Ut Alors - Le choeur ChanteMarne

Numéro 2 - Juin 2015
Ut Alors!
Une fausse note chantée avec conviction,
c’est déjà une interprétation!
Edito
Voici le mois de juin. Le soleil nous incite à plus de douceur. Avec lui se profile la fin de la saison
musicale pour Chante-Marne. Et c’est avec Gounod et la messe solennelle de Sainte Cécile que nous
la célèbrerons.
Vous pouvez continuer à nous soutenir en venant nous écouter, en invitant vos amis, vos proches à
nous retrouver le 13 juin prochain.
Il est temps de préparer aussi la 36è rentrée ! Nous serons présents le 6 septembre à la Journée des
associations de St Maur et dès le lundi 7, Chante-Marne rouvrira ses portes.
Encore et toujours des projets : la renaissance de notre chanterie d’enfants est en réflexion, des activités musicales avec des cours de technique vocale ouverts à tous ceux qui le souhaitent, un beau
programme dans lequel notre répertoire sera mis en vedette, et certainement quelques moments de
partage, ici et ailleurs avec d’autres chœurs.
Le temps n’altère pas nos envies.
A Chante-Marne les têtes sont pleines de notes de musique qui ne demandent qu’à voler jusqu’à
vous !
Françoise Parizot
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Sommaire
Edito
Sommaire
Concert
Le mot du Chef
Histoire de Chante-Marne
Les quatre voix et le c(h)oeur
Clin d’oeil
Culture musicale
Divertissement-Mots croisés
Courrier du Choeur
Petites annonces
Concert
Voilà que le jour tant attendu par le plus grand
nombre, tant redouté par quelques-un(e)s, est
proche.
Cinq mois de travail pour un résultat que nous espérons, pour un plaisir partagé, à la hauteur de nos
efforts et de votre attente.
Notre concert de fin de saison se déroulera
samedi 13 juin à 20h30
à l’église Saint-François de Sales (place d’Adamville
à Saint-Maur).
Bishoy Awad, notre chef, vous donne ici quelques
clés pour mieux apprécier cette « Messe solennelle
en l’honneur de Sainte Cécile » que Charles Gounod, compositeur français du 19ème siècle, écrivit
en 1855 et que nous aurons le plaisir de chanter ce
soir-là.
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Le mot du chef
La messe commence dans le chuchotement de la prière du Kyrie vers une apogée émotionnelle
grâce au dialogue entre le chœur et les solistes.
Le Gloria passe du nuage harmonique où les voix de sopranes effleurent la mélodie de manière gracieuse à un style plus jubilatoire pour louer Dieu dans sa gloire immense.
Dans le Credo, le chœur à l’unisson proclame sa foi sans faille sur une base instrumentale solide et
chantante. Le « Resurrexit », est comme le lever du soleil ; la résurrection de Jésus au petit matin diffuse la lumière en crescendo sur la Terre. Le Credo s’achève avec l’espoir de la Vie Eternelle.
La prière de l’Offertoire, quant à elle, mouvement orchestral, vient peut-être à la place d’une ouverture que Gounod aurait abandonnée.
Dans le Sanctus, Gounod loue Dieu dans ses forces célestes. Il confirme également que Dieu est
omniprésent.
Gounod surprend dans l’Agnus Dei par son introduction et une phrase étrangère à la prière « Domine, non sum dignus » (Seigneur, je ne suis pas digne).
Enfin, le Domine Salvam est une triple prière de l’église (a capella), de l’armée (sur un ton de marche
militaire), et de la nation tout entière avec une forme cadentielle qui sert de clôture solennelle.
Histoire de Chante-Marne
De l’Antiquité à nos jours...
Jean-François était notre chef fondateur issu du mouvement « A Choeur Joie ». Le programme
et les activités en découlaient. Après 5 années, il quitte la direction en laissant beaucoup de
regrets.
Le flambeau est repris par Gilles Bertrand, arrivé à Chante Marne quelques 2 ans après sa création. Il s’efforcera de conserver la bonne humeur du groupe par des chants puisés dans le florilège « A Choeur Joie » et chantés en toute occasion de rassemblement choral, en particulier lors
d’apéritifs mémorables, soirées, dimanches chorale, Choralies.
Avec ce nouveau chef qui sait s’amuser et animer la chorale, le programme va aussi évoluer
vers des pièces contemporaines, des dissonances, des chants « du terroir » plutôt drôles : «Ô la
biche», «Le petit avocat», «Les trois commères»…
A cette époque se montent de véritables spectacles en costumes, lors de la fête « familiale » de
fin d’année.
Gilles était très disponible pour la chorale et très apprécié; il eut pourtant fort à faire avec une
chorale souvent indisciplinée.
A son départ, 6 ans plus tard, il entraîne dans son sillage bon nombre de choristes; la survie de
la chorale sera mise en question. Anne-Marie Charles, choriste « A Choeur Joie » dans l’âme,
accepte alors de poursuivre l’aventure.
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Les quatre voix et le c(h)oeur
Dans tout chœur, il y a quatre registres vocaux : so-
prano, alto, ténor et basse. Eux-mêmes sont parfois
divisés en deux, ce qui conduit à des plaisanteries
continuelles au sujet des premières et deuxièmes
basses. On entend aussi d’autres appellations,
comme baryton, contre –ténor, contralto, mezzosoprano, etc, mais elles sont plutôt réservées aux
solistes ou aux membres de groupe classique a capella de niveau exceptionnel (en particulier pour
les contre-ténors). On les utilise aussi pour celles
et ceux qui veulent s’excuser de ne pas appartenir
vraiment à l’un des registres habituels… On n’en
parlera donc pas ici. Chaque registre chante dans
une tessiture différente, et chacun à sa propre personnalité.
Extrait de EC Magazine 2/01
Revue Editée par Europa Cantat
Fédération Européenne des jeunes Chorales
On peut se demander pourquoi le fait de chanter des notes différentes peut modifier le comportement. Il est vrai que cette question mystérieuse n’a pas encore fait l’objet d’études appropriées ; cela s’explique par le fait que les scientifiques qui étudient les musiciens sont probablement musiciens eux-mêmes, avec tous les complexes associés aux ténors, comistes, timbaliers
ou autres. Mais tel n’est pas notre propos. Il reste que les quatre registres peuvent facilement
être reconnus… et voici comment :
Les Sopranos
Didier Girard
Les sopranos sont celles qui chantent le plus haut,
ce qui leur fait croire qu’elles dominent le monde.
Elles ont des cheveux longs, des bijoux fantaisie, et
des jupes plus froufroutantes que les autres.
Elles se considèrent bafouées si on ne leur permet
pas de monter au moins au «fa d’en haut » dans
n’importe quel mouvement de n’importe quelle
œuvre. Lorsqu’elles y arrivent, elles tiennent les
notes au moins une fois et demie la durée requise
par le compositeur et/ou le chef, puis elles se
plaignent que ça leur tue leur voix et que le compositeur et le chef sont des sadiques.
Bien qu’elles considèrent tous les autres registres
comme inférieurs au leur, elles ont des attitudes
variées à l’égard de chacun d’eux.
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Les altos sont aux sopranos ce que les seconds violons sont aux premiers violons : c’est agréable
harmonieusement, mais pas vraiment nécessaire. Toute soprano pense intimement que l’on
pourrait supprimer les altos sans changer l’essence même de l’œuvre, et elles ne comprennent
pas pourquoi il y a des gens pour chanter dans cette tessiture – c’est si ennuyeux.
En ce qui concerne les ténors, on aime bien en avoir autour de soi, en plus des possibilités de
flirt (car il est bien connu que les sopranos ne flirtent jamais avec les basses), les sopranos aiment
chanter les duos avec les ténors parce que, du haut de leur stratosphère, elles aiment les voir
travailler durement pour arriver dans une tessiture qu’elles considèrent basse à moyenne.
Quant aux basses, ce sont des rejets de l’humanité – ils chantent beaucoup trop fort, et toujours
faux (comment peut-on chanter juste dans une tessiture si basse), et de toute façon, il doit y
avoir un problème avec ces gens qui chantent en clé de fa.
Pourtant, bien qu’elles se pâment à l’écoute des ténors, elles finissent quand même par rentrer
à la maison avec les basses.
Les Altos
Les altos sont le sel de la terre, du moins le
croient-elles.
Ce sont des personnes simples, qui porteraient
des jeans au concert si on les y autorisait. La position des altos est unique dans le chœur : elles
ne peuvent jamais se plaindre d’avoir à chanter
trop haut ou trop bas, et elles n’ignorent pas que
tous les autres pupitres trouvent la partie d’alto
pitoyablement facile.
Les altos se font un malin et secret plaisir à
conspirer pour faire baisser les sopranos. Elles
ont une méfiance innée à l’égard des ténors,
car ils chantent presque dans la même tessiture
qu’elles, mais ils croient avouer un meilleur son.
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Didier Girard
Didier Girard
Mais les alto savent qu’il n’en est rien et que,
lorsque les sopranos s’égosillent sur un la, elles
doivent chanter des passages compliqués, plein
de dièses et de bémols, avec des rythmes impossibles, ce que personne ne remarque parce que
les sopranos chantent trop fort (ainsi que les
basses, comme d’habitude).
Les altos aiment les basses et elles chantent volontiers en duo avec eux – de cette façon, le chant
des basses ne sonne que dans le grondement, et c’est le seul moment où elles ont vraiment une
chance de se faire entendre.
Un autre sujet de plainte des altos est qu’elles sont toujours trop nombreuses ; elles ne peuvent
par conséquent jamais chanter vraiment fort.
A suivre...
Clin d’oeil
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Culture musicale
Le corps est l'instrument du chanteur.
Contrairement aux idées reçues, chanter est une activité sportive.
Plus de trois cents muscles sont mobilisés. Comme le cavalier découvre en montant à cheval des
muscles dont il ne soupçonnait pas l'existence quand ils commencent à être douloureux, le chanteur
découvre que certains de ses muscles ne sont utilisés que lorsqu’il chante.
Cette activité, bonne pour le moral, a une incidence sur notre physique. Voici sept bonnes raisons
de vous y adonner :
• J’améliore ma respiration : de fait, la respiration abdominale se met automatiquement en place
lorsque l'on veut tenir une note. L'intérêt ? C'est une respiration qui détend l’organisme et qui permet de relâcher les tensions musculaires.
• Je corrige ma posture : pour bien chanter, le corps doit se placer correctement. Le chant sollicite
plus de trois cents muscles, de la tête aux pieds, en passant par les dorsaux.
• Je tonifie mon ventre : on renforce sans s’en rendre compte ses abdominaux.
• Je soulage mon dos : le chant est un excellent antidote aux nombreux maux liés au stress. Les zones
de tension, notamment au niveau du haut du corps, se trouvent être relâchées.
• Je fais la chasse aux rides : pour émettre des sons il est nécessaire d’articuler correctement. Le
chant est une véritable gymnastique du visage qui entretient l’élasticité de la peau.
• Je renoue avec la bonne humeur : le chant permet de stimuler les hormones du bien-être en augmentant la sécrétion d’endorphines.
• J’adopte une meilleure hygiène de vie : le chant implique d’avoir un mode de vie sain : ne pas
fumer, dormir suffisamment, boire beaucoup d’eau…
En synthèse pousser la chansonnette est signe de bonne humeur et chanter est aussi très bon pour
votre forme. Articulez, respirez et laissez-vous entraîner par la musique : entretenez votre forme en
chantant.
Dépense en kcal par 30 mns d'activité
Dépense en cal par activité pour 1 cal à chanter
300
5,00
200
3,33
1,00
0,50
0,88
0,92
1,33
2,00
60
7
30
53
55
80
120
Divertissement
La ronde des clefs
Clef de sol, clef de sol,
Elle court, elle court la farandole,
Clef de fa, clé de fa,
Jusqu’à l’orée du bois là-bas.
Clef d’ut, clef d’ut,
Mais qui joue de la flûte ?
Clef de fa, clef d’ut et clef de sol,
C’est le joyeux rossignol !
Geneviève Journeau
Echanges-Plumes/La Récré/Février2011/thème : clef
Mots croisés
HORIZONTALEMENT :
1-’’ Surprise-partie ‘’chez les Bled.
23-Avec ses semblables, il met le préau en état de siège.-Parties
d’octave.
4- Durée d’une saison musicale.-Début de partition.
5- Va parfois avec les dimanches mais s’accorde mal avec eux.
6- Opus. -Note.
7- Tutti.-Note.
VERTICALEMENT :
A- Roulement de tambour. - Début de la fin
B- Chez les Bled on ne possède pas ce meuble.
C- Un qui a du mal à trouver un transporteur !
DE- Ils nous prêtent parfois leur maison pour le dimanche.
F- Début d‘introduction.
G- Moment festif des dimanches.
HI- Matière pour les yeux de Marie Laforêt.
J- A la fin d’un dimanche tout doit l’être.
Solution du numéro précédent
Solution dans le prochain numéro
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Courrier du Choeur
Voici une lettre qui reflète une question que l’on nous pose régulièrement lors de la journée des
associations ou après les concerts :
Bonjour Chante Marne,
J’assiste régulièrement à vos concerts accompagnée de mes enfants; l’un d’eux
m’a depuis quelques temps fait part de son désir de chanter « tous ensemble ». Il
est encore très jeune et je me demande s’il serait capable de s’intégrer dans une
chorale comme la vôtre, d’autant qu’il ne connaît pas le solfège.
Aurore
Chère Aurore,
Merci de votre fidélité.
Nous étudions actuellement la possibilité de relancer notre chanterie.
Il s’agirait d’une activité chorale pour enfants du primaire, sous la direction
d’un chef professionnel.
L’apprentissage se ferait de manière ludique (il n’est pas nécessaire de connaître
le solfège) sur un répertoire varié et une technique vocale attrayante.
Les enfants intéressés voudront en premier lieu se faire plaisir et être assidus aux
répétions.
Nous vous conseillons de rester en contact avec l’actualité Chante Marne pour en
savoir plus dans les semaines à venir.
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Petites annonces
Journée des Associations
Fête de la Musique
Le 6 septembre prochain se déroulera la
traditionnelle journée des associations !
Chante-Marne fêtera la musique avec
vous !
Nous préparons déjà la rentrée !
vendredi 19 juin à 20h30
Venez nous rendre visite !
A l’église Saint François de Sales
(Eglise d’Adamville)
Place d’Adamville Kennedy
1 avenue du Maréchal Lyautey
94100 Saint-Maur-des-Fossés
Comme chaque année, nous serons là
pour vous accueillir, pour vous donner
envie de chanter avec nous, pour vous
parler de nos projets, pour les associer
aux vôtres.
Au programme : Freedom, Ya viene la
vieja, et d’autres surprises pour chanter
avec nous !...
Rendez-vous le 6 septembre...
Bonnes vacances
N’hésitez pas à
nous contacter
01 43 97 44 01
06 22 28 41 51
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Directeur
de la rédaction et de la
publication : Le Comité de
Rédaction
Le Comité de Rédaction remercie
toutes celles et ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce numéro !
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