CA mars 2007 - Mairie du 3e

Transcription

CA mars 2007 - Mairie du 3e
MAIRIE
DU
3
E
ARRONDISSEMENT
Paris, le 11 juin 2007
PROCES–VERBAL DU CONSEIL D’ARRONDISSEMENT
Séance du 20 mars 2007
La séance est ouverte sous la présidence de M. Pierre AIDENBAUM, Maire du
3e arrondissement.
Etaient présents : M. Pierre AIDENBAUM, Mme Camille MONTACIÉ, M. Michel
CHAUDANSON, M. François LONGERINAS, Mme Marie LANTIER, Mme Christine FREY,
Mme Claire-Marie NEUFVILLE, M. Philippe STIERLIN, Mme Claudine BLANCHETBARDON, M. Jack-Yves BOHBOT.
Absents excusés: M. Olivier FERRAND, Mme Christine FREY.
Absents : M. Alexandre CARRERE.
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Secrétaire de séance : M. Michel CHAUDANSON
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M. AIDENBAUM ouvre la séance et désigne un secrétaire de séance en la personne de M.
CHAUDANSON. Il propose d’ajouter à l’ordre du jour un vœu concernant une demande
exprimée auprès du Maire de Paris afin qu’un lieu du 3 ème arrondissement (restant à choisir)
soit réservé à la mémoire de Lucie Aubrac. Ce vœu sera présenté en fin du Conseil
d’arrondissement.
Le Conseil d’arrondissement approuve à l’unanimité l’ajout de ce vœu à l’ordre du jour.
APPROBATION DU PROCES-VERBAL DU CONSEIL D’ARRONDISSEMENT DE LA
SEANCE DU 5 FEVRIER 2007
M. AIDENBAUM soumet l’approbation du procès-verbal au Conseil qui l’adopte à
l’unanimité.
APPROBATION DE LA PASSATION PAR LA SOCIETE D’ECONOMIE MIXTE DU
CENTRE DE PARIS D’UN AVENANT AU MARCHE DE TRAVAUX POUR LA CRECHE
COLLECTIVE DE 60 BERCEAUX DE LA RUE RAMBUTEAU
M. AIDENBAUM donne la parole à Mme MONTACIE qui présente cette délibération.
Mme MONTACIE précise qu’il s’agit de l’avenant n°1 au marché de travaux. Cette crèche,
dont les travaux ont évolué à plusieurs reprises pour diverses raisons, s’avère d’un coût plus
élevé que prévu puisqu’il est passé de 3 334 448 € à 3 529 287 € puis à 3 829 000 €. Elle
remarque que cette crèche est une des plus chères de Paris, lorsque l’on ramène le prix au
coût d’un berceau. Cette crèche comprend en fait 66 berceaux, plus deux logements de
fonction dont un destiné à héberger la Directrice Mme RENARD (homonyme de
Mme RENARD, Directrice de la Crèche des Franc Bourgeois). Cette délibération vise à
solliciter le vote des élus pour la passation par la SEM du Centre de Paris, mandataire de la
Ville, de l’avenant n°1 au marché de travaux.
M. AIDENBAUM s’enquiert d’éventuelles observations puis soumet la délibération au
Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
AUTORISATION DONNEE A MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS DE SIGNER AVEC LES
CAISSES DES ECOLES UNE CONVENTION D’OCCUPATION DES LOCAUX DE
RESTAURATION DU PREMIER DEGRE
M. AIDENBAUM invite Mme MONTACIE à présenter cette délibération.
Mme MONTACIE rappelle que la Mairie de Paris est propriétaire des locaux scolaires et que
la Caisse des écoles, en charge de la restauration scolaire, en occupe une partie. A ce titre,
elle signe une convention avec la Ville de Paris qui a le mérite de distinguer exactement la
répartition des charges entre les deux parties signataires. L’entretien courant revient à la
Caisse des écoles dont la structure permet de faire preuve de plus d’efficience dans ce
domaine, la Ville de Paris se chargeant des mises en conformité, des opérations de
désinfection et dératisation.
M. AIDENBAUM demande s’il y a des demandes d’intervention puis donne la parole à M.
BOHBOT.
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Profitant de cette délibération qui concerne les écoles, M. BOHBOT demande qu’au cours
d’un prochain conseil, soit évoqué l’audit réalisé par la Ville de Paris en 2006 qui a relevé un
certain nombre d’insuffisances dans la Caisse des écoles.
M. AIDENBAUM note cette demande et s’engage à y répondre.
Mme MONTACIE ajoute que la Caisse des écoles a très bien su rétablir la situation depuis.
M. AIDENBAUM soumet la délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
M. AIDENBAUM modifie l’ordre du jour car M. LONGERINAS va devoir s’absenter. Il lui
propose de rapporter sur le point 13 et lui donne la parole.
SUBVENTION AUX ASSOCIATIONS MENANT DES ACTIONS SPECIFIQUES D’ACCES
AU DROIT DANS LE CADRE DE LA MISSION INTEGRATION
M. LONGERINAS rappelle que la politique de la Ville est assez ambitieuse en matière
d’intégration ; elle soutient les associations oeuvrant pour la solidarité et l’intégration des
personnes d’origine étrangère. Il doit précisément quitter le Conseil d’arrondissement car le
réseau « Education sans frontières » vient de l’appeler pour accompagner des militants
associatifs dans un commissariat de Paris, dans lequel séjourne actuellement un père de
famille d’enfant scolarisé dans le 3ème arrondissement rue des Vertus. En tant qu’élu, M.
LONGERINAS va accompagner ces militants pour rencontrer le Commissaire de Police.
L’une des associations des plus actives « Association Franco-chinoise Pierre Ducerf »,
absente ce soir, est concernée par cette délibération. La majeure partie des associations qui
font l’objet de la demande de subvention présentée ce soir interviennent dans le 3ème
arrondissement.
L’Association Franco-chinoise Pierre Ducerf organise des permanences d’accueil, de
soutien, d’alphabétisation, d’apprentissage du chinois pour les Français et du français pour
les Chinois, mais également de l’accès à l’emploi pour aider les jeunes Chinois à rejoindre
des métiers d’avenir qui ne sont pas naturellement ceux de leurs familles. Il est proposé
d’octroyer une subvention de 13 000 € pour cette association.
L’Association Réseau Chrétiens Immigrés (RCI) est domiciliée et se réunit très régulièrement
dans le 4ème arrondissement. Elle intervient également dans les paroisses du 3ème
arrondissement où elle mène une action forte de solidarité humanitaire et d’alphabétisation.
Le GISTI, association spécialisée dans le droit des étrangers, fournit des clés sur le plan
juridique à l’ensemble des autres associations. Elle est étroitement liée à la Ligue des Droits
de l’Homme et M. LONGERINAS estime qu’il est tout à fait légitime de la soutenir puisqu’elle
vient en aide aux associations de terrain. Les autres associations conduisent des activités
plus globales sur Paris : l’Association des Tunisiens en France et le Collectif des Accidentés
du Travail, Handicapés et Retraités pour l’Egalité des Droits (CATRED) qui a élargi son
champ d’activité à l’égalité des droits pour les personnes handicapées d’origine étrangère.
M. LONGERINAS propose de voter cette délibération sur les subventions de manière
bloquée, telle que présentée par M. le Maire de Paris.
M. AIDENBAUM s’enquiert d’éventuelles interventions et donne la parole à Mme
BLANCHET-BARDON.
Mme BLANCHET-BARDON constate que la méthode des votes bloqués reste inchangée.
Elle est tout à fait disposée à approuver la demande de subvention à l’intention de
l’Association Franco-chinoise Pierre Ducerf car elle connaît leur travail. En revanche, elle
émet des réserves pour les associations qui ne sont pas spécialement implantées dans le
3ème arrondissement et refuse le vote bloqué dont le principe ne lui semble pas du tout
honnête.
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M. AIDENBAUM pense que Mme BLANCHET-BARDON s’oppose donc à l’article 49-3…
M. AIDENBAUM soumet la délibération au vote du Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
Mme BLANCHET-BARDON et M. BOHBOT ne prennent pas part au vote et Mme LANTIER
s’abstient.
1. AUTORISATION DONNEE A MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS DE SIGNER
UNE CONVENTION ENTRE LA VILLE DE PARIS ET L’OMS DU 3ème
ARRONDISSEMENT POUR UNE SUBVENTION DE 10 000 EUROS
M. AIDENBAUM invite Mme MONTACIE à présenter cette délibération.
Mme MONTACIE indique que pour la quatrième année consécutive, l’OMS bénéficie d’une
subvention de fonctionnement de 10 000 € pour poursuivre ses actions, plus particulièrement
pour la publication d’un bulletin regroupant les associations et leurs activités. Elle organise
également la Fête du Mouvement Sportif qui se déroulera cette année au mois d’octobre,
période favorable au lancement des différentes activités associatives. Par ailleurs les
activités situées rue Eugène Spuller et qui proposent de pratiquer le tennis, le roller, le
basket, etc seront relancés. De ce fait, l’aide apportée est ainsi destinée aussi à des jeunes
qui ne font pas partie des associations et cette année, Mme MONTACIE précise que l’OMS
travaillera avec une association de Judo pour proposer une initiation à ce sport.
M. AIDENBAUM demande s’il y a des interventions et donne la parole à M. BOHBOT.
M. BOHBOT précise que sa remarque vaut pour presque toutes les demandes de
subvention des associations de l’arrondissement qui seront présentées à cette séance du
conseil. Il fait observer que le montant de ces subventions est constant sur les trois dernières
années et il regrette que la Ville ait gelé son effort consenti en direction des associations.
M. AIDENBAUM suggère à M. BOHBOT de demander lundi prochain au Conseil de Paris
que le Maire de Paris augmente toutes les subventions. Il rappelle que le travail se fait à
impôt constant et que s’il y a des dépenses nouvelles, il faudra indiquer où trouver des
recettes nouvelles. Le mouvement associatif à Paris est d’une très grande vigueur et fait un
travail remarquable dans de nombreux domaines. Depuis le début de cette mandature, la
Mairie du 3ème arrondissement a souhaité favoriser le monde associatif notamment par
l’ouverture de la Maison des Associations. En termes de budget, des efforts considérables
ont été fournis depuis 2002 pour augmenter les subventions et en distribuer à des
associations qui n’en étaient pas bénéficiaires jusqu’alors.
M. AIDENBAUM soumet la délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
2. SUBVENTION D’UN MONTANT DE 6 500 EUROS A L’ASSOCIATION DU
COMITE D’ACTION SOCIALE, CULTURELLE ET SPORTIVE DU 3ème
ARRONDISSEMENT
M. AIDENBAUM invite Mme MONTACIE à présenter cette délibération.
Mme MONTACIE précise que la plus grande partie de l’activité sportive du CACS3 est
centrée sur le tennis. Cette association présente cette année un bilan positif. Elle doit
bénéficier d’une subvention théorique de 5 525 €, soit 13 € par adhérent et cependant le
Conseil d’Arrondissement propose une subvention maintenue à 6 500 € pour son
fonctionnement, montant équilibré au regard de son résultat et du nombre de ses adhérents.
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M. AIDENBAUM s’enquiert d’éventuelles interventions puis soumet la délibération au
Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
3. SUBVENTION D’UN MONTANT DE 2 500 EUROS A L’ASSOCIATION LA
CLAIRIERE
Mme MONTACIE rappelle que cette association, dont le siège est installé dans le 2ème
arrondissement, y gère le centre social. Puisque le 3ème arrondissement ne dispose pas de
centre social, les jeunes du 3ème bénéficient des activités de La Clairière où ils sont très bien
accueillis. Il s’agit ici d’une demande de subvention d’un montant de 2 500 € pour soutenir
deux projets, un projet chant et danse et un atelier de formation professionnelle destiné à
apprendre aux jeunes la fabrication de jouets.
M. AIDENBAUM donne la parole à M. BOHBOT qui l’a demandée.
M. BOHBOT apprécie beaucoup cette association mais fait observer que La Clairière reçoit
chaque année près de 2 millions d’euros de l’Etat, de la Région ou de la Ville de Paris. Il
estime que cette association disposait d’une marge de manœuvre suffisante pour faire face
aux dépenses liées à ce projet d’atelier. Il ne comprend pas pourquoi d’un côté les
subventions des associations de quartier font l’objet de mégotages pour quelques euros
alors que d’un autre côté 2 500 € sont versés à cette association déjà très largement
subventionnée.
Mme BLANCHET-BARDON se dit intriguée par le fait que des jeunes filles domiciliées dans
le 2ème arrondissement, vivant des conditions socio-économiques précaires, ne puissent pas
trouver leur place dans des activités monopolisées par les garçons fréquentant le club de
prévention. Elle s’étonne qu’aujourd’hui ces jeunes filles, pour lesquelles une activité chant
est proposée, ne puissent pas s’intégrer dans une activité mixte.
Mme MONTACIE précise que si le 2ème arrondissement accueille des jeunes du 3ème au club
de prévention, le 3ème arrondissement met à la disposition le Carreau du Temple pour des
jeunes du 2ème qui viennent jouer au football. Effectivement, les jeunes filles ont du mal à
s’intégrer dans les activités sportives. C’est la raison pour laquelle une activité chant leur est
proposée.
M. AIDENBAUM soumet la délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
4. SUBVENTIONS ANNUELLES DE FONCTIONNEMENT
ASSOCIATIONS DU 3ème ARRONDISSEMENT
POUR
HUIT
Mme MONTACIE énumère différentes associations concernées et les propositions de
subventions qui y sont associées :
- Association Sportive Poitou : 500 €,
- Lycée Victor Hugo : 1 400 €,
- Association Sportive François Truffaut : 300 €,
- La Pétanque du Marais : 700 €,
- Le Sankuno Yawara Tori (club de judo) : 1 000 €,
- Association Béranger : 800 €.
Elle fait remarquer que les subventions sont maintenues d’une année sur l’autre bien que
ces associations présentent des bilans comptables excédentaires à l’exception de
l’association Béranger.
Elle pense que pour cette dernière il faudra solliciter une subvention supérieure.
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.
Mme BLANCHET-BARDON s’étonne du montant alloué à l’Association Béranger
compte tenu du nombre de licenciés. Elle remarque que la subvention
théorique au regard du nombre de licenciés aurait dû être supérieure de
plus de 70 €.
Mme MONTACIE indique qu’en effet, le réseau des subventions sera alerté pour que cette
subvention soit augmentée. Elle poursuit son énumération en citant l’Association Nature
Rythme Gymnastique 2000 (Energie 2000) qui demande pour la première fois une
subvention mais qui présente un résultat négatif. Cette association, de plus en plus sollicitée,
commence à accueillir des personnes handicapées qui doivent être réparties dans des
groupes très petits, avec la nécessité d’un nombre plus important d’animateurs.
M. AIDENBAUM propose de voter l’ensemble de ces subventions. Le Conseil adopte la
délibération à l’unanimité.
5. AUTORISATION DONNEE A MONSIEUR LE MAIRE DE PARIS DE
POURSUIVRE LA MISE EN ŒUVRE DE L’OPERATION « PARIS JEUNES
VACANCES » POUR UN MONTANT DE 151 000 EUROS
M. AIDENBAUM invite Mme MONTACIE à présenter cette délibération.
Mme MONTACIE précise que la somme de 151 000 € n’est pas uniquement destinée au
3ème arrondissement mais correspond à l’attribution globale pour l’opération « Paris Jeunes
Vacances ». L’aide à l’autonomie s’élève à 150 € pour un jeune qui en fait la demande pour
un projet individuel ou à deux au maximum. Cette année, 19 dossiers sont concernés dans
le 3ème arrondissement et, en 2006, 14 bourses de 150 € chacune avaient été attribuées.
Mme BLANCHET-BARDON se félicite de cette augmentation en souhaitant que les cinq
candidats supplémentaires soient facilement trouvés.
M. AIDENBAUM soumet la délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
6. RAVALEMENT DE LA FACADE DE L’ECOLE 211 RUE SAINT-MARTIN
Mme MONTACIE indique qu’il s’agit de procéder au ravalement de la magnifique
façade de l’école 211, rue Saint-Martin dans le 3ème arrondissement, pour la
modique somme de 130 000 €. Il est demandé au Conseil d’approuver le
principe de la réalisation de ces travaux.
M. BOHBOT demande si les travaux seront terminés au mois d’août.
M. AIDENBAUM précise que les travaux commenceront au début du mois de juillet et qu’il
sera fait en sorte, comme pour tous les travaux des écoles, que ceux-ci soient terminés pour
la rentrée. Il ajoute qu’il s’agit de travaux extérieurs seulement et non intérieurs.
Mme MONTACIE ajoute que des travaux de ravalement de copropriété ont pu également
être effectués à l’intérieur en installant des protections.
M. AIDENBAUM soumet la délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
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7. ATTRIBUTION
D’UNE
SUBVENTION
DE
FONCTIONNEMENT
A
L’ASSOCIATION « HISTOIRE DU 3ème ARRONDISSEMENT DE PARIS »,
POUR LA DECOUVERTE ET LA PROMOTION
DU PATRIMOINE
HISTORIQUE DONT LE SIEGE SOCIAL EST A LA MAISON DES
ASSOCIATIONS RUE PERREE
M. AIDENBAUM invite Mme MONTACIE à présenter ce dossier en lieu et place de Mme
FREY.
Mme MONTACIE précise qu’un montant de 3 000 € de subvention est proposé à cette
Association connue de tous, représentant 42,80 % des dépenses prévisionnelles.
M. BOHBOT souligne que cette Association formule une autre demande qui n’est pas
d’ordre financier, puisqu’elle souhaite de temps en temps organiser des conférences dans
les locaux de la Mairie qui sont plus nobles.
M. AIDENBAUM indique que chaque demande de ce type reçoit une réponse favorable,
ajoutant que cette Association a perçu 2 500 € en 2005, 1 954 € en 2004 et qu’il convient de
noter la montée en puissance du montant de la subvention. Il soumet la délibération au
Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
8. ATTRIBUTION
D’UNE
SUBVENTION
DE
FONCTIONNEMENT
L’ASSOCIATION « HISTOIRE ET MEMOIRE DU 3ème ARRONDISSEMENT »
A
Avant de donner à la parole à Mme MONTACIE, M. AIDENBAUM tient à souligner la qualité
de la cérémonie qui a eu lieu cet après-midi devant le Lycée Victor Hugo, où une plaque a
été apposée à la mémoire des enfants juifs déportés. Cet établissement était le dernier du
3ème arrondissement où des lycéens juifs avaient été déportés et qui ne comportait pas
encore de plaque extérieure, et la cérémonie d’aujourd’hui a permis d’achever le travail de
mémoire.
Mme MONTACIE précise que la subvention proposée pour cette Association est d’un
montant de 3 000 €.
M. AIDENBAUM s’enquiert d’éventuelles demandes d’intervention et soumet la délibération
au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
9. AUTORISATION DE SOUSCRIRE A UN AVENANT AU MARCHE DE
MAITRISE D’OUVRAGE POUR L’OPERATION DU CARREAU DU TEMPLE
M. AIDENBAUM rapporte ce dossier. Il précise que l’opération du Carreau du Temple est en
bonne voie, le jury s’est réuni et a sélectionné cinq cabinets d’architecture qui travaillent
maintenant sur le projet définitif. Le lauréat sera choisi au début de l’été. La délibération
d’aujourd’hui concerne des frais supplémentaires dans la maîtrise d’ouvrage et
M. AIDENBAUM précise qu’il a souhaité que toutes les mesures en matière d’acoustique
soient prises au maximum, de manière à ce que l’environnement du Carreau du Temple ne
souffre pas de nuisances diverses. Soucieux des deniers de ses administrés, le Maire de
Paris a souhaité qu’une étude très fine soit conduite sur d’éventuelles modifications vis-à-vis
du budget initial. Pour conserver en l’état le projet qui avait remporté l’adhésion des
habitants du 3ème arrondissement, M. AIDENBAUM a plaidé auprès du Maire de Paris et une
rallonge budgétaire a été accordée (30 000 €). Les études effectuées par la Société Pro
Développement ont généré un surcoût et la délibération vise à recueillir un vote pour signer
un avenant au marché de maîtrise d’ouvrage.
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Aucune demande de parole n’étant exprimée, M. AIDENBAUM soumet la délibération au
Conseil qui l’adopte à l’unanimité. M. BOHBOT et Mme BLANCHET-BARDON ne prennent
pas part au vote.
10. ATTRIBUTION DE LA SUBVENTION ANNUELLE DE FONCTIONNEMENT A
L’ASSOCIATION DU MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE DU JUDAΪSME
M. AIDENBAUM invite M. CHAUDANSON à présenter ce dossier.
M. CHAUDANSON rappelle le succès inattendu remporté par ce Musée, visité par le monde
entier, dont l’incontestable qualité des prestations et l’accueil, surtout auprès des jeunes, ne
cessent de s’améliorer. Le Conseil doit être fier de posséder ce Musée dans le quartier. La
demande de subvention, très légèrement supérieure à la précédente, s’élève à 2 709 580 €.
M. AIDENBAUM ajoute que très prochainement, va démarrer une exposition remarquable et
unique autour de Rembrandt sur le monde juif à Amsterdam. Les toiles exposées viendront
bien sûr d’Amsterdam, mais également des Etats-Unis, du Canada, d’Afrique du Sud. Cette
exposition exceptionnelle devrait certainement être la plus importante depuis l’existence de
ce Musée, elle contribuera à sa renommée et à son expansion.
M. AIDENBAUM s’enquiert d’éventuelles remarques puis soumet la délibération au Conseil
qui l’adopte à l’unanimité.
11. ATTRIBUTION DE LA SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT POUR LA
MAISON DE LA POESIE
M. CHAUDANSON exprime aussi sa satisfaction devant l’amélioration constante de la
Maison de la Poésie dont certains spectacles, sans doute à caractère moins élitiste, ont
remporté un succès jusque-là inédit et rencontré un public. Le montant de la subvention
reste inchangé depuis 2004 et s’élève à 920 000 €, mais le revenu des entrées est en
progression.
M. AIDENBAUM ajoute que le Directeur de la Maison de la Poésie est tout à fait
remarquable, il a élargi sa collaboration avec les mairies des 3e et 4e arrondissements ainisi
qu’avec les écoles. Cet établissement commence à être bien connu.
M. AIDENBAUM soumet la délibération au Conseil qui l’adopte à l’unanimité.
VŒU RELATIF A UNE DEMANDE ADRESSEE AU MAIRE DE PARIS DE RESERVER
DANS LE 3ème ARRONDISSEMENT UN LIEU DEDIE A LA MEMOIRE DE LUCIE AUBRAC
M. AIDENBAUM précise que le vœu rappelle le parcours de Lucie Aubrac, grande figure de
la Résistance. Il souhaite que, parmi les monuments ou espaces qui seront prochainement
inaugurés dans le 3ème arrondissement, sa mémoire puisse être honorée. Il présentera ce
vœu au Conseil de Paris de la semaine prochaine.
Mme LANTIER (partiellement hors micro) demande si Monsieur le Maire pense à un lieu en
particulier.
M. AIDENBAUM tient à ce que l’on reconnaisse que la Mairie de Paris souhaite rattraper un
certain retard en honorant des femmes qui en ont le mérite. Le 8 mars, Journée
Internationale des Femmes, quatre noms de femmes ont été donnés à des lieux dans
l’arrondissement offrant tout de même une certaine visibilité. Il rappelle l’extrême difficulté à
débaptiser les rues de Paris sauf dans des cas particuliers. Depuis 2002, seules deux rues
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ont été débaptisées dans Paris, la rue Richemont et la rue Alexis Carrel, pour des raisons
bien connues. En dehors des nouveaux quartiers, disposant de nouvelles rues, il faut tenir
compte de l’existant. Si le nom de Lucie Aubrac pouvait être donné à une rue ou à un
équipement , M. AIDENBAUM y serait tout à fait favorable.
Mme LANTIER se demande si des raisons administratives ne constituent pas l’obstacle
principal au changement de nom des rues.
M. AIDENBAUM répond que l’obstacle principal relève de la réticence des riverains à un
changement de nom qui implique des démarches administratives et des coûts financiers
pour les intéressés (changements d’adresse multiples, cartes de visite…). Il rappelle qu’il
avait proposé de débaptiser une partie de la rue Turbigo pour l’appeler rue Pierre
MENDÈS-FRANCE puisqu’il y est né, mais un refus lui avait été opposé pour des raisons
politiques mais aussi des raisons administratives.
Il souligne qu’il y a nombre
d’emplacements publics qui s’appellent « du Temple » et qu’il pense qu’un de ceux-ci
pourrait s’appeler « Lucie Aubrac », sous réserve des difficultés qu’il vient d’évoquer.
Mme NEUFVILLE cite en exemple la rue Saint-Pétersbourg mentionnée sur certains plans
mais qui ne peut plus être trouvée puisqu’elle a été rebaptisée rue de Leningrad.
M. BOHBOT estime qu’un hommage rendu à Lucie Aubrac est une bonne initiative,
et d’ailleurs les déclarations de la classe politique ont été unanimes suite à
son décès. Il suggère d’ajouter au vœu présenté ici le souhait que cette
grande dame de la Résistance soit transférée au Panthéon car il pense
qu’elle le mérite.
Même s’il est d’accord avec cette suggestion, M. AIDENBAUM fait observer qu’il a toujours
une réticence à transformer le Conseil de Paris en Assemblée Nationale, ce qui est souvent
le cas aujourd’hui. Il présentera le vœu au nom de l’ensemble du Conseil Municipal en
ajoutant le souhait exprimé par M. BOHBOT.
Questions diverses
Mme BLANCHET-BARDON rappelle que la Trésorerie de la rue Eugène Spuller a
déménagé mais que sur la rue, il reste un parking réservé pour transport de fonds. Il
conviendrait donc d’effectuer une modification, parce qu’elle estime qu’un gain de deux
places dans l’arrondissement est déjà important.
M. AIDENBAUM précise que cette modification est prévue.
Mme BLANCHET-BARDON s’inquiète la réhabilitation de l’immeuble situé à l’angle des rues
de Turenne/Vieille du Temple
M. AIDENBAUM demandera à la Ville de réactiver la procédure car la propriétaire du lieu ne
semble pas se préoccuper de son bien. Il regrette que cet espace ne soit pas exploités alors
qu’il y a tant de besoin, notamment en terme de logement.
La séance est levée à 21h 05.
L’adjoint au Maire,
Secrétaire de Séance,
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Michel CHAUDANSON
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