Think global… act local !
Transcription
Think global… act local !
N U M É R O 307 5 avril 2006 EDITO ACTUALITÉS Think global… act local ! ExonHit et BioMérieux dépistent le cancer du sein dans le sang OK, on est nombreux à aller à la grandmesse de Chicago (Bio du 9 au 12 avril), mais si la destination est inévitable, il faut aussi des événements locaux comme BioEntrepreneur pour faire du réseau et se préparer à la concurrence internationale. I l y aura William Jefferson Clinton, des CEO en foule, et du plus chic (Amgen) mais aussi des acteurs, des Magic Johnson (mais oui), bref, le grand cirque va cohabiter avec des choses plus sérieuses. En vrac : sur les biotech. et le grand public, sur les fondamentaux de la biotech., mais aussi bien sûr du pro et encore du pro, comme les partnering forum, les business forum, les foires aux jobs… Et un grand congrès, avec tout ce qui est dans l’air du temps, sur les plans économiques et scientifiques. Inutile d’essayer de l’éviter, il faut y aller, et aussi se perdre dans l’exposition, où si l’étranger est présent, souvent sous forme de pavillons nationaux (Taiwan, Inde, Allemagne, Royaume-Uni, France tout de même…), les États américains font le plein de m², avec une foultitude de bioclusters, des plus connus (Californie, Massachusetts, Caroline du Nord), aux plus improbables. Car Bio est quoiqu’on en dise, international certes, mais surtout US. Voilà pour le « global » Les sujets à la mode tiennent le devant de la scène : on saura tout sur les CRO, Suite p.2 SOMMAIRE SOCIÉTÉ ÉMERGENTE Page 3 Ceeram, expert en microbiologie Page 4-5 Biotech-pharma : des accords toujours plus amont et toujours plus complexes ! TECHNOLOGIE Page 6 Biopuces : des limites toujours repoussées PARTENARIATS PUBLIREPORTAGE Twelve firms from LyonBiopole at Bio Page 7-10 EN BREF Exonhit et Biomérieux dépistent le cancer du sein Morphosys lève 17,1 millions d‘euros Contre le cholestérol, des ARNsi Page 1 Page 2 Page 11 Lors du 97ème congrès annuel de l’AACR (American association for cancer research) à Washington, ExonHit Therapeutics et BioMérieux ont présenté des résultats importants pour le développement d’un test de détection moléculaire du cancer du sein à partir d’échantillons sanguins. Aujourd’hui, la mammographie est considérée comme la méthode de détection la plus fiable, et pourtant, certaines tumeurs de petites tailles ne sont pas détectées et une biopsie est nécessaire pour confirmer le diagnostic. D’où l’intérêt d’un test moins invasif, mettant en œuvre la détection de signatures génétiques associées à la maladie. Le partenariat entre ExonHit et BioMérieux, initié en 2003, a permis de sélectionner une signature de 54 gènes capable de distinguer les femmes saines des femmes porteuses d’un cancer du sein avec une précision de 86,7 %. Des études cliniques supplémentaires ont été lancées afin de valider ces résultats. LM Innate Pharma et Novo Nordisk, misent sur les cellules « Natural killer » Présentes naturellement dans le sang et régulées par des signaux activateurs et inhibiteurs, les cellules « Natural killer » (NK) jouent un rôle prépondérant dans le contrôle des réactions inflammatoires et les réponses immunes, et peuvent également tuer directement un grand nombre de lignées tumorales. Pour développer de nouveaux médicaments ciblant les cellules NK, le français Innate Pharma et le Danois Novo Nordisk ont signé un partenariat pour trois ans consistant notamment en une mise en commun de la R&D des deux sociétés sur les cellules NK. Novo Nordisk restera le détenteur exclusif des licences développées, tandis que Innate Pharma recevra une augmentation de capital de 10 millions d’euros, une rémunération de 25 millions d’euros et percevra des redevances sur les futures ventes de médicaments. Une première collaboration, initiée en 2003, avait permis la mise en essais précliniques d’un premier candidat médicament. LM Croissance consolidée pour Cerep Cerep (Paris), spécialisée dans la chimie pharmaceutique, a publié ses résultats 2005. Au 31 décembre, le chiffre d’affaires total s’élevait à 52,89 millions d’euros contre 51,34 millions d’euros en 2004, soit une augmentation de 3 %. Les activités en drug discovery ont subi une légère baisse, passant d’un chiffre d’affaires de 37,35 millions d’euros en 2004 à 36,05 millions d’euros pour l’année 2005. Pour Cerep, « cette baisse rend compte d’une diminution des revenus générés par l’activité de pharmacologie in vivo arrêtée en juin 2005. » De leur côté, les activités de services cliniques poursuivent leur croissance, totalisant un chiffre d’affaires de 16,84 millions d’euros (+ 20,3 % par rapport à 2004). Le modèle mixte de Cerep alliant une activité « dicovery » et un pôle de prestation, parfois dénigré, semble porter ses fruits. LM BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 | PAGE 1 EN BREF ACTUALITÉS L‘augmentation de capital de 120 millions d’euros annoncée par le suisse Serono sera proposée le 25 avril à l’Assemblée générale des actionnaires. L’entreprise compte émettre jusqu’à 7,6 millions de nouvelles actions, d’une valeur de 15,8 euros. Cette augmentation de capital pourrait annoncer des mouvements stratégiques : vente de la société, fusion ou acquisitions... Morphosys lève 17,1 millions d’euros Novartis (Bâle, Suisse) a acquis les droits exclusifs pour développer et vendre aux États-Unis, et dans quelques autres pays, l’agomelatine de la société Servier ((Neuillysur-Seine), utilisée dans le traitement des problèmes dépressifs majeurs. Servier conserve les droits en Europe. Bayer (Allemagne) et Onyx (Emeryville, CA) annoncent que la Swiss agency for therapeutic products, Swissmedic, a approuvé l’utilisation du médicament Nexavar sorafenib dans le traitement des carcinomes à cellules claires du rein succédant à une néphrectomie, avant la thérapie palliative ou auxiliaire à base de cytokines. BioFocus, le département service de la compagnie belge Galapagos va collaborer avec Roche (Bâle, Suisse) durant trois ans. Biofocus synthétisera de nouvelles banques de composés chimiques grâce aux données de Roche, qui y aura accès en exclusivité. La Medical products agency de Suède a accepté d’examiner la demande de mise sur le marché de la ProQuin XR déposée par Depomed et Madaus (Cologne, Allemagne). La candidat médicament serait utilisé dans le traitement des infections du tractus urinaire. L’étude du dossier devrait prendre de 9 à 12 mois. PAGE 2 | BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 - L’allemand Morphosys (Francfort), spécialiste des technologies adaptées à la production d’anticorps synthétiques, vient de lever près de 17,1 millions d’euros. L’opération a été réalisée par un placement de 384 338 actions, à 44,50 euros par action, auprès d’un groupe d’investisseurs institutionnels internationaux. La société compte un éventail de technologies innovantes, en particulier sa technologie HuCal(R) (bibliothèque combinatoire d’anticorps humains) utilisée pour produire des anticorps humains. La société collabore avec des sociétés pharmaceutiques d’envergure internationale, dont Bayer, Bristol-Myers Squibb, Centocor, Eli Lilly, etc. Morphosys est également très actif sur le marché de la recherche d’anticorps via son unité Antibodies by Design, créée en 2003 afin d’exploiter le marché des anticorps non-thérapeutiques. Les activités de Morphosys sur la recherche d’anticorps ont été largement renforcées par l’acquisition du groupe Biogenesis au Royaume-Uni et aux États-Unis en janvier 2005 ainsi que par celle du groupe Serotec en 2006. MC Accord dans l’hépatite C entre Idenix et Novartis La société Idenix (Cambridge, Massachusetts) vient de signer un accord de licence avec le suisse Novartis sur son candidat médicament la Valopicitabine. Cet antiviral cible le traitement de l’hépatite C, une pathologie qui touche près de 170 millions de personnes dans le monde. Le groupe pharmaceutique suisse dispose ainsi des droits de co-développement et de co-promotion sur ce composé, aujourd’hui en essai clinique de phase IIb. En retour, Idenix va percevoir 25 millions, puis 45 millions de dollars lors de l’entrée en essai clinique de phase III. Idenix, dont une partie de la R&D est située à Montpellier, pourrait toucher près de 455 millions de dollars au moment de l’approbation du médicament par les instances réglementaires. Cet accord s’inscrit dans une vaste collaboration entre les deux sociétés qui co-développent déjà la Telbivudine et la Valtorcitabine, deux candidats médicaments destinés au traitement de l’hépatite B. MC E D I T O (suite de la page 1) THINK GLOBAL... ACT LOCAL ! sur la bioprod., les biotech. blanches, vertes, rouges et bleues (la mer…), sur le vaccin (on bénit la grippe aviaire au passage), et le diagnostic. DU PRO, ENCORE DU PRO Mais on n’a pas forcément du pro seulement à Chicago : il suffisait d’aller à Monaco les 21 et 22 mars, à Biopharmos Biophardos, pour parler de prestations de sous-traitance et de bioproduction, les organisateurs ayant d’ailleurs été des pionniers en la matière. Il suffisait surtout, voilà pour le « local », d’aller à BioEntrepreneur, organisé par Centrale Santé, qui s’attaque aux grandes thématiques des biotechnologies, en Europe et ailleurs, et avec un solide réseau, français mais aussi canadien, japonais… Et là, on fait du contact et du contact précieux. La bioproduction, le diagnostic, le vaccin, voilà aussi à BioEntrepreneur des thèmes récurrents et qui y sont abordés depuis plusieurs éditions. Une part non négligeable a été consacrée aux bio- tech. blanches (industrielles), et vertes, notamment avec le pôle Champagne Ardennes sur la biomasse. C’était le grand événement de 2005, les pôles de compétititvité ont pu dévoiler leurs programmes, que ce soit bien sûr, Meditech Santé (Ile-de-France), qui va d’ailleurs bientôt changer de nom, et Innovations Thérapeutiques, en Alsace. D’autres ont été évoqués, comme LyonBiopôle et Atlantic Biothérapie à Nantes, et surtout le petit nouveau Orpheme, sur les maladies rares et tropicales, en Paca et Midi Pyrénées. Le Leem Biotech s’est étendu sur son programme autour des formations et le prochain congrès qui leur sont dédiées avec le concours d’Adebiotech, les 16 et 17 mai à Romainville. Et BioEntrepreneur, s’investit dans t o u t e s l e s t e c h n o l o g i e s t r a n s v e rsales, telles que les biopuces, tout aussi bien que le gros événement américain. Tout le monde s’y retrouve, dans les deux types de congrès. Think global, act local. ■ HÉLÈNE GUYOT SOCIÉTÉ ÉMERGENTE EN BREF Ceeram, expert en microbiologie Levées de fonds : - La société Deltadot (GB) vient de lever 8,6 millions d’euros. (voir site) - Metabasis (San Diego, CA) lève 40 millions de dollars par un placement privé. - PanGenetics (Utrecht, Pays-Bas) lève 13 millions d’euros. - Renovo (Manchester, U.K.) relance une IPO sur le LSE (London stock exchange) et espère lever 40 millions de livres (69,7 millions de dollars). - Sequenom (San Diego, CA) lève 30 millions de dollars par un placement privé. - Amylin (San Diego, CA) lève 465 millions de dollars lors d’un refinancement. - Seattle Genetics (Bothell, WA) lève 43,2 millions de dollars lors d’un refinancement. - Kosan (Hayward, CA) lève 25 millions de dollars lors d’un refinancement. - Artes Medical (San Diego, CA) lève 50 millions de dollars lors d’une série de placements privés. - Bayer (Leverkusen, Allemagne) lève 2 milliards d’euros lors d’un placement privé. - Keryx (New York, NY) lève 82,8 millions de dollars par un placement privé. Le Centre d’expertise et de recherche sur les agents microbiens développe des tests de détection de micro-organismes et met son savoir faire au service d’industriels de l’agroalimentaire, de l’environnement, de la santé... C réé en juin 2005, le Centre européen d’expertise et de recherche sur les agents microbiens (Ceeram) s’est spécialisé dans l’analyse et le diagnostic de la présence d’agents microbiens (virus, parasites, bactéries, champignons). Sa mission : prévenir leur dissémination dans l’environnement et les épidémies qu’ils pourraient engendrer chez l’homme et l’animal. Pour cela, Ceeram conseille des personnes, des collectivités et des industries sur les risques biologiques et leurs gestions dans le cadre de management de la qualité. De retour de Montréal au Québec, début 2005, le président du Ceeram, Benoît Lebeau, est en quête d’un projet à valoriser. Dès février 2005, il rencontre le Dr. Fabienne Loisy, microbiologiste, expert en virologie moléculaire et membre auprès de commissions de normalisation européennes. « Notre complémentarité augurait un travail en symbiose pour porter et développer ce projet », souligne-t-il. Atlanpole labellise le projet en mai 2005 et en juin, 12 associés misent sur Ceeram, dont le comité scientifique regroupe huit experts. Ceeram signe une convention d’hébergement avec le centre Ifremer de Nantes et démarre ses activités de services en août. UN TEST POUR DÉTECTER LE H5N1 Aujourd’hui, la société compte sept clients, parmi lesquels des laboratoires publics, des industriels de l’agroalimentaire et de l’environnement. « Nous nous engageons avec nos clients dans une démarche pro-active pour anticiper les réglementations sanitaires », précise Benoît Lebeau. Ceeram a de nombreux partenaires locaux, notamment l’IGNA qui maîtrise les méthodes moléculaires pour des empreintes génétiques, et l’ENVN, spécialisé en virologie appliquée à la santé animale. L’originalité du Ceeram tient essentiellement dans le développement d’outils sur des micro-organismes émergents comme les virus entériques. « Nous avons mis au point des outils de contrôle pour les industriels. Nous sommes les seuls en Europe à développer et proposer toute une gamme de services en virologie, allant de la mise au point d’outils d’analyse au conseil et à la formation », explique Benoît Lebeau. Ceeram travaille également sur les hépatites A et E ainsi que sur le virus H5N1. « Parce que notre région est fortement avicole, nous nous devions de proposer un test pour mettre en évidence la présence du virus de la grippe aviaire dans les élevages, avant l’abattage et dans l’environnement. Nous proposons un outil de contrôle qui permet de prévenir ce risque et de rassurer leurs employés et leurs clients », raconte-t-il. Le test a été validé sur des matrices à risque, comme les fientes et l’eau. « Nous avons fait appel à des sociétés américaines, comme Applied Biosystems et Invitrogen qui ont déjà développé les outils de biologie moléculaire autour de ce virus », précise Benoît Lebeau. Côté R&D, Ceeram met au point de nouveaux services en biologie moléculaire sur des agents microbiens qui sont par exemple difficilement cultivables ou identifiables (PCR en temps réel, puces à ARN ou ADN, D-HPLC, etc.). Le chiffre d’affaires du Ceeram enregistré entre septembre 2005 et février 2006 s’élève à 70 000 euros. Son président table sur un CA 2006 situé entre 150 000 et 200 000 euros. « Nous avons une dizaine de prospects prêts à signer un contrat de recherche ou d’expertise », ajoute Benoît Lebeau. Pour concrétiser ses objectifs, Ceeram vient de recruter Arnaud Chiron comme chargé de la relation clients. Une levée de fonds en 2007 est prévue pour financer le développement à long terme du Ceeram. ■ NADIA TIMIZAR F I C H E D ' I D E N T I T É LIEU : Saint-Herblain, Nantes SPÉCIALITÉ : services en diagnostic microbiologique et développement d’analyse moléculaire. CRÉATION : juin 2005 FINANCEMENT : 80 000 euros de capital EFFECTIF : 4 personnes CONTACT : Benoît Lebeau, président Tél. : 02 40 84 25 39 E-mail : [email protected] Site Internet : www.ceeram.com La plus grande entreprise pharmaceutique indienne, Ranbaxy, a acquis l’entreprise belge de distribution de génériques Ethimad. Cette opération, qui fait suite à d’autres du même type effectuées par Ranbaxy en Roumanie et en Italie, permettra à la société de profiter des changements du paysage commercial européen. BioAlliance Pharma (Paris, France) a réalisé un CA de 211 833 euros en 2005 et a été mise en bourse le 7 décembre 2005, sur Euronext Paris, levant 30 millions d’euros. Le résultat d’exploitation est déficitaire de 6 593 455 euros. BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 | PAGE 3 PARTENARIATS Biotech – Pharma : Des accords to et toujours plus complexes ! De plus en plus sophistiqués, de plus en plus coûteux, les accords passés entre sociétés de biotechnologie et industrie pharmaceutique évoluent. La société de conseil en sciences de la vie, Alcimed, nous livre son analyse des « deals early-stage » 2005… L icences, partenariats, collaborations… Le monde de la biotechnologie et de la pharmacie est en permanence à la recherche de nouveaux accords. Depuis plusieurs années, bien sûr. Mais globalement, dans le domaine, l’activité ne cesse de s’accélérer. Si aucun chiffre ne permet réellement d’étayer ce constat, la nécessité de remplir les portefeuilles produits côté pharmacie et la nécessité de trouver des accords pour accéder à de nombreuses technologies incontournables pour les biotech. poussent les acteurs du domaine à nouer de plus en plus de collaborations. Et cela de plus en plus tôt, selon les dires de Louis-Marie Bachelot, spécialiste du secteur chez Alcimed, société de conseil en sciences de la vie. En effet, face à une concurrence particulièrement vive en la matière, les accords sont de plus en précoces. Les choses se jouent désormais largement en amont, avant l’entrée en clinique. Afin d’étudier de plus près les comportements des acteurs de ces collaborations, Alcimed a réalisé une analyse détaillée des 125 accords amonts (recherche et préclinique) conclus de janvier à décembre 2005. L’analyse porte sur les accords incluant au moins un acteur européen et noués entre sociétés de biotechnologie, pharmaceutiques et biopharmaceutiques. Une mine d’informations, d‘où se dégagent déjà de grandes lignes. En premier lieu, l’importance des accords de collaboration qui représentent 52 % des accords conclus, contre 38 % pour les licences et 10 % pour les services. Aujourd‘hui, ce sont de plus en plus souvent les industriels de la pharmacie qui apportent leur chimiothèque et leurs cibles à une entreprise de biotech. L‘objectif est de pouvoir utiliser la technologie ou le savoir faire de la société en question pour développer leurs futurs candidats médicaments. À l’image de l’accord avec Merck&Co dans l’hypertension, qui a récemment fait flamber le titre Nicox ! Globalement, les accords et collaborations noués portent à 53 % sur des technologies contre seulement 43 % sur des molécules. Dix sociétés pharmaceutiques ont à elles seules signé 58 % des 104 accords identifiés de janvier à septembre 2005 PAGE 4 | BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 - D’un point de vue géographique, 53 % des accords conclus sont transatlantiques, 37 % se font entre deux partenaires européens et 10 % des accords incluent un partenaire asiatique. Mais en matière d‘alliances amont, biotech. et majors de la pharmacie montrent des comportements très différents. Ainsi, les sociétés de biotechnologies européennes s’allient dans 58 % des cas à des partenaires européens. Les quatre pays les plus actifs dans le domaine de la biotech. (Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, France) représentant à eux-seuls 80 % des accords identifiés. À noter que les sociétés de biotechnologie européennes privilégient largement les accords avec l’industrie pharmaceutique. Côté industrie pharmaceutique, les grands noms européens du secteur cherchent en premier lieu des partenariats avec des entreprises nord-américaines : 49 % des accords incluant un grand nom de la pharmacie ont été signés avec des biotech. nord-américaines et 47 % avec des européennes. Les dix sociétés les plus actives en matière de partenariats early-stage sont des pharmaceutiques (cf. encadré) et à elles seules, elles ont signé 58 % des 104 accords identifiés de janvier à septembre 2005. Face à des portefeuilles pharmaceutiques peu fournis et à une augmentation significative du coût des deals, cette situation n’a que peu de chance de s’améliorer. Et les accords pourraient être de plus en plus difficiles à conclure pour les petites pharmaceutiques ou biopharmaceutiques à la recherche de produits prometteurs… DES ACCORDS DE PLUS DE 100 MILLIONS $ Côté structure des accords, Alcimed a clairement noté une sophistication des termes des contrats, s’expliquant par la volonté d’éviter les erreurs du passé. Selon Louis-Marie Bachelot, « on boucle dès le départ le contrat. Avec des aspects optionnels de plus en plus vastes. Ainsi, plus d’accord de recherche pendant deux ans sans prévoir les termes de l’accord de co-développement qui suivra ou même la répartition de la promotion et de la fabrication du futur produit ». Point particulièrement important, les sociétés de biotechnologie se protègent de plus en plus souvent des cas de rupture de contrat, particulièrement lorsqu’elles sont cotées en bourse. Côté coûts, les termes des « deals » sont de plus en plus élevés (cf. encadré). Si le montant intégral de l’accord n’est au final bien souvent pas versé, les montants des paiements initiaux et des prises de participation progressent. Le 4ème trimestre 2005 s’est avéré particulièrement intéressant. BOURSE oujours plus amont Trois accords « impressionnants », intervenus en fin d’année, ont de nouveau fait monter les enchères : Astex/Novartis, Piramed/ Genentech et Rigel/Serono. Ainsi, le 6 décembre dernier, Novartis a acheté les droits sur l’AT 9311 d’Astex (Cambridge, GB), un inhibiteur de certaines enzymes impliquées dans la prolifération cellulaire, pour un versement initial (y compris une prise de participation) de 25 millions de dollars et un montant global de l’accord qui pourrait atteindre 520 millions de dollars… pour un produit qui entre en préclinique ! Le 30 novembre 2005, Piramed, société privée basée à Slough, en Grande-Bretagne, a conclu une collaboration avec Genentech sur le développement de produits ciblant l’enzyme intracellulaire PI 3-kinase. Les termes de l’accord, qui prévoit que Genentech gèrera seul le développement clinique et la commercialisation du produit, annoncent un montant global (paiements initiaux et milestones) s’élevant à 230 millions de dollars. En octobre dernier, Serono a acheté la licence exclusive pour le développement et la commercialisation des produits du programme d’inhibiteurs de la kinase Aurora de Rigel, dont le R763 qui devrait entrer prochainement en clinique. Pour accéder au produit, le suisse Serono a déboursé 25 millions de dollars de paiements initiaux dont 15 en prise de participation pour un total estimé à 160 millions de dollars hors royalties. Des montants qui restent impressionnants… ■ CATHERINE ZIVI LES DIX SOCIÉTÉS LES PLUS ACTIVES EN M AT I È R E D E P A R T E N A R I AT S E A R LY - S TA G E C h i ff re s p o u r l a p é r i o d e j a n v i e r- s e p t e m b re 2 0 0 5 GSK 11 Biomerieux 5 Serono 7 Crucell 5 Novartis 7 Roche 5 Boehringer Ingelheim 6 Sanofi-Aventis 5 Bayer 5 Astra-Zeneca 4 EXONHIT THERAPEUTICS L’action Exonhit Therapeutics était réservée à la hausse jeudi après un premier rebond de 31,2 % mercredi à 10,05 euros. La cotation du titre, introduit sur Alternext le 18 novembre dernier au prix de 2,89 euros, a finalement été possible et l’action a atteint 14 euros jeudi soir. Soit une progression de 384 % en moins de six mois ! Exonhit a en effet franchi une nouvelle étape dans ses recherches sur la détection précoce des cancers du sein, réalisé en partenariat avec BioMérieux. Côté BioMérieux, l’annonce n’a pas significativement décalé les cours. CZ SGX PHARMA Lundi après midi, le géant Novartis a annoncé une nouvelle collaboration avec SGX Pharma dans la leucémie. Le Suisse a ainsi obtenu la licence sur les inhibiteurs du BCR-ABL développés par SGX Pharma dans les leucémies myéloïdes chroniques. Les premiers tests sur les produits de SGX Pharma montrent une efficacité sur les cas résistants au Gleevec, 1er inhibiteur des BCR-ABL sur le marché déjà commercialisé par Novartis. Pour mettre la main sur ce nouveau produit, Novartis va débourser 25 millions de dollars en paiements initiaux dont une partie sous la forme d’une prise de participation. Au total le montant des milestones prévu hors royalties s’élève à 515 millions de dollars. Mardi matin, l’action SGX Pharma atteignait 11,5 dollars sur le Nasdaq, enregistrant une hausse de 46 % avant de retomber autour des 8,75 dollars en fin de journée. Au total, le titre a tout de même progressé de 23,6 % cette semaine. CZ ILS BOUGENT Total de 60 accords, soit 58 % des accords identifiés Source : Alcimed T E R M E S D E S A C C O R D S E A R LY - S TA G E : QUELQUES GRANDS CHIFFRES 2005 2003 Paiements initiaux Jusqu‘à 10 millions de dollars Jusqu‘à 2 millions de dollars Milestones Jusqu‘à 340 millions de dollars Jusqu‘à 70 millions de dollars Royalties Taux à deux chiffres < 10 % ABLYNX Ablynx (Gand, Belgique) nomme le Président Edwin Moses Président Directeur général, remplaçant Mark Vaeck. CURAGEN CuraGen (Branford, CT) promeut Frank Armstrong de directeur à Président Directeur général. Robert Patricelli est lui promu de directeur à Président. AEGERA Michael Berendt est nommé Président Directeur général d’Aegera (Montreal, Canada) à la place de l’intérimaire Donald Olds qui devient directeur financier. BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 | PAGE 5 EN BREF TECHNOLOGIE À l’hôpital militaire de Percy, à Clamart, l’équipe du médecin en chef Letaillade a pour la toute première fois pratiqué une greffe de cellules souches mésenchymateuses pour soigner un ouvrier chilien dont la main a été brûlée à cause d’une source radioactive. Après un mois et demi, le patient a récupéré une parfaite sensibilité et affirme ne plus ressentir aucune douleur. Biopuces : des limites toujours repoussées La cytokine RANKL, produite en grande quantité dans la moelle osseuse, interagit avec le récepteur RANK situé à la surface des cellules de cancers du sein, de la prostate ou de la peau. C’est ce qui les conduirait à migrer jusqu’aux os. (« Nature », 30 mars) D’après deux chercheurs des NIH (National institutes of health) de Bethesda (Maryland), le virus herpès associé au sarcome de Kaposi (VHSK ou VHH8) pénètre dans les cellules humaines grâce aux récepteurs cystine transporter xCT présents à leur surface. (« Science », 31 mars) L’hormone de croissance serait produite par l’hippocampe, et ce en plus grande quantité chez les femmes que chez les hommes, mais aussi en plus grande quantité chez les adultes. Chez les femmes, sa production serait très influencée par le taux d’oestrogènes. (« PNAS », 27 mars) Lee Campbell et ses collègues de l’université de Washington, à Seattle, viennent de découvrir que dans plus de la moitié des lésions de type athérosclérose, la présence de la bactérie Chlamydia pneumoniae peut-être mise en évidence, alors qu’elle est absente des artères saines. PAGE 6 | BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 - De la puce à ADN à la puce à cellules, en passant par la puce à protéine, le monde des biopuces est entré dans une phase d’expansion sans précédent caractérisée par une course à la miniaturisation, au haut débit, et par la multiplication des applications. Tour d’horizon de cette révolution abordée à ForumLabo. E lles ne font que quelques centimètres carrés, et pourtant, elles permettent en un temps record d’analyser simultanément des milliers de séquences d’ADN ou de protéines. Outils de choix pour la recherche médicale, pharmaceutique ou agroalimentaire, les biopuces, fruits de la rencontre de la micro-électronique, de la chimie des acides nucléiques et de la bio-informatique, révolutionnent depuis une dizaine d’années les méthodes d’analyse génétique. Le principe est simple, mais la réalisation complexe : la puce à ADN consiste en un support (en verre, silicium, ou polymères), sur lequel des dizaines de milliers de fragments d’ADN de séquences connues, nommés sondes, sont greffées à des emplacements précis par un robot micropipetteur (ou « spotter »). Chaque sonde, une fois dénaturée sous forme simple brin, peut fixer par hybridation le fragment de gène qui lui est complémentaire (la cible : ARNm, ou ADNc obtenu par transcription inverse), dont la présence (ou l’absence) est recherchée dans un échantillon. Le marquage des cibles avec des fluorochromes permet de révéler l’emplacement des sondes hybridées et de les quantifier après traitement informatique. La puce à ADN engendre ainsi une image du transcriptome (ensemble des ARNm exprimés par le génome) pour un tissu donné, à un moment donné, et constitue par exemple un outil d’étude et de diagnostic en cancérologie. On mesure l’effort de miniaturisation entrepris lorsqu‘on sait que ces puces (ou microarrays) dérivent des filtres à haute densité en nylon, développés à la fin des années 80, et qui ne comptaient qu’une vingtaine de fragments d’ADN par cm². Variante des puces à ADN, les puces à oligonucléotides ont fait leur apparition plus récemment. Dans ce cas, les oligonucléotides, qui peuvent se compter par millions sur une puce, sont synthétisés directement sur la puce par photolitographie (dépôt de couches successives des quatre bases formant l’ADN). Ces puces sont utilisées pour le génotypage, et servent notamment à identifier les SNP (Single nucleotide polymorphism : variations sur un seul nucléotide dans une séquence d’ADN, apparaissant tous les 100 à 300 bases dans le génome humain) qui joueraient un rôle dans la susceptibilité aux maladies génétiques. PLUS LOIN QUE LE TRANSCRIPTOME Preuve de la vitalité des entreprises sur ce marché, le leader Affymetrix a fait évoluer en deux ans son offre de 10 000 à 500 000 marqueurs polymorphes de type SNP sur ses puces. Un pas de plus a encore été franchi dans les années 2000, avec la technologie ChIP-on-chip, qui couple les puces ADN avec la technique de l’immunoprécipitation de la chromatine. « Cela permet de localiser précisément sur l’ADN les sites de fixation des protéines régulatrices, impliquées dans les processus de transcription, réplication, recombinaison, ou réparation de l’ADN », explique Michel Werner, directeur du service de biochimie et génétique moléculaire (CEA/Saclay). Pour aller plus loin que le transcriptome, le récent développement de puces à protéines a ouvert la voie vers l’étude haut débit du protéome (ensemble des protéines exprimées par un génome). Dans ce cas, sondes et cibles s’associent via la reconnaissance antigène/anticorps. La société Invitrogen a ainsi mis au point ProtoArrayTM, une puce composée de plusieurs milliers de protéines fonctionnelles (kinases, phosphatases, récepteurs nucléaires…), qui permet l’étude des interactions protéines/protéines, protéines/anticorps ou protéines/lipides. Dernière déclinaison en date et objet d’importantes recherches, les puces à cellules autorisent l’étude de vecteurs ou d’inhibiteurs d’expressions génétiques par la transfection simultanée de milliers de segments d’ADN dans des cellules vivantes déposées en solution directement sur la puce. Une révolution vertigineuse qui soulève d’énormes espoirs. ■ BORIS BELLANGER LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio LyonBiopôle : Twelve firms from Lyon at Bio, in Chicago, from April 9-12, 2006 L yonBiopôle, the French biocluster of world excellence, devotes its energies both to its area, the Lyon-Grenoble axis, and internationally. Its strength comes from an exemplary network of world class big pharmas, diagnostic and vaccinology firms (Sanofi-Pasteur, BioMérieux, Mérial, BD), academic institutes, universities and school of engineers. LyonBiopôle is coming to take on the international scene by organizing a team of industrial leaders for the world’s largest biotechnology convention, Bio, which takes place in Chicago this April 9th to 12th. Twelve biotechnology, discovery or service firms, biotech start-ups, patent companies, consulting firms, representing Rhône-Alpes (in the south east of France), a major region for French industry (chemistry, pharmacy, health, virology, immunotherapy, manufacturing, clinical research…) and academia, a region that is ultra dynamic and that makes full use of the partnerships between all the parties. LyonBiopôle, the world biocluster of the Rhône-Alpes region LyonBiopôle is the center of excellence in diagnostics, vaccines and infectiology (virology, bacteriology, immunology…) World number 1 in human and animal vaccines World number 1 in bacteriological diagnostics World number 1 in micro and nanotechnologies World number 1 in delivery systems Its objectives : • To consolidate and reinforce Lyon as one of the world leaders in vaccines and diagnostics • To develop innovative technologies to accelerate and secure the release of new products, by relying on the complementary competencies of Lyon’s biology and Grenoble’s micro-nanotechnologies and structural biology • Gain access to new markets : cancer, cardiovascular disease, auto-immune diseases. These objectives become reality by the structuring of 25 multipartner R&D projects at a total cost of 370 million Euros ( 446 million dollars). FRENCH BIOCLUSTERS ARE COMMITED TO D R I V I N G FO RWAR D T H E C O M P ET I T I V E N E S S OF TH E COU NTRY At the initiative of the Public and Regional Authorities, France launched a vast operation to create large regional clusters, « centers of competitiveness », which group all the parties of innovating fields of activity together. Health is one of the areas concerned, a priority both on the industrial level and for society. LyonBiopôle, located in the Rhône-Alpes region on the Lyon-Grenoble axis, is one of these bioclusters and a world center of excellence. At stake, to boost synergies, to make people work together on selected programs (vaccinology, infectious diseases, nanotechnology), for the benefit of the world, all the parties in the chain, large groups, biotech., academics, hospitals and SMEs. LyonBiopôle is 25 large R&D programs ! INTERVIEW François Guillemin, director of LyonBiopôle : « We work in France and internationally » « Less than one year after the naming of the centers by the Public Authorities, LyonBiopôle is already operational. The association was structured at the end of 2005 and its team is made of high level professionals motivated by a decisive mission for the Lyon-Grenoble axis and for France ; industrial leaders and academics working in health, without forgetting all of the hospitals for clinical research and the SMEs. The mission of Biopôle in Lyon is the process of LyonBiopôle working ; it is LyonBiopôle with its industrial parties. Definite, efficient, pragmatic. LyonBiopôle has created a technical group that brings eight high level scientists together, five from industry and three from academia, who examine the projects with a view to giving them the go-ahead. And it works ! The launch of LyonBiopôle made it possible for us to discover that it is possible to work and to work efficiently by bringing together the parties from the two worlds » Bernard Mandrand, scientific director : « LyonBiopôle will lead 45 R&D projects. » Several projects have already been set by the French Department of Trade and Industry (DGE) and 45 projects are being examined by the French Research Agency. Among the chosen programs, the following can be cited : • Avian flu and pandemic flu vaccines whose objective is to supply vaccines as quickly as possible to populations susceptible to infection by emergent influenza viruses • Movidis that aims to create devices integrated with molecular biology for simple and complex analyses (RNA/DNA) • Pravic whose objective is to evaluate new molecules in the area of rare and serious infectious pathologies • Deminap, whose main objective is to develop new, powerful expression systems for emergent viruses. BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 | PAGE 7 ADVERTISING SECTION EDITORIAL LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio LYO N B I O P Ô L E ‘ S M I S S I O N AT A G L A N C E Alcimed, or how to make good decisions Alcimed, a French leader in consulting and due diligence practices in the fields of life sciences and chemistry, was incorporated in Paris in 1993. The main objective of the firm is to offer decision makers tools and advice that will make it possible for them to make good choices in terms of positioning and development. The members of the Alcimed team (there are more than 100 of them, who all have a two fold understanding, both scientific and marketing) thus offer market studies, strategic analysis, business plans, commercial development and product promotion. In 2002 Alcimed set up a secondary establishment in Lyon and it has just opened a new office in Toulouse. On the international front, the firm is currently positioned in the Swiss, Belgian, Dutch, Canadian and American markets and has just opened two new offices in Cologne and Madrid. ADVERTISING SECTION Cabinet Plasseraud takes care of your IP Specialized in industrial property, i.e. patents, trademarks and designs, Cabinet Plasseraud has chosen to put its know-how to the service of biotechnologies. The complexity and the rapid evolution of this sector make Cabinet Plasseraud the indispensable ally of firms which are confronted with drafting patent applications, or negotiating and drafting research and development/technology transfer agreements with the pharmaceutical industry. Cabinet Plasseraud, incorporated in 1906 in Paris (total staff of 170, including 60 attorneys), set itself up in Lyon in 1999 and created 12 new jobs (6 attorneys). To continue its development, it is of course interested in the American market, but also in the Asian market : moreover Cabinet Plasseraud participated in the team at BioJapan. PAGE 8 | BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 - Axcell, « biological contract manufacturer » Axcell Biotechnologies, a pharmaceutical laboratory created in 1993, offers on demand development and production services to the biotechnology and pharmaceutical industries. The firm is specialized in sterile injectable forms. In recent years it has expanded into production of technical batches, stability batches, clinical batches and small commercial batches, in ampoules, vials, bags and pre-filled syringes. Axcell Biotechnologies also produces a line of GMP reagents, diagnostic kits for rapid microbiology, and medical devices. The firm offers services in analytical control of starting materials, microbiological controls, regulatory affairs and packaging services. A subsidiary of the French group Biocorp, the firm is committed to the development of proprietary products. Axcell Biotechnologies, who has just signed a licensing contract with the Canadian firm Vacci Test Corp., is preparing for a major acquisition in the vaccine area in 2006. Erytech Pharma, therapeutic red blood cells Incorporated in 2004, Erytech Pharma is specialized in the encapsulation of therapeutic molecules or enzymes into red blood cells. Thanks to the exploitation of the physiological properties of red blood cells and to its patented process, it develops new therapeutic weapons in the fields of cancer therapies and enzyme deficiencies. The company significantly increases the therapeutic index of the encapsulated compound : increased efficacy and reduced toxicity. Erytech Pharma’s patented technology brings a major innovation by making the encapsulation process stable and reproducible on an industrial scale. Erytech Pharma’s first product, Graspa, encapsulated asparaginase, is currently in Phase II clinical trial in relapsed acute lymphoblastic leukaemia across 18 clinical trial sites in France. Genopoïetic : immuno-therapy against cancer Genopoïetic was bought in 2000 by the American firm AVAX Technologies Inc. It is the worldwide platform for the group for development and manufacture of therapeutic autologous vaccines against cancer. This generic technology, which came from the Thomas Jefferson University in Philadelphia (PA), is currently in clinical development for several indications: melanoma, lung cancer, ovarian cancer and colo-rectal cancer. A multicenter phase III study in Europe and the United States will be started in September 2006 with a view to a centralized registration with EMEA. New approaches to bi-therapy that conjugate therapeutic vaccines and immunomodulators are currently being studied. Genopoïetic is an integrated pharmaceutical firm that is capable of developing biological products from their R&D phase to their commercialization. Owing to its capabilities in the field of biological product development, the firm offers contract services to pharmaceutical firms for the manufacture and testing of monoclonal antibodies, recombinant proteins and similar bio products. Opi : a well filled portfolio already The biopharmaceutical firm Opi develops and commercializes medicines for rare and serious illnesses. Onco-hematology is one of the key fields of the company which was created in 1999. OPi has two products on the market for this indication, Kidrolase and Erwinase (commercialized in the United States). In total, the firm holds four registered compounds while another candidate should have a marketing authorization completed soon. Opi has also been getting down to an R&D program centered on monoclonal antibodies, of which one is in phase II of clinical trials in graft versus host disease. 2006 looks promising for the firm which predicts growth of 85 to 90 %, with sales reaching 20 million Euros. Another prospect : opening a subsidiary in the United States. LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio Oncodesign banks on translational research Founded in 1995, the Lyon based firm Oncodesign targets discovery of new anticancer therapies. From its base of expertise and its technological platform directed towards the creation of animal models for a whole range of cancers, Oncodesign offers its services to the pharmaceutical industry. It has an arsenal of tools at its disposal that are turned to the stages of research, including about 300 different experimental models. Additionally, the Dijon based firm develops an approach in translational research that integrates imagery (MRI and microTEP). This is a strategy that makes it possible to use biomarkers identified in preclinical as well as in clinical. After an excellent year in 2005, where the sales grew by 25 %, 2006 should see several projects come to fruition, including the opening of a North American subsidiary. Nucleis : transgenesis architect Specialized in the on demand manufacture of transgenic mice, the Lyon based firm Nucleis offers its services to pharmaceutical groups and academic laboratories. It leans on its technology of targeted transgenesis, named « SpeedyMouse », acquired at MacGill University in Montreal. The firm’s services also include contract consulting and project management help. Nucleis has contracts with companies like Prostrakan (France and UK), but also has international commercial activity at its disposal, notably in Asia, the United States and in Canada. It also participates in several cooperation programs in research and development matters following the example of the European consortium EUGeneHeart. Transat accelerates discovery Transat, created in 2002 in Lyon by Sophie Chappuis, offers innovative services for studies in functional genomics, screening of active molecules, or in vitro toxicology in various therapeutic fields : cancerology, metabolic diseases, CNS, cardio-vascular, dermo-cosmetic... The objective : to help the pharmaceutical industry saving time in the discovery of drug candidates. With this aim in mind Transat develops cellular models on demand by modification of gene expression (overexpression or inhibition by RNA interference) as well as thematic libraries of interference molecules (shRNA). Transat, under the name of Novacité (it won the Novador prize under this name), benefits from the support of the CEEI (European Center for Innovating Enterprises) and of the Lyon chamber of commerce. Transat raised funds of 1.2 million dollars in 2006. Genoway : development of in vivo models. Genoway is first of all the company that, in 2003, succeeded in the first rat cloning (Zhou et al, Science , 2003), opening the way for development of knockout and knockin models in its species. However, it is more generally an expert in on demand development of genetically modified mouse and rat models, adapted to the constraints of pharmaceutical company drug discovery programs. What is more, Genoway has signed several strategic alliances that make it possible for it to offer a unique panel of complementary and top level services to its clients. Charles River Laboratories for animal housing and services associated with the management of transgenic lines. In the RNAi field, the new key technology for the validation of therapeutic targets in human pathologies, Invitrogen and Genoway have associated their capabilities to make a unique platform that foresees in silico and in vitro design for development of the in vivo model. Genoway has wide international development (clients in more than 20 countries) and has completed the buyout of the German firm Murinus and of the client portfolio of the Australian IngenKO Pty in 2005. It is now looking forward to opening its North American office in 2006. PX’Pharma bioproduction operator Grenoble based PX’Pharma, an integrated subsidiary of the firm Protein’Expert, celebrates its second anniversary this year. PX’Pharma’s strength lies in capabilities developed by its parent company in protein engineering and production, and focuses its activity in the bioproduction of therapeutic proteins. The firm became an Afssaps (French agency for hygiene and safety in health products) accredited « Pharmaceutical establishment » in January 2005 and can prepare and release clinical batches for phases I or II on behalf of industrial partners. The special advantage of PX’Pharma is the ability to carry out the development of a project from the optimization stages all the way to the production of clinical batches. During the past year the firm has validated its production model with a French pharmaceutical firm. Thus far it looks like 2006 will be a source of many new agreements with international firms. Valysco : due diligence on demand Valysco is a contractor for companies involved in the life sciences field, and the firm blows out its third candle this year. Located in Lyon, the firm makes its consultancy proposals available along several lines. Operational due diligence is one of those. The analysis and validation of projects on a technical level are others. Its expertise suits managers of pharmaceutical companies as well as investors. Valysco also intervenes in the field of temporary management for firms that need project managers to handle urgent situations. Already a partner for companies in Rhône-Alpes, Valysco intends to broaden its field of activity. It plans particularly to offer help for foreign companies wishing to set up or collaborate in France. BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 | PAGE 9 ADVERTISING SECTION LYO N B I O P Ô L E ‘ S M I S S I O N AT A G L A N C E LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio Selection by call for tenders The program’s projects are offered as a response to a call for tenders, sent out by various structures, like the DGE (French Department of Trade and Industry, in the Ministry of Finance and Industry), the ANR (National Research Agency). Among other factors, selection is made based on the scientific value of a project, its potential applications, its innovative character and the participation of all parties in the chain, in particular SMEs. Lyon BioAdvisor® encourages investment in the Lyon region T KEY FIGURES FOR RHÔNE-ALPES 100 000 jobs in life sciences 600 firms presented in 4 markets : biotechnologies, medical devices, pharmacy and bioservices 2 500 infectiology researchers of which half are in the private sector 4 500 micro-nanotechnology researchers of which 300 are specialized in health applications 9 universities, 35 higher education establishments, 55 000 students in life sciences h e o b j e c t i v e o f Ly o n BioAdvisor®, launched in 2003 by Aderly, the Agency for the Economic D e v e l o p m e n t o f t h e Ly o n Region, in collaboration with Greater Lyon, is to encourage the economic development and investments in the Lyon region. The Lyon BioAdvisor® network aims to position Lyon and its region among the five most dynamic bioclusters in Europe. Lyon BioAdvisor® is a unique device that mobilizes a team of dedicated experts and puts in place all the resources necessary for success in biotech. firms’ establishment projects or development projects in the region. ject: specifications, site visits, installation, etc.; • to facilitate access to scientific and clinical networks and to potential private partners; • to facilitate access to the three main organisms: Lyon BioPôle, Canceropôle Lyon Rhône-Alpes and Rhône-Alpes Genopôle; • to facilitate access to financing and to markets; • to facilitate access to sites and • to dedicated real-estate solutions (nurseries, incubators, business centers…); • to facilitate access to services, contractors and specialized human resources. ITS SERVICES : The Lyon BioAdvisor® network and Aderly have encouraged the implantation of 11 life science firms in the Lyon region in 2005. • to accompany the firms though each stage of their pro- Published by BiotechInfo Diffusion Sarl 24, rue du Faubourg Saint-Jacques 75 014 Paris France Tél. : + 33 1 53 10 53 32 Editorial : Hélène Guyot, Marie-Alice Dibon, Manuel Carrard et Nolwenn Le Jannic Production : Nolwenn Le Jannic Translation : Marie-Alice Dibon Marketing : Hélène Rochereuil And more : www.lyonbioadvisor.com NUMEROUS PROJECTS ARE ONGOING • Four projects named by the French Department of Trade and Industry (DGE) • Two named by the Industrial Innovation Agency (AII) • 51 projects are being studied at the National Research Agency ADVERTISING SECTION LY O N B I O P O L E ‘ S C O N TA C T S Firm Contact E-mail Phone Alcimed Cyril DURIEZ, business unit manager [email protected] +33 4 37 48 22 00 Axcell Biotechnologies Jean-Marc VERNIERE, CEO [email protected] + 33 4 74 70 09 00 The Plasseraud Practice Raphaël FLEURANCE, business development [email protected] + 33 4 37 91 62 70 Erytech Pharma Pierre-Olivier GOINEAU, business development [email protected] + 33 4 78 74 44 38 Genopoïetic Andres CRESPO, CEO [email protected] + 33 4 72 71 25 36 GenOway Dr Kader THIAM, business development [email protected] +33 4 37 65 41 00 Nucleis François ROY, business development [email protected] + 33 4 37 37 45 38 Oncodesign Jonathan EWING, business development [email protected] + 33 3 80 78 82 60 OPi Marc MOGUILEWSKI, business development [email protected] + 33 4 37 49 85 82 PX’Pharma Dr Christelle DAGONEAU, business development [email protected] + 33 4 38 78 47 66 Transat Sophie CHAPPUIS, CEO [email protected] + 33 4 78 01 14 31 Valysco Serge LETERME, partner [email protected] + 33 4 72 41 09 02 PAGE 10 | BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 - TECHNOLOGIE Contre le cholestérol, les ARNsi C’est la première fois que l’on démontre l’efficacité d’une thérapie basée sur l’interférence par ARN délivrée par voie systémique chez une autre espèce que des rongeurs. En collaboration avec des chercheurs de Protiva Biotherapeutics (Burnaby, Canada), les équipes américaine et allemande de la firme Alnylam (Cambridge, MA) ont décidé de s’attaquer aux problèmes de cholestérol chez des singes cynomolgus. Ils leur ont injecté par voie intraveineuse une seule dose de petits ARN interférents sous formulation liposomale, afin de rendre silencieux le gène de l’apolipoprotéine B (ou ApoB). Cette protéine est constitutive du LDL cholestérol, le « mauvais » cholestérol. Résultats : des taux sériques d’ApoB et de LDL cholestérol abaissés de 75 à 80 % en à peine 24 heures après l’injection et pendant près de onze jours pour la plus forte dose d’ARNsi injectée. Jamais un effet aussi durable n’avait pu être observé avec une seule injection d’ARNsi. D’après les chercheurs, aucune toxicité ni effets secondaires n’ont été observés. (« Nature », online 26 mars) EG Réparer la moelle épinière La mobilité de rats présentant des lésions de la moelle épinière a déjà pu être améliorée grâce à l’utilisation de cellules souches embryonnaires. Mais l’on sait la difficulté d’usage de ces cellules actuellement. Michael Fehlings et ses collègues de l’université de Toronto (Canada) ont préféré prélever des cellules souches neuronales dans le cerveau de souris adultes en parfaite santé. Ils les ont marquées avec une protéine fluorescente puis les ont injectées chez des rats blessés, en même temps qu’un cocktail de facteurs de croissance et de médicaments anti-rejet. D’après les chercheurs, plus d’un tiers de ces cellules ont migré le long de la moelle épinière, ont été incorporées au tissu où elles se sont différenciées, et ont aussi produit de la myéline. Les rats ont ainsi retrouvé une partie de leur mobilité. Pour Michael Fehlings, plus ces cellules sont injectées tôt, meilleurs sont les résultats. Reste à comprendre pourquoi… (« Journal of Neuroscience », 29 mars) EG La nicotine, ennemie de la chimiothérapie Lors d‘un cancer du poumon, le premier conseil donné est d’arrêter de fumer. Conseil de bon sens en faveur duquel une équipe de l’université de Floride du Sud apporte un nouvel argument. Car si la nicotine n’est pas carcinogène en elle-même, elle aurait une action inhibitrice contre la chimiothérapie utilisée en cas de cancer du poumon non à petites cellules. D’après Piyali Dasgupta et ses collègues, la nicotine empêcherait la gemcitabine, le cisplatine et le taxol de détruire les cellules tumorales, parce qu’elle agirait en augmentant l’expression de deux gènes, XIAP et survivin, dont le rôle est de prévenir l’apoptose. Pour les chercheurs donc, il convient d’encourager les malades à arrêter de fumer, mais aussi de leur proposer autre chose que des substituts nicotiniques pour y parvenir. (« PNAS », online 3-7 avril) EG Un vaccin contre le H5N1 efficace à haute-dose Le vaccin expérimental contre le H5N1 mis au point par Sanofi-Aventis a été testé sur 450 volontaires américains âgés de 18 à 64 ans. Il a été bien toléré, mais les résultats préliminaires indiquent que pour avoir une réponse immunitaire satisfaisante, les doses d’antigènes injectées doivent être de deux à six fois supérieures à celles utilisées dans les vaccins contre la grippe saisonnière. Parmi les personnes qui ont reçu deux injections à un mois d’intervalle de 90 microgrammes d’antigènes hémagglutinine, 54 % ont montré un taux d’anticorps anti-H5 considéré comme protecteur. Avec des doses de seulement 45 microgrammes, ils ne sont plus que 43 %, et cela descend à 22 % quand les doses ne sont plus que de 15 microgrammes. D’après ces résultats, il semble donc que le virus H5N1 ne stimule pas le système immunitaire humain de la même façon que les autres virus grippaux. Concrètement cela signifie qu’il faudra produire encore plus d’antigènes pour fabriquer les doses vaccinales. Du pain sur la planche pour les industriels. (« NEJM », 30 mars) EG EN BREF D’après Jean-Paul Collet et son équipe de l’hôpital général de Montréal (Canada), l’usage de certains antidépresseurs pourrait réduire le risque de survenue d’un cancer colorectal, et plus particulièrement ceux de la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. (« The Lancet Oncology », avril) En injectant des nanoparticules d’or recouvertes de fragments du gène de l’amyloïde bêta directement dans le cerveau de souris, des chercheurs de l’université du Texas, à Dallas, ont provoqué la production d’anticorps contre cette protéine. C’est ce qui aurait protégé les souris contre le développement de la maladie d’Alzheimer. (« Journal of the Neurological Sciences », online 29 mars) Dans l’unité de thérapie génique de l’université de Francfort (Allemagne), deux adultes souffrant de déficit immunitaire de type X-CGD ont été traités avec succès par thérapie génique ex vivo de leurs cellules souches hématopoïétiques. (« Nature Medecine », online 2 avril) Le risque d’ulcère gastrique chez les patients à haut risque qui prennent des anti-inflammatoires non-stéroïdiens, de type non sélectifs ou inhibiteurs de la COX-2, peut être fortement diminué grâce à la prise d’ésomeprazole magnésium. (« American Journal of Gastroenterology », avril) Une équipe du Georgia institute of technology vient de découvrir des bactéries du sol appartenant à trois genres différents et aux capacités étonnantes. Elles peuvent produire du phosphate permettant de transformer l’uranium qui contamine les sols en une forme insoluble et immobile. BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 | PAGE 11 LES LIENS DE LA SEMAINE privés en surveillant la zone du Maghreb et en renforçant son positionnement dans l’industrie de la santé. La nouvelle version de la solution DTV respecte toutes les dispositions réglementaires et intègre la signature électronique pour permettre l’envoi dématérialisé des offres. GH RENDEZ-VOUS ❯ Du 9 au 12 avril 2006, BIO proposera la présentation de 225 entreprises de biotechnologies, ainsi que 9 000 rendezvous de partenariat à Chicago. L’événement devrait également accueillir plus de 1 500 exposants de tous les domaines en liaison avec les biotech., et réunir ainsi 20 000 professionnels du secteur. ❯ Le 10 avril 2006, Lors des 6ème Annual french life science awards, à Chicago, trois compagnies américaines de sciences du vivant, Eli Lilly, Cerenis Therapeutics et Stryker, seront récompensées pour leurs investissements significatifs en France dans le domaine de la biopharmaceutique. ❯ Du 26 au 28 avril 2006, Boston accueillera les congrès du Cambridge healthtech institute sur les anticorps recombinants « Du concept au clinique », les 26 et 27 avril, et les anticorps monoclonaux « Développement et production », le 28 avril. ✁ http://biotech.education.fr/ Biotechnologies France est une base de données nationale qui référence l’ensemble des acteurs des biotechnologies en France au carrefour de trois domaines : la santé, l’agro-alimentaire et l’environnement. Biotechnologies France a pour objectifs de présenter un panorama des biotechnologies en France, d’informer les professionnels et de favoriser les échanges. Il s’adresse aux professionnels des biotechnologies, aux réseaux institutionnels, aux chercheurs, aux étudiants et post-doctorants, aux industriels et aux cabinets d’études et de conseil. GH É T U D E Pour plus de renseignements : www.PEGsummit.com ❯ Du 15 au 17 mai 2006, Bio-Windhover, rendez-vous d'affaires réservé aux dirigeants de la pharmacie et des biotechnologies aura lieu au Ritz-Carlton à Washington D.C. Pour plus de renseignements : http://www.biowindhover.com ❯ Du 15 au 19 mai 2006, Achema, le congrès international sur la chimie, la protection environnementale et la biotechnologie se déroulera à Francfort. 4 000 exposants de 50 pays sont annoncés et 200 000 participants venus de 100 pays sont attendus. ❯ Du 22 au 23 mai 2006, BioEquity Europe, rendez-vous annuel des investisseurs autour des sciences du vivant, aura lieu à l’Exhibition centre de Francfort. http://www.biocentury.com/html/ conferences/bee/2006/index.htm Toutes nos archives sur : www.biotechinfo.fr Cellules souches : les Israéliens publient plus Les chercheurs israéliens sont les plus prolifiques en matière de travaux sur les cellules souches. D’après l’étude du Central library of the research center Jülich (Allemagne), si l’on rapporte le nombre de publications sur ce thème par individu, Israël arrive en première position (113 articles par an sur la période 20002004, pour chaque million d’habitants), suivi de près par la Suède (82 articles) et la Suisse (76 articles), alors que les États-Unis n’arrivent qu’en 7ème position (47 articles). Bien sûr, si l’on s’intéresse au nombre absolu de publications, les États-Unis arrivent largement en tête avec 13 663 papiers entre 2000 et 2004 (soit 42 % de tous les articles publiés sur ce sujet), suivis par l’Allemagne (10,2 %), puis le Japon, le Royaume-Uni, la France et l’Italie. EG Une publication de BiotechInfo Diffusion Sarl Rédaction : 24, rue du Faubourg Saint-Jacques 75 014 Paris Tél. : + 33 1 46 34 77 77 Rédactrice en chef :Hélène Guyot - [email protected] ou [email protected] Secrétaire de rédaction : Nolwenn Le Jannic Service abonnements et commercial : Hélène Rochereuil - [email protected] Prix de l’abonnement France 2005 : - 1 an (44 numéros) : 565 € TTC, - 6 mois (22 numéros) : 298 € TTC (TVA 2,10%). Etranger : nous consulter BiotechInfo Diffusion Sarl. Gérante : Hélène Guyot - [email protected] Dépôt légal - Editeur : BiotechInfo Diffusion Sarl (principale actionnaire : Hélène Guyot). Siège social : 24, rue du Faubourg Saint Jacques 75014 Paris. Sarl au capital de 20 000 euros. 484 115 191 RCS Paris. Directrice de la publication : Hélène Guyot. Imprimé par Dupli-Print, 2, rue Descartes 95330 Domont. Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse : 0601 I 78859. N° ISSN : 1294 - 2537. Toute reproduction intégrale ou partielle des pages publiées dans la présente publication est strictement interdite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par l’article L.1225 du code de la propriété intellectuelle. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation et la reproduction sur tous les supports, y compris électroniques. BULLETIN D’ABONNEMENT PROFESSIONNEL à renvoyer à : BiotechInfo - 24, rue du Faubourg Saint-Jacques - 75014 PARIS Je souhaite recevoir Biotech.info Je m’abonne pour : ❏ ❏ Société........................................................................... 1 an : 44 numéros au prix de 565 € TTC * Nom ............................................................................... 6 mois : 22 numéros au prix de 298 € TTC* Prénom ............................................................................................. Tarif spécial Recherche Publique - Universitaire ❏ 1 an : 44 numéros au prix de 335 € TTC* ❏ Je joins le paiement correspondant par chèque à l’ordre de BiotechInfo Diffusion (Merci de m’envoyer une facture acquittée) Fonction ............................................................................................ Service .............................................................................................. Adresse ............................................................................................. (Précisez B.P. et cedex s’il y a lieu) ............................................................................................................ Ville ...................................................................... CODE POSTAL ❏ Je préfère régler à réception de facture. E-Mail ................................................................................................ *TVA 2,1% Offre valable en France métropolitaine jusqu’au 31/12/2006. Pour l’étranger, nous appeler au 33 1 56 79 41 30. Les informations demandées ici sont indispensables au traitement de votre abonnement. Conformément à la loi «-Informatique et Libertés-» du 6/01/78, vous pouvez accéder aux informations vous concernant, les rectifier et vous opposer à leur transmission éventuelle en écrivant au Service Diffusion. L’imputation des frais d’abonnement au budget de formation permanente de votre entreprise est possible sous réserve des conditions édictées par la circulaire 471 du 17/08/1989 dont, sur demande, une copie peut être mise à votre disposition. Tél. ( ) Fax ( ) 2CBT http://www.doubletrade.com/ DoubleTrade est spécialisé dans la gestion d’appels d’offres sur Internet et réunit ainsi les fonctionnalités nécessaires à la gestion du processus de détection, de suivi et de réponse à appels d’offres. DTV élargit actuellement son offre de veille sur les marchés publics et
Documents pareils
Télécharger ici la liste des participants au BioTuesday
Yannick
Philippe
Anne
Laurent
Nathaly
Laurence
Roger
Camille