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TOUT SAVOIR SUR LES CHARCUTERIES ET LA VIANDE DE PORC ESSENTIEL, MODE D’EMPLOI Pour bien comprendre les fiches produits EN UN CLIN D’ŒIL ! ESSENTIEL, MODE D’EMPLOI ESSENTIEL, MODE D’EMPLOI ESSENTIEL, MODE D’EMPLOI ESSENTIEL, MODE D’EMPLOI Essentiel, mode d’emplo Vous visualisez immédiatement les apports en protéines, lipides et sodium le plus souvent pour une portion moyenne ou pour une unité (jambon et saucisse). PROTEINES ≤ 10 g LIPIDES ≤5g SODIUM ≤ 0,5 g entre 10 et 15 g entre 5 et 10 g entre 0,5 et 1 g ≥ 10 g ≥1g ≥ 15 g A noter : • Tous les vitamines et minéraux présents en quantité significative par rapport aux AJR et selon la directive 2008/100/CE sont indiqués. « Source de » : apports > 15 % des AJR* /100 g « Riche en » : apports > 30 % des AJR* /100 g • Le ratio Protéines/Lipides permet une lecture rapide de la proportion de lipides et de protéines. L’idéal est qu’il soit supérieur ou égal à 1. • Pour compléter ces informations, la rubrique valeurs nutritionnelles vous permet d’avoir une seconde lecture avec les apports à la portion ou à l’unité. * Apports Journaliers Recommandés C’est une portion moyenne donnée à titre indicatif. La quantité est à adapter selon l’âge, l’activité physique, l’appétit et la composition du repas. Pour vous aider à la visualiser, nous avons précisé le numéro de la photo correspondante dans le guide de référence « portions alimentaires » (SU-VI-MAX). Vous avez ici les apports à la portion moyenne ou à l’unité pour les principaux nutriments avec une référence aux RNJ** pour les nutriments et aux AJR pour les vitamines et minéraux. A noter : • On privilégie le cuit (ce qui est réellement consommé). • Les vitamines et minéraux ne sont pas tous indiqués ici. Ce document ayant pour but d’être une synthèse pratique à consulter. • En savoir plus : les fiches 4/5/6 vous apportent un complément d’informations avec les apports à la portion ou à l’unité de tous les nutriments (dont vitamines, minéraux, cholestérol). Nous vous proposons quelques idées de recettes. Le détail des ingrédients et de la préparation est disponible sur les sites infocharcuteries.fr et leporc.com Vous y trouverez d’autres idées recettes. Bon appétit ! ** % des Repères Nutritionnels Journaliers un l’adulte avec un apport moyen de 2 000 kcal par jour. Ces valeurs et les portions peuvent varier selon l’âge, le sexe et l’activité physique. ANDOUILLE EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : fer, B2 Riche en : zinc, sélénium, B12 L’andouille se fabrique à partir des chaudins (partie du tube digestif) et de certains abats de porc, variables suivant les recettes. Les autres ingrédients sont le gras, la viande de porc. On peut également ajouter sel, aromates, épices, vins, alcools, liqueurs, condiments et arômes. Les andouilles sont embossées sous boyaux. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 andouille 1 tranche = 10 g 40 g (4 tranches) 68-C LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 4 tranches 108 kcal d’andouille 5% (40 g) Protéines 9g Lipides 8g Saturés 3,8 g Sodium 0,45 g Sélénium 9,6 μg B12 0,5 μg 18 % 11 % 19 % 19 % 17 % 22 % Source : CIQUAL 2008 L'andouille peut être consommée : • à l’apéritif, sur de petites tranches de pain complet ou aux céréales, grillées et tartinées de moutarde en grains, • en entrée, avec un peu de pain complet, des cornichons et idéalement sans beurre, • en plat principal, dans une galette de sarrasin accompagnée d’une salade verte. Et pourquoi ne pas l’introduire dans un pot au feu comme le font les grands chefs ? E ASTUC IDÉES RE CE TT Brochettes de dés Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S d’andouille, ananas, et citron vert Mini tomates farcies à l’andouille aux herbes thaï Croque-andouille L’andouille de Guéméné a une particularité : des cercles concentriques sont visibles. ANDOUILLETTE EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : fer Riche en : zinc, sélénium, B12 Ces produits sont des préparations obtenues par mélange, embossage sous boyau naturel de la matière première et cuisson du tube digestif du porc auxquels ont été éventuellement ajoutés du sel, des épices, des aromates et des condiments, les seuls ingrédients et additifs autorisés. PORTION RECOMMANDÉE Poids moyen à l’unité Aliment Andouillette poêlée 1 andouillette = 150 g Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 125 g entre 104 C&D LES VALEURS NUTRITIONNELLES 1 andouillette poêlée (125g) Calories Protéines 378,7 kcal 30,6 g 19 % 61 % Lipides 27,9 g Saturés 13,5 g Sodium 1,4 g Zinc 5,4 mg Sélénium 23,7 μg 40 % 67 % 58 % 54 % 43 % IDÉES RE CE TT Pôélée d’andouillette aux girolles Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Andouillette au chablis, carottes fondantes aux herbes 1. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. Source : CIQUAL 2008 L'andouillette est à consommer idéalement grillée (sans ajout de matière grasse). Pour encore plus de saveurs, on peut y ajouter une réduction de vin blanc1 et d'échalotes. Elle peut être servie avec, par exemple, des pommes (fruits) sautées, des lentilles, de la purée de céleri, du chou rouge, de la choucroute ou tout simplement une salade de mâche. Elle peut être aussi être servie en rondelle à l’apéritif avec des crudités à la croque. BOUDINS EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Noir Blanc Protéines Lipides Sodium P/L <1 <1 Source de : sélénium Riche en : fer A l’oignon (de Paris), créole ou antillais pour le noir, en passant par le « Rethel » ou le normand pour le blanc. Le boudin noir se compose de sang et de gras de porc. Certaines spécialités régionales contiennent de la viande et des abats. Le boudin blanc est fabriqué à partir de viande de porc, veau ou volailles et de gras des espèces utilisées. Poids moyen à l’unité (U) Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 boudin noir poêlé 125 g 125 g entre 106 C&D 1 boudin blanc poêlé 125 g 125 g entre 105 B&C Aliment LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 boudin noir 326,2 kcal poêlé (125 g) 16 % Protéines 18,5 g 37 % 1 boudin blanc Calories Protéines poêlé (125 g) 311,2 kcal 14,5 g 16 % 29 % Lipides 27 g Saturés 14,6 g Sodium 0,9 g Fer 28,5 mg Sélénium 13,8 μg 39 % 73 % 37 % 203 % 25 % * Sodium 0,9 g Zinc 1,6 mg PP 3 mg 37 % 16% 19 % Lipides 26 g 37 % Et si on prenait l’habitude de consommer au moins 1 fois par mois du boudin noir, pour sa richesse en fer ? • Version classique : boudin noir aux oignons confits grillé à la poêle ou encore accompagné d’une purée de pommes de terre ou une compote de pommes. • Pour changer : tarte tatin au boudin, ou encore un brick de boudin aux pommes. Quant au boudin blanc, traditionnellement dégusté à l’occasion des fêtes, il est délicieux tout simplement poêlé à feu doux, cuit au four ou en papillotes avec une compote de pommes ou une purée de céleri, carottes et poivrons au cumin. IDÉES RE CE TT Timbales de boudin blanc, carottes et poivrons Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Marbré boudin noir, poires, fleur d'oranger, noix Source : CIQUAL 2008 *selon les espèces utilisées PORTION RECOMMANDÉE CHORIZO EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion : Protéines Lipides Sodium P/L <1 Source de : zinc, fer, B5, B6, PP Riche en : B1, B12 C’est un saucisson d’origine espagnole, qui se caractérise par sa couleur rouge et son assaisonnement relevé au piment. Le chorizo se compose d’un mélange de maigre et de gras de porc, boeuf, cheval, âne, mulet, mouton ou chèvre. Les différentes espèces pouvant être ou non mélangées. C’est un produit cru, salé (pour une bonne conservation), fermenté et séché. Autres ingrédients : piment et paprika. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX Chorizo 1 tranche = 4 à 5 g 30 g (6 à 7 tranches) entre 66 B&C LES VALEURS NUTRITIONNELLES 1 portion de chorizo (30 g) Calories 143 kcal Protéines 7,1 g Lipides 12,6 g Saturés 4,7 g Sodium 0,5 g Fer 0,8 mg B1 0,14 mg 7% 14 % 18 % 24 % 21 % 6% 13 % Source : CIQUAL 2008 En France, il agrémente les salades composées et les plats à base de riz. La fameuse paëlla est un bon exemple de plat complet. Inspirons-nous des espagnols qui l’utilisent dans certains plats à base de légumes secs, comme les lentilles ou les haricots blancs. On peut aussi le manger seul, coupé en fines tranches, comme en tapas ou en sandwichs. ID ÉE REC Pizza chorizo Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr ET TE CÔTE ÉCHINE CUITE EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : sélénium, B2, PP, B6 Riche en : zinc, B1, B12 Tirée de la partie supérieure du cou, l’échine est un morceau souvent apprécié pour son goût et sa tendreté. On peut en faire un rôti ou y couper des côtes savoureuses. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 côte dans l’échine cuite à la poêle 100 g 107-B LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 côte dans 304 kcal l’échine cuite à la poêle 15 % (100 g) Protéines 27,6 g Lipides 21,5 g Saturés 9,1 g Sodium 83 mg Zinc 4,4 mg B1 0,6 mg 55 % 31 % 45 % 3% 44 % 59 % Source : Inaporc Poêlée ou grillée nature ou avec des herbes. Dans l’échine, le gras est périphérique et visible. Il est donc facile de dégraisser les morceaux avant ou après cuisson. Ce gras est composé aux 2/3 de graisses insaturées. Bon à savoir : Légumes variés (frais, surgelés ou en conserve) feront de parfaits alliés ! IDÉES RE CE TT Côte de porc panée au pain d'épices et sa purée de pois cassés Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.leporc.com E S Porc au pavot rosé à cœur ESCALOPE DE JAMBON CUITE EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : zinc, sélénium, B2, B6 Riche en : B1, B12, PP Le jambon est issue de la cuisse du porc. Elle se divise en de nombreux morceaux : escalope, rouelle, rôti, jarret, etc... C’est la plus noble matière du porc. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 escalope de jambon cuite 100 g 128-C LES VALEURS NUTRITIONNELLES 1 escalope de jambon cuite poêlée (100 g) Calories 150 kcal Protéines 36 g Lipides 6,2 g Saturés 2,3 g Sodium 76 mg Sélénium 13 μg B1 0,9 mg 7,5 % 72 % 9% 12 % 3% 24 % 82 % Source : Inaporc Braisée, grillée ou poêlée. Non seulement c’est un des morceaux les moins gras de la viande de porc, mais c’est aussi une viande facile et rapide à cuire (3 à 4 minutes de chaque côté). A consommer « nature » ou agrémentée d’une sauce. Par exemple, une boîte de tomates concassées, de l’ail, du basilic, un peu de piment, idéal à marier avec des pâtes ou du riz complets. Les légumes sous toutes leurs formes (poêlées, au four, en purée, en papillote, à la vapeur) sont aussi de parfaits compagnons d’assiette. On alternera ou on complétera au gré des envies et des besoins avec des légumes secs. IDÉES RE CE TT Porc croquant par Hugo Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.leporc.com E S Grillades de porc et champignons en persillade FILET MIGNON CUIT EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : zinc, sélénium, B2, B6 Riche en : B1, B12, PP Le filet mignon est une pièce de choix. Il se situe de part et d'autre de l'échine. Il est savoureux et particulièrement maigre. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 portion de filet mignon cuit 100 g NC LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 portion de 168 kcal filet mignon cuit au four 8% (100 g) Protéines 26,1 g Lipides 7,1 g Saturés 2,5 g Sodium 50 mg Sélénium 10 μg B1 0,9 mg 52 % 10 % 13 % 2% 18 % 82 % Source : Inaporc En cocotte ou poêlé. C’est un morceau tendre et savoureux, très apprécié des gourmets. Pour varier les saveurs, on peut le badigeonner de miel, de moutarde, d’épices et d’herbes, avant la cuisson. À accompagner d’une portion de légumes au rythme des saisons (ex : fondue de poireaux, dés de carottes, endives braisées, tomates au four, gratin de courgettes…), de légumes secs (ex : lentilles aux petits oignons grelots) ou de féculents (tagliatelles, purée de pommes de terre…). IDÉES RE CE TT Filet mignon de porc, citron vert, lait de coco d'épices et coriandre Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.leporc.com E S Filet mignon à la normande par Kirsten JAMBON CUIT EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une tranche : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : zinc, sélénium, B2, B6 Riche en : B1, PP Le jambon cuit est fabriqué à partir du membre postérieur du porc. Il existe 3 catégories : « supérieur » qui ne contient ni polyphosphates ni gélifiants, le standard (80 % de la production française) et le « choix » qui ne contient pas de gélifiants. La salaison est effectuée par saumurage et cuit (à la vapeur, braisé, au torchon avec ou sans os, ou au bouillon). PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 tranche de jambon cuit supérieur 1 tranche = 45 g 2 tranches (90 g) entre 74 C&D LES VALEURS NUTRITIONNELLES LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 54 kcal 1 tranche de jambon cuit 27 % supérieur (45 g) Protéines 9,6 g Lipides 1,6 g Saturés 0,4 g 19 % 2% 2% Sodium** 0,4 g 17 % Zinc 0,9 mg B1 0,3 mg 9% 29 % Source : CIQUAL 2008 ** Oqali 2009 (Observatoire de la Qualité Alimentaire) Un aliment incontournable de nos réfrigérateurs de part ses nombreux atouts nutritionnels (riche en protéines et pauvre en lipides) et sa praticité. En tranches, en dés, en allumettes, il a tout à fait sa place dans l'alimentation quotidienne de chacun d'entre nous. Consommé en toute simplicité (ex : « jambon-purée » ou endive-jambon, roquette et moutarde à l’ancienne) ou partenaire privilégié de recettes variées, des plus classiques aux plus créatives. IDÉES RE CE TT Corolles de légumes et jambon aux herbes Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Cornet de jambon cuit aux légumes grillés JAMBONS SECS EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une tranche : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : zinc, B2, B12 Riche en : B1, B6, PP Les jambons secs sont fabriqués à partir du membre postérieur du porc. Ils sont frottés au sel puis séchés. La durée de séchage varie suivant le jambon. • Jambon sec supérieur : 210 jours minimum • Jambon sec : 130 jours minimum • Jambon cru : moins de 130 jours PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1tranche de jambon sec 1 tranche = 30 g 30 g 75-B LES VALEURS NUTRITIONNELLES LES VALEURS NUTRITIONNELLES 1 tranche de jambon sec (30 g) Calories 70,8 kcal Protéines 8,2 g Lipides 4,1 g Saturés 1,4 g Sodium 0,6 g Zinc 0,7 mg B1 0,4 mg 3,5 % 16 % 8% 7% 25 % 7% 33 % Source : CIQUAL 2008 Le jambon sec est un précieux allié du quotidien mais aussi des jours de fête. Il est bon d’en avoir régulièrement dans nos réfrigérateurs. Il existe de nombreuses façons de l’accommoder : • en associations salées/sucrés dès l’apéritif ou en entrée : dés d’ananas, abricots, figues ou melon. En bouchées, en brochettes ou en carpaccio ; • en fines lanières dans des salades vertes ou colorées ; • en chiffonnade, associée à des crudités pour un repas sur le pouce avec du pain grillé complet, suivi d’un yaourt et d’une compote par exemple. Bon à savoir : son procédé de fabrication (séchage) concentre les nutriments. C’est une des charcuteries les plus riches en protéines sans excès de matières grasses. Et si on veut encore plus les limiter, il suffit de retirer la couenne. IDÉES RE C Nems de jambon sec, julienne de légumes en anchoïades Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Crostini de jambon sec ET T LARDONS EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L <1 Source de : zinc, sélénium, B12 Riche en : B1, B6, PP Lardons natures ou fumés. Les lardons sont élaborés à partir de poitrine de porc. Le parage et la sélection des poitrines permettent d’obtenir des lardons plus maigres qu’autrefois. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX Lardons natures cuits Variable 40 g 76-E LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 133,6 kcal Lardons natures 7% cuits (40 g) Protéines 9,5 g Lipides 10,3 g Saturés 5,2 g Sodium 0,6 g Sélénium 4,8 μg B1 0,24 mg 19 % 15 % 26 % 25 % 9% 21 % Source : CIQUAL 2008 Les lardons font partie des incontournables à avoir en permanence dans nos réfrigérateurs. Préemballés, ils peuvent être conservés plusieurs jours, voire plusieurs semaines. À la base de nombreuses recettes variées : légumes, œufs (omelette, sur le plat, pochés), viandes (civets, sautés, ragoûts et blanquettes), pâtes, riz, quiches… Pas besoin d’ajouter de matières grasses pour la cuisson. On pense à éliminer une partie des graisses à la cuisson en effectuant un égouttage sur du papier absorbant. IDÉES RE CE TT E Lotte aux lardons et aux citrons confits Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr S Muffins aux lardons et au gruyère PÂTÉS ET TERRINES EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L <1 Source de : zinc, fer, sélénium, B6 (foie), B12 (campagne). Riche en : B2, PP, fer et sélénium (campagne), B5, B9, B2 (foie). Pâtés de foie, de campagne, mousses ou crèmes de foie, terrines... La diversité des produits obtenus s'explique par la nature des matières premières, les différents modes de préparation des viandes (aromates, marinades) mais également le hachage et la cuisson. Le pâté de campagne est toujours pur porc : à base de gorge découennée, de foie, avec éventuellement de la viande de porc et d’autres abats. Les pâtés de foie s'élaborent à partir de foie et de gras de porc ou d'autres espèces (ex : volaille). PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX Pâtés, terrines, mousses Variable (en bocal, en tranche à la coupe, en conserve) 40 g 71-C LES VALEURS NUTRITIONNELLES Pâté de campagne (40 g) Calories Protéines 134,4 kcal 6,3 g 7% 13 % Lipides 11,8 g Saturés 4,3 g Sodium 0,3 g Fer 2,2 mg B12 0,5 mg 17 % 21 % 12 % 16 % 33 % Source : CIQUAL 2008 Prêts à consommer, les pâtés, terrines, mousses, sont particulièrement appréciés de tous pour leur facilité de préparation, leurs goûts et leur grande variété de textures (le pâté de foie par exemple est idéal en cas de problème de mastication). Ils sont généralement consommés avec du pain, complet de préférence. Accompagnés de salade verte ou suivis d’un potage en hiver, l’équilibre est au rendez-vous en terminant par un yaourt et un fruit en dessert : un dîner léger, rapide et apprécié de toute la famille ! Idéal aussi pour un brunch le week-end : associez-y diverses crudités au rythme des saisons : asperges, radis noirs, carottes, champignons de Paris etc... IDÉES RE CE TT Tartine de pâté Terrine forestière griottes, raisins et gingembre Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S de campagne, roquette et épinards RILLETTES EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L <1 Source de : zinc, PP En dehors des traditionnelles rillettes de porc, les rillettes se déclinent sous des formes multiples comme les frittons, grillons, grattons, chichons ou graisserons. Les rillettes sont fabriquées à base de viande de porc (ou oie ou canard), volaille rissolées et cuites lentement à petit feu. C’est cette cuisson longue qui permet d’obtenir un mélange onctueux et savoureux . PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX Rillettes En pot ou à la coupe 40 g 73C LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 portion de 171,6 kcal rillette pur 9% porc (40g) Protéines 6,1 g Lipides 15,4 g Saturés 5,7 g Sodium 0,2 g Zinc 0,9 mg PP 1,2 mg 12 % 22 % 29 % 8% 9% 8% Source : CIQUAL 2008. ** Oqali 2009 (Observatoire de la qualité alimentaire) Prêtes à consommer et pratiques, les rillettes sont synonymes de plaisir en entrée ou à l’apéritif. Dans vos sandwichs, les tartiner en fine couche et les associer à de petits légumes crus ou cuits : dés de poivrons rouges et verts, tomates séchées… Réapprenons à les consommer autrement en petite quantité par exemple sur une feuille d’endive ou à l’intérieur d’une tomate cerise. Ayons aussi le réflexe « rillettes » pour agrémenter un plat chaud avec des céréales (pâtes complètes) ou des féculents (haricots blancs). IDÉES RE CE TT Makis de concombre et rillettes au sésame noir Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Rillettes sur feuille d'endive RÔTI D’ÉPAULE CUIT AU FOUR EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : sélénium, B2, B6 Riche en : zinc, B1, B12, PP L'épaule se divise en 3 morceaux dont la palette (ou paleron) que l’on prépare habituellement en rôtis, avec ou sans os. La palette est vendue fraîche, salée ou fumée. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 portion de rôti dans l’épaule cuite au four 100 g 109-C LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 portion de rôti 227 kcal dans l’épaule cuite au four 11 % (100 g) Protéines 32,5 g Lipides 10,8 g Saturés 4g Sodium 81 mg Zinc 4,6 mg B1 0,6 mg 65 % 15 % 20 % 3% 46 % 59 % La palette est le morceau à rôtir par excellence, au four ou mijoté en cocotte. Préparée la veille, elle est encore meilleure réchauffée et pratique pour un dîner en semaine où le temps est compté ! Avec des céréales complètes (ex : riz, pâtes, blé), des pommes de terre vapeur ou au four. Elle excelle aussi dans une potée entourée de légumes. IDÉES RE CE TT Civet de porc au vin rouge* Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.leporc.com E S Porc à la créole * L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. Source : Inaporc RÔTI FILET CUIT EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 Source de : zinc, sélénium, B6 Riche en : B1, B12, PP Le filet est souvent vendu en côtes ou en carrés avec les os. La côte filet est une côte bien large, sans manche, avec juste un petit os central en forme de T. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 portion de rôti en filet cuit 100 g 109-C LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 portion de 194 kcal rôti en filet cuit au four 10 % (100 g) Protéines 34 g Lipides 6,1 g Saturés 2,6 g Sodium 59 mg Sélénium 11 μg B1 0,7 mg 68 % 9% 13 % 2% 20 % 64 % Source : Inaporc Entier en cocotte ou poêlé, en brochettes ou sauté en dés ! Préférer la cuisson en cocotte pour préserver le moelleux de la viande. Attention, bien souvent nous avons tendance à trop forcer la cuisson du porc. Résultat : une viande sèche, sans goût et sans saveur. En respectant une température modérée (120°C) et le temps de cuisson, vous obtiendrez une viande tendre, juteuse et savoureuse. On peut aussi miser sur les marinades à base de sauce soja, jus d’agrumes, poivre vert moutarde, oignons, ail, herbes... Et le rôti peut aussi constituer un repas froid avec une salade verte ou une salade composée. Autre possibilité : le hacher pour farcir des légumes. IDÉES RE CE TT Porc Tikka Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.leporc.com E S Rôti de porc aux fruits secs SAUCISSES CUITES EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une saucisse : Protéines Lipides Sodium P/L <1 Saucisse de Strasbourg ou « knack » (rouge orangée), saucisse de Francfort (souvent jaune). Les saucisses cuites sont fabriquées à partir d’un mélange de viande hachée très finement (contrairement aux saucisses à cuire). Saucisse de Francfort : toujours pur porc. Saucisse de Strasbourg : du porc mais peut contenir en plus d’autres viandes (bœuf, veau, volaille…). PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX Saucisse Francfort ou Strasbourg 35 g 70 g (2 saucisses) 103-D LES VALEURS NUTRITIONNELLES* Calories 1 saucisse de 106 kcal Strasbourg (35 g) 5 % Protéines 4,3 g 9% Calories Protéines 1 saucisse de Francfort (35 g) 105,7 kcal 4,6 g 5% 9% Lipides 9,7 g Saturés 3,4 g Sodium** 0,2 g B1 0,1 mg PP 0,8 mg 14 % 17 % 11 % 12 % 5% Lipides 9,5 g Saturés 3,6 g Sodium** 0,2 g Fer 0,9 mg B12 0,2 μg 14 % 18 % 11 % 7% 7% Déjà cuites, donc prêtes à consommer, elles sont faciles et rapides à préparer, car ne nécessitent qu'une remise en température1. De texture tendre et moelleuse, elles sont appréciées de tous et notamment des personnes ayant des problèmes de mastication. Accompagnées de légumes, légumineuses ou féculents, ou intégrées dans des salades composées, une portion de 2 à 3 saucisses cuites permet de constituer un repas équilibré et rapide. En toute simplicité, on les appréciera natures, avec un peu de moutarde, accompagnées de pommes de terre vapeur et d’une salade verte. 1. IDÉES cuire la saucisse de Strasbourg ou « knack » dans de l’eau frémissante (et non pas bouillante). Ceci afin d’éviter qu’elle n’éclate à la cuisson. RE CE TT Choucroute d’Alsace Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Saucisses de Francfort, poires, pommes et oignons * Source : CIQUAL 2008 ** Oqali 2009 (Observatoire de la Qualité Alimentaire) Source de : PP (Strasbourg), fer (Francfort) Riche en : B1 (Strasbourg), B12 (Francfort) SAUCISSONS SECS EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion : Protéines Lipides Sodium P/L <1 Source de : sélénium, zinc, B2 Riche en : B1, B6, B12, PP de :regroupe sélénium, zinc, CetteSource famille des B2 produits de tailles en : fuseau, B1, B6, B12, PP miche, galet, pavé, variéesRiche : jésus, rosette, grelots… Les saucissons secs sont réalisés à partir d’un mélange de viandes (environ 3/4 de viandes maigres pour 1/4 de gras) hachées plus ou moins finement. Deux grandes variétés de saucissons secs : à moyen et gros hachage et à hachage fin. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Numéro photo manuel SU-VI-MAX Portion moyenne Saucisson sec 1 tranche = 4 à 5 g 30 g (6 à 7 tranches) entre 67 B&C LES VALEURS NUTRITIONNELLES Calories 1 portion de 126,6 kcal saucisson sec 6% (30 g) Protéines 8g Lipides** 10,9 g Saturés 3,8 g Sodium** 0,5 g 16 % 16 % 19 % 21 % Zinc 0,8 mg B1 0,3 mg 8% 24 % Source : CIQUAL 2008 ** Oqali 2009 (Observatoire de la Qualité Alimentaire) L’idéal serait de prendre l’habitude de le consommer en toute simplicité pour encore mieux apprécier sa saveur. Avec ou sans pain, accompagné de petits légumes croquants ou de cornichons, à l’apéritif ou en entrée. En sandwich, on mise sur les nombreuses variétés de pain (complet, aux céréales), avec de la salade et /ou des tomates. Bon à savoir : quelle est différence entre saucisse sèche et saucisson sec ? La durée de séchage : 2,5 semaines au minimum pour la première et 5 semaines au minimum pour le deuxième. IDÉES RE CE TT Tartine de saucisse sèche Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Verrine de quinoa et saucisson sec TRIPES EN UN CLIN D’ŒIL ! Pour une portion moyenne : Protéines Lipides Sodium P/L >1 De Normandie (à la mode de Caen, à la fertoise), de Bretagne et d’ailleurs. Les tripes sont des préparations obtenues par cuisson d’une gelée assaissonée de morceaux d’estomacs (boeuf, veau, mouton ou porc). Les tripoux sont fabriqués à partir de panses garnies ou farcies de boyaux et de petits morceaux de panses de mouton ou veau cuites très lentement dans une sauce aromatisée avec un vin blanc*, un bouquet garni et éventuellement des petits légumes. PORTION RECOMMANDÉE Aliment Poids moyen à l’unité Portion moyenne Numéro photo manuel SU-VI-MAX 1 portion de tripes Variable (à la coupe, sous-vide, en bocal ) 100 g 124-B LES VALEURS NUTRITIONNELLES 1 portion de tripes (100 g) Calories 97 kcal Protéines 16,9 g Lipides 3g Saturés ** Sodium 0,7 g 5% 34 % 4% ** 28 % Source : CICT Il en faut pour tous les goûts, mais on ne peut qu’aimer les tripes sur le plan nutritionnel pour leur faible teneur en graisses et leur richesse en protéines. On peut donc se permettre de les accompagner de temps en temps d’une petite portion de frites ou de pommes de terre sautées. Sinon, on opte plutôt pour des poivrons, fèves, haricots plats, courgettes accompagnés d’un filet d’huile d'olive. Plus original, la tartine de tripes, la soupe aux tripes, ou encore plus exotique, le couscous aux tripes. IDÉES RE CE TT Tripes aux pommes de terre nouvelles Retrouvez toutes nos idées recettes sur www.infocharcuteries.fr E S Tartines de tripes * L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. **selon les espèces animales. ** SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE Sommaire SOMMAIRE 3 INTRODUCTION 4 LES CHARCUTERIES ET LA VIANDE DE PORC 5 LES PORTIONS 6 INCA - PROFILS DE CONSOMMATEURS 7 INCA - ENFANTS 8 INCA - ADULTES 9 INCA - LE POINT SUR LES QUANTITÉS CONSOMMÉES 10 INCA - CONTRIBUTIONS AUX APPORTS NUTRITIONNELS 11 ENERGIE 12 PROTÉINES 13 LIPIDES (QUANTITÉ) 14 LIPIDES (QUALITÉ) 15 VITAMINES ET MINÉRAUX 16 CHOLESTÉROL 17 SODIUM/SEL 18 ADDITIFS 19 BIEN EN PARLER AU PATIENT 20 LES POINTS CLÉS À RETENIR 21 À 24 MENUS INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION INTRODUCTION 3 Introduction Introduction INTRODUCTION Les charcuteries et viandes de porc se conjuguent au pluriel : il n’y a pas « UNE » mais « DES » charcuteries et pas « UNE » viande de porc mais « DES » morceaux de viande de porc de compositions différentes. Cette grande diversité de matières premières, de modes de fabrication, de recettes et d’ingrédients offre une immense palette de goûts et de textures qui permet de varier les repas, avec plaisir et convivialité, et de plaire au plus grand nombre. Cette diversité est une force. En effet, pour tendre vers un meilleur équilibre nutritionnel, ne dit-on pas qu’il faut manger varié ? > Une portion de charcuterie, bien accompagnée, est une alternative à de nombreux repas structurés. Mais cette diversité rend complexe l’information sur leur intérêt nutritionnel. Car pour simplifier, on a souvent tendance à parler « en général » des charcuteries, en les stigmatisant parfois. > Il serait plus juste de tenir un discours nuancé en parlant des différentes sous-familles de charcuteries et des différents morceaux de viande de porc avec leurs particularités. Une Charte Collective d’Engagements Volontaires de Progrès Nutritionnels pour les principales charcuteries à été signée en Novembre 2010. Elle devrait aboutir à terme à la modification du Code des Usages, qui, rappelons le, fixe les règles de dénomination et de composition des charcuteries, qu'elles soient artisanales ou industrielles. Il est le garant du maintien de la qualité et du respect des usages loyaux. Ces fiches pratiques on été conçues avec des informations clés, utiles, simples et concrètes, bref, l’essentiel à retenir ! Pour en savoir plus > leporc.com et infocharcuteries.fr < Bonne utilisation ! CUTERIES & LA VIANDE DE PORC LES CHARCUTERIES & LA VIANDE DE PORC LES CHARCUTERIES & LA VIANDE DE PORC Les charcuteries et la viande de porc 4 LES CHARCUTERIES & LA VIANDE DE PORC Les charcuteries sont des produits de transformation des viandes, et principalement du porc. Ici seront décrites les charcuteries à base de porc, les plus consommées, ainsi que les principaux morceaux de viandes de porc. > CHARCUTERIES Les charcuteries constituent une famille offrant un très large éventail de produits à consommer en entrée ou en plat principal. Plus de 400 charcuteries issues de traditions nationales ou régionales ! On peut les classer en 3 grandes catégories • Les salaisons (pas de cuisson) : jambons secs, saucissons secs, chorizo. • Les produits cuits : jambons cuits, pâtés, rillettes, andouilles, boudins, saucisses type Strasbourg... • Et tous les autres produits : chipolatas, saucisses de Toulouse, Montbéliard... BON A SAVOIR : Le Code des Usages de la charcuterie est le document de référence des charcuteries qui définit notamment pour les fabrications industrielles et artisanales : • les matières premières, ingrédients et additifs autorisés pour chaque produit • les dénominations de vente et particulières. > VIANDE DE PORC Le porc présente des morceaux très variés avec des taux de matières grasses très différents, pouvant répondre à de nombreux besoins. Découvrez-les ! Les différents morceaux de viande de porc Pointe jambon Filet Carré et filet de côtes mignon Travers Poitrine Jarret Pieds Échine Plat de côtes et épaule Oreilles Tête • Tripes • Saucisson sec 5 à 6 tranches (25 g) 50 à 100 g 30 g 30 g 100 à 150 g 40 g • Pâtés, terrines, rillettes, mousses 1 tranche (30 g) 6 à 7 tranches (30 g) 40 g • Lardons 1 tranche (45 g) 1 saucisse (35 g) 30 g • Jambon sec 5 à 6 tranches (25 g) 70 g 70 g 3 tranches (30 g) PORTION MOYENNE ENFANT 2 saucisses (70 g) 2 tranches (90 g) • saucisses cuites (strasbourg, Francfort) 6 à 7 tranches (30 g) • Jambon cuit 125 g • Boudins • Chorizo sec 125 g 4 tranches (40 g) PORTION MOYENNE ADULTE • Andouillette poêlée • Andouille ALIMENTS REPÈRES PORTIONS REPÈRES PORTIONS REPÈRES PORTIONS REPÈRES PORTIONS REPÈRES PORTIONS 5 Repères portions REPÈRES PORTIONS > Ce sont des portions moyennes données à titre indicatif. > La quantité est bien sûr à adapter selon l’âge, l’activité physique, l’appétit et la composition du repas. INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 6 INCA 2 Etat des lieux de la consommation de charcuteries et de viande de porc en France > Rappels : • Enquête Individuelle et Nationale sur les Consommations Alimentaires (INCA) : étude nationale de référence (20062007) • Suivi de consommation individuelle sur 7 jours d’enquête (carnet de consommation) : - 2 visites au domicile du participant, - Carnet de consommation : * tous les aliments liquides et solides * 6 occasions de consommation * lieux de consommation * contexte d’accompagnement • 4 079 personnes ( échantillon « Adultes » : 2 624 individus de 18 à 79 ans + échantillon « Enfants » : 1455 individus de 3 à 17 ans) > Chiffres de l’étude : • 93% des enfants et 95% des adultes consomment au moins une fois par semaine de la viande de porc et/ou des charcuteries. • En moyenne 5 actes de consommation / semaine (dont 1 acte pour le jambon cuit). • Les garçons/hommes consomment plus de viande de porc et de charcuteries que les filles/femmes : 37,8 g/j chez les garçons - 61,7 g/j chez les hommes / 30,8 g/j chez les filles 39 g/j chez les femmes. Consommation moyenne Femme : 35 g/j (en comparaison Allemagne + 70 g/j) > Des comportements alimentaires structurés et raisonnables : • Viande de porc et charcuteries sont des aliments traditionnels de l’alimentation des Français à tous les âges. • La viande de porc et les charcuteries sont très majoritairement consommées au cours du déjeuner (42 %) et du dîner (55%) en semaine (70 %), à domicile (75 %) et le plus souvent à table dans un contexte convivial (en famille). • Elles s’inscrivent donc dans un mode alimentaire structuré et diversifié, conforme au modèle traditionnel français recommandé par le PNNS (à savoir 3 repas/j + éventuellement un goûter). • La viande de porc et les charcuteries sont le plus souvent consommées de manière raisonnable. • Cette consommation varie peu selon les catégories socioprofessionnelles. INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA 2 7 La consommation de viande de porc et de charcuteries chez les enfants et les adolescents CHIFFRES CLÉS > > > Quantités consommées : en moyenne 34,4 g /j de porc, répartis en 26,5 g de charcuterie et 7,9 g de viande de porc Fréquence de consommation : elle est régulière pour les charcuteries (près de 5 fois/semaine) et moins fréquente pour la viande de porc (près d’1 fois) Préférences : surtout jambon cuit et saucisses > Données générales : • Spontanément, les quantités consommées sont raisonnables sur le plan diététique. • Elles augmentent naturellement avec l’âge, avec une légère baisse entre 15 et 17 ans. > Du côté des charcuteries : • 75% des enfants sont des petits ou moyens consommateurs avec moins de 39 g/j de charcuteries (= moins d’1 tr. de jambon) • Les plus grands consommateurs sont minoritaires (25 %) et consomment en moyenne 58 g de charcuteries par jour. • Les goûts et les habitudes alimentaires évoluent tout au long de l’enfance et de l’adolescence. Même phénomène avec les types de charcuteries consommées, avec une nette tendance toutefois : le jambon cuit et les saucisses sont les plus consommés de 3 à 17 ans. • Les 12-14 ans sont les plus grands consommateurs de jambon cuit de cette tranche d’âge. > Du côté de la viande de porc : • La grande majorité des enfants (76 %) sont des petits ou moyens consommateurs avec moins de 23 g/j (= moins 1/4 de tranche d’une petite côte de porc). • Même chez les plus grands consommateurs, qui sont majoritairement les plus âgés (entre 12 et 14 ans), les quantités restent peu élevées ( 39,6 g/j.). Graphiques en ligne sur le site infocharcuteries.fr INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA 2 8 La consommation de viande de porc et de charcuteries chez les adultes CHIFFRES CLÉS > > > Quantités consommées : en moyenne 49,8 g de porc par jour, repartis entre 36,6 g de charcuteries et 13,2 g de viande de porc. Fréquence de consommation : près de 5 actes par semaine comme les enfants pour la charcuterie et environ 1 fois/semaine pour la viande de porc. Préférences : par ordre décroissant, jambons, saucisses (y compris andouilles et boudins). > Données générales : • La viande de porc et les charcuteries sont des produits consommés par 95 % des adultes (93 % des enfants). Les générations de 15-24 ans et 60-70 ans présentent des taux de consommateurs de porc plus faibles. Chez les 14-24 ans, cette donnée est à rapprocher avec des comportements alimentaires plus « nomades » (vs charcuterie et viande de porc consommées à table). Les séniors consomment moins de protéines (viandes, volailles, charcuteries) que la moyenne, et si le taux de consommateurs se réduit entre 60 et 70 ans (hormis pour le jambon cuit), c’est surtout à partit de 70 ans que les quantités consommées baissent. • Il existe un lien (mais pas de causalité) entre IMC (Indice de Masse Corporelle) et consommation de viande de porc / charcuteries chez les adultes. A noter : les grands consommateurs sont aussi, souvent, des consommateurs de fromages et d’alcool. Ils se situent dans l’excès et hors des recommandations globales d’hygiène de vie. > Du côté des charcuteries : • La charcuterie est consommée en tant qu’aliment source de protéines principal en alternative aux autres sources (V, P, O). Ils apprécient surtout le jambon cuit et les saucisses. • La moyenne de 36,6 g par jour est bien inférieure au seuil de 50 g évoqué par les autorités sanitaires. C’est entre 18-24 ans que l’on en consomme le moins (en moyenne 32,8 g/j). A l’inverse, les 50-59 sont les plus gros consommateurs avec des quantités moyennes qui restent toutefois modérées (40 g/j en moyenne). • 75 % des consommateurs sont considérés comme « très petits » (11,5 g/j en moy.) ou « petits » consommateurs (33,7 g/j en moy.). • Seule une minorité (25 %) se répartit entre « moyens » (64,1 g/j en moyenne) et « gros » consommateurs (107,6 g/j en moy.). > Du côté de la viande de porc : • La consommation adulte de viande de porc augmente jusqu’à 60 ans et diminue au-delà. Les plus petits consommateurs sont les 18-24 ans (9,4 g en moyenne) contre 15 g/ j pour les plus gros consommateurs. • 76 % des consommateurs sont des petits (21%) ou moyens (55 %) « mangeurs » avec respectivement en moy. 8 g/j et 20,4 g/j. • Les gros consommateurs restent une minorité (24 %) avec en moyenne de 58 g/j. Graphiques en ligne sur le site infocharcuteries.fr INCA 2 Les moments de consommation et les associations… Les moments de consommation > Données générales : • La viande de porc et les charcuteries s’inscrivent dans un mode alimentaire structuré, dans le cadre des repas, en parfaite cohérence avec les recommandations du PNNS. • On observe une consommation presque exclusivement lors des deux principaux repas de la journée : déjeuner (76 %) ou dîner (84 %). Très peu au petit déjeuner, (-3 %) contrairement aux pays anglo-saxons. • Principalement en famille (68 % chez les adultes et 82 % chez les enfants - ados) et chez soi (77 % enfants - ados et 80 % adultes). > Du côté des charcuteries : • Elles sont consommées plutôt au dîner (84 % en moyenne) probablement parce qu’elles offrent l’avantage d’être faciles et rapides à préparer. Peut-être parce que l’on dispose souvent de moins de temps le soir pour la préparation des repas. • Les charcuteries ne s’inscrivent pas dans un mode de consommation de type « grignotage ». C’est un point positif dans un contexte sociétal où l’on note une tendance à la déstructuration des repas. > Du côté de la viande de porc : • Elle est consommée majoritairement plutôt au déjeuner (37 % en moyenne), Elle est présente dans 20 % des dîners (enfants & adultes). Les associations Les associations avec la viande de porc s’inscrivent dans un mode alimentaire diversifié et assez traditionnel. Elle est associée : • Chez les enfants : à des légumes, des pommes de terre et des légumes secs. • Chez les adultes : à des légumes, des pommes de terre, des boissons alcoolisées, des légumes secs. > Les associations avec le jambon cuit témoignent d’un schéma de repas « sur le pouce », « facile » à préparer, voire sans cuisson. • Chez les enfants : avec du fromage, du pain, des pâtes, des pomme de terre. • Chez les adultes : avec du fromage, de l’ultra-frais laitier, et des soupes. Les autres charcuteries s’inscrivent dans un mode de consommation plus « terroir » avec peu de différence entre les enfants et les adultes. La consommation de jambons secs, saucissons, terrines, pâtés… avec fromages, pomme de terre et alcool (chez les adultes) pain. Les saucisses, andouilles et boudins : avec des légumes secs, plats composés, pomme de terre, et alcool (chez les adultes). > * L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 9 La contribution des charcuteries et de la viande de porc aux apports nutritionnels… CHIFFRES CLÉS POUR LES CHARCUTERIES > > > > > > > Apport énergétique global : 6ème contributeur adultes et 10ème enfants. Protéines : 5ème contributeur adultes et 6ème enfants Lipides : 4ème contributeur adultes et 5ème enfants, après huiles, fromages et le beurre. AG saturés : 4ème contributeur adultes et enfants, après beurre, fromages, pâtisseries et gâteaux. Mono-insaturés : 2ème contributeur chez les adultes et les enfants. Sel : 2ème contributeur (11,3 %), après pain et biscottes (26,1 %). Soit 2,5 fois moins. Fer : 4ème contributeur adultes et 8ème enfants. Un complément en vitamines et minéraux : la viande de porc et les charcuteries contribuent aux apports (ANC) en vitamines A, B1, B6, B12 et PP : Vitamines Enfants Adultes 14 % 18 % 8% 8% 12 % 14 Rétinol (ug/j) 0 Béta-carotène (ug/j) 00 1 Fer (mg/j) 12 1 Sodium (mg/j) Magnésium (mg/j) 1 11 3 3 Protéines (g/j) Rétinol (ug/j) 0 Béta-carotène (ug/j) 00 Fer (mg/j) 1 Sodium (mg/j) 0 Magnésium (mg/j) 1 3 3 Protéines (g/j) AG polyinsaturés (g/j) Cholestérol (mg/j) 1 1 AG momoinsaturés (g/j) Quantité (g/j) 0 2 2 4 6 Acides gras saturés (g/j) 1 6 6 1 Lipides (g/j) 4 1 8 6 7 Cholestérol (mg/j) 2 AG polyinsaturés (g/j) 1 AG momoinsaturés (g/j) Lipides (g/j) 1 Acides gras saturés (g/j) 1 Énergie (kcal/j) 1 Quantité (g/j) 1 1 3 4 6 6 7 Charcuterie Énergie (kcal/j) les adultes (en%) > chez les enfants (en%) > chez Viande de porc 7 9 7 12 % 13 % 6% 8% 11 % 11 A* B1 B6 B12 PP (2ème contributeur chez les enfants et adultes) 7 * Part des apports provenant du porc, selon s’il s’agit de la viande de porc ou de la charcuterie INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA2 INCA 2 10 ÉNERGIE ÉNERGIE ÉNERGIE ÉNERGIE ÉNERGIE Énergie ÉNERGIE 11 À RETENIR • Les charcuteries et viandes de porc présentent un large éventail de densités énergétiques • Pour 100 g, les charcuteries se situent entre 118 kcal pour le jambon cuit dégraissé et découenné, 246 kcal pour les chipolatas et plus de 400 kcal pour le salami. • Ces chiffres sont donnés à titre indicatif, et nous recommandons vivement de raisonner à la portion, plus en accord avec la réalité de consommation. Par exemple, 1 portion de 40 g de rillettes apporte 172 kcal. • Ce ne sont pas des « calories vides ». Les charcuteries et la viande de porc sont des aliments de bonne densité nutritionnelle, riches en nutriments essentiels. REPÈRES Apports en énergie (en kcal) / portion Rôti filet cuit au four (100 g) 194 Rillettes pur porc (40 g) 172 Pâté de campagne (40 g) 134 1 saucisse de Strasbourg (35 g) 106 5 tr. saucissons secs (30 g) 127 1 tr. jambon sec (30 g) 71 54 1 tr. jambon cuit (45 g) 0 50 100 150 200 250 Source : Ciqual 2008 BON A SAVOIR : • La quantité compte autant que la qualité • La valeur de référence des RNJ (repères nutritionnels journaliers) en énergie pour l’étiquetage est de 2 000 kcal/jour (source CIAA) PROTEINES PROTEINES PROTEINES PROTEINES PROTÉINES Protéines PROTÉINES 12 À RETENIR • Les charcuteries et viandes de porc sont de bonnes sources de protéines tant sur le plan quantitatif que qualitatif. • Une fourchette allant de 11 à 28 g /100 g pour les charcuteries, et minimum de 25 g/100 g pour les différents morceaux cuits de viandes de porc. • En prenant soin de varier leur consommation, ce sont à ce titre des alternatives aux autres sources de protéines comme les viandes (rouges, volailles…), poissons (au minimum 2 fois/semaine) et œufs. • Les protéines des charcuteries et viandes de porc sont d’excellente qualité : bonne valeur biologique (proche de la protéine de référence) et de bonne digestibilité (94 %) comme celle du poisson. REPÈRES Apports en protéines (en g) / portion Rôti filet cuit au four (100 g) 34 1 tr. jambon sec (30 g) 8,2 1 tr. jambon cuit (45 g) 9,6 5 tr. saucissons secs (30 g) 8 Pâté de campagne (40 g) 6,3 Rillettes pur porc (40 g) 6,1 4,3 1 saucisse de Strasbourg (35 g) 00 05 10 15 20 25 30 35 40 Source : Ciqual 2008 BON A SAVOIR : • La valeur de référence des RNJ en protéines pour l’étiquetage est de 50 g /jour (source CIAA). • Les protéines doivent représenter 11 à 15 % de l’apport énergétique total. • L’idéal est de trouver un juste équilibre entre les protéines d’origine animale et celles d’origine végétale qui sont complémentaires. L’association de charcuteries ou de viande de porc à des céréales ou des légumineuses améliore la valeur nutritionnelle des protéines consommées au cours du repas. CHIFFRES CLÉS 4 familles de produits peuvent être définies (en % de protéines) : > 25 à 35 % pour les morceaux cuits de viandes de porc. > 20 % : jambons cuits et secs, saucissons secs, saucisses sèches. > 15 à 20 % : pâtés de tête, rillettes, andouilles et andouillettes… > 10 à 15 % : pâtés et terrines, saucisses, boudins, saucissons cuits… Des densités en protéines très variables pour 100 g et à rapporter aux portions usuelles consommées. LIPIDES LIPIDES LIPIDES LIPIDES LIPIDES Lipides 13 LIPIDES (QUANTITÉ) À RETENIR • Des teneurs très variables avec une fourchette allant de 5 à 40 g / 100 g pour les charcuteries. • Des teneurs en matières grasses qui ont diminué d’environ 25 % en 30 ans, résultat d’une sélection des espèces animales, d’une meilleure alimentation des animaux (plus de céréales notamment) et aussi d’une adaptation des recettes et des procédés de fabrication. • La baisse du gras dans les charcuteries est un des engagements principaux de la charte signée par les fabricants dans le cadre du PNNS en Novembre 2010 : - elle comporte une réduction d’au moins 5 % du taux de lipides totaux d’ici fin 2013. - un taux maximum de lipides pour les charcuteries les plus consommées. • Contrairement aux ruminants, la masse adipeuse du porc est en périphérie de la masse maigre. En pratique, cela explique pourquoi le gras est souvent visible et que l’on peut facilement le retirer. REPÈRES Apports en lipides (en g) / portion 16,3 Rillettes pur porc (40 g) 11,8 Pâté de campagne (40 g) 10,9** 5 tr. saucissons secs (30 g) 9,7 1 saucisse de Strasbourg (35 g) 6,1 Rôti filet cuit au four (100 g) 1 tr. jambon sec (30 g) 4,1 1,6 1 tr. jambon cuit (45 g) 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18 Source : Ciqual 2008 **source OQALI 2009 BON A SAVOIR : • Il n’y a pas dans l’absolu de bonnes ou de mauvaises graisses, c’est une question de dosage et d’équilibre. • Les lipides doivent représenter 35 à 40 % de l’apport énergétique total (avis AFSSA du 31 Mai 2010). • La valeur de référence des RNJ en lipides pour l’étiquetage est de 70 g /jour (source CIAA). CHIFFRES CLÉS > Globalement 50 % des charcuteries consommées en France contiennent moins de 20 % de lipides. > Contribution des charcuteries aux apports en lipides totaux (INCA 2) : 7 % des apports journaliers. C’est le 4ème contributeur (adultes) et 5ème (enfants) après les huiles, les fromages et le beurre. > 4 familles de produits peuvent être définies (en %) : - moins de 10 % : jambons cuits, rôtis de porcs cuits, filets mignons cuits, escalopes de jambon cuit, jambons secs dégraissés, tripes ; - entre 10 et 20 % : jambons secs, andouilles ; - entre 20 et 30 % : lardons, terrines de campagne, andouillettes, boudins, saucisses ; - entre 30 et 40 % : mousses, pâtés, saucisson sec, chorizo, rillettes. LIPIDES LIPIDES LIPIDES LIPIDES LIPIDES Lipides 14 LIPIDES (QUALITÉ) À RETENIR • Une bonne qualité de lipides avec 61 % d’acides gras insaturés dont 49,5 % de mono-insaturés et 12,5 % de polyinsaturés. • Pourquoi ? Le porc étant un animal monogastrique, sa physiologie le conduit à synthétiser plus d’acides gras mono-insaturés que les ruminants. • La composition du gras du porc reflète celle de son alimentation omnivore (riche en céréales), principalement source d’acides gras insaturés. • Le niveau d’acide gras oméga 3 peut même augmenter d’un facteur 2 à 4, lorsque les animaux reçoivent dans leur alimentation de l’huile de colza, des graines de lin ou de la farine de poisson. REPÈRES Apports en AG saturés et AG insaturés (en g) / portion 5,7 Rillettes pur porc (40 g) 8,7 4,3 Pâté de campagne (40 g) 3,8 5 tr. saucissons secs (30 g) 5,9 3,4 1 saucisse de Strasbourg (35 g) 2,6 Rôti filet cuit au four (100 g) 1,4 1 tr. jambon sec (30 g) 6,7 5,4 3,2 2,3 0,4 0,6 1 tr. jambon cuit (45 g) 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 Source : Ciqual 2008 BON A SAVOIR : • Les connaissances scientifiques actuelles indiquent que les AGS ne doivent être ni diabolisés (seuls certains AGS en excès peuvent être délétères) ni considérés comme uniques : c’est une famille d’acides gras complexes, avec des effets biologiques différents et des fonctions importantes. • L'AFSSA (ANSES) recommande ainsi que la consommation d'acides gras saturés totaux ne dépasse pas 12 % de l'apport énergétique total. • La valeur de référence des RNJ en acides gras saturés pour l’étiquetage est de 20 g maximum / jour (source CIAA). CHIFFRES CLÉS > Contributions des charcuteries aux apports en AG (INCA 2) - Saturés : 7 % des apports journaliers. C’est le 4ème contributeur (adultes) et 5ème (enfants). Après le beurre, les fromages et les pâtisseries et gâteaux - Mono - insaturés : 9 % des apports journaliers. C’est le 2ème contributeur chez les adultes et les enfants. NES & MINÉRAUX VITAMINES & MINÉRAUX VITAMINES & MINÉRAUX VITAMINES & MINÉRAUX VITAMINES & MINÉRAUX 15 Vitamines VITAMINES & MINÉRAUX Minéraux À RETENIR • Les vitamines et minéraux naturellement présents dans la viande de porc et les charcuteries : - les vitamines B1, B6, B12, PP - le fer, zinc, sélénium. • Ils sont bien sûr présents en quantité variable selon les morceaux et les recettes. • Le boudin noir est de loin le leader de notre alimentation en matière de fer. REPÈRES Apports en fer (en mg) / portion 1 boudin noir poêlé (125 g) 28,50 Pâté de campagne (40 g) 2,20 Mousse de foie (40 g) 1,76 1 saucisse de Francfort (35 g) 0,93 0 5 10 15 20 25 30 Apports en zinc (en mg) / portion 5,38 1 andouillette poêlée (125 g) 4,60 Rôti épaule cuite au four (100 g) 1 tr. jambon cuit (45 g) 0,86 0,92 Rillettes pur porc (40 g) 0,80 5 tr. saucissons secs (30 g) 0 1 2 3 4 5 6 Source : Ciqual 2008 BON A SAVOIR : • Valeurs des AJR (source directive 2008/100/CE) : - Fer : 14 mg / j. - Zinc : 10 mg / j. • 11,5 % des femmes de 30-54 ans et 17,1 % des 18-29 ans ont de faibles réserves en fer (source étude ENNS, 2006). • Le Fer héminique est 2,5 fois plus assimilable que le fer des produits végétaux. • Le Zinc est impliqué dans les phénomènes de renouvellement des cellules, de cicatrisation et d'immunité. • Le sélénium participe à la lutte contre les radicaux libres et contribue d'une manière générale aux réactions de défense de l'organisme. CHOLESTÉROL CHOLESTÉROL CHOLESTÉROL CHOLESTÉROL CHOLESTÉROL 16 Cholestérol CHOLESTÉROL À RETENIR • La teneur en cholestérol des charcuteries et viandes de porc est modérée. • Une fourchette allant de 50 mg à 150 mg /100 g pour les charcuteries et viandes de porc • L’andouillette, avec ses 290 mg /100 g, fait exception à la règle. REPÈRES Apports en cholestérol (en mg) / portion Andouillette poêlée (125 g) 430 Rôti filet cuit au four (100 g) 77 Pâté de campagne (40 g) 50 Rillettes pur porc (40 g) 34 5 tr. saucissons secs (30 g) 27 1 tr. jambon cuit (45 g) 25 1 saucisse de Strasbourg (35 g) 23 0 50 100 150 200 250 300 350 400 Source : Ciqual 2008 BON A SAVOIR : • Il est actuellement conseillé de ne pas dépasser une consommation moyenne de 300 mg /j de cholestérol. • La part alimentaire du cholestérol alimentaire influence peu le cholestérol sanguin (80 % du cholestérol sanguin provient de la synthèse hépatique endogène et 20 % seulement du cholestérol alimentaire). • En excès, les acides gras ont tendance à favoriser l’excès de taux de cholestérol (HDL et LDL) et à augmenter les risques de maladies cardiovasculaires. Les acides gras insaturés sont reconnus à l’inverse pour leur effet neutre voire protecteur. SEL/SODIUM SEL/SODIUM SEL/SODIUM SEL/SODIUM SEL/SODIUM 17 SelSEL// SODIUM sodium À RETENIR • Le sel est un ingrédient important pour plusieurs raisons : - il permet d’une part de neutraliser des microorganismes pathogènes et donc le maintien de la qualité microbiologique des charcuteries, - au niveau technologique, il a des propriétés liantes, émulsifiantes, gélifiantes, - pour ses propriétés gustatives. • Depuis des décennies, baisse significative des teneurs grâce aux progrès des techniques de fabrication et aux meilleures conditions de conservation • Le taux de sel moyen des charcuteries a baissé de 8 % de 1993 à 2007 (INCA 2, contribution générale des charcuterie de 12,4 % à 11 % de 199 à 2007) • La baisse du sodium dans les charcuteries est un des engagements principaux de la charte signée par les fabricants dans le cadre du PNNS en Novembre 2010 : - réduction d’au moins 5 % du taux de sodium d’ici fin 2013 - introduction d’un critère maximum dans le Code des Usages de la charcuterie A noter : Certaines charcuteries du commerce communiquent déjà sur une teneur réduite en sel. > Pour en savoir plus, la charte FICT est consultable sur le site du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé. www.sante-sports.gouv.fr/les-chartes-d-engagements-de-progres-nutritionnels.html REPÈRES Apports en SODIUM (en g) / portion 1 tr. jambon sec (30 g) 0,63 5 tr. saucissons secs** (30 g) 0,55 1 tr. jambon cuit** (45 g) 0,37 Pâté de campagne (40 g) 0,27 1 saucisse de Strasbourg (35 g) 0,25 Rillettes (40 g) 0,19 Rôti filet cuit au four (100 g) 0,06 0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 Source : Ciqual 2008 ** Source OQALI 2009 BON A SAVOIR : • 1 g de sel = 0,4 g de sodium • La valeur de référence des RNJ en sodium (référence étiquetage) est de maximum 2,4 g / jour. L’équivalence en sel est de 6 g (coef.2,5) • AFSSA (ANSES) recommande de limiter la consommation de sel à 6 à 8 g maximum / jour • Entre 1999 (date de la première étude INCA) et 2007, les apports en sel de la population adulte (18-79 ans), provenant des aliments ont diminué en moyenne de 5,2 % passant de 8,1 g/j à 7,7 g/j (INCA2) • La tradition a du bon ! Certaines associations sont aussi bonnes que judicieuses sur le plan nutritionnel : melon / jambon, charcuteries / pomme de terre, saucisses / lentilles ou haricots blancs, boudins noirs et compote de pommes. ADDITIFS ADDITIFS ADDITIFS ADDITIFS ADDITIFS 18 Additifs ADDITIFS À RETENIR • Le Code des Usages de la charcuterie précise les règles d’utilisation des additifs pour chaque produit. Il liste parmi les additifs autorisés, ceux qui sont utilisés à la fabrication des produits charcutiers. • L’évolution technologique a entraîné une diminution des taux de conservateurs au cours des dernières décennies. • Les fabricants utilisent la quantité strictement nécessaire pour respecter la sécurité microbiologique et le maintien de la qualité organoleptique. En ce qui concerne les nitrites (et les nitrates) ce sont des ingrédients extrêmement importants pour la spécificité de ces produits. Ils sont utilisés en tant que conservateur (leur rôle dans la maîtrise du botulisme est bien connu). Il a été démontré qu’ils pouvaient aussi contribuer à la maîtrise de Listeria monocytogenes. C’est à ce rôle qu’ils doivent leur statut de conservateur. Ils ont aussi une importante fonction organoleptique, puisqu’on leur doit le goût caractéristique de salaison et la couleur des produits. En 2008, les règles d’utilisation des nitrites et des nitrates dans les produits à base de viande ont été revues : - suppression des nitrates pour les produits cuits. - diminution de la dose d'utilisation => actuellement 150 mg/kg de nitrites dans les produits à base de viande et 150 mg/kg dans les produits non traités thermiquement. Aujourd'hui, les doses utilisées par les fabricants sont souvent inférieures aux limites réglementaires. BON A SAVOIR : • Seuls les additifs qui ont apporté la preuve de leur efficacité et de leur sécurité sont utilisés. Ils sont présents toujours dans un but précis et selon des seuils précis, encadrés par des textes réglementaires. • Trois directives (94/35/EC, 94/36/EC, 95/2/EC) et un règlement européen (1333/2008) établissent la liste des additifs pouvant être employés (selon le principe de la liste positive), les produits alimentaires dans lesquels ils peuvent être ajoutés et leurs concentrations maximales. • Les autorisations d’utiliser ou non un additif et le niveau d’utilisation reposent sur l’examen de toutes les données toxicologiques disponibles. À partir de ces données, une dose maximale n’ayant aucun effet toxique démontrable est déterminée. C’est la « dose sans effet » (DSE), utilisée pour calculer la « dose journalière admissible » (DJA) pour chaque additif alimentaire. La DJA fournit une grande marge de sécurité (100 fois la DSE) et stipule qu’à cette dose, un additif alimentaire peut être consommé quotidiennement toute la vie, sans aucun effet indésirable sur la santé. VOS PATIENTS BIEN EN PARLER À VOS PATIENTS BIEN EN PARLER À VOS PATIENTS BIEN EN PARLER À VOS PATIENTS 19 Bons réflexes Bons réflexes BIEN EN PARLER À VOS PATIENTS Quelques bons réflexes Voici quelques rappels de bon sens nutritionnel pour réapprendre à vos patients à mieux consommer les charcuteries et les morceaux de viande de porc. 1 Inutile de se priver totalement de charcuteries. Les consommer en alternance d’un aliment du groupe viande, poisson, œuf. Ex. de repas : • 40 g de pâté de campagne, pain aux céréales, 1 soupe de légumes variés, 1 yaourt aux fruits, 1 poire. • Salade mâche, filet mignon et ses 2 gratins (pomme de terre et courgettes), compote de pommes. 2 Varier et alterner les charcuteries consommées et morceaux choisis de viandes de porc d’un repas à l’autre. Ex : Saucisson sec un midi. Puis lors d’un dîner, du jambon sec ou cuit. 3 Bien lire les étiquettes (quand elles existent) pour se familiariser avec leurs apports nutritionnels. Ex : regarder les informations nutritionnelles pour 1 portion et non pas seulement pour 100 g. 4 Apprendre à les consommer en quantité raisonnable : miser sur des tranches fines et des petites portions. Ex : 5 à 6 tranches fines de saucisson sec, jambon sec en chiffonnade… Limiter leur apport en lipides, si le gras est visible, il est 5 possible de le retirer. Ex : le « gras » autour du jambon sec ou le gras visible des côtes de porc. 6 Équilibrer ses repas avec les charcuteries : il s’agit juste de faire les bonnes associations. Miser sur les légumes frais et secs, les fruits et les céréales complètes. Ex : melon / jambon sec, saucisses / lentilles ou haricots blancs, boudin noir / compote de pommes. Limiter les matières grasses ajoutées et les produits gras au 7 sein de votre repas avec de la charcuterie. Ex : quand des rillettes sont au menu, opter de préférence pour un produit laitier frais (ex : yaourt) et garder le fromage pour un autre repas ou un autre jour. Prendre plaisir à les consommer sans culpabiliser : on peut 8 être gourmet et gourmand dans des proportions raisonnables. Dans le cadre de repas variés et équilibrés, charcuteries et viandes de porc ont leur place dans notre alimentation. NTS CLÉS A RETENIR POINTS CLÉS A RETENIR POINTS CLÉS A RETENIR POINTS CLÉS A RETENIR POINTS CLÉS A RETENIR 20 Points clés LES POINTS CLÉS À RETENIR Consommées de façon raisonnable dans le cadre de repas variés et équilibrés, les charcuteries et les viandes de porc ont de nombreux atouts : • Une grande diversité de produits pour une alimentation synonyme de plaisir, convivialité et équilibre alimentaire. • Un large éventail d’apports caloriques (109 à 400 kcal /100 g). • Une richesse en protéines animales de bonne valeur biologique et de bonne digestibilité (de 11 à 28 g /100 g). • Des lipides en quantité variable (de 5 à 40 g) majoritairement insaturés (61%). • Une faible teneur en cholestérol (50 à 150 mg /100 g). • Un complément d’apports intéressants en vitamines et minéraux : principalement vitamines B1, PP, B6, B12, fer, zinc et sélénium. Sel et quantité de gras : que de progrès ! Hier : une baisse substantielle au cours des dernières décennies - Gras : une diminution de 25 à 30 % depuis 30 ans. - Sodium : le taux de sel moyen des charcuteries a baissé de 8 % de 1993 à 2007. Aujourd’hui et demain : signature par les fabricants de la Charte d’Engagement Volontaire de Progrès Nutritionnels dans le cadre du PNNS (Novembre 2010) Un des objectifs est de réduire d’au moins 5 % la teneur moyenne en lipides et en sodium des principaux produits de charcuteries d’ici fin 2013, ainsi que de fixer des seuils maximaux à ne pas dépasser. > Pour en savoir plus, la charte FICT est consultable sur le site du Ministère du Travail, de l’Empoi et de la Santé www.sante-sports.gouv.fr/les-chartes-d-engagements-de-progres-nutritionnels.html • Du côté des éleveurs : des porcs plus maigres, une alimentation à base de produits végétaux principalement (70 à 75 %). • Du côté des fabricants : optimisation des recettes et des procédés de fabrication pour une baisse des apports en sel et gras. • Du côté des procédés de conservation : la chaîne du froid a permis d’améliorer la qualité microbiologique des produits et d’optimiser la conservation. MENUS MENUS MENUS MENUS MENUS Menus MENUS 21 ON CUIT MB JA L’entrée 1 Soupe aux légumes (200 g) Le plat Des endives au jambon cuit (90 g soit 2 tranches de jambon 400 g en tout) + sauce Béchamel + râpé (amidon de la farine, calcium du lait et du fromage) Le dessert 150 g de pruneaux (riches en potassium et anti-oxydants). Avec le pain (50 g), l’apport énergétique est voisin de 720 kcal. Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 23 % 29 % 48 % DONS LAR L’entrée Céleri rave aux lardons (180 g) Le plat 1 petite portion de cabillaud au four (70 g) + riz complet (150 g) Le dessert 1 sorbet aux fruits (125g) + quelques sablés (50 g) Avec le pain (50 g), ce repas atteint 770 kcal environ. Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 19 % 23 % 58 % BON SEC JAM L’entrée 1 demi-pamplemousse Le plat 2 tranches de jambon sec (60 g) + épinards avec une bonne quantité de sauce béchamel (275 g) Le dessert 1 part de gâteau de Savoie (80 g) + 1 crème-dessert (125 g) Avec le pain (50 g), ce repas atteint 750 kcal environ. Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 18 % 22 % 60 % PÂT É CAMPAGNE DE L’entrée 1 tartine de pâté de campagne (40 g de pâté / 1 tranche de pain) Le plat Des tagliatelles (200 g) au saumon (70 g) + 2 cuillerées à soupe (20 g) de crème fraîche allégée Le dessert 1 banane flambée (150 g) Avec le pain (50 g), ce repas atteint 730 kcal. Analyse du repas : RIL LETTES Protéines Lipides Glucides 17 % 30 % 53 % L’entrée 1 tartine de rillettes (40 g de rillettes / 1 tranche de pain) Le plat 1 filet de lieu au four (100 g) sur un lit de tomates provençales (100 g) + du riz semi-complet (100 g) = un plat peu gras, bien glucidique avec un bon apport en fibres. Le dessert 1 tartelette aux fruits (80 g) Avec le pain (50 g), ce repas atteint 770 kcal. Analyse du repas : S MENUS MENUS MENUS MENUS MENUS Menus MENUS 22 AU Protéines Lipides Glucides 21 % 33 % 46 % CISSON SEC L’entrée 5 tranches de saucissons secs Le plat Des lasagnes végétariennes (lasagnes avec une farce composée de courgettes, carottes, oignons longuement mijotés dans un coulis de tomates avec un filet d’huile d’olive en tout 350g) Le dessert 1 fromage blanc à 20 % de MG (125 g) + 1 salade de fruits (200 g) Accompagné d’un morceau de pain, ce repas atteint 810 kcal. Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 17 % 22 % 61 % BO IN UD N OIR L’entrée Lentilles en salade (40 g) Le plat 1 portion de boudin (120 g) + pommes (250 g) cuites au four Le dessert 1 yaourt (0% de MG) sucré (125 g) + framboises (125 g) Avec le pain (50 g), ce repas atteint 730 kcal. A Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 15 % 31 % 54 % OUILLETTE ND L’entrée Quelques radis (100 g) accompagnés de beurre (5 g) Le plat 1 andouillette poêlée (sans jus de cuisson) + blancs de poireaux et oignons (250 g) « fondus » longuement à la poêle non adhésive (5 g d’huile) Le dessert 1 compote d’abricots (200 g) Accompagné d’un morceau de pain, ce repas apporte 770 kcal Analyse du repas : E ISS Protéines Lipides Glucides 19 % 32 % 49 % DE STRASB RG OU SAU C MENUS MENUS MENUS MENUS MENUS Menus MENUS 23 L’entrée Des crevettes (100 g, non décortiquées) Le plat 2 saucisses (70 g) avec de la purée de pois cassés (150 g) Le dessert 1 yaourt nature sucré (125 g) + des kiwis (150 g) Toujours avec 50 g de pain, au total, ce menu n’excède pas 780 kcal Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 24 % 31 % 45 % ESC AL E DE JAMBON OP IT CU L’entrée 1 demi-pamplemousse (sucré avec 1 cuillère à café de sucre) Le plat Escalope de porc panée sésame et parmesan + céleri-branche à la tomate (250 g) Le dessert Fromage blanc à 20% de MG (100 g) au coulis de fruits rouges Avec le pain (50 g), ce repas atteint 750 kcal. environ. T N ON CU M IG I Protéines Lipides Glucides 36 % 17 % 47 % T FIL E Analyse du repas : L’entrée Toast de chèvre frais sur lit de salade Le plat Filet mignon de porc et son duo d’épices et coriandre + quinoa aux poivrons rouges et verts (200 g) Le dessert Salade de fruits frais (150 g) Avec le pain (50 g), ce repas atteint 910 kcal. environ. Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 33 % 18 % 49 % ÉCHINE CUI ES TE CÔ T MENUS MENUS MENUS MENUS MENUS Menus MENUS 24 L’entrée Tzatziki ou salade de champignons crus à la ciboulette (100 g) Le plat Côte de porc sans os crème fraîche et poivre + haricots verts sautés (200 g) avec 5 g de matières grasses Le dessert Crème au thé jasmin Avec le pain (50 g), ce repas atteint 785 kcal. environ. Analyse du repas : Protéines Lipides Glucides 32 % 27 % 41 % 100 35 35 100 100 100 30 40 40 40 40 40 POIDS PORTION MOYENNE g 97 303 302 295 346 339 422 429 323 336 352 334 100 g 97 106,05 105,70 295,00 346,00 339,00 126,60 171,60 129,20 134,40 140,80 133,60 Portion CALORIES kcal 5,00 5,30 5,29 5,00 17,00 17,00 14,00 9,00 6,46 7,00 7,04 7,00 % RNJ3 16,90 12,40 13,20 18,80 15,20 16,10 26,60 15,30 11,80 15,80 10,60 23,80 100 g 16,90 4,34 4,62 18,80 15,20 16,10 7,98 6,12 4,72 6,32 4,24 9,52 Portion PROTÉINES g 1,00 0,90 1,00 1,00 0,70 0,90 0,10 3,62 1,62 2,50 2,00 0,35 0,32 1,00 1,00 0,70 0,27 0,04 1,45 0,65 1,00 0,80 Portion GLUCIDES g 100 g 1. Source : Ciqual 2008 2. Source : Inaporc (étude nutritionnelle viande fraîche réalisée par l'IFIP en 2008 - www.leporc.com) 3. RNJ d'une portion pour un adulte avec un apport moyen de 2000 kcal. Ces valeurs et les portions peuvent varier selon l’âge, le sexe et l’activité physique. 4. source OQALI 2009 5. CICT * variable selon les espèces animales. 5 Tripes Saucisse de Strasbourg Saucisse de Francfort Saucisse de Toulouse cuite Saucisse de Morteau cuite à l'eau Saucisse de Montbéliard Saucisson sec Rillettes pur porc Mousse de foie Pâté de campagne Pâté de foie de porc Lardons natures cuits SELECTION PRODUITS (Cuits si cuisson) 3,00 27,70 27,30 24,00 31,30 30,20 36,404 40,80 29,00 29,60 33,30 25,70 100 g 3,00 9,70 9,56 24,00 31,30 30,20 10,924 16,32 11,60 11,84 13,32 10,28 Portion LIPIDES g * 9,82 10,40 9,29 12,70 11,40 12,70 14,30 10,40 10,70 12,70 12,90 100 g * 3,44 3,64 9,29 12,70 11,40 3,81 5,72 4,16 4,28 5,08 5,16 Portion Dont saturés g 66,40 64,00 88,50 77,30 65,00 91,00 84,80 125,00 125,00 95,00 80,60 100 g 23,24 22,40 88,50 77,30 65,00 27,30 33,92 50,00 50,00 38,00 32,24 Portion CHOLESTÉROL mg 0,70 730,004 730,004 686,00 809,00 710,00 1820,004 465,00 810,00 670,00 657,00 1646,00 100 g 0,70 255,504 255,504 686,00 809,00 710,00 546,004 186,00 324,00 268,00 262,80 658,40 Portion SODIUM mg RITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 VALEURS NUTRITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 100 35 35 100 100 100 30 40 40 40 40 40 POIDS PORTION MOYENNE g 0,95 2,66 0,90 0,80 0,90 1,41 0,90 4,40 5,50 3,16 0,50 100 g 0,33 0,93 0,90 0,80 0,90 0,42 0,36 1,76 2,20 1,26 0,20 Portion FER mg 1. Source : Ciqual 2008 2. Source : Inaporc (étude nutritionnelle viande fraîche réalisée par l'IFIP en 2008 - www.leporc.com) 5. CICT Tripes5 Saucisse de Strasbourg Saucisse de Francfort Saucisse de Toulouse cuite Saucisse de Morteau cuite à l'eau Saucisse de Montbéliard Saucisson sec Rillettes pur porc Mousse de foie Pâté de campagne Pâté de foie de porc Lardons natures cuits SELECTION PRODUITS (Cuits si cuisson ) 1,15 1,38 2,20 1,90 0,00 2,65 2,30 2,55 2,50 1,48 2,10 100 g 0,40 0,48 2,20 1,90 0,00 0,80 0,92 1,02 1,00 0,59 0,84 Portion ZINC mg 5,00 2,00 9,00 7,00 0,00 10,40 7,50 0,00 20,50 14,00 12,00 100 g 1,75 0,70 9,00 7,00 0,00 3,12 3,00 0,00 8,20 5,60 4,80 Portion SÉLÉNIUM μg 0,39 0,30 0,40 0,41 0,25 0,90 0,06 0,50 0,14 0,10 0,59 100 g 0,14 0,11 0,40 0,41 0,25 0,27 0,02 0,20 0,06 0,04 0,24 Portion B1 mg 0,20 0,20 0,21 0,14 0,16 0,30 0,18 0,50 1,14 0,80 0,16 100 g 0,07 0,07 0,21 0,14 0,16 0,09 0,07 0,20 0,46 0,32 0,06 Portion B2 mg 2,40 2,40 4,40 3,75 2,80 7,40 3,05 0,00 8,13 11,60 6,90 100 g 0,84 0,84 4,40 3,75 2,80 2,22 1,22 0,00 3,25 4,64 2,76 Portion PP mg 0,11 0,10 0,24 0,27 0,20 0,60 0,12 0,50 0,20 0,30 0,42 100 g 0,04 0,04 0,24 0,27 0,20 0,18 0,05 0,20 0,08 0,12 0,17 Portion B6 mg 0,06 0,50 0,41 0,49 1,00 1,00 0,08 0,50 0,60 6,00 0,67 100 g 0,02 0,18 0,41 0,49 1,00 0,30 0,03 0,20 0,24 2,40 0,27 Portion B12 μg RITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 VALEURS NUTRITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 30 45 125 125 30 40 125 100 100 100 100 100 POIDS PORTION MOYENNE g 236 120 261 249 477 270 303 168 194 304 227 150 100 g 70,80 54,00 326,25 311,25 143,10 108,00 378,75 168,00 194,00 304,00 227,00 150,00 Portion CALORIES kcal 3,54 2,70 16,31 15,56 7,16 5,40 18,94 8,40 9,70 15,20 11,35 7,50 % RNJ3 27,40 21,40 14,80 11,60 23,80 22,50 24,50 26,10 34,00 27,60 32,50 36,00 100 g 8,22 9,63 18,50 14,50 7,14 9,00 30,63 26,10 34,00 27,60 32,50 36,00 Portion PROTÉINES g 0,54 0,50 1,80 4,10 1,15 0,20 1,00 0,16 0,23 2,25 5,13 0,35 0,08 1,25 Portion GLUCIDES g 100 g 1. Source : Ciqual 2008 2. Source : Inaporc (étude nutritionnelle viande fraîche réalisée par l'IFIP en 2008 - www.leporc.com) 3. RNJ d'une portion pour un adulte avec un apport moyen de 2000 kcal. Ces valeurs et les portions peuvent varier selon l’âge, le sexe et l’activité physique. 4. source OQALI 2009 * variable selon les espèces animales. Jambon sec, découenné, dégraissé Jambon cuit supérieur Boudin noir poêlé Boudin blanc poêlé Chorizo sec Andouille Andouillette poêlée Filet mignon cuit au four Rôti en filet cuit au four Côte d'échine cuite poêlée Rôti d'épaule cuit au four Escalope de jambon cuite poêlée SELECTION PRODUITS (Cuits si cuisson ) 13,80 3,60 21,60 20,70 41,90 20,00 22,30 7,10 6,10 21,50 10,80 6,20 100 g 4,14 1,62 27,00 25,88 12,57 8,00 27,88 7,10 6,10 21,50 10,80 6,20 Portion LIPIDES g 4,70 0,84 11,70 * 15,70 9,64 10,80 2,50 2,60 9,10 4,00 2,30 100 g 1,41 0,38 14,63 * 4,71 3,86 13,50 2,50 2,60 9,10 4,00 2,30 Portion Dont saturés g 66,00 56,40 73,80 50,00 108,00 330,00 344,00 79,00 77,00 104,00 98,00 100,00 100 g 100 g Portion SODIUM mg 19,80 2105 631,50 25,38 820,004 369,004 92,25 749,00 936,25 62,50 711,00 888,75 32,40 1730,00 519,00 132,00 1130,00 452,00 430,00 1090,00 1362,5 50,00 50,00 79,00 59,00 59,00 77,00 104,00 83,00 83,00 81,00 81,00 98,00 100,00 76,00 76,00 Portion CHOLESTÉROL mg RITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 VALEURS NUTRITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 30 45 125 125 30 40 125 100 100 100 100 100 POIDS PORTION MOYENNE g 1,40 0,75 22,80 1,90 2,80 2,40 2,30 1,10 0,59 1,59 1,76 0,87 100 g 0,42 0,34 28,50 2,38 0,84 0,96 2,88 1,10 0,59 1,59 1,76 0,87 Portion FER mg 1. Source : Ciqual 2008 2. Source : Inaporc (étude nutritionnelle viande fraîche réalisée par l'IFIP en 2008 - www.leporc.com) Jambon sec, découenné, dégraissé Jambon cuit supérieur Boudin noir poêlé Boudin blanc poêlé Chorizo sec Andouille Andouillette poêlée Filet mignon cuit au four Rôti en filet cuit au four Côte d'échine cuite poêlée Rôti d'épaule cuit au four Escalope de jambon cuite poêlée SELECTION PRODUITS (Cuits si cuisson ) 2,38 1,90 0,70 1,30 2,30 3,40 4,30 2,00 2,20 4,40 4,60 2,30 100 g 0,71 0,86 0,88 1,63 0,69 1,36 5,38 2,00 2,20 4,40 4,60 2,30 Portion ZINC mg 7,00 10,00 11,00 0,00 4,90 24,00 19,00 10,00 11,00 12,00 10,00 13,00 100 g 2,10 4,50 13,75 0,00 1,47 9,60 23,75 10,00 11,00 12,00 10,00 13,00 Portion SÉLÉNIUM μg 1,20 0,71 0,05 0,04 0,47 0,05 0,03 0,94 0,69 0,65 0,65 0,88 100 g 0,36 0,32 0,06 0,05 0,14 0,02 0,04 0,94 0,69 0,65 0,65 0,88 Portion B1 mg 0,30 0,23 0,06 0,13 0,26 0,28 0,15 0,22 0,12 0,27 0,32 0,25 100 g 0,09 0,10 0,08 0,16 0,08 0,11 0,19 0,22 0,12 0,27 0,32 0,25 Portion B2 mg 8,70 5,55 0,53 2,38 4,60 1,55 0,96 7,00 7,40 4,50 5,90 9,70 100 g 2,61 2,50 0,66 2,98 1,38 0,62 1,20 7,00 7,40 4,50 5,90 9,70 Portion PP mg 0,60 0,32 0,09 0,00 0,32 0,12 0,09 0,32 0,24 0,23 0,25 0,34 100 g 0,18 0,14 0,11 0,00 0,10 0,05 0,11 0,32 0,24 0,23 0,25 0,34 Portion B6 mg 0,50 0,06 0,20 0,00 0,93 1,35 0,91 1,02 0,90 1,31 1,17 1,12 100 g 0,15 0,03 0,25 0,00 0,28 0,54 1,14 1,02 0,90 1,31 1,17 1,12 Portion B12 μg RITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 VALEURS NUTRITIONNELLES CHARCUTERIES 1 ET VIANDE DE PORC 2 INFORMATIONS NUTRITIONNELLES mars 2011 Pour toute information sur les produits de charcuterie et la viande de porc infocharcuteries.fr et leporc.com