Chicago S ymphon y Orchestra | L undi 21 sep tembre
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Chicago S ymphon y Orchestra | L undi 21 sep tembre
LUNDI 21 SEPTEMBRE – 20H Joseph Haydn Symphonie n° 101 entracte Chicago Symphony Orchestra Bernard Haitink, direction Le concert du Chicago Symphony Orchestra reçoit le soutien généreux de Mary et John Manley. Fin du concert vers 22h10. Chicago Symphony Orchestra | Lundi 21 septembre Anton Bruckner Symphonie n° 7 Joseph Haydn (1732-1809) Symphonie n° 101 en ré majeur « L’Horloge » Adagio – Presto Andante Menuet. Allegretto Finale. Vivace Composition : en Autriche en 1793 et à Londres en 1794. Création : Londres, le 3 mars 1794. Effectif : flûtes, hautbois, clarinettes, bassons par paires – cors et trompettes par paires – timbales – cordes. Durée : environ 27 minutes. « C’était Haydn, pouvons-nous, avons-nous besoin d’en dire plus ? » (Morning Chronicle du 5 mars). L’œuvre tire son surnom du « tic-tac » de son deuxième mouvement. L’introduction (Adagio) est en ré mineur, et jamais Haydn n’avait commencé avec autant de mystère. Seuls des bois et les cordes sont utilisés, et le fragment de gamme ascendante du début fait de façon voilée allusion au Presto qui suivra. Le thème initial de ce Presto à 6/8 bondit légèrement et réapparaît après un premier tutti. Le « second thème » est fait de deux parties de quatre mesures chacune. La tension augmente, le développement central atteignant même la férocité. Dans la réexposition, les deux parties du « second thème » sont développées séparément, l’une après l’autre. Le mouvement est une ascension continue jusqu’à l’apothéose terminale. Le côté pittoresque de l’Andante en sol majeur, de forme lied A-B-A’-A”, tend à faire oublier sa construction subtile et ses merveilles d’orchestration. À un rythme de balancier (bassons, seconds violons, violoncelles, contrebasses) vient se superposer une mélodie avenante aux premiers violons. L’épisode central en mineur est d’une énergie farouche. Au début de la section A’, la mélodie des premiers violons, au lieu de se superposer à son accompagnement, est encadrée par lui (flûtes dans l’aigu, bassons dans le grave). Dans la section A”, inaugurée en mi bémol majeur, le délicat rythme de balancier se transforme en une énorme machinerie. Marqué Allegretto, le puissant menuet est le plus long de tous ceux de l’époque classique : vingt-huit mesures jusqu’à la double barre de reprise, vingt mesures de développement central, trente-deux mesures de réexposition, soit au total quatre-vingts mesures. Il en va de même du trio, entrecoupé pour sa part de silences chargés de tension. Quant au finale (Vivace), il mêle avec une virtuosité fantastique le monothématisme, l’humour et la science contrapuntique. Il s’agit d’un rondo-sonate à trois couplets dont le deuxième, très violent, est en mineur. Le troisième (un fugato dans la nuance pianissimo) ressemble fort peu au premier et, entre le deuxième et le troisième, le retour du refrain est remplacé par un silence surmonté d’un point d’orgue. Le fugato, pour cordes seules, s’étend sur trente mesures, avant le retour progressif des vents et la péroraison triomphale. Marc Vignal 2 lundi 21 septembre Anton Bruckner (1824-1896) Symphonie n° 7 en mi majeur GA. 110 – version de Leopold Nowak Allegro moderato Adagio. Sehr feierlich und sehr langsam [Très solennel et très lent] Scherzo. Sehr schnell [Très rapide] Finale. Bewegt, doch nicht schnell [Animé mais pas rapide] Composition : automne 1881-septembre 1883. Création : Leipzig, 30 décembre 1884, Orchestre du Gewandhaus, direction Arthur Nikisch. Dédicataire : Louis II de Bavière. Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 4 tubas Wagner, 3 trompettes, 3 trombones, tuba contrebasse – timbales – percussion – cordes. Durée : environ 64 minutes. Esquissée à l’automne 1881 et achevée presque deux ans plus tard, la Symphonie n° 7 de Bruckner reflète la première maturité d’un compositeur presque sexagénaire et clôt une trilogie de symphonies accomplies dès le premier jet, sans les angoisses du remaniement connues jusqu’alors. D’une construction limpide et d’un langage toujours à l’affût de l’expressivité, l’œuvre se singularise par l’intense lyrisme de ses deux premiers mouvements. L’élément religieux s’y affirme en outre plus nettement qu’auparavant, ne serait-ce que dans le recours certainement pas anodin au ton de mi majeur, dont les quatre dièses symbolisent la croix. L’Allegro moderato initial, érigé sur la vaste nef d’un premier thème de vingt et une mesures confié aux violoncelles doublés tour à tour par le cor, les altos et la clarinette, ouvre un espace infini, d’intense luminosité, avec un matériau thématique plus unifié, moins contrasté que dans les symphonies précédentes, et utilise largement dans le développement le principe du miroir. Archétype du grand crescendo brucknérien, sa coda bâtie sur l’accord parfait est soulevée par un roulement de timbales – dont c’est l’unique intervention dans le mouvement – de cinquante-deux mesures. Longue déploration en ut dièse mineur faisant appel à une orchestration assombrie par les tubas wagnériens – conçus à l’origine par Adolphe Sax spécifiquement pour le Ring de Wagner, de sonorité à mi-chemin entre le trombone et le cor et introduits pour la première fois dans le monde de la symphonie –, l’Adagio se veut un hommage au maître de Bayreuth, disparu en février 1883 et à qui Bruckner avait rendu visite quelques mois plus tôt à l’occasion de la création de Parsifal. Profondément affecté, Bruckner aurait ajouté l’épilogue funèbre faisant suite au climax, avant de laisser la musique s’éteindre dans la paix consolatrice du mode majeur. Le Scherzo, dans le ton volontairement cru de la mineur, est caractérisé par des motifs bloqués, répétés jusqu’à satiété aux cordes et par un vigoureux appel de trompette, que d’aucuns ont perçu comme une réminiscence cauchemardesque d’une sirène de pompiers, 3 Bruckner ayant éprouvé une fascination morbide à la vue, juste en face de son domicile, de centaines de corps calcinés extraits du Ringtheater de Vienne après le tristement célèbre incendie du 8 décembre 1881. Le trio central, en fa majeur, tout en legato des cordes, amorce toutefois une certaine consolation dans l’évocation du Ländler de la Haute-Autriche natale. Le Finale, court et nerveux, voit s’affronter en blocs des éléments antagonistes, dans l’alternance entre un premier thème marqué par des valeurs pointées et un indolent choral accompagné de pizzicati. La symphonie s’achève sur une péroraison ramassée, augmentée de tubas wagnériens affirmant pour la dernière fois une adoration quasi mystique pour Richard Wagner. Haas ou Nowak ? Reste le litige concernant la présence de la percussion au sommet de l’Adagio. À la lettre W (l’arrivée sur le climax) existent deux versions de la partition. L’une, retenue par Robert Haas dans son édition critique de 1944, se contente de l’orchestre présent jusqu’alors. L’autre, retenue par son successeur Leopold Nowak dans son édition de 1954, adjoint une partie de percussion, et notamment un coup de cymbale au même endroit. La raison de cette différence ? Une bandelette de papier, de la main de Bruckner, collée sur le manuscrit autographe, comprenant la partie séparée des percussions pour l’ensemble du mouvement, avec à W le fameux coup de cymbale, doublé de roulements de timbale et de triangle. Mais dans le coin supérieur droit de la bandelette, la mention « gilt nicht » (« non valable ») d’une plume tremblante, qui pourrait être celle du compositeur dans les toutes dernières années de sa vie, pris d’une sorte de repentir quant à son ajout. Haas juge l’indication authentique, Nowak estime à l’inverse qu’elle est d’une main extérieure, ce que tendraient à prouver les dernières expertises graphologiques. La question de la validité « morale » du coup de cymbale reste donc pour l’heure ouverte. Bernard Haitink a choisi, lui, la version Nowak. Yannick Millon 4 lundi 21 septembre Bernard Haitink Né à Amsterdam en 1929, Bernard Haitink mène depuis plus de cinquante ans une carrière internationale. Chef principal de l’Orchestre Symphonique de Chicago depuis 2006, il a travaillé avec de nombreuses autres formations et institutions prestigieuses comme l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam (dont il a été le directeur musical pendant 25 ans), les Wiener et Berliner Philharmoniker, l’Orchestre de la Radiodiffusion Bavaroise ou le London Symphony Orchestra. Chef lauréat de l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam et chef émérite du Boston Symphony Orchestra, il a également été directeur musical de la Staatskapelle de Dresde, de Covent Garden, du Festival de Glyndebourne et du London Philharmonic Orchestra. Bernard Haitink commence la saison 2009/2010 par une tournée européenne avec l’Orchestre Symphonique de Chicago qui les mène à Vienne, Paris, Londres, ainsi qu’aux festivals de Berlin et de Lucerne. Il se produit cet automne avec le London Symphony Orchestra, à Londres et dans trois programmes Schubert et Mahler à l’Avery Fisher Hall de New York. Il dirige le traditionnel concert de Noël de l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam. Ses autres engagements comprennent des concerts avec les Berliner Philharmoniker, l’Orchestre Symphonique de Boston et l’Orchestre de la Radiodiffusion Bavaroise, ainsi qu’un cycle Beethoven avec l’Orchestre Symphonique de Chicago. Bernard Haitink a sorti de nombreux disques chez Philips, Decca et EMI. Il a enregistré les symphonies de Mahler, Bruckner, Brahms et Schumann avec l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, ainsi qu’un vaste répertoire avec les Wiener Philharmoniker, les Berliner Philharmoniker et le Boston Symphony Orchestra. Sa discographie comprend en outre de nombreux opéras avec Covent Garden, Glyndebourne, la Staatskapelle de Dresde et l’Orchestre de la Radiodiffusion Bavaroise. Sa version de Jenůfa (Janáček) avec l’Orchestre, les Solistes et le Chœur de Covent Garden a remporté le Grammy Award du meilleur enregistrement d’opéra en 2004. Parmi ses enregistrements récents, mentionnons l’intégrale des symphonies de Brahms et l’intégrale des symphonies de Beethoven avec le London Symphony Orchestra (LSO Live), les Symphonie n° 1, 3 et 6 de Mahler, la Symphonie n° 7 de Bruckner et la Symphonie n° 4 de Chostakovitch avec l’Orchestre Symphonique de Chicago (Resound) – ce dernier titre a obtenu un Grammy Award en 2008. Fait chevalier honoraire de l’Ordre de l’Empire britannique et compagnon d’honneur au Royaume-Uni, élevé au rang de chevalier dans l’ordre Orange-Nassau aux Pays-Bas, Bernard Haitink a reçu de nombreuses distinctions internationales pour services rendus à la musique. Il a été élu « musicien de l’année » par Musical America en 2007. Riccardo Muti, enfin, a été choisi en mai 2008 pour devenir le dixième directeur musical de l’orchestre – actuellement directeur musical désigné, il prendra officiellement ses fonctions en septembre 2010. En avril 2007, l’Orchestre Symphonique de Chicago a lancé les « BP Chicago Symphony Orchestra Radio Broadcast Series » sur les ondes américaines. Cette série hebdomadaire, retransmise par plus de deux cents stations de la chaîne WFMT, propose une approche particulière et novatrice de la radiodiffusion de la musique classique tout en permettant au public de se familiariser avec les œuvres interprétées par l’orchestre pendant sa saison de concerts. Depuis 1916, l’Orchestre Symphonique de Chicago a sorti plus de neuf cents disques et remporté pas moins de cinquante-huit Grammy Awards – soit plus que n’importe quel autre orchestre au monde. En mai 2007, il a créé son propre label, CSO ReSound. L’histoire de l’orchestre débute en 1891, quand l’homme d’affaires Charles Norman Fay fait appel au chef américain Theodore Thomas pour créer un orchestre symphonique dans sa ville de Chicago. Thomas avait pour ambition de mettre sur pied un ensemble permanent, capable de rivaliser avec les plus grands Orchestre Symphonique de Chicago orchestres, et son rêve s’est réalisé dès L’Orchestre Symphonique de Chicago est les premiers concerts de la formation, actuellement dirigé par trois des chefs en octobre de la même année ; il a les plus renommés au monde. Bernard exercé les fonctions de directeur musical Haitink, chef principal depuis 2006, ne de l’orchestre jusqu’à sa mort, en 1905 – quittera en effet ses fonctions qu’à la fin soit trois semaines après l’inauguration de la saison 2009/2010. Pierre Boulez de l’Orchestra Hall, qui est aujourd’hui – dont l’association avec l’orchestre date connu comme la résidence de l’Orchestre de sa nomination au poste de chef invité Symphonique de Chicago. Frederick en 1995 – a quant à lui été nommé chef Stock, pour sa part, a débuté sa carrière émérite Helen Regenstein en 2006. de musicien dans le pupitre d’altos de 5 l’Orchestre Symphonique de Chicago en 1895. Nommé chef assistant quatre ans plus tard, il a pris la succession de Thomas en 1905 – il est demeuré au poste de directeur musical jusqu’en 1942, ce qui fait de son mandat le plus long de toute l’histoire de l’orchestre. Placées sous le signe du dynamisme et de l’innovation, les années Stock ont aussi été marquées par la création de l’Orchestre Municipal de Chicago (le premier orchestre américain de jeunes officiellement lié à un grand orchestre symphonique) en 1919, par l’instauration des auditions pour jeunes musiciens, par le lancement des premiers concerts en abonnement (notamment pour les enfants) et par les premiers cycles de concerts destinés au grand public. Trois chefs émérites se sont succédé à la tête de l’Orchestre Symphonique de Chicago entre 1943 et 1953 : Désiré Defauw (directeur musical de 1943 à 1947), Artur Rodzinski (1947-1948) et Rafael Kubelík, qui a dirigé l’orchestre pendant trois saisons (de 1950 à 1953). La décennie suivante a été marquée par Fritz Reiner, dont les enregistrements avec l’Orchestre Symphonique de Chicago sont, aujourd’hui encore, considérés comme des références. En 1957, c’est également à son initiative que Margaret Hillis a créé le Chœur Symphonique de Chicago – dont Jean Martinon a été le directeur musical pendant cinq saisons, de 1963 à 1968. Sir Georg Solti, le huitième directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Chicago, a été en poste de 1969 à 1991. Après avoir été nommé directeur musical lauréat, il a continué à diriger l’orchestre plusieurs semaines par an jusqu’à sa mort, en septembre 1997. L’arrivée de Solti à Chicago a inauguré l’une des associations musicales les plus fructueuses de notre temps. C’est notamment sous sa direction que l’Orchestre Symphonique de Chicago a donné sa première tournée internationale, en 1971 – ses tournées européennes et ses nombreux concerts au Japon et en Australie ont par la suite contribué à renforcer sa réputation à l’étranger. En septembre 1991, l’Orchestre Symphonique de Chicago a entamé une nouvelle collaboration avec Daniel Barenboïm, qui est devenu son neuvième directeur musical. Le mandat de Barenboïm a été marqué par l’ouverture du nouveau Symphony Center de Chicago, par des productions d’opéra acclamées à l’Orchestra Hall, par plusieurs apparitions avec l’orchestre dans le double rôle de chef et de pianiste et par 21 tournées internationales. Violons Robert Chen Concertmaster The Louis C. Sudler Chair, endowed by an anonymous benefactor David Taylor Assistant concertmaster* Yuan-Qing Yu Assistant concertmaster* Cornelius Chiu Nathan Cole Alison Dalton Kozue Funakoshi Russell Hershow Qing Hou*** Nisanne Howell*** Blair Milton Paul Phillips, Jr. Sando Shia Susan Synnestvedt Rong-Yan Tang Akiko Tarumoto Baird Dodge Principal The Marshall and Arlene Bennett Family Foundation Chair Albert Igolnikov Assistant principal Lei Hou 6 Ni Mei Arnold Brostoff Fox Fehling Hermine Gagné*** Rachel Goldstein Mihaela Ionescu Melanie Kupchynsky Wendy Koons Meir Aiko Noda Joyce Noh Nancy Park Ronald Satkiewicz*** Florence Schwartz-Lee Jennie Wagner Altos Charles Pikler Principal The Prince Charitable Trusts Chair Li-Kuo Chang Assistant principal The Louise H. Benton Wagner Chair John Bartholomew Catherine Brubaker** Karen Dirks Diane Mues Lawrence Neuman Yukiko Ogura Daniel Orbach Max Raimi Thomas Wright Violoncelles John Sharp Principal The Eloise W. Martin Chair Kenneth Olsen Assistant principal The Adele Gidwitz Chair Philip Blum Loren Brown Richard Hirschl Katinka Kleijn Jonathan Pegis David Sanders Gary Stucka Brant Taylor lundi 21 septembre Contrebasses Joseph Guastafeste Principal Bassons David McGill*** Principal The David and Mary Winton Green Chair William Buchman Acting principal Dennis Michel Harpes Sarah Bullen Principal Lynne Turner Flûtes Mathieu Dufour Principal Richard Graef*** Assistant principal Louise Dixon Jennifer Gunn Piccolo Jennifer Gunn Hautbois Eugene Izotov Principal The Nancy and Larry Fuller Chair Michael Henoch Assistant principal Lora Schaefer Scott Hostetler * Les co-solistes apparaissent par ordre d’ancienneté. Cors Dale Clevenger Principal Daniel Gingrich Associate principal James Smelser David Griffin Oto Carrillo Susanna Drake*** ** en congé sabbatique *** en congé Les pupitres des cordes du Chicago Symphony Orchestra obéissent à un placement tournant. Les musiciens assis derrière les solistes et co-solistes changent de place toutes les deux semaines et apparaissent ici par Trompettes Christopher Martin Principal ordre alphabétique. Les percussionnistes The Adolph Herseth Principal Trumpet Chair, alphabétique. apparaissent également par ordre endowed by an anonymous benefactor Mark Ridenour Assistant principal John Hagstrom Tage Larsen Trombones Jay Friedman Principal James Gilbertsen Associate principal Michael Mulcahy Charles Vernon Trombone basse Charles Vernon Tuba Gene Pokorny Principal Cor anglais Scott Hostetler The Arnold Jacobs Principal Tuba Chair, Clarinettes John Bruce Yeh Acting principal Gregory Smith J. Lawrie Bloom Timbales Donald Koss Principal Vadim Karpinos Assistant principal Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Percussion Cynthia Yeh Principal Patricia Dash*** Vadim Karpinos James Ross Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Bénédicte Sørensen Stagiaire : Olivier Collet Clarinette en mi bémol John Bruce Yeh Clarinette basse J. Lawrie Bloom endowed by Christine Querfeld 7 Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences : 1027391, 1027392, 1027393 Daniel Armstrong Roger Cline Joseph DiBello Michael Hovnanian Robert Kassinger Mark Kraemer Stephen Lester Bradley Opland Piano Mary Sauer Principal Chicago Symphony Orchestra thanks Mary and John Manley for sponsoring its performance September 21, 2009