dossier - Valenciennes Métropole

Transcription

N°10•Automne 2005
www.valenciennes-metropole.fr
Le magazine de Valenciennes Métropole
DOSSIER :
UNE AGGLOMÉRATION
EN MUTATION
1000
1000 nouvelles
nouvelles
embauches
embauches chez
chez Toyota
Toyota
Pour
Pour une
une réelle
réelle égalité
égalité
des
des chances
chances
Découvrez
Découvrez la
la nouvelle
nouvelle
patinoire
patinoire du
du Valenciennois
Valenciennois
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
SOMMAIRE
DOSSIER
4 >> 9
• L’agglomération en mutation
Patrimoine
10 / 11
• Aubry-du-Hainaut : Bienvenue au Populaire !
Dans l’agglomération
12 / 13
SOLIDAIRES
14 / 15
• Le commerce équitable au service de l’emploi
• Pour une réelle égalité des chances
Magazine Val’Métropole - Hôtel du Hainaut - 2,
place de l’Hôpital Général - BP 60227 - 59305
Valenciennes cedex • Tél.: 03 27 200 200 • Directeur de la
publication : Bernard Lafont • Directeur de la rédaction :
Bertrand Bellanger • Secrétaire de la rédaction : Émilie
Clément-Pinaton • Comité éditorial : Philippe Baudrin,
Jean-Charles Dulion • Rédacteur en chef : Fabrice Gontier
• Rédaction : Fabrice Gontier, Marie-Annick Wozniak, Anaï
Poulets • Direction artistique : David Charrier • Crédits
photos : Samuel Dhote, sauf P14 Lo Presti, P15 architecte
TRACE, P16 Anima, P17 Jacques Quecq d’Henripret et DR,
P23 AFE. Remerciements à Bombardier pour la couverture
• Pré-presse : Compotype • Impression : Technigraphic
• Tirage : 90 000 exemplaires • ISSN : 1761-0230
• Dépôt légal : Avril 03. Copyright Valenciennes Métropole.
Tous droits de reproduction réservés.
• Site internet : www.valenciennes-metropole.fr
• Courriel : [email protected]
• Remerciements : à l’architecte Jean-Michel Ruols et
Nathalie Pardoue-Bertin pour leur participation à notre
photo de couverture.
16 / 17
GAGNER
18 / 19
• Nouveau succés pour le Valenciennois
• 1000 nouvelles embauches chez Toyota
Bouger
• Tous en scène !
• La chasse aux champignons
20 / 21
AVENIR
22 / 23
• Les mangas ? c’est leur dada !
• Favoriser l’accès de tous à internet
Point de vue
24
Pratique
25
ESSENTIEL
26 / 27
• Découvrez la nouvelle patinoire du Valenciennois
ECHANGE PUBLICITAIRE À TITRE GRACIEUX.
C O M M U N A U T É D ’ A G G L O M É R AT I O N
Voir
• Et Rabelais vous sera conté !
• Histoires de femmes
L’AGGLOMÉRATION
SE TRANSFORME,
LA SOLIDARITÉ PORTE
TOUJOURS SES FRUITS
L’information est officielle. Toyota
L e Valenciennois s’en sort sur le plan
Motor Manufacturing France va créer un
millier de nouveaux emplois sur le site
d’Onnaing. Cette annonce est une réelle
reconnaissance du savoir-faire industriel
des salariés du Valenciennois qui sont
toujours prêts à relever les défis. Le nôtre
est de faire reculer le chomâge qui
frappe encore durement notre arrondissement. La bataille de l’emploi dans
laquelle nous sommes engagés, nous la
gagnerons en étant solidaires.
économique et il se métamorphose
physiquement grâce à une audacieuse
politique d’aménagement. Actuellement,
Valenciennes Métropole a près de 20
chantiers en cours, ce qui représente un
investissement de 20 millions d’euros.
Dans les prochains mois, d’autres grands
travaux vont être lancés. Je pense
notamment à la réhabilitation urbaine
de Beuvrages qui me tient particulièrement à cœur, au Dojo de Vieux-Condé, à
la rénovation de la tribune Pouille au
stade Nungesser, à la mise en place de
nouveaux terrains multisports. Nous
pouvons aussi nous féliciter de la qualité
architecturale de la future patinoire du
Valenciennois qui ouvrira ses portes en
juillet 2007 à la Briquette, dans un
quartier qui devient un espace de loisirs
incontournable. L’agglomération se
transforme, la solidarité porte toujours
ses fruits.
Être solidaires, c’est permettre aux
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
personnes socialement fragilisées de
remettre le pied à l’étrier, de les former
pour qu’elles retrouvent un emploi
durable. C’est l’objectif des contrats
aidés dont je me félicite de voir les premières signatures dans le Valenciennois.
Être solidaires, c’est aussi œuvrer pour
renforcer l’égalité des chances dès le
plus jeune âge. C’est ce que nous allons
faire avec la mise en place du Contrat de
réussite éducative dont l’objectif est
d’agir au plus tôt pour faire reculer
l’échec scolaire. Concentrer des moyens
sur les enfants fragiles donne des résultats
spectaculaires.
Bien sincèrement,
3
DOSSIER
L’AGGLOMÉRATION
EST EN PLEINE MUTATION
pour la construction d’une salle de sports,
à Beuvrages dans le cadre du programme
de rénovation urbaine, à Valenciennes où
l’ancienne friche Forgeval va être détruite,
pour accueillir à terme un parc d’activités,
situé en zone franche urbaine NéOval.
A Quiévrechain, c’est une déchèterie
qui va être aménagée et à Sebourg, la
réfection des berges bordant un chemin
prisé des randonneurs est en passe de
s’achever.
>> La nouvelle école des Beaux-Arts de Valenciennes, un lieu propice à la création.
>> Après la phase de maturation, l’action ! Valenciennes
Métropole a actuellement
vingt chantiers en cours pour
un montant de 20 millions
d’euros. Que ce soit dans les
domaines du développement
économique, de l’aménagement du territoire, de l’amélioration du cadre de vie,
c’est l’ensemble du territoire
qui connaît une profonde
mutation.
Le dossier
de Valenciennes
Métropole
4
La rentrée dans la Communauté d’agglomération a démarré sous le signe des
inaugurations : nouvelle école des BeauxArts du Valenciennois, parc d’activités
NéOval de Bruay-sur-l’Escaut, rond-point
Lyreco, cyber-base de Famars ... La liste est
loin d’être exhaustive. Et pour cause !
Après la phase de maturation des projets,
Valenciennes Métropole est passée à la
vitesse supérieure. La politique menée par
la Communauté d’agglomération concerne
l’ensemble du territoire et de nombreux
domaines de la vie quotidienne de ses
habitants : développement économique,
aménagement urbain, pratique sportive,
préservation du cadre de vie, etc.
Parallèlement à cette phase opérationnelle, d’autres projets et non des moindres
sont en cours d’élaboration. L’architecte
qui réalisera la nouvelle patinoire à Marly
a été désigné. Elle sera opérationnelle
en juillet 2007 et l’investissement représentera 12 millions d’euros. Pas de doute,
l’agglomération change de visage. ■
Actuellement, 20 chantiers sont en cours,
ce qui représente un investissement de
20 millions d’euros. Dans les semaines à
venir, comme vous allez le découvrir en
parcourant notre dossier, de nouveaux
travaux vont être lancés : à Vieux-Condé
pour la réalisation d’un Dojo, à Estreux
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>> Les travaux en cours sur la R.N.30.
DOJO
CURAGE
DU JARD
CYBERBASE
PLATEAU
PLATEAU
SPORTIF
SPORTIF
BERGE DE
L’HOGNEAUX
PLATEAU
PLATEAU
SPORTIF
SPORTIF
PARC NEOVAL DE BRUAY-SUR-L’ESCAUT
RENOUVELLEMENT URBAIN
AVENUE MARGUERITE LEDUC
RN
EUROPESCAUT
30
DECHETERIE
VOIERIE TRANSFRONTALIERE
VALLOUREC
CYBERBASE
FORGEVAL
LES JARDINS
DE VALMONT
BOULEVARD FROISSART
SALLE
NUNGESSER
DES
SPORTS
OFFICE
ECOLE DES
BEAUX-ARTS
PATINOIRE
AERODROME EST
BERGES
DE
TOURISME
DE L’AUNELLE
ROND POINT ZI2
PLATEAU
SPORTIF
PLATEAU
CYBERBASE
PLATEAU
SPORTIF
TRAVAUX ACHEVÉS EN
SPORTIF
PLATEAU
2005
SPORTIF
TRAVAUX EN COURS
TRAVAUX RÉALISÉS À PARTIR D’OCTOBRE
NB: CETTE
2005
CARTE N’INTÉGRE PAS CERTAINS PROJETS EN COURS D’INSTRUCTION.
5
DOSSIER
NOTRE PRIORITÉ : AMÉNAGER LE TERRITOIRE
UNE SALLE DES SPORTS À ESTREUX
>> Démarrage des travaux en octobre.
Très attachée au développement des activités sportives en milieu rural, Valenciennes
Métropole a décidé d’équiper Estreux d’une
salle des sports. Construite sur une parcelle
privée de la commune, l’équipement pensé
par le cabinet d’architecture Avant-Propos,
sera d’une superficie de 800 m2.
La salle dont la réalisation est estimée à
1 100 000 euros hors taxes sera uniquement
à vocation sportive. Un parking d’environ
20 places est prévu à proximité du nouvel
équipement. Celui-ci permettra de développer les activités sportives en direction
des enfants des écoles et des associations
d’Estreux et des communes voisines. ■
DOJO DE VIEUX-CONDÉ : C’EST PARTI !
Feder, de la Région, du Fodes et du Fonds
national de développement du sport. Ce
choix de créer un dojo est lié au fait que les
arts martiaux sont en plein développement
dans l’agglomération. On y compte 15 clubs
de judo soit quelque 1 600 licenciés.
Près d’un tiers d’entre-eux vivent dans le
pays de Condé.
Le dossier
de Valenciennes
Métropole
6
>> Travaux lancés en novembre.
Parallèlement à sa politique de développement d’équipements sportifs en milieu rural,
Valenciennes Métropole souhaite conforter
les pôles d’excellence de l’agglomération.
C’est pourquoi, les élus ont décidé d’aménager un nouveau dojo rue du 8 mai à VieuxCondé. L’opération d’un coût de 4 millions
d’euros est portée par Valenciennes
Métropole et bénéficie de subventions du
La création du dojo permettra, non seulement de répondre aux besoins de l’agglomération mais également à une demande
départementale voire régionale. Il favorisera
en effet l’accueil de grandes compétitions
de judo, ju jitsu, karaté, aïkido, kendo, etc.
D’un point de vue architectural, le bâtiment
mariera la brique blanche, le béton lasuré
noir, le bois et de grandes surfaces de verre.
Des jardins japonais seront intégrés au
complexe qui sera doté d’un dojo (salle
multisports et échauffement), d’une salle
d’entraînement et de compétition, d’un
espace de convivialité et de tribunes. Le
chantier du dojo durera 15 mois. La livraison
est prévue pour début 2007. ■
NOTRE PRIORITÉ : PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT
UNE DÉCHÈTERIE À QUIÉVRECHAIN
> > O p é r a t i o n l a n c é e . La ville de
Quiévrechain va être dotée d’une déchèterie
communautaire. Située rue du Quesnoy, elle
permettra de faire un tri différencié des
métaux, déchets verts, gravats et autres
déchets d’encombrants déposés par les
usagers. Cette réalisation d’un montant de
229 000 euros permettra à Valenciennes
Métropole d’être équipée de quatre déchèteries communautaires. Les trois autres
sont implantées à Bruay-sur-l’Escaut,
Onnaing et Valenciennes. Elles sont ouvertes
du lundi au dimanche matin afin d’offrir
une large plage d’accessibilité aux habitants
de l’agglomération. Le recyclage de matériaux étant essentiel afin de préserver l’environnement et le cadre de vie, Valenciennes
Métropole étudie actuellement l’ouverture
d’autres déchèteries dans les communes de
Famars, Marly, Fresnes-sur-Escaut. ■
>> Le coût des travaux est estimé à 229 000 euros hors taxes.
NOTRE PRIORITÉ : PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT
NOUVELLES BERGES À SEBOURG
>> Chantier bientôt achevé. A Sebourg, la
rive droite de l’Aunelle, entre le pont de
Tonvoy et celui du Moulin, fait partie du
GR 122. Ce lieu très prisé par les promeneurs
en raison de son cadre verdoyant et de sa
quiétude nécessitait une intervention afin
de faire face à des affaissements de berges
importants et dangereux.
Valenciennes Métropole a décidé de procéder à la réfection de 600 mètres de berges
en utilisant la méthode environnementale
dite du gabion. Des caisses grillagées
remplies de cailloux ont été posées où il y
avait des affaissements. Elles ont ensuite
été recouvertes de terre végétale, d’une
tresse de coco et ensemencées. Par la suite,
sur les nouvelles berges, des essences locales seront replantées. Les travaux réalisés
d’un montant de 165 000 euros hors taxes
ont été financés à 50% par Valenciennes
Métropole et à 50% par des fonds FEDER
(Europe).
En octobre, une nouvelle passerelle métallique avec habillage de pin autoclave sera
également posée sur l’Aunelle (en amont
du Moulin) pour remplacer l’ancienne devenue totalement vétuste et dangereuse.
L’opération d’un montant de 35 780 euros
hors taxes sera financée à 80% par
Valenciennes Métropole et à 20% par le
Conseil général. ■
7
DOSSIER
NOTRE PRIORITÉ : RÉINVENTER LA VILLE
BEUVRAGES : OPÉRATION LANCÉE
>> Où en est-on ? Beuvrages va connaître
une profonde restructuration urbaine destinée à remodeler complètement le visage
actuel de la ville. Quatre quartiers sont
concernés : le centre-ville, les cités Fénelon,
Château-Mallet et Ruissard. Les opérations
bénéficient d’un budget de 86,5 millions
d’euros dont 33 millions financés par
l’Agence nationale pour la rénovation
urbaine (ANRU).
A compter du 20 octobre, six camus, soit
36 logements seront en cours de démolition
à Château-Mallet. Avenue Marguerite-Leduc,
des travaux d’assainissement ont été lancés
par le SIARB et, fin octobre, l’aménagement
d’espaces publics va démarrer. Début 2006,
la construction de 14 logements va démarrer
rue Jules-Guesde et de 9 autres rue JeanJaurès. ■
UN AVENIR POUR LES FRICHES
>> Forgeval Valenciennes. La friche
industrielle de 5 hectares Forgeval appartiendra bientôt au passé. La Communauté
d’agglomération a en effet lancé les appels
d’offres et les demandes de subventions afin
de procéder à la démolition, au désamiantage et à la dépollution des bâtiments et
des sols. A la place de Forgeval, prendra
place à terme une zone d’activités orientée
commerces, services et artisanat idéalement
située au cœur de la zone franche urbaine
NéOval.
>> Vallourec Anzin. Les 23 hectares de la
friche industrielle Vallourec situés en zone
Le dossier
de Valenciennes
Métropole
8
franche urbaine NéOval font peau neuve.
L’ensemble des anciennes installations
(bâtiments industriels, administratifs,
voies ferrées) ont été détruites et près de
97 000 m3 de gravats ont été traités sur
place. Seul le château d’eau et quelques
bâtiments ont été conservés. A terme, le
site accueillera plusieurs types d’activités,
grâce à des locaux adaptés à l’industrie
légère, l’artisanat ou encore à l’activité
tertiaire.
>> Les verreries de Blanc-Misseron à
Quiévrechain. Elle n’est plus en activité
depuis 1988. Des études sont actuellement
en cours pour déterminer ce que deviendra
ce site situé dans un quartier concerné par
le programme de rénovation urbaine.
>>> Le site Kulhmann à Odomez. Cette
ancienne fabrique de textiles artificiels a
cessé son activité en 1965. La requalification du site nécessitera des travaux de
démolition et de dépollution. ■
NOTRE PRIORITÉ : LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
PROUVY-ROUVIGNIES :
AMÉNAGEMENTS SUR LA
ZONE DE L’AÉRODROME
EST-OUEST
>> La zone de l’aérodrome Est. Elle
s’étend sur trois communes (Prouvy,
Rouvignies, Trith-Saint-Léger) situées sur
les communautés d’agglomération de
Valenciennes Métropole et de la Porte du
Hainaut. Sa superficie totale est de
240 hectares. 170 entreprises y sont
installées et emploient 6 000 salariés.
Valenciennes Métropole et la Porte du
Hainaut ont entrepris sur la zone un vaste
projet de requalification pour un montant
de 5 millions d’euros. L’assainissement, les
voiries, l’éclairage public, la signalétique
ont été revus et des fourreaux destinés à
accueillir de la fibre optique ont été posés.
Sur l’avenue Marc-Lefranc, un aménagement paysager a été réalisé et des trottoirs
et des pistes cyclables ont été créés afin
de faciliter le déplacement des usagers.
L’ensemble de ces réalisations vont permettre de rendre la zone encore plus
attractive. ■
>> La zone de l’aérodrome Ouest. D’une
superficie de 130 hectares, le parc d’activités de l’aérodrome Ouest accueille de
grandes entreprises comme Daimler
Chrysler ou Picard étanchéité. Sur la zone,
on trouve également Val Park, 10 000 m2
de bureaux répartis sur huit immeubles
qui ont vu le jour en 2003. Actuellement,
cinq entreprises y sont installées dont
Sita Nord, spécialisée dans l’enlèvement
et le traitement des déchets. Le développement de la zone devrait se poursuivre grâce à l’implication de la Chambre
de Commerce du Valenciennois, de
Valenciennes Métropole et de la Porte du
Hainaut qui, par leurs aides financières,
assurent la viabilisation du site. Le parc
reçoit aussi une subvention du Feder
et du Conseil Général via le Fonds départemental d’aménagement du Nord. ■
Valenciennes :
le boulevard
communautaire Froissart
fait peau neuve
>> Dans le cadre de l’arrivée du futur
tramway, Valenciennes Métropole a
réaménagé le boulevard Froissart à
Valenciennes. Les trottoirs ont été
conçus pour être spacieux, aérés et
libérés de tous véhicules en stationnement. Des bandes cyclables ont été
prévues et la traversée des carrefours
sera facilitée par la présence de lieux
de refuge, identifiés et bien visibles
des automobilistes, ainsi que par la
réduction des longueurs de traversée.
L’accessibilité aux personnes handicapées a également été prévue. Le
traitement du boulevard en deux fois
deux voies permettra, quant à lui, de
fluidifier la circulation des voitures
particulières et des poids-lourds.
Côté esthétique, le boulevard communautaire est particulièrement lumineux grâce au choix des matériaux :
granit clair, pavés grès ou dalle de
ciment pour les trottoirs.
9
PATRIMOINE
Aubry-du-Hainaut
Bienvenue au Populaire !
>> Le musée Le Populaire, à
Aubry-du-Hainaut, conserve
depuis 1996 de petits trésors
qui nous parlent de notre
enfance, de notre passé. Des
objets, des témoignages
écrits ou photographiques
que Jacqueline Lamand, la
créatrice du musée et son
association Le Populaire,
présente et met en scène
notamment à l’occasion de
visites de scolaires.
Un encrier et son porte-plume, un
tableau noir sur lequel on peut lire la
leçon de morale du jour, un cahier sur
la petite table qui semble avoir été
oublié par un élève, et voilà que l'on
imagine nos aïeux assis dans cette
salle de classe. Dans la pièce suivante,
c'est une cuisine du début du siècle
dernier qui est reconstituée : tout y
est, le poêle, les casseroles, le pot à
lait, et le charbon ... “Cela peut paraître surprenant, mais tous les enfants
ne savent pas ce que c'est que le
charbon, ils n'en n'ont jamais vu !”,
explique Jacqueline Lamand.
10
Le Populaire
Cette ancienne directrice d'école a
plus d'un tour dans son sac pour rendre une visite inoubliable. “Les bénévoles de l'association et moi-même
nous nous habillons avec des tenues
d’époque que nous possédons”. Elle
nous montre alors une tenue d'infirmière de la Première Guerre mondiale.
La coiffe, le tablier et les instruments,
tout y est. En parfait état ! La capote
du poilu, quant à elle, est l’une des
pièces les plus rares du musée.
“La poupée au visage de porcelaine
plaît beaucoup aussi !”, confie
Jacqueline Lamand. Les habitants
d'Aubry et des alentours ont à cœur
de faire du musée un lieu de conservation de leur patrimoine. Dernièrement,
une dame a ainsi remis au musée un
carton contenant des parchemins du
XV e siècle ! Un trésor que Jacqueline
Lamand a confié à la Bibliothèque de
Valenciennes pour des analyses et
expertises.
• Musée Le Populaire 65 bis rue Henri
Matisse 59494 Aubry-du-Hainaut. Tél :
03 27 30 16 60. Ouvert le jeudi de 14h30
à 18h et sur rendez-vous. Entrée gratuite
>> Jacqueline Lamand aime partager sa passion pour les objets du passé.
L’Office de Tourisme investit
des lieux chargés d’histoire
>> A l’occasion de la prochaine ouverture des deux
maisons du tourisme dans la
maison “espagnole” de
Valenciennes et au BeffroiCorps de garde de Condésur-l’Escaut, l’Office de
Tourisme du Valenciennois
vous invitera à découvrir
en novembre, deux petites
expositions dans ces lieux
chargés d’histoire. Avant
première.
LA MAISON ESPAGNOLE.
La maison “espagnole” est construite à la
fin du Moyen-Âge. Il s’agit en fait d’une
construction à pans et bardage de bois,
caractéristique de l’architecture de la
moyenne vallée de l’Escaut. À l’époque,
le Hainaut appartient aux Pays-Bas, sous
domination espagnole ; peu à peu, le
mythe espagnol a envahi les esprits…
Ces maisons sont très répandues jusqu’au
XVIe siècle, elles entouraient en particulier
la place du grand marché, actuelle place
d’Armes. Progressivement, la brique et la
pierre remplacent le bois. Au sortir de la
Seconde Guerre mondiale, il ne reste à
Valenciennes que trois maisons de ce type!
L’une d’elles, située à l’angle de la rue
de Mons et de la rue des Capucins est
rachetée par la ville au début des années
60 afin d’en assurer la conservation : elle
est démontée, déplacée et reconstruite à
l’angle de la rue Askièvre et de la rue
Lemaire. L’exposition sera l’occasion de
redécouvrir la maison espagnole à travers
différentes époques.
LE BEFFROI DE CONDÉ
Le plus petit beffroi du Nord-Pas-de-Calais
coiffe un corps de garde inspiré du style de
l’hôtel de ville de Condé-sur-l’Escaut.
L’ensemble de l’édifice, achevé en 1789,
est ainsi à la fois le symbole des libertés
communales et le vestige de l’importance
militaire de la place.
La modeste taille du beffroi est le résultat
de l’état des finances communales à la
veille de la Révolution, mais surtout de la
construction quelques années auparavant
d’un monumental hôtel de ville qui rendait
inutile un second bâtiment communal.
D’ailleurs, longtemps la commune ne se
réserve que le beffroi proprement dit,
laissant le corps de garde à l’usage des
armées, en mettant en location les
quelques pièces des étages. Lors de la
future exposition, des cartes postales
anciennes, des documents d’archives et
des plans anciens vous conteront la
destinée de cet édifice emblématique.
• Remerciements à Claude Martin et à
Charles-Aimé Calonne pour le prêt des cartes
postales.
11
DANS L’AGGLOMÉRATION
F
R E S N E S
-
S U R
-E
S C A U T
Une classe pupitre
à Louis-Pasteur
Kevin, Carla, Anthony et leurs
petits camarades du cours moyen
2e année de l'école Louis-Pasteur
ont été bien surpris en arrivant
dans la classe le jour de la rentrée ! À la place de la traditionnelle petite table, un ordinateur
dernier cri et le mobilier ad hoc
ont été installés : c'est la classe
pupitre de l'établissement.
Cette année, les écoliers travailleront la moitié du temps sur un P.C.
Ils garderont toujours le papier, le
crayon et les livres pour les leçons,
la géométrie, les opérations...
Cécile Fornasari, l'enseignante de
la classe pupitre et la directrice de
l'école, Colette Fauveaux, ne peuvent que se réjouir de cette dotation car à Pasteur, comme elles
l'affirment haut et fort “on a toujours tout axé sur l'informatique”.
Depuis quelques années, en effet,
les enseignants de cette école primaire du centre-ville utilisent
l'outil informatique pour le plus
grand bonheur des élèves. C'est
donc tout naturellement que
l'inspecteur a proposé à l'établissement d’être doté d’une classe
pupitre. La municipalité a financé
le projet ainsi que le F.E.D.E.R.
(fonds européens) et l'Etat. Vingtsept ordinateurs ont été installés
ainsi qu’un poste maître. Depuis
son bureau, l'enseignante peut
suivre le travail de ses élèves, ou
montrer son écran. Elle explique
12
A U L N O Y- L E Z - VA L E N C I E N N E S
Jules Chevalier,
un homme juste
nous a quittés
que tous les enfants suivent à leur
rythme et peuvent revenir sur un
travail pour le corriger de manière
autonome.
Une ouverture sur le monde
“On remarque que les élèves en
grande difficulté accrochent plus
que devant un cahier, explique
Cécile Fornasari. Dernièrement, j'ai
enregistré une dictée et chaque
élève avec son casque pouvait soit
revenir en arrière pour réécouter
soit avancer normalement pour les
plus rapides. Sans ce matériel,
nous ne pourrions pas intervenir
de manière individualisée.
L'ordinateur permet à chacun
d'avancer à son rythme. Le fait de
travailler toujours sur un texte
propre donne plus envie à l'enfant
de corriger son travail.”
L'école est aussi connectée au
réseau Internet et les élèves prennent un grand plaisir à effectuer
des recherches et à découvrir le
monde qui les entoure. “C'est plus
vivant, plus moderne qu'un livre et
plus attractif. C'est une formidable
ouverture sur le monde !”, ajoute
l'enseignante.
Le mot de la fin revient aux
enfants. Carla, 10 ans : “J'aime
bien travailler sur un ordinateur
car je n'ai pas à me tordre le
cou pour lire un texte au tableau !
On écrit plus vite qu'avec un
stylo”. ■
Père du tramway valenciennois,
conseiller communautaire, maire
d’Aulnoy-lez-Valenciennes depuis
34 ans, Jules Chevalier nous a quittés début juillet à l’âge de 85 ans.
Anonymes, personnalités, hommes
politiques lui ont rendu un vibrant
hommage lors de ses funérailles.
“Quand j’ai appris le décès de Jules
Chevalier, je me suis dit qu’il allait
soudain faire froid dans le
Valenciennois”, s’est exprimé très
ému, Jean-Louis Borloo, président de
Valenciennes Métropole et ministre
de l’Emploi, de la Cohésion Sociale.
Il a ensuite salué la mémoire d’un
homme à “l’incroyable intelligence”.
“Jules Chevalier était un juste. Ses
actions auront une durée de vie qui
dépassera la durée des grandes
actions matérielles”.
La passion des transports
Né le 5 juin 1920 à Haulchin, Jules
Chevalier a fait une carrière de directeur d’école. En 1971, ce militant
communiste de toujours succéda
au maire sortant d’Aulnoy-lezValenciennes, Emile Vaillant.
Sous l’impulsion de l’élu, la commune
rurale se métamorphose avec l’émergence de la Zone d’activités concertée
qui se solde par une explosion démographique, par l’implantation de
l’université de Valenciennes et du
Hainaut-Cambrésis. Très investi dans
le domaine des transports, Jules
Chevalier est demeuré jusqu’à sa
disparition, le président de la
Semurval, le syndicat d’exploitation
du réseau de transports urbains. Il a
occupé également les fonctions de
président du Siturv (Syndicat intercommunal des transports urbains de
la région de Valenciennes) qui le
conduisirent à réaliser l’œuvre de sa
vie : la mise en place du tramway du
Valenciennois.
Unanimement apprécié
Un tramway dont il avait découvert
avec beaucoup d’émotion, en novembre dernier, la première rame sortie
des ateliers d’Alstom et de la Rochelle.
“Sa mort, survient trop tôt, confie
Francis Decourrière, le président du
Siturv. J’aurais aimé qu’il soit à côté de
moi dans un an pour l’inauguration.
Jules Chevalier était un homme d’une
grande rigueur personnelle, et en
même temps très humain. J’ai appris à
le connaître lorsque je suis devenu
président du syndicat. Il m’a initié,
conforté, donné tout ce que je devais
savoir. C’était le père du tramway et, à
ce titre, il m’a toujours encouragé à
aller de l’avant dans le projet”.
La disparition de Jules Chevalier
laissera également un vide au sein
du Conseil communautaire de
Valenciennes Métropole où il était
apprécié de toutes et de tous. ■
VALENCIENNES
TERRITOIRE
Supinfo s’implante
dans l’agglomération
40 ans et une renommée internationale ! L’école supérieure d’informatique parisienne Supinfo a ouvert une
antenne à Valenciennes : Supinfo
Nord-Pas-de-Calais. Cette arrivée
s’inscrit dans le cadre de la politique
de développement régional et international de l’école. Elle fait également
suite aux demandes de nombreux partenaires industriels et collectivités
locales de compléter l’offre de formations supérieures spécialisées en
Technologies de l’information et de la
communication déjà présentes dans la
région.
Implantée près de la gare, l’école a
intégré en octobre des étudiants de
bacs S et STI en prépa Supinfo 1, de
niveau Bac+1 en Prépa Supinfo 2 et
de niveau Bac+2 (BTS, DUT, Prépa, etc)
en Ingénieur Supinfo 1. Une bonne
rentrée à tous! ■
• Pour tout renseignement,
Olivier COMES
([email protected])
SUPINFO Nord - Pas-de-Calais
98 Rue du Rempart
59300 Valenciennes
www.supinfo.com
ICI
L’ A RT
DE
LA
PRÉCISION
Passionnant. L’association prouvysienne de construction de modèles réduits va
se lancer dans la réalisation de l’Oiseau blanc, l’avion avec lequel Nungesser a
disparu en mer. Le biplan, dont la construction est prévue pour être lancée cet
hiver, mesurera 2, 30 m d’envergure et devrait peser plus de 15 kilos. Pour mener
à bien ce projet, l’association recherche des sponsors. Si vous êtes intéressés, vous
pouvez contacter l’APCMR en mairie de Prouvy au 03 27 21 42 00. ■
IL
EST
!
NÉ
Un événement géant. Cet été le célèbre couple de géants bruaysiens, Chope
et Adolphine, ont eu un fils. Baptisé Tiot Gust, le “petit” se porte bien puisqu’il
mesure 2 mètres 40 et pèse 30 kilos. Pas étonnant vu les antécédents. Papa
mesure 4 mètres pour 74 kilos et maman 3 mètres 90 pour 67 kilos. ■
AU
MARCHÉ
Bon à savoir. Après 20 ans d’absence, le marché a fait son retour à Maing. Il se
déroule chaque mercredi sur la place Pierre-Cuvelier de 8 h à 13 h. L’occasion de
redécouvrir le plaisir d’aller faire ses emplettes en plein air et de prendre le temps
de discuter avec les commerçants. ■
DU
NEUF
À
Réduisons nos
déchets !
ET
LÀ
AGIR
POUR
LES
AUTISTES
A noter. C’est une première dans le Valenciennois. Une association destinée à
venir en aide aux enfants autistes et à leurs parents a vu le jour cet été.
Val’Autisme, dont la présidente d’honneur est Cécile Gallez, la députée maire de
Saint-Saulve, a pour but de créer une ou plusieurs structures de prise en charge
pour les personnes atteintes d’autisme. Contact : [email protected]
ou au 06 15 26 13 94. ■
LA
VIE
EST
BELL’
!
A ne pas manquer. Depuis janvier, la bibilothèque de Valenciennes est
dépositaire des manuscrits et de la correspondance du poète Jules Mousseron
(1868-1943) que lui a confiés l’Université de Valenciennes et du HainautCambrésis. Avec le concours du Centre historique minier de Lewarde, du musée de
la ville de Denain, de l’association patoisante Georges-Fidit et de l’Institut
national de l’audiovisuel, elle organise jusqu’au 31 octobre une exposition dans
l’ancienne bibliothèque des Jésuites. Celle-ci sera complétée par un programme
de rencontres, lectures et projections. Renseignements au 03 27 22 57 00
par Internet : www.valenciennes.fr rubrique Culture. ■
UNE
VAUBAN
au 03 27 45 47 75 ou Mlle Dewynter
au 03 27 29 83 57. Afin de bien apprécier le spectacle, il est demandé de
bien vouloir n’inscrire que les classes
supérieures au CE1. ■
Pour la troisième édition de la
Semaine de réduction des déchets,
Valenciennes Métropole et l’association Le Maillon C2R organisent cette
année, un spectacle original axé sur
le tri des emballages ménagers à
destination des enfants des écoles
primaires de l’agglomération. Cette
manifestation aura lieu du 17 au
21 octobre à l’espace Athéna de
Saint-Saulve. Le spectacle retenu est
Propstar Acadutri. Il se veut à la fois
ludique, participatif et véhiculant un
message fort : l’importance du tri
dans la chaîne du recyclage. Huit
représentations de ce spectacle seront
données. Les places étant limitées à
150 par séance, les écoles sont invitées à prendre contact dans les plus
brefs délais avec l’association C2R
PRÉSIDENTE
POUR
LA
FAC
Répondre aux besoins sanitaires locaux. Tel est l’objectif de la Polyclinique
Passation de pouvoirs. Marie-Pierre Mairesse a été élue en juin présidente
Vauban à Valenciennes qui a ouvert un centre de traitement de l’insuffisance rénale
chronique, une maladie particulièrement sensible dans le Valenciennois. Le nouvel
équipement dispose de 8 postes de dialyse et d’une capacité d’accueil de 40
patients. Il est placé sous la responsabilité de deux néphrologues, les Docteurs
Adda et Jacquot qui assurent les consultations et les séances d’hémodialyse. ■
de l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. Elle succède à l’actuel
président Pascal Level. L’université de Valenciennes, l’une des premières universités françaises pour la professionnalisation, la formation continue et l’apprentissage, accueille plus de 12 000 étudiants et adultes en formation continue sur
plusieurs sites à Valenciennes, Cambrai et Maubeuge. ■
13
LE COMMERCE ÉQUITABLE
AU SERVICE DE L’EMPLOI
>> Artisans du monde du
Valenciennois va ouvrir, courant octobre, un magasin école
du commerce équitable, rue de
la Poste, à Valenciennes. Cinq
personnes recrutées en contrat
d’avenir y travailleront et se
formeront dans le but de
retrouver un emploi durable.
C’est dans le Pas-de-Calais, sous l’impulsion
d’Artisans du monde la Gohelle, qu’est né le
concept de magasin école du commerce équitable. Il repose sur deux grands principes. Le
premier est de vendre des produits artisanaux et
alimentaires d’Amérique Latine, d’Afrique et
d’Asie à un prix juste pour permettre aux producteurs de subvenir à leurs besoins fondamentaux
et de bâtir des projets de développement.
Le second principe est de former des personnes
sans emploi aux métiers de la vente et du
commerce.
Effet boule de neige
Testé à Liévin en 2002, le concept a fait boule de
neige, comme le raconte Didier Baccioni, chargé
de développement à l’association Artisans du
monde de la Gohelle. “L’expérience menée à
Liévin étant une réussite, un deuxième magasin
école a vu le jour à Carvin en 2003, puis
à Hazebrouck en 2004. Aujourd’hui, avec
l’ouverture de celui de Valenciennes, le réseau
se met en place”.
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
14
>> Le réseau de boutiques Artisans du monde se met en place.
Dans le Valenciennois, le projet de création
d’un magasin école du commerce équitable a été
piloté par Claire Goichot, étudiante en Master de
développement local et économie solidaire à
l’Université du Valenciennois Hainaut-Cambrésis.
“La première étape, explique t-elle, a été de
constituer une association Artisans du monde
du Valenciennois, puis de trouver des partenaires, des financements et un local”.
Toutes ces conditions étant réunies, l’ouverture
de la boutique a été programmée pour le courant
du mois d’octobre. Restait à recruter du personnel. Pour cela, l’équipe a fait appel au Plan local
d’insertion pour l’emploi (PLIE) de Valenciennes
Métropole.
Résultats concluants
“Sur Valenciennes, cinq personnes vont être
recrutées en Contrat d’avenir, poursuit Claire
Goichot. Elles recevront une formation pratique
en travaillant au sein du magasin et seront suivies pour apprendre les techniques de vente,
pour se mettre à niveau en informatique et être
au point en matière de recherche d’emploi.
Notre objectif est que les vendeurs retrouvent
au bout d’environ huit mois un emploi pérenne”.
Cette ambition repose sur les expériences
concluantes menées dans les trois autres
magasins. “Le taux de retour à l’emploi est
de l’ordre de 66%”, souligne Claire Goichot.
Quant à la boutique qui sera située rue de la
Poste, vous y trouverez des bijoux, des objets,
des instruments de musique, du café, des fruits
secs et même du Cola équitable !
• Si vous souhaitez en savoir plus sur Artisans du
monde Valenciennois, vous pouvez contacter le président de l’association, Daniel Zenzius au 03 27 48 58 01.
ECLAIRAGE
Valenciennes Métropole a signé une convention
cadre avec l’Etat pour la mise en place, d’ici
2007, de 400 contrats d’avenir dans l’agglomération. Ceux-ci sont destinés aux bénéficiaires
de l’Allocation spécifique de solidarité (ASS) ou
de l’Allocation parent isolé (API), depuis au
moins six mois. Cela ne s’applique pas aux détenus bénéficiaires, avant la détention, de ces
minimas sociaux, la condition d’ancienneté
n’étant pas requise. Le suivi administratif des
contrats et des salariés est assuré par l’ANPE.
Les contrats d’avenir ont une durée de 6
à 24 mois renouvelables. Ils intégrent un volet
de formation afin de permettre aux signataires
de retrouver un emploi durable.
Renseignements : 03 27 28 30 30
Solidaires
POUR UNE RÉELLE
EGALITÉ DES CHANCES
>> Dans le cadre du plan de
cohésion sociale, Jean-Louis
Borloo, le ministre de l’Emploi,
a lancé à la rentrée un vaste
plan de réussite éducative.
L’objectif est d’aider individuellement les enfants et adolescents socialement fragilisés
afin qu’ils ne se retrouvent pas
en situation d’échec scolaire.
Cette année, dans l’agglomération, 250 000 euros seront ainsi
consacrés à renforcer l’égalité
des chances.
L’idée d’intervenir dès le plus jeune âge pour faire
reculer l’échec scolaire, Jean-Louis Borloo la caressait
depuis longtemps. “Lorsque j’étais maire de
Valenciennes, une maîtresse m’avait expliqué
qu’elle savait dès le jour de la rentrée quels
élèves risquaient de décrocher faute d’un environnement suffisamment protecteur en matière
de santé, de logement, de maîtrise de la langue”.
Ce souvenir marquant, enrichi par la découverte d’expérimentations réussies menées aux
Etats-Unis en matière de soutien scolaire, ont
convaincu le ministre de l’intérêt de mettre en
place en France, un soutien individualisé aux
jeunes en fragilité. Le plan baptisé “dispositif de
réussite éducative” a été lancé à la rentrée.
Il mobilisera 1,4 milliard d’euros sur cinq ans.
Les fonds serviront à financer des actions et à mettre en place des internats de réussite éducative.
>> L’objetif du contrat de réussite scolaire est de faire reculer l’échec scolaire.
“Notre volonté n’est pas de nous substituer à
l’Education Nationale. Nous voulons apporter
une aide individualisée en tenant compte des
difficultés scolaires, sanitaires et sociales,
explique Françoise Mascotto, présidente de la
Commision politique de la ville, renouvellement
urbain et prévention de la délinquance à
Valenciennes Métropole. Notre souhait est
également de mettre la famille au cœur du
dispositif, de lui permettre d’être un acteur et
non un spectateur”.
Quarante-sept actions
Associer les familles
Dans la région, Valenciennes Métropole fait partie des candidats dont les projets de réussite
éducative bénéficieront d’un financement de
250 000 euros par le ministère de la Cohésion
Sociale. Toutes les communes de l’agglomération seront concernées avec une priorité donnée
aux zones urbaines sensibles et aux zones
d’éducation prioritaire.
Pour atteindre ce but, 47 actions seront menées
dans l’agglomération. Quarante-cinq déjà
existantes bénéficieront de moyens renforcés.
Les deux nouvelles actions porteront sur le
dépistage des troubles du langage chez les plus
jeunes et sur la mise en place d’une “clinique
de concertation”. Celle-ci réunira les familles
et les acteurs sociaux-éducatifs lorsque des
problèmes auront été décelés.
Equipe pluridisciplinaire
En 2006, une équipe pluridisciplinaire, composée notamment d’éducateurs, de pédiatres, de psychologues, d’orthophonistes
prendra en charge individuellement ou par
petits groupes, des enfants de deux ans à
seize ans ayant besoin d’un suivi. “Nous
réfléchissons aussi à la création d’un internat
de réussite éducative sur Valenciennes
Métropole pour la rentrée 2006”, poursuit
Françoise Mascotto.
Le rôle de cette structure sera d’accueillir
des jeunes dont l’environnement social ou
familial compromet les chances de réussite.
Les enfants seront scolarisés dans leur
quartier mais seront logés toute la semaine
en internat avec suivi scolaire, médical,
psychologique et affectif. Et Jean-Louis
Borloo de conclure : “Concentrer des moyens
sur les enfants fragiles, le plus tôt possible,
donne des résultats spectaculaires”. ■
15
VOIR
Et Rabelais
vous sera conté !
périphérie ont le Phénix, Scène
nationale, l’Espace Athéna, l’Espace
Barbara et le théâtre d’Anzin. Ce
choix correspond parfaitement à
l’esprit des Tréteaux : amener le spectacle là où il n’est pas une évidence,
du fait de l’absence de structure de
diffusion.
>> La Compagnie des Tréteaux
de France fait étape à Artres. Le
14 octobre, sous chapiteau, elle
présentera un spectcale intitulé “La
très mirifique épopée de Rabelais”.
Parallèlement à cet événement,
toute une série de manifestations
auront lieu pour rendre hommage
au père de Gargantua. “Un écrivain
synonyme de fête”, estime Patrick
Roussiès, vice-président à la Culture
à Valenciennes Métropole.
Val’Métropole : Pourquoi Valenciennes
Métropole a-t-elle choisi de rendre
un hommage cette année à Rabelais
et d’accueillir la Compagnie des
Tréteaux ?
Patrick Roussiès : Les Tréteaux de
France ont été choisis comme un
symbole, celui de notre volonté de
16
décentralisation et d’aménagement
culturel du territoire. Les Tréteaux de
France sont le centre d’art dramatique
national itinérant qui cultive l’esprit
de Molière. Des planches que l’on
monte, une action qui va au public
plutôt que l’inverse, un événement
conçu comme une vraie fête de
village. Quant à Rabelais, cela relève
du projet artistique de Marcel
Maréchal. Mais cet écrivain est tellement synonyme de fête …
Qu’est-ce qui a motivé votre choix de
délocaliser les représentations à Artres ?
Artres a été retenue car elle fait partie
de ce que l’on appelle familièrement
“la banane verte”, le seul secteur de
l’agglomération n’ayant actuellement
pas de structure fixe de diffusion
du spectacle vivant. En effet, le pays
de Condé a l’espace Boris-Vian,
Valenciennes et son immédiate
A quel type de public s’adressent les
manifestations qui vont avoir lieu
dans l’agglomération durant cette
semaine Rabelais ?
Les spectacles sont destinés à tous les
publics de 7 à 77 ans et plus. Du
public scolaire, aux pensionnaires des
maisons de retraite. Cela a été rendu
possible grâce à la collaboration des
associations locales qui se sont investies dans cette semaine : la chorale à
Cœur Joie, l’association GeorgesFidit, l’atelier théâtre du Vieil Escaut,
l’atelier peinture fraîche de la MJC de
Saint-Saulve …
Il faut aussi saluer l’investissement
des enseignants de lettres des lycées
du territoire pour leur mobilisation
et le travail qu’ils vont mener, avec
leurs élèves, autour de la littérature
rabelaisienne.
Tout cela se fera aussi grâce à la
coordination menée par le Printemps
culturel du Valenciennois avec lequel
Valenciennes Métropole collabore
depuis sa création. Il convient
d’ailleurs de saluer la volonté de son
Président Jean-Jacques Potaux à
œuvrer dans le même esprit que les
Tréteaux de France. ■
Ce que raconte la
très mirifique
épopée Rabelais
La Très mirifique épopée Rabelais est
une pièce d’aujourd’hui, un grand
divertissement en deux parties, avec
chansons, librement tirée des cinq
livres de François Rabelais (14831553) publiés entre 1532 et 1564,
les quatre premiers de son vivant, le
cinquième après sa mort. Une cinquantaine de personnages gravitent
autour des deux héros principaux :
Gargantua et Panurge.
La Très mirifique épopée Rabelais
s’ouvre sur la merveilleuse nativité
de Gargantua qui vint au monde
par l’oreille gauche de sa mère
Gargamelle. Puis la pièce suit les différentes étapes de l’éducation de
Gargantua au cours desquelles
Rabelais s’élève contre les pédagogues
castrateurs et rêve pour les enfants
d’un épanouissement harmonieux du
corps et de l’esprit.
Cette première partie raconte
quelques-uns des hauts faits de
Gargantua : comment il vola les
cloches de Notre-Dame, tailla en
pièces, avec l’aide de Frère Jean
des Entommeures, les armées de
Picrochole, et fonda une abbaye
révolutionnaire dont la seule règle
était : Fais ce que tu voudras.
• Le programme de la semaine Rabelais
est disponible sur simple demande au
Printemps culturel du Valenciennois.
Tél : 03 27 43 97 71.
Comme Ulysse, nous nous embarquerons ensuite sur des océans inconnus
avec Pantagruel, fils de Gargantua,
Panurge et leurs compagnons. Voyage
initiatique au cours duquel, ils font
se noyer les moutons d’un marchand
mal embouché, échappent à une tempête, entendent des paroles gelées,
combattent une baleine, découvrent
des créatures fabuleuses, etc.
• La très mirifique épopée de Rabelais,
les Tréteaux de France, Compagnie
Marcel Maréchal, le vendredi 14 octobre, 20h30, à Artres. Tarifs : 3/6 euros.
Réservations : 03 27 43 97 71.
Au terme de leur quête, ils descendront sur terre où la très belle et
riante Bacbuc, l’oracle de la dive
Bouteille (divine bouteille) donnera
enfin réponse à toutes leurs questions.
COLLECTION
À noter sur
votre agenda
Histoires
de femmes
Le tour du monde
de Pépite Forêt
“La femme a été ficelée dès
l'Antiquité, explique Jean-Pierre
Rigaut, pendant des siècles, elle
était littéralement enfermée
dans des fourreaux, des carcans.
Napoléon a fait tomber un peu tout
cet appareillage, puis on y est
revenu. C'est vraiment un objet qui
témoigne d'une pratique culturelle.
En 1920, les Obusettes, les femmes
qui travaillaient dans les usines
d'armement, ont dû abandonner
leur corset pour travailler. Cette
époque a été une véritable libération pour la femme.”
Le corset est revenu dans les années
50 sous une autre appellation :
la guêpière. Abandonnée dans les
années 70 pour laisser place à
des tissus plus légers, elle sera
réhabilitée par les grands noms de
la haute couture.
Souvenirs
>> Si l'on vous dit que Jean-Pierre
Rigaut est passionné par les sousvêtements, ne lui collez surtout pas
l'étiquette de fétichiste ! Il détesterait cela ! Ce régisseur de théâtre,
âgé de 48 ans, s’est pris de passion
pour les sous-vêtements pour les
besoins d'une pièce. Aujourd’hui,
il rêve d’ouvrir un musée pour faire
découvrir les milliers de pièces
collectées au fil des années.
Près de 10 000 pièces
ainsi de créer une association qui
aujourd’hui recense entre 7 et
10 000 pièces : des corsets, des bas,
des tricots de corps, etc, mais aussi
du matériel de couturière. Autant
de trésors que Jean-Pierre Rigaut
expose régulièrement et présente
au grand public à l’occasion de
défilés, mais son rêve serait d'ouvrir
un musée du sous-vêtement.
Jean-Pierre Rigaut souhaite préserver, conserver, des pièces qui
racontent l'histoire des femmes à
travers les siècles et qui sont très
révélatrices de l’évolution de leur
condition. Le sous-vêtement, c'est
aussi l'artisanat et une industrie
qui était florissante jusqu'au milieu
du XXe siècle. L'association possède
Matières différentes, piqué particulier, le régisseur réalise que les sousvêtements sont des éléments de
notre patrimoine. En 1997, il décide
des sous-vêtements du XIXe siècle à
nos jours, pour hommes, femmes et
enfants. On peut, en les regardant,
imaginer la vie des personnes qui les
portaient.
Tout commence en 1995. JeanPierre Rigaut pour les besoins d’un
spectacle récupère entre 150 et
200 pièces dans des corsetteries
valenciennoises.
“Parfois, dans des expositions, je
vois quatre générations de femmes
devant des vitrines ; elles se racontent leur vie, leur histoire à travers
leurs dessous. On entend parfois des
récits chargés de souffrance...”
Très intéressante, la démarche de
l’association n’est pourtant pas toujours aisée. “Il ne faut pas oublier
que le sous-vêtement est aussi un
sujet tabou qui gêne et qui prête
souvent à rigolade ou aux plaisanteries douteuses, c'est dommage !”,
confie Jean-Pierre Rigaut qui doit
à sa passion, d’avoir découvert
une chose essentielle “ce sont les
femmes qui ont toujours fait
bouger les choses ! “
• Association de préfiguration du
musée du sous-vêtement ( A.P.M.S.V.)
Jean-Pierre Rigaut
Tél : 03 27 33 30 41
Après le cirque en 2002, l’utopie en
2003 et les cerveaux libres en 2004,
le festival jeune public intercommunautaire, organisé par l’Espace
Barbara de Petite-Forêt, a choisi de
rendre hommage à Jules Verne avec
le Tour du Monde de Pépite Forêt.
Humour théâtre, arts du cirque, de
nombreux rendez-vous sont proposés aux enfants de l’agglomération.
Du 14 novembre au 02 décembre
2005.
• Espace Culturel Barbara, 36 rue
Jean-Jaurès. Tél : 03 27 34 86 53
Salon des métiers d’art
Créé en 1988 par l’association
Artisanale, le salon des métiers
d’art est une occasion unique de
rencontrer des créateurs et artisans
du Valenciennois. Il aura lieu du
10 au 18 décembre à l’hôtel de ville
de Valenciennes et sera ouvert de
11h à 19h et de 14h à 19h le lundi.
Les produits vendus lors de ce salon
sont uniques ou réalisés en série
limitée, ils sont le reflet de la société actuelle. Quarante exposants
feront une démonstration de leur
talent dans des domaines aussi
variés que les métiers de verre, du
bois, de la décoration, de la terre,
du métal ou encore de la gastronomie. Cette année, le salon sera
marqué par la présence, comme
invité d’honneur, du musée des
dentelles et de broderies de Caudry,
qui présentera les œuvres en dentelle de jeunes stylistes.
• Association Artisanale de professionnels de Métiers d’Art
Tél : 03 27 44 13 81
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PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ DES TRANSPORTS GUIDÉS :
UN NOUVEAU SUCCÈS POUR
LE VALENCIENNOIS !
>> Le Pôle I-Trans, qui réunit
les principaux acteurs français
du ferroviaire et des systèmes
de transports innovants a été
labellisé pôle de compétitivité
à vocation mondiale, par le
gouvernement. Une nouvelle
excellente pour l’économie
régionale et valenciennoise.
En 2004, le gouvernement Raffarin lançait un
appel à la création de pôles d’activités sur
l’ensemble du territoire, afin de favoriser l’émergence de nouvelles activités et de renforcer le
potentiel industriel national. Le Valenciennois et
la région décidaient de faire acte de candidature
dans le domaine des transports guidés, avec un
projet baptisé I-Trans.
Un savoir-faire historique
Un choix judicieux puisque historiquement, le
Nord-Pas-de-Calais a été le berceau des innovations marquantes du ferroviaire, de l’automobile
et de la logistique. Aujourd’hui encore, avec plus
de 120 000 emplois, ces trois filières contribuent
au rayonnement économique régional et
national. Les grands noms du ferroviaire et de
l’automobile sont bien implantés notamment
dans le Valenciennois avec Alstom, Bombardier,
Toyota, Sevelnord, etc.
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
18
>> Vers la création d’un grand centre d’essais ferroviaire européen.
105 dossiers déposés
Suite à l’appel à projets lancé par le gouvernement, 105 dossiers ont été déposés au niveau
national. Courant juillet, le Comité interministériel d’aménagement du territoire a examiné les
candidatures et labellisé 67 pôles de compétitivité dotés de 1,5 milliard d’euros sur trois ans.
Six d’entre-eux sont à vocation mondiale, dont
I-Trans. A ce titre, il bénéficiera de nombreux
avantages fiscaux et sociaux et d’un soutien
renforcé comme l’a expliqué le Premier ministre
Dominique de Villepin.
“Les 6 pôles qui sont aujourd’hui à la pointe de
notre économie bénéficieront d’un traitement
privilégié et spécifique. Ils disposeront d’équipes
de suivi personnalisé, de procédures de traitement
accélérées et de financements privilégiés comme
ceux de l’agence pour l’innovation industrielle.
Parmi les 3000 postes qui seront créés en 2006
dans la recherche, j’ai demandé au ministre de
l’Education et au ministre de la Recherche d’en
faire bénéficier en priorité les 6 pôles de compétitivité, afin de prendre en considération leurs
besoins en recherche fondamentale et appliquée”.
Un formidable enjeu
Désormais reconnu pôle de compétitivité, I-Trans
devra répondre à des enjeux importants, comme
par exemple, la compatibilité des systèmes de
transports terrestres européens. Cela passera par
la mise en œuvre de grands projets : création du
plus grand centre d’essais ferroviaire européen ;
développement de nombreuses innovations pour
un budget total de 270 millions d’euros.
Après le choix de Valenciennes pour accueillir
l’Agence ferroviaire européenne, il est incontestable que la labellisation du pôle I-Trans marque
une étape importante pour le développement
économique du Valenciennois et de la région. ■
En savoir + : www.i-trans.org
www.competitivite.gouv.fr
Gagner
1 000 NOUVELLES
EMBAUCHES CHEZ
TOYOTA
>>
Toyota
Motor
Manufacturing France
(TMMF) va recruter 1 000
agents de production supplémentaires d’ici le 31 janvier
2006. Ils seront chargés de la
production de la Yaris II. Cette
nouvelle vague d’embauche
portera à 3 800 le nombre de
salariés travaillant sur le site
onnaingeois.
C’est officiel ! Toyota va embaucher un millier de
personnes afin de produire à Onnaing la Yaris II.
Un tiers de ces embauches se fera sous la forme
de CDI, un tiers en CDD et un tiers en intérim.
L’annonce a été faite en septembre par Didier
Leroy, le président de TMMF, à l’occasion de
l’inauguration du nouveau centre de formation
de l’usine. Premier du genre en Europe, il a
nécessité un investissement de 5 millions
d’euros. Il servira à la formation interne ainsi
qu’à celle des nouveaux embauchés. A leur
arrivée, ces derniers seront formés pendant six
semaines. Ils pourront s’entraîner à différents
postes de fabrication : peinture, carrosserie,
assemblage.
Les nouvelles embauches serviront à mettre en
place une troisième équipe de production au
premier trimestre 2006, portant la capacité de
production de l’usine à 270 000 unités par an,
contre 240 000 actuellement. Elles se justifient
également par la montée en gamme de la nouvelle Yaris par rapport à la première génération.
"Il y a plus d’équipements à installer", explique le
président de TMMF.
110 millions investis
"Extrêmement confiant”, M. Leroy a pour objectif de dépasser avec la Yaris II le volume des
ventes de la Yaris, dont 1,5 million de modèles
ont été vendus en Europe. "Nous avons l’intention d’en produire beaucoup plus".
Les investissements nécessaires sur le site pour
produire la Yaris II s’élèvent à environ 110
millions d’euros. 887 millions d’euros ont déjà
été investis à Onnaing depuis le lancement du
projet en 1998.
La nouvelle de cette vague d’embauche a été
saluée par Jean-Louis Borloo, ministre de
l’Emploi et de la Cohésion Sociale et président
de Valenciennes Métropole. "La décision de
Toyota de poursuivre ses investissements en
France démontre les capacités industrielles de
notre pays et la reconnaissance des compétences des salariés français dans ce domaine. Ces
1 000 emplois participent au développement du
pôle transports valenciennois organisé autour
des secteurs ferroviaire et automobile et sur
la complémentarité industrie, formation,
recherche et services".
Toyota Motor Manufacturing France produit
800 véhicules par jour (soit l’équivalent de
184 000 unités par an) et compte 2 800
salariés, dont 2 720 en contrat à durée indéterminée. Courant 2006, le rythme de production
du nouveau modèle dépassera les 1 000 unités
par jour. ■
• Un numéro vert a été mis en place pour centraliser les candidatures : 08 10 12 12 45.
AGGLO EXPRESS
>> Netco. Fin 2003, le groupe Belge Ontex
décidait la fermeture du site de Petite-Forêt
qui employait 140 personnes ainsi que celui de
Bayeux en Normandie. Dès cette annonce, dans
le cadre de la loi de modernisation sociale,
une convention était mise en place avec
les dirigeants de l’entreprise. Dans la foulée,
des contacts étaient pris par Valenciennes
Métropole et la Chambre de Commerce et
d’Industrie du Valenciennois avec un investisseur persuadé que la production de couchesculottes, selon les nouveaux standards des
marques de distribution, était encore possible à
condition de disposer du savoir-faire technique
et de process adaptés.
Le pari est en passe d’être gagné par la société
Netco qui emploie pour le moment 7 salariés
tous anciens de Ontex et qui devrait débuter sa
production courant octobre. Il est prévu la
création de 50 emplois dans les 3 ans, 70 d’ici
5 ans. Un investissement de 5 millions d’euros
est prévu sur le site, hors immobilier.
>> Conseil de développement de Valenciennes
Métropole. Offrir la possibilité à la société
civile de réfléchir aux grands choix qui dessineront le Valenciennois de demain. Tel est le rôle
du Conseil de développement de Valenciennes
Métropole. Créé en 2003, il participe à l’enrichissement du projet de territoire. En octobre,
le Conseil a rendu une première synthèse de ses
travaux. En matière de développement économique, il préconise la consolidation des pôles
forts que sont le ferroviaire et le secteur hospitalier ainsi que le développement des activités
dans le domaine du numérique. Pour les membres du Conseil, il conviendrait également de
trouver de nouvelles pistes de développement
économique dans le domaine de l’agriculture,
du tourisme et des services à la personne. En
matière d’enseignement, le Conseil préconise
que l’université renforce sa dimension internationale et offre, au plan local, des formations
plus longues.
19
PB
ARTAGER
OUGER
Tous en scène !
>> Que vous soyez enfant ou
adulte, l'association Les 3 Coups,
créée en 1998 par trois comédiens
professionnels, peut vous proposer
des cours de théâtre. Caroline
Grafteaux, Lothaire Santicoli et
Julie Bordeix encadrent les ateliers
de création théâtrale. Direction le
30, rue Tholozé, à Valenciennes, un
lieu de répétitions, lumineux et
spacieux, dans lequel évolue tous
les lundis soir un groupe d'adultes.
Rencontre avec des apprentis comédiens.
Ils ou elles ont entre 19 et 50 ans, sont
étudiants, professeurs, demandeurs
d'emploi, informaticiens ou restauratrices à l'instar de Marie-Lyse,
cette passionnée de théâtre, qui ne
raterait pour rien au monde son cours
du lundi soir avec Julie : “ça nettoie
les neurones !”, lance- t-elle dans un
grand éclat de rire !
Pour elle, le théâtre est synonyme de
bien-être, de détente. Idem pour
Nicolas. Cet enseignant bordelais
avoue que le métier de prof c'est aussi
être acteur. Pour lui, l'atelier de création théâtrale est un prétexte pour se
prouver qu'il est capable d'affronter
les autres, d'improviser, de se mettre
parfois un peu en danger lors des
improvisations. Pour Maxime, le plus
jeune du groupe, son ambition est
claire : “Je voudrais être un artiste ! Je
me sens bien sur la scène et j'adore le
public”, annonce-t-il dans un grand
20
sourire. Alors, lui aussi vient partager
chaque semaine, avec le groupe, sa
passion du théâtre.
Gérer son stress
Tous se sentent libres quand ils répètent. “On travaille beaucoup l'improvisation”, explique Julie, l'animatrice.
Nicolas se sent bien lui aussi sur les
planches. “J'apprends à me découvrir, à
mieux me connaître, à gérer l'espace,
le stress, à improviser. Il faut savoir
placer sa voix, écouter les autres. C'est
un véritable échange !“
Se glisser dans la peau d'un personnage est pour lui un ballon d'oxygène.
Alexis, quant à lui, recherche la maîtrise du geste et la représentation
finale devant un public est un véritable challenge.
On l'a compris, le théâtre est pour
chacun une détente, et surtout une
passion ! Une thérapie qui parfois peut
aider à gérer ses émotions. Les comédiens interviennent régulièrement
auprès d'étudiants afin que ceux-ci
apprennent, par exemple, à prendre
la parole en public.
À la maison d'arrêt de Valenciennes,
cette fois le théâtre, en plus d'être une
fenêtre ouverte vers l'extérieur, est un
moyen de lutter contre l'illettrisme, de
se relaxer, et de se mettre en scène.
Les mêmes actions ont été menées
auprès de mineurs délinquants. Enfin,
les trois comédiens interviennent
régulièrement dans les écoles, collèges
et lycées ; ils proposent aux élèves
des ateliers basés sur la diction, la
lecture et l'expression corporelle.
L'association Les 3 Coups a aussi créé
La compagnie des Entreposés. Elle
présente des créations extraites
d'oeuvres contemporaines mises en
scène par la responsable de l'association Caroline Grafteaux.
• Contact : Les 3 Coups
30 rue Tholozé - 59300 Valenciennes
Tél : 03 27 32 18 13 - Site internet :
www.theatre les3coups.com
Courriel : [email protected]
Les inscriptions débuteront le 28 septembre 2005 de 14h à 19h.
MUSIQUE ET
ART
DRAMATIQUE
Les cours ont repris à l’école
nationale de musique et d’art
dramatique de Valenciennes
qui est dirigée, depuis deux ans,
par Bernard Carlosema. Depuis
le 1er juin 1836, date de son
ouverture, la vieille bâtisse
valenciennoise a vu passer des
générations d'artistes. Certains
sont devenus célèbres à l'instar
de Dorus, d'Eugène Bozza, premier grand Prix de Rome en
1934 ou encore Raymond Pech,
premier Grand Prix de Rome en
1904. Les années passent et le
succès est toujours là.
L'année dernière, ce sont plus
de 600 élèves qui ont fréquenté
l’école où l’on enseigne la
musique dès l’âge de six ans et
l'art dramatique pour les adolescents à partir de quinze ans.
On peut débuter à cinq ans au
jardin musical.
Ouverte à tous, moyennant un
droit d'inscription, l’école participe au rayonnement artistique
de la ville de Valenciennes par
le biais d'événements ponctuels
organisés dans des lieux culturels comme la médiathèque,
le musée des Beaux-Arts, le
théâtre. Des concerts sont programmés régulièrement avec
les élèves qui ont entre six et
sept ans de pratique musicale.
Ils se produisent dans différents ensembles musicaux : Le
Valentiana Orchestra, dirigé
par Bernard Carlosema, l'octuor
à vents Eugène Bozza et
l'Harmonie de Valenciennes
dirigée par André Dufour et
Maurice Jankowski.
• Ecole Nationale de Musique et d'Art Dramatique de
Valenciennes (E.N.M.A.D.V.)
8 rue Ferrand 03 27 22 57 30.
Disciplines enseignées : formation musicale, art dramatique,
culture musicale, disciplines
d'ensemble, chant choral.
A la chasse aux champignons
>> “Départ samedi 15h, parking de
la M.JC. de Saint-Saulve. Munissezvous de bottes, d'un bâton, d'un
panier et d'un bon canif.” Les
connaisseurs ou les amoureux de la
nature en quête de savoir, ont
répondu à l'appel et sont fin prêts.
Nous sommes une quinzaine.
Direction la forêt. En tête du cortège de véhicules, Gilles Bourlet de
la Vallée, le président du club mycologie depuis plus de 15 ans.
Gilles Bourlet de la Vallée est LA référence du groupe. La forêt n'a plus de
secret pour lui, il emmène sans détour
le groupe composé de nouveaux adhérents et “d’anciens” dans les sous-bois
tapissés de mousse tendre. Chacun se
pose la question : trouvera-t-on des
champignons en abondance ?
pluies abondantes réjouissent !”,
confie en souriant le président du
club. Le rôle de Gilles Bourlet de la
Vallée est d'animer le club, d'emmener
les adhérents en forêt et surtout
d'éviter de grosses bêtises au retour de
la cueillette. Il existe des milliers de
variétés de champignons, certains
semblent comestibles et ne le sont
pas.
L'amanite phalloïde par exemple est
belle mais mortelle. Il faut donc
apprendre à la reconnaître. Les
apprentis mycologues se dispersent
dans la forêt, ils se rejoignent de
temps à autre pour échanger, com-
parer. Au bout de deux heures de
promenade, le panier se remplit.
Des cèpes et des bolets !
Reste au mycologue averti à donner
son avis sur les fruits de la collecte.
L'un a trouvé des citrines, des lepiota
rhacodes, entendez des coulemelles
rougissantes, des amanites rougissantes et les plus chanceux, des cèpes
et des bolets !
Monique, qui a rejoint le club cette
année, salive déjà à l'idée de cuisiner
une poêlée comme elle l'a fait la
semaine dernière : “nous sommes bien
heureux mon mari et moi de notre
belle promenade en forêt mais aussi
de déguster le soir nos savoureux
trésors !”
Mais attention, il ne faut pas
consommer trop de champignons,
150 grammes par personne suffisent.
Et pour éviter les accidents intestinaux mieux vaut montrer sa récolte
à un pharmacien ou rejoindre le club
mycologie de la M.J.C. de SaintSaulve, c'est plus prudent ! ■
• En savoir + : sorties tous les samedis
de septembre à début novembre.
M.J.C. Espace Athéna, place du 8 mai
1945, B.P. 5, 59880 Saint-Saulve.
Tél : 03 27 28 15 30. Adhésion :
17 euros, (réduction pour les couples)
Bon à savoir
Belle mais
dangereuse !
Sur le site Internet de l’Office
national des forêts vous pouvez
trouver des choses intéressantes
sur les champignons : fiches
descriptives avec photos, renseignements sur la vie des
champignons, sur leur rôle dans
la nature, etc.
“Il fait bien sec !”, lance Marie-Thérèse.
Passionnée par les champignons, elle
aime se balader dans la forêt pour le
plaisir, mais a toujours l’œil en alerte
pour inspecter le sol et le pied des
arbres. Comme elle, ils sont environ
une vingtaine de fidèles à se retrouver,
par tous les temps, tous les samedis de
septembre à novembre. “Nous appartenons à cette espèce rare que les
http://www.
onf.fr/foret/flore/champignons/
21
ZONE FRANCHE URBAINE NÉOVAL
LES MANGAS ?
C’EST LEUR DADA !
Backers (les récupérateurs). Les affaires marchant bien, il a décidé avec un collègue de
passer à la vitesse supérieure en créant GB One.
Pari réussi. Aujourd’hui, l’entreprise détient plus
de 40% des parts du marché de l’adaptation
de manga en français. Le succès est aussi au
rendez-vous dans la partie vidéo. Le studio
travaille en effet pour quatre des six boîtes
rayonnant dans le milieu de la japanimation.
Des emplois créés
>> Installée aux ateliers
numériques, à Valenciennes,
l’entreprise GB One est
spécialisée dans l’adaptation
en français de dessins animés
et de mangas japonais,
coréens et chinois. Ce créneau est très porteur, car la
création asiatique fait un
véritable carton chez les
jeunes de 7 à 77 ans !
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
22
Les mangas vous connaissez ? Ce sont des
bandes dessinées en noir et blanc qui se vendent
comme des petits pains au pays du Soleil levant.
Le genre a fait son nid dans l’Hexagone, les
Français sont aujourd’hui les deuxièmes
“consommateurs” de mangas au monde, après
les Japonais !
Au départ, le manga n’avait pourtant pas bonne
presse. “On a donné une fausse image des
mangas en les associant à la violence, à
l’érotisme, raconte Franck Claisse, le directeur de
GB One. Les mangas ce sont bien plus que ça !
Ils s’adressent à toutes les tranches d’âges et
peuvent aborder des sujets comme l’environnement, le théâtre, le nucléaire. Actuellement,
nous travaillons sur la traduction d’un manga
consacré à Napoléon ! Au collège, 4 jeunes sur
5 ont au moins un manga dans leur cartable.
C’est une nouvelle façon d’aborder la lecture. “
Pari réussi
Véritable afficionado du manga et de la
japanimation, Franck Claisse avant de créer son
entreprise en janvier 2005, travaillait pour des
maisons d’édition, avec d’autres indépendants
réunis au sein d’une association baptisée Get
Pour faire face à son développement, GB One qui
est installée en zone franche urbaine a recruté,
via la cellule emploi formation NéOval.
“Actuellement, nous sommes 10 salariés et
nous serons 15 d’ici la fin de l’année”, explique
Franck Claisse.
Au sein de l’équipe, les profils sont très
différents. “Nous avons d’anciens Rmistes,
une personne qui n’a pas le bac”. Leurs points
communs ? Tous vouent la même passion aux
mangas et ont reçu une solide formation en
interne. “Pour avoir quelqu’un capable de
travailler sur un manga, il faut au moins 3 à
6 mois de formation. Chez nous, chacun occupe
un poste selon sa spécialité. Cela permet à
chaque infographiste de traiter cinq livres par
mois”. En septembre, 80 titres sont sortis des
studios de GB One qui compte un collaborateur
parlant couramment japonais.
Les bandes dessinées qu’adaptent GB One
viennent du Japon, de Corée mais aussi de
Chine. “La qualité des mangas chinois s’améliore. Ils délaissent un peu le côté tout kung fu
pour puiser dans leur mythologie qui est très
riche”. Les mangas qui arrivent à Valenciennes
sont dé-reliés. Chaque page est ensuite scannée,
retouchée, les textes asiatiques sont remplacés
par les traductions en français, le lettrage est
revu... Bref, l’équipe effectue un vrai travail de
bénédictin pour le plus grand plaisir des lecteurs
de BD qui, aujourd’hui, sont 37% à avoir
adopté les mangas. ■
• Les activités de GB One vous intéressent ? Deux
adresses : [email protected] ou [email protected]
Avenir
FAVORISER L’ACCÈS
DE TOUS À INTERNET
>> 400 000 euros. C’est le
budget que Valenciennes
Métropole a décidé de consacrer à l’implantation de
cyber-bases dans l’agglomération, labellisées par la
Caisse des dépôts et consignation. L’objectif est de
favoriser l’accès des jeunes et
des moins jeunes à Internet
qui aujourd’hui est devenu
incontournable.
Pour Bernard Lafont, le président de la commission Communication et nouvelles technologies de
Valenciennes Métropole, les choses sont claires :
“ Que l’on soit à la ville ou à la campagne, l’on doit
pouvoir accéder au numérique. L’accès à Internet
doit être démocratisé.”
Critères et animations
C’est pourquoi, après Condé-sur-l’Escaut et Anzin,
Valenciennes Métropole, avec le soutien de la
Caisse des dépôts et consignation, a ouvert la
troisième cyber-base du territoire. Implantée à
l’hôtel de ville de Famars, elle est dotée de dix
postes reliés à Internet, d’un appareil photo
numérique, d’un vidéo-projecteur, d’un scanner,
d’une imprimante couleur, etc. “Pour être
reconnue en tant que cyber-base, il faut remplir
différents critères, explique Laurence Derieux,
Coordinatrice cyber-base à Valenciennes
Métropole. Il faut disposer d’au moins cinq
postes, d’un accès handicapé, être ouverte au
public 22 à 23 heures par semaine au minimum
et avoir un animateur”.
A Famars, le projet a été complété par la mise en
place d’un jumelage entre la bibliothèque municipale et celle de Quérennaing qui ont chacune été
dotées de dix postes connectés à Internet.
Une des particularités des cyber-bases est qu’elles
proposent des animations au public. “A Anzin,
des créneaux seront réservés aux demandeurs
d’emploi, poursuit Laurence Derieux. Ils
pourront rédiger leur CV, consulter les
offres d’emplois disponibles sur Internet. Des
initiations à Internet seront également
organisées pour les jeunes et pour les retraités qui manifestent beaucoup d’intérêt
pour les nouvelles technologies”. Durant
l’été, les jeunes Anzinois fréquentant les
centres de loisirs sans hébergement ont
également pu profiter de séances pour
apprendre à retoucher des photos ou créer
une page sur Internet.
Les ouvertures prévues
En 2006, de nouvelles ouvertures de cyber-bases sont
prévues. Elles concerneront les communes de Artres,
Aubry-du-Hainaut, Aulnoye-lez-Valenciennes, Bruaysur-l’Escaut, Condé-sur-l’Escaut, Crespin, Fresnes-surEscaut, Maing, Onnaing, Préseau, Quarouble, Saultain,
Valenciennes, Rombies et Marchipont, Vicq. Elles
marqueront un grand pas en matière de démocratisation de l’accès de tous aux nouvelles technologies de
l’information et la communication. ■
En savoir + : www.cyber-base.org
OÙ SURFER SUR INTERNET ?
• Aubry-du-Hainaut, rue Henri-Maurice. Animateur Sebastien Debieve. Tél : 03 27 28 13 81.
• Cyber-base d’Anzin, 9 rue de la Verrerie. Animateur Florian Bossez. Tél : 03 27 30 34 23.
• Cyber-base de Condé-sur-l’Escaut, 6 rue Neuve. Animatrice Michèle Deruche.
Tél : 03 27 20 14 62.
• Cyber-base de Famars, 13 rue de Bermeraing. Animateur Franck Dujardin.
Tél: 03 27 28 10 20.
• Saint-Saulve, MJC Place du 8 mai 1945. Tél : 03 27 28 15 30.
• Saultain, place Paul-Vaillant-Couturier. Animatrice Melle Revaux. Tél : 03 27 49 03 45.
• Valenciennes, PIJ 73 rue Saint-Géry. Tél : 03 27 09 05 36.
• Vicq, médiathèque, rue de Fresnes. Animatrice Sandrine Ouverlot. Tél : 03 27 29 51 45.
• Vieux-Condé, espace multimédia Boris-Vian, 69 rue Gambetta. Tél : 03 27 20 35 40
23
CLIC-CLAC
Retour en images sur la pose
de la première pierre de l’agence ferroviaire européenne
C’est le 16 juin qu’a eu lieu, à
Valenciennes, la pose de la première
pierre des futurs locaux de l’Agence
ferroviaire europenne. De nombreuses
personnalités se sont retrouvées au
Phénix pour évoquer l’avenir des
transports et du rail en Europe, parmi
elles Dominique Perben, ministre des
Transports, de l’Equipement, du Tourisme
et de la Mer ; Jacques Barrot, vice-président de la Commission Européenne ;
Paolo Costa, vice-président de la commission des Transports et du Tourisme
du Parlement européen ; Lucien Lux,
président du Conseil Transport ; Daniel
Percheron, président du Conseil Régional
du Nord - Pas de Calais, Marcel Verslype,
directeur exécutif de l’Agence Ferroviaire
Européenne, Dominique Riquet, maire de
Valenciennes, Cécile Gallez, 1ère viceprésidente de Valenciennes Métropole,
ainsi que de nombreux élus de toute la
région Nord - Pas de Calais. ■
POINT DE VUE
>> Val’Métropole ouvre ses colonnes aux groupes politiques du conseil communautaire. Les textes publiés sont sous la seule responsabilité des signataires.
GROUPE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS
GROUPE DES ELUS SOCIALISTES ET REPUBLICAINS
En bonne voie…
Les mauvais coups de l’été
L’implantation du pôle de compétitivité ferroviaire ainsi que celle de
l’agence ferroviaire européenne à Valenciennes est maintenant
reconnue ; nous nous en félicitons, c’est une reconnaissance du
savoir-faire des travailleurs du ferroviaire, même si cette reconnaissance n’est pas toujours rétribuée à sa juste valeur.
L’annonce par TOYOTA de la création de 1000 emplois à
Onnaing est incontestablement une bonne nouvelle pour le
Valenciennois. Hélas, deux tiers de ces emplois restent des
emplois à durée déterminée ou des intérims et cela ne risque
pas d’évoluer, bien au contraire, car le gouvernement a profité
de l’été pour mettre en place un « catalogue » de mesures
ultra-libérales.
Tout au long de l’été, plutôt que de s’attaquer aux causes du
chômage et aux inégalités, il a lancé une nouvelle offensive
contre les droits sociaux :
- Il a encouragé les entreprises à modifier la durée du travail
de centaines de milliers de salariés en modifiant les conditions
de mise en œuvre du forfait jour.
- Pire encore, en créant le contrat « nouvelle embauche »
ouvert à toutes les entreprises de moins de vingt salariés, il
permet à l’employeur de mettre fin librement à la relation de
travail sans aucun motif, pendant deux ans.
- Il a enfin mis à mal le pouvoir d’achat des Français en ne
réagissant pas à l’augmentation du prix de l’essence et en
refusant de réintégrer la TIPP flottante.
Est-ce vraiment cela qu’attend la population de notre bassin
d’emploi sinistré avec un taux de chômage atteignant 15% ?
Les élus socialistes de Valenciennes Métropole ne le croient
pas.
Avec une université qui prend une place déterminante dans le
domaine de la recherche, le Valenciennois représente à lui seul 30%
de la production ferroviaire française avec 6 600 emplois induits
faisant de notre arrondissement un incontestable pôle de
compétence et d’excellence en la matière. L’implantation de l’agence
ferroviaire témoigne de la cohérence et de la qualité de ce pôle
industriel performant à l’échelle de la planète. Pourtant 4 jours de
chômage par mois, des « plans » à l’étude qui ne présagent rien de bon,
sévissent aux ANF Bombardier de Crépin. Les délocalisations sont un
péril pour l’avenir de Bombardier comme d’Alsthom à Petite Forêt
(entreprises de pointe dans le ferroviaire). Les 1000 emplois supplémentaires Toyota seraient vite gommés, ce que nous ne voulons pas pour
notre bassin d’emploi. L’heure est dès à présent à la satisfaction
de besoins nouveaux avec par exemple ce marché important que
représente AGC Ile de France, le métro d’Alger, les schémas régionaux
de transport, le maintien des lignes corail, la conquête de marchés
nouveaux à l’étranger.
Gageons que les collectivités territoriales se battront de concert
pour que notre territoire soit à la pointe de création d’emploi, les élus
communistes y sont prêts.
Joël Gaillet
Président du groupe des élus communistes
M. FRANCOIS
Porte-parole du groupe
des Elus Socialistes et Républicains
Pour tout renseignement, contactez nous au : 19, rue des Monnayeurs
à Valenciennes - Tél : 03.27.35.10.57
24
VOTRE RECETTE
Paupiettes de saumon entrelardées au
curry et lait de coco pâtes fraîches
>> Cette recette vous est offerte par :
Le bistrot d’en face à Valenciennes
Chef cuisto : Jean Pierre CARRE
RECETTE POUR 1 PERSONNE :
Préparation : 30 min
INGREDIENTS :
- 180 g de saumon frais pris dans le cœur du saumon
- 3 tranches de lard fumé
- 10 g de beurre
- 5 cuillères à soupe de lait de coco
- 5 cuillères à soupe de crème fraîche
- 1/2 cuillère à café de curry
- 1 jus de citron
PRÉPARATION :
• Couper 3 morceaux de saumon frais de 60 g chacun
• Prendre 3 tranches de poitrine fumée et les enrouler autour des 3 morceaux de
saumon
• Dans une poêle, mettre 10 g de beurre, faire fondre à feu vif et faire poêler les
3 paupiettes de saumon
• Réduire la température et laisser cuire jusqu’à ce que le centre des paupiettes soit
cuit, vérifier avec une brochette
• Enlever les paupiettes de la poêle, les mettre en attente sur une assiette, jeter la
matière grasse qui se trouve dans la poêle, remplacer par le lait de coco et le curry,
laisser réduire, la sauce est à point quand elle nappe la cuillère
• Dresser les paupiettes en étoile et mettre un petit tas de pâtes entre chaque
paupiette, napper les paupiettes avec la sauce, saler, poivrer si nécessaire.
Bon appétit !
JARDINAGE
À SAVOIR
Le temps des récoltes est venu
Attention au froid ! Vite rentrés avant les
premières gelées, les fruits et légumes
seront conservés ou préparés en confitures et bocaux. Pour les tomates, ne
gardez que les saines et posez-les dans
une cagette devant une fenêtre. Certains
les emballent dans une feuille de papier
journal, d’autres les recouvrent de paille.
Les tomates vertes peuvent être utilisées
en confiture. Les poires sont à cueillir
avant maturité complète ; alignez-les sur
une étagère, la queue vers le haut, dans
une pièce fraîche.
C’est aussi le moment de choisir vos
arbres fruitiers chez votre pépiniériste ou
jardinerie. Les premiers seront les mieux
servis ! Vérifiez bien l’état du tronc (lisse
et sans écorchure). N’attendez pas après
l’achat ; plantez dès que possible et vous
éviterez que l’arbre ne se dessèche.
Profitez-en aussi pour installer dans
votre jardin des arbustes à feuillage
décoratif (fusains, daphnés, andromèdes…) qui égailleront les coins sombres
du jardin.
Côté fleurs, pensez à rentrer vos
géraniums en jardinières dans une pièce
fraîche qui dispose d’un peu de lumière ;
taillez-les en laissant quelques feuilles.
N’oubliez pas de les arroser une fois par
mois. C’est aussi le moment d’installer la
clématite, comme de coutume, le pied à
l’ombre et la tête au soleil.
Si vous possédez des dahlias, il faudra
les déterrer, couper la tige à 10 cm
au-dessus du tubercule, les nettoyer, les
étiqueter et les stocker dans un cageot
rempli de tourbe sèche. Bref, du boulot
pour occuper vos longues soirées
d’automne. ■
Pour connaître le club local le plus proche
de chez vous, contactez le siège de
l’association des Jardiniers de France,
40, route d’Aulnoy,
59300 Valenciennes
au 08 26 020 313 (0,15 centimes d’euro la minute).
• En savoir + : www.jardiniersdefrance.com
Découvrez le
chantier du tram’
Le SITURV vous propose de découvrir le
chantier du tramway du Valenciennois.
Deux visites commentées et gratuites
auront lieu les :
- Mercredi 9 novembre, départ du
parking Pompidou à 9h00 ou départ
du parking Lacuzon à 10h30. Retour sur
le parking de départ.
- Lundi 5 décembre, départ du parking
Pompidou à 9h00 ou départ du parking
Lacuzon à 10h30. Retour sur le parking
de départ. ■
• Attention, le nombre de passagers par
groupe est limité à 60 personnes.
Renseignements et inscriptions obligatoires
au 03 27 45 21 25.
25
ESSENTIEL
VALENCIENNES MÉTROPOLE VOUS PRÉSENTE
LA FUTURE PATINOIRE
DU VALENCIENNOIS
>> Architecte choisi ! La
nouvelle patinoire ouvrira
ses portes en juillet 2007.
Elle sera implantée dans la
zone urbaine récréative du
quartier de la Briquette
(multiplexe cinéma, bowling…)
et participera au renouvellement urbain du Valenciennois.
La réalisation de ce nouvel
équipement à la fois ludique
et sportif nécessitera 12 millions
d’euros. Visite guidée.
Initialement située à proximité de la salle du
Hainaut à Valenciennes, la patinoire a été complètement détruite par un incendie accidentel
le 26 janvier 2004. Ouverte en 1970, cet équipement, déclaré d'intérêt communautaire en
2003, devait fermer ses portes en mars 2004
pour être rénové par Valenciennes Métropole.
Suite à ce sinistre et devant les nombreuses
difficultés posées par une reconstruction sur
place, les élus communautaires ont fait le
choix de construire une patinoire totalement
nouvelle sur un autre site en pleine mutation :
le quartier de la Briquette (Valenciennes-Marly).
Clubs indemnisés
Dès l’été 2004, un programmiste était choisi au terme d’un appel d’offre. En septembre
2004, en s’appuyant sur un comité de
pilotage, Valenciennes Métropole a décidé
d’attribuer, à titre exceptionnel, une subvention de 150 000 euros aux clubs sportifs
résidants de la patinoire détruite, le
Skate Hainaut Valenciennes Club et le
Valenciennes Hainaut Hockey Club. “Nous
avons fait cet effort financier car il était très
important pour nous de ne pas briser la
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
26
Stade Nungesser,
Valenciennes Métropole
participe à la rénovation
de la tribune Pouille
• Plus de 12 ans après la tempête qui a
emporté la toiture de la tribune Pouille,
des travaux de reconstruction ont
été lancés au stade Nungesser de
Valenciennes. Ils devraient être terminés très prochainement. Valenciennes
Métropole finance ces travaux, aux
côtés de la ville de Valenciennes, pour
un montant de 800 000 euros.
dynamique de ces clubs”, insiste Philippe Duée,
vice-président de Valenciennes Métropole en
charge des sports.
Au premier trimestre 2005, un concours
d’architectes était organisé par la Communauté
d’agglomération et 27 candidatures enregistrées. En mai 2005, 3 architectes ont été
sélectionnés parmi les 27 candidats. Ils ont
remis une maquette et un dossier technique
début juillet 2005. Un jury s’est réuni fin août
2005 et le bureau communautaire a validé
courant septembre le choix de l’architecte
Jean-Michel Ruols.
En juillet 2007
Le projet officiellement choisi, en fin d’année
2005, la procédure continuera avec un appel
d’offre restreint pour la réalisation des travaux.
Opérationnelle en juillet 2007, la nouvelle
patinoire du Valenciennois aura une emprise au
sol de plus de 6 000 m2. Elle diposera de deux
aires de glace : une ludique de 645 m2 et une
sportive de 1 750 m2. “L’originalité architecturale de ce projet nous a plu ainsi que l’organisation de l’espace intérieur, confie Philippe Duée.
Cette originalité est symbolique de la transformation du quartier de la Briquette qui est en
plein renouvellement. L’effort financier fait par
Valenciennes Métropole pour la réalisation de
cet équipement démontre aussi notre attachement aux sports de glace.”
Dès son arrivée dans le hall d’accueil, le visiteur
aura une vue sur la glace et sera orienté vers
les vestiaires sportifs ou publics. Ces derniers
comporteront de larges banquettes pour le
déchaussage, prolongées par des blocs de 300
casiers de rangements individuels et sécurisés.
Côté sportif, on trouvera successivement les
vestaires de patinage artistique, puis les collectifs
(scolaires, clubs) enfin ceux du hockey et des
arbitres.
Effet d’arène
De chaque côté de la grande piste sportive seront
disposés des gradins, ce qui donnera un effet
d’arène. 900 spectacteurs pourront y prendre
place lors de compétitions ou de spectacles. Trois
cents places supplémentaires pourront être
ajoutées en cas de besoin. La patinoire sera
également dotée d’une cafétéria possédant une
large vue panoramique. Elle pourra accueillir près
de 200 consommateurs dans une atmosphère
chaleureuse et colorée. De l’extérieur, l’équipement parfaitement intégré dans son environnement ressemblera avec son revêtement en
aluminium à un dauphin argenté. Juste devant
la patinoire, un parking arboré de 250 places
sera aménagé. Rendez-vous en juillet 2007 ! ■
La réfection de la tribune permettra
aux supporteurs du VAFC d’encourager
dans de meilleures conditions leur
équipe qui, cette année, évolue en L2.
Depuis la reprise de la saison, le VAFC
tourne avec une moyenne de 8 000
spectateurs. Il est également à noter
que le club a changé d’identité
graphique et a adopté un nouveau
slogan “Mon club, ma passion”.
• Pour suivre toute l’actualité du VAFC
dont Valenciennes Métropole est le
partenaire officiel, une adresse :
www.va-fc.com
Solidaires pour promouvoir le sport
En matière d’équipements sportifs, la mobilisation de Valenciennes Métropole s’opère à la fois sur les
dossiers structurants comme la future patinoire ou le projet du Dojo régional à Vieux-Condé, ainsi que
sur des projets locaux en direction de la jeunesse et des milieux associatifs. C’est le cas notammenbt avec
la construction de la salle de sports d’Estreux ou le lancement en octobre de la construction de trois
nouveaux plateaux multisports (Crespin, Famars, Préseau) pour un montant de 350 000 euros.
Ces terrains permettent aux jeunes de s’initier aux pratiques sportives sans avoir pour cela à effectuer un
trajet trop important. Pour la mise en place de ces équipements, les petites communes sont prioritaires.
27
Création service communication Valenciennes Métropole
VALENCIENNES METROPOLE A RÉALISÉ LA NOUVELLE
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS DE VALENCIENNES
>> QUAND L’ART
SE FAIT ÉCOLE !
>> Valenciennes Métropole a réaménagé un haut lieu de l’histoire industrielle, les
anciens bureaux d’Usinor-Sacilor avec le concours financier de l’Europe, l’Etat, la Région
et le FODES, pour permettre aux étudiants de l’Ecole des Beaux-Arts de Valenciennes de
bénéficier de conditions optimales de formation.
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
CRÉDIT PHOTO : LO PRESTI
>> En plus d’espaces de vie avec la création de la cafétéria, Valenciennes Métropole a
mis l’accent sur de nouveaux espaces pédagogiques, comme l’auditorium et la bibliothèque, pour réaffirmer les objectifs de formation d’enseignement supérieur et
d’accueil du tout public de l’école dans une démarche de sensibilisation culturelle et
d’ouverture sur la métropole.

dossier - Valenciennes Métropole

Transcription

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Valenciennes, le 20 avril 2009 Mme Valérie LIETARD Valenciennes