Dix bonnes raisons de visiter le Musée canadien pour les droits de
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Dix bonnes raisons de visiter le Musée canadien pour les droits de
Dix bonnes raisons de visiter le Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) : 1) Un voyage d’inspiration 2) Une architecture exceptionnelle – le plus bel édifice du Canada! 3) Une expérience muséale unique utilisant la technologie la plus récente pour présenter les façons les plus traditionnelles de raconter des histoires 4) Un carrefour mondial d’éducation aux droits de la personne 5) Un lieu historique national au confluent de deux rivières : La Fourche, lieu de rassemblement fréquenté depuis des milliers d’années 6) Des visites guidées et des hôtes dynamiques 7) Un volet de la « renaissance » remarquable du nouveau tourisme à Winnipeg 8) Une perspective canadienne unique sur les droits de la personne 9) Une conception inclusive assurant la pleine accessibilité à l’édifice et aux expositions pour les personnes de tous les niveaux de mobilité 10) Un musée entièrement bilingue (français et anglais) – situé juste à côté du quartier francophone de la ville (Saint-Boniface) Dix moments inoubliables à vivre au MCDP : 1) Relaxer dans le somptueux Jardin de la contemplation Stuart Clark, au milieu des colonnes de basalte et des bassins. 2) Prendre un rafraîchissement du haut de la Tour de l’espoir Israel Asper, avec vue panoramique sur la ville. 3) Se plonger dans une expérience cinéma à 360 degrés selon les Perspectives autochtones. 4) Essayer le jeu au sol « Lumières de l’inclusion », sous l’éclairage multicolore des projecteurs. 5) Longer les rampes d’albâtre lumineuses qui s’entrecroisent depuis le rez-de-chaussée jusqu’à presque toucher le ciel. 6) Traverser le théâtre de « verre cassé » de la galerie Examiner l’Holocauste. 7) Admirer la vue impressionnante et la géométrie hors du commun des étages supérieurs depuis l’entrée principale. 8) S’imprégner de l’ambiance de la terrasse du niveau 5, sous l’ombre et la lumière du nuage de verre. 9) Entrer dans un espace occupé par des images grandeur nature de géants des droits de la personne : les Canadiens honoraires. 10) Laisser un message personnel sur une carte « Imagine » dans la dernière galerie afin d’inspirer d’autres gens. Dix objets fascinants à ne pas manquer au MCDP : 1) Une empreinte de pied intacte vieille de 750 ans découverte dans la terre lors d’une fouille archéologique du site en 2008. 2) Deux pages du premier brouillon de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1947, écrites à la main par le Canadien John Peters Humphrey. 3) Des valises de Canadiens d’origine japonaise internés dans des camps durant la Seconde Guerre mondiale. 4) Du fil barbelé provenant d’un camp de concentration nazi. 5) La boîte de bois cintré. Creusée à partir d’une seule pièce de cèdre rouge chauffée à chaleur humide puis recourbée, cette boîte a été utilisée par la Commission de témoignage et de réconciliation lors des audiences portant sur l’héritage tragique du système de pensionnats indiens au Canada. 6) Une robe de bal rouge portée lors du premier bal de finissants intégré à Wilcox, Georgie, en 2013. 7) Statuette de l’Oscar remis à Buffy Sainte-Marie pour sa chanson « Up Where We Belong ». 8) Un gilet pare-éclats porté durant le génocide rwandais par le lieutenant-général Roméo Dallaire. 9) Des chaînes et des fers que portaient les esclaves aux États-Unis. 10) Le document original de Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982, signé par la reine Elizabeth II et le premier ministre Pierre Trudeau et incluant la Charte canadienne des droits et libertés. Dix interactions numériques étonnantes à essayer au MCDP : 1) Le théâtre circulaire en forme de panier : Une expérience visuelle unique avec un film original à 360 degrés réalisé par des Autochtones et présentant leur perspective sur les droits et les responsabilités. 2) De grands livres ouverts : Des écrans géants permettent de visionner des vidéos sur des récits d’activisme lié aux droits de la personne. 3) Jeu de table interactif « C’est votre choix » : Cette exposition ludique en format numérique est activée par les ombres que font les visiteurs en bougeant les mains sur la surface de la table. Quelles sont les conséquences de nos choix quotidiens sur les droits de la personne? 4) Le jeu au sol « Lumières d’inclusion » : Une technologie de détection de mouvement active des projecteurs qui envoient des lumières de couleur sur chaque personne. Ce jeu facilite la discussion sur l’inclusion et la communication. 5) La projection de bienvenue : Des silhouettes de diverses personnes projetées sur un mur immense tracent le mot « bienvenue » en 36 langues, dont 12 langues autochtones. 6) Application mobile unique : Présente une visite audio autoguidée et de l’information par le biais de nombreuses balises numériques (iBeacons), la plus vaste installation du genre au monde, ainsi qu’une fonction interactive « d’émo-sondage » (mesure de vos impressions). 7) Toile numérique : Six films muets différents sont projetés côte à côte sur une immense toile de 95 pieds de large (29 mètres) dans la galerie Les parcours canadiens. 8) Expérience immersive multimédia : Des personnes en projection vidéo « holographique » expriment leurs points de vue sur les droits de la personne, tandis que des objets placés derrière un écran géant apparaissent et disparaissent. 9) Cercle interactif « Les droits devant les tribunaux » : Des vidéos de cas juridiques liés aux droits de la personne sont présentés sur des écrans vidéos et les participants votent pour exprimer leur point de vue et donner leur propre verdict. 10) Table d’étude interactive, pour oser briser le silence sur les génocides et les atrocités de masse. Une très grande table lumineuse pouvant accueillir jusqu’à 20 personnes à la fois présente des images et des textes sur 16 cas d’atrocités survenus dans le monde. Dix caractéristiques fascinantes de l’architecture du MCDP : Antoine Predock, architecte à la conception 1) Le nuage de verre : Couvrant la partie sud-ouest du musée, le nuage est fait de 1300 panneaux de verre, ressemblant aux ailes d’un cygne qui embrasse l’édifice. 2) Les racines : Enchâssées dans une pierre calcaire vieille de 400 millions d’années, quatre racines servent de points d’ancrage de l’édifice à la Terre-Mère et symbolisent la connexion de l’humanité avec la terre. 3) La montagne : La face nord de l’édifice s’élève comme une montagne de calcaire, abritant ses galeries dans une sorte de cocon fortifié qui les protège. 4) La tour : S’élevant à 100 mètres au-dessus du sol comme une calotte de glace sur la montagne, la Tour de l’espoir brille comme un phare pour nous montrer la voie. De la plateforme d’observation, on peut admirer un panorama époustouflant de la ville au cœur de la Prairie. 5) L’aménagement paysager : Sur les terrains ont été semées les graines de 15 espèces d’herbes indigènes des Prairies, formant la plus vaste installation urbaine de végétation naturelle dans l’Ouest canadien. 6) Le basalte : Le Jardin de contemplation intérieur est bâti entièrement de basalte, dont les colonnes s’élèvent autour de bassins, inspiré de la Chaussée des Géants de l’Irlande du Nord. 7) Les rampes d’albâtre : Des passerelles lumineuses zigzaguent sur une longueur de 800 mètres avec des angles inhabituels, reliant le rez-de-chaussée aux niveaux supérieurs. Elles forment littéralement un chemin de lumière dans l’obscurité. 8) Les terrasses : Le Musée présente sept terrasses (extérieures et intérieures) d’une conception unique qui fournissent aux visiteurs et visiteuses une vue splendide à travers le nuage de verre et sur les espaces environnants. 9) Le rez-de-chaussée : Le plancher de béton au niveau du sol est teint en rouge et strié de fissures qui simulent la marche sur l’argile séchée au bord de la rivière Rouge. 10) L’escalier en spirale : Les visiteurs et visiteuses peuvent se rendre à la tour en montant un grand escalier en spirale formant une boucle très haute surplombant l’espace ouvert du musée. Attention au vertige! Dix éléments préférés des familles au MCDP : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) Un jeu de table interactif dans la galerie Chaque geste compte, centrée sur les jeunes Le théâtre circulaire des Perspectives autochtones Le jeu au sol « Lumières d’inclusion », avec ses projecteurs de couleur Une exposition formée d’un ensemble d’objets de la vie quotidienne suspendus Des postes d’écoute de musique La montée dans les ascenseurs de verre jusque dans la Tour de l’espoir Israel Asper Le réseau de rampes recouvertes d’albâtre illuminées qui s’entrecroisent Une application mobile offrant une visite audio autoguidée, des images et une vidéo Une projection murale de personnages écrivant le mot « bienvenue » en 36 langues La possibilité de créer des messages d’inspiration personnelle sur des cartes « Imagine » dans la dernière galerie Dix récits dans 10 galeries du Musée canadien pour les droits de la personne : 1) La démocratie en Afrique du Sud : Une boîte de scrutin en métal cabossé utilisée lors de l’élection présidentielle historique de Nelson Mandela en 1994 a été prêtée par le Musée de l’Apartheid de Johannesburg. 2) Tout est interrelié : L’œuvre de la poète innue Joséphine Bacon fait partie d’une exposition qui illustre la connexion entre la terre, les droits des Autochtones et les risques liés aux perturbations de l’environnement. 3) La ségrégation raciale au cinéma : En 1946, une femme d’affaires prospère de race noire de la Nouvelle-Écosse, Viola Desmond, a été arrêtée dans un cinéma après s’être assise dans la section réservée aux Blancs, ce qui a entraîné une bataille juridique qui a fait d’elle une légende des droits civiques au Canada. 4) Une pompière conserve son emploi : Tawney Meiorin a été congédiée après avoir échoué un nouveau test de condition physique à son travail. Elle a fait valoir que le changement apporté aux normes était excessif et discriminatoire envers les femmes. La Cour Suprême du Canada lui a donné raison. 5) Un enfant échappe à l’Holocauste : Sigi Wasserman était l’un des milliers d’enfants juifs de l’Allemagne qui ont été déportés en Grande-Bretagne sans leurs parents pour échapper à la brutalité nazie. Sigi n’a jamais revu sa famille. Il vit maintenant à Winnipeg. 6) Enseigner les droits de la personne par le dessin : Le Conseil de l’Europe a préparé une version illustrée de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour l’enseigner à des enfants; ces dessins sont présentés en couleurs vives sur des cartes volantes au Musée. 7) Une victime de torture passe à l’action : Ali Saeed a vécu la Terreur rouge en Éthiopie durant les années 1970; il a été emprisonné et torturé pour avoir prôné la liberté d’expression. Il vit maintenant au Canada et organise un événement appelé « The Night of the Disappeared / La Nuit des disparus », qui vise à amasser des fonds pour sensibiliser la population au sujet des assassinats et des enlèvements perpétrés pour des fins politiques. 8) Un voile de stéréotypes : Une exposition de photos de différentes femmes musulmanes portant le hijab (voile) préparée par l’artiste et anthropologue québécoise Andréanne Pâquet tente de promouvoir une compréhension mutuelle et parle de la liberté de choix quant au port du voile. 9) Inspirer les jeunes pour qu’ils passent à l’action : Craig Kielburger n’avait que 12 ans quand il a commencé à dénoncer le travail des enfants. Le jeune activiste a ensuite fondé un organisme caritatif international appelé « Free the Children / Enfants Entraide », qui a bâti des centaines d’écoles partout dans le monde. Craig est aussi à l’origine de l’événement «We Day / Unis pour l’action », qui incite les jeunes à s’informer sur les problèmes sociaux et à passer à l’action. 10) Le changement peut apparaître dans une robe de bal : En 2013, Maréshia Rucker et ses amis organisaient le premier bal de finissants intégré d’une école secondaire de la Georgie. L’attention médiatique suscitée par l’événement a aidé à sensibiliser la population aux pratiques courantes de ségrégation raciale en vigueur aux États-Unis. Dix œuvres d’art inspirantes au MCDP : 1) « Trace » – une œuvre originale de 30 pieds (9 mètres) de la grande artiste canadienne Rebecca Belmore. Elle consiste en 14 000 plaques d’argile sur lesquelles on peut voir les empreintes de mains de centaines d’enfants et d’adultes, réunies pour former une sorte de couverture géante suspendue. Cette œuvre reflète les concepts autochtones de terre et de lieu. 2) La plus grande pièce d’art perlée métisse par l’artiste Jennine Krauch – cette pièce originale mesure 18 pieds de haut (5 mètres) et porte des milliers de perles anciennes de l’époque du commerce des fourrures. 3) « Le projet ReDress » - cette installation artistique obsédante créée par l’artiste Jaime Black de Winnipeg consiste en des robes rouges suspendues à des cintres en face d’un décor représentant un boisé. L’œuvre a pour but d’inviter le public à discuter de la nature sexiste et raciste des crimes violents perpétrés contre des femmes autochtones. 4) La boîte en bois cintré. Creusée dans une seule bille de cèdre rouge chauffée à l’air humide et recourbée, cette œuvre d’art de l’artiste Luke Marston, Salish du littoral, a été utilisée par la Commission de témoignage et de réconciliation durant les audiences portant sur l’héritage tragique du système de pensionnats indiens au Canada. 5) Sculpture d’ivoire d’un traîneau à chiens : datant de 1865 environ, cette sculpture se trouve dans une exposition sur les conséquences de la dépossession culturelle pour les Inuits du Nord canadien. 6) Graffitis : une reproduction d’art mural par l’artiste de rue Aya Tarek durant la Révolution égyptienne de 2011, qui a aidé à transformer des rues de villes en espaces créatifs de discussion politique. 7) Arbre aux tricots : des carrés de tricot crochetés par des grands-mamans de l’Afrique du Sud ont été fixés à un arbre stylisé par des grands-mamans au Canada. Cette œuvre a pour but d’attirer l’attention sur la tragédie des orphelins du sida. 8) Sculpture des travailleurs chinois : une sculpture de bronze de Chinois travaillant à la construction d’une voie ferrée honore ces milliers d’hommes qui ont aidé à construire le chemin de fer du Canadien Pacifique. 9) Paniers des esprits – Des artistes autochtones de chaque province et territoire du Canada ont créé des œuvres originales sur des panneaux de bois après leur rencontre avec de jeunes Autochtones lors d’ateliers. Ces panneaux sont fixés à un théâtre circulaire en forme de panier dans la galerie Perspectives autochtones. 10) Cercle d’art - Place des ancêtres. Cette œuvre originale créée par l’artiste autochtone David Gordon Thomas est faite d’une membrane tendue sur un tambour de sept pieds (plus de 2 mètres) de diamètre, avec de la terre et du foin d’odeur fixé au cadre. Dix commentaires de personnes ayant visité le MCDP : [traductions libres] 1) « J’imagine un avenir où les droits de la personne seront garantis pour tous parce que tous les peuples se seront tenus debout et auront défendu la liberté et la dignité pour chacun de nous. Nous devons tous travailler ensemble pour y arriver. » – Hillary Rodham Clinton, janvier 2015 2) « C’est vraiment impressionnant! Chaque élément, chaque pierre symbolise les droits de la personne! Toute la population canadienne et tous les défenseurs des droits de la personne doivent être fiers de ce Musée. » -- Ziauddin Yousafzai, père de Malala, novembre 2014 3) « Je suis fier de l’engagement du Canada à protéger les droits de la personne, tant au pays qu’à l’étranger. » — Chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, février 2015 4) « L’architecture du Musée est magnifique, les briques et le mortier, mais pour moi, le plus fascinant est en dehors des expositions. Ce sont les conversations — et même les contestations. Je souris parce qu’on vit dans un pays où il est possible d’avoir un musée dédié aux droits de la personne, où l’on peut contester des éléments de ce musée et amorcer une discussion sur les droits de la personne — quelle réussite! »-- Craig Kielburger, fondateur de Free the Children / Enfants Entraide, et de We Day / Unis pour l’action. 5) « J’ai visité une douzaine de musées aux quatre coins du monde, mais celui-ci les englobe tous. Ce n’est pas un musée comme les autres; c’est plutôt un carrefour. Il est bien davantage qu’une exposition, il va bien au-delà de ses artefacts : c’est un creuset à idées, un appel à la compassion et à l’engagement afin de travailler tous ensemble pour faire un monde meilleur. » -- Antoine Predock (Nouveau-Mexique), architecte de la conception du MCDP, septembre 2014 6) « Une vie sans amour, c’est une vie perdue. Vivez pleinement votre vie et n’oubliez pas d’aimer tous les êtres humains. » – Maréshia Rucker, organisatrice du bal intégré des finissants de 2013 à l’école secondaire de Wilcox, en Georgie, novembre 2014 7) « C’est le silence qui rend ces atrocités possibles. Merci d’oser briser le silence. » – Marina Nemat, auteure de Prisonnière à Téhéran / Prisoner of Tehran, novembre 2014 8) « Les histoires partagées dans ce musée sont tellement inspirantes. J’espère que le Musée deviendra le point de ralliement pour un changement positif. » – Rebekah Enns, fondatrice d’un groupe de solidarité gaie-hétéro dans une école secondaire, novembre 2014 9) « Je suis très impressionnée par ce Musée, et heureuse d’y avoir une place!! » – Carmela Finkel, survivante de l’Holocauste, novembre 2014 10) « Ce Musée fait connaître Winnipeg et le Manitoba; il les « met sur la carte ». Il raconte des histoires, des récits personnels d’expériences et de luttes vécues en lien avec les droits de la personne et essaie de faire changer les choses pour le mieux, de redonner aux gens toute leur dignité, où qu’ils soient dans le monde ... S’il y a des controverses, c’est tant mieux; tout musée digne de ce nom devrait provoquer un peu de controverse. » – Greg Selinger, premier ministre du Manitoba, septembre 2014