pas. On
voit alors apparaître toutes sortes de montage, du ficelage à
la syndactylie imposante, avec une constante, celle d’être antifonctionnelle.
Le but de cet exposé est de proposer des contentions permettant
la pratique du sport en essayant d’être le plus efficace possible
en terme de maintien articulaire et de perturber au minimum la
gestuelle sportive, en tenant compte des différences liées aux
sports de balle, de prises ou de maintien. Un impératif, ces
RÉSUMÉS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
contentions devront facilement être reproductibles, et mises en
place par le médecin, le masseur-kinésithérapeute, l’entraineur
ou le sportif lui-même.
TCO-22
EN ASTUCE DE TERRAIN : LA PELOTE DE LAINE
M. ROZENBLAT
Centre Coralis - Ozoir-La-Ferrière, FRANCE
Afin d’éviter que le patient s’appuie en dormant sur son épaule
lors d’une pathologie scapulaire invalidante, une astuce lui permet
de ne pas dormir sur le côté concerné.
Elle consiste à utiliser un tee-shirt, une chemise de nuit ou un haut
de pyjama et d’y coudre une pelote de laine sur la face latérale
de l’épaule concernée.
En dormant, la pelote de laine empêchera de se tourner sur le côté
lésé et ainsi, il n’y aura plus de douleur et de réveil nocturne.
Lorsque la pathologie évoluera vers la cicatrisation, la pelote de
laine pourra être enlevée et de nouveau le patient pourra dormir
sur le côté initialement sensible.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
47
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
MP-01
EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT SUR L’ARCHITECTURE MUSCULAIRE DE SPRINTERS DE HAUT NIVEAU
J. SLAWINSKI1, J.-M. LEVEQUE1,
G. ONTANON1, C. MILLER1
A.
TOMASZEWSKI1,
1 TeamLagardère, 26 avenue du Général Sarrail - Paris 16,
FRANCE
De nombreuses études ont montré que l’architecture
musculaire et notamment l’angle de pennation, pouvait être
modifiée en fonction du type d’entraînement (1,3,4,6). Blazevich
et al. (2) montrent qu’un entraînement composé de sprints et de
sauts provoque une diminution de l’angle de pennation (AP) et une
augmentation de la longueur du faisceau musculaire alors qu’un
entraînement en force provoquerait plutôt une augmentation de
AP et de la longueur du faisceau musculaire. L’entraînement de
musculation des sprinteurs de haut niveau combine des cycles
de développement de la force (renforcement musculaire avec
des charges lourdes) avec des cycles de développement de la
vitesse (bondissements, sauts). Cependant aucune étude ne s’est
intéressée à l’évolution de cette architecture musculaire au cours
d’une saison d’entraînement de sprinteurs. L’objectif de ce travail
est donc de mesurer, pour des sprinters de haut niveau, l’évolution
de l’architecture musculaire durant 4 mois d’entraînement en
relation avec l’évolution des qualités de force, de vitesse et de
puissance musculaire. Onze athlètes ont participé à cette étude.
Cette population était constituée de 6 sprinteurs (10.47 ±
0.22s sur 100 m) de 2 sprinteuses (11.42 ± 0.25s sur 100 m) et
3 coureurs de 400 m (46.92 ± 1.44s sur 400m). L’entraînement
quotidien des athlètes était composé de courses et de renforcement
musculaire. Du mois de Mars au mois de Juillet 2007, cinq cycles
de renforcement musculaire composent l’entraînement (cycle de
puissance maximale, de force maximale excentrique, de force
maximale, de puissance maximale et d’explosivité). A la fin
de chaque cycle de renforcement musculaire l’AP, l’épaisseur
musculaire et la longueur des fibres étaient mesurées au milieu du
vaste latéral, sur le haut du vaste latéral et sur le gastrocnémien
latéral à l’aide d’un échographe (GE logic E, Sonde 12L RS,
USA). Avant et après le cycle de renforcement en excentrique des
tests de force, de vitesse et de puissance musculaire des membres
inférieurs ont étés effectués à l’aide d’un dispositif isocinétique
de type Ariel CES 6000.
Les résultats montrent que les angles de pennation sont plus
ouverts que ceux décrits par Blazevich et al. (2). Contrairement
aux résultats de ces auteurs il n’y a pas eu de modification
significative des angles de pennation, de l’épaisseur musculaire
et de la longueur du faisceau musculaire (tableau 1). Les mesures
de force, vitesse et puissance musculaire avant et après le cycle de
renforcement ne montrent pas non plus de variation significative.
Trois raisons principales peuvent expliquer la stabilité de
l’architecture musculaire ces résultats :
- Chez des sprinters très entraînés, les variations potentielles
d’angle de pennation sont a priori faibles et le manque de
reproductibilité (environ 5 à 10 %) (5) ne permet pas d’obtenir
des résultats significatifs.
- Les caractéristiques de force, puissance et explosivité restent
identiques.
- Les différentes modalités d’entraînement utilisées par les athlètes
pourraient avoir des effets contradictoires sur l’architecture
musculaire.
Références :
1- Aagaard et al. J Physiol (2001)
2- Blazevich et al. MSSE (2003)
48
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
3- Blazevich et al. MSSE (2001)
4- Kanehisa et al. EJAP (2002)
5- Mairet et al. Science & Sports (2006)
6- Seynnes et al. JAP (2007)
MP-02
PROPOSITION D’UN QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DU
NIVEAU DE PRATIQUE DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE MILITAIRE ET
SPORTIVE AU SEIN DES FORCES ARMÉES FRANÇAISES
J. SENE1, C.-Y. GUEZENNEC1
1 Centre National des Sports de la Défense - Fontainebleau,
FRANCE
L’objectif de notre travail est de valider un questionnaire d’activité
physique (AP) adapté à la population militaire en comparant les
données obtenues avec la mesure de la totalité des activités par
méthode accélérométrique.
L’étude a porté sur un groupe de 30 sujets militaires présentant
différents niveaux d’AP. Les caractéristiques anthropométriques
moyennes sont : 37,7 ans + 8, 1,73 m + 0,07, 72,4 kg + 12,1.
Ces sujets ont subi deux types d’évaluation des activités physiques
et sédentaires. Une évaluation à l’aide d’un questionnaire portant
sur les activités physiques d’une semaine type. Il contenait 10
items avec des questions sur les différents domaines d’AP : AP
en service, AP de loisir, AP liée aux déplacements ; par ailleurs
ce questionnaire posait la question de l’estimation du temps
passé devant un écran comme index de sédentarité. Les mesures
accélérométriques ont été effectués à l’aide d’un matériel de
type SensWear Armband®, ce matériel combine le recueil de
l’accélérométrie dans les 3 axes, de la température cutanée
et de la résistivité cutanée afin d’estimer le niveau de dépense
énergétique. Les sujets ont porté ce système durant 4 jours dont
2 jours de service et 2 jours de week end. La comparaison de
l’évaluation des durées d’activité physique a été rapportée
sur une moyenne de 7 jours. Elle a porté sur les durées d’AP
modérées, intenses et d’activité sédentaire obtenue par les deux
méthodes. Elle a été effectuée à l’aide d’une comparaison des
moyennes et d’une analyse par régression entre les différents
items. Le seuil de significativité a été choisi pour p<0.05)
Résultats : La comparaison des durées d’activités physiques
montre que l’évaluation par questionnaire sous estime la durée
totale des activités physiques par rapport à la mesure directe par
Armband (p< 0.001), Cette sous estimation est principalement
due à celle de l’activité modérée. A l’inverse la durée d’activité
intense est légèrement surévaluée par le questionnaire, mais
la différence entre les deux méthodes n’est pas significative.
L’analyse des corrélations montre que malgré la différence
d’évaluation en valeur absolue la corrélation des valeurs obtenues
en valeurs relatives est bonne (p<0.01). Par contre il n’existe pas
de corrélations entre la déclaration du temps passé devant un
écran et la totalité du temps passé sans activité physique mesuré
par Armband.
Conclusions : Ce travail met en évidence des différences
importantes en valeurs absolues dans la totalité des AP évaluées
par questionnaire et la mesure directe par accélérométrie.
Cette différence résulte probablement d’un nombre important
de mouvement de l’activité quotidienne comptabilisés par
l’accéléromètre et qui ne sont pas ressenti par le sujet comme des
périodes d’activité modérée. L’auto évaluation du niveau d’activité
devient plus précise lorsqu’elle devient intense. Les différences
entre sujets très actifs et plus sédentaires sont conservées par
l’abord par questionnaire. Pour cette population particulière la
déclaration du temps passé devant un écran ne semble pas un
bon index de sédentarité.
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
MP-03
EFFETS DE L’EXERCICE PHYSIQUE PROLONGÉ SANS APPORT
HYDRIQUE SUR LA FRÉQUENCE CARDIAQUE, LA PRESSION
ARTÉRIELLE, LA TEMPÉRATURE CENTRALE ET LA LACTATÉMIE
DE SUJETS PORTEURS DU TRAIT DRÉPANOCYTAIRE
COMPARÉS À DES SUJETS NORMAUX
D. SECK1, A. BA2, F.-B. SARR2, F. CISSE2, P. CONNES3, A. SAMB
1
2
3
4
5
Institut Supérieur Education Populaire et du Sport (INSEPS)
- Dakar, SÉNÉGAL
Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine
- Dakar, SÉNÉGAL
Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine
- Dakar, SÉNÉGAL
Laboratoire Acclimatation au Climat Tropical Exercice et
Société - Pointe à Pitre, GUADELOUPE
Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine
- Dakar, SÉNÉGAL
Contexte et Objectifs : La déshydratation, l’hyperthermie,
l’hypoxie et l’acidose sont des facteurs de complications graves
pouvant survenir lors de l’exercice physique intense et prolongé
en milieu chaud et humide chez les sujets porteurs du trait
drépanocytaire. Notre étude porte sur les effets de l’effort
sous maximal de longue durée sans apport hydrique chez les
sujets porteurs de traits drépanocytaires comparés à des sujets
normaux. Matériel et Méthodes : 27 étudiants sénégalais
en Education Physique du Sport de l’INSEPS de Dakar, bien
entraînés, ont été réparti en 2 groupes de 14 sujets porteurs
du trait drépanocytaire (PTD) d’âge moyen 26,50 ±0,07 ans,
64,93±,6,82 kg de poids, 176±4 cm de taille, un taux de HbA1
(59,52± 3,63 %), HbA2 (3,6±0,86 %), HbS (36,87±3,49 %) et un
groupe témoin (GT) constitué de 13 sujets normaux d’âge moyen
25,23±1,79 ans, 70,07±6,30 kg de poids et 180±7 cm de taille
avec un taux de HbA1 (96,96± 0,52 %) et HbA2 (3,03±0,52%)
à l’électrophorèse. Ils ont effectué sur cyclo-ergomètre un exercice
continu de 40 minutes, sans apport hydrique, à une intensité de
55 % de leur puissance maximale aérobie (169,29± 34,52
watts 1 pour PTD et 193,85± 33,80 watts et à une température
de 25°C ±1 avec une hygrométrie moyenne de 43 %. Le test t
de Student de comparaison de moyenne a été utilisé au seuil de
significativité à 5%. Résultats : La perte de poids est de 0,92
kg ± 0,05 pour PTD et 1,18kg ± 0,07 pour GT. La fréquence
cardiaque à la fin de l’exercice est de 177,7 b/min ± 12,9 pour
le groupe GT et 175,6 b/min ± 13,5 pour le groupe PTD et ne
montre pas de différence significative. Les pressions artérielles
en fin d’exercice sont de 169,62mmHg ± 17,61 de PAS et
87,43 mmHg ± 10,59 de PAD pour le groupe PTS contre 169,77
mmHg ± 14,52 de PAS et 80,54 mmHg ± 9,01 de PAD pour GT)
et ne sont pas différentes. La température rectale est en moyenne
de 38,51°C ± 0,40 pour le groupe GT et 38,42°C ± 0,34 pour le
groupe PTD et ne présente pas de différence. Les concentrations
plasmatiques de lactate au début et à la fin de l’exercice sont
de 2,64 mmol.l-1 ± 0,52 et 5,59 mmol.l-1 ± 0,60 pour le groupe
GT et de 2,42 mmol.l-1 ± 0,54 mmol.l-1 et 5,40 mmol.l-1 ±
0,66 pour PTD, et ne sont pas significativement différentes entre
les deux groupes, de même que la variation de la lactatémie
(d[La]) entre les sujets PTD (2,97 ± 0,56 mmol.l-1) et les sujets GT
(2,94 ± 0,33 mmol.l-1). Conclusion : Les sujets porteurs de trait
drépanocytaire peuvent réaliser des performances physiques
comparables à celles de sujets normaux lors de l’exercice intense
et prolongé, sans apport d’eau et en milieu chaud. Cependant
une hydratation ad libitum est recommandée afin de prévenir
d’éventuelles complications liées au stress de l’environnement et
de l’effort.
MP-04
VICTOIRE ET FAIR PLAY EN SPORT : DEUX OBJECTIFS
COMPATIBLES ?
J. ROUGIER1, M. DUPECHOT2, M. DUCLOS1
1
2
CHU de Clermont-Ferrand / Service de Médecine du Sport
- Clermont-Ferrand, FRANCE
Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Clermont-Ferrand, FRANCE
Contexte : De nombreux auteurs considèrent que la recherche de
la victoire et le fair-play sont peu compatibles, d’autres chercheurs
estiment qu’il est possible de concilier une forte volonté de gagner
et un fair-play important en aménageant les caractéristiques de
la compétition.
Objectifs : Analyser le lien entre la recherche de la victoire et le
fair-play. Etudier les intentions de comportement des jeunes.
Méthode : 347 garçons représentatifs de la population des jeunes
adolescents vivant en banlieue d’une grande agglomération ont
été étudiés. Ont été utilisés : pour mesurer la volonté de gagner :
l’échelle de compétitivité de Vallerand et al, pour évaluer le fairplay : l’échelle des orientations à l’esprit sportif de Vallerand
et al (présentée sans lien avec la recherche de la victoire),
l’échelle de contrôle comportemental perçu (Ajzen et Fishbein,
2002) (présentée comme légèrement antagoniste à la victoire) et
une échelle concernant le raisonnement moral (Vallerand et al),
(présentée comme complètement antagoniste à la recherche de
la victoire). Les résultats obtenus sur l’échelle de compétitivité ont
été corrélés à chacune des 3 échelles évaluant le fair-play.
Résultats : Dans le cas où rien n’avait été suggéré (sans lien), il
n’y a pas de corrélation entre échelle de compétitivité et échelle
de fair-play (r= - 0,019 ns). Lorsqu’un antagonisme avait été
suggéré entre recherche de la victoire et fair-play (complètement
antagoniste), une corrélation négative est retrouvée entre échelle
de compétitivité et échelle de fair-play (r = - 0,276 p<0.01).
Conclusion : Cette étude a montré que la manière de présenter
le lien entre volonté de gagner et fair-play pouvait amener les
jeunes à modifier leurs intentions de comportement. Il semble
donc important de renforcer la croyance selon laquelle le fairplay peut participer à la victoire.
MP-05
ETUDE ET COMPARAISON DES PARAMÈTRES CARDIORESPIRATOIRES DE LA RÉCUPÉRATION APRÈS UN EFFORT
AÉROBIE ET UN EFFORT ANAÉROBIE
L. PROTIN1
1 ISEK - Bruxelles, BELGIQUE
http://www.r-do.org/Physiologie/Abreges/-Etude-etcomparaison-des-parametres-cardio-respiratoires-de-larecuperation.html
Introduction : Le but de notre étude est d’analyser l’évolution des
paramètres cardio-respiratoires après un effort dit « aérobie » et
un effort dit « anaérobie », afin de savoir s’il y a une différence
de récupération sur les cinq premières minutes de ces paramètres
pour des métabolismes différents.
Méthodes : Avec une population de 12 étudiants en kinésithérapie,
de sexe masculin, volontaires, sans sélection pré-requise sur leurs
aptitudes physiques. Ils ont passé deux tests, le test de vO2
max.(aérobie) et le test de Wingate (anaérobie).
Les paramètres : vO2, CO2, FC, Pression artérielle, QR et
l’accumulation de l’excès de la vO2 (EPOC), ont été étudié
pendant une période de récupération de 5 minutes juste après
effort.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
49
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
Résultats :
Conclusions : la plupart des paramètres récupèrent plus vite
après l’effort dit aérobie, alors qu’ils étaient à leur maximum à
la fin de celui-ci. Il y a peu de différence de récupération, entre
l’effort aérobie et l’effort anaérobie, dans notre étude.
La composante rapide de l’EPOC aérobie (les 60 premières
minutes après exercice) est plus rapide, ce qui explique cette
différence extrêmement significative. La période lente de
récupération peut durer de 12 à 24 heures après effort, qu’il soit
sous-maximal ou maximal [1] [2]. Mais la plus grande partie de
l’accumulation de l’EPOC se fait dans la composante rapide [3].
Les processus de récupération mis en œuvre sur 5 minutes
après un effort semblent être les mêmes quelque-soit la filière
métabolique utilisée. Ceci peut être expliqué par le fait que nous
avons testé les mêmes sujets, et qu’il y a une contribution des
2 filières aérobie et anaérobie dans les deux efforts. L’étude
de Medbo et Tabata [4], se révèle être la référence pour
notre étude. Ils ont déterminé la part des filières aérobie et
anaérobie à l’effort, sur des étudiants d’une moyenne d’âge de
25 ans, avec des exercices d’intensité maximale mais de durée
différente. La part de l’aérobie augmente avec la durée, et celle
de l’anaérobie reste constante à partir de 30 sec. d’effort. On
a donc une utilisation et une récupération anaérobie égale mais
une récupération totale plus rapide après un effort aérobie car
les processus de régénération des métabolites sont déjà activés
durant ce type d’effort.
Bibliographie :
1. Bahr, R. and Maelhum, S., Excess post-exercise oxygen
consumption. A short review, Acta Physiol. Scand., 128 (Suppl.
556), 93, 1986.
2. Bahr, R., Ingnes, I., Vaage, O., Sejersted, O.M. and Newsholme,
E.A., Effect of duration of exercise on excess post-exercise O2
consumption, J. Appl. Physiol., 62, 85, 1987.
3. Short, Kevin R., and Darlene A. Sedlock, Excess postexercice
oxygen consumption and recovery rate in trained and untrained
subject., J. App. Physiol.,83 (1), 153-59, 1997.
4. Medbo, J.I., and I. Tabata, Relative importance of aerobic and
anaerobic energy release during short-lasting exhausting bicycle
exercice., J. App. Physiol. 67(5):1881-1886, 1989.
MP-06
OPTIMISATION DU RENFORCEMENT ABDOMINAL : L’APPORT
D’UNE APPROCHE NEUROMUSCULAIRE
P. PREVOST
50
1,2
question est de savoir s’ils sont tous efficaces et s’ils remplissent
leur rôle supposé.
Méthode : Pour répondre à cette question, nous avons procédé
à une analyse critique de la littérature scientifique. Les articles
retenus faisaient usage de l’électromyographie (intramusculaire
ou de surface). Nous avons répertorié les différentes techniques et
postures, avec ou sans matériel, ainsi que les principaux groupes
musculaires enregistrés.
Notre objectif était double : 1°) vérifier l’adéquation entre un
mouvement donné et le muscle cible ; 2°) tirer des conclusions
pratiques fondées sur des observations objectives. Les principales
variables (postures, techniques, accessoires) ont été explorées en
gardant à l’esprit la spécificité et l’individualisation du travail
réalisé sur le terrain.
Résultats : Les paramètres d’entraînement retenus peuvent avoir
des retentissements très diverses sur la charge imposée aux
différents muscles cibles. Plus encore, certaines des publications
scientifiques analysées mettent en évidence des différentes
neuromusculaires pour un même exercice indiquant une grande
disparité des réponses interindividuelles : les sujets ne font pas
les mouvements de la même façon alors que les consignes sont
identiques au départ. Ces résultats ne vont pas dans le sens de
ce qui est communément admis dans les ouvrages les plus cités
sur le terrain ou dans les formations. Les synergies musculaires
ne sont pas aussi simples qu’il n’y paraît. Cela pourrait expliquer
pourquoi, pour un même mouvement, certaines personnes ne
ressentent rien alors que d’autres le trouvent très efficace.
Selon la posture utilisée, certains mouvements sollicitant le tronc
par un blocage des jambes ne semblent pas remplir le rôle
qu’on leur attribue au niveau de la musculature abdominale. Il
semblerait qu’il soit difficile, voire impossible, de solliciter de
façon différenciée le haut et le bas du grand droit de l’abdomen
contrairement aux idées véhiculées sur le terrain. La position
du bassin semble plus importante que le maintien ou non des
pieds dans le niveau de sollicitation du muscle transverse et du
grand droit de l’abdomen par rapport à l’iliopsoas. Les consignes
données ont plus d’impact sur le travail des obliques que sur les
autres muscles de la paroi abdominale dans l’apprentissage d’un
mouvement dédié.
Alors qu’il est souvent oublié dans la littérature, le transverse
de l’abdomen semble être le premium movens des exercices
sollicitant la ceinture abdominale. Il entretient une étroite
collaboration avec le m. multifide, avec qui il stabilise rapidement
le rachis par anticipation des forces de réaction (notamment les
forces de cisaillement vertébral lorsque l’on implique le membre
inférieur), et ce quelle que soit la direction de la force imposée
au mouvement.
Conclusion : L’analyse biomécanique a trop souvent pris le pas
sur l’approche neuromusculaire illustrant les différentes stratégies
pouvant être mises en place dans le contrôle des mouvements de la
ceinture abdominale. Une approche plus globale est nécessaire si
l’on souhaite améliorer l’efficacité et l’individualisation du travail
de cette région.
MP-07
SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE CHEZ UN EXFOOTBALLEUR PROFESSIONNEL
T. MOUMEN JAMAI1, J. MOUNACH2, N. BOUTALEB3
1 EBE & Associés - Paris, FRANCE
2 Sciensport - Savigny Le Temple, FRANCE
1 Fédération Royale Marocaine De Football - Rabat, MAROC
2 Hôpital Militaire Med V - Rabat, MAROC
3 Hôpital Militaire Med V - Rabat, MAROC
Introduction : Le renforcement de la ceinture abdominale (ou
gainage) est régulièrement utilisé dans les pratiques sportives
ou thérapeutiques. Une grande variété d’exercices existe. La
Une observation d’un patient de 48 ans, ex-footballeur de
haut niveau, sans antécédents particuliers ; qui a présenté
soudainement une impotence fonctionnelle avec amyotrophie des
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
membres inférieurs.
Le diagnostic de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) a été
posé après un bilan très poussé.
Par ailleurs le patient nous a rapporté la notion de prise de
produits dopants le long de sa carrière footballistique, la
recherche sur ses produits est en cours.
Le but de l’étude: de faire la liaison entre le football, la SLA et
les produits dopants.
Mots clés : Impotence fonctionnelle ; Sclérose latérale
amyotrophique ; Produits dopants.
MP-08
SAISONNALITÉ, ÂGE ET PERFORMANCE DE 1,3 MILLION DE
PARTICIPANTS AUX GRANDS MARATHONS MONDIAUX
A. MARC1, N. EL HELOU2, J. TOLAINI1, M GUILLAUME1,
L. QUINQUIS1, S. LEN1, M. TAFFLET3, G. BERTHELOT1,
J.-F. TOUSSAINT4
1
2
3
4
IRMES / INSEP - Paris, FRANCE
Université Paris-Descartes - Paris, FRANCE
INSERM, UNIT 970 - Paris, FRANCE
CIMS Hôtel-Dieu Assistance Pulique Hôpitaux de Paris - Paris,
FRANCE
Inauguré en 1897, le marathon de Boston est la plus ancienne
compétition sur cette distance. Dans les années 70, l’offre
internationale s’élargit avec des courses disputées sur les 5
continents.
Nous avons analysé 1 315 388 performances recueillies dans 19
villes différentes.
Elles indiquent une participation masculine à 67 % contre
33 % de femme, une distribution des âges avec un maximum à
37,9 ans. Les femmes s’engagent plus jeunes (35,5 ans) que les
hommes (38,9 ans). Quelque soit le lieu ou l’année, la courbe
de répartition des performances suit une loi asymétrique
permettant d’analyser l’impact des facteurs démographiques et
environnementaux sur les performances moyennes et maximales.
Sur l’ensemble des facteurs climatiques (hygrométrie, pression,
vent, polluants) et géographiques étudiés (dénivelé, latitude,
longitude), la température (T°) apparaît comme la principale
variable influençant la performance. Cette relation montre une
courbe en U dont la valeur optimale est obtenue pour une T° de
11.5°C.
Les meilleurs temps (< 2h15, n = 510) sont effectués en moyenne
autour du 12 avril (+/-5.74j) et du 20 octobre (+/-23.02j) alors
que la température avoisine cette température optimale.
Parmi ces meilleurs temps mondiaux, 69% sont réalisés par
des coureurs originaires d’Afrique (84% d’Afrique de l’Est) et
seulement 13% par des Européens.
MP-09
PROGRESSIONS INDIVIDUELLES DE LA PERFORMANCE : UN
MODÈLE UNIFIÉ
S. LEN1, O. BELLOC2, P. HELLARD3, L. QUINQUIS1, M. TAFFLET4,
M. GUILLAUME1, J.-C. VOLLMER5, B. GAGER2, K. VELLARD1,
O. HERMINE6, G. BERTHELOT1, J.-F. TOUSSAINT7
1
2
3
4
5
6
7
IRMES / INSEP - Paris, FRANCE
Fédération française d’athlétisme - Paris, FRANCE
Fédération française de Natation - Paris, FRANCE
INSERM UNIT 970 - Paris, FRANCE
INSEP - Paris, FRANCE
CNRS UMR 8147 - Paris, FRANCE
CIMS Hôtel-Dieu AP-HP - Paris, FRANCE
Les progressions individuelles de la performance pourraient être
soumises à une loi physiologique de croissance-décroissance.
Notre objectif consiste à modéliser cette évolution.
Trois séries de données ont été retenues : 1. entre 1980 et 2008,
les 10 meilleurs performeurs mondiaux annuels ont été sélectionnés
pour suivre l’évolution de l’élite mondiale en Athlétisme et
Natation. La carrière de chaque sportif a été retracée en ne
gardant que la meilleure performance annuelle définissant ainsi la
courbe d’évolution des performances individuelles. En Athlétisme
chaque course est analysée à partir d’une moyenne de 106 ±
13 athlètes, avec un minimum de 6 points retraçant la carrière
de chacun. 2. En vue d’obtenir la modélisation de l’ensemble des
âges pour les records du monde, nous retenons également les
meilleurs temps réalisés par année d’âge jusqu’à 100 ans lors
des compétitions masters et vétérans (> 40ans). 3. En Tennis, les
10 meilleurs athlètes du classement ATP et WATP ont été suivis sur
leur pourcentage de victoires entre 1968 et 2008.
Un modèle non linéaire est construit à partir de 2 courbes
exponentielles croissante et décroissante. L’ajustement de modèles
successifs permet de retenir la formule :
y = a. (1 – exp (-(b.t)c)) - d . exp (e.t) + f où y est la performance
et t est l’âge.
Les performances réalisées dans les épreuves d’athlétisme sont
en adéquation avec le modèle : moyenne des coefficients de
détermination R²= 0,82 ± 0,05, ainsi que pour les performances
dans les épreuves de natation (0,83 ± 0,05) et les pourcentages
de victoires en tennis (0,79 ± 0,06).
La modélisation proposée permet de quantifier le pic de
performance en fonction de l’âge et des épreuves. Le range du
pic de performance va de 21,89 ans pour le 5000m masculin à
28,99 ans pour le marathon. En natation, cette valeur dépend
de la distance : 23,62 ans pour le 50m NL et 20,92 ans pour le
800m NL. En tennis, l’établissement de ces courbes interroge sur
la précocité de certains champions.
La modélisation indique que la performance maximale de l’espèce
semble liée au record d’espérance de vie avec un écart notable
entre puissance et endurance maximale. L’étude épidémiologique
des performances génère des indicateurs importants pour
l’analyse du phénotype humain, reposant sur des déterminants
communs aux autres paramètres biométriques.
Les progressions individuelles de la performance sont soumises
à une loi physiologique de croissance-décroissance. A terme, le
modèle mathématique obtenu pourrait devenir un outil de mesure
des progressions physiologiques individuelles.
MP-10
SYNDROME DE LOGE AIGU DE JAMBE NON TRAUMATIQUE,
SPONTANÉ, SECONDAIRE À UN EFFORT MUSCULAIRE
INTENSE : À PROPOS D’UN CAS
N. LEFEVRE1, S. HERMAN2
1 Consultation IAL Nollet - Paris, FRANCE
2 Clinique du sport CMC Paris 5 - Paris, FRANCE
Le syndrome aigu de loge de la jambe est une complication
rare mais bien connue de la traumatologie du membre inférieur.
C’est une complication rencontrée dans les fractures des 2 os
de la jambe, traumatismes et/ou contusions locales du membre
inférieur.
En revanche le syndrome aigu de loge spontané à la suite d’un
effort musculaire est une pathologie exceptionnelle. Nous vous
présentons un cas clinique :
Il s’agit d’un jeune homme de 23 ans sportif pratiquant
régulièrement le basket. Le patient a une activité sportive intense
lors d’un match de football amateur pendant deux heures sans
arrêt. Très rapidement dans les suites de ce match de football
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
51
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
sont apparues des douleurs insupportables de la loge antéroexterne de jambe droite. Il a consulté en urgence un service
hospitalier, qui après examen a évoqué une simple contracture
musculaire, car il n’y avait eu aucun traumatisme. Le patient
est rentré à son domicile avec un traitement antalgique et du
repos. Les douleurs ne cédant pas et devenant de plus en plus
insupportables, il consulte à la clinique au 6ème jour un médecin
du sport. Le diagnostic alors évoqué est un syndrome de loge
aigu spontané sans traumatisme à la suite d’un effort musculaire
intense. La mesure des pressions des loges est faite à l’aide du
système de mesure STRIKER, la loge antérieure est à 114 mmHg,
la loge antéro-externe est à 69 mmHg.
Le patient est dirigé au bloc opératoire où est réalisé une
aponévrotomie de décharge de toute la loge antérieure et
antéro-externe. En raison du retard de prise en charge, il existe
une nécrose complète de toute la loge musculaire antéro-externe
de jambe qui sera totalement réséqué.
Les résultats biologiques montraient des CPK à 18448 UI/l par
litres (normales inférieur à 280) et une myoglobinémie à 3444
ng/l (normales inférieure à 70).
Dans les suites, devant les séquelles musculaires et le déficit
complet des releveurs du pied, un transfert du jambier postérieur
est réalisé un an après. Aujourd’hui le patient poursuit ses activités
sportives et continue à jouer au basket malgré les séquelles de
cet indicent.
Conclusion : Il s’agit d’une pathologie exceptionnelle d’un
syndrome de loge aigu spontané atraumatisme après un effort
sportif intense. Le diagnostic n’a pas été évoqué en raison de
l’absence de traumatisme initial. Une prise en charge immédiate
avec aponévrotomie de décharge doit permettre d’éviter les
séquelles secondaires.
MP-11
A PROPOS D’UN CAS D’APOPHYSITE ISCHIATIQUE CHEZ UN
FOOTBALLEUR DE 14 ANS
A. LACROIX1, J.-M. COUDREUSE1, M. PANUEL2, J.-L. JOUVE3,
J.-M. VITON4, A. DELARQUE4
1
2
3
4
Fédération de Médecine Physique et de Réadaptation,
Service de Médecine du Sport, Hôpital Salvator - Marseille,
FRANCE
Service de Radiologie, Hôpital Nord de Marseille, Marseille,
FRANCE
Service de Chirurgie Pédiatrique Orthopédique, Hôpital
de la Timone, Marseille, FRANCE
Fédération de Médecine Physique et de Réadaptation,
Hôpital la Timone, Marseille, FRANCE
L’apophysite ischiatique est rare et peu connue des médecins. Nous
présentons un cas chez un footballeur de 14 ans pour lequel ont
été réalisées des radiographies puis une IRM dont on sait qu’elle
est nécessaire et suffisante au diagnostic d’apophysite de l’ischion.
Le traitement par repos initial puis rééducation, avec étirements
et renforcement musculaire bien suivi a permis la guérison et
52
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
le retour au sport au même niveau qu’avant la blessure. Nous
avons comparé ce cas à la littérature concernant le diagnostic et
le traitement. Notre cas clinique met en valeur l’importance de
l’IRM dans le diagnostic de l’apophysite ischiatique et l’influence
de la rééducation sur son traitement pour obtenir une guérison
optimale.
MP-12
FACTEURS ALIMENTAIRES ET COMPORTEMENTAUX ASSOCIÉS
AUX ACCIDENTS DE SKI
A. PUIG1, S. BERTRAIS2, R. KRZENTOWSKI3, C. MEUNIER4,
V. ROUSSEAU5, C.-Y. GUEZENNEC6
1
2
3
4
5
6
Médecin et Traumatologue du Sport - Font Romeu, FRANCE
Anger - Anger, FRANCE
Clinicprosport - Paris, FRANCE
Coca-Cola - Issy-les-Moulineaux, FRANCE
INSEP - Paris, FRANCE
PDMS - Essonne, FRANCE
Introduction : Plusieurs études épidémiologiques se sont attachées
à décrire les facteurs associés aux accidents de ski tel que le
niveau technique, le sexe, l’âge, le matériel, et les comportements
à risque (Dickson et al 2006). Il existe peu de données sur les
relations avec les comportements alimentaires. Pourtant, il est
établi que la diminution des apports hydriques ou alimentaires
favorise les accidents dans d’autres disciplines sportives.
Méthode : Une enquête par questionnaire a été menée dans
la station pyrénéenne de Font-Romeu pendant l’hiver 2009, les
questions portaient sur les apports alimentaires et hydriques, le
niveau de pratique à ski, une échelle d’évaluation de la fatigue
et le comportement vis-à-vis du risque. La méthodologie de
l’étude est de type cas/témoins. Les personnes accidentées ont
été recrutées lors de la consultation avec l’un des médecins de
la station après un accident. Les témoins ont été recrutés près
des remontées mécaniques. La population est constituée de 368
accidentés et 771 témoins, de 54,2 % d’hommes et 45,8 % de
femmes, l’âge moyen étant de 33,3 ans.
Résultats : Globalement 50 % des personnes enquêtées ont
déclaré avoir au cours d’une journée de ski des apports alimentaires
et hydriques pareils à d’habitude. Les personnes ayant eu un
accident de ski étaient significativement plus nombreuses à ne
pas modifier leurs apports alimentaires et hydriques par rapport
à d’habitude malgré la pratique du ski. La consommation totale
de boissons au cours des dernières 24 heures était de 1,98 litre
(± 0,81). Les boissons consommées étaient majoritairement de
l’eau (54,7 % de la quantité totale bue), des jus de fruits/sodas
(14,4 %), du thé/café (14,4 %). Moins de 5 % des enquêtés
avaient bu une boisson pour le sport. Plus de 37 % des participants
avaient consommé au moins une boisson alcoolisée. Après prise en
compte des facteurs habituellement liés au risque d’accident (âge,
type d’activité, niveau technique, nombre de jours de ski, durée de
pratique au moment de l’enquête), la quantité totale de boissons
consommées au cours des dernières 24h était significativement
liée au risque d’accident : le risque était diminué de 24 % par
litre bu (OR [IC à 95 %] = 0,76 [0,58-1,00]). Les personnes ayant
pris leur repas depuis plus de 3 h avaient un risque d’accident
fortement diminué par rapport à celles ayant mangé depuis
moins d’1 h : 0,32 [0,14-0,73]. La prise de boissons au cours du
dernier repas était également associée négativement au risque
d’accident. D’autre part, les accidents étaient positivement associés
à des déclarations d’essoufflement (p<0,010) et un manque de
récupération pendant les pauses (p<0,010), et inversement liés
aux douleurs musculaires (p<0,001).
Conclusions : Cette étude suggère l’existence d’un lien entre
hydratation et accident de ski, confortant les hypothèses sur le
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
rôle potentiel des apports hydriques sur la fatigue et le niveau de
vigilance. Le risque semble aussi varier dans l’intervalle depuis la
dernière prise alimentaire.
MP-13
TENDINOPATHIE CHRONIQUE ET NÉCROSE DU TENDON
ACHILÉEN SUITE À UNE INFILTRATION INTRA TENDINEUSE
PAR CORTICOIDES RETARD. À PROPOS D’UN CAS
C. COSTE, R. JALLAGEAS, J.-C. DAVIET, F. VERDIERE, C. MABIT
1
2
3
Service d Orthopédie Traumatologie CHU Dupuytren Limoges, FRANCE,
Service de Médecine Physique et Réadaptation CHU Dupuytren
- Limoges, FRANCE
Service de radiologie CHU Dupuytren - Limoges, FRANCE
Introduction : Les tendinites sont un des problèmes les plus
communs aux athlètes, surtout lorsque les tendons sont soumis a
de fortes ou inhabituelles charges de travail. La clé de voûte de
leur traitement est le repos et le traitement éthiopathogénique.
Matériels et méthodes : Étude à propos d’un cas.
Observation : Un homme de 23 ans, handballeur professionnel,
sans antécédent, présente en juin 2008 une tendinopathie
d’insertion d’Achille gauche le gênant dans sa pratique sportive
et dans ses activités de la vie quotidienne. Il fut traité par une
infiltration de Bétaméthasone au niveau de la partie moyenne
du tendon d’Achille, sans qu’aucune autre thérapeutique ne soit
utilisée. L’IRM réalisée le 30 Juillet 2008 retrouvait un aspect de
tendinopathie calcanéenne gauche, s’associant à des anomalies
de la graisse pré tendineuse et du para tendon sans signe de
fissuration tendineuse. A 6 mois de l’infiltration il n’avait toujours
pas repris d’activité physique, et présentait à la clinique une
nouvelle douleur localisée au niveau du point d’injection, le signe
de Thompson était négatif. Une prise en charge rééducative a
donc été débutée avec travail excentrique selon la méthode
de Stanish. Après deux mois (3 séances hebdomadaires) et
aucune amélioration, une seconde IRM retrouvait le 19 Janvier
2009 une fissuration du tendon calcanéen étendue sur 3 cm de
hauteur dont la partie distale se situe à 2 cm de l’enthèse distale
du tendon calcanéen, accompagnée d’une rupture partielle à
4,6 cm de l’enthèse distale et étendue sur 4,4mm avec prise de
contraste après injection de gadolinium. Il a alors été décidé en
concertation multidisciplinaire une prise en charge chirurgicale.
A huit mois de l’infiltration, après avoir attendu l’effet rémanent
des corticoïdes retard, fut réalisé un peignage quatre faisceaux
du tendon d’Achille gauche, associé à une nécrosectomie d’une
zone cicatricielle de 1cm sur 8 mm, dont l’analyse anatomopathologique retrouve un remaniement fibreux avec foyer de
nécrose éosinophile sans lésion granulomateuse. A J-45 post
opératoire, instauration d’un travail proprioceptif en décharge
puis en charge, d’un renforcement musculaire, d’un travail
excentrique et d’un travail en posturographie. A J-75 l’évolution est
satisfaisante, le périmètre de marche est supérieur à un kilomètre
sans canne, le vélo et trampoline se font sans douleur et la course
en fractionné a été reprise progressivement. Il intègre ensuite un
centre de rééducation du sportif et reprend l’entrainement à 5
mois post opératoire.
Discussion : Aucune étude clinique contrôlée ne montre l’action
délétère des corticoïdes sur la structure tendineuse. Cependant,
trois mécanismes pourraient expliquer l’apparition d’une
tendinopathie chronique après injection de corticoïde : action
antimitotique des corticoïdes sur les ténocytes, diminution de la
synthèse des protéines structurale du collagène et stimulation de
l’activité collagénolytique.
MP-14
ETUDE DES RELATIONS ENTRE LA VARIABILITÉ DE LA
FRÉQUENCE CARDIAQUE ET LES PATHOLOGIES INFECTIEUSES
CHEZ 18 NAGEURS ÉLITES DURANT 3 SAISONS. EFFETS DE LA
SAISON ET DU NIVEAU DE PERFORMANCE
P. HELLARD1, F. GUIMARAES2,3, M. AVALOS3,4, N. HOUEL1, J.-F.
TOUSSAINT5,6
1
2
3
4
5
6
Service Recherche FFN - Paris, FRANCE
INSA - Toulouse, FRANCE
INSERM 897 - Bordeaux, FRANCE
UNIVERSITE Bordeaux II - Bordeaux, FRANCE
IRMES - Paris, FRANCE
INSEP - Paris, FRANCE
Introduction : La réduction du risque d’infection durant les
périodes d’entraînement les plus intensives comme durant les
périodes de compétitions optimisent les effets de l’entraînement
et les performances (Gleeson, 2007). Or, il a été montré que des
perturbations du profil autonome dans le sens d’une prédominance
sympathique favorisaient diverses pathologies gastro-intestinales
(Furlan et al., 2008) ou de la sphère laryngopharyngée (Carpenter
et al., 2008). De telles perturbations de la régulation autonome
ont été mises en évidence dans les périodes de surentraînement
(Pichot et al., 2002). L’objectif de cette recherche est d’étudier
les relations entre l’activité autonome, estimée par la mesure de
la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), et les pathologies
infectieuses chez 18 nageurs élites (10 hommes et 8 femmes)
suivis longitudinalement de 2003 à 2006.
Méthodes : Les pathologies ORL, pulmonaires, et musculaires,
et tous les autres types d’infections ont été rapportés chaque
semaine par un médecin. Les mesures de VFC ont été réalisées
dans des conditions similaires durant huit minutes en décubitus et en
orthostatisme. La VFC a été évaluée suivant les recommendations
de la Task Force of the European Society of Cardiology and
the North American Society of Pacing and Electrophysiology. Une
analyse des enregistrements des intervalles R-R a été réalisée par
la méthode de Poincaré donnant les deux indicateurs standard
SD1 et SD2. Le software Nevrokard (Medistar, Ljubjana, Slovenia)
a été utilisé pour quantifier la densité de la puissance spectrale
du signal par une transformée de Fourrier rapide.
Modélisation statistique
Le risque de pathologies est analysé une fonction des variables
VFC, des variables temporelles (saison sportive, période
hivernale et estivale) et des caractéristiques individuelles (âge,
sexe, niveau de compétition). Les coefficients sont estimés par
la procédure NLMIXED de SAS. Les modèles avec les plus petits
critères d’Akaike, dont les variables étaient significatives à un
seuil inférieur à 0.05 et les intervalles de confiance raisonnables,
ont été sélectionnés.
Résultats : Le risque d’infection est associé à une baisse de
l’indicateur parasympathique SD1 et à une augmentation de
la puissance totale de la VFC en décubitus. La décroissance
des hautes fréquences HF en orthostatisme a été reliée à une
augmentation du risque d’infection de toutes catégories une
semaine plus tard. L’augmentation des basses fréquences LF,
la décroissance de HF normalisé et de SD1 en orthostatisme a
augmenté le risque de pathologie musculaire.
Le risque de pathologie a été significativement plus élevé lors d’un
déplacement de la balance autonome vers une prédominance
sympathique.
Bibliographie :
Carpenter et al. Immunoglobulin A secretion into saliva dual
sympathetic and parasympathetic nerve stimulation of rat
submandibular glands. Exp Physiol 2000.
Furlan et al. Sympathetic overactivity in active ulcerative colitis:
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
53
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
effect of clonidine. Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol
2006.
Gleeson. Immune function in sports and exercise. J Appl Physiol
2007.
Pichot et al. Autonomic adaptations to intensive and overload
training periods: a laboratory study. Med Sci Sports Exerc
2002.
MP-15
ETUDE DE LA RELATION ENTRE LA VO2 MAX ET LA CAPACITÉ
À RÉPÉTER DES SPRINTS CHEZ DES FOOTBALLEURS SENIORS
R. HAJ SASSI1, Z. GHARBI1, W. DARDOURI1, N. GMADA1,
M.-B KHMIS1, M.-S RAWANI1
1 Unité de Recherche : « Pratiques scolaires et universitaires
et performance » Institut Supérieur du Sport et de
l’Education - Kef, TUNISIE
Objectifs : Examiner la relation entre la VO2 max prédite à partir
du « yoyo intermittent recovery test level 1 » et la performance
aux sprints répétés (test de Bangsbo) chez des footballeurs
seniors évoluant en Nationale B.
Matériels et méthodes : 22 footballeurs évoluant en championnat
Nationale B (âge : 24,1 ± 3,8 an, MC : 79,1 ± 7,5 kg, Taille : 177,7
± 6,2 cm, % MG : 14,2 ± 4,57 %) ont participé a cette étude. Ils
ont réalisé les tests suivants : le « yoyo intermittent recovery test
» (YIRTL1) à partir duquel la VO2 max a été estimée et le test
de sprints répétés de Bangsbo dans lequel les joueurs devraient
répéter 7 x 34,2 m avec un changement de direction entrecoupés
de 25 s de récupération entre les répétitions. Les temps aux
sprints ont été enregistrés en utilisant des cellules photoélectriques
(Microgate, Globus ; SARL, Italie). Les paramètres mesurés lors de
l’épreuve de Bangsbo sont les temps pic (Tpic), temps total (TT)
et l’indice de fatigue IF. Ce dernier est calculé par la formule
suivante ((T T/(TPx7)) x100-100).
Résultats : La VO2 max moyenne estimée à partir du YIRTL1
est de 55,14 ± 4,47ml.min-1.kg-1. Les TP, TT et L IF étaient
respectivement de 6,30 ± 0,23 s, 46,22 ± 2,01 s et 4,83 ± 2,58
%. Les résultats obtenus montrent que le 1er et le 2èmsprints sont
significativement différents du 7ème sprint (6,45 ± 0,3 s, 6,44
± 0,29 s vs 6,76 ± 0,36 s, respectivement). La VO2 max est
corrélée avec le TP (- 0,46, p< 0,05), le TT (- 0,73, p< 0,001) et
IF (- 0,60, p<0,001).
Conclusion : La corrélation entre la VO2 max moyenne estimée
à partir du YIRTL1 et la performance au test de Bangsbo est
modérée et laisse supposer que la relation entre ces deux qualités
dans notre étude est compromise. Des recherches futures, utilisant
la mesure directe de la VO2max, permettraient de confirmer ces
résultats.
Mots Clés : aptitude aérobie, sprints répétés, football.
MP-16
PRÉCOCITÉ ET LONGÉVITÉ AU TENNIS : ANALYSE DES
NUMÉROS 1 ATP ET WTA
M. GUILLAUME1, S. LEN1, G. BERTHELOT1, L. QUINQUIS1,
M. TAFFLET2, H. NASSIF3, A. MARC3, F.-D. DESGORCES3,
J.-F. TOUSSAINT4
1 IRMES, INSEP - Paris, FRANCE
2 INSERM, unit 970 - Paris, FRANCE
3 Université Paris-Descartes - Paris, FRANCE
4 CIMS, Hôtel-Dieu, Assistance Publique Hôpitaux de Paris
- Paris, FRANCE
Le temps est un élément contre lequel les plus grands joueurs
54
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
n’ont pas de recours. Depuis 40 ans, le rapport du nombre de
victoires sur le total des matchs joués annuellement pour chacun
des numéros 1 mondiaux aux classements ATP et WTA suit une loi
comparable à celle de la progression des sprinters¹.
L’étude repose sur l’analyse des 21 972 matchs joués de 24
joueurs et des 12 772 matchs joués de 19 joueuses.
Ce rapport montre une croissance rapide entre 15 et 20 ans pour
les Hommes (H), et plus lente pour les Femmes (F) entre 13 et
20 ans, avec un maximum culminant à plus de 90% de victoires
chez les Hommes (24 ans) et à 83% chez les Femmes (23 ans),
suit ensuite une régression lente qui s’accélère après 30 ans (F)
et 35 ans (H). Les Femmes sont plus précoces que les Hommes.
Il existe par ailleurs une corrélation logarithmique forte entre le
taux de réussite et le nombre de matchs joués par saison. Chez
les Hommes, ce rendement passe de 40% pour 10 matches joués
à un optimum situé entre 80 et 100 matches annuels (H) et entre
80 et 90 matchs annuels (F).
Les records absolus sont détenus par John McEnroe avec 97,3%
de victoires en 1984 (71 matches gagnés sur 73) et par Martina
Navratilova en 1983 avec 98.8% (82/83). Pour les Hommes,
le point le plus distant de la moyenne statistique est établi en
2002 par Rafael Nadal, alors âgé de 16 ans, avec un taux de
87,5% (42/48). La moyenne pour les joueurs ayant commencé
aussi jeune est de 8 matchs annuels. Par rapport à l’ensemble
des autres numéros 1 mondiaux, cette sollicitation est majeure et
extrêmement précoce.
¹ S Len, G Berthelot, M Tafflet, B Gajer, V Thibault, N El
Helou, M Guillaume, H Nassif, O Hermine, JF Toussaint (2009).
Physiological norms in world class running tracks. Fundamental
& Clinical Pharmacology. 23(1):88. doi:10.1111/j.14728206.2009.00689.
MP-17
HYPOTENSION POST EXERCICE : MODIFICATIONS DE LA
FONCTION CARDIAQUE ET DES CIRCULATIONS RÉGIONALES
O. GARGNE1, P. ROSSI1, Y. GOLE1, M. COULANGE1,
J. BESSEREAU1, O. GAVARRY2, A. BOUSSUGES1
1
2
UMR MD2, Université de la Méditerranée et IRBA Antenne
Toulon - Marseille, FRANCE
Laboratoire HANDIBIO, EA 4362, Université du Sud Toulon Var
- Toulon, FRANCE
Une baisse de la pression artérielle systémique est communément
observée après un exercice physique. Le but de l’étude était
d’analyser la responsabilité des modifications de la fonction
cardiaque et des circulations régionales dans la baisse de la
pression artérielle.
Onze sujets d’âge moyen 31 +/- 8 ans ont participé à l’étude.
Ils ont effectué un exercice sur ergocycle d’une durée d’1 heure à
une fréquence cardiaque (FC) correspondant à 70% de la FC de
réserve. Les modifications de l’appareil cardio-vasculaire et de
la fonction endothéliale ont été analysées grâce à l’échographie
et à la tonométrie d’applanation. Les mesures ont été réalisées à
l’état basal et 1 heure après l’exercice.
Une baisse de la pression artérielle est observée aussi bien au
niveau des membres supérieurs qu’inférieurs. Elle concerne la
pression artérielle systolique, diastolique ainsi que la pression
pulsée. Les pressions aortiques systolique (89 +/- 6 vs 97 +/5mmHg - p<0.005), moyenne (74 +/- 4 vs 69 +/- 6mmHg p<0.05) et pulsée (35 +/- 6 vs 29 +/- 5mmHg - p<0.05) sont
également abaissées. Cette baisse de pression artérielle est
retrouvée alors que le débit cardiaque est stable, la diminution du
volume d’éjection systolique du ventricule gauche étant compensée
par une accélération de la FC. Une augmentation du calibre
artériel est observée aussi bien au niveau brachial que poplité.
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
Les débits artériels brachiaux et poplités sont augmentés par
rapport à la référence. En post exercice, le test de vasodilatation
induit par l’hyperhémie entraîne une augmentation du calibre
vasculaire du même ordre que celle observée en référence
(+7 % au niveau brachial, +3 % au niveau poplité).
L’augmentation des débits périphériques secondaire à l’exercice
est à l’origine d’une vasodilatation, principale responsable de la
baisse de pression artérielle. La réponse vasodilatatrice observée
en post exercice a été comparée à la vasodilatation induite par
le test d’hyperhémie. L’augmentation du calibre artériel est de
même importance au niveau poplité (+3 % vs +3 %) et plus
faible au niveau brachial (+4 % vs +7 % - p<0.05). Ces données
suggèrent une stimulation endothéliale plus intense au niveau
poplité par rapport au niveau brachial lors de l’exercice de
pédalage, qui persiste en post exercice.
MP-18
EVOLUTION DES PERFORMANCES EN MARATHON
N. EL HELOU1, A. MARC2, J. TOLAINI3, S. LEN4, L. QUINQUIS5,
H. NASSIF6, G. BERTHELOT7, J.-F. TOUSSAINT8
1 IRMES - Paris, FRANCE
Le marathon fait partie des premières épreuves Olympiques
dès 1896 mais sa distance de 42,195 kilomètres ne fut
standardisée qu’en 1921. Notre objectif est d’étudier l’évolution
des performances en marathon. Une collecte exhaustive de
données a été réalisée pour l’ensemble des vainqueurs depuis
l’origine de chacun des grands marathons (ie 1897, création du
marathon de Boston), et de 2001 à 2008 pour l’ensemble des
participants de Berlin, Boston, Chicago, London, New York, Paris
qui font partie des « Gold Labeled Road Races » de l’IAAF et
des « World Marathon Majors ». Ces courses sont comparables
quant à leur nombre de participants (29 042 ± 6 120). Un total
de 492 000 données a été récolté (environ 10 000 résultats
par année et par course). Depuis le début des années 1980, les
performances de l’élite ne s’améliorent quasiment plus. Malgré
les différences génétiques et physiologiques entre marathoniens
et autres sportifs, l’évolution des performances est similaire et suit
le modèle régressif multi-exponentiel.
IMC supérieur à 30 est de 18.5 % pour les lutteurs, de 5.6% pour
les rameurs et nulle pour les boxeurs, à comparer aux 16.1 % de
la population française. Lorsque les sportifs étaient réunis par
pratique sportive, les boxeurs avaient une élévation de leur IMC
à l’arrêt de leur carrière supérieure aux lutteurs, aux rameurs et
aux contrôles (respectivement, 5.3 4 vs 0.7 ± 4.8 vs 1.6 ± 2.3 vs
1.0 ± 2.0, p<0.05). Cette élévation rapide de l’IMC (notamment
dans les cinq années suivant l’arrêt de la pratique) était observée
alors que l’activité physique hebdomadaire restaient importante
(5.01 ± 1.6 h).
Le nombre de régimes dans la carrière des boxeurs était supérieur
à celui des autres sportifs (129.2 ± 30.0 vs 78.9 ± 37.8 en lutte
et 41.6 ± 26.0 en aviron, p<0.05) alors que la perte de poids
totale des boxeurs n’était pas différente de celle des lutteurs
(272.4 ± 174.4 vs 398.1 ± 262.5 kg, p=0.1), la perte de poids
totale des rameurs était largement inférieure à celle des deux
premiers groupes (108.1± 86.7, p<0,05). La variation de l’IMC
post-carrière n’était pas reliée aux variations d’IMC en cours de
carrière, ni à aucun paramètre descriptif des régimes entrepris
lors de la carrière (nombres d’années de carrière, nombre de
régime, poids perdu). Contrairement à certaines impressions issues
de la fréquentation du monde sportif et à certaines données
scientifiques concernant les régimes « yo-yo », il semblerait que
les régimes répétés n’induisent pas de prise de poids exagérée
chez les anciens sportifs de haut niveaux. Cependant, la prise de
masse grasse pourrait expliquer l’évolution positive de l’IMC. Par
conséquent, le profil lipidique et l’activité physique de ces anciens
sportifs soumis à catégorie de poids devraient être l’objet d’une
attention particulière.
MP-19
EFFETS À LONG TERME DES VARIATIONS DE POIDS CHEZ LES
ATHLÈTES DE HAUT NIVEAU EN SPORTS À CATÉGORIE DE
POIDS
M.-R. BROWN1,2, R MOURABY1,2, S BOURHALEB1,2,
J.-F. TOUSSAINT2,3, F.-D. DESGORCES1,2
1 UFR STAPS, Université Paris Descartes - Paris, FRANCE
2 IRMES - Paris, FRANCE
3 CIMS, Hotel Dieu - Paris, FRANCE
L’objectif de cette étude était de déterminer les effets postcarrière des pertes de poids répétées sur plusieurs saisons
sportives chez les sportifs de haut niveau soumis à catégorie de
poids de corps.
Le poids, l’activité physique hebdomadaire, ainsi que la durée, la
fréquence annuelle, et le nombre de kilos perdus lors des pertes
de poids lors de la carrière sportive ont été recueillis par interview
chez 121 athlètes français (58 rameurs, 37 lutteurs, 21 boxeurs,
5 judokas) sélectionnés pour des championnats internationaux
de l’année 1980 à l’année 2002. Les athlètes n’ayant jamais
eu recours à des pertes de poids ont été admis dans le groupe
contrôle. Nous n’avons pas observé de différence entre l’évolution
de l’IMC de ces athlètes, et celle de la population française
générale (Figure 1). La proportion d’athlètes masculins ayant un
MP-20
ETUDE DE LA SENSIBILITÉ DE TROIS TESTS DE SPRINT
W. DARDOURI1, Z. GHARBI1, R. HAJ SASSI1, N. GMADA1,
H. KHAMMASSI1, M.-S. RAWANI1
1 Unité de Recherche : « Pratiques scolaires et universitaires
et performance » Institut Supérieur du Sport et de l
Educat - Kef, TUNISIE
Objectif : examiner le pouvoir discriminant de trois tests de sprint
uni et multidirectionnel avec et sans conduite de balle chez des
jeunes footballeurs.
Matériels et méthodes : Deux groupes de jeune footballeurs
G1 (n = 15 ; âge : 14,5 ± 0,5 an ; masse corporelle : 51,9 ±
8 kg ; taille : 165 ± 9 cm et BMI : 19,1 ± 1,5 kg/m²) et G2 (n
= 14 ; âge : 13,8 ± 0,4 an ; masse corporelle : 48,4 ± 6,8 kg
; taille : 159 ± 8cm et BMI : 19,1 ± 1,5 kg/m²) ayant du vécu
sportive significativement différent ont participé à cette étude
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
55
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
(G1 : 2,4±0,9 an ; G2 : 1,7±0,9an , p=0,018). Ils ont réalisé
dans un ordre randomisé chacune des Epreuves suivantes : un
sprint unidirectionnel sur 15m (SU), un sprint multidirectionnel sur
15m (SM) et un sprint multidirectionnel sur 15m avec conduite
de balle (SBM). Les performances aux différentes épreuves sont
enregistrées à l’aide de cellules photoélectriques (Microgate,
Globus ; SARL, Italie) placées au départ et à l’arrivée.
Résultats : Les résultats montrent que seules les performances aux
tests de sprint multidirectionnel avec et sans conduite de balle
sont significativement différentes entre les deux groupes G1 et
G2 (7,25 ± 0,54 s vs 8,35 ± 0,32 s pour le SM et 10,29 ± 0,86
svs 11,74 ± 0,97 s pour le SMB). L’analyse discriminante a été
utilisée pour déterminer si les performances aux différents tests
permettraient de prédire les niveaux de pratique sportive des
deux groupes. Pour le SU, la corrélation entre la performance
et le niveau de participation sportive des groupes était de 0,34
(r² = 0,12). Ceci indique que seulement 12 % de la variabilité
des niveaux de pratique des deux groupes peut être prédite par
la performance à ce test. Pour le SM et SMB, les corrélations entre
la performance et le niveau de participation sportive des groupes
étaient de 0,79 (r² = 0,62) et 0,63 (r² = 0,40), respectivement
ce qui indique que 62 et 40% de la variabilité des niveaux de
pratique des deux groupes peut être prédite par la performance
aux SM et SBM, respectivement.
Conclusion : Le test de sprint avec changement de direction sans
conduite de balle (SM) représente l’épreuve la plus discriminante
du niveau de participation sportive des jeunes footballeurs. Les
entraîneurs et les préparateurs physiques devraient prendre
en considération cette qualité pour la sélection des jeunes
footballeurs.
Mots clés : sprint, changement de direction, football,
performance.
MP-21
SYNDROME DU DÉFILÉ CERVICO-THORACO-BRACHIAL
BILATÉRAL CHEZ UN NAGEUR
A. CREUZÉ1, J.-M. COUDREUSE1, H. COLLADO1, T. LE CORROLLER2,
P.-E. MAGNAN3, J.-M. VITON1, A. DELARQUE1
1
2
3
Pôle de Médecine Physique et Réadaptation / Service de
Médecine du Sport du Professeur Delarque, Assistance
Publique des Hôpitaux de Marseille - Marseille,
France
Service de Radiologie du Professeur Champsaur, Assistance
Publique des Hôpitaux de Marseille, FRANCE
Service de Chirurgie Vasculaire du Professeur Branchereau,
Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, FRANCE
Objectif : Rapporter le premier cas décrit de syndrome du défilé
cervico-thoraco-brachial par atteinte artérielle bilatérale chez
un nageur de compétition.
Cas clinique : Monsieur V, 15 ans, nageur de compétition,
présentait depuis 3 ans des douleurs de la partie postérieure
des deux épaules et des deux bras avec fatigabilité et perte de
force lors de la position en abduction prolongée des deux bras.
Gênes : lors de la nage crawlée et certains gestes de la vie
quotidienne : se brosser les dents, se laver les cheveux.
A l’examen clinique : sujet longiligne avec attitude « de cou en
avant et d’épaules tombantes » (photo 1) et manœuvres de
Ross (photo 2), Wright et d’Adson positives. L’IRM et l’angio-IRM :
compression bilatérale de l’artère subclavière au niveau de la
pince costo-claviculaire.
Traitement actuel : rééducation spécifique selon le programme
de Revel et al [1].
Discussion-Conclusion : Dans la grande majorité des syndromes
du défilé cervico-thoraco-brachial, l’atteinte est de type
56
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
neurologique par compression des troncs du plexus brachial [23]. Le syndrome du défilé a été décrit chez les nageurs, les cas
décrits sont des atteintes neurologiques unilatérales au niveau
du défilé inter-scalénique [4]. La symptomatologie présentée
par notre patient était de type artériel (1% des cas de
syndromes du défilé cervico-thoraco-brachial). L’examen clinique
et les explorations neurologiques (EMG, potentiels évoqués
somesthèsiques) permettaient d’éliminer une cause neurologique
[2]. Les radiographies n’ont pas objectivé d’anomalies osseuses
pourtant fréquentes dans les syndrome du défilé cervico-thoracobrachial de type artériel. Peu de cas d’atteinte bilatérale ont
été rapportés dans la littérature car le plus souvent le diagnostic
est posé sur une symptomatologie touchant seulement un membre
supérieur. Chez notre patient l’atteinte clinique concernait les
deux membres supérieurs avec confirmation de la compression
artérielle bilatérale à l’IRM (photos 3 et 4) et l’angioIRM (photo
5) [5]. La pathologie vasculaire est rarement mis en cause dans la
pathologie sportive. Ce cas illustre la possibilité d’une douleur de
l’épaule autre que la pathologie mécanique classique de l’épaule
du nageur. En l’absence de complication initiale, un programme
de kinésithèrapie est préconisé [6]. Un traitement chirurgical sera
proposé après échec de la kinésithérapie pendant plus de 6 mois
[6].
MP-22
ACQUISITION DE LA MASSE OSSEUSE EN GYMNASTIQUE
RYTHMIQUE PENDANT LA PUBERTÉ : RÔLE DE LA LEPTINE ?
O. COSTE1, F. PARIS2, A. JAUSSENT2, D. MARIANO-GOULARD2,
C. SULTAN2, L. MAIMOUN2
1 Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports Montpellier, FRANCE
2 CHU - Montpellier, FRANCE
Objectif : Etudier les variations de densité minérale osseuse
(DMO) et les concentrations de leptine chez des jeunes filles
pratiquant la gymnastique rythmique (GR) en fonction du stade
pubertaire.
Sujets et méthodes : les concentrations plasmatiques de leptine,
des hormones sexuelles, des marqueurs du remodelage osseux
et d’IGF-1 ont été analysées chez 43 GR (âge moyen 13,3 ±
1,8 ans, écart de 10,6 à 17,2 ans; indice de masse corporel
(IMC) 17,52 ± 1,85 kg/m²; entraînement : 17,9 à 23,8 heures/
semaine), selon leur stade pubertaire (Tanner I, n= 7; II, n= 10;
III, n= 9; IV, n= 8; V, n=9). La DMO a été mesurée par Dexa sur
différents sites osseux.
Résultats : Les concentrations de leptine augmentent au cours
du développement pubertaire, et les valeurs mesurées aux
stades de Tanner IV et V (12,1 ± 4,5 et 13,2 ± 6,5 ng/ml)
sont significativement plus élevés (p<0,001) qu’aux stades I et
II (3,9 ± 2,1 et 2,9 ± 2,4 ng/ml). Un gain de la DMO mis en
évidence tout au long de la croissance sur tous les sites, mais
plus particulièrement entre les stades de Tanner II et IV. Dans
l’analyse de corrélation simple, la DMO mesurée à tous les sites
osseux était positivement corrélée (p< 0,05 à p< 0,001) à l’âge,
à l’IMC, aux taux de leptine, d’œstrogènes et de testostérone
et négativement corrélée avec les marqueurs osseux. L’utilisation
d’un modèle multivarié, afin de déterminer les facteurs associés
de façon indépendante avec chaque site osseux, met cependant
en évidence que seul l’âge, la masse maigre et la masse grasse
totale sont des facteurs explicatifs indépendants de la DMO.
Conclusion : La gymnastique rythmique est caractérisée par
un entraînement intensif et un faible pourcentage de masse
grasse. Le taux de leptine plasmatique augmente tout au long
de la puberté, liée en partie à des changements de composition
corporelle. Malgré des niveaux plasmatiques de DMO et de
leptine augmentant simultanément pendant la puberté, la leptine
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
ne semble pas avoir un rôle majeur direct sur l’accrétion osseuse
pendant cette puberté.
MP-24
ANALYSE DE L’EFFICACITÉ DÉFENSIVE
HANDBALLEURS DE HAUT NIVEAU
CHEZ
LES
M. CHÉRIF1, S. DJIBRIL2, D. GOMRI1, A. AOUIDET1
1
2
MP-23
DÉPENDANCE AUX GLUCIDES PENDANT UN EXERCICE
INTENSE CHEZ DES CYCLISTES AU COURS D’UNE SAISON DE
COMPÉTITION : IMPORTANCE DU NIVEAU D’ENTRAÎNEMENT
O. COSTE1, J. MANETTA2, L. MAIMOUN2, O. GALY3,
J.-L. RAIBAUT4, C. CASTEL4, C. BENEZIS4, J.-F. BRUN2, C. PREFAUT2,
J. MERCIER2
1
2
3
4
Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports - Montpellier,
FRANCE
CHU - Montpellier, FRANCE
UFRSTAPS - Point à Pitre, FRANCE
Centre de Médecine du Sport - Montpellier, FRANCE
Objectif : Tester l’hypothèse selon laquelle l’entraînement intensif
en endurance augmente l’utilisation glucidique lors d’un exercice
intensif.
Méthodes : 7 cyclistes ont réalisé un test de 50 minutes sur
ergocycle au dessus du seuil ventilatoire (+15 %) trois fois au cours
de la saison compétitive (Janvier (ET1), Mai (ET2) et Septembre
(ET3)). Les données ont été comparées avec 7 sujets contrôles
sédentaires. Les paramètres de puissance, cardiorespiratoires
et la lactatémie sont mesurés toutes les 5 minutes, l’oxydation
glucidique par calorimétrie indirecte et l’état de surentraînement
par le questionnaire de la Société Française de Médecine du
Sport.
Résultats : Le taux d’oxydation glucidique chez les cyclistes était
plus élevé à ET2 et ET3 qu’à ET1 (P< 0.05), plus faible à ET3
qu’à ET2 (P< 0.05), et plus élevé chez les cyclistes par rapport
aux sédentaires seulement à ET2 (P< 0.05). La cinématique du
lactate était plus faible chez les cyclistes que chez les sédentaires
à toutes les périodes (P< 0.05), par contre chez les cyclistes le
taux était plus faible à ET2 qu’à ET1 et plus élevé à ET3 qu’à ET2
(P< 0.05). Le niveau de performance était plus faible et le score
de surentraînement plus élevé à ET3 qu’à ET2 (P< 0.05).
Conclusion : Les cyclistes entraînés augmentent leur oxydation
glucidique lors d’un exercice intensif au cours de la saison, mais
diminuent leur performance en fin de la saison en présentant un
état de surentraînement. Les cyclistes entraînés développent donc
une dépendance glucidique en lien avec l’état de forme.
Institut Supérieur du Sport et de l’éducation Physique - Tunis,
TUNISIE
Institut National Supérieur de l’éducation Populaire et du Sport
- Dakar, SÉNÉGAL
But : Le but de notre présente recherche est de déceler les actions
motrices qui caractérisent une défense placée et leurs influences
sur la réussite des tirs chez les handballeurs de haut niveau.
Méthodes et matériels : Soixante six (66) joueurs (âge
27.86±3.86ans ; taille190.05±7.22; poids 91.87±9.43 kg ;
l’indice de corpulence IMC 25.32±1.53 kg/m2) participant aux
quatre derniers matchs du championnat de monde de handball
(Croatie2009). Nous avons analysé nos résultats suivant selon les
équipes et en fonctions de l’enjeu (demi-finale, classement et la
finale).
Résultats : Les résultats obtenus montrent que L’âge moyen de la
plus haute performance se situe à 28 ans, La taille moyenne des
handballeurs de haut niveau avoisine 190 cm, Le poids moyen de
la plus haute performance est de 91kg et l’indice de corpulence
(IMC) est de 25kg/m2.
Les actions motrices défensives ne sont pas influencées par l’enjeu,
on cite pour la finale 166.5±45.2 actions défensives, la demi
finale 190.25±26.1’actions défensives, et pour le match du
classement 170±35.5 actions défensives. La comparaison des
actions motrices défensives n’a pas engendré une différence
significative entre les équipes. La valeur moyenne des différents
tirs est plus importante lors du match du classement qu’au match
de demi-finale et finale, cela est dû à l’importance de l’enjeu.
Les actions motrices ; dissuasion, interception, harcèlement,
neutralisation, pression et contre ne déterminent pas la réussite
d’une défense placée.par contre la comparaison des actions
motrices changement, control et couverture a engendré une
différence significative à P<0.005 d’où ils déterminent la réussite
d’une défense placée. La comparaison des actions motrices en
fonction des différents tirs n‘a pas engendré une différence
significative d’où ces actions n’ont pas influencé les différents tirs
pendant tous les matches.
Conclusion : Les actions motrices défensives déterminent
partiellement la réussite d’une défense placée.
Mots clés : handball, enjeu, tirs, actions motrices défensives.
MP-25
EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT INTERMITTENT / FORCE SUR
LE DÉVELOPPEMENT DE LA QUALITÉ DE VITESSE CHEZ DES
HANDBALLEURS CONFIRMÉS
M. CHÉRIF1, S. DJIBRIL2, D. GOMRI1, A. AOUIDET1
1
2
Institut Supérieur du Sport et de l’éducation Physique - Tunis,
TUNISIE
Institut National Supérieur de l’éducation Populaire et du Sport
- Dakar, SÉNÉGAL
But : L’objectif de notre recherche est de « vérifier l’effet de
l’entraînement intermittent/force type 10/20 sur la variation
des différents paramètres de la vitesse chez des handballeurs
confirmés (catégorie senior) en tenant compte de la spécificité
des postes en Handball. ».
Méthodes et matériels : Vingt deux sujets de sexe masculin qui
s’entrainent régulièrement au sein d’une équipe de handball
senior, (âge : 21,13 ± 2,23 ans ; taille 181 ± 4,55 cm ; poids :
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
57
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
76,20± 11,00 kg ; BMI : 22,77 ± 3,36kg/m²) ont été repartis en
un groupe expérimental (n = 11) et en un groupe contrôle (n =
11). La reproductibilité de l’épreuve de la vitesse, mesurée par le
dispositif de photocellules électriques, a été étudiée au sein des
deux groupes. Les joueurs du groupe expérimental (n = 11) ont
suivi un programme d’entrainement intermittent /Force de type
10/20 spécifique au handball pendant 12 semaines. Les tests
des sprints répétés « Repeated Sprint Ability » (RSA) présentent
une différente reproductibilité.
Résultats : A l’issue de la session d’entraînement, les performances
réalisées par le groupe expérimental, à une moyenne RSA
(0.62%), présentent une amélioration réduite mais significative
à p < 0,05, d’autre part l’amélioration était très remarquable
pour l’endurance des sprints avec une différence significative à
P<0.017de l’écart type.
Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance de l’entraînement
intermittent/force type 10/20 sur le développement de
l’endurance vitesse chez les handballeurs.
Mots clés : vitesse, force, entrainement intermittent, les sprints
répétés.
MP-26
EFFET DE L’ENTRAINEMENT INTERMITTENT SUR LE
DÉVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE MAXIMALE AÉROBIE
CHEZ DES HANDBALLEURS CONFIRMÉS
M. CHÉRIF1, S. DJIBRIL2, G. DABAJI1, A. AOUIDET1
1
2
Institut Supérieur du Sport et de l’éducation Physique - Tunis,
TUNISIE
Institut National Supérieur de l’éducation Populaire et du Sport
- Dakar, SÉNÉGAL
But : Cette étude à pour but de vérifier l’influence de l’entrainement
intermittent sur le développement de la puissance maximale
aérobie chez des joueurs de handball
Méthodes et matériels : Vingt deux joueurs de handball (âge :
21.27±2.11 ans ; taille : 1.81±4.52m; poids : 77.37±12.53kg)
ont été répartis en un groupe expérimental (n = 11) et en un
groupe témoin (n = 11).
L’enregistrement des différents paramètres évalués chez les
deux groupes à savoir la consommation maximale d’oxygène
(VO2 max), la vitesse maximale aérobie (VMA), la fréquence
cardiaque maximale (FC max), et le Taux de récupération, est
réalisé par l’intermédiaire de Yo-Yo intermittent endurance
test (YYIET). Le groupe expérimental (n = 11) a été soumis à
un entraînement intermittent de type 30/30 durant six semaines
avec une moyenne de deux séances par semaines.
Résultats : A l’issue de la session d’entraînement, on a signalé
une évolution remarquable des performances réalisées par le
groupe expérimental pour le nombre de palier (4.96 %), pour la
VO2 max (3.65 %) pour la VMA (4.45%), cette amélioration est
significative à p < 0,03.Ainsi que pour la capacité de récupération
à P<0.005.Par contre aucune différence significative n’a été
enregistrée pour la FC max.
Conclusion : L’évaluation des efforts induise pour le régime
d’entrainement intermittent 30/30 souligne l’importance de cette
modalité pour optimiser la puissance maximale aérobie chez les
joueurs de handball (PMA).
Mots clefs : Intermittent, Puissance maximale aérobie,
consommation maximale d’oxygène vitesse maximale aérobie,
fréquence cardiaque maximale, récupération.
MP-27
EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DE
LA FORCE EXPLOSIVE DES MEMBRES INFÉRIEURS CHEZ DES
HANDBALLEURS CONFIRMÉS
58
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
M. CHERIF1, D. GOMRI1, A. AOUIDET1, M. MARQUES2
1
2
Institut Supérieur du Sport et de l’Education de Ksar Said Tunis Manouba, TUNISIE
Sports Science Department, University of Beira Interior, CIDESD
(Research Center in Sports Sciences, Health Sciences and
Covilha, PORTUGAL
Objectifs : Le but de cette étude est de cerner l’effet d’un
régime d’entrainement pliométrique spécifique au handball sur
l’évolution de la force explosive des membres inférieurs chez des
handballeurs confirmés.
Matériels et méthodes : Vingt deux sujets de sexe masculin qui
s’entrainent régulièrement au sein d’une équipe de handball
senior, (âge : 22,08± 2,99 ans ; taille 181 ,13 ± 4,75 cm ;
poids : 82,74± 12,24 kg ; indice de masse corporel (IMC)
:24,89±3,19kg/m²) ont été répartis en un groupe expérimental
(n = 11) et en un groupe control (n = 11). La reproductibilité des
différentes épreuves de saut, évaluées par le système Opto jump,
a été étudiée au sein de deux groupes. Le groupe expérimental
(n = 11) a été soumis à un entraînement de type pliométrique
durant six semaines. Les tests de saut présentent une différente
reproductibilité.
Résultats : À l’issue de la session d’entraînement, les performances
réalisées par le groupe expérimental au contre mouvement jump
(CMJ), (2,78 %) et au contre mouvement jump bras libres (CMJBL), (3,55 %) présentent une amélioration significative à p <
0,01.
Malgré les évolutions observées au squat jump (SJ), (1,35%)
et drop jump droite (DJ-D), (2,64%) et drop jump gauche
(DJ-G), (1,92%) la comparaison des résultats n’a pas engendré
une différence significative entre les performances lors du premier
et du deuxième teste.
Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance de régime
pliométrique comme moyen de développement de la force
explosive des membres inférieurs chez les handballeurs.
Mots clés : pliométrie, squat jump, contre mouvement jump, contre
mouvement jump bras libre, drop jump –jambe droite, drop jumpjambe gauche.
MP-28
LA BAISSE DE LA GLYCÉMIE À L’EXERCICE EN PLATEAU CHEZ
LE DIABÉTIQUE INSULINÉ EST DÉTERMINÉE PAR LA GLYCÉMIE
DE DÉPART ET L’INSULINÉMIE
J. BRUN1, B. MARTI1, C. FEDOU1, A. FARRET2, J. PLACE2,
E. RENARD2, J. MERCIER1
1
2
INSERM ERI 25 « Muscle et Pathologies », CERAMM, Service
Central de Physiologie Clinique, CHU Lapeyronie - Montpellier,
FRANCE
Service d’Endocrinologie, CHU Lapeyronie - Montpellier,
FRANCE
Les hypoglycémies d’effort du diabétique insuliné demeurent
difficiles à prédire. Nous pensons que les mécanismes précis
déterminant l’évolution de la glycémie à l’effort chez ces patients
restent mal définis. Nous avons précédemment montré l’absence
de bien fondé de deux mythes: le fait qu’une glycémie avant
exercice excédant 2,5 g/l doit contre-indiquer l’exercice car
dans ce cas l’exercice exacerberait l’hyperglycémie; et celui que
l’oxydation des glucides («glucose pulse»), prédit l’hypoglycémie.
23 diabétiques de type 1 (âge 22-67 ans, poids moyen :
68,6±2,03 kg; taille moyenne: 168 ± 1,45) traités par basalbolus ou pompe à insuline ont réalisé un exercice à plateau sur
ergocycle à 50% de leur Pmax (soit 30 à 120 watts) avec suivi
de la glycémie, de l’insulinémie libre et calorimétrie d’effort. La
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
glycémie de départ G0 (comprise entre 1,11 et 4,22 g/l, soit en
moyenne 2,23±0,95 g/l) baisse en moyenne de -0,95±0,26 g/l,
baisse retrouvée dans chez 21 sujets (91% des cas). L’oxydation
des glucides est fortement corrélée au travail total effectué (en kJ)
(r=0.875 p<0.001) mais ne prédit cependant pas l’évolution de la
glycémie. L’évolution de la glycémie est corrélée négativement (et
non positivement) à la variation glycémique à l’exercice (r=-0,525
p<0.01), de sorte que plus G0 est élevé plus la glycémie baisse.
L’insulinémie au début du test est comprise entre 6 et 66 µU/ml
et les sujets dont l’insulinémie était <25 µU/ml ne baissaient leur
glycémie que dans 67% des cas (moyenne -0,51±0,24) tandis
que si l’insulinémie excède 25 µU/ml la glycémie baisse toujours,
de 0,5 à 2,8 g/l (moyenne -1,7 ± 0,42). Une analyse multivariée
montre que la glycémie de départ (r=-0.684) et l’insulinémie
de départ (r=-0.591) sont deux variables contribuant de façon
indépendante à la baisse de la glycémie. Ces données sont à
étoffer sur un échantillon plus important mais elles confirment
bien que lors de ces exercices prolongés à plateau l’oxydation
des glucides ne prédit pas la baisse de glycémie. Cette baisse
de la glycémie est d’autant plus marquée que la glycémie basale
est élevée, et apparait déterminée, en analyse multivariée, par
le niveau d’insuline au début du test.
MP-29
EFFETS DU JEÛNE DE RAMADAN SUR LE PROFIL NUTRITIONNEL ET SUR L’APTITUDE AÉROBIE DES FOOTBALLEURS
M. BOUGRIDA1, F. CHIHA2, M.-K. BOURAHLI1, Y. BENKARA2,
A. SELAMI2, H. MEHDIOUI1
1
2
Service de Physiologie et des Explorations Fonctionnelles CHU
Dr BENBADIS - Constantine, ALGERIE
Département d’Education physique et sportive - Constantine,
ALGERIE
Objectif : Notre étude a pour but d’évaluer les effets du jeûne
de Ramadan, sur les apports nutritionnels et sur les réponses
ventilatoires des footballeurs.
Méthodes : 12 footballeurs (âge : 19,83 ± 2,39, taille : 176,08
± 3,82) ont été évalués dans deux situations : pendant la période
de contrôle ©, juste avant le mois de Ramadan et pendant la 4ème
semaine du mois ®. A chaque période une enquête alimentaire
a été menée à l’aide d’un questionnaire validé et une épreuve
d’effort maximale a été réalisée pour évaluer, selon le protocole
de Wasserman, le SV et le VO2max.
Résultats : Les données diététiques ont révélé des diminutions
significatives de l’apport calorique journalier (P<0,05) et des
apports hydrominéraux (P<0,05). Cependant, la proportion des
lipides dans les apports alimentaires a augmenté significativement
(P<0,05). Le Ramadan n’a pas influencé le VO2max, alors que le
SV est apparu tardivement et le QR a diminué significativement
à la fin de l’effort (P<0,01).
Conclusion : La pratique du jeûne de Ramadan s’est
accompagnée d’une diminution des apports énergétiques, d’une
diminution des apports hydrominéraux et d’une augmentation de
la consommation des lipides. L’apparition tardive du SV et la
baisse du QR à la fin de l’exercice maximal témoigneraient d’une
bonne réponse métabolique chez les footballeurs observant le
Ramadan.
Mots clés : Ramadan, apports énergétiques, VO2max, Seuil
Ventilatoire, footballeurs.
MP-30
COMBINAISONS, SPORT & TECHNOLOGIE : LES 3 PAS EN
AVANT DE LA NATATION
S. LEN1, G. BERTHELOT1, M. TAFFLET2, P. HELLARD3, V. THIBAULT1,
K. VELLARD1, S. ESCOLANO2, N. EL HELOU4, O. HERMINE5,
J.-F. TOUSSAINT1,4,6
1
2
3
4
5
6
IRMES / INSEP - Paris, FRANCE
INSERM U970 - Paris, FRANCE
Fédération Française de Natation (FFN) - Paris, FRANCE
Université Paris 5 - Paris, FRANCE
CNRS - Paris, FRANCE
CIMS APHP - Paris, FRANCE
Outre leurs aspects sportif, social ou politique, les compétitions
de l’ère olympique moderne permettent de suivre l’évolution
des meilleures performances humaines que plusieurs facteurs
(développement économique, charges et méthodes d’entraînement,
médecine…) contribuent à améliorer. Des publications récentes
montrent que l’évolution physiologique admet une limite [1 – 4] que
tendent à repousser le recours aux innovations technologiques.
La natation présente un profil évolutif permettant ainsi de
quantifier l’impact technologique des combinaisons sur les
performances, selon l’évolution des dispositions réglementaires.
L’analyse de 2800 performances en grand bassin permet
d’estimer l’impact des combinaisons de 1ère, 2ème (polyuréthane/
élastine) et 3ème (polyuréthane intégral) génération introduites
respectivement en 1999, 2008 et 2009. Cette séquence devrait
s’interrompre au 1er janvier 2010. La variation de la moyenne
des 10 meilleures performances est quantifiée chaque année
depuis 1999 dans chacune des 28 épreuves olympiques et
l’amélioration moyenne est mesurée par test ANOVA.
Les résultats montrent une évolution continue des performances
entre 1999 et 2007 (+0.93±0.26%, p < 0.001, en 8 ans) et une
amélioration brusque en 2008 (+1.02±0.54%, p < 0.001 sur un
an). La tendance au 14 septembre 2009 montre une deuxième
évolution majeure de (+0.43±0.62%, p < 0.001) en 9 mois.
La résultante à 10 ans montre un gain de 3.03±0.75% des
performances estimées par rapport à l’asymptote initiale de 1998.
Ces gains dépendent du style de nage et de la distance (+4.15%
sur le 50m NL masculin, +1.99% sur le 100m Brasse masculin, +
2.43% sur le 1500m NL masculin) mais sont équivalents pour les
deux sexes. Nous estimons ainsi l’ordre de grandeur du gain de
performance liée à une amélioration d’ordre technologique.
Il est difficile de prévoir l’évolution des performances en natation
en 2010, si les combinaisons demeurent interdites. Selon le modèle
final retenu, il apparaît cependant probable qu’elles accuseront
un recul majeur en proportion des gains mesurés durant les trois
périodes.
MP-31
MODÈLES STATISTIQUES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES
ENVIRONNEMENTAUX SUR LA PERFORMANCE DANS LE
MARATHON
J. TOLAÏNI1, N. EL HELOU2, J. LAPKOFF1, A. MARC1, S. LEN1,
H. NASSIF2, H. DESQUEYROUX3, S. MARQUET3, S. SAUTRON3,
A. DE NAZELLE4, G. BERTHELOT1, J.-F. TOUSSAINT1,5,6
1
2
3
4
5
6
IRMES / INSEP - Paris, FRANCE
Université Paris 5 René Descartes - Paris, FRANCE
ADEME - Paris, FRANCE
CREAL - Barcelone, ESPAGNE
CIMS - Paris, FRANCE
APHP Hôtel Dieu - Paris, FRANCE
Un grand nombre de marathons sont organisés chaque année dans
le monde et constituent de fait un formidable laboratoire d’étude
pour mesurer l’impact de divers paramètres environnementaux sur
la performance sportive humaine. Nous proposons ici d’identifier
les différents paramètres pouvant influencer la performance lors
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
59
POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDECINE DU SPORT
d’un effort intensif de plusieurs heures.
Les temps des 6 grands marathons internationaux ont étés
recueillis : Boston, New York, Chicago, Londres, Berlin et Paris sur
un période de 9 années de 2000 à 2008 pour un total de 53
marathons comparables pouvant compter jusqu’à plus de 30 000
participants par occurrence. Différents groupes de niveaux ont
étés déterminés en fonction des temps t réalisés par les coureurs:
Elite (t <2h20) ; sub-élite (2h20 < t < 2h40) ; groupe 3h (2h40 <
t < 3h) ; groupe 3h15 (3h < t < 3h15) ; groupe 3h30 (3h15 < t
< 3h30) ; groupe 3h45 (3h30 < t < 3h45). Différentes analyses
de corrélation inter-variables ont étés menés et un modèle
polynomial exprimant la vitesse des coureurs en fonction des
variables environnementales retenues est présenté pour chacun
des différents groupes.
Les résultats montrent que la température est le paramètre
responsable de la plus grande partie de la variabilité des
performances. Les modèles significatifs (p < 0.0001) retenus
pour les différents niveaux de performances sont de la forme :
avec T température, H humidité et explique plus de 62 % de la
variabilité des données dans chaque groupe de niveau.
Les variables température et humidité concernent tous les coureurs,
mais elles affectent les coureurs de niveau plus faible dans des
proportions plus importantes. Les autres variables recueillies n’ont
pas ou très peu d’impact sur la course.
L’étude des divers polluants (CO, CO2, Ozone, SO2, NO, NO2,
Benzene, Toluene, PM 2,5 et PM 10, métaux) à différents niveaux
de pollution, nous a permis de montrer ceux-ci n’impactent pas la
performance des coureurs les jours de course.
Il reste toutefois une partie de la variabilité à expliquer, et
l’impact du vent dont la modélisation reste difficile, peut être une
hypothèse plausible.
MP-32
LÉSIONS DE SURMENAGE CHEZ LE SPORTIF DE HAUT NIVEAU
EN PÉRIODE DE CROISSANCE : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN
CONSULTATION DE MÉDECINE DE SPORT
H. ADALA1, R. MANKAI2, M. KOUBAA3
1
2
3
60
Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Ssport de
Monastir - Monastir, TUNISIE
Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport Tunis, TUNISIE
CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Introduction : Les pathologies de surmenage chez l’enfant
et l’adolescent sportifs en particulier les ostéochondroses de
croissance sont généralement favorisées par les contraintes
mécaniques répétées et parfois par des troubles statiques
notamment du pied. Rares en consultation de médecine de
sport, mais elles sont à rechercher chez les sportifs en période
péri et post pubertaire se plaignant d’algies mécaniques non
traumatiques.
Objectifs, patients et méthodes : Dans le but d’étudier ces
pathologies microtraumatiques du sportif de haut niveau en
période de croissance, nous avons revu rétrospectivement toutes
les consultations médicales (2435) d’un médecin du sport dans un
centre de médecine et des sciences du sport sur une période de
cinq ans.
Résultats : Vingt sept cas d’ostéochondropathies de croissance
étaient rapportés (1.9 %). Ces sportifs étaient à prédominance
masculine (76 %) et d’âge moyen égal à 15.9 ans (12 à 22 ans).
Une maladie d’Osgood-Schlatter était la plus rapportée (40.7
%) notamment chez des footballeurs (63 %) dont un se présentant
en stade de fragmentation (stade III). La maladie de Sheuermann
(33,3 %) était rapportée surtout en sport collectif (77.7 %).
Une maladie de Sever (26 %) était retrouvée surtout chez des
footballeurs (57 %). Le diagnostic de ces ostéochondroses de
croissance était toujours évoqué cliniquement: âge, sport pratiqué,
niveau de pratique sportive, type de symptomatologie, facteurs
de risque et signes physiques. Le type d’ostéochondrose était en
fonction de la localisation de la douleur.
Une radiographie standard prescrite systématiquement, a permis
surtout l’élimination les autres étiologies des plaintes algiques.
Néanmoins des signes radiologiques ont permis de retenir
l’ostéochondrose ainsi suspectée dans 15 cas (55%). Le traitement
a consisté à un repos sportif relatif (4.3 semaines en moyenne),
un traitement médical et une kinésithérapie à but antalgique mais
aussi préventif notamment pour les formes de Sheuermann avec
des déformations du rachis et la mise en place d’une orthèse
anti-osgood dans un cas de maladie d’Osgood-Schlatter.
L’évolution était toujours favorable avec une reprise du sport sans
risque dans 6 semaines en moyenne et une récidive dans un cas
d’Osgood-Schlatter et 5 cas de maladie de Sheuermann. Des
séquelles anatomiques dans 4 cas d’osgood-Sclatter et 2 cas de
Sheuermann par retard de prises en charge.
Discussion et conclusion : Au terme de cette étude on peut dire
que dans un contexte non traumatique chez un sportif en période
de croissance, il faut toujours penser du moins en second plan
(éliminer d’abord une pathologie tumorale et/ou inflammatoire)
à une ostéochondropathie de croissances. L’exploration
radiologique et la prise en charge médico-kinésithérapique est
de grand intérêt pour le diagnostic et la prise en charge mais
aussi pour le suivi de ces pathologies qui risquent de laisser des
séquelles et perturbe de ce fait le parcourt sportif des athlètes
de haut niveau.
E-POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
PE-01
CONTRIBUTION À LA MISE EN PLACE D’ABAQUES DE COUPLE
DE FORCE MAXIMALE DES EXTENSEURS ET FLÉCHISSEURS
DU GENOU EN ISOCINÉTIQUE ET COMPARAISON DE DEUX
SPORTS DE FORCE, LE JUDO ET L’ATHLÉTISME, CHEZ DES
SPORTIFS DE HAUT NIVEAU À L’INSEP
Y. HERVOUET DES FORGES1, F. METAIS1, A. DAUFRENE1,
A. RICHAUD1
1 INSEP - Paris, FRANCE
Objectifs : Evaluer le meilleur résultat du couple de force maximale,
son rapport au poids, le travail total et le ratio fléchisseurs sur
extenseurs, de deux groupes de sportifs sains, membres de
l’INSEP, dans le but de constituer des groupes reproductibles pour
chaque activité sportive et de comparer les activités entre elles et
pas seulement de comparer les individus à eux-mêmes.
Méthodes : Cent sujets sportifs, judokas et athlètes de «sprint»,
répartis en trente judokas masculins, trente athlètes masculins,
vingt judokas féminines et vingt athlètes féminines, ont été testé
au sein de l’unité isocinétique du département médical de l’INSEP,
selon un même protocole standardisé. Le protocole consiste en un
test concentrique / concentrique testant le segment du genou à trois
vitesses de : 90°; 180° et 240°.
Seuls les meilleurs résultats du moment maximal et du travail total
(en Newton.mètre - N.m) sont retenus. Ces résultats sont ensuite
rapportés au poids de corps du patient (en kg), mesuré juste
avant le test.
Résultats : Il apparaît que le couple de force maximale rapporté
au poids, n’est pas systématiquement plus élevé chez les sportifs
masculins par rapport aux féminines. Le couple de force est
plus élevé en moyenne pour les extenseurs chez les judokas par
rapport aux athlètes alors que les fléchisseurs sont plus puissants
chez les athlètes par rapport aux judokas. Le ratio fléchisseur
sur extenseurs, représentant l’équilibre des groupes musculaires
agonistes antagonistes, est le plus faible chez les judokas
féminines et le plus élevé chez les athlètes masculins.
Discussion : La comparaison des couples de forces maximales,
du travail total et du ratio fléchisseurs sur extenseurs chez des
sportifs, masculins et féminins, de deux disciplines sportives
utilisant préférentiellement des groupes musculaires antagonistes
permet de mettre en évidence des différences significatives de
puissances moyennes. Cependant, ces mesures ne résument pas
à elles seules l’efficience fonctionnelle du segment de membre
évalué. La comparaison avec une population appariée de sujets
sportifs de niveau loisir serait utile.
Conclusion : La population spécifique des sportifs de haut
niveau de l’INSEP permet de mettre en évidence des écarts du
couple de force maximale des groupes musculaires des membres
inférieurs, de sujets pratiquant différents sports de force. Les
résultats montre également que l’écart du couple de force entre
les masculins et les féminines, n’est pas aussi important qu’attendu.
Enfin, ces mesures permettent de créer des moyennes par groupes
facilitant ainsi les comparaisons entre sportifs.
PE-02
PRISE EN CHARGE DE LA PUBALGIE CHEZ LES SPORTIFS DE
HAUT NIVEAU EN CONSULTATION DE MÉDECINE DU SPORT
H. ADALA1, L. BELKHIRIA1, M. HLAL1, R. MANKAI2
1
2
Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport
de Monastir - Monastir, TUNISIE
Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport
- Tunis, TUNISIE
Introduction : La pubalgie est une affection douloureuse du
pubis et des muscles ou tendons voisins qui est souvent difficile à
appréhender en raison de la complexité anatomique du carrefour
pubien et de l’intrication fréquente de plusieurs pathologies dans
le tableau clinique. Son incidence reste assez importante dans les
sports collectifs.
Objectifs : Etudier la pubalgie et sa prise en charge chez des
sportifs de différentes disciplines dans un centre de médecine et
des sciences du sport.
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective
reprenant toutes les consultations médicales (2435) d’un médecin
du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du
sport, effectuées sur une période de cinq ans.
Résultats : Parmi les 2435 consultations, 1409(57%) étaient pour
des atteintes traumatiques et micro-traumatiques de l’appareil
locomoteur. Parmi ces dernières, 107 (7.5%) étaient une pubalgie
chez des sportifs avec une nette prédominance masculine (92%)
et un âge moyen de 18.5 ans (13 à 33 ans). Selon un ordre
décroissant les disciplines sportives intéressées étaient le football
72 cas (67%), les sports de combat 19 cas (17.7%), le handball
8 cas (7.4%), le rugby 5 cas (4.6%), le basket-ball 2 cas (1.8%)
et l’ l’haltérophilie 1 cas (0.9%). Le côté gauche était le plus
concerné 72 cas (67%) et l’atteinte bilatérale n’a été que dans
5 cas (4.6%). Le diagnostic était essentiellement clinique tout en
recouvrant plusieurs affections dont l’ostéoarthropathie pubienne,
les tendinites d’insertion des adducteurs et la pathologie pariétale
abdominale. Le traitement a consisté toujours en un repos
sportif de 6 semaines en moyenne, à un traitement médical, une
cryothérapie et une rééducation faite en 3 phases : traitement
antalgique, traitement des facteurs favorisant et reprogrammation
neuro-sensori-motrice, suivis d’une réinsertion sportive progressive
en 8 semaines en moyenne. Une enquête étiopathogénique a été
menée et des mesures préventives ont été prescrites pour tous
les sportifs. L’évolution était bonne sauf dans trois cas bilatérales
rebelles au traitement médico-kinésithérapique ayant nécessité un
traitement chirurgical. A un recul moyen de 3 ans une reprise du
sport à un niveau antérieur était rapportée pour tous les patients
sauf pour les trois qui ont été opérés.
Discussion et conclusion : C’est une entité pathologique de
diagnostic clinique et de traitement difficile. Elle nécessite une
approche globale de la pathologie et une bonne adhérence du
sportif au programme de rééducation. Son but est de diminuer la
douleur, d’améliorer force et souplesse, de restaurer la fonction
perdue et de prévenir les rechutes. Le traitement chirurgical,
lorsque les indications sont bien posées, donne généralement de
bons résultats.
PE-03
ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES LÉSIONS SCAPULAIRES CHEZ
LES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN
CONSULTATION DE MÉDECINE DU SPORT
H. ADALA1, M. KOUBAA3, R. MANKAI2
1
2
3
Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport
de Monastir - Monastir, TUNISIE
Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport
- Tunis, TUNISIE
CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE
Introduction : L’épaule est l’une des grosses articulations pouvant
être concernée par les lésions traumatiques et microtraumatiques
en sport de haut niveau. Ces lésions scapulaires chez le sportif
sont nombreuses et variées, aiguës ou chroniques.
Objectifs : Etudier les pathologies traumatiques et
microtraumatiques de l’épaule chez des sportifs de haut niveau
dans un centre de médecine et des sciences du sport.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
61
E-POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
Patients et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective
reprenant toutes les consultations médicales (1427) d’un médecin
du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du
sport, effectuées sur une période de trois ans.
Résultats : Parmi les 1427 consultants, 1396 (97,8 %) étaient
des sportifs ayant consulté pour 1237 atteintes traumatiques et
micro-traumatiques de l’appareil locomoteur (86 %). Parmi ces
derniers, 91 (7 %) avaient des lésions scapulaires avec une nette
prédominance masculine (78 %) et un âge moyen de 20 ans (15
à 35 ans). Selon un ordre décroissant les disciplines sportives
concernées étaient le handball 42 cas(46 %), football 18 cas(19
%), les sports de combat 16 cas (17 %), l’haltérophilie 6 cas
(6.5 %), la natation 5 cas (5.4 %), le basket-ball 2 cas (2.1%),
le rugby 1 cas(1%) et l’athlétisme 1 cas(1%). Le côté gauche
était modérément le plus touché 38 cas (54.9%) et l’atteinte
bilatérale n’a été que dans 3 cas (3.2%). Une tendinopathie
de la coiffe des rotateurs était la pathologie scapulaire la plus
fréquente : 57 cas (62.6 %). Elle était rapportée respectivement
chez 35.7 % des nageurs, 11.9 % des handballeurs, 7.5 % des
footballeurs et 5.2% des sportifs de combat. Un syndrome de
conflit sous-acromio-coracoïdien était rapporté dans 14.2 % des
cas dont presque la moitié chez des haltérophiles (46.1 %). Une
tendinopathie de la longue portion du biceps et un SLAP ont été
observées avec la même fréquence soit 5 fois (5.4%). Le traitement
était médico-kinésithérapique avec un repos sportif relatif dans
tous les cas en dehors de deux cas de lésion intra-articulaire. Ces
dernières avaient nécessité un traitement chirurgical. Une relation
statistiquement confirmée entre les structures scapulaires lésées et
les disciplines sportives est ainsi retrouvée.
Discussion et conclusion : l’atteinte de l’épaule est une localisation
assez fréquente chez les sportifs de haut niveau. L’expression
clinique ainsi que la prise en charge médico-rééducative et/ou
chirurgicale est en fonction de la structure scapulaire touchée
ainsi du niveau de gravité de cette lésion. Une corrélation entre
la localisation structurale de l’atteinte de l’épaule et le sport
pratiqué a pu être confirmée.
PE-04
LÉSIONS MUSCULAIRES CHEZ LES SPORTIFS DE HAUT
NIVEAU : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE EN CONSULTATION DE
MÉDECINE DU SPORT
H. ADALA1, M. KOUBAA3, D. DAY4, F. BESBES1, R. MANKAI2
1
2
3
4
Centre Régional de la Médecine et des Sciences du Sport
de Monastir - Monastir, TUNISIE
Centre National de la Médecine et des Sciences du Sport
- Tunis, TUNISIE
CHU Fattouma Bourguiba - Monastir, TUNISIE
Hôpital d’Enfants - Tunis, TUNISIE
Introduction : Le muscle est l’une des structures les plus concernées
par les lésions traumatiques et microtraumatiques en sport de
haut niveau. Ces accidents musculaires chez le sportif sont assez
nombreux et leur pronostic dépend fortement de la qualité de
prise en charge.
Objectifs : Etudier les lésions musculaires chez des sportifs de haut
niveau dans un centre de médecine et des sciences du sport.
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective
reprenant toutes les consultations médicales (2435) d’un médecin
du sport dans un centre régional de médecine et des sciences du
sport, effectuées sur une période de cinq ans.
Résultats : Parmi les 2435 consultations, 1409 (57 %) étaient
pour des atteintes traumatiques et micro-traumatiques de
l’appareil locomoteur. Parmi ces dernières, 362 (25.6 %) étaient
suite à un accident musculaire chez des sportifs à prédominance
masculine (85 %) et un âge moyen de 17.5 ans (13 à 30 ans).
62
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Selon un ordre décroissant les disciplines sportives les plus
concernées étaient le football 243 cas (67.1%), le handball 54
cas (14.9 %), les sports de combat 25 cas (6.9 %) et le basketball 21cas (5.2 %). Le côté gauche était le plus touché (61 %). Le
mécanisme de la lésion musculaire était souvent intrinsèque (73
%). Le muscle quadricipital était le plus lésé (32.5 %) suivi par
les adducteurs (17.9 %) et l’Iskio-jambier (16.2 %). Il s’agissait
plutôt de lésions stade 2 (87 %). Un hématome intramusculaire
a été rapporté dans 4 cas dont 3 ont été ponctionnables. Le
diagnostic était toujours évoqué cliniquement. L’échographie
musculaire demandée quasi-systématiquement n’a été pratiquée
que dans 13.8% des cas ayant confirmé ainsi le diagnostic
de lésion musculaire. Le traitement a consisté à un repos
sportif relatif en moyenne de 4 semaines, une cryothérapie
pluriquotidienne, une kinésithérapie à but antalgique débuté en
un délai moyen d’une semaine et à un étirement infra-douleur tout
le long du traitement physiothérapique et une hygiène de vie. Un
renforcement musculaire et un travail musculaire excentrique en
fin du programme de rééducation ont été fréquemment réalisés.
Une ponction évacuatrice de l’hématome intramusculaire a été
pratiquée dans 3 cas d’hématome intramusculaire.
L’évolution était bonne sauf pour un footballeur n’ayant pas
respecté la prise en charge adoptée et dont la lésion a évolué
vers une cicatrice fibreuse. Le délai de la reprise progressive du
sport sans risque a été en moyenne de 5 semaines. Une relation
statistiquement confirmée entre la topographie de la lésion
musculaire et les disciplines sportives est ainsi retrouvée.
Discussion et conclusion : L’atteinte musculaire est une morbidité
traumatique et microtraumatique assez fréquente chez les sportifs
de haut niveau. L’expression clinique ainsi que la prise en charge
médico-rééducative et/ou chirurgicale est en fonction du niveau
de gravité de cette lésion. Une corrélation entre le musclé lésé et
le sport pratiqué a pu être confirmée.
PE-05
DE LA CRYOTHÉRAPIE À LA NEUROCRYOSTIMULATION : UNE
ÉVOLUTION... SAISISSANTE !
P. PAULIN1, F.-X. LAGRE1, F. NICOD1
1 Service de Santé et de Secours Médical du Service
Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs Besançon, FRANCE
Objectif : La cryothérapie existe depuis de nombreux siècles,
connue pour ses vertus contre la fièvre et l’inflammation. Elle
connaît aujourd’hui un regain d’intérêt au travers d’une meilleure
compréhension de son action sur le corps humain et la meilleure
codification de ses indications. La neurocryostimulation (NCS)
apparaît prometteuse.
Matériels et méthode : Les bases scientifiques de ce nouvel attrait
reposent sur un constat récent de recherche fondamentale, au
travers de la notion de choc thermique.
Les effets physiologiques de la cryothérapie sont validés par
la réalisation de récents travaux de recherche qui identifient
quatre grandes familles d’actions sur le corps humain : action
antalgique, action anti-inflammatoire, action vasomotrice, action
myorelaxante.
Résultats : Plusieurs techniques de cryothérapie sont connues et
utilisées, de la glace à la NCS, en passant par les bombes de
froid et l’azote liquide.
Chacune se base sur un phénomène physico-chimique distinct
lors du contact de la cryothérapie avec le corps humain, qui
conditionne l’apparition des effets physiologiques attendus au
niveau du corps. Trois phénomènes sont concernés : la conduction,
la convection et la sublimation.
Seule la NCS permet aujourd’hui d’obtenir de façon tangible les
E-POSTERS de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
effets physiologiques escomptés.
Les indications thérapeutiques apparaissent nombreuses et
susceptibles de répondre à plusieurs spécialités, tant dans la
sphère médicale que paramédicale, chez l’humain comme chez
l’animal.
Conclusion : La cryothérapie reprend aujourd’hui une place
grandissante dans l’arsenal thérapeutique disponible.
La meilleure compréhension des mécanismes d’action et le
développement de la NCS renforcent cet intérêt.
Il reste indispensable de mener des études de terrain
complémentaires pour cerner mieux encore le champ des
possibilités offertes.
Il apparaît tout aussi essentiel de poursuivre les travaux de
recherche fondamentale pour asseoir solidement les bases de
cette modalité thérapeutique ancestrale.
PE-06
MODIC 1 : À PROPOS D’UN CAS SPORTIF
M. BENICHOU1, J.-M. BADERE2, A. MULLER3, O. GILLE4
1 Clinique Magnin - Nouméa, NOUVELLE CALÉDONIE
2 Clinique Jeanne d’Arc - Le Port, ILE DE LA RÉUNION
3 CRF Ylang Yla ng - Le Port, ILE DE LA RÉUNION
4 CHU Pellegrin - Bordeaux, FRANCE
A propos d’un cas de lombalgie chronique classé Modic 1 en
résonance magnétique nucléaire (IRM) évoluant vers une nette
amélioration des douleurs et un aspect de Modic 0 sous infiltration
intra discale, les auteurs tentent de cerner les indications de ce
traitement et de connaître les moyens de dépistage des patients
Modic 1.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
63
64
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Emplacement
GENZYME
1
EMO INTERNATIONAL
2
Smith & Nephew3
IMSPRO - ASKAMON
4
Zimmer MedizinSysteme5
Laboratoires BOIRON
6
THUASNE
7
POWERADE
8
BSN Medical
9
Laboratoire ACM
10
LCA Pharmaceutical
11
CEVRES SANTÉ - MYOLUX
12
MEDIMEX 13
Société
Société
Emplacement
AGIPI - AXA
14
ZAMST
15
CRYONIC MEDICAL
16
EZY WRAP - SM Europe
17
Laboratoires GENEVRIER
18
EMS France
19
SCHUHFRIED France
20
Laboratoire SOBER
21
ORANGE BUSINESS SERVICES
22
DJO France
23
CEFAR COMPEX France - Groupe DJO24
GAME READY France
25
SECUDERM
26
PLAN d’EXPOSITION
I N F O R M A T I O N S G É n É rales
INFORMATIONS TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES
INFORMATIONS AUX PRÉSENTATEURS DE COMMUNICATIONS ORALES
Les présentateurs de communications orales libres devront être inscrits au congrès.
Equipement audio-visuel : L’équipement nécessaire à la projection des présentations Powerpoint sera à la disposition des orateurs, dans
les salles de conférence, pendant les sessions scientifiques.
Salle de pré projection : Une salle de pré-projection est disponible pour toutes les personnes qui présentent une communication orale.
Nous recommandons aux présentateurs de se rendre dans cette salle au minimum 2 heures avant le début de leur présentation, afin
de s’assurer du bon fonctionnement de leur support technique.
Supports acceptés : Seules les présentations enregistrées sur CD Rom ou clés USB pourront être testées. Nous recommandons aux
utilisateurs de Macintosh d’enregistrer leurs travaux dans une version compatible PC.
Sauvegarde de votre présentation et diffusion : Vos présentations seront enregistrées lors de votre passage en salle de pré-projection
dans notre système informatique. Vous pouvez, si vous le souhaitez, récupérer vos supports de communication à la fin de votre présentation,
ou demander à les effacer. Nous vous demanderons de signer une décharge nous autorisant l’utilisation de votre présentation pour
une diffusion sur le site internet des sociétés à l’issu du congrès.
Informations aux présentateurs de posters et de e-posters
Les présentateurs posters et de E-posters devront être inscrits au congrès.
Présentation posters
Les auteurs dont le résumé a été retenu pour une présentation sur panneaux posters sont invités à présenter leurs résultats sur un poster
affiché qui sera exposé aux congressistes dans la rotonde au niveau de l’exposition.
Un débat avec les auteurs sera organisé devant les posters le jeudi 29 octobre de 12h00 à 13h00. Les auteurs devront se trouver à côté
de leur poster au moment de cette session.
Les auteurs devront également se trouver près de leur poster au moment des pauses café et déjeuners.
- Le panneau posters a une superficie standard de 90 cm x 150 cm en format portrait
- Les posters doivent être mis en place sur les emplacements prévus à cet effet dès le jeudi 29 octobre 2009 à
partir de 07h30.
- Les posters doivent être retirés par leurs auteurs le samedi 31 octobre 2009 à partir de 10h30 jusquà 12h00.
AIM FRANCE décline toute responsabilité pour tous les posters déchirés, perdus ou qui n’auront pas été retirés avant midi.
Présentation E-posters
Si le résumé a été accepté pour une présentation E-poster, nous vous informons que la communication sera disponible sur une borne
informatique interactive et pourra être consultée pendant toute la durée du congrès.
La présentation doit exclusivement utiliser une version PowerPoint et doit comporter 10 diapositives au maximum
- la première comprend le titre, les auteurs
- La dernière mentionne les principales références bibliographiques.
- Aucune vidéo, animation ou transition ne doit être incluse dans le diaporama.
- Les présentations ne respectant pas les critères ci-dessus ne pourront pas être acceptées.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
65
I N F O R M A T I O N S G É n É rales
REMISE DE PRIX
La présence des candidats est obligatoire pour remettre les prix aux lauréats.
REMISE DES PRIX DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE MÉDÉCINE DU SPORT
Prix « Prix Jeunes Chercheurs »
Deux prix récompenseront deux jeunes chercheurs, pour l’originalité et la qualité de leurs travaux, présentés lors d’une session de
communications orales libres dans le programme de la SFMS.
Les communications seront présentées au cours de la session Concours « Prix Jeunes Chercheurs » de la SFMS planifiée le jeudi 29 octobre
2009 de 14h30 à 15h30.
 Ces prix « Jeunes Chercheurs » (1er et 2ème prix), d’un montant respectif de 500 € et 300 € seront officiellement remis au cours de la
séance de remise des prix le jeudi 29 octobre 2009 de 17h30 à 17h45.
 Sont considérés comme « jeunes chercheurs » des scientifiques ou médecins non encore titulaires de la thèse d’université de sciences, ou
tout juste diplômés de l’année en cours.
 Les jeunes chercheurs feront acte de candidature au cours de la soumission du résumé.
 Afin de justifier de votre statut de jeune chercheur, un justificatif vous sera demandé.
 Les autres communications seront présentées dans d’autres sessions thématiques.
Prix du meilleur poster
Un prix récompensera l’auteur du meilleur poster, pour l’originalité et la qualité de son travail
 Un jury sélectionnera sur place ce meilleur poster après examen de toutes les présentations affichées, et entretien avec l’auteur principal
au cours d’une session de visite et présentation des posters planifiée le jeudi 29 octobre de 12h00 à 13h00.
 Un prix poster d’un montant de 400 € sera officiellement remis au cours de la séance de remise des prix le jeudi 29 octobre 2009
de 17h30 à 17h45.
REMISE DES PRIX DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAUMATOLOGIE DU SPORT
Prix de la « Meilleure communication orale »
Un prix récompensera, pour l’originalité et la qualité de son travail, l’auteur d’un résumé présenté dans une session de communications
orales libres de la SFTS.
Ce prix de la « Meilleure Communication Orale » d’un montant de 400 € sera remis officiellement le vendredi 30 octobre 2009 de
17h30 à 18h00.
Ce prix est destiné aux médecins du sport ou d’équipe sportive, et surtout à ceux qui ont achevé leur formation.
Prix du « Meilleur Poster Electronique »
Un prix récompensera, pour l’originalité et la qualité de son travail, l’auteur d’un résumé présenté sous forme de E-poster.
Ce prix du « Meilleur Poster Electronique » d’un montant de 300 € sera remis officiellement le vendredi 30 octobre 2009 de 17h30 à 18h00.
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2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
I N F O R M A T I O N S G É n É rales
inscriptions au congr È s
Tarif des inscriptions
Inscriptions sur place
Membres SFMS et/ou SFTS (*) Congressistes
Etudiants en DU / DIU / Internes (*) Tarif journée
(jeudi 29 ou vendredi 30 octobre 2009) Tarif samedi matin (pour les professionnels paramédicaux uniquement) (*)
220 €
260 €
140 €
120 €
60 €
(*) La présentation d’un justificatif est obligatoire.
Accréditation FMC :
Congrès accrédité par le Département Formation Médicale Continue de la Faculté de Médecine de Rennes 1 :
553 580 02 435
L’inscription inclut
- L’accès aux sessions scientifiques et à l’espace exposition
- Les pauses café du jeudi 29, vendredi 30 et samedi 31 octobre 2009
- Les déjeuners du jeudi 29 et vendredi 30 octobre 2009
- La sacoche, la documentation du congrès et le certificat de présence
Vous pouvez vous inscrire à la journée ou à la demi-journée*. Ces inscriptions donnent accès aux sessions d’une journée de votre choix
(merci de préciser le jour de votre participation lors de votre inscription), ou de la demi-journée de samedi uniquement.
* Les tarifs demi-journée ne seront accordés qu’aux professionnels paramédicaux sur présentation d’un justificatif.
Conditions d’annulation
Toute demande d’annulation d’inscription doit se faire impérativement par écrit (par lettre ou par fax) et doit être envoyée au secrétariat
du congrès selon les conditions suivantes :
- Jusqu’au 31 août 2009 : remboursement de 50 % des frais d’inscription
- À partir du 1er septembre 2009 : aucun remboursement ne sera effectué.
Inscriptions sur place
Les inscriptions doivent nous être retournées avant le vendredi 09 octobre 2009.
Passée cette date, les inscriptions se feront sur place dès le jeudi 29 octobre 2009.
Certificat de présence
Un certificat de présence sera remis avec le badge et des documents du congrès à tous les participants du congrès.
Ateliers et séances paramédicales
Le nombre de places étant limité, les personnes souhaitant participer aux ateliers et séances paramédicales doivent obligatoirement
s’inscrire, et préciser le nom de l’atelier et le jour de leur choix au moment de l’inscription. Un bon donnant prioritairement accès à
ces sessions sera remis aux personnes inscrites, au moment du retrait du badge et des documents du congrès. L’accès aux salles pour les
participants non inscrits se fera alors en fonction du nombre de places disponibles.
HÉBERGEMENT
Une liste d’hôtels à proximité du Bellevue est à votre disposition à l’accueil du congrès. Afin de bénéficier des tarifs consentis avec les
hôtels de Biarritz, une fiche de réservation vous sera remise. Il vous suffira de la remplir et de la remettre lors de votre présentation
à l’hôtel de votre choix. Les réservations et le règlement de vos nuitées sont à faire directement auprès de l’hôtel. Les conditions de
réservation et d’annulation définies sont propres à chaque hôtel. L’organisation du congrès ne prend à sa charge ni les réservations
de chambres ni les frais de transport des participants au congrès. AIM FRANCE a un rôle d’intermédiaire auprès des hôtels, et se
décharge de toute responsabilité en cas d’indisponibilité dans l’hôtel de votre choix.
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
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I N F O R M A T I O N S G É n É rales
TRANSPORT & ACCÈS
Aérien
Vos billets d’avion au meilleur prix. Bénéficier de tarifs préférentiels avec Air France et
KLM Global Meetings - 2ème CONGRÈS COMMUN SFMS & SFTS
Code identifiant à communiquer lors de la réservation : 07021AF
Valable du 22/10/2009 au 02/11/2009
Pour plus d’informations : www.airfranceklm-globalmeetings.com
AFKLM Official carriers
Nº dossier : 2008140E
Date : 03/06/08
Validation DA/DC :
Validation Client :
Train
Des fichets SNCF sont à votre disposition à l’accueil du congrès.
Gare SNCF de Biarritz à 3 km du centre ville - Renseignements et horaires :
Service auto/train avec plusieurs destinations d’Europe - Tél. : +33 (0)5 59 50 83 07
Transferts gare et aérogare vers Biarritz centre
Lignes régulières de transfert bus : Tél : +33 (0)5 59 24 26 53 - www.bus-stab.com
Atlantic Taxi Radio : Tél. : +33 (0)5 59 03 18 18
Pour plus d’informations sur les accès vers Biarritz et les facilités de parking, contacter l’office de tourisme :
Tél. + 33 (0)5 59 22 37 00 - Fax + 33 (0)5 59 24 14 19
E-mail : [email protected] - Internet : www. biarritz.fr
PLAN DE SITUATION
« Le Bellevue »
Place bellevue - 64200 BIARRITZ
Le Bellevue
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2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
NOIR
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exposition & partenariat
Une exposition scientifique regroupant les laboratoires et partenaires du congrès sera ouverte, à l’ensemble des participants inscrits, le
jeudi 29 et vendredi 30 octobre toute la journée ainsi que le samedi 31 octobre matin. Les pauses café et les déjeuners seront également
servis dans cet espace.
Pour toute demande de partenariat ou pour toute information complémentaire, contacter Yohann LECLERC :
AIM Group - AIM FRANCE SAS
29-31, rue de l’Espérance - 75013 Paris, France
Tél. : +33 (0)1 40 78 38 00 - Fax : +33 (0)1 40 78 38 01 - E-mail : [email protected]
ASSURANCE
L’agence organisatrice du congrès ne peut prendre en charge la responsabilité personnelle des participants ou encore la perte ou le
dommage de leurs biens pendant la durée ou en conséquence de leur participation au congrès.
Les frais d’inscriptions n’incluent pas d’assurance. Aussi, nous vous recommandons vivement de souscrire à l’assurance de votre choix lors
de votre inscription au congrès, et lorsque vous réservez votre voyage. Votre assurance devra être souscrite dans votre pays d’origine.
COCKTAIL
Cocktail
organisé par la Mairie de Biarritz
Vendredi 30 octobre 2009 à 19h30
Les participants du congrès sont cordialement invités à participer à ce cocktail,
au cours duquel une démonstration de pelote et chants basques seront présentés.
Euskal Jaï
« Trinquet Couvert »
Stade d’Aguilera - 64200 Biarritz
Information : Tél. : +33 (0)5 59 23 91 09
2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
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NOTES
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2ème Congrès Commun SFMS & SFTS
Hyaluronate de sodium 1%
PM = 2,2 à 2,7 MDa
Adaptateur pour une meilleure
prise en main de la seringue
Appareillage de seringue
non-allergisant
HA
Seringue en verre pré-remplie
(Principe actif stable)
U
TE
P U RE T
É
• Origine
bio-fermentative
• Stérilisation par vapeur
haute-pression
• Pas de solvants d’extraction
• Absence de produits
d’origine animale
Verrouillage Luer-lock
Conservation à température ambiante
SÉCURITÉ
CERTIFIÉ SELON :
CONDITIONNEMENT
EN BOÎTE DE 1 OU 3
SERINGUE(S) de 2ml
NSEILLÉ
T
BLIC CO
PRIX PU NT AU MONTAN R
P
E
ÉQUIVAL OURSEMENT LP
B
DU REM
1. Informations Générales STRUCTOVIAL® est une solution
aqueuse, à base de hyaluronate de sodium à 1%. Méthode de stérilisation :
la stérilisation s’effectue dans le container final, à l’aide de vapeur
surchauffée. STRUCTOVIAL® est une solution stérile, apyrogène, isotonique et
Stérilisation et pyrogénicité strictement contrôlées.
viscoélastique à usage intra-articulaire (injection dans la cavité du genou).
Endotoxin test by The Austrian for headline and Nutrition, Graz.
2. Composition 1 ml de STRUCTOVIAL® contient 10,0 mg de hyaluronate
Remplissage sous vide.
de sodium ainsi que du chlorure de sodium, du monohydrogénophosphate de sodium,
de l’acide citrique et de l’eau stérile pour injection. 3. Indication Préconisé en
cas de douleur ou de raideur articulaire résultant d’une arthrose dégénérative ou post-traumatique du genou. 4. Propriétés et efficacité Toutes les articulations synoviales, notamment les articulations portantes qui soutiennent le poids du corps, contiennent du
hyaluronate de sodium viscoélastique. Cette substance a des propriétés lubrifiantes et protectrices contre les chocs, elle favorise la mobilité et l’indolence lors des mouvements articulaires. Chez les patients souffrant d’une arthrose dégénérative la viscoélasticité du liquide est
sensiblement diminuée ; par conséquent l’articulation est soumise à un effort mécanique plus important, ce qui accélère la dégénérescence du cartilage articulaire (l’articulation est ankylosée et douloureuse lors des mouvements). L’administration intra-articulaire de hyaluronate
de sodium de grande pureté, dont les propriétés viscoélastiques sont adaptées, peut améliorer la qualité de la lubrification de l’articulation. Le produit, par ses propriétés de lubrification et d’amortissement des chocs, permet de réduire la douleur et d’améliorer la mobilité.
Une série de cinq injections intra-articulaires peut faire effet pendant plusieurs mois. 5. Mode d’administration et dosage Retirer la seringue prête à l’emploi du container en plastique, retirer l’embout en plastique de l’adaptateur Luer-Lock en le dévissant
doucement, choisir une aiguille de taille appropriée et la verrouiller sur la seringue en tournant doucement jusqu’à ce qu’elle soit bien en place. Il est recommandé de faire entre 3 et 5 injections de STRUCTOVIAL® dans l’articulation du genou à raison d’une par semaine.
Il est possible de traiter plus d’une articulation à la fois. Selon la sévérité de l’atteinte articulaire, une série de 5 injections peut rester efficace pendant plus de 6 mois. Il est possible de répéter le traitement. 6. Contre-indications STRUCTOVIAL® ne doit pas être
administré aux patients qui seraient allergiques à l’un des composants du produit. Comme ce produit est administré par voie intra-articulaire, il est préférable d’exclure du traitement les patients souffrant d’arthrite d’origine bactérienne, afin d’éviter d’éventuelles complications.
Les médecins administrant le traitement doivent être conscients des risques immunologiques et d´autres risques potentiels que peut présenter I´utilisation d´un produit biologique. 7. Effets secondaires Il est possible que les patients recevant STRUCTOVIAL® ressentent
divers symptômes dans la région du genou traité (douleur, sensation de chaleur, rougeur et gonflement). C’est pourquoi, il est recommandé de placer pendant 5 à 10 minutes une poche de glace sur l’articulation traitée, afin d’éviter ces symptômes. 8. Mises en garde
STRUCTOVIAL® est uniquement destiné à un usage intra-articulaire. STRUCTOVIAL® est un produit à usage unique et la seringue ne doit pas être restérilisée après utilisation. Ne pas administrer après la date de péremption. Ne pas utiliser un étui qui serait déjà ouvert
et/ou abîmé. Tenir STRUCTOVIAL® hors de la portée des enfants. Pour le mode d’emploi de la seringue ; voir la notice d’utilisation. 9. Présentations et taille des étuis STRUCTOVIAL® est fourni dans une seringue jetable
contenant 2 ml de produit dans un conditionnement permettant de le garder stérile. Chaque seringue prête à l’emploi de STRUCTOVIAL® contient 20 mg / 2 ml de hyaluronate de sodium. Présentation : 1, 3 seringue(s) prête(s) à l’emploi.
10. Stockage Conserver STRUCTOVIAL® à température ambiante (25°C environ) et à l’abri du gel. 11. Date de révision de la notice Avril 2004 12. Fabricant Croma Pharma GmbH Industriezeile 6 A - 2100 Leobendorf Autriche
Tel.: +43/2262 684 68-0 - Fax.:+43/2262 684 68-15 • Distribué par Pierre Fabre Médicament - Information produit: 29 Avenue du sidobre - 81100 Castres - Tel.: 0 800 950 564. - Remboursé Sec Soc selon tarif LPPR
789 553 - Oct. 07
GMP (Good Manufacturing Practice)
ISO 9001 (Quality system)
ISO 13485 (distribution and manufacturing of medical devices)
Spécifications Ph EuR (European Pharmacopoeia)