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PANORAMA DE PRESSE 29/02/2016 10h20 Adventiel Panorama réalisé avec Pressedd SOMMAIRE 29-02-2016 (5 articles) Les agriculteurs se mettent à l'heure de la Silicon Valley (703 mots) vendredi 26 février 2016 Il y a deux ans, Monsanto n'a pas hésité à investir 1 milliard de dollars dans The climate Corporation, une start-up californienne, spécial… Page 4 Adventiel développe des lunettes connectées pour l'agriculture vendredi 26 février 2016 (259 mots) Adventiel présente au salon de l'agriculture 2016 les premières applications de ses lunettes connectées de la marque Vuzix… L'agriculture à l'heure de la Silicon Valley (594 mots) vendredi 26 février 2016 11 : 52 vendredi 26 février 2016 20 : 17 Aux Etats-Unis, plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis dans les logiciels agricoles pour l'agriculture -. Photo Cultura Creative/AFP … Salon de l'agriculture : quand les « paysans » se mettent au high-tech (808 mots) 1.050 exposants, 3.850 animaux… des centaines de milliers de visiteurs (ils étaient 691.058 en 2015) vont se presser du 27 février au 6 mars au Salon … Page 6 Page 7 Page 9 La ferme « intelligente » fait sa pub à Paris (584 mots) lundi 29 février 2016 Des drones qui « larguent » des larves de guêpes pour détruire le ravageur du maïs, des lunettes connectées pour évaluer le… Page 13 29-02-2016 3 N° 22138 vendredi 26 février 2016 Page 18 703 mots INDUSTRIE & SERVICES—CRISE AGRICOLE Les agriculteurs se mettent à l'heure de la Silicon Valley De plus en plus de start-up développent des logiciels dédiés au monde agricole. Big Data, drones, imagerie… Autant d'éléments qui vont modifier les façons même de faire de l'agriculture. I l y a deux ans, Monsanto n'a pas hésité à investir 1 milliard de dollars dans The climate Corporation, une start-up californienne, spécialisée dans l'analyse des données météorologiques. Des informations clefs pour les agriculteurs. l'irruption des nouvelles technologies va modifier en profondeur les raisonnements et les façons de faire de l'agriculture. On est donc potentiellement à la veille d'une redistribution des cartes et d'un déplacement du pouvoir économique. La stratégie poursuivie au travers de L'offre française cette opération par ce géant de l'industrie agrochimique est « double », explique Alexandre Biau, chargé d'études au sein du fonds d'investissement Unigrains, partenaire des entreprises agricoles et agroalimentaires. « Il s'agit d'abord pour Monsanto d'accompagner de conseils son offre de produits, en l'occurrence les semences et les pesticides. » Une fonction largement dévolue en France aux coopératives et aux chambres d'agriculture, deux pierres angulaires dans l'organisation du monde agricole français. « Le deuxième objectif poursuivi par Monsanto est d'accéder à de nouvelles informations sur les pratiques et les performances des agriculteurs en mettant à leur disposition une plate-forme logicielle attractive. » ll va sans dire que les partenaires et conseillers historiques des agriculteurs français ont les yeux rivés sur ce qui se passe outre-Atlantique. Car ↑ Aux Etats-Unis, l'arrivée des nouvelles technologies a donné lieu à un foisonnement d'entreprises, dont beaucoup de start-up qui ont trouvé auprès des investisseurs en capitalrisque les moyens de développer rapidement leurs solutions. Plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis dans les logiciels agricoles, dans les drones, l'imagerie ou le Big Data pour l'agriculture. En France, on est loin d'avoir réalisé de tels investissements et on ne voit pas non plus déferler les capital-risqueurs dans cette activité. Mais la révolution high-tech est en cours. « Les conseillers historiques de l'agriculture (coopératives, négoce, agro-distributeurs) ont d'ores et déjà largement étoffé leur offre d'accompagnement en procédant à des acquisitions ou en lançant des projets de recherche et développement », affirme Alexandre Biau. Pour Daniel Trocme, directeur du dé- veloppement chez Adventiel, une entreprise de services numériques, « Le développement de l'agriculture passe par le numérique, parce que le consommateur veut de la qualité, de la traçabilité, le respect de l'environnement et des prix. La collecte des données permet d'apporter les preuves réclamées ». Les acteurs et les solutions existent, qu'il s'agisse de logiciels agricoles, proposés par exemple par SMAG, ou d'expertise agronomique telle que l'offre l'Institut du végétal Arvalis, avec l'Inra. Le recours à l'imagerie satellitaire se pratique pour piloter les apports en engrais azotés sur le blé, le colza et l'orge. Des sociétés comme Geocarta ou Defisol cartographient les sols pour adapter les pratiques agricoles. Des start-up se créent dans le Big Data pour optimiser la logistique (Green Data) ou simuler la croissance des cultures (Cybeletech). Arvalis développe des « digifermes », qui sont des espaces de démonstration des nouvelles technologies. Reste à savoir si l'agriculture connectée à la française en restera là. Ou si des géants globalisés tels que Monsanto rafleront seuls la mise. ■ par Marie-Josee Cougard 4 ENCADRÉS DE L'ARTICLE Lire aussi > Le Salon de l'agriculture ouvre ses portes dans un contexte de crise sans précédent www.lesechos.fr/journal20160226/lec2_industrie_et_services/021720733308-le-salon-de-lagriculture-ouvre-ses-portes-dans-uncontexte-de-crise-sans-precedent-1203115.php A quoi ressemblera la ferme du futur ? La ferme du futur regorgera de capteurs et d'objets connectés au smartphone du cultivateur. Objectif : mesurer avec précision les paramètres agricoles pour ajuster les ressources en eau et en engrais. >>> A lire : Les terres agricoles seront bientôt connectées au Web www.lesechos.fr/thema/salon-agriculture-2016/021718148673-les-terres-agricoles-seront-bientot-connectees-au-web-1203179.php ↑ Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2016 Diffusion : 126 288 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD PV 2014/ 2015 0E40D4B755C0948680151383EA04119621A73D97D9EC79CD81F29BF Audience : 572 000 lect. (LDP) - © AudiPresse One 2014/ 2015 5 vendredi 26 février 2016 259 mots USINENOUVELLE.COM-INFO-WEB—AGROALIMENTAIRE—OBJETS CONNECTÉS Adventiel développe des lunettes connectées pour l'agriculture L'entreprise de la périphérie rennaise présente au salon de l'agriculture des lunettes connectées pour le monde agricole. Une première application a été développée avec l'Institut technique du végétal. Adventiel présente au salon de l'agriculture 2016 les premières applications de ses lunettes connectées de la marque Vuzix. Avec la collaboration de l'institut technique de l'élevage (Arvalis), l'entreprise rennaise (Pacé) spécialisée dans le numérique au service de l'agriculture, a développé une solution permettant connecter à un bureau hotline pour une analyse en direct de la photo éventuellement prise. L'application reproduit, par écran informatique visualisé sur les lunettes, les tâches que l'opérateur doit accomplir. Il a donc les mains libres ce qui facilite son travail. soin de noter sur une feuille ou un cahier les données, le système de reconnaissance vocale suffit à enregistrer les chiffres par les lunettes qui sont ensuite archivés. de noter la progression des maladies sur les feuilles de céréales. aide à la pesée des bovins cialisées à l'extérieur. Adventiel emploie 150 salariés pour environ 1000 projets numériques innovants mis au point chaque année. repérer les plantes malades Le porteur de ces lunettes peut se Parution : Continue ↑ « Un autre service se met en place. Il s'agit d'une aide à la pesée des gros bovins », explique Olivier Texier, l'un des chercheurs d'Adventiel. Plus be- Adventiel a créé ces solutions pour ses adhérents agriculteurs, elles ne sont pas, pour le moment, commer- ■ Tous droits réservés Usinenouvelle.com 2016 824E04795E40528CA0A41D637206A16324A76C92D92077AB92570CB 6 vendredi 26 février 2016 11 : 52 594 mots : LES ECHOS L'agriculture à l'heure de la Silicon Valley Aux Etats-Unis, plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis dans les logiciels agricoles pour l'agriculture -. Photo Cultura Creative/AFP De plus en plus de start-up développent des logiciels dédiés au monde agricole. Ces outils vont modifier profondément le secteur. Il y a deux ans, Monsanto n'a pas hésité à investir 1 milliard de dollars dans The climate Corporation, une start-up californienne, spécialisée dans l'analyse des données météorologiques. Des informations clefs pour les agriculteurs. La stratégie poursuivie au travers de cette opération par ce géant de l'industrie agrochimique est « double », explique Alexandre Biau, chargé d'études au sein du fonds d'investissement Unigrains, partenaire des entreprises agricoles et agroalimentaires. « Il s'agit d'abord pour Monsanto d'accompagner de conseils son offre de produits, en l'occurrence les semences et les pesticides. » Une fonction largement dévolue en France aux coopératives et aux chambres d'agriculture, deux pierres angulaires dans l'organisation du monde agricole français. Innovation et agriculture : les start-up sont dans le pré « Le deuxième objectif poursuivi par Monsanto est d'accéder à de nouvelles informations sur les pratiques et les performances des agriculteurs en mettant à leur disposition une plate-forme logicielle attractive. » ll va sans dire que les partenaires et conseillers historiques des agriculteurs français ont les yeux rivés sur ce qui se passe outre-Atlantique. Car l'irruption des nouvelles technologies va modifier en profondeur les raisonnements et les façons de faire de l'agriculture. On est donc potentiellement à la veille d'une redistribution des cartes et d'un déplacement du pouvoir économique. L'offre française Aux Etats-Unis, l'arrivée des nouvelles technologies a donné lieu à un foisonnement d'entreprises, dont beaucoup de start-up qui ont trouvé auprès des investisseurs en capital-risque les moyens de développer rapidement leurs solutions. Plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis dans les logiciels agricoles, dans les drones, l'imagerie ou le Big Data pour l'agriculture. En France, on est loin d'avoir réalisé de tels investissements et on ne voit pas non plus déferler les capital-risqueurs dans cette activité. Mais la révolution high-tech est en cours. « Les conseillers historiques de l'agriculture (coopératives, négoce, agro-distributeurs) ont d'ores et déjà largement étoffé leur offre d'accompagnement en procédant à des acquisitions ou en lançant des projets de recherche et développement ↑ 7 », affirme Alexandre Biau. Pour Daniel Trocme, directeur du développement chez Adventiel, une entreprise de services numériques, « Le développement de l'agriculture passe par le numérique, parce que le consommateur veut de la qualité, de la traçabilité, le respect de l'environnement et des prix . La collecte des données permet d'apporter les preuves réclamées ». Les acteurs et les solutions existent, qu'il s'agisse de logiciels agricoles, proposés par exemple par SMAG, ou d'expertise agronomique telle que l'offre l'Institut du végétal Arvalis, avec l'Inra. Le recours à l'imagerie satellitaire se pratique pour piloter les apports en engrais azotés sur le blé, le colza et l'orge. Des sociétés comme Geocarta ou Defisol cartographient les sols pour adapter les pratiques agricoles. Des start-up se créent dans le Big Data pour optimiser la logistique (Green Data) ou simuler la croissance des cultures (Cybeletech). Arvalis développe des « digifermes », qui sont des espaces de démonstration des nouvelles technologies. Reste à savoir si l'agriculture connectée à la française en restera là. Ou si des géants globalisés tels que Monsanto rafleront seuls la mise. par Marie-Josée Cougard Parution : Continue ↑ Tous droits réservés 2016 business.lesechos.fr e945b4e754200a80e01c10b35e0c417d2f87949379dd72c3a38e4c6 8 vendredi 26 février 2016 20 : 17 808 mots : CAPITAL.FR Salon de l'agriculture : quand les « paysans » se mettent au high-tech 1.050 exposants, 3.850 animaux… des centaines de milliers de visiteurs (ils étaient 691.058 en 2015) vont se presser du 27 février au 6 mars au Salon International de l'Agriculture à la Porte de Versailles à Paris. Si le secteur a beaucoup fait parler de lui ces derniers mois en raison des multiples manifestations de colère, une facette moins connue est sa conversion progressive aux nouvelles technologies. « Une foule de start-up se sont créées dans le domaine ces dernières années », explique Florian Breton, fondateur de la plateforme de financement participatif dédiée à l'agriculture Miimosa, qui vient de lancer en parallèle « La Ferme Digitale », une association regroupant déjà 5 jeunes pousses du secteur. Big data, robots, drones, économie collaborative… voici quelques-unes des innovations que vous pourrez découvrir au Salon de l'Agriculture la semaine prochaine. Sequoia : ce capteur évalue l'état de santé des cultures grâce à un drone Présenté par le champion des drones Parrot et sa filiale Airinov, spécialisée dans l'analyse de données agricoles, ce petit boîtier peut se fixer à un drone pour analyser finement l'état de l'exploitation. Il est équipé d'un capteur « multispectral », capable de prendre des images dans différents spectres visibles et invisibles, qui permettent de jauger l'état de santé des plantes, au travers de l'analyse de leur couleur. « Le boîtier sera vendu à partir du 1er avril à 3.200 euros, ce à quoi il faut ajouter environ 15.000 euros pour un drone développé spécifiquement pour le monde agricole. En ajoutant la formation, cela représente un investissement d'une vingtaine de milliers d'euros », nous précise Romain Faroux, l'un des fondateurs d'Airinov. Oz : le robot désherbeur Ce robot conçu par Naïo Technologies peut se déplacer seul entre deux rangées de cultures et les désherber grâce à un outil mécanique fixé à l'arrière. Une alternative au désherbage chimique ou un gain de temps et une moindre pénibilité pour les adeptes du désherbage mécanique. Coûtant 21.000 euros, il est déjà commercialisé et utilisé notamment pour des cultures maraîchères ou des vergers, selon Passion Céréales, l'organisme représentant la filière. Monpotager.com : le site qui permet aux particuliers de planter leur potager chez un agriculteur Vous n'avez pas de jardin mais souhaitez manger les fruits et légumes de votre propre potager ? Monpotager.com a trouvé la solution en permettant aux particuliers de « louer » une parcelle chez un producteur local, moyennant 14,9 à 100 euros par mois, et de se faire livrer une fois qu'ils sont mûrs. Adventiel : des lunettes connectées pour faciliter la vie des agriculteurs ↑ 9 Ces lunettes promettent de faciliter la vie des professionnels de l'agriculture, en leur permettant de consulter ou de saisir des données tout en continuant de travailler avec les deux mains, grâce à un programme de reconnaissance vocale. Le modèle présenté au salon par la société Adventiel en partenariat avec l'organisme de recherche Arvalis, peut par exemple servir à compter les parasites sur des plantes. Weenat : des capteurs pour optimiser le rendement de son champ Humidité, hydrométrie, pluviométrie… les capteurs développés par la société française Weenat permettent aux agriculteurs de recueillir et d'analyser une foule de données sur leurs parcelles. L'objectif : leur permettre de choisir le meilleur moment pour irriguer, traiter ou déplacer les différentes cultures. « Nous en avons déjà vendu 1 millier depuis 2 ans et demi et nous espérons en écouler 3.000 en 2016 », nous explique Jérôme Leroy, co-fondateur du groupe. Ils sont vendus entre 500 et 800 euros pièce, plus un abonnement de 180 à 455 euros par an. Miimosa : un site de crowdfunding dédié aux projets agricoles On le sait, le crowdfunding a le vent en poupe et le site Miimosa cherche à surfer sur cette tendance, en proposant de financer des projets exclusivement liés à l'agriculture et l'alimentation. Création de ruches, ouverture de brasseries, agrandissement d'élevages… en un peu plus d'un an d'existence, ce site de don avec contrepartie a financé environ 130 projets avec succès et collecté près d'1 million d'euros selon son fondateur, Florian Breton. Il espère en récolter 3 millions en 2016. Un drone pour lutter contre les insectes ravageant le maïs Fruit d'un partenariat entre Biotop et Drone & Co, ce drone est capable de répandre sur les champs de maïs des capsules contenant des œufs de trichogrammes, de petits insectes, chargés de lutter contre un autre insecte ravageur, la pyrale du maïs. Ce, de manière automatique une fois que son plan de vol a été défini. Ce qui permet de faire gagner du temps aux agriculteurs qui n'ont plus à faire ce travail à la main. >>> En vidéo : Les drones au service des vignobles Thomas Le Bars ↑ 10 DR. ↑ 11 ↑ Parution : Continue Tous droits réservés 2016 capital.fr Diffusion : 3 658 184 visites (France) - © OJD Internet dec. 2015 5d4e048455104885602b14b30805f1c02e57389c495a74304484e96 12 lundi 29 février 2016 Édition(s) : Granville, Angers Segré, La Baule - Guérande, Avranches, Page 20 584 mots AGRICULTURE La ferme « intelligente » fait sa pub à Paris Le Salon de l'agriculture fait la part belle à la technologie numérique. Les agriculteurs, grands utilisateurs d'Internet, y trouvent des solutions pour être plus précis, plus efficaces. D es drones qui « larguent » des larves de guêpes pour détruire le ravageur du maïs, des lunettes connectées pour évaluer le besoin en engrais d'un champ, un robot pour désherber mécaniquement ou des capteurs pour pouvoir irriguer ou semer au bon moment… Le Salon de l'agriculture fait la part belle à L'innovation sera proposée, l'année prochaine, aux agriculteurs. Mais sur ce terrain des lunettes intelligentes, la concurrence est rude. Deux Américains présentent un modèle qui détermine le rendement à venir d'un champ de maïs après avoir compté les grains d'un seul épi. l'innovation numérique, à côté des traditionnels concours d'animaux. tions se multiplient pour offrir des Changement de décor dans le hall 4. À portée de caquètement de la bassecour, cinq jeunes pousses françaises sont réunies sous la bannière « la ferme digitale », pour se faire solutions aux agriculteurs. C'était connaître. « Le numérique permet déjà le cas en 2008 », explique-ton chez Arvalis, l'Institut du végétal. Dans le hall 2, l'organisme de recherche soutient Adventiel. Cette société de services informatiques fait la démonstration de son modèle de lu- de gagner du temps, donc de « offre une alternative aux logi- riel agricole ? « On est sûr de trou- nettes numériques « commandées ciels à 15 000 EUR…», précise Karine Cailleaux, responsable de la communication de la start-up. ver le matériel que l'on veut, au « En période de crise, les innova- par la voix, capable de prendre des photos tout en restant connectées à une banque de données, explique Benoît Coudreau, consultant en système d'information pour Adventiel. ↑ Avec WeFarmUp, Laurent Bernede a l'argent », explique-t-on chez Ekylibre qui propose un logiciel libre et gratuit capable de gérer une exploitation de A à Z. Ce « lynux » agricole Les photos prises sur un blé per- Son voisin, Weenat, vend des capteurs qui évaluent la teneur en eau d'un sol, pour irriguer avec parcimo- mettent de connaître le besoin en nie. « Toutes les quinze minutes, engrais de la parcelle. » Plus précise, la technique est plus économe. Gain d'argent et un plus pour l'environnement. les données sont envoyées sur le WeFarmUp connecte les hangars Ces nouveaux entrepreneurs ne manquent pas d'idées : location de jardin virtuel contre échange de vrais légumes (monpotager.com), vente en ligne de matériels agricoles (Agriconomie) ou financement participatif agricole (Miimosa). smarphone de l'agriculteur », explique Léa Thiébault, ingénieur chez Weenat. La jeune entreprise a séduit des entreprises comme Bonduelle et McCain. repensé l'entraide agricole. Version numérique. « Notre matériel dort une partie de l'année dans nos hangars », rappelle ce céréalier du Lot-et-Garonne. Alors il a eu l'idée d'ouvrir un site internet qui recense le matériel disponible à portée de ferme et les demandes de voisins. Il connecte les hangars. Mieux qu'une coopérative de maté- bon moment […]Et 85% du prix de la location est reversé au propriétaire. » Comptez 200 EUR par jour pour un tracteur de 200 chevaux. WefarmUp compte 700 utilisateurs et 600 matériels en ligne mais vient de signer un partenariat avec Agrial, une coopérative aux 12 000 adhérents. ■ par Guillaume Le Du. Parution : Quotidienne Tous droits réservés Ouest-France 2016 Diffusion : 702 741 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014/ 2015 374E34355310898D50E71EE3DC04214321D7709569057063C18E315 Audience : 2 481 000 lect. (LDP) - © AudiPresse One 2014/ 2015 13