APPEL A PROJETS 2010 Cuivres, bronzes et laitons : une histoire
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APPEL A PROJETS 2010 Cuivres, bronzes et laitons : une histoire
APPEL A PROJETS 2010 PROJET DETAILLE Cuivres, bronzes et laitons : une histoire de rebondissements de stratégies techniques NOM DU COORDINATEUR DU PROJET : Michel PERNOT Projet de recherche Que serait la “fée électricité” sans les conducteurs en cuivre ? Que serait la “révolution informatique” sans les connecteurs en alliages à base de cuivre ? Bien sûr, l’histoire du cuivre et de ses alliages ne commence pas par des emplois liés aux propriétés électriques. Les balbutiements de la métallurgie de l’or, du cuivre et d’alliages peu contrôlés, car non intentionnels, s’enchaînent à la néolithisation de l’Ancien monde. Ce développement d’économies de production de biens de consommation alimentaire, mais aussi de matériaux de synthèse non comestibles, telle la céramique puis le métal, s’accompagne de la mise en place de structures sociales hiérarchisées, donc inégalitaires. Ces inégalités ne sont pas seulement reliées à des phénomènes d’oppression, mais aussi de développement technique. Le parallélisme entre le passage de la chefferie à l’état et la complexification des pratiques métallurgiques n’est absolument pas un hasard. Les objectifs visés s’inscrivent dans une Histoire des Techniques qui considère que “la technique” est une des racines fondamentales des sociétés humaines au même titre que la langue, la religion, la structuration politique, etc. Comme une religion, qui comporte des valeurs spirituelles et des rituels, le monde technique exploite des matériaux et des outils dans des procédés qui y associent des gestes et des savoirs. En d’autres termes, les savoir-faire des techniques du métal, et ceux de la mise en œuvre des alliages à base de cuivre en particulier, comportent une composante de culture matérielle et une composante de culture immatérielle. La fabrication des objets est un premier reflet de la société – prise en compte comme productrice – au travers de tous les choix lisibles sur les objets eux-mêmes : les types des objets, les matériaux et les procédés employés ; cela renvoie à certains concepts présents dans “la tête” de membres de la société, dont les artisans. Par exemple, notre formulation contemporaine “pur et dur” renvoie à un concept qui relève d’une certaine éthique, mais qui est parfaitement faux en terme de science des matériaux, car plus un métal est pur, plus il mou ! Au sujet de la couleur, cette valeur esthétique et symbolique si forte, la désignation “cuivre rouge” est correcte, puisque le cuivre est rouge, alors que la désignation “cuivre jaune” est incorrecte ; elle désigne un alliage, le plus souvent un mélange de cuivre et de zinc. Des écarts entre fonction et usage sont également des signifiants sociaux ; il s’agit là des modes de consommation des biens techniques. À titre d’exemple, une fibule présente une fonctionnalité associée au 1 vêtement – elle sert à joindre des tissus – mais sa valeur sémiotique d’affichage de rang social est très certainement de bien plus grande importance. L’organisation du monde artisanal est aussi une composante forte du tissu social. Nous devons tenter de caractériser les paramètres de l’unité de base de la production qu’est un atelier. Est-il isolé, en milieu principalement rural ou bien est-il dans une zone artisanale d’un espace urbanisé ? Quelle surface occupe-t-il ? Combien de personnes y travaillent ? Quelles sont les productions ? Quels sont les matériaux, quels sont les procédés mis en œuvre ? Le travail est-il saisonnier ? Quelle est la productivité ? D’où les hommes tiennent-ils leurs savoirs ? Y a-t-il des maîtres, des ouvriers, des apprentis ? Il ne s’agit là que de quelques questions, la liste est très longue ; une partie du travail de recherche consiste à les ordonner. La documentation archéologique récente, en particulier par ce qui est issu des fouilles préventives, renouvelle en permanence nos possibilités d’approche des réponses à ces questions, en particulier dans le cas précis de l’artisanat des alliages cuivreux. Si l’on revient à l’aspect historique, il est clair que la montée en puissance des fabrications d’objets, d’abord en cuivre, ensuite en bronze – alliage de cuivre et d’étain –, se renforce tout au long du IIe millénaire avant J.-C. dans l’aire méditerranéenne et dans l’Europe des latitudes tempérées. Le caractère demi noble, c’est-à-dire la faible altérabilité, associé à une masse volumique forte (la densité est proche de 9), à de multiples possibilités de mise en forme (via la fonderie et la déformation plastique), à un recyclage aisé, font du cuivre et de ses alliages une classe de matériaux à forte valeur ajoutée, une sorte “concentré de richesse” idéal pour constituer des trésors. Ce métal, lourd et qui sonne, peut être poli pour briller du fameux éclat métallique. De plus, toute une gamme de couleur est accessible ; le cuivre non allié est rouge ; suivant la teneur en étain, un bronze est rosé, jaune comme de l’or, ou bien encore blanc comme de l’argent. Bien sûr, les propriétés mécaniques de résistance aux chocs s’ajoutent à ce palmarès. Ainsi, ce sont des objets de parure, des armes, des outils et de la vaisselle de luxe, qui constituent l’essentiel des productions ; il ne faut cependant jamais oublier le rôle de stockage de richesse – trésor, butin ou étalon d’échanges – représenté par le matériau indépendamment de l’objet. L’or est de plus grande valeur, mais les quantités de bronze en circulation sont incomparablement plus importantes. L’âge du Bronze est celui de la guerre de Troie ; Homère parle sans cesse du bronze éblouissant des armes, c’est aussi le cas pour les bijoux ou encore la décoration des chars et la parure des chevaux. Les élites – guerrières et religieuses – de ces sociétés, où le concept d’État voit le jour, pratiquent la consommation ritualisée de boissons contenant des substances psychotropes ; dans ces banquets, la vaisselle métallique de grand luxe contribue à l’affichage de leur rang social. Un lien fort existe entre la structuration sociale et l’exercice des techniques du métal. La maîtrise de celles-ci impose une formation longue ; une société fortement hiérarchisée est capable d’autoriser certains de ses membres à ne pas être productifs pendant des années, pour qu’ils apprennent, et d’imposer aux autres membres cet investissement sociétal. Le début du développement de l’emploi du matériau – fer – se situe vers la transition entre le IIe et le Ier millénaire ; ceci ne signe nullement le déclin du bronze. Un partage se met en place progressivement ; dans le monde occidental, le fer devient, dans la première moitié du Ier millénaire avant J.-C., le matériau des armes et des outils. La production de bronze continue cependant de croître ; le développement de la grande statuaire en bronze, à partir du monde grec classique, dans le courant de la seconde moitié du Ier millénaire, en témoigne clairement. Il est par ailleurs notable que le fer reste aussi un matériau de la parure dans le monde celtique et dans le monde romain. L’affirmation, trop souvent rencontrée, – le fer remplace le bronze – est manifestement fausse. La seconde moitié du Ier siècle avant 2 J.-C. voit se développer l’emploi intensif du laiton, alliage de cuivre et de zinc. Là encore, ce laiton ne remplace pas le bronze, il occupe une “niche” relativement précise qui touche des objets de parure et de harnachement, ainsi que des monnaies. En revanche, la vaisselle et la grande statuaire restent très majoritairement réalisées avec des alliages cuivreétain. Dans les trois derniers siècles avant notre ère, certaines productions, comme celles d’objets de parure et de monnaies, sont réalisées en grandes séries. Il est maintenant établi que les alliages à base de cuivre, qui servaient surtout d’affichage du pouvoir jusque vers le milieu du Ier millénaire avant J.-C., deviennent progressivement des matériaux de grande consommation ; ils contribuent à la production de richesse au travers de la taxation de la circulation des matières et des objets finis. Plusieurs des mécanismes de ce qui deviendra le monde industriel sont alors enclenchés. Durant la période médiévale, la production d’objets mi-lourds (de quelques kilogrammes) en alliages à base de cuivre, associés aux rituels religieux de l’Église, reste fort importante. En parallèle, des fabrications en grandes séries de très petites pièces décoratives (paillettes, boucles de ceintures…) liées au vêtement fonctionnent intensément ; à l’opposé, en terme de quantité de métal, la coulée de cloches réactive des pratiques dans la lignée de la réalisation de grands bronzes. Au-delà d’une continuité dans la production d’objets décoratifs, de vaisselles et aussi de monnaies, la période moderne comporte, à un bout de l’échelle, la production de canons en bronze, et, à l’autre bout, celle de petites pièces soigneusement exécutées, prémisses de la mécanique de précision. En effet, dans l’horlogerie en particulier, des alliages à base de cuivre restent les matériaux privilégiés pour la réalisation des engrenages ; peu oxydables, ces alliages présentent aussi de bonnes propriétés vis-à-vis du frottement. D’autres phénomènes, observés à cette période, sont à mettre en relation. Au XVIIe s., l’exportation vers l’Amérique du Nord, liée à la traite des fourrures, de vaisselle en alliages à base de cuivre battus est intense. C’est à ce même moment que débute en Europe la production de zinc métal qui autorise un nouveau mode d’élaboration du laiton. Le XVIIIe s. voit le développement du procédé de laminage qui permettra au XIXe s. la production de grande série de tôles de cuivre et de laiton. Une autre étape déterminante de l’histoire du cuivre est la mise en œuvre la coulée continue vers 1960. Des faits techniques doivent d’abord être établis à partir de l’étude des vestiges de la culture matérielle ; la documentation iconographique et les textes sont également exploités lorsque cela est possible. Ce programme ne traitera pas des tout débuts, mais d’une métallurgie mature qui maîtrise toute une gamme d’alliage et de procédés ; en termes chronologiques ceci concerne la période qui va environ du XXe siècle avant J.-C. au XXe siècle après J.-C. Quelques rares livres traitent des débuts de la métallurgie du cuivre, plus sous l’angle de l’extraction du minerai et de l’obtention du métal que sous celui de la fabrication d’objets. De nombreux travaux sur l’âge du bronze existent dans des revues ou dans des actes de colloque ; ils seront l’objet d’une synthèse. Des travaux épars sur l’emploi des alliages cuivreux à l’âge du fer et dans l’Antiquité sont également à regrouper. En dehors d’un travail très récent, le Moyen Âge est très pauvre en études de ce type, alors qu’il en existe plus relatifs à la période moderne. L’histoire contemporaine semble s’être très peu intéressée à l’emploi du cuivre. Il est enfin à souligner qu’un fil conducteur (le jeu de mot n’est pas anodin !) est que le cuivre et ses alliages ont toujours été recyclés. Le travail de métal génère des chutes et des ratés qui, en plus des objets hors d’usage, sont systématiquement recyclés ; et cela, que l’on soit aujourd’hui ou il y a quatre mille ans car, par la fusion, le recyclage de ce matériau de valeur est aisé. En ce sens, les alliages cuivreux représentent un précurseur de préoccupations actuelles. 3 Il s’agit d’aboutir à un ouvrage collectif – qui n’existe nulle part – traitant largement, l’exhaustivité étant invraisemblable, de l’histoire technique du cuivre et de ses principaux alliages. L’histoire technique considérée ici est celle des divers emplois de cette classe de matériaux pour fabriquer des objets de toutes natures ; les procédés de mise en forme sont étudiés ; en revanche, les aspects relatifs aux activités minières et à l’élaboration du métal sont ignorés. La finalité des études doit être de replacer les choix techniques, quels qu’ils soient, dans le contexte sociétal. L’aire géographique principalement prise en compte est l’Europe de l’ouest des latitudes tempérées ; cependant, à titre d’ouverture, des regards seront portés sur la Méditerranée orientale à l’âge du bronze et même sur le Japon du XXe siècle. En effet, cet ouvrage n’est qu’une étape ; des “histoires” du cuivre, celles de l’Amérique précolombienne, de l’Asie et de l’Afrique restent à écrire. Un certain nombre de compétences sont aujourd’hui présentes en Aquitaine, c’est pourquoi cette région peut être l’épicentre porteur du projet. En particulier, il est à noter que les moyens de la science des matériaux actuelle, disponibles au laboratoire de l’IRAMAT- UMR 5060 dans la Maison de l’Archéologie de l’Université de Bordeaux 3, nous permettent d’obtenir des réponses précises à certaines questions. Des examens de prélèvements par les techniques de la microscopie, optique (MO) et électronique à balayage (MEB), permettent de décrire les microstructures des matériaux ; des analyses de composition, obtenues par un dispositif de spectrométrie de rayons X (EDXS) associé au MEB, complètent cette caractérisation 1 . À partir de cela il est possible de restituer les choix de matériaux faits par les hommes des cultures anciennes, puis de retracer, plus ou moins complètement, les procédés employés. Le projet possède un double caractère novateur qu’il s’agit de souligner. Il est situé dans la longue durée historique – quarante siècles – et se propose de faire coopérer des chercheurs qui travaillent sur la Protohistoire, l’Antiquité, le Moyen Âge et les périodes moderne et contemporaine qui porteront un regard interdisciplinaire sur la problématique de l’histoire et des emplois du cuivre et de ses alliages. Le livre que nous souhaitons faire émerger ne doit pas être un simple empilement stratigraphique ni un patchwork de contributions accolées. Il faut donc d’abord faire se rencontrer des collègues, qui ne se croisent pas dans les circuits habituels. Il faut qu’ils se connaissent, qu’ils puissent se faire une idée des problématiques, des méthodes et des résultats de ceux qui travaillent avec d’autres outils et méthodes sur d’autres périodes que la leur. C’est seulement dans ces conditions que pourra émerger une véritable synergie diachronique qui nous fera sortir des traditionnelles barrières séparant les grandes divisions chronologiques. Quatre rencontres, étalées sur les deux premières années, nous semblent nécessaires pour aboutir à un plan de rédaction mis au point, non par un seul individu, mais par le groupe. Bien sûr, des collègues, français ou étrangers, autres que ceux du groupe défini pour ce projet pourront être, de façon ponctuelle ou pour une plus longue durée, intégrés dans les réunions. De nouvelles idées d’axes de recherche émergeront forcément à partir du potentiel créatif constitué par la rencontre de personnalités oeuvrant dans des domaines, non seulement divers, mais surtout disjoints, c’est-à-dire aujourd’hui sans intersection. Un exemple est certainement celui de la musique. Depuis 3000 ans au moins, et toujours aujourd’hui, des alliages à base de cuivre sont employés pour réaliser des instruments de musique. Dans les percussions (cloches, cymbales…) et les instruments à cordes (lyres, cytares, clavecins…), le matériau métallique est mis en vibration ; il est clair que les modes de vibrations dépendent des conditions intiales (corde frappée ou corde pincée, par exemple), mais aussi, bien sûr, très fortement des propriétés de l’alliage métallique au travers du module d’élasticité C’est afin de compléter l’équipement du laboratoire que l’on souhaite acquérir dans le cadre de ce projet un appareil de polissage d’échantillons métalliques pour observations microscopiques. 1 4 (module d’Young) en particulier. Les phénomènes mis en jeu sont beaucoup moins bien connus en ce qui concerne les instruments à vent, du carnyx gaulois au saxophone du jazz ; le matériau métallique ne vibre probablement pas, ce sont plus certainement les conditions de frottement de l’air – en vibration – à l’intérieur de l’instrument qui jouent le rôle du premier ordre en relation avec l’état de surface du métal. Toutes les interactions entre les types d’instruments et les alliages à base de cuivre choisis restent à étudier pour les cultures anciennes, mais aussi pour le monde actuel où les facteurs d’instruments profitent peu de la compétence scientifique. La rencontre entre les divers acteurs, là encore dans un mélange entre la longue durée historique et le contemporain, ne peut être que génératrice de nouvelles connaissances et, peut-être aussi, d’idées d’innovations. Dans la première partie de sa vie professionnelle, soit quatorze années, le porteur du projet, ingénieur de formation, a travaillé sur des problèmes de métallurgie liés à des questions de l’industrie contemporaine. Depuis plus de vingt-quatre ans, il s’intéresse à la restitution des pratiques et des modes de pensée des hommes de la métallurgie des sociétés du passé. Ainsi, il peut être l’animateur des rencontres entre les historiens des diverses périodes. L’objectif de la troisième année du programme serait de mettre en œuvre le plan de rédaction établi ; une ou deux rencontres seraient encore utiles afin de poursuivre les échanges, aussi bien au sujet des avancées que des questionnements, qui, nécessairement, subsisteront. Cet ouvrage, écrit en français, sera collectif ; il regroupera les contributions illustrées d’une douzaine de spécialistes des diverses époques ; il atteindra environ 400 pages. Un colloque international pourra être organisé lors de la sortie du livre afin d’assurer une large diffusion en dehors de la France. Justification des moyens sollicités. Hormis la demande d’un appareil moderne de polissage de métaux qui devra compléter l’équipement du laboratoire IRAMAT, l’essentiel de la demande en moyens financiers porte sur l’organisation de réunions et de séminaires thématiques avec pour objectif l’organisation d’un colloque final assorti de la publication d’un ouvrage de référence. Il ne s’agira a priori pas « d’actes de colloque », mais bien d’un ouvrage synthétique présentant l’histoire du cuivre et de ses alliages dans la longue durée. Le second volet de valorisation des résultats consistera en l’organisation d’une exposition d’objets en cuivre et ses alliages depuis l’Antiquité à nos jours, de même que de supports visuels retraçant l’histoire de ces métaux. Cette exposition pourrait éventuellement devenir itinérante. Le phasage du projet et le calendrier prévisionnel. 2010 : septembre Séminaire d’ouverture présentation des axes de recherche de chacun 2011 : mars Séminaire 2 (thème pressenti : Y a-t-il un ou plusieurs complexes techniques du cuivre ? novembre Séminaire 3 (thème pressenti : Les rebondissements stratégiques sont-ils des ruptures ou des continuités ? 2012 : mars Séminaire 4 (thème pressenti : De l’âge du bronze à aujourd’hui, quels sont les différents rôles du cuivre dans l’économie ?, préparation de l’exposition novembre : Colloque final ; publication de l’ouvrage 2013 : mars Exposition 5 Laboratoires et chercheurs ayant donné leur accord pour participer au programme, répartition des thèmes traités Laboratoires et chercheurs ayant donné leur accord pour participer au programme 9 IRAMAT – UMR 5060 – CNRS / Université Bordeaux 3 Michel PERNOT, directeur de recherche au CNRS. Spécialiste des techniques, ateliers et artisans des métaux et alliages non ferreux de l’Europe occidentale de l’âge du bronze à la période romaine ; contribuera à l’étude des périodes protohistorique et antique. Porteur du projet ; assurera l’animation et la coordination ; voir CV supra. Ziad EL MORR, doctorant dans l’équipe de Michel PERNOT à l’IRAMAT depuis octobre 2008, allocataire de recherche du CNRS. Après un travail (Master 2) sur un atelier de bronziers romain de Beyrouth, la thèse porte sur les armes en bronzes (haches, pointes de lances et poignards) en bronze de l’âge du bronze moyen au Liban ; contribuera sur la question : quelle est la réelle avance de la Méditerranée orientale pour les techniques du bronze ? Communication • A Roman copper alloy workshop in Beirut, Lebanon, Z. EL MURR, M. PERNOT, communication présentée au colloque Urban archaeometallurgy - Historical metallurgy in towns and cities, Historical Metallurgy Society Spring Meeting 2009, London, 21.02.2009. 9 CEMMC – EA 2958 – Université Bordeaux 3 Christophe BOUNEAU, professeur d’histoire contemporaine, Université Bordeaux 3, directeur de la MSHA. Spécialiste de l’histoire de l’électricité ; contribuera sur la question : quelle est la gestion (quantités, fournisseurs…) du cuivre dans les trains du sud-ouest ? Publications • Direction avec Yannick Lung, Les territoires de l’innovation, espaces de conflits, Bordeaux, éditions de la MSHA, 2006, 302 p. • Avec M. Derdevet et J. Percebois, Les réseaux électriques au coeur de la civilisation industrielle, Paris, Timée Editions, 2007, 178 p. ; préface de A. Piebalgs, Commissaire européen à l’énergie. • Entre David et Goliath. La dynamique des réseaux régionaux. Réseaux ferroviaires, réseaux électriques et régionalisation économique en France du milieu du XIXème siècle au milieu du XXème siècle, Bordeaux, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2008, 558 p. • Direction avec David Burigana et Antonio Varsori, Trends in Technological Innovation and the European Construction : the Emerging of Enduring Dynamics ?, Bruxelles, Peter Lang, 2009, 258 p. • « La construction de l’identité économique de l’Aquitaine : identité régionale et espaces économiques », in Entre tradition et modernité, l’identité aquitaine, Mélanges offerts à Josette Pontet, Bordeaux, Centre Aquitain d’Histoire Moderne et Contemporaine et STIG, 2007, 479 p. Alexandre FERNANDEZ, professeur d’histoire contemporaine, Université Bordeaux 3, responsable du Master “Mondes modernes et contemporains”. Spécialiste des techniques industrielles actuelles ; contribuera à l’étude de l’industrie du cuivre au XXe siècle dans le sud-ouest. Publications • Economie et politique de l'électricité à Bordeaux, 1887-1956, A. FERNANDEZ, Presses Universitaires de Bordeaux, 1998, 360 p. • Logiques des innovations techniques et ‘ingénierie urbaine’ : quelques réflexions à partir des cas de Bordeaux et de Bilbao, A. FERNANDEZ, TST. Transportes, servicios, telecomunicaciones, 6, 2003, p. 104-120. • How to regulate the supply of gas and electricity. The peculiar case of Bordeaux, A. FERNANDEZ, in : A. Giuntini, P. Hertner, G. Núñez Romero-Balmas, eds, Urban Growth on Two Continents in the 19th and 20th Centuries. Technology, Networks, Finance and Public Regulation, Grenade, Ed. Comares, 2004, p. 249-258. • Les logiques spatiales de l'innovation (XIXe-XXe siècles), A. FERNANDEZ, P. GRISET, dir., Histoire, Economie & Société, Paris, Armand Colin, 2007. • Collectivités locales et producteurs et distributeurs d'électricité en France avant la nationalisation, A. FERNANDEZ, Revue de l'Energie, n° 584, juillet-août 2008, p. 231-237. 6 9 Épistémé – EA 2971 – Université Bordeaux 1 Maryse LASSALLE, professeur certifié, IUT Université Bordeaux 1, membre du laboratoire Épistémé. Dans le cadre du projet le thème traité sera relatif à l’usage du cuivre dans les machines à vapeur terrestres ou volantes. Publications • Bases pour dirigeables, M. LASSALLE, Publications de l’Université de Provence, 2005, 269 p. • Naissance d’une industrie du dirigeable dans la région parisienne (1900-1913), in : Cahiers d’Épistémé 1 – Histoire et éthique des sciences et des techniques, P. Duris, E. Filhol, M. Lassalle, M. Pernot, C. Thomas, éd., Université Bordeaux 1, 2006, p. 57-73. • Des cours pour ingénieurs à la Faculté des sciences de Bordeaux autour de 1900. L’œuvre de Lucien Marchis (1863-1941), M. LASSALLE, in : Cahiers d’Épistémé 2 - Histoire et philosophie des sciences et des techniques, P. Duris, M. Lassalle, O. Laügt, M. Pernot, C. Thomas, éd., Université Bordeaux 1, 2008, p. 171-187. Gabriel THIRION, doctorant à Épistémé, allocataire du MEN, sous la direction de Pascal DURIS, professeur Université Bordeaux 1. Actuellement en séjour de longue durée au Japon, le thème de son doctorat concerne le redéploiement de la fuséologie au Japon entre 1945 et 1970 ; apportera un aperçu sur l’histoire du cuivre au Japon. Publication • Luc Picart à l'Observatoire de Bordeaux, G. THIRION, Astronomie Passion - Revue de la Société Astronomique de Bordeaux, vol. 12, 2009, p. 42-43. 9 Autres participants Anne-Françoise GARÇON, professeur d’histoire des techniques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne apportera un regard généraliste sur la place du cuivre dans l’histoire des techniques, en particulier sur la question : ce matériau peut-il être un modèle porteur de concepts nouveaux sur les complexes techniques ? Publications • Mine et métal 1780-1880 : les non ferreux et l’industrialisation, A.-F. GARÇON, Presses Universitaires de Rennes, 1998, 276 p. • Fours debout, fours couchés : l’horizontalité et son apport en métallurgie, Archives internationales en histoire des sciences, 49, 1999, p. 302-330. • Un (demi) métal, quatre procédés, deux filières. L’Europe et le zinc, XVIIe - XIXe siècles, A.-F. GARÇON, in : Materials: Research, Development and Applications, H.-J. Braun, A. Herlea, eds., Proceedings of the XXth International Congress of History of Science (Liège, July 1997), vol. XV, Brepols, Turnhout, 2002, p. 11-29. • Open Technique between Community and Individuality in the Eighteenth-Century France, A.-F. GARÇON, L. HILAIRE-PÉREZ, in : Entrepreneurs and Institutions in Europe and Asia, 1500-2000, F. De Goey, J.W. Veluuwenkamp, eds., Aksant, Amsterdam, 2002, p. 237-256. • Entre l’État et l’usine : l’école des Mines de Saint-Etienne au XIXe siècle, A.-F. GARÇON, Presses Universitaires de Rennes, 2004, 376 p. Alexis GORGUES, maître de conférence, Université Bordeaux 3, institut Ausonius, UMR 5607. Publications • Structure domestique, structure de la production: le travail des femmes dans le nord-est de la péninsule Ibérique, A. GORGUES, Pallas, 76, 2008, pp.173-202. • Militaria d'époque césarienne à Boé (Lot-et-Garonne) et à Toulouse (Haute-Garonne) – quelques considérations, A. GORGUES, M. SCHÖNFELDER, in : M. Poux, dir., Sur les traces de César. Militaria tardo-républicains en contexte gaulois, Actes de la table ronde du 17 octobre 2002, Bibracte 14, 2008, pp.251-263. • De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en Languedoc occidental : le cas du site de hauteur fortifié de Malvieu (SaintPons-de-Thomières, Hérault), A. GORGUES, in : De l’Âge du bronze à l’Âge du fer en France et en Europe occidentale (XeVIIe siècle av. J.-C.), Actes du XXXe colloque international AFEAF-APRAB, Saint-Romain-en-Gal, mai 2006, Supplément à la RAE 27, 2009, p. 513-525. • Economie et société dans le nord-est du domaine ibérique (IIIe-Ier s. av. n.è.), A. GORGUES, Anejos del Archivo Español de Arqueología, LII, 2010, sous presse. • La muraille du Bronze Final IIIb de Malvieu (St-Pons-de-Thomières, Hérault), A. GORGUES, Documents d'Archéologie Méridionale (actes de la Table Ronde de Lattes, mai 2008), à paraître. 7 Anne LEHOËRFF, maître de conférence HDR, Université Lille 3, membre de l’IUF, ancien membre de l’École Française de Rome, UMR Halma. Spécialiste de l’usage du bronze dans l’Italie de l’âge du bronze et en particulier pour les armements défensifs et offensifs ; apportera une contribution sur l’émergence de l’armement métallique en Europe occidentaleà l’âge du bronze. Publications • Battre le bronze il y a trois mille ans en Europe occidentale, M. PERNOT, A. LEHOËRFF, Techné, 18, 2003, p. 4348. • L’artisanat du bronze en Italie centrale (1200-725 avant notre ère). Le métal des dépôts volontaires, A. LEHOËRFF, Bibliothèque des Écoles françaises de Rome et d’Athènes 335, Rome, 2007, 472 p. • Les cuirasses de Marmesse (Haute-Marne), un artisanat d’exception, A. LEHOËRFF, Antiquités nationales, 39, 2008, p. 95-106. • L’artisanat du bronze en Italie entre âge du bronze et âge du fer, A. LEHOËRFF, in : De l’Âge du bronze à l’Âge du fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle av. J.-C.), Actes du XXXe colloque international AFEAF-APRAB, Saint-Romain-en-Gal, mai 2006, Supplément à la RAE 27, 2009, p. 227-236. • Les dépôts métalliques de Cannes-Écluse (Seine-et-Marne). Étude technique des jambières du dépôt 1, A. LEHOËRFF, sous presse dans Revue Archéologique de l’Est. Jean-François MOREAU, professeur d’archéologie à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Canada. Les travaux portent sur les échanges entre l’Europe et le Québec à la période de contact (XVIIe et XVIIIe s.) et en particulier sur les chaudrons en alliages cuivreux troqués contre des fourrures ; contribuera à déterminer les spécificités des fabrications européennes destinées à l’exportation et à la réception qui en est faite dans des cultures qui ne pratiquent pas le métal. Publications • Faces of European copper alloy cauldrons from Québec and Ontario «contact» sites, J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, in: S.M.M. Young, A.M. Pollard, P. Budd, I.A. Robert, dir., Metals in Antiquity, Oxford, Archaeopress, BAR International series nº 792, 1999, p. 326-340. • L'anatomie d'un chaudron, J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, in: J.-F. Moreau, dir., L'Archéologie sous la loupe. Contributions à l'archéométrie, Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, coll. Paléo-Québec n° 29, 1999, p. 7386. • Nested Copper Cauldrons from Maison Milot in Vieux Québec, J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, in: H. Kars, E. Burke, dir., Proceedings of the 33rd International Symposium on Archaeometry 2003, 2005, pp. 363-368. • Remontage par activation neutronique : l’exemple des chaudrons en alliage à base de cuivre de la période du « contact » dans le subarctique québécois, J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, in : A. Bain, J. Chabot, M. Moussette, dir., La Mesure du passé, recherche en archéométrie, Londres, Archaeopress, 2007, p. 129-141. • The copper-based cauldrons from the Grimsby site (Ontario, Canada): INAA and preliminary observations under optical and electron scanning microscopes, J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, M. PERNOT, F. DANIEL, M. KAPCHES, in : J.-F. Moreau, R. Auger, J. Chabot, A. Herzog, dir., Proceedings of the 36th International Symposium of Archaeometry 2006, 2009, p. 485-493. Paolo PICCARDO, professeur de métallurgie à l’Université de Gênes, Italie. Spécialiste de la métallurgie contemporaine, fortement investi dans l’étude d’objets anciens en bronze, en relation avec des ateliers de production métallique actuellement en fonction ; apportera une contribution sur l’usage des bronzes chargés en plomb, de l’âge du bronze à aujourd’hui. Publications • Studio analitico strutturale di alcuni vasi celtici in bronzo, P. PICCARDO, M. PERNOT, La Metallurgia Italiana, 1997 , p. 43-52. • Metallurgia di un manufatto etrusco in bronzo: l'imboccatura metallica di vaso a corpo deperibile di Monterenzio (BO), E. POGGIO, P. PICCARDO, M.G. IENCO, M. ESPOSITO, La Metallurgia Italiana, 2003, p. 23-27. • Un bras d'Empereur Romain en bronze à Essegney (Vosges), O. CAUMONT, X. MARGARIT, B. MILLE, P. PICCARDO, C. ROLLEY, Revue Archéologique de l'Est, 2006, p. 173-195. • Metallographic approach to the investigation of metallic archaeological objects, M.G. IENCO, G. PELLATI, P. PICCARDO, M.R. PINASCO, E. STAGNO, Annali di Chimica, 2007, p. 553-574. • Tin And Copper Oxides In Corroded Archaeological Bronzes, P. PICCARDO, B. MILLE, L. ROBBIOLA, in : Corrosion of metallic heritage artefacts: investigation, conservation and prediction for long-term behaviour, European Federation of Corrosion, n. 48, Ed. Dillmann, Béranger, Piccardo, Matthiesen, Woodhead Publishing in Materials, 2007, p. 239262. 8 Nicolas THOMAS, ingénieur chargé d’études à l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP), docteur en archéologie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de la production d’objets en alliages à base de cuivre dans l’Europe du Moyen Âge ; apportera des contributions sur la compétition entre des vaisselles fabriquées par en fonderie ou par martelage, ainsi que sur la production de masse de petits objets au Moyen Âge. Publications • Une industrie médiévale du bronze, N. THOMAS, D. BOURGARIT, La Recherche, 403, 2006, p. 56-58. • Quand Melle enterrait ses métallurgistes - Apports et limites de l'étude de creusets lutés découverts à Melle et à Niort en contexte funéraire (Deux-Sèvres, France), N. THOMAS, Archéosciences - Revue d'archéométrie, 2006, p. 45-59. • Un atelier de bronziers parisien au XIVe siècle : fabrication de masse d'objets du quotidien, N. THOMAS, D. BOURGARIT, M. PERNOT, in : S. Max-Colinart, éd., Actes du colloque Science des matériaux du patrimoine culturel 2007, Hors série Techné, 2008, p. 36-42. • L'incroyable succès de la Dinanderie, N. THOMAS, Wallonie nova, 2008, p. 48-49. • Les ateliers urbains de travail du cuivre et de ses alliages au bas Moyen Âge : archéologie et histoire d'un site parisien du XIVe siècle dans la Villeneuve du Temple (1325-1350), N. THOMAS, thèse de doctorat de l'Université Paris 1 PanthéonSorbonne, 2009, 974 p. et 285 p. Curriculum vitae du porteur du projet Michel PERNOT directeur de recherche de 1e classe au CNRS, section 31du Comité National né le 7 mai 1949 à Montmorillon (Vienne) ; nationalité française 9 domicile 60 rue Lafaurie de Monbadon - F 33000 Bordeaux 9 affectation IRAMAT (Institut de Recherche sur les ArchéoMATériaux) UMR 5060 – CNRS/Univ. Bordeaux 3 Maison de l’Archéologie - F 33607 Pessac Cedex - France tél. : 33 (0)5 57 12 10 82 - fax : 33 (0)5 57 12 45 50 e-mail : [email protected] 9 titres et diplômes Ingénieur ENSCP, juillet 1971 Docteur ès Sciences Physiques, Université Paris XI, mai 1977 Licencié en ethnologie, Université Paris X, juin 1987 9 distinction Prix RIST de la Société Française de Métallurgie en 1982 9 thèmes de recherche et lieux d’exercice o Métallurgie mécanique de tôles minces : relations entre textures cristallographiques et anisotropie de comportement plastique ; formage par emboutissage ; endommagement. Thèmes développés de septembre 1971 à septembre 1985 au Laboratoire de métallurgie de l’Université Paris XI à Orsay. o Technologie du métal, artisans et sociétés en Europe occidentale, de l'âge du Bronze final à la période romaine : études technologiques d’objets métalliques (alliages, procédés de fabrication...) ; étude d’objets non métalliques : moules, creusets… ; fouilles de sites d’ateliers de fabrication (fours, organisation de l’espace…) ; relations entre « culture technique », économie et organisation sociale des artisans. Travaux réalisés : au Laboratoire de Recherche des Musées de France, au Louvre à Paris, d’octobre 1985 à juin 1994 ; à l’Université de Bourgogne à Dijon, de juillet 1994 à juillet 1999 ; à McGill University, à Montréal (Canada), d’août 1999 à août 2000 ; à l’Université Bordeaux 3 depuis septembre 2000. 9 quelques publications • L’atelier du bronzier en Europe du XXe au VIIIe siècle avant notre ère, Actes du colloque international Bronze’96, édités par C. MORDANT, M. PERNOT et V. RYCHNER, CTHS, Paris, 1998. tome I, Les analyses de composition du métal : leur apport à l’archéologie de l’Âge du Bronze, 271 p. 9 • • • • • • • • • tome II, Du minerai au métal, du métal à l’objet, 298 p. tome III, Production, circulation et consommation du bronze, 345 p. Un quartier antique d’artisanat métallurgique à Autun (Saône-et-Loire) - Le site du Lycée militaire, sous la direction de P. CHARDRON-PICAULT et M. PERNOT, Documents d’Archéologie Française n° 76, série archéologie préventive, MSH, Paris, 1999, 320 p. Techniques antiques du bronze 2. Méthodes d’étude - procédés de fabrication, édité par M. PERNOT et C. ROLLEY, CRTGR n° 15, Dijon, 1999, 78 p. Forming bronze by plastic deformation around the 1st millennium BC in Western Europe, M. PERNOT, in : Thermomechanical Processing of Steel – J.J. Jonas Symposium, S.Yue and E. Essadiqi eds., Metallurgical Society of the Canadian Institute of Mining, Metallurgy and Petroleum, Montreal, 2000, p. 615-626. Mise en forme des alliages cuivreux et archéométallurgie, M. PERNOT, La Revue de Métallurgie – CIT / SGM, Février 2002, p. 97-111. Des bronziers au travail dans leur atelier…, M. PERNOT, in : A. Lehoërff, dir., L’artisanat métallurgique dans les sociétés anciennes en Méditerranée occidentale, Ecole française de Rome 332, 2004, p. 171-191. La technique du tournage utilisée à l’âge du Bronze final pour la fabrication d’épingles de bronze trouvées en Bourgogne, B. ARMBRUSTER, M. PERNOT, Bulletin de la Société Préhistorique Française, 103/2, 2006, p. 1-7. La metallurgia del piombo fra archeometria ed approcci classici, N. MONTEIX, M. PERNOT, A. COUTELAS, in : P.G. Guzzo, M.P. Guidobaldi, éd., Nuove ricerche archeologiche nell'area vesuviana (scavi 2003-2006). Atti del convegno internazionale, Roma 1-3 febbraio 2007, Studi della Soprintendenza Archeologica di Pompei 25, Roma, L'Erma di Bretschneider, 2008, p. 439-447. Un atelier monétaire gaulois près de Poitiers : Les Rochereaux à Migné-Auxances (Vienne), sous la direction de A. TOLEDO I MUR et M. PERNOT, avec les contributions de F. ADAMSKI, L. BENQUET, P. FLUZIN, J. HIERNARD, L. ORENGO, M. PERNOT, P. POIRIER et A. TOLEDO I MUR, Gallia, 65, 2008, p. 231-272. Approche pluridisciplinaire d’un ensemble d’objets métalliques de l’Âge du bronze découvert à Soulac-sur-Mer (Gironde, France), C. LAGARDE, M. PERNOT, Bulletin de la Société préhistorique française, 106/3, 2009, p. 553-567. 9 jurys d’HdR • Membre du jury et rapporteur de l’Habilitation à diriger des Recherches de Barbara AMRBRUSTER (CR1 CNRS à l’UMR Traces à Toulouse), Du métal à l’objet, en Europe du 3e millénaire avant au 1er millénaire après notre ère, l’École Doctorale LISIT, Université de Bourgogne, soutenue à Dijon le 12 décembre 2008. • Membre du jury et rapporteur de l’Habilitation à diriger des Recherches de Anne LEHOERFF (IUF, MCF Université Lille 3, UMR Halma-Ipel), Par les armes - L’invention de la guerre en Europe du 45e au Ier siècle avant notre ère, EHESS, soutenue à Paris le 31 octobre 2009. 9 jurys de thèses hors de l’équipe • Membre du jury et rapporteur de la thèse de Amel TEKKI, Recherches sur la métallurgie punique, notamment les objets en alliages à base de cuivre à Carthage, dirigée par Jean-Paul MOREL, Université de Provence, soutenue le 20 juillet 2009. • Membre du jury de la thèse de Nicolas THOMAS, Les ateliers urbains de travail du cuivre et de ses alliages au bas Moyen Âge : Archéologie et histoire d'un site parisien du XIVe siècle dans la Villeneuve du Temple (1325-1350, dirigée par Paul BENOIT, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, soutenue le 3 octobre 2009. 10 APPEL A PROJETS 2010 COMPETENCES DES EQUIPES INTERVENANT DANS LE PROJET DE RECHERCHE I – Personnels impliqués dans le projet par laboratoire Le tableau suivant vous permet de fournir le nom, la qualification (enseignant-chercheur, chercheur, doctorant, ingénieur, technicien, administratif,…), et le courrier électronique de chaque membre prenant part au projet de recherche, en classant par laboratoires et équipes de recherche, ainsi que le taux de participation de chaque laboratoire partenaire ainsi que la fraction du temps recherche que chacune des personnes impliquées dans le projet y consacre. Nom du laboratoire / de l’équipe IRAMAT Identité du personnel impliqué Michel PERNOT Qualification Adresse électronique Enseignant chercheur / chercheur / doctorant / ingénieur / technicien / administratif chercheur % du temps consacré par le personnel au projet [email protected] 50 Ziad EL MORR doctorant [email protected] 20 Christophe BOUNEAU enseignant chercheur [email protected] 10 Alexandre FERNANDEZ enseignant chercheur [email protected] 10 Maryse LASSALLE enseignant chercheur [email protected] 10 Gabriel THIRION doctorant [email protected] 10 UMR 5060 IRAMAT UMR 5060 CEMMC EA 2958 CEMMC EA 2958 Épistémé EA 2971 Épistémé EA 2971 11 Université Paris 1 AnneFrançoise GARCON enseignant chercheur [email protected] 10 Alexis GORGUES enseignant chercheur [email protected] 10 – Anne LEHOERFF enseignant chercheur [email protected] 10 enseignant chercheur [email protected] 10 enseignant chercheur [email protected] 10 chercheur [email protected] 10 PanthéonSorbonne Ausonius UMR 5607 HALMA IPEL UMR 8164 UQAC IUF Jean-François MOREAU Canada Université de Paolo Gênes PICCARDO Italie INRAP Nicolas THOMAS (ajouter des lignes si nécessaire) ª Moyens de recherche des équipes participantes utilisés dans le cadre du projet (liste du matériel lourd en propre ou en commun) L’IRAMAT dispose des équipements suivants : - tronçonneuse à meule diamantée pour la découpe d’échantillons métalliques ; - pré-polisseuse à papiers abrasifs ; - polisseuse à disques pour pâtes diamantées ; - microscope optique métallographique ; - microscope électronique à balayage ; - dispositif d’analyse élémentaire couplé au MEB (EDXS). 12 ª Liste des publications se rapportant au projet de recherche réalisées par les intervenants dans le projet (3 dernières années) 1 - Livres ou revues Auteurs, titres, références de publications, année (Prière de souligner ou de mettre en gras les auteurs participant au projet de recherche) • Périodiques o F. ADAMSKI, M. PERNOT, Étude technologique des flans monétaires et des monnaies, in : Un atelier monétaire gaulois près de Poitiers : Les Rochereaux à Migné-Auxances (Vienne), A. Toledo i Mur, M. Pernot, dir., Gallia, 65, 2008, p. 242-252. o C. LAGARDE, M. PERNOT, Approche pluridisciplinaire d’un ensemble d’objets métalliques de l’Âge du bronze découvert à Soulac-sur-Mer (Gironde, France), Bulletin de la Société préhistorique française, 106/3, 2009, p. 553-567. o L’artisanat du plomb à Pompéi, N. MONTEIX, E. ROSSO avec la collaboration de M. CELIE, B. CHIARETTI, A. COUTELAS, G. DAGNAS, A. DUVAUCHELLE, C. LOISEAU, V. MONACO, M. PERNOT, S. ZANELLA, Mélanges de l’Ecole Française de Rome, 120-1, 2008, p. 241-247. • Édition d’un ouvrage collectif et direction d’un article collectif o P. DURIS, M. LASSALLE, O. LAUGT, M. PERNOT et C. THOMAS, éd., Cahiers d’Épistémé 2 - Histoire et philosophie des sciences et des techniques, Université Bordeaux 1, 2008, 222 p. o A. TOLEDO I MUR, M. PERNOT, dir., Un atelier monétaire gaulois près de Poitiers : Les Rochereaux à Migné-Auxances (Vienne), avec les contributions de F. Adamski, L. Benquet, P. Fluzin, J. Hiernard, L. Orengo, M. Pernot, P. Poirier et A. Toledo i Mur, Gallia, 65, 2008, p. 231-272. • Contributions à des ouvrages collectifs o M. PERNOT, C. SIREIX, F. ADAMSKI, Première étude archéométrique des vestiges de l’atelier galloromain de production de grands bronzes du Grand Hôtel de Bordeaux, in : La mesure du passé : contributions à la recherche en archéométrie (2000-2006), A. Bain, J. Chabot, M. Mousette, éd., BAR International Series 1700, 2007, p. 119-127. o M. PERNOT, Techniques, ateliers et artisans dans l’Aquitaine antique, in : Bilan scientifique de la Région Aquitaine 2006, DRAC Aquitaine, SRA, Ministère de la Culture et de la Communication, 2008, p. 190. o F. ADAMSKI, M. PERNOT, Étude technique de vestiges du travail d’alliages cuivreux, in : La Cité Judiciaire : un quartier suburbain de Bordeaux antique, C. Sireix, dir., Aquitania supplément 15, 2008, p. 207224. o C. MOTHES, M. PERNOT, Étude technologique d’un échantillon de mobiliers issus des ateliers de travail des métaux et alliages non ferreux, in : Rennes antique, D. Pouille, dir., Presses Universitaires de Rennes, 2008, p. 395-415. • Actes de colloques o F. ADAMSKI, M. PERNOT, C. SIREIX, Metallographic study of Gallo-roman copper-based alloy artefacts of the Cité Judiciaire of Bordeaux, France, in : 2nd International Conference Archaeometallurgy in Europe, Proceedings (Aquileia, Italy, 17-21 june 2007), Copper and Copper Alloys, AIM, 2007, p. 1-9. o C. LAGARDE, M. PERNOT, M. GABILLOT, Technical study from the hoards of Sermizelles (Yonne, France), in : 2nd International Conference Archaeometallurgy in Europe, Proceedings (Aquileia, Italy, 17-21 june 2007), Production and Products, AIM, 2007, p. 1-12. o N. MONTEIX, M. PERNOT, A. COUTELAS, La metallurgia del piombo fra archeometria ed approcci classici, in : P.G. Guzzo, M.P. Guidobaldi, éd., Nuove ricerche archeologiche nell'area vesuviana (scavi 20032006). Atti del convegno internazionale, Roma 1-3 febbraio 2007, Studi della Soprintendenza Archeologica di Pompei 25, Roma, L'Erma di Bretschneider, 2008, p. 439-447. 13 o N. THOMAS, D. BOURGARIT, M. PERNOT, Un atelier parisien de “bronziers” au XIVe siècle. Une fabrication de masse d’objets du quotidien, in : Actes du colloque Science des Matériaux du Patrimoine Culturel, 6-7 déc. 2007, Techné, hors série, 2008, p. 36-42. o J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, M. PERNOT, F. DANIEL, M. KAPCHES, The copper-based cauldrons from the Grimsby site (Ontario, Canada): INAA and preliminary observations under optical and scanning electronic microscopes, in : J.-F. Moreau, R. Auger, J. Chabot, A. Herzog, dir., Proceedings ISA 2006, 36th International Symposium on Archaeometry, CELAT, Université Laval, 2009, p. 485-493. • Préface d’ouvrage o M. PERNOT, Avant-propos, in : Hommes de feu - Hommes du feu. L’artisanat en pays éduen. Catalogue de l’exposition temporaire, P. Chardron-Picault, éd., Ville d’Autun - musée Rollin, 2007, p. 9-10. • Visuel o F. ADAMSKI, M. PERNOT, C. SIREIX, Un atelier de fabrication de grands bronzes gallo-romain – Restitution à partir des documents issus de la fouille du site du Grand Hôtel de Bordeaux, visuel d’animation 3D de 6 min, modélisation : Archéotransfert, Archéovision, 2008. • o 2 - Communications et conférences se rapportant au projet de Recherche Voir ci-dessus. Communications N. MONTEIX, M. PERNOT, A. COUTELAS, La metallurgia del piombo fra archeometria e approcci classici, communication orale, “Nuove ricerche archeologiche nell’area vesuviana (scavi 2003-2006)”, Convegno Internazionale organizzato dalla Soprintendenza archeologica di Pompei, Rome, Italie, 1-3 février 2007. o F. ADAMSKI, M. PERNOT, A. TOLEDO Y MUR, Étude métallurgique des flans et des monnaies de l’atelier monétaire des Rochereaux à Migné-Auxances (Vienne), poster, colloque de l’Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer, Chauvigny (Vienne), 17-20 mai 2007. o C. LAGARDE, M. PERNOT, M. GABILLOT, Technical study from the hoards of Sermizelles (Yonne, France), communication orale, 2nd International Conference Archaeometallurgy in Europe, Aquileia, Italie, 17-21 juin 2007. o F. ADAMSKI, M. PERNOT, C. SIREIX, Metallographic study of Gallo-roman copper-based alloy artefacts of the Cité Judiciaire of Bordeaux, France, communication orale, 2nd International Conference Archaeometallurgy in Europe, Aquileia, Italie, 17-21 juin 2007. o N. THOMAS, M. PERNOT, A. ERVAS, D. ROBCIS, La fabrication de masse et en série des objets de parure en alliages à base de cuivre, communication orale, 4e Congrès International d’Archéologie Médiévale et Moderne – Medieval Europe, Paris, 3-8 septembre 2007. o M. PERNOT, Techniques du métal, artisans et ateliers dans les sociétés anciennes, communication orale, colloque international Contextes, matériaux et identités dans l’archéologie mochica, Bordeaux, 23-25 octobre 2007. o M. PERNOT, F. ADAMSKI, C. SIREIX, Un atelier de production de grands bronzes au Ier siècle à Burdigala, communication orale, invité, colloque international La ville au quotidien. Regards croisés sur l’habitat et l’artisanat (Afrique du Nord, Gaule et Italie), Aix-en-Provence, 23-24 novembre 2007. o N. THOMAS, D. BOURGARIT, M. PERNOT, Un atelier de “bronziers” parisien au XIVe siècle : une fabrication de masse d’objets du quotidien, communication orale, colloque Sciences des matériaux du Patrimoine culturel, Paris, 6-7 décembre 2007. o F. ADAMSKI, M. PERNOT, Technological study of antic large bronze repairing patches from the gallo-roman site of Barzan (France), poster, 37th International Symposium on Archaeometry, Siena, Italie, 12-16 mai 2008. o C. FRARESSO, M. PERNOT, S. UCEDA, Archaeometallurgical study of a copper base alloys workshop at Huaca de la Luna Moche site, Peru, poster, 37th International Symposium on Archaeometry, Siena, Italie, 12-16 mai 2008. 14 o C. LAGARDE, M. PERNOT, Aspects of metallurgical activity in Medoc in the Middle Bronze Age. Metallographic examinations of the hoard of Soulac-sur-Mer (South-West of France), poster, 37th International Symposium on Archaeometry, Siena, Italie, 12-16 mai 2008. o J.-F. MOREAU, R.G.V. HANCOCK, M. PERNOT, F. DANIEL, M. KAPCHES, Copper-based cauldrons from the Grimsby site: combining INAA and SEM analysis, poster, 37th International Symposium on Archaeometry, Siena, Italie, 12-16 mai 2008. o M. PERNOT, Pourquoi du métal pour parer le corps ?, communication orale, invité, colloque Couleurs sur le corps, CNRS, Paris, 27-29 octobre 2008. o M. PERNOT, surfaces et interfaces : du matériau au geste, communication orale, invité, réunion pléniaire du GdR ChimARC, Paris, 4 novembre 2008. o Z. EL MURR, M. PERNOT, A Roman copper alloy workshop in Beirut, Lebanon, communication orale, colloque Urban archaeometallurgy - Historical metallurgy in towns and cities, Historical Metallurgy Society, Londres, 21 février 2009. o M. PERNOT, Des roues, des machines et des idées : la vapeur, quelle histoire !, communication orale, journée internationale Á toute vapeur, Épistémé, MSHA, Bordeaux, 4 juin 2009. o Z. EL MURR, M. PERNOT, A Roman copper alloy workshop in Beirut, Lebanon, communication orale, colloque Ancient metallurgy and analytical developments in the field of archaeology and cultural heritage, GdR ChimARC, Paris, 14 juin 2009. o M. PERNOT, Du Bronze final à la période romaine, la vaisselle de bronze est-elle un témoin particulier ?, communication orale, invité, colloque Bronzes grecs et romains, recherches récentes, INHA, Paris, 16-17 juin 2009. o K. GRUEL, D. LACOSTE, M. PERNOT, C. FRARESSO, F. ALLIER, Données expérimentales sur la fabrication de quinaires gaulois fourrés, communication orale, XIVth International Numismatic Congress, Glasgow, U-K, 31 août - 4 septembre 2009. o M. PERNOT, Les arts des plombiers, bronziers et orfèvres impliquent-ils trois métiers ?, communication orale, invité, table-ronde internationale Les savoirs professionnels des hommes de métier romains, École Française de Rome, Rome, 12-13 octobre 2009. o M. PERNOT, L’histoire des techniques : entre simplicité et complexité, communication orale, tables-rondes L’innovation à la croisée des savoirs, centre Condorcet, Bordeaux, 16 décembre 2009. • o Conférences M. PERNOT, Matériaux, techniques et sociétés, conférence IUT Mécanique-énergétique, Université Bordeaux 1, 16 janvier 2007. o M. PERNOT, Le matériau et son histoire, cours public Le bronze, techniques et histoire, Société Archéologique de Bordeaux, 5 février 2007. o M. PERNOT, Le bronze à l’âge du Fer, cours public Le bronze, techniques et histoire, Société Archéologique de Bordeaux, 19 février 2007. o M. PERNOT, D’Hercule aux Girondins, grands bronzes et autres techniques, cours public Le bronze, techniques et histoire, Société Archéologique de Bordeaux, 19 mars 2007. o M. PERNOT, La place de la technique dans les sociétés anciennes, conférencier invité, CCSTI Mendès-France de Poitiers, Ancienne manufacture de Châtellerault (Vienne), le 10 mai 2007. o M. PERNOT, Inventer la roue ?, séminaire Épistémé, Université Bordeaux 1, 15 mai 2008. o M. PERNOT, Les objets de parure sont-ils indispensables ?, conférencier invité, colloque Couleurs sur le corps, CNRS, Paris, 30 octobre 2008. o M. PERNOT, Une histoire de la roue, conférence Université Bordeaux 3, Maison de l’Archéologie, 24 mars 2009. o M. PERNOT, Que cache le métal des bijoux d’antan ?, conférence Université Bordeaux 1, Agora, 6 avril 2009. o M. PERNOT, Un regard sur la face cachée des bijoux, conférencier invité par la société BOUCHERON, joaillier, place Vendôme à Paris, 29 avril 2009. 15