Relation client - Editions Bréal
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Relation client - Editions Bréal
LIVRE DU PROFESSEUR Relation client Sous la coordination de Jean-François DHÉNIN Avec les contributions de Jean-François DHÉNIN Nicole DREYFUS Pascal ESTRADE Michel HAURY Fabrice MOINE Pierre NTOKO 1, rue de Rome – 93651 Rosny Cedex Édition : Emilie Ouakrat Couverture : Joëlle Parreau Mise en Page : Emilie Ouakrat © Bréal, Rosny-sous-Bois, 2004 Toute reproduction même partielle interdite ISBN : 2749504228 Dépôt légal : août 2004 Sommaire Chapitre 1 Introduction à la communication 5 Chapitre 2 Les acteurs de la communication 9 Chapitre 3 Les relations entre les acteurs de la communication 11 Chapitre 4 L’impact de l’environnement social 15 Chapitre 5 L’efficacité relationnelle 19 Chapitre 6 Multimédia et communication commerciale 23 Chapitre 7 L’analyse de la demande 27 Chapitre 8 Diagnostic de la situation de négociation 31 Chapitre 9 Les stratégies de négociation 35 Chapitre 10 La préparation de la vente 39 Chapitre 11 Prise de contact et diagnostic 43 Chapitre 12 Argumentation, négociation et conclusion de la vente 49 Chapitre 13 Le prix : marge de manœuvre dans la négociation 55 Chapitre 14 La vente aux particuliers 59 Chapitre 15 La vente aux entreprises 63 Chapitre 16 La vente aux distributeurs 67 Chapitre 1 INTRODUCTION A LA COMMUNICATION Doc. 1 Le langage d’Internet Question 1 L’émetteur et le récepteur doivent employer le même code de langage sous peine de ne pas se comprendre. Le message suppose un codage et un décodage d’où la nécessité d’un code compris par les deux. Dans certaines situations, l'absence de décodage peut se révéler dramatique. C’est le cas en plongé sous-marine : La communication en plongée 1. Tout va bien OK ! (ou signal reçu). 2. Remonte. 3. Descends 4. J’ai ouvert ma réserve ou je suis sur réserve ! 5. Je n’ arrive pas à ouvrir ma réserve, ouvre - moi ma réserve ! 6. Ca ne va pas normalement ! 7. Détresse - J’ ai besoin d’aide (Signal de surface) 8. Je n’ai plus d’air ! Dans le cas de la plongée, les signaux remplacent le langage. Chaque signal donné doit obligatoirement être suivi d’une réponse. Le signal 1 apporte sans équivoque la preuve de sa parfaite compréhension. Les signaux 5, 7, 8 commandent l’aide immédiate du plongeur qui les aperçoit 5 Question 2 Internet réhabilite l'écrit comme moyen de communication, notamment chez ceux qui n'avaient plus l'habitude d'écrire (notamment les jeunes). Les précurseurs d'Internet ont adopté un mode de communication propre repris très vite par les suivants. Certains codes permettent de raccourcir la longueur du message. D'autres permettent d’ajouter des intentions au texte. On perçoit ainsi l’état d’esprit de l’interlocuteur sans le voir. La même phrase n’a pas le même sens en fonction du code ajouté. • Je vais bien ☺ • Je vais bien Le deuxième réponse est ironique et on voit bien que le symbole en inverse le sens. Doc. 2 Définition de la communication Question 1 Pour les premiers théoriciens, la communication se limite au transfert d'une information entre une source et une cible qui la reçoit. Elle est présentée comme un système linéaire et mécanique sans encrage sociale. On parle de conception télégraphique. Par la suite, les auteurs ont ajouté une vue plus humaine en y incorporant les intentions et les sentiments dans le schéma de communication. Communiquer, c’est donc aller au-delà, c’est mettre en commun. C’est partager. La notion d’intérêt disparaît au profit de la notion du respect de l’autre. L’information est proposée par l’émetteur et reçue par le récepteur qui l’accepte (ou non). L’individu devient plus important que l’information. Question 2 Elle peut être représentée ainsi : référent Canal Émetteur -------------------> Message ----------------> Récepteur Code - L'émetteur est celui qui transmet le message. Le récepteur est celui à qui s'adresse l'émetteur. Le référent est ce dont il est question dans le message, le sujet de la communication. Le message est le texte, l'énoncé ou ce qui est dit. Le canal est le procédé utilisé (à l'écrit : feuille, affiche, ordinateur ; à l'oral : le téléphone, la radio). Le code : commun à l'émetteur et au récepteur, par exemple la langue, l'alphabet morse, etc Doc. 3 Le schéma classique de la communication Question 1 Le modèle de Shannon présente des avantages mais aussi des inconvénients : - Avantages : ce modèle va mettre en lumière les facteurs qui vont perturber la transmission de l'information (bruit). - Inconvénients :c'est un schéma simpliste qui ne peut s'appliquer à toutes les situations de communications. Il ignore la pluralité des récepteurs. Il laisse de côté les éléments psychologiques et sociologiques. Il y a absence de boucle de rétroaction. Question 2 Voici un schéma qui présente les principales perturbations : 6 Doc. 4 La communication managériale et la communication de vente Question 1 En situation managériale, la communication est orientée sur un mode descendant : du manageur vers ses subordonnées. Sa finalité est de diriger et commander.Elle est la représentation du pouvoir. Question 2 En situation de vente, la communication est orientée sur la nécessité de renseigner et de convaincre. Doc. 5 Contrôler votre gestuelle Question 1 Il faut qu’il y ait conformité absolue entre le message et sa gestuelle. La gestuelle peut perturber la communication orale. Il faut entendre gestuelle au sens large (communication non verbale), à savoir : les postures, les gestes et enfin le regard et visage. Ainsi la contraction peut être signe de soumission. Un geste sec ou saccadé peut être signe de fermeté et d'assurance. Le sourire est un signe d'ouverture et de disponibilité et est un bon moyen de gagner la bienveillance du public. Les interprétations en matière de gestuelle peuvent se résumer ainsi : a) Les postures Il y a quatre postures physiques qui génèrent des attitudes différentes et qui peuvent marquer l'auditoire. Elles se décomposent en deux familles : - - Rapport à la verticalité : L'extension : attitude de domination ou de quant-à-soi. La contraction : attitude de soumission. L'idéal est d'être dans la verticalité, ni en extension, ni contracté, tiré vers le haut, le buste en ouverture. Rapport au mouvement : Vers l'avant : attitude de partage et d'ouverture aux autres. Vers l'arrière : attitude de fuite et de crainte. b) Les gestes La gestuelle est le révélateur de l'état de communicant. - Les gestes parasites : ils n'ont rien à voir avec le contenu. Ils sont le signe d'une émotivité ou d'un manque d'engagement. - Les gestes « fermés » : ils sont dirigés vers soi ou en « auto-contact ». Ils ne peuvent convaincre et servent uniquement à se rassurer. - Les gestes « ouverts » : ils accompagnent le message et soulignent certains points. Ce sont des gestes de partage et d'engagement, tournés vers les autres. Le geste peut être : - Rond : signe de prise en charge et de souplesse. - Sec ou saccadé : signe de fermeté ou d'assurance. Le geste doit être haut, c'est-à-dire au-dessus du coude. En dessous du coude, il révèle un manque d'assurance. Les gestes ne doivent pas être retenus ; ils traduisent l'assurance et le désir de communiquer. Chaque geste doit être assumé, il faut aller au bout du geste. Décoller les coudes du corps permet de renforcer l'amplitude des gestes. c) Regard et visage Le visage est mobile et doit le rester, il traduit les émotions et chacun sait que l'émotion est le sel de la parole. Le sourire est un signe d'ouverture et de disponibilité envers l'assistance. Il est un bon moyen de gagner la bienveillance du public. Le regard est essentiel. Il permet de maintenir l'attention de l'auditoire et de s'appuyer sur lui. Il permet de percevoir les réactions du public et de les utiliser. Il oblige à faire des poses et à se détacher de ses notes. Lors d'une prise de parole en public, il faut regarder tout le monde. Question 2 Gestuelles Lever les yeux au ciel Grimacer Se reculer Gestes de refus Bras croisée Sentiments agacement moquerie désengagement renonciation fermeture 7 Doc. 6 La bonne communication orale Question 1 Les critères d’une communication orale sont l’efficacité (le message doit être direct), la convivialité (le respect de l’autre est un point essentiel). Question 2 Situations Emetteur Conversation téléphonique Celui qui appelle mais les positions varient au cours de l’entretien Exposé d’un chef des Chef des ventes ventes Récepteur Celui qui décroche mais les positions varient au cours de l’entretien vendeurs Réunion de travail Participants mais les positions varient au cours de la réunion Organisateur de la réunion mais les positions varient au cours de la réunion Supports Oral : entretien téléphonique Oral : exposé Ecrit : note Visuel : Powerpoint Oral : réunion Ecrit : notes Visuel : schéma, transparents. Travail individualisé Eléments Réponses Emetteur et récepteur Message Canal Emetteur : Renault et l’agence de pub Récepteur : famille avec enfants Véhicule simple , nouveau Publicité magazine Code L’humour, la représentation enfantine Message divisé en deux , possibilité de faire un teasing sur deux pages, Le lettrage choisi participe au message. Il y a un côté moqueur vis-à-vis des propriétaires de véhicule haut de gamme.On insiste sur la simplicité du véhicule. Il y a aussi une mise accusation morale liée à l’écologie et au sapin de noël avec dramatisation humoristique (tronçonneuse avec marre de sang) Achat du véhicule et au moins prise de renseignements Support visuel Maquette en pâte à modeler, photos Effet Support Outils 8 Chapitre 2 LES ACTEURS DE LA COMMUNICATION Doc. 1 Image de soi Question 1 Un postulat admis par nombre de sociologues est que le concept de soi s’acquiert à travers la communication interpersonnelle. Ainsi, l’image que nous avons de nous-même est le produit de la façon dont nous croyons que les autres nous voient. L’enfant acquiert progressivement la capacité d’imaginer comment il apparaît aux autres et comment il est jugé par eux. En percevant les réactions qu’il produit chez autrui, il se perçoit lui-même (à la naissance, il n’a aucun sens de lui-même ; les messages perçus au cours de son éducation vont édifier des sentiments et des pensées à propos de qui il est). Dans ce texte, l’auteur indique que la construction de notre image est le résultat « d’une représentation mentale, d’une perception intime de soi qui donne le sentiment d’exister aux yeux des autres ». Cette représentation mentale s’appuie sur « une multitudes de références intériorisées depuis l’enfance. » (parents, culture, idoles, modèles, …), au gré de rencontres, d’expériences et de prises de conscience, en prenant en compte la reconnaissance que l’on attend d’autrui. Question 2 Il est difficile de forger son image, car il y a décalage entre ce que nous sommes profondément et la façon dont nous pensons être perçu. Notre façon de nous percevoir est déterminée par les perceptions que les autres ont de nous, alors que notre perception de ce que les autres voient de nous est fonction de notre concept de soi qui agit comme filtre de nos perceptions des réactions des autres envers nous. L’image de soi permet d’être et d’agir, elle est la clé de l’épanouissement personnel, elle construit l’estime de soi. Cette dernière dépend de la perception que l’on a du corps et de nos aptitudes, elle dépend également beaucoup des échecs et réussites rencontrés au cours de notre vie. Docs. 2, 3, 4, 5, 6, 7 & 8 L’intérêt des exercices est la prise de conscience de la diversité des perceptions, de la définition que l’on donne aux choses. Perceptions et définitions sont influencées par les différents vécus. Ces éléments expliquent en partie les différences entres les individus. Au document 2, sur le dessin de gauche, on peut apercevoir deux femmes : une jeune femme et une femme âgée. Sur le dessin de droite, on peut voir le visage d’un homme. Doc. 9 Identité et altérité culturelles Question 1 Système culturel : ensemble des règles et normes d’un groupe qui a le « même rapport au monde ». Sous-systèmes culturels : à l’intérieur du groupe, il existe des sous-groupes qui ont des normes, des métiers des habitudes qui leur sont propres et différentes de celles du groupe (ce dernier ayant orienté les grandes lignes). Diversité culturelle : il faut savoir reconnaître et prendre conscience, qu’il existe au sein d’un même système culturel des sous-systèmes et qu’aucune hiérarchie n’existe entre eux : toute culture en vaut une autre. Relativisme culturel : énonce que les normes, modèles culturels, de même que les règles morales, diffèrent d’une culture ou d’une société à l’autre. Les façons de faire l’amour, de se vêtir, d’obéir à l’autorité, de mourir, d’éprouver des sentiments, etc. diffèrent d’une culture ou d’une société à l’autre. Devant une telle diversité, les chercheurs en sciences humaines concluent à l’évidence qu’il n’y a pas de modèle culturel universel. Question 2 Le vendeur doit prendre en compte cette dimension sociologique afin de s’adapter à son interlocuteur et lui proposer ce qui lui convient. Il doit faire en sorte d’accepter, comprendre et d’intellectualiser les différences de culture ou sous culture. Comprendre les valeurs, les références, les usages et les coutumes de l’interlocuteur et de son environnement est essentiel pour lui proposer la meilleure des solutions à ses besoins. Docs. 10 & 11 Pas de corrigé type (voir docs. 2 à 8). 9 Travail individualisé Doc. 3 Pollution du langage Question 1 Le langage est un système de symboles partagés qui unit les humains. Pour garder le contact avec les autres nous utilisons le même langage, mais, si nous utilisons le langage pour dire des « mensonges », pour « camoufler » la réalité, alors il devient difficile de s’y fier. C’était l’avis de Talleyrand quand il disait : « La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leur pensée ». Question 2 Aujourd’hui, la société utilise des euphémismes ou des substituts linguistiques (on parle de quartiers défavorisés et non plus de ghettos, …). C’est le moyen de masquer les problèmes et donc ne pas les résoudre. « Quand les hommes ne peuvent pas changer les choses, ils changent les mots », disait Jean Jaurès. Les institutions étatiques sont les premières à polluer le langage, à manipuler les mots. On peut en tirer de graves conséquences (voir le 1984 de George Orwell). L’auteur induit que la pollution du langage peut entraîner des déséquilibres, et remettre en cause la vie. 10 Chapitre 3 LES RELATIONS ENTRE LES ACTEURS DE LA COMMUNICATION Doc. 1 Pouvoir et désir dans l’entreprise En préambule, on remarquera que ce document dramatise à l’excès l’enjeu des relations au sein de l’entreprise : ce serait le lieu où s’expriment « des phantasmes inconscients », où il s’agit de mettre en place « des mécanismes de défense contre l’angoisse », un lieu « où les hommes et les femmes […] risquent leur vie » ! Rien de moins … S’il convient donc de relativiser ce discours, le document a le mérite de nous interpeller sur l’importance des enjeux de pouvoirs au sein de l’entreprise, de l’impact du management, de l’importance d’une communication optimale. C’est l’objectif de ces deux questions : susciter un débat et donner aux étudiants l’occasion de réfléchir à ces enjeux. Il n’existe bien sûr pas de réponse complète et définitive à ces deux questions. Question 1 Les facteurs qui peuvent agir sur l’ « estime de soi » dans la cadre des relations de travail sont les suivants : • la satisfaction du travail bien fait, • la reconnaissance de ses collègues, • La reconnaissance de la hiérarchie, • La satisfaction client, • l’argent, • le désir de réussite, • l’affirmation d’un pouvoir, • la volonté de créer. Question 2 « Plus l’angoisse est grande et refoulée, plus les structures de pouvoir sont rigides » : Le travail est une situation de stress et d’angoisse autant que de réalisation de soi même. L’homme au travail a donc besoin de repère hiérarchique permettant de limiter l’angoisse des responsabilités et favoriser la créativité et le travail. Doc. 2 Pouvoir et autorité Question 1 Le pouvoir est lié à une situation hiérarchique alors que l’autorité peut émaner de l’individu indépendamment de sa place ou fonction. Question 2 L’autorité est justifiée alors que l’autoritarisme constitue un abus d’autorité. Doc. 3 Le management « provisoire » Question 1 L’entreprise est amenée à mettre en place des manageurs provisoires dans le cadre du management de projet. À la hiérarchie traditionnelle (verticale) se superpose une hiérarchie de projet (horizontale). Question 2 L’entreprise peut décider d’intégrer à son organigramme de chefs de projets. De cette façon, l’organigramme d’entreprise inclus cette notion de management provisoire. Question 3 Autre exemple de ce type de management non hiérarchique : l’entreprise autogérée par ses salariés. Doc. 4 Faire de la carte de vœux un outil de mercatique directe Question 1 Règles de base et objectifs d’un bon courrier commercial. Si on envisage le mailing comme un magasin, l'enveloppe porteuse est la vitrine : l’enveloppe doit donc montrer quelque chose, au minimum une accroche et une adresse. Le dépliant représente les rayons : c'est le linéaire du mailing, c'est là que vous exposez ce que vous avez à vendre. La lettre de vente est le vendeur : c'est le contact humain vraiment personnalisé. Elle est absolument indispensable. Le coupon-réponse est la caisse. Enfin, il faut penser à l'enveloppe retour. Pour réussir, il y a plusieurs étapes à respecter. 11 Avant le mailing Prendre un peu de temps pour réfléchir au projet et notamment aux trois points suivants . L’ offre commerciale : c'est la réponse aux questions : " qu'est ce que je vends ? À quel prix ? quel est mon plus commercial ?Est-ce que je fais un cadeau ? " Les objectifs du mailing : à chaque mailing doit correspondre un objectif bien précis et clairement assigné. La cible de votre mailing : à qui adresser le mailing ? Pendant la rédaction sur le fonds règles d’or à suivre : Une phrase par idée, une idée par phrase : faire des phrases courtes et précises en bannissant les conjonctions, les qui, que, quoi, dont, quand,… Etre précis, concret, prouvez :. utiliser le présent de l'indicatif et adopter un style direct. Imager un langage : fabriquer des images, parler à l'inconscient du lecteur. Utiliser les mots magiques : il existe, en marketing direct, des mots magiques qui déclenchent automatiquement l'intérêt du lecteur. En voici quelques-uns : gratuit, nouveau, découvrir, maintenant, cadeau… Faire une accroche .Après le nom du correspondant, c'est la phrase la plus lue du mailing Sur la forme Il faut indiquer les mentions suivantes : • Personnalisation. • Date et lieu d'envoi. • Accroche lisible et voyante. • Paragraphes courts. • Points de focalisation. • Mise en évidence par du gras et/ou du souligné. • Nom et fonction du signataire et signature manuscrite lisible. • Post-Scriptum : pour inciter à passer à l’action. Question 2 Une opération de mercatique directe « spécial fête de noël » est différente car il s’agit d’une opération de publipostage réalisée à l’occasion d’une fête spécifique avec un univers précis et codé. Exemples d’événements analogues : la saint valentin, le printemps, l’été, le nouvel an, le nouvel an chinois, la chandeleur, les départs en vacances, Pâques, etc. Doc. 5 Les échanges oraux Question 1 Réunion de direction commerciale avec 4 personnes autour d’une table ronde (présentation des chiffres de ventes ) : choix d’un support transparent projetté aux participants avec en appui un tableau. Ce support est adapté à un petit groupe et les chiffres imposent une préparation sur transparents . Question 2 Un séminaire de formation de 25 personnes, salle sans table (présentation du nouvel organigramme de l’entreprise) : choix d’un support sur Powerpoint parfaitement adapté a une présentation sans prise de note. Projection par vidéo projecteur. On peut distribuer les diapositives en version papier pour que les personnes gardent une trace. Question 3 Une réunion de presse avec 50 journalistes (présentation à la presse d’un nouveau produit) : on est sur une présentation de presse donc il est essentiel que la qualité du support soit irréprochable. 12 Doc. 6 Communication interne : les échanges par SMS Question 1 Le SMS commercial doit respecter les règles orthographiques de base. Il a toujours un objectif et doit entraîner une action ou une réaction. Question 2 Avantages Proximité du destinataire Support à la mode Rapidité d’envoi Simplicité de réalisation Limites Perte d’impact avec la quantité Coût Peut générer un sentiment d’oppression pour le commercial Doc. 7 Les Principales règles des échanges électroniques Question 1 Contraintes E-mail Banalisation du support Nécessité d’accéder à un ordinateur Contraintes SMS Limites de taille Pas de copies cachées Question 2 Le formalisme doit s’adapter aux nouveaux supports. Plus de formule de politesse, adaptation de l’Orthographe, style plus direct. Le formalisme devient de moins en moins important. 13 Travail individualisé 1/ Note de service Note de service N° 345 du 21 Mars 2005 rappelant les règles en matière d’appareil électrique au travail. Service commercial terrain Note adressée à tout le personnel du service commercial terrain. A la lumière d’un accident récent survenu dans notre service, il nous a semblé nécessaire de rappeler les règles applicables en matière d’appareils électriques sur le lieu de travail. Il est strictement interdit de détenir et d’utiliser des appareils électriques de type cafetière ou bouilloire sur le lieu de travail. Ces appareils représentent un danger réel pour le personnel. 2/ E-mail De : Thierry Dujonc ([email protected]) A : Etienne Raouf ([email protected]) Salut Etienne Peut être sais tu que Martine dans mon service s’est brûlée la main avec la bouilloire que l’équipe a achetée pour les pauses. Le médecin du travail s’est chargé de l’affaire et a prononcé une interdiction de principe de l’utilisation d’appareils électriques personnels (type cafetière ou bouilloire) sur le lieu de travail. Evidemment, ça ne va pas favoriser la convivialité. Mais il nous restera la machine à café. Je t’encourage à faire respecter cette règle dans ton service et pour cela je t’envoie une copie en pièce jointe de ma note de service. Tu peux la reprendre aussi si tu souhaites ☺ N’hésite pas à me donner ton avis avant jeudi si tu veux apporter des corrections à ma note. Thierry 14 Chapitre 4 L’IMPACT DE L’ENVIRONNEMENT SOCIAL Doc. 1 Le rôle des groupes sociaux sur la consommation de tabac Question 1 Le tabac est un produit comme les autres et donc sa consommation se fait aussi par rapport à son groupe social au sens large du terme. On le ressent bien notamment lorsqu’il est question d’arrêter de fumer, puisqu’il est difficile d’échapper à son groupe social. Question 2 La communication du ministère de la santé ne peut être unique puisque chacun ne va réagir que par rapport à son groupe social. Les lieux de campagne, les supports et les messages doivent donc être adaptés à la cible visée, au groupe social visé. Doc. 2 Les juillettistes et les aoûtiens Question 1 La recherche sur la consommation, longtemps centrée sur l’activité individuelle, tends aujourd’hui à appréhender cette activité de manière systémique et s’intéresse donc de plus en plus à l’environnement dans lequel agit l’individu. La culture, en particulier, joue un rôle majeur dans le cadre de l’activité de consommation. On ne produit ni ne consomme n’importe quels biens : ils doivent avoir quelque signification au regard d’un système de valeurs. Plus récemment, le marketing et la vente soulignent la nécessité de comprendre et de suivre les évolutions de la culture des consommateurs pour comprendre leurs motivations, leurs achats et, plus généralement, la transformation de leurs comportements. La notion de tribu est issue du langage politique de l’Antiquité. Renvoyant à des caractéristiques supposées primitives, le terme de tribu fait alors référence à un groupe d’individus rassemblés par un lien de parenté et le partage d’un territoire. De façon plus moderne, on utilise la métaphore de la tribu, baptisée postmoderne, pour faire référence aux micro-groupes fondés sur un « être ensemble », une pulsion affective. L’adhésion au groupe repose sur un feeling et donc sur une subjectivité affective. Par conséquent, le regroupement peut être éphémère. De plus, contrairement au tribalisme traditionnel, le coefficient d’appartenance n’est pas nécessairement total dans le cas du tribalisme postmoderne. Ceci entraîne un fonctionnement particulier, fait de rassemblements ponctuels et d’appartenances multiples. Les personnes changent de tribu en fonction du moment de la journée, de leur humeur ou de leurs envies et le « papillonnage est certainement une des caractéristiques essentielles de l’organisation sociale qui est en train de se dessiner ». Élément structurel de l'organisation sociale, la tribu architecture et reste un facteur de cohésion. Elle intervient en dernier lieu comme une dynamique interne et n'entrave point, contrairement à ce qu'on pourrait croire du fait de son omniprésence, d'autres relations de groupes qui peuvent s'instaurer a des niveaux plus élevés. Question 2 Les juillettistes et les aoûtiens sont des groupes sociaux :on arrive à les identifier et les valeurs des deux groupes sont très différentes. Les individus de chacun des deux groupes partagent bien des valeurs en commun. Question 3 Le commerçant, et de façon plus générale le vendeur, doit s’adapter à sa clientèle et par conséquent l’idée d’un menu particulier pour chaque mois est une bonne idée. Ce menu doit-il être plus cher ? Il semble que oui puisque ce sont les cadres qui partent majoritairement au mois d’août et qu’en plus c’est un mois à l’imaginaire fort (notion d’été). Or, l’été on s’autorise plus d’écart sur son budget. Doc. 3 Un hôtel pour les obèses Question 1 Non, les obèses ne constituent pas un groupe social. Un groupe social est un ensemble d’individus placés dans une même situation économique et sociale, ayant au moins partiellement conscience de leur identité de situation et réunis par des activités qui les mettent directement et indirectement en relation. Ce n’est donc pas le cas des obèses (d’une manière générale). Cependant, dans ce contexte, les obèses peuvent constituer un groupe social car il peut y avoir une identité commune au fait d’être gros (partage des mêmes problèmes,…). Question 2 Dans la typologie SONCAS, les points mis en avant par l’hôtel correspondent au confort : confort dans les chambres, confort à table et confort au bord de la piscine. D’une manière plus générale, cet hôtel répond à la volonté de ne pas exercer de pression morale sur ses clients. Question 3 Le personnel doit aussi être obèse pour appartenir au même groupe social que ses clients. De cette manière, ils seront toujours à l’écoute et ne jugeront pas les clients. 15 Doc. 4 Le ciblage de la clientèle Question 1 Il est logique d’économiser ses moyens commerciaux en les appliquant uniquement au client potentiellement intéressé. En cela, il est essentiel de bien cibler ses clients. Question 2 Exemples de critères originaux de ciblage : • le modèle de véhicule possédé ; • la présence d’animaux domestiques ; • la surface habitable ; • l’abonnement a telle ou telle revue ; • la fréquentation d’un club de sport ; • la destination de vacances. Question 3 À partir du moment où vous savez à qui vous vous adressez, vous pouvez mettre en avant les arguments de vente les plus porteurs pour ce type de clientèle. C’est pourquoi le ciblage favorisera l’argumentation. Question 4 Oui, le ciblage présente des limites légales. Voir ci-dessous. (Extrait du site de la commission nationale informatique et liberté : http://www.cnil.fr) La loi du 6 janvier 1978 a prévu de solides garde-fous pour protéger l'individu des dangers liés à la multiplication des fichiers contenant des informations nominatives. La responsabilisation des personnes fichées, en leur reconnaissant des droits particuliers, constitue un moteur essentiel du dispositif de protection. La responsabilisation des personnes qui créent des fichiers nominatifs, en les soumettant à des obligations, constitue un élément essentiel du dispositif de protection. En effet, un fichier nominatif n’est pas un fichier comme les autres, il concerne des parcelles de vie privée et la loi "informatique et libertés" en réglemente l'usage afin d'en limiter les effets liberticides. Les formalités de déclaration des fichiers Tout traitement automatisé d'informations nominatives doit, avant sa mise en oeuvre, être déclaré ou soumis à l'avis de la CNIL. Il s’agit de responsabiliser les utilisateurs de données nominatives, de permettre à la CNIL de contrôler et d’influencer les choix effectués, d’assurer, grâce à la publicité à laquelle elles donnent lieu, la transparence nécessaire à l'exercice des droits des personnes concernées par les traitements. Le nonaccomplissement de ces formalités est sanctionné pénalement (art. 226-16 du code pénal - 3 ans d'emprisonnement et 45 000 d'amende). La collecte d'informations La loi condamne pénalement la collecte déloyale, frauduleuse ou illicite d'informations nominatives (art. 25 de la loi et art. 226-18 du code pénal - 5 ans d'emprisonnement et 300 000 d'amende) et décret 81-1142 (contravention de 5e classe)). Ce principe se traduit par: - - - - l'obligation d’informer préalablement les personnes auprès desquelles sont recueillies des données du caractère obligatoire ou facultatif des réponses, des conséquences d'un défaut de réponse, des destinataires des informations ainsi que de l'existence d'un droit d'accès. Les questionnaires de collecte doivent mentionner ces prescriptions (art. 27). l'obligation de recueillir l'accord exprès des personnes avant de collecter des données sensibles (race, religion, opinions politiques,…). De même, la loi subordonne l'utilisation du numéro national d'identification (NIR, ou encore n° INSEE, n° de sécurité sociale) à une autorisation par décret en Conseil d’État pris après avis de la CNIL (art. 18). L'utilisation du NIR sans cette autorisation est sanctionnée pénalement (art. 42- 5 ans d'emprisonnement et 300 000 € d'amende). l'interdiction d'enregistrer les condamnations pénales ; la loi réserve aux seules autorités publiques agissant dans le cadre de leurs attributions légales et sous réserve d'un avis conforme de la CNIL, l'enregistrement de ces données (art. 30). Le non-respect de cette interdiction est sanctionné pénalement (art. 226-19 - 5 ans d'emprisonnement et 300000€ d'amende). l'interdiction d'utiliser comme source d’information, des fichiers constitués à d'autres fins. …/… 16 La commercialisation d’informations Les transactions commerciales d’informations nominatives doivent respecter la loi "informatique et liberté" dans son intégralité (déclaration, collecte, information préalable des personnes concernées en cas de cession de données, respect du droit d'opposition à la collecte ou à la cession d'informations, prise en compte des demandes de radiation). La finalité des traitements Le principe de finalité est l'un des pilier de la protection. Un traitement d’informations nominatives est créé pour atteindre un certain objectif. Son contenu doit correspondre à cet objectif et ne pas servir à d'autres fins. Le choix des données que l'on décide d'enregistrer, la durée de leur conservation et les catégories de personnes qui peuvent en avoir communication doivent être déterminés en fonction de la finalité du traitement. L'utilisation d'un traitement nominatif à d'autres fins que celles qui ont été déclarées lors des formalités préalables constitue un détournement de finalité pénalement sanctionné (art. 226-21 du code pénal - 5 ans d'emprisonnement). L’aide à la décision La loi du 6 janvier 1978 tend à éviter tout automatisme dans la prise de décision. Aucune décision impliquant une appréciation sur un comportement humain ne peut avoir pour seul fondement un traitement automatisé d’informations donnant une définition du profil ou de la personnalité de l'intéressé (art. 2). Il n'est pas interdit de recourir à la méthode des profils qui consiste à classer des individus au regard de caractéristiques déterminées après des études statistiques, mais cette méthode ne peut être utilisée que comme une aide à la décision c'est-àdire constituer un élément d’information parmi d'autres, laissant toute sa liberté d'appréciation au décideur humain. Doc. 5 La vente de vérandas Question 1 Lors d’un rendez-vous avec un prospect, on peut recueillir les informations suivantes uniquement par l’observation : - Où habite-il ? (zone chic ou non, appartement ou maison ) - Ses meubles sont-ils de bonnes factures ? - Quel est son modèle de voiture ? - A-t-il une famille ? (jouet, cadre de photos, etc.) - Quels vêtements porte-il ? - S’exprime-t’il correctement ? - Qui va prendre la décision ? Question 2 Il convient de préparer une liste de questions (plan de découverte) allant du général au particulier. Il faut commencer par des questions sur lui, comment il a connu l’entreprise. Puis, poursuivre par des questions sur son projet : sa faisabilité, sa taille, son utilité. Continuer par des questions techniques sur la nature de la structure de la véranda : du verre ou non, etc. Enfin, conclure par la question du budget. Doc. 6 La tenue de travail Question 1 Oui et non. Le commercial doit avoir une tenue adaptée à son secteur d’activité et à ses clients. On ne démarche pas de la même manière les banques d’affaires et les agriculteurs. Toutes deux ont droit au même respect, mais il faut aussi être à même de montrer son ouverture. La tenue du costume cravate ou tailleur semble la plus indiquée car elle ne choquera nulle part. Cependant, elle peut avoir une image ringarde dans certains milieux. Question 2 Il y a une importante évolution des mentalités à propos des tenues de travail. L’éventail des possibles s’agrandit. C’était déjà le cas pour la mode féminine. L’article montre des évolutions possibles pour les hommes aussi. Question 3 La tenue de travail est un uniforme. Elle permet de se fondre dans un moule (celui de son secteur d’activité, de son métier, de son entreprise). Elle a, de plus, un lien très fort avec la hiérarchie. Plus le poste est élevé et plus le code vestimentaire est imposé. La tenue de travail est donc une convention imposée. 17 Doc. 7 La personnalisation de la vente Question 1 Besoins de ces deux clients par rapport au canapé : M martin M Rapon - avoir un deux en un (lit plus canapé), - canapé avec lit d’appoint (amis, copains des enfants), - petit prix, - solidité, - variété de couleurs jeunes, - facilité d’entretien, - ligne moderne. - le prix. Question 2 Arguments à mettre en avant pour chaque client : M. martin M. Rapon - canapé-lit, - canapé-lit, - présence de roulettes (mobilité), - 100 % coton (nettoyage aisé), - quatre couleurs dont plusieurs vives, - 459 euros (lit +canapé), - 459 euros (lit +canapé), - la marque (fly), - ligne moderne carrée avec deux coussins, - les dimensions. - le nom du canapé (campus). Travail individualisé Clients 1 Gamme choisie Énergie : classicisme, confort et souplesse, trois coloris, mélange coton et lycra. 2 Vitalité : 100 % matière synthétique moulante. 3 Songe : procédé moderne, original. 4 Énergie : classicisme, confort et souplesse, trois coloris, mélange coton et lycra. 18 Avantages clients : - satisfaire la cliente tout en satisfaisant le mari, - confortable, - coloris sobres, - tissus de bonne tenue. - douceur, - mise en avant des formes, - produit branché. - mis en avant de l’innovation pour la presse, - pas d’élastique, - nouveauté. - achat pour le compte d’une entreprise qui revend, - clientèle plutôt classique, - confortable, - coloris sobres, - tissus de bonne tenue. Chapitre 5 L’EFFICACITE RELATIONNELLE Doc. 1 Comment communique-t-on ? Question 1 Le non verbal a plus d’impact que ce qui est dit effectivement. Le corps s’exprime : les gestes, le débit de la voix, la respiration, etc. Notre interlocuteur, au-delà des mots, perçoit aussi des messages véhiculés par le canal corporel. Etre plus performant, cela consiste donc à avoir conscience de cette réalité, et à en tirer les conséquences, à savoir : 1) Maîtriser sa gestuelle et éviter les signaux de rempart qui donnent une impression de méfiance (bras croisés, gestes d’autocontact, regard détourné, sourcils froncés, tics divers …), se tenir droit et détendu pour avoir une respiration plus aisée. 2) S’entraîner à la synchronisation de la voix, c’est-à-dire adapter son volume sonore, son débit de voix et son vocabulaire à ceux de son interlocuteur (technique de PNL). Question 2 On parle de « congruence » pour définir l’adéquation entre ce qui est dit explicitement et le message véhiculé implicitement. Ainsi certains gestes parasites risquent d’affaiblir la portée du message verbal, voire de le contredire complètement. Les effets produits sur le récepteur du message peuvent donc aller du sentiment de malaise à une impression de défiance, voire de méfiance et jusqu’à une franche hostilité (même si elle est ressentie de façon non consciente). Ces incongruences, pourtant, sont souvent ressenties intuitivement, et sont rarement analysées consciemment. On sent que l’interlocuteur n’est pas franc, pas crédible, qu’il dissimule quelque chose, qu’il est mal à l’aise. Par exemple, une personne qui reçoit un cadeau qui lui déplaît mais qui est obligée de remercier et faire semblant d’apprécier l’objet trahit souvent par ses gestes et ses mimiques ses sentiments réels. Ce phénomène de discordance oral/gestuel peut être observé facilement grâce à la télévision (interview politique, promotion d’un film, d’un acteur…). Passer la bande avec et sans le sans le son : les réponses peu assurées, évasives sont souvent accompagnées de gestes d’autocontact. Doc. 2 Vente d’un séminaire de gestion du stress Question 1 Ce séminaire de gestion du stress choisit de s’intéresser aux racines du stress plus qu’aux conséquences qu’il induit. Il s’agit principalement de distinguer les causes « intrinsèques » des causes « exogènes » : Les causes « intrinsèques » : c’est un stress qui dépend de nous. Ce stress auto induit pourrait être combattu (qu’est-ce qui dans mes attitudes, mes croyances sur moi-même, etc. génère du stress). Il s’agit alors de repérer cet ennemi qui est en nous, de mieux gérer ses états internes, de créer de nouveaux stimuli face à certains moments de la vie professionnelle. - Les causes « exogènes » : c’est le stress dû à la pression extérieure (environnement professionnel, pression et compétition, objectifs à atteindre, négociations difficiles, …). Par définition, on ne peut lutter contre ces causes externes si ce n’est par des techniques de « relaxation », « sophrologie », etc. Question 2 Les causes (non exhaustives) exogènes du stress : le surmenage, les transports, la pression de la hiérarchie (objectifs à atteindre, compétition au sein de la force de la vente), - le contact avec les clients. Ce programme peut répondre en partie aux causes intrinsèques, et peut donner des clés pour mieux gérer le stress exogène, mais il est bien illusoire de penser qu’un stage évacuera le stress du commercial. Surtout s’il est induit par des causes exogènes, sur lesquelles –par nature- on ne peut intervenir. C’est un métier par nature stressant : « Selon une étude très récente menée en France par les services médicaux du travail, les commerciaux seraient particulièrement menacés : 35 % d'entre eux souffrent d'un syndrome anxiodépressif, 8 % sont soumis à un état dépressif souvent sévère et leur santé se dégrade plus rapidement que celle de la population témoin. Portraitrobot du commercial surmené : marié, 40 ans, 49 heures de travail par semaine avec, en moyenne, une nuit et quatre repas hors de chez lui (par semaine), 51 000 kilomètres par an. Mais tous les commerciaux ne sont pas aussi exposés. L'étude révèle que le niveau de stress est moindre chez ceux qui jouissent d'une liberté de décision, bénéficient d'un soutien de leur hiérarchie, estiment avoir un bon contact avec la clientèle et considèrent que leur situation est stable », peut-on lire dans un ouvrage intitulé « Le stress, un bien un mal » par P.Ceccaldi, A.Diricq, C.Bagieu, collection Phare aux Éditions Hachette. 19 Doc. 3 Les modes de transmission des messages Question 1 Différence entre le non-dit et le non-verbal. Le non-verbal : ce que l’émetteur communique en plus du sens des mots (ton de la voix, rythme et débit, respiration, gestuelle, utilisation de l’espace). Le non verbal est perceptible par le récepteur. Exemple : une personne reçoit un cadeau qui lui déplaît : dichotomie entre le verbal « ça me plaît beaucoup /merci » et le non verbal (expression incontrôlée des sentiments réels : mimiques, ton de la voix, sourire forcé). Risque commercial : si le non-verbal contredit les propos, perte de confiance. Si le non-verbal trahit de la gène, de l’appréhension : risque d’être mis en position de faiblesse pour une négociation avec un client. Le non-dit : à la différence du non verbal, le non-dit est souvent inconscient, c’est un vague ressenti. Exemple donné par le texte : un sentiment de malaise personnel qu’on ne s’avoue pas soi-même. Il nous est tous arrivés d’être énervés contre une personne sans raison objective. Risque commercial: perte de lucidité, de discernement ; signes d’agacement … Question 2 Il importe surtout d’être « authentique » : la confiance est essentielle dans la relation commerciale. Et, puisque le non-verbal ne peut être complètement dissimulé, c’est encore le meilleur moyen d’y parvenir. La voix et les gestes, sinon, sont les principaux vecteurs du non-verbal : la tonicité de la voix, la maîtrise des mains (gestes , autocontact) trahissent souvent l’appréhension, la gêne. Avec un peu d’entraînement et de connaissance de soi (se filmer pour repérer ses tics et ses manies est un exercice parfois douloureux mais fort utile), on gagne en confiance apparente et en donc en confiance réelle. Question 3 Le texte constate que la maîtrise totale du non verbal est illusoire. Il conseille d’être authentique. Ainsi le verbal et le non-verbal sont en harmonie. Cette authenticité, cette vérité nous rendent disponibles, plus à l’écoute de notre interlocuteur. C’est encore plus vrai dans la relation commerciale où les notions d’écoute et d’empathie prennent une place prépondérante. La connaissance du client importe au moins autant que la connaissance du produit. « Contrairement à ce que l’on croit » : on pourrait croire qu’il suffit d’avoir un bon argumentaire produit pour réussir la vente, or la connaissance du client est déterminante (on vend plus la satisfaction d’un besoin qu’un produit en soi). Doc. 4 Acquérir un comportement positif et impressionner favorablement le client Question 1 Si on se sent déguisé, on est mal à l’aise mieux vaut en effet, se sentir « bien dans ses baskets ». Le texte fait l’impasse, néanmoins, sur les codes vestimentaires, la culture commerciale, la culture d’entreprise,etc. On ne se présente pas à un oral de BTS, on ne reçoit pas un client en survêtement. Suivant la branche professionnelle, le produit ou service, la cible, le lieu de vente, les styles peuvent varier du tout au tout, mais un code vestimentaire – souvent implicite- existe toujours bel et bien. Vouloir s’affranchir de ces contraintes, quoiqu’on en pense, risque de nous marginaliser. Question 2 On peut distinguer deux situations : - Situation optimiste : le vendeur peut jouer son rôle de conseil et proposer d’autres produits de la gamme ou de marques différentes. Etre authentique et expliquer objectivement les avantages et inconvénients respectifs des produits. - Situation pessimiste : le vendeur a des objectifs de vente précis, du stock à écouler. Il est contraint de vendre un produit auquel il ne croit pas. On est alors dans des questions de morale et d’éthique personnelles. ÊEtre un bon comédien, être stimulé par des objectifs à atteindre peuvent être de bons stimulus et donner de l’enthousiasme à certains. D’autres dissimuleront mal leur manque d’enthousiasme et seront gagnés par le stress. Doc. 5 Test pratique de perception sensorielle COMMENT VENDRE A UN CLIENT QUI OPERE EN MODE VISUEL 1. Utilisez des tableaux, des graphiques, des photos et des diapositives. Servez-vous des tableaux noirs. Pour les personnes qui opèrent en mode visuel, une image vaut mille mots. Au lieu de vous contentez de dire que les bénéfices vont augmenter ou les coûts diminuer, faites-en une description vivante. 2. Utilisez du vocabulaire visuel : "Est-ce que ça vous paraît clair ?" "Est-ce que cela vous paraît bien ?" "Laissez- moi vous montrer." "J'aimerais que vous vous imaginiez en train d'utiliser le Xt-3." 3. Si vous vous voulez que votre client pense en mode visuel ou qu'il imagine quelque chose,.jetez un coup d'œil en haut tout en parlant. En regardant vers le haut, vous amènerez votre client à en faire autant, en favorisant chez lui la constitution d'une image mental durable. 20 4. Pour conclure la vente, utilisez un vocabulaire visuel. Ne vous contentez pas de résumer les avantages par la parole. Ecrivez-les sur une feuille de papier ou au tableau de sorte que votre client potentiel puisse les voir. Au moment d'obtenir la signature du bon de commande et de conclure le marché, passer en revue les images. 5. Souvenez-vous de l'importance d'une "bonne présentation" lorsque l'on a affaire à un client qui opère énormément en mode visuel. Ce genre de client juge votre professionnalisme par l'impact visuel que vous avez grâce à vos habits, à votre voiture, à votre mallette et à votre présentation. COMMENT VENDRE A UN CLIENT QUI OPERE EN MODE KINESTHESIQUE 1. Utilisez des mots qui évoquent le physique, l'action et l’affectif : "Quel est votre sentiment ?" "Vous sentez-vous confortable avec ces alternatives ?" "Je veux mettre le doigt sur vos besoins spécifiques". 2. Faites davantage appel aux sentiments des kinesthésiques. Vous ne courez probablement pas de risque étant donné que c'est leur mode opératoire. Ils vous percevront comme quelqu'un de plus authentique, soucieux de l'autre et sincère. 3. De temps en temps, jetez un coup d'œil en bas à droite. Intuitivement, ils sauront alors que vous parlez avec beaucoup de sincérité. 4. Autant que possible, voyez-les en face à face. Ne comptez pas sur un simple appel téléphonique ou l'envoi d'un document pour vendre à ce type de client potentiel. 5. Impliquez-les physiquement dans votre produit ou service. Si possible, qu'ils le tiennent. Faites-les saisir des données sur ordinateur, lire le contrat, faire le tour de l'usine ou des bureaux. Laissez-les admirer la finition de la voiture, caresser le cuir, se familiariser avec, etc. 6. À chaque rencontre, veillez à ce que cette personne soit physiquement à l'aise. Sinon, une bonne partie de votre présentation leur échapper 7. En concluant la vente, serrez la main du client en disant, " . . . donc nous sommes d'accord." COMMENT VENDRE A UN CLIENT QUI OPERE EN MODE AUDITIF 1. Utilisez des références et des recommandations. Étant donné que ces personnes pensent à l'aide de mots et non d'images ou de sensations, ils sont très intéressés par des références. Citez une recommandation mot pour mot. 2. Variez le ton, le registre, le volume et le débit de votre discours afin de taire ressortir les points importants. Les auditifs prêtent autant attention à votre façon de parler qu'au contenu de votre discours. 3. Utilisez des mots qui évoquent le mode auditif : "Est-ce que vous entendez ce que je veux dire ?" "Avonsnous réussi à harmoniser nos points de vue ?" 4. Au lieu de fournir aux clients que des informations visuelles, envoyez-leur aussi des audio cassettes qui décrivent vos services ou produits. Un auditif écoutera volontiers des bandes magnétiques, alors qu'une plaquette coûteuse ne sera pas lue. 5. Les auditifs ont besoin d'être souvent appelés au téléphone. Même une conversation brève peut avoir une grande importance à leurs yeux. Source : © Formavision / American Media MCMXCIVL'Avantage Caché-PNLV Guide de l'Animateur Doc. 6 Cas pratique d’analyse transactionnelle Question 1 Transaction parallèle (client parent / vendeur enfant) - « À ce prix là, vous allez bien m’accorder une remise » (client parent normatif). - Si le vendeur accepte la remise : « Bien-sûr, Madame Dupont » (enfant adapté). - Si le vendeur refuse la remise : « Madame Dupont, j’aurais bien aimé vous faire plaisir, mais je vais me faire attraper par mon patron » (enfant adapté soumis). Ici : on peut refuser la demande tout en acceptant la transaction verbale en répondant sur le mode sollicité (« Moi enfant »). Le refus est mieux accepté. Question 2 Transaction croisée (client parent / vendeur parent) - « C’est très bien, jeune homme, mais si vous voulez que je signe, il va falloir m’accorder une remise » (client parent nourricier normatif). - Si le vendeur accepte la remise, il se place d’emblée sur le mode enfant, quelle que soit les mots qu’il emploie (en obéissant aux ordres). Le client lui « force » la main, ce qui n’est pas très habile en négociation : le vendeur peut être enclin à refuser ce qu’il aurait accepté avec une transaction qui ne le place pas en infériorité en sollicitant son moi enfant. - Si le vendeur refuse la remise et répond en moi parent : « C’est inutile d’insister. Vous savez bien que c’est impossible ! » (parent normatif) ou : « si vous connaissiez votre dossier, vous sauriez que ce n’est pas notre politique » (parent critique). Dans ce cas : soit le vendeur, en heurtant son client, risque de compromettre la vente ; soit il résiste habilement à une tentative de déstabilisation de son adversaire (à l’occasion d’une négociation à couteaux tirés). 21 Question 3 Autre transaction croisée (client parent / vendeur adulte) : - « A ce prix là, vous allez bien m’accorder une remise » (client parent). - « Nous pratiquons des prix dégressifs en fonction des quantités commandées » (vendeur adulte). Ici le vendeur informe d’un fait objectif. Même si sa demande est rejetée, la réponse en « moi adulte » n’est pas mal perçue par le client. Ce dernier ne sort pas perdant de la transaction. Il peut accepter plus facilement l’absence de remise (voire augmenter sa commande pour bénéficier des prix dégressifs). S’il persiste à vouloir une remise, il va être incité à passer lui aussi en « moi adulte » pour poursuivre la négociation. Travail individualisé Consignes : Sur la forme Cet exercice est surtout l’occasion d’évaluer une prestation orale : la qualité de la communication (attitude, présentation, gestes, enthousiasme, diction, débit…) la qualité des supports employés seront déterminants, la gestion du temps… Nous suggérons de remettre une grille d’évaluation avant la préparation du TD pour sensibiliser les étudiants à l’objectif de l’exercice. Sur le fond Les éléments constitutifs de la relation client / fournisseur : 1/ Ce qui ne dépend pas du vendeur (introduction du texte et conclusion) : - avant la vente : le vendeur n’est pas seul, mais il représente une entreprise qui bénéficie d’une certaine image de marque, d’une certaine notoriété, d’une histoire. L’accueil dont il bénéficiera dépend déjà en grande partie de ces facteurs ; - pendant la vente : Ne pas mésestimer les critères subjectifs (« délit de faciès » ; « même longueur d’onde ») ; - après la vente : une relation de confiance s’est établie. Mais elle reste fragile (SAV, Qualité de l’accueil téléphonique, livraisons …). « Gérer ses relations clients ou ses relations fournisseurs commence sans doute par gérer la communication interne et le management de l’entreprise ». 2/ ce qui dépend du vendeur : - faciliter la communication en s’adaptant au profil du client (technique de PNL, notamment), maîtriser les techniques de vente (découverte des besoins et écoute, notamment), - établir une relation pérenne et développer dans le temps la relation commerciale : il ne suffit pas de vendre, encore faut-il garder le client « le coût de la conquête d’un nouveau client est très supérieur à celui de la fidélisation ». Conclusion : Les relations commerciales dépendent de nombreux facteurs, objectifs et subjectifs. La relation commerciale peut s’établir efficacement et durer si l’organisation interne de l’entreprise prend en compte la logique commerciale dont le vendeur n’est qu’un élément. 22 Chapitre 6 MULTIMEDIA ET COMMUNICATION COMMERCIALE Doc. 1 Le catalogue produit sur CD-ROM on line et off line Question 1 Le catalogue off line permet de consulter le catalogue de produits en toute tranquillité en profitant des avantages de l’interactivité. Le catalogue off line constitue la base de l’offre et l’Internet permet la mise à jour de l’offre. Les deux sont donc complémentaires. Question 2 Le CD-Rom doit forcément inciter à l’achat pour rentabiliser l’investissement. Question 3 Le CD-Rom constitue à la fois un outil de prospection et un outil d’aide à la vente : - pour la prospection, il peut inciter à la prise d’un rendez-vous avec un commercial; - pour la vente, il aide le commercial à argumenter et à prendre les commandes. Il facilitera aussi les commandes futures. Doc. 2 Une diapositive PowerPoint au service de l’argumentation client Question 1 La présentation Powerpoint a trois utilités : - elle fixe l’attention et l’intérêt du prospect, - elle aide le commercial à ne rien oublier en normand sa présentation, - elle assure à la présentation un côté très professionnel. Question 2 Il s’agit d’une diapositive présentant une lavette facilitant le nettoyage de différentes surfaces. Pour aider au traitement de cette question, il faut indiquer aux étudiants les informations indiquées en petits caractères (de haut en bas et de gauche à droite) : « Une texture et un format étudié pour une préhension optimale » « Des performances uniques rigoureusement étudiées et éprouvées en laboratoires » « 4 couleurs pour éviter la contamination croisée » « Plus de 50 années d’expériences dans l’essuyage non tissé » « Des diagnostics conseils personnalisés effectués sur demande par un spécialiste Villeda pour évaluer vos besoins » « Une structure en fibres non tissées pour plus d’efficacité et de résistance » « Des années de recherche et de mise au point » Points positifs - le produit est présenté comme étant au centre des préoccupations, - les informations sont présentées tout autour du produit, - chaque information est introduite par un petit logo très visuel, - mise en avant de la marque. Points négatifs - problème de lisibilité des petites inscriptions, - mélange au niveau des inscriptions entre les caractéristiques et les avantages. Doc. 3 De la bonne utilisation du PowerPoint en réunion Question 1 Un slide, ou chart, est le terme anglais désignant la diapositive qui est l’unité de base du PowerPoint. Question 2 Pour conserver l’attention du public, il est important de limiter le nombre de diapositives. Doc. 4 PowerPoint, un mode de pensée à lui seul Question 1 Une présentation PowerPoint se compose d’une suite de diapositives, alternant idées fortes et dessins ou images explicatives, sans oublier des diapositives de sommaire. Question 2 Deux critiques sont faites par l’auteur aux présentations PowerPoint : - le découpage en diapositive empêche la présence d’un vrai raisonnement, - la construction entraîne la multiplication des diapositives pauvres en idées. 23 Doc. 5 La fonction de présentation des sites Internet Question 1 Fonctions La fonction de présentation La fonction de collecte d’information La fonction image de marque La fonction transaction Définitions Présentation des produits ou services aux clients et prospects. Cette fonction peut permettre d’identifier de nouveaux prospects ou être le résultat d’une expression plus ou moins spontanée des clients actuels. La fonction image de marque d’un site vise plus à faire connaître l’entreprise et les grandes lignes de son activité plutôt qu’à promouvoir directement ses produits ou services. Dans cette optique, le public visé est l’environnement général de l’entreprise et pas uniquement ses clients. La fonction de transaction correspond à ce qu’on appelle généralement la vente en ligne. Utilités pour le commercial Cette fonction facilite l’argumentation du commercial auprès de ses clients. Cette fonction permet de développer le fichier prospect et de faire des ventes additionnelles. Cette fonction accroît la notoriété de l’entreprise et facilite le franchissement des barrages pour le commercial. Cette fonction permet au commercial de se concentrer sur les gros clients et de bénéficier de renouvellement de commandes de ses clients. Question 2 La présentation des produits y gagne en clarté et en précision. De plus, l’offre est permanente et peut être consultée régulièrement pour y faire son choix. Le commercial peut s’appuyer sur cette présentation pour faire la sienne. Le site Internet présente un caractère professionnel et constitue une vitrine dans les relations B-to B. Question 3 Le site Internet est souvent présenté comme un concurrent du commercial. En fait, il facilite la présentation des produits et peut aider ainsi à la prise de rendez-vous. C’est donc un instrument de prospection passive et active. Doc. 6 L’Intranet au service du manageur Question 1 L’Intranet favorise la mise en commun et l’échange d’information. Il est donc la base du travail collaboratif et donc du travail d’équipe. Mais l’intranet permet aussi de relier les clients et donc de mieux les servir, il dynamise donc la relation client. Question 2 C’est une bonne organisation pour un manageur. Il est sûr de ne pas avoir de perte d’information, que le reporting est permanent. Il peut ainsi favoriser les échanges entre salariés et développer l’esprit d’équipe. Il est sûr du service apporté aux clients. Enfin, il peut contrôler l’avancement des activités en mettant en place des indicateurs fiables. Doc. 7 La page d’accueil d’un site Internet Question 1 La page d’accueil est la vitrine du site Internet et doit donc être attractive. Elle sert aussi de chemin d’accès aux informations et doit donc permettre d’orienter les internautes. Question 2 Un site Internet est traditionnellement composé des rubriques suivantes : - Présentation de l’entreprise. - Présentation des gammes de produits et des produits. - Liste des revendeurs. - Moyens pour contacter l’entreprise ou un commercial. - Offre d’abonnement à une e-news. - Promotions et soldes. 24 Question 3 Le terme de portail désigne plutôt un site Internet complet, servant de point d’entrée à un ensemble d’autres sites d’entreprises proposant différents services. Le terme de page d’accueil fait juste référence à la première page d’un site Internet. Doc. 8 Exemples de tarifs de mise à jour de site Question 1 Un site Internet doit vivre et évoluer régulièrement. On parle d’actualisation et de mise à jour d’un site. Question 2 La périodicité préconisée par la société de conseil est de trois mises à jour par an. Pour les sites commerciaux, on conseille presque des modifications hebdomadaires voire quotidiennes. Question 3 Locat-vacances propose : - de faire les démarches pour l’obtention d’une adresse Internet propre avec son nom ; - de stocker les données nécessaires au fonctionnement du site sur un serveur (hébergement) ; - d’effectuer sur le site tous les changements nécessaires pour que celui-ci contienne des informations récentes ; - de créer une réplique du site dans une langue étrangère ; - de faire connaître aux sites de recherche (Google, Altavista) l’existence du site et les mots-clé qui doivent y mener. Travail individualisé Voici les premières diapositives d’une proposition de présentation PowerPoint : 25 ,… 26 Chapitre 7 L’ANALYSE DE LA DEMANDE Doc. 1 La demande de consoles Question 1 La demande de consoles de jeux portables est très favorable puisque croissante sur la période (+17 %). Elle se situe néanmoins à un niveau bien inférieur à celui de la demande de consoles de jeux TV. Les consoles de jeux TV subissent une évolution des ventes plus contrastée : si elle est globalement en augmentation sur la période (+9 %), elle a fortement augmenté entre 1998 et 1999 (+11 %) puis régressé (-2 %). Question 2 La demande d’un bien ou d’un service est la concrétisation de la volonté d’achat des agents économiques. Question 3 Cette information permet au commercial de mieux cibler son marché et les évolutions potentielles. Il pourra ainsi situer ses objectifs par rapport au marché. Doc. 2 La typologie de clientèle Question 1 La typologie est le regroupement de consommateurs en classes homogènes à partir de l’étude de leur comportement et de leurs attentes. Question 2 Il est possible d’envisager une typologie entreprises/particuliers dans la mesure où ces deux clientèles ont chacune des comportements et des attentes bien spécifiques. La plupart des grandes entreprises (France Telecom, EDF, etc.) et des banques scindent leur clientèle en fonction de ce critère. Doc. 3 Les indicateurs du e-commerce Question Les personnes intéressées sont : Information Un attentat en Egypte Taux d’épargne en hausse de 10% Augmentation des taxes sur le tabac Personnes intéressées 2 1-2-7 3 Pouvoir d’achat des ménages en hausse 1-2 Baisse des ventes de voitures en janvier 1-8 Croissance de 8 % en Chine 4 Nombre de naissances en hausse 3 Les Français préfèrent le caleçon au slip 6 Accidents de voiture en baisse 1-8 Hausse du prix du pétrole 1-2 Il s’agit pour elles de recueillir des informations sur le marché afin d’en percevoir les évolutions et s’y adapter. 27 Doc. 4 Les intervenants de la décision d’achat Question 1 Les noms des intervenants sont : Intervenant Rôle Prescripteur Conseille sur l’achat du produit. Acheteur Personne qui achète effectivement le produit. Décideur Qui prend la décision de l’achat et donc de l’engagement vis-à-vis du vendeur. Payeur Personne qui finance l’achat. Utilisateur Celui qui va utiliser le produit. On parle de consommateur pour les produits et services à destination des ménages. Doc. 5 Du besoin à l’achat Question Étapes du processus d’achat d’une voiture : - besoin :se déplacer ; - définition du problème : acheter une voiture pour pouvoir se déplacer ; - recherche d’information : recherche sur Internet, dans des magazines spécialisés, visite des concessions, essai de véhicules, etc. ; - évaluation des solutions : comparaison des avantages et inconvénients de chaque véhicule, prise en compte du rapport avantage-coût ; - décision : achat de tel modèle avec telles options ; - achat : signature du bon de commande. Doc. 6 Les variables explicatives du comportement d’achat Variables sociologiques Caractéristiques permanentes des individus Variables individuelles Question 1 Variables pouvant expliquer l’achat d’une voiture : 28 Besoins Se déplacer. Motivations Essentiellement hédonistes et d’auto-expression. Attitudes Les à priori du consommateur face à une marque (Mercedes = qualité). Personnalité Large gamme d’équipements, options, couleurs pour satisfaire l’ensemble des clients. Image de soi Image que le conducteur veut véhiculer : véhicule de sport pour donner une image jeune, sportive et dynamique. Style de vie Taille de la famille, activités sportives ou de loisir, usage professionnel de la voiture, habitudes de conduite conditionnent le type de véhicule acheté (807 pour un usage familial, Berlingo pour un sportif qui veut transporter son matériel, etc.). Groupe Les enfants sont de plus en plus prescripteurs (publicité pour la 806), influence des séries spéciales avec des marques (Eden Park, Chippie, etc.). Leaders d’opinion Véhicules achetés par des personnalités auxquelles le conducteur s’identifie. Influence des médias spécialisés (presse et télévision). Classes sociales La voiture de luxe est souvent associée à la vie “ mondaine ”. Culture Différence des véhicules selon les pays : les voitures américaines sont beaucoup plus larges et longues que les voitures européennes. Question 2 Les leaders d’opinion peuvent être des acteurs, chanteurs, hommes politiques, personnalités diverses mais aussi des groupes moins définis (les gays sont considérés comme leaders d’opinion dans le domaine de la mode et des nouvelles technologies par exemple). Question 3 Les goûts varient beaucoup d’un pays à l’autre, ainsi les produits alimentaires sont souvent modifiés pour correspondre aux attentes des consommateurs. De même, les lieux de vente, les horaires d’ouverture varient également beaucoup selon la zone géographique (vente en extérieur et horaires tardifs dans les pays du Sud). Doc. 7 Aquarelle.com, champion de France de la satisfaction client Question 1 Les « pure-players » sont davantage spécialisés dans ce type de vente : leurs compétences sont donc plus grandes. De plus, ils ne peuvent compter que sur la clientèle des e-consommateurs donc ne peuvent en aucun cas négliger l’image qu’ils véhiculent. Question 2 La satisfaction du consommateur se mesure par différents indicateurs : - le taux de retour ; - le taux de réclamation ; - le pourcentage de réachat. Mais aussi par l’image de notre commerce, largement influencée par l’expérience véhiculée par nos clients. Question 3 Tout simplement parce qu’un client mécontent en parlera autour de lui et risque donc de faire perdre des ventes à l’entreprise commerciale. De plus, il est alors à considérer comme un client perdu, d’où une baisse du chiffre d’affaires. Question 4 Le taux de retour, le pourcentage de réachat, le taux de recommandation (parrainage de nouveaux clients) permettent de mesurer la satisfaction du client. Doc. 8 L’INC Question 1 Défense du consommateur lors de procédures juridiques, conseils aux consommateurs, actions directes auprès des producteurs, actions auprès des pouvoirs publics (rôle de représentation)…sont des actions possibles des associations de consommateurs. La réponse sera envisagée selon les exemples donnés par les étudiants. Question 2 Les 18 associations de consommateurs nationales agréées sont : • Association de défense, d’éducation et d’information du consommateur ; • Association Force ouvrière consommateurs ; • Association Léo-Lagrange ; • Asseco-CFDT ; • Confédération générale du logement ; • Consommation, logement et cadre de vie ; • Conseil national des associations familiales laïques ; • Confédération nationale des associations familiales catholiques ; • Confédération nationale du logement ; • Confédération syndicale des familles ; • Familles de France ; • Familles rurales ; • Fédération nationale des associations d’usagers des transports ; • Association pour l’information et la défense des consommateurs salariés-CGT ; • Organisation générale des consommateurs ; • Union fédérale des consommateurs-Que-choisir ; • Union féminine civique et sociale ; • Union nationale des associations familiales. source : INC 29 Travail individualisé Idées principales du texte à retrouver dans le résumé : Les sites communautaires peuvent jouer un rôle dans la propagation d’une nouvelle concernant l’offre d’un produit ou service proposé par l’entreprise. Ces sites ont parfois une forte audience. Les responsables de ces sites peuvent être à juste titre considérés comme de véritables éditeurs en ligne et dès cet instant, il peut sembler légitime d’avoir à leur égard une politique et des pratiques proches de celles des relations presse. Pratiques possibles : communiqués de presse, invitation, participations à la vie du site, téléchargements, soutien matériel ou non, etc. Les interventions sur les chats doivent rester mesurées et ne pas donner l’image de publicités masquées. 30 Chapitre 8 DIAGNOTIC DE LA SITUATION DE NEGOCIATION COMMERCIALE Doc. 1 extraits d'un stage de formation sur la négociation commerciale Question 1 Les enjeux Quels sont les enjeux de cette vente ? le client est-il nouveau ? la quantité commandée sera t-elle importante ? y-aura t-il de nouvelle commande ? Est-ce un client prestigieux ? Le négociable et le non-négociable Il est essentiel de savoir jusqu’où l’on peut aller pour ne pas se laisser entraîner pendant la négociation. Le pouvoir Une négociation est un bras de fer ou chacun peut avoir tour à tour le pouvoir. C'est au commercial de chercher à diriger l'entretien et à prendre le pouvoir. Les gains et les pertes Le vendeur doit savoir toujours ou il en est en termes de marge commerciale. Le temps L'élément temps est une notion à prendre en compte sous deux angles : le client dispose t-il de temps pour la négociation et dans quel délai souhaite-t-il être livré de son achat? Les solutions de repli Le commercial doit avoir prévu que le client ne signe pas le contrat et envisagé une solution de remplacement (laisser une documentation, reprendre rdv, etc.). L'influence Quels sont les facteurs qui peuvent influencer la vente ? L’information De quelles informations a-t-on besoin et quelles informations peut-on espérer récupérer à l’issue de l’entretien ? Les concessions et les compromis Il s’agit des options possibles du négociable (remis, cadeau, mode de paiement, livraison rapide). Question 2 Voir réponse précédente. Question 3 La réponse est libre. Cependant, l’information semble un des points essentiels de la négociation commerciale : information de la fiche client et plan de découverte pendant la vente. Doc. 2 Les composantes de la négociation Question 1 Les caractéristiques qui peuvent définir les acteurs de la négociation sont les suivants : - personnalité : on négocie aussi en fonction de son caractère. Le commercial doit faire preuve d'adaptation ; - comportement: l'attitude lors de la vente est essentielle et ceci dès le départ (20 premières secondes) ; - force de conviction : la force de conviction est le fruit de la motivation et de la technique ; - motivation : l'implication est un élément ; - objectifs : fixer les objectifs de vente et d'achat de chacun ; - expériences : les années d'expérience de chaque partie est à prendre en compte. Question 2 Le point d'équilibre est fragile et difficile à trouver. C'est le point de rencontre des offres et des demandes. Doc. 3 La marge de négociation Question 1 Le schéma présente une négociation sous l'angle du négociable et du non-négociable. Entre le point d'ouverture et le point de rupture se trouve l'ensemble des fourchettes d'accord possible. Parmi celles-ci, il y a le point d'accord souhaité. 31 Question 2 La zone de possibilité d’un accord se situe entre le niveau d'aspiration et le point de rupture. Doc. 4 Exemple d'un face-à-face en point de vente Question 1 Les points importants d’un bon face-à-face sont les suivants : - une attitude positive, - un bon questionnement, - des conseils avisés. Question 2 La qualité principale d’un bon vendeur est l'ouverture aux autres. Doc. 5 Xerox équipe ses vendeurs d'outils de proposal management Question 1 Certains télévendeurs sont bien en situation de vente car ils réalisent des ventes par téléphone. D'autres préparent les ventes en prenant des rendez-vous. La télévente constitue bien une forme de vente. Question 2 L’outil informatique permet de matérialiser l’offre téléphonique par la visualisation d’un devis sur Internet. Doc. 6 Site de mise en relation commerciale pour tous Question 1 La vente pour des raisons légales et/ou des raisons d’organisation passe de plus en plus par des réponses à des appels d’offre. Il n’y a souvent pas de négociation proprement dite mais la rédaction d’un cahier des charges techniques. Ce cahier est élaboré d’après les besoins énoncés dans l’appel d’offre. C’est donc bien une forme de vente. Lancer un appel d’offre consiste à mettre en concurrence des fournisseurs potentiels sur un contrat. • L’appel d’offre définit les besoins de l’organisme ou l’entreprise émettrice (fournitures, services) et les caractéristiques précises de la proposition (exemple : maintenance et développement d’un site Internet). • L’avis précise également les documents justificatifs qui doivent être produits par les candidats ainsi que les critères de sélection des offres reçues (exemple : offre la plus avantageuse économiquement). • Après consultation de l’avis, les entreprises intéressées dont les services correspondent au besoin exprimé peuvent répondre en formulant une proposition. La sélection se fait ensuite en fonction des critères définis initialement. Distinction marché public et marché privé :. • Marché public Une offre de marché public émane de l’Etat ou d’organismes étatiques (collectivités territoriales, établissements publics de l’Etat ou des collectivités, établissements sanitaires ou hospitaliers…). Le contrat peut être conclu avec une personne privée ou une autre personne publique. Le fonctionnement des marchés publics est régi par le code des marchés publics. • Marché privé Une offre de marché privé émane d’une entreprise. La procédure à suivre pour répondre aux appels d’offres privés est éditée par chaque donneur d’ordre. Pour en savoir plus : http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_struct_marc_publ/index.html Question 2 Moyen plus classique de répondre à des appels d’offre : acheter le bulletin officiel des marchés publics (BOMP). Doc. 7 La circulaire Dutreil sur les relations fournisseurs et distributeurs Question 1 Les principaux points de la circulaire Dutreuil sont les suivants : • Conditions générales de vente : Le code de commerce impose au fournisseur de remettre ses CGV à tout acheteur qui le demande. Ceci permet notamment à l'acheteur de vérifier que les règles de non-discrimination (article L. 442-6 c.com.) sont respectées. La circulaire Dutreil "recommande" donc la rédaction préalable de CGV par toute entreprise. 32 La circulaire - qui a une teinte pro fournisseurs très marquée - prévoit que le fait pour un acheteur "d'imposer des conditions d'achat en ce qu'elles impliqueraient une renonciation par le fournisseur à ses conditions générales de vente" pourrait être constitutif d'un abus de puissance d'achat ou d'une discrimination au sens de l'article L.442-6 du code de commerce. On rappellera que le délit civil d'abus de puissance d'achat a été introduit dans le code de commerce pour accentuer la protection des fournisseurs PME - insuffisamment protégés par le droit de la concurrence "classique" - en laissant aux tribunaux de commerce le soin de juger si un acheteur a imposé à son fournisseur des "conditions commerciales ou obligations injustifiées". Par ailleurs, la circulaire prévoit que des CGV s'appliquant à des accords de gamme étendus et ayant pour objet ou effet d'évincer des concurrents des linéaires sont susceptibles de donner lieu à des sanctions au titre des ententes (article L. 420-1 c.com.), abus de position dominante (article L. 420-2 c.com.), de dépendance économique, de puissance de vente et de relation de dépendance (article L. 442-6 c.com.). Ce rappel est dans le droit fil de la théorie des "effets de gamme" appliquée par les autorités de la concurrence en matière de contrôle des concentrations et qui vise à éviter qu'une concentration confère à une entreprise le pouvoir d'évincer ses concurrents en faisant levier de la seule étendue de sa gamme de produits ou services. Les détracteurs de cette théorie trouveront là encore matière à critique... • Différenciation tarifaire et coopération commerciale Les règles imposées par le code de commerce dans les rapports acheteurs-fournisseurs sont parfois quelque peu déconnectées de la réalité. Les fournisseurs étant confrontés à l'obligation de non-discrimination d'un côté et à la pression des acheteurs de l'autre, il a fallu faire preuve d'une certaine inventivité en pratique pour permettre une différenciation dans les tarifs pratiqués, notamment sous forme de coopération commerciale et de participations publicitaires. La circulaire distingue naturellement la différenciation entre clients stricto sensu et la coopération commerciale. La circulaire contient des développements importants sur la facturation par l'acheteur de services de coopération commerciale mais reprenant pour l'essentiel une jurisprudence et une doctrine administrative déjà connue : exigence d'un contrat de coopération commerciale précis et limité aux services qui ne sont pas véritablement liés à l'opération d'achat-vente (têtes de gondoles, promotion publicitaire, emplacements privilégiés), tarification correspondant à la valeur objective des services rendus et donnant lieu à facturation distincte par l'acheteur. La circulaire précise que les services qui entrent dans la "nature même" du métier de vendeur ne peuvent faire l'objet d'une facturation au titre de la coopération commerciale. La circulaire annonce enfin un contrôle scrupuleux par la DGCCRF du respect du dispositif ainsi décrit (règles de transparence et de facturation, interdiction des pratiques restrictives), en se fondant notamment sur l'article L.442-6 du code de commerce, modifié et renforcé par la loi NRE du 15 mai 2001. Les infractions à cette disposition peuvent désormais donner lieu à des dommages intérêts et à une amende civile jusqu'à 2 millions d'Euros, ainsi qu'à la nullité des dispositions contractuelles concernées. À cela s'ajoutent les sanctions pénales en matière de facturation, qui est actuellement le principal outil de dissuasion utilisé par l'administration. http://www.economag.com/dutreil.htm Question 2 La circulaire Dutreil est un texte protégeant les fournisseurs donc les vendeurs. 33 Travail individualisé Plan stratégique d’action Votre client Relation contractuelle actuelle avec ce client Fourchette d’accord acceptable Niveau d’aspiration Position d’ouverture Point de rupture 34 M.Martinelli , chef de rayon électroménager chez Auchan. Le café Malongo (dosettes et paquets) est déjà référencé dans le magasin. Offrir l’animation pour un nombre suffisant de machines achetée. (entre 20 et 40) Mise en place d’un corner temporaire pour mettre en avant les produits avec un conseiller. Vente au magasin de 21 machines easy standart (7 de chaque couleur), 10 easy vapeur (grise) et 10 easy automatic (grise). Installer les dosettes sur le stand. Faire référencer au moins le modèle de base. Être obligé de payer pour bénéficier de l’emplacement de l’animation. Chapitre 9 STRATEGIES ET TECHNIQUES DE NEGOCIATION Doc. 1 Programme de formation à la négociation commerciale Question 1 D’après ce programme de formation, les principaux objectifs de la négociation sont les suivants : - discuter der problèmes, - proposer des solutions à ces problèmes, - trouver des compromis, - conclure un accord. Question 2 Notions importantes liées à la négociation : - la préparation des objectifs, la notion d’objectif maximal, minimal et d’un objectif cible, - la connaissance du client et de ses besoins, - le relationnel, - le compromis, - la résolution de conflit, - le suivi et la fidélisation. Selon C.Dupont (« La Négociation »), la négociation est un processus qui comporte six éléments : - le face-à-face, - l’existence de divergences, - l’existence d’intérêt commun, - la notion d’« acceptabilité » par chaque partie de la solution incorporée dans l’accord, - le caractère volontaire de l’activité, - l’aspect relationnel. Question 3 Non, l’apprentissage de la négociation n’est pas chose facile. En effet, la négociation nécessite un savoir-faire relationnel, une réelle capacité d’écoute et d’analyse des besoins du client. Or, tout ceci se forge avec l’expérience. Question 4 Dans la vie courante, la technique de négociation peut être utile dans les cas suivants : - achat d’une maison, - achat d’une voiture, - négociation salariale, - négociation syndicale. Doc. 2 Le négociateur coopératif Question 1 L’intérêt de cette stratégie est que tout le monde est gagnant, les affaires sont favorables pour tous. C'est ce que l'on appelle une stratégie « gagnant-gagnant » (win-win). Cette stratégie vise à maximiser le résultat commun, les deux parties sont partenaires et cherchent à parvenir à un gain mutuel. Question 2 Si l’interlocuteur n’adopte pas le même comportement, le risque est que personne ne fasse affaire. On arrive alors à la stratégie distributive. Personne n'est satisfait et il y a un risque de début de conflit. Question 3 Le négociateur coopératif est un professionnel qui connaît bien ses produits et aussi les besoins de la partie adverse. Son objectif est de gagner de l'argent, mais il veut aussi que la partie adverse en gagne. Il ne cherchera pas à tromper son interlocuteur, l’écoutera et recherchera un compromis. Doc. 3 Le négociateur compétitif Question 1 L’intérêt de la stratégie distributive est de gagner le plus d'argent possible. Pour cela, il faut vaincre son interlocuteur. C’est le plus compétitif qui gagnera. Dans cette stratégie, il faut donc un vainqueur et un perdant, les négociations sont de type « gagnant-perdant ». Il y a une recherche d’épreuve de force et seulement une partie en sort gagnante, celle-ci obtient alors le gain maximal. 35 Question 2 Le risque majeur pour le négociateur compétitif, si l’interlocuteur est important pour l’entreprise, est que ce dernier fasse affaire avec une autre entreprise. Ainsi, le négociateur compétitif risque la perte d’un client important au profit de la concurrence. Question 3 Le négociateur ne pense qu'à ses intérêts, il est souvent sûr de sa puissance, de son avantage et cherche à intimider son adversaire. Il est aussi hautain voire même méprisant envers son interlocuteur. Cette stratégie s’observe dans les cas où les rapports de force sont disproportionnés. Notamment, on trouve souvent cette situation avec les acheteurs de central d'achat des enseignes d’hypermarchés. Doc. 4 Que choisir ? Question 1 Le choix de la stratégie dépend du tempérament des deux négociateurs et de la situation, mais aussi des avantages que chacun veut en tirer. Cela dépend également des relations antérieures entre les deux parties en présence. Enfin, le choix de la stratégie peut dépendre de l’intensité concurrentielle et du niveau d’échange d’informations. Question 2 Dans les deux cas l'objectif commun est d'arriver à un accord. C'est uniquement le comportement et la façon d'y arriver qui change. Cependant, on ne peut pas dire que le choix entre négociation coopérative et conflictuelle procède de la même démarche : le négociateur qui va choisir la première veut optimiser le résultat commun, il souhaite parvenir à un bénéfice mutuel. Le négociateur qui opte pour une négociation conflictuelle va avoir à l’esprit une logique de guerre, d’affrontement, il vise à satisfaire ses propres intérêts. Question 3 Dans certains cas, quand l’objectif d’une partie n’a pu être atteint en usant d’une stratégie intégrative, le conflit - exercé sous la forme d’une menace ou d’une violence - peut être le dernier recours à l’atteinte de cet objectif. Le conflit peut en effet, par la pression et le chantage exercés sur la partie adverse, forcer une décision et aboutir à la conclusion de l’accord souhaité. Cependant à long terme, la meilleure stratégie est la stratégie coopérative car elle permet d’entretenir de bonnes relations entre les deux parties et donc assure le renouvellement de transactions entre ces deux parties dans le futur. Doc. 5 La nécessité de savoir négocier Question 1 Les administrations publiques semblent être soumises au manque de savoir-faire et au manque d'expérience en terme de négociation de leurs acheteurs. Question 2 Il est important de maîtriser les techniques de négociation pour les raisons suivantes : - cela permet de comprendre l'autre, de connaître ses besoins et sa typologie (SONCAS), - cela permet d'adapter son argumentaire en fonction des éléments précédemment recueillis, - cela permet que les échanges se reproduisent dans le temps (négociation réussie). Question 3 Qu’il s’agisse du vendeur ou de l’acheteur, chacun cherche un avantage dans la transaction. Tous les deux doivent négocier pour conclure le meilleur accord possible. L’acheteur ou le vendeur sont des négociateurs, par conséquent, ils doivent maîtriser les mêmes techniques fondamentales de négociation : la parole, le geste, l’écoute, le questionnement, l’art de persuader et l’art de conclure. Ils doivent également respecter les mêmes règles de base : la préparation à l’avance de l’entretien, la détermination des objectifs, l’analyse des informations. Question 4 « Le point de non-retour » est la limite au-delà de laquelle chaque partie ne peut plus accorder de compromis. La négociation deviendrait sinon trop défavorable pour l'un et/ou pour l'autre (impression de s'être fait avoir). Doc. 6 Négociation de salaire : l'art du compromis Question 1 Les arguments mis en avant pour la recherche du compromis sont les suivants : - cela permet de maintenir de bonnes relations professionnelles avec son supérieur, - cela permet d’instaurer un climat de confiance entre les deux parties, - cela permet de rassurer la partie adverse et d’éviter qu'une des deux parties ne se sente lésée et ne riposte par la suite. Si l'une des deux parties reste ferme, les risques sont alors les suivants : - la partie adverse se sent menacée et donc à terme se venge (moins de services, moins de qualité, etc.); 36 - c'est la première et dernière négociation. La transaction ne se renouvellera pas dans le futur, la partie qui se sent lésée n’aura plus envie de collaborer avec un adversaire trop ferme sur ses positions. Question 2 Dans la négociation, chacun cherche son avantage. L'acheteur voudra baisser le prix et le vendeur voudra augmenter le prix de vente. Le compromis à 11 permettra à chacun de penser avoir "gagné" : - de 10 à 11 : gain de 1 (vendeur), - de 12 à 11 : gain de 1 (acheteur). Dans ce contexte, si un élève qui a obtenu « 10 » et veut « 11 » demande « 12 » à son professeur : - le professeur, en accordant 11, pensera faire un compromis avec son élève, - l’élève « gagnera » 1 point grâce à ce consensus et aura alors obtenu son «11 ». Doc. 7 "S'engager dans une négociation, ce n'est pas lancer un ultimatum" Question 1 De façon générale, les négociations syndicat / patronat sont souvent tendues, car chacun essaye de tirer un maximum de la situation. Question 2 La CFDT sait qu'elle n'aura pas la totalité de ce qu'elle a demandé. La stratégie adoptée par la CFDT est alors de demander beaucoup pour avoir des résultats acceptables. Un compromis acceptable est recherché par la CFDT. Doc. 8 Négocier autour d'un conflit Question 1 Il faut adopter une approche gagne-gagne pour résoudre un conflit. Adopter cette approche permet en effet de pérenniser la relation entre les deux interlocuteurs : ils renégocieront ensemble dans le futur. Question 2 Il est important de vérifier la compréhension pour être sûr que chacun est satisfait de ce qui a été négocié, pour vérifier qu'il n'y a pas de conflit latent. Question 3 Il faut faire la distinction entre le problème et les personnes : le problème vient d'une situation commerciale alors que les personnes ne sont que des intervenants. Par ailleurs, pour résoudre un conflit, la meilleure chose à faire est de se concentrer sur le problème lui-même et sur la solution à trouver pour le résoudre. Par conséquent, il faut faire abstraction des personnes et de leur personnalité pour résoudre au mieux un conflit. Doc 9 Les types de traitement de conflit selon Hodgson Question 1 On rencontre une situation de conflit et de compromis dans le cas de la contestation. Question 2 À traiter avec les étudiants, en fonction de leurs expériences professionnelles. À titre d’exemple, si on prend une société qui vend des aspirateurs : - Collaboration : le service après-vente transmet les informations sur les appareils en panne au service réparation, ils collaborent alors pour trouver une solution et fournir au client son aspirateur réparé dans les meilleurs délais. - Contestation :refus par la direction de la proposition provenant du service des ventes d’accorder des rabais importants aux clients fidèles. - Acceptation : le service technique valide la requête du service marketing concernant le design d’un nouveau modèle. - Évitement : la non-réaction des salariés de l’entreprise suite au classement annuel par la direction nationale du « meilleur attaché commercial ». - Compromis : accord de la direction et du service des ventes sur le taux de rabais à octroyer pendant la période des soldes. Ou encore, accord sur le prix de lancement des nouveautés. 37 Travail individualisé Vous êtes en situation de jeu de rôle. En fonction de votre stratégie, vous devez imaginer les objections de votre "adversaire". En stratégie intégrative, chacun fera des concessions équivalentes. En stratégie distributive, la contrepartie sera inférieure à la concession. Chaque technique sera jouée sous forme de sketches par les étudiants (par binôme). Les étudiants pourront également utiliser une des six techniques de négociation présentées au document 2 : technique de maniement du temps, technique « point par point », technique des bilans, technique des pivots, technique des quatre marches ou encore technique des jalons. Voici quelques éléments, pour vous aider. - Deux appareils photo . Chacun pourra faire des photos (argument du mari). . Deux pellicules c'est deux fois plus cher à développer (objection de la femme). - Un dossier professionnel de 20 pages . C'est important pour une réunion dès lundi matin (argument du mari). . Nous n'avons que deux jours autant en profiter, tu n'auras pas le temps de travailler (femme). - Un litre d'eau minérale . Servira aux deux, c'est utile, pas de dépenses supplémentaires (argument du mari). . Lourd et encombrant, il y a de l'eau à Londres (objection de la femme). - Des jumelles . Utile pour mieux voir les monuments ainsi que les manifestations prévues pour les touristes (mari). . Il pleut souvent à Londres, cela ne servira à rien (objection de la femme). - Une bouteille de Cognac . J'ai promis de l'apporter depuis longtemps.(argument de l’homme). . On ne peut pas venir les mains vides, il nous invite chez lui. . Risque de casse pendant le voyage (objection de la femme). - Un maillot de bain . Si on a un peu de temps, j'irai à la piscine (argument de la femme). . En deux jours tu n'auras pas le temps de te baigner (objection du mari). - Trois parfums . J'aurai le choix en fonction des circonstances de sortie (argument de la femme). . Ton amie a de nombreux parfums, elle pourra te les prêter (argument du mari). - Le roman policier . Pour passer le temps dans les transports (argument de la femme). . Nous prendrons le bus (et non le métro) : tu contempleras la ville et ses monuments pour passer le temps (argument du mari). - Un bloc de papier à lettre . Écrire aux amis, décrire tout ce que je vois à Londres (argument de la femme). . Envoi de cartes postale sur place, c'est plus original (objection du mari). - Une robe du soir très sophistiquée . On a prévu de faire une soirée "branchée" (argument de la femme). . Il y a de nombreuses boutiques « à la mode » à Londres : tu pourras l’acheter sur place (argument du mari). 38 Chapitre 10 LA PRÉPARATION DE LA VENTE Doc. 1 Préparer la visite pour mieux vendre Question 1 L’avantage de l’outil informatique (en l’occurrence un outil de SFA) permet au commercial de connaître l’historique complet de la relation client. Avant l’existence de cet outil, le vendeur disposait de sa propre fiche client (compte rendu des dernières visites). Mais il était rare que la fiche client soit renseignée en temps réel avec les paramètres suivants : - paiement des factures (service comptabilité), - panne ou SAV (service maintenance). Disposer de toutes les informations client est un atout précieux pour le commercial : meilleure connaissance du suivi client, donc efficacité accrue et augmentation du chiffre d’affaires et donc des commissions perçues. Question 2 Outils informatiques permettant d’aider à la préparation de la vente : - tous les logiciels BDD (base de données) du type de celui mentionné dans le texte, permettant de centraliser toutes les informations client (cf. question 1) : remontées des données du service marketing, du service comptabilité, service maintenance, etc. ; - les logiciels de présentation (type PowerPoint) dans le cas où une présentation s’avère nécessaire (produit/service complexe) ; - les logiciels (type Excel) avec feuille de calcul pour estimer le prix de la prestation (par exemple : estimation de devis en fonction de cadences de travail et des surfaces à traiter pour de la rénovation de parquets) ; - les logiciels d’itinéraires (optimiser le temps de déplacement pour les visites clientèles) ; - etc. Doc. 2 Identifier les besoins du client : un enjeu majeur Question 1 Le commercial et le client ont des objectifs respectifs : vendre un produit / satisfaire des besoins. La phase de questionnement est déterminante pour proposer une solution adaptée et trouver les arguments susceptibles d’intéresser le client. Il s’agit de découvrir les besoins objectifs du client (quel produit pour quel usage avec quel budget) mais aussi ses besoins subjectifs (ou motivations d’achat, y compris ses motivations affectives). La phase de découverte permet également de valoriser le client par l’intérêt qu’on porte à ses besoins et à ses attentes. Question 2 Du statut de l’acheteur, d’abord, découlent certains critères : - pour un client professionnel : répondre aux besoins de l’entreprise (problématique d’organisation interne, de communication, de distribution, etc.) ; - pour un particulier, les critères de choix correspondent à des motivations personnelles et à des besoins variés (cf. pyramide de Maslow, motivations SONCAS). La qualité du questionnement est déterminante : il convient donc de maîtriser la technique du questionnement, et d’adopter une attitude ouverte qui incite le client à parler (écoute active). Le questionnement ne doit pas être ressenti comme un interrogatoire (poser un maximum de questions ouvertes). La phase de découverte ne s’improvise pas : elle s’appuie généralement sur un « plan de découverte » élaboré à l’avance. Le questionnement est généralement « en entonnoir » (du général au particulier) et s’accompagne de fréquentes reformulations et d’une synthèse finale. Doc. 3 Le déroulement d’une négociation : quelques astuces Question 1 Les « dix trucs » proposés dans cet article ont comme objectif de se placer en position de force. On peut en déduire qu’il est question d’une négociation de nature distributive (ou conflictuelle). Les rapports de force sont déterminants : il s’agit d’asseoir sa force (« ne pas être en infériorité numérique, rester sur son territoire, parler en premier pour s’imposer comme leader, hausser le ton, quitter la salle au point de rupture »). Il n’est pas question de traiter le partenaire en ami, d’adopter une attitude souple, de faire rapidement des concessions (stratégie intégrative ou coopérative). 39 Question 2 - Les conseils préconisés sont valables dans le cas d’une stratégie de négociation distributive et uniquement dans ce cas et semblent davantage s’adresser aux acheteurs qu’aux vendeurs (par exemple, un acheteur face à un producteur qui souhaite faire référencer ses produits en GMS). - La stratégie distributive, par nature conflictuelle, est inappropriée dans de nombreuses situations (conquête de nouveau client, vente conseil) et sera réservée à des cas spécifiques où le client est dans une situation de faiblesse manifeste (par exemple certaines marques notoires, telles que Coca Cola doivent être référencées de façon quasi obligatoire : le vendeur est en mesure d’imposer ses conditions). - Dans le cas d’une négociation conflictuelle où les enjeux sont très importants, ces « trucs » sont déjà connus de la partie adverse : la supériorité numérique, la date et le lieu du rendez-vous, la prise de parole ne seront sans doute pas aisés à imposer à l’adversaire. Doc. 4 Une situation concrète de vente Question Dans ce cas de figure assez simple, deux informations essentielles suffisent à définir les besoins du client : 1) la superficie qui va déterminer le choix de l’appareil (manuel, électrique, à moteur, autotracté, microtracteur) ; 2) le budget qui va préciser ce choix (soit le client dispose d’un budget réduit : le choix sera restreint ; soit cette problématique n’est pas fondamentale pour lui et le questionnement peut être plus subtil). Plusieurs cas de figure peuvent se présenter et plusieurs stratégies sont possibles : le client a une idée réaliste du prix des tondeuses ou il n’en a aucune idée ; il souhaite acquérir la tondeuse la moins chère ou ce qui se fait de mieux ; il vous dit à l’avance son budget ou préfère se taire ; il est pressé et sait exactement ce qu’il veut ou il attend du conseil, etc. On peut dresser un entonnoir de questionnement qui prend en compte ces multiples critères : « Quelle est la superficie de votre jardin ? » 100 m2 ou moins Entre 100 et 1 000 m2 + de 1 000 m2 + de 3 500 m2 « De quel budget disposezvous ? » « De quel budget disposez-vous ? » « De quel budget disposezvous ? » « De quel budget disposezvous ? » Petit budget Proposer la tondeuse à main. Pas de problème de budget ou refus de répondre Approfondir le questionnement et proposer : -la tondeuse à main (silence, mais il faut ramasser l’herbe au râteau) ; - la tondeuse électrique (pas besoin d’essence, mais le fil électrique peut occasionner une gêne) ; - la petite tondeuse à moteur (jusqu’à 150cm3). Petit budget Proposer : - la tondeuse électrique pour un terrain proche de 100 m2 ; - la tondeuse à moteur non tractée entre 100 et 150 cm3. Pas de problème de budget ou refus de répondre Approfondir le questionnement et proposer : - tondeuse à moteur non tractée de 150cm3 ; - tondeuse à moteur autotractée (plus efficace, plus rapide). Petit budget Proposer la tondeuse autotractée entre 160 et 185 cm3. Pas de problème de budget ou refus de répondre Approfondir le questionnement et proposer : -la tondeuse autotractée entre 160 et 185 cm3 (efficacité mais marque apparente de tonte) ; - la tondeuse autotractée entre 160 et 185 cm3 avec option à rouleaux (avantages : aucune marque apparente sur la pelouse) ; - microtracteur (+ rapide, sans fatigue, on est assis). 40 Petit budget Proposer le modèle autotracté de 185 cm3 (avec éventuellement option à rouleaux : pas de marque de tondeuse sur la pelouse). Pas de problème de budget ou refus de répondre Proposer le microtracteur (+ rapide, sans fatigue, on est assis). Doc. 5 La fiche produit Questions 1&2 - Caractéristiques un filet de saumon fumé avec peau ; - - prétranché ; - - - - origine Ecosse, péché dans les estuaires des rivières Samo et Salar ; 30 tranches de 30 grammes séparées par des intercalaires ; ingrédients (saumon, sel sec, bois de hêtre) ; - composition nutritionnelle et taux calorique ; - - conservation 21 jours et emballage sous vide ; démarche HACCP et traçabilité. - - - Avantages esthétique de la présentation (un poisson entier) idéal pour repas de cérémonie ou en cas de revente ; déjà coupé en tranches fines (le saumon est difficile à couper) ; qualité, prestige (l’Ecosse est renommée pour son saumon) ; pratique pour répartir les tranches en fonction du nombre d’invités ; authenticité du produit : pas d’ajout artificiel. Tradition du fumage au hêtre ; permet d’être complètement informé (personnes en régime alimentaire …) ; pratique pour planifier la préparation du repas ; garantit la sécurité pour le consommateur. Les objections possibles sur le produit et les contre objections : - la DLC est trop courte (pas de conservateur : produit naturel) ; - couleur du saumon (produit naturel : pas d’ajout de colorants) ; - parfumé au bois de hêtre (respect des méthodes traditionnelles de fumage) ; - prix (saumon sauvage, qualité supérieure, tranchage manuel) ; - avec la peau (conserve les saveurs) ; - taux calorique excessif (saumon sauvage non gavé : taux calorique inférieur à un saumon d’élevage) ; - tranchage manuel peu hygiénique (meilleure découpe et normes HACCP très strictes). Doc. 6 Exemple de barème de tarifs Question 1 La tarification s’opère en fonction de différents critères : - le volume des courses (moto : petits colis ; voiture : moins de 3m2 ; camion : plus de 3m2) ; - la destination (Paris intra muros : système de bons ou Paris banlieue) ; - le temps estimé (suivant un barème de zones, non communiqué ici). Question 2 NB : il manque le barème correspondant aux zones (non communiqué sur le site http://www.coursier.fr). On peut néanmoins modéliser la tarification en fonction de l’arbre ci dessous : - Quel volume à transporter ? (pour déterminer : moto, voiture ou camion). - Dans Paris ou vers la banlieue ? (pour déterminer la tarification en bons : Paris ; ou en système complexe : zones à barème variables + bons pour la banlieue). - Lieu de départ et d’arrivée (pour calculer le temps de livraison qui décide du nombre de bons dans Paris et du barème zones pour la banlieue). 41 Travail individualisé 1) La problématique de vente : problématique de communication. Le client cherche à satisfaire un besoin de communication interne (il s’agit d’équiper les intervenants du Service formation). Une stratégie de négociation qui se concentrerait trop sur les aspects techniques du vidéo projecteur en oubliant de s’intéresser aux besoins du service formation, aux formateurs, à leurs attentes, leurs contraintes, aux formés, à l’organisation de ces formations risquerait de passer à côté de l’essentiel. Autres éléments importants : le client est pressé (opportunité : livraison dans les 24 heures) ; si le marché est très concurrentiel, nos tarifs sont très compétitifs et nous proposons une mise en route des produits et la formation à leur utilisation. 2) Le plan de découverte : • Faire confirmer les informations de la fiche prospect (double objectif : contrôler et provoquer une réponse affirmative) : M. Girard responsable des achats ? Besoin d’équiper rapidement le service formation en vidéo projecteurs ? • Explorer les besoins (s’intéresser à la situation actuelle, aux évolutions souhaitées, aux insatisfactions actuelles) en privilégiant les questions ouvertes : objectifs de ces formations ? qui forme qui ? Dans quels locaux ? Pourquoi faut-il changer d’équipement (insister sur les motifs d’insatisfaction actuelle)? Quelles évolutions souhaitées dans l’équipement technique du service formation ? D’autres services sont-ils susceptibles d’être équipés en vidéo projecteurs ? • Les questions techniques (identifier le produit à proposer : les questions découlent des caractéristiques techniques du produit) : équipement en mac ou PC ? Quelle résolution d’image (SVGA ou XGA) ? Salles de formation sombres ou éclairées ? Nombre d’appareils souhaités ? Budget ? Date de livraison et d’installation ? Date à prévoir pour former les utilisateurs ? 3&4) L’argumentaire de vente : La qualité du produit (notoriété des marques commercialisées : Sony, Toshiba), et la politique de prix (compétitifs), s’ils sont essentiels, risquent de ne pas être suffisants sur ce marché très concurrentiel. Une PME locale, spécialisée, qui a 15 ans d’expérience, qui livre sous 24 heures, installe et forme les utilisateurs : ces arguments seront à faire valoir principalement. L’argumentaire pourra être présenté sous la forme d’un tableau de ce type : Caractéristiques Avantages Preuves SONCAS L’entreprise Sécurité • PME locale Proximité, disponibilité. 15 ans d’expérience au Confort service de clients de la Sympathie région. • 15 ans d’expérience Solidité, sérieux. Plaquette entreprise, références clients. • Etc. Les produits • Partenariat avec des fournisseurs internationaux • • • • 42 Fiabilité et sécurité de grandes marques, prix compétitifs. Book client, tarifs. Sécurité Orgueil Nouveauté Confort Argent Sûreté, assurance, confiance. Retour atelier. Sécurité Rapidité. Tous les produits sont disponibles en stock. Confort Toshiba TDP P4 Toshiba TLP 250E Etc. Les conditions commerciales • Garantie 2 ans Livraison sous 24 heures Sécurité Confort Chapitre 11 PRISE DE CONTACT ET DIAGNOSTIC Doc 1 Les étapes essentielles d’une vente Question 1&2 Avant la vente proprement dite, le phoning réalisé en amont pour obtenir un rendez-vous doit être l’objet d’une préparation spécifique (guide d’entretien téléphonique ayant pour but : de déjouer les barrages du standard et des secrétaires, de trouver une accroche de nature à intéresser le prospect afin de lui vendre un rendez-vous, d’anticiper les objections habituelles : pas de temps, pas d’argent, déjà équipé,etc.). Le commercial doit aussi s’informer de l’historique de la relation (fiche client) : la nature et la date du contact et les éventuelles informations obtenues dans le cas d’un premier rendez-vous; historique complet de la relation (achats passés, opérations de SAV, paiement des factures, budget) dans le cas d’un ancien client. Sur les étapes de la vente proprement dite, les grands moments d’une vente, les objectifs dévolus à chacune des étapes d’un face à face commercial et les erreurs qui peuvent être commises sont présentés dans le tableau suivant : L’accueil / La prise de contact Objectif : inspirer confiance, se positionner comme un interlocuteur crédible et compétent. Moyens : disponibilité, sourire, accroche commerciale (susciter l’intérêt), tenue vestimentaire,etc. À proscrire : tenue vestimentaire négligée, attitude non professionnelle, manque de ponctualité, s’excuser de « déranger », prolonger les salamalecs. La recherche des besoins Objectif : La phase de découverte est essentielle : elle doit permettre au client de s’exprimer librement et au vendeur d’identifier ses besoins réels (mobiles d’achat). Pendant la découverte, les moments de reformulation et la synthèse faite par le vendeur ont pour but de vérifier et contrôler l’exactitude et l’exhaustivité des besoins mis à jour. Moyens : Exhaustivité du questionnement (plan de découverte), technique de questionnement (questions ouvertes, fermées, etc.), empathie (écoute active, reformulation)…. À proscrire : commencer à argumenter avant cette étape car faute d’identifier les mobiles d’achat, l’argumentation a toutes les chances d’être inefficace et peut donc compromettre la vente : le client se sent incompris, la relation de confiance ne s’établit pas. Ne pas commencer par des questions fermées (perçus comme un interrogatoire). Ne pas oublier les reformulations et la synthèse. Ne pas interrompre le client. Ne pas terminer les phrases à sa place. Ne pas oublier de prendre des notes. La présentation des produits / services & l’argumentation Objectif : Montrer que le produit présente des avantages pour le client, qu’il répond à ses motivations précédemment exprimées. Moyens : Pertinence de la proposition (adéquation avec les besoins découverts), choix du vocabulaire (valorisation du produit/service), capacité à personnaliser l’argumentation (traduire les caractéristiques objectives du produit en avantages personnalisés pour le client), ne pas dénigrer la concurrence, habileté pour enchaîner vers une vente complémentaire (vente additionnelle, consommables, extension de garantie). À proscrire : ne pas tenir compte de la « problématique de vente ». Le client achète moins un produit ou un service « en soi » que la satisfaction de besoins auxquels ce produit/service est censé répondre. 43 - En BtoC : prise en compte de la typologie client (SONCAS est la plus usitée). Exemple : argumenter sur les fonctionnalités « dernier cri » d’un lave-linge sophistiqué peut s’avérer désastreux auprès d’un client qui recherche avant tout des appareils simples à utiliser. Insister sur des arguments économiques face à un client qui vient s’offrir la croisière de luxe dans les Caraïbes dont il rêve depuis des années n’est pas non plus très pertinent… - En BtoB : la problématique de vente revêt encore plus d’importance. La phase de découverte et l’argumentation doivent être centrées essentiellement sur les besoins. Exemples : parler de marges, de coefficient multiplicateur, des livraisons (plus que du produit en lui-même). Au cas où le client achète pour revendre, insister sur les avantages attendus en terme de notoriété et de retombées. Si on vend un support de communication (plus que sur le support lui-même); argumenter sur les bénéfices (temps, efficacité, meilleure organisation interne) que peut apporter un nouveau progiciel et non sur le logiciel lui-même. Proscrire absolument : le vocabulaire excessif, le fait de dénigrer la concurrence. Le traitement des objections Objectif : utiliser le questionnement, les doutes ou les freins du client comme un tremplin pour faire avancer la négociation de façon positive et constructive. Moyens : rester « zen » face aux objections (accueillir et valoriser ce moment d’interrogation légitime des clients), déceler la nature de l’objection par une question de relance, savoir sélectionner les arguments propres à traiter la question, verrouiller le traitement de l’objection (vérification de l’impact du traitement), traiter correctement les objections. À proscrire : entrer en conflit avec le client, le contredire, éluder l’objection (« faitesmoi confiance, ce matériel ne tombe jamais en panne »), prendre l’objection pour un refus définitif (exemples : « Je vais réfléchir et je vous appellerai.» « Quel est le point sur lequel vous souhaitez réfléchir ? »). La conclusion Objectif : concrétiser la vente. Moyens : enchaîner sans tarder (après argumentation et traitement d’objections) sur la prise de commande ou proposition de devis dès les signaux d’achat, rassurer le client, éviter les maladresses (« en cas de problème… »). À proscrire : forcer le client, l’agresser. La prise de congé Objectif : satisfaire et fidéliser le client. Moyens : remercier le client, valoriser son achat, le rassurer, mettre en place la relation future (livraison, RDV de suivi éventuel), donner les indications relatives au SAV, au bon de garantie. Doc. 2 Prospecter seul Question 1 D’après le texte, cette neutralité (pas d’excès dans la tenue vestimentaire) est censée inspirer confiance. La cravate Mickey, des bijoux trop voyants, les piercings risquent en effet de décrédibiliser le commercial : « pas sérieux ». Les codes vestimentaires font partie d’une certaine culture, quoiqu’on en pense. Selon l’entreprise, le produit commercialisé et la cible, ces codes vestimentaires varient néanmoins. 44 La neutralité n’est pas seulement vestimentaire. L’apparence concerne aussi les attitudes : éviter une décontraction excessive, ou une politesse exagérée, respecter les règles de la proxémique. Question 2 Lors d’un premier contact, il est préférable de s’en tenir à l’essentiel. Lors d’une visite avec un client déjà connu, suivant la personnalité de ce dernier, on choisira ou non de prolonger les salamalecs sur des sujets qui l’intéressent. Attention à ne pas se lancer sur des terrains de discussions minés (politique, etc.…). Certains clients pourront être sensibles à des marques d’attention (comment se passe la scolarité de son fils ? où en sont les travaux de sa maison de vacances ?), d’autres prendront ces questions pour de la flatterie, ou les trouveront indiscrètes. C’est au commercial de connaître son client et de faire du sur mesure dans sa relation avec lui. L’écoute, l’observation, la connaissance des techniques comportementales (PNL) s’avèrent en l’occurrence fort utile. Doc. 3 la démarche commerciale Question 1 La politesse exagérée est ressentie comme non sincère, comme de la flatterie destinée à piéger le client. C’est en cela qu’elle revêt un caractère agressif. L’obséquiosité, c’est précisément une politesse outrée, exagérée. Elle est à proscrire pour 2 raisons : ressentie comme non sincère, donc manipulatrice et agressive ; à se montrer servile et trop poli (« excusez moi de vous déranger, est-ce que vous me permettez … »), il est plus aisé pour le client de décliner l’offre. Question 2 Quelle que soit la cible : éviter une question fermée (« souhaitez-vous … ? ») à laquelle il est trop facile de répondre « non ». Eviter à fortiori une question interro-négative (« vous ne voulez vous pas une photo ? ») qui induit presque automatiquement une réponse négative. Eviter aussi les mots dépréciatifs (petite photo). L’accroche la plus pertinente consiste à s’appuyer sur l’événement en le valorisant, puis à formuler une question ouverte, par exemple : « 30 ans de mariage ! Je vous félicite. Ce n’est pas un anniversaire comme les autres. Ça mérite bien une photo souvenir. Qu’en pensez-vous ? » « Que diriez-vous d’une photo pour immortaliser ce moment clé de votre carrière ? » - « Bravo les bacheliers. Une journée comme celle-ci, il faut l’immortaliser avec une belle photo. Qu’estce que vous en dîtes ? » Doc. 4 Apprenez à questionner votre client ! Question 1 Une question fermée appelle une réponse courte (« Avez-vous déjà un prestataire de services ? »), une question ouverte amène l’interlocuteur à s’exprimer (« Qu’attendez-vous d’un prestataire de services ? »). Trop de questions fermées donnent l’impression d’un interrogatoire de police et ne permettent pas de déceler les besoins du client. Lors du plan de découverte, s’il faut permettre au client de s’exprimer pour identifier clairement ses besoins, ses motivations, ses freins, sa typologie, on ne peut faire l’impasse sur certaines questions fermées : en tout début d’entretien, quelques questions fermées pour confirmer les informations de la fiche client (Vous êtes le responsable des achats pour la société, c’est bien cela ?) sont pertinentes : contrôler et faire dire « oui » (psychologiquement intéressant) ; pour recentrer un client trop bavard ; pour obtenir des informations précises sur les besoins (combien ? quand ? etc.). Question 2 Si le client réagit ainsi vis-à-vis du questionnement, c’est soit que : les questions sont sans doute maladroites (inappropriées ou excès de questions fermées), il n’a vraiment pas le temps (il est alors préférable de différer l’entretien à un moment plus propice), il essaie de déstabiliser le vendeur ou souhaite diriger l’entretien (client orgueil, notamment).Il faut éluder poliment mais fermement cette demande : le vendeur doit garder le contrôle de l’entretien et maîtriser l’enchaînement des étapes de la vente. De plus, proposer un argumentaire avant de connaître les besoins du client risque de conduire à l’impasse. Une réponse de ce type pourrait être utilisée : « Bien sûr, M. X, mais j’ai besoin de quelques éléments supplémentaires pour vous faire une proposition qui corresponde parfaitement à vos attentes ; ça ne sera pas long. » 45 Doc. 5 La reformulation Question 1 Le questionnement, s’il a été bien conduit, a permis d’identifier parfaitement les besoins du client et ses motivations : sa situation actuelle et les problèmes qu’il rencontre, la solution qu’il envisage et les moyens qu’il souhaite y consacrer. La synthèse des besoins permet donc : de montrer au client qu’il est compris, de le lui faire formuler : « oui », - de faire immédiatement après une proposition commerciale adéquate (solution des besoins identifiés et explicités) et qui aura toutes les chances d’être acceptées par le client. Question 2 La reformulation synthèse est un élément essentiel. Répéter dans l’ordre toutes les informations recueillies a un effet calamiteux (le client a l’impression qu’on le prend pour un imbécile) : défaut fréquent des étudiants à l’examen. Il faut : 1) reformuler les besoins en les hiérarchisant : situation actuelle / problèmes / évolution souhaitée / moyens ; 2) vérifier et pré clore « Voyez-vous d’autres points que nous n’avons pas abordés ? » ; 3) enchaîner sur la phase d’argumentation (« je peux vous faire une proposition qui répond à vos attentes.»). Ce schéma type de synthèse s’applique à tous les cas de vente. Il faut simplement adapter le choix des termes employés en fonction de l’interlocuteur (typologie SONCAS, notamment) : « De plus, pour vous, le prestige des grandes marques et les innovations high Tech sont des éléments essentiels compte tenu de l’image de marque que vous avez su insuffler à votre entreprise, n’est-ce pas ? » (Nouveauté / Orgueil). 46 Travail individualisé • L’offre L’offre Maileva s’adresse à des entreprises de tailles différentes qui ont des besoins différents. - L’accroche pour la PME Tounet devrait éviter d’être trop ambitieuse : les termes « plate forme informatique, SICL, marketing direct, courrier hybride » risquent de ne pas accrocher du tout le prospect. - Il faut se concentrer sur les besoins du prospect et sur les avantages induits par l’offre Maileva (plus d’impression, plus de mise sous pli, plus d’affranchissement = gain de temps, et d’argent) : utile pour une PME avec un volume important de courrier. - Les informations recueillies sur la fiche prospect peuvent aussi aider à proposer une accroche intéressante : on sait que l’entreprise a un important besoin en la matière et des problèmes d’organisation interne liés à une gestion du courrier peu performante (la standardiste affranchit elle-même le courrier, qui doit être prêt à heure fixe : 9h et 16 h). Proposition d’accroche (avec réponses affirmatives induites) : « Mme Goasguen, l’offre Maileva a été conçue spécialement pour faciliter la gestion du courrier des PME : le temps consacré à imprimer, à mettre sous pli, à affranchir est très important, n’est-ce pas, sans compter tous les recommandés ? De plus vous êtes tributaire des tournées du postier qui passe à heure fixe, c’est bien ça ? Eh bien Maileva le fait pour vous, automatiquement et sans délai. Il vous suffit de nous transmettre par Internet les documents à imprimer et les adresses de vos destinataires. » • Le plan de questionnement Objectifs : confirmer les informations connues (fiche prospect), connaître la situation actuelle (insister sur les problèmes et les dysfonctionnements), questionner sur la solution envisagée, repérer la typologie SONCAS. - Compte tenu de votre secteur d’activité, entre vos nombreux clients et fournisseurs, je suppose que vous avez un volume de courrier important ? - Pour beaucoup de PME, la gestion du courrier prend beaucoup de temps et pose souvent des problèmes d’organisation. Est-ce que c’est aussi le cas pour vous ? - Le temps que consacre votre standardiste à s’occuper du courrier, à combien l’estimez-vous ? - Qui s’occupe du standard quand elle est occupée à affranchir le courrier ou à remplir les imprimés pour les envois recommandés ? - Vous est-il parfois arrivé de rater la tournée du facteur faute de temps ? - Combien de recommandés en moyenne envoyez vous par semaine ? - Comment consultez-vous l’historique de vos envois ? - Vous envoyez aussi des fax, je crois ? ça vous prend beaucoup de temps, je suppose ? - Si par exemple, vous ratez la tournée de 9h et que vous aviez un courrier important, que se passe-t-il ? - Quand vous avez des envois en nombre, un mailing commercial par exemple, comment procédezvous ? - Quels avantages verriez-vous à faire acheminer vos courriers papier par un partenaire extérieur ? - Qu’est-ce que vous attendriez surtout d’un tel service ? - Quel est le budget que vous consacrez actuellement à l’envoi du courrier, en comptant l’impression papier, les enveloppes, l’affranchissement, le temps passé par la secrétaire ? 47 48 Chapitre 12 ARGUMENTATION, NÉGOCIATION ET CONCLUSION DE LA VENTE Doc. 1 Les freins psychologiques à l’achat Question 1 Le vendeur efficace n’est pas celui qui connaît parfaitement tous les arguments de son produit et les débite sans discernement. Le bon vendeur sait qu’un même produit sera vendu aux différents clients en utilisant des arguments différents. En effet, le client n’achète pas un produit en soi, mais pour les avantages spécifiques qu’il va en tirer en fonction de ses besoins personnels et de ses motivations. Exemple : argumenter sur les performances sophistiquées d’un modèle de machine à laver n’a aucun intérêt pour un client qui en aura une utilisation exclusivement pratique et qui cherche avant tout l’économie. En somme, identifier les besoins du client et ses motivations et y répondre en limitant les arguments à la réponse à ces besoins est la meilleure façon de lever les freins d’achat. Les arguments seront entendus s’ils sont traduits en avantages concrets pour le client : « cet appareil est équipé d’une touche easy ce qui vous permet de laver votre linge facilement sans vous préoccuper de tout autre réglage ». La forme a aussi son importance : s’adapter au rythme du client, à sa façon de parler aident aussi à mettre en confiance et à lever les freins d’achat. Les qualificatifs excessifs, les exagérations, les appels à la confiance inspirent en général de la méfiance et contribuent à renforcer les freins d’achat au lieu de les lever : « ce lave-linge est le meilleur du monde » « vous pouvez me faire confiance : il ne tombe jamais en panne » sont autant de phrases qui incitent le client à aller voir ailleurs. Question 2 - Point 1 : la publicité (pub média, PLV, animation) efficace saura créer les besoins en suscitant l’envie. - Point 2 : les prix magiques, les promotions, le SAV, la livraison, les paiements étalés, les crédits peuvent être des éléments déterminants pour une clientèle hésitante. - Point 3 : la disponibilité des vendeurs, la formation des vendeurs, l’accueil (sourire, comportement) sont des facteurs essentiels pour instaurer un climat de confiance et orienter le client, mais aussi le décider à passer à l’acte (vente pushy). Attention : se montrer disponible, efficace mais pas agressif (distinction entre vente pushy et vente forcing). - Point 4 : la vente conseil peut aider le client hésitant à prendre la décision d’achat. La politique de prix (promotion) surtout est incitative. - Point 5 : le produit valorisé par la politique de communication (publicité) bénéficie d’une notoriété propre à lever ce frein spécifique. Doc. 2 Argumentation : réduisez la durée de vos entretiens Question 1 La notion de temps est importante lors d’une négociation pour les raisons suivantes : - la rentabilité du rendez-vous commercial impose une gestion du temps optimale pour le commercial. Prolonger l’entretien inutilement, c’est perdre de l’argent ; - le client lui aussi a d’autres obligations, ne pas lui faire perdre du temps est une règle élémentaire; Entrer dans le vif du sujet est préférable, le client et le vendeur savent pourquoi ils se rencontrent : une offre commerciale ; - le temps consacré à la découverte des besoins, en revanche, ne doit pas être négligé (10 questions semble le minimum pour un produit pas trop complexe) ; - une argumentation efficace, c’est-à-dire centrée sur les besoins réels du client, doit être assez succincte. Si l’argumentation peine à convaincre, c’est le signe que la découverte a été mal faite, ou que le produit n’est pas de nature à satisfaire les besoins du client ; - le signal d’achat doit déclencher la prise de commande immédiatement sous peine de rater la vente ; - la phase de conclusion, quant à elle, ne doit pas être bâclée (consacrer 2/3 minutes pour assurer le suivi et pérenniser la relation). Question 2 La phase d’argumentation intervient après la phase de découverte et de reformulation/synthèse : si celles-ci ont été menées à bien, les besoins du client ont été exactement recensés – et de façon exhaustive – et ses motivations parfaitement identifiées. Le vendeur est donc à même de présenter le produit ou le service le plus adapté : - en choisissant l’argument susceptible de faire mouche, - en présentant l’argument sous forme d’avantage correspondant au besoin décelé, 49 - en personnalisant l’argument et si possible en administrant une preuve ou un témoignage (argumentaire type CAP) en vérifiant l’impact de l’argumentation par une question de contrôle. Doc. 3 Le rôle de l’objection Question 1 L’objection est généralement le signe que le client s’intéresse à la proposition du vendeur. Il est toujours préférable d’avoir un client qui s’exprime (même pour contredire ou réfuter) qu’un client silencieux (difficile à cerner) ou qui montre un désintérêt ostensible. Même si certaines objections sont parfois inattendues ou déstabilisantes, le vendeur doit appréhender ce moment (presque toujours légitime) d’interrogation ou de contestation du client comme un tremplin pour lever un frein d’achat et faire progresser la négociation de façon positive. Question 2 L’erreur majeure consiste à ne pas prendre au sérieux l’objection : « vous avez tort » « vous vous trompez ». C’est impoli et peu diplomate. - Il convient d’accueillir et de valoriser l’objection dans un premier temps : le souci du client est légitime. Le conforter dans cette idée permet de lui montrer qu’il est entendu et aussi de désamorcer l’opposition. Exemples : « vous avez raison, la question de la sécurité est essentielle pour l’acquisition d’une tondeuse à gazon ». « Je vous comprends, l’aspect financier est un élément important pour la prise de décision ». Attention : c’est bien le souci (sécurité, argent, confort …) qu’il s’agit de valoriser et non l’objection elle-même ! Mauvais exemples : « Vous avez raison, cette tondeuse semble ne pas offrir toutes les conditions de sécurité » « En effet, cette tondeuse est vraiment onéreuse ». - Ensuite, il reste à traiter l’objection en argumentant. Si l’objection est non fondée : argumentation classique. Si l’objection est fondée : technique de compensation (il est vrai que, cependant…, de plus…, par ailleurs…. = compenser la faiblesse du produit par la multiplication d’avantages connexes) ; technique d’affaiblissement (à utiliser avec précaution : il s’agit de reprendre l’objection en montrant que ce point précis n’est pas si important). - Si l’objection est vague ou peu claire, une phase d’identification est nécessaire pour clarifier les propos du client. Exemple : « Qu’ entendez-vous par trop cher ? » (le client a-t-il un problème de budget ? veut-il essayer d’obtenir une remise ? a-t-il repéré chez la concurrence un produit équivalent à un prix inférieur ?) « Pourquoi pensez-vous que ce modèle n’offre pas toutes les garanties de sécurité ? » - Prévoir une phase de contrôle pour vérifier que l’objection a été levée, sans quoi le frein d’achat risque de ne pas être levé et la vente compromise. Exemple : « Est-ce que j’ai répondu à votre question, Mr Martin ? » « Y a t-il d’autres points sur la sécurité que vous voudriez voir éclaircis, Mr Martin ? ». Si réponse positive : continuer l’argumentation sur les autres points si nécessaires ou conclure la vente. Si réponse négative ou hésitante : demander franchement car il faut absolument lever le frein d’achat. Exemple : « Vous n’avez pas l’air convaincu, Mr Martin. Qu’est-ce qui vous fait hésiter ? » Doc. 4 Quels sont les signes avant-coureurs d’achat ? Question 1 Un signal d’achat est le signal qu’émet le client mûr pour la décision d’achat. Mais ce signal n’est pas toujours aisé à identifier. Rares sont les clients qui déclarent d’emblée « C’est bon, je le prends ». Le signal peut être verbalisé ou non. C’est au vendeur de donner l’impulsion pour l’acte d’achat dés le premier signal d’achat émis. Question 2 Les principaux signaux d’achat sont recensés dans la partie du cours page 124 (II A Les signaux d’achat). S’il est facile avec un peu d’entraînement de repérer les signaux d’achat verbalisés (questions directes ou indirectes), les signes non verbaux doivent aussi être l’objet d’une attention minutieuse du vendeur. Ils sont plus nombreux et il est difficile d’en dresser une liste exhaustive. Essayer de les inventorier peut être l’objet d’une réflexion avec les étudiants (lecture silencieuse de la fiche technique, prise en main de l’objet, gestes d’auto contact révélateurs d’une hésitation à conclure…). 50 Doc. 5 La conclusion réussie Question 1 Actions matérielles que doit enchaîner un commercial lors de la conclusion d’une vente : - il est fréquent, notamment pour les achats importants, que le client ressente un certain malaise, voire de la culpabilité (« et si cet achat était déraisonnable ? N’a-t-il pas fait une bêtise ? N’aurait-il pas dû consacrer cette somme à autre chose ? »). Rappeler au client que le produit correspond parfaitement à ses besoins, que c’est un investissement sérieux avec un rapport qualité prix optimal, le rassurer ; - le client risque de profiter du délai de rétractation dans certains cas (7 jours pour vente à domicile ou vente à crédit pour un particulier) s’il n’est pas sûr de son achat ; - le client qui a regretté son achat risque de ne pas revenir au même endroit pour une vente future. Question 2 Les actions matérielles que doit enchaîner un commercial lors de la conclusion d’une vente sont : - remplir le bon de commande, - en donner une copie au client, - demander le chèque d’acompte éventuellement en fonction des conditions commerciales, - prendre éventuellement rendez-vous pour la date de livraison, - remettre sa carte de visite pour la relation future et rassurer le client (en cas de besoin), - rassurer et féliciter le client quant à son investissement, - remercier et prendre congé. 51 Travail individualisé • Argumentaire Sécurité Orgueil Nouveauté Confort Argent Sympathie 52 Caractéristiques Envois sécurisés et immédiat Avantages 98 % des courriers remis à la poste le jour même. Preuves Offre : fiche produit. Traçabilité du courrier Confirmation par mail et consultation de l’historique des envois. Offre : fiche produit. 24 h / 24 et 7 j / 7 Possibilité d’envoyer des courriers importants à tout moment. Offre : fiche produit. Télécopie 1 page 500 destinataires Possibilité de contacter 500 destinataires par fax sans délai. Offre : fiche produit. Des références clients Des grandes marques ont recours à ce service. Envois de courriers, de mailings, de fax et de recommandés depuis votre ordinateur + possibilité de faire du marketing direct (mailing noir et blanc ou mailing couleur). Clients : Champion, Piaggo, Creade … Offre : fiche produit. Gestion par une plateforme informatique sophistiquée. Concept innovant et moderne. Système SICL (fiche produit). Toute la gestion du courrier est prise en charge Simple et efficace : plus besoin d’imprimer, de mettre sous pli, d’affranchir, de poster + possibilité d’envoyer les recommandés avec AR. Offre : fiche produit. Télécopie 1 page 500 destinataires Une seule opération pour envoyer 500 fax ! Un service qui permet de gagner beaucoup de temps Plus besoin d’imprimer, de mettre sous pli, d’affranchir, de poster, de faxer. Des prix fixes et sans surprise Possibilité de comparer les coûts Maileva avec les coûts en interne. Maileva vous libère des taches fastidieuses Transforme vos fichiers en vrais courriers, à la demande, automatiquement, sans délai : on s’occupe de tout + cela concerne aussi les recommandés avec AR. Un service innovant : le courrier hybride Offre : fiche produit. Offre : fiche produit -Mailing couleur 100 destinataires : 104€. -Mailing noir et blanc 1500 destinataires :1 200 €. -Lettre recommandée 10 destinataires : 52,90€. -Télécopies 500 destinataires : 50 €. Offre : fiche produit • Traitement des objections - sur la forme : penser, dans un premier temps, à accueillir et valoriser l’objection du client (« je comprends, vous avez raison … »). - Certaines objections doivent aussi faire l’objet d’une contre question (« trop cher par rapport à quoi ? » « qu’entendez-vous par trop nouveau ? ») pour connaître exactement la nature de l’objection. - Distinguer les objections fondées (le produit ne peut répondre à la demande du client : technique de minimisation ou d’objection) des objections non fondées (technique d’argumentation sous forme CAP : caractéristiques présentées sous forme d’avantages personnalisés + preuve ou témoignage). - Ne pas oublier la typologie SONCAS pour le traitement des objections (prise en compte des motivations exprimées par le client : sécurité, orgueil, nouveauté, confort, argent, sympathie). Les arguments à mettre en avant pour traiter les objections : « je n’ai pas un volume de courrier suffisant pour rentabiliser un tel investissement » : - la grille des tarifs Maileva permet d’effectuer des simulations pour comparer avec les coûts en interne, - les prix Maileva comprennent : l’impression (économie papier, photocopie), la mise sous pli (économie enveloppe), l’affranchissement (économie machine à affranchir y compris pour les recommandés = 10% du volume de courrier de Tounet) + le temps économisé pour toutes ces tâches (souvent très long : quel coût pour l’entreprise Tounet ?) + la désorganisation du standard quand le volume du courrier est très important (fiche prospect), - Maileva propose aussi de gérer vos fax à votre place, - Maileva gère aussi les envois en nombre (mailing par exemple : l’entreprise Tounet pratique sans doute du marketing direct, ou sera amené à en faire : secteur très concurrentiel). « comment être certain que mon courrier sera acheminé pour rentabiliser ce service ? » : - 98% des demandes d’envois de lettres faites avant 14 heures sont remises à la Poste le jour même, - un e-mail de confirmation est envoyé, - l’historique des envois et traçabilité consultables via le Websuivi dans l’Espace Clients, - références clients qui ont recours au service Maileva et en sont satisfaits (Champion…). « Nos mailings sont déjà informatisés » - même si la base de données clients est numérisée, il reste le plus lourd effectuer : impression, mise sous pli, affranchissement, ce qui occasionne beaucoup de temps perdu, - Maileva propose aussi des mailing en couleur : Tounet a-t-elle les moyens de réaliser cette prestation en interne ? - La standardiste de Tounet doit passer des heures à mettre sous pli, affranchir et noter sur le cahier les envois : le service Maileva lui permettra d’être plus disponible pour l’accueil. « Nous avons une machine à affranchissement à amortir, et nous devons la garder pour nos courriers propres » L’objection est vraiment fondée pour les courriers simples (une machine à affranchir est vraiment onéreuse). Proposer les autres services Maileva et se renseigner sur la date d’amortissement de la machine à affranchir. - pour les envois en nombre (mailings noir et blanc ou couleur): gain de temps important (impression et mise sous pli) et meilleure organisation pour le standard de Tounet, - Maileva propose aussi de gérer vos fax à votre place. « Nous avons déjà une imprimante-télécopieur » L’imprimante – fax est pratique mais : - le temps passé à la mise sous pli et à l’affranchissement (y compris des recommandés) restent considérables et désorganisent le standard de Tounet, notamment pour les envois en nombre; - l’imprimante permet-elle de faire des copies couleurs ? - L’imprimante –fax permet-elle le faxing en nombre ? (50 € pour 1 page de fax envoyée à 500 destinataires) 53 « La personne qui poste le courrier est aussi celle qui retire les recommandés ; nous aurons toujours besoin de quelqu’un pour poster des lettres simples » - le courrier simple aussi peut être envoyé par Maileva (il suffit de transmettre le fichier via Internet : celui-ci est transformé en courrier papier qui est ensuite acheminé au choix par fax , courrier simple, ou recommandé) ; - fiche prospect : la personne chargée du courrier de Tounet est parfois débordée par l’afflux de courrier, ce qui occasionne une moins bonne efficacité du standard et de l’accueil ; - l’offre Maileva, outre les courriers et les fax, prend aussi en charge les envois en nombre (mailings noirs et blancs ou couleurs). « Nous ne voulons pas confier à l’extérieur notre BDD clients » - la BDD n’est pas utilisée à d’autre fins qu’à l’expédition du courrier : crédibilité de Maileva, - références clients qui ont recours au service Maileva et en sont satisfaits (exemple : Champion), - les courriers vraiment très confidentiels peuvent traités en interne. « Le service est trop cher et pas compétitif pour les petits envois » - la grille des tarifs Maileva permet d’effectuer des simulations pour comparer avec les coûts en interne, - les prix Maileva comprennent : l’impression (économie papier, photocopie), la mise sous pli (économie enveloppe), l’affranchissement (économie machine à affranchir y compris pour les recommandés = 1O% du volume de courrier de Tounet) + le temps économisé pour toutes ces tâches (souvent très long : quel coût pour l’entreprise Tounet ?) + la désorganisation du standard quand le volume du courrier est très important (fiche prospect), - Maileva propose aussi de gérer vos fax à votre place, - Maileva gère aussi les envois en nombre (mailing par exemple : l’entreprise Tounet pratique sans doute du marketing direct, ou sera amené à en faire : secteur très concurrentiel). « C’est un service trop nouveau, j’attends de voir des confrères l’utiliser » - c’est un service très simple qui repose sur une technologie connue et sûre : envois de fichiers par Internet; ces fichiers sont ensuite transformés en vrais courriers papier, - références clients qui ont recours au service Maileva et en sont satisfaits (Champion). « Nous ne voulons plus envoyer de courrier mais uniquement des mails » Objection non sincère ! - le courrier ne peut pas être entièrement remplacé par des mails : les recommandés représentent 10% du volume de courrier de Tounet (cf. fiche prospect), la standardiste est débordée par la gestion du courrier; - Maileva propose gère aussi les fax; - les opérations de e-mailing sont très peu efficaces comparés à un vrai mailing papier (spaming, parefeu …). « Si le délai d’envoi est effectivement garanti, ce n’est pas suffisant car le courrier met de plus en plus de temps à arriver à son destinataire » - 98% des demandes d’envois de lettres faites avant 14 heures sont remises à la Poste le jour même, - un e-mail de confirmation est envoyé, - l’historique des envois et traçabilité consultables via le Websuivi dans l’Espace Clients, - références clients qui ont recours au service Maileva et en sont satisfaits (Champion). 54 Chapitre 13 LE PRIX : MARGE DE MANŒUVRE DANS LA NEGOCIATION Doc. 1 Transmettre la culture de la marge à sa force de vente Question 1 La marge se calcule ainsi : chiffre d’affaires - coûts. Elle correspond au premier résultat que l’entreprise génère. Compte tenu de l’incidence des charges fixes, plus le chiffre d’affaires est élevé, plus importante est la marge et donc le résultat de l’entreprise. Sans résultat, donc sans marge, l’entreprise ne peut pas exister. Pour M Cailliau, la notion de marge est plus importante que celle de chiffre d’affaires pour le commercial. L’entreprise se doit de lui inculquer la culture de la marge (travail en amont). Question 2 Mieux vaut privilégier la piste de « valeur du client » : rechercher les clients qui accepteront de payer les produits, au prix tarif voire plus cher. Pour cela le commercial ajoutera de la valeur, car il proposera un produit en adéquation avec le besoin du client (proposition circonstanciée). Il proposera un ensemble de services, des avantages liés au produit, sa livraison, son conditionnement mais évitera les remises qui entament la marge. Doc. 2 Modèle d’un délai de rétractation Question 1 Le délai est de 7 jours à compter de la date l’engagement. Si on contracte le 14/02/n qui est un vendredi, le client a jusqu’au vendredi 21 au soir pour se rétracter. Si le 7e jour tombe un dimanche, il dispose du lundi. Pendant ce laps de temps, le fournisseur ne peut demander aucun paiement, ni engagement définitif qui l’obligerait à agir en faveur du fournisseur. Question 2 Il doit rédiger un écrit indiquant qu’il annule la commande sans justification. Il doit signer et envoyer dans le délai imparti (au plus tard le septième jour) par lettre recommandée avec accusé de réception, à l’adresse indiquée sur le bon de commande, le bon de rétractation. Doc. 3 conditions générales de vente Question 1 Les conditions de vente sont rédigées pour informer l’acheteur des prix et conditions de vente (livraison, garantie, responsabilité,etc.) dans le respect du principe de transparence. Question 2 Grâce aux conditions générales de vente imprimées, l’acheteur sait clairement que les propositions qui lui sont faites le sont dans le principe de conditions identiques pour tous (non discriminatoires) et l’assurent d’un même traitement que ses confrères. S’il faisait l’objet d’un abus de pouvoir de la part de son fournisseur (qui favoriserait ainsi un concurrent), son activité pourrait en pâtir. Les conditions générales de vente sont un cadre de référence. Tout acheteur peut ensuite négocier, mais à partir de la même base. Doc. 4 Taux de marque Question Calcul de la marge : marge = prix de vente - coût d’achat. Avec un taux de marque, la marge = 10 % du prix de vente. Calcul du prix de vente (Coût d’achat /0,9) : 450/0,9=500€. La marge est de :500 - 450 = 50€. Doc. 5 Taux de marge Question Taux = marge / coût d’achat. Donc 0,15 = marge/320 . La marge vaut : 320 x 0,15 = 48. Le prix de vente de cet article est : Coût d’achat + marge = prix de vente = 320+48 = 368€. 55 Doc. 6 Coefficient multiplicateur Question 1 Calculer le prix de vente TTC Remise 8 % = 25,6€ Net 320-25,6 = 294,4€ Remise 3 % = 8,83€ Net 294,4-8,83 = 285,57€ escompte = 2,86€ Net financier = 285,57- 2,86 = 282,71€ Frais de port = 0,02 x 282,71 = 5,65€ Montant HT = 282,71 + 5,65 = 288,36€ Montant TVA = 288,36 x 0,196 = 56,53€ Montant TTC = 288,36+56,53 = 344,89€ Question 2 Calcul du coefficient multiplicateur : 0,92 x 0,97 x 0,99 x 1,02 x 1,196 = 1,08. Il permet de calculer directement le prix de vente TTC : 320 x 1,08 = 344,89€. Doc. 7 On veut supprimer l’impôt sur les sociétés Question 1 L’impôt est une charge que l’entreprise devra répercuter sur le calcul du prix de vente. Donc le consommateur paiera plus cher. Par conséquent, l’entreprise trop imposée refusera de produire, car les coûts sont trop élevés et le consommateur ne pourra pas trouver le produit sur le marché. Il sera pénalisé. Question 2 S’il n’y a pas d’impôt le profit de l’entreprise n’est pas entamé et elle reste alors, libre d’investir, d’épargner (mise en réserves pour un futur investissement par exemple) et de réinjecter l’argent dans le circuit économique. Le consommateur ne serait plus lésé. Doc. 8 Modèle de Bon de commande Question 1 Le bon de commande doit être signé par les deux parties ayant négociées : le vendeur qui engage son entreprise et le client qui s’engage à acheter. Question 2 Le double du bon de commande (l’original étant remis au client) est soumis à l’approbation du responsable, puis transmis au service chargé de l’exécution de la commande (service livraison ou entrepôt). Doc. 9 Entreprise DVET Question 1 Non, ceux-ci servent de base à la négociation. Par contre, sur cette base, il peut ou non accorder des remises. Question 2 À partir des coûts de production et distribution, elle applique un taux de marge par produit ou le même taux pour tous les produits. C’est un choix qui appartient à la direction. Coût de revient + marge = Prix de vente. Question 3 Le montant brut à payer est : Réf. 1617 blouson meka 25 x 67 = 1675 Réf. 1717 pantalon meka 25 x 65 = 1625 Réf. 3104 combinaison meka 50 x 111 = 5550 ________ montant brut HT = 8850€ Question 4 Tracez et remplissez la facture de l’entreprise DVET (utiliser la fiche n° 13). Doc. 10 Entreprise DVET (suite) Question 1 Définitions des réductions commerciales : - La remise commerciale est un pourcentage calculé sur le prix brut ou net ; accordée pour une commande importante ou par geste commercial lors d’une première signature. - La ristourne est un pourcentage sur un chiffre d’affaires apprécié sur une période donnée (trimestre ou année). - Le rabais est accordé pour marchandises non conformes ou détériorées. 56 Question 2 Le brut étant de 8850, la remise vaut : 4 % x 8850 = 354€ . Question 3 Marge brute = 0,2 x 8496 = 1699,20€ . →Incidence : remise/marge = 354/1699,2 = 0,208 soit 20,8 % (environ 1/5 de la marge). Doc. 11 Entreprise DVET (suite) Question 1 L’escompte.est la réduction accordée pour paiement comptant. Question 2 La base de calcul d’un escompte est le montant net commercial hors taxe. Question 3 Escompte = 8496 x 0,01 = 84,96€. Question 4 Escompte/marge nette = 84,96 / 1682,20 = 5,05%. Incidence remise et escompte : 354 + 84,96 = 438,96 438,96 / 1682,2 = 0,2609 soit 26,09% Doc. 12 Entreprise DVET (suite) Question 1 La Taxe sur la valeur ajoutée se calcule sur le montant hors taxe (100 %) déduction faite de tout rabais, remises, ristournes, réductions accordées. QUESTION 2 MONTANT DE LA TVA = 8411,04 x 0,196 = 1648,56€. Doc. 13 Schéma de la TVA Question 1 Processus de collecte de la TVA : À partir d’une facture, le client verse à l’entreprise la TVA inscrite sur le document. L’entreprise encaisse, mais doit reverser ce montant à l’administration fiscale. Ce montant s’appelle TVA collectée. Par ailleurs, l’entreprise paie une TVA au fournisseur qui devra lui-même la reverser à l’administration fiscale. Pour l’entreprise, cette TVA déductible est une créance sur l’État. En fait, l’entreprise est taxée sur la valeur ajoutée : ventes de biens et services - achats de biens et services achats d’immobilisation. Le taux de TVA s’applique sur le résultat ainsi obtenu. Question 2 L’entreprise reverse la TVA collectée, déduction faite de la TVA déductible (déjà versée au fournisseur). Le résultat s’appelle TVA à décaisser (ou à payer). Doc. 14 Entreprise DVET (suite) Question 1 - Montant forfaitaire : un montant quelque soit le volume d’affaires réalisées. - Franco de port : pas de frais de port pour le client (les frais sont à charge du fournisseur). Question 2 La commande est supérieure à 1500. La livraison est donc franco de port. Question 3 Montant TTC : Montant HT + TVA sur biens et services (Franco de port donc pas de TVA sur frais de port). TOTAL HT 8411,04€ TRANSPORT Franco TVA 1648,56€ NET À PAYER TTC 10059,60€ Doc. 15 Entreprise DVET (suite) Question 1 - Mode de paiement comptant : le client paie sans demander un délai de temps (donc à réception de facture). - Mode de paiement par traite : le client demande un délai de paiement, le fournisseur établit une lettre de change (ou traite). - Paiement contre remboursement : paiement au transporteur lors de la livraison. 57 Question 2 Quand une facture est établie le 15/06/200n ;la date de paiement lors d’un paiement « 30 jours fin de mois » est le 30 juillet. Question 3 Du 16/06 au 30/07 : 30 - 16 = 14 + 31 jours = 45 jours de crédit. Coût du crédit : 8411,04 x 0,12 x 45/360 = 126,16 € → Incidence : 126,16 / 1682,2 = 0,08 soit 8 %. Doc. 16 Entreprise DVET Question 1 50 x 7,6 x 52 semaines = 19760 – 25 x 8,1 x 52 = 10530 Question 2 Prix TTC pour un an : 10530 + 19760 = 30 290 €- et TVA = 30290 x 0.196 = 5936 €. Montant TTC : 30290 + 5936,84 = 36226,84€. Travail individualisé Bon de commande jeu de rôle N°1 (remise 5 %) FIAT AUTO LOCATION 5 rue Pierre Tournade 78 083 trappes Tel Fax e-mail N°Fournisseur Bon de commande jeu de rôle N°2 (remise 4 %) FIAT AUTO LOCATION 5 rue Pierre Tournade 78 083 trappes Tel Fax e-mail N°Fournisseur Société Pharaon 25, rue de l’Alma 78 Trappes Société SCEM 42, rue de l’Alma 78 Trappes Date d’émission de la facture (date du jour) Durée de l’engagement ……12 mois.©…….24 mois Réf Désignation Qtés FIAT MAREA FIAT PUNTO Autoradio Maréa Autoradio fiat 2 1 2 1 Peint métal. PuntO Maréa GPS Intérieur cuir 1 2 0 1 Prix unitaire 373*2*12 278*12 35,6*12*2 43.2*12 Date d’émission de la facture (date du jour) Durée de l’engagement ……12 mois. …….24 mois © Montant Désignation Qtés 8 952,00 3 336,00 854,40 518,40 FIAT MAREA FIAT PUNTO Autoradio Maréa Autoradio fiat 2 30.5*12 38*12 366,00 456,00 109*12 1 308,00 Peinture métallisée Maréa GPS Intérieur cuir TOTAL HT 15 790,80 Remise 5 % 789,54 Réf Prix unitaire 335*2*12 Montant 8 040,00 2 0 21.8*12*2 523.20 2 20*12 1 54*12 480,00 648,00 TOTAL HT…...……………………………………9 691,20 Remise 4 % 387,65 Net commercial 15 001,26 Escompte 1 % 150,01 Net commercial 9 303.55 Escompte 1 % 93,03 Net financier Transport TVA 19.6% 2 910,84 NET A PAYER TTC 14 851,25 Net financier Transport ----------TVA 19.6 % 1 805.26 17 762,09 NET A PAYER TTC 9 210.52 11 015.78 CONDITIONS DE PAIEMENT Règlement au comptant traite 30 jours fin de mois Acompte 30% 5 328,62- € réglé par chèque Solde à réception de facture par chèque Solde par traite à 30 jours fin de mois Montant : CONDITIONS DE PAIEMENT Règlement au comptant traite 30 jours fin de mois Acompte 30 % --3 304,73- € réglé par chèque Solde à réception de facture par chèque Solde par traite à 30 jours fin de mois Montant : Signature vendeur Signature vendeur signature client signature client Pour l’entreprise Pharaon, l’incidence de la remise 5 % est de 789,54€ et celui de l’escompte 1 % est de 150,01€. Si l’entreprise pratique un taux de marque de 20%, la marge de 20 % du prix de vente HT équivaut à 2 970,25 € (0,2 x 14851,25). La remise représente, en pourcentage de la marge, 26 % (789,54 / 2970,25 = 0,26 ; marge avant remises : 3158 donc incidence 789,54 / 3158 = 25 %). L’escompte représente 5,04 % (150,01 / 2970,51) de la marge avant escompte. 58 Chapitre 14 LA VENTE AUX PARTICULIERS Doc. 1 La vente en réunion Question 1 Le canal de distribution utilisé par Tupperware est un canal direct. L’entreprise vend directement (porte-à-porte) aux consommateurs en organisant des réunions. Il n’y a pas d’intermédiaires. Question 2 La notoriété de Tupperware est très forte et cependant, si le consommateur n’est pas sollicité par le bouche-à-oreille pour une réunion, rien ne fait connaître la marque. Pas de publicité, pas d’enseigne puisque l’entreprise n’utilise pas le canal plus traditionnel de la vente en magasin. L’enseigne, avoir pignon sur rue, permet « de se faire voir ». Le réseau Tupperware est souterrain. Question 3 Tupperware envisage de diversifier les circuits de distribution : - par les ateliers e cuisine : réunion interactive, apprendre à cuisiner avec le matériel Tupperware ; - en ouvrant un magasin à Paris ; - le tout sans renoncer aux réunions, donc au développement par bouche-à-oreille, pour trouver une nouvelle clientèle sans perdre l’ancienne. Doc. 2 Les motivations de l’achat en ligne Question 1 Le consommateur achète en ligne car cela lui : - permet de comparer les offres : le consommateur se rassure (66 % des interrogés) ; - critère de praticité, cela lui permet de gagner du temps (60 %) ; - donne un sentiment de liberté (50 %) ; - critère de prix (36 %). Question 2 Tracez l’abscisse et placez sept points correspondant à chaque critère. Reportez sur l’axe des ordonnées une graduation de 0 à 100 %. Faites correspondre le % au critère concerné. Commentaires : 3 critères ont la même hauteur et sont donc déterminants pour les utilisateurs d’achat en ligne. Doc. 3 Typologie de l’acheteur Questions 1 & 2 Typologie Vocabulaire d’identification du client Sécurité Je crains, prudence, fidèle, je ne suis pas sûr, tradition, classique. Orgueil Moi je, Mon entreprise très direct, tendance à diriger l’entretien. Nouveauté Moderne, création, mode, changement, à la pointe de progrès, original. Confort Tranquille, calme, sans problème, pas de dérangement, pratique. Argent Rentable, économique, affaire, intérêt, profit. Sympathie Les autres, eux, mes employés, estime, fidèle. Vocabulaire/ attitude du vendeur Image de marque, expérience, références, garantie, preuve, je vous rassure. Lui donner de l’importance, l’écouter, lui citer des références prestigieuses. Nouveau modèle, nouvelle technique, dynamique, pointe de la technologie. Assistance, garantie, services. A fait ses preuves. Argent, affaires, remises, développement du chiffre d’affaires, rentabilité, coefficient multiplicateur. Confiance, arguments pour ses employés ou pour ses clients, à votre place, convient parfaitement à vos clients. 59 Doc. 4 Une journée ordinaire dans la vie d’un vendeur : FP Question 1 FP privilégie l’accroche, celle qui fera que le client s’arrête. Surtout, il remet une plaquette et écrit la promotion, car un prospect peut revenir et sa vente se déroule sur une semaine. Puis il questionne pour détecter et découvrir le besoin. Ensuite, il argumente (en levant le frein de la difficulté à changer une bouteille de gaz. Son produit peut être manipulé par une femme, il est d’un grand confort). Pour conclure, il utilise un argument de choc la promotion. On retrouve toutes les étapes d’une négociation. L’invitation à s’asseoir, la signature, le règlement, la prise de congé. Il remercie. Question 2 Motivations d’achat que le vendeur rencontre : la principale est celle du confort et ce n’est qu’ensuite qu’il est motivé par la promotion, c’est à dire par l’argent. Doc. 6 La vente en porte-à-porte Question 1 La principale difficulté est de parvenir à séduire le client, mais auparavant le vendeur aura fait face aux intempéries, aura fait preuve de performances sportives, car il faut monter et descendre les étages. Une autre difficulté est d’appliquer un plan de vente à la lettre, pour un résultat démotivant : pour 100 portes frappées, 50 s’ouvrent, 10 écoutent et 5 signent (5 % de réussite). Question 2 Pour mettre le client en confiance, le vendeur s’efforcera de poser des questions, jauger rapidement si le prospect est intéressé. Il lui parlera de son environnement et restera naturel. Question 3 Le vendeur doit avoir une tenue excellente. Il doit être courtois, poli, psychologue pour très vite apprécier son client et détecter ou non s’il y a un besoin et lequel. Il doit être lui-même fort de caractère : il est difficile de voir cinquante portes se refermer quelquefois avec agressivité. Il doit être endurant, persévérant, capable de se motiver. Doc. 7 La démonstration et son impact sur le consommateur Question 1 La démonstration est convaincante, elle permet d’écouter, de voir fonctionner le produit, de le toucher. Elle sollicite tous les sens. Elle est d’un grand impact. Question 2 Chiffre d’affaires Cadeau hôtesse Cadeaux convives 7€x5 Commission de la démonstratrice 25 % de 350€ Commission de la monitrice secteur 3 % de 350€ Résultat La marge représente 40 % du chiffre d’affaires. 350 € -76€ -35€ -87,5 -10,5 € 141€ Doc. 8 Vendre un crédit Question 1 Le vendeur propose de faire payer 25€ sur 42 mois. Total des mensualités : 42 x 25 = 1050 € Prix du produit : 750€ Donc coût du crédit : 1050-750 = 300€ Coût par rapport au chiffre d’affaires : 300 / 750 = 0,4 soit 40 % (environ 11 % par an) Question 2 Outre les éléments concernant le produit, le bon de commande doit faire apparaître des éléments concernant le financement à crédit : le taux d’intérêt, le nombre de mensualités, leur montant et indiquer le coût global de l’achat. 60 Travail individualisé Question 1 Plan de découverte (indicatif) : - Poser des questions sur la maison, le couple et l’environnement. Les réponses permettront de découvrir une typologie (« Depuis combien de temps vivez-vous dans cette région ? Dans cette ville ? Cette maison ? »). - Poser des questions sur la piscine : « La piscine a été construite, il y a combien de temps ? Quelle utilisation faites-vous de la piscine ? Hiver ? Été ? Autour de la piscine ? Barbecue, jeux de ballon ? etc. Avez-vous des enfants ? Avez-vous des animaux ? » - Poser des questions sur les raisons de votre présence : Pour quelles raisons un abri ? Souhaitez-vous quelque chose en particulier ? Vous êtes-vous renseigné ? Aimeriez-vous un abri attenant à la maison afin d’intégrer la piscine ? - Poser des questions précises qui permettront de remplir le bon de commande : « Quelle est la longueur ? Et la largeur ? Avez-vous une idée de l’emplacement des portes ? Budget ? Question 2 Des arguments : Caractéristiques Euréka bénéficie d’une grande notoriété Euréka est leader dans sa région Euréka, une image de Spécialiste Avantages Confiance des clients assure de la qualité des prestations, de son savoir-faire Garantie de son savoir-faire Grande connaissance de ses produits, proche de sa clientèle Preuve 14 ans d’existence Premier de sa région, existe depuis 1990 Clientèle composée de particuliers (références) Abris hauts : Caractéristiques Structure adaptée aux intempéries Peinture traitement haut de gamme Toiture de haute technologie Toiture incassable et résistante Façade ou parois verticales en verre composite Façade donnant un libre accès sous l’élément Portes coulissant au choix Portes sont munies de serrures Abris peuvent se replier Avantages Pour une meilleure tenue au vent et à la neige Pour éviter tout risque d’écaille ment Conserve son aspect transparent Ne ternit pas au fil du temps Preuve Matériau souple : l’aluminium Peinture thermolaquée Les polycarbonates alvéolaires sont garantis 10 ans contre le jaunissement et la grêle. Toiture composée de D’une hauteur de 2 mètres polycarbonate alvéolaire et incassable d’une épaisseur de 10 ou Résiste à une charge de 250 Kg 16 mm Ce qui évite tout risque de brûlure Traitée antiUV et épaisseur par le soleil 4 mm Permet de conserver l’intégralité La documentation de l’espace bain S’adapte à votre souhait Accès par le fond, la façade ou sur les côtés Permettant de garantir la sécurité La documentation requise, indispensable et essentielle Choix de se baigner à l’air libre et Munis de roulements profiter de la nature spéciaux La documentation 61 Abri haut mural Caractéristiques Abri mural adossé intègre votre piscine à votre habitation Permet la création d’ambiance Avantages Permet d’accéder directement de votre intérieur à la piscine quelque soit le temps En personnalisant la décoration Preuve La documentation La documentation Abri haut résidentiel Caractéristiques Abri haut : charme exceptionnel Abri donne à la piscine un cachet prestigieux Abri haut : un espace de plaisir Avantages Créait un espace résidentiel qui correspond à votre environnement Conserve à la piscine la place privilégiée que vous lui avez donné Vous pouvez l’agencer, le décorer à votre convenance Preuve La documentation Architecture discrète et transparence + la documentation La documentation Question 3 Objections : - « C’est cher » : Possibilité de traiter en énumérant les avantages procurés : protection, utilisation hiver, car l’abri assure une température de plus 10 degrés, esthétique, pas de prise au vent, produit haut de gamme. Ou poser la question « par rapport à quoi ? ». Si le client persiste proposer un financement. - « J‘ai vu la même chez un ami, elle vieillit mal (la façade jaunit) » : Utiliser la technique du questionnement : est-ce la même, la même marque, les mêmes produits avec le même traitement antiar UV, etc. Ou utiliser l’argument suivant : Les polycarbonates alvéolaires sont garantis 10 ans contre le jaunissement et la grêle. 62 Chapitre 15 LA VENTE AUX ENTREPRISES Doc. 1 Fournisseurs, à vous de choisir les maillons forts Question 1 La première question est celle du nombre de fournisseurs par type de produits ou services. On peut choisir un seul fournisseur, mais on prend le risque de non fiabilité (retard de livraison, rupture de stocks, etc.), avec plusieurs, les risques sont répartis. N’avoir qu’un seul fournisseur permet d’obtenir un meilleur prix et d’établir un partenariat. La deuxième question est de savoir quelles tâches précises on veut lui ou leur confier. La troisième est de connaître le ou les métiers des futurs interlocuteurs pour limiter leur nombre, mieux confier plusieurs tâches au même fournisseur, et ainsi négocier les prix. Question 2 La première des précautions est de procéder à un appel d’offres ; la deuxième, de rencontrer les fournisseurs les plus performants, puis procéder à une dernière sélection qui portera sur le prix et les conditions de paiement. L’accord conclu, il faut « définir la commande » et noter précisément les références, indiquer les moyens de transport et les remboursements en cas de retard ou d’impossibilité d’expédition. Le contrat signé « fera loi », c’est pourquoi il doit être rédigé avec grandes précautions. Doc. 2 Schéma de sélection d’un fournisseur dans un secteur industriel Question 1 Étapes Définition d’un besoin Appels d’offres Fournisseurs référencés Présélection Tests Sélection définitive Description Le service utilisateur détermine le besoin et l’exprime dans une demande d’achat. À partir de cahiers des charges précis, des demandes sont adressées aux fournisseurs potentiels. Les réponses doivent donner des informations sur les produits recherchés et sur l’entreprise qui les produit. Pour des produits anciens ou nouveaux, il est possible de s’adresser aux fournisseurs références. Le traitement des informations permet de sélectionner un nombre restreint de fournisseurs selon des critères préétablis. Dans de nombreux secteurs, les fournisseurs doivent proposer des échantillons ou des préséries afin de permettre une évaluation technique. Des visites des lieux de fabrication et des discussions entre responsable de production peuvent avoir lieu afin d’adapter la production et mettre au point les modalités d’approvisionnement (cadences, volumes….). Choix du fournisseur et signature du contrat. Question 2 La phase de tests existe pour l’achat de produits techniques, nécessitant une adaptation pour l’entreprise ou faisant l’objet d’une fabrication spéciale. Doc 3 Risque et niveau de décision Risque perçu Niveau de décision Critères de choix Risque élevé Direction générale Directions opérationnelles Techniques Financiers Risque faible Acheteurs ou utilisateurs Conditions commerciales : prix, réductions, délais de livraison Question 1 - La direction générale est décisionnaire, elle interviendra lors de projets importants engageant tout un service ou toute l’entreprise. Exemple :projet de rénovation d’une chaîne de production. - La direction opérationnelle (direction commerciale, direction de la production, direction des achats) intervient lorsque son service est directement concerné. Exemple : le directeur commercial décide du renouvellement du parc automobile des commerciaux. - L’acheteur (qui peut être un directeur) est l’interlocuteur premier du fournisseur. Il traite des conditions commerciales, mais n’a pas la décision finale lorsque le projet est important. 63 Question 2 Plus le risque est élevé, c’est-à-dire l’enjeu important, plus la décision engage l’avenir de l’entreprise. Les conséquences étant inconnues, les responsabilités sont lourdes. Les décisions ne peuvent être prises que par des personnes compétentes. Sur un plan technique, l’adaptation au besoin, la fiabilité du produit, la technicité sont les critères de choix des directions. L’engagement financier, quant à lui, représente un investissement, à long ou moyen terme. Il nécessite de multiples compétences (gestion, fiscalité, etc.) qui relèvent des directions. Celles-ci détiennent les informations prévisionnelles de l’entreprise. Elles détiennent aussi, les informations sur la situation financière et la réputation des fournisseurs. La négociation préalable (produit, prix, délai de livraison) concerne une hiérarchie inférieure, non décisionnaire. L’acheteur et l’utilisateur, plus proches de la réalité, sont à même de négocier ces points. Doc. 4 L’acheteur Question 1 Les différentes misions de l’acheteur se situent sur un plan technique, commercial et financier. Question 2 Le rôle de l’acheteur est de faire savoir qu’il existe et a des besoins. Il va procéder à des appels d’offre, il va utiliser Internet, procéder à des enchères, faire réagir les concurrents et obtenir les meilleurs prix. Doc. 5 Le partenariat Question 1 Le partenariat implique : - une relation durable ; - un volume d’affaires évolutif pour le fournisseur ; - un prix pour l’acheteur. Question 2 Politique volontariste : pour pouvoir réaliser un partenariat, l’acheteur doit réduire le nombre de ses fournisseurs, il faut que ce soit son objectif et qu’il soit convaincu du bien fondé de l’opération. Fournisseurs majeurs : ceux avec qui l’entreprise a établi un partenariat. Ceux à qui elle s’adressera tant qu’ils fourniront ce qu’elle recherche . Doc. 6 Réussir une négociation d’achat Question 1 Avant toute négociation, l’acheteur doit recenser des informations aussi bien internes que externes. Question 2 Bien se préparer à son tour et connaître ou découvrir les exigences de l’acheteur : - connaître l’entreprise (qui achète), sa situation, sa réputation ; - connaître ses concurrents, ce qu’ils proposent et si possible à quels prix ; - évolutions possibles avec le fournisseur. Y a t- il un réel potentiel ? Doc. 7 La prospection auprès des mairies Question 1 La passation des marchés publics obéit à des procédures spécifiques qui varient selon le montant annuel TTC de la commande envisagée : - Si le montant est inférieur à 900 000€ la collectivité choisit son fournisseur. Elle n’a pas à faire de publicité légale pour annoncer cette commande (commande de gré à gré). - Si le montant est inférieur à 200 000 € les collectivités peuvent conclure un marché négocié, qui prévoit un appel à candidature dans un journal d’annonces légales ou le BOAMP (bulletin officiel des annonces des marchés publics). Dans tous les autres cas, l’appel d’offres sera publié dans un journal d’annonces légales (BOAMP). Le candidat retenu sera celui qui propose le meilleur rapport qualité/prix, après avis d’une commission spéciale. Lorsqu’une entreprise répond à un appel d’offres, elle place les renseignements qui la concerne (extrait Kbis) dans une première enveloppe et la réponse à l’appel d’offres dans une deuxième. Les communes doivent d’abord vérifier le premier pli. S’il y manque un justificatif, elles doivent retourner la deuxième enveloppe sans la décacheter. C’est la loi. 64 Question 2 L’offre a du mal à aboutir car les mairies en reçoivent beaucoup trop. Suivant les mairies, la personne à contacter n’a pas la même fonction : le maire n’est pas toujours la personne compétente pour négocier. Doc. 8 Le cas où l’acheteur est une association Question 1 Pour les informations juridiques s’adresser à la préfecture. Rechercher sur Internet si l’association a un site. Pour d’autres informations rechercher un programme d’activités auprès des mairies ou en s’adressant à l’association. Question 2 L’association loi 1901 est à but non lucratif, c’est-à-dire que le bénéfice réalisé ne peut être distribué entre les membres de l’association. Arguments possibles : - la diffusion va permettre de faire connaître la culture latino américaine, - la diffusion va permettre de développer l’image et la notoriété de l’association, - la diffusion va permettre de faire connaître ses activités, - le budget que le vendeur propose reste adapté à la situation, - cette campagne devrait lui permettre d’atteindre son but de collecte de fonds, - existence de plages horaires où l écoute est ciblée « amateurs de cultures latino-américaine ». Doc. 9 La vente d’une solution Question 1 Interlocuteurs : - le responsable informatique, - les responsables des autres services utilisateurs, - le directeur des achats, - le directeur financier (l’enjeu financier est important), - le directeur général. Question 2 Objectifs des visites : - découvrir les besoins, - élaborer un cahier des charges après avoir négocié le produit, le prix, les délais d’installation, la maintenance, le planning d’installation, - établir un plan de financement, - obtenir la signature avalisant les décisions antérieures. 65 Travail individualisé [Pour réaliser le travail individualisé, il faut rajouter, dans « Tarif des films », l’information suivante : les films sont vendus par rouleau de 300 mètres.] Présentation de l’entreprise NCR Ancienneté, notoriété, spécialisées dans la fabrication de films et étiquettes, … Plan de découverte Questions ouvertes pour mettre en confiance et découvrir la personnalité de l’interlocuteur : - Quels matériels utilisez vous aujourd’hui? - Quels consommables utilisez vous ? - Pouvez-vous me parler de votre nouveau partenariat ? - Quelles contraintes, difficultés rencontrez vous ? Questions dont les réponses permettront de remplir le bon de commande : - Quel type d’étiquettes vous imposent Carrefour ? - Quel est leur format (Longueur, largeur) ? - Quelles quantités ? - Quel environnement pour les étiquettes (afin de déterminer la qualité du film) ? - De quel budget disposez vous, pour l’imprimante, pour les consommables ? Argumentaire : Voici des arguments pour vous aider dans votre négociation : Caractéristique Avantage NCR leader sur le marché de Gage de confiance. l’identification des produits NCR, une expérience notoire Savoir faire, expérience. Le film cire résine Protège parfaitement l’information. Preuve Clientèle prestigieuse : Nina Ricci, Valéo….. Existe depuis 1884. Utilisé dans les environnements agressifs. UltraV qui le rend antistatique. Calculs : Coût de l’imprimante : 1350 € Coût du contrat de maintenance : 400€ Nombre de rouleaux pour 12 mois (ruban cire résine ultra V) : -largeur du rouleau 72 +2 +2 = 76 mm, prendre largeur 110 -longueur 114+2 = 116 mm -116 x 200000 étiquettes = 23200000 mm, le pépiniériste a donc besoin de 23 200 mètres de ruban -longueur du ruban = 300 mètres -23200/300 = 77,33 soit 78 rouleaux -coût 78 x 13,2 = 1029,6 € Budget pour les consommables : 100 x 12 = 1200 € > convient COÛT TOTAL : 1350+400+1029,6 = 2 779,6 € 66 Chapitre 16 LA VENTE AUX DISTRIBUTEURS Doc. 1 Politique des fabricants à l’égard des marques de distributeurs Question 1 - En ne produisant presque exclusivement que pour les enseignes, les PME risquent de ne pas être attentives aux évolutions technologiques car, assurées d’écouler leur production sous marque de distributeur. En cas d’évolution technologique majeure, la MDD peut se détourner du fabricant qui n’a pas su prendre le virage technologique à temps. N’étant pas connu, ce fabricant pourra difficilement se faire une place sur le marché. Exemple : La société La Célatose, leader mondial des changes complets sous MDD, a dû déposer son bilan fin 1989, devancée par des concurrents plus à l’affût des changements technologiques [A. Macquin, VendreStratégies-Hommes-Négociations, Publi Union]. - Le fabricant, simple sous-traitant, n’a plus la maîtrise de la politique des produits vendus sous MDD. - La rentabilité des MDD est faible pour le fabricant : sa marge bénéficiaire s’amoindrit car il est contraint par les distributeurs à vendre sa production de MDD à de faibles prix. - Les MDD font concurrence aux marques des fabricants dans les rayons de distributeurs. Ces derniers peuvent craindre de connaître un échec avec leur marque de fabricant et ne finalement produire que des MDD, ce qui risque de les installer durablement dans une relation de dépendance économique. Question 2 Certaines grandes entreprises, pour des raisons stratégiques, ont dû se faire à l’idée de devoir produire pour les MDD. Ces raisons sont : la stagnation ou le déclin de leur marché, la banalisation des produits, les produits de marques semblent chers pour le consommateur. Sur un marché stable ou déclinant, à faible potentiel d’innovation les produits se banalisent, les consommateurs deviennent plus sensibles au prix. Pour les leaders, produire sous MDD procure certains avantages :« occuper le terrain pour empêcher le renforcement de la concurrence (…) ou l’entrée de nouveaux concurrents [,] accélérer le processus d’élimination des marques moyennes prises en étau entre les marques leaders et les marques de distributeurs [et] rentabiliser l’outil de production. » [A. Macquin, Vendre-Stratégies-Hommes-Négociations, Publi Union]. Doc. 2 Leclerc va ouvrir des hypermarchés en Italie Question 1 Les centres Leclerc deviennent partenaires de Conad dans le but de renforcer le pouvoir de négociation par rapport aux fabricants italiens et français. Les hypermarchés ouverts par Leclerc en Italie bénéficieront, dans le cadre des approvisionnements auprès des fabricants italiens, de la puissance de négociation (en termes financiers, de savoir-faire dans les conditions d’achat…) auprès des fabricants italiens. Question 2 La Conalec est une Société à responsabilité limitée (SARL). Cette structure juridique, propriété commune au groupement coopératif transalpin Conad et les Centres E. Leclerc, donne le droit au groupement coopératif italien d’utiliser la marque Leclerc en Italie, ce qui renforce son pouvoir de négociation. Doc. 3 La nature des marques de distributeurs a changé. Question 1 Dans le texte, les auteurs distinguent en fonction de la qualité : - les marques 1er prix. Copies grossières des produits de marques. Finalité : de qualité inférieure, ces marques, vendues à bas prix pour attirer le consommateur, permettent de contrer les enseignes de hard discount ; - les contremarques. Copies habiles des marques leaders en termes de qualité et de conditionnement. Finalité : concurrencer les marques leaders avec des produits prétendant proposer les mêmes innovations et valeur ajoutée mais ≈20% moins chères. Ce sont des produits correspondant à une stratégie « me-too » ; - les marques réservées : produits haut de gamme, mettant en avant un fort lien au territoire (Reflets de France), cette nouvelle génération de produits, traduit une volonté d’émancipation des MDD. 67 Autre classification : selon que le nom de l’enseigne apparaît ou pas (voir le site de FCD : fcd assoc.fr) : 1 les marques d’enseignes où le nom de l’enseigne apparaît : - la marque ombrelle, déclinée sur l’ensemble de l’assortiment, - la marque de gamme, déclinée sur une ligne de produit, - la marque-caution, avec la signature spécifique et la caution de l’enseigne (comme son logo). 2 les marques réservées où le nom de l’enseigne n’apparaît pas : la marque ombrelle, déclinée sur l’ensemble de l’assortiment, la marque de gamme, déclinée sur une ligne de produit, la marque produit, avec une signature propre au produit. Question 2 Conséquences probables de la montée des MDD sur les marques de fabricants : - les marques de fabricants de second plan, qui ne peuvent pas se défendre contre les MDD, risquent de voir leur part de marché diminuer, et disparaître progressivement des rayons ; - Une plus grande concurrence entre les marques nationales qui seront amenées à toujours tirer leurs prix vers le bas pour résister aux MDD, réduisant de ce fait leurs marges. Question 3 La MDD est une copie intelligente de la marque nationale : sa présentation est conçue de manière à conserver des caractéristiques distinctives malgré sa ressemblance avec la marque copiée. Ainsi Stylesse de Carrefour (yaourt) n’est-elle qu’une imitation de (Sveltesse) de Danone... La marque nationale Sveltesse est une marque ‘’faible’’ dont la protection est limitée à l’interdiction d’une reproduction à l’identique. Par ailleurs, ces MDD sont souvent fabriquées par les marques leaders elles-mêmes. Les fabricants évitent, enfin, les procès avec les distributeurs s’ils n’ont pas beaucoup de choix des magasins où ils souhaitent être référencés. Doc. 4 Mercatique des achats Question La mercatique des achats comprend trois étapes : dans un premier temps, recueil de l’information sur les besoins de l’entreprise et sur les différents fournisseurs et la concurrence entre eux. Ensuite, la préparation de l’achat doit passer par la sélection des fournisseurs et se poursuivre par la détermination des modalités de négociation avec les fournisseurs (politique d’achat). Enfin, l’acheteur négocie avec les différents fournisseurs et choisit le mieux disant. Doc. 5 Les qualités d’un acheteur Question Les principales qualités d’un acheteur : - un bon acheteur ne doit pas seulement savoir acheter au plus bas prix, il doit savoir faire preuve de patience dans la négociation, être capable de nouer des liens durables avec le partenaire, et surtout s’assurer qu’il a parfaitement détecté les besoins et tous les besoins du partenaire, - l’acheteur doit connaître l’ensemble de l’offre sur ses marchés, avec les principales caractéristiques des références existantes sur chaque famille de produits, de façon à pouvoir, à tout moment, rectifier l’assortiment en ajoutant le produit qui optimise l’offre face à la demande en magasin, - il doit connaître les fournisseurs, ce qui lui permet de cerner leur stratégie en matière de développement des produits et de s’assurer que les produits les plus récents sur marchés apportent une véritable valeur ajoutée. Doc. 6 Les approches éclectiques de la négociation Question Exemples concrets de chacune des stratégies : Stratégies coopératives La stratégie coopérative de négociation vise à éviter le conflit d’intérêt. Dans cette approche le vendeur cherche à proposer les produits qui satisfont aux mieux les besoins de l’acheteur. Elle est favorable à des relations durables car elle s’évertue de concilier les intérêts de deux parties grâce à des concessions profitables pour les deux parties. Elle se matérialise notamment à travers le trade marketing. Exemples. En 1994, opération de trade marketing associant les firmes Casino et Nestlé. Pour Casino : avoir en rayon des références qui plaisent et éviter les ruptures de stocks si néfastes à l’image d’un distributeur. Pour Nestlé : fabriquer à la commande afin de raccourcir les délais entre la sortie d’un produit de l’usine et sa mise en vente. Ce qui permet de réduire les frais de stockage. » (…) [A. Macquin, Vendre-Stratégies-HommesNégociations, Publi Union]. Stratégies compétitives (de domination et de contrôle) Elles ont pour but d’imposer une proposition à l’autre partie. - Dans la stratégie de domination chaque interlocuteur est déterminé et offensif et une approche directe basée sur la démonstration et cherche à avoir l’ascendant sur la partie adverse. Il négocie avec autorité. Cette situation est 68 typique de la relation traditionnelle entre la grande distribution et les petits producteurs : lors des négociations entre fournisseurs et centrales d’achat, le prix proposé par le producteur pour un nouveau produit, généralement élevé, est en général refusé, sauf s’il accepte de partager les revenus de l’augmentation de prix avec la centrale. Le producteur, sans alternative pour distribuer son produit, est obligé d’accepter ; sa marge de manœuvre est limitée par la position de domination de la centrale d’achat. - La stratégie compétitive de contrôle repose sur une approche indirecte qui consiste par habileté à amener progressivement l’interlocuteur à fléchir et à céder. Chacun se dévoile par petits pas en s’appuyant sur les concessions de l’autre. On peut illustrer cette situation par les rapports entre industriels propriétaires de marques leaders réclamés par les consommateurs et les centrales d’achats des GMS : celles-ci ne peuvent exclure ces marques de leurs rayons tout comme les industriels ont besoin des GMS pour distribuer leurs produits. Chaque interlocuteur, ayant besoin de l’autre, doit progresser par détours pour obtenir des concessions Doc. 7 La persuasion dans la négociation Question Les tactiques de la persuasion : - les tactiques d’influence positives (dans une optique intégrative): faire une promesse (je peux vous passer commande immédiatement si vous promettez de me livrer au plus tard le…), une recommandation au partenaire, la récompense ou l’appel positif normatif ; - les tactiques d’influence agressives (inscrites dans une stratégie d’opposition) : elles consistent en menace, avertissement, punition ou en appel normatif négatif (« Vos concurrents ont amélioré le conditionnement de leur produit dans le sens d’une plus grande praticité, pas vous »). Doc. 8 Définition du référencement Question 1 Référencement : accord ou contrat par lequel une centrale autorise un fournisseur, en contrepartie de conditions de vente négociées, à proposer ses produits à la revente chez ses affiliés distributeurs. Question 2 Centrale d’achat : structure exploitée par un ou plusieurs distributeurs, ayant pour fonction de négocier les achats auprès des fournisseurs au nom de l’ensemble des sociétés qu’elle représente. Question 3 Le fournisseur est souvent en position d’infériorité devant la centrale d’achat du distributeur. Ce dernier est alors tenté d’obtenir des avantages sans contrepartie. C’est pourquoi le Code de commerce prévoit dans son article L. 442-6 « qu'engage la responsabilité civile de son auteur et l'oblige à réparer le préjudice causé, le fait, par [un] commerçant, […] d'obtenir ou de tenter d'obtenir un avantage, condition préalable à la passation de commandes, sans l'assortir d'un engagement écrit sur un volume d'achat proportionné (…). » Doc. 9 Le commerce intégré et les centrales d’achat Question 1 On distingue deux types de centrales : - les centrales de référencement : on y sélectionne de manière centralisée, les fournisseurs, les articles les mieux adaptés aux exigences de la politique marketing ; les conditions de base avec les fournisseurs y sont négociées, et les plans d’assortiment indicatifs y sont établis ; - les centrales d’achat proprement dites : les responsables des magasins y prennent la décision d’achat en retenant ou en refusant l’article référencé ; on y décide des quantités à commander. On parle aussi souvent de super centrale : elle regroupe les achats de plusieurs centrales. Question 2 La centrale peut avoir un effet bénéfique pour les producteurs : - la constitution de centrales peut permettre aux producteurs de signer des contrats à long terme qui leur garantit des débouchés réguliers ; - la centralisation des achats évite la dispersion des livraisons, ce qui permet de faire des économies logistiques grâce au regroupement des quantités à livrer et au niveau des stocks en livrant de plus grosses quantités. Doc. 10 Pourquoi un plan de vente ? Question Les étapes du plan de vente sont les suivantes : déterminer le plan de vente en créant une stratégie du cycle de vente, prospecter (rechercher le client et faire l’inventaire de ses besoins), vendre (répondre aux objections, concrétiser la décision d’achat par le bon de commande), suivre le client pour s’assurer sa fidélité. Le déroulement du plan de vente est plus ou moins complexe selon les contextes de la négociation commerciale. Pour les plans de vente propres à la distribution, voir Commerciator, InterEditions, p. 293. 69 Doc. 11 Eléments de négociation Question Les critères n’ont pas la même importance en supermarché comme en hypermarché : en supermarché les principaux critères de référencement sont, dans l’ordre décroissant, la campagne publicitaire de lancement, le caractère innovateur du produit et le prix du produit et le budget de référencement. A contrario, les hypermarchés référencent un produit en privilégiant d’abord son caractère innovateur ; vient ensuite le prix du produit et la campagne publicitaire de lancement. Doc. 12 Distinction entre ristournes et coopération commerciale Question 1 Les ristournes sont des réductions sur le prix tarif qui donnent lieu à un paiement différé à l’issue d’un délai donné. Elles se justifient par le fait qu’elles doivent inciter les distributeurs à acheter en grosses quantités, à présenter un assortiment complet… La coopération commerciale (Voir définition dans le Travail individualisé). Question 2 La coopération commerciale comprend souvent deux volets : 1° des accords annuels qui prévoient des commissions (le distributeur aura droit à une commission de x % du chiffre d’affaires qu’il fait réaliser au fabricant), 2° l’achat d’un certain nombre de supports promotionnels (têtes de gondoles, emplacements dans les supports promotionnels...). Les commissions rémunèrent le fait d’utiliser le magasin du distributeur pour les opérations du fabricant ; les achats de supports rémunèrent les prestations effectives du distributeur. Doc. 13 S’adapter aux attentes de la distribution Question 1 Les caractéristiques d’une bonne PLV : - Affiner la communication en fonction du réseau de distribution. - Le matériel de la PLV doit être attrayant, peu encombrant et contenir le plus de produits possible. - La PLV doit permettre de clarifier une offre compliquée ou technique et soutenir l’action promotionnelle. Ce moyen publi-promotionnel a pour vocation de valoriser la marque du fabricant, créer du trafic, augmenter les ventes ou provoquer les achats d’impulsion. Question 2 Les exigences des différents types de distributeurs : La distribution traditionnelle, généralement favorable à tout élément susceptible d’animer vitrines et magasins exige seulement que le matériel de la PLV n’occupe pas trop de place. Quant à la grande distribution, elle exige que les éléments de la PLV soient personnalisés en fonction des éléments d’assortiment du magasin. Par ailleurs, la PLV doit permettre de clarifier l’offre du magasin. La PLV doit se justifier en soutien d’une action promotionnelle…. Le fabricant doit jouer la carte du distributeur en proposant des mises en scène de ses produits dans le cadre d’opérations lancées par l’enseigne elle-même. Travail individualisé Rédiger une note sur les rapports producteur/distributeur Le référencement : d’après l'article L. 442-6 du Code de commerce « Le référencement est un accord ou un contrat par lequel une centrale d'achat ou de référencement autorise un fournisseur, en contrepartie de conditions de vente négociées, à proposer ses produits à la revente chez ses affiliés distributeurs. Ces derniers restent cependant libres de se fournir ou non auprès du fournisseur référencé. Les marges arrière : ou « coopération commerciale » sont des sommes correspondant à un certain pourcentage du C.A. du fabricant versées par ce dernier au distributeur pour qu’il accepte de distribuer ses produits, les mettre en valeur en rayon, les faire figurer dans son catalogue, mettre à sa disposition des emplacements privilégiés... Cette marge arrière, de plus en plus excessive, est consentie sous pression. Forces des dispositifs législatifs (positif) L’article 8 – 2 de l’ordonnance du 1er décembre 1986 Elle prohibe l’abus de dépendance économique pratiqué souvent par les grandes centrales d’achat : la dépendance économique est l’état dans lequel se trouve une entreprise qui ne peut trouver une alternative aux relations existant avec le partenaire contractuel. L’abus peut se manifester par la rupture de relations avec un producteur qui a refusé de consentir à une centrale d’achat des avantages dépourvus de justification. 70 Loi Galland (1996) Objet : améliorer la transparence des transactions commerciales, donner des moyens aux fabricants pour négocier à armes égales avec les distributeurs, protéger les petits commerces contre les GMS. Revente à perte : transparence des factures pour mieux contrôler et sanctionner plus sévèrement la revente à perte dont l’interdiction (ordonnance du 1er décembre 1986) était contournée par les distributeurs. Sanctions pénales renforcées (amende ≤ 500 000 francs pouvant être portée à 50% des dépenses de publicité). Le distributeur n’a pas le droit de revendre un produit moins cher qu’il ne l’a acheté à l’industriel. Refus de vente : autorisé. Réduire la dépendance économique des industriels à la grande distribution et lutter contre la puissance d’achat des distributeurs lors des négociations de référencement. Interdiction des primes de référencement sans contrepartie réelle + respect d’un préavis en cas de déréférencement» Article L.442-6 du Code du Commerce : Il punit le distributeur qui tente d’obtenir un avantage comme condition préalable à la passation de commande, sans s’engager par écrit sur un volume d’achat proportionné et, le cas d’un service demandé par le fournisseur. Loi Raffarin (1996) :Objet : Protéger le petit commerce contre la construction et les extensions toujours plus gigantesques de grandes surfaces qui finissent par attirer toute la clientèle et fragiliser la position des petits commerces. Gel des autorisations de construction ou d’agrandissements de magasins au-dessus de 300 m2. La loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques : Moraliser les pratiques commerciales en définissant les comportements abusifs engageant la responsabilité civile de leur auteur et en renforçant les pouvoirs d’action vis-à-vis de ces pratiques. Circulaire Dutreil du 16 mai 2003 La circulaire Dutreil a pour objectif la réduction des marges arrière : Imposer des conditions d’achat pourrait est assimilé un abus de puissance d’achat ou d’une discrimination abusive. Les conditions de vente doivent faire apparaître : le délai de règlement, le montant et les modalités des réductions de prix. Les conditions générales de vente (CGV) doivent être communiquées à tout acheteur. Les services rendus au titre de la coopération commerciale doivent donner lieu à une facture dont un exemplaire doit être détenu par chacune des deux parties. Toute demande de rémunération au titre de la coopération commerciale doit correspondre à un service effectivement rendu et ces avantages ne doivent pas être manifestement disproportionnés. La DGCCRF exercera de sévères contrôles sur les contrats de coopération commerciale. Son rôle d’arbitre est renforcé par la circulaire : le rythme des contrôles s’est intensifié. Elle dispose du pouvoir de procéder à des enquêtes afin de mettre à jour d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles. « Le gouvernement menace d’interdire la coopération commerciale si les dispositifs de la circulaire ne sont pas adoptés. » [LSA du 18/09/2003, p. 22]. Faiblesses des dispositifs législatifs - Faiblesse de l’art. 8-2 de l’ordonnance du 01/12/86 : l’état de dépendance n’est pas puni, seul l’abus l’est. - Faiblesses de la Loi Galland : le contrôle de l’application de l’interdiction de la revente à perte est difficile : la DGCCRF n’a pas assez de personnel disponible pour le contrôle régulier du terrain sur tout le territoire, ce qui permet à de nombreux distributeurs de passer à travers les mailles du filet. Bien que la loi protège le fabricant contre les ruptures brutales des relations commerciales, le fabricant est souvent sous la dépendance économique du distributeur : il n’a pas d’autres débouchés que la GMS ; même si le distributeur respectait un préavis avant de rompre les relations avec le fabricant, la rupture des relations commerciales laisse ce dernier sans débouchés. - Faiblesse de l’article L.442-6 : il ne précise pas ce qu’il faut entendre par volume d’achat proportionné ; Les ventes promotionnelles organisées par les grandes enseignes sur catalogue contraignent les agriculteurs à « s’aligner sur des prix artificiellement bas sans rapport avec l’état du marché. » - Faiblesse de la loi Raffarin : Ne pouvant pas augmenter leurs ventes grâce à une extension géographique, les enseignes durcissent les conditions de négociation avec les fournisseurs pour augmenter leurs marges. - Faiblesse de la circulaire Dutreil: « [Un] alinéa de la circulaire est consacré aux « accords de gamme » qui imposent aux distributeurs de présenter une offre complète, parfois aux détriments d’autres fournisseurs plus petits. » [LSA du 18/09/2003, p. 22]. 71 Menaces induites par les dispositifs législatifs (faiblesses) Menace relative à l’art. L.442-6 : c’est aux juges de se prononcer sur la disproportion d’un avantage or le juge peut être laxiste dans l’application de cet article ; ce qui laisse la possibilité aux distributeurs de continuer d’exiger des avantages excessifs qui ne seront pas considérés comme disproportionnés. Effets pervers de la loi Galland : la loi Galland a entraîné des dérives dont la principale est l’inflation des marges arrière. Afin de contourner la loi Galland les distributeurs ont instauré un système de « coopération commerciale » : pour pouvoir faire référencer leurs produits dans les GMS les producteurs « doivent consentir, en plus des remises sur le prix net et des ristournes sur le volume commandé, de multiples avantages. L’application stricte de la Loi Galland est favorable à la hausse des prix des produits d’appel, habituellement vendus en promotion. De nombreux distributeurs continuent de demander de payer pour le référencement des nouveaux produits. Les producteurs les plus faibles ont dû céder aux pressions et ont accepté des hausses de coopération commerciale. La relation de marché producteurs/grandes surfaces intervient dans un marché oligopsonique : des producteurs, en très grand nombre n’ont pas d’autres choix que de vendre leurs produits à un petit nombre de centrales d’achat. Il existe très peu de canaux de distribution alternatifs : les producteurs sont donc contraints de se plier aux exigences des GMS. Par ailleurs, avec cette arme supplémentaire que constitue la MDD, la grande distribution dispose d’un pouvoir important pour négocier encore plus bas les prix d’achat aux producteurs. Recommandations : (1) opportunités et (2) solutions (1) - Les actions coup de poing peuvent être une première réponse aux distributeurs. Elles ont le mérite d’alerter les pouvoirs publics et de faire comprendre aux distributeurs que les producteurs ne sont pas complètement démunis devant la puissance des centrales d’achat. C’est ainsi que, en octobre 2002, des barrages mis en place par les agriculteurs de la FNSEA ont bloqué trois centrales d’achat dans les Pays-de-la-Loire. - Exiger le gel des marges arrière comme préalable au rééquilibrage des relations commerciales. Les mesures prises par les pouvoirs publics peuvent aider les agriculteurs à faire pression sur les GMS : En 1999, a été conçu un Plan d’urgence sous la forme de soutiens à la trésorerie, avec « un plus » si l’agriculteur en difficulté s’engage à rejoindre un groupement qui se chargera de la vente, du conditionnement, de la promotion ou de l’exportation. Les contrats territoriaux d’exploitation, pièce maîtresse de la loi d’orientation agricole, bénéficient de manière privilégiée au secteur des légumes et fruits. (www.lemonde.fr/ARCHIVES). (2) - Mettre en place des mécanismes pour éviter les situations de surproductions, qui sont souvent à l’origine des difficultés des agriculteurs ; la surproduction amène à se faire concurrence et à affaiblir leurs positions individuelles vis-à-vis de la grande distribution, avant même que celle-ci ne prélève des marges abusives. La concurrence entre producteurs entraîne une offre excédentaire qui elle-même provoque une chute des prix. - Les producteurs doivent s’organiser. Les groupements de commercialisation ne sont pas aptes à contrôler la production de l’ensemble des agriculteurs. Les groupements de production leur sont préférables car ils permettront de veiller à l’ajustement de l’offre à la demande, grâce à des calendriers de production. - Un fonds de garantie devrait être mis en place ; il permettrait de financer le retrait des excédents de production qui contribuent à la baisse des prix agricoles et maintenir ceux-ci à un niveau minimum garanti. - Le ministre de l’agriculture et de la pêche avait également fermement exhorté les producteurs à se regrouper en organisations professionnelles et en comités économiques régionaux, à s’imposer des règles commerciales communes et le paiement de cotisations sans se livrer « à des courses suicidaires à la baisse des prix. - Réduire certaines surfaces en culture : la diminution de production qui s’ensuivrait (relativement à une demande plus forte) empêcherait la baisse des prix. - Les producteurs devraient édifier progressivement des rapports durables avec les petits distributeurs afin d’écouler vers ceux-ci l’essentiel de leur production. 72