Dossier de presse - Mairie19.paris.fr
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Dossier de presse Contact presse : Opus 64 Valérie Samuel Marie Jo Lecerf - Patricia Gangloff Tél.: 01 40 26 77 94 Fax: 01 40 26 44 98 [email protected] [email protected] sommaire p. 5 p. 7 p. 8 Édito WESTERNS AUX INVALIDES Rue de la chute - Royal de Luxe Du 3 au 11 août à 19h30 - Cour d’honneur des Invalides (7e) p. 9 La nuit du western Le 11 août à 23h - Cour d’honneur des Invalides (7e) p.10 p.11 DES PHARES DANS LA VILLE La Chambre d’Isabella - Jan Lauwers / Needcompany Du 17 juillet au 4 août à 20h30 - Le Monfort (Paris 15e) Relâche les 22, 23, 29 et 30 juillet p. 12 La Curva - Israel Galván Du 25 au 28 juillet à 21h - Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet (Paris 9e) p. 13 Sylvie Courvoisier & Mark Feldman Les 26, 27 et 28 juillet à 19h - Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet (Paris 9e) p. 14 Al Menos dos caras - Sharon Fridman Les 20 et 21 juillet à 20h - Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet (Paris 9e) p. 15 Danza 220v - Dospormedio & Artomatico Les 20 et 21 juillet à 22h - Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet (Paris 9e) p. 16 Pour le meilleur et pour le pire - Cirque Aïtal Du 19 juillet au 5 août, du mercredi au samedi à 20h30 et à 17h le dimanche - Parc de Bercy (Paris 12e) p. 17 L’Extra Bal - Cie Toujours après Minuit & Le Cabaret Contemporain Le 17 juillet à 21h - Hôtel de Ville de Paris (Paris 4e) Le 28 juillet à 20h - Centquatre (Paris 19e) Le 2 août à 21h - Lieu encore secret p. 18 La Porte du non retour - Philippe Ducros Du 14 au 29 juillet de 18h et 21h du mardi au samedi, et de 16h à 19h les dimanches Maison des métallos (Paris 11e) p. 19 CONCERTS EN PLEIN AIR (SAUF UN) p. 20 Un 14 Juillet à Bercy Village The No Parano Show - Juliette Le 14 juillet à 20h - Bercy Village, Place des Vins-de-France (Paris 12e) p. 21 Jupiter & Okwess Inernational Le 14 juillet à 22h30 - Bercy Village, Place des Vins-de-France (Paris 12e) Le 21 juillet à 20h30 - Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin (93) p. 22 Sallie Ford & the Sound Outside Le 17 juillet à 19h - Arènes de Montmartre (Paris 18e) Le 20 juillet à 19h - Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19e) Le 23 juillet à 19h - Bercy Village - Place des Vins-de-France (Paris 12e) Le 24 juillet à 19h - Parc de Belleville (Paris 20e) Le 25 juillet à 19h30 - Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle) - Pantin (93) p. 23 Va Fan Fahre Le 6 août à 19h - Bercy Village, Place des Vins-de-France (Paris 12e) Le 7 août à 18h - Jardin du Luxembourg (Paris 6e) Le 8 août à 19h - Parc de Belleville (Paris 20e) Le 9 août à 19h - Jardin des Acacias - Nanterre (92) Le 10 août à 19h - Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19e) p. 24 PETITES FORMES, GRANDS MOMENTS p. 25 ¿Hasta Donde? Sharon Fridman Le 16 juillet à 19h Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge (Paris 4e) Le 18 juillet à 17h et 19h30 - Bercy Village - Parvis du cinéma UGC (Paris 12e) Le 19 juillet à 12h30 - Terrasses de l’Arche - Nanterre (92) et à 18h - Rue de la Source - Nanterre (92) 3 sommaire p. 25 Danza 220v - Dospormedio & Artomatico Le 16 juillet à 18h - Parc du Puits-Saint-Etienne - Bagneux (92) Le 17 juillet à 18h - Tours Aillaud - Nanterre (92) Le 19 juillet à 18h - Maison du développement culturel - Gennevilliers (92) p. 26 Rizoma - Sharon Fridman Le 16 juillet à 6h30 - Cour d’Honneur des Invalides (Paris 7e) Le 18 juillet à 6h30 - Parvis du Palais de Chaillot (Paris 16e) p. 27 Transports Exceptionnels - Dominique Boivin Le 21 juillet à 17h et 19h30 - Parvis de la Gare RER, Saint-Denis (93) Le 23 juillet à 17h et 19h - Arènes de Lutèce (Paris 5e) Le 24 juillet à 14h et 17h30 - Terrain Raymond-Poincaré - La Courneuve (93) Le 26 juillet à 18h et 20h - Rue Charles-Tillon - Aubervilliers (93) Le 27 juillet à 17h et 19h - École Anatole-France - Nanterre (92) Le 29 juillet à 15h et 17h - Domaine de Chamarande (91) p. 28 Cavale - Yoann Bourgeois Le 24 juillet à 20h30 et le 25 juillet à 18h30 - Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle) - Pantin (93) p. 29 Le Shaga - Claire Deluca Le 24 juillet à 10h - Lieu secret (annoncé au moment de la réservation) Les 25 et 26 juillet à 19h30 - Parc floral de Paris - (Paris 12e) Les 27 et 28 juillet et le 4 août à 20h - Bibliothèque historique de la Ville de Paris (Paris 4e) Le 1er août à 19h - Caserne Sévigné (Paris 4e) Le 2 août à 18h - Coulée verte du parc des sports - Gennevilliers (92) Le 3 août à 19h - Musée de la Vie romantique (Paris 9e) Le 4 août à 18h30 - Lieu ultra secret (annoncé au moment de la réservation) p. 30 LES COMPLICES DU FESTIVAL p. 31 Ce jour-là et L’Avare de Molière - Théâtre Aftaab - Théâtre 13/Seine (Paris 13e) Ce jour-là , les 19 et 24 juillet à 19h30, les 20 et 25 juillet à 20h30 L’Avare de Molière, le 15 juillet à 15h30, le 17 juillet à 19h30, le 18 juillet à 20h30, le 22 juillet à 15h30 Intégrale Ce jour-Là, L’Avare Les 14 et 21 juillet (Ce jour-là à 18h ; L’Avare à 21h) p. 32 L’Été en apensanteur - Kitsou Dubois et Fantazio Du 18 juillet au 5 août à 20h30 du mercredi au samedi et à 17h le dimanche - Théâtre de la Cité internationale (Paris 14e) p. 33 Le Balcon aux enfers - Le Balcon Les 19, 20, 21 juillet à 21h - Les Voûtes (Paris 13e) p. 34 p. 35 p. 39 p. 42 p. 45 p. 46 p. 47 4 Aller plus loin avec le festival Biographies Calendrier Lieux Pratique L’équipe du festival Partenaires édito Nous faisons la différence Est-ce cela le changement climatique ? Vous vous en souvenez, nous avons eu très froid l’été dernier ; et nous pouvons vous dire que nous avons eu chaud tout l’hiver, tant notre avenir semblait incertain. Serions-nous en mesure de garder notre indépendance ? Serions-nous en mesure de vous offrir le festival auquel nous rêvons ensemble ? Mais il fallait se dire, comme l’héroïne de Bizet : “Il est permis d’attendre, il est doux d’espérer.” Le soutien réaffirmé de notre tutelle principale, la Ville de Paris, un nouveau ministère de la Culture qui parle de dégel budgétaire – mot merveilleux pour les amoureux de l’été que nous sommes – et qui envisagerait que la création artistique ne puisse être mesurée qu’à l’aune de ce qu’elle produit dans les esprits et dans les cœurs – donc impossible à mesurer… Espérons donc : pour avoir travaillé depuis vingt-trois ans dans un Paris façonné par Haussmann, nous savons apprécier les trouées et les perspectives nouvelles. Des perspectives nouvelles, c’est ce que nous nous sommes efforcés, cette année encore, de vous offrir. Vous n’avez jamais entendu parler de Sharon Fridman, de Nani Paños et de Rafael Estévez ? Tant mieux ! Rappelez-vous, vous n’aviez jamais entendu parler d’Israel Galván quand nous étions les premiers à vous le présenter à Paris, au Palais Royal, en 2007. Cet été, il revient au éâtre de l’Athénée –, et qui ne le connaît désormais ? Vous attendiez-vous à voir jouer Duras dans les arbres, à danser sur John Cage, à vous lever à l’aube, à vous coucher au petit matin, à découvrir les tours Aillaud de Nanterre, à trouver un chapiteau en plein Paris, ou à voir Royal de Luxe faire son western sous la statue de Napoléon ? À retrouver le mythique duo d’un homme et d’une pelleteuse et la cultissime Chambre d’Isabella ? A découvrir Juliette en Marianne pour le 14 Juillet ? A descendre sous des voûtes pour mieux monter dans les airs ? Au vrai, nous-mêmes ne nous y attendions pas, et c’est, croyons-nous, tout le sel de notre manifestation : œuvrer dans toute la ville et autour d’elle, même dans les quartiers insensibles, rassembler connu et inconnus, et répondre au désir par le désir. Patrice Martinet 5 6 Westerns aux Invalides Avec le retour pétaradant de Royal de Luxe suivant une Rue de la Chute tournée vers les plaines du Far West, et une nuit sous les étoiles (de shérif) avec trois chef-d’œuvre cinéma, l’été aux Invalides s’annonce… plutôt canon. 7 théâtre de rue dingueries Du 3 au 11 août à 19h30 - Cour d’honneur des Invalides (7e) Les 3, 4, 5 et 6 août : Gratuit (sans réservation) Les 8, 9, 10 et 11 août : 18€ - 14€ - 8 € - Ouverture des ventes le 1er juillet Pour réserver dès le 15 juin et soutenir le festival lire p.34 Rue de la chute Royal de Luxe Pays : France Premières représentations à Paris Avec le soutien du Musée de l’Armée Durée : 1h30 Affutez vos éperons, ajustez vos holsters, préparez vos flèches et vos calumets : Royal de Luxe confronte ses colts aux canons des Invalides. Car revoici à Paris la plus facétieuse des compagnies de rue, réunissant des machines folles et des humains pas moins fous, conciliant l’énorme qui en met plein la vue et les petits détails qui font l’inoubliable. Dans la poussière du mois d’août, ils proposent une nouvelle création tournée vers le Far West, et sur laquelle règne encore le silence des grandes plaines… Est-il encore besoin de présenter Royal de Luxe ? Aux légions de fidèles, accros, ultras et inconditionnels de la compagnie, certes non. Pour les quelques autres, on ne pourra pas, en quelques lignes, dérouler l’entier palmarès de la compagnie. Faut-il rappeler que la compagnie fondée par Jean-Luc Courcoult a créé la surprise, dès 1981 en dévoilant Les Mystères du grand congélateur, suivis par Le Bidet cardiaque ? Que dès lors, Royal de Luxe a inventé sans cesse de nouvelles formes de spectacle : théâtre de place, parades, accidents théâtraux. Qu’ils ont fait défiler leurs Géants devant les foules des plus grandes villes du monde, de Berlin à Guadalajara, de Reykjavik à Liverpool, de Nantes à Santiago, fait souffler des geysers, mis au point la machine à applaudir et la bouche à théâtre. Qu’ils ont pris en 1992, un cargo vers l’Amérique du Sud, avec Philippe Decouflé et la Mano Negra, raconté des Petits contes chinois revus et corrigés par des nègres, monté des tréteaux de ménestrels en soldant Deux spectacles pour le prix d’un, et raconté la véritable histoire de France ouvrant un livre géant. Qu’ils ont fait rapper des cochons, perfectionné l’échauffement au whisky, accouplé Toni Travolta et Liza Minelli, chanté Singin’ in the Rain sous une pluie de glaçons, planté une maison dans la Loire, dressé des plans d’évasion, exposé des vampires dans des vitrines, cousu des voitures, promené une impératrice et son dragon en laisse, un chevalier fantôme en armure d’égouttoirs de casseroles, fait défiler des majorettes mâles, fait danser des bigoudens noires… Et puis quoi encore ?! Réponse à partir du 3 août dans la Cour d’honneur des Invalides. Derrière l’Ouest il y a l’Ouest et ensuite encore l’Ouest, l’Ouest tourne sur le monde. Simplement, c’est une direction sur une terre instable qui parle du paradis comme de l’enfer au gré du jour et de la nuit. L’homme se nourrit de légendes, probablement de celles qu’il ne vivra jamais, mais dont les croyances font battre son cœur au rythme d’un absolu qu’il ne rencontre qu’après avoir déposé sa carcasse sous un mètre de terre. Et encore personne n’est jamais revenu pour en témoigner. Quoique !? Allez savoir... Les Indiens disaient bien voir les ancêtres courir sur les montagnes pour trouver le grand troupeau de bisons tel un fleuve de fourrure et de viande nue entraîné dans les plaines et creusant un sillon de poussières observé par la lune. frapper à la porte. Un frisson de tremblement digne du mouvement d’un éventail en surrégime traversa le message tendu vers le juge. Ce dernier porta ses yeux dans les siens : - Et alors petit ! C’est quoi cette nouvelle ? - Monsieur le juge, dit-il, la langue aussi agile qu’un débit de Parkinson à flux tendu, c’est… c’est… c’est… à Fall Street, le septième assassinat sans tueur ni coup de feu où la victime regarde la balle sortir de son corps, avant de mourir. - Sacredieu, encore cette affaire... Bon, fais venir le marshal et dis à ton père qu’il me doit 300 dollars pour la porte, quant au tapis on verra plus tard. Tu me dois trois services. - Trois ? - Un par poil arraché. Rien ne serait arrivé sans l’invention du télégraphe qui amena le jeune commis Ferman Junior à faire voler la porte capitonnée en cuir de kangourou du juge Parker. Quand elle s’effondra sur le tapis persan de Bagdad lui arrachant quelques poils de cachemire que le juge observa flotter comme des flocons de neige, Ferman comprit malgré ses 14 ans qu’il aurait mieux valu Le jeune Ferman s’enfuit sans toucher des pieds le sol. Le juge Parker se renversa sur le fauteuil, les yeux perdus dans le plafond de stuc sculpté de sirènes sauvages et d’anges perdus dans leurs mamelles. Il sourit et se dit : “Je vais faire venir ‘l’Homme-Jambon’.” Jean-Luc Courcoult Distribution : Jean-Baptiste Gillet, Sonia Erhard, Patrick Lefebvre, Bruno Marchand, Gregory Ondet, Susana Ribeiro, Anne-Marie Vennel Costumes : Marie Lou Mayeur Musique : Michel Augier (compositeur), Stéphane Brosse (sonorisateur) Technique : Jeff Havart Auteur-Metteur en scène : Jean-Luc Courcoult Productrice déléguée : Gwenaëlle Raux Comédiens, techniciens : Jean-Yves Aschard, Maxime Barnabé, Sandy Boizard, Cyrille Bosc, Matthieu Bony, Julie Caillebotte, Fabien Dumousseau, William Flaherty, François Genty, La compagnie Royal de Luxe est conventionnée par la Mairie de Nantes et le Ministère de la Culture et de la Communication, et soutenue par l’Institut français et le Conseil régional des Pays-de-la-Loire www.royaldeluxe.com 8 lire biographie p.35 - 36 aventures cinéma Le 11 août à 23h - Cour d’honneur des Invalides (7e) Gratuit La nuit du western Avec le soutien du Musée de l’Armée Emmenés totalement à l’Ouest par Royal de Luxe, continuons sur notre lancée… Pour clore sous les étoiles (de shérif) l’édition 2012, venez passer une nuit pleine de coups de feu et de diligences, de cactus et de saloons, entourés d’hommes de parole, de caïds de la gâchette ou du poker, de filles perdues et de femmes à poigne… Au programme trois états du western, trois grands réalisateurs et une nuée de stars – Henry Fonda, Marlene Dietrich, John Wayne, Dean Martin… La Poursuite infernale, L’Ange des maudits ou Rio Bravo : chacun de ces classiques du cinéma porte une vision différente de l’Ouest américain. Mais qu’on soit dans le désert de Monument Valley avec John Ford, dans un film noir en technicolor de Fritz Lang, ou entre hommes chez Howard Hawks, la morale de l’histoire reste la même : quand tout est perdu, seul reste l’honneur. Y avait-il pour se le rappeler un meilleur endroit que la Cour des Invalides ? La Poursuite infernale (My Darling Clementine) John Ford, 1946, 1h37. Avec Henry Fonda, Victor Mature, Linda Darnell Il y a des routes qu’on n’aurait pas dû suivre… Les frères Earp ont un jour la mauvaise inspiration de promener leur bétail à quelques miles d’une ville dont le nom résonne comme un mauvais présage : Tombstone. Pas que tout y soit lugubre non plus, puisqu’on y trouve un saloon des plus joyeux, propriété de l’ombrageux Doc Holliday, et où règne une belle fille nommée Chihuahua… Mais il ne fait pas bon se placer du côté de la loi à Tombstone et s’opposer à la pègre locale. Tout ça va finir dans la poudre, quand quelques comptes seront réglés près d’une écurie nommée OK Corral. Tourné au lendemain de la guerre, La Poursuite infernale est devenue une sorte de western étalon – la matrice de bien des films à venir, jusqu’à La Horde sauvage de Sam Peckinpah en 1969. Si John Ford y prend quelques libertés avec un fait divers réel des années 1880, on notera qu’il a recueilli les détails de l’affrontement auprès de Wyatt Earp lui-même, puisque l’ancien marshal venait parfois saluer ses amis cowboys sur les plateaux d’Hollywood aux premiers temps du cinéma muet. “Ainsi, lorsque j’ai tourné La Poursuite, je l’ai reconstituée telle qu’elle avait eu lieu. Les adversaires ne se sont pas contentés de marcher dans la rue et de se tirer dessus, ce fut une véritable manœuvre militaire.” Pour savoir ce qu’en aurait pensé Napoléon, jetez un œil à la petite statue au-dessus du grand écran ! L’Ange des maudits (Rancho Notorious) Fritz Lang, 1952, 1h30 Avec Marlene Dietrich, Arthur Kennedy, Mel Ferrer Un gang de bandits à cheval sème la terreur dans une petite ville du Wyoming, et c’est le début d’une histoire de haine, de meurtre et de vengeance, qui va se poursuivre sans relâche jusqu’à un ranch pour gangsters en cavale… Entretemps, on aura traversé quelques arpents de désert, croisé des politiciens corrompus, un jeu de roulette qui ne laisse rien au hasard, et une chevauchée assez sexy dans un saloon décadent… Un western de Fritz Lang n’est jamais tout à fait un western, et L’Ange des maudits est avant tout un thriller, la quête de justice d’un simple cowboy confronté aux puissances du mal… qui se révèlent parfois bien séduisantes. C’est aussi le portrait mélancolique de héros qui sentent venir leur déclin – que peuvent en effet devenir le fringuant pistolero et la belle entraîneuse en s’approchant de leur crépuscule ? Marlene Dietrich et Fritz Lang se détestèrent cordialement, et moins cordialement même, au cours du tournage, mais cela n’empêche pas la star d’y trouver l’un des plus beau rôles de la fin de sa carrière, en jeans et le fouet à la ceinture. Rio Bravo Howard Hawks, 1959, 2h20 (mais on ne s’ennuie pas) Avec John Wayne, Dean Martin, Angie Dickinson Les pires objectifs ont parfois les plus beaux résultats : avec Rio Bravo, John Wayne et Howard Hawks entendaient répliquer au Train sifflera trois fois sorti quelques années plus tôt. Le film de Fred Zinnemann – chef d’œuvre s’il en est et allégorie à peine voilée sur la lâcheté et le courage en plein Maccarthysme – avait en effet été jugé “antiaméricain” par John Wayne… Mais Rio Bravo est-il vraiment plus patriotique ? Pas sûr. A l’aube des années 1960, cette histoire de cowboys et de bandits menée jusqu’à l’assaut final apparaît comme le dernier des vrais westerns : pas encore parodique, pas encore nostalgique. Un shérif nommé Chance, impassible et droit dans ses bottes, et son ancien adjoint, Dude, qui a sombré dans l’alcool après un chagrin d’amour, y fileraient la parfaite amitié si quelques trouble-fête ne se trouvaient pas en ville : les gang des frères Burdette, et une belle aventurière en collants noirs nommée Feathers (“plumes”) qui va apporter une pagaille bienvenue dans cette belle affaire virile… L’occasion aussi de redécouvrir l’éphémère star des teenagers de l’époque, Ricky Nelson, dans le rôle du jeune Colorado (arborant une pompadour pas vraiment typique de ce bon vieux Far West) et d’entendre chanter Dean Martin, le Stetson négligemment posé sur le nez… 9 Des phares dans la ville Un révolutionnaire flamenco, de jeunes compagnies qui déjà tiennent leurs promesses, des musiciens aventureux et amoureux. Une chambre pleine de secrets, une histoire d’amour sous un chapiteau, une porte ouverte sur l’Afrique, un bal contemporain et nomade… Danse, musique, cirque… et plus encore. 10 théâtre théâtre musical et dansé Du 17 juillet au 4 août à 20h30 - Le Monfort (Paris 15e) Relâche les 22, 23, 29 et 30 juillet Tarifs : 20€ - 16€ Pays : Belgique Durée : 2h En partenariat avec le Monfort. Avec le soutien exceptionnel de la Ville de Paris La Chambre d’Isabella Jan Lauwers & Needcompany Depuis sa création au festival d’Avignon en 2004, La Chambre d’Isabella n’en finit par de diviser le public : il y a ceux qui l’ont vue (et très souvent revue), et puis ceux qui en rêvent. Il y a ceux qui veulent en parler et ceux qui guettent le rais de lumière sous la porte. Les premiers tentent de raconter ce qui est devenu un moment de leur vie : le récit d’Isabella Morandi, aveugle et majestueuse, 94 ans, 73 amants, et la légende du prince du désert, et cette chanson, aussi, “We just go on”, qui revenait sans cesse, et ces objets africains par milliers… Mais hélas, les autres, perplexes, restent devant la porte de cette chambre, qu’ils sont impuissants à imaginer. N’attendez donc pas d’y pénétrer avec des mots, car La Chambre d’Isabella est un spectacle en forme de pièce à vivre, où se croisent avec une unique fluidité le récit, la danse, la musique et le théâtre. Beau paradoxe : elle offre tout ensemble un moment d’infinie douceur et une inoubliable claque. “Culte”, “mythique”, “légendaire” : ces termes génériques viennent à point nommé pour présenter un spectacle qui ne ressemble à rien de connu et qu’on ne saurait décrire sans l’amoindrir. La chambre d’Isabella renferme un secret et, ce secret à peine dévoilé, elle devient elle-même un secret : impossible à raconter, seulement possible à vivre. Considérons les choses : sur le plateau, une multitude d’objets exotiques, des hommes et des femmes qui traversent la scène en chantant, en dansant, en jouant de la guitare, et au centre de la scène comme au centre du récit, Isabella Morandi, vieille et majestueuse, lumineuse et aveugle, incarnée par l’extraordinaire Viviane De Muynck. Vous ne voyez pas ? Et si l’on vous raconte la vie d’Isabella – ses parents, Arthur et Anna –, le gardien de phare et le prince du désert, leur mensonge noyé dans l’alcool et dans la mer, les 73 hommes passés entre ses bras, son chagrin, sa tendresse, sa chambre ? Et puis, un siècle d’histoire, d’histoires d’amour, d’histoires d’Afrique, l’histoire du monde en fait… Non, vous ne voyez toujours pas ? “Quand mon père est décédé, il y a deux ans, il m’a laissé en héritage environ 5 800 objets ethnologiques et archéologiques, racontait Jan Lauwers en 2004. Mon père était médecin, mais à ses heures il était aussi ethnographe amateur. Enfant, ça n’a jamais suscité de questions chez moi : j’ai grandi parmi ces objets. Après coup, on se demande évidemment ce qui suscitait cette passion. Quand on se retrouve avec cette collection sur les bras, on doit de surcroît décider quoi en faire. C’est également une question éthique, car nombre de ces objets ont sans doute été dérobés à ceux qui les ont réalisés, et se sont ainsi retrouvés dans un contexte qui n’est pas le leur. Tout cela m’a amené à écrire une histoire à propos de cette collection. Bien entendu, elle contient beaucoup d’éléments (auto)biographiques. Mais l’histoire est racontée par une femme, Isabella Morandi, qui en réalité n’a jamais existé. Son récit commence en 1910 et il va jusqu’à nos jours.” Vous commencez à y voir un peu plus clair ? Admettons. Mais une chose continue sans doute à vous étonner : l’effet fantastique que ce spectacle semble exercer sur l’entièreté de son public partout dans le monde, ces gens qui l’ont vu deux, trois ou quatre fois, leurs soupirs, leurs sourires, et ce mystère encore. Qu’ont-ils vu de si important ? Qu’ont-ils senti de si fort ? Que cherchent-ils à retrouver ? Peut-être la clé est-elle dans les intentions de Jan Lauwers : “Par le passé, j’ai souvent fait des spectacles ‘noirs’. Morning Song a été un tournant à ce point de vue. Comment cela se fait-il ? Ce qui se passe actuellement sur la scène du monde réel me pèse énormément. De plus, il y a eu, récemment, la mort de mon père. C’est sans doute pour cela que j’avais besoin de faire un spectacle ‘blanc’. (…) Je voulais que cette pièce donne un peu de bonheur aux gens. Ce n’est pas que je fais des compromis. Je traite toujours les mêmes thèmes – l’érotisme, le pouvoir, la mort – mais cette fois-ci, les comédiens ménagent le public.” Hésitez-vous encore, devant la porte entrebâillée ? Pensez-vous avoir compris ? Non, vous n’avez rien vu, et vous n’aurez rien vu tant que vous n’aurez pas pénétré, pour de vrai, dans La Chambre d’Isabella. Pour y aller, pour y revenir, la porte est grande ouverte… du 17 juillet au 4 août. Distribution : Jan Lauwers & Needcompany Viviane De Muynck, Anneke Bonnema, Benoît Gob, Hans Petter Dahl, Maarten Seghers, Julien Faure, Yumiko Funaya (remplace Louise Peterhoff), Sung-Im Her (remplace Tijen Lawton), Misha Downey (remplace Ludde Hagberg) Texte : Jan Lauwers (excepté Monologue du menteur, écrit par Anneke Bonnema) Musique : Hans Petter Dahl, Maarten Seghers Paroles : Jan Lauwers, Anneke Bonnema Danse : Julien Faure, Ludde Hagberg, Tijen Lawton, Louise Peterhoff Costumes : Lemm&Barkey Scénographie : Jan Lauwers Éclairages : Jan Lauwers, Marjolein Demey Concept Son : Dré Schneider Directeur de production : Luc Galle Sur-titrage : Elke Janssens Traduction française : Monique Nagielkopf, Olivier Taymans Traduction anglaise : Gregory Ball Conseillère Langue française : Anny Czupper Conseillère Langue anglaise : Marty Sparks Production : Needcompany Coproduction : Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre Garonne (Toulouse), La Rose des Vents (Scène Nationale de Villeneuve d'Ascq), Brooklyn Academy of Music (New York), Welt in Basel Theaterfestival. Avec la collaboration du Kaaitheater (Bruxelles). Avec le soutien des Autorités flamandes. http://www.needcompany.org lire biographie p.36 11 danse La Curva Israel Galván nuevo flamenco Du 25 au 28 juillet à 21h – Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet (Paris 9e) Tarifs : 18€ - 14€ - 8 € Ouverture des ventes le 1er juillet Pour soutenir le festival et réserver dès le 15 juin, lire p.34 Pass La Curva d’Israel Galván + Concert Sylvie Courvoisier et Mark Feldman : 26€ - 20€ Pays : Espagne Durée : 80 mn Avec le concours de l’Athénée Louis-Jouvet, et la complicité du Théâtre de la Ville Pourquoi “La Curva” ? Parce que la ligne droite, c’est très surfait. S’il avait suivi la ligne droite, Israel Galván aurait pu être le plus célèbre des danseurs de flamenco. Préférant la courbe, il est devenu le plus célébré des danseurs inclassables. Filant vers des territoires inconnus, empruntant au buthô comme au football, il se fait tour à tour toréador et porteuse de pain, discobole et cancrelat, Gene Kelly et Joseph K. Pour ce nouveau spectacle, il s’est entouré d’un trio de bêtes de scène : le virtuose du compas Bobote, la chanteuse Inés Bacán, incarnation émouvante de la tradition du cante jondo gitano-andalou, et la pianiste Sylvie Courvoisier, aventurière des musiques contemporaines, suisse émigrée à New York, comparse de John Zorn, et compositrice – entre autres – d’un concerto pour guitare électrique… Le résultat est beau comme la rencontre inespérée, au cœur d’un no man’s land, de deux maîtres du rythme et de deux maîtresses des cordes. L’ombre d’un café de hasard, où l’on se roule soi-même dans la farine, où l’on ne veut pas être seul parce qu’on a personne à qui penser, où toutes les errances trouvent une place. Tout semble avoir été dit sur Israel Galván. Mais saviez-vous que Carole Fierz, aujourd’hui codirectrice de Paris quartier d’été, avait joué un rôle important dans sa carrière, notamment dans l’élaboration de La Curva ? En 2004, elle a pris en main la carrière d’un jeune danseur alors quasiment inconnu hors d’Espagne, Israel Galván, découvert pour la première fois à Paris, rappelez-vous, en 2007, dans la Cour du PalaisRoyal. Autant de bonnes raisons de lui donner la parole. Carole Fierz : “La première fois que j’ai vu Israel Galván, il était un parmi d’autres dans la compagnie de Mario Maya, brillant, mais cantonné à une reproduction à l’identique d’une chorégraphie où tous sont à l’image du chef de la troupe. Je me souviens d’un jeune homme filiforme mais déjà tellurique. Dès 1998, il prenait ses distances et tous les risques en créant ¡Mira! Los zapatos rojos, première signature d’oiseau rare. Et en 2004, il présentait Arena dans un théâtre andalou, qui, pour parler pudiquement, était un peu en déshérence. Toutes les conditions étaient réunies pour une foirade totale : une partie de la distribution manquait, les micros ne marchaient pas, des machinos traversaient le fond de la scène pendant le spectacle… Et au milieu de tout ça, dans une concentration absolue, rendant toutes ces avanies magiques, dansait Israel Galván dans toute sa splendeur… Je suis allée le voir à l’issue du spectacle et lui ai proposé de m’occuper de sa diffusion internationale. Les choses les plus simples sont souvent les plus difficiles à raconter : après quinze ans passés à travailler dans l’univers du flamenco, je n’avais pas le moindre doute d’être face à un génie de la danse. Mais la plupart des grands théâtres, en France, en Espagne comme dans le reste du monde n’en voulaient pas. Les structures de danse contemporaines ne voyaient pas en Galván au-delà du flamenco – et les Flamencos, eux, le voyaient souvent comme un traître à une tradition dont ils avaient une vision figée… Alors que c’est la nature même d’une tradition que d’évoluer, sinon on demeure dans le souvenir. Il faut garder à l’esprit qu’il y a six ou sept ans régnait encore une impossibilité à associer les mots “flamenco” et “contemporain”. Galván était rejeté par les puristes, et dans le même temps, cantonné par les avant-gardistes à la danse ethnique, surtout dans le nord Distribution : Idée originale, chorégraphie, direction musicale et danse : Israel Galván Piano et composition musicale : Sylvie Courvoisier Chant : Inés Bacán Compás : Bobote de l’Europe. Alors qu’il semblait évident qu’il pouvait apporter un renouveau non seulement au flamenco mais aussi à la danse contemporaine. Il faut imaginer la chose : que le renouveau soit porté par un artiste flamenco, Gitan, Andalou, venant d’une périphérie, il était pratiquement impossible que le centre l’admette. On sentait une méfiance, une incapacité à reconnaître qu’une source vive coule là où on ne l’attendait pas. Finalement, comme pour de nombreux artistes, c’est la France qui a été sa véritable terre d’accueil : le public, le bouche à oreille puis la presse ont fini par le consacrer, mais il a fallu sept ans pour que les plus grandes institutions le reconnaissent, ce qui est à la fois long et court. Une autre raison de l’immense succès d’Israel Galván aujourd’hui, c’est un parcours intègre : il a suivi sa voie en toute liberté, respectant toutes ses intuitions, sans jamais se poser en rebelle ou en avant-gardiste mais en l’étant simplement naturellement. Rappelons qu’à ses débuts de chorégraphe-danseur, il vidait les salles ! Mais il a toujours eu une imperméabilité intelligente au goût d’un public qui préfère reconnaître plutôt que découvrir. La Curva, c’est une nouvelle étape de sa douce intransigeance : être là où on n’est pas attendu, mais sans préméditation. Chaque spectacle dévore le précédent et le proclame, il n’y a qu’à considérer leur titres : La Métamorphose, L’Âge d’or (La Edad de Oro), Tabula Rasa, La Fin de cet état des choses (El Final de Este Estado de Cosas), et maintenant… La Curva. Continuant dans sa déconstruction de l’association de la guitare, du chant et de la danse, il a émis le souhait de remplacer la guitare par un piano très percussif et contemporain. Je lui avais déjà fait rencontrer Inés Bacán qui avait intégré la distribution de ses deux précédents spectacles, mais il s’agissait d’élargir le cercle andalou. Je savais pour ma part qu’il y avait chez Sylvie Courvoisier assez d’envergure musicale et de dinguerie aussi pour se frotter à l’univers d’Israel, tout en gardant son propre cap. Galván jamais ne pourra ni ne voudra se séparer du flamenco. Dans la dissonance, dans les risques, dans une façon d’aller à l’essentiel – des choses inhérentes à la nature même du flamenco –, il puise les moyens d’aborder d’autres univers. Peut-être La Curva est-elle là.” Mise en Scène : Txiki Berraondo Conception d’éclairage : Rubén Camacho Son : Pedro León Coordination technique et accessoires : Pablo Pujol Production, diffusion et management : A Negro Producciones - Coproduction : Théâtre de la Ville - Paris Avec la collaboration de : Junta de Andalucía-Instituto Andaluz del Flamenco www.israelgalvan.com 12 lire biographie p.35 musique musique sans limites Du 26 au 28 juillet à 19h - Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet (Paris 9e) Tarifs : 14€ - 10€ Pass concert + La Curva d’Israel Galván : 26€ - 20€ Sylvie Courvoisier et Mark Feldman Pays : États-Unis - Suisse Durée : 1h Avec le concours de l’Athénée Louis-Jouvet Elle est née en Suisse et lui aux États-Unis. Il joue du violon en virtuose, elle un piano préparé… à suivre les directions les plus imprévues. Compositeurs et interprètes, complices réguliers du compositeur John Zorn, aventureux et amoureux, ils ont tellement de musique en eux qu’il peuvent se risquer sur tous les territoires… Jazz, classique ? Contemporain ? Et si on appelait tout simplement cela de la musique ? À Lausanne, Sylvie Courvoisier a appris le piano classique, le jazz, l’histoire de l’art, et la nécessité de s’émanciper des écoles, voyageant d’une partition à l’autre. Partie à New York à 30 ans, elle trouve dans la technique classique – chez Beethoven, Chopin ou Rachmaninov – les moyens du tout-terrain. Compositrice – elle a, entre autres, à son actif un concerto pour orchestre de chambre et guitare électrique – interprète en duo, en trio ou en quartette, autant percussionniste que pianiste, elle suit avec intégrité sa propre ligne, aussi modeste qu’audacieuse : “Mon but n'est pas de composer à tout prix des œuvres inouïes. Le passé est un bagage qu'on nous donne, il faut faire avec.” Invité par les plus grands clubs de jazz comme par le Kronos Quartet, soliste pour de grands orchestres symphoniques, musicien de studio à Memphis (plus de 200 enregistrements sur des albums de Johnny Cash, Willie Nelson, Jerry Lee Lewis – et même du télé-évangéliste Jimmy Swaggart !), couvert de prix (Albert Prize, Grammy Certificate, n’en jetez plus…), Mark Feldman a lui aussi refusé les routes trop droites, pour trouver ses propres sons, son univers, ses propres plaisirs musicaux. Sylvie Courvoisier et Mark Feldman ont fait pour la première fois de la musique ensemble lors d’un concert à Baden-Baden en 1995. Ils se sont mariés à Las Vegas en 2000. Ils se sont tout récemment penchés sur le mythe d’Orphée avec Orphic Oracles… Ou comment continuer à avancer ensemble sans se retourner.… Distribution : Piano, composition : Sylvie Courvoisier Violon, composition : Mark Feldman www.sylviecourvoisier.com www.markfeldmanviolin.com lire biographie p.35 13 Petits mais grands Sharon Fridman, Rafael Estevez, Nani Paños : ces noms ne vous disent sans doute rien. Ils ont déjà connu le succès en Europe, mais vous les verrez pour la première fois sur une grande scène parisienne. Pourquoi vous présenter ces deux compagnies méconnues en France ? Parce qu’on est parfois frappé par l’évidence d’un talent tout neuf. Parce qu’on est tellement content de découvrir un artiste qui ne ressemble à aucun autre. Parce qu’il est enivrant, dynamisant, exaltant, de prendre des paris sur l’avenir. Pour toutes ces raisons, donc, faites comme nous, faites comme eux : prenez le risque ! danse danse contemporaine Les 20 et 21 juillet à 20h - Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet (Paris 9e) Tarifs : 14€ - 10€ Pass “Petits mais grands” deux spectacles : 22€ - 16€ Al Menos dos caras Sharon Fridman Pays : Espagne Durée : 50 mn Premières représentations à Paris “Un homme marche sur un mur. D’un côté, l’espace extérieur. De l’autre, le silence d’un être. Une main s’ouvre avec fermeté. Elle vient accueillir la chute, et permettre le début d’un voyage. Un mur vient soutenir un être. Il a cheminé au-dessus du silence pour permettre le commencement de la chute. Un homme ouvre sa main. D’un côté, le voyage extérieur, de l’autre, la fermeté de l’espace. Un événement possède autant de visages que de spectateurs. Quel est votre point de vue ?” Sur cette simple trame, Sharon Fridman déroule toute la palette des sentiments humains les plus touchants, les plus extrêmes. Le besoin et la tendresse, le vertige et la chute, la compassion et la peur… Toutes les relations se tissent et se défont dans un pas de deux aussi doux que sidérant, placé dans un espace idéal entre réalité et fiction, entre description et fantasme. Face à face ou corps à corps, deux danseurs s’y rencontrent dans un absolu dénuement : un brun à la peau mate, un blond si clair que presque diaphane. Autour d’eux, rien ou presque : un mur, quelques pans de murs, et le poids de la grâce… “Au moins deux visages”, dit modestement le titre, mais bien plus en vérité. Chutant, s’envolant ou virevoltant dans une lente valse hypnotique, les deux danseurs y apparaissent tour à tour christiques et enfantins, naufragés et triomphants, corps puissants et purs esprits… Question de regard, question de point vue, autant de visages que d’instants, autant de regards que de spectateurs. Jeune chorégraphe d’origine moldave, Sharon Fridman est né en Israël. Danseur passé par les plus grandes compagnies du pays – Ido Tamor, Emanuel Gat, ou l’incontournable Suzanne Dellal Center – il a développé un travail personnel nourri aussi bien par le folklore israélien que par la danse classique ou contemporaine. Etabli à Madrid en 2006, il y a fondé sa propre compagnie, Projects in movement, soutenue désormais par de prestigieuses institutions – le Conseil pour la Culture de Madrid, le Centre chorégraphique de La Gomera et Centro de Danza Canal, Bassano del Grappa (Italie)… Sharon Fridman a également été invité par Wayne Mc Gregor à rejoindre le projet Dance Lines au Royal Opera House de Londres. Très remarquée, sa première création, Al Menos dos caras, a été présentée au Festival de Otoño en Primavera de Madrid, avant d’électriser plusieurs grandes villes européennes. Distribution : Direction artistique : Sharon Fridman Chorégraphie et interprétation : Arthur Bernard Bazin, Sharon Fridman, Antonio Ramirez-Stabívo Dramaturgie : Antonio Ramirez-Stabívo Conception éclairage : Paloma Parra Musique originale : Luis Miguel Cobo Costumes : Maite LIop Morera Avec le soutien de : Festival de Otoño en Primavera, Centro de Danza Canal, Centro Coreográfico La Gomera, Comunidad de Madrid, Embajada de Israel en España, Centro Comarcal de Humanidades Cardenal Gonzaga Suivez Paris quartier d’été ! Retrouvez ¿Hasta Donde?, la valse extraite d’Al Menos Dos Caras en forme libre dans les villes (lire p. 25). On retrouvera aussi Sharon Fridman avec Rizoma, vaste éco-chorégraphie donnée à ciel ouvert, avec 70 danseurs et 10 violoncellistes (lire p. 24). www.projectsinmovement.com 14 danse nuevo flamenco Les 20 et 21 juillet à 22h - Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet (Paris 9e) Tarifs : 14€ - 10€ Pass “Petits mais grands” deux spectacles : 22€ - 16€ Danza 220V Dospormedio / Artomatico Pays : Espagne Durée : 65 mn Premières représentations à Paris Amateurs de fureur et de robes à pois, d’œillets et de typique, passez votre chemin… ou apprêtez-vous à régénérer votre vision du flamenco. Garants et gardiens de la tradition, Rafael Estévez et Nani Paños affichent avec éclat leur intention de la tenir vivante… c’est-à-dire de la faire évoluer. Personne n’a envie d’être une tendance. Cependant Rafael Estévez et Nani Paños présentent à coup sûr un nouveau visage du flamenco – un double visage, et ça tombe bien. Deux danseurs virtuoses, passés par de grandes compagnies, qui ont su assimiler l’histoire de la danse, et qui, avec des formes stylisées et réfléchies qu’on pourrait croire contemporaines, ont su retourner à la primauté du flamenco, à son abstraction, à mille lieux des grands ballets d’Antonio Gadès ou du folklore de cabarets. Un flamenco qui est autant un fait social qu’un fait artistique, qui ne sert pas à séduire mais à communiquer, voire à communier. Déjà à leur actif, le très remarqué Flamenco XXI, Ópera, café y puro – titre en forme de manifeste – ou une flamboyante Sonata qui réunissait avec autant de grâce que d’humour l’école bolera, le classique espagnol, la danse contemporaine et le baile flamenco sur la musique du Padre Soler, claveciniste du XVIIe siècle. On a aussi croisé la paire aux côtés de Miguel Poveda, lors du concert d’ouverture de la XVIe Biennale de Flamenco de Séville en 2010, ou invités par Carlos Saura à chorégraphier le spectacle Flamenco Hoy… Nouvel envol, nouvelles métamorphoses : dans Danza 220V, on les trouve, avec le danseur et chorégraphe Antonio Ruz (échappé de chez Sasha Waltz), associés au groupe d’électro Artomatico, aux percussions de Nacho Arimany et à la cantaora Sandra Carrasco. Un spectacle en circuit ouvert, où la modernité côtoie l’ancestral, où la machine parle à la chair, où le baroque se charge d’électricité. En guise de dynamo se libère toute la puissance d’un duo étonnant : le flaquito Paños, sec et vibrionnant, le magique Estévez, majestueux et dodu. Assiste-t-on ici à l’irruption d’un nouveau courant ? Il est sans doute trop tôt pour le dire, mais une chose reste sûre : pour élever la tension électrique, on aura toujours besoin de transformateurs. Rafael Estévez : “Monter une chorégraphie, ce n’est pas tout. Dans la rue, il y a des chorégraphies, sur les parois des caves des hommes de Cro-Magnon, il y a des chorégraphies, sur les vases des anciens romains, il y a des chorégraphies… Un chorégraphe doit avoir une vision globale, doit savoir raconter une histoire, et doit savoir d’où vient chaque chose et pourquoi.” Distribution : Danseurs et chorégraphes : Rafael Estévez, Nani Paños, Antonio Ruz Musique : Artomatico Chanteuse : Sandra Carrasco Direction artistique : Dospormedio, Artomatico, Antonio Ruz Lumières : Agnethe Tellefsen Scénographie et costumes : Daniela Presta and Dospormedio Suivez Paris quartier d’été ! Retrouvez ce spectacle en forme libre dans les villes (lire p. 25). www.artomatico.com www.dospormedio.info lire biographie p.35 15 cirque cirque sensible Du 19 juillet au 5 août, du mercredi au samedi à 20h30 et à 17h le dimanche Parc de Bercy (Paris 12e) Tarifs : 18€ - 14€ - 8€ Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal Pays : France - Finlande Durée : 1h “Pour nous, le corps raconte beaucoup plus que les mots.” À cela, Victor Cathala, cofondateur du cirque Aïtal, n’a pas besoin d’ajouter de longues explications. Il suffit de considérer le couple qu'il forme avec la voltigeuse Kati Pikkarainen : 1,87 m contre 1,53 m, 100 kilos contre 47. Lui brun de Toulouse, elle, blonde de Finlande. Lui au sol, elle en l’air. Le colosse et la voltigeuse, ensemble à la ville comme sur scène, pour le meilleur et pour le pire, comme l’indique le titre de ce nouveau spectacle, qui raconte les hauts – très hauts – et les bas d’une vie de cirque, vie amoureuse et artistique, compagnonnage de chaque instant. Tout en opposition et en harmonie, Victor et Kati réussissent à effacer la prouesse physique des portés acrobatiques pour laisser libre cours à des situations poétiques ou burlesques. Au-delà de la performance et presque sans un mot, ils racontent la fragilité d’une relation affective, la confiance, le souffle partagé. “On parle de corps de métier et nous, notre métier, c’est le corps : être artisan de soi-même, se fabriquer son travail. On part de rien, on arrive à quelque chose.” Peut-être connaît-on déjà l’histoire de ce couple, qu’a priori tout oppose et qui semble ne se définir que par effet de contraste. D’un côté, Victor qui se destinait à l’agriculture – BEP “élevage et culture fourragère”, puis bac pro “conduite et gestion d’une exploitation agricole” pendant quatre ans, et enfin brusque départ au galop dans une autre direction : la voltige équestre pratiquée dans son lycée de Haute-Garonne, qui le conduit à l’école Circomania en Ariège, puis à l’Ecole nationale de cirque de Rosny. C'est là qu'il rencontre Kati, 17 ans. Le cirque, elle est tombée dedans lorsqu’elle était (déjà) petite : huit ans passés au Suvelan Sirkus, à Espoo en Finlande, représentations en France, en Allemagne, en Russie... Là encore, on se passera des mots : “Quand nous avons commencé à travailler ensemble, je ne parlais ni finnois ni anglais, elle ne parlait pas français, et les professeurs étaient Polonais…” De la connivence du grand et de la petite naît un duo de portés acrobatiques : main à main, banquine, colonne. Ils intègrent ensemble le Centre national des arts du Cirque de Châlons-en-Champagne, en sortent en 2003 avec mention spéciale et félicitations du jury. L’année suivante, ils fondent le Cirque Aïtal ; un premier numéro leur vaut une moisson de récompenses internationales. Ils créent La Table là, passent dans Öper Öpis du duo Zimmermann & de Perrot, explorent musique, prestidigitation, art du clown... De toutes ces expériences, ils tirent La Piste là, “assemblage des différentes histoires de cirque qu’on a vécues”, un spectacle qui va tourner pendant quatre ans sur les routes du monde, jusqu’au Brésil et en Argentine (en passant par Paris quartier d’été 2010), laissant dans son sillage des légions de spectateurs réjouis. Leur nouvelle création poursuit un peu plus avant le récit de leurs biographies liées, pour le meilleur et pour le pire. Ce spectacle, c’est eux : leur vie, leurs chiens, leur Simca 1000. Un road movie sous chapiteau, où l’on est à la fois dans le décor et à l’envers, en l’air et sur terre. Est-on sur la route ou sur la piste ? Invités à la maison ? À l’entraînement ? En représentation ? “Sous le chapiteau, même la voiture a un secret, la radio devient autonome, les objets apparaissent, les animaux disparaissent, le pot d’échappement devient une perche, le siège devient une trinka, un chien devient un éléphant, un couple devient le cirque.” Virtuoses de l’équilibre, ils s’y tiennent droit entre dévoilement et pudeur, fidèles au choix d’une piste à 360° “au centre des regards, au milieu, sans issue de secours", et conservant au cirque ses fonctions premières : “Ça doit être accessible à tous les publics, émouvoir et faire rire.” Faire rire et faire rêver, pendant une petite heure, c’est le beau projet pas modeste d’Aïtal. “Ce sont les rêves qui m’ont amenée à faire du cirque, écrit Kati. Les rêves m’ont fait oublier la vie. Le cirque me fait rêver, tous mes rêves, je les ai vécus. Et si je ne rêvais plus… Peut-être que c'est à moi de faire rêver maintenant.” Vaut-il mieux une vie de rêve ou une vie bien rêvée ? Question de goût. Mais on notera que s’il est toujours facile d’imaginer le pire – l’usure, la séparation, la chute – on ne peut que rêver au meilleur… Distribution : Conception et interprétation : Victor Cathala et Kati Pikkarainen Collaboration à la mise en scène : Michel Cerda Composition musicale : Helmut Nünning Création lumières : Patrick Cathala Création costumes : Odile Hautemulle Construction scénographie : Alexander Bügel Conseiller cirque : Jani Nuutinen Techniciens : Patrick Cathala, Simon Cathala, Pierre-Yves Dubois, Guillaume Pissembon Création sonore et électronique : Andreas Neresheimer Administration, production : Sotira Dhima Avec le soutien : du Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Générale de la Création Artistique, de la Direction Régionale de l’Action Culturelle Midi Pyrénées, du Conseil Régional Midi Pyrénées, du Fonds SACD « Musique de scène » Spectacle coproduit par : la Scène Nationale d’Albi, le Théâtre de Cusset, le Cirque-Théâtre d’Elbeuf – Centre des arts du cirque de Haute-Normandie, le Carré Magique Lannion Trégor - Pôle National des Arts du Cirque en Bretagne, le Théâtre de la Coupe d’Or - Scène conventionnée de Rochefort, Circuits - Scène conventionnée Auch Gers Midi Pyrénées, le Théâtre de l’Olivier Istres/Scènes et Cinés Ouest Provence, le Théâtre Vidy-Lausanne Aide à la résidence : la Scène Nationale d’Albi, le Théâtre de Cusset et le Centre Culturel Agora, Pôle National des Arts du Cirque de Boulazac Avec l’accompagnement : du Théâtre Firmin Gémier/La Piscine, Pôle National des Arts du Cirque d’Antony et Châtenay-Malabry et Paris quartier d’été www.cirque-aital.com 16 lire biographie p.36 musique et danse spectacle participatif Le plus officiel : le 17 juillet à 21h - Hôtel de Ville de Paris (Paris 4e) Gratuit sur réservation (par mail : [email protected]) Le plus que 103 : le 28 juillet à 21h - Centquatre (Paris 19e) Le plus mystérieux : le 2 août à 21h - Lieu encore secret Tarifs : 8€ - 5€ L’Extra Bal Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna & Le Cabaret contemporain Pays : France Durée : 2h Création. Une production Paris quartier d’été, avec le concours du Centquatre et de la Mairie de Paris Danser sur John Cage ? Guincher sur de la musique contemporaine ? Vous plaisantez ? Mais pourquoi pas, au fait ? Spectacle et expérience collective, L’Extra Bal donne les clefs pour entrer dans la musique et dans la danse. Emmenés par Brigitte Seth, Roser Montlló Guberna et les musiciens du Cabaret contemporain, piétinez vos préjugés ! Une fois n’est pas coutume : avant de parler du plaisir, il faudra dire un mot de la peur. La peur de ne pas comprendre, la peur du ridicule ou la peur de se donner en spectacle, qui dessinent un cercle invisible, interdisant l’accès au cœur battant, percutant, du plaisir. Prenons la musique contemporaine : qui n’a jamais été retenu au seuil d’un concert par une vague inquiétude, souvent à peine formulée : “Pas pour moi, pas mon truc, comprends pas” ? Dirigeons maintenant nos pas au bord d’une piste de danse et… faisons tapisserie. Pourquoi ? “Parce que je ne sais pas danser, je ne sais pas comment, je ne sais pas danser ça, et je vais avoir l’air bête, je ne connais pas les pas…” À cette double appréhension, L’Extra Bal oppose une double découverte. Celle de la musique, jouée live, de John Cage, offerte dans sa dimension première : entraînante et percussive, mélodique et toute simple. Celle de la danse et de ses chemins, explorés avec exigence et humour par Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna, accompagnées de quatre danseurs : comment s’élabore un mouvement ? Comment se décline-t-il ? Sur quels canevas serrés se dessine l’improvisation ? Populaire ou très chic, informel ou codifié, un bal est toujours à la fois spectacle et expérience personnelle, et celui-ci ne fait pas exception. Proposé dans trois ambiances différentes, il se colore de l’esprit du lieu et s’adapte à l’humeur du moment. Aux plus contemplatifs, il présente un spectacle à part entière ; aux plus timides, il propose des règles du jeu immédiatement accessibles pour s’engager dans un tourbillon qui, de proche en proche, deviendra collectif. Car s’il y a des règles du jeu, c’est qu’on va s’amuser. Fidèle à la vocation première du bal, qui est la rencontre, L’Extra Bal s’inaugure par celle de deux univers. Inventeurs d’un “dancefloor classique”, proposant aux mélomanes comme aux néophytes de nouvelles conditions d’écoute, le Cabaret contemporain s’emploie à décloisonner les univers, à bousculer les règles figées du concert pour permettre une approche plus festive, plus joyeuse (et, qui sait, plus démocratique) des répertoires classiques et contemporains. Chorégraphes et metteurs en scène, fondatrices de la compagnie Toujours après minuit, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna ont, dès 1995, fait le choix d’une approche nomade et plurielle, mêlant la parole et le mouvement, la littérature et la musique, travaillant en duo ou en groupe, en français, en italien, en allemand, en espagnol et en catalan, dans des petits et des grands théâtres, dans la rue, dans les cafés ou dans les appartements, intégrant toutes les disciplines sans se soumettre à aucune. Pour ce spectacle, elles ont fait appel à quatre danseurs aux âges et aux parcours très différents, forcement atypiques et pas pareils. Les danseurs : Diplômée en danse et chorégraphie à l’institut del Teatre de la Diputacio de Barcelone en 1991, Olga Plaza-Villen a aussi exploré les univers du flamenco, au du swing, du hip-hop, des danses de bal. On l’a croisée dans les créations de Dominique Rebaud, la Cie Montalvo-Hervieu, ou Philippe Decouflé. Issu du Conservatoire National Supérieur de Paris, Rodolphe Fouillot danse depuis dix-huit ans, aussi bien au CCN du Havre et de Caen, que chez Blanca Li, Paco Décinà, ou avec la compagnie suédoise Norrdans. Convaincu de la puissance de la danse, il a mené des ateliers aussi bien en milieu scolaire qu’en résidence pour personnes âgées ou dans les prisons de Fresnes et de la Santé. On a pu voir Gérald Weingand à l’écran chez Jeunet ou chez Mordillat, sur les planches comme interprète de Pinter, de Dumas, Maïakovski… Alexandre Bibia a la chance d’être encore tout jeune. Il termine actuellement sa 4e année au Conservatoire National Supérieur de Paris tout en étudiant la chorégraphie à Paris 8. Distribution : Son : Pierre Favrez Mise en scène, chorégraphie : Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna Danseurs : Alexandre Bibia, Rodolphe Fouillot, Olga Plaza, Gérald Weingand Lumières : Françoise Michel Guitare électrique : Giani Caserotto Piano : Fabrizio Rat Contrebasse : Ronan Courty Batterie : Julien Loutelier Chant : Isabel Sorling Œuvres de John Cage Production Paris Quartier d'été Avec le concours du Centre national de la Danse et de la Briqueterie - Centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne www.toujoursapresminuit.org www.cabaret-contemporain.com 17 arts plastiques expérience théâtrale et photographique Du 14 au 29 juillet, du mardi au samedi de 18h à 21h (dernière entrée à 20h15) et le dimanche de 16h à 19h (dernière entrée à 18h15) - Relâche les 16 et 23 juillet Maison des métallos (Paris 11e) Tarif : 8€, 5€ Gratuit le 14 juillet La Porte du non-retour Philippe Ducros Pays : Canada Durée : 1h En partenariat avec la Maison des métallos La Porte du non-retour : c’est le nom d’un monument que l’on retrouve à quelques endroits en Afrique de l’Ouest, en mémoire des millions d’esclaves déportés vers l’Amérique. Un emblème de l’exil – puisque la porte signifiait l’adieu définitif à la terre natale. C’est aussi le titre d’un spectacle en forme d’expérience conçu par le Québécois Philippe Ducros. Parce qu’il a passé les dix dernières années à traverser les frontières qui séparent les pays, il n’aime rien tant qu’abattre celles qui prétendent séparer les arts. Résolu à “sortir le spectateur de sa cuisine et de son salon pour l’emmener sur les routes, vers les autres”, il associe photo, théâtre et récit intime pour un voyage au long cours au cœur des crises de l’Afrique de l’Ouest, symboles de tous les exodes et de toutes les migrations. “À une époque où les marchandises ont des passeports et des visas beaucoup plus facilement que les individus, où les idées et les gens doivent creuser sous les murs et couper les barbelés pour se rencontrer, je crois qu’il faut penser le monde comme une série de vases communicants où notre mode de vie est directement relié à celui des six milliards d’autres humains.” Philippe Ducros Tout voyageur fait un double voyage : au déplacement physique dans un paysage inconnu s’ajoute une solitude avec soi-même, une confrontation plus ou moins confortable avec l’idée de sa propre normalité. Comment penser, réagir, face aux plus âpres violences du monde ? Artiste embarqué sur les routes du monde depuis dix ans, en Palestine occupée, en Bosnie, au cœur industriel de la Chine, ou dans les mouroirs de l’Inde, Philippe Ducros a choisi de détourner de son usage habituel le casque d’audio-guide. Souvent instrument d’une contemplation passive, il devient ici le moyen “d’infiltrer l’intimité du spectateur pour doucement le mettre face à face avec ces réalités difficiles à imaginer”. Associé à une cinquantaine de photos, l’audio-guide permet à chacun d’entrer dans les pensées du voyageur, traversé par le souvenir de celle qui l’attend, mais dont il s’éloigne. La voix de la femme aimée se dissipe, se mélange à celles des femmes du camp de déplacés internes de Mugunga 3, tandis que les pas du voyageurspectateur le conduisent au creux du désert et du vide, dans le camp de Kebribeyah où vivent 16 000 réfugiés somaliens, ou encore en République démocratique du Congo, de Masina, commune populaire de Kinshasa la débordante, jusqu’au au Nord-Kivu, où encore aujourd’hui, les conflits rivalisent d’horreur aux pieds des volcans. “Un homme coincé dans une camionnette commune sur le boulevard Lumumba de Kinshasa tente de gérer le choc de ses rencontres et la violence qui l’entoure… Et si la fin du monde n’était pas à la même heure pour tous ?” Fondée par Philippe Ducros, la compagnie Hôtel-Motel a voulu dresser avec ce spectacle “un bilan des pèlerinages plutôt extrêmes qui sont au cœur de notre démarche des dernières années, que ce soit en Palestine occupée ou dans les camps d’Afrique”. Auteur, metteur en scène, acteur et photographe, Philippe Ducros revendique d’être autodidacte : “Je ne suis pas allé dans les écoles d’art, dans les studios des maîtres, j’ai plutôt voyagé. En tant qu’être humain et qu’artiste, je me suis formé sur les routes. Ma vision du monde en est revenue modifiée, mutante. Ces errances ont peu à peu servi d’inspirations et de mode de vie.” De ces voyages au long cours sont nées des pièces – L’Affiche, Les Lanceurs de pierres, inspirées par de nombreux séjours à Gaza – ou encore trois expositions qui prennent comme décor l’Afrique d’aujourd’hui pour traiter des migrations modernes et des conflits du monde, tout en privilégiant un théâtre d’histoire, de poésie et de mots. Bouclant la boucle, La Porte du non-retour est peut-être aussi la fin du voyage, la métamorphose d’un narrateur qui renonce à une autre place que celle qui est devenue la sienne : nulle part et partout en mouvement, sans attaches autres que celles du présent. “Au fil de mes voyages, peu à peu, ma vie explose en mille et une personnalités laissées sur les frontières, dans les chambres anonymes, là où le savon a la même odeur peu importe où. Un jour, je ne reviendrai pas. La saveur de la vie est souvent beaucoup plus puissante au creux des camps. Et bien souvent, je me sens beaucoup plus près des gens que j’y rencontre que de mes voisins de palier à Montréal.” Distribution : Texte, mise en scène et photographies : Philippe Ducros Musique : Ludovic Bonnier Conseillère à la scénographie : Magalie Amyot Assistante à la mise en scène : Catherine La Frenière Narrateurs, version française : Étienne Pilon et Klervi Thienpont Narrateurs, version anglaise : Catherine Bérubé et Alex Ivanovici Production : Compagnie Hôtel-Motel en coproduction avec le Festival TransAmériques lire biographie p.36 - 37 18 Concerts en plein air (sauf un) Un 14 juillet pétaradant et multicolore avec Juliette et Jupiter, deux concerts pour célébrer les dix ans de Bercy village. Le groove de Kinshasa à Pantin. Une rockeuse et ses boys venus de Portland et une fanfare sans frontières– quoique belge – en vadrouille dans les parcs et jardins de Paris et de sa banlieue. De quoi passer l’été à danser ! 19 musique Un 14 juillet à Bercy Village L’une ne mâche pas ses mots, l’autre déchaîne ses pouvoirs de musicien guérisseur. L’une est une reine de la gouaille, l’autre un dieu du tonnerre. L’une est chef de bande, l’autre aussi. Juliette et Jupiter – Ju & Ju – deux concerts pour un 14 juillet explosif à Bercy Village – avec une telle affiche, qui a besoin de faire claquer des pétards ? Le 14 juillet à 20h - Place des Vins-de-France, Bercy Village (12e) Gratuit The No Parano show Juliette Pays : France Durée : 1h50 En partenariat avec Bercy Village “Être enfin adulte rendrait plus facile Tout ce que voulaient nos désirs puérils La paix, le progrès, une automobile On imaginait c’que s’rait l’an deux mille. En voyant pousser au pont de Puteaux Le verre et l’acier des tours de bureaux.” Doit-on vraiment présenter Juliette, née Noureddine, et mieux connue sous le nom de Juliette tout court ? Tout court, façon de parler, car elle en a long à dire et à chanter. Pour rendre hommage au rémouleur de couteau et à la cardeuse de matelas aujourd’hui disparus, aux garçons de son quartier, aux casseroles qui aiment chanter, aux lapins du prestidigitateur, ou encore au cochon (dans lequel tout est bon)… De Paris, où elle est née, elle a gardé la gouaille et le franc-parler titi. De Toulouse, où elle a grandi, elle a cultivé la décontraction, la douceur, et le rose – plutôt foncé : “Je suis payée comme mes musiciens et comme mes techniciens : on a tous le même salaire. Je suis fière de ça, ça me permet de dire que je suis de gauche.” Proclamant avec humour que le diable est une diablesse puisque “la place d’une femme est au foyer”, rendant hommage aux femmes, d’Olympe de Gouges à Louise Michel, de Marie Curie à Marie Dubas, en passant par Dorothy Parker et Josephine Baker, elle apparaît cependant plutôt en sale gosse facétieuse qu’en grande dame de la chanson, même si un piano, ça vous pose une personne. Entourée de six musiciens, elle passe avec naturel d’un merengue à un madrigal, d’un air de jazz à une goualante, met en musique Hugo comme Prévert, reprend les Dessous chics de Gainsbourg ou transforme L’Homme à la moto de Piaf en tango apasionado : liberté, liberté chérie ! Dix albums, deux Victoire de la musique, bien des chansons bâties comme des histoires, et un public ultra fidèle plus tard, elle continue de n’en faire qu’à sa tête, et tant mieux. Son dernier disque s’appelle No Parano et il aurait aussi bien pu s’intituler “No Pasaran” tant chacun y prend pour son grade, des clampins snobs qui s’encanaillent dans les troquets de quartier aux popstars minute livrées par téléréalité… Féminine et féministe, insoumise et canaille : on ne pouvait rêver une meilleure Marianne pour fêter ce 14 Juillet. Distribution : Chant, piano : Juliette Percus, accordéon, trompette : Franck Steckar Percus, vents, cuivres : Philippe Brohet Percus, piano, sax : Karim Medjebeur Production Auguri http://juliette.artiste.universalmusic.fr/ 20 Percus, souba :Bruno Grare Guitares : Didier Bégon Contrebasse, trombone : Christophe Devillers musique Le 14 juillet à 22h30 - Place des Vins-de-France, Bercy Village (12e) et Le 21 juillet à 20h30 - Dynamo de Banlieues Bleues (Pantin, 93) Gratuit Jupiter & Okwess International Pays : République démocratique du Congo (RDC) Durée : 1h30 En partenariat avec Bercy Village et la Dynamo de Banlieues Bleues “On compte 450 ethnies au Congo, et chacune a son propre style de musique. C’est ici que toutes les musiques du monde prennent leur source. Je ne comprends pas pourquoi nous n’exploitons pas cette richesse… Vous n’avez rien à manger alors que vous dormez sur un matelas bourré de dollars.” Jupiter Bokondji Soyons honnêtes : si tout le monde parle de Jupiter et Okwess International comme d’un “groupe de Kinshasa”, c’est qu’aujourd’hui plus personne n’est très sûr du nom de leur pays. Il s’appelle encore Congo belge quand Jean-Pierre Bokondji y naît il y a près de cinquante ans, dans une famille de griots mongo. Surnommé Jupiter, il s’initie aux percussions avec une rapidité foudroyante auprès d’une grand-mère guérisseuse. Puis, brusque changement de décor : en 1970, son père, diplomate, est nommé à Berlin-Est. Jupiter passe chaque jour le Mur pour aller au collège. Il découvre ainsi les Beatles et les Jackson Five, David Bowie et Deep Purple, et fonde un groupe de rock baptisé, carrément, “Die Neger” – les nègres. Le retour dans le Zaïre de Mobutu en 1980 est plutôt rude. En famille, d’abord : “Mon père considérait qu’être musicien était indigne d’un fils de diplomate. Pour lui, c’était comme si j’étais un voyou. De 18 à 20 ans, j’ai vécu comme un enfant de la rue. J’aurais pu repartir en Europe, mais j’ai préféré rester ici que crever là-bas.” Ignorant la rumba congolaise devenue la musique officielle des années Mobutu, Jupiter explore, voyage, étudie les musiques des 450 ethnies du pays. Il fonde un premier groupe expérimental, Bongo Folk. “Les gens nous disaient que c’était de la musique de Blancs. Il a fallu du temps pour faire comprendre que c’était de la musique congolaise avec des éléments extérieurs pour que la sauce soit bouffée par tous.” En 1990, il crée Okwess International (“nourriture internationale”). Tournées en Afrique, premiers succès, vite engloutis dans le vacarme de la guerre civile. Après de longues années de vaches maigres et enragées, il croise la route des réalisateurs Florent de la Tullaye et Renaud Barret (futurs auteurs de l’épopée du Staff Benda Bilili) qui lui consacrent un film, La Danse de Jupiter. En 2005, l’Europe le découvre. Avec Okwess, il sort Hôtel Univers, un album où la soul des années 1970 se mêle aux musiques traditionnelles. Le géant efflanqué, surnommé Général Rebelle dans les rues de son quartier de Lemba Terminus, tient enfin son heure… Et, tonnerre, cette fois Jupiter est décidé à se faire entendre ! Distribution : Voix, tambour : Jupiter Bokondji Ilola Guitare : Richard Kabanga Kasonga Voix, guitare basse : Yende Balemba Bongongo Guitare, chœurs : Anderson-Shule Bilomba Mubiayi Voix, percussions : Nelly Eliya Lyenge Batterie, percussions : Alberto-Makosa Mapoto Kinguza Batterie, percussions : Jeremy Disonama www.myspace.com/okwessinternational 21 musique musique dans les parcs et jardins – rock and roll Le 17 juillet à 19h - Arènes de Montmartre (Paris 18e) Le 20 juillet à 19h - Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19e) Le 23 juillet à 19h - Bercy Village, Place des Vins-de-France (Paris 12e) Le 24 juillet à 19h - Parc de Belleville (Paris 20e) Le 25 juillet à 19h30 - Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle), Pantin (93) Gratuit Sallie Ford & the Sound Outside Pays : États-Unis Durée : 1h15 En partenariat avec Bercy Village et la Ville de Pantin Lunettes papillon, jupe plissée, voix de stentor : on la croirait sortie d’un comic strip dessiné à San Francisco vers la fin des années 1950. Épaulée par trois garçons solides et gracieux, Sallie Ford, bombe-cocktail, mixe avec énergie blues, rockabilly et rock à l’os, les riffs d’hier envoyés avec la pêche d’aujourd’hui, sans apprêt, sans blabla, sans nostalgie. Ils n’ont qu’une vingtaine d’années, ils se sont rencontrés à Portland, ils aiment Bessie Smith et Tom Waits, Cat Power, Janis Joplin et les Cramps. Sorti en 2011, leur premier album, Dirty Radio a séduit au-delà de toutes espérances, par son mélange d’authenticité et d’innocence. Sont-ils l’incarnation d’un rejet généralisé d’une pop proprette et disposable ? En tous cas, ils tapent juste et fort. Pâturages. C’est dans les fraîches hauteurs de la chaîne de montagne des Appalaches, à Asheville, en Caroline du Nord, que Sallie Ford a grandi. Son père, marionnettiste, et sa mère, musicienne, se sont installés là, comme beaucoup de hippies en quête de peinards pâturages. Famille d’artistes : l’une des sœurs de Sallie se pique de théâtre musical, l’autre devient virtuose des claquettes. Sallie, elle, étudie le violon classique, tout en se sentant la “bizarre du lot”, déclinaison de l’adolescente à lunettes introvertie que des vocables anglo-saxons comme “nerd”, ou “dork” décrivent plaisamment. À la maison, elle écoute Aretha Franklin, les Beatles ou James Taylor, et se cherche un moyen d’expression. En timide lambda, elle pense d’abord à la mise en scène, à la photo, avant d’oser s’avouer qu’elle a le cran d’occuper le devant de la scène et que, ce qu’elle préfère, c’est chanter, et le plus fort possible. Alaska. À 18 ans, Sallie quitte le cocon. Elle se prend un aller simple pour Portland, Oregon, ville connue pour la variété et l’énergie de sa scène musicale, où elle se trouve une chambre d’hôtel, un job de serveuse dans un restaurant vietnamien, et cauchemarde toutes les nuits qu’elle se goure dans les commandes. Sur les scènes ouvertes des bars locaux, elle se risque quelquefois avec un certain succès, et ses premiers morceaux lui viennent quand elle se lasse de chanter des reprises de Billie Holiday ou Cat Power. Elle se lie avec une bande de copains venus d’Alaska, dont deux garçons qui jouent de la musique ensemble depuis leur adolescence : Tyler Tornfelt, contrebassiste, et un jeune batteur inspiré au nom de voiture de sport, Ford Tennis. Un jour, dans la rue, Sallie s’arrête devant un guitariste qui fait la manche, Jeffrey Munger. Il vient plus tard l’écouter, et avoue aujourd’hui : “J’ai été totalement soufflé la première fois que je l’ai entendue chanter.” Sallie a désormais son groupe – et pour qui a grandi avec des sœurs, jouer avec trois garçons est à coup sûr une forme d’émancipation. Radio. De bars en concerts confidentiels, de premières parties en tête d’affiche, Sallie Ford & The Sound Outside trace leur chemin à travers les ÉtatsUnis. Leur premier album, Dirty Radio, se pose en manifeste et s’ouvre sur ces mots : “Quand j’allume la radio, tout se ressemble. Qu’est-ce que ces gens ont fait à la musique ? Ils ont fini par s’en foutre. Je jure que je dirai toujours ce qu’il ne faut pas, même s’ils ne passent jamais mes chansons à la radio. Qu’est-ce c’est que cette merde de musique pour robots ?” Mais le disque va passer à la radio… Et un soir d’août 2011, un autre groupe ayant fait faux bond, Sallie et ses boys sont invités un jour pour le lendemain au Late Show de David Letterman, l’une des émissions les plus regardées d’Amérique. Impact énorme, qui va les envoyer sur les routes du monde. Les tournées les mènent en Europe, dans des salles toujours plus grandes. “Il a fallu que je grandisse beaucoup au cours des six derniers mois”, commente aujourd’hui Sallie… qui n’a jamais que 23 ans. Rock. Comment expliquer un succès aussi rapide et aussi unanime ? Sans doute à cause d’un mélange d’innocence et de punch, un retour sans manières au son rock des origines, à une énergie initiale, loin de toute nostalgie ou d’une poussiéreuse muséification vintage. Il ne s’agit pas de languir en hommages mais de remettre en cause une prétendue modernité, une régression habilement camouflée en progrès. Comme dans le morceau Write me a Letter, ode à la correspondance rythmée par une vieille machine à écrire qui remplace la batterie : “Comme ils nous ont enlevé les Polaroid / Ils vont nous enlever tout ce qui a un sens. /Aujourd’hui, je crois que j’ai entendu dix mille téléphones portables / Et pas une seule conversation digne de ce nom.” Message reçu. Distribution : Voix, guitare : Sallie Burgess Ford Batterie : Ford Tennis Contrebasse : Tyler Tornfelt Guitare : Jeffrey Munger http://www.sallieford.com/ 22 musique musique dans les parcs et jardins- brassband voyageur Le 6 août à 19h - Bercy Village, Place des Vins-de-France (Paris 12e) Le 7 août à 18h - Jardin du Luxembourg (Paris 6e) Le 8 août à 19h - Parc de Belleville (Paris 20e) Le 9 août à 19h - Jardin des Acacias - Nanterre (92) Le 10 août à 19h - Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (Paris 19e) Gratuit Va Fan Fahre Pays : Belgique Durée : 1h15 En partenariat avec la Ville de Nanterre et Bercy Village Est-on plus naturellement disposé au voyage et à l’ouverture vers le monde quand on vient d’un petit pays ? Trouve-t-on naturel de regarder au-delà de ses étroites frontières pour s’engager dans d’autres voies ? Partis de Gand, les Belges de Va Fan Fahre, jazzmen passionnés de musiques gitanes, ont tout d’abord tourné leurs cuivres vers les musiques des Balkans. Ils y ont ajouté une pincée d’énergie ska, une volonté cosmopolite, et des kilos de tonus – parce qu’il en faut pour jouer du tuba ou de l’accordéon. Puis ils ont rencontré la chanteuse bruxello-marocaine Aïcha Haskal, qui les a portés vers le répertoire infini des musiques de l’Afrique et de l’Orient… Il y a bien des façons de voyager : on peut chercher le calme, l’exotisme, ou encore décider que cette année, on va “faire le Népal”. On peut aussi se prendre un aller simple, et se laisser conduire par les ambiances, les rencontres, les paysages. Par exemple, se constituer en groupe et partir de la Flandre, suivre la voie des musiques balkaniques du côté de la Roumanie et de la Bulgarie, en arriver logiquement à la musique klezmer, et faire un bout de chemin comme ça, tous cuivres dehors. Et puis, une fois devenus un brass band bien sous tous rapports, il arrive qu’on rencontre une chanteuse marocaine de Bruxelles, aussi fan de Jimi Hendrix que de Fairuz, et qui ouvre grand la porte des musiques arabes. On pourrait intégrer alors des tambourins, des castagnettes du Maghreb, et une guitare électrique qui sonne un peu comme celle d’Omar Korshid sur les enregistrements d’Oum Kalsoum circa 1965, et on reprendrait une chanson de feue la diva Asmahan, la sœur aux yeux clairs de Farid El Attrache. En cherchant bien et en soufflant fort, on trouverait le moyen d’adapter les redoutables quarts de tons de la gamme orientale sur des instruments à vent – même si ça n’est pas sans difficultés. Pour que le voyage ne cesse jamais, on n’abandonnerait pas pour autant ses bagages et on se baladerait ainsi, entre l’Asie mineure et le Machreq, de la Transylvanie à la tezeta, le blues de l’Éthiopie… Et jusqu’aux jardins parisiens. Distribution : Sax alto : Lieven Roman Clarinette : Adriaan Verwèe Sax bariton : Bertel Schollaert Helikon basse : Glen Tuba basse : Berlinde Deman Tapan/tambours : Dimitri Simoen Derbouka/percussions : Fred Kramer Claviers : Michael De Schryver Chant : Aisha Haskal Trompette : Bart Maris Guitare électrique : Eduardo Vega Ingénieur du son : Geert Manager : Wout Van Puntten Label : Zephyrus Records (via l’Autre Distribution en France) Booking France : Pirate Productions / Laurent Sélection FIP (décembre 2011 / janvier 2012) http://www.vafanfahre.be/ 23 Petites formes, grands moments 70 danseurs à l’aube pour un happening écologique et esthétique, deux jeunes compagnies espagnoles en liberté, le pas de deux d’un homme et d’une pelleteuse, une cavale en apesanteur, Duras en délire… Dans les rues, sur les places, dans des endroits insolites ou méconnus, Paris quartier d’été sème danse et théâtre comme autant d’impromptus et de moments uniques. Et en plus, c’est gratuit. 24 danse En marge des représentations sur la scène de l’Athénée retrouvez les deux jeunes compagnies Sharon Fridman et Dospormedio pour des spectacles dans l’espace public. Entrée libre… comme l’air ! ¿Hasta Dónde? (valse extraite d’Al Menos dos caras) Sharon Fridman Le 16 juillet à 19h Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge (Paris 4e) Le 18 juillet à 17h et 19h30 - Bercy Village - Parvis du cinéma UGC (Paris 12e) Le 19 juillet à 12h30 - Terrasses de l’Arche - Nanterre (92) et 18h - Rue de la Source - Nanterre (92) Gratuit Pays : Espagne Durée : 20 mn Premières représentations à Paris En partenariat avec la Ville de Nanterre, Bercy Village et avec le concours du Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge Lire p.14 Direction artistique : Sharon Fridman Chorégraphie et interprétation : Arthur Bernard Bazin, Sharon Fridman, Antonio Ramirez-Stabívo Dramaturgie : Antonio Ramirez-Stabívo Conception éclairage : Paloma Parra Musique originale : Luis Miguel Cobo Costumes : Maite LIop Morera Production : Festival de Otoño en Primavera, Centro de Danza Canal, Centro Coreográfico La Gomera, Comunidad de Madrid, Embajada de Israel en España, Centro Comarcal de Humanidades Cardenal Gonzaga www.projectsinmovement.com Danza 220V Dospormedio & Artomatico Le 16 juillet à 18h - Parc du Puits-Saint-Etienne - Bagneux (92) Le 17 juillet à 18h - Tours Aillaud - Nanterre (92) Le 19 juillet à 18h - Maison du développement culturel - Gennevilliers (92) Gratuit Pays : Espagne Durée : 65 mn Premières représentations à Paris En partenariat avec les villes de Bagneux, Gennevilliers et Nanterre. Lire p.15 Distribution : Danseurs et chorégraphes : Rafael Estévez, Nani Paños, Antonio Ruz Musique : Artomatico Chanteuse : Sandra Carrasco Direction : Dospormedio, Artomatico, Antonio Ruz Lumières : Agnethe Tellefsen Scénographie et costumes : Daniela Presta and Dospormedio www.artomatico.com www.dospormedio.info 25 danse danse performance Le 15 juillet à 6h30 - Hôtel des Invalides (Paris 7e) Le 18 juillet à 6h30 - Parvis du Palais de Chaillot (Paris 16e) Gratuit Café et croissants offerts à l’issue de la présentation Rizoma Sharon Fridman Pays : Espagne Durée : 30 mn Premières en France Coproduction Paris quartier d’été En partenariat avec le Théâtre national de Chaillot Interprétée à l’aube par soixante-dix danseurs et dix violoncellistes, cette vaste éco-chorégraphie matinale inscrite dans Paris est un monde dans un monde. Une cérémonie à la fois ouverte et secrète, à vivre au point du jour dans la capitale, loin de la foule déchaînée et à savourer avant de rejoindre les autres, le travail ou son lit, et la ville éveillée... Le rhizome est la partie souterraine d’une plante vivace : il nourrit les espèces souterraines capables de le consommer. Cassé ou coupé, il peut se reconstruire à partir de n’importe quel endroit de sa tige, et s’il meurt, il enrichit le sol en matière organique. Partant de cette merveille de la nature (célébrée ailleurs et autrement par Gilles Deleuze), le chorégraphe israélien Sharon Fridman a imaginé une fresque à taille humaine sur ce qui nous unit, sur notre possibilité à nous mouvoir, indépendamment ou ensemble, et à nous régénérer. S’inspirant de la nature, Rizoma tisse et nourrit les liens entre les corps et les lieux, entre le mouvement et le sol, entre la danse et la terre. Comme le rhizome, cette pièce peut naître et se dérouler dans n’importe quel endroit, remplissant les vides, grandissant comme l’herbe, entre et au milieu des choses. C’est une composition géographique qui utilise les éléments naturels du site sur lequel elle se développe : corps, voix, architecture urbaine, lumière naturelle. Une chorégraphie écologique qui aspire à se dérouler en parfaite harmonie avec l’espace investi et l’instant. (lire aussi p.14) Cette année, avec un projet qui explore les liens qui nous unissent et nous relient à la terre, Paris quartier d’été a orchestré la rencontre d’un jeune chorégraphe et des talents foisonnants de bénévoles, danseurs amateurs de tous âges, passionnés, étudiants de la danse et de la musique en cours de professionnalisation. Par le biais du festival, ils ont intégré les ateliers dirigés pendant deux semaines par Sharon Fridman et Luis Miguel Cobo, dont Rizoma est la restitution publique. Nous les remercions tous pour leur engagement, leur discipline et leur folie. Distribution : Direction et chorégraphie : Sharon Fridman Assistant de direction : Arthur Bernard Bazin Assistant à la dramaturgie et à la production : Antonio Ramírez-Stabivo Production : Laura Gil Diez Compositeur : Luis Miguel Cobo Communication et presse : Cult Project et Laura Gil Diez Collaborateurs artistiques : oficina 4 play arquitectura Avec le soutien de Centro de Danza Canal, Cult Project, Consejería de Cultura y Deportes de la Comunidad de Madrid, Garin, Mister Dante www.projectsinmovement.com 26 danse Duo en chantier Le 21 juillet à 17h et 19h30 - Parvis de la Gare RER, Saint-Denis (93) Le 23 juillet à 17h et 19h - Arènes de Lutèce (Paris 5e) Le 24 juillet à 14h et 17h30 - Terrain Raymond-Poincaré - La Courneuve (93) Le 26 juillet à 18h et 20h - Rue Charles-Tillon - Aubervilliers (93) Le 27 juillet à 17h et 19h - École Anatole-France - Nanterre (92) Le 29 juillet à 15h et 17h - Domaine de Chamarande (91) Gratuit Transports exceptionnels Dominique Boivin Pays : France Durée : 20 mn En partenariat avec les villes d’Aubervilliers, La Courneuve, Nanterre, Saint-Denis et le Domaine de Chamarande “Je n’ai pas peur du monde en action” Dominique Boivin “Le monde est toujours en chantier” : partant de ce constat, moins simple qu’il n’y paraît, Dominique Boivin a imaginé il y a sept ans déjà un pas de deux des plus insolites : celui d’un danseur et d’une pelleteuse. Entre allégorie, fantasme d’un enfant qui trouverait enfin un jouet à sa mesure, et commentaire facétieux sur la vie urbaine, ce spectacle vu et tant aimé durant Paris quartier d’été 2006 effectue ici un retour… fracassant. Comment expliquer le souvenir inusable que laisse ce duo qui unit un homme et une machine dans une même envolée lyrique ? Peut-être par le vieux principe de l’établissement d’une chose par son contraire : il faut que la Bête existe pour que la Belle soit belle, que le corps soit fragile pour que la pelleteuse soit inusable. Mais, à y bien regarder, sait-on qui est qui ? Car si l’on peut voir et revoir à l’envi Transports exceptionnels, c’est que la grâce et la mécanique, comme la légèreté et la pesanteur, y changent sans cesse de camp. Comme son titre l’annonce, le spectacle transporte toujours ailleurs. Porté par la divine Callas (pour l’air), arrimé au sol par un engin de chantier (pour la terre), il entraîne ses spectateurs dans l’énorme machine mouvante qu’est l’espace urbain. Chorégraphe formé par Carolyn Carlson, Alwin Nikolais et Merce Cunningham, cofondateur de la Compagnie Beau Geste, danseur chez Decouflé, Grand Magasin ou Daniel Larrieu, Dominique Boivin aime les rencontres les plus imprévues et l’exploration de nouveaux milieux, qu’ils soient littéraires, opératiques ou aquatiques. Auteur d’une Histoire de la danse à ma façon en perpétuelle évolution, ou d’un solo sur Don Quichotte, il n’aime rien tant que se confronter au mouvement des choses. Que peut-on espérer de mieux d’un chorégraphe ? Distribution : Conception : Dominique Boivin, assisté de Christine Erbé Interprètes : Philippe Priasso et Eric Lamy (en alternance avec William Defresne) Spectacle coproduit par la compagnie BEAU GESTE et Scènes du Jura, Scène conventionnée : nouveaux espaces, nouvelles formes. Avec le soutien de Loxam Rental www.ciebeaugeste.com biographie p.37 27 cirque nouveau cirque Le 24 juillet à 20h30 et le 25 juillet à 18h30 - Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle), Pantin (93) Gratuit Cavale Yoann Bourgeois Pays : France Durée : 22 mn En partenariat avec la ville de Pantin Qui sont ces deux hommes vêtus de noir et cagoulés, et qui rebondissent à l’infini dans le ciel ? Sont-ils poursuivis ou poursuivants ? Voleurs ou envolés ? Sont-ils des braqueurs en cavale ou des messagers aux talons ailés ? Menée très haut par Yohann Bourgeois, cette “recherche de la base et du sommet” s’élance vers le soleil… sans s’y brûler les ailes. Deux silhouettes énigmatiques, portées par une même énergie, une même volonté d’envol. Mais si tout en eux tend vers le haut, sur le visage, ils portent un bas, celui des braqueurs de banques et autres cambrioleurs masqués. Sont-ils échappés d’un film de gangsters ou d’un tableau de Magritte ? Seront-ils jamais rattrapés dans leur course vers le ciel ? Rendant hommage à une “vitalité désespérée” célébrée par Pasolini, Yoann Bourgeois, ici en compagnie de Mathurin Bolze, a voulu atteindre “‘un point de suspension’ – endroit idéal lorsque l’envol d'un corps atteint son apogée et lorsque la chute n'a pas encore débuté”. Acrobate, acteur, jongleur, danseur “mais avant tout joueur”, Yoann Bourgeois a grandi dans un petit village du Jura. Après le Centre national des Arts de Châlons-en-Champagne “traversé en alternance” avec le Centre national de la Danse contemporaine d’Angers, il a été pendant quatre ans artiste permanent du Centre chorégraphique national de Rilleux-la-Pape dirigé par Maguy Marin. Désormais à la tête de sa propre compagnie, défenseur d’un cirque “qui se trouve à l’extrémité-limite des jeux de vertiges et des jeux de simulacres”, il a conçu l’année dernière un spectacle sur L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach. D’échappées en fugues, d’évasion en cavale, il poursuit son élan vers des formes nouvelles. “Là où je pense que ça a à voir avec la magie, c’est qu’on dirait que c’est fait malgré nous… Alors que c’est nous qui le faisons.” Mathurin Bolze Distribution : Conception: Yoann Bourgeois Interprétation : Yoann Bourgeois et Mathurin Bolze Regard extérieur et complice : Marie Fonte Régie générale : Pierre Robelin Diffusion : Geneviève Clavelin Production : Muriel Pierre Production : Cie Yoann Bourgeois Coproduction : MC2:Grenoble Avec le soutien du Pacifique I CDC et du CCN de Grenoble dans le cadre du prêt de studio La Compagnie Yoann Bourgeois bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets www.cieyoannbourgeois.fr 28 biographie p.37 théâtre Duras en délire Le 24 juillet à 10h - Lieu secret (annoncé au moment de la réservation) Les 25 et 26 juillet à 19h30 - Parc floral de Paris- Parcours aventure évasion verte - (Paris 12e) Les 27 et 28 juillet et le 4 août à 20h - Bibliothèque historique de la Ville de Paris (Paris 4e) Le 1er août à 19h - Caserne Sévigné (Paris 4e) Le 2 août à 18h - Coulée verte du parc des sports - Gennevilliers (92) Le 3 août à 19h - Musée de la Vie romantique (Paris 9e) Le 5 août à 17h - Lieu ultra secret (annoncé au moment de la réservation) Gratuit sur réservation par mail : [email protected] (excepté à la BHVP et à Gennevilliers : entrée libre) Le Shaga Claire Deluca et Jean-Marie Lehec Pays : France Durée : 1h En partenariat avec la Ville de Gennevilliers et avec le concours d’Évasion verte, du Parc floral de Paris, de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, de la Caserne des pompiers Sévigné, et du Musée de la Vie romantique Portée avec panache par la comédienne de sa création – Claire Deluca –, cette précieuse pierre de subversion se lance avec éclat, sans artifices ni feux de la rampe, sans décors ni costumes. Venez et vous verrez : dans une caserne de pompiers, au milieu d’un jardin secret, descendu de scène ou perché dans les arbres, le théâtre a l’air vraiment libre. On trouve bien des choses, dans Le Shaga : un bidon troué, un oiseau bavard, un lion (vivant), Monte-Carlo, un mari, deux amants, un vison, deux astrakans, une vie intérieure… Et trois personnages, dont une dame qui s’est réveillée un matin “coincée dans le shaga”. A-t-elle avalé sa langue ? L’a-t-elle donnée au chat ? Allez savoir, c’est du shaga… Mais Le Shaga, c’est quoi ? C’est un délire, un mystère, un malentendu, une blague ravageuse. C’est aussi une pièce tordante et féroce, loufoque et méconnue, et l’occasion de découvrir Duras en souveraine du domaine de l’absurde, cavalant sur les terres de Ionesco ou des Monty Python. Le Shaga, c’est ça… Et puis plus encore : une langue tour à tour agglutinante et synthétique, peut-être parente du cambodgien ou de l’indonésien, un genre de javanais, ou encore l’expression effrayante et jubilatoire d’une folle subversion… On avait déjà pu s’en régaler à l’Athénée-Louis-Jouvet la saison dernière et on en s’en lasse point. Une pépite retrouvée, que Duras décrivait ainsi : “La chose la plus folle que j’aie jamais écrite.” Distribution : Mise en scène : Claire Deluca et Jean-Marie Lehec Avec : Claire Deluca, Jean-Marie Lehec, Karine Martin-Hulewicz Adaptation : Claire Deluca Production : Image Éphémère, avec le soutien de M. Pierre Bergé 29 Les complices du festival Sous l’égide de Paris quartier, trois spectacles et des rencontres inattendues : celle de Molière et de l’espérance afghane, de la musique contemporaine et de la littérature sud-américaine, d’une chorégraphe rêvant d’apesanteur et d’un contrebassiste ancré dans le réel… Plus on est de fous, moins on s’ennuie. 30 théâtre Théâtre sans frontière Théâtre 13/Seine (Paris 13e) Ce jour-là Le 19 et 24 juillet à 19h30 Le 20 et 25 juillet à 20h30 Intégrale Ce jour-là, L’Avare Les 14 et 21 juillet (Ce jour-là à 18h ; L’Avare à 21h) Tarifs : 20€ - 14€ Intégrale : 30€ - 20€ Gratuit le 14 juillet L’Avare de Molière Le 15 juillet à 15h30 Le 17 juillet à 19h30 Le 18 juillet à 20h30 Le 22 juillet à 15h30 Pays : France - Afghanistan Une manifestation organisée par le Théâtre Aftaab en partenariat avec le Théâtre 13 et Paris quartier d’été Théâtre Aftaab - mise en scène Hélène Cinque C’est durant l’été 2005, lors d’une tournée afghane de la troupe du Théâtre du Soleil, que s’est formée la compagnie, sous l’impulsion d’Ariane Mnouchkine. “Aftaab” – soleil en afghan, le soleil d’une rencontre et aussi celui, brûlant, du rayonnement du théâtre, quelles que soient les situations et les latitudes. Les quinze membres de la compagnie ont depuis présenté six pièces en Afghanistan, en Inde, en France, au Tadjikistan, au Pakistan. Retrouvant les tragédies immuables, celles de Thèbes ou de Vérone, qui peuvent aussi raconter celles du Kaboul d’aujourd’hui, s’emparant de Brecht ou de Molière, ils sont désormais établis en France et plus que jamais engagés sur la voie qu’ils souhaitaient suivre : œuvrer à leur manière à l’édification d’un Afghanistan vivant et libre. Aujourd’hui, ils sont un théâtre en voyage – en voyage, et non pas en exil, puisqu’ils ont choisi de placer l’espoir de jours meilleurs au cœur de leur aventure. Cet été, ils font escale à Paris, avec deux fortes pièces, l’une classique, l’autre moins, autant de façons de raconter le présent. Ce jour-là Durée : 2h30 Avoir 20 ans aujourd'hui dans Kaboul en guerre : entre peurs et violences, un seul objectif, la survie. Écrit collectivement par la troupe du éâtre Aftaab, Ce jour-là nous conte quinze années du chaos afghan, avec pour fil conducteur la vie du salon de coiffure de monsieur Abbass à Kaboul. De la prise de pouvoir des mollahs en 1995 à l'intervention des Américains, une fresque historique se construit sous nos yeux... Mais grâce à la contribution des comédiens qui ont choisi leur propre vécu comme matériau de création, les récits de ces drames ne manquent pas d'autodérision. Ces fables se révèlent drôles et pleines de vie. Durée : 2h30 L’Avare de Molière Sous le couvert d’une vraie farce, cette pièce classique fait cruellement écho aux cris de la jeunesse afghane, avide de libération et d'ouverture au monde. Les comédiens afghans s'approprient la pièce de Molière pour parler de leur vie, de leurs espoirs face à des violences quotidiennes. Mariages forcés et pères autoritaires s'abritant derrière une religion toute-puissante : Molière est un allié de poids pour châtier, en les singeant, les mœurs d'une société, et utiliser la puissance de la comédie et le potentiel fédérateur du rire. Distribution : Avec : Haroon Amani, Aref Bahunar, Taher Beak, Saboor Dilawar, Mustafa Habibi, Sayed Ahmad Hashimi, Farid Ahmad Joya, Shafiq Kohi, Asif Mawdudi, Ghulam Reza Rajabi, Omid Rawendah, Shohreh Sabaghy, Wajma Tota Khil Mise en scène : Hélène Cinque Assistante à la mise en scène : Caroline Panzera Lumières : Vincent Lefevre Production - Théâtre du Soleil (Pour Ce jour-là) Avec le soutien du public du Théâtre du Soleil, le Service Culturel de l'ambassade de France de Kaboul, L'Institut Français de Kaboul, La Ville de Paris (DGRI/DAC), la région Rhône-Alpes, Le Festival Sens Interdits- Les Célestins/Théâtre de Lyon, Les Francophonies en Limousin, L'Open Society Institute/ Soros Foundation Network et du Théâtre des Amandiers de Nanterre Production - Théâtre du Soleil (Pour L’Avare) : Accueil en coréalisation avec le Théâtre de l'Union/ CDN du Limousin www.aftaab-theatre.com biographie p.37 31 cirque et musique voltige à plusieurs Du 18 juillet au 5 août à 20h30 du mercredi au samedi et à 17h le dimanche - Théâtre de la Cité internationale (Paris 14e) Tarifs : 18€ - 14€ - 10€ - 5€ L’été en apesanteur Kitsou Dubois et Fantazio Pays : France Durée : 1h Une manifestation organisée par le Théâtre de la Cité Internationale en partenariat avec Paris quartier d’été Non, ce n’est pas un inédit de Franquin, mais bien la rencontre d’une fille de l’air rêvant d’apesanteur, Kitsou Dubois, chorégraphe habituée aux performances de haut vol, et d’un musicien arrimé au réel pur et dur par une contrebasse, Fantazio. Chacun est venu accompagné : l’une de jeunes artistes de cirques, virtuoses de la corde ou du diabolo, l’autre d’un DJ nommé Shalom. Et il est fort probable que cette bonne compagnie s’ouvre à d’autres visiteurs… Une soirée où tout peut arriver, tout en suspension et en suspense. On pourrait présenter les choses comme ça : réunir deux êtres que tout semble opposer, si ce n’est leur extrême sociabilité et leur propension à inviter les autres dans leur univers. Ou alors comme ça : confronter l’envolée et l’atterrissage, la chanson réaliste néo-punk et le cirque contemporain, la vidéo, la performance et l’humeur – toujours changeante – d’une soirée d’été. On pourrait dire aussi qu’il s’agit de permettre qu’en une heure se croisent avec naturel des numéros forcément chorégraphiés au quart de seconde puisqu’acrobatiques et la liberté de l’improvisation. Fantazio, fil conducteur de la soirée, fera la musique sur les images et les numéros concoctés par Kitsou avec de très jeunes artistes de cirque, ramenant à la vie quotidienne ces échappées vers le ciel. Loin d’être un simple habilleur sonore, il se fera un plaisir de troubler l’ordre des choses, ajoutant de la vitesse ou de la lenteur et autres perturbations bienvenues. Loin des démonstrations techniques, des machines trop huilées, des choses qu’on a conçues pour que rien ne puisse s’y passer, le spectacle risque fort d’être différent chaque soir… “Quand je travaille sous l’eau, il n’y a pas de rupture de mouvement au moment où les danseurs respirent, le public ne les voit pas respirer. Du coup, ça donne une double sensation d’étouffement d’un côté, et de flux, de légèreté, de l’autre. Ensuite, on projette le film en le mettant à l’envers, l’eau en haut, la surface en bas – et le spectateur perd ses références et ses repères, le milieu prend beaucoup d’importance.” Kitsou Dubois “Je me sens enfermé dans des codes de chanteur ou de performeur, certains codes produisant des formes d’autocensure intime. Par exemple, on sait plus ou moins qu’on doit faire des morceaux de trois ou quatre minutes si on veut passer à la radio, qu’un concert doit durer une heure et quart. Pendant des années, quand j’arrivais dans les lieux où j’allais jouer, on me montrait la scène et je voulais toujours aller au sol pour qu’il puisse se passer des choses. Un concert pour moi n’est qu’un prétexte. C’est le prétexte à ce qu’il se passe vraiment quelque chose d’imprévu.” Fantazio Distribution : Fabrication, mise en piste et en musique : Kitsou Dubois et Fantazio avec et par : Pauline Barboux, Youni Ihalainen, Claire Nouteau, Jeanne Ragu Contrebasse et chant : Fantazio, accompagné par DJ Shalom Vidéo : Kitsou Dubois et Fabrice Croizé pour L’Échappée Montage video : Do Brunet Lumières Sylvie : Mélis Producteurs délégués : Compagnie Ki Production / La Triperie. Coproduction : Théâtre de la Cité internationale. http://www.kitsoudubois.com/ 32 http://www.fantazio.org/ biographie p.38 musique opéra multimédia Les 19, 20, 21 juillet à 21h - Les Voûtes (Paris 13e) Tarifs : 14€ - 10€ - Pass 3 soirées : 28€ - 20€ Le Balcon aux enfers Le Balcon Pays : France - Colombie Durée : 1h30 Une manifestation organisée par Le Balcon en partenariat avec Les Voûtes et Paris quartier d’été Pourquoi se pencher sur le Balcon ? Pour sentir l’arrivée d’un air nouveau et être aux avant-gardes de ce que l’on verra bientôt venir. Ce collectif de jeunes musiciens enthousiastes, adoubé – excusez du peu – par Pierre Boulez, refuse les frontières entre musique classique et contemporaine, entre concert et expérience. Démonstration d’un éclectisme revendiqué avec les créations de deux jeunes compositeurs colombiens. Jouer aussi bien Fauré que Stockhausen, interpréter Mahler sur des instruments sonorisés… Pourquoi pas ? Compositeurs, instrumentistes, chanteurs ou ingénieurs du son, les membres du collectif Le Balcon ont l’âge des audaces et la culture des rébellions. Pour preuve, c’est sous les Voûtes de l’ancienne gare frigorifique de Paris-Ivry, un lieu arty intrigant et peu dévolu aux concerts classiques qu’ils ont décidé de présenter deux créations non moins étonnantes. La première, composée par Pedro Garcia-Velasquez et réalisée par Luis Nieto, s’intitule Plip et elle s’inspire de l’une des nouvelles du Livre de sable de Jorge Luis Borges, Utopie d’un homme qui est fatigué, esquisse mélancolique d’une autre société possible. “Pièce audiovisuelle en deux parties pour 9 instruments acoustiques, électronique et installation vidéo”, Plip jette les bases d’un lieu fantastique, où la perception et la mémoire du spectateur sont sans cesse mises en doute. Qu’a-t-on vraiment vu, entendu ? Et est-ce seulement important de le déterminer ? Comme l’écrit Borges : “Personne maintenant ne s’intéresse aux faits. Ce ne sont que de simples points de départ pour l’invention et le travail de l’esprit.” L’autre pièce, L’Enfer musical, Trois monologues, de Marco Antonio Suarez Cifuentes et Émilie Aussel, est un opéra construit comme une fiction poétique, proposant, dans trois espaces différents trois regards sur une seule femme, représentée par trois chanteuses différentes. Cette femme aux multiples visages, c’est la poétesse argentine Alexandra Pizarnik, dont L’Enfer musical dessine un portrait en mouvement. Ses poèmes et journaux, écrits entre 1954 et 1971, révèlent un regard acéré sur le monde, tantôt lumineux, tantôt sombre, évoquant aussi bien Robert Walser que Franz Kafka. La forme se fait ici l’écho de ses interrogations, par un jeu de décalage et de démultiplication des points de vue, et le flux et le reflux d’une pensée qui virevolte sur elle-même, jusqu’à s’interroger : “Si je suis folle, pourquoi est-ce je me plie aux conventions ?” Distribution : Compositeurs : Pedro Garcia-Velasquez ; Marco Suarez Cifuentes Réalisateurs vidéo : Luis Nieto, Émilie Aussel Direction musicale : Maxime Pascal Direction technique : Florent Derex Soprani : Elise Chauvin, Olivia Stahn Mezzo Soprano : Camille Merckx Flûte / flûte alto : Claire Lûqiens Flûte 2 - Julie Brunet-Jailly Clarinette basse solo : Ghislain Roffat Saxophone baryton / alto : Juliette Herbet Percussion 1 : François-Xavier Planqueel Percussion 2 : Adrien Pinot Guitares : Gianni Caseroto Violon 1 : You-Jung Han Violon 2 : Valentin Brucke Alto 1 : Aurélie Deschamps Alto 2 : Grégoire Simon Violoncelle : Askar Ishangaliyev Contrebasse solo : Nicolas Crosse Clarinette sib - Ghislain Roffat Réalisation informatique : Augustin Muller Ingénieurs du son : Camille Giuglaris et Baptsite Chouquet Régie générale : Baptiste Joxe Coproduction La Muse en Circuit, Centre national de création musicale, Babel Scores L’ensemble Le Balcon est soutenu par la Fondation Orange www.lebalcon.com 33 Aller plus loin avec le festival… Rejoignez les amis du festival Vous aimez le festival, nous connaissons votre engagement voire votre acharnement à le défendre - vous nous l’avez prouvé notamment l’année dernière, quand 7500 d’entre vous ont apporté leur soutien à Paris quartier d’été qui se trouvait menacé. Malheureusement, ces efforts n’ont pas suffi à empêcher cette année une baisse importante des subventions du Ministère de la Culture décidée l’hiver dernier. En dépit de cela, et forts du soutien réaffirmé de la Ville de Paris, nous voulons continuer à proposer une programmation riche, variée, et volontiers intrépide, comme nous le faisons depuis vingt-trois ans. Tous nos spectateurs sont nos amis, et nous voulons que le festival reste ouvert et accessible à tous, même à ceux dont la bourse est vide. Pour cela, nous proposons encore dans l’édition 2012 pas moins de 60 représentations gratuites. Pour maintenir l’ambition artistique et humaine que nous partageons, nous avons décidé cette année d’en appeler à votre soutien, en vous proposant de devenir, selon vos envies et vos moyens, ami ou amie du festival. Faites un don ! En retour, nous vous offrons la possibilité de réserver votre place pour les spectacles de Royal de Luxe et d’Israel Galván dès le 15 juin, quinze jours avant l’ouverture officielle des ventes. Et si vous ne pouvez pas donner autre chose, exprimez-nous votre soutien - ça compte aussi ! Faites-en part au fisc ! Pour rejoindre les Amis du festival, vous pouvez : Paris quartier d’été étant éligible au mécénat (procédure de rescrit BOI 13 L-5-04 du 19 octobre 2004), un don vous donne droit à réduction d’impôt égale à 66% de la somme versée dans la limite annuelle de 20% de votre revenu imposable. Pour un don de 20 euros, par exemple, et il ne vous en coûte en réalité que 6,80 euros puisque 13,20 euros sont déductibles. ♦ nous retourner le bulletin ci-dessous en cochant l’option de votre choix à l’adresse suivante : Paris quartier d’été - Amis du festival - 5, rue Boudreau, 75009 Paris ♦ Le présenter à la billetterie du festival, place Colette ; du 15 juin au 30 juin : du mardi au samedi de 17h à 20h et du 3 juillet au 11 août : du mardi au samedi de 13h à 19h ✄ Nom : Prénom : Adresse : Tél. : mail : ☐ Je ne peux vraiment pas (mais je tiens à exprimer mon soutien) Si vous êtes dans les cent premiers à nous envoyer le formulaire ci-dessous avec un message amical, vous recevrez un sac Paris quartier d’été ☐ Je peux un peu ☐ Je peux un peu plus ☐ Je peux encore plus Je fais don d’un minimum de 20 euros Je fais un don minimum de 50 euros Je fais un don minimum de 100 euros Pour les amis ayant envoyé un don, il sera possible d’acheter ses places dès le 15 juin pour les spectacles d’Israel Galván et de Royal de Luxe (les 8, 9, 10 ou 11 août) à raison d’une place pour ceux qui peuvent un peu, de deux places pour ceux qui peuvent un peu plus, de quatre places pour ceux qui peuvent encore plus. ✄ Dès réception de votre bulletin, nous vous indiquerons la procédure à suivre. Pour toutes infos et questions : [email protected] Julie dé-blogue Connaissant bien les spectateurs de Paris quartier d’été pour leur avoir répondu au téléphone, et l’organisation du festival pour y avoir œuvré, Julie Mouton s’échappe cette année des bureaux pour concocter quelques petites surprises quotidiennes en verbes et en pixels. Un blog avec, comme d’habitude, des trucs en plus, des coulisses, des in et des off, des petites histoires et des grands moments, mais toujours pas d’autruches… Et aussi "Je pense 9 et j’écris 4”, “Qui fluidifie les queues ce soir ?” ou encore “Est-ce que tu as besoin de ton pied ?”… Mais qu’ont-ils voulu dire par là ? A retrouver tous les jours sur le site du festival, une phrase mystérieuse, farfelue, et honteusement sortie de son contexte, lève le voile sur l’organisation du festival. L’appli… (et le beau temps !) Cet été, le festival s’applique à être moderne. On pourra retrouver toute la programmation du festival, les horaires et les plans d’accès sur son iPhone et dans sa poche. Revoir Isabella Nous le savons, mais une partie du public parisien l’ignore peut-être encore : La Chambre d’Isabella est un spectacle magique, qu’un nombre incroyable de spectateurs a envie de revoir. Depuis 2004, certains l’ont ainsi vu trois fois, ou cinq, et d’autres traverseraient l’Europe pour la revoir encore. Pour cette raison, Paris quartier d’été lancera un jeu “Je veux revoir Isabella” sur le Facebook du festival, avec des places à gagner pour les nouveaux amoureux de l’œuvre de Jan Lauwers. 34 biographies 220V - Dospormedio & Artomatico 2003 : Martinete, Tres por medio (Concours de chorégraphie danse espagnole et de flamenco, Madrid) 2006 : Muñecas (au Festival de Jerez) et… a piano Distrito Danza (Madrid). 2007 : Présente Flamenco XXI: ópera, café y puro à la Biennale de Flamenco de Malaga. Obtient le premier prix de la critique, catégorie Spectacle révélation (Festival de Jerez). 2008 : Sonata, fantaisie chorégraphique (Madrid). Ay, première collaboration entre Daniel Muñoz (Artomatico), Rafael Estevez et Nani Paños, est présenté à Barcelone et Madrid. Invités par Carlos Saura à chorégraphier et interpréter ¡Flamenco hoy! 2010 : Sonata de Dospormedio au Festival de Jerez et au Flamenco Viene del Sur (Grenade). Répresentations au City Center (New York) dans le cadre de la tournée internationale de ¡Flamenco hoy!. Danza 220V (Artomatico et Dospormedio) est présenté à Madrid en Danza. 2011 : Artomatico compose la musique de Ojo, création du danseur et chorégraphe Antonio Ruz. Création de Preflamencos (Artomatico et Dopormedio). Duo - Sylvie Courvoisier & Mark Feldman 1955 : Naissance de Mark Feldman 1968 : Naissance de Sylvie Courvoisier 1995 : Se rencontrent lors d’un concert à Baden-Baden 1996 : Sylvie Courvoisier est lauréate du Prix des Jeunes créateurs, Suisse. 1999 : Music for Violin and Piano, Sylvie Courvoisier & Mark Feldman 2000 : Lauréate du Prix de la Création, Zonta club. Sylvie Courvoisier et Mark Feldman se marient à Las Vegas. 2002 : Mark Feldman est le soliste du Concerto pour Violon de Guus Janssen, joué avec l’Orchestre Philarmonique de Radio des Pays-Bas (Festival de Dagen). Concerto pour Violon et Orchestre de Jazz, pièce composée pour lui par Bill Dobins (Concert House, Vienne). 2004 : Enregistrements : Abaton (Sylvie Courvoisier Trio feat. Feldman, Friedlander), Masada Recital (S. Courvoisier & M. Feldman). Il obtient un Grammy pour l’album Wide Angles de Michel Brecker. 2006 : Enregistement Malphas (M. Feldman & S. Courvoisier) 2007 : Enregistrements Signs and Epigrams (S. Courvoisier solo), Lonelyville (S. Courvoisier Quintet with Mori, M. Feldman, Courtois, Cleaver). Mark Feldman reçoit le Alpert Prize de musique. 2008 : Sylvie Courvoisier est une des trois nominées du European Jazzprize. Le duo collabore régulièrement avec John Zorn sur scène et sur disque (au sein du Masada String Trio, du Bar Kokhba Sextet). 2010 : Enregistrement To Fly to Steal (S. Courvoisier M. Feldman Quartet), Oblivia (M. Feldman & S. Courvoisier). Sylvie Courvoiser intègre la distribution de La Curva d’Israel Galvàn comme compositrice et pianiste. 2011 : Enregistrent en quartette Hôtel du Nord. Israel Galván 1973 : Naissance à Séville. 1994-1996 : Intègre la Compañia Andaluza de Danza, dirigée par Mario Maya. Obtient le Prix Vincente Escudero au Concours national des arts du flamenco de Cordoue, le Prix El Desplante au festival international del Cante de la Minas de La Unión et celui du Concours des jeunes interprètes de la IXe Biennale de flamenco de Séville. 1998-1999 : Fonde sa propre compagnie. ¡MIRA! / Los Zapatos Rojos, première création. Invité par le Ballet national d’Espagne à chorégraphier une farruca pour la pièce Oripandó. 2000-2004 : La Metamorfosis, Galvánicas, Dos Hermanos (avec sa sœur Pastora Galván), Arena 2005-2007 : La Edad de oro, présenté dans le cadre du festival Paris quartier d’été en 2007. Tábula rasa. Obtient le Prix national de la danse décerné par le ministère de la Culture espagnol. Chorégraphie La Francesa pour Pastora Galván. Invité à la Cinémathèque de la Danse à Paris. 2008-2009 : Tournée internationale. Présente El final de este estado de cosas, redux au festival d’Avignon. 2010 : Collabore avec Gaspard Delanoë et la danseuse libanaise Yalda Younes pour Je suis venue. Crée La Curva au Théâtre de Vidy-Lausanne. Rue de la Chute - Royal de Luxe 1981 : Jean-Luc Courcoult, Véronique Loève et Didier Gallot-Lavallée fondent les Royal de Luxe, après avoir monté Le Cap Horn et Les Mystères du grand congélateur. 1981-1984 : Etablie à Saint-Jean-du-Gard, la compagnie multiplie les créations (Croquenitule et Crolenotte, La Bénédiction du cours Mirabeau par le Pape, Le Bidet cardiaque…) 1984 : Développe le concept des spectacles sur trois jours (dont Le Lac de Bracciano) 1985-1987 : Nouveaux concepts : théâtre de place (Parfum d’Amnesium appelé aussi Roman Photo), parades (La Péniche sur les boulevards de Toulouse, La Cage de Hambourg), "accidents théâtraux" (L’Autobus à la broche), spectacles en quinze minutes… 35 biographies 1989 : Subventionnée et hébergée par la ville de Nantes. Crée La Véritable histoire de France, présenté au Festival d’Avignon (1990) puis au festival Paris quartier d’été (1991). 1992 : Met en place la tournée Cargo 92, dans le cadre de la commémoration de la découverte de l’Amérique, départ en bateau avec Philippe Découflé, La Mano Negra, et Philippe Genty. 1993-1994 : Le Géant tombé du ciel (Le Havre). Aperçu dans de nombreuses villes, Le Géant devient une légende emblématique de la compagnie. 1997 : Le Rhinocéros (Arles). Voyage au Cameroun. Retour d’Afrique marque la naissance du Petit Géant noir. Ce séjour inspire aussi Petits contes nègres provisoires (adapté dans différentes langues). 2001 : Petits contes chinois revus et corrigés par les nègres (après un séjour en Chine) 2003 : Sous l’appellation d’une troupe amateur, "Le tréteau des Ménestrels", Royal de Luxe présente Soldes ! Deux spectacles pour le prix d’un dans le cadre du festival Paris quartier d’été. 2005 : Roman Photo/ Perfume Amnesico repris par une compagnie chilienne, la Gran Reyneta. La Visite du sultan des Indes sur son éléphant à voyager dans le temps (célébration du centenaire de Jules Verne, Amiens), renoue avec la saga des géants. Naissance de la Petite Géante. Les Fous (premier projet autour de la folie). 2007 : La Pequeña Gigante y el Rinoceronte escondido triomphe à Santiago du Chili. Le Geyser de Reykjavik (Islande). La Révolte des mannequins (nouvelle forme : le spectacle de vitrine). 2008 : La Fabuleuse Histoire du Géant enterré vivant (commande du Festival de théâtre de rue Imaginarius de Santa Maria da Feira Portugal). Les Cauchemars de Toni Travolta, comédie musicale de rue, créé avec Gran Reyneta. 2009-2010 : La Géante du Titanic et le Scaphandrier, présenté à l’occasion de divers événements internationaux : Biennale d’art contemporain à Nantes, cérémonies de commémoration de la chute du Mur de Berlin. Le Géant de Guadalajara, pour le bicentenaire de l’Indépendance mexicaine. 2012 : L’Odyssée de la mer, célébrant le centenaire du naufrage du Titanic (Liverpool). La Chambre d’Isabella - Jan Lauwers (Needcompany) 1957 : Naissance à Anvers. Etudie la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Gand. 1981-1986 : Forme le collectif Epigonentheater zlv avec le spectacle Reeds gewond en het is niet eens oorlog. Suivent dE demonstratie, Struiskogel, Background of a Story, Incident. 1987 : Dissout le collectif pour créer Needcompany avec Grace Ellen Barkey (Bruxelles). Première création, Need to Know 1989-1993 : Ca va (Mobil Pegasus Preis), Julius Caesar, Invictos, Antonius und Kleopatra, SCHADE/Schade, Orfeo (opéra) 1994-1996 : Entame The Snakesong Trilogy, qui le révèle en tant qu’auteur. Needcompany’s Macbeth 1997 : Participe au volet théâtral de la Documenta X (Kassel) où il crée Caligula et le premier opus du diptyque No beauty for me there, where human life is rare. Parallèlement, lancement des "Needlapb", rencontres interactives avec les publics. 1999 : Remporte un Obie Award à New York avec Morning Song (suite du diptyque). 2000 : Needcompany’s King Lear et DeaDDogsDon’tDance/DjamesDjoyceDeaD (coproduction avec le Ballett Frankfurt, à la demande de William Forsythe). 2002-2004 : Images of Affections, No Comment, et La Chambre d’Isabella. Grand succès au Festival d’Avignon, la pièce obtient le Prix de la Communauté flamande Culture. 2006 : Just for Toulouse , première édition : soirées où des artistes associés proposent installations et spectacles de Needcompany. Le Bazar du homard et La Poursuite du vent (Festival d’Avignon). 2007-2008 : Just for Brussels au BOZAR (Bruxelles). Exposition de Deconstructions (installation composée des œuvres plastiques de Jan Lauwers) présentée à la Haus der Kunst (Munich). La Maison des cerfs, créé sur invitation du Festival de Salzbourg. Pour le meilleur et pour le pire - Cirque Aital - Victor Cathala, Kati Pikkarainen Le duo se rencontre à l’Ecole nationale du cirque de Rosny, puis intègre le Centre supérieur national des arts du cirque de Châlons-enChampagne (CNAC). 2002-2003 : Collaborent avec le théâtre Hurjaruuth (Finlande), et partent en tournée aux États-Unis. Obtiennent la mention spéciale des félicitations du jury du CNAC. Le Cirqle en tournée, avec l’ensemble du Cheptel Aleïkoum (mise en scène Roland Shön). 2004 : Présentent un numéro au festival Terres de cirques à La Villette puis au théâtre du Rond-Point. Fondent le Cirque Aïtal. 2005-2006 : Reçoivent la Médaille d’argent au 16e festival du Cirque de demain (Cirque d’Hiver). Première création : La Table là. Louisiana Circus, collaboration avec Circo Aereo (festival international d’Helsinki). Tournée avec la troupe de Circus Monti (Suisse). 2007-2010 : Participent à la création du duo Zimmerman & de Perrot, Öper Öpis. Créent La Piste là, qui sera accueilli au festival Paris quartier d’été (2010). 2011-2012 : Créent Pour le meilleur et pour le pire au festival Boréal de Caen, tournée et escale de trois semaines à l’espace cirque d’Antony début 2012. 36 biographies Philippe Ducros 1971 : Naissance. Voyage et diversifie ses activités : traducteur, acteur, auteur et metteur en scène. 2000 : Crée Le 4e round et Diapodiaspora, représentés à l’Espace Libre. 2002 : Ecrit 2025, L’année du Serpent, lauréat de la Prime à la création Gratien Gélinas. Fonde la compagnie Hôtel-Motel. 2004 : Voyage en Syrie et au Liban avec l’organisme français Ecritures Vagabondes. Publie à son retour La Rupture du jeûne, “sorte de carnet de voyage”. 2005-2009 : Ecrit L’Affiche, sur l’occupation de la Palestine. Nommé Spectacle de l’année pour la région de Montéal par l’Association Québécoise des Critiques de Théâtres. 2010 : Devient directeur artistique de l’Espace Libre, à Montréal. 2011 : Crée La Porte du non retour à la maison de la culture de Frontenac. 2012 : Présente L’Affiche aux Francophonies du Limousin. Transports Exceptionnels - Dominique Boivin / Compagnie Beau Geste Dominique Boivin 1952 : Naissance. Découvre l’univers de la danse avec la danse acrobatique, avant d’entamer une formation classique. Commence sa pratique de la danse contemporaine avec Carolyn Carlson. 1978 : Gagne le Prix de l’Humour au Concours de Bagnolet, avec sa première pièce Quel fut ta soif ? 1979 : Crée pour le Festival d’Avignon L’Homme Cheval, solo très remarqué. Obtient une bourse pour suivre une formation à New York auprès de Merce Cunningham et Lucinda Childs. 1981 : Rejoint le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers (CNDC), dirigé par Alwin Nikolaïs. Fonde la compagnie Beau Geste. 1991-1994 : Collabore entre autres avec Daniel Larrieu, Philippe Decouflé. Crée La Danse, une histoire à ma façon… (repris en 2000). 1997 : Première chorégraphie d’opéra : Orphée aux Enfers (Genève). Suivent Casse-Noisette, relecture commandée par le Ballet de l’Opéra National de Lyon (2001) et Les Amours de Bastien et Bastienne (Rouen, 2002). 2003 : Collabore avec Pascale Houbin pour le spectacle Bonté divine. 2004 : Entame, avec Aqua ça Rrime ?, événement en piscine, un cycle de créations explorant divers univers, dont Transports exceptionnels, présenté au festival Paris quartier d’été en 2006. 2009 : Crée Don Quichotte, solo provisoire au CND de Pantin. Reprend, avec Dominique Rebaud, la Revue Zoopsie Comedy créée en 1986, pour laquelle Christian Lacroix réinterprète les costumes originaux. Il s’associe avec Joëlle Léandre pour un hommage à John Cage. 2010 : Signe Off l i n e dans le cadre du projet européen Korespondance, Travelling, et la chorégraphie du Chat Perché, opéra rural, (Opéra Bastille, 2011). 2011 : En Piste, trio avec Pascale Houbin et Daniel Larrieu autour des chansons de gestes. Philippe Priasso 1957 : Naissance 1978-1981 : Etudie et danse dans la CNDC et cofonde la compagnie Beau Geste. 1981-1989 : Participe à la création de toutes les pièces de la compagnie, tout en menant parallèlement son travail personnel : il crée en 1987 Dédicace à Marie de France (trio), et Danses singulières (solo) ainsi que Follis en 1989 (pièce de groupe). 2000-2003 : Chorégraphie Olivier pour l’ensemble Justiniana, Happy End et Les Cyniques pour Jean Lacornerie. Travaille avec Isira Makuloluwe (compagnie Vivid Danse) pour le duo Profilacttif. 2005-2009 : Point(s) de fuite (solo), La Répétition, Trois Vilains Petits Canard. Interprète Transports exceptionnels, chorégraphié par Dominique Boivin. Cavale - Yoann Bourgeois 1983 : Naissance à Grenoble. Découvre les jeux de vertige à l’école du cirque Plume. Diplômé du CNAC et du CNDC. Collabore avec Kitsou Dubois. 2006-2009 : Artiste permanent du Centre Chorégraphique National (Rilleux-la-Pape), compagnie Maguy Marin. Crée Turba et Description d’un combat. 2010 : Initie l'Atelier du Joueur, centre de ressource nomade pour le spectacle. Devient par la suite la Compagnie Yoann Bourgeois. 2011 : La MC2 Grenoble lui demande d'investir le belvédère Vauban : création de Cavale, avec Mathurin Bolze. Monte également L’Art de la Fugue. Théâtre Aftaab 2005 : Naissance du Théâtre Aftaab, sous l’égide d’Ariane Mnouchkine, après un séjour du Théâtre du Soleil en Afghanistan (“aftaab” signifiant “soleil” en langue dari). Roméo et Juliette, première création jouée à Kaboul et Doshanbeh (Tadjikistan). 37 biographies 2006-2008 : Séjour en France, à la Cartoucherie de Vincennes. Le Tartuffe de Molère, puis Le Cercle de craie caucasien de Brecht, mis en scène par Arash Absalan (auteur et homme de théâtre iranien) sont créés à Kaboul. Tournée en Inde, au Pakistan et en France. 2009 : Résidence à La Cartoucherie de Vincennes. Ce jour-là, mise en scène Hélène Cinque, Kaboul. 2010 : Les Chiens, collaboration avec Laurence Levasseur, Kaboul. L’Avare, mise en scène Hélène Cinque et Arif Bahunar. Ariane Mnouchkine obtient l’accueil d’Aftaab à l’ENSATT (Ecole National Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, Lyon). 2011 : Mathias Langhoff propose à Aftaab de se joindre au projet SOPHOCLE/ŒDIPE TYRAN, d’après Hölderlin. LYON KABOUL THEBES, ALLER-RETOUR : SOPHOCLE/ŒDIPE TYRAN est présenté au Festival d’Avignon puis au Théâtre du Chaudron de La Cartoucherie de Vincennes. Ce jour-là est programmé au Festival Sens Interdit (Théâtre des Célestins, Lyon). Kitsou Dubois 1954 : Naissance. Formation en danse contemporaine (techniques Hawkins et Cunningham), composition (Yano) et analyse du mouvement (O. Rouquet). 1984 : Lancement d’un atelier auprès de patients hospitalisés. 1989 : Obtient la Villa Médicis hors les murs, premier séjour à la NASA (Houston, Etats-Unis). 1990-1994 : Collaboration avec le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Après un premier vol parabolique, travaille sur des programmes d’entraînement des astronautes à partir de la danse. 2006 : L’Espace d’un instant (Manège de Reims, Scène nationale). Soirée Entre deux eaux, à la piscine de Bagnolet, présenté dans le cadre du festival Paris quartier d’été. 2007-2009 : Met en piste A contrepoid, pour l’Académie Fratellini et D’un univers à l’autre. Tournée (Hivernales, Festival Art Danse Bourgogne, Hexagone, scènes nationales de Meylan et Sénart…). Met en piste Grégory Feurté dans Le Temps debout, Académie Fratellini. Résidence à l’Espace 1789, Saint-Ouen (projections de films documentaires, ateliers en immersion, conférences, représentations…) 2009 : Traversées (Manège de Reims, Scène Nationale). Assure la direction artistique du festival Autres Pistes au Théâtre de la Cité internationale, présenté dans le cadre du festival Paris quartier d’été. Vertiges des lieux (festival Excentrique). 2010 : L’Echappée, Académie Fratellini. Passages (festival Automne en Normandie). Perspectives : le temps de voir, en partenariat avec le Centre Chorégraphique National de Montpellier. 2011 : Sous le vertige (Manège de Reims, Scène Nationale). Egalement invitée à Teatro a Corte (Turin). Perspectives, le temps de voir (Maison Européenne de la Photographie pour @rt Outsiders). 2012 : Collabore avec Fantazio, sur l’invitation du Théâtre de la Cité internationale et dans le cadre du festival Paris quartier d’été. Invitée à chorégraphier un ballet aérien avec la Patrouille de France - Armée de l’Air dans le cadre de Marseille-Provence 2013. 38 calendrier Samedi 14 Juillet 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 18h : Ce jour-là Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 21h : L’Avare Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 20h30 : The No Parano show Juliette / Musique / Bercy Village - Place des Vins-de-France 22h30 : Jupiter & Okwess International / Musique / Bercy Village - Place des Vins-de-France Dimanche 15 Juillet 6h30 : Rizoma Sharon Fridman / Danse / Invalides 15h30 : L’Avare Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 16h-19h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos Lundi 16 Juillet 18h : 220V Dospormedio & Artomatico / Danse et musique électronique / Parc du Puits Saint-Etienne - Bagneux 19h : Hasta Donde Sharon Fridman / Danse / Musée de Cluny - Musée national du Moyen Age Mardi 17 Juillet 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 18h : 220V Dospormedio & Artomatico / Danse et musique électronique / Tours Aillaud - Nanterre 19h : Sallie Ford & the Sound Outside / Musique / Les arènes de Montmartre 19h30 : L’Avare Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 21h : L’Extra Bal / Danse et musique contemporaine / Hôtel de Ville Mercredi 18 Juillet 6h30 : s Sharon Fridman / Danse / Trocadéro 17h et 19h30 : Hasta Donde Sharon Fridman / Danse / Bercy Village / Parvis du cinéma UGC 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h30 : L’Avare Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 Jeudi 19 Juillet 12h30 : Hasta Donde Sharon Fridman / Danse / Terrasses de l’Arche - Nanterre 18h : Hasta Donde Sharon Fridman / Danse / rue de la Source - Nanterre 18h : 220V Dospormedio & Artomatico / Danse et musique électronique / Maison du développement culturel - Gennevilliers 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 19h30 : Ce jour-là Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 21h : Le Balcon aux enfers Le Balcon Musique / Les Voûtes Vendredi 20 Juillet 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 19h : Sallie Ford & the Sound Outside / Musique / Parc de la Butte du Chapeau Rouge 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h30 : Ce jour-là Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 21h : Le Balcon aux enfers Le Balcon / Musique / Les Voûtes 20h : Al Menos dos caras Sharon Fridman / Danse / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet 22h : 220V Dospormedio & Artomatico / Danse et musique électronique /Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet Samedi 21 Juillet 18h : Ce jour-là Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 17h et 19h30 : Transports exceptionnels Dominique Boivin / Danse / Parvis de la gare RER - Saint-Denis 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 20h30 : Jupiter & Okwess International / Musique / Dynamo de Banlieue Bleues (93) 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 21h : L’Avare Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 21h : Le Balcon aux enfers Le Balcon / Musique / Les Voûtes 20h : Al Menos dos caras Sharon Fridman / Danse / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet 22h : 220V Dospormedio & Artomatico / Danse et musique électronique /Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet 39 calendrier Dimanche 22 Juillet 15h30 : L’Avare Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 17h : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 17h : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 16h-19h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos Lundi 23 Juillet 17h et 19h : Transports exceptionnels Dominique Boivin / Danse /Arènes de Lutèce 19h : Sallie Ford & the Sound Outside / Musique / Bercy Village - Place des Vins-de-France Mardi 24 Juillet 10h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Lieu secret 14h et 17h30 : Transports exceptionnels Dominique Boivin / Danse / Terrain Raymond-Pointcaré - La Courneuve 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 19h : Sallie Ford & the Sound Outside / Musique / Parc de Belleville 19h30 : Ce jour-là Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 20h30 : Cavale Yoann Bourgeois / Cirque / Chemin de Halage - Pantin 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre Mercredi 25 Juillet 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 18h30 : Cavale Yoann Bourgeois / Cirque / Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle) - Pantin 19h30 : Sallie Ford & the Sound Outside / Musique / Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle)- Pantin 19h30 : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Parc Floral de Paris 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 20h30 : Ce jour-là Théâtre Aftaab / Théâtre / Théâtre 13 21h : La Curva Israel Galván / Danse / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet Jeudi 26 Juillet 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 18h et 20h : Transports exceptionnels Dominique Boivin/ Danse / Rue Charles-Tillon - Aubervilliers 19h30 : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Parc floral de Paris 19h : Sylvie Courvoisier & Mark Feldman / Musique / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 21h : La Curva Israel Galván / Danse / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet Vendredi 27 Juillet 17h et 19h : Transports exceptionnels Dominique Boivin / Danse / Ecole Anatole-France - Nanterre 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 19h : Sylvie Courvoisier & Mark Feldman / Musique / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet 20h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Bibliothèque historique de la Ville de Paris 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 21h : La Curva Israel Galván / Danse / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet Samedi 28 Juillet 18h-21h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 19h : Sylvie Courvoisier & Mark Feldman / Musique / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet 20h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Bibliothèque historique de la Ville de Paris 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 21h : L’Extra Bal / Danse et musique contemporaine / Centquatre 21h : La Curva Israel Galván / Danse / Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet Dimanche 29 Juillet 15h et 17h : Transports exceptionnels Dominique Boivin / Danse / Domaine de Chamarande 17h : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 17h : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale 16h-19h : La Porte du non retour Philippe Ducros / Exposition théâtrale / Maison des métallos 40 calendrier Mardi 31 Juillet 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre Mercredi 1er août 19h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Caserne Sévigné 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale Jeudi 2 août 18h : Le Shaga Claire Deluca / Coulée verte du parc des Sports - Gennevilliers 21h : L’Extra Bal / Danse et musique contemporaine / ? 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale Vendredi 3 août 19h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Musée de la Vie romantique 19h30 : Rue de la chute Royal De Luxe / Théâtre de rue / Invalides 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale Samedi 4 août 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides 20h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Bibliothèque historique de la Ville de Paris 20h30 : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 20h30 : La Chambre d’Isabella Jan Lauwers / Théâtre / Monfort Théâtre 20h30 : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale Dimanche 5 août 17h : Le Shaga Claire Deluca / Théâtre / Lieu ultra-secret 17h : Pour le meilleur et pour le pire Cirque Aïtal / Cirque / Parc de Bercy 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides 17h : L’Été en apesanteur Kitsou Dubois & Fantazio / Musique et cirque / Théâtre de la Cité internationale Lundi 6 août 19h : Va Fan Fahre / Musique / Bercy Village - Place des Vins-de-France 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides Mardi 7 août 18h : Va Fan Fahre / Musique / Jardin du Luxembourg Mercredi 8 août 19h : Va Fan Fahre / Musique / Parc de Belleville 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides Jeudi 9 août 19h : Va Fan Fahre / Musique / Jardin des Acacias - Nanterre 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides Vendredi 10 août 19h : Va Fan Fahre / Musique / Parc de la Butte du Chapeau-Rouge 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides Samedi 11 août 19h30 : Rue de la chute Royal de Luxe / Théâtre de rue / Invalides 23h : Nuit du western / Cinéma / Invalides 41 lieux Lieux secret et ultrasecret Les adresses seront communiquées lors de la réservation PARIS Hôtel de Ville de Paris (4e) Place de l’Hôtel de Ville M 1 – M 11 Hôtel de Ville Bibliothèque historique de la Ville de Paris (4e) 24, rue Pavée M 1 Saint-Paul, M 7 Pont Marie Caserne de pompier Sévigné (4e) 9, rue Sévigné M 1 Saint-Paul Musée de Cluny – musée national du Moyen Age / salle Notre Dame (5e) 6, place Paul-Painlevé M 10 Cluny-La Sorbonne Arènes de Lutèce (5e) 51, rue Monge M 7 Place Monge – M 10 Cardinal Lemoine Jardin du Luxembourg (6e) Place Edmond-Rostand RER B Luxembourg Cour d’Honneur des Invalides (7e) 129, rue de Grenelle M 8 La Tour Maubourg, M 13 Varenne Musée de la Vie romantique (9e) 16, rue Chaptal M 2 – M 12 Pigalle Théâtre de L’Athénée-Louis-Jouvet (9e) Square de l’Opéra-Louis-Jouvet - 7, rue Boudreau M 3- 7 - 8 Opéra et RER A Auber Maison des métallos (11e) 94, rue Jean-Pierre-Timbaud M 2 Couronnes, M 3 Parmentier ou Saint-Maur Parc Floral de Paris (12e) Parcours aventure évasion verte, espace de jeux 16, route de la Brasserie M 1 Château de Vincennes Parc de Bercy (12e) M 6 – M 12 Bercy M 14 Bercy ou Cour Saint-Emilion Place des Vins-de-France (12e) Bercy Village M 14 Cour Saint-Emilion Parvis cinéma UGC (12e) Bercy Village M 14 Cour Saint-Emilion 42 lieux Théâtre 13 (13e) 30, rue du Chevaleret M 14 – RER C Bibliothèque François-Mitterrand Les Voûtes (13e) 19, rue des Frigos M 14 – RER C Bibliothèque François-Mitterrand Théâtre de la Cité internationale (14e) 17, Boulevard Jourdan RER B Cité universitaire ou T3 Cité universitaire Le Monfort théâtre (15e) 106, rue de Brancion, Parc Georges-Brassens M 13 Porte de Vanves Parvis du Palais de Chaillot (16e) 1, place du Trocadéro et du 11 Novembre M 6 – M9 Trocadéro Arènes de Montmartre (18e) Croisement de la rue Chappe et de la rue Saint-Eleuthère M 12 Anvers ou Abbesses et funiculaire Le Centquatre (19e) 104, rue d’Aubervilliers M 7 Riquet, M 12 Marx Dormoy Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (19e) Avenue Debidour M 7bis Pré Saint-Gervais (le plus proche) ou M 11 Porte des Lilas Parc de Belleville (20e) Rue Piat M 11 Pyrénées ESSONNE (91) Domaine de Chamarande 38, rue du Commandant Arnoux RER C direction St Martin d’Estampes – Arrêt Chamarande HAUTS-DE-SEINE (92) Parc du Puits Saint-Etienne – Bagneux 4, rue Etienne Dollet RER B Bagneux, bus 128, 162, 188 arrêt Place Dampierre, bus 388 arrêt Rosenberg Tours Aillaud – Nanterre 7, allée des demoiselles d’Avignon Quartier Parc sud RER A – M 1 La Défense Les Terrasses de l’Arche – Nanterre Quartier Parc nord Allée Olivier-Mazzotti RER A : Nanterre-Préfecture - sortie n°1 : Les 3 fontanots 43 lieux 51 rue de la Source – Nanterre Quartier Mont-Valérien RER A – M 1 La Défense puis bus 258 arrêt La Source Cour de l’école Anatole France – Nanterre 162, avenue de la République ou rue Anatole France Quartier République RER A Nanterre Université (sortie côté université) Jardin des Acacias – Nanterre Quartier Chemin de l’île Bd de la Seine RER A Nanterre Ville Coulée verte parc des Sports - Gennevilliers Accès par la rue Henri-Barbusse puis l’allée Joseph-Kosma M 13 Gabriel-Péri RDV à la sortie du métro à 17h30 Maison du développement culturel – Gennevilliers 16 rue Julien Mocquard M 13 Les Agnettes RDV à la sortie du métro à 17h30 SEINE-SAINT-DENIS (93) La Dynamo de Banlieues Bleues – Pantin 9, rue Gabrielle-Josserand M 7 Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins Chemin de Halage (Mail Charles-de-Gaulle) – Pantin M 5 Eglise de Pantin Parvis de la gare RER – Saint-Denis RER D Saint-Denis 91, rue Charles Tillon – Aubervilliers Cité Robespierre - Angle du Petit Chemin du Pont-Blanc et de la rue Charles-Tillon M 7 Fort d’Aubervilliers Terrain Raymond-Poincaré – La Courneuve T 1 Hôtel de Ville de La Courneuve 44 pratique S’informer Sur notre site Internet www.quartierdete.com Par téléphone au 01 44 94 98 00, de 10h à 19h, et les soirs de spectacle jusqu’à 22h Au point d’accueil du festival, place Colette, du 15 au 30 juin : du mardi au samedi de 17h à 20h du 3 juillet au 11 août : du mardi au samedi de 13h à 19h Acheter ses places À partir du mercredi 15 juin, sur notre site www.quartierdete.com 1€ de frais de location supplémentaire Paiement uniquement par carte bancaire Arrêt des ventes Internet à minuit la veille de la représentation (même dans le cas où il reste des places). Pour des raisons de garantie de réception, les billets réservés par Internet ne sont pas expédiés, ils sont à retirer au point billetterie sur le lieu du premier spectacle choisi, jusqu’à 30 mn avant le début de la représentation. À partir du mercredi 15 juin, à la billetterie du festival, place Colette Notre équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et vous guider sur le choix des spectacles : du 15 au 30 juin : du mardi au samedi de 17h à 20h du 3 juillet au 11 août : du mardi au samedi de 13h à 19h (clôture des ventes à 18h pour les spectacles du jour) Les soirs de spectacle Au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet, au Centquatre, au Théâtre de la Cité internationale, à la Maison des métallos, au Monfort, au parc de Bercy (Cirque Aïtal) au Théâtre 13 et aux Voûtes : ouverture de la billetterie sur place 1h avant (CB non acceptées aux Voûtes) Aux Invalides (les 4, 6, 9 et 11 août) : retrait et vente des places au kiosque situé place Salvador-Allende à partir de 17h30 Dans le réseau Fnac et France Billet Frais de location : 2€ de commission par billet Dans tous les magasins Fnac - Carrefour Par téléphone 0892 68 36 22 (0,34€ / min) Sur www.theatreonline.com Tarifs Les tarifs sont indiqués sur les pages de chaque spectacle. Le tarif enfant est accordé aux enfants de moins de 12 ans. Les tarifs réduits sont accordés aux jeunes de moins de 26 ans (moins de 30 ans pour Le Balcon et L’Été en apesanteur), aux seniors de plus de 65 ans, aux demandeurs d’emploi et allocataires du RSA, sur présentation d’un justificatif datant de moins de trois mois. Lors du retrait des billets achetés sur Internet, les justificatifs devront être présentés pour chacun des billets. En cas de non-présentation, le festival se réserve le droit d’annuler la tarification. Abonnement disponible au 15 juin 45 l’équipe du festival Festival Paris quartier d’été 5, rue Boudreau 75009 Paris Tel : 01 44 94 98 00 Fax : 01 44 94 98 01 [email protected] Bureau de l’Été parisien Dominique Alduy présidente Jean-Pierre Duport vice-président Gilles Guitton président d’honneur Georges Banu trésorier Jack Ralite secrétaire Direction Patrice Martinet directeur Carole Fierz co-directrice Administration – Production Peggy Bardot administratrice assistée de Caroline Pattier Isabelle Frank, Éric Issermann et Pierre-Yves Ohayon chargés de production Secrétaire générale Lola Gruber assistée d’Anne-Bénédicte Lebeau Relations publiques et partenariats - Billetterie Anne Sophie Avice, Solène Bagnariol assistées de Delphine Bouteiller et Clémentine Bacca Stéphanie Fizet responsable de billetterie Sylvain Ollivier agent de billetterie Mustapha “Moustic” Frih agent de diffusion Chargées de projet, bonnes idées : Stéphanie Grégoire , Delphine Gouret, Julie Mouton Accueil David Lelièvre responsable accueil et protocole Valentina Maurel, Lucie Vautrin accueil téléphonique Technique Frédéric Vannieuwenhuyse directeur technique Véronique Genette directrice de production Luce Lamiral assistante technique Thierry Betbeder régisseur technique Avec la collaboration de Sylvie Belin conception graphique Tatsuro Kiuchi affiches Mathias Vitalis développement du site Julie Mouton blog Et tous ceux qui nous rejoindront après l’édition de ce document 46 partenaires Le festival Paris quartier d’été est organisé par L’été Parisien - association recevant le soutien de la Ville de Paris, du Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France et du Conseil Régional d’Île-de-France. Le Ministère de la Défense et le Musée de l’Armée ont permis au festival Paris quartier d’été d’accueillir ses manifestations estivales en l’Hôtel des Invalides. Les collectivités publiques partenaires sont le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, les villes d’Aubervilliers, Bagneux, La Courneuve, Gennevilliers, Nanterre, Pantin, et Saint-Denis. Le festival reçoit le soutien de la société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM). Les établissements partenaires sont Bercy-Village, le Centquatre, le Centre des Monuments nationaux, le Théâtre de national de Chaillot, le Domaine de Chamarande, la Dynamo de Banlieues Bleues, Le Balcon la Maison des métallos, le Monfort, le Musée de l’Armée, le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre 13, et Les Voûtes et le Théâtre Aftaab. Avec la complicité du Théâtre de la Ville. Avec le concours de l’Athénée Louis-Jouvet, de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, de la Briqueterie - Centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne, de la Caserne des Pompiers Sévigné, du Centre national de la Danse de Pantin (CND), de la Mairie du 4e arrondissement de Paris, d’Évasion Verte, du Parc floral de Paris, du Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge, et du Musée de la Vie romantique. Partenaires média : 47 Festival Paris quartier d’été 5, rue Boudreau 75009 Paris Tel : 01 44 94 98 00 Fax : 01 44 94 98 01 [email protected]