bonnes vacances - Service Volontaire International

Transcription

bonnes vacances - Service Volontaire International
QUELQUES
CONSEILS
POUR ÉVITER
PROBLÈMES
DE SANTÉ
OU AUTRES
TRACASSERIES
MAI
’05
BONNES VACANCES !
un voyageur averti en vaut deux
Bonnes vacances!
Un voyageur averti en vaut deux
3
Avant-propos
Table des matières
D’une manière générale, il n’y a pas de contre-indications au voyage.
Mais, faire un long déplacement, changer radicalement de nourriture, de
climat, de rythme de vie, être confronté à des conditions sanitaires différentes, pratiquer des activités auxquelles vous n’êtes pas habitués peut
avoir un impact sur votre santé.
Ce serait dommage qu’un problème de santé, une tracasserie administrative ou un accident survienne. Personne ne vous le souhaite bien évidemment, mais c’est un risque qu’il faut prendre en considération. D’une
part, pour le minimiser et d’autre part, pour vous préparer si quelque
chose devait vous arriver à vous ou à vos proches.
Cette brochure est destinée à vous donner quelques conseils simples et
pratiques pour vous permettre de passer de bonnes vacances. En aucun
cas, nous ne voulons vous alarmer. Notre objectif ici est de vous aider à
réduire les risques qu’un voyage peut induire. Ne vous prenez pas la tête,
soyez juste prudents.
Sachez aussi qu’avec notre service d’assistance à l’étranger, nous vous
garantissons une prise en charge rapide
et efficace en cas d’urgence. Où que
vous soyez, nous nous occupons de
vous. Le problème est
mineur ? Nous vous
conseillons et nous vous
fournissons tous les
documents
nécessaires au remboursement des soins reçus
sur place.
Prenez les devants et
partez en vacances
en toute sérénité.
Bon voyage!
4
4 — Avant-propos
8 — Partie I - Préparer ses vacances
8 — Un voyage s’organise à l’avance …
9 — Renseignez-vous !
9 — Pour être en règle : les indispensables papiers
11 — Pour les enfants
11 — Les bagages, bouclez-les malins !
11 — Adaptez-les !
12 — Précautions à prendre
13 — Les vaccins : fortement conseillés
13 — Quels vaccins ?
14 — Qui peut vous renseigner et où vous faire vacciner?
15 — La vaccination des femmes enceintes, des enfants et
des personnes âgées
15 — La pharmacie de voyage, n’en faites pas une maladie …
16 — Que faut-il prendre ?
16 — Une idée de check-list
18 — Femmes enceintes, redoublez de prudence !
19 — Partie II - L’assistance à l’étranger
19 — Eurocross International
20 — Une prise en charge en cas d’urgence
20 — Les modalités d’intervention
20 — Pour qui ?
21 — Pour combien de temps ?
21 — Quelles conditions remplir ?
22 — Le rapatriement
23 — La couverture financière
23 — Pour les soins
23 — Pour les frais supplémentaires
24 — En cas de décès
24 — Les statuts particuliers
24 — Pour les frontaliers
25 — Pour les travailleurs indépendants
25 — Pour les travailleurs en incapacité de travail
5
27 — Les soins de santé sans gravité…
27 — Comment obtenir la carte européenne
d’assurance maladie ?
27 — La carte européenne d’assurance maladie, en détail
29 — Partie III - Partir…
29 — En route !
29 — Si vous êtes malade en voyage
30 — Comment éviter le mal de voyage ?
30 — Si vous prenez le volant
31 — Attention aux accidents !
32 — Si vous prenez l’avion
32 — À l’aéroport
32 — La peur de voler
35 — Des conditions de voyage un peu particulières
50 — À la montagne…
50 — Le mal de montagne
50 — Randonnée en moyenne et haute montagne, trekking
52 — Vie affective et rapports sexuels
53 — Sources d’informations
54 — Carnet d’adresses
NDLR: La forme masculine utilisée dans le texte désigne tant les femmes que
les hommes. Elle a été choisie dans un souci de clarté du langage.
35 — Partie IV - Garder la santé
35 — Prenez le temps de vous acclimater
35 — Pour commencer, se remettre du voyage
35 — Le phénomène du décalage horaire
37 — Rendez-vous avec le soleil
37 — C’est la lumière du soleil qui fait du bien
38 — Un capital soleil non renouvelable
39 — C’est quoi l’indice UV ?
40 — La prévention des coups de soleil
41 — Le coup de chaleur
42 — Hygiène au quotidien
43 — Que faire en cas de diarrhée ?
44 — Que manger ?
44 — Que boire ?
45 — Et le corps ?
45 — Moustiques et autres insectes piquants
46 — Se protéger des moustiques
47 — Se protéger des tiques
47 — Au bord de l’eau…
47 — Les problèmes de pollution
49 — Les risques de noyade
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7
Partie I
Préparer ses vacances
Un voyage s’organise à l’avance …
Partir en vacances à l’étranger ne s’improvise pas. Il y a un minimum de
démarches à entreprendre, de conseils à respecter et d’équipements à
préparer.
Globalement, vous devez penser à :
• vos papiers,
• vos assurances,
• vos bagages,
• vos vaccins et vos médicaments.
Pour le détail, tout dépendra :
• de la région ou du pays de destination,
• de la nature du voyage,
• des conditions de séjours,
• de l’âge et des conditions physiques des voyageurs,
• du type de transport.
Bien évidemment, il est
impossible ici d’envisager
tous les cas de figure.
Toutefois, nous pouvons
vous indiquer les grandes
étapes de la marche à
suivre.
Renseignez-vous !
D’abord, si vous partez loin, il est utile de vous renseigner auprès du
Ministère des Affaires étrangères1 ou de votre agent de voyage. Les
documents indispensables pour entrer dans un pays, de même que les
conditions sanitaires qui y règnent varient d’un territoire à l’autre. Les
données du Ministère à ce sujet sont continuellement mises à jour.
Le médecin généraliste joue aussi un rôle important dans la préparation
de votre voyage. Consultez-le. C’est lui qui, du point de vue de la santé,
évalue votre aptitude au voyage, vous administre les vaccins nécessaires,
vous explique et vous prescrit les médicaments à emporter.
Nous vous conseillons également de vous documenter auprès de votre
agent de voyage, du consulat ou de l’ambassade du pays de destination,
de rencontrer d’autres voyageurs, de vous procurer les guides ad hoc, de
lire et de surfer sur des sites spécialisés. Rien ne vaut, en effet, le partage d’expériences.
Partir assuré
La Mutualité socialiste vous propose une assistance à l’étranger2. Elle couvre
vos problèmes de santé à l’étranger et les frais qui y sont liés.
Si vous partez en voiture, demandez conseil à votre assureur, mais ne voyagez pas sans une assurance spécifique pour votre véhicule.
Pour être en règle: les indispensables papiers
Ils sont primordiaux pour entrer dans un pays étranger, mais aussi pour
pouvoir sortir de ce pays et rentrer en Belgique.
Carte d’identité, passeport, visa, tout dépend de la destination.
Renseignez-vous auprès de votre agent de voyage ou au Ministère des
Affaires étrangères.
Attention, pour les obtenir, il faut souvent un certain délai. Ne vous y
prenez donc pas à la dernière minute.
1 Service public fédéral des Affaires étrangères – rue des Petits Carmes 15 1000 Bruxelles – tél. :
02/501 81 11 – site : www.diplomatie.be
2 Partie II : L’Assistance à l’étranger (voir p 19)
8
9
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▲
▲
Carte d’identité : pour les pays de l’Union européenne et quelques
autres pays3.
Passeport : pour tous les autres pays. Sa durée de validité est de
5 ans et depuis 2004, il ne peut plus être prolongé. Pour l’obtenir, il
faut introduire une demande à l’administration communale. Prévoyez
pour cela un délai d’au moins trois semaines. Il existe néanmoins une
procédure d’obtention d’urgence, moyennant des frais supplémentaires.
Visa : document exigé en plus du passeport pour transiter ou séjourner dans certains pays. La demande doit être faite en Belgique, à
l’ambassade ou au consulat des pays concernés. Certains pays l’octroient aussi à la frontière.
www.diplomatie.be
Sur le site du Ministère des Affaires étrangères, vous pouvez consulter, pour
tous les pays du monde, les avis qu’émet à leur propos le Ministère. Il s’agit
principalement de recommandations pour la sécurité et la santé des voyageurs. On y trouve également des conseils généraux pour partir en vacances
ainsi que l’énoncé de toutes les démarches à entreprendre pour obtenir les
documents de voyage indispensables (carte d’identité, passeport, visa…).
Marche à suivre:
En haut de la page d’accueil, reportez-vous à la rubrique “En voyage”.
▲ Cliquez sur “Avis de voyage”, puis sélectionnez dans l’onglet central votre
pays de destination; cliquez ensuite sur “Lire l’avis de voyage”.
S’afficheront aussi les liens vers les adresses des ambassades concernées
et vers les documents officiels dont vous devrez vous munir;
▲ Cliquez sur la rubrique “Voyageur averti” pour obtenir les conseils généraux de voyage du Ministère;
▲ Cliquez sur “Documents de voyage”, puis sélectionnez dans l’onglet central votre pays de destination et enfin cliquez sur “Documents requis”
pour savoir s’il faut un passeport, un visa ou si votre carte d’identité suffit;
▲ Cliquez sur “Passeport belge” pour savoir comment l’obtenir, ce qu’il faut
faire en cas de perte, pour connaître les délais de livraison, les prix…
3 Andorre, Bosnie-Herzégovine, Iles Canaries, Croatie, République Dominicaine, Égypte, Groenland,
Guadeloupe, Islande, Liechtenstein, Madère, La Martinique, Monaco, Norvège, La Réunion,
Roumanie, Saint-Marin, Suisse, Turquie, et sous certaines conditions, Maroc et Tunisie.
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Pour les enfants
Si vous partez avec des enfants (quel que soit leur âge), un passeport est
exigé, comme pour les adultes d’ailleurs, dans les pays où la carte
d’identité ne suffit pas. Dans les pays de l’Union européenne, l’enfant de
plus de 12 ans, doit être porteur de sa carte d’identité. S’il est plus
jeune, il lui faudra un certificat d’identité délivré par la commune. Bon
à savoir : la validité de ce certificat est limitée à 2 ans ! Pensez donc à le
renouveler.
Un enfant voyageant seul, avec un seul de ses parents ou avec d’autres
personnes, devrait idéalement être en possession d’une attestation d’autorisation de sortie du territoire, signée par les parents et légalisée par
l’administration communale.
Quelques conseils pour éviter les désagréments diplomatiques :
▲ ne laissez jamais traîner vos papiers (dans la voiture, au bord de la piscine, sur la plage…);
▲ faites des photocopies de vos documents de voyage que vous garderez
séparément;
▲ prenez l’adresse de l’ambassade ou du consulat belges du pays dans
lequel vous vous rendez;
▲ vérifiez les avis de voyage du Ministère des Affaires étrangères
(tél. 02/501 81 11 - site: www.diplomatie.be)
Les bagages, bouclez-les malins!
Adaptez-les !
Il convient de préparer vos bagages en fonction :
▲ du transport que vous utiliserez : valises pour la voiture, sac à dos si
vous devez beaucoup marcher, sacs de voyage si vous prenez les transports en commun (ils se glissent plus facilement sous les sièges) ;
▲ du climat du pays de destination : toujours prévoir des vêtements de
protection contre le soleil, le froid (même sous les tropiques), le vent,
la pluie et les moustiques ;
▲ du style de vacances que vous programmez : par exemple, voyagez
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léger et peu volumineux si vous comptez bouger beaucoup.
Précautions à prendre
Nous vous conseillons toutefois :
▲ de remplir votre sac aux 3/4 de son volume (vous aurez sans doute
envie de rapporter des souvenirs) ;
▲ de munir tous vos bagages d’étiquettes avec vos coordonnées ;
▲ de fermer vos bagages avec de petits cadenas ;
▲ de peser vos bagages si vous devez prendre l’avion (20 à 30 kg par personne sont autorisés selon les destinations en classe économique);
▲ de garder votre argent sur vous dans une pochette tour du cou ou une
ceinture porte-billets ;
▲
de faire attention au poids et au contenu de votre bagage à main (lime,
ciseaux,…) vu les nouvelles procédures de sécurité.
Il existe presque partout des possibilités de laver le linge, alors ne vous
chargez pas, emmenez de préférence le strict nécessaire…
Important les chaussures !
Emportez en voyage au moins une paire de chaussures tout terrain avec
laquelle vous pourrez marcher sans difficulté. Elles seront confortables,
réglables (la chaleur et l’altitude peuvent faire gonfler les pieds) et déjà
formées à votre pied pour éviter les ampoules et autres petites blessures
très contrariantes. Si vous avez de nombreuses visites dans votre programme ou si vous comptez faire de la randonnée, le confort des pieds est primordial.
Les vaccins: fortement conseillés!
Partir en voyage est une
bonne occasion de faire le
point sur vos vaccinations.
Tétanos, diphtérie et poliomyélite, hépatite B pour les
enfants et les jeunes sont
des vaccinations de base
indispensables qui doivent
être mises à jour.
Pour les autres vaccins, la
démarche sera individualisée.
Quels vaccins ?
Tout dépend :
▲ de l’endroit où
vous vous rendez:
certains pays exigent la présentation d’un certificat international de vaccination pour la fièvre jaune; pour
d’autres, des vaccins sont conseillés selon les régions traversées,
l’époque de l’année ou la situation épidémiologique du moment4 ;
▲ du type de voyage que vous entreprenez : un séjour dans la famille,
un voyage touristique bien organisé ou une expédition dans des
régions peu fréquentées génèrent des risques épidémiologiques différents et donc des besoins en vaccins qui s’y adaptent ;
▲ de la durée du voyage : si vous partez moins de 3 semaines, certaines
protections ne sont pas nécessaires ;
▲ de votre état de santé : grossesse, allergies, maladies antérieures ;
▲ de votre vaccination actuelle.
4 Comment le savoir ? En vous informant au Ministère des Affaires étrangères, à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, dans un centre de vaccination agréé (voir Carnet d’adresses p 54) ou
auprès de votre médecin traitant.
12
13
A aaatchoum
La vaccination des femmes enceintes,
des enfants et des personnes âgées
Idéalement, les vaccins devraient avoir été faits avant la grossesse, certains d’entre eux étant peu recommandés pour la femme enceinte. Idem
pour le traitement anti-malaria. Si vous êtes enceinte et que vous n’avez
pas fait de vaccins pour vous prémunir de certaines maladies tropicales,
choisissez une destination où ces problèmes sanitaires ne sévissent pas.
Allergies, grippe, varicelle ...
Tous les vaccins remboursés.
Qui peut vous renseigner
et où vous faire vacciner ?
Il existe dans plusieurs hôpitaux, des centres de vaccination agréés5. Contactez-les.
Ils vous informeront et pourront procéder
à la vaccination. Votre médecin traitant
est aussi un bon interlocuteur.
Une vaccination ne se programme
pas la veille du départ ! Pensez-y
au moins un mois à l’avance
pour planifier avec votre
médecin traitant ou avec un
centre de vaccination agréé
votre calendrier de consultations. Dans ce contexte,
faites attention aux voyages
“last minute”, ils ne vous
exemptent pas de vos obligations
en la matière.
Les enfants qui partent en voyage doivent avoir reçu les vaccins de base
(polio, rougeole/oreillons, diphtérie/tétanos, hépatite B). Certaines destinations ne sont pas recommandées pour les tout-petits parce que les
vaccins dont ils auraient besoin ne peuvent pas être administrés avant
l’âge de 6 mois.
Les personnes âgées devraient penser au vaccin de la grippe si elles se
rendent dans l’hémisphère sud durant notre été (là-bas, c’est l’hiver,
période où la maladie atteint généralement son pic de croissance).
La pharmacie de voyage,
n’en faites pas une maladie…
Quelle que soit la destination, il est recommandé d’emporter avec soi
une petite pharmacie de voyage. D’abord, parce que les médicaments
d’usage courant en Belgique ne sont pas toujours disponibles à l’étranger. Ils n’ont pas non plus nécessairement la même appellation et si vous
ne connaissez pas leur composition, vous aurez peut-être du mal à les
trouver. En outre, dans certains pays, les conditions économiques font
que l’approvisionnement local pose parfois problème : pénurie, contrefaçon, sous-dosage, péremption…
5 Voir carnet d’adresses p 54
14
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Que faut-il prendre ?
Le contenu de votre pharmacie dépendra du type de voyage entrepris, de
sa durée, de vos problèmes éventuels de santé et de la présence ou non
d’enfants. Pour la constituer, nous ne saurions trop vous conseiller d’en
parler à votre médecin traitant ou à votre pharmacien. Demandez-leur
éventuellement un mode d’emploi écrit, succinct et clair, cas par cas, des
médicaments qu’ils vous recommandent.
Pensez à répartir les médicaments importants pour vous (y compris vos
contraceptifs) entre les bagages à main et les valises. En effet, un vol de
bagages ou des valises qui s’égarent dans les aéroports font parfois partie des aléas du voyage.
Une idée de check-list
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Petit matériel
Thermomètre, compresses stériles, sparadrap, bande Velpeau…
Autres produits
Désinfectant (en pommade, en emballage individuel voire en compresses imprégnées) ; produit solaire à haut indice de protection +
stick labial ; produit antimoustique (à appliquer sur le corps et les
vêtements, moustiquaire de lit, insecticide) ; collyre en monodose
pour les yeux et bains oculaires désinfectants (surtout si vous allez à
la plage) ; kit de réhydratation si vous partez dans les pays chauds
avec des enfants.
Contraception
N’oubliez pas votre moyen de contraception et/ou des préservatifs.
Médicaments
À cela s’ajoutent des médicaments spécifiques qui vous seront prescrits par votre médecin ou conseillés par votre pharmacien. Comme
par exemple, des antihistaminiques si vous faites des allergies, des
remèdes pour le mal de voyage si vous y êtes sujet, des traitements
pour des problèmes de santé, voire des épidémies sévissant dans la
région où vous allez.
Si vous craignez les douleurs, la fièvre, la diarrhée, la constipation,
les refroidissements, les problèmes digestifs… parlez-en à votre
médecin qui vous indiquera les médicaments à emporter.
Il est évident que vous emmènerez les traitements que vous prenez
habituellement pour soigner les problèmes chroniques dont vous
souffrez. Si vous ne pouvez absolument pas vous en passer, il est utile
d’emporter un rapport médical succinct signé de votre médecin (et
éventuellement traduit en anglais) décrivant votre cas et le traitement dont vous avez besoin.
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▲
Attention
au décalage horaire pour la prise de médicaments réguliers;
aux douleurs dentaires si vous prenez l’avion. Une visite de contrôle chez
le dentiste avant le départ peut s’avérer utile;
à la perte ou au bris de vos lunettes (ou lentilles de contact). Prévoyez
une paire de rechange ou une prescription de votre ophtalmologue;
aux contrôles douaniers stricts au passage de certaines frontières. Si vous
prenez beaucoup de médicaments (notamment des antalgiques forts ou
certains somnifères) et si vous avez des seringues à usage unique, il vaut
mieux demander à votre médecin traitant une prescription dactylographiée et si possible traduite en anglais;
aux suppositoires qui fondent avec la chaleur, aux flacons sous pressions
qui se vident en altitude ou lors du transport aérien. Quant aux sirops et
solutions, préférez-les dans des bouteilles en plastique;
si vous souffrez d’allergies graves, mentionnez-les sur un papier que vous
glisserez à côté de votre carte d’identité. Joignez-y aussi votre groupe
sanguin.
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Partie II
L’assistance à l’Étranger
Femmes enceintes, redoublez de prudence!
Eurocross International
En soi, il n’est pas contre-indiqué de voyager lorsqu’on est enceinte,
mais des problèmes de santé et des complications ne sont jamais à exclure ; la grossesse étant une période particulière et délicate. De plus, on
sait qu’en voyage, les risques d’infections sont plus nombreux. La future maman peut en être affectée ; l’enfant aussi.
En s’associant à “Eurocross International”, la Mutualité socialiste vous
offre aujourd’hui une excellente assistance à l’étranger.
En réalité, le problème est double. S’il y a complication lors d’un voyage, on ne pourra peut-être pas soigner l’infection de manière radicale et
définitive parce que nombre de médicaments sont interdits à la femme
enceinte. Le deuxième aspect, c’est l’environnement médical et hospitalier qui pourrait ne pas être satisfaisant sur le lieu de vacances.
En cette matière donc, tout est affaire de choix. Le médecin traitant ou
le gynécologue sont en tous cas de bon conseil.
En tant qu’affilié, vous en bénéficiez sans payer un euro de plus, du
moins si vous êtes en ordre de cotisations (assurance obligatoire et assurance complémentaire) et si vous n’êtes pas à l’étranger pour raison professionnelle.
Proche de vous dans le monde entier !
En cas d’urgence, où que vous soyez dans le monde,
vous DEVEZ téléphoner, dans les 48 heures, au
+ 32-2-272.08.70
Immédiatement, une équipe de professionnels, polyglottes et aptes à
gérer des situations médicales urgentes et difficiles, vous prendra en
“Eurocross International” intervient dans tous les pays, qu’ils aient ou
non conclu une convention “soins de santé” avec la Belgique.
18
19
Une prise en charge en cas d’urgence
Pour combien de temps ?
Vous êtes couverts pour 90 jours de soins maximum, continus ou non,
sur une année civile6. Rassurez-vous, si votre hospitalisation dépassait
cette durée, nous vous rapatrierions avant son terme.
Quelles conditions remplir ?
Vous devez être à l’étranger pour un séjour récréatif, touristique ou
pour vos études.
En effet, notre assistance voyage n’est pas valide pour :
- les séjours professionnels ;
- les séjours liés à la pratique d’un sport rémunéré ;
- la résidence à l’étranger.
▲ Les accidents survenus par la pratique d’un sport dangereux ne sont
pas couverts, notamment le rafting, le canyoning, le paragliding, le
parapente, le parachutisme, le parachutisme ascensionnel, le saut au
tremplin, le vol à voile, le bobsleigh, le saut à l’élastique, la plongée
sous-marine, l’alpinisme, la spéléologie, le deltaplane et l’escalade de
murs de glace.
Si vous comptez au cours de votre voyage vous adonner à l’un de ces
sports, nous vous invitons à souscrire une assurance supplémentaire.
▲ Notre assistance n’englobe pas les soins reçus pour des maladies préexistantes. Seuls les soins urgents en milieu hospitalier et l’hospitalisation liée à des accidents ou à des pathologies imprévisibles sont
pris en compte.
▲ Les frais de chambre particulière sont pris en charge lorsque ce type
de séjour a été exigé pour des raisons médicales.
e
▲ Les femmes enceintes au-delà de la 32 semaine ne sont pas couvertes.
▲
Notre assistance couvre tous les frais d’hospitalisation à l’étranger, les
soins urgents reçus en milieu hospitalier ainsi que les frais de rapatriement. Par contre, elle ne couvre pas les véhicules ou les bagages, notre
statut de mutualité ne nous permettant pas de les assurer.
Lorsque vous nous appelez et si vous répondez aux conditions d’intervention détaillées dans le point suivant, nous nous chargeons :
▲ de choisir l’hôpital où vous séjournerez ;
▲ de vous assister médicalement pendant les soins, de garantir leur
paiement et de vous servir d’interprète le cas échéant ;
▲ de prévenir vos proches (avec votre accord). Nous les informons de
votre état de santé et nous leur communiquons vos coordonnées afin
qu’ils puissent prendre de vos nouvelles ;
▲ d’organiser votre rapatriement lorsqu’il s’avère nécessaire médicalement.
Les modalités d’intervention
Pour qui ?
Tous nos affiliés (titulaires et personnes à charge) ont droit à notre
assistance à l’étranger, pour autant qu’ils soient en ordre de cotisations
d’assurances obligatoire et complémentaire.
20
6 C’est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre.
21
Comment utiliser notre assistance ?
Téléphonez à Eurocross International
00 32 2 272 08 70
dans les 48 heures qui suivent l’incident.
Nous attirons votre attention sur l’obligation de l’appel qui conditionne
notre intervention financière.
Sans appel, pas d’intervention!
Le rapatriement
C’est l’équipe médicale d’Eurocross International qui décide de la nécessité ou non d’un rapatriement. La décision est uniquement fondée sur
des considérations médicales.
Dans ce cadre, Eurocross s’occupe de tout: choix du type de transport,
organisation du rapatriement et prise en charge des frais. En aucun cas,
la décision et l’organisation du rapatriement ne vous reviennent.
La couverture financière
Pour les soins
Notre assurance voyage prend en charge tous les actes médicaux prodigués dans un hôpital à l’exception :
▲ de la lunetterie,
▲ des cures (thermales ou autres),
▲ des interventions en médecines parallèles ou alternatives (homéopathie, osthéopathie,…).
Tous les soins couverts sont remboursés sans franchise, ni plafond. Une
exception toutefois : le remplacement ou la réparation de prothèse (pile
cardiaque par exemple) sont plafonnés.
Pour les frais supplémentaires
Les frais de communication
Nous remboursons les frais de communication nécessaire à l’obtention
de l’assistance à l’étranger à concurrence d’un montant maximum de
13 €. En général, un seul appel à Eurocross suffit à mettre en œuvre
l’assistance. Par la suite, c’est habituellement Eurocross qui vous
contacte.
Les frais de logement et/ou de transport pour un accompagnant
Sont prises en charge : les nuitées à l’hôtel, petit déjeuner compris,
pour un montant maximum de 1.100 €, et ce, quelle que soit la durée
de l’hospitalisation. Les frais de transport pour visiter la personne
malade (trajets hôtel/hôpital) sont également couverts.
Les frais d’envoi de médicaments ou d’accessoires médicaux
Les médicaments ou fournitures qui vous sont indispensables, mais qui
s’avèrent introuvables dans le pays où vous séjournez, vous seront
envoyés gratuitement.
22
23
En cas de décès
Nous intervenons :
▲ sans plafond ni forfait pour les soins et le rapatriement de la
dépouille ;
▲ pour les frais de cercueil pour un montant maximum de 744 €7.
Les statuts particuliers
Les frontaliers résidant à l’étranger
Puisqu’ils travaillent en Belgique, ces frontaliers doivent d’office s’affilier à une mutuelle belge. Dès lors, il leur suffit d’être en règle de
cotisations (assurances obligatoire et complémentaire) pour bénéficier de notre assistance à l’étranger.
Pour les deux catégories de frontaliers
Lorsqu’une maladie survient dans le pays de résidence ou dans le pays
où l’activité professionnelle est exercée (ce pays ne pouvant pas être
la Belgique), les frontaliers ne bénéficieront pas de notre assistance à
l’étranger que dans le cadre de leurs vacances.
Pour les frontaliers
Pour les travailleurs indépendants
Notre mutualité compte parmi ses affiliés de nombreux frontaliers, c’està-dire des personnes qui résident en Belgique et travaillent à l’étranger
et des personnes qui travaillent en Belgique et résident à l’étranger.
Selon la législation européenne, tout travailleur doit s’affilier à un organisme de sécurité sociale dans le pays où il exerce son activité.
Qu’en est-il pour notre assistance à l’étranger ?
Les frontaliers résidant en Belgique
Parce qu’elles vivent en Belgique, ces personnes sont susceptibles d’y
recevoir des soins et donc de s’affilier à une mutuelle belge. Dès lors,
si elles choisissent notre mutualité et qu’elles sont en règle de cotisations complémentaires, elles bénéficient de notre assistance à l’étranger. Toutefois, la carte européenne d’assurance maladie8 leur est délivrée par le pays où elles exercent leur activité.
C’est également sur ce territoire qu’elles peuvent être remboursées,
dans le cadre de l’assurance obligatoire, des soins liés à des problèmes
de santé survenus en vacances (au cas où elles n’auraient pas utilisé
la carte européenne sur place). Elles doivent en tout cas avoir effectué cette démarche, pour pouvoir bénéficier du complément d’intervention prévu par notre assistance à l’étranger.
7 En date du 15/05/2005
8 Plus de détails sur cette carte européenne en pp 27, 28
24
Informez-vous auprès de votre mutuelle9.
Pour les travailleurs en incapacité de travail
Nous demandons à nos affiliés bénéficiant d’indemnités dans le cadre
d’une incapacité de travail ou d’une invalidité de nous prévenir avant de
partir à l’étranger pour des vacances. En effet, depuis que notre nouvelle assistance vous dispense de vous procurer la carte européenne d’assurance maladie avant votre départ, nous ne pouvons plus savoir que
vous êtes partis. Or, il se pourrait qu’un contrôle soit justement prévu
pendant votre absence. De votre côté, vous risquez de l’ignorer ; du
nôtre, nous pourrions croire que vous tentez d’y échapper. Ce serait
dommage d’en arriver là, d’autant plus que vous seriez privé de vos
indemnités pour la période comprise entre votre rendez-vous manqué et
le moment où vous régulariserez la situation, c’est-à-dire votre retour.
Pensez donc à signaler votre départ en vacances au service indemnités
de votre mutualité10.
9 Voir carnet d’adresses p. 55
10 Voir carnet d’adresses p. 55
25
Protégez votre véhicule
Si vous partez en voiture, en moto ou en motorhome…
▲ Vérifiez que vous avez les papiers et les documents du véhicule (permis
de conduire11, carte grise, carte verte, carte de contrôle technique) et
qu’ils sont toujours valides. Faites-en des photocopies que vous conserverez dans vos bagages.
▲ Faites complètement réviser votre véhicule (pneus, freins, amortisseurs,
niveaux d’eau et d’huile…) avant le départ.
▲ Prenez une assurance véhicule à l’étranger. C’est indispensable pour
partir tranquille. La plupart des assurances prennent en charge le dépannage, le remorquage éventuel, l’envoi de pièces de rechange si elles sont
introuvables sur place, le rapatriement du véhicule et des occupants si
nécessaire, un chauffeur de remplacement si le conducteur ne peut plus
conduire, le prêt d’un véhicule pour atteindre le lieu de vacances et parfois le remboursement des frais d’hôtel occasionnés par l’immobilisation
du véhicule.
Demandez conseil à
votre assureur. Il trouvera avec vous et en
fonction de votre destination, le produit qui
vous convient le
mieux. Par contre, si
vous possédez déjà une
telle assurance à l’année, vérifiez les termes
du contrat et voyez si
elle couvre votre véhicule dans le pays où
vous vous rendez.
Les soins de santé sans gravité …
Lorsque la situation ne requiert pas la mobilisation de l’assistance à
l’étranger (par exemple si vous avez simplement consulté un médecin ou
pris un rendez-vous chez un dentiste), vous êtes alors dans le cadre d’intervention de la “carte européenne d’assurance maladie”.
Cette carte remplace depuis juin 2004, le formulaire E111. Comme lui,
elle permet le remboursement sur place des soins reçus à l’étranger.
Comment obtenir la carte européenne
d’assurance maladie ?
Avant votre départ, vous pouvez demander votre carte européenne d’assurance maladie au guichet de votre mutuelle ou par courrier ; elle vous
sera remise gratuitement. À l’étranger, vous la présenterez au prestataire de soins consulté.
Vous l’avez oubliée ? Pas de panique ! Vous n’aurez qu’à contacter
Eurocross International (+32-2-272.08.70) qui vous fera parvenir une
attestation provisoire valable pour la durée de votre séjour.
La carte européenne d’assurance maladie, en détail
À quoi sert-elle ?
Elle donne accès au remboursement des soins de santé à la sécurité
sociale du lieu où l’on se trouve. Attention, le remboursement est
alors conforme à la législation du pays où l’on séjourne, car en règle
générale, la mutualité n’intervient pas pour des soins en dehors du
territoire belge.
Dans quels pays est-elle valable ?
Dans tous les pays de l’Union européenne12, ainsi qu’en Islande, au
Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. Notons qu’en Espagne, les
exigences réglementaires sont telles qu’il est préférable d’avoir
toujours la carte sur soi.
11 Pour certains pays (anciens pays de la Russie, pays de l’Est, Turquie…), un permis de conduire
international est recommandé. Pour plus de renseignements, contactez le Touring Club de
Belgique (0900/10680 – service juridique) ou le Royal Automobile Club de Belgique (02/287
09 11 ou [email protected]).
26
12 Allemagne, Autriche, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie et Suède.
27
Partie III
Partir …
Et pour les autres pays ?
▲ La Belgique a passé une convention “soins de santé” avec la Tunisie,
l’Algérie, la Turquie et les pays de l’ex-Yougoslavie (Croatie, BosnieHerzégovine, Serbie, Monténégro et Macédoine). Si vous vous trouvez dans l’un de ces pays, le principe de remboursement est similaire à celui mis en place pour la carte européenne. Mais les documents sont spécifiques à chaque pays. Ils peuvent être obtenus
auprès de votre mutualité ou sur place par simple demande à
Eurocross.
Lors d’un séjour temporaire au Maroc, les soins qui doivent être
donnés dans l’immédiat ne sont remboursés qu’au retour en
Belgique, et selon les tarifs belges.
▲ Dans les pays qui n’ont signé aucune convention avec la Belgique,
seules les hospitalisations rendues indispensables par une urgence
médicale sont remboursées, selon les conditions de la loi belge.
Autrement dit, comme si vous étiez hospitalisé en Belgique.
Comment être remboursé ?
Deux possibilités existent :
▲ soit vous vous faites rembourser sur place en vous présentant dans
n’importe quel organisme de sécurité sociale muni de votre carte
européenne d’assurance maladie, d’un autre document spécifique
ou de l’attestation envoyée suite à votre appel à la Centrale de
Secours Eurocross ;
▲ soit vous attendez votre retour pour présenter au guichet de votre
mutuelle les feuilles de soins reçues à l’étranger. Le remboursement
se fera directement sur votre compte bancaire.
Attention ! En Tunisie, les soins ambulatoires (c’est-à-dire uniquement
les visites et consultations) doivent nécessairement être remboursés
sur place.
Vous souhaitez plus d’informations ?
Contactez votre mutualité13.
Sécurité maximum…
Pour les soins non hospitaliers et sans gravité, nous vous conseillons de
prendre une assurance santé!
En route!
Cette fois, ça y est ! Vous êtes fin prêt, vos bagages sont bouclés, vous
avez bien tous vos documents. Le voyage peut commencer !
Partir pour un long périple n’est jamais anodin et même si l’esprit est
déjà à l’insouciance des vacances, il faut rester vigilant.
Avant d’entreprendre un long voyage…
Quel que soit le mode de transport choisi, vous devez, si vous souffrez d’une
maladie particulière, en parler à votre médecin traitant. Peut-être y a-t-il des
contre-indications ou des recommandations à suivre.
Si vous êtes malade en voyage
Le mal de voyage toucherait une
personne sur trois et principalement les enfants. Il se caractérise, selon les cas, par une pâleur
inhabituelle, des nausées, des
vomissements, des vertiges, un
état de somnolence voire même
par une augmentation de la transpiration et de la salivation. Ces
malaises sont provoqués par le
mouvement de la voiture, du car,
du train, du bateau ou de l’avion
qui affecte le centre de l’équilibre
en lui envoyant des informations
sensorielles contradictoires. Cette
sensibilité diminue en général
avec l’âge et lorsque les voyages
deviennent plus nombreux et plus
réguliers.
13 Voir Carnet d’adresses p. 55
28
29
Comment éviter le mal de voyage ?
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
▲
Augmentez votre confort (ou celui du voyageur sensible), notamment
en vous installant dans la partie la plus stable du bateau (au centre),
de l’avion (entre les deux ailes), de la voiture ou du car (sur le siège
avant).
Pensez à vous asseoir dans le sens de la marche.
Mangez peu, mais à intervalle régulier.
Ne lisez pas et si votre enfant a tendance à être malade ne le laissez
pas jouer à des jeux électroniques.
Respirez de l’air frais.
Regardez au loin tout en fixant l’horizon.
Prenez une demi-heure ou une heure avant le départ un médicament
qui atténue le malaise.
Une position semi-couchée, voire couchée aide parfois certaines personnes.
Si vous prenez le volant
Il y a des règles de conduite élémentaire à respecter (limitations de
vitesse, distance entre les véhicules, priorités…) ; des règles d’hygiène à
observer (ne pas boire d’alcool, se reposer avant que la fatigue ne s’installe, boire beaucoup d’eau lorsqu’il fait chaud…) ; des attentions particulières à porter à ceux qui
vous accompagnent surtout si vous voyagez
avec des enfants, des
personnes âgées ou des
gens qui souffrent du
mal de voyage (arrêts
fréquents pour prendre
l’air et se dégourdir les
jambes, installation confortable, ceinture de sécurité...).
30
Au volant, le mieux est de s’arrêter
toutes les 2 heures !
Attention aux accidents !
Ils représentent dans les statistiques, la principale cause de rapatriement,
mais aussi de décès en voyage. Les conditions de circulation (souvent dense
en période de vacances), la longueur du trajet, la chaleur, la pluie parfois,
le verglas et la neige en hiver, la fatigue, l’envie d’arriver à destination le
plus tôt possible, l’impatience des enfants sont autant de facteurs à risque
qui doivent inciter à davantage de prudence.
Conduire sous les tropiques
Le mauvais état des routes et des moyens de transport, l’absence de
contrôles stricts (vitesse, alcoolémie, état du véhicule), des règles de circulation différentes (quand elles sont respectées!) … rendent la conduite
dangereuse dans de nombreux pays tropicaux. Il est donc préférable de ne
pas conduire soi-même et de faire appel à un chauffeur local plus habitué à
ces conditions de circulation. Si vous devez quand même prendre le volant,
soyez prudent, anticipez le comportement des autres conducteurs et surtout
ne prenez pas pour acquises les règles de circulation qui sont les nôtres.
Mettez toutes les chances de votre côté
▲ Faites vérifier l’état de votre véhicule avant de partir ;
▲ postposez le départ de quelques heures si vous êtes fatigué et reposez-vous suffisamment ;
▲ préparez votre itinéraire et si nécessaire, faites étape ;
▲ arrêtez-vous régulièrement pour vous reposer et si vous êtes plusieurs à pouvoir conduire, relayez-vous ;
▲ prenez des boissons en suffisance pour le trajet, surtout s’il fait
chaud et si vous voyagez avec des enfants ;
▲ soyez vigilant sur le parcours ; vous ne connaissez pas l’état de la
route, ne vous laissez pas surprendre ;
▲ respectez les limitations de vitesse et les distances de sécurité
entre les véhicules.
▲ … Bref, soyez cool et levez le pied !
31
Transports en commun par la route
Avant le départ
Si vous partez en car, vérifiez avant d’acheter votre billet, la solvabilité et
le sérieux de la compagnie. Est-elle correctement assurée en cas d’accident? Y a-t-il des toilettes à bord? Y a-t-il deux chauffeurs pour se relayer?
C’est important pour votre sécurité.
Si vous prenez l’avion
À l’aéroport
▲
▲
▲
Pour les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes cardiaques, l’attente debout avant et après l’enregistrement des bagages
peut être longue et fatigante. Si c’est le cas, signalez-le au personnel.
Normalement, ces catégories de personnes devraient être prioritaires.
Dans certains aéroports, vous devrez marcher beaucoup pour atteindre
la porte d’embarquement. Si cela vous pose problème, vous pouvez
demander qu’un membre du personnel vous accompagne. Des fauteuils
roulants peuvent aussi être mis à votre disposition.
Pensez à prendre vos médicaments d’usage courant dans vos bagages
à main et n’oubliez pas d’emmener un pull ou une veste (dans l’avion,
il fait souvent frais).
La peur de voler
Beaucoup de gens ont peur de prendre l’avion. Pourtant, c’est aujourd’hui
le mode de transport statistiquement le moins dangereux. On estime en
effet qu’il faudrait voler tous les jours pendant 35.000 ans avant d’être
certain de devenir la victime d’un crash aérien! Cela dit pour certaines
personnes, les turbulences (tout à fait normales puisque l’air est un fluide en mouvement) et la désagréable impression d’être prisonnier d’une
carlingue en équilibre à plusieurs milliers de km d’altitude, n’a rien de rassurant.
32
Que faire pour ne plus avoir peur ?
Essayez de vous détendre, d’être reposé en arrivant à l’aéroport.
Veillez à arriver suffisamment tôt, ce qui diminuera votre stress. Si
besoin est, faites une séance de relaxation avant de partir. Pensez à
mettre des vêtements amples pour vous sentir à l’aise, respirez calmement. Prenez un bon livre pour vous changer les idées, discutez avec
vos compagnons de voyage.
Pour les personnes très angoissées, de grandes compagnies aériennes
organisent des stages d’initiation aéronautique pour dédramatiser la
situation. Il s’agit surtout d’expliquer les phénomènes qui pourraient se
produire, de simuler un vol... Il existe aussi des brochures sur le sujet.
Renseignez-vous auprès de votre agent de voyage.
Des conditions de voyage un peu particulières
Les variations de pressions
Ressenties notamment lorsque l’avion amorce sa descente, ces variations donnent souvent l’impression d’avoir les oreilles bouchées. Il
suffit alors pour égaliser la pression à l’intérieur de l’oreille moyenne
de déglutir, de bâiller, de mâcher un chewing-gum ou d’expirer en se
bouchant le nez et en gardant la bouche fermée. Ce petit désagrément
ressenti au niveau des tympans peut devenir très douloureux en cas
d’otite, de gros rhume ou de sinusite. Demandez l’avis de votre médecin en cas d’otite, car si elle est en pleine évolution, il pourrait y avoir
des complications et des séquelles irréversibles.
La climatisation de l’air
Dans l’avion, la température est souvent assez fraîche. Ayez toujours
un pull ou une veste sous la main. Il est aussi conseillé à ceux qui portent des lentilles de contact de les retirer ou d’humidifier la muqueuse de l’œil avec des larmes artificielles parce que cet air conditionné
la dessèche rapidement.
La position assise prolongée
Si vous prenez un long courrier en classe économique, la position assise prolongée, rendue inconfortable à cause de l’exiguïté des lieux,
peut être à l’origine de complications, plus particulièrement pour les
33
Partie IV
Garder La santé
personnes ayant des problèmes de circulation14.
Pour éviter ces accidents, nous vous conseillons pendant le voyage :
▲ de boire beaucoup, mais surtout pas d’alcool (il favorise la coagulation du sang) ;
▲ de vous lever régulièrement et de marcher pour activer la circulation sanguine ;
▲ de faire régulièrement des exercices de contraction des mollets ;
▲ de mettre des chaussures confortables et d’en desserrer les lacets,
car les pieds ont tendance à gonfler lors du vol ;
▲ et, si nécessaire, de porter des bas de contention (mais attention
leur port est loin d’être agréable !)
Prenez le temps de vous acclimater
Partant du principe qu’un voyageur averti en vaut deux, nous voulons
dans les pages qui suivent attirer votre attention sur un certain nombre
de risques pour la santé. L’objectif ici est de faire appel à votre bon sens,
de vous rappeler certaines règles de prudence qui, si elles sont fortement d’actualité dans le contexte des vacances, n’en restent pas moins
valables à tout moment de l’existence.
Pour commencer, se remettre du voyage
Vous êtes enceinte…
En principe, vous ne pourrez plus prendre l’avion après le huitième mois de
grossesse. Certaines compagnies fixent la limite à sept mois. Elles peuvent
aussi exiger un certificat médical confirmant le terme.
Dans votre état, comme vous êtes plus sensibles aux problèmes de circulation sanguine, soyez très attentives; bougez, buvez…
Vous avez un bébé…
Un nourrisson peut prendre l’avion dès sa troisième semaine, mais vous
devrez le garder sur vos genoux. Pour les long-courriers, renseignez-vous
auprès de la compagnie aérienne ou de votre agent de voyage.
Un peu avant le décollage et l’atterrissage, nettoyez soigneusement son nez;
donnez-lui aussi lors de ces deux phases de vol, un biberon, le sein ou la
tétine pour qu’il puisse téter et ainsi ne pas avoir les oreilles bouchées et
d’éventuels problèmes aux tympans.
Vous voilà donc arrivé. Un peu fatigué sans doute, un peu étourdi aussi,
mais heureux d’être à destination.
La première chose à faire est de vous donner le temps de vous acclimater et de vous remettre de la fatigue et du stress inévitables du voyage.
Reposez-vous. Écoutez votre corps, ne le malmenez pas d’emblée, laissez-lui le temps de s’adapter au changement de température si vous êtes
passé rapidement du froid au chaud (ou inversement), au manque d’oxygène si vous êtes en altitude et au décalage horaire si vous avez allègrement traversé les fuseaux horaires !
Le phénomène du décalage horaire
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un problème physiologique qui survient lorsqu’ayant pris un
vol long-courrier effectuant une traversée est-ouest ou ouest-est, plusieurs fuseaux horaires sont franchis rapidement. Il en résulte une
perturbation des rythmes biologiques.
14 Personnes âgées, cardiaques, ayant des problèmes de poids, de varices, femmes enceintes, mais
aussi femmes utilisant un contraceptif oral.
34
35
▲
▲
▲
de faire un petit somme pour récupérer de temps à autre quand
c’est possible ;
de ne pas boire beaucoup d’alcool ;
de s’adonner à la pratique d’un sport.
Les symptômes du décalage horaire s’estompent plus ou moins rapidement selon les personnes ; en général, il faut prévoir un jour d’adaptation par fuseau horaire traversé. Tenez-en compte pour la programmation de vos activités.
Vous prenez la pilule ?
Adaptez la prise au décalage horaire. Pour assurer son efficacité, veillez à la
prendre toutes les 24h.
L’impact
du décalage horaire
En général,il provoque :
▲ une perturbation du sommeil (somnolence, troubles de l’endormissement et du réveil) ;
▲ une diminution de l’appétit ;
▲ des maux de tête ;
▲ des sautes d’humeur ;
▲ des problèmes de concentration ;
▲ une diminution des capacités mentales et physiques.
Les uns et les autres ne réagissent pas de la même manière au phénomène ; tout est question d’âge (moins toléré quand on est âgé), de
caractère (on est du matin ou du soir), de quota habituel de sommeil… Bon à savoir : le décalage horaire semble plus facile à supporter dans les voyages vers l’ouest où le jour est prolongé que dans les
voyages vers l’est où il est raccourci.
Comment l’éliminer ?
Il n’existe à ce jour aucun traitement, ni aucun médicament pour prévenir et enrayer ces désagréments. Cependant, il est vivement
conseillé :
▲ d’ajuster immédiatement son rythme de vie à celui du pays où l’on
vient d’arriver ;
▲ de prendre des repas légers les deux premiers jours ;
36
Rendez-vous avec le soleil
C’est la lumière du soleil qui fait du bien
Physiologiquement et psychologiquement, nous avons tous besoin du
soleil, de sa chaleur et de sa lumière. C’est lui qui recharge nos batteries, adoucit nos humeurs et nous met en forme. Pourtant, on ne le répétera jamais assez, le soleil est aussi un ennemi dont il faut impérativement se protéger et ce, dès le plus jeune âge.
En réalité, c’est la lumière du soleil qui nous fait du bien, car elle agit
sur la mélatonine, une hormone qui intervient dans le règlement de
notre rythme biologique et de nos humeurs.
On sait aussi que grâce au soleil, la vitamine D peut fixer le calcium sur
les os, ayant en cela un impact positif non négligeable sur les risques
d’ostéoporose.
37
Les ultraviolets (UV)
Les rayons émis par le soleil sont divisés selon leur longueur d’onde en:
▲ UV-C: ils sont mortels, mais heureusement arrêtés par la couche d’ozone
(d’où son importance);
▲ UV-B: ils sont absorbés dans l’épiderme et favorisent la pigmentation et
l’action positive de la vitamine D. Ils sont aussi à l’origine des coups de
soleil et des cancers de la peau;
▲ UV-A: ils sont absorbés dans le derme et sont responsables du vieillissement de la peau;
▲ rayonnements invisibles et infrarouges: ils n’agissent pas sur la peau.
Les UV ont souvent un impact négatif à la fois sur:
▲ la peau;
▲ les yeux;
▲ les défenses immunitaires15.
Un capital soleil
non renouvelable
Notre corps n’a réellement besoin
que de 5 à 10 minutes d’exposition
quotidienne au soleil ! Le problème
c’est qu’avoir une peau bien bronzée
est encore un critère esthétique de
premier plan dans notre société. Pour
s’y conformer, beaucoup sont prêts à
sacrifier leur peau, leur santé et surtout leur capital soleil (autrement dit
l’ensemble des moyens de défense
dont dispose leur peau pour lutter
contre les agressions du soleil). Dans
cette lutte, nous ne sommes cependant pas tous égaux : les blonds et les
roux à la peau blanche ont moins de
défense que les personnes au teint mat et aux cheveux sombres. Ils sont
donc plus vulnérables et doivent redoubler d’attention.
Si vous voulez préserver votre santé, vous avez tout intérêt à repérer les
situations à risque au cours desquelles vous vous garderez de vous exposer parce que le rayonnement UV est trop élevé.
C’est quoi l’indice UV ?
C’est un indice universel mis au point pour quantifier l’intensité des
rayons ultraviolets (UV) et déterminer ainsi les lieux et les moments où
ils sont particulièrement nocifs pour la santé. La dangerosité des UV est
fonction :
▲ de l’heure : elle atteint son pic entre 11 et 15h ;
▲ de la période : chez nous, c’est autour du solstice d’été (21 juin) qu’il
y a le plus d’UV ; les mois de juillet et août sont également dangereux ;
▲ de la latitude : l’intensité du soleil et des UV s’accentuent lorsqu’on
s’approche de l’équateur ;
▲ de l’altitude : l’indice UV augmente d’environ 10% chaque fois qu’on
s’élève de 1.000 mètres ;
▲ de l’épaisseur de la couche d’ozone : le soleil est plus dangereux en
Australie, en Afrique du Sud et au Chili, car ces pays sont proches du
trou dans la couche d’ozone ;
▲ des nuages : quand ils sont bas et sombres, ils absorbent la quasi
totalité des rayonnements UV, ce n’est pas le cas pour les nuages élevés ;
▲ du réfléchissement : sur la neige, le sable et l’eau, le rayonnement
UV est amplifié par l’effet réfléchissant.
Le solarium ne prépare pas la peau pour le soleil
Il est aujourd’hui clairement établi que les solariums avant le départ en
vacances ne protègent en rien la peau, car ils n’induisent que des rayons UVA qui entament, eux aussi, votre capital soleil et ne préparent pas la peau à
15 En affectant la peau, les rayons UV peuvent
affaiblir notre système immunitaire, le rendant
plus perméable à certaines infections cutanées
ou à certaines maladies.
38
39
Les enfants et le soleil
Exposer un enfant au soleil avant l’âge de six mois est tout à fait contre-indiqué. Ensuite, et jusqu’à l’âge de 15 ans environ, il faudra prendre un certain
nombre de précautions parce que son système de défense immunitaire
contre les rayons nocifs du soleil n’est pas encore totalement opérationnel.
En outre, il sera plus susceptible d’attraper une insolation ou de se déshydrater.
Prendre ses précautions:
▲ ne laissez jamais un enfant en plein soleil ou enfermé dans une voiture
au soleil;
▲ faites-le jouer ou se reposer dans des endroits aérés et ombragés;
▲ protégez-le avec une crème écran total ou mieux, avec un petit chapeau
et des vêtements légers;
▲ donnez-lui beaucoup à boire;
▲ préparez-lui une alimentation plus légère qu’à l’ordinaire et donnez-lui
La prévention des coups de soleil
Un coup de soleil n’a rien d’anodin. Il s’agit
bel et bien d’une brûlure de la peau souvent
provoquée par une exposition au soleil
inadéquate. Selon l’intensité et la durée de cette
exposition, vous risquez de simples rougeurs,
une peau qui pèle et, plus grave, une véritable
nécrose de l’épiderme (les cellules
sont tuées) avec formation de
cloques. A ce stade, vous souffrez
aussi bien souvent de fièvre et de
maux de tête.
Sachez en tout cas que lorsqu’ils
sont répétés d’année en année,
les coups de soleil peuvent provoquer des cancers de la peau.
40
Pour vous protéger efficacement
Nous vous conseillons :
▲ de ne pas vous exposer trop longtemps et surtout pas les premiers
jours. Allez-y progressivement ;
▲ d’éviter la plage horaire 11h-15h, période ou les UV sont les plus
élevés ;
▲ d’appliquer de la crème solaire à haut indice de protection toutes
les deux heures et après la baignade. Soyez toutefois conscients de
leur effet pervers : en vous badigeonnant de crème, vous vous protégez des rayons, mais jamais entièrement. Ce qui est vicieux et
dangereux, c’est qu’avec cette crème disparaît la sonnette d’alarme
que constituait naturellement le coup de soleil. C’est lui qui, sans
cela, vous signalait que votre peau en avait assez !
Soigner un coup de soleil
Une douche froide suffit parfois. Sinon, enduisez la partie brûlée de
votre corps d’un lait après-soleil. Si c’était insuffisant, consultez un
médecin.
La déshydratation chez le nourrisson
La déshydratation est la conséquence d’une exposition à une température
extérieure trop élevée qui entraîne des pertes d’eau (sueurs, diarrhées) non
compensées.
Un nourrisson ne sachant pas exprimer sa soif de manière compréhensible,
vous devez redoubler de prudence et augmenter sa ration quotidienne de
liquide.
Le coup de chaleur
Fatigue prononcée, maux de tête violents, augmentation rapide de la
température (40/41°C), rougeur et sécheresse de la peau, accélération
de la respiration, crampes musculaires, état de confusion, vomissements
et parfois même évanouissement, tels sont les symptômes du coup de
chaleur ou insolation.
Il est provoqué par une exposition prolongée au soleil, associée souvent
à un effort physique intense et éventuellement à la prise d’alcool.
L’insolation peut aussi avoir lieu par temps lourd, voilé ou par jour de
41
grand vent. Elle est possible également aux sports d’hiver. Les enfants
et les personnes âgées y sont plus sensibles.
Que faire ?
Appelez un médecin ou allez à l’hôpital. Il s’agit là d’une urgence
médicale qui, sans vouloir être alarmiste, peut être fatale. Les premiers soins consistent à asperger le malade d’eau froide, à le faire
boire et à l’installer dans un endroit frais et aéré.
Pour éviter l’insolation
Portez un chapeau et des vêtements légers. Ne faites pas de sport aux
heures les plus chaudes de la journée et surtout pas après un repas.
Buvez beaucoup pour réhydrater convenablement le corps, mais ces
boissons ne doivent être ni sucrées, ni alcoolisées.
Attention aux yeux !
Les yeux sont particulièrement sensibles aux rayons UV. Quitte à avoir l’air
de frimer, portez le plus souvent possible de bonnes lunettes de soleil
(attention aux contrefaçons qui ont un taux de protection aussi faux que
leur origine!). Elles vous protégeront des conjonctivites, des inflammations
de la cornée et surtout d’une forme accélérée de cataracte.
Hygiène au quotidien
La diarrhée du voyageur (ou tourista), le choléra, la fièvre typhoïde et
paratyphoïde, l’hépatite A, la poliomyélite et certaines infections parasitaires comme l’amibiase ont comme principaux vecteurs de transmission l’eau, les aliments et les mains. En tant que voyageur débarquant
dans un pays étranger, le risque est réel. Parce que vous vivez habituellement dans un tout autre contexte sanitaire et que, contrairement aux
populations locales, votre corps n’y est pas immunitairement préparé. Il
y est d’autant moins que dans nos régions, nous vivons dans un environnement particulièrement aseptisé qui nous rend paradoxalement plus
fragiles. Vous devez donc vous montrer prudent et vous astreindre à certaines règles d’hygiène élémentaires.
42
Que faire en cas de diarrhée ?
Lorsqu’il s’agit d’une diarrhée légère (selles liquides et fréquentes avec
des crampes intestinales supportables), il est conseillé de…
▲ boire beaucoup pour se réhydrater, de 3 à 5 litres par 24h. Il existe
pour cela des solutions de réhydratation que vous aurez emportées si
vous séjournez dans un pays à risque. Le thé convient également très
bien ;
▲ manger en petites quantités et plus particulièrement du riz, des
pâtes, du pain grillé, des bananes… ;
▲ prendre si nécessaire un antidiarrhéique (si vous devez faire un long
trajet, pour éviter une déshydratation trop rapide...).
Les symptômes sont plus graves ? Faites immédiatement appel à un
médecin!
La diarrhée
chez les bébés
et les petits enfants
N’oubliez pas qu’elle peut provoquer la déshydratation. Dès
lors, soyez particulièrement
attentif car le risque pour la
santé de l’enfant est réel!
Des effets
sur la contraception
Une diarrhée peut diminuer
l’efficacité de la pilule, tout
comme certains médicaments
pris de manière prolongée
dans le traitement préventif
de la malaria.
N’hésitez pas à consulter un
médecin!
43
Que manger ?
Et le corps ?
Un aliment cuit et chaud, ne présente en général aucun danger. Si c’est
possible, cuisinez vous-même ce que vous avez acheté. Sinon, méfiezvous des endroits infestés de mouches et des ambulants installés à
même la rue ; à moins que vous puissiez assister vous-même à la cuisson
de ce que vous allez manger.
Les mains étant un vecteur de transmission microbien et bactériologique, lavez-les très souvent et surtout avant chaque repas.
Dans les pays chauds ou les pays où l’eau de distribution peut poser problème en terme d’hygiène, ne mangez ou pas :
▲ d’aliments à base de lait non pasteurisé ou non bouilli (fromages,
crèmes glacées…) ;
▲ d’œufs crus ;
▲ de viandes crues ou très peu cuites ;
▲ de crustacés et de poissons crus ;
▲ de salades ou légumes crus ;
▲ de fruits avec leur pelure.
Si vous devez vous acclimater à des conditions de vie radicalement différentes des vôtres (chaleur et humidité, froidure, activités physiques
plus intenses, piqûres d’insectes, poussières, baignades en milieu naturel, environnement parasitaire…), prenez soin de votre corps et en particulier de votre peau qui peut être fragilisée par tous ces changements.
Douchez-vous régulièrement et lavez-vous avec un savon à PH neutre.
Essuyez-vous méticuleusement et si vous avez la moindre plaie ou la
moindre égratignure, désinfectez-la immédiatement avec la pommade
antiseptique que vous aurez emportée.
Moustiques et autres insectes piquants
Que boire ?
En vacances dans les pays chauds, il faut boire beaucoup. Au minimum 2
litres par jour. Mais surtout pas d’eau du robinet16, même si votre hôte
vous l’offre avec bon cœur. Osez dire non. Dès lors, vous éviterez aussi
les glaçons, les jus de fruits artisanaux qui la plupart du temps sont coupés avec de l’eau.
Que choisir alors ?
De l’eau en provenance de bouteille capsulée (ou mieux encore décapsulée devant vous).
▲ Des boissons gazeuses parce qu’elles sont plus difficilement falsifiables et parce que le gaz carbonique qu’elles contiennent produit
une acidité qui inhibe les bactéries.
▲ Des boissons chaudes à base d’eau bouillie (thé et café).
▲
16 Boire de l’eau du robinet présente un risque modéré en Afrique du Sud, dans les Caraïbes et les
îles de l’Océan Pacifique, en Corée du Sud, au Japon, en Israël et dans la partie nord du bassin
méditerranéen. Par contre, le risque est réel dans la partie sud du bassin méditerranéen et dans
les pays africains, asiatiques et latino américains.
44
Dans les régions chaudes et
humides, les moustiques, les
mouches et autres insectes mordants sont, pour les populations
locales comme pour les voyageurs, une véritable calamité.
Parce que leurs piqûres irritent
et démangent (on se gratte, ce
qui provoque de petites blessures qui s’infectent facilement), mais aussi et surtout
parce qu’ils sont les vecteurs de
maladies tropicales graves
comme le paludisme (ou malaria), la maladie du sommeil, la
fièvre jaune, certaines encéphalites... Une seule solution:
s’en protéger. Tous les jours et
sans relâche, parce que souvent
45
une seule piqûre d’insecte suffit à inoculer la maladie. Et quand les vaccins n’existent pas (c’est le cas pour le paludisme ou la dengue), c’est la
solution la plus efficace pour prévenir ces graves infections dans les
régions où elles existent en permanence. En général, les mesures à
prendre pour se protéger des moustiques sont aussi valables pour d’autres
insectes nuisibles.
Se protéger des moustiques
La plupart des moustiques sont nocturnes. C’est donc entre le coucher et
le lever du soleil qu’il faudra surtout faire attention.
Comment ?
▲ En portant des vêtements clairs et si possible assez épais (parce que
les moustiques peuvent piquer même à travers le tissu) sur tout le
corps (n’oubliez pas les chevilles et les pieds très prisés par les moustiques).
▲ En appliquant un répulsif sur les parties exposées du corps et sur les
vêtements eux-mêmes. Son effet est d’ailleurs plus durable sur le
tissu que sur la peau.
▲ À l’intérieur, on veillera à protéger toutes les ouvertures (portes,
fenêtres) de moustiquaires.
▲ Pour la nuit, installez des moustiquaires autour des lits et si vous êtes
dans une région à haut risque, préférez des moustiquaires déjà imprégnées d’insecticide. Il existe aussi des diffuseurs à brancher dans une
prise, à condition qu’il y ait l’électricité !
Le mieux cependant est de vous renseigner avant le départ auprès de
votre médecin ou de votre pharmacien.
Se protéger des tiques
Les tiques sont de plus en plus répandues dans les forêts et les zones en
friches d’Europe. Elles peuvent transmettre aux hommes des infections
comme l’encéphalite à tiques ou maladie de Lyme.
En balade en forêts, dans les pâturages d’altitude ou les zones humides
et marécageuses, nous vous conseillons :
▲ de porter de longs pantalons et d’en entrer l’extrémité dans les
chaussettes ;
▲ de retour de promenade, déshabillez-vous et inspectez votre corps
(faites-vous aider, vous n’y arriverez pas seul !) surtout au niveau des
plis et des zones poilues ;
Si une tique s’est accrochée, n’attendez pas pour la retirer. Prenez une
pince à épiler et décollez-la lentement, sans à-coup, ni mouvement
brusque.
Si vous comptez faire du camping, des randonnées, du vélo ou de la spéléologie en Europe centrale, il vaut mieux demander un vaccin contre
l’encéphalite à tiques à votre médecin, étant donné que cette maladie
est en recrudescence dans cette région.
Au bord de l’eau…
Les problèmes de pollution
Avant de choisir une destination balnéaire, un élément devrait retenir
votre attention et devenir l’un de vos principaux critères de sélection : la
pollution. Elle concerne toutes les destinations prisées, aussi bien dans
les pays exotiques que le long des côtes européennes. Généralement,
quand ce ne sont pas des problèmes d’hydrocarbures déversés accidentellement (naufrage d’un pétrolier) ou volontairement (dégazage des
bateaux
en
pleine
mer),
cette
pollution
est
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bactériologique17. Elle occasionne chez les personnes sensibles des
mycoses, des otites, des irritations des voies respiratoires, des dermatoses et des gastro-entérites.
paraît trouble et malodorante, si des détritus ou des poissons morts
surnagent, si la plage se situe à proximité d’une bouche d’égout, il
n’y a pas à hésiter, changez d’endroit…
Les touristes sont en partie responsables de la pollution des plages et de
leurs abords. Soyez-en conscients; prenez la peine de jeter vos ordures dans
les poubelles et ne laissez pas votre chien faire ses besoins n’importe où.
Les risques de noyade
En cause : les courants marins, des comportements à risque, une mauvaise surveillance des enfants et l’hydrocution.
Quels sont les endroits à éviter ? Comment savoir ?
▲ Certains pays (la Belgique en fait partie) publient chaque année, un
classement “propreté” de leurs stations balnéaires. Des organisations écologiques font aussi de même. Renseignez-vous. Sur
Internet, on trouve déjà pas mal d’informations. Peut-être que si
davantage de touristes se montraient préoccupés de ces questions,
les autorités locales investiraient plus dans la propreté. Bien sûr,
c’est une question de moyens, mais c’est aussi affaire de volonté et
de priorité. On peut comprendre qu’en Afrique, la dépollution des
plages et l’assainissement à long terme des zones touristiques puissent poser problème pour des pays en manque de moyens (néanmoins, le long des côtes du nord et de l’est du continent africain,
de gros efforts ont déjà été accomplis), par contre, venant de pays
mieux nantis (France, Italie, Espagne, Grèce…) c’est plus difficile à
accepter.
▲ Si vous êtes déjà sur place, rien ne vaut l’observation. Si l’eau vous
Dès lors :
▲ informez-vous sur place des courants dangereux qui pourraient exister et ne vous baignez pas là où c’est interdit. D’une manière générale, ne partez pas nager seul ou si vous le faites, prévenez vos compagnons restés sur la plage qu’ils puissent vous suivre du regard ;
▲ ne vous aventurez pas trop loin dans la mer si vous ne savez pas bien
nager ou si vous n’avez pas l’habitude de nager sur de longues distances ;
▲ gardez toujours un œil sur vos enfants, quel que soit leur âge ;
▲ évitez les malaises dans l’eau, pour cela ne mangez pas trop copieusement avant d’aller nager. N’abusez pas d’alcool. Si vous êtes resté
longtemps au soleil et que vous avez très chaud, entrez progressivement dans l’eau pour éviter les chocs thermiques qui peuvent être
fatals (= hydrocution). En outre, attendez 1h30 après le repas avant
d’aller vous baigner.
L’hygiène des yeux sur la plage…
Si vous passez beaucoup de temps sur la plage, pensez à emporter des bains
oculaires en unidose pour soulager les yeux irrités par le sable, le sel ou
d’éventuelles poussières. N’oubliez pas non plus vos lunettes solaires.
17 Notamment dans toute l’Afrique subsaharienne, à Madagascar, en Égypte, au Moyen Orient, au
Cambodge, en Chine centrale, aux Philippines, au Brésil, au Vénézuela, à la Guadeloupe, à la
Martinique, dans l’île Maurice… Renseignez-vous avant de partir auprès de votre médecin traitant ou dans un centre de vaccination agréé.
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À la montagne…
▲
Le mal de montagne
▲
Le changement d’altitude provoque parfois des maux de tête, des insomnies ou de la fatigue, des nausées, des vomissements, une perte d’appétit, une toux sèche, des vertiges, un gonflement des mains, du visage et
des pieds.
▲
vitaminées,…) ;
protéger vos yeux, votre peau et vos lèvres des rayonnements du soleil
plus dangereux en altitude, surtout s’il y a de la neige (attention à la
réverbération !) ;
faire des paliers : une ascension trop rapide au-delà de 3.000 mètres
peut provoquer des œdèmes pulmonaires ou cérébraux ;
prendre un guide. La montagne est dangereuse pour celui qui ne la
connaît pas. Et puis, vous la découvrirez bien mieux avec un spécialiste.
En général, ces symptômes apparaissent à partir de 2.000 ou 2.500
mètres d’altitude et sont plus fréquents et plus importants lorsque l’arrivée en hauteur est brusque.
Cette sensibilité est affaire de personne et se répète généralement à
chaque séjour.
Que faire ?
▲ S’acclimater à l’altitude en restant sur place quelques jours.
Grimper ensuite progressivement en faisant des paliers réguliers.
▲ Eviter l’alcool et boire de l’eau en suffisance.
▲ Renoncer au sport dans un premier temps et limiter les efforts.
Randonnée en moyenne et haute
montagne, trekking
L’un comme l’autre ne s’improvisent pas. Songez à:
▲ vous préparer physiquement en vous entraînant avant de partir
(marche, jogging, musculation) ;
▲ préparer méticuleusement votre équipement ; le temps peut changer
très vite et parfois devenir extrême (chaleur, froid, pluie, orage, vent,
neige…); vous pouvez aussi être confronté à des terrains très différents
(alpages, pierres, parois, neige, glace) au cours d’une même ascension. Tester au préalable votre matériel est important, surtout vos
chaussures afin d’éviter les ampoules et autres petites blessures douloureuses qui risqueraient d’entraver votre marche ;
▲ boire beaucoup (plus vous montez en altitude, plus vous devez boire) ;
▲ adapter votre nourriture à l’exercice (fruits secs, féculents, barres
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Vie affective et rapports sexuels
Sources d’information
Qui n’est jamais tombé amoureux en vacances ? L’amour fait du bien et
il serait dommage de ne pas en profiter. Cela dit, certains rapports
sexuels peuvent être dangereux s’ils ne sont pas protégés.
• Question Santé asbl - Passeport Question Santé 2004 - Bruxelles,
2004, 13e édition.
Toutes les maladies sexuellement transmissibles (MST) ne mettent pas
nécessairement votre vie en danger (mycoses, herpès…). Le sida est par
contre beaucoup plus grave, tout comme l’hépatite B. Pour celle-ci, il
existe néanmoins un vaccin.
Pour vous protéger de toutes ces maladies, “sortez couverts” et ayez toujours des préservatifs dans votre poche ou votre sac à main.
• Institut de Médecine Tropicale - Conseils de santé pour voyageurs - édition 1998-1999 destinée au corps médical (Medasso Headlines).
• Dossier : Vacances dans Pharma Sphère, le mensuel du pharmacien n°78 - juin/juillet 2003 - pp. 12-22.
• Brochure de la Mutualité socialiste du Luxembourg - Notre assistance
à l’étranger. En Vacances, simplifiez-vous la vie !
• Sites Internet : www.routard.com
www.diplomatie.be
www.smi-voyage-sante.com
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Carnet d’adresses
— Service public fédéral des Affaires étrangères
rue des petits Carmes 15 • 1000 Bruxelles
site : www.diplomatie.be
tél. 02.501 81 11
— CHU de Liège
Médecine des voyageurs
Domaine universitaire du Sart Tilman B35 • 4000 Liège
tél. 04.366 77 86
site : http://www.chuliege.be
Les centres de vaccination agréés
— Institut de Médecine Tropicale
Kronenburgstraat 43/3 • 2000 Antwerpen
tél. 03.247 64 05 ou 0900.10 110
sites : www.itg.be ou www.medecinedesvoyages.be
— Centre médical du Ministère des Affaires étrangères
rue de Namur 59 • 1000 Bruxelles
tél. 02.501 35 11 ou 02.501 35 24 ou 02.501 35 25
— Hôpital Saint-Pierre
Travel Clinic
rue Haute 290 • 1000 Bruxelles
tél. 02.535 33 43
site : http://www.stpierre-bru.be
— Hôpital Universitaire Erasme
Travel Clinic
route de Lennik 808 • 1070 Bruxelles
tél. 02.555 72 00
e-mail : [email protected]
site : http://www.hopitalerasme.be
— CHU de Liège
Médecine des voyageurs - Polyclinique Brull
quai Godefroid Kurth 45 • 4000 Liège
tél. 04.270 30 33
site : http://www.chuliege.be
— Centre Inter-Universitaire Ambroise Paré
Consultation de Médecine Interne
boulevard Kennedy 2 • 7000 Mons
tél. 065.39 25 60
site : http://www.hap.be
— Centre Hospitalier Régional de Namur
avenue Albert Ier 185 • 5000 Namur
tél. 081.72 71 42
— Clinique Saint-Pierre
Centre de vaccinations
avenue Reine Fabiola 9 • 1340 Ottignies-Louvain-La-Neuve
tél. 010.43 73 70 (rendez-vous), 010.43 74 63 (informations)
Nos mutualités régionales
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— Polyclinique de l’Hôpital civil de Charleroi
boulevard Zoé Drion • 6000 Charleroi
tél. 071.92 23 07
— Mutualité socialiste du Brabant
rue du midi 111 • 1000 Bruxelles
tél. 02.506 96 11
— Centre hospitalier de l’Ardenne
avenue de Houffalize 35 • 6800 Libramont
tél. 061.23 87 00 ou 061.23 87 01
— Mutualité socialiste du Borinage
rue Chisaire 10 • 7000 Mons
tél. 065.37 77 11
— Institut provincial Ernest Malvoz
quai du Bardou 4 • 4020 Liège
tél. 04.344 79 54
— Mutualité socialiste du Brabant Wallon
chaussée de Mons 228 • 1480 Tubize
tél. 02.391 09 11
55
— Mutualité socialiste du Centre et Soignies
rue Ferrer 114 • 7170 La Hestre
tél. 064.27 92 11
— Mutualité socialiste de Charleroi
avenue des Alliés 2 • 6000 Charleroi
tél. 071.20 86 11
— Mutualité socialiste de Dinant-Philippeville
rue de France 35 • 5600 Philippeville
tél. 071.66 03 11
Si vous souhaitez obtenir un exemplaire
de cette brochure,
adressez-vous à votre mutualité ou adressez votre demande à :
l’Union nationale des mutualités socialistes (U.N.M.S.)
Département communication
rue Saint-Jean 32-38 – 1000 Bruxelles
tél. 02/515 05 59 – fax 02/512 62 74
Vous pouvez également commander ou télécharger cette brochure ou
avoir un aperçu de nos autres publications sur notre site Internet :
www.mutsoc.be à la rubrique “publications”.
— Mutualité socialiste de Liège
rue Douffet 36 • 4020 Liège
tél. 04.341 62 11
— Mutualité socialiste du Luxembourg
place de la Mutualité 1 • 6870 Saint-Hubert
tél. 061.23 11 11
— Mutualité socialiste de Namur
chaussée de Waterloo 182 • 5002 Saint-Servais
tél. 081.72 92 11
— Mutualité socialiste du Hainaut Occidental
rue du Fort 48 • 7800 Ath
tél. 068.26 42 42
rue du Val 2 • 7700 Mouscron
tél. 056.85 27 27
— Mutualité du Transport et des Communications
boulevard Lemonier 41 • 1000 Bruxelles
tél. 02.514 11 90
Editeur responsable
Bernard De Backer, rue Saint-Jean 32-38, 1000 Bruxelles
Rédaction
Josiane De Ridder
Conseils
Didier Radermecker, Ghislain Weets, Martin Wauthy, Dominique Feron
Illustrations
Frédéric Thiry
Maquette et suivi de production
Carine Perin
Réalisation graphique
Centre de communication de l’économie sociale - Krista Philippaerts
Coordination et supervision
André Ninane
Dépôt légal : D/2005/1222/07
— Mutualité socialiste de Verviers
pont Saint-Laurent 25 • 4800 Verviers
tél. 087.31 39 21
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QUELQUES
CONSEILS
POUR ÉVITER
PROBLÈMES
DE SANTÉ
OU AUTRES
TRACASSERIES
MAI
’05
BONNES VACANCES !
un voyageur averti en vaut deux