expositions - Julien Gudéa

EXPOSITIONS
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Adresse postale : julien gudéa 1 cours némausus bâtiment b 30000 Nîmes
portable : 06 63 43 27 97 fixe : 04 66 21 17 07
JULIEN GUDÉA EXPOSITION DE GROUPE
NÉ EN 1975 À PARIS
2008 - Artsenat - «Du vent dans les branches» - sculpture dans le jardin du Luxembourg - Paris
2008 - Nemausus 20 ans après - exposition avec l’artiste Québécois Sébastien 1/1 - Nîmes
FORMATION
2007 - «La couleur dans divers états de matière»- Château d’Aubais
2007 - Galerie Akié Arichi - Paris
2001 - Une année d’arts plastiques à l’université Saint Denis
2000 - D.N.S.A.P. (Diplômé de l’école nationale supérieure des Beaux Arts de Paris)2007 - “Remonter les saumons” galerie Artcade - Marseille
1998 - Stage de 6 mois à l’école des arts visuels, université Laval, ville de Québec Canada 2006 - “Riche” - Jeune création - La Belleviloise Paris
2005 - “Ce paradis qui est le vôtre” Biennale d’Issy les Moulineaux
1995 - Diplôme de technicien en céramique, Sèvres
2005 - “Panorama” galerie Etienne de Causans Paris
2005 - 50eme salon de MONTROUGE - parrainé par Claude Viallat
REALISATION DANS L’ARCHITECTURE
2004 - Séléction prix Marin Arcueil
2003 - le Shop Paris
2006 - Fresques salle d’attente des enfants et des adultes - urgences C.H.I. Montfermeil (93)
2003 - Line Light MK2 bibliothèque, Paris
2006 - fresque mur et plafond - Bunker service de radiothérapie C.H.I. Montfermeil (93)
2003 - Salon de Mai
2002 - Sculpture permanente, hall du très grand gymnase Raspail, Arcueil (94)
2003 - Salon de MONTROUGE
2002 - “J’ai couché avec toi” Ecole Superieure d’Architecture Paris
PRIX
2002 - Congrès national “Jouer” Lyon
2000 - Novembre à Vitry
2005 - Aide individuelle à la création D.R.A.C. Languedoc Roussillon
2000 - Centre Culturel Némausus à Nîmes
2004 - Mention d’honneur de sculpture «4 Bienal Internacional del Baloncesto» Madrid
1998 - ISEG Paris
2000 - Bourse à la création Mairie de Paris
1995 - Musée de Saint-Pourçain
EXPOSITION PERSONNELLE
2008 - Festival de Paris fait sa comédie mairie du 5 arrondissement de Paris
2005 - Galerie Jean - Yves Franch Font Montpellier
2004 - Galerie Philippe Pannetier Nîmes
2003 - Congrès «l’Art et le Soin» Paris
2001 - Centre Culturel de Garches
DIVERS
2008 - Vente aux enchères au profit du Mouvement pour la réinsertion Sociale
2007 - Design graphique du produit dérivé de Vaucluse Logement promoteur H.L.M.
2007 - Design graphique des emballages des produits de la marque CAP ROOIBOS
2006 - Conception graphique de sites internet
2005 - Création d’enseignes de magasins. centre ville de Nîmes
2003 - Commande privée de la League national de Basket Paris L.N.B
2003 - Création pour art brut du label de musique électronique DIALECT. Paris
2001 - Design graphique de l’emballages de la ligne des parfums “GOBIN - DAUDE”. Paris
2001 - 2004 - Conception graphique des catalogue de la Maison des Arts de Malakoff
2000 - Participe au collectif de plasticiens “WantedAlive”
En couverture
MUR D’ALLUMETTES
silicone massif 2007
JULIEN GUDÉA
SCULPTURE - ART ACTUEL
2009
PERCEUSE
GRAND PETARD
Moulage polyurethane - flamme silicone massif 150 cm - 2008
année de création 2006
silicone massif
dimension 35 x 19 x 9cm
DEUX GRANDES CAPSULES, UNE PETITE CAPSULE ET UNE CANETTE
Grande capsule : résine fibre et peinture - dimensions 98 x 21 cm
ZODIAC
année de création 2008
Elastomère teinté + fibre
dimension 77 x 46 x 18 cm
Appareil photo instantanné
année de création 2008
silicone stratifié
dimensions 20 x 18 x 11,5 + photo 15,5 x 14 cm
VUE D’EXPOSITION
Villeneuve les Avignons - 2008
JERRICAN
année de création 2008
silicone stratifié
dimensions 32 x 24 x 14 cm
FRAGMENT BALLON
année de création 2002
silicone stratifié - prélèvement et moulage
dimensions 58 x 35 x 10 cm
JULIEN GUDÉA, OU LA VIE SECRÈTE DES OBJETS
Julien Gudéa est fasciné par les objets qui peuplent notre vie quotidienne. Objets destinés au bricolage, à l’entretien de la
maison et du corps, aux jeux ou au sport, ils sont tous, en tant qu’artefacts sur les rayons des supermarchés, à la source d’un
imaginaire que l’artiste s’est donné pour tâche d’exploiter.
Le projet est ambitieux, car les objets que Julien Gudéa a choisis pour point de départ de sa recherche sont depuis longtemps tombés en banalité, ce qui les rend à la fois trop proches et trop loin de nous pour qu’ils puissent encore nous étonner. Ils relèvent en effet, sans exception, d’une production de masse qui les constitue en séries et les fait entrer dans un
anonymat que l’introduction de différences marginales ne parvient pas à rompre. Ils n’ont pas d’âme, au contraire de ceux
qui appartenaient à un monde artisanal. Il ne leur reste seulement qu’une fonction, celle de répondre le plus rationnellement possible aux besoins des hommes. Mais cette fonction même, qui n’est au mieux que leur identité abstraite, se trouve
immergée dans un ordre économique, social et culturel bien établi, qui les parasite et les transforme en systèmes de signes
derrière lesquels leur être authentique a fini par disparaître. La perception des objets en est si fortement
médiatisée, que les voir, les toucher et les manipuler ne sont plus opérations portant sur les objets eux-mêmes, mais sur
leurs simulacres façonnés par une idéologie dominante à vocation planétaire.
L’audace de Julien Gudéa, ici fidèle à une inspiration dadaïste et surréaliste, est de vouloir aller, par-delà leurs simulacres,
aux objets eux-mêmes, pour en faire surgir le merveilleux dont ils sont chargés. Le procédé adopté par l’artiste pour y parvenir consiste à faire naître l’oeuvre en décalant les caractéristiques esthétiques de l’objet qui sert de référent, sans que jamais
cependant celui-ci ne soit rendu méconnaissable. Les écarts sont calculés. Ils portent sur la forme, qui devient souvent archétypale, sur la taille, où l’absurde peut le disputer au monstrueux (l’allumette, la perceuse), sur les couleurs, qui jaillissent
alors avec une crudité sauvage, évoquant le chromatisme criard dont on use parfois pour les jouets d’enfants et la peinture
des bateaux. Pour le matériau, l’écart est carrément rupture, Julien Gudéa ayant choisi d’employer l’élastomère.
Vient à la pensée que nous ne serions pas très loin des « sculptures molles » de Oldenburg. Pourtant, attacher l’étiquette Pop
Art à Julien Gudéa risquerait fort de trahir ses intentions et d’éclipser la nature réelle de ses oeuvres. Le Pop Art prenait l’objet et la rue comme un musée. Il percevait l’objet en le passant au filtre d’une histoire de l’art bien présente dans les esprits.
Cette démarche n’est en rien celle de Julien Gudea. La pratique réfléchie du « décalage », analogue à celle de la dissonance
en musique, marque son originalité. Le décalage a toujours été, ne l’oublions pas, une plastique de la subversion. Ici, c’est
le seul moyen de suspendre efficacement la fonction vernaculaire attachée à l’objet référent et de déréaliser le système
ordinaire des signes qui phagocyte celui-ci. On pourrait dire que les oeuvres de Julien Gudea ont le pouvoir « d’esthétiser
» les objets qui hantent les grandes surfaces, mais à condition cependant d’entendre par « esthétique » le domaine des
sensations pures. Ce sont en effet des oeuvres dans lesquelles ces objets, à peine effleurés du regard par le consommateur
pressé, redeviennent ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être : une surprise pour les sens et un enchantement ; mais aussi
l’occasion d’un étonnement devant la puissance créatrice infinie de l’homme.
L’artiste est pédagogue. Il nous invite à revenir aux choses elles-mêmes pour nous en faire éprouver la magie primitive. Il
veut nous les montrer telles qu’elles sont, avant que la culture ne s’en empare, c’est-à-dire à travers la sensibilité d’un enfant
qui les voit et les manipule à l’âge de ses premiers éblouissements. Aussi l’élastomère a-t-il dans les oeuvres de Julien Gudéa
un rôle essentiel. Ce matériau est chaud et moelleux comme une nostalgie des paradis perdus. Il nous ouvre
les portes du monde archaïque et merveilleux du toucher, et il nous fait accéder à l’ordre voluptueux de la chair et de
l’organique. Avec lui s’abolit la distance qui sépare ordinairement les hommes de leurs objets. Dans les oeuvres de Julien
Gudéa sa présence se fait maternelle et son efficacité symbolique s’accorde parfaitement au projet de l’artiste. Grâce à ce
matériau, en effet, les oeuvres peuvent être vécues comme des rencontres charnelles, ou comme des prolongements de la
chair au-delà des limites naturelles du corps. Reconnaissons-le : il ne serait pas possible, avec des moyens plastiques, de dire,
avec plus de clarté, le désir des hommes d’aujourd’hui d’en finir avec le mutisme et l’opacité des choses, et de retrouver la
transparence heureuse des rapports que l’on nouait avec elles dans les temps anciens
Texte de Fernand Fournier / critique d’art, professeur agrégé de philosophie
Paris / Crotone juin 2007
BOTTE EN CAOUTCHOUC VENTOUSE
année de création 2005
silicone stratifié / plexiglas
dimension 55 x 42 x 7 cm
CHEWING-GUM
année de création 2007
silicone massif
dimension 69 x 12 x 3 cm
MASQUE
année de création 2007
silicone stratifié
dimension 51 x 26 x 8 cm
BÛCHER D’ALLUMETTES GÉANTES
Jardins du Luxembourg - 12 pièces polyurethane 240cm - Artsénat 2008
Série des appareils photo sur équerre boulonnée
année de création 2008
silicone massif / résine
FORMATION
Après une formation de céramique à l’école de Sèvres Julien Gudéa continu son parcours à l’école nationale supérieure
des Beaux Arts de Paris où il obtient son dîplome en 2000. Il fera un stage à l’école des arts visuels de la ville de Québec,
Canada. En 2001 il réalise son premier contrat en dessinant l’emballage d’un parfum. En 2002 il réalise sa première commande publique pour le hall d’un gymnase de la ville d’Arcueil (94) grand moulage d’un fragment de ballon de basket.
Puis en 2003 et jusqu’à ce jour il s’installe avec sa famille dans le sud de la France, où il se spécialise dans les plastiques et
se consacre à différentes expositions dans divers lieux publics et privés : Salon de montrouge, Jeune Création, la galerie
Pannetier à Nîmes, la biennale d’Issy les Moulineaux, les Bains Douches à Marseille, la galerie Akié Arichi à Paris. Il réalise
en 2006 deux fresques pour le service d’un hôpital à Montfermeil dans le nord de Paris, le produit dérivé d’un promoteur
hlm et présente 4 expositions en 2008 à Nîmes, au festival de Paris fait sa comédie (l’humour dans l’art), Villeneuve les
Avignons et la dernière édition d’Art sénat (jardins du luxembourg)
DEMARCHE ARTISTIQUE
LA CANADIENNE
année de création 2007
surface silicone stratification résine
dimension 61 x 42 x 24,5 cm
Dans mes sculptures je questionne la gratuité qui caractérise la surface d’un produit: forme, materiaux, couleur, on peux
parler de détournement de l’enveloppe. Pour moi, une pièce réussie contient une forme d’humour. le terme «article» associé à mes pièces illustre cet exercice d’inspiration du quotidien le plus ordinaire. «Comme un exercice de tous les jours»
ma production consiste à la modélisation d’une série d’objet qui a pour ambition d’interroger notre perception du réel.
L’oeuvre doit produire quelquechose en moi, mais pas seulement : les références se veulent évidentes et accessibles. Mes
articles-sculptures ne sont pas la reproduction identique de l’objet référent: ce n’est pas l’objet qui est moulé, ce n’est plus
la couleur d’origine de l’objet, ni la matière, ni les proportions, ni exactement la forme.
FRAGMENT D’UN BALLON DE BASKET
Commande de la ville d’Arcueil (jeunesse et sport) Gymnase Raspail Arcueil - 2002 - moulage en silicone teinté / résine polyester - diametre 200 cm
Série des appareils photos reflex
année de création 2008
prototype en argile
dimension 50 x 30,5 x 36 cm
Grand gant de boxe
année de création 2008
Moulage en résine polyester fibrée et peinte
dimension 133 x 54 x 38 cm
Ring de boxe
année de création 2008
cordelette silicone - socle résine teintée - vernis polyurethane
dimension 58 x 58 x 30 cm
Julien Gudéa dans son atelier - Nîmes - 2008
Etiquette laser (graphisme en relief)
Détournement du procédé de gravure laser
moulage par coulée - dessin C.A.O. originale - 2009
VUE D’EXPOSITION
Montrouge «50 ans» - 2005
montage de 8 ventouses siliconnées