Dossier spectacle Carmen - Le Trident

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Dossier spectacle Carmen - Le Trident
© J-F. Leclercq
CARMEN, l’histoire tragique de
Carmen et Don José
Théâtre à l’Italienne
Les 13 et 14 décembre I Opéra I Dès 6 ans
Ven 13 I 20h30 • Sam 14 I 16h
Ouverture de billetterie le 28 septembre
Tarifs de 7 à 20 €
Saison 2013.2014
CARMEN, l’histoire tragique de
Carmen et Don José
ADAPTATION DE L’ŒUVRE DE BIZET POUR CINQ CHANTEURS ET ENSEMBLE ORCHESTRAL DE 13 MUSICIENS
Direction musicale David Walter
Chanteurs :
Carmen (Mezzo-Soprano) Andrea Hill / Yete Queiroz
Micaëla (Soprano) Camille Slosse / Éléonore Lemaire
Frasquita (Soprano) Mayuko Yasuda / Camille Slosse
Don José (Ténor) Rémy Poulakis
Escamillo Et Zuniga (Baryton) Arnaud Guillou / Vincent Billier
Avec la participation de choristes amateurs en lever de rideau
Ensemble orchestral :
Orchestre Royal De Chambre De Wallonie (quatuor à cordes)
Ou
Quatuor ARDEO cordes
Quintette ARTECOMBO vents
Ainsi que :
Esther Brayer contrebasse
Loïc Sonrel trompette
Mélanie Dutreil harpe
Vassilena Serafimova cymbales, timbales, triangle, tambourin, tambour
Direction artistique générale Gisèle MAGNAN
Direction musicale et instrumentation David WALTER
Adaptation, scénographie, décors, costumes Dominique DOLLÉ
Direction d’acteurs Aurélie COHEN
Costumes Maïra RAMEDHAN-LÉVI, Élise GUILLOU, Heidi CORDEY
Chef constructeur Stanislas REYDELLET
Construction de la boîte scénique Stéphane VUIGNER
Une production « Les Concerts de Poche »
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale, GDF SUEZ, la SPEDIDAM, le Ministère de
l'éducation nationale.
Durée 1h40 + entracte de 15 mn
CARMEN, l’histoire tragique de Carmen et Don José
Une production des CONCERTS DE POCHE
L’association Les Concerts de Poche produit depuis le printemps 2010 un opéra original et itinérant
qui connaît une importante diffusion dans différentes régions de France.
CARMEN, l’histoire tragique de Carmen et Don José, magnifique concentration de l’opéra de
Georges Bizet pour 5 chanteurs et un ensemble orchestral.
Les solistes évoluent dans une structure presque magique : une « boîte » amovible et autonome,
qui rassemble les décors, les peintures, les lumières et qui permet l’itinérance de cette production.
Une nouvelle exploitation de ce spectacle est en pleine élaboration pour les années 2013 et 2014.
Les lieux de diffusion se situeront cette fois d’une part sur le territoire de l’Eurométropole, c’est à
dire aussi bien en Belgique que dans le Nord de la France et d’autre part dans le Pasde-Calais, en
Champagne-Ardenne, en Auvergne, en Haute et Basse Normandie… et toujours naturellement en Ilede-France.
L'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, installé à Mons en Belgique, et dont la direction
musicale a été confiée à Augustin Dumay depuis 2003, accompagnera l’opéra Carmen sur presque
toutes les représentations. Sous la direction de David Walter, hautboïste, chef d’orchestre,
compositeur et transcripteur qu’on ne présente plus, cette collaboration musicale exceptionnelle
permettra de fédérer ces territoires transfrontaliers et leurs cultures.
C’est donc ici la découverte d’une Carmen « de tréteaux » fondée sur l’émerveillement et la
complicité de la troupe, si essentielle à l’illusion théâtrale.
Par ailleurs, une des originalités de cette production est d’intégrer en première partie tous les
habitants des communes qui l’accueillent. Ainsi, en amont des représentations, quatre mois
d’ateliers « chant » sont organisés, pour construire avec tous ceux qui le souhaitent, un « lever de
rideau » pendant lequel, tous ensemble et accompagnés par l’orchestre, ils chantent les chœurs
de Carmen.
Les représentations de l’opéra réparties sur l’ensemble des territoires cités plus haut permettront
ainsi de toucher l’ensemble des publics français et belges et en particulier les personnes éloignées
habituellement de ce genre de musique et de pratique.
Toutes ces représentations et séances d’ateliers permettent, comme cela s’est déjà produit en
2010 et en 2011 sur toute l’Ile-de-France, de renforcer la cohésion des territoires et d’instaurer de
nouveaux rapports entre les habitants, qui se retrouvent régulièrement rassemblés lors de ces
ateliers pour chanter en chœur « l’air » du toréador et tous les plus grands chœurs de Carmen !
© J-F. Leclercq
Exceptionnel moyen de rassembler les cultures, les personnes et les générations, cette proposition
culturelle d’envergure s’inscrit volontairement dans la durée. En s’associant à des structures et
réseaux locaux, elle donne ainsi la possibilité aux habitants du territoire de s’emparer de cette
«démarche» pour faire perdurer leur rencontre et leur envie de chanter.
Note de la directrice artistique Gisèle Magnan
L'expérience croisée d'une vie de concertiste, de spectatrice et depuis l’année 2004 d'organisatrice
de concerts itinérants mis à la disposition de tous les publics, m’a conduite, en tant que
musicienne et directrice artistique de l'association Les Concerts de Poche, à commander la
conception et la mise en œuvre d'un opéra itinérant de très grande qualité.
L'association Les Concerts de Poche, responsable du projet, a pour objet de proposer des concerts
de très haut niveau dans des salles dites "de proximité", aussi bien dans les milieux ruraux (salles
des fêtes) que dans les quartiers très urbanisés (maisons de quartiers, petits théâtres). Ces
concerts sont courts et conviviaux, ils préservent l'authenticité et la magie du concert de musique
classique tout en permettant au public de se sentir très proche des artistes.
[…]
De multiples ateliers, fondés sur l'improvisation musicale interactive et mêlant le conte, la
dramaturgie et le grand répertoire musical, sont organisés en amont de chaque concert : ils
incitent les spectateurs les plus néophytes à faire l'expérience de se rendre pour la première fois
au concert.
La demande territoriale s’amplifie sans cesse et représente un encouragement particulièrement
motivant.
C'est fort de ce savoir-faire et de cet enthousiasme qu'il est apparu opportun de prendre le risque
de proposer une production "haut de gamme", qui allierait le format "de poche", l'itinérance, la
diffusion dans des salles de quartiers, de campagnes et dans des petits théâtres à une réalisation
digne des plus grands centres lyriques.
L’esprit d’un collectif d’artistes a été adopté : ceux-ci ont mis en commun leurs expériences
professionnelles importantes et très reconnues dans leurs domaines respectifs, pour bâtir
ensemble un spectacle neuf, authentique, qui répond à leurs très hautes exigences et désirs
artistiques actuels.
L'exigence de qualité de cette production est extrême. L'opéra réalisé est Carmen, musique de
Georges Bizet. L’œuvre est "de poche" sous l'angle de sa durée (1h40), de sa mise en espace et du
coût très faible de la place de spectacle. Mais il n’a en aucun cas été conçu dans un esprit de
vulgarisation, de réduction de la portée artistique, du contenu émotionnel ainsi que des ambitions
musicales, scénographiques, théâtrales et techniques.
La réalisation musicale est assurée par un orchestre de dix-huit musiciens et de cinq chanteurs
ayant l'âge des rôles, sélectionnés pour leur excellence et leur engagement professionnel.
Une "boîte" amovible a été fabriquée. Cette boîte est le contenant de l'espace, des décors et des
tableaux, des lumières et des effets spéciaux. Elle a été conçue pour permettre l'itinérance du
spectacle : elle s'adapte à n'importe quelle configuration de base, pourvu que l'espace proposé par
les salles soit suffisant pour la contenir. Indépendamment du caractère fantastique qu’offre cette
boîte scénique, elle permet de limiter les coûts et les questions techniques anxiogènes chaque
fois que le spectacle se déplace.
Le point fort de cette nouvelle production, outre la volonté de faire un spectacle dont le charme
se doit de rappeler le festival d'Aix-en-Provence à ses débuts, est l'action culturelle de très grande
envergure à laquelle elle donne lieu. En effet, il est organisé, tout au long des années de diffusion
et dans chacune des communes accueillant le spectacle, des ateliers en direction des publics les
plus diversifiés et nombreux. Il s’agit de préparer les habitants à constituer un « lever de rideau »
d’un quart d’heure environ, durant lequel ils se produisent avec l’orchestre en chantant les chœurs
de Carmen, adaptés pour eux et pour l'occasion. Ce chœur d'habitants, après avoir donné sa
prestation, rejoint le public : on n’introduit donc pas dans le spectacle une intervention de
musiciens amateurs.
La première représentation de Carmen a été donnée le 7 mai 2010 au Safran à Brie-Comte-Robert,
qui a également accueilli en résidence les artistes de la production. Les communes de Savigny-leTemple et de Mormant ont également ouvert leurs portes à l’équipe artistique pour réaliser des
répétitions. Le spectacle a déjà été donné dix-neuf fois, dont dix-sept en Ile de France. Il a fait
salle comble à chaque fois et a déjà rencontré près de 15 000 spectateurs.
Note du directeur musical
J'ai éclos à la musique par et grâce
chacun doit assumer sa part sans
recherché, quel que soit mon rôle autonomie-autonomisation, qui donne
collectif.
à la musique de chambre, cette micro société artistique où
le support d'une direction extérieure. J'ai ensuite toujours
simple musicien, pédagogue, soliste ou chef - ce tandem
à chacun la possibilité d'être soi-même au sein d'un ouvrage
L'association Les Concerts de Poche, très connue pour son attention à respecter une harmonie
propre à un vrai "collectif d'artistes", m'a offert à présent la possibilité de tenter l'aventure dans le
spectacle le plus complet qui soit : l'opéra !
Permettre à nos cinq chanteurs de trouver en eux-mêmes l'expression qui matérialise au plus
profond la quintessence de leurs personnages... cela va de soi. Mais appliquer également le même
principe aux instrumentistes, qui sont dans cette adaptation originale de Carmen chacun seul
interprète de leur partie, voilà qui m'enthousiasme au plus haut point !
Les instrumentistes choisis ne sont pas nécessairement tous de grands solistes, mais ils sont tous
tendus vers l'apothéose du partage en musique qui implique de savoir se faire oublier ou au
contraire de prendre résolument la parole en fonction des exigences et subtilités de la partition. Je
peux, en ce qui me concerne, en assumer la direction musicale comme je l'aime : ne pas diriger
au sens premier ou autoritaire du terme, mais simplement coordonner, à ma façon, toutes les
propositions afin d'en dégager une expression naturelle, spontanée, pénétrante et harmonieuse.
© J-F. Leclercq
David Walter
L’adaptation
Carmen fait partie de la mémoire musicale de chacun, au même titre que Frère Jacques ou
certaines chansons de Georges Brassens. C’est la force de Carmen, mais c’est peut-être parfois son
piège : être devenu un opéra « qui va de soi », car la perfection de l’œuvre semble se suffire à
elle-même. Nous avons voulu aborder cet opéra sans a priori, en oubliant les conventions et les
détournements qu’il a suscités, en s’attachant à écouter les mots du livret, à entendre ce que dit
la musique, comme si c’était pour la première fois.
Pour rester dans les capacités d’écoute et de concentration de publics diversifiés, voire très
nouveaux, Les Concerts de Poche ont souhaité que la durée du spectacle n’excède pas 1h40
environ.
En conséquence, nous avons choisi de privilégier un des aspects de cette œuvre particulièrement
riche et de l’utiliser comme fil conducteur pour la dramaturgie : la déchéance d’un homme que
l’amour d’une femme conduit à sa perte.
Les personnages ne font que chanter. Les dialogues parlés originaux ont été supprimés, pour ne
pas rompre la continuité du discours musical qui reste primordial dans cette production.
Certains des interludes orchestraux sont accompagnés par des scènes muettes. Les scènes de
foule, ainsi que l’histoire annexe des contrebandiers à l’auberge et dans la montagne, ont été
supprimées. L’action se déroule donc avec six personnages.
L’adaptation a cherché avant tout à ne pas trahir l’équilibre qui fait de Carmen un chef-d’œuvre
absolu. Il a fallu répondre à des exigences parfois concurrentes : concentrer l’intrigue sans porter
atteinte à l’équilibre musical, conserver les plus beaux moments, les relier sans effet de
«collage», sans détruire la tension dramatique, avec des temps forts et des respirations, pour
recréer un sentiment de durée, un rythme autonome et cohérent.
Nous avons voulu mettre en valeur un des aspects du contenu de Carmen. Nous n’avons pas
cherché une « idée nouvelle » ou une « vision contemporaine ». Cela aurait été pour nous une
forme d’abdication, une manière d’éluder la confrontation avec la force de l’œuvre : sa légèreté
tragique, sa beauté. C’est cette recherche qui a été enthousiasmante.
Le spectacle d’opéra fonctionne par magie, grâce à une alchimie fragile qui, quand elle opère, fait
oublier les artifices énormes qui le constituent. C’est ce merveilleux que nous avons voulu tous
ensemble tenter de réussir, et réaliser.
La force émotionnelle de la musique est évidemment un atout majeur. David Walter est l’auteur
de l’arrangement de l’œuvre pour 18 musiciens, qu’il dirige.
L’orchestre ainsi réduit, on devrait plutôt dire concentré, permet la bonne compréhension du texte
chanté, ce qui est primordial dans cette vision « théâtrale ». Il est composé de solistes confirmés,
ce qui est un gage de transparence, de vivacité, et d’ardeur.
Dominique Dollé
Les biographies
David Walter, adaptation musicale, direction musicale, direction d’orchestre
David Walter est un artiste complet qui a toujours voulu approfondir et diversifier sa relation à la
musique, en tant qu’instrumentiste, chef d’orchestre, compositeur, transcripteur et pédagogue.
Hautboïste réputé, titulaire des premiers prix de hautbois et de musique de chambre du
Conservatoire national supérieur de Musique de Paris et lauréat de prix internationaux prestigieux
(Munich, Prague, Genève, Belgrade et Ancone), David Walter est professeur de hautbois et de
musique de chambre au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris depuis 1987.
Membre fondateur du Quintette Moraguès en 1980 et de l’ensemble Pasticcio Barocco, il complète
son activité de chambriste avec de nombreux autres partenaires, comme les pianistes Christian
Zacharias, Sviatoslav Richter, Christian Ivaldi, Michel Dalberto... ou encore les trios et quatuors à
cordes Ysaye, Ligeti, Manfred, Endellion, Psophos...
David Walter a réalisé une quinzaine de CD, abordant un répertoire large allant du baroque
français (œuvres de Couperin) aux œuvres contemporaines, sans compter les enregistrements
réalisés avec le Quintette Moraguès.
Comme chef d’orchestre, David Walter a dirigé des formations comme l'Orchestre national d'Îlede-France, l'Orchestre de Chambre Royal de Wallonie, l'Orquestra Metropolitana de Lisbonne,
l'Ensemble Instrumental de Grenoble, l'Orchestre de Bretagne et l'Orchestre d'Auvergne.
Transcripteur de plus de 500 adaptations, allant de la sonate aux opéras entiers, il a aussi
composé une vingtaine d'œuvres. Il collabore avec six éditeurs, au premier rang desquels les
éditions Billaudot dont il dirige deux collections.
Il est aussi dédicataire d'œuvres de Gilles Raynal et de Thierry Escaich.
Dominique Dollé, adaptation, scénographie, décors, costumes
Dominique Dollé est né à Paris en 1958. Il obtient en 1979 une bourse d’étude pour suivre une
formation de restaurateur-conservateur de peintures et de fresques à l’Institut Central de
Restauration de Rome, qui sera suivie plus tard par un master en conservation-restauration des
biens culturels.
Cette activité professionnelle, exercée pendant plus de vingt ans, lui a permis de restaurer des
grands décors prestigieux : Basilique supérieure à Assise, Galerie d’Apollon au Louvre, Galerie des
Glaces du château de Versailles, pavillon de l’Aurore à Sceaux, Diorama de Daguerre, coupole de
la Bourse du Commerce...
Dominique Dollé est aujourd’hui régulièrement sollicité par le Centre de Conservation et de
Restauration des Musées de France (C2RMF) pour restaurer des œuvres importantes du patrimoine.
Il a également réalisé des décors pour des scénographies d’expositions temporaires, pour le Musée
Chagall de Nice et le Musée des Arts décoratifs à Paris.
Dominique Dollé a diversifié depuis quelques années son activité professionnelle par des activités
d’illustration et de graphisme, réalisant notamment les nombreux visuels de Concerts de Poche
(livrets, tracts, affiches, dossiers) depuis leur création.
Passionné de musique et d’opéra, et fort de toutes ces expériences, Dominique Dollé oriente
actuellement son travail et ses recherches vers l’adaptation et la scénographie théâtrale ou
lyrique.
Aurélie Cohen, direction d’acteurs
Parallèlement à des études de Lettres Classiques, Aurélie Cohen entame sa formation théâtrale au
Conservatoire Régional de Versailles puis entre à l’Ecole Claude Mathieu, à Paris dans le 18ème,
dont elle sort en 2004.
Suivant en parallèle une formation en danse contemporaine et s’intéressant aux formes scéniques
contemporaines, elle intègre des équipes de travail où se mêlent théâtre, danse et/ou chant. Elle
participe ainsi à plusieurs créations originales de Geoffroy Rondeau : Papier-Bulle en 2003, Un
papillon dans la bouche entre 2004 et 2006 avec la compagnie l’Artscène et travaille depuis
2005 avec Elisa Ghertman, auteur et metteur en scène, pour la compagnie Déborde-moi : Dedans,
Dehors et là, Ceux qui viennent. Elle joue Bérénice dans la pièce du même titre de Racine, sous la
direction de Charlotte Dupuydenus entre 2005 et 2008 avec la compagnie La Tête Ailleurs. Depuis
2006, elle travaille avec Marie Ballet et Jean Bellorini dans L’Opérette, acte de V. Novarina au
Théâtre de la Cité Internationale.
Aurélie Cohen s’intéresse également à l’art du bouffon et du clown : Polichinelle mis en scène par
Delphine De Swardt en 2004, puis Casina, comédie de Plaute mise en scène par Céline Candiard
en 2005 (Compagnie Aucéan), Va Noyer Ta Mer en 2006, créé par Christine Laville (Théâtre du
Sajou) et enfin Déjanté en 2009 (Collectif Tourneboul).
Aurélie Cohen assiste François Moreaux à la mise en scène, ainsi que Julien Balajas, notamment
dans l’opéra Psyché.
Habilitée par le Rectorat de Paris, elle enseigne le théâtre depuis 2004, notamment en milieu
scolaire difficile.
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Né de la grande tradition musicale, l’ORCW a été fondé en 1958 par Lola Bobesco. Il a été dirigé
par des chefs issus de cette tradition mais aussi par ceux de la nouvelle génération tels que Robin
Ticciati, Jérémie Rohrer, etc. Il est le dernier orchestre de chambre de Belgique.
L’ORCW a accompagné les plus grands musiciens et chanteurs et notamment José Van Dam,
Mstislav Rostropovitch, Aldo Ciccolini, Mischa Maïsky, Maurice André, Arthur Grumiaux, Jean-Pierre
Rampal, Paul Tortelier, Philippe Hirsshorn, Georges Octors, Janos Starker, Frank Braley, Jean-Bernard
Pommier, Michel Béroff, Guidon Kremer, Augustin Dumay, Louis Lortie, Paul Goodwin, Jian Wang,
Maria João Pires, etc.
Depuis 2003, l’orchestre bénéficie de la dynamique et de la renommée de son Directeur musical
et Chef principal, Augustin Dumay, et ce jusqu’en 2013. Prochainement, l’ORCW sera présent en
Amérique du sud, au Théâtre des Champs Elysées et à l’Opéra Massy à Paris, au Festival de
Strasbourg et de Montpellier, à Pékin.
A son palmarès, notons que l’ORCW s’est produit :
- En 2004, au festival de Menton.
- En 2005, au Concertgebouw d’Amsterdam, au festival de Menton et à Radio France.
- En 2006, au festival de Montpellier dans un programme Beethoven, à la Fondation Gianadda
(Suisse), à l'Atheneum de Bucarest, en Chine (Pékin) et, dans le cadre de l’année Mozart, avec
Augustin Dumay et Maria João Pires au Théâtre des Champs-Élysées et dans la série internationale
de Bozar pour une partie de l’intégrale des concerti de Mozart, l’autre étant donnée par AnneSophie Mutter et la Camerata Academica de Salzbourg.
- En 2008, l’ORCW a participé au film "Augustin Dumay - Laisser une trace dans le cœur" réalisé
par Gérard Corbiau ("Le Maître de Musique", "Farinelli"), et diffusé par Arte et la RTBF. Arte et la
RTBF ont également retransmis le concert anniversaire des cinquante ans de l’ORCW avec
Augustin Dumay, Maria João Pires et Pavel Gomziakov (Mozart, Mendelssohn, Schumann).
- En 2009, ces deux enregistrements seront disponibles en DVD (H.D.).
L’ORCW est un complice régulier du Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique, de
la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, du Festival de Wallonie, Bozar, etc.
Sous la direction de son violon conducteur, Jean-François Chamberlan, l’ORCW se produit
régulièrement en Belgique et particulièrement en Communauté française Wallonie-Bruxelles.
A Mons, sa ville de résidence, l’orchestre et le Conservatoire Royal de Mons organisent le festival
d’été "Côté Cour, Côté Jardin" qui favorise l’éclosion des jeunes talents. En collaboration avec le
"Manège.Mons", l’orchestre y développe également un cycle de musique de chambre ("Mons &
Merveilles") et des concerts au Théâtre Royal de Mons.
De nombreuses récompenses ont salué les enregistrements de l’ORCW : "Diapason d’or", "Choc" du
Monde de la Musique,… "La qualité des cordes de l’Orchestre de Chambre de Wallonie est un des
atouts de cet enregistrement" (Monde de la musique, Jean Roy, 2006 - Chausson, Ravel avec
Augustin Dumay).
L’ORCW bénéficie du soutien des pouvoirs publics : Ministère de la Communauté française
Wallonie-Bruxelles - Ministère de la Culture / Direction Générale des Arts de la scène, WallonieBruxelles International, Agence Wallonne à l'Exportation, Loterie Nationale, Ville de Mons, capitale
culturelle, candidate au titre de Capitale Européenne de la Culture en 2015.
Gisèle Magnan, pianiste, directrice générale et artistique des Concerts de Poche
Gisèle Magnan est née à Marseille.
Elle poursuit depuis toujours un parcours musical et professionnel hors du commun.
Après des études très précoces et approfondies au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris où elle obtient successivement trois Premiers Prix décernés à l’unanimité avec félicitations du
jury en piano, musique de chambre et analyse, elle entreprend une carrière de concertiste, qui la
mène dans les plus grandes salles et les plus grands festivals internationaux.
Elle est soliste de grands orchestres et la presse récompense fortement ses enregistrements de
Beethoven et de Brahms.
Formée successivement par de grands maîtres, dont les principaux furent Vlado Perlemuter, JeanRodolphe Kars et Nikita Magaloff, elle reçoit également les conseils artistiques et humains de
l’immense chef d’orchestre Sergiù Celibidache, qui influence considérablement ses orientations
artistiques et musicales.
Après vingt-cinq ans de carrière de concertiste soliste et chambriste, Gisèle Magnan se consacre
maintenant entièrement à l’association Les Concerts de Poche, qu’elle a fondée il y a cinq ans et
qu’elle dirige avec passion.
Les Concerts de Poche ont pour vocation d’emmener les plus grands artistes de la musique
classique là où ils ne vont jamais : les campagnes ou les quartiers des grandes agglomérations.
L’entreprise a un succès fou. Elle comprend l’organisation d’une cinquantaine de concerts par
année et une intense recherche de publics non initiés, auxquels sont dispensés des centaines
d’ateliers musicaux, fondés sur la découverte de l’émotion profondément humaine que suscitent
les plus grandes interprétations d’un répertoire que Gisèle Magnan cherche toujours à replacer
dans une esthétique fondamentalement vivante.
C’est pour elle une autre façon de s’adresser au public : donner à celui-ci, à travers ses choix et
ses préférences longuement mûries par sa belle carrière de concertiste et de pédagogue, la plus
belle musique du monde : celle qui émeut, celle qui rassemble, celle qui anime. Elle est suivie
dans son entreprise sociale par les plus grands musiciens de notre époque, citons par exemple
Augustin Dumay, Michel Dalberto, Gustav Leonhardt, Henri Demarquette, etc.
Gisèle Magnan enseigne parallèlement le piano à de très jeunes pianistes, futurs grands
concertistes, auxquels elle consacre de nombreuses heures hebdomadaires.
Autour de Carmen, l’histoire tragique de Carmen et Don José
Riches heures
[Formation] Accompagnement des publics au spectacle
Intervenants : Jean-Claude Reygner, maître formateur (Université Paris-Est Créteil) et un autre
intervenant de l’Association Nationale de Recherche d’Actions Théâtrales
S’initier à la notion d’école du spectateur, à l’histoire et aux enjeux de l’action culturelle ;
construire un espace d’échange collectif d’écoute de soi et de l’autre par le biais de la rencontre
avec le spectacle vivant ; découvrir les ressources documentaires à disposition des acteurs de
l’action culturelle.
Cette formation se déroulera en deux temps, autour de deux spectacles Carmen, l’histoire tragique
de Carmen et Don José et La forêt ébouriffée.
1ère partie autour de l’opéra
Dates vendredi 13 décembre Horaires 14h30 à 17h30
puis Carmen, l’histoire tragique de Carmen et Don José à 20h30
& samedi 14 décembre Horaires 9h30 à 12h30
Lieu Le Théâtre de la Butte
2ème partie autour de la danse
Dates mercredi 8 janvier Horaires 14h30 à 17h30
puis La forêt ébouriffée à 18h30
& jeudi 9 janvier Horaires 9h30 à 12h30
Lieu Le Foyer du Théâtre à l’Italienne
Tarif 30 euros + 1 place pour Carmen, l’histoire tragique de Carmen et Don José + 1 place pour La forêt ébouriffée.
Cette formation s’adresse aux travailleurs sociaux, bénévoles d’associations sociales et caritatives, personnel des
maisons d’arrêt et du SPIPIP
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Place du Général de Gaulle, BP 807
50108 Cherbourg-Octeville cedex
T +33 (0)2 33 88 55 50
F + 33 (0)2 33 88 55 59
Location +33 (0)2 33 88 55 55
[email protected]
www.trident-scenenationale.com
Relations publiques
T +33 (0)2 33 88 55 58
Cécile Colin [email protected] (écoles primaires, collèges et lycées)
Nadège Henry [email protected] (organismes de formation ou sociaux, associations culturelles,
enseignement supérieur, comités d’entreprise)
Relations Presse & Médias
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