Les meilleurs banderilleros

PRIX : 1,50 € - N° 487
LUNDI 24 JUILLET 2006
www.semana-grande.com
Les meilleurs banderilleros
MONT
DE-MARSAN
ENRIQUE PONCE,
SEUL ET GRAND
TRIOMPHATEUR
VALENCIA
TRIOMPHES
DE CÉSAR JIMÉNEZ,
VICENTE BARRERA,
TOMÁS SÁNCHEZ
ET HERMOSO
DE MENDOZA
SANTANDER
ET BARCELONE
TALAVANTE
IMPRESSIONNE…
ET UN TORO
S’ÉCHAPPE !
Les bons banderilleros ne saluent pas toujours. Sauf quand on les croise.
La discrétion et l’efficacité demeurent emblématiques des subalternes aux
mains d’or. Il n’est jamais question pour eux de voler la vedette au torero dont
ils forment la cuadrilla. Mais de tout mettre en œuvre pour parfaire la lidia et
pour que le toro arrive dans les meilleures conditions au dernier acte.
La meilleure lidia va toujours crescendo. Et les meilleurs toreros d’argent
en sont les acteurs essentiels.
Quand on demande quels sont les banderilleros actuels, il ne faut s’en
tenir seulement à ceux qui brillent dans la pose des fuseaux, qui la mettent en
scène, qui font jouer la musique et dont le seul but, inavoué, est de se décoiffer
sous l’ovation pour ramasser quelques miettes de la gloire qui leur a parfois
échappé.
Non, les meilleurs banderilleros, c’est une redondance, vont avec les
meilleurs toreros. Ce qui ne les empêche pas, parfois, mais seulement quand les
circonstances s’y prêtent, de faire à leur tour jouer la musique ou se décoiffer
sous l’ovation.
Lorsqu’on interroge la gent des cuadrillas sur les meilleurs banderilleros
vus ou connus, les mêmes noms, légendaires ou proches, effleurent les lèvres.
Ceux de Blanquet, auquel le grand Joselito El Gallo faisait une confiance absolu.
De Cantimplas ou d’Alfredo David, dans l’ombre de Manolete. De Luis Parra
"Parrita", de Chaves Flores ou de Rafael Corbelle, qui ne furent jamais de
spectaculaires banderilleros mais surtout d’extraordinaires toreros de cape. De
Montoliú ou de Martín Recio, qui surent être les deux à la fois. Et actuellement
de Carretero ou de Curro Molina.
Découvrir d’une seule passe de cape, donnée avec le plus d’amplitude et
de lenteur possible, les vertus et les défauts d’un toro est l’apanage du meilleur
banderillero. Combien de fois, en voyant les bregas merveilleuses d’un Marianín
de la Viña, n’avons-nous pas eu l’impression que la faena de son maestro Ponce
avait déjà commencé !
Les bonheurs subalternes sont simples et discrets. L’efficacité prime sur le
spectaculaire. La précision et la justesse sur l’émotionnel. Et la plus grande joie
demeure celle du triomphe final.
Marc LAVIE.
SEMANA PASADA
EN FRANCE
. Feria
de Mont-de-Marsan
. Lundi 17 juillet. Troisième corrida des fêtes de la
Madeleine. Chaleur. Quasi plein. Toros de Javier PérezTabernero, bien présentés dans le type de l’encaste
Atanasio, s’employant peu à la pique (six rencontres),
aux comportements divers mais très intéressants dans
l’ensemble, pour Enrique PONCE, bleu indigo et or
(deux oreilles et une oreille) EL CID, moutarde et or
(silence et une oreille) Julien LESCARRET, écume de
mer et or (silence et silence).
Président: Jean-François Majesté. Les banderilleros El
Chano, au 3e, et El Boni, au 5e, ont salué.
SYMPHONIES DU MAESTRO PONCE
Mont-de-Marsan s’est rendu à Ponce après deux
symphonies de toreo argumentées différemment. Il
a d’abord inventé une faena et un toro; un premier,
noble mais très fade qui avait mal supporté la monopique. Personne n’y croyait sauf Enrique qui dédia
ce toro au public. Un début de faena à mi-hauteur
avec un animal qui s’écroule dès que le torero baisse
la muleta. Après deux séries, le toro recule et semble
se réfugier aux planches. Ponce, au centre, le cite
et enchaîne des naturelles à mi-hauteur, soyeuses
et miraculeuses. Un délice. Passage à droite pour
des séries en rond liées, templées, la seconde agrémentée d’un splendide changement de mains. Le
temple de Don Enrique a fait des miracles. Une
dernière série de passes aidées par le bas, estampille de l’orfèvre Ponce avant un coup de théâtre:
le toro qui se casse une patte. Ponce réussit à cadrer
ce toro désarticulé sur trois pattes et à le tuer d’une
belle estocade. Deux oreilles.
Face au quatrième, réticent, au danger latent et qui
ne se livrait pas, une autre symphonie du maestro
Ponce avec cape et muleta. Il a su contraindre ce
toro de race Atanasio dans des derechazos galbés,
exécutés avec une incroyable décontraction. Une
série de roblesinas finira d’envoûter la plaza avant
une demi lame et un descabello porté avec toreria.
Le meilleur Ponce à Mont-de-Marsan.
El Cid a été bien devant le meilleur lot de toros. Le
cinquième toro, excellent, à la corne droite bénie
sera peut être le toro de la feria. Il lui servit une
faena classique, de répertoire court mais de passes
amples et templées. Un pinchazo le priva peut être
de la seconde oreille.
Julien Lescarret, malchanceux, hérita du lot le
moins propice en particulier le troisième très court
de charge. Julien fut digne dans de telles circonstances et très vaillant en arrachant une méritoire
série droitière au dernier.
L’orchestre montois au diapason des maestros agrémenta les faenas de petits bijoux, la “Gracia de
Dios” au premier, “l’Alhambra” immortalisé
depuis la faena de Finito au quatrième et “El trompeta flamenco” au cinquième. Ce soir Madeleine
ne pleure plus… (David BESSIÈRES)
RESEÑA des TOROS. 1. “Guindoso”, n° 28, negro bragado (né en
janvier 02). 2. “Pitinesco”, n° 7, negro (né en juin 02). 3. “Cantinero”, n° 39, negro bragado (né en mars 02). 4. “Yegüiso”, n°
35, negro (né en mars 02). 5. “Curioso”, n° 31, castaño (né en
mars 02). 6. “Comadroso”, n° 46, negro (né en juin 02).
. Mardi 18 juillet. Quatrième corrida de feria. Chaleur suffocante. 4/5 entrée. Toros de Robert Margé,
très bien présentés, variés de robes, solides, supportant dix piques, et difficiles en général (le 4e, le plus
noble, se cassa une corne), pour EL FUNDI, vert bouteille et argent (tour de piste et silence) Denis LORÉ,
gris perle et or (silence et silence) Luis VILCHES, rose
et or (silence et silence).
Président: Pierre Noguès. Le fils du ganadero a salué
en piste à la fin de la course.
BELLE PRÉSENTATION DES MARGÉ.
Pour sa première corrida dans une feria importante, Robert Margé a présenté une très belle corrida, harmonieuse, bien armée, variée dans les
robes. Les deux premiers et le dernier étaient d’origine Cebada Gago, alors que les trois provenaient
provenaient d’un nouvel étalon de Santiago
Domecq. Par malchance, celui qui devait être le
meilleur toro, le quatrième, se cassa une corne et
sa lidia fut ainsi escamotée.
Pour les toreros, cela n’a pas été une corrida facile.
Comme la fameuse histoire du verre d’eau à moitié plein, à moitié vide. Des toros solides mais qui
ne répétaient pas leurs charges et qui en général
s’avisaient rapidement, qui protestaient comme le
dit le jargon taurin en décochant des coups de tête
désordonnés dans les muletas.
El Fundi, en professionnel entendu de ces corridas,
a servi une faena correcte à son premier conclue
d’une épée efficace après un pinchazo. Le quatrième, le meilleur, noble, se cassa accidentellement
une corne après la pique; El Fundi dut abréger sa
faena.
Incompris du public, Denis Loré hérita d’un lot
impossible : un toro dangereux puis un fauve
décasté, le cinquième du jour.
Luis Vilches n’est pas apparu sous son meilleur
visage. Il a martelé, muleta en mains, proposant
une tauromachie électrique et saccadée pas réellement opportune ce jour.
Hier, les toros de Margé ont au moins rempli une
de leurs missions: faire parler les aficionados jusque
très tard dans la nuit… (David BESSIÈRES)
RESEÑA des TOROS. 1. “Ajustador”, n° 22, sardo (né en avril 02).
2. “Arlatin”, n° 34, castaño albardado (né en avril 02). 3. “Sévillan”, n° 150, negro (né en avril 02). 4. “Andalou”, n° 164, negro
(né en avril 02). 5. “Marinero”, n° 154, negro listón (né en avril
02). 6. “Perignan”, n° 128, cárdeno (né en mars 01).
. Mercredi 19 juillet. Cinquième et dernière corrida
de feria. Orage en début d’après-midi n’ayant pas
rafraîchi grand-chose. Plein. 3 toros de Garcia Jimenez Hermanos et 2 de Peña de Francia (3e, 4e), d’armures douteuses, de trapio inégal (les trois premiers
minuscules, les suivants corrects), nobles mais fades
et bêtes, et toro de Charro de LLen (6e), haut, lourd
et compliqué, pour MORANTE de la PUEBLA, tabac et
or (silence et silence) EL JULI, bleu nuit et or (une
oreille et ovation) Eduardo GALLO, vert bouteille et or
(une oreille et silence).
Président: Pascal Lavigne. El Juli a dédié son premier
adversaire au jeune guatémaltèque Alexander Eliseo
Martin, ambassadeur du Club Quetzal.
L’INDIGNE CLÔTURE.
Ne mâchons pas nos mots, nous avons honte de
cette clôture montoise. Qu’a donc fait le Plumaçon
pour mériter un lot aussi indigne de présentation?
2
Des armures ridicules et des pointes en plumeau,
ainsi qu’un physique de novillos pour les trois premiers. Paradoxalement, c’est le seul torero du jour
à ne pas avoir coupé de trophée qui réalisa les plus
belles passes de la journée. Au quatrième, Morante
servit ainsi une série de véroniques exquises, la
cape tenue du bout des doigts, avant de débuter par
d’excellents doblones et trincheras. La faena culmina ensuite avec une série de derechazos la main
basse, donnée dans son style inimitable, avant que
tous ses efforts ne retombent au moment de l’estocade. Morante abrégea en revanche face au fade
animal d’ouverture.
El Juli coupa pour sa part une oreille du deuxième.
Le quite est fleuri, la muleta est un hymne à la douceur. Le torero se régale face au torito, en terminant notamment par des circulaires impeccables
sur longue distance et une excellente estocade. Au
cinquième, le madrilène insistera malgré un adversaire à l’articulation bloquée et la demande du
public d’en finir au plus vite.
Eduardo Gallo coupa lui aussi une oreille du troisième animal. Faena pleine d’envie, accrochée par
moment et donnée dans un terrain réduit, mais dont
la portée émotionnelle s’en trouva fortement réduite
en raison justement du format réduit du toro. Face
au réserve de Charro de LLen, Gallo sembla en
revanche un tantinet désappointé par les problèmes
posés. (Benjamin FERRET)
RESEÑA DES TOROS. 1. “Alfarero”, n° 12, negro (né en avril 02).
2. “Virrey”, n° 50, negro (né en juin 02). 3. “Carcelero”, n° 27,
negro (né en mai 02). 4. “Doctor”, n° 52, negro (né en novembre
01). 5. “Terremoto”, n° 3, negro (né en janvier 02). 6bis. “Yegüero”,
n° 19, negro listón (né en novembre 01).
. Orthez
. Dimanche 23 juillet. Matin. Novillada non piquée.
Quasi plein. 4 erales de Alma Serena, bien présentés
et de jeu inégal (les deux premiers difficiles et dangereux; bon le 3e; maniable le 4e), pour Santiago
NARANJO, blanc et argent (ovation) Miguel Hernández “MIGUELÍN”, céleste et or (un avis avec silence)
Román PÉREZ, blanc et argent (une oreille et une
oreille).
Président : Pierre Noguès. Triomphateur de la matinée, Román Pérez a tué le quatrième eral. Santiago
Naranjo a été pris de nombreuses fois par l’impossible
premier, recevant un léger coup de corne.
Énorme affluence pour une novillada non piquée avec
entrée payante (douze euros).
. Dimanche 23 juillet. Après-midi. Temps chaud. 3/4
entrée. Toros de Gallon, très bien présentés, bien armés
et de jeu inégal (le meilleur fut le 2e), pour Denis
LORÉ, vert romarin et or (silence et silence) SÁNCHEZ
VARA, rose et or (deux oreilles et une oreille) Salvador CORTÉS, pourpre et or (silence et silence).
Président: Jean-Paul Delpech. Sánchez Vara est sorti
en triomphe.
Beau succès de Sánchez Vara, très courageux devant
ses deux adversaires, aussi bien le bon deuxième
qu’un cinquième plus difficile qui le prit sans mal.
Denis Loré a eu le lot le moins propice au succès et
Salvador Cortés n’a pas forcé son talent. (merci à l’aimable collaboration de Pierre Vidal)
RESEÑA des TOROS. 1. “Odalisco”, n° 78, barroso (né en avril 02).
2. “Veneciano”, n° 79, negro (né en avril 02). 3. “Regino”, n° 75,
SEMANA PASADA
negro (né en février 02). 4. “Mocoso”, n° 89, negro (né en février
02). 5. “Matatoro”, n° 84, colorado ojo de perdiz (né en mars 02).
6. “Bellenoso”, n° 88, colorado (né en juin 01).
. St-Vincent-de-Tyrosse
. Dimanche 23 juillet. Matin. Novillada non piquée.
Temps estival. 4/5 entrée (entrée gratuite). 2 erales
de Matillas Carretero, maniables, pour Mario GUIRÃO,
caca d’oie et or, du Portugal (un avis avec silence)
Renzo CORMO, céleste et or, du Pérou (applaudissements). Les deux novilleros ont semblé très verts.
. Dimanche 23 juillet. Après-midi. Temps estival.
Quasi plein. Toros d’El Sierro, corpulents, commodes
et discutables d’armures, décastés en général (seul
le sixième poussa bravement en deux piques mais termina éteint; le plus noble, mais sans classe, fut le
quatrième), pour EL FUNDI, violet et or (tour de piste
et silence) Juan José PADILLA, ivoire et or (silence et
applaudissements) Luis VILCHES, turquoise et or
(silence et silence).
Président: Marc Amestoy. Finito et Padilla ont partagé
les banderilles aux deux premiers toros. Fundi a dédié
le 1er à François Gelez.
Nouveau fiasco des toros d’El Sierro. El Fundi a fait
le travail pour deux et a effectué le seul tour du rond.
Padilla a toréé le public avec vulgarité. Vilches a tiré
les deux bonnes séries de la journée à force de poursuivre patiemment le troisième.
EN ESPAGNE
. Madrid
. Jeudi 20 juillet. Plaza de Las Ventas. Faible entrée
(environ mille personnes). Toros de Gavira, bien présentés, mansos et maniables, pour RUIZ MANUEL,
céleste et or (ovation et silence) Curro DÍAZ, céleste
et or (un avis avec ovation et une oreille) Luis VILCHES,
céleste et or (tour de piste et silence).
Président: Julio Martínez Moreno.
Ruiz Manuel a toréé avec un bon concept mais est
resté en dessous des possibilités de ses opposants.
Il porta une grande estocade.
Curro Díaz rappela au cinquième la faena d’il y a
deux ans lors de la San Isidro. Il marche devant les
toros avec beaucoup d’art, il toréa avec goût et
classe, mais ses faenas manquent un peu de continuité et il abuse parfois des passes d’ornement au
détriment du toréo fondamental. Mais il méritait
l’oreille du cinquième, qu’il coupa.
Luis Vilches fit un grand quite à son premier, qu’il
toréa avec profondeur sur les deux cornes, perdant
l’oreille en tuant d’une épée basse.
Les trois toreros m’ont assuré ne pas d’être mis
d’accord mais… ils portaient la même couleur de
costume.
Que faire pour attirer le public à Las Ventas ?
L’heure était agréable, le cartel intéressant, mais…
(J.M.Sotomayor)
RESEÑA des TOROS. 1. “Verdiales”, n° 120, negro bragado meano,
580 kg (né en avril 01). 2. “Protestón”, n° 25, negro, 553 kg (né
en février 01). 3. “Destinado”, n° 73, negro meano, 559 kg (né
en mai 01). 4. “Enjaulado”, n° 36, negro bragado, 568 kg (né en
février 01). 5. “Tartero”, n° 17, negro, 552 kg (né en février 01).
6. “Estirado”, n° 85, negro bragado meano, 578 kg (né en février
02).
. Dimanche 23 juillet. Nuit estivale. 1/2 entrée.
5 novillos de Buenavista, bien présentés, de peu de
force et nobles en général (1er et 5e supérieurs), et
1 de Félix Hernández Barrera (3e bis), brave et puissant à la pique, noble mais court au dernier tiers, pour
Emilio de JUSTO, tabac et or (ovation et silence) Daniel
LUQUE, rouge et or (silence et une oreille) Salvador
FUENTES, noir et or (ovation et un avis avec silence).
Président: Trinidad López-Pastor. Daniel Luque et Salvador Fuentes se présentaient à Madrid. Fuentes a
dédié le 6e à son apoderado Paco Pablo Peralta. Novillada télévisée par Digital Plus.
DEUX NOVILLEROS À VOIR.
Pour la quatrième novillada estivale, deux novilleros ont relevé le niveau et ont laissé une excellente impression : Daniel Luque et Salvador
Fuentes.
Daniel Luque est un jeune torero sévillan dirigé
par Tomás Campuzano.
S’il échoua sur un
premier adversaire invalide, il toréa le cinquième
avec beaucoup de goût et de profondeur, avec de
l’allure, de l’élégance, malgré quelques gestes
brusques. Il tau d’une belle entière terminée au descabello et coupa une oreille largement demandée.
S’il avait mieux tué le troisième, Salvador Fuentes
aurait également obtenu un trophée du troisième,
car il possède de la torería et de la majesté dans
ses gestes. Il signa deux séries de naturelles impeccables, des terminaisons et des changements de
main très sévillans. Il ne put briller avec le sixième,
qui le prit sans mal, mais Luque et Fuentes ont été
qualifiés pour la finale.
Emilio de Justo fit une faena académique manquant
de fibre avec le bon premier qu’il tua d’une bonne
estocade.
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Barberolo”, n° 41, colorado ojo de perdiz, 522 kg (né en janvier 03). 2. “Greñudo”, n° 70, negro, 470
kg (né en décembre 02). 3bis. “Dociloncito”, n° 5, negro, 505 kg
(né en septembre 02). 4. “Escarolo”, n° 66, negro bragado meano,
501 kg (né en janvier 03). 5. “Dentón”, n° 83, burraco, 520 kg
(né en février 03). 6. “Aguanoso”, n° 80, negro bragado meano
axiblanco, 498 kg (né en janvier 03).
. Barcelone
. Dimanche 23 juillet. Plaza Monumental. Beau
temps. 2/3 entrée. 5 toros de Garcigrande et 1 de
Domingo Hernández (2e), inégaux en présentation
et en jeu, pour Francisco RIVERA ORDÓÑEZ, turquoise
et or (ovation et silence) César JIMÉNEZ, bordeaux
et or (ovation et une oreille) Alejandro TALAVANTE,
saumon et or (un avis avec ovation et silence).
Président: Benjamin Blanco. Les trois toreros furent
invités à saluer sous l’ovation après le paséo.
ENCORE JIMÉNEZ… ENCORE TALAVANTE!
Un nouveau succès de César Jiménez et une nouvelle faena extraordinaire d’Alejandro Talavante
ont marqué cette dernière grande corrida de juillet
à la Monumental.
Entre parenthèses demeurera Rivera Ordóñez, qui
fut très discret avec un premier toro distrait qu’il
toréa au fil de la corne et qu’il tua d’une demie
basse. Le quatrième le prit vilainement en posant
les banderilles, lui déchirant le pantalon, et termina difficile.
3
Face à un deuxième de moindre trapío malgré ses
540 kg, mais qui s’employa longuement en deux
piques, Talavante se signala une première fois par
un grand quite par gaoneras. La faena de Jiménez
commença bien mais le toro fut vite éteint. Après
une estocade oblique, il y eut une légère pétition
d’oreille. Face au lourd cinquième, faible et court
de charge, César donna une véritable leçon de toréo
et de domination, raccourcissant les distances et
soumettant son adversaire avec calme et autorité.
Il tua d’une grande estocade et coupa la seule oreille
du jour.
Talavante, pour la deuxième fois à une semaine
d’intervalle, a subjugué l’afición de Barcelone. Le
troisième freina et attendit aux banderilles, les subalternes posant à une main. Il en fallait plus pour
décourager Talavante, qui se planta au centre et,
à force d’engagement, tira les premières passes
d’un adversaire dont il allongea la charge pour des
séries de naturelles superbes, templées, d’une lenteur infinie. La faena se déclina sur le même ton,
s’allongea quelque peu, mais une nouvelle fois, Alejandro échoua avec l’épée… Ovation de gala. Le
sixième, manso et de charge décomposée, ne permit aucune fioriture. Talavante le tua plus vite: une
estocade desprendida et trois descabellos.
Dès la semaine prochaine, Manolo Martín reprend
les rennes de la Monumental avec des cartels d’une
grande pauvreté. Quel dommage pour l’afición
catalane!
RESEÑA des TOROS. 1. “Parcelero”, n° 1, negro, 575 kg (né en
février 02). 2. “Mandingo”, n° 15, negro, 540 kg (né en octobre
01). 3. “Saltamontes”, n° 58, negro, 565 kg (né en février 02).
4. “Manejador”, n° 93, colorado salpicado, 560 kg (né en novembre
01). 5. “Boticario”, n° 44, burraco, 640 kg (né en décembre 01).
6. “Abad”, n° 18, negro, 580 kg (né en novembre 01).
. Feria de Valencia
. Mardi 18 juillet. Première corrida de la feria de San
Jaime. Chaleur. 1/2 entrée. 5 toros de Santiago
Domecq et 1 d’Ana Maria Bohórquez (3e), bien présentés, braves et de jeu varié (tour de piste au 2e,
“Incitador” ; 5e et 6e également braves et bons),
pour Luis Francisco ESPLÁ, tabac brodé de bleu (silence
et un avis avec ovation) Vicente BARRERA, céleste et
or (deux oreilles après un avis et silence) Tomás
SÁNCHEZ, rouge et or (ovation et deux oreilles).
Vicente Barrera et Tomás Sánchez sont sortis en
triomphe. Barrera a dédié le 2e à Lola Fos de Boluda.
Début triomphal de la feria de San Jaime. Dans son
style solide et vertical, Barrera a profité d’un excellent toro de Santiago Domecq lors d’une faena de
qualité décroissante mais bien menée. Face au brave
cinquième, son travail fut intermittent.
Esplá a montré son habituel métier et sa suffisance,
mais guère plus.
Tomás Sánchez a constitué la surprise, se jouant la
vie face au difficile troisième et se montrant sûr de lui
et avec des recours face au brave sixième qui le prit
spectaculairement sans gravité.
RESEÑA des TOROS. 1. “Tronio”, n° 102, negro, 548 kg (né en
mars 02). 2. “Incitador”, n° 70, negro, 515 kg (né en janvier 02).
3. “Picarón”, n° 126, colorado, 536 kg (né en novembre 01). 4.
“Hablamucho”, n° 56, negro, 487 kg (né en décembre 01). 5.
“Despierto”, n° 49, chorreado en verdugo, 490 kg (né en novembre
01). 6. “Marmoto”, n° 79, chorreado en verdugo, 564 kg (né en
janvier 02).
SEMANA PASADA
. Mercredi 19 juillet. Deuxième corrida de feria. Chaleur. 1/2 entrée. Toros d’Adolfo Martín, très bien présentés, sérieux et exigeants pour les toreros, pour
Pepín LIRIA (ovation et tour de piste après un avis)
Luis VILCHES (ovation et un avis avec silence) Sergio
MARTÍNEZ (silence et silence).
Début à Valencia de l’élevage d’Adolfo Martín, avec
une corrida largement armée, sérieux, puissante, sans
excès de kilos et posant de sérieux problèmes.
Les toreros n’en sortirent pas grand-chose.
Liria ne fut pas à son aise avec le premier et tarda
beaucoup à s’accorder avec le quatrième qui, lorsqu’il
chargeait, le faisait avec rectitude et en baissant la
tête. Vilches fut vaillant face au deuxième qui n’admettait qu’une passe par série. Il eut des détails avec
le cinquième lors d’une faena manquant de consistance. Sergio Martínez fut totalement dominé par le
troisième qui fut le maître du rond, et se montra sans
confiance ni conviction face au sixième.
RESEÑA des TOROS. 1. “Comadrón”, n° 17, cárdeno, 530 kg (né
en décembre 01). 2. “Murcianito”, n° 16, negro entrepelado, 490
kg (né en avril 02). 3. “Aviador”, n° 26, negro entrepelado, 500
kg (né en novembre 01). 4. “Tomatillo”, n° 10, cárdeno claro, 475
kg (né en janvier 02). 5. “Español”, n° 74, negro entrepelado, 535
kg (né en novembre 01). 6. “Aviador II”, n° 53, cárdeno, 547 kg
(né en novembre 01).
. Jeudi 20 juillet. Troisième corrida de feria. Forte
chaleur. 1/2 entrée. 5 toros de Miura, longs, imposants mais donnant très peu de jeu, et 1 d’El Serrano
(2e), noble, pour UCEDA LEAL, rouge et or (silence
et silence) Eduardo DÁVILA MIURA, vert bouteille et
or (ovation et silence) EL JULI, bordeaux et or (silence
et sifflets).
Les Miura revenaient à Valencia après dix ans d’absence mais ce retour s’est soldé par un échec et le fer
légendaire risque de ne pas revenir de sitôt sur la calle
de Xátiva. Beaucoup de caisse, mais peu de force et
peu de jeu. Seul le cinquième, un beau toro gris, fit
une entrée fracassante en piste et provoqua une grande
chute.
Uceda Leal toréa sans confiance le faible premier et
ne s’accorda pas vraiment avec le quatrième, qui termina noble.
Dávila Miura eut le meilleur lot. Il ne prit pas le rythme
du deuxième d’El Serrano et n’assuma pas sa tâche
avec le cinquième.
El Juli ne s’est pas confié avec le difficile troisième et
ne voulut rien savoir du sixième, un manso très châtié qui termina sur la défensive.
RESEÑA des TOROS. 1. “Torrero”, n° 25, berrendo en negro, 563
kg (né en janvier 02). 2bis. “Manchego”, n° 114, negro bragado,
570 kg (né en décembre 01). 3. “Cafetero”, n° 73, negro bragado,
583 kg (né en mars 02). 4. “Importunado”, n° 67, negro, 641 kg
(né en février 02). 5. “Cañamero”, n° 70, cárdeno, 593 kg (né en
février 01). 6. “Escobero”, n° 40, castaño, 545 kg (né en janvier
02) (tous les Miura portaient le fer en haut de la cuisse sauf le cinquième).
. Vendredi 21 juillet. Chaleur. 3/4 entrée. Toros de
Puerto de San Lorenzo, bien présentés, mansos au
premier tiers mais maniables au dernier, pour Enrique
PONCE, vert bouteille et or (un avis avec ovation et
une oreille après un avis) Tomás SÁNCHEZ, blanc et
or (un avis avec silence et un avis avec ovation) César
JIMÉNEZ, bleuet et or (une oreille et une oreille).
César Jiménez est sorti en triomphe. Le lot d’El Pilar
prévu fut refusé par les vétérinaires et remplacé par
un lot de Puerto de San Lorenzo. Tomás Sánchez remplaçait Castella, blessé à Pamplona.
C’est la dixième fois que César Jiménez franchit en
triomphe la grande porte des arènes de Valencia. Excellent avec la cape, il réalisa une première faena très
solide avec un toro maniable, que Jiménez déclina
avec ses qualités habituelles: illusion, fraîcheur, hardiesse et ambition. Face à un dernier toro sans grande
force, il se mit dans les cornes et arracha des passes
avec mérite. Il porta une estocade entière mais fut
spectaculairement accroché, mis au sol, relevé par la
corne et poursuivi dans la panique générale, avec plus
de peur que de mal.
Sans connaître une bonne journée, Ponce servit au
premier une faena faite de science et de patience mais
tua mal. Il enfonça mieux l’épée dans le quatrième,
manso brusque qui finit par se rendre à la muleta du
torero de Chiva.
Tomás Sánchez ne répéta pas son succès du premier
jour. Il ne s’entendit pas vraiment avec le deuxième.
Face au bon cinquième, il fit une faena volontaire,
mais demeura en dessous de la qualité de son adversaire.
RESEÑA des TOROS. 1. “Lechucito”, n° 84, burraco, 575 kg (né en
décembre 01). 2. “Curioso”, n° 163, negro, 508 kg (né en février
02). 3. “Playero”, n° 141, negro, 537 kg (né en mars 02). 4.
“Fortuna”, n° 138, negro, 557 kg (né en mars 02). 5. “Bilbanoso”,
n° 181, negro, 607 kg (né en mars 02). 6. “Campanico”, n° 177,
negro, 577 kg (né en septembre 01).
. Dimanche 23 juillet. Première novillada de feria.
1/4 entrée. Novillos de Manuel Santos Alcalde, très
bien présentés, braves et nobles, pour Manuel CALPE
(un avis avec silence et un avis avec silence) Vicente
PRADES (une oreille et un avis avec ovation) Rubén
GARCÍA (silence et tour de piste).
Rubén García débutait avec picadors. Aucun novillero
n’a été à la hauteur d’une excellente novillada.
. Santander
. Samedi 29 juillet. Arènes de Cuatro Caminos. Première corrida de la feria de Santiago. Temps agréable.
Quasi plein. 5 toros de Torrealta, bien présentés, fades
(six piques) et de comportement décevant sauf le 6e,
et 1 de Los Bayones (2e bis), noble, pour Fernando
CRUZ, bleu marine et or (silence et silence) Salvador
CORTÉS, violet et or (une oreille après un avis et ovation) Alejandro TALAVANTE, framboise et or (un avis
avec ovation et une oreille).
Président : Manuel González. Le banderillero Curro
Robles a salué au 2e.
Le deuxième toro titulaire de Torrealta, “Argentino”, n° 48, 540 kg, se cassa une corne et fut
changé. Mais de retour vers les corrales, il
s’échappa et pénétra dans le patio de caballos dans
l’affolement général, alors qu’en piste Salvador
Cortés commençait, par un pendule, sa première
faena. Ce toro tua un cheval d’arrastre avant d’être
abattu à coups de fusil.
TALAVANTE, UN TORERO IMPORTANT.
La première corrida de la feria de Santander restera gravée dans la mémoire des aficionados.
D’abord pour un incident qui aurait pu avoir de
dramatiques conséquences. Le deuxième toro, remplacé après s’être cassé une corne contre un burladero, changé et rentré au toril, s’est échappé dans
le patio de caballos. Les policiers, appelés à la res4
cousse le tuèrent à coups de feu (18 au total) et
durent achever un cheval du train d’arrastre blessé
par le toro dans un climat de panique l’on peut imaginer.
Alors que régnait la confusion sur une partie des
gradins du soleil, Salvador Cortes initia sa faena
par des passes changées avant d’enchaîner deux
séquences liées de naturelles vibrantes. Bousculé
à deux reprises en fin de faena lors de cites de bernadinas, il se replacera avec cran pour enchaîner
quatre autres bernadinas serrées. Il fut plus marginal face au cinquième.
Après-midi grise pour Fernando Cruz devant un
mauvais lot.
Mais la corrida, malgré l’incident des coups de feu,
restera comme celle de la présentation d’Alejandro Talavante à Santander tellement le jeune torero
a marqué les esprits. Alors qu’il avait été technique
et bien au dessus du mauvais troisième dans une
faena templée, l’apothéose viendra au sixième, un
fauve de sérieuse présentation. Le ton était monté
avant les banderilles lors d’un quite par gaoneras
serrées, accompagné du récital strident des joueurs
de Txistsus. La faena débute par une séquence de
statuaires impavides. Viendront ensuite des séries
des deux mains liées dans des terrains réduits avec
un temple sensationnel. A droite, le dernier temps
de la passe est parfois tronqué tellement il s’arrime
et “monte” sur le toro. La faena ira a mas dans
une dernière série de naturelles sublimes avant la
fameuse séquence des bernadinas aux voyages
inversés. Une faena de deux oreilles. Une tauromachie pure et exposée dans son fondement souple
et verticale dans son interprétation. La manière de
citer la muleta en avant, le positionnement croisé
au-delà de la corne contraire, le temple et la décontraction renvoient au génie de Galapagar. Lui s’appelle Alejandro Talavante et à Santander sa tauromachie a eu un impact émotionnel très important…
(David Bessières)
RESEÑA des TOROS. 1. “Saltador”, n° 73, negro, 550 kg (né en
septembre 01). 2bis. “Limón”, n° 85, negro, 525 kg (né en avril
02). 3. “Higuerón”, n° 50, negro listón, 517 kg (né en octobre
01). 4. “Humorista”, n° 53, negro bragado, 570 kg (né en novembre
01). 5. “Aplicado”, n° 52, negro, 515 kg, (né en janvier 01). 6.
“Belicoso”, n° 36, negro, 587 kg (né en décembre 01).
. Torremolinos
. Dimanche 23 juillet. Corrida mixte. Temps estival.
1/2 entrée. 4 toros de Juan Pedro Domecq, très bons
pour les toreros, pour Javier CONDE, blanc et noir (une
oreille et silence) EL FANDI, noir et argent (deux oreilles
et deux oreilles et queue). Un novillo de Juan Pedro
Domecq et un de Parladé, nobles, pour CAYETANO,
groseille et noir (deux oreilles et une oreille).
Sobresalientes: Miguel Angel Sánchez (matador) et
Santiago Hernández (novillero).
Cayetano a dédié le 6e à son grand-oncle Pepe
Ordóñez.
Fandi et Cayetano sont sortis en triomphe. Beaucoup
de gens étaient à la plage mais le spectacle fut plaisant. Fandi fut à nouveau pris en posant les banderilles par le cinquième, passant à l’infirmerie. Il n’a
pas de lésion grave apparente.
Le spectacle fut accompagné par la formidable Banda
de Miraflores, des arènes de Málaga.
SEMANA PASADA
RESEÑA des TOROS. 1. “Decidor”, n° 9, flor de gamón, 486 kg. 2.
“Sombrerero”, n° 21, castaño albardado, 478 kg. 3. “Bramuras”,
n° 13, negro, 490 kg. 4. “Versiculo”, n° 56, burraco, 475 kg.
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Servoso”, n° 85, 492
kg. 2. “Vellero”, n° 3, 440 kg.
. Almadén (Ciudad Real)
. Dimanche 23 juillet. Arènes historiques. Plein. Toros
de Luis Algarra, commodes d’armures, faibles et nobles
(tour de piste au 6e, “Recadero”), pour FINITO de
CÓRDOBA, bleu marine et or (silence et deux oreilles)
Eugenio de MORA, bleu nuit et or (deux oreilles et
une oreille) EL CID, moutarde et or (ovation et deux
oreilles).
Finito et Eugenio sont sortis en triomphe. Corrida télévisée par Castilla-La Mancha TV.
Superbes arènes d’Almadén, qui ont 250 ans, hexagonales, constituées à l’origine par vingt-cinq maisons
construites pour loger des mineurs à la moitié du dixhuitième siècle. Elles ont été restaurées et rouvertes
en 2004.
Superbe toréo de Finito face au quatrième, dont il corrigea tous les défauts. Un luxe dans cet endroit qui ne
manque pas de cachet.
RESEÑA des TOROS. 1. “Malpensado”, n° 68, castaño chorreado,
495 kg (né en janvier 02). 2. “Pilongo”, n° 14, burraco, 511 kg
(né en décembre 01). 3. “Austero”, n° 76, colorado ojinegro, 503
kg. 4. “Fusilero”, n° 40, negro bragado meano corrido listón, 501
kg (né en novembre 01). 5. “Dorado”, n° 80, negro, 530 kg (né
en mars 02). 6. “Recadero”, n° 11, negro bragado, 540 kg (né en
janvier 02).
Autres corridas
. LA LINEA DE LA CONCEPCIÓN (Cadix). 20 juillet.
Arènes portatives. Quasi plein. 3 toros de Jarrama et
3 de Manolo González (1er, 2e, 6e), donnant du jeu,
pour Finito de Córdoba (deux oreilles et un avis avec
silence) Juan José Padilla (une oreille et une oreille)
El Fandi (une oreille et une oreille).
. ATARFE (Granada). 21 juillet. Quasi plein. Toros
de Daniel Ruiz, inégaux, pour Finito de Córdoba (un
avis avec bronca et deux oreilles) Francisco Rivera
Ordóñez (une oreille et une oreille) El Fandi (deux
oreilles et ovation).
. ROQUETAS DE MAR (Almería). 21 juillet. 1/2
entrée. 5 toros de Jandilla et 1 d’Escribano Martin
(2e), de peu de jeu sauf le 3e, pour César Rincón,
tabac et or (silence et un avis avec silence) Morante
de la Puebla, praline et or souligné de noir (ovation
et un avis avec ovation) El Fandi, rose et or (deux
oreilles et une oreille après un avis). Président: Francisco Javier Torres. Fandi est sorti en triomphe.
. ÁVILA. 22 juillet. Corrida mixte. 3/4 entrée. 4 toros
de Vellosino, de peu de jeu, pour Javier Conde (un
avis avec silence et ovation) Morante de la Puebla
(ovation et sifflets). 2 novillos de Montalvo, sans trapío
ni caste, pour Cayetano (silence et une oreille). Réapparition de Cayetano après la blessure de Barcelone.
. COLLADO VILLALBA (Madrid). 22 juillet. Arènes
portatives. 4/5 entrée. Toros du Comte de la Maza,
très bien présentés, mobiles et de jeu varié (supérieur
le 6e), pour Domingo López-Chaves, bleu pétrole et
or (silence et une oreille) Sánchez Vara, bleu de France
et or (deux oreilles et une oreille) Iván García; vert
bouteille et or (ovation et silence). López-Chaves se
blessa au mollet droit avec son épée en tuant le 4e.
Il fut soigné à l’infirmerie, avec un drain et cinq points
de suture mais la blessure saigna abondamment une
fois le torero arrivé à l’hôtel. Les médecins décidèrent
alors que l’immobiliser pendant vingt-quatre heures et
de le mettre sous observation. Corrida télévisée par
Telemadrid. Sánchez Vara est sorti en triomphe.
. LA LINEA DE LA CONCEPCIÓN. 22 juillet. 1/5
entrée (environ 600 personnes). Toros de Juan
Albarrán, sans caste ni classe, pour Jesulín de Ubrique,
bleu électrique et or (ovation et une oreille) Curro
Escarcena, gris perle et or (ovation et ovation) Manzanares, rouge et or (ovation et silence).
. MANZANARES (Ciudad Real). 22 juillet. Temps
agréable. 1/2 entrée. Toros de La Palmosilla, excessivement lourds, nobles mais faibles, pour Pepín Liria,
pêche et or (tour de piste et deux oreilles) Victor Puerto,
blanc et or (silence et une oreille) César Jiménez, rose
et or (silence et deux oreilles). Liria remplaçait Castella.
. MARBELLA. 22 juillet. 1/3 entrée. Toros de Tornay,
faibles et nobles, pour El Cid, bleu électrique et or
(silence et deux oreilles) El Fandi, bleu marine et noir
(quatre oreilles) Salvador Vega, blanc cassé et noir
(deux oreilles et deux oreilles et queue). El Cid a même
fait une larga à genoux!
. MONDÉJAR (Guadalajara). 22 juillet. 3/4 entrée.
4 toros de La Cardenilla et 2 d’Aldeanueva (4e, 6e),
lourds, mal armés, faibles et maniables, pour Abraham Barragán, rose et or (une oreille et deux oreilles)
Paulita, rouge et or (un avis avec silence et une oreille)
Iván Fandiño, écume de mer et or (une oreille et une
oreille). Corrida télévisée par Castilla-La Mancha TV.
Fandiño a dédié le 6e, via le micro, à la mère de son
valet d’épées. Tous les toros appartenaient à Jesús
Saboya, sans porter son fer. Les arènes de Mondéjar
sont anciennes et n’ont pas de callejón.
. ROQUETAS DE MAR. 22 juillet. 2/3 entrée. 4 toros
de Martín Lorca et 2 de Escribano Martin (4e, 5e),
de peu de jeu sauf le 4e bon, pour Finito de Córdoba,
rouge et or (ovation et deux oreilles) El Cordobés, vert
bouteille et or (une oreille et une oreille) Francisco
Rivera Ordóñez, violet et or (un avis avec sifflets et
silence). Président: Francisco Javier Torres. Splendide
faena de Finito au quatrième. Dans un desplante, El
Cordobés a infligé un coup de tête au cinquième
toro… qui n’était pas Materazzi et qui n’a donc pas
été sanctionné par la FIFA.
. COLLADO VILLALBA. 23 juillet. Chaleur (38 °C).
4/5 entrée. Toros d’Antonio San Román, mansos sauf
le 4e et le 6e, bons, pour Luis Miguel Encabo, céleste
et or (silence et une oreille) Robleño, blanc et argent
(silence et tour de piste) Luis Bolívar, rose et or (silence
et une oreille). Bolívar remplaçait Ferrera.
. MANZANARES. 23 juillet. 1/2 entrée. 2 toros de
Ramón Sánchez, bons, pour le rejoneador Alvaro
Montes (deux oreilles et tour de piste). 4 toros de
Martin Lorca, dociles, pour Miguel Abellán, pêche et
noir (une oreille et tour de piste) Luis Miguel Vázquez,
gris perle et or (une oreille et deux oreilles).
. PUERTO DE SANTA MARIA. 23 juillet. Forte chaleur. 2/3 entrée. 5 toros de Núñez del Cuvillo et 1
de Benjumea (6e), correctement présentés et nobles
(4e et surtout 5e excellents), pour Enrique Ponce,
havane et or (un avis avec ovation et une oreille)
5
Morante de la Puebla, blanc et argent souligné de noir
(silence et deux oreilles) Jesulí de Torrecera, violet et
or (une oreille et une oreille). Morante et Jesulí sont
sortis en triomphe. Grande prestation de Morante face
au cinquième. Il mit le feu aux poudres par un grand
quite par chicuelinas. Puis il posa lui-même les banderilles avec succès. Suivit une faena précieuse, avec
ses pauses mélodramatiques, d’un grand répertoire
du “cartucho de pescado” aux kirikikis, avec de belles
séries au son du paso-doble “El pase natural”. Un pinchazo, une estocade en arrière et apothéose morantique… Ponce a été très bien et Jesulí volontaire et
vaillant. Une bonne corrida au Puerto.
. ROQUETAS DE MAR. 23 juillet. 2/3 entrée. Toros
de Jaralta pour Jesulín de Ubrique, saumon et or (une
oreille et une oreille) Salvador Vega, blanc et noir
(deux oreilles et ovation) Matías Tejela, vert bouteille
et or (une oreille et ovation).
Autres novilladas
. ATARFE (Granada). 20 juillet. 1/4 entrée. Novillos de Giménez Indarte, maniables, pour El Taranto,
vert bouteille et or (une oreille et une oreille) Julio
Benítez, blanc et or (silence et silence) Jesús Fernández “Yiyo”, gris plomb et argent (quatre oreilles).
Inauguration de la couverture des arènes, qui deviennent les seules arènes couvertes d’Andalousie. El
Taranto remplaçait Cayetano, mal remis de l’accrochage de Barcelone.
. COLLADO VILLALBA (Madrid). 21 juillet. 2/3
entrée. Novillos de Guadaira, inégaux (excellent le
5e: bons les 3e et 4e), pour Benjamin Gómez, bleuet
et or (silence et deux oreilles) Soto de Jerez, rouge
et or (deux avis avec bronca et une oreille) Eugenio
Pérez, vert pomme et or (une oreille et silence).
Corridas à cheval
. VALENCIA. Samedi 22 juillet. Corrida à cheval de
la feria de San Jaime. 3/4 entrée. 5 toros de Benítez Cubero et 1 de Pallarés (4e), très châtiés, nobles
mais éteints, pour Fermín BOHÓRQUEZ (ovation et
silence) Pablo HERMOSO de MENDOZA (une oreille
et une oreille) Sergio GALÁN (silence et une oreille).
Hermoso de Mendoza est sorti en triomphe.
Grand concert de Pablo, remarquable avec deux toros
éteints. Galán a fait également un bel effort avec le
lot le plus faible. Bohórquez a trop laisser ses banderilleros intervenir.
. SANTANDER. Dimanche 23 juillet. Temps superbe.
Plein (plus de billets). Toros de Bohórquez, faibles et
maniables, pour Andy CARTAGENA (silence et ovation)
Sergio GALÁN (une oreille et une oreille) Diego VENTURA (une oreille et deux oreilles).
Président: Fernando Fernández Moreno. Galán, Ventura et le mayoral sont sortis en triomphe. Corrida télévisée par TVE.
Ventura a enthousiasmé le public. Un vrai tourbillon,
sur “Guarana”, “Méjico” et “Cali”, notamment. Également en verve Galán, plus discret et sobre Cartagena.
À L’AFFICHE
JUILLET
26. SANTANDER. 6 Núñez del Cuvillo. E.Ponce, Serafín Marín,
Salvador Vega. 26. TUDELA. (nov) 6 Ana Maria Bohórquez.
Pablo Simón, D.Esteve, Soto de Jerez. 27. MADRID. (20 h
30) 6 Los Recitales. Álvaro de la Calle, Javier Castaño, Iván
Vicente. 27. SANTANDER. (mixte) 2 Bohórquez + 4 Jandilla. P.Hermoso de Mendoza (rej), Morante, Cayetano. 28.
SANTANDER. 6 Cebada Gago. El Fundi, L.M.Encabo, Francisco Marco. 29. AZPEITIA. (nov) 6 Yerbabuena. Pérez Mota,
Salvador Fuentes, Angel Teruel. 29. BEAUCAIRE. (portugaise) (18h) 6 Tardieu. Patricia Pellen, Manuel Jorge Santos, Carlos Alves. 29. CALASPARRA (Murcie). 6 Fernando
Peña. Eugenio de Mora, El Cid, El Fandi. 29. GARLIN. (nov)
(18h30) 6 Gallon. M.Savalli, J.Adame, Oliva Soto. 29. LA
SOLANA (Ciudad Real). 6 J.P.Domecq. Andy Cartagena (rej),
Cayetano, Palomo. 29. PUERTO DE SANTA MARIA. (nov)
6 Camacho. Currito, D.Esteve, Sandra Moscoso. 29. SANTANDER. 6 Victorino Martín. V.Puerto, J.J.Padilla, Luis Bolivar. 29. TUDELA. 6 Marquis de Domecq. El Cordobés,
M.Tejela, E.Gallo. 30. AZPEITIA. 6 Ana Romero. Luis Vilches,
César Jiménez, Salvador Cortés. 30. BARCELONE. 6 Saboya.
Angel de la Rosa, Miguel Angel, Serranito. 30. BEAUCAIRE.
(18h) (mixte) 4 Yonnet + 2 Pagès-Mailhan. Julien Lescarret, Marco Leal. 30. CALASPARRA. 6 Adolfo Martín. L.F.Esplá,
Pepín Liria, J.J.Padilla. 30. HAGETMAU (Landes). (nov)
(18h) 6 La Campana. Gabriel Picazo, El Moronta, D.Esteve.
30. LA RODA (Albacete). (nov) 6 Sampedro. S.Serrano,
Cayetano, Angel Teruel. 30. MADRID (21 h) (nov) 6 Yerbabuena. J.M.Sandín, Daniel Luque, Salvador Fuentes. 30.
MARBELLA. (rej) 6 Benítez Cubero. F.Bohórquez, Álvaro
Montes, Diego Ventura. 30. PUERTO DE SANTA MARIA. 6
Rosario Osborne. Jesulín de Ubrique, El Cordobés, Serafín
Marín. 30. SANTANDER. 6 Ortigão Costa. D.López-Chaves,
M.Tejela, E.Gallo. 30. TORREMOLINOS. Finito, Rivera
Ordóñez, El Fandi. 30. TUDELA. 6 Alcurrucén. M.Abellán,
S.Castella, M.A.Perera. 31. AZPEITIA. 6 Palha. P.Liria,
J.J.Padilla, D.López-Chaves. 31. HAGETMAU. (18h) (nov)
6 Adelaída Rodríguez. M.Savalli, El Santo, Marco Leal. 31.
LODOSA (Navarre). (nov) 6 El Capricho. El Jose, Joselito
Ortega, Daniel Luque. 31. VIEUX-BOUCAU. (21h30) (portugaise) 5 Gallon. Patricia Pellen, Raul Martin Burgos (mano
a mano).
AOÛT
1. AZPEITIA. 6 Fuente Ymbro. El Cid, Salvador Vega, M.A.Perera. 3. ALICANTE. 6 Charro de Llén. F.R.Ordóñez, S.Vega,
E.Gallo. 3. HUELVA. 6 Santiago Domecq. E.Ponce, El Cid, El
Fandi. 3. LODOSA. (nov) 6 Manuel Caro. Javier Bernal,
Daniel Cuevas, David Lorente. 4. HUELVA. 6 La Dehesilla.
Jesulín, Manzanares, Alejandro Talavante. 4. LA COROGNE.
6 Victoriano del Rio. C.Rincón, El Cid, S.Castella. 4. LODOSA.
(nov) 6 Badía. J.M.Lázaro, Pérez Mota, David Cano. 4.
SÉGOVIE. 6 Hilario Serrano. D.Luguillano, Antón Cortés, Fernando Cruz. 4. VILLANUEVA DE CÓRDOBA. 6 Arcadio
Albarrán. V.Puerto, J.L.Moreno, El Fandi. 5. BAYONNE. (rej)
(18h) 6 Antonio Pérez. Marie Sara, P.Hermoso de Mendoza,
Diego Ventura. 5. HUELVA. 7 Cuvillo. Pedro Calero (rej),
Morante, El Juli, M.A.Perera. 5. LA COROGNE. 6 J.L.Marca.
Jesulín de Ubrique, El Cordobés, F.Rivera Ordóñez. 5. LODOSA.
(nov) 6 Prieto de la Cal. Pablo Simón, José Caraballo, Pepe
Moral. 5. PARENTIS. (nov) (18h) 6 Pilar Población. M.Savalli,
J.Adame, El Santo. 5. PONTEVEDRA. 6 Román Sorando.
C.Rincón, E.Ponce, El Cid. 5. PUERTO DE SANTA MARIA.
(mixte) 2 Flores Tassara + 4 Torrealta. Antonio Domecq (rej),
J.Conde, Cayetano. 5. RISCLE (Gers). (nov) (18h) 6 Antonio Palla. El Moronta, Salvador Fuentes, Marco Leal. 5. RISCLE.
(nov ss pic) (11h) 4 Lartet. Juan Carlos Cabello, Tomás Cerqueira. 5. SAINTES-MARIES-DE-LA-MER. (22h) (rej) 6
Fano. J.L.Cañaveral, Sergio Vegas, Sergio Domínguez. 5.
VALDEPEÑAS. 6 Murteira Grave. L.F.Esplá, A.Ferrera, Sánchez Vara. 5. VITORIA. 6 Ana Romero. El Fandi, Sébastien
Castella, Salvador Cortés. 6. ALICANTE. (nov) 6 Torrealta.
Eugenio Pérez, José Galinsoga, Salvador Fuentes. 6. BARCELONE. 6 Cabral. Alfonso Romero, Sánchez Vara, Reyes
Mendoza. 6. BAYONNE. (18 h) 6 Adelaída Rodríguez.
J.J.Padilla, L.M.Encabo, A.Ferrera. 6. HUELVA. (rej) 6 Bohór-
quez. F.Bohórquez, P.Hermoso de Mendoza, A.Cartagena. 6.
LA COROGNE. (rej) 6 Luis Terrón. R.Fernandes, R.M.Burgos,
D.Ventura. 6. LODOSA. (rej) 6 La Victoria. S.Domínguez,
M.Rojo, R.Armendáriz. 6. MILLAS (Pyrénées-Orientales).
(nov) 6 Camino de Santiago. El Moronta, J.Adame, El Santo.
6. PALAVAS. 6 Loreto Charro. Denis Loré, Julien Miletto (mano
a mano). 6. PARENTIS. (nov) (18h) 6 Robert Margé. El
José, Iker Cobo, Antonio João Ferreira. 6. PONTEVEDRA. 6
Alcurrucén. El Juli, El Fandi, S.Castella. 6. PUERTO DE SANTA
MARIA. 6 J.P.Domecq. E.Ponce, Morante, Salvador Cortés.
6. SOUSTONS (Landes). (nov) (18h) 6 Tardieu. Currito,
Mehdi Savalli, David Esteve. 6. VITORIA. 6 J.L.Osborne.
Finito, Matías Tejela, Manzanares. 7. SOUSTONS. (21h30)
(portugaise) 5 Fano. Marie Sara, Roberto Armendariz. 7.
VITORIA. 6 Camacho. El Cordobés, F.Rivera Ordóñez, El Cid.
8. VITORIA. 6 Partido de Resina. J.J.Padilla, Antonio Barrera,
Fernando Cruz. 9. MÁLAGA. (nov) 6 Cayetano Muñoz. Julio
Benítez, Javier Avilés, Alejandro Sánchez. 9. VITORIA. 6
Aldeaquemada. Juan Bautista, Serafín Marín, E.Gallo. 10. EL
ESCORIAL. 6 J.P.Domecq. Morante, C.Jiménez, A.Talavante.
10. GIJÓN. (nov) 6 Cayetano Muñoz. Pérez Mota, Salvador Fuentes, Angel Teruel. 10. HUESCA. 6 Maria José Barral. E.Ponce, V.Puerto, El Juli. 10. MÁLAGA. 6 Marquis de
Domecq. L.M.Encabo, A.Ferrera, Iván García. 10. PALMA DE
MALLORCA. (22h30) 6 Caridad Cobaleda. Jesulín, El Cordobés, S.Castella. 11. BAEZA (Jaén). 6 González SánchezDalp. Finito, El Cid, M.Tejela. 11. BÉZIERS. (19h) (rej) 6
Pilar Población. A.Cartagena, R.M.Burgos, Diego Ventura. 11.
EL ESCORIAL. (nov) 2 Murube + 4 El Torreón. P.Hermoso
de Mendoza (rej), Cayetano, Palomo. 11. GIJÓN. 7 Comte
de Mayalde. Alvaro Montes (rej), Uceda Leal, M.Abellán,
M.Tejela. 11. HUESCA. 6 Manolo González. F.Rivera Ordóñez,
El Fandi, César Jiménez. 11. MÁLAGA. 6 Barral. E.Gallo,
David Galán, A.Talavante. 11. VIC-FEZENSAC. (21h30)
(nov) 6 Valdellan. D.Esteve, J.Adame, El Santo. 11. VICFEZENSAC. (18h30) (festival) 2 Santafé Martón. Ruiz
Miguel, Victor Mendes. 12. BAYONNE. (19 h) Corrida
moderne (avec El Santo et Joselito Adame). 12. BAEZA. 6
Sampedro. E.Ponce, F.Rivera Ordóñez, César Jiménez. 12.
BÉZIERS. (18h) 6 Victoriano del Rio. El Juli, Juan Bautista,
S.Castella. 12. DAX. (18h) 6 Victoriano del Río. C.Rincón,
El Cid, Salvador Vega. 12. FRÉJUS. (nov) 6 García Jiménez.
Julio Benítez, M.Savalli, Angel Teruel. 12. GIJÓN. 6 Victorino Martín. P.Liria, L.M.Encabo, Robleño. 12. HUESCA. 6
M.L.Domínguez. J.J.Padilla, Tomás Luna, Serafín Marín. 12.
MÁLAGA. 6 El Torero. El Cordobés, El Fandi, Manzanares.
12. MOTRIL (Granada). (rej) 6 Campo Amor. Sergio Galán,
João Moura fils, Diego Ventura, Curro Bedoya fils. 12. PONTEVEDRA. (nov) 2 Capea + 4 El Torreón. P.Hermoso de Mendoza (rej), Cayetano, Sebastián Palomo. 12. VILLANUEVA
DE CÓRDOBA. (22h30) 6 Guadalmena. Finito, El Fandi,
Andrés Luis Dorado. 13. BAEZA. 6 Carmen y Araceli Pérez.
Curro Díaz, Serafín Marín, Salvador Cortés. 13. BAYONNE.
(18 h) 6 Valdefresno. E.Ponce, J.Lescarret, E.Gallo. 13.
BAYONNE. (11h) (nov ss pic) 4 Darré. Alberto Durán, José
Manuel Mas, Joselillo, El Trianero. 13. BÉZIERS. (18h) 6
Sánchez-Arjona. César Rincón, Sébastien Castella, César Jiménez. 13. BLANCA. (nov) 4 Cebada Gago. Raúl Izquierdo,
Rubén Pinar. 13. DAX. (18 h) 6 Adelaída Rodríguez.
J.J.Padilla, Luis Vilches, Iván García. 13. DAX. (11h15)
Novillada de Torrenueva. 13. FRÉJUS. 6 Victoriano del Rio.
El Fundi, Juan Bautista, Julien Miletto. 13. GIJÓN. 6 J.L.Marca.
Jesulín de Ubrique, El Juli, Morenito de Aranda. 13. GUADARRAMA (Madrid). (nov) Concours (Miura, Palha, Guardiola, Cuadri, El Pilar, Fuente Ymbro). Benjamin Gómez, Emilio de Justo, Pérez Mota. 13. HUESCA. 6 Las Monjas. Miguel
Abellán, El Cid, Salvador Vega. 13. MÁLAGA. (rej) 6 Peralta. Antonio Domecq, Andy Cartagena, Sergio Galán. 13.
MIRAFLORES DE LA SIERRA (Madrid). 6 Jaime Brujó. Iván
Vicente, El Capea, Alberto Aguilar (alternative). 13. MOTRIL.
(mixte) 6 Gavira. F.Rivera Ordóñez, El Fandi, Cayetano. 13.
PONTEVEDRA. 6 Victorino Martín. Pepín Liria, L.M.Encabo,
Antonio Ferrera. 13. PUERTO DE SANTA MARIA. 6 Jandilla.
Finito de Córdoba, Manzanares, Miguel Angel Perera. 13.
SAINT-SÉBASTIEN. (rej) 6 Luis Terrón. Diego Ventura, Sergio Vegas, Moura fils, L.Hernández. 14. BAEZA. (rej) 6 Arucci.
Rui Fernandes, Andy Cartagena, Diego Ventura. 14.
6
BAYONNE. (21h30) (portugaise) 6 Málaga. Sergio Vegas,
Mariano Rojo, Victor Ribeiro. 14. BÉZIERS. (18h) 6 Javier
Pérez-Tabernero. L.F.Esplá, J.J.Padilla, Julien Miletto. 14.
BLANCA. (nov) 4 Fuente Ymbro. Daniel Luque, Damaso
González. 14. CALATAYUD (Saragosse). 6 Millares. Serafín
Marín, Eduardo Gallo, García Langa (alternative). 14. CENICIENTOS. 6 Osborne. L.M.Encabo, Uceda Leal, Eugenio de
Mora. 14. DAX. (18h) 6 Daniel Ruiz. El Juli, Sébastien Castella, Miguel Angel Perera. 14. GIJÓN. 6 Torrestrella. El Cordobés, El Cid, El Fandi. 14. GÜEJAR SIERRA (Granada). 6
Aguadulce. Canales Rivera, Victor Janeiro, El Güejareño (alternative). 14. HUESCA. (rej) 6 Bohórquez. F.Bohórquez, P.Hermoso de Mendoza, Álvaro Montes. 14. MÁLAGA. (mixte)
6 J.P.Domecq. Javier Conde, F.Rivera Ordóñez, Cayetano. 14.
SAINT-SÉBASTIEN. 8 Joselito. Enrique Ponce, Morante de la
Puebla, Matías Tejela, Eduardo Gallo. 14. SAINTES-MARIESDE-LA-MER. (18h) 6 Caridad Cobaleda. Vicente Barrera,
Juan Bautista, Alejandro Amaya. 14. SESEÑA (Tolède). 6
Guardiola Fantoni. Robleño, Andrés Revuelta, El Capea. 15.
ALFARO (Rioja). (rej) 6 Caridad Cobaleda. A.R.Telles, P.Hermoso de Mendoza, S.Domínguez. 15. BAYONNE. (18h) 6
El Torero. El Cid, Sébastien Castella, Salvador Cortés. 15.
BAYONNE. (11h) (nov ss pic) 4 El Palmeral. Román Pérez,
Patrick Villebrun, Miguel Angel Delgado, Alejandro Carmona.
15. BÉZIERS. (18h) 6 Valdefresno. Denis Loré, Antonio Ferrera, Iván García. 15. BÉZIERS. (11h) (nov) 6 Gallon. Antonio João Ferreira, Mehdi Savalli, El Moronta. 15. BLANCA.
(nov) 4 La Quinta. Paco Ureña, Salvador Fuentes. 15. BURGO
DE OSMA (Soria). 6 Jaime Brujó. Rafaelillo, Mari Paz Vega,
Álvaro Justo. 15. CALATAYUD. 6 Prieto de la Cal. El Califa,
J.I.Ramos, Jesús Millán. 15. CENICIENTOS. 6 Prieto de la
Cal. Luis de Pauloba, Ruiz Manuel, X. 15. COLLIOURE. (nocturne) (portugaise) 5 Málaga. Francisco Cortés, Gómez
Molina. 15. DAX. (18h) 6 Bañuelos. El Fundi, Juan Bautista, Julien Lescarret. 15. DAX. (11h15) (rej) 6 SánchezCobaleda. Raúl Martín Burgos, Andy Cartagena, Diego Ventura. 15. GIJÓN. 6 Parladé. César Rincón, Enrique Ponce,
Rivera Ordóñez. 15. MÁLAGA. 6 Cuvillo. Morante, El Juli,
Joselito Ortega (alternative). 15. PUERTO DE SANTA MARIA.
6 Adolfo Martín. Pepín Liria, J.J.Padilla, Luis Miguel Encabo.
15. ROA DE DUERO (Burgos). 6 Rodríguez de Arce.
O.Higares, Iván Vicente, El Capea. 15. SAINT-SÉBASTIEN.
6 Jandilla. Antonio Barrera, El Fandi, M.A.Perera
15. TAFALLA. 6 Los Recitales. M.Abellán, Antón Cortés, Serafín
Marín. 16. ALFARO. (mixte) 4 Brujó + 2 Montalvo. S.Castella, S.Vega, Cayetano. 16. BURGO DE OSMA. 6 Juan
Pérez-Tabernero. Finito, V.Barrera, J.J.Padilla. 16. CENICIENTOS. 6 Escolar Gil. El Califa, Sergio Martínez, Robleño.
16. COLLIOURE. (nov) 6 Blohorn. A.J.Ferreira, Pérez Mota,
El Santo. 16. DAX. (18h) 6 Mercedes Pérez-Tabernero.
Enrique Ponce, César Jiménez, Manzanares fils. 16. MÁLAGA.
6 Torrealta. Jesulín, El Cid, M.A.Perera. 16. ROA DE DUERO.
(rej) 6 Santos Alcalde. R.Martín Burgos, Andy Cartagena,
Álvaro Montes. 16. SAINT-SÉBASTIEN. 6 Cebada Gago. P.Liria,
E.Dávila Miura, D.López-Chaves. 16. TAFALLA. (rej) 6
Ruchena. Marie Sara, P.Hermoso de Mendoza, Sergio Domínguez. 16. TOBARRA (Albacete). 6 Asunção. Juan de Félix,
Manuel Amador, Sergio Martínez. 17. ALFARO. 6 Torreherberos. El Cordobés, Manzanares, M.A.Perera. 17. BURGO
DE OSMA. (rej) 6 Pilar Población. Marie Sara, Diego Ventura, Pedro Armendáriz. 17. CENICIENTOS. 6 Comte de la
Corte. J.I.Ramos, D.López-Chaves, Fernando Cruz. 17. CIUDAD REAL. 6 Astolfi. Aníbal Ruiz, Alfonso Romero, L.M.Vázquez. 17. MÁLAGA. 6 Parladé. E.Ponce, El Capea, Salvador
Cortés. 17. ROA DE DUERO. 6 Carriquiri. L.M.Encabo,
M.Abellán, Serafín Marín. 17. SAINT-SÉBASTIEN. (mixte) 2
Murube + 4 Zalduendo. P.Hermoso de Mendoza (rej), Sébastien Castella, Cayetano. 18. ALFARO. (nov) 6 Sayalero y
Bandrés. Paco Ureña, Jiménez Caballero, Pérez Mota. 18.
CIUDAD REAL. 6 Gerardo Ortega. Sánchez Puerto, F.Rivera
Ordóñez, Manzanares. 18. MÁLAGA. 6 Martin Lorca. Finito,
S.Castella, César Jiménez. 18. PUERTO DE SANTA MARIA.
(rej) 6 Benítez Cubero. Antonio Ribeiro Telles, P.Hermoso de
Mendoza, Andy Cartagena. 18. ROA DE DUERO. (nov) 6
Rodríguez de Arce. Carlos Doyague, J.Adame, Javier Blanco.
18. SAINT-SÉBASTIEN. 6 Guardiola. Antonio Ferrera, Julien
Lescarret, Fernando Cruz.
IMAGES DE LA MADELEINE MONTOISE
El Cid
El Juli
Ponce
Ponce
(photos Bernard)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
Le dimanche 27 août à Saint-Perdon (Landes) est
annoncée, à 17 heures, une novillada avec du bétail des
frères Jalabert pour Pedro Carrero, Daniel Luque et Joselito
Adame.
feria des novilladas non piquées le 19 et le 20 août.
Le samedi 19 à 18 heures, erales de Valdefresno pour
Román Pérez, Jerónimo Delgado et un troisième novillero
à désigner après les prochaines novilladas dans la région.
Le matin à 11 heures, becerrada avec deux novillos pour
Mario Guirao et Tomas Cerqueira. Le dimanche 20 août à
18 heures, erales de Valdefresno pour José Manuel Mas,
Raúl Palancar et Miguel Tendero.
Réservations à partir du 5 août au 05.58.57.04.44.
. Capea à Peyrehorade
. San Román en liberté
Dans le cadre de ses fêtes locales, la ville de Peyrehorade
organise une capea le dimanche 30 juillet à partir de 11
heures. Désireuse d’aider les jeunes espoirs du sud-ouest
taurin, les Landais Thomas Dufau et Mathieu Guillon
affronteront chacun deux vaches de la ganaderia de
Michel Agruna. Le vainqueur de ce duel amical se verra
récompenser d’une muleta.
Fidel San Román, actionnaire de la société gérante des
arènes de Madrid, a été remis en liberté pour des raisons
de santé mais les accusations qui pèsent sur lui
– prévarication dans l’urbanisme à Marbella –
ne sont pas levées.
. Réapparition de Castella
. Mano a mano à Palavas
Après s’être essayé devant des vaches de Núñez del
Cuvillo, Sébastien Castella a dû renoncer à réapparaître
comme prévu le 21 juillet à Valencia, la plaie de la blessure
de Pamplona étant encore trop fraîche. Il pense pouvoir
réapparaître ce 25 juillet à Santander pour la corrida
télévisée en “pay per view”.
Le dimanche 6 août à Palavas est proposé un “mano a
mano” inédit entre Denis Loré et Julien Miletto face à six
toros de Loreto Charro.
. Août aux Saintes
Trois spectacles taurins sont programmés en août aux
Saintes-Maries-de-la-Mer. Le samedi 5 août à 22h, corrida
à cheval au cours de laquelle sera mis en jeu le trophée
Ginés Cartagena. Six toros de Fano seront combattus par
les rejoneadors José Luis Cañaveral, Sergio Vegas et Sergio
Domínguez. Le lundi 14 août à 18 heures, corrida
flamenca avec des toros de Caridad Cobaleda pour Vicente
Barrera, Juan Bautista et Alejandro Amaya. Le mercredi 23
août à 22 heures, corrida portugaise avec cinq toros du
Laget pour Marie Sara et un autre rejoneador à désigner.
Réservations au 04.90.97.85.86.
. Corridas mixte et portugaise
à Beaucaire
Pour les “estivales” de Beaucaire sont annoncées une
corrida portugaise et une corrida mixte le 29 et le 30
juillet. Le samedi 29 juillet à 18 heures, corrida portugaise
avec des toros de Tardieu pour Patricia Pellen, Manuel
Jorge Santos et Carlos Alves. Le dimanche 30 juillet à 18
heures, corrida mixte avec quatre toros de Hubert Yonnet
pour les matadors Julien Lescarret et Emilio Laserna et deux
novillos de Pagès-Mailhan pour Marco Leal.
. Novillada à Saint-Perdon
. Retour des toros
à Vieux-Boucau
La Peña Mariposa, avec l’aide technique de Michel Bertrand
et Richard Milian, organise deux spectacles taurins cet été à
Vieux-Boucau (Landes). Le lundi 31 juillet à 21h30,
corrida portugaise avec cinq novillos de Gallon pour Patricia
Pellen et Raúl Martin Burgos, en mano a mano. Le lundi
21 août à 21h30, novillada non piquée avec six erales de
Pagès-Mailhan pour Santiago Naranjo, Jerónimo Delgado et
Tomás Cerqueira.
. Novilladas à Rion
Toujours sous la baguette de Bernard Langlade et de tous
ses collaborateurs, Rion-des-Landes programme sa grande
7
. Finalistes pour Madrid
La finale des novilladas de juillet à Madrid aura lieu ce
dimanche 30 juillet avec des novillos de Yerbabuena pour
les trois finalistes: José Manuel Sandín, Daniel Luque et
Salvador Fuentes.
. Prochains cartels à Barcelone
Le 30 juillet à Barcelone, toros de Saboya pour Angel de la
Rosa, Miguel Angel et Serranito. Le 6 août, toros de Cabral
pour Alfonso Romero, Sánchez Vara et Reyes Mendoza.
. Prochaines alternatives
Alberto Aguilar prendra l’alternative le 13 août à Miraflores
de la Sierra (Madrid), des mains d’Iván Vicente, en
présence de Pedro Gutiérrez “El Capea”, avec des toros de
Jaime Brujó.
ÉCHOS DU CALLEJÓN
David Mora prendra lui l’alternative dans la ville natale de
Domingo Ortega, Borox, le 31 août des mains d’Enrique
Ponce, en présence de Sébastien Castella, avec des toros
d’Alcurrucén. Un cartel de luxe.
Le torero portugais Mario Miguel en fera de même le 27
août à Cuéllar, des mains d’Alfonso Romero et en présence
de Francisco Marco, face à des toros de Luis Frias Piqueras.
Le torero de Granada José Antonio Cejudo “El Güejareño”
se convertira pour sa part en matador le 14 août dans son
village natal, Güejar-Sierra, avec pour parrain Canales Rivera
et pour témoin Victor Janeiro. Les toros porteront le fer
d’Aguadulce.
. Cartels d’Alfaro
Manolo Martín a annoncé les cartels de la feria d’Alfaro
(Rioja) qui aura lieu du 15 au 18 août avec les affiches
suivantes.
Le 15, toros de Caridad Cobaleda pour les rejoneadors
Antonio Ribeiro Telles, Pablo Hermoso de Mendoza et
Sergio Domínguez.
Le 16, corrida mixte avec quatre toros de Jaime Brujó pour
Sébastien Castella et Salvador Vega, et deux novillos de
Montalvo pour Cayetano.
Le 17, toros de Torreherberos pour Manuel Díaz “El
Cordobés”, Miguel Angel Perera et Manzanares.
Le 18, novillos de Sayalero y Bandrés pour Paco Ureña,
Jiménez Caballero et Pérez Mota.
. Cartels de Colmenar Viejo
La feria de Colmenar Viejo aura lieu du 26 au 31 août avec
les cartels suivants.
Le 26, toros de José Luis Pereda pour Enrique Ponce,
Miguel Abellán et Miguel Angel Perera.
Le 27, toros d’Adolfo Martín pour Antonio Ferrera, Sánchez
Vara et Fernando Cruz.
Le 28, toros de Juan Albarrán pour Luis Miguel Encabo, El
Juli, El Cid.
Le 29, toros d’Albarreal pour El Fandi, Sébastien Castella,
César Jiménez.
Le 30, novillos de Torrestrella pour Benjamin Gómez, Pérez
Mota et Pedro Carrero.
Le 31, novillos d’El Retamar pour Juan Carlos Rey, Jesús
María Sánchez et Joselillo.
. Nouvelles difficultés
avec la langue bleue
Le ministère de l’agriculture espagnol prépare un nouveau
protocole sur la langue bleue qui risque d’affecter
gravement le déroulement de la temporada. Les toros ne
pourraient être déplacés que 75 jours après la deuxième
vaccination, ce qui condamnerait un grand nombre de
spectacles à venir en août et en septembre. Si cette mesure
était prise maintenant, seulement pourrait sortir de leur
finca les toros pour la feria du Pilar à Saragosse. L’union
des éleveurs espagnols a réagi et espère faire entendre
raison aux fonctionnaires du ministère.
. Choperita partisan
de la gestion directe
Interrogé sur TVE lors de la retransmission de la corrida à
cheval de Santander, José Antonio Martínez Uranga a fait
l’éloge de la gestion directe, expliquant que ce système qui
fonctionne bien à Santander est le meilleur pour diriger des
arènes. Effectivement, à Santander la mairie dirige avec un
gérant - en l’occurrence Martínez Uranga - et cela
fonctionne très bien. Et à Madrid?
. Pas de trophée El Quite
La Peña El Quite nous communique: en raison du
comportement des toros et de leur faiblesse endémique,
aucun quite du niveau technique et artistique comparable à
celui des années précédentes n’a été réalisé malgré le désir
évident de plusieurs toreros lors de la feria de Mont-deMarsan. Talavante, Padilla, Lopez Chaves, El Cid, Lescarret,
El Fundi, Morante, El Juli ont essayé et ont été cités par les
socios mais leurs prestations, bien que méritoires devant des
. Enrique va apprendre
à toréer !
La retransmission sur France Bleu Gascogne de la corrida du
triomphe de Ponce à Mont-de-Marsan était un contraste
saisissant entre l’enthousiasme des micros d’ambiance et la
voix déprimée du commentateur. Alors que culminait la
deuxième faena de Ponce et qu’on entendait dans les
micros d’ambiance les ovations du public et le fameux pasodoble Alhambra, Viard a même dit textuellement au micro:
“Si c’est un novillero qui fait ces séries-là, on dit: va
apprendre à toréer! Mais comme c’est Ponce, c’est que le
toro est impossible!”
DEL MORAL EN LIBERTÉ
Les miracles de Saint Enrique
En allant de Dax à Mont-de-Marsan, on croise sur son chemin la basilique de Saint-Vincent de Paul, célèbre pour son âme
charitable et pour quelques miracles. Un autre en voix de canonisation, car il l’est aussi un véritable saint dans la vie, c’est
Enrique Ponce qui fit deux miracles lors de la troisième corrida de la feria montoise.
Le premier miracle ponciste eut lieu avec un toro aussi noble qu’invalide de la corrida bien présentée de Javier Pérez-Tabernero
- dans le type Atanasio et bonne dans sa majorité - qu’il parvint à maintenir debout grâce à son sens du temple privilégié, en
transformant sa fadeur en noblesse allègre, et réalisant ce qui paraissait à tous impossible, c’est à dire un “faenón” d’intensité
croissante.
Saint Enrique tua même bien - autre miracle! - même si l’animal se blessa alors que le maestro allait se profiler pour porter
l’estocade. Cette faena, contemplée avec une véritable révérence dans sa première partie, puis un enthousiasme collectif dans
son final, fut sans le moindre doute la meilleure que Ponce ait jamais réalisé à Mont-de-Marsan. Double trophée que personne,
à part Ponce, n’aurait pu obtenir avec un toro semblable.
Après ce premier miracle, Saint Enrique en fit un autre avec un quatrième incertain et réservé, l’un des deux mauvais toros du
lot qui, dans les mains de Ponce, sembla bien meilleur même si par moments le torero fut mis en danger. Enrique, qui avait
toréé à la véronique encore mieux qu’au premier - avec la cape, il fut sensationnel - trouva sur sa route un animal beaucoup
plus violent que le précédent mais vite éteint. Réservé, freinant sa charge à mi parcours sur le côté droit et très incertain sur la
gauche. Rien n’affola le maestro qui, peu à peu, le mit dans sa savante muleta jusqu’à lier une grande série en rond terminée
par deux passes de poitrine. Sincèrement inspiré grâce à la précieuse et opportune pièce musicale que lui dédia l’orchestre,
Ponce continua par de surprenantes “roblesinas”, cousues main, qui mirent le feu aux gradins. Totalement décontracté, il
couronna la faena avec d’autres circulaires, quelques aidées par le bas de cartel, une demi estocade et un descabello impérial,
obtenant une autre oreille et terminant ainsi sa corrida la plus complète et la plus célébrée dans ces arènes françaises, les seules
du pays où il n’avait pas encore triomphé dans toute sa dimension.
Saint Enrique remercia l’orchestre d’un aussi bel accompagnement musical et à la fin de la course, il fut porté en triomphe alors
qu’une radio française essayait vainement de diminuer l’importance de ce qu’il avait fait. Celui qu’on présente comme un
nouveau pontife de la critique française fut à nouveau mis sous l’éteignoir alors qu’il battait à la radio un record d’aberrations
taurines. Ah, seigneur, quelle croix lourde doivent supporter les aficionados français avec une telle mauvaise langue!
La feria montoise, nettement sur le déclin, étant sauvée cette année par Enrique Ponce, les Chopera devraient lui construire un
chalet dans un lieu privilégié des Landes. Par exemple à Hossegor, où je m’arrête à chaque fois que je viens dans cette région.
José Antonio DEL MORAL.
BULLETIN D’ABONNEMENT
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SEMANA GRANDE
N° 487 - LUNDI 24 JUILLET 2006
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N° Commissions Paritaire: 0607K77667
toros de peu de jeu n’ont pas rallié individuellement
suffisamment de suffrages.
Par contre, le vote majoritaire s’est porté sur le “desierto”.
En conséquence, le trophée du meilleur quite dit “Quite de
Oro” de la Madeleine 2006 de la Peña El Quite n’a pas été
attribué.
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