Lignes dans le ciel - Garabandal
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Lignes dans le ciel - Garabandal
Une histoire de fin des temps Trilogie volet III Lignes dans le ciel (extraits) livre de 164 pages Une trilogie est un ensemble de trois œuvres, qui sont connectées et peuvent être vues comme une œuvre unique ou bien comme trois œuvres distinctes. L'auteur, senior passionné par le monde divin et la fin des temps, avait pris un train prémonitoire qui annonçait qu'il perdrait de vue une amie emmenée par un autre train, avant qu'ils n'aient fait connaissance. Elle est revenue dans ses rêves (voir Luc et Léa). Le premier volet de cette trilogie lui a confirmé la réalité d'événements annoncés à l'avance et l'a mené à l'expérience de l'âme sous forme d'une colombe qui s'est écorchée au sol en ayant raté son envol pour avoir trop rasé le sol. Le second volet commence avec l’inquiétude, qu'il ne partage pas, de voyageurs qu'il côtoie et rassure dans le tunnel d'un métro et l'amène au bout du voyage à accepter l'existence de passages obligatoires dans notre existence à franchir sobrement avec sa beauté intérieure. Le dernier volet lui fait prendre conscience que dans un cadre qu'il a en héritage, l'homme peut prendre de multiples figures, mais que finalement toutes lignes comme les rails des deux trains qui l'ont séparé de Léa convergent sur le même point, la fin des temps. Invasion de signes Une rivière vers le bas du premier plan le barre en longueur. Tout devant, avant elle Luc a l'impression d'être à la fois observateur extérieur à la scène et partie prenante d'un petit groupe d'hommes et de femmes dont celle qui pour lui et Léa qui s'affiche comme une femme de la quarantaine. Le rêve n'est que distorsions. L'impression de dédoublement en ce qui le concerne, l'impression aussi qu'il n'est pas projeté dans une scène de l'avenir mais que la majoration de l'âge de Léa est juste un symbole de sa maturité d'esprit, de son sérieux de vie. Pis encore, un homme assez âgé, aux cheveux grisonnants s'entretient avec lui. Il ne sait pas de quoi ils se parlent. Ils regardent vers la rivière, elle es moyennement large, très peu profonde et sur la ligne médiane du cours tranquille sont alignés trois moulins à vent, un peu comme celui des « Lettres de mon moulin » d'Alphonse Daudet, mais pas de la même taille, trop petits pour être de vrais moulins, ils sont trop grands pour être des jouets, leur hauteur est d'une bonne taille humaine, il songe à des maquettes dont il ne voit pas tourner les pales. Ils suivent une scène qui se passe de l'autre côté de la rivière. Trois montagnes pointues assez verdoyantes s'alignent. Au flanc de l'une d'elles, des maisons éparses, des chalets peut-être, des maisons aux murs de pierres aussi. Une jeune femme aux longs cheveux, en longue robe blanche de mariée entre dans l'une d'elle à mi flanc de montagne avec un petit cortège. L'homme grisonnant explique à Luc : « Dire qu'elle ne voulait pas se marier, elle est tellement heureuse. » Il semble que c'est la même femme que celle de la quarantaine. Luc se rappelle que Léa avait commencé à organise son retour en France au point que ses amis ont dû précipiter la rencontre avec Mario. Heureusement. Il comprend que de l'autre côté de la rivière c'est une scène d'un passé relativement récent qui lui a été montré même si le paysage de montagnes ressemble plus à la Savoie ou aux Pyrénées qu'à la Californie. Il est tellement heureux pour elle. Une scène complètement différente s'y substitue où il ne reconnaît que lui comme personnage de la scène d'avant. Il est dans un paysage qu'il connaît très bien, d'anciennes pâtures à la terre pauvre qui recouvre à peine le socle calcaire de la montagne du Bugey, parsemé de noisetiers, d'acacias et d'autres arbres de moyenne montagne. Il porte une grande banderole de tissu souple et fragile sur lequel figurent des scènes ; d'aspect ça s'apparente en beaucoup plus grand aux banderoles des confréries d'autrefois de son village ; c'est comme une sorte de petite manifestation, d'autres jeunes gens les accompagnent. Le tissu risque à chaque instant de s'écorcher dans les branches ramifiées ou épineuses au passage. Il se fait la réflexion qu'ils pourraient l'enrouler par prudence mais ils s'en abstiennent. Est-ce que ça a trait à ses scrupules qu'il met de côté pour parler clairement de la révolution qui arrive en France ? Il ne sait pas. L'étrange continue à son réveil au matin. Il se regarde dans le miroir alors qu'il est à sa toilette, il s'aperçoit que l'homme grisonnant qui lui parlait de Léa, c'était lui, il ne s'est pas dédoublé mais détriplé dans le rêve. Encore plus étrange ; dans la journée du samedi qui s'enchaîne, il reprend ses recherches de contacts de journalistes californiens de langue française sur Facette. L'une lui répond gentiment avant le soir de France (le matin en début de journée en Californie. Une photo de paysage de sa page du réseau social vue sur son téléphone portable lui rappelle les tonalités du paysage de l'autre côté de la rivière de son rêve, en fait il n'en est rien, quand il verra le cliché en grand, il verra que seules les teintes et leur répartition correspondait, lui c'était un paysage de montagne, là c'est un bord de mer probablement breton. Il n'en a pas fini en matières de surprises mais il devra attendre le mercredi matin pour s'en apercevoir. Le même samedi soir, avant la nuit de son rêve l'état de santé de sa maman très âgée, atteinte de plusieurs cancers, maintenue en hospitalisation à domicile pour respecter sa volonté de mourir chez elle, se dégrade de plus en plus. Luc n'a pas envie que sa maman le voit dans des situations dont il n'est pas forcément fier quand elle sera au paradis. Il décide de faire comme un nettoyage de printemps dans son âme. Il demande à Dieu un signe pour le réconforter. Le lendemain, il s'aperçoit que c'est les Rameaux, grande fête chrétienne. Comme on approche de Pâques, le soir le Prêtre tient une permanence de confessions. Il y en a une autre en milieu de semaine. Quand ce prêtre avait été affecté à la paroisse au retour d'un pèlerinage à pied à Jérusalem, Luc s'était dit : « C'est avec ce prêtre que je rendrai sa blancheur à mon âme ! » mais il ne savait pas quand ça arriverait. Il n'attend pas de signe tout en pressentant qu'il l'a peut-être reçu sans s'en apercevoir. Il met son âme en ordre avec le représentant du Seigneur qui s'était rendu disponible pour les confidences des âmes repentantes en fin d'après midi des Rameaux. Lundi se passe, et dans la nuit Luc fait un nouveau rêve. Il est dans la rue centrale de la petite ville de Tenay, en sortie de cluse. Il y a une camionnette blanche garée qui empiète sur la chaussée. Luc l'a passée sans encombre au volant d'une petite camionnette et se dirige vers la gare. Arrive un énorme camion, il va avoir des difficultés à doubler à son tour l'autre véhicule, Luc tourne quand même dans une impasse latérale pour le laisser passer, c'est illogique, il lui suffirait de continuer sa route puisqu'il est largement devant. En fait le gros véhicule est bloqué. Où l'étrange se réimpose, Luc voit passer deux ou trois petits camions de couleurs assez vives, c'est impossible sans dématérialisation pour traverser le gros camion. Il se contente sur l'heure de fixer le souvenir. Le mardi matin il cherche à situer le lieu californien où réside sa nouvelle amie journaliste « Joshua Tree ». Il est stupéfait. C'est près de l'oasis de Palm Springs. Léa encore sous la pâleur de l'anémie est passée en mars 2010, époque de faible fréquentation touristique à Palm Springs durant trois jours. Le nom de Bellamonte a été donné en rêve à Luc et il existe un hôtel de ce nom dans l'oasis. Son amie journaliste pourra-t-elle sonder si quelqu'un s'en souvient làbas ? Savoir peut- être le nom du couple de Santa Monica qui fait de la musique de films qui l'a amenée en Cessna ? Si c'était cela le signe demandé ? Si ce n'est pas lui tant pis, mais il existe un autre élément lié au désert dans cette anecdote sous l'angle de l'intérêt de Luc pour la fin des temps. Alors qu'il était jeune il a été profondément marqué par un rêve qu'il a raconté dans « La tradition de Jean ». Il marchait vers un gouffre dans un désert, dans lequel un train dévalait en feu vers les abîmes, plein de gens hurlant d'épouvante aux fenêtres. Des hommes et des femmes dont certaines lui semblaient connues, convergeait vers le gouffre depuis l'autre côté, les mains vides comme les siennes et ils savaient tous que le Ciel pourrait y faire quelque chose. Joshua Tree est dans le désert, Ces coïncidences à l'approche de la révolution en France et de l'avertissement céleste de la fin des temps ? Illusion ou prémonition ? En plus il a fait deux autres rêves dans sa jeunesse. Alors qu'il habitait le bourg principal est que ce côté ouest de la colline n'était pas construit, il se voyait regarder une grosse ferme du hameau au sud ouest dont une vitre lui semblait en feu. En fait quand il habitera un lotissement sorti de terre des années plus tard c'est exactement l'image du hameau qu'il découvrira à deux kilomètres en contrebas de sa fenêtre le soir : une grosse ferme avec une lueur de fenêtre carrée, pas un incendie comme il le croyait autrefois mais simplement l'éclairage électrique à l'intérieur. L'autre rêve aussi ancien lui montrait une gare avec des rails pleine d'activité avec une esplanade pleine de gros tas de grumes (des troncs d'arbres) qui semblait sur la droite sur un replat de terrain par rapport à l'endroit ou il se tenait. En fait, il n'y a pas de gare et il n'y en aura jamais, mais les trains tiennent une grande place symbolique dans sa vie et à cet endroit précis il y a depuis la dernière décennie de l'autre siècle une maison familiale rurale qui enseigne la charpente et une école de scierie avec des tas de grumes, et, l'activité bois est pour ce plateau forestier un des espoirs de substitution partielle à l'activité d'une station de santé en chute libre. Parallèlement le rêve montrait Luc au milieu des élus locaux de toutes tendances politiques, pas élu lui-même mais jouant l'apaisement en étant respecté. Des luttes, des combats, des invasions avaient lieu dans les plaines que le plateau dominait au loin, et tout le monde pouvait venir, au moins faire une pose à condition qu'ils laissent leurs armes à l'entrée avec promesse de les reprendre en repartant. Prémonition d'événements plus clairs à leur approche ou imagination fertile. Il ne le sait pas. Il a vécu comme une bouffée d'oxygène ce qu'avait raconté le Prêtre, ancien militaire, à l'office des Rameaux. L'anecdote s'est passée pendant qu'il était casque bleu au Liban. Son groupe de soldats assurait la protection rapprochée d'un officier supérieur. Dans un village, le plus proche de l'officier perçoit la nervosité d'un jeune du Hezbollah. Le jeune homme met effectivement l'officier en joue et tire. Le soldat a eu le temps de se précipiter contre son chef en le poussant à terre et à pris la balle qui devait le tuer dans l'épaule. Le Prêtre commente : L'officier aurait pu lui dire simplement « Merci », il n'avait fait que son travail, mais l'officier a été reconnaissant. Il a accompagné le blessé jusqu'à l'avion qui le rapatriait, à gardé le contact avec lui, et, il est né une solide amitié entre eux qui dure encore. Il s'agit d'une histoire vraie dont il se sert pour nous faire comprendre ce que Jésus a fait pour nous. Il était innocent, il s'est mis en travers entre nous et l'adversaire de l'homme (homicide dès le commencement d'après l'évangile) et il a pris la balle (la croix) qui nous était destinée. Il en conclut : « Est-ce que nous lui en sommes reconnaissants ? » C'est la plus haute description de ce qu'a fait Jésus pour nous que Luc a entendu. Jusqu'à maintenant il ne connaissait que l'explication d'une tradition humaine antique qui voulait qu'en matière de rachat du prix du sang, le rang du sacrifié soit au moins égal au rang de celui qui se disait lésé. La description du Prêtre est infiniment plus belle et plus riche en humanité. La nuit de la terreur Nous sommes au lendemain du premier tour des élections présidentielles françaises. Il s'est passé bien des choses depuis le dimanche des Rameaux, des cheminements éprouvants et quand Luc écrit « éprouvants » il sait que le mot est léger pour décrire des choses effrayantes, heureusement, il y en a eu aussi des belles, et un flot d'informations dense a été déversé dans sa tête. Trois semaines se sont passées, avec le passage de sa maman de l'autre côté de la vie et un blocage massif viral de son ordinateur et de son accès à internet. Il pensait en avoir fini avec la confrontation anticipée à l'avertissement, il y fut replongé de façon intense. Il a vécu l'horreur au milieu de la semaine sainte. Une nuit sa maman a crevé la résistance normale à l'approche de la mort, la bible dit vrai : Elle est la conséquence du pêché originel, à l'origine les plans divins pour l'homme étaient de le faire passer directement de la terre à l'éternité au bout d'un certain temps de vie dans le monde limité par l'espace, la matière et le temps. Pour un être vivant, même si elle est parfois souhaitée quand les souffrances de la maladie et de l'âge avancé s'éternisent, elle n'est pas naturelle. Luc percevant que la séparation physique provisoire d'avec sa maman était une question de jours, s'était installé avec l'accord de sa femme, près d'elle, il partageait les longues veilles avec sa sœur. Une nuit donc, du milieu de la semaine sainte, il a tenu à assurer la veille l'intégralité de la nuit. Cela a été terrifiant. La nuit intégrale sa maman a été en proie à une épouvante spirituelle et à des visions de terreur dont il était impossible de faire la part entre les hallucinations et la réalité. Il s'est trouvé impliqué en plein dedans, son âme en restera marquée à chaque effort qu'il fera pour y repenser. Elle, qui se demandait comment elle pouvait avoir un fils chrétien pratiquant alors qu'elle était simplement croyante, s'est mise à implorer la Vierge et à supplier le Seigneur de la secourir dans le creux entre deux vagues d'horreur. Luc était fier d'avoir accompagné, apaisé des mourants. Pour sa maman, il n'a rien pu faire, bien au contraire. Ses moindres interventions déclenchaient une bordée de reproches et d'injures contre lui se référent clairement à des éléments de sa vie, surtout après qu'elle ait invoqué le divin. Un moment vers la fin de la nuit elle a vu le diable, hallucination ou apparitions, il ne pouvait pas savoir. Dans l'expectative quand elle a crié « Toi le diable va t'en ! » il lui a expliqué posément que le diable pouvait être autorisé à venir vers la fin de sa vie mais qu'il lui était interdit de lui faire du mal. Il a eu l'impression qu'elle s'apaisait alors légèrement. Le jour venu le service d'hospitalisation à domicile a été contraint de la placer dans un coma artificiel pour la faire échapper à ses terreurs. Dans son état de faiblesse il s'est produit quelque chose que l'équipe n'avait jamais vu. A près un sommeil paisible un jour et une nuit, elle s'est réveillée du coma artificiel consciente de son entourage et sans angoisse. Elle a reçu les derniers sacrements avec une lucidité et une sérénité qui a fait oublier à Luc les heures d'horreur vécues par sa maman et lui. Il a retrouvé de nouveau sa maman aimante qu'il aimait. Sans qu'il se prononce sur le caractère hallucinatoire ou réel des faits, il a vécu à posteriori l'horrible nuit comme ce qu'il vivra lors de l'avertissement confronté à ce qu'il y a dans son âme et à la vision de l'impact sur les autres des choix de sa vie pour les aspects qui resteraient répréhensibles aux yeux d'un être d'amour. La partie spirituelle de l'avertissement est parfois comparée aux déroulements de vie accélérés des états de mort imminente. Déroulement de vie accéléré ou pas, les épreuves de la nuit de frayeur de sa maman ont été alimentées par des processus similaires : la conscience de se trouver en agonie et des impacts personnels horrifiants basés sur ses propres peurs et des séquences libérées par l'inconscient. Jusqu'à cette nuit Luc regardait l'avertissement comme quelque chose pas forcément agréable mais relativement anodin. Il n'a plus le même regard là-dessus. L'apaisement qu'il a apporté à sa maman aux premières lueurs de l'aube après lui avoir dit plusieurs que l'approche du diable était permise mais avec l'interdit de lui faire du mal était si modéré qu'il a été le seul à s'en apercevoir par comparaison avec les phénomènes intenses dont il fut seul témoin. Les hallucinations et le rejet de ceux qui l'approchaient ont perduré jusqu'à l'entrée dans le coma artificiel. Il se dit maintenant que si une âme accompagnée a pu être aussi terrorisée, qu'en sera-t-il des âmes confrontées à l'avertissement sans personne pour les consoler ? Les descriptions de messagers sur le désarroi et le chagrin des âmes confrontées à ce qu'elles cachaient à l'intérieur, lui semblaient des exercices de sémantique exagérée pour impressionner les esprits. Il comprend maintenant pourquoi Conchita a dit vrai sur le fait que si elle ne connaissait pas le châtiment qui est conditionnel, il n'y aurait pas plus grand châtiment que l'avertissement. Il comprend pourquoi Dieu a placé cet avertissement à la limite du possible avant que l'humanité ne se perde. Il compte aussi que la miséricorde divine aidera les âmes non préparées ou pas ou mal accompagnées à subir ce qui peut s'appeler le « passage du feu ». La maman de Luc s'est éteinte dans les trois heures du onze avril, en pleine nuit, paisiblement, entourée par les siens. C'était un mercredi. Pour Luc ce n'est pas anodin, il a plus d'une fois eu l'intuition au cours de ses presque deux tiers de siècle de vie que le mercredi était important pour lui, mais il y a plus étrange. Quand on dit « adieu » à quelqu'un d'aimé, les premiers jours sont assez denses pour ne pas laisser place à d'autres choses dans l'existence. Le lundi suivant il s'est réveillé sur l'idée (saugrenue) qu'il devait vérifier le Saint du jour de la mort de sa maman. Il en est encore ahuri. Le 11 avril, on honore en France (au moins) la saint Stanislas. Fin mai 2011, Luc est passé par la maison Dieu à la basilique Saint Stanislas de Lyon à quatre clochers, basilique qui n'existe pas, il l'a raconté dans « Passion avant la fin des temps ». Il faut savoir que Luc est né à Lyon ; placer une basilique qui n'existe pas à Lyon reliait donc Luc au rêve. La basilique de type romain est symboliquement tribunal et centre d'affaire, exemple adapté pour un passage du destin (de Luc) ou au tribunal divin (de sa maman). Quand il a cherché il a été surpris par sa mention de quatre clochers : une basilique est symbole des « quatre » attributs de Dieu, l'omnipotence, l'immortalité, l'amour et la sagesse. L'être avec lequel il s'est entretenu était connaissance intégrale et bienveillance totale. Quand il a trouvé l'entrée cachée sous les combles il a ressenti la présence de trois gardiens aux émanations nuisibles qui ne pouvaient que ruminer leur nocivité sans l'empêcher d'accéder à l'être qui trônait où il a reconnu Dieu. Le marathon c'est si court Si les rêves dessinaient un cheminement de vie générale, celui qu'il a fait en fin de semaine l'a vu courir sur 300 à 400 kilomètres dans une journée à travers des collines en direction de la mer. Physiquement, ça équivaut à cinq ou six marathons, c'est impossible. Il se hâtait au milieu de prés et de couvertures boisées où des incendies prenaient, en fait, peu de flammes visibles, des herbes et des arbres carbonisés. Il ne s'arrêtait pas dans les villages ou des pompiers se préparaient à combattre les sinistres. Un moment, il a aperçu une vieille voiture blanche par une route en lacets au loin. Il s'est dit que s'il la rattrapait, il serait pris à bord et pourrait finir facilement les derniers kilomètres. Pas de chance, la voiture s'est accidentée avant qu'il la rejoigne et a échoué au fossé. Il est arrivé sur une plage sableuse encaissée. Mises à part les fumées bleutées évanescentes dont il n'évaluait pas l'essor possible et les dangers, il pouvait espérer au moins souffler. S'agit-il de l'amorce de temps difficiles en France, suscitée par les échéances électorales, il ne l'a pas su clairement. La nuit suivante il s'est retrouvé capable de mener une péniche large à fond plat transportant du monde, sur un chenal rectiligne au milieu d'une plaine verdoyante. Il y avait au moins deux autres péniches, il y avait des problèmes de carburant. Il se demandait s'il pourrait assurer le retour s'il allait rejoindre la péniche du devant en difficulté : il avait l'impression qu'ils étaient des capitaines maladroits de bateaux ivres. Il s'est retrouvé marchant à un moment sur l'herbe parmi un groupe. Leur attention a été détournée vers une petite maison de pierre analogue aux grangeons, ces anciennes habitations temporaires de vignes du Bugey. Il s'en élevait le long cri atroce d'une femme que l'on torturait. Ils ont poursuivi bouleversés comme ils ne pourraient rien y faire. Luc se souvient s'être demandé si la sauvagerie était le fait de révolutionnaires ou de contre révolutionnaires, en langage contemporain, d'extrême gauche ou d'extrême droite. Au matin c'était le dimanche du premier tour des élections présidentielles en France. Luc s'est réveillé complètement désemparé. Lui qui prônait le soutien au candidat du front de gauche, le risque révolutionnaire lui semblant peser moins que la continuité du sort fait aux pauvres, ne savait plus où il en était. Il a failli voter blanc. Pendant sa messe il a prié de toutes ses forces. L'apaisement lui est venu suffisamment pour qu'il ne renie pas son premier choix. Il y a un moment où, quand le développement de l'argent passe avant celui de l'homme, où il n'y a plus d'autre solution que de risquer la révolution pour que se rétablisse l'humanité et la justice. Un signe de plus avec Stanislas Luc cherchait sur internet une jolie photo des pins de Garabandal au dessus desquels doit se produire le grand miracle dans l'année qui suit l'avertissement pour afficher sur les réseaux sociaux. Il est tombé sur un site en anglais « Saint Michael's Garabandal Center for our Lady of Carmel » Il l'ouvre est tombe sur une page consacrée à Saint Stanislas. Il est étonné, il ne voit pas le rapport avec Garabandal. Comme il ne parle pas anglais, il traduit la page en français sans trouver davantage un rapport. Il a failli refermer ce site mais il n'a pas s'empêcher de penser une fois de plus à son rêve de la basilique Stanislas. Il cherche les autres saints honorés le même jour que Stanislas. Parmi eux il y a Gemma, une jeune fille italienne née le 12 mars 1878 est morte le 11 avril 1903 à l'âge de 25 ans, c'est l'âge de Léa en 2012, c'est jeune. Dès l'âge de 13 ans un vif désir de connaître la Passion de Jésus était manifeste chez l'adolescente. En 1898 elle est atteinte d'une maladie mortelle dont elle guérit miraculeusement le 3 mars 1899. Elle vit une vie amoureuse quotidienne avec Jésus et dans une familiarité surnaturelle avec les saints. Le 8 juin 1899 elle reçoit les stigmates. Son état de santé devient inquiétant pour la Pentecôte du 18 mai 1902. Jusqu'à fin juin de la même année elle s'alimente uniquement par la communion quotidienne du matin et un peu d'eau. Le père Germano, un passioniste (ordre religieux qu'elle voulait intégrer sans le pouvoir a cause de sa santé) lui avait été adjoint comme directeur spirituel. Il lui commande de prier Jésus de lui rendre la santé. Elle la recouvre mais seulement pour 20 jours. Ceux qui s'intéressent à sa vie y verront un signe temporaire destiné au père Gargano. Le 21 septembre 1902 les signes d'une tuberculose sont manifestes. Elle s'éteint le samedi saint 11 avril 1903 à Lucques en Toscane. Les premières moniales passionistes arrivent à Lucques en 1905. Elles sont en charge du sanctuaire de Sainte Gemma aujourd'hui corroborant une prophétie qu'elle fit peu de temps avant sa mort : « Les passionistes ne m'ont pas voulu vivantes, mais ils m'auront mortes. » Luc a lu sur Conchita de Garabandal que le grand miracle aurait lieu un jeudi, jour de la fête d'un jeune martyr en relation indirecte avec l'Eucharistie. Il sait que le mot martyr est généralement associé à la souffrance et à la mise à mort par autrui pour sa foi, mais que martyr désigne avant tout le témoin. Gemma est liée à la Passion de Jésus ; il cherche donc s'il y a une liaison entre Passion et Eucharistie et il la trouve. Elle est exposée par le pape Paul VI lors de son audience générale du 9 avril 1969. En fait il se réfère à Saint Thomas d'Aquin qui explique en se référant lui même à Saint Paul : « L'Eucharistie est le sacrement de la Passion du Christ dans la mesure où l'homme est intégré dans l'union au Christ souffrant. » Non seulement la position n'est pas nouvelle, mais elle remonte aux premiers temps de l'Église. Son voisinage onirique avec Stanislas l'a mené très loin. Le profil du jeune martyr en relation indirecte avec l'Eucharistie peut correspondre à Sainte Gemma et le 11 avril 2013 est un jeudi et 2013 se trouve dans l'année qui suit celle où les signes de troubles en France commencent à se dessiner. Si ce n'est pas en 2012 on attendra encore et c'est ce qu'il fera quand , relisant une extase de Conchita concernant le grand miracle, il saura qu'elle a eu la vision d'un garçon, ce qui n'est pas le cas de Gemma. Vas, vas, vas ! « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire mais de vous l'annoncer. » Bernadette Soubirous «A quand le début des événements annoncés à Garabandal? » Amies de Conchita en 1962 Réponse de Conchita : « Dans 50 ans d'ici » Regarder au delà du miroir Le crépuscule du soir est bien avancé. Luc est dehors, il ne reconnaît pas l'endroit, mais tout lui semble habituel. Il se prépare à pousser une brouette remplie de fleurs rangées debout, en rangs ou en gerbes denses. Il a réussit à glisser entre elles dans un coin, un message en rouleau un peu comme on imagine un parchemin qui serait entouré d'un ruban, ruban qu'il n'a pas vu. Il a fait très attention qu'il dépasse un peu pour ne pas qu'il se perde parmi les fleurs, ce qui aurait risqué de leur faire du mal en le recherchant de la main. Il est en mission en quelque sorte puisqu'il doit porter le message à une religieuse qui travaille dans un hôpital en Espagne. Il a d'ailleurs eu un tableau dans le rêve qui lui montrait la religieuse en habits de son ordre dans cet hôpital où son rôle à elle semblait de soigner des enfants. Il y avait deux ou trois autres religieuses , il devait y avoir aussi davantage de personnel laïc mais il n'a vu que cette religieuse. Une brouette que l'on pousse veut qu'on assume une lourde tâche que l'on ne pourra pas supporter à la longue. Parler de la fin des temps en la comparant aux signes des temps est en effet une tâche lourde. Poursuivre la quête de Léa sans connaître ni ses chances d'aboutir, ni ce qui la justifie est aussi une tâche lourde. Il n'a pas chargé la brouette de fleurs spontanément, le rêve lui a montré qu'il obéissait à quelque chose à faire, mais il l'a fait de bon gré. Il est envoyé porter un message, il est très attentif à ce que ce ne soit ni au détriment des fleurs, ni au détriment du message. En fait il concilie le ravissement de l'esprit et l'attente annoncée (par le fait d'être missionné) d'une lettre nouvelle (par courrier internet suite à ses recherches peut- être ?) Il est envoyé à l'étranger, notion qu'un grand changement va se produire. Se rendre dans un hôpital qu'il voit précise la qualité du changement : une amélioration de situation tout en lui intimant de se reposer. S'il reçoit le message cinq sur cinq, il aura du mal à s'y conformer, éternel angoissé, il voudrait déjà avoir la réponse avant de lancer une recherche. La personne à laquelle il porte le message, une religieuse, signifie que ses fréquentations professionnelles seront de bon conseil. Il a été invité à ne pas se surmener dans sa quête, reçu l'assurance d'une amélioration des choses et le remède pour alléger sa charge : faire confiance à ses relations. Savoir si sa quête de la fin des temps, où celle de Léa est concernée, elles sont tellement intriquées, ce n'est pas la peine d'ajouter à sa charge en essayant de forcer un discernement à sa limite de l'impossible. La nuit du 25 au 26 avril, la scène se passe de nuit, une nuit ordinaire, Luc est sur le seuil de sa maison pour accueillir son frère venu pour le visiter. Derrière lui la porte ouverte, il n'y a pas de lumière à l'intérieur. L'a-t-il éteinte par souci d'économie ? Il ne sait pas. Il ne sait pas davantage pourquoi il est sorti pour cette rencontre surprise au lieu de le faire rentrer, ils rentreront peut-être après ? Au moment où il écrit ce ressenti il se souvient que c'est un signe de considération et de bienveillance de sortir au devant de celui qui arrive. La peau de son frère est d'un blanc cadavérique, normal, dans la réalité le frère de Luc est mort il y a quelques mois, à l'automne. Il est triste avec des larmes qui coulent sur son visage, ni peu, ni beaucoup, et en même temps il est heureux, si on ne fait pas attention aux larmes, on dirait qu'il sourit. Il est vêtu d'une longue robe brune de moine avec un capuchon pointu. Luc ému de compassion échange avec lui , il ne sait pas s'ils utilisent des mots mais que leur attitude vaut toutes les conversations du monde. Ils rapprochent leurs tête épaule contre épaule et il étreint son frère avec tendresse. Cette scène a profondément ému Luc. C'est la première fois qu'il revoit son frère. Issu d'un milieu pauvre, il s'est fait tout seul. Il avait de la difficulté pour étudier. Sa force de volonté lui a permis de réussir l'école nationale d'administration à Paris à l'époque et de finir une longue carrière de serviteur de l'État dans les plus hauts échelons de Rhône Alpes de l'administration du travail. Sa fille unique était pharmacienne. Luc se souvient que quand elle s'est mariée, le père était fier que l'assistance soit essentiellement composée d'ingénieurs et de pharmaciens. Luc avait gardé ses origines modestes et s'y sentait à l'aise, il ne comprenait pas cette fierté de son frère mais n'aurait jamais eu l'idée de la dénigrer, ce frère était un curieux mélange de modestie et d'ambition sociale, il était lui. Il est de coutume de dire du bien des morts, mais un témoignage de vérité n'est pas une volonté de salir l'autre. Luc tout en se sentant aimé de son frère à sa manière, se sentait aussi juger avec un préjugé défavorable dans tout ce qu'il faisait ou presque. Il détestait le livre qu'il avait écrit sur l'évangile de Jean et il l'avait appris par intermédiaire de quelqu'un de sa famille : « Je ne comprends pas pourquoi il écrit de telles choses. » Luc a mesuré l'intensité de cette condamnation la nuit d'épouvante et de colère de sa maman, quand elle lui avait dit : « Tu écris des ordures. » à un moment où toutes ses inhibitions étaient levées par sa frayeur, alors qu'elle n'avait pas lu ses livres. Quel soulagement d'avoir accompagné deux nuits après le départ totalement paisible de cette maman. Il n'en veut pas à son frère, chacun à ses attirances vers le bien et ses compromissions avec le mal, parfois à son insu, il lui semblait juste que c'était triste de communiquer avec une telle puissance son aversion à d'autres. Luc a pensé que son frère était en purgatoire, état où l'âme est censée souffrir pour apurer sa vie tout en étant heureuse de savoir qu'elle était sure d'aller vers le bonheur. Il s'est promis de prier pour sa délivrance. Il s'est dit aussi que le repos et la progression de son frère dans l'audelà pouvait être facilitée s'ils se réconciliaient. Il lui avait déjà pardonné bien avant cette visite, quand il avait tenu que sa maman le sache. Il a quand même cherché les symboles oniriques de cette scène, et sans tenir pour nulle son premier jugement, il en a ajouté un autre. La scène se passait de nuit, le cadre était donc une mise en garde intérieure. Il avait franchit le seuil sécuritaire de sa maison, protégée par le fait qu'on n'y voyait rien, renonçant à sa sécurité pour mieux s'ouvrir à l'autre. Voir son frère est le signe d'un heureux hasard et en plus il a été surpris de cette visite. C'était une visite de défunt, indiquant un présage surnaturel. Les larmes sur le visage du visiteur signifiait que Luc souhaitait se faire pardonner un acte. Le visiteur était en habit de moine ( franciscain probablement) qui complétait la notion précédente en relevant la mauvaise conscience de Luc dans une affaire. Leur entretien était une invitation à écouter son frère attentivement car il est véridique. Luc l'a consolé tendrement et cette consolation a été acceptée avec l'appui de leurs têtes. Cette consolation est le signe que celui qui l'apporte sera guéri d'un mal physique ou psychique. Cette arrivée en habit de franciscain par rapport à l'ascension fière de son frère dans sa vie terrestre est étonnant. Au début du XIIIème siècle, François est fils d'un riche marchand. Il est emprisonné un an à la suite d'une guerre civile entre sa ville, Assise, et la ville voisine de Pérouse. Il en sort gravement malade et se convertit. Il fonde en 1209 une confrérie fondée sur la pauvreté totale et la prédication. Dans le rêve lequel vient le plus au secours de l'autre : Luc ou son frère ? Il est une fois de plus invité à regarder au delà du miroir, les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent. Ta vie sera portée sur les ailes des rêves Peu avant le premier mai une étrange scène se passe par une nuit claire, probablement un début de nuit. Elle montre le coin arrondi sud ouest d'une banlieue avec un périmètre périphérique virtuel ; à l'intérieur il y a nettement des habitations, à l'extérieur, il n'y en a pas. Côté sud une jeune femme vient de franchir la ligne théorique et vaque tranquillement vers l'angle. Un jeune homme aux cheveux fort courts vient de sortir du pâté de maisons et lui emboîte le pas. Elle se laisse rattraper. Elle se retrouve dans cette position d'un rocker à la guitare électrique (c'est l'idée qui s'impose) pieds au sol, corps penché en arrière au bout de genoux bien dressés. Il lui retire son bermuda d'un beau blanc en le glissant aux genoux. Il se retrouve debout entre ceux-ci sans la moindre notion d'indécence ou de sexualité. La scène doit être banale pour les quelques passants un peu plus loin qu'eux puisqu'ils s'en vont sans les voir, ou quand ils les regardent, le font sans émotion, comme s'ils faisaient parti du paysage. Côté ouest Luc tout en regardant l'autre scène, maintient un jeune homme, sosie de celui du sud, sauf qu'il sue la haine. Il la contient en le muselant. Même jeune homme dans deux scènes différentes ? Non puisque Luc assiste à ce qui se passe au sud tout en agissant à l'ouest. La nuit est une mise en garde intérieure, claire et paisible, l'indice est bienveillant. La banlieue évoque une grande ville, donc un signe d'agitation dans la vie ; hors limites, c'est donc un signe d'apaisement. jeune homme annonce des contrariétés. Que de signes contradictoires. Déshabiller une jeune fille vêtue de blanc exprime un penchant qui rend heureux ; que le geste soit ciblé sur un bermuda souligne seulement l'intimité de la relation entre les jeunes gens que Luc ne connaît pas. Le rêve le montre comme témoin de cette portion de vie, impression accentuée par l'indifférence des passants. Ce besoin d'examiner quelque chose de plus près et avec soin paralyse sa quête, c'est ce qu'il découvre avec une stupéfaction sans bornes. Le jeune homme imprégné de haine lie les deux scènes simultanées puisqu'il est identique à l'autre. En le muselant pour contenir cette haine massive, son attention portée en même temps ailleurs l'empêche de voir la réalité des choses et cette réalité c'est que se trouver avec une personne haineuse à votre égard représente l'amitié. Il n'est pas certain que la personne est haineuse à son égard, les objets de cette haine intense ne sont pas définis dans son rêve. Il ne s'y demande pas si il se défend contre elle, ou défend des tiers, ou lui et des tiers, il la muselle simplement de toutes ses forces. En fait il bloque l'expression d'une immense amitié aveuglé par la nostalgie de penchants heureux du passé. Au réveil il constate que si d'un quart de tour il se détourne des penchants à l'air heureux sources de contrariété pour l'observateur qu'il est, de la scène sud tout se passe comme s'il se libérait de l'illusion d'une fausse chaleur (le sud est lié au chaud soleil dans notre hémisphère nord). En tournant aussi le dos à la banlieue (agitation de la vie) il va cesser de museler une amitié intense en regardant plein ouest, et, plein ouest il y a Léa en Californie. Sa surprise montre qu'il n'aurait pas pu trouver ça sans le rêve : Sa quête muselée par lui-même avec confirmation d'une amitié intense qui attend seulement un petit effort de lui. Sa quête de Léa et son approche de la fin des temps sont intriqués d'une manière inséparable bien que cette structure lui échappe. Peu après. Il descend en rêve d'un train avec sa femme et la plus jeune de leurs petites filles, le contrôleur du train leur ayant confirmé qu'ils étaient à destination, par une belle journée. La présence de sa petite fille indique un renouveau de la vie. Ils descendent tous les trois un escalier de pierre. Vers les dernières marches, sa femme et sa petite fille glissent et atterrissent assises dans une nappe d'eau belle et claire peu profonde. L'eau est-elle froide où est-ce l'effet de surprise ? La petite fille est saisie, mais très vite se trouve merveilleusement bien dans l'eau, ce que l'attitude de sa femme semble confirmer et la petite invite son grand père à les rejoindre. Il se penche depuis les dernières marches, hésitant, tout en ayant envie de les rejoindre. Il ne saura pas la suite, le rêve s'est achevé. Le train a toujours été lié à sa vie. La scène le montre parvenu à une étape et qu'il la traverse en couple montre qu'il va relever brillamment un défi. Le plein jour souligne que ses plans sont à leur phase de réalisation la plus intense. L'escalier descendu :on sera cordialement bienvenu chez des personnes où on se rendra prochainement. L'entourage de Luc glisse en se retrouvant assis d'aplomb, signe qu'ils se tireront d'affaire. L'effet de surprise est subordonné à des événements étonnants mais contradictoires. Passée celle-ci, il reste la joie de la petite fille dans l'eau claire et l'aisance de sa femme dedans. L'agréable bain dans l'eau claire est signe de santé. Du grand monarque à l'association LAYN Deux rêves ont assiégé Luc la nuit qui suivit le huit mai, dont le dernier très tard, après six heures du matin. Il est infirmier dans un hôpital, il pique-nique avec un plateau à même le sol de la salle de soin, ça fait beaucoup de miettes malgré ses précautions. Sa collègue derrière le chariot à pansements émet vers lui que c'est normal ici de manger ainsi, Léa échange cependant avec une autre en retrait sa perplexité. Tout se passe sans paroles. Luc émet à son tour une pensée apaisante : « excusez moi, je vais tout nettoyer. » Travailler à l'hôpital indique que ses relations avec des personnes seront un obstacle à ses objectifs, et qu'il soit infirmier ne fait que relater des faits du quotidien. Son pique-nique suppose de la joie et de la détente en famille. Tout cela est à propos, il a peur de heurter les révolutionnaires en arrivant à leur rôle en France au point d'être contrecarré, mais il ne veut pas renoncer à diffuser des informations à sa famille (ceux qui comme lui s'interrogent sur la fin des temps) pour les aider à accepter sereinement cette période. Son échange avec les autres infirmières l'invite à ne pas se centrer sur lui mais à écouter les sages conseils, ils aideront à se tirer d'embarras. Sa volonté de nettoyer amorce un moment positif. Si le rêve est une réponse à ses inquiétudes d'auteur, il semble invité à continuer tranquillement en tenant compte de tout ce qu'il perçoit de sage. Le second rêve est étrange ; il décide d'en taire certains passages extrêmement érotiques tout en conservant leurs symboles. Il travaille toujours dans un hôpital comme infirmier, il est dans une immense salle non meublée au dernier étage, il y en a trois ou quatre. Il semble que ce soit la prise de veille de nuit. Deux infirmières ou aide soignantes le regardent en se dirigeant vers des couloirs qui doivent desservir des petites pièces au fond. L'une au moins s'attarde sur lui avec désir. Une troisième arrive alors qu'elles se sont éloignées. Il la connaît. Elle est grande, elle s'est étoffée sans être massive et a pris quelques années Pas de doute c'est Léa. Comme les autres elle porte une blouse blanche longue en nylon décent. Il se retrouve rampant au sol avec elle. Trois vaches brunes maigres ou plutôt minces sans être maladives, dotées de cornes droites et hautes peu ramifiées, traversent près d'eux, indifférentes, l'allure altière. Il a comparé : « Elles sont belles mais tu l'es tellement plus! » Elle mime être offusquée et feindre de croire à de l'humour. Il appuie : « Je t'ai dit que tu étais tellement plus belle. La scène suivante entre eux s'en aller à un rapport de couple n'est pas descriptible, il faudra se contenter du sens des symboles. Elle pousse deux cris de joie. Il voudrait la refréner, crainte du retour jaloux des autres. Elles ne sont probablement revenues, en tous cas il ne l'a pas perçu à la fin du rêve. Son travail : des relations perçues un peu comme des obstacles, dans ses préoccupations. Cette fois il ne les écoute pas, les laisse partir et n'a pas envie de les attirer craignant leur jalousie. Si sa quête de Léa est en cause, ses craintes d'explorer les pistes possibles vers les plus proches de Léa sont exprimées crûment. Ramper soi même signe une crise dans l'évolution de ses affaires, qu'une autre personne rampe et signe d'un entourage de personnes sournoises et malveillantes. Ils rampent ensemble comme si la crise dans sa quête était due à ses fausses peurs d'explorer l'entourage de Léa. S'il surmonte cette crise, il lui est montré ensuite un trio de vaches qui présume beaucoup de bonheur. La notion de beauté indique une élévation de l'esprit et il choisit sans ambiguïté de la voir dans sa quête et pas dans le présage. Leur robe brune indique une exposition de ce bonheur à un danger équilibré par la hauteur de leurs cornes qui parle d'abondance et de prospérité. Pas si contradictoire, Luc est habitué aux croisements, aux aiguillages, aux choix, la suite devrait normalement lui indiquer le bon choix. Effectivement dans la partie qu'il garde pour lui comme une belle image personnelle, sa quête est décrite comme un penchant qui rend heureux, bien qu'un moment de grande excitation soit présenté comme source de mauvaises nouvelles. Après ce luxe de détails oniriques qu'il a noté sur un carnet à son réveil pour ne rien oublier il peut dire l'autre partie du contexte d'hier. Il est tombé dans le cadre de sa quête sur une importante association d'aide aux jeunes sans abri de Los Angelès, l'association LAYN. Si une association peut le renseigner sur les chemins d'enseignement pour étayer une vocation dans ce domaine, c'est bien celle-ci. Le rêve a-t-il relevé qu'il était sain qu'il n'abandonne pas sa quête à condition d'être à la fois incisif dans ses recherches de proximité et dans la plus grande tempérance d'un ami ? Il a reçu une aide supplémentaire ce matin. Ses recherches par courriel sont compliqués car il ne parle pas anglais, il avait essayé en vain de trouver un moyen qui lui traduise les réponses dans cette langue. Par le plus grand des « hasards ? » il a trouvé la solution ce matin. Pourvu qu'il sache la reproduire à volonté. La fable du train et de l'agneau Quelques nuits sont passées, Luc a fait un étrange rêve. Il ne savait pas s'il tenait un rôle social, mais il avait constaté que dans des circuits de distribution, les camions arrivaient chargés et repartaient à vide. Il avait suggéré qu'on remplisse les camions de marchandises locales avant de les laisser repartir et on l'avait écouté. Il a oublié bien des détails du rêve mais il se souvient qu'il avait eu des difficultés au moment il dû choisir, pour sa part, les marchandises qui devaient profiter du voyage. Réveillé il avait l'impression que ça concernait les difficultés socioéconomiques actuelles. Entre temps il avait fait un autre rêve encore plus dérangeant. Il s'était retrouvé près d'un camion (le sien apparemment) près d'une voie ferrée, à discuter avec un petit groupe. Il y avait un grillage léger à hauteur d'homme sur des piquets métalliques solides, en contrebas du talus, protégeant des risques du trafic ferroviaire, un peu comme on pouvait le voir dans la réalité, en terrain plat, à la sortie nord ouest de la gare de Bourg en Bresse, près du bloc HLM local, seule différence, la voie du rêve était sur ballast surélevé. Il y avait un agneau de l'autre côté. Un interlocuteur semblait connaître Luc et disait : « Laissez-le venir. » Le petit animal descendait le talus en biais vers eux en bondissant et en bêlant de joie. Le rêve était illogique : le grillage empêcherait la jonction mais surtout, un train est passé à vive allure heurtant l'agneau de flanc au passage, la petite bête s'est retrouvée sur le côté et son museau s'ouvrait et se refermait sur des cris silencieux alors qu'elle agonisait lentement sans soubresauts et sans douleur physique apparente. Elle était peut-être triste, les observateurs de la collision aussi, mais de façon probablement inconsciente; en plus le train aurait dû mettre l'agneau en bouillie car il l'avait atteint par sa paroi et pas par le déplacement d'air ; en outre le choc était matériellement impossible, l'agneau au moment du passage étant au milieu du talus. Luc n'a pas trouvé l'agneau dans son site de clé des songes traditionnels. Il a cherché ailleurs et l'a trouvé dans un site psychanalytique. Il lit qu'il est très rare de rêver d'un agneau. Il symbolise l'enfance qui demeure en chacun, une certaine inconscience. Il faut faire le deuil de cet état d'innocence, renoncer, pour pouvoir évoluer, se transformer. Il s'est alors rappelé deux choses, il y avait bien deuil, l'agneau mourant dans son rêve, et l'apostrophe du Père Luc lors de son nettoyage d'âme des Rameaux. Luc avait protesté de son désir d'éradiquer des erreurs de vie, de ne pas y retomber. Il y avait mis tout son cœur. Le Père Luc y avait répondu : « Attention, ne protestez pas ainsi, se serait de l'orgueil ! » Le rêve, six semaines après lui tenait le même langage : « Il faut faire le deuil de l'état d'innocence pour pouvoir évoluer. » Faible et désarmé face à la dureté du monde, l'agneau représente l'innocence et la pureté, il ne peut être corrompu. Cette faiblesse Luc en faisait l'expérience face à l'exploit impossible de garder un cap individuel et social face à la dureté et aux séductions du monde. L'explication continuait : « Mais la mort ne peut faire disparaître ses qualités, elle les transcende... seule la mort symbolique peut préserver cette pureté. » Il avait bien assisté à la mort de l'agneau, c'est peut-être la raison qu'il vivait en plein rêve une tristesse devenue secondaire. Le site insistait : « Ce qui ne meurt pas se corrompt, se dégrade. Si l'agneau n'était pas sacrifié il deviendrait un mouton, un être sans autonomie et sans libre arbitre, sans intelligence. Même le passage rapide du train s'y insérait : « Des événements pénibles viennent bousculer les certitudes. » Turbulences Le mot qui lui vient pour la scène près du 20 mai où il s'est vu, était « carrousel » , en fait une foule très dense, troncs contre troncs, sur terrain extérieur plat qui couvrait un cercle parfait et tournait dans le même sens, un peu comme les esclaves tournent en poussant les bras d'une immense meule, ou comme une porte rotative de centre commercial dans laquelle tout le monde serait engouffré et tournerait sans cesse. Il dépassait juste la foule de la tête et du haut des épaules, vêtu d'un costume côtelé de velours vert sans y être pour quoi que se soit, il était probablement juché sur un accident du terrain, illogique, un terrain ne tourne pas. Il admirait par contre sept gymnastes féminines les unes au dessus des autres, dans la position des nageuses sur le ventre dont la tête cambrée en arrière émerge de l'eau avec une partie du cou. L'aspect bizarre est que les sept têtes étaient exactement empilées les unes aux dessus des autres dominant la foule. S'il était logique qu'on ne voit pas le corps de la première, émergeant de la foule, on ne voyait pas davantage celui des autres, comme si l'air les absorbait ou les cachait. Il émanait d'elles une expression de plénitude joyeuse et il les admirait. Il en a au moins reconnu deux. Autre curiosité, celles qu'il identifiait ne s'adonnent pas à la gymnastique à sa connaissance, et celles qu'il connaît comme adeptes de ce sport, Léa en Californie, ou une amie de jeunesse de son village n'en étaient pas. « Une histoire de fin des temps » Trilogie Volet III Édité et imprimé par lulu.com ISBN 9781291781595 Site de l'auteur : www . garabandal-story . com