restaurateur de textiles - Institut National des Métiers d`Art

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restaurateur de textiles - Institut National des Métiers d`Art
RESTAURATEUR DE TEXTILES
RESTAURATEUR DE
TEXTILES
MÉTIER
L’extension du patrimoine aux produits de l’activité humaine, autres que les
œuvres d’art, est relativement récente. De nos jours, l’objet à valeur historique
doit bénéficier de conditions favorables de visibilité en tant que document, cela
n’a pas toujours été le cas dans le domaine de la restauration des arts textiles
anciens. Les restaurations passées sont souvent déontologiquement nuisibles à
une objectivité documentaire et dégradent l’étoffe. Par exemple, un tissu resté trop
longtemps plié peut se déchirer ou se déformer s’il a été fixé à une toile non
désapprêtée, de même une déchirure des années 80 laisse des marques de colle
d’adhésif ou de toile thermocollée. Aujourd’hui, les progrès scientifiques ont su
apporter des matériaux (innocuité, stabilité chimique et physique) adaptés aux
théories de la restauration qui préconisent des procédés de conservation neutres
et réversibles afin de faciliter les restaurations futures. En effet, la déontologie
actuelle de la restauration- conservation ne permet pas au restaurateur de faire
appel à son sens artistique. Le restaurateur de textile fait durer l’éphémère le plus
discrètement possible.
Pour des raisons de conservations naturelles, certains textiles anciens retrouvés
dans des tombeaux lors de fouilles archéologiques comme les textiles coptes du
Vème siècle peuvent former une collection plus complète que des vêtements
quotidiens du XVIIème siècle. Les restaurateurs peuvent être confrontés à des
fragments de soieries sassanides ou byzantines du VIIème siècle comme l’ « étoffe
à éléphants », linceul qui servi à envelopper les reliques de Charlemagne.
Le textile est le matériau le plus fragile dans le temps, poreux, il risque d'être
endommagé et de se décomposer par l’oxydation atmosphérique, l’humidité, la
corrosion, la lumière, la poussière, les insectes, les moisissures et la manipulation.
Le restaurateur de textile a une connaissance approfondie des fibres, des teintures,
de l’histoire et des techniques textiles mais aussi des réactions chimiques. Dans
un atelier scientifique il va utiliser des procédés micro- technologiques afin de
restaurer artisanalement un objet d’art textile. Les techniques rencontrées sont le
tissage, la broderie, la dentelle, mais également la maille, la passementerie et
l’impression.
Les textiles anciens sont composés de fibres naturelles comme le coton, le lin, la
laine et la soie, ainsi que de fibres naturelles modifiées (la rayonne) ou
synthétiques comme le nylon. Toutes ces fibres ont des propriétés chimiques et
physiques différentes qui influent sur la résistance des textiles. Ce sont également
ces caractéristiques diverses qui ordonnent les soins à donner aux objets en tissu.
Le restaurateur de textile commence par analyser l’état de conservation de la
pièce à restaurer en effectuant une étude des techniques d’exécution d’origine. Il
observe et liste les caractéristiques artistiques et historiques comme le type de
fibre, de métiers à filer et à tisser, les points de broderies utilisés, le sens du droit
fil adopté, le type de teinture et de décor appliqué. L’objet textile est souvent
retrouvé à plat, la lecture des motifs ou de l’entrecroisement des fils est donc
souvent difficile, le restaurateur prend ensuite des photographies et appréhende la
forme d’origine. Puis, il analyse les propriétés chimiques et physiques des
altérations pouvant prendre la forme de déchirures, de défragmentation, de
lacunes, de plis, de traces et tâches brunes ou de saleté.
Un relevé sur l’objet permet d’obtenir un patron de l’objet textile, utilisé pour la
fabrication de supports nécessaires aux différentes étapes du traitement.
Puis vient l’opération délicate du nettoyage de l’objet afin d’arrêter les altérations.
Contre des saletés grasses dues aux dommages d’une combustion par exemple, le
restaurateur exécute un dépoussiérage avec un micro- aspirateur pour ensuite
nettoyer la pièce à sec, en bain, ou en surface par tamponnements du recto et du
verso. A la place, le lavage en bain d’eau déminéralisée additionnée de détergent
non ionique permet de réduire les dépôts de substances minérales. Les fibres
rigidifiées par le temps s’assouplissent. Par exemple, un tricot mouillé, peut
reprendre sa forme initiale qu’il gardera en séchant. La pièce est séchée en
volume, fixée par des épingles sur un support provisoire en polyester de PH
neutre. L’épinglage permet la reconstitution de l’armure d’un tissu, des mailles
d’un tricot, d’une dentelle ou d’un tressage.
Pour des tissus défragmentés, la remise en place des fragments s’effectue à plat en
respectant le sens des fils et du décor. La consolidation de l’ensemble des
fragments est réalisée par des points de restauration (point de Boulogne en
broderie) au fil d’organsin de soie. Pour les textiles atteints par les insectes et les
moisissures, le restaurateur peut effectuer un traitement biocide.
Puis vient l’étape de la consolidation de la pièce en volume ou a plat. Les
traitements de consolidation doivent être réversibles, c'est à dire qu'ils doivent
pouvoir être retirés sans aucun dommage pour l'objet original. Il s’agit de fermer
les coutures, renforcer les fixations des galons, des glands ou des franges ou bien
de doubler une étoffe fragile en velours d’une toile de coton neutre.
Le restaurateur de textile peut maintenant dater l’objet textile depuis des
considérations techniques et stylistiques.
L’opération de présentation de l’objet est un travail délicat qui engage souvent le
restaurateur à concevoir et à réaliser un mannequin- support inédit et totalement
adapté à la meilleure conservation pour l’objet textile. Il convient d’étudier une
forme de support afin d’éviter les plis et les tensions, par exemple, la forme du T
est employée pour présenter une tunique.
Par ailleurs, le restaurateur utilise des matériaux neutres comme un grillage de
polyéthylène recouvert d’un feutre de polyester avec des agrafes inoxydables,
gainé par un molleton de coton débouilli. Les essayages sont réalisés avec une
copie de l’objet restauré, celui-ci étant manipulé le moins possible, il est enfilé au
dernier moment et définitivement.
Si le tissu reste fragilisé après l’intervention de restauration, le conservateur peut
décider d’exposer la pièce à plat et poser une crêpeline de soie teinte ("voile de
soie transparent") en surface par des points de couture. Par ailleurs, le restaurateur
respectera la transparence d’une mousseline de soie originelle en la consolidant
avec un tissu plus transparent et plus léger. Le tissu constituant le support
définitif est mat et teinté de la même couleur que la pièce restaurée, mais un ton
en dessous.
Le restaurateur est le seul à être autorisé à manipuler l’objet restauré lors de
l’installation de l’exposition d’une collection. L’objet exposé, son travail devient
invisible et permet pourtant de rendre sa lisibilité à une œuvre historique.
FORMATIONS
FORMATION INITIALE
Niveau II (Niveau équivalent à la licence, au diplôme supérieur des arts
appliqués - DSAA)
Licence préservation des biens culturels (Université Paris I Panthéon-Sorbonne),
2 ans.
Niveau I (Niveau équivalent au master)
Master conservation restauration des biens culturels (Université Paris I
Panthéon-Sorbonne), 2 ans.
Diplôme de restaurateur du patrimoine - grade de Master (Institut national du
patrimoine - Département des restaurateurs - La-Plaine-St-Denis), 5 ans.
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
L’Institut national du patrimoine propose des modules de formation permanente
pour les restaurateurs.
Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales
et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant
notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/
Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site
Internet : http://www.institut-metiersdart.org/
Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses
des centres de formations en Europe.
ENVIRONNEMENT
Le métier de restaurateur de textile est relativement récent et dynamique. Ce
dernier travaille en étroite collaboration avec les archéologues et les
conservateurs. Une fois homologué par l’Institut National du Patrimoine, il
travaille au sein des ateliers des Musées de France, en profession indépendante ou
comme salarié. S’il possède un atelier, il peut se former une clientèle privée afin
de restaurer des chasubles, châles, mouchoirs, vêtements, coiffes, tapis, tapisseries
et étoffes d’ameublement. Par ailleurs, il peut être amené à voyager lors de
missions archéologiques.
La profession est active, c'est-à-dire que la théorie de la restauration est en
constante évolution, le métier est donc proche du domaine de la recherche et le
restaurateur est susceptible de donner des conférences ou d’organiser des
colloques.
ORGANISMES PROFESSIONNELS
Fédération française des professionnels de la conservationrestauration (FFCR),
60, rue Greneta, 75002 Paris.
Tél : 06 95 20 25 02.
[email protected]
http://www.ffcr.fr/
Née en 1992, la FFCR a pour vocation de promouvoir la conservationrestauration. Elle est composée de professionnels, diplômés ou reconnus, qui
souscrivent à une déontologie : la Définition de la profession publiée par le
Conseil International des Musées (ICOM-CC) en 1984 et le Code d’éthique et
de formation de la Confédération Européenne des Organisations de
Conservateurs-Restaurateurs (ECCO) en 1994.
Confédération européenne des organisations de conservateursrestaurateurs (ECCO),
70, Coudenberg, 1000 Bruxelles, Belgique.
[email protected]
http://www.ecco-eu.org/
L’ECCO est une organisation internationale créée en 1991 et composée
d'associations professionnelles ; elle regroupe des conservateurs-restaurateurs
issus de 16 pays de l'Union européenne. L’ECCO a rédigé en 1993 un code
d’éthique reconnu comme la référence professionnelle en matière de
conservation-restauration qui énonce les principes, les devoirs et les obligations
de la profession.
SALONS ET MANIFESTATIONS
Journées européennes des métiers d’art - JEMA,
Annuel, avril
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
http://journeesdesmetiersdart.fr/
Les Journées Européennes des Métiers d’Art ( JEMA), initiées et coordonnées
par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et
vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les
professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes
d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de
savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier
week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France.
Salon international du patrimoine culturel à Paris,
Annuel, novembre,
Atelier d’Art de France, 8, rue Chaptal, 75009 Paris.
Tél. : 01 44 01 08 30.
[email protected]
http://www.patrimoineculturel.com
Plus particulièrement consacré à l'origine aux restaurateurs, le salon du
patrimoine culturel s'est progressivement ouvert à tous les acteurs de la
conservation, de la restauration et de la mise en valeur du patrimoine mobilier et
immobilier. Salon tout public.
Pour avoir des informations concernant les colloques, conférences et journées
d’études, vous pouvez consulter les sites de l’ICOM, de la Fédération française
des conservateurs - restaurateurs et du Ministère de la culture et de la
communication :
http://icom.museum/media/actualites/L/2/
http://www.ffcr.fr/actualite-les-annonces
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiquesministerielles/Conservation-restauration
CONCOURS
Concours de la fonction publique,
Ministère de la culture et de la communication, secrétariat général, service
des ressources humaines, département du recrutement, de la mobilité et
de la formation, pôle recrutement et parcours professionnels, 182, rue
Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 01.
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Aides-demarches/Concourset-examens-professionnels
Concours de recrutement du personnel du Ministère de la culture et de la
communication : maître ouvrier (catégorie C), technicien d’art (catégorie B) ou
chef de travaux d’art (catégorie A). Le maître ouvrier réalise de petites
restaurations, le technicien s'occupe de la restauration et de la préservation des
œuvres. Le chef de travaux assure l'encadrement du personnel et assume la
responsabilité du fonctionnement des ateliers de restauration. Ils travaillent
notamment dans les musées nationaux, les domaines nationaux, les bibliothèques,
les manufactures nationales, ainsi qu’aux Archives nationales et au Mobilier
national.
Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France,
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs
ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature
interministérielle des niveaux de formation. Il atteste l’acquisition d’une haute
qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans les domaines de la
restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des
structures métalliques, de l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la
bijouterie, des techniques de précisions, de la gravure, de la communication, de la
musique, des animaux, de l’agriculture, du commerce et des services. Organisé
tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans
minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une
exposition des œuvres des lauréats est organisée par le comité.
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA,
Annuel, remise de prix : date variable.
Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours.
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des
Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de
Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs
acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont
pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au
niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur
maîtrise technique.
Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur
de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un
diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB
Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des
professionnels, visite de musées, ateliers, etc.
Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes
Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix.
Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de
l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de
communication et de promotion.
SOURCES D’INFORMATION
ORGANISMES
Association française pour l’étude du textile (AFET),
http://www.afet.fr/
L’AFET se fixe pour objectifs la promotion et le développement des recherches
sur la fabrication, l’utilisation et la conservation des textiles sous toutes leurs
formes. Elle s’intéresse au développement des travaux pluridisciplinaires
rassemblant des spécialistes (archéologues, historiens de l’art ou des techniques,
restaurateurs, créateurs, chimistes, industriels).
Association des restaurateurs d’art et d’archéologie de formation
universitaire (ARAAFU),
10 Allée de Fontainebleau, BAL 77, 75019 Paris.
Tél. : 06 95 12 92 22.
[email protected]
http://araafu.free.fr/
L'association a pour but la promotion d'une conception spécifique de la
restauration, unissant la connaissance des sciences fondamentales à l'héritage des
pratiques traditionnelles. Dans ce cadre général, l'action de l'association se
développe sur trois plans : universitaire (lien entre diplômés et étudiants de la
Maîtrise des Sciences et Techniques de Conservation-Restauration des Biens
Culturels de l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne), professionnel (soutien de
la recherche en conservation-restauration du patrimoine, lien entre les diplômés
et le monde du travail, information des progrès techniques) et éthique
(promotion des codes déontologiques de la profession reconnus à l'échelle
européenne).
Section française de l'Institut international de conservation (SFIIC),
29, rue de Paris, 77420 Champs-sur-Marne.
Tél. : 01 60 17 87 04 Fax : 01 60 37 77 99.
[email protected]
http://sfiic.free.fr/
La SFIIC est une association regroupant des spécialistes de la conservation du
patrimoine culturel et qui a pour but de favoriser toute action relative à la
conservation des biens culturels en suivant notamment les règles déontologiques
de l’IIC (International Institute of Conservation), auquel elle est moralement
affiliée. La SFIIC organise des colloques, des groupes de travail et produit des
publications, dont la revue Coré publiée en coédition avec les éditions Errance. .
Centre Régional de Conservation et de Restauration des Œuvres
d’Art.
5A, Route de Saint-Loup, 70000 Vesoul.
Tél. : 03 84 76 63 30. Fax : 03 84 76 87 52.
[email protected]
http://crrcoa.fr/
Le centre est agréé par la direction des musées de France. Ses interventions sont
soutenues et supervisées par un conseil scientifique. 85% des interventions se font
sur des objets de collections publiques. L'activité principale se résume à des
interventions sur des œuvres in situ et en atelier, à des interventions de
prévention, à des opérations d'assistance technique, de recherches appliquées et
d'études. L'activité secondaire est tournée vers la formation.
Centre interrégional de conservation et de restauration du
patrimoine (CICRP)
21, rue Guibal, 13003 Marseille.
Tél. : 04 91 08 23 39. Fax. : 04 91 08 88 64.
[email protected]
http://www.cicrp.fr/
Le Centre Interrégional de Conservation et Restauration du Patrimoine
(C.I.C.R.P.) assure des missions de service public contribuant à la connaissance,
la préservation et la restauration de biens culturels. Elles s'exercent notamment
sous forme de conseil et d'assistance scientifique et technique auprès des
responsables de collections publiques et des collectivités locales.
LIEUX RESSOURCES
Centre de restauration et de recherche des musées de France
(C2RMF),
Palais du Louvre, Porte des Lions, 14, quai François Mitterrand, 75001 Paris
Tél. : 01 40 20 56 52.
http://www.c2rmf.fr
Le C2RMF a pour mission de mettre en œuvre, en liaison avec les conservateurs
responsables des collections, la politique de la Direction des musées de France en
matière de recherche, de conservation préventive et de restauration des
collections publiques. Il constitue et conserve une documentation sur les
matériaux, les techniques et la restauration des œuvres des musées et administre
les laboratoires et les ateliers de restauration qui lui sont rattachés. Le C2RMF
publie également la revue Techné.
Centre international d’études des textiles anciens (CIETA),
34, rue de la Charité, 69002 Lyon.
Tél. : 04 78 38 42 10. Fax : 04 72 40 25 12.
[email protected]
http://www.cieta.fr/
Le Centre international d'étude des textiles anciens a été créé en 1954 par les
conservateurs des grandes collections textiles internationales. Cette association a
pour but de promouvoir toute action tendant à mieux connaître les textiles
anciens. Il réunit conservateurs, techniciens, restaurateurs, ou historiens d’art issus
de plusieurs pays. Son siège a été fixé au Musée des tissus de Lyon en raison du
passé historique de la ville, de l’existence de l’école supérieure de tissage, et d’une
profession textile connue et renommée. Organisme d’échange au niveau
international entre les différents membres, le CIETA leur permet d’entretenir des
relations avec les spécialistes des textiles anciens du monde entier.
Comité français du conseil international des musées (ICOM-France),
13, rue Molière, 75001 Paris Cedex 01.
Tél. / Fax : 01 42 61 32 02.
[email protected]
http://www.icom-musees.fr/
Le comité regroupe, sur la base du volontariat, 2200 professionnels, musées et
centres d'exposition contribuant à la conservation, la documentation et la
diffusion des biens du patrimoine culturel, répondant aux objectifs de l'ICOM
(Conseil international des musées). ICOM-France valorise les expériences
développées par ses membres au plan international et contribue à leur formation
professionnelle. Publication d’une lettre d’information.
Conseil international des musées (ICOM),
UNESCO-ICOM, Conseil international des musées – Comité pour la
conservation, Maison de l’Unesco, 1, rue Miollis, 75732 Paris Cedex 15.
Tél. : 01 47 34 05 00. Fax : 01 43 06 78 62.
[email protected]
http://icom.museum
L'organisation internationale des musées et des professionnels des musées
s'engage à préserver, assurer la continuité et communiquer la valeur du
patrimoine culturel et naturel mondial, actuel et futur. Créée en 1946, l'ICOM
est une organisation non gouvernementale, en relation avec l’UNESCO. Basé à
Paris, le siège de l'ICOM est composé d’un secrétariat général et d’un centre
d’information muséologique UNESCO-ICOM. Le fonds documentaire est
dédié à la muséologie, la muséographie et la conservation-restauration.
Service des musées de France,
6, rue des Pyramides, 75041 Paris Cedex 01.
Tél. : 01 40 15 73 00.
[email protected]
http://www.culturecommunication.gouv.fr/
Dépendant du Ministère de la culture, le Service des Musées de France propose
et met en œuvre la politique de l'Etat en matière de patrimoine muséographique.
Il achète des œuvres d'art, assure le contrôle des missions de conservation,
protection, restauration, l'étude et l'enrichissement des collections, le
développement de la recherche, la diffusion et la présentation des œuvres d’art au
public au sein des Musées de France. Il contribue également à la mise en œuvre
de la formation des professionnels. Centre de documentation dépositaire du
fonds documentaire de l'ICOM et contenant des informations sur la muséologie,
la muséographie et la conservation-restauration.
Institut national du patrimoine (INP),
Département des restaurateurs, 124, rue Henri Barbusse, 93300
Aubervilliers.
Tél. : 01 49 46 57 00. Fax : 01 49 46 57 01.
http://www.inp.fr
L’INP est un centre de formation en matière de conservation-restauration des
biens culturels. Le département des restaurateurs dispose d’un laboratoire équipé
pour la plupart des analyses physico-chimiques des matériaux des œuvres d'art. Il
est réservé à l'étude des œuvres qui servent à la formation des élèves. La
bibliothèque de l’INP est la plus importante de France dans le domaine de la
conservation-restauration (techniques artistiques, matériaux, ouvrages de base
pour les sciences et l'histoire de l'art et publications en conservation et
restauration, françaises comme étrangères).
Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH),
29, rue de Paris, 77420 Champs-sur-Marne.
Tél. : 01 60 37 77 80. Fax : 01 60 37 77 99.
http://www.lrmh.fr
Service de la direction de l’architecture et du patrimoine du Ministère de la
culture, le laboratoire se consacre aux études sur la conservation des objets et
monuments du patrimoine culturel inscrits à l’inventaire des monuments
historiques. Il possède un centre de documentation avec un important fonds
d’ouvrages sur la conservation et la restauration.
Musées des tissus et des arts décoratifs de Lyon,
34, rue de la Charité, 69002 Lyon.
Tél. : 04 78 38 42 00. Fax : 04 72 40 25 12.
[email protected]
http://www.mtmad.fr/
Les musées des tissus et des arts décoratifs abritent un atelier de restauration, un
centre de documentation des musées (fonds de 30 000 pièces), le CIETA
(Centre international d'études des textiles anciens), ainsi qu'une banque d'images
constituée de plus de 3 millions de pièces d'archives du Musée. Le secret de
l’impression sur soie, les somptueuses créations lyonnaises sont présentées dans
différents ateliers de soierie et boutiques. Le musée a donné une attention
particulière à l'histoire de la fabrication en soie de la Renaissance à aujourd’hui. Il
illustre également les étapes les plus importantes dans l'histoire de textile. La
section du costume reflète la mode française ainsi que des spécialités telles que la
broderie et Lacemaking.
Tissuthèque de la Piscine, musée d’art et d’industrie André Diligent,
23, rue de l’Espérance, 59100 Roubaix.
Tél. : 03 20 69 23 60.
http://www.roubaix-lapiscine.com
La ville de Roubaix a réuni une très importante collection textile. Cet ensemble,
riche de plusieurs centaines de milliers de références (livres d’échantillons textiles
regroupant la production française de 1835 à 1940 environ, pièces de tissu allant
de l’Egypte copte à nos jours) est unique en son genre. Rassemblant en
abondance fibres, techniques et savoir-faire variés, ce fonds est consultable sur
rendez-vous dans un espace de conservation et de consultation pour les
professionnels uniquement.
PRESSE
Coré, revue francophone pluridisciplinaire de conservationrestauration des biens culturels,
Semestriel,
Section française de l'Institut international de conservation (SFIIC), 29, rue
de Paris, 77420 Champs-sur-Marne.
Tél. : 01 60 17 87 04. Fax : 01 60 37 77 99.
[email protected]
http://sfiic.free.fr/
Revue pluridisciplinaire co-éditée par la SFIIC et les éditions Errance, informant
les professionnels et un public plus vaste (amateurs, collectionneurs, étudiants...)
des évolutions dans le champ de la conservation-restauration des biens culturels.
Chaque numéro comprend un dossier thématique et une rubrique actualités.
Lettre du Comité national français,
Biannuel,
ICOM, Comité français, 13, rue Molière, 75001 Paris.
Tél. : 01 42 61 32 02.
[email protected]
http://www.icom-musees.fr/
Comptes rendus de colloques de l’ICOM et dossier thématique. Lettre réservée
aux adhérents.
Nouvelles de l’ICOM, lettre du Conseil international des musées,
Trimestriel,
Maison de l’Unesco, 1, rue Miollis, 75732 Paris Cedex 15.
Tél. : 01 47 34 05 00. Fax : 01 43 06 78 62.
[email protected]
http://www.icom-musees.fr/
Lettre disponible en français, anglais et espagnol qui rend compte de l’activité de
l’ICOM au niveau international : articles de fond sur des problématiques
muséales et patrimoniales, comptes rendus de colloques, liste de publications,
agenda des manifestations.
Patrimoines, revue de l'Institut national du patrimoine,
Annuel,
Institut national du patrimoine, 2, rue Vivienne, 75002 Paris.
Tél. : 01 44 41 16 41.
http://www.inp.fr/
Réflexions sur les grands enjeux du patrimoine, contributions de personnalités
françaises et étrangères, présentation de travaux scientifiques d'étudiants de l'INP,
actualités nationales et internationales.
Revue CRBC, conservation-restauration des biens culturels,
ARAAFU Publications, 10 allée de Fontainebleau, BAL 77, 75019 Paris.
Tél. : 06 95 12 92 22.
[email protected]
http://araafu.free.fr/
Depuis 1989, l’association des restaurateurs d'art et d'archéologie de formation
universitaire (ARAAFU) édite une revue ouverte à tous, dont l’objectif est de
promouvoir une conception moderne et exigeante de la conservation du
patrimoine : conservation préventive, techniques et études de cas, travaux et
recherches, enseignement et formation, notes et travaux d’étudiants.
Technè, la revue du Centre de recherche et de restauration des
musées de France,
Semestriel,
Com&Com, 20 avenue Edouard Herriot, 92350 Le Plessis-Robinson
Fax : 01 40 94 22 22.
http://www.c2rmf.fr
Technè rend compte de l’application des sciences exactes à l’étude du patrimoine
culturel dans une démarche interdisciplinaire : recherches liées à l’histoire de l’art
et des civilisations, travaux récents en conservation et en restauration, actualité de
la recherche.
SITES INTERNET
http://www.inp.fr
Le site de l’Institut National du Patrimoine présente en détail les métiers de la
restauration conservation. Par ailleurs, il informe de l’actualité des colloques,
conférences et stages pour les professionnels et propose une médiathèque en
ligne.
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiquesministerielles/Conservation-restauration
Le portail propose aux professionnels du patrimoine et aux étudiants se destinant
à ces métiers, une liste de ressources en ligne autour de la réglementation, des
bonnes pratiques, des recherches scientifiques et de la formation dans ces
domaines.
http://crrcoa.fr/
Centre Régional de restauration et de Conservation des Œuvres d’Art de Vesoul
en Franche- Comté. Ce site professionnel explique les techniques de
restauration- conservation des textiles en proposant des documents
photographiques.
http://www.mtmad.fr/
Le site du musée des Arts Décoratifs de Lyon présente quelques exemples de
restaurations textiles exécutées dans leur atelier de restauration.
http://ceroart.revues.org
Cette revue électronique annuelle est un espace de réflexion qui propose des
articles sur le thème de la conservation, du statut de l’objet d’art, de la philosophie
et de la restauration ainsi qu’un calendrier des rencontres européennes.
http://www.ffcr.fr/
La Fédération française des professionnels de la conservation restauration
propose sur son site Internet un annuaire des conservateurs-restaurateurs ainsi
que des informations sur les formations, les textes de référence, les actualités du
secteur.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient
prétendre à l’exhaustivité.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers
d’art, une ressource unique sur les métiers d’art :
- Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers
d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son
site internet.
- Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et
plus de 750 films sur ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
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