Le Mystère de la chambre jaune

Transcription

Le Mystère de la chambre jaune
Le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès, France/ Belgique- 2003.
Ce film a fait l’objet de nombreuses contributions pédagogiques, c’est pourquoi je
vous propose d’abord ce travail de « veille informatique » qui vous oriente vers des
propositions pédagogiques déjà faites et très bien faites.
Les ressources pour l’enseignant
En complément du livret enseignant du CNC, sur le site « Image » :
http://www.site-image.eu/index.php?page=film&id=175
vous trouverez une synthèse très claire sur les rôles et la mise en scène.
Pour préparer la projection
⇒Sur le site de l’Inspection Académique du Maine et Loire :
http://www.ia49.ac-nantes.fr/89303388/0/fiche___pagelibre/&RH=49ped_artcine
Vous pouvez trouver cette proposition :
Préparation à la projection : les sources du mystère
- L'affiche et les précédentes adaptations
- Les couvertures de livres ( Livret CNC p.1)
- L'anti-bande annonce ( 3. BA- Mystère de la chambre jaune)
Une première version de 40 secondes qui met l’accent sur le mystère, l’intrigue :
http://www.toutlecine.com/film/videos/0001/00016535-le-mystere-de-la-chambrejaune.html
Une deuxième version plus longue de 1’49 qui met l’accent sur la fantaisie de la mise en
scène :
http://www.toutlecine.com/film/videos/0001/00016535/00002347-bande-annonce-1-lemystere-de-la-chambre-jaune.html
- Familiarisation avec les personnages du film
- Recherche sur les meurtres de « chambre close » célèbres (Poe, Doyle, Christie...)
Sur cette même page, vous pouvez cliquer, en haut, à droite, sur :
Préparation au visionnage
qui vous présente une proposition d’exploitation pédagogique sur les points énoncés cidessus.
Proposition d’exploitation pédagogique
Histoire et mise en scène
Un travail modeste mais formateur pour les élèves consiste à comparer le chapitre 1 du livre
et la 1ère séquence du film pour mesurer l’apport du réalisateur en terme de mise en scène.
C’est une manière très simple de montrer aux élèves de 6 e/ 5e le jeu entre l’histoire (quoi ?) et
la mise en scène (comment ?).
Voici, à défaut d’un extrait vidéo, les images de la 1ère séquence :
- Pourquoi cette machinerie ? Outre le jeu sur la boule qui roule (Rouletabille), un tel
générique donne le code de lecture du film. Le générique introduit l’idée de jeu (jeu avec les
codes, jeu revendiqué des acteurs), la théâtralisation et la fantaisie du récit (fantaisie du jeu
entre l’image et la voix off qui est un hommage au surréalisme, fantaisie des personnages tout
droit sortis d’une BD à la Tintin). Le Père Jacques et sa dynamo sont un clin d’œil aux débuts
du cinéma.
- Cette machinerie donne aussi à voir un enchaînement mécanique de causes à effets propre à
représenter la logique implacable de Rouletabille.
1
Le générique apparaît sur fond noir tandis Nous assistons, pendant le générique, au Les noms des acteurs apparaissent …
qu’on entend le bruit d’une boule en métal trajet de cette boule qui roule selon une
qui roule.
machinerie mécanique qui rappelle les
œuvres de Jean Tinguely.
au gré du cheminement de la boule et de son Puis un train transporte cette boule.
bruit.
Ce petit train sans transition (montage
« cut ») se retrouve dans la nature et l’on
entend son bruit ainsi qu’une musique « de
fosse ».
Le train siffle et la caméra s’élève et quitte Le titre apparaît sur fond de paysage d’une Sans transition, dans le train, des lecteurs
le train.
campagne un matin d’été.
lisent ce qu’une voix off prononce : « un
crime affreux vient d’être commis au
château du Glandier … »
Nous retrouvons le titre du premier chapitre « La suite page 5 » déclare un personnage La voix off (Bruno Podalydès) poursuit le
de Gaston Leroux.
(le juge joué par Claude Rich) et l’on récit.
découvre la tête des personnages. Le juge et
son greffier rappellent Dupont et Dupond.
Par un fondu enchaîné, flash-back et et
présentation
des
visualisation du récit…
Mathilde Stangerson,
personnages : son père le professeur Stangerson.
2
Des cris retentissent à minuit trente : les Le Père Jacques court à la fenêtre mais les Il est rejoint par le concierge et sa femme
lecteurs retiennent leur souflle.
volets sont fermés.
alertés par les coups de feu.
Ils se précipitent à la porte.
L’attention est à son comble.
Et réussissent à enfoncer la porte.
Ils découvrent avec horreur …
Mathilde inanimée, blessée à la tempe.
Le Père Jacques se munit alors d’une
dynamo pour éclairer la pièce.
Ils découvrent une arme (celle du Père deux impacts de balle au mur,
Jacques) ,
( le greffier soupçonne alors de manière
stupide le Père Jacques )
une trace d’une large main ensanglantée ,
L’assassin ne se cache pas sous le lit,
et des traces de pas sur le sol.
(le greffier suggère qu’il est parti par la les volets sont fermés.
cheminée mais il n’y a pas de cheminée)
L’assassin s’est volatilisé !
3
Le mystère est entier !
Voici maintenant le chapitre 1 du livre :
Chapitre premier - Où l’on commence à ne pas comprendre (extrait)
Vous allez donc tout savoir ; et, sans plus ample préambule, je vais poser devant vos yeux le problème
de la « Chambre Jaune », tel qu’il le fut aux yeux du monde entier, au lendemain du drame du château du
Glandier.
Le 25 octobre 1892, la note suivante paraissait en dernière heure du Temps : « Un crime affreux vient
d’être commis au Glandier, sur la lisière de la forêt de Sainte-Geneviève, au-dessus d’Épinay-sur- Orge, chez le
professeur Stangerson. Cette nuit, pendant que le maître travaillait dans son laboratoire, on a tenté d’assassiner
Mlle Stangerson, qui reposait dans une chambre attenante à ce laboratoire. Les médecins ne répondent pas de la
vie de Mlle Stangerson. »
Le lendemain, les journaux du matin étaient pleins de ce drame. Le matin, entre autres, publiait l’article
suivant, intitulé : « Un crime surnaturel » : « Voici les seuls détails – écrit le rédacteur anonyme du matin – que
nous ayons pu obtenir sur le crime du château du Glandier. L’état de désespoir dans lequel se trouve le
professeur Stangerson, l’impossibilité où l’on est de recueillir un renseignement quelconque de la bouche de la
victime ont rendu nos investigations et celles de la justice tellement difficiles qu’on ne saurait, à cette heure, se
faire la moindre idée de ce qui s’est passé dans la « Chambre Jaune », où l’on a trouvé Mlle Stangerson, en
toilette de nuit, râlant sur le plancher. Nous avons pu, du moins, interviewer le père Jacques – comme on
l’appelle dans le pays – un vieux serviteur de la famille Stangerson. Le père Jacques est entré dans la « Chambre
Jaune » en même temps que le professeur. Cette chambre est attenante au laboratoire. Laboratoire et « Chambre
Jaune » se trouvent dans un pavillon, au fond du parc, à trois cents mètres environ du château.
« – Il était minuit et demi, nous a raconté ce brave homme, et je me trouvais dans le laboratoire où
travaillait encore M. Stangerson quand l’affaire est arrivée. J’avais rangé, nettoyé des instruments toute la soirée,
et j’attendais le départ de M. Stangerson pour aller me coucher. Mlle Mathilde avait travaillé avec son père
jusqu’à minuit ; les douze coups de minuit sonnés au coucou du laboratoire, elle s’était levée, avait embrassé M.
Stangerson, lui souhaitant une bonne nuit. Elle m’avait dit : « Bonsoir, père Jacques ! » et avait poussé la porte
de la «Chambre Jaune». Nous l’avions entendue qui fermait la porte à clef et poussait le verrou, si bien que je
n’avais pu m’empêcher d’en rire et que j’avais dit à monsieur : « Voilà mademoiselle qui s’enferme à double
tour. Bien sûr qu’elle a peur de la ‘‘Bête du Bon Dieu’’ ! » Monsieur ne m’avait même pas entendu tant il était
absorbé. Mais un miaulement abominable me répondit au dehors et je reconnus justement le cri de la « Bête du
Bon Dieu » ! … que ça vous en donnait le frisson… « Est-ce qu’elle va encore nous empêcher de dormir, cette
nuit ? » pensai-je, car il faut que je vous dise, monsieur, que, jusqu’à fin octobre, j’habite dans le grenier du
pavillon, au-dessus de la «Chambre Jaune», à seule fin que mademoiselle ne reste pas seule toute la nuit au fond
du parc. C’est une dée de mademoiselle de passer la bonne saison dans le pavillon ; elle le trouve sans doute plus
gai que le château et, depuis quatre ans qu’il est construit, elle ne manque jamais de s’y installer dès le
printemps. Quand revient l’hiver, mademoiselle retourne au château, car dans la «Chambre Jaune», il n’y a point
de cheminée.
« Nous étions donc restés, M. Stangerson et moi, dans le pavillon. Nous ne faisions aucun bruit. Il était,
lui, à son bureau. Quant à moi, assis sur une chaise, ayant terminé ma besogne, je le regardais et je me disais : «
Quel homme ! Quelle intelligence ! Quel savoir ! » J’attache de l’importance à ceci que nous ne faisions aucun
bruit, car « à cause de cela, l’assassin a cru certainement que nous étions partis ». Et tout à coup, pendant que le
coucou faisait entendre la demie passé minuit, une clameur désespérée partit de la «Chambre Jaune». C’était la
voix de mademoiselle qui criait : « À l’assassin ! À l’assassin ! Au secours ! » Aussitôt des coups de revolver
retentirent et il y eut un grand bruit de tables, de meubles renversés, jetés par terre, comme au cours d’une lutte,
et encore la voix de mademoiselle qui criait : « À l’assassin ! … Au secours ! … Papa ! Papa ! »
« Vous pensez si nous avons bondi et si M. Stangerson et moi nous nous sommes rués sur la porte.
Mais, hélas ! Elle était fermée et bien fermée « à l’intérieur » par les soins de mademoiselle, comme je vous l’ai
dit, à clef et au verrou. Nous essayâmes de l’ébranler, mais elle était solide. M. Stangerson était comme fou, et
vraiment il y avait de quoi le devenir, car on entendait mademoiselle qui râlait : « Au secours ! … Au secours ! »
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Et M. Stangerson frappait des coups terribles contre la porte, et il pleurait de rage et il sanglotait de désespoir et
d’impuissance.
« C’est alors que j’ai eu une inspiration. » L’assassin se sera introduit par la fenêtre, m’écriai-je, je vais
à la fenêtre ! » Et je suis sorti du pavillon, courant comme un insensé ! « Le malheur était que la fenêtre de la «
Chambre Jaune » donne sur la campagne, de sorte que le mur du parc qui vient aboutir au pavillon m’empêchait
de parvenir tout de suite à cette fenêtre. Pour y arriver, il fallait d’abord sortir du parc. Je courus du côté de la
grille et, en route, je rencontrai Bernier et sa femme, les concierges, qui venaient, attirés par les détonations et
par nos cris. Je les mis, en deux mots, au courant de la situation ; je dis au concierge d’aller rejoindre tout de
suite M. Stangerson et j’ordonnai à sa femme de venir avec moi pour m’ouvrir la grille du parc. Cinq minutes
plus tard, nous étions, la concierge et moi, devant la fenêtre de la «Chambre Jaune». Il faisait un beau clair de
lune et je vis bien qu’on n’avait pas touché à la fenêtre. Non seulement les barreaux étaient intacts, mais encore
les volets, derrière les barreaux, étaient fermés, comme je les avais fermés moi-même, la veille au soir, comme
tous les soirs, bien que mademoiselle, qui me savait très fatigué et surchargé de besogne, m’eût dit de ne point
me déranger, qu’elle les fermerait elle-même ; et ils étaient restés tels quels, assujettis, comme j’en avais pris le
soin, par un loquet de fer, « à l’intérieur ». L’assassin n’avait donc pas passé par là et ne pouvait se sauver par
là ; mais moi non plus, je ne pouvais entrer par là !
« C’était le malheur ! On aurait perdu la tête à moins. La porte de la chambre fermée à clef « à
l’intérieur », les volets de l’unique fenêtre fermés, eux aussi, « à l’intérieur », et, par-dessus les volets, les
barreaux intacts, des barreaux à travers lesquels vous n’auriez pas passé le bras… Et mademoiselle qui appelait
au secours ! … Ou plutôt non, on ne l’entendait plus… Elle était peut-être morte… Mais j’entendais encore, au
fond du pavillon, monsieur qui essayait d’ébranler la porte…
« Nous avons repris notre course, la concierge et moi, et nous sommes revenus au pavillon. La porte
tenait toujours, malgré les coups furieux de M. Stangerson et de Bernier. Enfin elle céda sous nos efforts enragés
et, alors, qu’est-ce que nous avons vu ?« Il faut vous dire que, derrière nous, la concierge tenait la lampe du
laboratoire, une lampe puissante qui illuminait toute la chambre.
« Il faut vous dire encore, monsieur, que la «Chambre Jaune» est toute petite. Mademoiselle l’avait
meublée d’un lit en fer assez large, d’une petite table, d’une table de nuit, d’une toilette et de deux chaises.
Aussi, à la clarté de la grande lampe que tenait la concierge, nous avons tout vu du premier coup d’œil.
Mademoiselle, dans sa chemise de nuit, était par terre, au milieu d’un désordre incroyable. Tables et chaises
avaient été renversées montrant qu’il y avait eu là une sérieuse « batterie ». On avait certainement arraché
mademoiselle de son lit ; elle était pleine de sang avec des marques d’ongles terribles au cou – la chair du cou
avait été quasi arrachée par les ongles – et un trou à la tempe droite par lequel coulait un filet de sang qui avait
fait une petite mare sur le plancher. Quand M. Stangerson aperçut sa fille dans un pareil état, il se précipita sur
elle en poussant un cri de désespoir que ça faisait pitié à entendre. Il constata que la malheureuse respirait encore
et ne s’occupa que d’elle. Quant à nous, nous cherchions l’assassin, le misérable qui avait voulu tuer notre
maîtresse, et je vous jure, monsieur, que, si nous l’avions trouvé, nous lui aurions fait un mauvais parti. Mais
comment expliquer qu’il n’était pas là, qu’il s’était déjà enfui ? … Cela dépasse toute imagination. Personne
sous le lit, personne derrière les meubles, personne ! Nous n’avons retrouvé que ses traces ; les marques
ensanglantées d’une large main d’homme sur les murs et sur la porte, un grand mouchoir rouge de sang, sans
aucune initiale, un vieux béret et la marque fraîche, sur le plancher, de nombreux pas d’homme. L’homme qui
avait marché là avait un grand pied et les semelles laissaient derrière elles une espèce de suie noirâtre. Par où cet
homme était-il passé ? Par où s’était-il évanoui ? N’oubliez pas, monsieur, qu’il n’y a pas de cheminée dans la
«Chambre Jaune». Il ne pouvait s’être échappé par la porte, qui est très étroite et sur le seuil de laquelle la
concierge est entrée avec sa lampe, tandis que le concierge et moi nous cherchions l’assassin dans ce petit carré
de chambre où il est impossible de se cacher et où, du reste, nous ne trouvions personne. La porte défoncée et
rabattue sur le mur ne pouvait rien dissimuler, et nous nous en sommes assurés. Par la fenêtre restée fermée avec
ses volets clos et ses barreaux auxquels on n’avait pas touché, aucune fuite n’avait été possible. Alors ? Alors…
je commençais à croire au diable. »
Le Mystère de la chambre jaune, (1907) Gaston LEROUX
On voit que le film est très fidèle au livre sur le plan de l’histoire mais qu’il s’en écarte sur la
manière de rapporter les éléments de l’histoire. Cette mise en scène apporte un supplément de
plaisir au spectateur.
Après la projection
⇒Sur le même site de l’Inspection Académique du Maine et Loire :
http://www.ia49.ac-nantes.fr/89303388/0/fiche___pagelibre/&RH=49ped_artcine
Vous pouvez trouver cette proposition de Pierre Pucelle :
5
Collège au cinéma – Maine et Loire - 2010-2011
LE MYSTERE DE LA CHAMBRE JAUNE de Bruno PODALYDES
1. Préparation à la projection : les sources du mystère
- L'affiche et les précédentes adaptations
- Les couvertures de livres ( Livret CNC p.1)
L'anti bande annonce ( 3. BA- Mystère de la chambre jaune)- Familiarisation avec les personnages du film
- Recherche sur les meurtres de « chambre close » célèbres (Poe, Doyle, Christie...)
2. Les personnages et leurs facettes
- Les cercles de relations (officielles et dévoilées), le rôle dans l'enquête ( Livret CNC p5)
- La caractérisation: jeu, costumes, accessoirisation
- Les hommages, les emprunts : le roman populaire, Tintin, la peinture, la littérature ( Livret CNC p4, p21)
- Les clés: les phrases efficientes de Rouletabille, le générique
3. Les jeux de points de vue
- Les techniques narratives : récit, dialogue, retour en arrière
- Les trois « enquêteurs » en lice
- Les différentes explications de l'énigme et leurs mises en images
Analyse de la séquence du couloir
4. La mécanique du récit (pas de séquence pédagogique)
- La construction linéaire: enchainements de causes et d'effets, de questions-réponses
- L'errance logique: la succession des hypothèses, les erreurs, la place laissée au cocasse
- Les variations: rythme, registres, tonalités, jeu de Rouletabille
Analyse du générique : progression constante, mouvements d'aller-retour, arrêts, symboles et jeu de mot
5. Un film énigmatique : éclaircir et obscurcir (pas de séquence pédagogique)
- Créer le mystère : la présentation du crime, les phrases clés, les ellipses, les points de vue
- Lever le voile sans dévoiler : le récit à tiroirs, les éclaircissements et les zones d'ombres
- Le jeu avec le spectateur: pistes, indices, défi + Jeu avec les couleurs (lieux et heures)
Analyse de séquence : évocation du voyage en Amérique
6. Une comédie policière
- les formes d'humour: langage, gestes, situation (l'absurde, le décalage)
- les personnages comiques et leurs potentiels drolatiques
- le passage du récit policier à la comédie à suspens
- les jeux avec le spectateur: connivence, clins d'œil, défis, jeux de dupe
7. Un film théâtral
- la parole au centre du récit: dialogues, interrogatoires, citations, exposés, silence
- les 3 unités: action, temps, lieux
- le découpage (actes, scènes), la construction (exposition, nœud, dénouement)
- les codes du théâtre: le jeu des personnages, les accessoires, la répartition orateurs et auditeurs
- les effets de théâtralisation: les mises en scènes du crime, les chorégraphies, les coups de théâtre
Analyse de séquence : explication du mystère de la chambre jaune
8. L'adaptation littéraire mais pas littérale
- L'héritage et la fidélité + le film d'époque
- Les choix liés à l'économie du récit : concentration (personnages, actions, lieux), retraits
- Les changements: de genre, de registre
- La touche du réalisateur : ajouts, clins d'œil ( Livret CNC)
Analyse d'une séquence en comparaison avec le texte
9. Exploitation du film en SEGPA
Et voici les liens vers les fichiers PDF :
2- Les personnages
3- Les points de vue
6- Une comédie policière
7- La théatralisation
8- L'adaptation
9- Séquence SEGPA
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------⇒Sur le site de l’Académie de Poitiers :
http://ww2.ac-poitiers.fr/daac/spip.php?article831
Vous pouvez trouver les documents ci-dessous :
Documents joints
affiches - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 153.1 ko)
affiches - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
6
doubles vies (diaporama) - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 311.7 ko)
doubles vies (diaporama) - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
du roman au scénario - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 89.9 ko)
du roman au scénario - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
la musique - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 32.2 ko)
la musique - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
le récit - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 649.1 ko)
le récit - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
lumière et château - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 482.3 ko)
lumière et château - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
Magritte - "le mystère de la chambre jaune" - (PDF de 148.4 ko)
Magritte - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
ouverture du film - "le mystère de la chambre jaune" (PDF de 56.4 ko)
ouverture du film - "le mystère de la chambre jaune" - collège au cinéma 2011-2012
J’attire votre attention sur l’activité « Du roman au scénario » qui permet de travailler sur un
extrait du scénario.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------⇒Sur le site de « Collège au cinéma 92 » :
http://www.collegeaucinema92.ac-versailles.fr/cinema/spip.php?article88
Vous pouvez trouver ces documents ci-dessous et notamment un compte rendu très
intéressant d’une formation sur le film :
FICHE PEDAGOGIQUE
Documents destinés aux enseignants et aux animateurs
Fiches-film sur le site du cinéma Le France (document PDF) et sur le site Image
Pistes pédagogiques :
Extrait du dossier édité par le centre culturel Les Grignoux (le dossier complet est payant).
Compte rendu de formation sur Collège au cinema 37 (document PDF)
Dossier pédagogique de la collection Cinédoc sur le site du Cndp.
Marguerite Chabrol : « Le Mystère de la chambre jaune », Nouvelle revue pédagogique-collège, 3-11/2003, p. 51-52.
Étude du film servant de support à un exercice d’observation de l’intrigue, du style et des personnages etproposant des
pistes de comparaison du film et du roman policier de Gaston Leroux. À la médiathèque du Cddp92
Frédéric Sabouraud : L’adaptation, coll. Les Petits Cahiers, CNDP/ Cahiers du cinéma, 2006.
L’adaptation, une trahison ? : une table-ronde à visionner en ligne sur le site de la Cinémathèque française.
[email protected]
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