ALICE POUR LE MOMENT
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ALICE POUR LE MOMENT
Actémobazar présente ALICE POUR LE MOMENT DE SYLVAIN LEVEY Texte publié aux éditions Théâtrales Jeunesse /////////////// Création OCTOBRE 2013 Cie Actémobazar - 10 rue du Hohwald - F67000 Strasbourg Contact artistique Delphine Crubézy 06 18 82 66 99 Production/diffusion Catherine Leromain 06 75 62 05 60 [email protected] - www.actemobazar.fr SIRET 45037286700017 – APE 9001Z – Licences 2-1042723 et 3-1042724 L’EQUIPE DE CREATION L’AUTEUR Mise en scène Delphine Crubézy Jeu Violaine-Marine Helmbold Lumières, régie, construction et jeu Stéphane Wolffer Dramaturgie, assistanat, encadrement des ateliers Sabine Lemler Création sonore Pascal Grussner Scénographie, peinture, costumes Fabienne Delude Vidéo Julien Mathis Administration Nathalie Ehsan-Ziah Chargée de production et diffusion Catherine Leromain Sylvain Levey est né en 1973 à Maisons-Laffitte (Yvelines), il est comédien et auteur. /////////// Tout public à partir de 10 ans et 11 ans en scolaire Durée 65 minutes Jauge 100 personnes dans les salles de spectacle, 2 classes maxi dans les établissements scolaires En tournée 3 personnes /////////// Production Actémobazar Aide à la création Ministère de la Culture et de la communication - DRAC Alsace, Région Alsace, Conseil Général du Bas-Rhin, Ville de Strasbourg Soutien Festival Sur les Sentiers du Théâtre Partenaires Festival sur les Sentiers du Théâtre, Maison des Arts de Lingolsheim, L’Illiade à Illkirch-Graffenstaden, La Saline à Soultz-sous-Forêts, Centre socio-culturel l’Albatros, collèges de Seltz, de Soultz-sous-Forêts, collège des Roseaux à Illkirch, SESSAD les Glycines à Haguenau Ses premiers textes sont parus en 2004 : Ouasmok ? (Prix SACD de la pièce jeune public, 2005) dans la collection Jeunesse des éditions Théâtrales et Par les temps qui courent in La Scène aux ados vol.1 chez Lansman Éditeur. Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation, primée à la Journée des auteurs de Lyon en 2003, est inscrite au répertoire d’Aneth et a reçu l’aide à la création du Ministère de la Culture et de la Communication. Ce texte a été lu par Catherine Hiegel de la Comédie- Française sur France Culture. Ses textes Ouasmok ? et Pour rire pour passer le temps ont été finalistes du Grand Prix de littérature dramatique. Son texte Cent culottes et sans papiers vient d’être édité aux éditions théâtrales et a remporté le prix Collidram 2011. Le théâtre de Sylvain Levey est profondément ancré dans les thématiques d’aujourd’hui : la citoyenneté, la tolérance, la place de chacun dans la société, le couple, la famille, l’autre... Ses textes sont souvent drôles et grinçants à la fois. Sans jamais être didactiques, ils posent les questions essentielles, celles qui dérangent, qui grattent mais qu’il reste nécessaire de poser, justement. Son écriture explore différentes formes de théâtre (chœurs, monologues, dialogues, avec ou sans personnages...) et offre aux acteurs, aux metteurs en scène et au public de tout âge, une matière théâtrale dense, contemporaine et accessible. TEL UN VOYAGE INITIATIQUE, avec humour et tendresse, la pièce parle d’exils. L’exil que ressentent ceux qui doivent, pour des raisons politiques, économiques, familiales... quitter leur pays et affronter l’inconnu. La pièce parle aussi de nos exils intérieurs. Ceux que chacun d’entre nous peut ressentir lorsque nous sommes loin de nos repères habituels. Ceux aussi que l’on peut ressentir à l’adolescence ou à certains stades de la vie, lorsque nous nous sentons étrangers parmi les nôtres, étrangers dans notre famille, dans notre pays, dans nos villes. Alternant gravité et légèreté, la pièce ALICE POUR LE MOMENT est un hymne à l’acceptation de soi et de l’autre. //////////////////// ALICE J’ai grandi réfugiée politique. J’ai grandi avec un accent circonflexe sur ma tête. J’ai appris à penser réfugiée politique. J’ai appris à marcher sur un trottoir qui n’était pas mon trottoir. J’ai appris à penser, à écrire, à lire, à compter. Dans un pays qui n’était pas mon pays. Mes papiers Comme mes amis Comme mes maisons Comme mes amours N’étaient que provisoires. Je m’appelle Alice. Alice pour le moment. ALICE est une jeune fille de 13 ans et comme les jeunes filles de son âge, elle aime se faire des amis, s’amuser, tomber amoureuse.... Pourtant, elle semble différente des autres adolescentes. Ses parents, réfugiés politiques chiliens et travailleurs saisonniers doivent souvent déménager au gré des emplois qu’on leur propose. Alice et ses parents vont ainsi de villes en villes, emportant dans leur vieille Mercedes, le peu d’affaires qu’ils possèdent. Alors, en dépit de sa solitude, de ces allers sans retours, Alice grandit et se construit dans une famille déracinée mais aimante. ALICE est aussi une femme de 30 ans qui se penche sur son passé. Elle nous fait partager des fragments de son histoire, celle d’une enfant née au Chili, un 11 septembre 1973... Jouant sur l’ambiguïté entre souvenir et fiction, le spectacle fait naître une Alice qui s’incarne au moment où elle est «parlée» par sa comédienne et dont les mots se jouent dans l’instant. Dans un décor épuré, structuré par des panneaux - sortes de pages blanches - un homme la précède ou la suit, joue ou rejoue, avec elle, des passages de son histoire. On part alors, en voyage : d’un exil à l’autre, d’une culture à l’autre, sur le chemin de la vie... Réalité ou fiction, souvenirs ou invention, peu importe ! Au fil de sa parole, ALICE nous transporte dans la poésie de sa mémoire. //////////////////////////////////////////// UN THÉÂTRE POÉTISÉ, COMME UNE SECONDE ÉCRITURE Nous avons élaboré un espace poétique et ludique qui évoque l’espace de la mémoire d’Alice (ou l’espace de son imaginaire). Alice voyage et comme nous avons souhaité que le spectateur puisse imaginer ces lieux, villages, régions... qu’elle traverse, ceux-ci ne sont pas illustrés. Des panneaux blancs, comme autant de pages sur lesquelles elle écrit, se meuvent, descendent, montent, restent en suspension... et structurent son récit. Nous avons aussi voulu qu’Alice évolue dans une sorte de suspension, en apesanteur. En effet, Alice, apatride et sans attaches sur la terre qui l’accueille, n’a que son récit pour racines. Rien au sol, donc, dans l’espace de jeu. Seul son corps peut-il se poser un temps, s’alanguir, s’appesantir, s’enraciner. Puis, suivant un chemin circulaire tracé au sol, elle reprend son mouvement et repart. Nous avons aussi souhaité que l’espace évoque les émotions, les sensations qu’Alice a éprouvées au cours de son histoire. L’espace sur scène est envisagé comme un espace où rien n’est prédéterminé et qui se transforme. Parfois cette transformation fait arriver un moment du récit et parfois, au contraire, la transformation vient du récit lui-même. Pour permettre ces changements, une présence ; un homme qui pourrait faire partie du décor (mais une partie vivante, l’incarnation d’un besoin). Il agit dans et sur le décor. Il prête sa voix et sa présence corporelle et il « s’invite » dans le récit d’Alice. Il s’agit d’une présence bienveillante et neutre. C’est un accompagnateur. Il habite le lieu imaginaire du récit d’Alice. UN DISPOSITIF EN TRI-FRONTAL Pour nous, le mot « théâtre » n’est pas seulement synonyme de «spectacle». Il désigne, aujourd’hui encore, un lieu où se joue une partie de la vie de la Cité. C’est du moins ainsi que nous souhaitons l’envisager : le théâtre comme un espace «politique » où les citoyens se rassemblent et questionnent leur actualité. Historiquement, le mot « théâtre » (Theatron en grec) désigne les gradins où se tenaient les spectateurs. Puis le mot s’est « déplacé » jusqu’à nommer l’édifice dans lequel se rassemblaient spectateurs et acteurs. Pour ce projet, nous avons voulu revenir aux origines : reconstituer une «communauté de spectateurs citoyens ». En résonance avec le texte de Sylvain Levey, nous avons souhaité créer un rapport du public à la scène et vice-versa qui se trouvait contenu dans les thématiques du texte lui-même : l’altérité, le respect de la différence, l’accueil... Dans les gradins, chacun voit les autres, est vu par les autres. Les gradins disposés en tri-frontal, rapprochent les spectateurs de la scène et permettent d’inclure les acteurs dans cet espace commun. De plus, par le jeu des panneaux, des ombres, des transparences et des opacités que nous orchestrons sur scène, tout le monde peut vivre un même moment de théâtre. Pour autant, tout le monde ne verra pas tout à fait le même spectacle. Ce sont ces nuances, ces variations qui favoriseront l’acuité et l’écoute des spectateurs et feront percevoir que les points de vue peuvent varier. A ce déplacer, à accepter que l’autre soit à une autre place et ait un autre point de vue, on s’enrichit. Par le dispositif en tri-frontal, la proximité est encore plus grande que dans un rapport frontal. Cela revêt une importance toute particulière dans notre projet. Placer les spectateurs au plus proche des acteurs, pour que ceux-ci puissent percevoir toutes les nuances, les détails du jeu, les subtilités... comme un récit de vie, sans que les acteurs soient amenés à « forcer le trait », à parler plus fort pour être entendus des derniers rangs. UN THÉÂTRE DE TERRITOIRE ou la nécessité d’une proximité de la représentation Dans la plupart de ses créations, venir jouer au plus près des publics en mettant en scène des formes théâtrales autonomes, est le projet que poursuit la compagnie. Nous créons des spectacles qui peuvent se jouer dans des lieux autres que des théâtres. Cela s’est renforcé ces trois dernières années, grâce au partenariat de la compagnie avec l’association « Sur les Sentiers du Théâtre ». Cette dernière mène un projet de développement culturel sur le territoire des cantons de Seltz et de Soultz-sous-Forêt : permettre l’accès à la culture à tous ainsi que la rencontre avec les artistes en offrant des spectacles, en proposant des actions culturelles à destinations de publics adultes ou scolaires. Les Sentiers s’appuient sur le soutien des communes et des communautés de communes pour mener leurs actions au plus près des habitants du territoire dans les foyers ruraux, les salles communales, les écoles, les collèges... ALICE POUR LE MOMENT peut donc être joué : • Dans des salles équipées. • Dans des foyers ruraux, des collèges, des lycées, des bibliothèques, des médiathèques, des maisons des anciens ou toute autre salle sans équipements techniques. • Ainsi qu’en décentralisation, à l’occasion de partenariat avec des structures institutionnelles. Dans les théâtres et dans les lieux non équipés, et sous réserve de disponibilité, la compagnie est en capacité de fournir des gradins pour l’installation du public. JOUER POUR DES SCOLAIRES - Collèges et Lycées Avec cette création, nous avons choisi de nous adresser, en scolaire, à un public de collégiens et de lycéens. Nous connaissons bien ce public, pour avoir déjà crée plusieurs fois pour eux. La Cie mène aussi depuis 2011, des ateliers de comités de lecture « Collidram 1» dans les collèges (dossier sur demande). Dans le cadre des représentations scolaires, nous mettons en place une série d’actions de préparation : • Nous avons édité un dossier d’accompagnement pédagogique, disponible sur le site de la Cie (www.actemobazar.fr) et qui permet aux enseignants de faire un travail de préparation ou de prolonger la représentation avec leur classe. • La metteure en scène ou l’assistante rencontre systématiquement toutes les classes au préalable, durant une demie-heure environ. Durant cette rencontre, nous revenons sur certaines notions qui ont besoin d’être précisées et définies (qu’est-ce qu’un réfugié politique ? Le coup d’état au Chili...). D’autres actions à destination des scolaires sont possibles sur demande auprès de la Cie. • Le dispositif tri-frontal, crée une grande proximité entre les spectateurs et les acteurs. Cela permet de rendre chaque détails du jeu mais cela expose aussi, les acteurs à être très proches du public. L’écoute et le respect du silence sont donc des notions très importantes. Inclure les spectateurs dans un espace proche et quasi commun avec celui des acteurs, donne la perception plus précise de la réalité physique des acteurs. Il y a plus de respect entre les spectateurs et envers les acteurs. • Alice pour le moment est un texte qui parle, au travers du personnage d’Alice, du point de vue que l’on porte sur le Monde qui nous entoure, et en quoi ce point de vue, compte dans notre perception. En permettant aux élèves de se répartir sur trois côtés, nous diversifions les points de vue. Pour organiser la répartition des jeunes spectateurs, nous leur remettons un fragment de carte postale avec une pastille de couleur. Cette couleur indique sur quel gradin chacun devra aller se placer. Ainsi, au sein d’une même classe, les élève se répartiront sur les trois côtés et pourront ensuite échanger leurs points de vue. Nous mettons en place ce principe de placement, aussi, durant les représentations tout-public, pour ceux qui le souhaitent. • En représentations scolaires, nous organisons la “collecte” de tous les téléphones portables. Plusieurs raisons à cela : des raisons techniques car la régie est commandée par wi-fi. Un téléphone risque donc de brouiller l’envoi des effets. Des raisons de respect de la représentation (risque de sonneries, lumières des claviers, déconcentration des élèves...). Nous avons donc mis en place un “vestiaire à portables”. Les téléphones y sont gardés, en sécurité durant le spectacle puis rendus à leur propriétaire à la sortie. 1 Le prix « Collidram » est une action d’envergure nationale qui consiste à sensibiliser les classes à l’écriture théâtrale contemporaine par l’organisation de comités de lecture et la remise d’un prix à un auteur lauréat. Depuis 2010, l’action est menée sur la Région Alsace par Actémobazar. ACTEMOBAZAR : PARCOURS DE LA COMPAGNIE Actémobazar est une compagnie créée en 2003 à Strasbourg par Delphine Crubézy et Philippe Cousin. Leur désir, au travers des créations mais aussi à l’occasion d’ateliers de recherches, est de faire se rencontrer des textes et des disciplines diverses telles que la danse contact, la marionnette, la course à pied, l’improvisation, le travail d’objets, l’approche biographique, le clown, la chanson… Ceci afin de créer des formes théâtrales toujours singulières qui évoluent en fonction des projets dramaturgiques, des textes, des thématiques. A chaque création, une nouvelle approche, un autre univers. Sans cloisonnement, la compagnie Actémobazar destine ses recherches et ses créations à tous les publics. Les créations de la compagnie • A la volette, texte et mise en scène : Delphine Crubézy. Spectacle visuel et musical pour 2 comédiennes chanteuses et une marionnette. Tout public à partir de 18 mois – création en 2003. Production Actémobazar et TJP Strasbourg CDN d’Alsace. Création 2003 • Le bouquet de fleurs, texte Philippe Crubézy. Mise en scène : Delphine Crubézy. Spectacle tout public à partir de 8 ans. Marionnette et acteurs. Production : Actémobazar. Coproduction : L’Arche, Scène conventionnée pour l’enfance et la jeunesse, Scène jeunes publics du Doubs, Théâtre Jeune Public de Strasbourg/CDN d’Alsace. Avec le soutien de la DRAC Alsace, l’ADAMI, la SPEDIDAM, La Région Alsace, la Ville de Strasbourg. Création 2009 • C’est joli de vivre, j’aime bien aussi. Montages de textes et de chansons de Boris Vian. Tout public à partir de 15 ans. Production : Actémobazar. Création 2009, repris en 2011 • Ce matin, la neige. Texte Françoise du Chaxel. Mise en scène : Marie Seux. Jeu : Delphine Crubézy. Production : Actémobazar. Création 2011 • A belles dents ! Texte Magali Mougel. Mise en scène : Delphine Crubézy. Spectacle pour deux comédiennes et une batterie de cuisine. Production: Actémobazar. Coproduction : Théâtre Jeune Public de Strasbourg CDN d’Alsace, L’Illiade d’Illkirch-Graffenstaden, Relais Culturel de la Ville d’Erstein. Avec le soutien de la Région Alsace et de la Ville de Strasbourg. Création 2011 • Alice pour le moment. Texte de Sylvain Levey. Mise en scène Delphine Crubézy. Monologue polyphonique pour une comédienne et un ange. Production Cie Actémobazar. Avec le soutien de la DRAC Alsace, La Région Alsace, le Conseil Général du Bas-Rhin et la Ville de Strasbourg. Création 2013 Et aussi Depuis 2007 Magali Mougel, dramaturge et auteure diplômée de la section écriture de L’ENSATT à Lyon est associée aux laboratoires et aux créations de la compagnie. Depuis 2010 • La compagnie développe dans des collèges en Alsace, le projet Collidram, initié et porté au niveau National par l’Association Postures. • Actémobazar est le partenaire artistique du Festival Sur les Sentiers du Théâtre. Delphine Crubézy : mise en scène Licence d’études Théâtrales à Paris III/ Censier) et Diplôme d’Enseignement du théâtre en 2006. Entre 1997 et 2005, elle collabore avec Grégoire Callies au sein de sa compagnie puis au Théâtre Jeune Public de Strasbourg-CDN d’Alsace, elle est missionnée pour diverses collaborations artistiques : jeu, marionnettes, recherches dramaturgiques, écriture, mises en scène. En 2003, elle fonde la compagnie Actémobazar et crée A la volette, qui tourne encore actuellement, Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, présentation d’un atelier de recherche avec la compagnie de danse Dégadézo, Une entrée c’est une sortie que l’on prend dans l’autre sens, spectacle qui croise les chansons et les écrits de Boris Vian, Le bouquet de fleurs, qu’elle met en scène et en 2011, A belles dents ! dernière création en date de la compagnie. Elle poursuit sa collaboration avec Magali Mougel au travers d’une performance texte et musique intitulée Penthy sur la bande, pour la manifestation Sans titre mais poétique, hall des Chars en juin 2012. Depuis 2005, elle est enseignante à temps partiel à l’université de Strasbourg département Arts du spectacle. Violaine-Marine Helmbold : jeu Comédienne et chanteuse (mezzo). Formation de comédienne avec Eve Ledig, Pierre Diependaële, Jean-Yves Ruf, Patrick Haggiag, Olivier Chapelet. Formation en chant lyrique (Choeur de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg) ViolaineMarine est à l’origine de la fondation de la compagie Actémobazar et joue dans A la Volette et A Belles dents ! Après deux années passées au Mexique, elle décide de se dédier musicalement à la culture latino-américaine et intègre les cours de l’ethnomusicologue Martina A. Catella aux Glottes-Troters. Elle se produit actuellement avec le guitariste chilien Cristián Vergara Aguilar. Fabienne Delude : scénographie Elle collabore depuis quelques années avec le Théâtre Jeune Public de StrasbourgCDN d’Alsace où elle a travaillé avec Laurent Contamin et Grégoire Callies. Avec Actémobazar pour A la volette et Le Bouquet de Fleurs. Avec Flash Marionnettes pour 2084, un futur plein d’avenir, Les Anges Nus pour Sortilèges et petits pois, Orit Mizrahi de la Compagnie Petite Lumière pour Le Domovoï. Elle dessine des ombres pour le spectacle de Michèle Augustin Le Pont Cassé. ///////////////////// PARCOURS PROFESSIONNELS En 2010, elle retrouve Laurent Contamin et illustre son livre Il est interdit aux poissons de grignoter les pieds des tortues publié aux éditions Le jardin d’Essai. Elle travaille également comme peintre en décor aux ateliers du TNS et aux ateliers de Opéra National du Rhin. Parallèlement, elle expose régulièrement ses peintures en galeries. Sabine Lemler : dramaturgie, assistanat, encadrement des ateliers Licence d’études théâtrale à l’université Marc Bloch de Strasbourg. Elle se forme en suivant de nombreux stages de danse, de marionnettes, de jeu et de mise en scène notamment à l’Agence Culturelle d’Alsace, au TJP et au théâtre de Bussang, avec Fabrice Ramalingom, Grégoire Calliès, Hélène Hamon, Jean-François Matignon, Olivier Chapelet et René Loyon. Elle complète sa formation en étant l’assistante de Jean-Yves Ruf. Elle créé la Compagnie VIA (Voir Imaginer Agir), pour laquelle elle met en scène plusieurs lectures et pièces de théâtre. En 2012, elle met en scène les comédiens du LufTeater dans Les chants du pentateuque d’après Itsik Manguer. Par ailleurs, elle met en place une résidence de travail autour de théâtre/corps/vidéo à partir de la pièce Hedda Gabler d’Ibsen, qui va faire naître le spectacle Heddapaysage. Parallèlement à son travail de metteure en scène, elle anime différents ateliers théâtre pour un large public dans des centres socioculturels, des écoles, des lycées, des centres de réinsertion sociale, des hôpitaux de jour et des IMP. Stéphane Wolffer : régisseur, constructeur, éclairagiste, jeu Il découvre le théâtre en 1998 à l’ARTUS (théâtre universitaire de Strasbourg) et rencontre alors Christian Peuckert, éclairagiste au TJP (Théâtre Jeune Public, CDN d’Alsace), qui le forme durant deux ans. En 2000, il quitte ses études de théologie pour se consacrer entièrement à la lumière et à la musique. Il travaille alors dans différents théâtres et festivals, avec de multiples compagnies, ainsi qu’avec Laréosol, groupe de chanson festive dont il est co-fondateur. Outre les lumières, il réalise des décors, joue... par passion et pour avoir une vision globale des Arts Vivants. Il travaille avec Laurent Contamin, Michèle Augustin puis la Cie La Valise en jeu et «bidouilles», avec Olivier Chapelet, Pierre-Etienne Vilbert, Ivan Favier, Orit Mizrahi, Emmanuel Vérité, en tant qu’éclairagiste et avec les compagnies Dynamis, La Poussière Rouge, Mauvais Coton, Les Gens, Les Tréteaux de Port Royal... en tant qu’éclairagiste et constructeur. Il met aujourd’hui ses compétences artistiques et techniques et ses idéaux au service de spectacles qui nourrissent l’Humain pour le faire grandir. EXTRAITS DU TEXTE ////////////////////////////////////////////// GABIN - On t’a déjà dit que t’es belle comme une actrice je sais plus son nom. ALICE - Brigitte Bardot. GABIN - Ouais c’est ça. Tu ressembles à Brigitte Bardot dans un film je sais plus c’est quoi le titre. ALICE - Le Mépris. GABIN - Ouais c’est ça le film Le Mépris je sais plus c’est qui. ALICE - Jean-Luc Godard. GABIN- Ouais c’est ça. Jean-Luc Godard. T’es belle comme une actrice Brigitte Bardot dans le film Le Mépris de comment tu dis déjà ? ALICE - Jean-Luc Godard. GABIN - De Jean-Luc Godard ouais c’est ça. T’es belle. Déjà ta mère elle est belle mais toi t’es encore plus belle que ta mère. ALICE - Merci. GABIN - De rien. On s’embrasse ? ALICE- Pas encore. GABIN - Pas de problème. C’est la fille qui décide. ALICE - Ton prénom c’est comment ? GABIN - Gabin comme Jean. Tu connais Jean Gabin ? ALICE - Deux hommes dans la ville, Le Clan des Siciliens, Razzia sur le chnouf, Un singe en hiver, La Traversée de Paris, Touchez pas au Grisbi, La Bête humaine, Quai des brumes et Jean Valjean dans Les Misérables. GABIN - Les Misérables le film de c’est qui déjà je sais plus. ALICE - Hugo. GABIN - Hugo ! Hugo ! Pas possible. C’est complètement dingue ce que tu me dis là. Hugo. C’est le prénom de mon petit frère. ALICE - Le monde est petit quand même. GABIN - Et la terre est de plus en plus basse c’est pas Dieu possible. ALICE- Quoi ? GABIN - C’est ma mère qui dit tout le temps ça. La terre est de plus en plus basse c’est pas Dieu possible.On s’embrasse ? ALICE - Pas tout de suite. GABIN - Pas de problème. C’est la fille qui décide. Et toi c’est quoi ton prénom ? ALICE - Alice. GABIN - Alice c’est pas si mal. ALICE - Alice pour le moment. (...) TARIFS - Alice pour le moment CONTACT DEVIS Catherine Leromain [email protected] 06 75 62 05 60 1ère représentation 1 400 euros HT 2nd représentation 1 190 euros HT 3ème représentation 1 010 euros HT 4ème représentation et + 850 euros HT ++ - en tournée : 3 personnes - défraiement au tarif SYNDEAC en vigueur au moment des représentations ou prise en charge directe des frais de séjour pour 3 personnes - frais de déplacement : sur devis, location et utilisation (essence et péages) pour un camion 12M3 transportant le décor et l’équipe - droits d’auteurs : SACD et SACEM ////////////////////////////////////////////// Cie Actémobazar 10 rue du Hohwald 67000 Strasbourg [email protected] www.actemobazar.fr Contact artistique Delphine Crubézy 06 18 82 66 99 Production/diffusion Catherine Leromain 06 75 62 05 60 SIRET 45037286700017 APE 9001Z Licences 2-1042723 et 3-1042724 //////////////////////////////////////////////////// Photos : Delphine Crubézy