atelier de formation en biologie moleculaire et
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ATELIER DE FORMATION EN BIOLOGIE MOLECULAIRE ET GENETIQUE VEGETALE Dakar (Sénégal), du 19 au 28 novembre 2012 RAPPORT FINAL 1er Atelier LAPSE 2012 Sommaire I. Contexte scientifique………………………………………………………………2 II. Objectifs…………………………………………………………………………..3 III. Résumé du contenu de la formation……………………………………………...3 IV. Bénéficiaires de la formation et procédure d’admission………………………....4 V. Organisation de l’atelier…………………………………………………………...4 VI. Déroulement détaillé de l’atelier de formation…………………………………...6 1. Conférences plénières…………………………………………………………...6 2. Travaux Dirigés de Bioinformatique……………………………………………8 3. Présentation par les étudiants de leur projet de recherche………………………8 4. Travaux pratiques de Biologie Moléculaire et Génétique végétale…………......8 A. TP N° 1 : Analyse de l’expression et clonage d’un gène…………………....9 B. TP N° 2 : Génétique de la biodiversité ……………………………………..12 VII. Soutien financier et appui logistique………………………………………….....16 VIII. Conclusions……………………………………………………………………..18 Annexe 1 : Programme de l’atelier Annexe 2 : Liste des étudiants participant à l’atelier de formation Annexe 3 : Questionnaire de satisfaction des étudiants Annexe 4 : Conférence débat de Michel Morange au Centre Culturel Français et au Lycée Jean-Mermoz. -1- 1er Atelier LAPSE 2012 I. Contexte scientifique L'augmentation de la pression démographique sur les ressources naturelles des pays sahéliens, la déforestation et la surexploitation des terres cultivées ont fragilisé les sols facilitant ainsi les processus d'érosion hydrique et éolienne (réduction de la fertilité chimique et biologique). Ainsi, l’agriculture en Afrique de l’Ouest doit relever de nombreux défis pour être capable de nourrir une population croissante tout en faisant face à une situation de dégradation de l'environnement (dégradation des sols, diminution de la biodiversité ...). Dans un contexte général centré sur la réhabilitation des écosystèmes dégradés et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, des approches intégrant la biologie moléculaire et la génétique peuvent permettre de caractériser les gènes clés contrôlant de nombreux processus biologiques. De plus, nous assistons depuis plusieurs années à une augmentation exponentielle des données de génomiques rendues public (nombreuses espèces séquencées, transcriptomes…). L’utilisation coordonnée de la génétique, de la génomique et de la physiologie moléculaire peut faciliter et accélérer l’identification et la caractérisation des gènes qui confèrent aux végétaux des propriétés intéressantes comme la tolérance aux stress hydrique et salin ou l’amélioration de leur résistance aux pathogènes. Suite à plusieurs discussions avec nos partenaires, nous constatons qu’il existe actuellement peu ou pas d’offre de formation en génomique et en génétique végétale en Afrique de l’Ouest. Ces deux disciplines présentent pourtant un énorme potentiel d’application en amélioration des plantes. Au cours de l’année universitaire 2010/2011, un module de génomique végétale destiné aux étudiants du Master BioVeM a été créé. Des travaux pratiques ont notamment été organisés au centre de recherche de Bel Air en partenariat avec l’UCAD et le LCM. Ce module a permis de créer une base solide pour développer en 2012 une Ecole Thématique en Biologie Moléculaire et en Génétique ouverte à de jeunes chercheurs d’Afrique de l’Ouest. Ce projet de formation s’inscrit dans le cadre des activités développées par l’IRD en partenariat avec l’UCAD et l’ISRA via le Programme Prioritaire Régional « Sociétés rurales, environnement et climat en Afrique de l'Ouest (SREC) ». Cet atelier s’intègre au volet formation du projet de Laboratoire Mixte International (LMI) «Laboratoire d’étude de l’Adaptation des Plantes et microorganismes associés aux Stress Environnementaux » créé en 2012. Cet atelier s’inscrit pleinement dans les activités du LMI LAPSE, au regard : de l’importance scientifique et stratégique de la thématique de nos missions fondamentales : l’atelier s’adresse aux étudiants en y associant les formateurs ce qui en fait son originalité. Quatre unités de recherche ont été directement impliquées dans l’organisation de cet atelier : L’UMR DIADE (Institut de Recherche pour le Développement / Université Montpellier II - France) -2- 1er Atelier LAPSE 2012 L’Unité de Recherche commune en Culture In vitro de l’ISRA (URCI, Dakar Sénégal) Le Laboratoire Campus de Biotechnologies Végétales de l’UCAD (LCBV, Dakar - Sénégal) Le Laboratoire Commun de Microbiologie de l’IRD, l’ISRA et l’UCAD (LCM, Dakar - Sénégal) II. Objectifs Créé en 2012, le LMI LAPSE a pour vocation de soutenir et d’organiser chaque année un atelier de formation régional. L’objectif de ces ateliers vise au renforcement et à l’élargissement des champs disciplinaires notamment dans les domaines de la biologie végétale et microbienne. Ce premier atelier a ciblé deux domaines essentiels de la biologie des plantes: la physiologie moléculaire et la génétique des populations chez les plantes. Cet atelier a eu également pour ambition de rassembler les jeunes chercheurs d’Afrique de l’Ouest pour initier de nouvelles collaborations. Les objectifs spécifiques de cette formation ont été les suivants: rassembler autour d’une thématique commune des chercheurs, enseignants‐chercheurs et étudiants en thèse, du Sénégal et de la sous‐région, transférer des connaissances scientifiques et techniques en biologie moléculaire et en génétique des populations en s’appuyant sur l’expertise des chercheurs et enseignants‐chercheurs des quatre institutions impliquées : IRD, université de Montpellier, UCAD et ISRA, discuter les utilisations potentielles de ces techniques pour la sélection végétale en général et pour les projets de recherche des étudiants impliqués en particulier. promouvoir la recherche pour le développement encourager une dynamique régionale autour de cette thématique dont l’objectif est de créer un réseau pour faciliter le partage d’information III. Résumé du contenu de la formation L’atelier s’est décomposé en : Une journée de conférences plénières ouvertes au public portant sur des thèmes de recherches classés prioritaires par l’IRD et nos partenaires. Ces présentations ont été réalisées par des chercheurs et enseignant-chercheurs français ou sénégalais spécialistes reconnus dans leur sujet (voir page 7-8). ½ journée de formation en bio-informatique (détail page 9). ½ journée consacrée à la présentation des activités de recherche des étudiants (détail page 9) Six jours de travaux pratiques de biologie moléculaires et de génétique des populations (détail page 10-16). -3- 1er Atelier LAPSE 2012 Par ailleurs, en partenariat avec le Ministère de l’éducation Sénégalais, l’Institut français de Dakar et le Lycée Français de Mermoz deux conférences suivies d’un débat ont été présentées par Michel Morange (Professeur à l’ENS, voir annexe 4). IV. Bénéficiaires de la formation et procédure d’admission Suite à l’appel à candidature via le site internet de l’IRD (http://senegal.ird.fr/larecherche/projets-de-recherche/environnement-et-ressources/premier-atelier-deformation-en-biologie-moleculaire-et-genetique-vegetale-destinee-aux-jeunes-chercheursd-afrique-de-l-ouest), cinquante et un candidats originaires d’Afrique de l’Ouest et Centrale ont déposé un dossier constitué d’une fiche de candidature, accompagnée d’un curriculum vitae, d’un résumé de leur travaux de recherche et d’une lettre de motivation. Un comité scientifique (voir page 5) composé de membres de l’UCAD, de l’ISRA et de l’IRD a été chargé d’évaluer les différents dossiers de candidature des étudiants. Chaque dossier a été confié à deux membres différents du comité. Puis une réunion a été organisée pour établir les listes principale et complémentaire des candidats. Plusieurs critères ont été retenus pour attribuer une note sur 20 points, notamment la formation suivie et la situation professionnelle. Ainsi vingt quatre étudiants en master II ou en thèse, originaires de neuf pays différents d'Afrique de l’Ouest et Centrale, ont ainsi suivi cette formation (voir Annexe 2). V. Organisation de l’atelier La réussite de cet atelier de formation repose en grande partie grâce à l’action coordonnée de plusieurs comités composés par des chercheurs, enseignants-chercheurs et techniciens issus des trois organismes associés dans ce projet de formation. Les deux premières journées se sont déroulées au campus de l’UCAD II, puis la formation pratique a eu lieu au centre de recherche de Bel Air au sein des laboratoires URCI et LCM. Coordinateurs Dr. Antony Champion : UMR 232 DIADE, Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Laboratoire Commun de Microbiologie IRD/ISRA/UCAD Centre de Recherche de Bel-Air BP 1386 CP 18524 Dakar Sénégal [email protected] Dr. Diaga Diouf : Université UCAD, Laboratoire Campus de Biotechnologies Végétales Département Biologie Végétale, Faculté des Sciences et Techniques B.P.5005, Dakar Sénégal [email protected] Comité d’organisation Dr. Diaga Diouf Dr. Ndjido Kane Dr. Antony Champion UCAD ISRA IRD -4- 1er Atelier LAPSE 2012 Comité Scientifique Pr. Amadou Bâ Dr. Antony Champion Dr. Diaga Diouf Dr. Diegane Diouf Dr. Aboubacry Kane Dr. Laurent Laplaze Dr. N. Yacine B. Ndour Pr. Ibrahima Ndoye Dr. Saliou Fall Dr. Djibril Sane Dr. Mame Ourèye SY IRD (LSTM/LCM) IRD (DIADE/LCM) UCAD (LCBV) UCAD (LCM) UCAD (LCM) IRD (DIADE/LCM) ISRA (URCI) UCAD (LCM) ISRA (LCM) UCAD (LCBV) UCAD (LCBV Equipe Pédagogique IRD, Sénégal Dr. Barnaud Adeline Maïmouna Cissoko Kristelle Gray Jésaëlle Piquet Dr. Tania Wade (DIADE/URCI) (LCM) (DIADE/LCM) (DIADE/URCI) (LCM) ISRA, Sénégal Dr. Ndjido Kane (URCI) UCAD, Sénégal Dr. Abdala Diedhiou Dr Diaga Diouf LCM LCBV IRD, Montpellier – France Dr. Yves Vigouroux Dr. Valérie Hocher Julien Lavenus Leila Zekraoui Christine Tranchant DIADE DIADE DIADE DIADE DIADE Equipe Logistique IRD, Sénégal Francis do Régo Anna Konte Jean Bakhoum Paul Tendeng Mathieu Faye LCM LCM LCM LCM LCM ISRA, Sénégal Marie-Claire Dasilva LCM UCAD, Sénégal Maurice Sagna LCBV -5- 1er Atelier LAPSE 2012 VI. Déroulement détaillé de l’atelier de formation 1. Conférences plénières Le 19 novembre 2012, s’est tenu au Campus UCAD II de l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar, l’ouverture de l’atelier sous la présidence de Mr Serigne Amadou Ndiaye Doyen de la Faculté des sciences et Techniques et en présence de Mr Georges De Noni Représentant de l’IRD, de Mr Alioune Fall Directeur Scientifique de l’ISRA, de Mr Ibrahima Ndoye Co-directeur du LMI LAPSE et de Mr Eric Coignard Attaché de Coopération de l’Ambassade. Environ 90 personnes étaient présentes pour cette journée conférencière. Suite à l’ouverture, cinq conférences ont été données : - Pr. Michel Morange (ENS, France) La place des génomes dans la compréhension du vivant. Le XXe siècle aura été, selon les mots de la philosophe Evelyn Fox Keller, le siècle du gène, depuis la redécouverte des lois de Mendel en 1900 jusqu’à l’achèvement du séquençage du génome humain à la fin des années 1990. Je rappellerai dans la première partie pourquoi les gènes et les génomes ont pris progressivement cette place centrale dans l’explication des phénomènes du vivant. Dans la seconde, je montrerai comment, en s’appuyant sur cette connaissance des génomes, les travaux actuels visent à atteindre une description plus intégrée des phénomènes du vivant, et à mieux prendre en compte la longue histoire qui a donné aux organismes leurs caractéristiques actuelles. - Dr. Valérie Hocher (IRD, France) La transcriptomique : des plantes modèles aux plantes tropicales. Le séquençage de génomes entiers de plus en plus complexes a conduit tout naturellement à s’intéresser aux produits de ces gènes, les ARNm. Ainsi, le transcriptome est l'ensemble des ARNm issu de l'expression d'une partie du génome d'un tissu cellulaire ou d'un type de cellule. La caractérisation et la quantification du transcriptome dans un tissu donné et dans des conditions données permettent d'identifier les gènes actifs, de déterminer les mécanismes de régulation d'expression des gènes et de définir les réseaux d'expression des gènes. Une des techniques les plus utilisées pour mesurer simultanément le niveau d'expression d'un grand nombre de types différents d'ARN messager est celle de la puce à ADN. Cependant, l'avènement récent des nouvelles techniques de séquençage haut débit est en cours de révolutionner notre approche de la transcriptomique. En effet, l'utilisation de plus en plus fréquente des techniques de RNA Seq permet d'obtenir de résultats de plus en plus performant et leur coût devenant de plus en plus bas permet leur application à des espèces autres que les espèces modèles. Cette présentation fera le point sur les techniques de séquençage haut débit applicables à l'analyse du transcriptome et sera illustrée par quelques exemples d’analyse du transcriptome chez les plantes tropicales. - Dr. Baboucarr Manneh (AfricaRice, Sénégal) Amélioration végétale du riz pour la tolérance aux stresses abiotiques -6- 1er Atelier LAPSE 2012 - Pr Diaga Diouf (UCAD, Sénégal) Analyse du complexe Phaseolus-Vigna à l’aide des outils de la génomique et de la bioinformatique Les genres Phaseolus et Vigna appartiennent tous à la famille des Fabaceae, tribu des Phaseoleae. Dans ces genres 5 et 25 espèces cultivées qui jouent un rôle économique majeur ont été répertoriées respectivement chez Phaseolus et Vigna d’où la nécessité de réaliser des études taxonomiques. De nos jours, les études basées sur la morphologie ou la restriction de l’ADN chloroplastique n’ont pas donné de résultats satisfaisant au point de vue systématique pour séparer les deux genres. Pour pallier cela, nous avons réalisé une étude basée sur le séquençage des ITS 1 et 2 de l’ADN nucléaire et les régions TrnL-F de l’ADN chloroplastique. Nos résultats montrent un regroupement des Vigna asiatiques avec un bootstrap élevé tandis que la forme cultivée Vigna unguiculata ssp unguiculata se regroupe avec son putatif géniteur sauvage Vigna unguiculata ssp dekindtiana. Par contre les espèces appartenant au sous genre Sigmoïdotropis s’incrustent dans le groupe des Phaseolus. Ces résultats ont été confirmés par l’analyse des données obtenus avec les ITS seuls, TrnL-F seul ou en combinaison ce qui laisse supposé que la systématique du genre Phaseolus mérite d’être revisitée. - Pr Ibrahima NDOYE (UCAD, Sénégal) Valorisation de la technologie de l’inoculation par des microorganismes symbiotiques L’inoculation (apport en masse au niveau de la plante) de micro-organismes symbiotiques (rhizobiums et champignons mycorhiziens sélectionnés), technique simple, peu coûteuse et respectueuse de l’environnement, fait partie des innovations technologiques qui pourraient permettre de contribuer à la sécurité alimentaire des populations rurales par l’augmentation des rendements des cultures et des niveaux de production. Ces deux types de symbiotes permettent aux plantes qui en bénéficient de s'approvisionner en éléments nutritifs (N et P) très souvent limitant dans les sols des régions arides et semi-arides, et une meilleure survie en conditions de stress (déficit pluviométrique, salinité, attaque par des parasites, notamment). Cette biotechnologie issue de la recherche n’est malheureusement pas pratiquée en Afrique de l’Ouest. Plusieurs paramètres sont en cause (1) manque de connaissances des acteurs de la recherche de la dynamique organisationnelle des organisations de producteurs et inversement des utilisateurs potentiels (2) absence de diffusion de cette technologie, et (3) informations encore insuffisantes sur le comportement des microorganismes dans le sol. L’objectif est donc de contribuer à lever les contraintes évoquées à travers une utilisation par les organisations paysannes des microorganismes sur la base de la promotion d’un itinéraire technique respectueux de l’environnement et un partenariat entre structures de recherche (Laboratoires de Microbiologie) et Organisations des Producteurs agricoles en Afrique de l’Ouest. -7- 1er Atelier LAPSE 2012 2. Travaux Dirigés de Bioinformatique Photo 1 : Travaux Dirigés de Bioinformatique Ce TD a été organisé au centre de mesure de l’UCAD. Une salle équipée de 25 ordinateurs connectés à internet a été mise à disposition des étudiants. Une bioinformaticienne (Chistine Tranchant) de l’unité DIADE soutenue par un professeur de l’UCAD et une chercheuse de l’IRD ont accompagné les étudiants dans leurs travaux Le programme de ce TD fut le suivant : Cours : - Introduction à la bioinformatique appliquée à la génomique végétale - Utilisation des ressources bioinformatiques disponibles sous le web et des banques de séquences publiques (NCBI) TD: NCBI, Genome browsers - Recherche de séquences dans les banques de données publiques - Visualisation des annotations d’un génome (Genome Browser) - Recherche d'homologie (blast) -Recherche de marqueurs de type SSR et définition des amorces (TRF, primer3) 3. Présentation par les étudiants de leur projet de recherche Photo2 : Session poster des étudiants Les étudiants ont présenté leurs travaux de recherche au cours d’une session poster à l’UCADII de l’Université de Dakar. Ces échanges scientifiques ont permis aux étudiants et aux formateurs de mieux se connaître et de cerner les besoins des étudiants en matière de Biologie Moléculaire et de Génétique Végétale. 4. Travaux pratiques de Biologie Moléculaire et Génétique végétale Les 24 étudiants ont été séparés en deux groupes de douze pour suivre durant trois jours soit les TP de Biologie Moléculaire soit les TP de Génétique Végétale puis les étudiants ont alterné entre les TP. Les TP de biologie moléculaire ont été suivis au sein du -8- 1er Atelier LAPSE 2012 laboratoire LCM et les TP de Génétique des plantes ont été organisés au laboratoire de l’URCI du centre de recherche de Bel Air. Responsable du TP Biologie Moléculaire : Dr. Valérie Hocher Maïmouna Cissoko, Dr. Tania Wade, Julien Lavenus et Krystelle Gray Responsable du TP Génétique Végétale : Dr. Ndjido Kane Leila Zeikraoui, Dr.Adeline Barnaud et Jesaelle Piquet Photo 3 et 4 : TP de biologie moléculaire et génétique végétale. A. TP N° 1 : Analyse de l’expression et clonage d’un gène Objectifs: Pour connaitre la fonction d’un gène, il est fondamental de connaître son niveau d’expression. Il peut être différent en fonction des organes, ou bien dans différents types cellulaires, ou même dans certains compartiments cellulaires d’une même cellule. Son niveau d’expression peut être modifié en cas de mutation, mais également par des facteurs environnementaux. Ce niveau d'expression se mesure de différentes manières qui ont été rappelées dans le cours N°1. Le clonage moléculaire, est un ensemble de techniques d'isolation et de reproduction de gènes, ou de fragment de gène, ou d’un cDNA. Une fois purifié, le gène, est introduit (cloné) dans un vecteur de clonage (plasmide). Cela permet de le conserver mais aussi de le multiplier en introduisant le vecteur contenant le gène dans une bactérie ou un autre unicellulaire simple. Ces organismes ayant, en effet, la propriété de se multiplier rapidement, par simple division cellulaire, ils vont être à l'origine d'un clone de cellules contenant toutes une copie de ce gène. Ce gène pourra, selon les besoins, être amplifié en vue d’un séquençage ou exprimé en vue de la production de la protéine associée à ce gène.Différentes stratégies de clonages existent et dépendent du gène que l’on souhaite cloner, du matériel disponible (banque d'ADNc, ARN, ADN génomque,...). Ceci a été expliqué dans le cours N°2. Dans ce TP, nous avons proposé de mesurer l'expression du gène par une approche de RT-PCR semi-quantitative. Le clonage de ce gène a ensuite été réalisé. Ce gène code pour une enzyme de la famille des protéinases à sérine identifié dans l'espèce C. glauca. Pour réaliser ce clonage, l'ARN de racines mycorhizées et de racine non infecté de C. -9- 1er Atelier LAPSE 2012 glauca a été extrait suivi par une reverse transcription pour obtenir de l'ADN complémentaire. C'est à partir de ce matériel que les étudiants ont réalisé le clonage. Cours 1 : « Analyse de l’expression des gènes : utilisations de la PCR quantitative », Valérie Hocher Cours 2 : « Stratégies de clonage de gènes », Julien Lavenus Résumé des expériences réalisées au cours des TP de Biologie Moléculaire : 1) Expression du gène CgCL1917 Vous avez réalisé une PCRsemi quantitative pour comparer l'expression du gène CgCL1917 entre des racines et des racines mycorhizées. Voici le gel obtenu après la PCR semi-quantitative. Interpréter les résultats. Corrigé: On cherche à quantifier et comparer le niveau d'expression du gène CgCL917 entre racines mycorhizées et racines non mycorhizées. Pour cela on a réalisé une PCR avec des amorces spécifiques du gène que nous souhaitons analyser (CL1917) sur de l'ADNc obtenu à partir de racine Myc+ (Mycorhizées) et Myc- (Non mycorhizées). Pour vérifier que ce que nous verrons est bien du à une différence entre échantillons et pas à un problème de manipulation, on réalise en parallèle une PCR avec des amorces Ubiquitine sur chacun des échantillons. L'Ubiquitine est un gène de ménage et doit s'exprimer de la même façon entre les 2 échantillons. A la fin de la PCR, on fait migrer le produit obtenu sur gel d'Agarose 1,5% (Photo). On observe le même profil pour Ubi entre les 2 échantillons. Ceci est normal et montre qu’il n’y a pas eu d’erreur de pipetage. Pour CL1917, on observe un profil différent entre Myc+ et Myc-. On observe la présence d'une bande amplifiée à 150 pb dans les Myc+. Cette amplification n'est pas visible avec Myc-. On a donc bien expression différentielle de CL1917 entre les Myc+ et les Myc-. Une PCR semi-quantitative permet donc de visualiser des différences de niveau d’expression de gènes entre différentes conditions biologiques. Remarque: dans notre cas nous avons fait 35 cycles de PCR car nous savions que ce gène n'était pas du tout exprimé dans Myc-. - 10 - 1er Atelier LAPSE 2012 Dans le cas où nous aurions voulu étudier l’expression d’un gène exprimé dans les deux conditions mais à des niveaux différents, il aurait fallu diminuer le nombre de cycles de PCR pour éviter d'atteindre le "plateau de PCR" (fin de PCR quand les réactifs s'épuisent). 2) Vous avez réalisé le clonage du gène CgCL1917. Voici la photo du gel obtenu après migration des produits issus de la PCR sur colonie. Que voyez vous sur ce gel? Expliquer. La bande obtenue dans les puits 1,2,3,4 à une taille de 440 pb. Est ce normal, pourquoi? Corrigé: Suite à la première PCR, on a purifié le fragment de gène amplifié correspondant à CL1917. On a effectué le clonage de ce fragment dans un plasmide. Puis on a transformé des bactéries compétentes afin d'intégrer le plasmide dedans et ainsi pouvoir le répliquer et en obtenir une grande quantité. A l'issue de la transformation on a repéré les colonies qui ont poussé. Pour être sûr que ces colonies contiennent le fragment, on réalise une PCR sur colonie en utilisant des amorces placées dans le plasmide (Voir carte, amorces M13). Ainsi on amplifie le fragment (150pb) + une partie du vecteur soit au total 440pb. On fait migrer le produit de PCR et on observe (photo) que les colonies 1 à 4 présentent toutes une bande amplifiée à 440pb ce qui est donc attendu. La transformation a donc bien marché, et chacune des 4 colonies testées possèdent un plasmide ayant intégré le fragment. 3) Digestion du plasmide Voici le résultat de la digestion par EcoR1 du plasmide contenant l'insert. Que pouvez vous dire de cette expérience? Quelle est votre conclusion par rapport au clonage que vous avez réalisé. Corrigé: Après la vérification, de la transformation, on a réalisé une culture bactérienne de 3 mL pour pouvoir propager le plasmide. Le plasmide a ensuite été purifié par MiniPrep. On a obtenu une grande quantité de plasmide. On souhaite vérifier la présence de l'insert, on a donc réalisé une - 11 - 1er Atelier LAPSE 2012 digestion du plasmide avec une enzyme de restriction (ECORI). Cette enzyme reconnait des sites de restrictions spécifiques placés de part et d'autre du fragment inséré (Voir carte du plasmide). A l'issue de la digestion on observe 2 bandes : une de grande taille qui correspond au plasmide et une de taille environ 200 pb qui correspond à notre insert (150pb) plus les quelques bases allant jusqu'au site de restriction. En conclusion, ce clonage a bien fonctionné puisque nous avons obtenu des plasmides avec l'insert et des colonies de bactérie ayant intégré le plasmide contenant l'insert. B. TP N° 2 : Génétique de la biodiversité La diversité génétique se réfère à la variation des gènes au sein des espèces, c'està-dire la variation héritable dans et entre les populations d’organismes. Des nouvelles variations génétiques se créent continuellement dans les individus par des mutations chromosomiques ou géniques, qui se propagent par recombinaison chez les organismes à reproduction sexuée. La variation génétique est aussi influencée par la sélection. Les conséquences de ces phénomènes sont des changements dans les fréquences de gènes et d’allèles qui jouent sur l’évolution des populations. Des situations semblables peuvent se produire par sélection artificielle comme l’amélioration des plantes. Objectif du TP : Mise en évidence de la diversité génétique du mil et QTL Nous disposons d’échantillons végétaux issus d’un croisement de variétés de mil. Des QTL ont été identifiés dans la région du gène du Phytochrome C, porté par le chromosome 2. Un QTL a été mis en évidence sur la longueur des chandelles. Un second QTL se trouvant dans cette même région, est associé à une floraison précoce. Un croisement a été réalisé entre une variété de mil cultivée et du mil sauvage. Les individus issus de ce croisement ont été génotypés sur un certain nombre de loci, Des individus recombinants ont été identifiés dans la région de PhyC. Ces individus ont été mis en autofécondation, afin de créer une lignée, permettant la réalisation de mesures morphologiques à plus grande échelle. Les données morphologiques ont été collectées. Nous disposons de plusieurs marqueurs microsatellites (microsatellites IRD59 et PSMP2237), ainsi qu’un SNP (single nucleotide polymorphism), localisé dans le gène de PhyC, et mise en évidence par la présence d’un site de restriction de l’enzyme Pvu II. IRD 59 présente des allèles de taille de 144 ou 151 pb PSMP 2237 présente des allèles de taille de 236 ou 257 pb PhyC présente une taille de 799 pb, et la digestion par Pvu II donne un fragment de 697pb et un de 102 pb chez un des allèles. A partir des résultats obtenus, nous tenterons de réaliser le profil génétique de ces individus recombinants, nous les comparerons aux résultats des mesures morphologiques, et nous tenterons d’affiner la région associée au QTL portant sur la taille des chandelles. Nous procéderont en premier lieu à l’extraction d’ADN, de plusieurs descendants de ce croisement, puis nous amplifierons par PCR, deux marqueurs microsatellites encadrant le gène PhyC. Parallèlement, nous effectuerons une PCR sur un fragment de séquence du gène PhyC, contenant le SNP : C/G (ou C/C, CG, GG, GC). Nous réaliserons une digestion - 12 - 1er Atelier LAPSE 2012 enzymatique à l’aide de l’enzyme Pvu II, qui coupe lorsque la séquence comporte la substitution G. Cours 1 : « L es marqueurs moléculaires » Cours 2 : « Initiation à la génétique des populations » Cours 3 : « Gestion de l’agrobiodiversité » 1) Extraction d’ADN végétal. Chaque étudiant a extrait un échantillon d’un plant de mil. L’échantillon est broyé dans un mortier, il subit ensuite une phase de lavage des lipides et lipoprotéines dans du chloroforme, puis après précipitation et lavage à l’éthanol, permettant l’élimination de la majorité des débris protéiques, l’échantillon est resolubilisé dans du tampon de conservation. Les étudiants ont ensuite réalisé un gel d’agarose à 1%, afin de visualiser l’ADN extrait et quantifier globalement, avant de faire une dilution de travail. La migration a été écourtée en raison de l’heure tardive de migration, mais on peut voir que l’ADN extrait présente une bande de haut poids moléculaire. Les extractions ont été bien réussies dans l’ensemble. 2/ Génotypage des échantillons de mil Nous avons procédé en premier lieu à l’extraction d’ADN, de plusieurs descendants de ce croisement, puis nous amplifierons par PCR, deux marqueurs microsatellites encadrant le gène PhyC. Parallèlement, nous avons effectué une PCR sur un fragment de séquence du gène PhyC, contenant le SNP : C/G (ou C/C, CG, GG, GC). Nous réaliserons une digestion enzymatique à l’aide de l’enzyme Pvu II, qui coupe la séquence lorsqu’elle comporte la substitution G. - 13 - 1er Atelier LAPSE 2012 PCR sur le marquer SSR Les fragments de PCR ont ensuite été déposés sur gel d’agarose à 2%. Chaque groupe devait déposer cinq échantillons dans l’ordre : deux extraits par eux, les trois échantillons fournis (B6C1,B2E4 et B5A10), ainsi qu’un témoin négatif de PCR (sans ADN). Les PCR ont fonctionné, mais l’on remarque la présence de bandes parasites sans doute du fait du changement de thermocycleur. Les deux bandes du marqueur IRD 59 ne sont pas très distinctes sur la photo. PCR du fragment de gène PhyC et RFLP Nous avons amplifié un fragment du gène PhyC d’une longueur de 799 paires de bases. Nous savons que l’enzyme Pvu II coupe le fragment amplifié de phyC à la base 697 lorsque la substitution C/G existe. Le résultat de la digestion donnera donc des fragments de taille : 697 et 102 pb en présence de la substitution C/G. Site de coupure de Pvu II : CAG/CTG Les résultats des échantillons anonymes fournis aux étudiants, n’ont pas été exploitables. - 14 - 1er Atelier LAPSE 2012 Ils ont donc travaillé sur les échantillons fournis et dressé le tableau des résultats obtenus. Ech : B13B10, B5A10, B6C1 Résultats : Profils B13B10 B6C1 B5A10 IRD38 1 (AA) 3 (AB) 2 (BB) IRD59 1 (AA) 3 (AB) 2 (BB) PhyC 3 (AB) 3 (AB) 2 (BB) CTM3 3 (AB) 3 (AB) 2 (BB) 2237 3 (AB) 1 (AA) 3 (AB) Ces résultats leur ont permis de voir d’une part que les individus présentent un génotype différent, c'est-à-dire des séquences d’ADN différentes au sein d’une même espèce. D’autre part, que des événements de recombinaison ont eu lieu dans cette région chromosomique.Un phénotype est associé à chaque accession, ils ont pu en déduire la région du QTL. Cela leur a permis de comprendre l’intérêt de l’utilisation des marqueurs moléculaires, des RFLP, et de savoir les utiliser. D’appréhender la diversité génétique, au sein d’une même variété, et la stratégie permettant d’associer un caractère morphologique à une région chromosomique. - 15 - 1er Atelier LAPSE 2012 VII. Soutien financier et appui logistique Cette formation a été soutenue par de nombreux organismes partenaires et financeurs pour un montant total de 30 825 € (voir Figure 1). Les partenaires ont été les suivants : - AIRD-ATS : Agence IRD Atelier Thématique Structurant - IRD-LMI-LAPSE : Laboratoire Mixte International ««Laboratoire d’étude de l’Adaptation des Plantes et microorganismes associés aux Stress Environnementaux ». - Fondation Agropolis - Africarice ‐ IRD-UMR DIADE : Unité Mixte de Recherche Diversité Adaptation et DEveloppement des plantes - Ambassade de France (Sénégal et Niger) - PPR-SREC : Programme Prioritaire Régional « Sociétés rurales, environnement et climat en Afrique de l'Ouest - WAPP : West Africa Agricultural Productivity Program - IRD-UMR RPB : Unité Mixte de Recherche Résistance des Plantes aux Bioagresseurs Il est également important de noter que cet atelier a bénéficié de l’appui de deux plateformes technologiques (Biologie Cellulaire et moléculaire et Génétique Moléculaire Végétale) localisées sur le centre de recherche de Bel Air et soutenues par le LAPSE. De plus, l’IRD, l’ISRA et l’UCAD ont appuyé l’organisation de cet atelier via l’implication de personnels techniques et administratifs, d’enseignant-chercheur et de chercheurs. WAAPP IRD-UMR RPB 2% 2% AIRD-ATS 31% Ambassade de France (Niger) 5% AIRD-PPR SREC 6% Ambassade de France (Sénégal ) 7% Africarice 10% IRD- LMI LAPSE 16% IRD-UMR DIADE 8% FONDATION AGROPOLIS 13% Figure 1 : Répartition du soutien financier des différents partenaires - 16 - 1er Atelier LAPSE 2012 Une part importante de ce budget a permis de financer le transport des étudiants originaires d’Afrique de l’Ouest et Centrale (Figure 2). Le poste principal de dépenses concerne essentiellement les frais de déplacements des étudiants et des intervenants. Ce poste de dépenses représente 72 % du budget si l’on comptabilise le coût des billets d’avion, les per diem (indemnités de mission) et le coût d’hébergement. Il est à noter que chaque étudiants extérieurs à Dakar a bénéficié en plus de la prise en charge de son transport et de son hébergement, d’une indemnité forfaire pour couvrir les frais non pris en charge tels que les repas du soir. Les autres dépenses concernent ensuite l’achat de matériel scientifique pour la réalisation des différents travaux. 2% 7% 6% BILLETS AVION FRAIS DE MISSION 8% 47% EQUIPEMENT/COMMANDES REPAS TRANSPORT 12% DIVERS HEBERGEMENT 18% Figure 2 : Répartition des dépenses engagées au cours de l’atelier de formation - 17 - 1er Atelier LAPSE 2012 VIII. Conclusion La co-organisation de l’atelier entre l’IRD, l’UCAD et l’ISRA a permis d’une part de mobiliser de nombreux acteurs de la recherche et de l’enseignement et d’autre part de mettre à disposition les conditions matérielles nécessaires au bon déroulement de cette formation régionale. Par exemple, les plateformes technologiques soutenues par le LAPSE ont joué un rôle essentiel dans l’organisation des travaux pratiques en Biologie Moléculaire et en Génétique. La vocation régionale de cette formation a été largement assurée grâce aux financements obtenus par le comité d’organisation mais également grâce au soutien des organismes de rattachement des étudiants (essentiellement pour le transport). Des améliorations sont toutefois demandées par les étudiants, notamment pour faciliter les transports entre les différents sites, même si un bus a été mis à leur disposition durant toute la durée de l’atelier. Il sera également nécessaire de revoir l’organisation concernant le logement des étudiants. Un seul lieu d’hébergement devrait faciliter le transport et la communication des informations entre étudiants et avec les encadrants. Plus de 50 candidatures ont été reçues et évaluées par le comité scientifique soulignant l’attractivité de cet atelier. L’atelier a permis de réunir durant dix jours 24 étudiants d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Ces étudiants d’horizons différents, ayant suivi des parcours divers et travaillant sur des thématiques essentielles en Afrique de l’Ouest comme la réhabilitation des sols dégradés, les interactions plantes-microorganismes et la sélection variétale adaptée aux stress ont été globalement satisfaits de la formation proposée (voir annexe 4). Toutefois, les étudiants ont souligné la nécessité d’allonger le temps consacré aux travaux pratiques jugés trop denses dans le contenu. Des besoins en formation ont également émergé dans d’autres disciplines comme la Bioinformatique seulement abordée via des travaux dirigés. C’est pourquoi dans le cadre des formations proposées par le LMI LAPSE, une priorité sera donnée à la formation dans cette discipline. Des contacts ont d’ores et déjà été pris entre des Bioinformaticiens de l’IRD et les responsables d’un Master de Bioinformatique et Biomathématique à l’UCAD. La création du site web consacrée au LAPSE (http://www.lapse.ird.fr/) va permettre aux étudiants de s’informer sur les prochaines formations, sur les programmes de recherches développés au sein du LMI et ainsi maintenir et développer des contacts entre jeunes chercheurs en Afrique de l’Ouest. Enfin, plusieurs articles ont été consacrés à l’atelier de formation : - Rapport de synthèse 2012 de la Plateforme Pluridisciplinaire Régionale «Sociétés rurales, Environnement, Climat en Afrique de l’Ouest », page 11-12 - Newsletter N°7 UMR DIADE, IRD, page 2-3 - Site web du LAPSE (http://www.lapse.ird.fr/vie-du-lmi/1er-atelier-de-formation-enbiologie-moleculaire-et-genetique-vegetale - 18 - 1er Atelier LAPSE 2012 Annexe 1 : Programme de l’atelier 19/11/2012 20/11/2012 Cérémonie d’ouverture – Conférences plénières Matin (9h00): Travaux dirigés de Bioinformatique Après midi : Présentation par les étudiants de leur projet de recherche Travaux pratiques 21 au 28/11/2012 Groupe 1 (10 étudiants) Génotypage et analyse génétique 21/11/2012 22/11/2012 23/11/2012 26/11/2012 27/11/2012 28/11/2012 - Extraction ADN - Vérification et dosage sur gel Génotypage microsatellite: - Mise en place PCR - Lecture sur gel - Discussion sur la cartographie des marqueurs Génotypage d'un gène par PCR et digestion : - Mise place PCR - Digestion enzymatique et lecture sur gel - Discussion sur le génotypage et l'association génotype/phénotype Clonage et analyse de l’expression d’un gène d’intérêt Groupe 2 (10 étudiants) Clonage et analyses de l’expression d’un gène d’intérêt - RT-PCR semi quantitative sur des ADNc de racines mycorhizées ou non - analyse sur gel. - purification du gène d’intérêt, - ligation dans PGEM-T - transformation des bactéries - PCR sur colonies - Extraction d'ADN plasmidique et digestion enzymatique - analyse sur gel Cartographie et analyse de la diversité - Extraction ADN - RT-PCR semi quantitative sur des - Vérification et dosage sur gel ADNc de racines mycorhizées ou non - analyse sur gel. Génotypage microsatellite: - Mise en place PCR - Lecture sur gel - Discussion sur la cartographie des marqueurs Génotypage d'un gène par PCR et - PCR sur colonies digestion : - extraction d'ADN plasmidique et - Mise place PCR digestion enzymatique - Digestion enzymatique et lecture sur gel - analyse sur gel - Discussion sur le génotypage et l'association génotype/phénotype Cérémonie de clôture - purification du gène d’intérêt, - ligation dans PGEM-T - transformation des bactéries - 19 - 1er Atelier LAPSE 2012 Annexe 2 : Liste des étudiants participant à l’atelier de formation NOM BOURGOU DIEDHIOU FALL FATONDJI GUEYE IDI GARBA IDI SAIDOU KIKAKEDIMAU NAKWETI KOUAKOU KOUDAMILORO LEYE EL HADJI MENDONÇA PEREIRA NGOM NIASS OUATTARA PRODJINOTO SANTOS SOW TARPAGA TCHOTET TCHOUMI TOVIGNAN WEMBOU WONNI ZOSSOU KOUDERIN PRENOM PROVENANCE SEXE Larbouga Issa Fatoumata Blandine Mallé Nana Mariama Sani Rufin Koffie Augustin Malick Armando Antonio Mariama Ousmane Bassiaka Hermann Landri Gildas Carline Adama W. Vianney James Michel Thierry Esso Nan P Issa Norliette Burkina Faso Sénégal Sénégal Benin Sénégal Niger Niger RDC Cote Ivoire Benin Sénégal Guinée bissau Sénégal Sénégal Burkina Faso Benin Benin Sénégal Burkina Faso Cameroun Benin Togo Burkina Faso Benin M M F F M F M M M M M M F M M M F M M M M M M F ORGANISME RATTACHEMENT INERA UCAD/IRD UCAD AFRICARICE ISRA UAMN UAMN CGEA CNRA AFRICARICE LNRPV /ISRA INPA UCAD UCAD CERAAS UCAD/IRD AFRICARICE EISMV INERA IRAD CERAAS UNIVERSITE LOME INERA/IRD UCAD - 20 - 1er Atelier LAPSE 2012 Annexe 3 : Questionnaire de satisfaction des étudiants Périmètre de Certification « Formulaire d’analyse du questionnaire Etudiants » 24 Étudiants interrogés Questions Identification : FAqe Date : 26.06.2011 Indice de revision : 1.0 Nombre de pages : 01 Analyse du Questionnaire satisfaction étudiants 20 réponses obtenues Très Satisfait Moyennement Pas satisfait satisfait satisfait Ne se pronnonce pas Le respect du 9 11 programme et des objectifs L’équilibre entre 6 13 1 apports théoriques et apports pratiques Le contenu 9 11 pédagogique de la formation La clareté des 10 10 explications Les supports remis 8 3 9 L’accueil, 9 3 6 2 l’organisation et les équipements sur le lieu de la formation La durée de la 4 10 6 formation Par quel moyen étiezUniversité : Internet : Encadreurs : vous au courant de 3 12 5 cette formation Attention : Au moment où ils remplissaient le questionnaire, les étudiants n’avaient pas encore recu les supports de cours (clé USB). Conclusion: Pour l’ensemble des étudiants, le programme a été respecté et il ya eu un parfait équilibre entre les apports théoriques et les apports pratiques. Les explications étaient très claires également. Certains étudiants auraient également souhaité être formé en Bioinformatique, en QPCR et en phylogénie. La durée de la formation était très courte, vu le contenu du programme, deux semaines de TP auraient été appropriées. Autant l’accueil et les équipements sur le lieu de formation ont satisfait la plupart autant l’organisation n’a pas satisfait notamment en ce qui concerne le transport à Dakar, l’hébergement et la restauration le soir (diner). Des problèmes dans la communication ont été soulignés. - 21 - 1er Atelier LAPSE 2012 Annexe 4 : Conférence débat de Michel Morange au Centre Culturel Français et au Lycée Jean-Mermoz. - 22 -