COC NANDO

Transcription

COC NANDO
avec Sophie Langevin et Myriam Gracia
Théâtre du Centaure
mise en scène Jérôme Konen
assistante à la mise en scène Daliah Kentges
scénographie et costumes Trixi Weis
création musicale Emre Sevindik
“Am Dierfgen” 4, Grand-Rue Luxembourg
traduction française
Agathe Mélinand, Catherine Soriano
(+352) 22 28 28 [email protected]
11, 12, 16, 18, 19, 23, 25 et 26 octobre à 20h00
10, 13, 17, 20, 24, et 27 octobre 2013 à 18h30
de Lucia Laragione
© bos h ua
COC NANDO
FACT SHEET
COCINANDO
de Lucia Laragione (AR)
Création 2013
En langue française
Titre Original : Cocinando con Elisa (1993)
Traduction : Agathe Mélinand, Catherine Soriano
DISTRIBUTION
Avec : Sophie Langevin et Myriam Gracia
Mise en scène : Jérôme Konen
Scénographie et costumes : Trixi Weis
Création musicale : Emre Sevindik
Création lumières : Patrick Grandvuilemin
Assistante à la mise en scène : Daliah Kentges
Photographie : Bohumil Kostohryz
Production : Théâtre du Centaure
Soutien : Ministère de la Culture, Ville de Luxembourg,
Fonds Culturel National
CRÉATION
Théâtre du Centaure | “Am Dierfgen” 4, Grand Rue | L-1660 Luxembourg
Première le 10 octobre 2013 à 18h30, suivie de représentations
les 13, 17, 20, 24 et 27 octobre 2013 à 18h30
ainsi que les 11, 12, 16, 18, 19, 23, 25 et 26 octobre 2013 à 20h00
de
2
LA PIÈCE ET L’AUTEUR
SYNOPSIS
Cocinando met en scène des femmes...qui cuisinent. Mais ici, l’apprentissage de la cuisine est montré
comme un exercice choquant, tyrannique entre femmes. Mutiler, étriper, désosser, disséquer le corps des
animaux sont des pratiques violentes et sanguinaires.
Et c’est ainsi qu’une innocente recette de cuisine se transforme en épouvantable exercice de mise à
mort...
LUCIA LARAGIONE
Lucia Laragione est née à Buenos Aires en 1946. Son père est l’écrivain Raoul Laragione (Raoul Lara).
Elle s’intéresse tôt au théâtre ; elle entre au Conservatoire d’art dramatique, étude l’histoire du théâtre,
est assistante à la mise en scène de Norma Aleando (en 1976). Elle se consacre cependant à l’écriture,
publie de la poésie (Poemes angelicas, 1973 ; La Rosa inexistente, 1979) et des livres pour enfants et
adolescents (La Bicicleta valodora, 1984 ; Llora de rise, 1989 ; El Pirata y la Luna, 1991 ; El mar en la
piedra, 1993 ; Amores que matan, 1997 ; Tratado universal de monstruos, 1999).
Cocinando con Elisa, écrite en 1993, est sa première : créée en 1994 en Argentine et à Madrid, elle a
obtenu le prix espagnol Maria Teresa Leon. Lucia Laragione a écrit depuis La Fogatera (1997), El Silencio
de las tortugas (1999) et Palabristas (théâtre pour enfants, 2000).
COCINANDO OU LE GOÛT DU SANG
La cuisine est un lieu sacrificiel. Ceux qui font à manger quotidiennement n’y pensent pas ou évitent d’y
penser : trop d’idées liées au meurtre et à la mort viendraient les hanter. Mais qu’un auteur de théâtre
vienne mettre l’ « office » sur scène et qu’il nous jette au visage la férocité des préparations culinaires
quand elles malaxent des viandes, jettent dans l’eau bouillante des animaux vivants et pratiquent un
simulacre de rites sanguinaires, le regard change. La banalité de ces actions nécessaires à la survie et au
plaisir de l’être humain s’efface. Une évidence, inscrit dans notre condition humaine, surgit avec violence
: nous ne pouvons vivre sans la mort d’autres êtres vivants.
On a beaucoup vu la cuisine au théâtre, mais pas ainsi. L’écrivain argentin Lucia Laragione nous dit tout à
fait autre chose que ses prédécesseurs sur le terrain trop épicurien de la « bouffe » au théâtre. Elle vient
nous couper l’appétit, un peu comme les repas cannibales des tragédies antiques ou du Titus Andronicus
de Shakespeare déclenchent chez nous des hoquets de dégoûts fascinés. Mais Cocinando (En cuisinant)
ne prétend pas susciter l’épouvante de façon immédiate, pas plus qu’elle ne donne de leçons – l’auteur
ne nous reproche pas d’avoir besoin de viande, elle donne à voir l’envers du plaisir gastronomique, qui
repose sur quelques massacres apparemment innocents.
Elle le fait d’une manière d’abord légère. Le gibier est suspendu aux poutres de l’office où se passe
l’action. C’est peu à peu que l’horreur du rituel se met en place, que les lames découpent les chairs, que
le sang coule et que l’exigence d’animaux morts se multiplie. C’est peu à peu que la jeune apprentie
de
3
LA PIÈCE ET L’AUTEUR
découvre qu’il faut castrer les écrevisses vivantes, « chasser » les escargots par centaines et se procurer
du fœtus de veau !
En réalité, Lucia Laragione n’écrit pas une pièce vengeresse contre les cuisiniers et les cuisinières. Elle
met en scène le sadisme. La complaisance maladive du chef de cuisine, Nicole, est l’un des éléments d’un
sadisme à plusieurs étages : violence des sacrifices culinaires, brutalité de l’autorité (Nicole enseigne le
métier à Elise, mais veut contrôler sa vie privée), inhumanité de tout ce qui est invisible et s’avère aussi
présent que les deux personnages solitaires – les grands bourgeois qui commandent ces festins, le
système social qui broie les petits ou en fait ses instruments.
La pièce est-elle une métaphore de l’Argentine ? Certainement, mais Lucia Laragione se garde bien de
l’affirmer. Elle est issue d’une famille qui connut trop bien la dictature et voyait surgir la police à tout
moment. Mais elle évite les équivalences directes et le message politique exprimé. Le symbolique et le
réel s’enchevêtrent de façon à laisser le spectateur se débrouiller avec cette étrange leçon d’art culinaire,
qui laisse entendre que certaines sociétés fonctionnent comme des cuisines vampiriques.
- Gilles Costaz -
de
4
L’ÉQUIPE
JÉRÔME KONEN | MISE EN SCÈNE
Jérôme Konen a suivi une formation en Arts du Spectacle et Audiovisuel
à l’Université Paul Verlaine de Metz. En 2010, il a travaillé avec Anne
Simon pour les pièces Kult (Falk Richter, Théâtres des Casemates)
et Dow Jones (Nico Helminger, Théâtre National du Luxembourg),
a été producteur exécutif de la première édition du « Fundamental
Monodrama Festival » - un travail reconduit en 2011, 2012 et 2013 - et
a mis en espace les lectures proposées par Valérie Bodson et Jérôme
Varanfrain dans le cadre de la « 10e Nuit des Musées ». En 2011, il a
notamment été assistant à la mise en scène d’Anne Simon pour La
putain respectueuse de Sartre au Théâtre National du Luxembourg et
de Martin Engler pour Naissance de la Violence de Jérôme Richer au
Théâtre du Centaure. La même année, il a monté Le Rôle Qui Je Suis
de Rafaël Kohn au Kulturhaus Niederanven et à la Kulturfabrik d’Esch/
Alzette.
En 2012, il a assisté Anne Simon aux créations de Prometheus - We
are the Gods now au Théâtre National du Luxembourg, ainsi que de
Renert de Fuus am Frack an a Maansgréist de Michel Rodange au
Théâtre des Capucins. Avec Jean-Guillaume Weis, il a mis en scène
N...[éclats] - Lecture scénique des Cahiers de Nijinski de Vaslav Nijinski au MUDAM Luxembourg - Musée
d’Art Moderne Grand-Duc Jean et au Centre de Création Chorégraphique TROIS C-L. La même année,
en collaboration avec le Kulturhaus Niederanven et à la Kulturfabrik d’Esch/Alzette, il a crée avec grand
succès Les règles du savoir-vivre dans la société moderne de Jean-Luc Lagarce.
En 2013, il dirigera Sophie Langevin et Myriam Gracia dans Cocinando de Lucia Laragione au Théâtre
du Centaure et continuera son travail de chargé de production pour Stéphane Ghislain Roussel, Yuko
Kominami, Tania Soubry, Bernard Baumgarten et l’a.s.b.l. Fundamental de Steve Karier.
D’autre part, Jérôme Konen est le coordinateur du « Danz Festival Lëtzebuerg » et l’un des commissaires
du projet « Many Spoken Words », cycle de soirées littéraires au MUDAM Luxembourg - Musée d’Art
Moderne Grand-Duc Jean, dans le cadre duquel il a notamment collaboré avec Sophie Langevin, Patrick
Corillon, Stéphane Ghislain Roussel, Ian de Toffoli, et Claudine Muno.
TRIXI WEIS | SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES
La fantasque Trixi Weis, qui a mené ses études en sculpture à Bruxelles et en techniques multimedia à
Prague, est une personnalité très attachante de la scène artistique luxembourgeoise. Sorte de Peter Pan,
de petite chipoteuse comme la qualifie Beryl Koltz, de grande rêveuse, elle aime teinter ses productions
d’une touche autobiographique et nous faire pénétrer dans un original, attendrissant et parfois bouleversant
univers. Si son talent et son inventivité la mènent aujourd’hui à exposer à travers le monde - notamment
en France, Hollande et au Japon - elle reste cependant fidèle à l’invitation des galeries locales.
En tant que scénographe, Trixi Weis a entre autres participé aux spectacles Juliette / Juliette (Mise en
scène : Jari Juutinen, Théâtre du Centaure, 2010) ; Logozoo (Chorégraphie : J.G. Weis, Théâtre National
du Luxembourg, 2010) et Ulysses (Chorégraphie : J.G. Weis, Philharmonie de Luxembourg, 2010)
de
6
L’ÉQUIPE
SOPHIE LANGEVIN | NICOLE
Sophie Langevin, née en 1970, est comédienne et
metteur en scène. Elle débute en 1986 au Théâtre des
Capucins avec Marc Olinger, qui est son professeur au
Conservatoire. En 1990, elle intègre la Kleine Akademie
à Bruxelles et travaille sous la direction de Luc Desmet
et Karel-Maria Deboek.
De 1986 à 1995, elle joue plus d’une quinzaine de
spectacle principalement au Théâtre des Capucins sous
la direction de Marc Olinger, Claudine Pelletier et Louis
Bonnet. En 1996, elle rejoint l’équipe permanente de La
Comédie De Saint Etienne et joue plus d’une dizaine
de spectacles sous la direction de Daniel Benoin, Paul
Charieras et Louis Bonnet et met en scène Juliette de Michel Azama en collaboration artistique avec
Bruno Andrieux.
En 1998, elle quitte la Comédie de Saint Etienne et commence des collaborations avec différentes
compagnies indépendantes ; elle travaille avec en autre Pascal Antonini, Lotfi Achour, Gilles Granouillet,
La compagnie Octavio et la compagnie de marionnettes La S.O.U.P.E dirigée par Eric Domenicone. En
2006, elle retrouve le Luxembourg et joue entre autre sous la direction de Marja-Leena Junker, Myriam
Muller et Jules Werner ainsi que de Charles Muller. En tant que metteur en scène, elle a monté La nuit
juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès, Je ne suis jamais allé à Bagdad de l’auteur portugais Abel
Neves, L’Homme assis dans le couloir de Marguerite Duras, et Les pas perdus de Denise Bonnal.
MYRIAM GRACIA | ELISA
Myriam Gracia, née en 1970, est comédienne. Elle a été formée
à Barcelone au Estudio Nancy Tuñón, ainsi qu’aux écoles de
théâtre Musical Memory et El Timbal, où elle a pû suivre un
enseignement pluridisciplinaire regroupant art dramatique,
chant et danse. En Espagne, son pays natal, elle a collaboré avec
de nombreuses compagnies, dont El Timbal et Els Comediants,
et a été distribuée dans plusieurs comédies musicales de la
compagnie Dreams Teatre.
Au Luxembourg, on a pû découvrir Myriam Gracia notamment
à l’Abbaye de Neumünster (L’Eldorado de la Méduse, Mise en
scène : Charles Muller), au Théâtre du Centaure (Mythique.
com, Mise en scène : Christian Mignani), et au Théâtre Ouvert
de Luxembourg (Elle voit des nains partout, Mise en scène :
Joël Delsaut). Sur le grand écran, elle a joué sous la direction
de Andy Bausch dans Deepfrozen et de Christian Neuman dans
She, he, it. Par ailleurs, Myriam Gracia est enseignante à l’Ecole
Privée de Théâtre d’Alain Holtgen-Steffen.
de
7
REVUE DE PRESSE
Le Quotidien, 10 octobre 2013
de
8
KULTUR
Jean Schaack, un artiste
aux multipples talents
la
12 ocen
ion
us le
sstelà un
Art à
vrir
ère
nom.
s aue
u pus
mee),
nuit.
rtsdag
n
éiwer,
t
ch
arlo
„Lëtn
ra
reneesna
Texsch30
née
es du
REVUE DE PRESSE
De l'autre côté
du miroir
Une exposition rassemble l'intégralité
des œuvres du peintre au MNHA. Pages 18-19
Fabienne Biver est l'auteur
en résidence du TNL. Page 18
Théâtre du Centaure
l
ands
sera
ünsde
uitaffet la
13.
on
ouer
e ans,
s vite
14
e muCe
c
ean-Marc
servar tél.:
17
Un terrible plat mijoté
«Cocinando» de Lucia Laragione
PAR STEPHANE GILBART
Au Théâtre du Centaure, Jérôme
Konen installe le public dans une
atmosphère fantastique avec sa
mise en scène de «Cocinando» de
Lucia Laragione. Comme elle est
mystérieuse et inquiétante cette
cuisinière-là!
Dès son entrée dans la petite salle
du Centaure, le spectateur est
plongé dans une étrange atmosphère: sur le plateau du théâtre,
une espèce de forêt aux branches
entrelacées entre lesquelles il faut
se frayer un passage.
Au centre de ce plateau, une
table de travail: bouteilles, casseroles, ustensiles de cuisine en tous
genres. Suspendue là-haut, la tête
d’un énorme sanglier aux crocs
menaçants. Des sons aussi, «naturels», mais travaillés et donc inquiétants. Des lumières qui déréalisent le lieu. Tout cela – qui est
remarquablement dû pour le décor à Trixi Weis, pour les sons à
Emre Sevindik et pour la lumière à
Patrick Grandvuillemin – est éminemment «fantastique».
Tel est en effet le choix de mise
en scène qui s’est imposé à Jérôme
Konen quand il a découvert «Cocinando», et qu’il a développé en
toute cohérence significative.
C’est un terrible plat qui va mijoter dans cette cuisine-là!
Nicole y règne tyranniquement.
Elle y prépare, impitoyablement,
pourrait-on écrire, quelques-unes
des plus fabuleuses recettes de
«cuisine régionale française»
conçues par les plus grands des
cuisiniers français. Et l’on prend
conscience avec elle que la cuisine
est massacre préalable!
Dans son antre souterrain –
comme la salle du Centaure! –, elle
se dévoue tout entière à «Madame» et à «Monsieur», références suprêmes qu’on ne verra ni
n’entendra jamais. Comme elle aspire à prendre quelques congés,
Jérôme Konen installe le public dans une atmosphère fantastique.
«Madame» l’a invitée à former une
remplaçante, Elisa, une jeune
femme venue d’ailleurs.
Rigidité des traits du visage,
scansion autoritaire des mots
Nicole – magnifiquement incarnée
par Sophie Langevin, dans la rigidité des traits du visage, la scansion autoritaire des mots, la violence de ses réactions physiques –
apparaît comme un bloc de suffisance, d’exigences sans contestation possible, de sadisme. Et pourtant, quelques failles apparaissent,
dans la brutalité irrépressible de
certains de ses gestes, dans son
rapport à la boisson (elle prend sa
part sur toute ration d’alcool exigée par une recette), dans ses commentaires à propos de ses maîtres,
de leurs invités, de Mendes, le
régisseur du domaine.
Qui est-elle exactement? Quelle
est la vérité de ses affirmations
péremptoires? Pourquoi cette
exaspération de sa personnalité?
Pourquoi ce désir perpétuel de
vengeance? Quels sont – quels ont
été ses rapports réels avec Madame, Monsieur et Mendes? Quant
à la jeune Elisa – si justement aux
antipodes de Nicole dans son interprétation nuancée, souple, par
Myriam Gracia –, qui est-elle vraiment elle aussi? Nous ne le saurons que bien tard. Et comment
disparaît-elle? Et cet enfant que
nourrit, gave finalement Nicole,
que va-t-il devenir en ce lieu?
Les mystères abondent; et le
spectateur sursaute tout à coup
quand Nicole hurle à la vision d’un
rat surgissant dans sa cuisine, et
qu’elle finira par empoisonner; et
le spectateur s’effraye quand Nicole brandit un couteau à désosser; et le spectateur s’interroge
quand il entend des coups de feu
ou quand il apprend que Monsieur
(PHOTO: BOHUMIL KOSTOHRYZ)
s’est fait embrocher par un
énorme sanglier – celui dont la
tête est suspendue?
Jérôme Konen a donc réussi à
faire voir, entendre et ressentir sa
lecture personnelle de «Cocinando». Une lecture qui n’occulte
pas d’autres sous-jacences du
texte, d’autres questionnements à
son propos: ne pourrait-on y entendre également une évocation
de l’Argentine sous le joug de
l’oppression? N’est-il pas aussi une
parabole de ces effrayantes luttes
de pouvoir qui semblent caractériser toutes les relations humaines?
N’est-il pas une mise en évidence
originale des secrets que chacun
d’entre nous cache derrière le rideau des apparences exhibées?
Représentations au Théâtre du Centaure les 16,
18, 19, 23, 25 et 26 octobre à 20h00 ainsi que les
13, 17, 20, 24 et 27 octobre à 18h30. Réservations
au 22 28 28 ou sur [email protected].
Luxemburger Wort, 12 octobre 2013
Startschuss für das „Cineast-Festival“
Über 50 Filme werden bis zum 27. Oktober gezeigt
Am Donnerstagabend fand im
Utopolis die große Eröffnungsgala
des diesjährigen „Cineast-Filmfesde
tival“ statt. Auf dem
Programm
stand die Premiere von Andrzej
den von einer internationalen
Jury, der u. a. der Luxemburger
Produzent Bernard Michaux und
Regisseur Donato Rotunno angehören, vergebenen Preis. Über die
9
LE THÉÂTRE DU CENTAURE
Le Théâtre du Centaure, actuellement sous la direction artistique de Marja-Leena Junker, est un théâtre
privé, fondé en 1973 à l’initiative de Philippe Noesen. Il fonctionne sans interruption depuis cette date et
a crée à ce jour plus de 150 pièces de théâtre. La programmation favorise le théâtre contemporain tout
en présentant de nouvelles créations de pièces classiques. Bien représentatif de la vie théâtrale de notre
petit pays où la création est véritablement « européenne », il produit chaque saison de quatre à cinq
créations dans les trois langues pratiquées au Luxembourg et fait souvent appel à des équipes artistiques
de plusieurs nationalités.
Depuis sa fondation, le Théâtre du Centaure a pris une place privilégiée dans la vie culturelle du
Luxembourg. Il a été à l’origine de l’art des petites scènes dans le pays. Créant une proximité avec le
spectateur, l’intimité de notre petite salle ajoute à chaque représentation une plus-value relationnelle
entre acteurs et public.
Le Théâtre du Centaure travaille régulièrement sur des scènes plus vastes, en coproduction avec les
théâtres publics du pays. Souvent les productions du Théâtre du Centaure sont aussi présentées en
tournée en France, en Belgique, au Festival Avignon Off ; comme e.a. La nuit juste avant les forêts de
Bernard-Marie Koltés, Histoire de Ronald le Clown de McDonald’s de Rodrigo Garcia, Trahisons de Harold
Pinter, Les Monologues du Vagin de Eve Ensler et Electre de Sophocle.
Le travail du Théâtre du Centaure bénéficie de subventions du Ministère de la Culture, du Fonds Culturel
National et de la Ville de Luxembourg.
Plus d’informations : http://www.theatrecentaure.lu
de
10