11ème Conférence internationale sur la mesure et l`évaluation en

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11ème Conférence internationale sur la mesure et l`évaluation en
Anita Beldiman­Moore
11/12/2013
11ème Conférence internationale sur la mesure et l’évaluation en bibliothèque
York juillet 2013
La majeure partie des conférences résumées ici sont téléchargeables sur le
drive de la conférence :
https://drive.google.com/folderview?id=0B7NjkbIAN36LUHBabFhSZmU5WG8
&usp=sharing
Stephen J. Town, “Libqual et ClimateQual à la bibliothèque de l’Université de
York”
L’enquête ClimateQual est destinée à évaluer le climat organisationnel d’une institution
explorant différents aspects relationnels. Elle a été menée à la BU de York dégageant
des points forts de l’institution :
● la diversité démographique (l’origine ethnique d’un membre de l’équipe n’affecte
pas le degré d’attention porté à ses opinions)
● l’innovation (les membres de l’équipe s’informent des nouveautés qui peuvent
accroître la performance de chacun)
● l’absence de conflit inter­personnel
mais aussi des points faibles :
● le service rendu aux usagers (le personnel a des compétences et connaissances
pouvant justifier d’une qualité de service supérieure à ce qui est rendu)
● facilité de travail en groupe (l’organisation ne permet pas ce travail)
● Psychological Empowerment (l’institution ne permet pas de poser les problèmes
et de les résoudre)
● justice (la récompense ne correspond pas à l’effort fourni)
d’autres aspects sont explorés comme la formation continue ou le leadership du
responsable.
Elliott Shore , « Le rôle de la bibliothèque dans l’enseignement supérieur en
pleine transformation. »
Elliott Shore, directeur exécutif de l’ARL a insisté dans sa présentation qui a ouvert la
10e conférence sur la mesure de performance en bibliothèque sur la nécessité de
calibrer ces mesures à nos objectifs.
Voilà 20 ans que nous avons perdu le monopole des ressources de la recherche et il
devient vital d’admettre cette vérité fondamentale.
Il s’agit à présent de conduire des enquêtes et des mesures prédictives plutôt que
descriptives et passer de la quantité à la qualité. Son tour des bibliothèques membres
de l’ARL a mis en évidence une dichotomie entre le nombre de statistiques produites et
le fait qu’elles ne reflètent pas l’information dont les bibliothèques ont besoin.
En plus de la mesure de l’activité physique traditionnelle, nous avons besoin
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d’indicateurs non seulement sur les coûts engagés mais aussi sur les coûts évités
(cost­avoidance qui est « sanctionné » par des baisses de budgets non consommés),
le niveau de coopération (coûteuse en temps), la promotion de l’innovation, le degré
d’adéquation à la culture et aux objectifs d’établissement.
Nos outils de mesure et nos procédures sont celles d’un autre temps et pour d’autres
objectifs. Le fait que l’on puisse ou que l’on sache compter quelque chose ne signifie
pas que cela mérite d’être compté. De même le benchmarking n’est utile que dans un
monde qui croit en lui, dans des institutions qui le valorisent.
Des modèles sont développés pour évaluer d’autres formes de mesures d’impact de la
recherche comme le « Becker Medical Library Model for Assessment of Research
Impact ».
Il s’agit de déconstruire la bibliothèque puis de remettre les pièces du puzzle dans un
autre ordre.
Ciara McCaffrey, « Perceptions de Libqual : l’expérience des directeurs de
bibliothèque en Irlande»
Les entretiens avec les responsables des enquêtes Libqual et les directeurs de
bibliothèques irlandaises concernés montrent que tous sont preneurs de mesures mais
qu’ils utilisent les résultats de l’enquête de manière très flexible. Les bas scores sont
finalement plutôt appréciés car ils permettent de faire levier et sont la preuve qu’un
changement est nécessaire. Le côté benchmark plaît aussi beaucoup mais tous ont été
déçut par son application (ne correspond pas vraiment à leur établissement). Seuls
quelques uns ont un objectif de score à améliorer pour l’enquête. Libqual est plutôt vue
comme une enquête opérationnelle que stratégique. Il est souvent difficile d’identifier les
causes et effets d’après ces résultats.
2 bibliothèques ne comptent pas refaire l’enquête. Ce sont celles qui ont obtenu le
meilleur et le plus mauvais score.
Marié Roux , “Analyse des commentaires de Libqual au moyen d’une liste
Sharepoint”
Une étude rapide montre que pour le traitement des commentaires de Libqual, environ
8% utilisent NVivo, 18% Atlat TI, et 73% Excel. D’autres logiciels comme Access ou N6
ou encore Dedoose peuvent être utilisés.
Une ou deux personnes encodent ou indexent les commentaires et tout repose sur la
disponibilité des outils et sur les compétences internes à les utiliser.
C’est ce qui a poussé à l’Université de Stellenbosch à utiliser Sharepoint.
Pour ce faire l’équipe a utilisé les catégories en important le fichier CSV des
commentaires dans Sharepoint.
Les commentaires sont ensuite filtrés par colonne avec l’ajout d’une colonne pour les
catégories et la pré­saisie d’une liste de premiers mots clés utilisés ensuite par toute
l’équipe pour indexer. Tout le monde a une vue sur l’ensemble des commentaires et des
indexations et peut ajouter ou modifier le cas échéant.
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Ben Showers et Graham Stone : “La force du nombre : développer un service
partagé d’analyse pour les bibliothèques de recherche”
Le JISC (Joint Information Systems Committee, organisme public britannique pour la
promotion des TIC dans l’enseignement supérieur) a pour projet de construire un outil
d’analyse de données puissant intégrant toutes sortes de sources : données d’enquête,
fichiers d’inscriptions, données statistiques nationales… C’est le projet LAMP (Library
analytics and metrics project. Il permettrait notamment de dresser la relation entre
l’assiduité étudiante et l’usage des bibliothèques.
En développant des API internes et externes qui relient plusieurs sources.
Cela soulève bien évidemment des questions éthiques autant que légales d’usage des
données et de granularité des liens mis en évidence mais nombre d’étudiants sont déjà
conscients de l’usage de ces données et vu ce qu’ils payent dans l’enseignement
supérieur, ils seraient plutôt concernés par l’implication de la non utilisation de ces
données à des fins d’amélioration des services.
Selena Killick, “Points communs dans la satisfaction des utilisateurs”
A la suite d’une remarque d’Anne van Weerden de l’Université d’Utrecht, Selena s’est
penchée sur les corrélations entre de forts taux de satisfactions sur une dimension et les
résultats dans les autres ainsi que sur les mêmes corrélations pour les scores les plus
bas (sont considérés comme bas des scores de ­1 ou pire en écart d’adéquation).
Il semble qu’il y ait certains schémas d’insatisfaction comme de satisfaction.
Ainsi, si les usagers sont satisfaits de la dimension IC (accès à l’information et aux
ressources), ils sont satisfaits de tout le reste.
S’ils sont insatisfaits de la relations avec le personnel (AS) alors ils seront insatisfaits
partout ailleurs.
Les plus insatisfaits sont également les plus exigeants.
Matha Kyrillidou “Triads : résultats des premières expériences”
Libqual long et lite sont des outils de mesure normative.
Les triades sont un outil de mesure ipsative, qui classe des choix ordonnés. Lire l’article
N:\DRD\Départements Missions\Marketing\LibQual\documents\LQ_triad.pdf
Ian Hall, Jessica Stephens et Sarah Kennedy, “ Peut­on mesurer les TI ?
expérience britannique de TechQual+”
C’est un outil de mesure des technologies de l’information, gratuit, non basé sur les
disciplines des répondants.
Il y a une question texte libre pour expliciter chaque question d’où 2880 commentaires à
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exploiter !
Roswitha Poll, “Avez­vous aimé la bibliothèque ? enquêtes d’impact”
Lors des enquêtes par téléphone, les usagers livrent beaucoup plus que des réponses
à des questions : ils commentent beaucoup.
Une norme est créée ISO DIS 16439 “Methods and procedures for assessing the
impact of libraries”
Les réponses les plus fréquentes sont que les bibliothèques
● rendent intelligent
● donnent confiance en soi
● rendent l’apprentissage plus facile
● inspirent
● donnent le sentiment d’appartenir à une communauté
elles décrivent une expérience de sécurité et de confort.
L’existence même d’une bibliothèque est importante même si elle n’est pas utilisée, elle
donne un sentiment d’appartenance, d’acceptation au sein d’une communauté.
Mais la bibliothèque fait elle gagner du temps ? Dans les petites communautés rurales,
elle est vue comme un lieu plus qu’un service.
Des études d’impact ont été menées à l’University of Illinois at Urbana­Champaign à la
Bavarian State Library en Allemagne et à la Bibliothèque de l’Université de
Salamanque en Espagne.
Elles ont révélé que les bibliothèques apportaient :
● un appui à l’étude,
● un appui à la recherche
● un lieu calme pour étudier et chercher
● l’opportunité d'acquérir de nouveaux savoirs faire et compétences
● un gain de temps
● une information fiable
● l’accès à des collections spéciales
● une réussite académique accrue
● une information qu’on ne trouve nulle part ailleurs
Ces études posent des questions comme “Vous êtes vous senti sur de vous” avant et
après “avoir parlé au bibliothécaire de référence ?” avec réponse sur une échelle de
10.
Elles font ressortir la valeur de la bibliothèque comme lieu (moins importante pour
l’accès à internet ou pour l’aide à la recherche d’information).
A la question “Si cette bibliothèque n’existait pas où iriez vous chercher l’information ?”
56% répondent sur internet mais 48% dans une autre bibliothèque.
Margie Jantti, “Passé, présent, futur de la mesure”
La bibliothèque de Wollongong en Australie a travaillé à un plan d'obsolescence en
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analysant si les ressources étaient vraiment utilisées.
Les questions étant :
Est­ce que les objectifs et les buts de la bibliothèque sont bien alignés sur ceux de
l’université ?
Apportons nous l’appui et l’accompagnement nécessaire et attendu à l’enseignement et
à la recherche ?
Est­ce que les ressources dévolues à la bibliothèque sont employées efficacement ?
Quelle est la valeur d’une bibliothèque universitaire ?
Quel est son impact sur l’expérience étudiante, la performance de la recherche et la
satisfaction des usagers ?
Le PIF (Performance Indicator Framework) étudie :
● la demande = fournir le bon mélange de services et ressources
● l’excellence opérationnelle = améliorations constantes et efficaces
● la formation et le développement = la capacité à aligner les compétences
professionnelles avec les activités présentes et futures
● l'impact = s’assurer que nos services contribuent à la réalisation des objectifs de
l’université
Avec pour devise “Nous sommes ce que nous faisons de façon répétée. L’excellence
n’est donc pas un effort mais une habitude”.
→ Idée : à partir d’un listing des anciens de ScPo faire une enquête sur l’impact de
l’usage de la bibliothèque en rapport avec la résussite professionnelle ?
Selena Killick, “Mesurer l’impact d’une bibliothèque universitaire : de la théorie
à la pratique”
Voir les publications de Megan Oakleaf et de Joe Matthews
Le projet VIP (Value and Impact) a été mené avec Liaison Tool qui permet d’analyser
les 3 objectifs majeurs de l’université et comment la bibliothèque contribue à les réaliser
:
● renforcer de la recherche et de l’innovation → en mettant à disposition plus de
ressources électroniques, avec des revues de la littérature, l’assistance sur la
newsletter de la recherche, une aide sur les réponses aux appels à projet
● accroître le facteur d’impact → en proposant et en administrant l’archive ouverte
institutionnelle
● permettre aux étudiants d’atteindre leur plein potentiel → en développant la
formation aux méthodes de recherche et l’assistance aux doctorants
Ils sont partis d’une liste de 65 activités académiques qu’ils ont réduite à 19, en incluant
toutes les parties prenantes, pour définit les indicateurs permettant de mesurer l’impact
de la bibliothèque sur ces 19 activités.
L’idée n’était plus de mesurer pour prouver mais pour améliorer (not to prove but to
improve) mais l’introduction d’objectifs d’amélioration peut effrayer les équipes.
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Michael Rawls, “A la recherche des liens : les universités produisent elles plus
de bourses de recherche quand leurs bibliothèques investissent plus dans les
ressoruces électroniques ?”
La réponse est Oui… mais pourquoi et comment le prouver.
Ils ont mis en regard les caractéristiques bibliothéconomiques avec le nombre d’aticles
produits par chercheur de l’institution.
● taille du corps académique : pour 1$ dépensé on produit 0,8 articles
● dépenses de recherche : pour 1$ dépensé on produit 0,00002 articles
● nombre de bibliothécaires : pour 1 bibliothécaire on produit 31 articles
● dépenses en ressources électroniques : pour 1$ dépensé on produit 0,0005
articles
● dépenses en ressources non­électroniques : pour 1$ dépensé on produit
­0,0003 articles
Une université qui investi dans sa bibliothèque (professionnels + ressources
électroniques) produira plus de bourses de recherche et de financements pour ses
labos.
Martha Kyrillidou, “Changer les besoins et les attentes des usagers de la
bibliothèque”
L’archive ouverte institutionnelle est essentielle dans la nouvelle relation entre une
bibliothèque universitaire et ses publics. Pour les académiques, cela rend leur travaux
visibles et accessibles sur le net tant via Google que via l’interface de l’AO elle­même.
Cela préserve ces travaux pour la postérité et les préserve des dommages ou pertes
permettant les échanges de liens et de fichiers sans passer par des processus
compliqués qui font perdre du temps. Permet un accès contrôlé à ces travaux sans avoir
à se compliquer la vie avec des questions de serveur, de maintenance technique…
Ce qui caractérise les académiques enclins à recevoir des récompenses pour leurs
recherches : lisent plus de livres et autres publications, utilisent la bibliothèque pour
trouver des articles en ligne, achètent les livres mais téléchargent les autres publications
sur internet, participent ou créent des réseaux sociaux
L’enquête MISO (Measuring Information Service Outcomes) montre un usage déclinant
des bibliothèques sauf pour leur site web et ressources en ligne et une tendance accrue
à l'autosuffisance.
Stephen J. Town, “Mesures du capital relationnel pour Value Scorecard”
Illustration de l’importance du capital relationnel en transformant chaque relation en
avantage grâce à l’utilisation de StoRI (Strength of Relationship Index) qui cartographie
15 types de relations :: satisfaction, confiance, engagement, plaidoyer, bonne volonté...
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Elizabeth Malone, “Vous avez demandé, nous avons fait… et puis ?”
Comparaison de la satisfaction étudiante sur les locaux avant et après rénovation. Les
questions d’impression et de WiFi sont de loin les facteurs les plus importants dans la
bonne perception de la bibliothèque.
Leo Appleton, “Nous avons dit, nous avons fait : travailler avec les étudiants à
l’amélioration constante du service.”
Groupes de travail avec les étudiants sur la base d’une méthode de résolution collective
des problèmes.
Claire Creaser, Roswitha Poll, Steve Hiller, “Normes en bibliothèque : comment
les utiliser pour démontrer la valeur et l’impact”
Les normes ISO de mesure développées pour les bibliothèques sont passées d’une
mesure quantitative du fonctionnement (statistiques) à une mesure qualitative
(performance) puis de la valeur (impact).
Kay Grieves et Michelle Halpin, “Développer un modèle qualitatif pour les
bibliothèques à la bibliothèque universitaire de Sunderland”
“Not everything that can be counted counts and not everything that counts can be
counted” (tout ce qu’on peut compter ne compte pas toujours et tout ce qui compte ne
peut être compté) ­ Einstein
Ce qu’on ne peut pas compter : la contribution, la différence faite, l’impact et la valeur
on peut cependant identifier les attentes, vérifier la performance et développer la culture
de qualité dans les équipes.
L’approche qualitative ne s’attache pas à la quantité de travail effectuée mais à l’impact
que ce travail a eu
→ identifier la contribution attendue
→ exprimer la contribution attendue
→ faire constater par l’utilisateur la contribution effective
→ préserver ce constat comme preuve de l’impact obtenu
→ utiliser cette preuve pour communiquer et informer sur le résultat
Pour cela il a été construit un outil en sept étapes pour mesurer
la prise en charge de l’utilisateur, l’assistance apportée, la communication, l’équité, les
espaces, les ressources, les compétences pour l’étude, la connaissance du public.
Suivent ensuite des campagnes de communication sur la qualité appellant à la
discussion avec les étudiants. Leurs résultats sont présentés sous forme d’arbre dont
chaque feuille porte une suggestion d’étudiant (comme de mettre un QR code sur les
étagères pour les livres qui existent aussi en e­book pour quand ils sont indisponibles).
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L’intitulé du poste de la responsable est “Responsable qualité et marketing”
Frankie Wilson, “Maturité du modèle qualité : le développement d’une culture de
la qualité”
http://libraryassessment.org/bm~doc/Wilson_Frankie_2012.pdf
Inspiré de Libqual mais à destination des personnels, cet outil mesure la qualité et le
degré de culture de l’évaluation et du service dans les institutions (QCAI). C’est une
enquête en ligne, auto­administrée. Le fait même de la proposer peut­être une façon de
lancer la réflexion au sein d’un établissement. L’analyse propose un tableau avec des
niveaux de correspondance.
Le questionnaire peut être traduit et utilisé gratuitement.
L’idée c’est qu’en bibliothèque, en ce qui concerne le service au utilisateurs, tout doit
être l’affaire de tous.
Les 5 niveaux du Quality Maturity Model
Niveau 1 Initial
Les processus de gestion de la qualité sont ad hoc, au fil de l’eau, et parfois mêmes
chaotiques. Peu de processus sont formalisés et la réussite dépend de l’effort héroïque
de certains individus.
La qualité dépend du moment
La satisfaction des utilisateurs est toujrous en réaction et impossible à prévoir.
La qualité dépend des capacités de chaque individu et varie selon leurs compétences
et motivations
La formation à la qualité dépend du moment, de la réactivité des personnels et de leur
capacité à accomplir correctement une tâche spécifique
Niveau 2 Réitérable
Des processus basiques de gestion de la qualité sont définis. Le processus de gestion
nécessaire existe pour pouvoir répéter des niveaux de qualité obtenus précédemment.
Les politiques de qualité et les procédures qui vont avec sont définies.
Des processus de gestion efficaces sont en place permettant à l’institution de réitérer
les réussites précédentes en matière de satisfaction des usagers.
Ces processus sont pratiqués, documentés, prescrits, enseignés, mesurés et ouverts
aux améliorations.
La formation à la qualité fait partie du catalogue des formations en tant que telle, soit
pour l’accomplissement de tâches spécifiques soit sur la réactivité aux évènements.
Niveau 3 Défini
Les processus de gestion de la qualité sont documentés, standardisés. Toute l’activité
est issue de la stratégie organisationnelle.
Il existe une stratégie organisationnelle définie, documentée de laquelle découle tout les
processus de travail
Il y a une compréhension commune à toute l’organisation des activités, rôles et
responsabilités de chacune de ses membres et de leur place dans la stratégie globale.
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La formation à la qualité est cyclique, adaptée aux besoins, mesurée et faisant l’objet
d’un programme établi.
Niveau 4 Géré
Des mesures détaillées du processus de qualité sont collectées. Le processus est
contrôlé et compris de façon qualitative.
La mesure de la qualité fait partie de tout processus de travail documenté.
Cette mesure est la base d’évalaution des produits et processus.
Les changements sont destinés à améliorer la qualité des services, des produits et
processus
L’organisation pose des objectifs de qualité et de satisfaction des utilisateurs.
La formation à la qualité est cyclique, adaptée aux besoins, mesurée et faisant l’objet
d’un programme établi, lui même évalué sur son efficacité.
Niveau 5 Optimisation
Une amélioration constante est issue de feedback quantitatif et du pilotage d’idées
innovantes.
L’organisation est concentrée sur l’amélioration constante de tous les produits et
services.
L’ensemble du personnel est encouragé à s’améliorer dans leur travail.
L’organisation est capable d’identifier les faiblesses et les moyens d’améliorer le
processus de façon pro­active en devançant la survenue des problèmes.
Les innovations qui exploitent les bonnes pratiques sont identifiées et appliquées à
l’organisation.
La formation à la qualité est concentrée sur la préparation du personnel aux évolutions
futures de l’organisation.
Graham Matthews, Graham Walton “Monter d’un cran : évaluer la performance
des espaces de travail dans une bibliothèque universitaire, le cas de la
bibliothèque de Loughborough University”
L’étude fut le sujet de stage des deux auteurs. Elle a pris la forme d’une longue (40h)
observation non intrusive sur l’usage que font les étudiants des espaces de la
bibliothèque et des améliorations apportées dernièrement. Il apparaît que les étudiants
sont à la recherche d’espaces de travail tranquilles, de salles de travail en groupe et
d’espaces de restauration au sein de la bibliothèque. La frontière entre espace de
l’université et de la bibliothèque s’efface.
cette étude devrait être prolongée par une évaluation des salles de travail en groupe et
leur impact sur la réussite des étudiants : quel niveau d’études, quels types de travaux,
quelles disciplines, est­ce une demande du prof ?
Michelle Breen, Ciara McCaffrey, “Gérer le problème du bruit : les bibliothèques
ayant améliorer leur score LibQUAL+ sur l’espace calme pour le travail
individuel”
En 2007 le score Libqual de la bibliothèque de Limerick se situait très loin dan le rouge.
Il a remonté en 2012.
Entre temps ils ont travaillé sur la réduction du bruit :
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il y avait 3 bureaux de renseignements → descendu au niveau 1, le plus bruyant
instauration d’un zoning par couleur décliné sur des flyers et sur les plans (dont une zone
pour doctorants).
recrutement pour 1 an d’un “moniteur du bruit” (un “chuteur” professionnel en somme) :
étudiant doctorant portant un t­shirt avec inscrit “moniteur du bruit” → très efficace !
Dans le même temps ils ont mené une étude sur 13 bibliothèques (dont ScPo) qui ont
amélioré leur score Libqual sur le bruit et les solutions mises en oeuvre :
● Structurelle / modification du bâti (murs de verre, portes, etc.)
● Zoning dans la bibliothèque (silence, calme, groupe, téléphone permis)
● Aménagements intérieurs (moquette, paneaux accoustiques…)
● Réaménagement des zones existantes (meubles, collections) pour profiter des
zones naturellement bruyantes ou silencieuses
● Déplacement des points avec un flux important de personnel loin des espaces
de lecture
● Création d’une Salle silence / Salles de travail silencieux individuel
● Création de salles de groupes
● Création de carrels individuels
● Création d’une Salle de travail pour les doctorants
● Amélioration de la signalétique “bruit” existante
● Campagnes de communication “anti­bruit” pour faire prendre conscience du
problème à tous
● Groupes de travail avec les représentants étudiants pour faire prendre
conscience du problème
● Politique sur l’usage du téléphone
● Politique sur l’usage de la nourriture
● Pénalités pour les lecteurs bruyants (amendes téléphone, suspension des droits
au prêt)
● Insistance de la nécessité de ne pas faire de bruit auprès du personnel
● Procédures et formations à destination du personnel pour gérer les problèmes
de bruit
● Port du badge qui facilite les rondes du personnel et les “chut”
● Rondes “silence” par le personnel ou des vacataires étudiants
● Contrôle d’accès à l’entrée
● Augmenter les postes professionnels dans les espaces de lecture pour une
meilleure observation/contrôle
● Service mail ou SMS pour raporter les problèmes de bruit
Liz Waller, “Culture de l’évaluation ? Evaluation des projets d’espaces de
bibliothèques au UK”
Etude de 18 bibliothèques ayant mené des projets de rénovation pour voir si elles en
ont fait l’évaluation ou si elles ont mené des analyses post­occupationnelles.
70% ont évalué après rénovation.
Elles ont utilisé différentes méthodes : observation, maping d’une journée type du
lecteur, mur de commentaires.
Il s’avère qu’il faut encore plus de sièges (formels comme informels), de TI, de zones
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silence, de signalétique, de salles de travail en groupe et d’espaces flexibles
multifonctions.
La SCONUL a créé un prix du design en bibliothèque qui récompense les plans ou le
bâtiment en fonction de
● la pertinence stratégique,
● le design (conforme aux objectifs, créatif, offrant des sercvices innovants,
accessible)
● l’impact (expérience des utilisateurs, développement de services, expérience du
personnel)
● l’efficience et la durabilité
Le questionnaire finalisé pour cette évaluation se trouve sous :
http://www.ifla.org/files/assets/library­buildings­and­equipment/Publications/poe_final_v
ersion.pdf
Valerie Spézi et Jane Maltby, “Travailler ensemble pour démontrer la valeur
ajoutée à la bibliothèque de l’Université de Nottingham”
Partenariat avec le département recherche et collaboration entre les académiques et
les bibliothécaires sur des services à valeur ajoutée : aide à la publication en Open
Acces, aide à l’auto­archivage, bibliométrie, recherches de la littérature dans le
dommaire et gestion des données. Côté étudiant la bibliothèque s’implique dans les
e­cours.
Carol Sheptone “Donner la valeur de la bibliothèque : utilisation de données
qualitatives pour comprendre la perception qu’ont les étudiants de la valeur de
la bibliothèque”
Lors d’entretiens détaillés sur leur expérience académique, 50% des étudiants
mentionnenet la bibliothèque. Ils apportent également des détails sur cette expérience
et sur l’impact qu’a eu la bibliothèque sur leur cursus (amélioration de l’écrit donc gain
de rapidité dans ses travaux universitaires donc meilleures notes).
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