Le Banquet républicain

Transcription

Le Banquet républicain
Arnaud Marzorati
et sa Clique de Lunaisiens présentent
Le Banquet républicain
Chants républicains et gastronomie, le
artistes se lèvent et entonnent les airs de
banquet a le vent en poupe ! Le bary­
chansonniers du XIXe siècle. Le banquet
ton Arnaud Marzorati et les musiciens
redevient un moment d’échanges et de
de la Clique des Lunaisiens proposent
culture ! Raviver cette tradition est, pour
aux spectateurs de ripailler avec eux. Les
Arnaud Marzorati, un moyen audacieux
agapes gourmandes sont ponctuées
et convivial de faire revivre les idéaux ré­
d’interventions musicales lors desquels les
publicains et notre histoire commune.
Le Banquet républicain
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Un concert qui change du concert !
Dans votre prochain spectacle, vous faites rimer chant
lyrique, opéra et gastronomie. Comment ce projet est-il né ?
Arnaud Marzorati Lorsque je crée un spectacle, je suis attentif à deux
éléments : premièrement, à ce que le spectateur prenne plaisir à le voir ;
deuxièmement, à ce qu’il en ressorte enrichi. Le repas est, selon moi, un
moment privilégié d’échanges et de plaisir. Le banquet ajoute à cela la
notion de fête. Et lorsqu’il est républicain, il nous transmet l’héritage des
lumières. Créer un programme lyrique et républicain autour d’une table,
c’est idéal pour aborder des sujets aussi forts tout en étant assuré de la
jouissance de nos convives/spectateurs.
Le banquet républicain est une véritable tradition
révolutionnaire qu’on connaît peu…
A.M. De la Fête des Fédérés du 14 juillet 1790 aux révolutions de 1830 et
surtout 1848 et 1871, le banquet républicain est un grand détournement :
celui de l’interdiction de réunion qui sévissait dans ces périodes politiques
agitées. Il chante la liberté, l’égalité et la fraternité, des valeurs dans les­
quelles je crois et que j’ai eu envie de placer au cœur du spectacle. Avec
ces chansons, c’est la tolérance, la cordialité, le respect et le bien vivre
ensemble qui sont mis en avant.
« Nous mangeons ensemble un menu imaginé
et cuisiné par un chef »
Concrètement, on mange, on boit et on écoute des chansons ?
A.M. C’est à peu près cela. Les chanteurs et les musiciens sont installés
autour de la table, avec le public. Nous mangeons ensemble un menu
imaginé et cuisiné par un chef que le lieu d’accueil aura à cœur d’as­
socier au projet. Le silence se fait après chaque plat, laissant place à nos
interventions. Cela donne un rythme particulier au repas. Puis, les specta­
teurs sont invités à chanter avec nous, s’ils le souhaitent, des airs connus
ou à redécouvrir du répertoire des chansonniers du XIXe siècle comme
Cadet Rousselle, Marlborough, Dansons la Carmagnole… composés
par des auteurs comme Debraux, Béranger, Desaugiers. Nous organisons
d’ailleurs un atelier chant avant le banquet.
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Ça ne doit pas être évident de chanter entre deux plats…
A.M. Nous avons aménagé des moments purement instrumentaux
avec des œuvres de Méhul, Gossec, Berlioz, Bizet ou encore Verdi. On
laisse le flageolet, (NDLR : petite flûte populaire), la vielle à roue et la cor­
nemuse chanter pour nous, d’autant que ces instruments donnent une
coloration paysanne au repas. Un piano et un violoncelle sélectionnent
aussi quelques airs opératiques plus sérieux dont les refrains sont connus
de chacun.
« Tous se réunissent et oublient, pour une soirée,
ce qui peut les diviser. »
Quels sont alors les lieux idoines pour une telle fête ?
A.M. Le Banquet Républicain est l’occasion d’une belle réunion sur une
place de bourg, de village, de ville ; sous les halles, au pied d’une église…
Profitons-en pour faire sonner les cloches ! Dans la salle des fêtes, ou la
grand-salle d’une mairie… Tous se réunissent et oublient, pour une soirée,
ce qui peut les diviser.
Vous allez donner ce programme au festival
de la Côte-Saint-André le 20 août prochain sous le nom
d’Un banquet pour Napoléon. Drôle de nom pour
un banquet républicain… Pourquoi avoir fait ce choix ?
A.M. C’est une commande particulière du festival Berlioz qui, pour son
édition 2015 – sur les routes de Napoléon ­­–, explore la fascination du com­
positeur pour Bonaparte. Mais la légende napoléonienne n’est pas seu­
lement jalonnée de récits à sa gloire. L’Empire marque aussi une période
d’épanouissement de la pensée contestataire qui s’exprimait bien sou­
vent en chansons, un moyen viral et populaire de faire passer des idées
– républicaines – bien souvent censurées ! Il s’agissait aussi de présenter
cette facette-là du règne napoléonien.
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Arnaud Marzorati
Chanteur lyrique, Arnaud Marzorati a d’abord joué dans de grands spec­
tacles et sous la direction de chefs passionnants avec des ensembles
de renom. Peu à peu, c’est du répertoire de la chanson historique qu’il a
souhaité s’emparer en alliant subtilement l’excellence lyrique et la tradi­
tion populaire. Entouré par sa Clique de Lunaisiens, il rassemble dans ses
spectacles uniques un public toujours plus varié, charmé par ce trublion
de la chanson historique, cette canaille lyrique dont l’exigence classique
n’a d’égal que sa verve toujours haut perchée !
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Repères biographiques
2014 La Grande Duchesse (Cie Les Brigands : 2014/2015)
Révolutions (Paraty productions, 2014)
Le Dilettante d’Avignon, d’Halévy (Théâtre d’Avignon)
2013 Le Petit Faust, Hervé, par Rémi Préchac (Théâtre Déjazet)
2012 Le devin loin du village, par Mathilde Reichler (théâtre du Galpon,
suisse)
Fondation Royaumont, résidence et artiste associé (2012/14)
2011 1789 (Alpha productions)
2010 La Bouche et l’Oreille, chansons de Gustave Nadaud (Alpha produc­
tions)
2009 Zémire et Azor,André Grétry (Fondation Royaumont, Opéra Comique,
Paris, 2010)
2008 Le Pape Musulman, chansons de P.-J. de Béranger (Alpha productions)
2005 Et puis après…, chansons de Prévert & Kosma (Alpha productions)
2004 Le Bourgeois Gentilhomme, Molière, direction Vincent Dumestre,
mise en scène de Benjamin Lazar (création Fondation Royaumont
2004 puis tournée internationale jusqu’en 2010)
2003 Don Giovanni, Mozart, direction Emmanuel Krivine (Cité de la
Musique, Paris)
2002 Le Balcon, Peter Etvös, par Stanislas Nordey (Festival d’Aix en Provence)
2001 Rigoletto, Verdi, mise en scène de Paul-Emile Fourny (Chorégies
d’Orange, 2001)
Le Barbier de Séville, Beaumarchais, Claudia Stavisky (Festival de
Saint-Céré 1999,Théâtre de Fourvière Lyon)
2000 Alfred, Alfred, Alfred Donatoni, par André Wilms (Théâtre des Aman­
diers, Nanterre)
La Flûte Enchantée, Mozart, Robert Fortune (Avignon 1999, Festival
de Saint-Céré)
1999 Doux Mensonges, Jiri Kylian, direction William Christie (Opéra Garnier, Paris)
1998 Premier Prix de Chant au Conservatoire national supérieur de Paris
1995-2002 CNSM de Paris et Opéra Studio de l’Opéra de Lyon
1989-1994 Centre de Musique Baroque de Versailles, maîtrise
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Programme du banquet
L’idéal Rousseauiste (1ère intervention)
Roulements de tambours
Intronisation cornemuse
Le Siècle Pastoral – Rousseau
Hymne à Rousseau – Gossec et Chénier
Texte
Le consulat – air de « Ah ! ça ira »)
Notre Coq – Béranger
Le symbole (2e intervention)
Roulements de tambours
2e intronisation - cornemuse
Chanson de Roland
Texte sur le drapeau
Aux chansonniers du Peuple
Le vieux Drapeau – Béranger
Père de l’univers – Gossec
Improvisations – flageolet-piano
Le quotidien (3e intervention
Chant du départ – Méhul
Les gaulois et les Francs – Béranger
Le départ du conscrit
Barcarolle – Musique de Wilhem
Les pupilles de la Garde
La Leçon de walse du petit François
Le retour du conscrit
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Le repas (4e intervention)
Texte du gastronome
Inclinons notre tête devant cette nourriture
Rat des villes et rat des champs – impro
Le rat des villes et le rat des champs
Chez nous y’avait-un coq – chant populaire
Pape de la gastronomie
Le mariage du Pape – Béranger
Ivresse et gaudriole (5e intervention)
Les Rois en Exil
Le Roi d’Yvetot – Béranger
L’ivrogne et le pénitent – chant populaire
Boléro – Monpou
Monsieur et Madame Denis – Desaugiers
La grégorienne – parodie de La Parisienne de Delavigne
Pour digérer (6e intervention)
La descente aux enfers
Le flageolet
Le Taureau – Bizet
L’huître
Vive Henri IV
À l’auberge de l’écu
Ah que nos pères étaient heureux
Air des esclaves – Verdi
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Organisation du banquet
Instrumentarium
3 chanteurs solistes (soprano, ténor, basse)
5 instrumentistes (piano, violon, violoncelle, basson, vieille)​
Un chœur (professionnel ou amateur)
Une harmonie (amateurs)
Mise en place
La Clique des Lunaisiens peut intervenir en amont pour la
préparation du banquet avec des chœurs et des harmonies
constituées et qui sont en contact avec l’organisateur.
Des ateliers de chant permettront de découvrir tout
le répertoire fourni par la Clique des Lunaisiens.
Prévoir un chef cuisinier souhaitant être associé à ce projet
en structurant un repas de Banquet qui corresponde
à la thématique et pourquoi pas aux spécialités du terroir.
Des dégustations de vins ou de produits culinaires peuvent
également être organisées.
Budget
8 000 € HT : à titre indicatif, pour la formation avec 8 musiciens
Chœur : à définir selon s’il est professionnel ou amateur
Frais : transports (dont 4 extra-seat), hébergements, repas
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C’est le moment d’en savoir plus !
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c/o le Mila – 2, rue André Messager – 75018 Paris
+33 6 13 88 58 26
[email protected]