Triathlon de Marseille
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Triathlon de Marseille
Triathlon de Marseille (31 Juillet 2016) Bon, j’ai mis un peu de temps à prendre le clavier, mais la lecture des aventures de Pascal et Fred, tout comme le récit de Dorothée m’ont poussé hors de mon fauteuil. On en était resté ou au fait … Ah oui, ce Ventouxman annulé à la dernière minute !! Les semaines suivantes étaient vraiment dures, baisse de motivation, petits bobos de ci, de là, mental en berne, alors que je me sentais vraiment au top fin mai. Bref, un mois de juin de ouf (une fin d’année scolaire « normale » quoi et un mois de juillet au calme avec les gars. Dans tout ça il a fallu remettre un brin d’entrainement pour cette course visée fin juillet, surtout qu’il s’agissait pour moi d’une découverte de la natation en mer, un peu barjot le type, alors qu’il en bave déjà en eau douce. J’ai donc mis à profit une semaine de repos en Allemagne dans ma famille, pour une petite remise à niveau et puis m….. on verra bien. Dans tous les cas, on c’était donné ce week-end « dans le sud » comme un bon moment de détente. Samedi arrivée sans encombres, en contournant les bouchons de la vallée du Rhône avec succès par le col de Lus et baignade suivie d’un bon p’tit resto Hindou. La course pouvait venir. Le départ était annoncé à 7h30 avec une ouverture du parc à vélo à 5h30. Bienvenue aux matinaux !! Dans le parc à vélo, j’entends : « Ohé, bonjour Trialp ! » Je fais l’heureuse connaissance de Michel Aragon, qui est aussi de la partie. La température de l’eau est annoncée à 23.9°C, combinaison « encore »autorisée. Je me sens tellement bien dans l’eau, que je me décide de nager sans combinaison, par peur du coup de chaud. Peut-être une erreur … La météo s’annonce parfaite avec un levé du soleil sublime et des températures aux aurores douce et agréables. Je me dirige doucement vers mon sas de départ, en fait, les organisateurs sont sympas en faisant partir les « vieux » 5 minutes après les jeunes … Ces trois vagues (-40 ans, +40 ans, féminines) ont bien permis d’étaler les participants et de limiter le bouillon du départ. Bon cette fois ci, c’est parti. Je me suis mis tout à droite du peloton, pensant trouver une trajectoire calme et à peu près directe. En effet, je constatais rapidement que c’était calme, trop calme au tour de moi. Sans que ce soit pour me déplaire pour nager, je découvrais la « joie » de repérer sa trajectoire en mer : pensant tirer vers la bouée, les courants et la houle m’emportaient à l’opposé et quand je levais la tête pour viser la bouée, la houle me bloquait gentiment la vue. Bref, je constatais à la sortie de l’eau que j’avais fait 300m de rab, mais dans une ambiance, qui n’était pas pour me déplaire. Cela dit, le chrono était catastrophique : 44’, au lieu de 35-36’ visées, je payais cash mes détours … Bon la partie de souffrance terminée, je pouvais me lâcher pour grappiller les places en enfourchant mon fidèle destrier. Le parcours s’annonce alléchant : petit piquage à Luminy et deux passages du col de la Gineste. J’attaque l’avenue du Prado en opération abordage !! A ma surprise, les jambes répondent étonnamment bien et au bout d’un moment j’arrête de compter le nombre de coureurs doublés … Dans tous les cas, le parcours est sublime et a de quoi ravir les amateurs de beaux paysages tout comme de côtes délicieuses !! Je me fais deux trois fois le plaisir de laisser sur place des coureurs au matos flamboyant, contrasté avec mon petit Ginet en seconde vie … En effet, la lecture des résultats à l’arrivée m’affichera une remontée de 125 places, ce qui fait du bien à mon mental un peu ébréché. La descente vers le vélodrome est grisante et déjà l’avenue du Prado pointe son nez. Je vois une tenue Trialp au loin. Chouette, j’ai réussi à remonter Michel, qui m’avait confié que la partie de vélo n’est pas son point fort. Je lui lance un joyeux : « Allez Michel !! » en passant, avant d’entrer ensemble dans le parc à vélo. Et c’est parti pour la course à pied, qui avec les températures montantes devrait être un peu plus rude. Le parcours le long de la côte est beau et garni de deux petites montées, juste assez pour piquer un peu les papattes déjà un peu fatiguées. Deux boucles de 5 km avant de terminer. La première boucle est dure, j’ai le sentiment d’avoir des jambes de bois, impossible de trouver mes sensations. Michel prend un peu d’avance et je suis incapable de le tenir. Heureusement la deuxième boucle passe beaucou mieux, mais pas suffisament pour arriverà refaire mon retard sur Michel, qui semblait avancer d’un rythme bien réguliers. En résumé, une très belle journée ornée d’une médaille de « finisher », qui finalement fait drôlement du bien en pendant au cou … Une course certes à perfectionner : La nage n’en parlons même pas ; un rythme pépère, un chrono à oublier. Le vélo, pas mal, avec un peu plus de gniaque dans les montées, ce sera encore mieux. Et la course à pied, j’aimerais bien y arriver un jour et tenir un « bon » rythme, mais ça ce sera dans une autre histoire …