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FICHE CONSEILS N°1 – 1ere version
BUREAUTIQUE
Les équipements électriques spécifiques à
un bureau tels que l’ordinateur,
l’imprimante, le photocopieur ou le vidéo
projecteur ne sont pas forcément
responsables de la part la plus importante
des consommations énergétiques.
Pourtant, il suffit de quelques réglages et
bonnes habitudes, multipliés par le nombre
d’appareils concernés, pour réduire
facilement l’énergie qu’ils utilisent.
Plus de détails
en ligne
> Dossier “Maîtriser l’énergie dans mes bureaux - Équipements
électriques”, ADEME
> Site belge “Énergie Plus”, qui a recensé des consommations de
différents équipements :
> Energy Star, guide européen pour l’aide au choix des équipements en
fonction de leur consommation énergétique.
> Économiser l’électricité au bureau (informations pour les particuliers),
ADEME
> En téléchargement : Le guide pratique « Internet, courriels : réduire les
impacts », ADEME
> En téléchargement : Le guide pratique « Etre écocitoyen au bureau »,
ADEME, dont sont extraites les illustrations de cette fiche.
Ecogestes individuels .............................................................................................................. 2 Petits investissements pour équiper les postes de travail ....................................................... 5 Configurations ou réglages collectifs à porter par le service concerné.................................... 6 Actions à porter par la direction, la communication ou les achats ........................................... 7 FICHE CONSEILS N°1 – 1ere version
Ecogestes individuels
1- Éteindre et couper le courant des appareils avant de quitter le bureau le soir et
lorsque je ne m’en sers pas : ordinateur, écran, imprimante, chargeurs, vidéo
projecteur…
La plupart des appareils de bureau ont une consommation résiduelle à l’arrêt. Alors
éteindre oui, mais complètement : mettez vos appareils hors tension. Vous pouvez
débrancher ou utiliser des multiprises à interrupteur.
Pour les pauses et temps de réunion, il est raisonnable
d’éteindre si vous pensez vous absenter au-delà d’une demiheure. Besoin de chiffres ? Empruntez un wattmètre et faites
vos calculs !
2- Régler l’ordinateur pour qu'il se mette en veille après un court temps d'inactivité (5
- 10 minutes).
3- Régler la luminosité des écrans pour avoir un bon compromis entre confort et
économies d'énergie.
4- Choisir le mode de gestion de l'alimentation "économie d'énergie" sur
l’ordinateur s'il en existe un (Windows).
L’avantage des réglages, c’est qu’une fois qu’ils sont faits, on n’a plus à y penser !
Prenez quelques minutes pour effectuer ces réglages ou revenir dessus si nécessaire.
Les états de veille sont programmables et permettent d’économiser de l’énergie.
Attention à bien paramétrer la veille de l’écran et celle de l’ordinateur. Et si vous avez
besoin d’aide, c’est le moment de solliciter vos collègues ou l’informaticien.
Le saviez-vous ? Les “économiseurs” d’écran (les poissons qui nagent dans un aquarium
ou les fractales hypnotisantes) n’économisent rien du tout, l’ordinateur consomme autant
que lorsque vous l’utilisez.
Système
Veille
d’exploitation
Veille prolongée ou
hibernation ou
suspension d’activité
Linux ou
Windows
Votre travail est copié
Vous pouvez
sur le disque dur,
débrancher ou couper
l’ordinateur est éteint, le l’alimentation.
retour au travail est
assez rapide.
Macintosh
Tout est gardé en
mémoire, la
consommation
d’énergie est réduite, le
retour au travail est très
rapide.
Non disponible
Éteint
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5- Limiter le nombre de programmes ouverts et inutilisés sur l'ordinateur, et le nombre
d'onglets sur internet.
Pour être précis, la plupart des logiciels et des onglets ne consomment pas d’énergie
quand ils ne sont pas utilisés. Par contre, ceux qui sollicitent ou envoient régulièrement
des informations contribuent à augmenter la consommation de votre ordinateur et des
équipements qui acheminent les données (box, routeurs et serveurs). Exemples :
services d'email en ligne ou réseaux sociaux qui vérifient constamment “s’il y a du
nouveau".
6- Quitter le GPS, Wifi et Bluetooth lorsqu'on ne s'en sert pas, sur le téléphone ou la
tablette.
Ces services sont en activité constante, même si vous ne vous en servez pas. Et voilà
l’électricité de la batterie qui disparaît alors même que votre appareil “dort” ! Si vous n’en
avez pas l’usage pendant un temps long (nuit, réunion, etc) vous pouvez les mettre en
“mode avion”. D’un seul clic, vous désactivez ainsi le trio infernal !
7- Imprimer uniquement si c’est nécessaire.
8- Imprimer en noir et blanc, recto-verso, en deux pages par feuilles, en mode
brouillon.
9- Régler le mode d’impression sur recto-verso par défaut.
Pensez également à vérifier l’aperçu avant d’imprimer, cela vous évitera des mauvaises
surprises et un gaspillage de ressources. Exemples : mauvais format de papier, page
blanche en fin de document, etc.
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10- Prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur à la descente.
11- Prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur à la montée.
Bien sûr, ce n’est pas le même effort dans un immeuble de 3 étages que dans un gratteciel ! A chacun de mesurer ce qui lui est possible. Le mécanisme de l’ascenseur n’est
pas un gros consommateur d’énergie, ce sont ses équipements qui consomment :
éclairage, moteurs de porte… La consommation de l’ascenseur est proportionnelle au
nombre de courses effectuées par la cabine. Moins de courses, c’est moins d’énergie
consommée. A vos baskets !
12- Projeter un diaporama uniquement si c’est nécessaire.
Pour ceux et celles qui voudraient un défi supplémentaire, voilà l’occasion de réveiller
votre créativité. Bien souvent, nous avons l’habitude de présenter nos idées, conclusions,
rapports ou autres avec ce fameux diaporama. Pourquoi ne pas essayer autre chose ?
Le bon vieux tableau ou paperboard peut vous servir de support pour présenter vos
éléments au fur et à mesure. Les formats : du texte et une structure classique, ou tentez
les schémas, dessins, mind-maps (dessinés en direct ou préparés d’avance à coller ou à
aimanter)… Vous pouvez même vous former à la facilitation graphique !
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Petits investissements pour équiper les postes de travail
13- Une minuterie ou horloge qui coupe le courant des appareils individuels aux
horaires précisés.
Ce petit équipement peut s’avérer fort utile pour réduire la consommation de nuit, de
week-end et de jours fériés. Il existe des minuteries de type mécanique, réglables au
quart d’heure près et des minuteries électroniques réglables à la minute près. Attention
de ne pas les placer sur un ordinateur, ceux-ci n’apprécient pas les mises hors tension
brutales.
14- Une multiprise coupe-veille pour faciliter la coupure du courant.
Les multiprises à interrupteur permettent de mettre hors tension
plusieurs appareils à la fois. Il existe même des multiprises à
interrupteur déporté : la multiprise est sous le bureau, mais
l’interrupteur sur le bureau ! Attention toutefois si vous utilisez une
multiprise à télécommande : vérifiez sa propre consommation.
Il existe également des multiprises “maître-esclave”. Lorsque
l’appareil branché sur la prise maître est éteint, la multiprise le
détecte et coupe le courant des autres prises. Un exemple : l’ordinateur est branché sur
la prise maître, et sur les autres prises une imprimante, un chargeur, une lampe de
bureau. Éteindre l’ordinateur permet alors de couper le courant de ces équipements.
Attention de ne pas brancher l’ordinateur sur la prise esclave pour éviter une mise hors
tension intempestive.
Le saviezvous ?
Un ordinateur en veille utilise 20 % à 40 % de l’équivalent de sa
consommation en marche. Un ordinateur éteint, mais qui reste branché,
continue aussi à consommer (environ 70 watts-heures [Wh] par jour). En
moyenne, une unité centrale consomme 20 à 100 Wh et un écran plat
entre 10 et 30 Wh par jour. Allumé toute l'année, 24h/24, un seul
ordinateur peut donc coûter jusqu'à 100 euros d'électricité. (Source
ADEME, Site Entreprises et Monde Agricole)
FICHE CONSEILS N°1 – 1ere version
Configurations ou réglages collectifs à porter par le service
concerné
15- Si ce n’est pas fait par les employés, configurer les ordinateurs :
- pour une mise en veille puis en veille prolongée après un court temps d'inactivité
(5/10 minutes) et/ou une mise en veille en dehors des heures de travail.
- sur le mode de gestion de l'alimentation "économie d'énergie" s'il en existe un.
16- Configurer l'alimentation des autres appareils (écrans, chargeurs,
imprimantes...) pour une mise hors tension en dehors des heures de travail
(voir investissement : minuterie).
17- Si ce n’est pas fait par les employés, configurer les ordinateurs ou
imprimantes avec le mode d'impression recto-verso, noir et blanc et brouillon
par défaut.
Le site belge Énergie Plus a consacré une étude aux
consommations des imprimantes. Conclusions : les
imprimantes laser consomment plus que les imprimantes à jet
d’encre, la consommation augmente avec la vitesse
d’impression, les consommations dues au mode veille sont
plus importantes sur une année que celles dues aux
impressions et les imprimantes partagées en réseau sont très
gourmandes énergétiquement.
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Actions à porter par la direction, la communication ou les
achats
18- Afficher la consommation de certains appareils pour la rendre visible et
sensibiliser les salariés à leurs consommations électriques.
19- Afficher des visuels ou des consignes/modes d’emploi pour expliquer les
réglages et bonnes pratiques des appareils électriques.
Qui ne s’est pas trouvé, hésitant, devant une photocopieuse ? De quel côté mettre mon
papier pour que l’impression sorte dans le bon sens ? Et si je veux passer d’un format A3
à A4, quel pourcentage de réduction choisir ? Quelques affiches ou un petit guide
peuvent économiser une belle quantité d’impressions, et donc d’énergie, d’encre, de
papier…
20- Introduire des critères de consommation énergétique dans la politique d’achat
d’équipement informatique.
Pour cela, il est possible de s’appuyer sur les labels et comparateurs suivants :
- Ecolabel Européen, créé par la Commission européenne.
- label Energy Star et le site en ligne.
- Ecolabel « Nordic Swan », créé par les pays Scandinaves et très exigeant.
- Ecolabel « Blue Angel », créé en Allemagne.
- guide Topten soutenu par l’ADEME.
Si vous souhaitez en savoir encore plus sur l’impact de l’électronique sur l’environnement,
vous pouvez également consulter le guide Greenpeace (en anglais) qui prend en compte
3 critères : l’utilisation de produits chimiques dangereux, la consommation énergétique et
la conception des produits (matériaux, durée de vie, recyclabilité).