rapport national sur l`application de la convention de ramsar sur les
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RAPPORT NATIONAL SUR L’APPLICATION DE LA CONVENTION DE RAMSAR SUR LES ZONES HUMIDES Rapports nationaux à soumettre à la 10e Session de la Conférence des Parties contractantes, Roumanie, juin 2012 Veuillez remettre le Rapport national dûment rempli, en format électronique (Microsoft Word) et de préférence par courriel, au Secrétariat Ramsar avant le 15 septembre 2011. Les Rapports nationaux doivent être envoyés à : Alexia Dufour, Responsable des affaires régionales, Secrétariat Ramsar ([email protected]) Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 2 Introduction & généralités 1. Le Comité permanent a approuvé (Décision SC41-24) le présent Modèle de Rapport national (MRN) pour la COP11 qui devra être rempli par les Parties contractantes à la Convention de Ramsar dans le cadre de leur obligation de faire rapport à la 11e Session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention (Bucharest, Roumanie, juin 2012). 2. Conformément aux débats du Comité permanent à sa 40e réunion, en mai 2009 et à sa Décision SC40-29, le Modèle de Rapport national pour la COP11 suit de près le format utilisé pour la COP10, qui a été révisé de fond en comble et simplifié par rapport aux modèles conçus pour les COP antérieures. 3. Tout en permettant une continuité de l’établissement de rapports et de l’analyse des progrès en garantissant que les indicateurs (sous forme de questions) sont, dans la mesure du possible, compatibles avec les MRN antérieurs (et, en particulier, le MRN pour la COP10), le présent MRN pour la COP11 est structuré conformément aux Objectifs et Stratégies du Plan stratégique Ramsar 2009-2015, adopté à la COP10 dans la Résolution X.1, et les indicateurs correspondent aux Domaines de résultats clés (DRC) pour chaque Stratégie du Plan stratégique. 4. Les indicateurs du MRN pour la COP11 comprennent, avec l’accord du Comité permanent, certains indicateurs dont l’inclusion a été spécifiquement requise par le Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) de la Convention, à la lumière de ses travaux sur l’évaluation des indicateurs d’efficacité, ainsi que par le Groupe de surveillance des activités de CESP, afin de faciliter la collecte d’informations et les rapports sur les principaux aspects de la mise en œuvre scientifique et technique et de la CESP dans le cadre de la Convention. Le modèle comprend également des « indicateurs » concernant l’utilisation de la « Déclaration de Changwon sur le bienêtre humain et les zones humides », comme le demande la Résolution X.3 (2008). 5. Ce MRN pour la COP11 comporte 82 indicateurs (sous forme de questions). Par ailleurs, pour chaque Stratégie, les Parties contractantes peuvent, si elles le souhaitent, fournir des informations supplémentaires concernant l’application, en fonction de chaque indicateur et, plus généralement, d’autres aspects de chaque Stratégie. 6. Le modèle pour la COP11 comporte aussi une section additionnelle facultative (la Section 4) qui permet aux Parties contractantes qui le souhaitent de fournir des informations supplémentaires sur les indicateurs relatifs à des zones humides individuelles d’importance internationale (sites Ramsar). Les Rapports nationaux à la Conférence des Parties contractantes : buts et utilité 7. Les Rapports nationaux des Parties contractantes sont des documents officiels de la Convention et sont mis à la disposition du public par l’intermédiaire du site Web de la Convention. 8. Les Rapports nationaux ont six buts principaux : i) ii) fournir des données et des informations sur l’application de la Convention ; acquérir de l’expérience/tirer des leçons pour permettre aux Parties de préparer leur action future ; Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 3 iii) iv) v) vi) déterminer les questions émergentes et les difficultés d’application rencontrées par les Parties, qui pourraient nécessiter une plus grande attention de la Conférence des Parties ; donner aux Parties le moyen de rendre compte de leurs obligations au titre de la Convention; donner à chaque Partie un instrument pour lui permettre d’évaluer et de surveiller ses progrès d’application, ainsi que de préparer ses priorités futures ; donner l’occasion aux Parties de faire connaître leurs réalisations durant la période triennale. 9. Les données et l’information fournies par les Parties dans leurs Rapports nationaux ont en outre, aujourd’hui, un autre but important : plusieurs des indicateurs d’application, contenus dans les rapports nationaux, seront des sources d’information essentielles pour l’analyse et l’évaluation des « indicateurs écologiques d’efficacité dans l’application de la Convention, axés sur les résultats » que met actuellement au point le Groupe d’évaluation scientifique et technique pour le Comité permanent et pour examen par la COP11. 10. Pour faciliter l’analyse et l’utilisation ultérieure des données et de l’information fournies par les Parties contractantes dans leurs Rapports nationaux, dès que les rapports sont reçus et vérifiés par le Secrétariat Ramsar, toute l’information est saisie et conservée par le Secrétariat dans une base de données ce qui facilite l’extraction et l’analyse de l’information à différentes fins. 11. Les Rapports nationaux de la Convention sont utiles à plus d’un titre, notamment : i) ils servent de base aux rapports que le Secrétariat présente aux Parties, à chaque COP, sur l’application de la Convention au niveau mondial et régional et sur les progrès d’application sous forme de documents d’information tels que : ii) le Rapport du Secrétaire général sur l’application de la Convention au niveau mondial (voir, par exemple, COP10 DOC 6) ; le Rapport du Secrétaire général, conformément à l’Article 8.2 (b), (c) et (d) concernant la Liste des zones humides d’importance internationale (voir, par exemple, COP10 DOC 7) ; et les rapports fournissant une vue d’ensemble régionale de l’application de la Convention et de son Plan stratégique dans chaque région Ramsar (voir, par exemple, COP10 DOC 8 à COP10 DOC13) ; ils fournissent des informations sur des points d’application spécifiques en appui aux avis des Parties et aux décisions de la COP. Exemples tirés de la COP9 et de la COP10 : Résolution IX.15 et X.13, État des sites de la Liste de Ramsar des zones humides d’importance internationale et Documents d’information sur les Questions et scénarios concernant des sites ou parties de sites qui cessent de remplir ou n’ont jamais rempli les Critères Ramsar (COP9 DOC 15) et Mise en œuvre du Programme CESP de la Convention pour la période 2003-2005 (COP9 DOC25), Rapport de synthèse sur la mise en oeuvre du Programme de CESP de la Convention pour la période 2006-2008 (COP10 DOC16) et Contexte et motivation concernant le Cadre pour les procédures de détection de changements dans les caractéristiques écologiques, d’établissement de rapports et de réaction(en anglais uniquement) COP10 DOC27); Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 4 iii) ils sont la source des évaluations sur séries temporelles des progrès accomplis concernant des aspects particuliers de l’application de la Convention, y compris dans d’autres produits de la Convention. On peut citer, par exemple, le résumé des progrès depuis la COP3 (Regina, 1997) en matière d’élaboration de Politiques nationales pour les zones humides qui figure dans le tableau 1 du Manuel Ramsar 2 pour l’utilisation rationnelle (4e édition, 2010) ; iv) ils sont source d’informations permettant de faire rapport à la Convention sur la diversité biologique (CDB) sur l’application, au niveau national, du Plan de travail conjoint Ramsar/CDB et sur le rôle de chef de file de la Convention de Ramsar en matière d’application de la CDB aux zones humides. En particulier, les indicateurs du MRN pour la COP10 ont été abondamment utilisés en 2009 par le Secrétariat Ramsar et le GEST pour préparer des contributions à l’examen approfondi de la mise en œuvre du Programme de travail de la CDB sur la diversité biologique des écosystèmes d’eaux intérieures, qui a été examiné à la quatorzième réunion de l’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA) et à la COP 10 de la CDB en 2010 (voir UNEP/CBD/SBSTTA/14/3). Structure du Modèle de Rapport national pour la COP11 12. Le Modèle de Rapport national pour la COP11 comporte quatre sections. La section 1 contient l’information institutionnelle sur l’Autorité administrative et les correspondants nationaux pour l’application de la Convention au niveau national. La section 2 se présente sous forme de « texte libre » : dans cette section, les Parties peuvent fournir un résumé sur les différents aspects des progrès d’application au niveau national et des recommandations pour l’avenir. La section 3 contient les 82 indicateurs l’application, présentés sous forme de questions et regroupés sous chaque Stratégie d’application de la Convention dans le Plan stratégique 2009-2015, avec une section de « texte libre » pour chaque Stratégie dans laquelle la Partie contractante peut, si elle le souhaite, ajouter d’autres informations sur l’application de la Stratégie et ses indicateurs au niveau national. Ainsi qu’une section de « texte libre » pour ajouter des informations sur d’autres aspects de l’application de cette stratégie. La Section 4 est une Annexe facultative au Modèle de Rapport national pour permettre aux Parties contractantes qui le souhaitent de fournir séparément des informations supplémentaires pour une ou toutes leurs zones humides d’importance internationale (sites Ramsar). Cette section a été ajoutée à la demande de plusieurs Parties. Comment remplir et soumettre le Modèle de Rapport national pour la COP11 IMPORTANT – LIRE CETTE SECTION AVANT DE COMMENCER À REMPLIR LE MODÈLE DE RAPPORT NATIONAL 13. Les trois premières sections du Modèle de Rapport national pour la COP11 doivent être remplies dans l’une des langues officielles de la Convention (français, anglais, espagnol). 14. Le délai de remise du Modèle de Rapport national dûment rempli est fixé au 15 septembre 2011. Après cette date, il ne sera plus possible d’ajouter des informations Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 5 contenues dans les Rapports nationaux dans l’analyse et le rapport à la COP11 sur l’application de la Convention. 15. Tous les champs à fond jaune clair doivent être remplis. 16. Les champs à fond vert clair sont des champs à texte libre où la Partie contractante peut, si elle le souhaite, apporter des informations supplémentaires. Bien qu’il soit facultatif d’inscrire des informations dans ces champs, les Parties contractantes sont invitées à le faire chaque fois que c’est possible et pertinent. En effet, le Secrétariat a maintes fois constaté que ces explications sont extrêmement utiles car elles permettent de bien comprendre les progrès et les activités d’application et, surtout, contribuent à la préparation des rapports à la COP sur l’application au niveau mondial et régional. 17. Pour aider les Parties contractantes à fournir cette information supplémentaire, nous suggérons, pour plusieurs indicateurs, quelques types d’information particulièrement utiles. Naturellement, il va de soi que les Parties sont libres d’ajouter toute autre information pertinente dans tous les champs intitulés « Informations supplémentaires sur l’application ». 18. Ce Modèle se présente comme un « formulaire » en Microsoft Word. Vous pouvez uniquement vous déplacer d’un champ jaune (ou vert) à l’autre pour répondre et donner des informations. Le reste du formulaire est bloqué afin que la forme et le libellé des indicateurs soient uniformes et comparables pour toutes les Parties. Si vous devez travailler avec une version non bloquée du Modèle, veuillez contacter Alexia Dufour, Chargée des affaires régionales ([email protected]), qui vous indiquera la marche à suivre. 19. Pour pénétrer dans un champ jaune ou vert que vous souhaitez remplir, déplacez le curseur sur la partie correspondante du formulaire et cliquez sur le bouton gauche de la souris. Le curseur se déplace automatiquement vers le champ disponible suivant. 20. Pour vous déplacer entre les champs à remplir, vous pouvez aussi appuyer sur la touche « tabulation » du clavier. 21. Dans un champ de « texte libre », vous pouvez saisir toute l’information que vous souhaitez. Si vous souhaitez modifier un texte saisi dans un champ vert ou jaune de « texte libre », nous vous recommandons de couper et de coller le texte existant dans un fichier séparé, de faire les modifications puis de couper et de coller le texte révisé dans le champ vert ou jaune. En effet, dans le modèle « formulaire » de Microsoft, il y a très peu de possibilités de modifier un texte saisi dans le champ de « texte libre ». 22. Certains caractères du clavier interfèrent avec la saisie automatique des données dans notre base de données pour traiter et analyser les Rapports nationaux. C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas utiliser les caractères « », [ ] °°°° dans les champs de « texte libre ». 23. Pour chacun des « indicateurs » de la section 3, nous fournissons un menu déroulant de réponses possibles. Celles-ci varient selon les indicateurs, en fonction de la question posée dans l’indicateur, mais en général se présentent sous forme de « Oui », « Non », « En partie », « En progrès », etc. Cela est nécessaire pour permettre des comparaisons statistiques des réponses. 24. À chaque indicateur ne correspond qu’une seule réponse. Si vous souhaitez fournir d’autres informations ou des précisions sur votre réponse, vous pouvez le faire dans le Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 6 champ vert d’informations supplémentaires qui se trouve au-dessous de l’indicateur concerné. 25. Pour choisir la réponse à un indicateur, servez-vous de la touche « tabulation » ou déplacez le curseur sur le champ jaune pertinent et cliquez sur le bouton gauche de la souris. Le menu déroulant des réponses possibles apparaît. En cliquant sur le bouton gauche de la souris, sélectionnez la réponse choisie : celle-ci apparaîtra au centre du champ jaune. 26. En principe, il n’est pas prévu que le MRN soit rempli par une seule personne – pour de nombreux indicateurs, le mieux serait que le compilateur principal consulte ses collègues du même service ou d’autres services du gouvernement qui pourraient avoir une meilleure connaissance de l’application de la Convention par la Partie concernée. Le compilateur principal peut sauver son travail à tout moment du processus et le reprendre ultérieurement pour poursuivre ou modifier les réponses déjà données. Par un souci de continuité et de cohérence, nous vous conseillons également, lorsque vous remplissez ce formulaire, de vous référer au Rapport national soumis à la COP10. 27. Et n’oubliez pas de sauver le document après chaque séance de travail sur le MRN ! Nous recommandons la structure identitaire suivante : COP11 MRN [Pays] [date]. 28. Lorsque le MRN est entièrement rempli, veuillez l’envoyer au Secrétariat Ramsar, de préférence par courriel, à Alexia Dufour, Chargée des Affaires régionales, Secrétariat de la Convention de Ramsar, courriel : [email protected]. Vous devez nous faire parvenir votre Rapport national dûment rempli sous forme électronique (Microsoft Word). 29. Chaque Partie doit soumettre son Rapport national rempli, accompagné obligatoirement par une lettre ou un message courriel, au nom de l’Autorité administrative, confirmant qu’il s’agit du Rapport national officiellement soumis à la COP11 par la Partie contractante concernée. 30. Si vous avez des questions à poser ou que vous rencontrez des difficultés concernant le processus d’établissement du MRN pour la COP11, veuillez contacter le Secrétariat Ramsar pour avis (même courriel que ci-dessus). Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 7 SECTION 1 : INFORMATION INSTITUTIONNELLE NOM DE LA PARTIE CONTRACTANTE : ALGERIE AUTORITÉ ADMINISTRATIVE RAMSAR DÉSIGNÉE Nom de l’Autorité Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural administrative : DIRECTION GENERALE DES FORETS Chef de l’Autorité M. TITAH Abdelmalek administrative - nom et DIRECTEUR GENERAL DES FORETS titre : Adresse postale : BP n° 232, Chemin Doudou Mokhtar - Ben Aknoune - Alger Tél./Téléc. : + 213 21 91 53 16 Courriel : [email protected] CORRESPONDANT NATIONAL DÉSIGNÉ (CONTACT QUOTIDIEN AU SEIN DE L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE) POUR LES AFFAIRES DE LA CONVENTION Mlle BESSAH GHANIA Sous directrice des parcs nationaux et des groupements Nom et titre : végétaux naturels Direction Générale des Forêts, BP n° 232, Chemin Doudou Adresse postale : Mokhtar - Ben Aknoun - Alger +213 21 91 52 86 / +213 6 67 74 22 04 Tél./Téléc. : Courriel : [email protected] CORRESPONDANT NATIONAL DÉSIGNÉ POUR LES AFFAIRES DU GEST (GROUPE D’ÉVALUATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE) Mme LAKHDARI FATOUM Nom et titre : Directrice Centre de recherche scientifique et technique sur les régions Nom de l’organisation : arides (CRSTRA) Université Mohamed Khider, BP 1682 , BISKRA, 07000Adresse postale : ALGERIE +213 33 73 42 14/ + 213 661 37 62 71 Tél./Téléc. : Courriel : [email protected] CORRESPONDANT NATIONAL GOUVERNEMENTAL DÉSIGNÉ POUR CE QUI CONCERNE LE PROGRAMME DE COMMUNICATION, ÉDUCATION, SENSIBILISATION ET LA PARTICIPATION (CESP) Mlle SALHI HAMIDA Nom et titre : Chef de bureau des zones humides, DGF Nom de l’organisation : Direction Générale des Forêts Adresse postale : BP n° 232, Chemin Doudou Mokhtar - Ben Aknoun - Alger Tél./Téléc. : +213 21 91 52 86 /90/91, +213 5 50 96 75 35 Courriel : [email protected] CORRESPONDANT NATIONAL NON GOUVERNEMENTAL DÉSIGNÉ POUR CE QUI CONCERNE LE PROGRAMME DE COMMUNICATION, ÉDUCATION, SENSIBILISATION ET LA PARTICIPATION (CESP) Nom et titre : Mlle BOUACIDA SOUAD, Présidente Nom de l’organisation : Association de promotion des femmes rurales -Skikda Adresse postale : Direction des services agricoles de Skikda Tél./Téléc. : +213 38 75 15 10, +213 5 59 37 75 74 Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 8 Courriel : Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 9 SECTION 2 : RESUME GENERAL SUR LES PROGRES ET LES DIFFICULTES DE L’APPLICATION DE LA CONVENTION Dans votre pays, au cours de la période triennale écoulée (c.-à-d. depuis le rapport à la COP10) : A. Quelles nouvelles mesures ont été prises pour appliquer la Convention ? La politique du renouveau rural adoptée en 2006, a permis de développer , en 2010, un axe dédié à la conservation des écosystèmes naturels, les mesures suivantes ont été prises : - lancer le processus d'élaboration de la stratégie nationale des zones humides; - doter toutes les zones humides d’un plan de gestion; - renforcer l’implication de tous les secteurs dans la gestion des zones humides, notamment, à travers la création de Comités multisectoriel au niveau national et local; - consolider le rôle du réseau d’observateurs ornithologiques de suivi des zones humides; - renforcer le cadre législatif et règlementaire relatif notamment à la protection des espèces marines et d'eau douce et au classement des zones humides en aire protégée. B. Quelles ont été les plus grandes réussites en matière d’application de la Convention ? - la promulgation de la Loi n° 11-02 du 17 février 2011, relative aux aires protégées dans le cadre du développement durable qui prend en charge les préoccupations liées à la protection et à la gestion des zones humides; - le renforcement du cadre réglementaire spécifique à la protection et à la restauration de zones humides (décret exécutif n° 03-280 du 23 aout 2003, définissant le mode de délivrance et d'établissement de la concession domaniale pour l'exploitation des lacs Mellah et Oubeira); - le classement de 50 sites Ramsar conformément à l'objectif arrêté; - la concertation multisectorielle sur la problématique des zones humides, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma National de l'Aménagement du Territoire (SNAT 2030), et l’élaboration d’une stratégie nationale ; - lancement du cadastre (inventaire) des zones humides et l'élaboration d'un SIG; - la mise en place officielle d'un Comité multisectoriel ; - la mise en œuvre du Plan de gestion du site Ramsar "lac de Reghaia -Alger-"; - la mise en œuvre du Plan de gestion du site Ramsar "lac de Ain ben khellil-Naâma-"; - le lancement des études pour l'élaboration des Plans de gestion pour 31 zones humides. La finalisation de ces études et leur mise en œuvre constitue une priorité pour les prochaines années; - le renforcement du Programme d’activités du CESP du site Ramsar du lac de Reghaia, par une participation importante d’établissements scolaires et universitaires; -la sensibilisation, l'éducation et la formation sur les écosystèmes des zones humides; - le retrait de 2 sites Ramsar du registre de Montreux, il s'agit du "lac Tonga (El Tarf)" et "l'oasis de Ouled said (Adrar)". C. Quelles ont été les plus grandes difficultés en matière d’application de la Convention ? Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 10 - En matière de financement, on note une faiblesse des financements pour mettre en œuvre les Plans d'actions régionaux (comme celui de Medwet) et pour le montage et la mise en œuvre de projets en faveur de la conservation des zones humides. - Manque de financement et faiblesse de la coopération technique D. Quelles sont les priorités futures pour l’application de la Convention ? - Doter de manière progressive l'ensemble des zones humides, notamment celles inscrites sur la liste Ramsar, de plans de gestion et de programmes d'action pour les 5 années à venir et mettre en œuvre les plans de gestions des sites Ramsar déjà existants; - Mettre en place la strategie nationale des zones humides; - Parachever les instruments juridique et réglementaire devant assurer une conservation et gestion durable des zones humides E. La Partie contractante a-t-elle des propositions à faire concernant des ajustements à apporter au Plan stratégique Ramsar 2009-2015 ? • Renforcement de la coopération régionale et internationale, notamment sur les plans techniques et scientifiques; • Prise en considération des spécificités régionales ou par Ecosystéme; • Prévoir Identification des indicateurs de suivi de la gestion des zones humides. F. La Partie contractante a-t-elle des recommandations à faire sur l’aide du Secrétariat Ramsar en matière d’application ? - favoriser le partage d'expérience entre les Etats Parties à travers l'organisation des ateliers régionaux et internationaux; - accompagner les Etats Parties dans leurs efforts de la mise en œuvre des décisions de la convention Ramsar notamment à travers l'expertise, les formations, la coopération technique, et la diffusion de la documentation y afférentes; - vulgariser et diffuser les analyses et les conclusions obtenues de l’exploitation des données nationales communiquées; - encourager la coopération transfrontalière; - appeler à une meilleure implication des initiatives régionales, telle que Medwet G. La Partie contractante a-t-elle des recommandations à faire sur l’aide des Organisations internationales partenaires (OIP) de la Convention en matière d’application ? Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 11 - implication réelle en matière d'expertise, notamment du WWF, de Wetlands International et l'UICN pour accompagner et soutenir les Etats Parties à élaborer la stratégie nationale des zones humides; - élaboration des analyses et diffusions des résultats du dénombrement des oiseaux d'eaux; - accompagnement technique et financier pour assurer un bon fonctionnement du réseau d'observateurs ornithologiques; - les OIP doivent répondre en priorité aux besoins des pays à travers les concertations avant le montage de projets. En matière de coopération Une coopération internationale soutenue pourrait aider à améliorer l’application de la convention de Ramsar par l’échange d’informations, la mise en place de projets pilotes, la mise à la disposition des Parties contractantes des experts en matière de gestion durable de zones humides. En matière d'information Concernant l’échange d’information, des ateliers thématiques devraient être organisés sous l’égide de la convention de Ramsar afin de permettre aux Parties contractantes de bénéficier des expériences des autres pays sur des projets réussis. H. Comment faire pour mieux lier l’application de la Convention de Ramsar au niveau national à celle d’autres accords multilatéraux sur l’environnement (AME), en particulier ceux du « groupe de la biodiversité » (Ramsar, Convention sur la diversité biologique (CDB), Convention sur les espèces migratrices (CMS), CITES et Convention du patrimoine mondial), et de la CCD et la CCNUCC ? - Mettre en place un cadre de concertation synergique multisectoriel, impliquant notamment les points focaux des différentes Conventions et accords multilatéraux sur l'environnement notamment à travers le Comité multisectoriel des zones humides; - Mettre en place une base de données fiable et accessible à tous les partenaires; - Organisation d'ateliers conjoints de formation et de concertation; - renforcement de capacités dans le domaine de la prospective, notamment pour ce qui est de la veille écologique liée au réchauffement global du climat et les scenarii possibles d'assechement irreversible, particulierement en zones arides et sahariennes; - Mener des études communes sur terrain et envisager des Plans d'action conjoints I. Comment faire pour mieux lier l’application de la Convention de Ramsar à celle des politiques/stratégies relatives à l’eau et d’autres stratégies dans le pays (p.ex. développement durable, énergie, industries extractives, réduction de la pauvreté, assainissement, sécurité alimentaire, biodiversité) ? Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 12 À travers la mise en place de Plans et Stratégies nationales pluridimensionnelles, qui couvrent toutes ces questions, à l’instar du PNAE- DD et du SNAT. Le Gouvernement algérien a mis en œuvre une Stratégie Nationale de l’Environnement et un Plan National d’actions pour l’environnement et le développement durable (PNAEDD). Cette stratégie s’est traduite par le développement du cadre législatif et réglementaire, le renforcement des capacités institutionnelles, l’introduction d’instruments économiques et financiers et la mobilisation d’investissements importants. En outre, le Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) adopté par la loi n°10-02 du 29 juin 2010, traduit la volonté de l’Etat d’assurer à l’horizon 2030, dans un cadre de développement durable, l’équilibre, l’équité et l’attractivité du territoire dans toutes ses composantes telles qu’énoncées par la loi n°01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire. Le SNAT n’est pas seulement un document d’orientation fixant des grands principes, mais également de grands chantiers mis en œuvre depuis 2000 sur tout le territoire, à l’exemple de la création de grands barrages et les grands transferts hydrauliques interterritoriaux. J. La Partie contractante a-t-elle d’autres commentaires généraux à faire sur l’application de la Convention ? 1- La convention devrait mettre à la disposition des Parties contractantes les résultats de traitement des données transmises par celles-ci, comme par exemple : • les resultats des dénombrements hivernaux internationaux des oiseaux d'eau en coordination avec Wetlands International; • les tendances et les indicateurs globaux sur la migration des espèces et l'évolution des populations (effectifs), en particulier pour les espèces emblématiques; 2- Organiser des rencontres thématiques en dehors des COP pour exposer des experiences des pays en matière de gestion durable des zones humides. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 13 SECTION 3 : INDICATEURS & AUTRES INFORMATIONS SUR L’APPLICATION DE LA CONVENTION Comment remplir cette section 1. Pour chaque indicateur (« ou question indicatrice », veuillez sélectionner une réponse dans le menu déroulant du champ jaune. 2. Si vous souhaitez apporter des informations supplémentaires sur un indicateur spécifique, veuillez les saisir dans un champ de « texte libre » au-dessous des indicateurs (sous forme de questions). 3. Si vous souhaitez modifier un texte saisi dans un champ vert de « texte libre », nous vous recommandons de couper et de coller le texte existant dans un fichier séparé, de faire les modifications puis de couper et de coller le texte révisé dans le champ vert. 4. Certains caractères utilisés dans le champ de « texte libre » empêchent la saisie automatique des données dans notre base de données destinée à faciliter le traitement et l’analyse des Rapports nationaux : nous vous demandons donc de ne pas utiliser les caractères « » , [ ], °°°° dans le champ de « texte libre ». 5. Pour aider les Parties contractantes à se référer à l’information pertinente fournie dans leur Rapport national à la COP10, pour chaque indicateur ci-dessous (le cas échéant) un renvoi aux indicateurs équivalents du MRN pour la COP10 est fourni, comme suit : {x.x.x} 6. Le cas échéant, un renvoi au Domaine de résultats clés (DRC) pertinent relatif aux Parties contractantes dans le Plan stratégique Ramsar 2009-2015 est également fourni. 7. Seuls les Stratégies et les DRC du Plan stratégique 2009-2015 assortis d’importantes mesures d’application pour les Parties figurent dans le présent Modèle de Rapport nationaux ; les éléments du Plan stratégique qui ne portent pas directement sur les Parties ont été omis. OBJECTIF 1. L’UTILISATION RATIONNELLE DES ZONES HUMIDES STRATÉGIE 1.1 Inventaire et évaluation des zones humides. Décrire, évaluer et surveiller l’étendue et l’état de tous les types de zones humides définis par la Convention de Ramsar ainsi que les ressources des zones humides, aux échelles pertinentes, afin d’éclairer et d’étayer l’application de la Convention, notamment l’application de ses dispositions relatives à l’utilisation rationnelle de toutes les zones humides. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 14 1.1.1 Votre pays a-t-il un inventaire national complet de ses zones A - Oui humides ? {1.1.1} DRC 1.1.i 1.1.1 Informations supplémentaires : un recensement des zones humides effectué en 2006 et actualisé a permis de dénombrer 1451 zones, dont 762 sont naturelles et 689 artificielles, réparties comme suit : Lac = 41 Tourbière = 2 Sebkha = 22 Salines = 2 Marais= 19 Guelta = 23 Mare/marécage = 79 Daya = 19 Chott = 43 Garaa = 37 Cours d’eau=236 Plaine d’inondation = 9 Dune littorale = 1 Forêt humide = 16 Lagune=1 Zones humides (artificielles) = 375 Oasis (artificielles)=314 Divers = 212 - une étude du cadastre des zones humides a été lancé en 2009 et a permis d'actualiser le recensement qui fait état de 1700 zones humides dont 526 sont géoréférencées et cartographiées sous système d'information géographique: • 280 zones humides d’origine naturelle; • 246 zones humides d’origine anthropique. Démarche méthodologique : l'étude compte 4 grandes composantes: 1. Conception et mise en place de la base de données et du SIG 2. Identification des zones humides 3. Caractérisation environnementale des zones humides sélectionnées 4. Actions prioritaires et scénarios tendanciels et alternatifs pour les zones humides sélectionnées - Choix de l’approche et cadre méthodologique global : méthode d'inventaire MedWet - un projet d'étude d'inventaire et cartographie des habitats naturels a été lancé en 2010, L'objectif est notamment d'identifier les zones humides au niveau national. - L’Algérie est partie prenante du projet Globwetland II, initié par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et la convention de Ramsar qui consiste en l’inventaire et cartographie de zones humides avec identification d’indicateurs d’efficacité de la convention de Ramsar, pour 25 sites algériens. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 15 1.1.2 Les données d’inventaire et informations sur les zones humides sont-elles tenues à jour et accessibles à tous les acteurs ? A - Oui {1.1.2} DRC 1.1.ii 1.1.2 Informations supplémentaires : - le site Web de la direction générale des forêts (www.dgf.org.dz) consacre une rubrique dédiée aux zones humides algériennes. Cet espace permet aux spécialistes et au grand public d'avoir accès à l'information, notamment pour les sites classés sur la liste Ramsar. Ce site Web établit également un lien avec le site web de la convention de Ramsar; - les fiches descriptives Ramsar sont actualisées et diffusées; - les données des dénombrements hivernaux des oiseaux d'eau sont actualisées et mises à la disposition de Wetlands international et des chercheurs algériens; - lors de la célébration de la journée mondiale des zones humides (2 février), des documents d'information sont élaborés et diffusés; - les données découlant des études de Plans de gestion sont mises à la disposition de tous les gestionnaires des zones humides; - la publication de 4 Atlas proposant une description sur les zones humides classées ; -Lors des rencontres scientifiques nationales et internationales (colloques, Séminaire, journées d’études, Ateliers…) organisées chaque année par les Universités et Centres de Recherche, la communauté scientifique nationale contribue par la diffusion des résultats à travers des publications nationales et internationales telles que les revues Alauda, Wildfowl, Flamingo… Par ailleurs, et dans le cadre de la formation graduée et post graduée plusieurs thèses et mémoires d’études traitant des zones humides sont publiés et disponibles au niveau des bibliothèques universitaires à l’échelle nationale. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 16 1.1.3 Y a-t-il eu, dans votre pays, des changements généraux dans l’état* des zones humides au cours de la période triennale écoulée ? {1.1.3 & 1.1.4} a) Sites Ramsar b) zones humides en général P - Amélioration P - Amélioration Veuillez préciser la nature des informations sur lesquelles se fonde votre réponse dans le champ vert de texte libre ci-dessous. S’il y a une différence entre l’état des zones humides intérieures et côtières, veuillez l’expliquer. Si vous le pouvez, veuillez préciser quel/s est/sont le/s principal/aux facteur/s de changement. * « état » signifie caractéristiques écologiques, conformément à la définition donnée par la Convention 1.1.3 a) Informations supplémentaires : L'oasis de Ouled Said qui a été retirée du registre de Montreux en 2009, a subi des changements positifs après avoir bénéficié d'un projet qui a permis de mettre fin aux menaces auxquelles elle faisait face. Les principales actions entreprises se résument ainsi: -réalisation d'une clôture en palmes sèches; -plantation d'une ligne de protection adaptée à la région; -irrigation par le système de gouttes à gouttes. Lesdites actions visaient, notamment, la lutte contre l'ensablement qui menaçait ce site. Le lac Tonga dont les écosystèmes ont repris toutes leurs fonctions naturelles comme en témoigne le nombre croissant d'oiseaux nicheurs. Toutefois, certains sites Ramsar sont confrontés à des problèmes liés aux pressions exercées sur les différentes ressources et à la sécheresse périodique notamment dans les zones semi arides et arides. 1.1.3 b) Informations supplémentaires : Les zones humides en général sont confrontées aux mêmes problèmes que les sites Ramsar. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.1 : STRATÉGIE 1.3 Politique, législation et institutions. Élaborer et appliquer des politiques, législations et pratiques, y compris de croissance et développement des institutions appropriées, dans toutes les Parties contractantes pour garantir l’application efficace des dispositions d’utilisation rationnelle de la Convention. 1.3.1 Une Politique nationale sur les zones humides (ou instrument équivalent) est-elle en place ? {1.2.1} DRC 1.3.i (si « Oui », indiquer le titre et la date de la politique en question dans le champ vert) A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 17 1.3.1 Informations supplémentaires : L’Algérie présente une grande diversité d’écosystèmes de zones humides qui, en tant qu’epaces naturels dynamiques, sont indissociables des territoires ruraux et sont considérés comme une composante essentielle, voir vitale, du milieu rural qui englobe également les populations qui y vivent, les espaces urbanisés, les infrastructures de base et les activités économiques. Le programme de conservation des écosystèmes naturels s’inscrit dans le cadre des objectifs visés par la stratégie nationale de développement rural, et représente une première assise vers la mise en place d'une stratégie nationale sur les zones humides qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de l'environnement et du développement durable. Conformément aux décisions de la convention Ramsar, une stratégie nationale de préservation des zones humides est en cours d'élaboration. Cette stratégie constitue un outil indispensable permettant de disposer d’orientations à long terme, de Plan d’action à court et moyen terme. Procéder à sa mise en œuvre devra garantir la préservation des sites et le développement d’activités génératrices de revenu au profit des populations rurales et ce grâce à la gestion intersectorielle durable de ces écosystèmes précieux et fragiles. Dans ce cadre, plusieurs réunions ont eu lieu avec les secteurs concernés par la question des zones humides pour examiner les procédures de recrutement d'experts qui seront chargés prochainement de l'élaboration de la stratégie nationale sur les zones humides. Le concours de WWF Medpo, sur le plan financier notamment, est envisagé. 1.3.2 La Politique nationale sur les zones humides (ou instrument équivalent) comprend-elle des cibles et actions du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD) ? {1.2.2} 1.3.2 Informations supplémentaires : A - Oui La stratégie nationale des zones humides en Algérie que l'on se propose de mettre en place tient compte de certaines cibles du sommet du développement durable telles que : -Assurer un environnement durable en luttant contre la déperdition des ressources environnementales; -Mettre en place un partenariat mondial pour le développement en coopération avec les pays en développement, - impliquer les populations locales, notamment les jeunes et les femmes dans la mise en œuvre de la stratégie nationale des zones humides. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 18 1.3.3 Des questions relatives aux zones humides ont-elles été prises en compte dans d’autres stratégies nationales et plans nationaux, y compris : a) stratégies d’éradication de la pauvreté b) plans de gestion des ressources en eau et d’économie de l’eau c) plans de gestion des ressources marine et côtières d) programmes forestiers nationaux e) stratégies nationales pour le développement durable f) politiques ou mesures nationales en matière d’agriculture g) stratégies et plans d’action nationaux relatifs à la diversité biologique {1.2.3} DRC 1.3.i A - Oui A - Oui A - Oui A - Oui A - Oui A - Oui A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 19 1.3.3 Informations supplémentaires : La question des zones humides a été prise en compte dans les différentes stratégies et plans nationaux notamment : Plan national de l’eau L’Algérie est subdivisée en 5 bassins hydrographiques. Chaque agence de bassin hydrographique dispose d’un plan directeur d’aménagement des ressources en eau (PDARE) qui définit les choix stratégiques de mobilisation, d’affectation et d’utilisation des ressources en eau, y compris les eaux non conventionnelles. Le plan national de l’eau (PNE) qui définit les objectifs et les priorités nationales en matière de mobilisation, de gestion intégrée, de transfert et d’affectation des ressources en eau. Plan national de développement forestier Le programme national de développement forestier prévoit la consolidation de la politique forestière actuelle axée d’une part sur la préservation du patrimoine existant en milieu naturel et en ressources floristiques et faunistiques et d’autres part, sur l’utilisation durable des ressources naturelles. Elle préconise les actions suivantes : L’élaboration de plans de gestion pour toutes les aires protégées ; La mise en place, au niveau de chaque aire protégée, d’unités de gestion organisées en équipes pluridisciplinaires ; La formation du personnel technique de gestion dans le domaine de la conservation de la nature ; L’initiation et l’intensification des programmes d’études et de recherches ; La mise en place de budgets de fonctionnement conséquent en rapport avec les besoins. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Environnement, le Plan National d’actions pour l’environnement et le développement durable (PNAE-DD), prévoit la préservation de la biodiversité à travers l’augmentation du nombre d’aires protégées, de zones humides, et de zones de développement durable. Dans ce cadre, de nombreuses actions incluant la préservation des zones humides ont été entreprises : • Sur le plan législatif et réglementaire la loi n°11-02 du 17 /02/2011 relative aux aires protégées dans le cadre du développement durable et la loi n°05-12 du 04/08/2005 relative à l’eau, ont été promulguées. • Sur le plan des investissements, le Programme de développement 2010-2014, qui s’inscrit dans l’optique de développement durable, permet de traiter des questions liées à la préservation et à l’utilisation durable de la biodiversité, à la dégradation des sols, à la gestion de l’eau et/ou à la stabilisation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Politique du renouveau rural Le programme de conservation des écosystèmes naturels s’inscrit dans le cadre des objectifs visés par la stratégie nationale de développement rural, à savoir, l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays et les conditions de vie des ménages ruraux tout en veillant à la préservation des ressources naturelles. La préservation du patrimoine forestier et la préservation de la biodiversité sont des composantes essentielles du développement rural. Parmi les prérogatives et missions de la politique du renouveau rural, la coordination, le suivi et l’animation des actions entreprises dans les zones humides. Plans d’action nationaux relatifs à la diversité biologique La question des zones humides occupe une place importante dans la stratégie et le plan d’action national sur la diversité biologique. Ci-après quelques actions réalisées dans ce Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 20 1.3.4 Des pratiques d’évaluation environnementale stratégique sont-elles appliquées lors de l’examen des politiques, programmes et plans qui pourraient affecter les zones humides ? {1.2.5} DRC 1.3.ii 1.3.4 Informations supplémentaires : C - En partie Dans le cadre du programme de renouveau rural, les services chargés des forêts procèdent à une évaluation trimestrielle des programmes de conservation et des plans de gestions relatifs aux zones humides afin d'analyser l'état d'avancement des actions et leurs pertinences. Des pratiques d’évaluation sont définies à travers les constats établis par les structures du Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques et à travers le Centre National de Recherche et du Développement de la Pêche et de l’Aquaculture (CNRDPA), matérialisés par des procès verbaux d’évaluation environnementale qui touchent à la ressource biologique. 1.3.5 Une étude d’impact sur l’environnement est-elle effectuée pour chaque nouveau projet (construction de bâtiments et de routes, extraction minière, etc.) susceptible d’affecter les zones humides ? 1.3.5 Informations supplémentaires : A - Oui une étude d'impact sur l'environnement est effectuée conformément au cadre réglementaire qui exige que les projets d’investissement publics et privés soient menés sur la base d’études d’impact sur l’environnement réalisées par des bureaux d’études agréés par le ministère de l’environnement. 1.3.6 A-t-on apporté des modifications à la législation existante pour refléter les engagements au titre de la Convention de Ramsar? 1.3.6 Informations supplémentaires : A - Oui • la promulagation de la Loi n°11-02 du 17 février 2011, relative aux aires protégées dans le cadre du développement durable, qui consacre certains de ses articles aux zones humides. • Loi n° 01-11 du 03 juillet 2001, relative à la pêche et à l’aquaculture. • Loi 02-02 du 5 février 2002, relative à la protection et à la valorisation du littoral. • Loi n°03-10 du 19 juillet 2003, relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.3 : STRATÉGIE 1.4 Reconnaissance intersectorielle des services fournis par les zones humides Améliorer la reconnaissance et la prise en compte, dans le processus décisionnel, de l’importance des zones humides pour la conservation de la biodiversité, Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 21 l’approvisionnement en eau, la protection des littoraux, la gestion intégrée des zones côtières, la maîtrise des crues, l’atténuation des changements climatiques et/ou l’adaptation à ces changements, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, le tourisme, le patrimoine culturel et la recherche scientifique en élaborant et diffusant des méthodes pour réaliser l’utilisation rationnelle des zones humides. 1.4.1 Une évaluation des avantages/services écosystémiques fournis par les sites Ramsar a-t-elle été réalisée ? {1.3.1} DRC C - En partie 1.4.ii 1.4.1 Informations supplémentaires : Une étude de salubrité qui prend en charge une partie des Zones humides a été réalisée et a aboutit à l’élaboration d’un Plan de surveillance, de suivi et de contrôle de la salubrité des zones de pêche, et d’aquaculture qui prévoit : La mise en place d’un système d’information géographique AQUA-PECH-SALUB qui est un support pour la communication intra et intersectorielle. La création d’un Comité technique de suivi de la salubrité des zones de pêche et d’aquaculture « CTSS » La mise en place d’un Laboratoire National de Référence : Laboratoire National pour le Suivi des zones de Pêche et d’Aquaculture (LANSPAQ) qui prend en charge tout le système de suivi. 1.4.2 Des programmes et/ou projets pour l’utilisation rationnelle des zones humides contribuant aux objectifs de réduction de la pauvreté et/ou aux plans pour la sécurité alimentaire et de l’eau ont-ils été mis en œuvre ? {1.3.2} DRC 1.4.i A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 22 1.4.2 Informations supplémentaires : Un des objectifs de la politique du renouveau rural et agricole engagée par le gouvernement est de réduire la pauvreté et d'assurer la sécurité alimentaire. A cet effet, des projets de proximité de développement rural intégrés sont mis en place au profit des populations rurales permettant la création d'activités génératrices de revenus, tout en assurant la préservation des ressources naturelles et la conservation des écosystèmes naturels des zones humides. Les études de Plan de gestion intégrée des sites Ramsar tiennent compte à la fois de l'aspect socio-économique et de la préservation des ressources des zones humides. La stratégie du secteur de la pèche consiste en la prise en charge de l’aspect socioéconomiques des citoyens qui activent dans le domaine de l’aquaculture en les encourageant à pratiquer l’activité économique de l’aquaculture et de la pêche continentale dans ces zones humides dans un cadre réglementé. Dans le cadre de l’utilisation rationnelle des ressources en eau, l’Algérie a mis en exécution un Programme ambitieux pour la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles (dessalement de l’eau de mer, déminéralisation des eaux saumâtres, réutilisation des eaux usées épurées) dont l’objectif est de diminuer la pression sur les ressources en eau conventionnelles et permettre leur utilisation et réaffectation d’une manière rationnelle dans l’espace et pour les différents usagés. Concernant l’économie et la protection des ressources en eau, le secteur a engagé la mise en œuvre de programmes d’investissements portant sur : - la réhabilitation des systèmes d’alimentation en eau potable et d’irrigation pour réduire les pertes physiques, - l'augmentation du parc de stations d’épuration et la maîtrise de leur exploitation pour assurer la dépollution des ressources en eau, - la promulgation du texte réglementaire relatif aux périmètres de protection qualitative des ressources en eau (Décret exécutif n°07-399 du 23 décembre 2007) - la rationalisation des usages de l’eau : • Tarification adaptée, • Promotion de techniques et procédés économiseurs d’eau (irrigation localisée, recyclage des eaux dans l’industrie,…), • Sensibilisation de tous les usagers, notamment des secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de l’habitat et du tourisme pour une dynamique nationale d’économie de l’eau. Dans les régions sahariennes, des projets d'aquaculture (exemple : projets pilotes de la Wilaya de Ouargla menés à proximité des exploitations agricoles) sont conduits avec un double objectif: amélioration de l'alimentation de la population locale en protéines, amélioration de la fertilité des sols agricoles par la récupération de la matière organique des bassins d'élevage. Projet de drainage pour l’assainissement de la Vallée de Oued Righ (Ouargla) pour lutter contre l’hydromorphie et la salinité des terres agricoles (projet mené en coopération avec la Banque mondiale) Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 23 1.4.3 Des mesures ont-elles été prises au niveau national pour appliquer les principes directeurs sur les valeurs culturelles des zones humides (Résolutions VIII.19 et IX.21) {1.3.4} DRC A - Oui 1.4.iii 1.4.3 Informations supplémentaires : Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de Ramsar les sites Ramsar relevant des parcs culturels (Gueltates d’Issakarassen et Affilal (Tamanrasset) et l’oasis de Ouled Said (Adrar) et la Valée d’Ihrir (Illizi)) constituent des unités territoriales qui prennent en considération les aspects naturels et culturels dans la gestion des ressources qu’elles recèlent. Ces sites ont été classés sur la liste Ramsar car en plus des valeurs écologiques pertinentes, ils comprennent des exemples de valeurs culturelles notables, matérielles ou immatérielles, liées à leur origine, conservation et/ou leur fonction écologique. De plus ces sites sont considérés comme : i) sites qui fournissent un modèle d’utilisation rationnelle des zones humides, comme démonstration de l’application de connaissances et méthodes traditionnelles de gestion et d’utilisation conservant les caractéristiques écologiques des zones humides ; ii) sites possédant des traditions et un passé culturel exceptionnel datant de civilisations passées qui ont eu une influence sur les caractéristiques écologiques des zones humides ; iii) sites sur lesquels les caractéristiques écologiques des zones humides dépendent de l’interaction avec les communautés locales. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 24 1.4.4 A-t-on tenu compte des valeurs socio-économiques et A - Oui culturelles des zones humides dans les plans de gestion pour les sites Ramsar et autres zones humides ? {4.1.5} DRC 1.4.iii 1.4.4 Informations supplémentaires (si « Oui » ou « En partie », veuillez indiquer, si vous le savez, combien de sites Ramsar et leurs noms) : Prise en compte des valeurs sociéconomiques et culturelles dans les études de plans de gestion finalisés, à l'instar de plans de gestion des sites Dayet-ettyour à Bechar et Ogleteddaira à Naama. Pour le site de Oglet-eddaira qui subit une pression anthropique dûe à l’agriculture, la multiplication des forages a conduit à un rabattement sur la nappe et à un assèchement du lac. Dans ce contexte, il y'a lieu de noter que lors de l’élaboration de l’étude de plan de gestion plusieurs ateliers ont été organisés avec toutes les parties prenantes. L'objectif étant de rationaliser l'utilisation d'eau et d'avoir recours au système d’irrigation par gouttes à gouttes Dans le but d’améliorer le niveau de revenus des éleveurs tout en préservant les parcours, des formations à la gestion durable de ces espaces ont été dispensées aux éleveurs. Le Plan de gestion du site de Dayet Ettyour a permis la réhabilitation du ksar de Taghit contenant des gravures rupestres. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.4 : STRATÉGIE 1.5 Reconnaissance du rôle de la Convention Améliorer le profil de la Convention en mettant en évidence ses capacités en tant que mécanisme unique pour la gestion des écosystèmes de zones humides à tous les niveaux ; promouvoir l’utilité de la Convention en tant que mécanisme d’application possible pour remplir les objectifs et les buts d’autres processus et conventions de portée mondiale 1.5.1 Avez-vous pris des mesures afin que vos correspondants nationaux pour d’autres organisations liées à l’environnement contribuent à l’application des mécanismes de mise en œuvre de la Convention de Ramsar? DRC 1.5.i 1.5.1 Informations supplémentaires : A - Oui Les correspondants nationaux pour d'autres organisations sont conviés systématiquement aux rencontres relatives aux zones humides pour les tenir informés des décisions de la convention et des activités menées dans ce cadre. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 25 1.5.2 Avez-vous porté la « Déclaration de Changwon » (Résolution X.3) à l’attention : a. b. c. d. du Chef d’État du Parlement du secteur privé de la société civile A - Oui A - Oui A -Oui A - Oui 1.5.2 Informations supplémentaires : la Direction Générale des forêts a organisé en septembre 2010, une rencontre avec les membres du parlement pour exposer la strategie relative à la gestion forestiere, la gestion et preservation des zones humides et à la lutte contre la désertification. Aussi, lors de la célébration de la journée mondiale des zones humides, le 2 février de chaque année et à laquelle la société civile et le grand public sont conviés; un programme riche et diversifié est retenu (séminaire, émissions télévisées, émissions radiophonique, presse écrite, portes ouvertes, concours scolaires…), à l'échelle nationale pour informer, sensibiliser sur l'importance des écosystèmes en général et des zones humides en particulier. 1.5.3 Vos délégations nationales se sont-elles servies de la « Déclaration de Changwon » pour définir leur position dans d’autres instances (telles que la Commission du développement durable des Nations Unies, des agences des Nations Unies, des accords multilatéraux sur l’environnement, et le Forum mondial de l’eau) ? 1.5.3 Informations supplémentaires : A - Oui La déclaration de Changwon qui réitère les grands principes contenus dans la Convention Ramsar représente une position défendue par l’Algérie dans les grands foras internationaux notamment lors des débats ouverts autour de la question du développement durable, de la diversité biologique, de la désertification et dans les négociations en cours sur les changements climatiques. 1.5.4 Avez-vous traduit et diffusé la « Déclaration de Changwon » dans les langues locales de votre pays ? 1.5.4 Informations supplémentaires : Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.5 : B - Non STRATÉGIE 1.6 Gestion scientifique des zones humides Promouvoir une application efficace du concept d’utilisation rationnelle en veillant à ce que les politiques nationales et plans de gestion des zones humides s’appuient sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles, y compris les connaissances techniques et traditionnelles. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 26 1.6.1 Votre pays a-t-il entrepris des recherches pour étayer les politiques et plans relatifs aux zones humides concernant : a. les interactions agriculture-zones humides b. les changements climatiques c. l’évaluation des services écosystémiques A - Oui A - Oui A - Oui DRC 1.6.i 1.6.1 Informations supplémentaires : - Dans le cadre de l'élaboration de la seconde communication nationale sur les changements climatiques - Evaluation de la biomasse des plans d'eaux par le Centre National de Recherche et du Développement de la Pêche et d'Aquaculture (C.N.R.D.P.A.). - Elaboration d'une étude sur la vulnérabilité de l’eau face aux changements climatiques. - Elaboration d'une étude pour déterminer les zones inondables et mise en place d'un projet pilote d'alerte aux inondations. - Exécution des Programmes Nationaux de la Recherche (FNR-PNR). Les PNR sont menés par les Universités et Institutions de recherche en partenariat avec les secteurs socio-économiques. Dans ce cadre, plusieurs projets concernent différents écosystèmes humides à travers le territoire national sont en cours d’exécution, il s’agit notamment de Chott, Sebkha, Lac, Oasis, etc. Les recherches ont contribué au développement des connaissances sur ces écosystèmes en termes de : • Biodiversité (Flore- Faune – micro-organismes / richesse et dynamique) • Fonctionnement hydrodynamique et sensibilité au changement du milieu ce qui fait des zones humides de bons indicateurs des changements climatiques • potentialités à saisir pour un développement socio-économique dans une vision du développement durable (bio-ressources exploitables en agriculture, pêche, en artisanat, éco-tourisme…) • Formation de jeunes universitaires de fin de cycle de post graduation. -De nouveaux projets de recherche prenant en charge la problématique des zones humides sur ces différents aspects sont inscrits dans le cadre du programme national de recherche qui vient d’être lancé. -En outre, depuis 2009, le Centre de recherche Algérien « CRSTRA » a installé deux équipes de recherche: zones humides et remontées des eaux pour le suivi biophysique de ces milieux dans le cadre spécifique des régions arides. Il convient d’indiquer aussi qu’à l’échelle nationale pas moins de 37 équipes de recherche scientifique activent dans le domaine des zones humides. 1.6.2 Tous les plans de gestion des zones humides reposentils sur des recherches scientifiques fiables, y compris concernant les menaces potentielles aux zones humides? DRC 1.6.ii A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 27 1.6.2 Informations supplémentaires : Les études de plan de gestion sont élaborées par une équipe d'experts pluridisciplinaire nationaux et internationaux (spécialistes en écologie, hydrologie, végétation des zones humides, socio économiste, cartographe spécialisé en télédetection et système d'information géographique). Ces études sont menées sur la base des diagnostics écologique, hydrologique et socioéconomique et des enquêtes sur terrain auprès des autorités et populations locales notamment. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.6 : STRATÉGIE 1.7 Gestion intégrée des ressources en eau Veiller à ce que les politiques et la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), appliquant une approche au niveau des écosystèmes, figurent dans les activités de planification de toutes les Parties contractantes et dans leurs processus décisionnels, notamment en ce qui concerne la gestion des eaux souterraines, la gestion des bassins versants/hydrographiques, l’aménagement du milieu marin et côtier et les activités d’atténuation des changements climatiques et/ou d’adaptation à ces changements. 1.7.1 Les orientations de la Convention relatives à l’eau (voir Résolution IX.1. Annexe C) ont-elles été utilisées/appliquées dans la prise de décisions relatives à la planification et à la gestion des ressources hydrologiques ? {1.4.1} DRC 1.7.i A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 28 1.7.1 Informations supplémentaires : La gestion intégrée des ressources en eau est exercée à l’échelle d’une unité naturelle qui est le bassin hydrographique. L’Algérie dispose de 5 agences où la concertation est assurée, à l’intérieur du bassin, par un Comité de Bassin, composé, à parts égales, de représentants : - de l’administration, - des élus locaux, - des usagers. Ce Comité est chargé de débattre de toutes les questions liées à l’eau, et notamment de l’affectation des ressources entre les différents utilisateurs, et des actions à envisager pour la protection de ces ressources. Il est créé aussi, un organe national consultatif, présidé par le Ministre des Ressources en Eau dénommé "Conseil national consultatif des ressources en eau», chargé d'examiner les options stratégiques et les instruments de mise en œuvre du plan national de l'eau, ainsi que toutes les questions relatives à l'eau pour lesquelles son avis est sollicité. Ce conseil est composé de représentants des administrations, des assemblées locales, des établissements publics concernés, et d'associations professionnelles et/ou d'usagers. Des instruments institutionnels de la gestion intégrée des ressources en eau ont été élaborés. Il s’agit de : - plans directeurs d'aménagement des ressources en eau pour chaque agence de bassin hydrographique, - Un plan national de l'eau, élaboré par l’administration centrale du ministère des ressources en eau. Concernant la gestion des eaux souterraines, 10 importants aquifères ont fait l’objet de modélisation mathématique. Ce genre d’approche prend en considération les relations eau de surface et eau souterraine et peuvent simuler l’impact de l’exploitation des eaux souterraines sur les eaux de surface. 1.7.2 Dans le cadre de ses activités de gouvernance et de gestion de l’eau, votre pays gère-t-il les zones humides en tant qu’infrastructure hydraulique naturelle intégrée à la gestion des ressources en eau à l’échelle des bassins versants ? DRC 1.7.ii 1.7.2 Informations supplémentaires : A - Oui Les zones humides qui font partie du domaine public hydraulique naturel (oueds, lacs, étangs, sebkhas et chotts) sont sous la juridiction de l’Etat et bénéficient de tous ce que la loi leur attribue en matière d’utilisation durable, de protection et de préservation. La gestion de leurs ressources en eau est intégrée dans le cadre de l’élaboration de plans directeurs régionaux d’aménagement et de gestion à l’échelle des bassins hydrographiques, consolidés dans un plan national de l’eau. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 29 1.7.3 Des outils et une expertise en matière de communication, éducation, sensibilisation et participation (CESP) ont-ils été intégrés dans la planification et la gestion des bassins versants/hydrographiques ? (Voir Résolution X.19) ? A - Oui {1.4.2} 1.7.3 Informations supplémentaires : Le Ministère des Ressources en Eau s’est doté d’un Plan National de Communication. Chaque année, une enveloppe financière destinée à la communication et à la sensibilisation à l’économie de l’eau et à la lutte contre la pollution est dégagée. Ces programmes sont confiés aux agences de bassin hydrographique qui assurent leur mise en œuvre au sein de leurs territoires respectifs. 1.7.4 Les orientations de la Convention sur la gestion des zones humides et des zones côtières (Annexe à la Résolution VIII.4) ont-elles été utilisées/appliquées à la planification et la prise de décision relatives à la Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) ? {1.4.3} 1.7.4 Informations supplémentaires : A - Oui Une étude de plan de gestion intégrée des zones côtières associées à des aires protégées a été élaborée au profit du parc national d'El Kala dans le cadre du projet SMAP III. Sa mise en œuvre est assurée dans le cadre du programme quinquennal de développement (2010-2014). Un plan de gestion intégrée pour la conservation de la zone côtière du parc national de Taza est en cours de finalisation. Son classement en aire marine protégée est envisagé. Ces deux projets ont permis : • D’utiliser des mécanismes pour garantir la conservation et l’utilisation durable des zones humides dans la zone côtière. • D’intégrer la conservation et l’utilisation durable des zones humides dans la gestion générale intégrée des écosystèmes. • De sensibiliser réellement aux valeurs et fonctions des zones humides dans la zone côtière. Par ailleurs, les orientations de la convention sont prises en compte dans les plans d’aménagement côtier et le classement de 3 aires marines protégées (Iles habibas, ile Rechgoune, Mont Chenoua-anses de Kouali) 1.7.5 Votre pays a-t-il établi des politiques ou des lignes directrices nationales renforçant le rôle des zones humides dans l’atténuation des changements climatiques et/ou l’adaptation à ces changements ? DRC 1.7.iii A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 30 1.7.5 Informations supplémentaires : - Mobilisation de ressources non conventionnelles (dessalement de l’eau de mer et réutilisation des eaux usées épurées pour l'irrigation), - Diminution des pertes dans les systèmes et les réseaux d'Approvisionnement en Eau Potable (AEP) et d’irrigation. - Sensibilisation à l’économie de l’eau et lutte contre la pollution -Disponibilité de subventions étatiques au profit des agriculteurs pour les inciter à l’utilisation des techniques d’irrigation économes en eau dans le cadre des nouvelles mise en valeur et ce depuis deux décennies à travers les différents programmes de développement agricole. 1.7.6 Votre pays a-t-il élaboré des plans visant à soutenir et renforcer le rôle des zones humides et de l’eau dans l’appui de systèmes agricoles viables et le maintien de ces systèmes? DRC 1.7.v 1.7.6 Informations supplémentaires : A - Oui Le Ministère des Ressources en Eau a mis au point un plan de réaffectation de la ressource. Le programme de dessalement de l’eau de mer en combinaison avec les programmes de grands transferts doit permettre de : - satisfaire le maximum de villes côtières et avoisinantes, - dégager le surplus des barrages pour l’irrigation, - réaffecter une partie des gains des barrages de l’Atlas tellien vers les Hauts Plateaux. Un programme de nouveaux barrages de stockage est à l’étude pour le Centre et l’Est de l’Algérie du Nord, qui peuvent êtres à vocation hydroagricole en priorité. L’Algérie atteindra 90 barrages à l’horizon 2015. Réutilisation des eaux usées épurées pour l’irrigation (700 hm3/an en 2010 et envisage 900 hm3/an en 2020). Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.7 : STRATÉGIE 1.8 La restauration des zones humides Identifier les zones humides et systèmes de zones humides prioritaires auxquels des travaux de restauration ou de remise en état seraient bénéfiques et apporteraient des avantages à long terme aux niveaux environnemental, social ou économique et appliquer les mesures nécessaires pour restaurer ces sites et systèmes. 1.8.1 Votre pays a-t-il identifié des sites à restaurer en priorité ? {1.5.1} DRC 1.8.i A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 31 1.8.1 Informations supplémentaires : Les 10 zones humides à restaurer en priorité: Oasis Tamentit Ouled Ahmed (Adrar) Chott Timerganine (Oum El Bouaghi) Oued Mazafran (Alger) Gueltes Affilal (Tamanrasset) Chott Ech Chergui (Saida) Chott El Hodna (M’sila) Dayet El Morsli (Oran) Lac Tonga (El Taref) Barrage Bougara (Tissemsilt) Embouchure Oued Mazafran (Tipaza) L’inventaire actualisé des zones humides nous permet de classer les sites ramsar par ordre de vulnérabilité notamment en rapport avec les aspects socioéconomiques et les sources de pression. Les sites prioritaires sont retenus pour les doter d’un plan de gestion intégrée, qui constitue un outil de planification qui, sur la base d’un diagnostic, permet au gestionnaire de prendre des décisions pour le site dont il décrit le fonctionnement, évalue ses valeurs, relève les problèmes qu’il rencontre, fixe des objectifs à moyen et court terme et propose les solutions programmées dans un plan d’action pluriannuel. 1.8.2 Des programmes ou projets de restauration/remise en état de zones humides ont-ils été mis en œuvre ? {1.5.1} DRC 1.8.i A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 32 1.8.2 Informations supplémentaires : Un projet de restauration du site Ramsar du lac de Reghaia (Alger) dont l’étude a été achevée en 2006, est en cours de mise en œuvre depuis 2008, il vise notamment à : -Protéger le site de Réghaïa, ainsi que son patrimoine naturel, avec pour objectifs de: • Préserver le site contre de nouvelles dégradations, • Mettre en place un SIG pour le suivi et la gestion des unités écologiques et des populations animales et végétales. -Réhabiliter et restaurer les écosystèmes qui caractérisent le site, avec pour objectifs de: • Mettre en œuvre un programme de dépollution du lac et améliorer le traitement des eaux usées, • favoriser le développement des roselières sur ses rives, • Protéger, stabiliser et revégétaliser les dunes, • Restaurer le marais inondé en aval du lac. S’agissant du Lac Mellah (wilaya d’El Tarf), une étude d’impact sur l’aménagement et la restauration du chenal ainsi que la réalisation de bassins de décantation des eaux usées provenant du village El Kantra El Hamra et de l’unité d’élevage, et se déversant dans ledit lac, est réalisée, Par ailleurs, il a été procédé à la reconstitution du patrimoine halieutique. Concernant le Lac Oubeira, il a été procédé à la réalisation de bassins de décantation des eaux provenant du centre d’alevinage et se déversant dans le lac Mellah. Pour ce qui est des Sites Messida/Tonga et Mefrag dans le parc national d’El kala, le balisage constitue la mesure principale de restauration et de préservation de l’environnement. 1.8.3 Les orientations de la Convention sur la restauration des zones humides (Annexe à la Résolution VIII.16) ou des orientations équivalentes ont-elles été utilisées/appliquées pour concevoir et mettre en œuvre des programmes ou projets de restauration/remise en état ? {1.5.2} A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 33 1.8.3 Informations supplémentaires : Dans le cas de la restauration du site Ramsar du lac de Reghaia, les orientations de la convention concernant la restauration des sites ont été appliquées, notamment en ce qui concerne : L’identification des acteurs intervenant sur le site et leur implication dans tous les aspects du projet, La définition des objectifs et normes d’efficacité du projet de plan de gestion, L’élaboration du projet selon un cahier des charges, L’évaluation des objectifs, La prise de mesures correctives, en cas de besoin. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.8 : STRATÉGIE 1.9 Espèces exotiques envahissantes Encourager les Parties contractantes à élaborer un inventaire national des espèces exotiques envahissantes qui ont d’ores et déjà et/ou pourraient avoir des incidences sur les caractéristiques écologiques des zones humides, en particulier des sites Ramsar, et veiller à l’instauration d’un appui mutuel entre l’inventaire national et le Registre mondial de l’UICN sur les espèces envahissantes (GRIS); élaborer des orientations et promouvoir des procédures et des actions pour empêcher ces espèces de pénétrer dans les systèmes de zones humides, pour les contrôler ou pour les éradiquer. 1.9.1 Votre pays dispose-t-il d’un inventaire national complet des espèces exotiques envahissantes qui portent ou pourraient porter préjudice aux caractéristiques écologiques des zones humides ? DRC 1.9.i 1.9.1 Informations supplémentaires : A - Oui Les études de plan de gestion de zones humides prévoient un inventaire de la végétation aquatique et terrestre qui inclut les espèces exotiques envahissantes. Aussi, un inventaire national de la flore sauvage est prévu dans le cadre du programme quinquennal (2010-2014). Cet inventaire permettra d’établir les listes des habitats et des espèces de faune et de flore telle que la liste d’espèces végétales et animales menacées de disparition ou liste d’espèces exotiques. Par conséquent, cette action permettra de mettre en place un plan de suivi et de gestion des ressources naturelles notamment les espèces envahissantes. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 34 1.9.2 Des politiques nationales ou des lignes directrices relatives au contrôle et à la gestion des espèces envahissantes sont-elles en place pour les zones humides ? {1.6.1} DRC 1.9.iii 1.9.2 Informations supplémentaires : C - En partie Au niveau des parcs nationaux un protocole de suivi de la flore permet de contrôler la prolifération des espèces envahissantes. Il y’a lieu également de noter les alertes qui sont lancées par les chercheurs durant leur travail de terrain dans le cadre de la veille écologique, assurée par le secteur de le recherche. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.9 : STRATÉGIE 1.10 Secteur privé Promouvoir la participation du secteur privé à la conservation et à l’utilisation rationnelle des zones humides. 1.10.1 Le secteur privé est-il encouragé à appliquer, dans les activités et investissements touchant les zones humides, les principes et orientations relatifs à l’utilisation rationnelle (Manuels Ramsar pour l’utilisation rationnelle des zones humides) ? {4.2.1} DRC 1.10.i A - Oui 1.10.1 Informations supplémentaires : Le secteur privé est encouragé à appliquer les principes relatifs à l'utilisation rationelle à travers les campagnes de sensibilisation. Par ailleurs, les autorisations d'exploitation des ressources naturelles sont délivrées par les autorités compétentes sur la base d'un cahier des charges qui exige une utilisation rationnelle des zones humides. 1.10.2 Le secteur privé a-t-il entrepris des activités ou pris des mesures relatives à l’utilisation rationnelle et la gestion : a. des zones humides en général b. des sites Ramsar DRC 1.10.ii --A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 35 1.10.2 Informations supplémentaires : a/ Le programme de conservation des écosystèmes naturels prend en charge toutes les zones humides mais donne la priorité aux sites Ramsar La législation algérienne prend en charge toutes les zones humides mais donne la priorité aux sites Ramsar. b/ L’exploitation de la ressource au niveau des lacs Mellah et Oubeira (El Tarf ) a été attribuée par voie de concession à des privés. Les concessionnaires de ces lacs sont tenus de respecter les conditions des cahiers des charges relatifs à la délivrance et à l’établissement de la concession domaniale pour l’exploitation des lacs conformément au décret exécutif n° 03-280 du 23 août 2003 définissant le mode de délivrance et d’établissement de la concession domaniale pour l’exploitation des lacs Oubeira et Mellah relatives à la gestion rationnelle et à la préservation de l’environnement. Concernant les sites Messida, Tonga et Mefrag relevant de la wilaya d’El Tarf, les exploitants de ces sites sont tenus de respecter les conditions du cahier des charges relatives à l’exploitation de l’anguille conformément au décret exécutif n° 06-372 du 19 octobre 2006 fixant le cahier des charges-type pour l’exploitation de l’anguille. 1.10.3 Du matériel de sensibilisation a-t-il été publié pour permettre au consommateur de faire des choix respectant les zones humides ? DRC 1.10.iii 1.10.3 Informations supplémentaires : A - Oui Elaboration de dépliants, d'affiches, de brochures et de films sur les zones humides algeriennes et leur utilisation rationnelle. La célébration de la journée mondiale des zones humide, le 2 février de chaque année représente une occasion supplémentaire pour intensifier ces actions de sensibilisation en associant tous les acteurs les médias lourds. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.10 : STRATÉGIE 1.11 Mesures d’incitation Promouvoir des mesures d’incitation qui encouragent l’application des dispositions d’utilisation rationnelle de la Convention. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 36 1.11.1 A-t-on pris des dispositions pour mettre en œuvre les mesures d’incitation encourageant la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides ? {4.3.1} DRC A - Oui 1.11.i 1.11.1 Informations supplémentaires : La politique du renouveau rural encourage l'utilisation rationnelle des zones humides à travers les projets de proximité de développement rural intégrés, tout en veillant à la préservation et à l'utilisation rationnelle des ressources naturelles pour mener des projets respectueux de l'environnement. Cette démarche est caractérisée par: - des aides financières aux populations rurales à travers l'octroi de crédits à taux bonifiés, - la prise en charge des préoccupations des populations rurales et la satisfaction des besoins de leurs ménages, - le renforcement des organisations rurales locales (associations de villageois…) pour mener des actions de proximité en matière d’information et de sensibilisation, - la formation au profit des populations locales, à titre gracieux, sur les techniques d’apiculture, cuniculture, etc. 1.11.2 Des mesures sont-elles en place pour supprimer les incitations perverses qui découragent la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides ? {4.3.2} DRC 1.11.i A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 37 1.11.2 Informations supplémentaires : -La loi du 17 février 2011, sur les aires protégées dans le cadre du développement durable prévoit des dispositions pénales pour toutes activités visant à porter atteinte aux écosystèmes des aires protégées et des zones humides. -Le décret exécutif n° 03-280 du 23 août 2003, définissant le mode de délivrance et d’établissement de la concession domaniale pour l’exploitation des lacs Oubeira et Mellah (wilaya d’El Tarf). - le décret exécutif n° 06-372 du 19 octobre 2006, fixant le cahier des chargestype pour l’exploitation de l’anguille. - Les mesures de captures et d’introduction des espèces dans un milieu aquatique sont régies par un ensemble de textes réglementaires : • La loi 01-11 du 03 juillet 2001 ; relative à la pêche et à l’aquaculture article 39; • Le décret exécutif n° 04-188 du 7 juillet 2004, qui a pour objet de fixer les conditions et le contenu de l'autorisation de capture, de transport, de commercialisation et d'introduction dans les milieux aquatiques des géniteurs et produits de la pêche et de l'aquaculture ; • Arrêté du 10 mars 2008 fixant les conditions et le contenu de l'autorisation de capture, de transport, de commercialisation et d'introduction dans les milieux aquatiques des géniteurs et produits de la pêche et de l'aquaculture n'ayant pas atteint la taille minimale réglementaire, destinés à l'élevage, à la culture ou à la recherche scientifique. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 1.11 : Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 38 OBJECTIF 2. LES ZONES HUMIDES D’IMPORTANCE INTERNATIONALE Note. Le présent Modèle de Rapport national pour la COP11 comporte une Annexe facultative (la Section 4) afin de permettre aux Parties contractantes qui le souhaitent de fournir séparément des informations supplémentaires pour une ou plusieurs de leur zones humides d’importance internationale (sites Ramsar). STRATÉGIE 2.1 Inscription de sites Ramsar Appliquer le Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Liste des zones humides d’importance internationale (Manuel 14, 3e édition). 2.1.1 Une stratégie nationale et des priorités ont-elles été établies en vue de l’inscription de nouveaux sites Ramsar à l’aide du Cadre stratégique pour la Liste de Ramsar ? {2.1.1} DRC 2.1.i A - Oui 2.1.1 Informations supplémentaires : l'Algérie a identifié une soixantaine de sites d'importance internationale à classer sur la liste Ramsar, aujourd'hui 50 sites sont déjà classés et une dizaine en cours d'étude. La priorité actuelle est de doter ces sites classés de Plans de gestion pour assurer leur protection durable. Depuis la COP10 de Ramsar, l’Algérie a procédé au classement de 8 sites Ramsar : En 2009 - Chott Boulhilet (Oum El Bouaghi), - Sebkhet Ezzmoul (Oum El Bouaghi), - Chott Timerghanine (Oum El Bouaghi), - Mais de Bourdim (El tarf), - Vallée de l’oued Soummam (Bejaia). En 2011 - Nechâa Oum Laagareb (El tarf), - Ile de Rechgoune (Ain Temouchent), - Lac de Boughzoul (Medea). Liste des 10 sites prévus au classement sur la liste Ramsar : - le Marais d’El Kennar, (Jijel) - la Sebkhet Melloul, (Sétif) - les Gueltate Illamane, (Tamanrasset) - les Gueltate Tamekrest, (Tamanrasset) - les îles Habibas, (Oran) - la Dayet Oum El Ghellaz, (Oran) - le Oued Zhor, (Skikda) - le Oued El Kebir, (El Tarf) - le Barrage de Djorf Torba, (Béchar) - le Chott Djendli, (Batna) 2.1.2 Toutes les mises à jour requises de la Fiche descriptive sur les sites Ramsar ont-elles été communiquées au Secrétariat Ramsar ? {2.2.1} DRC 2.1.ii A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 39 2.1.2 Informations supplémentaires : Les Fiches Descriptives Ramsar des sites Ramsar classés avant 2004 sont actualisées et transmises au Secrétariat Ramsar. 2.1.3 Combien de sites Ramsar dont l’inscription a été soumise par votre pays au Secrétariat n’ont-ils pas encore été inscrits sur la Liste des zones humides d’importance internationale ? DRC 2.1.iii 2.1.3 Informations supplémentaires : 0 sites Aucune demande n’a été formulée. 2.1.4 Si d’autres inscriptions de sites Ramsar sont prévues pour la prochaine période triennale (2012-2015), veuillez 10 sites indiquer le nombre de sites concernés (sinon, indiquez 0) DRC 2.1.iii 2.1.4 Informations supplémentaires (veuillez indiquer l’année d’inscription prévue) : Liste des 10 sites prévus au classement sur la liste Ramsar pour la période 20122015: - le Marais d’El Kennar, (Jijel) - la Sebkhet Melloul, (Sétif) - les Gueltate Illamane, (Tamanrasset) - les Gueltate Tamekrest, (Tamanrasset) - les îles Habibas, (Oran) - la Dayet Oum El Ghellaz, (Oran) - le Oued Zhor, (Skikda) - le Oued El Kebir, (El Tarf) - le Barrage de Djorf Torba, (Béchar) - le Chott Djendli, (Batna) Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.1 : STRATÉGIE 2.2 Information sur les sites Ramsar Faire en sorte que le Service d’information sur les sites Ramsar, … soit accessible et amélioré en tant qu’outil d’orientation sur l’inscription future de sites sur la Liste des zones humides d’importance internationale ainsi que pour la recherche et l’évaluation et qu’il soit géré efficacement par le Secrétariat. 2.2.1 Le Service d’information sur les sites Ramsar et ses outils sont-ils utilisés pour l’identification de nouveaux sites Ramsar à inscrire ? {2.2.2} DRC 2.2.ii A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 40 2.2.1 Informations supplémentaires : Une enquête est régulièrement menée à travers le territoire national pour identifier de nouveaux sites Ramsar, en utilisant les Fiches Descriptives Ramsar (FDR). Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.2 : STRATÉGIE 2.3 Plans de gestion – nouveaux sites Ramsar Tout en reconnaissant que l’inscription de sites Ramsar peut stimuler l’élaboration de plans de gestion efficaces des sites, encourager de manière générale l’idée selon laquelle tous les nouveaux sites Ramsar devraient avoir des plans de gestion efficaces en place avant d’être inscrits et disposer des ressources nécessaires pour appliquer ces plans de gestion. 2.3.1 Des processus de planification de la gestion adéquats sont-ils en place pour tous les nouveaux sites dont l’inscription est en préparation (2.1.2 ci-dessus) ? DRC 2.3.i 2.3.1 Informations supplémentaires : C - Quelques sites Les sites dont l’inscription est en préparation bénéficient de mesures en matière de protection dans le cadre des programmes en cours tel que le PDR. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.3 : STRATÉGIE 2.4 Caractéristiques écologiques des sites Ramsar Maintenir les caractéristiques écologiques de tous les sites inscrits sur la Liste de Ramsar au moyen de la planification et de la gestion 2.4.1 Combien de sites Ramsar disposent-ils d’un plan de gestion ? {2.3.2} DRC 2.4.i 2.4.2 Dans combien de sites Ramsar pour lesquels un plan de gestion a été élaboré, ledit plan est-il appliqué ? DRC 2.4.i 2.4.3 Dans combien de sites Ramsar un plan de gestion est-il en préparation ? DRC 2.4.i 2.4.4 Dans combien de sites Ramsar disposant d’un plan de gestion, ledit plan est-il en révision ou mis à jour ? DRC 2.4.i 3 sites 2 sites 28 sites 0 sites Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 41 2.4.1 – 2.4.4 Informations supplémentaires : Sites Ramsar disposant d’un plan de gestion 123- JIJEL – Lac de Beni belaid ALGER -Lac de Reghaia NAAMA -Oglet eddaira Sites Ramsar dont le plan de gestion est appliqué 1- ALGER -Lac de Reghaia 2- NAAMA -Oglet eddaira Sites Ramsar dont les Plans de gestion sont en préparation ORAN 1- Marais de la Macta 2 -Lac de Telamine 3 -Grande Sebkha Oran Oum- El- Bouaghi 4 -Garaet Guellif 5 -Garaet El Tarf 6 -Ank djemel- Garate El Merhssel 7 - Chott Tinsilt 8 - Chott Timerghanine SETIF 9-Sebkhet El Hamiet 10 -Sebkhet Bazer 11 -Chott El Beida – Hammam Essoukhna OUARGLA 12 -Chott Oum Raneb 13 -Chott Sidi Slimane 14 -Chott Ain Beida EL OUED 15 -Chott Merouane et Oued Khrouf 16 -Chott Melghir TAMANRASSET 17 -Gueltas d’Issakarassen 18 -Gueltas d’Affilal EL TARF 19 - Lac noir 20 - Ain khiar 21 -Lac Oubeira 22 -Lac Tonga 23 -Lac Mellah GHARDAIA 24 -Lac d’El Golea (prévu en 2012) SKIKDA 25 -Complexe des zones humides de Guerbes-sanhadja ADRAR 26 -Oasis de tamentit SAIDA 27 -Chott chergui M'SILA 28 -Chott el hodna Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 42 2.4.5 Le maintien des caractéristiques écologiques figure-t-il parmi les objectifs de gestion des plans de gestion des sites Ramsar ? DRC 2.4.ii 2.4.5 Informations supplémentaires : A - Oui Les plans de gestion sont élaborés sur la base de diagnostics écologique, hydrologique et socio-économique aboutissant à l’élaboration d’un plan d’action pluriannuel permettant le maintien des caractéristiques écologiques des sites. 2.4.6 Dans combien de sites un comité de gestion intersectoriel est-il en place ? {2.3.3} DRC 2.4.iv 15 sites 2.4.6 Informations supplémentaires : [Si au moins « 1 site », veuillez indiquer le nom du (des) site(s)] Des comités de gestion intersectoriels ont été créés pour les sites du "lac de Ain Ben Khellil" (Naama), "Dayet ettyouir" (Bechar) et" Guerbes-sanhadja" (Skikda) et " Lac de Reghaia (conseil d'orientaion), "complexe des zones humides El kala" (conseil d'orientation du parc national) Par ailleurs, un comité national et dix commissions intersectorielles sont mis en place au niveau local pour 10 zones humides prioritaires, il s’agit : Oasis Tamentit Ouled Ahmed (Adrar) Chott Timerganine (Oum El Bouaghi) Oued Mazafran (Alger) Gueltes Affilal (Tamanrasset) Chott Ech Chergui (Saida) Chott El Hodna (M’sila) Dayet El Morsli (Oran) Lac Tonga (El Taref) Barrage Bougara (Tissemsilt) Embouchure Oued Mazafran (Tipaza) 2.4.7 Pour combien de sites a-t-on préparé un descriptif des 1451 sites caractéristiques écologiques ? DRC 2.4.v 2.4.7 Informations supplémentaires : [Si au moins « 1 site », veuillez indiquer le nom et le numéro officiel du (des) sites(s)] : Un descriptif sommaire des caractéristiques écologiques des 1451 sites inventoriés a été élaboré décrivant les espèces de faune et de flore, la salinité, les caractéristiques physiques (profondeur, surface…). Parmi ces zones humides les sites étudiés sont dotés d’un descriptif détaillé. Il y’a lieu de noter que trente (30) sites ayant fait l’objet d’études disposent d’un descriptif détaillé des caractéristiques écologiques. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.4 : Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 43 STRATÉGIE 2.5 Efficacité de la gestion des sites Ramsar Examiner tous les sites actuellement inscrits sur la Liste de Ramsar afin d’établir l’efficacité des dispositions de gestion, conformément au «Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Liste des zones humides d’importance internationale». 2.5.1 Une évaluation de l’efficacité de la gestion des sites Ramsar a-t-elle eu lieu ? {2.3.4} DRC 2.5.i B - Non 2.5.1 Informations supplémentaires : (Si « Oui » ou « Quelques sites », veuillez indiquer l’année d’évaluation, ainsi que où et à qui s’adresser pour obtenir l’information) : Une évaluation du plan de gestion du site Ramsar du lac de Reghaia est prévue après achèvement des actions du plan de gestion Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.5 : STRATÉGIE 2.6 État des sites Ramsar Surveiller l’état des sites Ramsar et remédier aux changements négatifs dans leurs caractéristiques écologiques, aviser le Secrétariat Ramsar des changements survenus dans des sites Ramsar et appliquer, au besoin, le Registre de Montreux ainsi que la Mission consultative Ramsar comme outils permettant de résoudre ces problèmes 2.6.1 Des dispositions ont-elles été prises pour que l’Autorité administrative soit informée des changements ou changements négatifs possibles induits par l’homme A - Oui dans les caractéristiques écologiques des sites Ramsar, conformément à l’Article 3.2 ? {2.4.1} DRC 2.6.i 2.6.1 Informations supplémentaires : [Si « Oui » ou « Quelques sites », veuillez décrire brièvement le(s) mécanisme(s) établi(s)] : L'Algérie a déployé un ensemble de structures locales chargées de reporter et de signaler tout changement dans les caractéristiques des zones humides. Ces actions sont menées entre autres par les conservations des forêts (couvrant les 48 wilayas du pays), les huit (08) parcs nationaux, les réserves de chasse (en nombre de 4) et les trois (03) centres cynégétiques(3). Les services déconcentrés des secteurs l’environnement, de la pèche, et de l’hydraulique au niveau des 48 wilayas du pays et le secteur de la recherche scientifique, y contribuent également. Par ailleurs, faut-il signaler le rôle que jouent le réseau d'observateurs ornithologique, le réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage à côté des populations locales et associations de protection de la nature, de l'environnement et de la pêche pour lancer des alertes de tout changement dans les caractéristiques écologiques des zones humides. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 44 2.6.2 Tous les cas de changements ou changements négatifs possibles induits par l’homme dans les caractéristiques écologiques des sites Ramsar ont-ils été rapportés au A - Oui Secrétariat Ramsar, conformément à l’Article 3.2 ? {2.4.2} DRC 2.6.i 2.6.2 Informations supplémentaires : (Si « Oui » ou « Quelques sites », veuillez indiquer pour quels sites Ramsar des rapports au titre de l’Article 3.2 ont été communiqués par l’Autorité administrative au Secrétariat, et pour quels sites ces rapports sur des changements ou changements possibles n’ont pas encore été faits) : Deux sites, le lac Tonga (El Tarf) et l’Oasis de Ouled Saïd (Adrar) ayant connu des perturbations ont été signalées au Secrétariat Ramsar et classés sur le registre de montreux respectivement le 16 juin 1993 et le 14 juin 2001. Ces derniers ont été retirés du registre de Montreux en 2009. 2.6.3 Le cas échéant, des mesures ont-elles été prises pour remédier aux problèmes pour lesquels des sites Ramsar A - Oui ont été inscrits au Registre de Montreux, y compris une demande de Mission consultative Ramsar ? {2.4.3} DRC 2.6.ii 2.6.3 Informations supplémentaires : (Si « Oui », veuillez indiquer les mesures prises) : Les menaces ayant conduit à l'inscription de ces 2 sites sur le registre de Montreux ont été remédiés suite à des projets de réhabilitation et de restauration qui ont permis de mettre fin aux perturbations qui ont conduit à leur inscription sur le registre de Montreux. De plus, une mission consultative Ramsar sur les sites a été prévue en juillet 2007, mais elle n’a pas eu lieu suite à des informations complémentaires (documentation, filmes, photos, etc.) fournies par l’Algérie. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.6 : STRATÉGIE 2.7 Gestion d’autres zones humides d’importance internationale Gérer de manière adéquate et veiller à l’utilisation rationnelle des zones humides d’importance internationale qui ne sont pas encore officiellement inscrites sur la Liste de Ramsar mais qui ont été jugées aptes à y figurer à l’issue de l’application, au niveau national, du Cadre stratégique ou de son équivalent. 2.7.1 Les caractéristiques écologiques de zones humides d’importance internationale qui ne sont pas encore inscrites sur la Liste de Ramsar ont-elles été maintenues ? DRC 2.7.i A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 45 2.7.1 Informations supplémentaires : Les zones humides qui ne sont pas classées sur la liste Ramsar bénéficient d'une protection par la législation nationale. Ces sites peuvent faire objet d'études de Plan de gestion à l'exemple du site de Dayet ettyour (Bechar) La liste des 10 sites prévus au classement sur la liste Ramsar : -Marais d’El Kennar, (Jijel) -Sebkhet Melloul, (Sétif) -Gueltate Illamane, (Tamanrasset ) -Gueltate Tamekrest, (Tamanrasset ) -Les îles Habibas, (Oran) -Dayet Oum El Ghellaz, (Oran) -Oued Zhor, (Skikda) -Oued El Kebir, (El Tarf) -Barrage de Djorf Torba, (Béchar) -Chott Djendli, (Batna) Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 2.7 : Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 46 OBJECTIF 3. LA COOPERATION INTERNATIONALE STRATÉGIE 3.1 Synergies et partenariats avec les AME et les OIG Collaborer en partenariat avec des accords multilatéraux sur l’environnement (AME) internationaux et régionaux et autres organismes intergouvernementaux (OIG). 3.1.1 Y a-t-il des mécanismes en place au niveau national pour assurer la collaboration entre l’Autorité administrative Ramsar et les correspondants d’autres accords multilatéraux sur l’environnement (AME) ? {3.1.1} DRC 3.1.i & 3.1.ii 3.1.1 Informations supplémentaires : B - Non Certes qu’il n’existe pas de mécanismes officiels assurant la collaboration entre les autorités Ramsar et les autres accords multilatéraux sur l’environnement, néanmoins, plusieurs rencontres organisées au plan national traitant des questions liées à l’environnement, permettent un échange d’information et d’expérience entre tous les partenaires de ce domaine. 3.1.2 Les correspondants nationaux d’autres AME sont-ils invités à participer aux réunions du Comité national A - Oui Ramsar/pour les zones humides ? {3.1.2} DRC 3.1.i & 3.1.iv 3.1.2 Informations supplémentaires : Les points focaux de la LCD, CBD et de l'UNCCD sont invités systématiquement à participer aux réunions officielles et rencontres thématiques. Cette synergie est appelée à être renforcée à travers le Comité national des zones humides. 3.1.3 Y a-t-il des mécanismes en place au niveau national pour assurer la collaboration entre l’Autorité administrative Ramsar et les correspondants des Nations Unies et de A - Oui ses organismes et institutions mondiaux et régionaux (par ex., PNUE, PNUD, OMS, FAO, CEE-ONU, OIBT) ? DRC 3.1.iv 3.1.3 Informations supplémentaires : La collaboration est assurée sous l'égide du Ministère des Affaires Etrangères à travers les projets de coopération notamment avec le PNUE,PNUD,WWF, GEF 3.1.4 [Pour les Parties contractantes africaines seulement] La Partie contractante a-t-elle participé à l’application du programme pour les zones humides sous l’égide du NEPAD ? {3.1.3} DRC 3.1.iii B - Non Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 47 3.1.4 Informations supplémentaires : Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 3.1 : STRATÉGIE 3.2 Initiatives régionales Soutenir les initiatives régionales existantes dans le cadre de la Convention et promouvoir des initiatives supplémentaires. 3.2.1 La Partie contractante a-t-elle participé à l’élaboration d’une initiative régionale dans le cadre de la Convention ? {2.6.1} DRC 3.2.i A - Oui 3.2.1 Informations supplémentaires : (Si « Oui » ou « Prévu », veuillez indiquer le(s) nom(s) de l’initiative (des initiatives) régionale(s) et ceux des pays qui collaborent à chaque initiative) : L'Algérie est membre de l'initiative Medwet des zones humides méditerranéennes dont elle a participé à son élaboration. Par ailleurs, elle a également organisé la réunion du 6ème Comité du Medwet qui s'est tenu en 2004 dans la ville de Tipaza (Algérie). L'Algérie est également membre actif de l'observatoire méditerranéen des zones humides 3.2.2 Votre pays a-t-il fourni un appui à des centres régionaux (c.-à-d. couvrant plus d’un pays) de formation et de A - Oui recherche sur les zones humides ou participé aux activités de tels centres ? {4.10.1} 3.2.2 Informations supplémentaires : [Si « Oui », veuillez indiquer le(s) nom(s) du/des centre(s)] : • Participation aux programmes de l'initiative Medwet de zones humides méditerranéennes. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 3.2 : STRATÉGIE 3.3 Assistance internationale Promouvoir l’assistance internationale pour soutenir la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides tout en veillant à l’intégration de sauvegardes environnementales et d’évaluations dans tous les projets de développement qui touchent les zones humides, y compris les projets d’investissement étrangers et nationaux. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 48 3.3.1 [Pour les Parties contractantes qui ont des organismes d’aide au développement, uniquement («pays donateurs»)] Un appui financier a-t-il été fourni par B - Non l’organisme d’aide au développement pour la conservation et la gestion des zones humides dans d’autres pays ? {4.5.1} DRC 3.3.i 3.3.1 Informations supplémentaires : (Si « Oui », veuillez indiquer les pays qui ont obtenu un appui depuis la COP10) : 3.3.2 [Pour les Parties contractantes qui ont des organismes d’aide au développement, uniquement (« pays donateurs »)] : des clauses de sauvegarde et des études d'impact sur l'environnement ont-elles été intégrées dans les projets de développement proposés par votre organisme d’aide au développement ? DRC 3.3.ii 3.3.2 Informations supplémentaires : B - Non 3.3.3 [Pour les Parties contractantes qui reçoivent une aide au développement, uniquement («pays bénéficiares»)] Un appui financier a-t-il été obtenu auprès d’organismes A - Oui d’aide au développement, spécifiquement pour la conservation et la gestion des zones humides dans votre pays ? {4.5.2} 3.3.3 Informations supplémentaires : (Si « Oui », veuillez indiquer de quels pays/organismes depuis la COP10) : • Le programme des nations unies pour le developpement (PNUD) en collaboration avec le WWF et le gouvernement algérien ont financé, un projet d'étude de plan de gestion du complexe des zones humides de guerbes-sanhadja, dans la wilaya de SKIKDA. • Un Projet pilote de conservation de la biodiversité marine et côtière et développement du réseau des Aires Marines Protégées en méditerranée est en cours de réalisation au niveau du parc national de Taza (Jijel). Ce projet a bénéficié des financements du Fond pour l'Environnement Mondial (FEM) et du Plan d'Action pour la Méditerranée du PNUE, qui se sont ajoutés à la contribution en nature alloués par le gouvernement algérien. Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 3.3 : STRATÉGIE 3.4 Échange de l’information et de l’expertise Promouvoir l’échange d’expertise et d’information concernant la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. 3.4.1 Des réseaux, y compris des accords de jumelage, ont-ils été établis, au niveau national ou international, pour échanger les connaissances et pour la formation relative aux zones humides qui ont des caractéristiques en commun ? {3.2.1} A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 49 3.4.1 Informations supplémentaires : (Si « Oui » ou “En partie”, veuillez indiquer les réseaux et zones humides concernés) : Deux réseaux sont mis en place par arrêté du ministre de l'agriculture et du developemnt rural Au niveau national : - un réseau local de surveillance sanitaire de la faune sauvage - un reseau d'observateurs ornithologique Au niveau international : - l'Algérie est membre de l'observatoire mediteranéen des zones humides (OMZH) 3.4.2 Des informations sur les zones humides et/ou sites Ramsar de votre pays et sur leur état ont-elles été mises A - Oui à la disposition du public (p.ex. par des publications ou via un site Web) ? {3.2.2} 3.4.2 Informations supplémentaires : Les informations sur les zones humides sont accessible sur: - le site web de la direction générale des forets, qui héberge le site web des zones humides à l'échelle nationale, -le site web « nature vivante » dans le cadre d'un projet de coopération FEM/PNUD sur la conservation de la diversité biologique et gestion durable des ressources naturelles en zones arides et semi arides, - le site web du parc national d'El Kala, - l’élaboration et la diffusion de 4 Atlas des sites Ramsar. Un autre est en cours d'élaboration, - l’édition d'une brochure portant sur les 30 années d'application de la convention Ramsar en Algérie (à l'occasion des 40 ans de Ramsar), De plus, plusieurs publications d’articles, revues spécialisées nationales et internationales, actes des colloques, séminaires, journées d’études, sont accessibles au niveau des bibliothèques des Universités et des Centres de Recherches. 3.4.3 Des informations sur les zones humides et/ou sites Ramsar de votre pays et sur leur état ont-elles été mises A - Oui à la disposition du Secrétariat Ramsar pour diffusion ? DRC 3.4.ii 3.4.3 Informations supplémentaires : Transmission au secretariat Ramsar: - des 4 Atlas des sites Ramsar, - brochure portant sur les 30 années d'application de la convention Ramsar en Algérie (à l'occasion des 40 ans de Ramsar), - les différents rapports relatifs à la célébration de la journée mondiale des zones humides avec les produits élaborés à cette occasion, A quoi s’ajoutent les rapports nationaux qui sont publiés sur le site web Ramsar. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 50 Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 3.4 : STRATÉGIE 3.5 Zones humides, bassins hydrographiques et espèces migratrices partagés Promouvoir l’inventaire et la coopération pour la gestion des zones humides et des bassins hydrographiques, y compris le suivi et la gestion en coopération d’espèces dépendant de zones humides. 3.5.1 Tous les systèmes de zones humides transfrontaliers/partagés ont-ils été identifiés ? {2.5.1} DRC 3.5.i 3.5.1 Informations supplémentaires : - Bassin versant de l’oued Tafna (entre l’Algérie et le Maroc) - Bassin versant de l’oued Medjerda (entre l’Algérie et la Tunisie) A - Oui 3.5.2 Une cogestion efficace est-elle en place pour des systèmes de zones humides partagés (par exemple, B - Non bassins hydrographiques et zones côtières partagés) ? {2.5.2} DRC 3.5.ii 3.5.2 Informations supplémentaires : (Si « Oui » ou « En partie », veuillez indiquer pour quels systèmes de zones humides un tel régime de gestion est en place) : 3.5.3 Votre pays participe-t-il à des initiatives ou des réseaux régionaux pour des espèces migratrices dépendant des zones humides ? DRC 3.5.iii 3.5.3 Informations supplémentaires : A - Oui - participation au bilan des recensements hivernaux des oiseaux d'eau de la région en coordination avec Wetlands international. - participation aux activités de l'AEWA (accords sur la conservation des oiseaux d'eau d'Afrique et d'Eurasie), notamment la mission effectuée en Algérie pour rechercher "le courlis à bec grêle" par des experts ornithologues italiens en 2011 Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 3.5 : Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 51 OBJECTIF 4. CAPACITE D’APPLICATION STRATÉGIE 4.1 CESP Le cas échéant, soutenir et aider à appliquer, à tous les niveaux, le Programme de la Convention en matière de communication, éducation, sensibilisation et participation (Résolution X.8) pour promouvoir la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par la communication, l’éducation, la sensibilisation et la participation (CESP) et collaborer afin de mieux faire connaître les objectifs, mécanismes et résultats clés de la Convention. 4.1.1 Un plan ou des plans d’action ont-ils été élaborés pour la CESP relative aux zones humides ? {4.4.2} DRC 4.1.i a) b) c) d) Au niveau national Au niveau infranational Au niveau du bassin versant/hydrographique Au niveau local/du site A - Oui C - En progrès A - Oui A - Oui (Même si un Plan d’action de CESP n’a pas encore été élaboré, si les objectifs généraux de CESP pour des actions dans ce domaine ont été établis, veuillez l’indiquer dans la section Informations supplémentaires, ci-dessous) 4.1.1 Informations supplémentaires : (Si vous avez répondu par « Oui » ou « En progrès » à l’une des quatre questions ci-dessus, veuillez décrire le mécanisme, et préciser s’il a été établi avec la participation de correspondants nationaux pour la CESP) : Au niveau national Le secteur des Ressources en Eau s’est doté d’un Plan National de Communication. Chaque année, une enveloppe financiere destinée aux programmes de communication en matière de sensibilisation à l’économie de l’eau et à la lutte contre la pollution est dégagée. Au niveau du bassin versant/hydrographique Ces programmes sont confiés aux agences de bassin hydrographique qui assurent leur mise en œuvre au sein de leurs territoires respectifs. Au niveau local Des plans d'actions de sensibilisation sont mis en place à l'echelle locale par les parcs nationaux et les conservations des forêts gestionnaires des sites. les parcs nationaux disposent d'un CESP ainsi que la future réserve de Reghaia. Aussi, un CESP est en cours d'élaboration au niveau du complexe de zones humides de Guerbes Sanhadja. 4.1.2 Combien de centres d’éducation ont été établis dans des sites Ramsar et autres zones humides ? {4.4.6} DRC 4.1.ii 3 centres Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 52 4.1.2 Informations supplémentaires : [Si ces centres font partie d’un réseau national ou international, veuillez décrire le(s) réseau(x)] : 1- un CESP dans le parc national d'El Kala 2- un CESP au niveau de la future reserve de reghaia, 3- un en cours de mise en place au niveau du complexe de zones humides de Guerbes Sanhadja. 4.1.3 La Partie contractante : a) Encourage-t-elle la participation du public au processus décisionnel concernant la planification et la A - Oui gestion des zones humides ? b) Encourage-t-elle en particulier la participation des A - Oui acteurs au choix de nouveaux sites Ramsar et à la gestion des sites Ramsar ? {4.1.3} DRC 4.1.iii 4.1.3 Informations supplémentaires : (Si « Oui » ou « En partie », veuillez donner des précisions sur la participation des communautés locales) : a)-participation du public et les autres acteurs se concrétise à travers des Comités de pilotage intersectoriels. A l'exemple du site de GuerbesSanhadja, du lac de Ain ben khellil et du lac de Reghaia. Il y'a lieu de souligner également, la célébration de la journée mondiale des zones humides à laquelle contribuent les Universités, les Centres de recherche et les associations en collaboration avec la DGF. b)- On note une participation des associations à la sélection des sites Ramsar. 4.1.4 Une évaluation des besoins nationaux et locaux de A - Oui formation en matière d’application de la Convention a-telle été réalisée ? {4.10.2} DRC 4.1.iv & 4.1.viii 4.1.4 Informations supplémentaires : Une évaluation des besoins nationaux et locaux a été réalisée dans le cadre du Programme de Renforcement des Capacités Humaines et d'Assistance Technique (PRCHAT), initié par le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural. Une évaluation des besoins nationaux et locaux a été réalisée dans le cadre de la coopération internationale 4.1.5 Combien de possibilités de formation ont-elles été offertes aux gestionnaires de zones humides depuis la COP10 ? {4.10.3} DRC 4.1.iv 5 possibilités Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 53 4.1.5 Informations supplémentaires : (y compris sur l’utilisation des Manuels Ramsar pour l’utilisation rationnelle dans le cadre de la formation) : Deux sessions de formation ont eu lieu en collaboration avec WWF au profit des gestionnaires et des ONG. Dans le cadre de la coopération de l’Algérie avec le Gouvernement des Pays Bas (programme MENA), une bourse d’étude a été octroyé à un seul gestionnaire de zones humides. Cette session de formation qui s’est déroulée du 19 juin au 09 juillet 2011 à Wageningen (Pays Bas), est intitulée « International Training of Trainers on Wetland Management ». Formation Eco-ingenering des zones humides et biodiversité (pendant une année 2010-2011). Formation de formateur sur l’aménagement de la pêche dans les aires marines protégées (Turquie, octobre 2010). Le CRSTRA a organisé un atelier de formation sur les zones humides en régions arides (2-6 février 2008). Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 54 4.1.6 Un Comité national Ramsar/sur les zones humides intersectoriel (ou un organe équivalent) est-il en place et opérationnel ? {4.8.2} A - Oui 4.1.6 Informations supplémentaires : (Si « Oui », veuillez décrire brièvement a) sa composition ; b) la fréquence des réunions ; et c) les attributions du Comité) : Le texte instituant le Comité national des zones humides vient d'être adopté (septembre 2011). a) Composition Le comité national des zones humides présidé par le Ministre de l'Agriculture ou son représentant (autorité nationale Ramsar) est composé de representants des structures suivantes : Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement ; Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques ; Ministère des Ressources en Eau ; Ministère des Affaires Etrangères ; Ministère du Tourisme et de l'Artisanat ; Ministère de la Culture ; Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales ; Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ; Ministère des Finances ; Ministère de la Communication; Ministère de l'Energie et des Mines; Ministère des Travaux Publics; l’Agence Spatiale Algérienne ; Deux représentants des associations de protection de l’environnement agissant dans le domaine des zones humides. Le comité peut faire appel à toute personne ou institution compétente susceptible de l'aider dans ses travaux. b) Fréquence des réunions Le Comité se réunira deux fois par an en session ordinaire et des réunions en session extraordinaire seront provoquées en cas de besoin. c) Attributions du comité : suivre l'élaboration de la stratégie nationale des zones humides et du plan d'action pour assurer une gestion multisectorielle et durable des zones humides et des ressources qu'elles recèlent. veiller à la mise en œuvre de la stratégie nationale des zones humides et du plan d'action. Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 55 4.1.7 D’autres mécanismes de communication sont-ils en place (à part le Comité national) pour diffuser les lignes directrices relatives à la mise en œuvre et d’autres informations entre l’Autorité administrative Ramsar et a. Les gestionnaires de sites Ramsar ? C - En partie b. Les correspondants nationaux des autres AME ? C - En partie c. Les ministères, services et organismes compétents ? C - En partie {4.4.3} DRC 4.1.vi 4.1.7 Informations supplémentaires : (Si « Oui ou « En partie », veuillez décrire les types de mécanismes en place) : La communication est assurée par le site web de la Direction Générale des forêts et les médias. 4.1.8 Y a-t-il eu des activités pour la Journée mondiale des zones humides, organisées soit par le gouvernement, A - Oui soit par des ONG, dans votre pays depuis la COP10 ? {4.4.5} 4.1.8 Informations supplémentaires : Chaque année, la journée mondiale des zones humides est célébrée en Algérie le 2 février, sous les thèmes choisis par Secrétariat Ramsar. Cette journée est souvent marquée par un ensemble d'activités : Sensibilisation des élèves dans les établissements scolaires, Emissions radiophoniques sur le thème des zones humides, Sorties pédagogiques au niveau de zones humides, Plantations aux abords d’un lac, Conférences sur les thématiques relatives aux zones humides, Distribution d’affiches, de prospectus, dépliants, de CD Rom, etc., Organisation de tables rondes sur la question des zones humides, Concours de dessins et distribution de prix aux lauréats, Expositions sur la thématique des zones humides. 4.1.9 Des campagnes, programmes et projets nationaux, autres que pour la Journée mondiale des zones humides, A - Oui ont-ils été menés pour sensibiliser les communautés aux avantages/services écosystémiques fournis par les zones humides depuis la COP10? {4.4.4} 4.1.9 Informations supplémentaires : (y compris si un appui a été fourni pour la réalisation de ces activités et d’autres activités de CESP par d’autres organisations) : Plusieurs campagnes de sensibilisation sont organisées par les différents départements ministériels concernés par les zones humides, ainsi que les associations de protection de la nature et de l’environnement Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 56 Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 4.1 : STRATÉGIE 4.2 Capacité de financement de la Convention Fournir les ressources financières nécessaires pour la gouvernance, les mécanismes et les programmes de la Convention en vue de répondre aux attentes de la Conférence des Parties contractantes ; dans la limite des ressources disponibles et en utilisant efficacement ces ressources, explorer et faciliter des options et mécanismes de mobilisation de ressources nouvelles et additionnelles pour l’application de la Convention. 4.2.1 a) Pour 2009, 2010 et 2011 les contributions à la Convention A - Oui de Ramsar ont-elles été versées intégralement ? {4.6.1} DRC 4.2.i b) Si « Non » à la question 4.2.1 a), veuillez préciser les mesures prises pour garantir un prompt versement à l’avenir : L'Algérie est à jour dans le règlement de ces contributions au Secrétariat de la Convention Ramsar 4.2.2 Un appui financier additionnel a-t-il été fourni au moyen de contributions volontaires au Fonds Ramsar de petites subventions ou à d’autres activités de la Convention ne B - Non bénéficiant pas d’un financement du budget central? {4.6.2} DRC 4.2.i 4.2.2 Informations supplémentaires : (Si « Oui », veuillez préciser les montants et à quelles activités) : Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 4.2 : STRATÉGIE 4.3 Efficacité des organes de la Convention Veiller à ce que la Conférence des Parties contractantes, le Comité permanent, le Groupe d’évaluation scientifique et technique et le Secrétariat fonctionnent avec une très haute efficacité pour soutenir l’application de la Convention. 4.3.1 La Partie contractante a-t-elle utilisé ses Rapports nationaux Ramsar précédents pour effectuer le suivi de son application de la Convention ? {4.7.1} DRC 4.3.ii [] A - Oui Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 57 4.3.1 Informations supplémentaires (Si « Oui », veuillez indiquer comment les Rapports ont été utilisés pour effectuer le suivi) : Les questions contenues dans le rapport national ont été prises en charge pour lancer de nouvelles opérations. Ci-après quelques exemples - la concertation multisectorielle, - la mise en place du Comité national des zones humides, - la synergie entre les conventions, - la mise à jour des fiches descriptives Ramsar, - la sensibilisation du grand public y compris le secteur privé et les ONGs. 4.3.2 Le Secrétariat a-t-il été tenu au courant de toute désignation ou changement dans les correspondants des Autorités administratives et contacts quotidiens (y compris correspondants nationaux pour la CESP et le GEST) ? DRC 4.3.i 4.3.2 Informations supplémentaires : A - Oui Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 4.3 : STRATÉGIE 4.4 Collaborer avec les OIP, entre autres Porter à leur maximum les avantages de la collaboration avec les Organisations internationales partenaires de la Convention (OIP) et autres. * Les OIP sont : BirdLife International, International Water Management Institute (IWMI), l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature, Wetlands International et le WWF International. 4.4.1 Votre pays a-t-il reçu une assistance d’une ou de A - Oui plusieurs OIP* de la Convention pour ses activités d’application de la Convention ? {4.9.1} DRC 4.4.iii 4.4.1 Informations supplémentaires (Si « Oui », veuillez donner le(s) nom(s) de l’OIP (des OIP) et le type d’assistance fournie) : PNUD, WWF - le projet d'inscription de 18 sites Ramsar en collaboration avec le WWF International; - le projet de plan de gestion de Guerbes-Sanhadja à Skikda en collaboration avec le PNUD et le WWF MedPo; - Le projet Globwetlands II de cartographie de 25 sites Ramsar en collaboration avec Wetlands international. 4.4.2 Votre pays a-t-il fourni une assistance à une ou plusieurs B - Non OIP de la Convention ? {4.9.2} DRC 4.4.iii 4.4.2 Informations supplémentaires (Si « Oui », veuillez donner le(s) nom(s) de l’OIP (des OIP) et le type d’assistance fournie) : Modèle de Rapport national pour la COP11 de Ramsar, page 58 Informations supplémentaires sur l’application de la Stratégie 4.4 :