Dossier Nasbinals - Cie Théâtre Manuscrit
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Dossier Nasbinals - Cie Théâtre Manuscrit
Compagnie Théâtre Manuscrit NASBINALS Claude GUERRE Mise en Scène - Yves BOMBAY Compagnie Théâtre Manuscrit NASBINALS Claude Guerre Tout public à partir de 15 ans Durée - 1 Heure Contact : Yves Bombay 06 13 06 62 16 / [email protected] cietheatremanuscrit.theatre-contemporain.net Nasbinals, petit village du plateau de l’Aubrac, devient à travers la parole un refuge où le poète a pu raconter, pleurer, célébrer, hurler, fustiger, adorer, haïr... un amour du passé. Le village se fait univers, la parole embrasse toutes les petites et grandes choses de la vie - la mémoire, les tristesses, les joies, les espoirs, la force de la nature, les innombrables brefs moments de peine et de bonheur. Une femme, sa femme, la femme de ce passé, retrouve des années plus tard dans une boîte à chaussures les 49 lettres, les 49 poèmes qu’il lui a écrits. Et elle partage avec nous, tantôt émue, amusée ou irritée, ce tourbillon de mots et d’images en donnant voix et chair à la vertigineuse liberté du langage poétique de Claude Guerre. NOTE DU METTEUR EN SCENE « Dans le tissu du poème doit se retrouver un nombre égal de tunnels dérobés, de chambres d’harmonie, en même temps que d’éléments futurs, de havres de soleil, de pistes captieuses et d’existants s’entr’appelant. Le poète est le passeur de tout cela qui forme un ordre. Et un ordre insurgé.» - René Char dans Sur la poésie (1958/1974) - Les quarante-neuf poèmes qui constituent Nasbinals racontent un amour perdu qui a marqué toute une vie. C’est aussi simple que ça : un poète se retire du monde pour écrire son chagrin d’amour. Sauf que là, le poète s’appelle Claude Guerre. Et que dans le langage poétique de Claude Guerre, il y a tellement de liberté, tellement d’esprit de jeu, tellement de gourmandise pour les sons et les images que tout se densifie. La grammaire et les vers jouent à saute-mouton, les sens et les rythmes se démultiplient. Le poème se fait dédale. Nasbinals, petit village de l’Aubrac, n’est plus un simple refuge mais devient un univers vertigineux, un espace-temps de mémoire et de rêves, une force de la nature. «Raconter» devient pleurer, célébrer, hurler, adorer, brailler, chuchoter. Les mots prennent la forme et l’énergie d’un troubillon de souvenirs, de tristesses, de joies, d’espoirs, d’innombrables brefs moments de peine et de bonheur. Les 49 poèmes de peine, d’une tonalité aussi tendre et mélancolique que grinçante d’ironie, se révèlent un véritable hymne aux petites et grandes choses de la vie. Dès la découverte de ce texte, il y a quelques années, j’ai ressenti l’envie irrépressible de le porter à la scène, de lui donner la voix et la chair qu’il appelle. Il m’a tout de suite semblé qu’une forme plus élaborée, plus incarnée qu’une lecture publique - aussi travaillée qu’elle soit - s’imposait. La poésie de Claude Guerre est un intriguant mélange de mots simples, de musique polyphonique et d’imaginaire complexe. Pour que ce mélange «prenne» sur une scène, il lui faut une sorte de fil rouge, un angle de vue qui permet au public d’entrer dans le dédale avec une feuille de route concrète - tout en lui laissant la liberté de l’écoute, de l’émotion, de l’interprétation. Donc... Une actrice, un fauteuil. Une boîte à chaussures poussiéreuse. Quarante-neuf lettres en vers, lues et relues, tachés, chiffonnées ou déchirées mais toutes soigneusement gardées, puis plus ou moins oubliées. Un jour, jour du spectacle, la femme aimée retrouve la boîte et partage avec nous, tantôt émue, amusée ou irritée, ce palimpseste de l’amour qu’un poète lui a voué. Yves Bombay L’AUTEUR Claude Guerre est né en 1948 à Avignon où il a appris les métiers du théâtre auprès d’André Benedetto. Il fonde sa compagnie dans les années 80 et monte ses propres textes. Sa curiosité pour les auteurs contemporains grandit. Ce goût des écritures se poursuit dans les années 90 : pendant quinze ans, il travaille pour France Culture où il oeuvre à la réalisation radiophonique d’écritures contemporaines. Il y rencontre toutes les nouvelles formes littéraires. De 2006 à 2012, il est directeur de La Maison de la Poésie de Paris, institution unique en France créée par Pierre Seghers en 1983, à laquelle il donne un nouvel essor. Cette maison saisie par les poètes et les comédiens s’ouvre à toutes les formes poétiques, à tous les dires. Musiciens, peintres, vidéastes y touvent également leur place. L’acte poétique est donné sur le plateau, dans le foyer, dans les caves voûtées du théâtre ou encore dans le restaurant. Aujourd’hui, Claude Guerre poursuit sa route de poète et d’homme de théâtre. Parmi ses publications : Nasbinals - 49 poèmes de peine (Edition Pierre Mainard, 1999) Grâce à Camden (Edition Pierre Mainard, 2007) Dans le jardin de mon père (Edition Pierre Mainard, 2009) La question de l’oralité en poésie est au coeur de la réflexion de Claude Guerre : L’oralité, c’est l’envie de parler une langue qui n’existe que dans l’espace d’une oeuvre qui a consenti à l’acueillir. Même une simple lecture exige un faire-savoir-faire. (...) Dans nos pays, la poésie s’écrit dans les livres. On la récite à l’école. Chacun porte dans sa mémoire secrète ses trésors qui parfois paraissent au grand jour. Alors, la poésie se dévoile, elle fait sa cérémonie, elle se dit. L’acte de dire la poésie n’est pas de nature. La poésie est une affaire intime. Dans le fameux for intérieur, disputent ensemble l’extraordinaire exigence, la folie lyrique, le goût du dévoilement et le goût du secret. La poésie est un bijou qu’on porte dans les grandes occasions. Alors, comment se fait-il qu’on assiste depuis vingt ans à un renouveau de la lecture publique ? Un désir de participer à la scène théâtrale ? Une tentation de prosélytisme de la part des poètes ? Je n’y crois guère. Une intuition chez eux que, dans la grande catastrophe annoncée de la fin du monde, leur parole trouve une légitimité qui s’était enfouie dans les solitudes ? La croyance que le travail poétique transcende le chaos ? DISTRIBUTION AUTEUR - Claude GUERRE MISE EN SCENE - Yves BOMBAY JEU - Lou WENZEL GRAPHISME - Aude GUERIT Création en Mars 2016 dans le cadre du Printemps des Poètes 2016 PRODUCTION - Cie Théâtre Manuscrit En partenariat avec EN AVANT PREMIERE, Surgères BIOGRAPHIES Yves Bombay est né en Belgique (Flandres). Après des études universitaires à Louvain (un master en Philologie Slave et une spécialisation en Sciences Théâtrales), il suit une formation d’acteur à l’Institut Supérieur d’Art Dramatique Studio Herman Teirlinck à Anvers. Il commence son parcours artistique en tant qu’acteur et collaborateur à la mise en scène, en Belgique et aux Pays-Bas. Ses rôles les plus importants sont Achilles dans Penthésilée de Von Kleist, Rosencrantz et Fortinbras dans Hamlet de Shakespeare, Happy dans Mort d’un commis-voyageur d’Arthur Miller, et Oswald dans Les Revenants d’Ibsen. Pendant quatre étés, il est assistant personnel de Frank Dunlop, directeur du Festival International d’Edimbourg en Ecosse. De plus en plus la mise en scène prend le dessus. Pendant 6 ans, au Théâtre Royal Flamand de Bruxelles, il est metteur en scène et assistant principal du directeur artistique Franz Marijnen. Il met en scène (entre autres) Mademoiselle Julie de Strindberg, Leatherface d’Helmut Krausser, Anéantis de Sarah Kane, L’Horloge la plus rapide de l’univers de Philip Ridley et L’Inquisitoire de Robert Pinget. Parallèlement, il enseigne le jeu théâtral dans plusieurs écoles de théâtre ; il monte Tragédie de Maïakovski au Conservatoire d’Anvers. Plusieurs de ses traductions théâtrales - Gogol, Tolstoï…- sont publiées (en Néerlandais). En France, il partage l’aventure du Théâtre du Peuple avec Jean-Claude Berutti en tant qu’assistant et animateur de nombreux ateliers (amateurs, enseignants, collégiens, lycéens et universitaires). Il travaille sur des textes de Shakespeare, Karl Valentin (spectacle Duos de tous les côtés) et Koffi Kwahulé (mise en espace d’El Mona). De 2002 à 2009 il est responsable pédagogique de L’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de La Comédie de Saint-Etienne, sous la direction de Jean-Claude Berutti et François Rancillac. Il met en scène La Fondation de Venise de Goldoni, Chaque pas que fait le soleil de Maïssa Bey, et de nombreuses courtes pièces d’auteurs comme Paul Emond, Koffi Kwahulé, Jean-Marie Piemme, Wajdi Mouawad, René Zahnd et Anja Hilling. De 2009 à 2011, il est dramaturge, chef de troupe et metteur en scène à La Comédie de Saint-Etienne. Parmi ses mises en scène : La Cène d’ Howard Barker (mise en espace), Plus marrant que le bowling de Steven Dietz et Ashes to Ashes de Harold Pinter. En 2011 il fonde sa propre compagnie, Théâtre Manuscrit, avec l’auteur de théâtre Aude Guérit. Il crée Vindicta d’Aude Guérit (mars 2012), Red Rubber Balls de Peter Verhelst (novembre 2012) et Bestiaire, USA d’Anne Sexton (novembre 2015). Plusieurs projets sont en cours d’élaboration : Fosca, d’Aude Guérit d’après le roman d’Iginio Ugo Tarchetti et une série de petites formes pour la Communauté de Communes Aunis Sud. Il enseigne régulièrement à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (Lyon), au département Arts du Spectacle de l’université Lumière Lyon 2 et à l’Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance - Studio d’Asnières. Il continue également à travailler avec des amateurs (La Bonne âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht) et en milieu scolaire (Antigone à Kourou d’après Sophocle). De 2000 à 2002, Lou Wenzel suit la formation d’acteurs de l’Ecole du Théâtre National de Chaillot à Paris. En 2001, elle joue dans Une Fille s’en va d’Arlette Namiand, mis en scène par Jean-Paul Wenzel, à Montluçon. Elle intègre ensuite L’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de La Comédie de Saint-Etienne (2002-2005) où elle joue dans des spectacles de Jean-Claude Berutti, François Rancillac, Yves Bombay et Vincent Goethals. Au cours de la saison 2005-2006, elle est comédienne dans la troupe permanente de La Comédie de Saint-Etienne ; elle joue dans Une Saison chez les cigales de Gilles Granouillet, mis en scène par Philippe Zarch et dans Occupations d’après Simone Weil, mis en scène par Jean-Claude Berutti. Depuis, elle est engagée dans de nombreux spectacles, principalement en région parisienne, dont (entre autres) Judith ou le corps séparé de Howard Barker, mis en scène par Jean-Paul Wenzel ; 20 Poèmes d’amour et une chanson désespérée de Pablo Neruda, mis en scène par Cano Lopez ; La Force de tuer de Lars Noren, mis en scène par Adrien Lamande ; L’Orestie d’Eschyle, mis en scène par David Géry ; La Jeune fille de Cranach de Jean-Paul Wenzel (mise en scène de l’auteur) ; Fairy tale heart de Philip Ridley, mis en scène par Nicolas Guilleminot ; Le LCRCG, mis en scène par Laetitia Guédon; Ombres portées d’Arlette Namiand, mis en scène par Jean-Paul Wenzel et Les Troyennes, adaptation de Kevin Keiss, mis en scène par Laetitia Guédon. Pour le Festival de Villeréal, elle met en scène Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert (2013) et Kvetch de Steven Berkoff (2015). Au Théâtre du Lucernaire, elle crée Frangins de Jean-Paul Wenzel (2015). INFORMATIONS PRATIQUES Fiche technique Il n’y a pas de dispositif scénique. Le spectacle ne nécessite aucun moyen technique - ni lumières, ni son. Il peut se dérouler dans n’importe quel espace : petite structure, médiathèque... il est particulièrement adapté au «théâtre à domicile». Prix (hors théâtre à domicile) 750 € COMPAGNIE THEATRE MANUSCRIT 12 Rue Antoine de Saint-Exupéry 17700 Surgères 06 13 06 62 16 [email protected] [email protected] cietheatremanuscrit.theatre-contemporain.net Siret 529 801 862 000 36 Licences 2-1044996 / 3-1044997 32 rue du Faubourg Saint Gilles 17700 SURGERES 06 84 19 96 91 www.enavantpremiere.info