Jade-info n°5_v2

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Jade-info n°5_v2
Jade Info
FREDON Nord Pas-deCalais
Numéro 5, Novembre 2009
La septoriose du céleri
La septoriose du céleri constitue la
principale maladie du céleri. Elle
apparaît par foyers dans les parcelles
et se manifeste par des symptômes
sur le feuillage. Elle apparaît sur les
feuilles les plus âgées, ainsi que sur
les pétioles. Elle peut s’étendre jusqu’aux côtes s’accompagnant d’une
dépréciation des pieds. Cette infection du feuillage peut ainsi entraîner
une forte diminution des calibres et
du rendement.
L’importance des dégâts va dépendre
des conditions climatiques (qui
jouent sur le cycle de reproduction du
champignon) et de l’âge de la culture.
A l’extrême, la septoriose peut rendre
le produit invendable (essentiellement pour le céleri à côtes).
de limiter les interventions phytosanitaires au strict nécessaire. Les spécialités phytosanitaires actuellement
autorisées permettent de concilier ces
exigences, à condition de prendre un
minimum de précautions. Connaître
le cycle du champignon est une étape
importante pour atteindre ce but.
CYCLE DU CHAMPIGNON
La septoriose est favorisée par une
atmosphère humide (d’où un risque
important dès juillet avec l’arrivée de
nuits « froides » et une abondante
rosée). La maladie débute par
l’apparition de taches nécrotiques
brunes rougeâtres (1-4 mm) qui évoluent vers une couleur brune foncée
voire noirâtre. On peut distinguer au
sein de ses mêmes taches des points
noirs appelés pycnides (organes de
fructification).
Prise de vue : P. COPIN
Crédit photographique : FREDON
Nord Pas-de-Calais
FREDON Nord Pas-de-Calais
Figure 1 : tache de septoriose
sur céleri
La protection des cultures est rendue
délicate du fait de l’importante capacité d’expansion de la maladie lorsque les conditions lui sont favorables
et des exigences environnementales
et du
consommateur nécessitant
Union Européenne – Fonds Européen
de Développement Régional
Europese Unie – Europees Fonds
Voor Regionale Ontwikkeling
niveau des semences (principal vecteur d’infection).
Ces spores germent à des températures variant de 16°C à 23°C combinées à une forte humidité (supérieure
à 90 %) pendant 48 h ou du fait d’une
humectation du feuillage pendant
24 h (phase de fructification). Le taux
d’incubation varie en fonction des
températures (de l’ordre de 14 à 24
jours : phase d’incubation).
MÉTHODES
DE PROTECTION DES
CULTURES
Mesures prophylactiques
Des mesures préventives peuvent
limiter l’apparition et la propagation
de la maladie :
- la destruction des débris végétaux
et des résidus ;
- le nettoyage des parcelles qui ont
été infectées ;
- une rotation de 5 ans.
L’utilisation de semences saines
(traitées ou désinfectées) permet de
réduire l’inoculum et d’éviter ou de
retarder l’apparition de la maladie. La
désinfection par thermothérapie peut
se faire par trempage des semences
dans de l’eau chaude à 50 °C pendant
25 min ou à 30 °C pendant 24h.
Figure 2 : pycnide de septoriose
Ce sont ces dernières qui émettent les
spores (à une température supérieure
à 10°C). Elles sont disséminées par la
pluie, les éclaboussures, le passage
des machines et des hommes (phase
de contamination). Ces spores ont un
taux de survie pouvant aller jusqu’à 3
ans sur les débris végétaux et au
Il est conseillé d’arroser plutôt les
matins ensoleillés afin de laisser le
temps au feuillage de sécher correctement (ce qui évitera la germination
des conidies). La densité de plantation et le raisonnement de la fertilisation influent également sur les
risques d’apparition et de développement de la maladie.
Toutefois, aucun seuil précis n’a été
mis en avant pour chacun de ces
critères. La bibliographie se contente
de conseiller d’éviter les excès. Il est
aussi possible d’avancer la date de
récolte pour limiter le risque de dégâts en fin de culture.
Modèle de prévision des risques
Un modèle de prévision des risques
existe en France (Paitier, 1983) : le
modèle Septocel. Le principe est le
suivant : il doit permettre de déterminer et de décrire une épidémie de
septoriose à partir de données climatiques collectées : températures minimale, maximale, moyenne, pluies
journalières, taux d’hygrométrie. En
combinant ces données climatiques
au modèle de Grill, il est possible de
déterminer les périodes d’éclosion
des taches ainsi que le nombre de
générations de septoriose et de ce fait
de déterminer les périodes de risques
en fonction des données climatiques
d’où un meilleur positionnement des
dates d’intervention.
La durée d’incubation dépend totalement de la température.
Ce modèle Septocel est utilisé depuis
de nombreuses années par le SRPV
dans le Nord Pas-De-Calais pour la
rédaction des Bulletins de Santé du
Végétal. Dans le cadre du projet
VETAB (Valoriser l’Expérience
Transfrontalière en Agriculture Biologique) du programme Interreg III,
entre la France, les Flandres et la
Wallonie, un modèle belge de prévision des risques a également été créé
en 2006, sur la base du modèle français.
Stratégie de protection
Les produits à base de mancobèze,
manèbe et azoxystrobine sont strictement préventifs. Ils doivent donc
être positionnés avant l’apparition
des symptômes. Pendant de nombreuses années, seul ce type de produits a été autorisé. Les traitements
interviennent donc 2 ou 3 jours (selon
les délais d’informations et les possi
-bilités d’intervention) avant la fin de
chaque cycle prévu par le modèle. Le
renouvellement de la
protection s’effectue au fur et à mesure des
prévisions du modèle, de la durée
d’efficacité des produits et des délais
avant récolte.
Le modèle permet donc de raisonner la
stratégie de protection mais il présente
un inconvénient : le niveau d’inoculum
n’est pas connu avec précision (même
si la succession des générations donne
une indication sur le niveau de risque).
Ainsi, des conditions, à priori favorables, ne se traduisent pas forcément
par l’apparition des symptômes sur le
terrain
(faute
d’inoculum).
L’autorisation des spécialités à base de
difénoconazole et de tébuconazole
permet de pallier en partie à ce problème : le premier traitement peut être
positionné à l’apparition des premières
taches sur le feuillage, le modèle servant alors à orienter les périodes
d’observations. Par la suite, la protection est renouvelée selon les mêmes
critères qu’énoncés ci-dessus.
Tableau 1 : produits phytosanitaires autorisés en France et en Belgique
Substance
Active
Spécialité
commerciale
Azoxystrobine
ORTIVA®
Difénoconazole
SCORE®
(France)
Nombre
d’application
maximum
France : 3
Belgique : 2
avec un intervalle
de 7 jours
3
Délai avant
récolte
Dose autorisée en
France
Dose autorisée en
Belgique
Commentaires
14 jours
1 L/ha
0.8 L/ha
Produit préventif
0.5 L/ha
GEYSER®
(Belgique uniquement )
Nombreuses
spécialités
autorisées
3
céleri
branche :
14 jours,
céleri-rave :
21 jours
14 jours
3
21 jours
1 L/ha
Manèbe
Nombreuses
spécialités
autorisées
2
30 jours
Mancobèze
80 %
Nombreuses
spécialités
autorisées en
France
POLYRAM®
(Belgique uniquement)
2 ou 2.1
kg/ha selon
les spécialités
Dose variable selon
les spécialités
Tébuconazole
(céleri branche
uniquement)
Métirame
30 jours
1
28 jours
Dès apparition des
premiers symptômes
0.5 L/ha
Dès apparition des
premiers symptômes
Dès apparition des
premiers symptômes
2 ou 2.1
kg/ha selon
les spécialités
Dose variable selon
les spécialités
2 Kg/ha
Préventif
2
Essais de produits « alternatifs »
Ces produits ont été testés dans le
cadre d’une recherche d’alternative
au cuivre. Quinze substances ont
été testées par le CEB (D. Jamar)
en Belgique en 2002 : des substances minérales (cuivre, fer,
soufre), des substances à base
d’extraits végétaux (jus ou poudre
d’algues, purin d’ortie, compost,
savon noir, huile de Neem), des
substances d’origine animales (petit
lait) et enfin des substances contenant des micro-organismes (Bacillus subtilis, Thrichoderrma harzianum).
Seules quatre d’entres elles ont
montré un bon potentiel : la bouillie
bordelaise (cuivre et chaux), le
ferticuivre (cuivre et soufre), la
bouillie nantaise (soufre et chaux),
l’huile de Neem (extrait végétal).
Des essais similaires ont été menés en
France), par le PLRN (2003 à 2005) et
le Secl (en Bretagne) en 2008. Les
résultats obtenus ont confirmé une
action limitée du cuivre, une bonne
efficacité de produits à action déshumidificatrice et l’importance de protéger les cultures avant l’apparition de la
maladie sur la culture avec les produits préventifs stricts.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
NOUS CONSULTER
Rédaction:
M. LEGRAND, C. GERARDIN
(FREDON : Fédération Régionale
de Défense contre les Organismes
Nuisibles Nord Pas-de-Calais)
Prochaine visite d’une ferme pilote endive : le 17 décembre.
Nous vous convions le 17 décembre
2009 après-midi, dans le cadre de
JADE 2, à une visite sera organisée
sur le GAEC de la Fontaine chez la
famille WAVRANT, Rue de la fontaine à Tilques près de St Omer dans
le Pas de Calais (France).
L’après midi débutera par des exposés techniques : la présentation
de la ferme et des méthodes de
production intégrée employées sur
l’exploitation, suivie d’un point sur
“un traitement raisonné en fonction
du choix variétal” et, pour finir, une
description
du
nouveau système de traitement
des
racines à la mise en pallox. Une visite
de l’endiverie sera ensuite proposée
avec notamment une démonstration de
traitement des racines à la mise en
pallox avec le nouveau système de
traitement en caisson.
Le GAEC de la Fontaine, composé
de 3 frères et sœur, produit annuellement 60 ha de choux fleur et force,
de septembre à fin juin, 65 ha de
racines d’endives.
Grâce au nouveau système de traitement des racines avant la mise en
pallox (photo 1), l’intégralité du
produit
est
récupéré,
recyclé et réutilisé. Cela permet de limiter l’exposition du personnel au
Photo 1 : Nouveau système de traitement des racines et de remplissage
automatique des pallox.
produit qui est confiné dans le caisson, d’éviter des pertes dans
l’environnement et de réduire la consommation de produits de traitement.
De plus l’endiverie est conduite selon les méthodes de production intégrée :
une analyse du reliquat azoté permet de choisir la variété la plus adaptée à la
parcelle et de gérer au plus près sa fertilisation azotée.
Les traitements insecticides et fongicides sont raisonnés en fonction des
avertissements.
Rédacteur : Céline OLIVIER (APEF)
3
Poly Ammonium Phosphate (PAP) comme engrais de
démarrage.
La plupart des sols de la Flandre
contiennent beaucoup de phosphate. Mais le phosphate n’est pas
disponible pour la plante au début
de saison, en conditions froide,
mais aussi en périodes plus
chaudes ; car le phosphate se complexe facilement avec des ions
positifs comme ceux des métaux et
du calcium.
PAP semble être plus disponible
pour la plante que p.e. TSP (triple
superphosphate). La particularité
du PAP est la forme de chaîne des
ions phosphates et oxygène et à
l’extérieure des ions positifs
comme l’ammonium. On suppose
que ces ions peuvent être substitués par des ions métalliques. La
chaîne longue se décompose en
pièces qui sont absorbées par la
plante.
C’est un engrais liquide, arrosé au
pied des plantes pendant, ou juste
après plantation. En 2008 et au
début de 2009, le PCG a effectué
beaucoup d’essais sur l’utilisation
des engrais phosphatés, comme le
PAP, en scarole, poireau et sur
d’autres cultures. Les résultats
d’essais de 2008 étaient superbes.
Un essai sur poireau compare un
témoin non-traité avec des traitements de 50 L / ha PAP et de 100
L/ha PAP.
Déjà 2 semaines après plantation
quelques différences frappantes
ont été notées. Les plantes traitées
étaient plus foncées et plus volumineuses que les plantes nontraitées. La même chose a été
constatée pour la notation de début
octobre et les poireaux traités
étaient plus lourds.
A la récolte (début novembre),
l’uniformité,
la
couleur
du feuillage,
la
foliation,
l’usure, le rendement et le tri
étaient significativement meilleures après traitement avec PAP.
Le rendement était de 11 à 15 % plus
élevé, et ceci sans perte de qualité.
Pour le traitement avec 100 L/ha
de PAP, il y avait plus d’usure
qu’avec 50 L/ha.
Tableau 1: Rendement pour poireau (2008).
Objet
Non traité
APP 100 L/ha
APP 50 L/ha
Moyenne
p-valeur
Rendement
en tonne/ha
44,6
49,4
51,0
b
a
a
Rendement en %
par rapport au
témoin
100
111
115
b
a
a
Qualité (poids en ton/ha)
Calibrage (poids en tonne/ha)
%
Flandria
%
classe 1
%
classe 2
%-2
%2-3
%3-4
%+4
42
40
30
58
60
70
0
0
0
5
4
2
41 a
31 ab
26 b
54 b
63 ab
68 a
0
2
3
48,3
108,5
37,0
62,9
0,1
3,6
32,7
61,8
1,9
0,010
0,012
0,317
0,320
0,666
0,181
0,038
0,018
0,143
Utilisation de PAP sur différents sols
Au PCG (centre de recherche à Kruishoutem en Belgique) il y a des sols
très sablonneux. On avait des doutes sur l’efficacité du PAP sur différents
sols (sablonneux, sable limoneux, …). Afin de répondre à ces questions,
des essais chez plusieurs producteurs avec différents sols ont été conduits
sur scarole. Par parcelle 200 plantes (4 x 50) ont été traitées juste après
plantation avec 1 mL de PAP, dans 100 mL d’eau : ce qui correspond à 50
L PAP/ha. La différence entre plantes traitées et plantes témoins était très
frappante 3 à 4 semaines après traitement. La scarole était plus foncée, une
forme plus à plat et un volume plus important que les scaroles non traitées.
La même chose a été observée en scarole frisée. Ces différences étaient
visibles jusqu’à la récolte (sauf pour l’entreprise 3). Le rendement moyen
par pièce était de 14 % plus élevé.
4
Tableau 2: Rendement de scarole sur 5 entreprises (2009).
Rendement
moyen par
pièce (g)
Rendement
moyen par pièce
en % par rapport
au témoin
Non traité
1036
100
1235
736
961
1215
1035
Traité avec 1 mL PAP / plante
1184
114
1467
938
992
1371
1153
Rendement par pièce (g)
Entreprise 1 Entreprise 2 Entreprise 3 Entreprise 4 Entreprise 5
Effet du PAP sur d’autres cultures légumières
Un essai avec 2 doses de PAP (1 ml / plante et 2 ml / plante) à été conduit en pain de sucre, persil, radicchio,
laitue et scarole frisée. Pour toutes les cultures de la famille de Chicorium l’application de PAP donne des rendements supérieurs. Les différences sont moins prononcées pour persil et laitue.
Tableau 3: Rendements de différentes cultures.
Objet
Scarole
frisée
Scarole
Rendement moyen par pièce (g)
Pain de
Raddichio
sucre
rosso
Persil
Laitue
Non traité
845
948
786
441
221
383
1 mL PAP / plant
1014
1150
880
516
230
407
2 mL PAP / plant
Rendement marginal en % de 1 mL PAP par rapport au témoin
1044
1200
989
532
239
433
20
21
12
17
4
6
Rendement marginal en % de 2 mL PAP par rapport au témoin
24
27
26
21
8
13
En plus de l’effet du PAP sur le rendement; d’autres différences ont été observées :
-La scarole frisée traitée avec 1 mL ou 2 mL de PAP était plus foncée et plus uniforme.
-Pour la scarole on peut aussi noter la couleur plus foncée pour les plantes traitées, et un effet dosage
était clairement visible.
-En ce qui concerne le pain de sucre, on peut faire les mêmes conclusions que pour la scarole. Et
plus PAP est appliqué, plus les plantes sont fermes.
-Pour raddichio la plus grande différence était l’uniformité, la pourriture du collet et le volume.
-L’effet sur persil était moindre, mais le persil traité donnait pour la première récolte un rendement
marginal de 15 %. On pouvait aussi constater une couleur plus foncée, des plantes plus volumineuses et plus uniformes.
-La laitue non traitée était plus hétérogène que les témoins traités au PAP.
Comment appliquer le PAP ?
Différentes méthodes d’applications ont été testées en 2009 : traitement des plants (avant plantation) suivi par
arrosage, traitement après plantation par plante, traitement en ligne et traitement en plein champ à dose plus
élevée.
Le traitement des plants avant plantation et le traitement plein champ après plantation donnent une croissance
moins bonne : plus de plantes déformées et plus de nécroses ; mais ceci n’est plus visible à la récolte.
Le rendement par pièce plus élevé et le volume de plantes plus important se retrouvent avec les traitements des
plants avant plantation, le traitement dans le trou à planter avant plantation et le traitement par plant après plantation.
5
Tableau 4 : Différents méthodes d’application du PAP
11/05/2009
Traitement
1
Non traité
2
Déformation
a
8.7
9.0
a
8.0
a
Volume
c
5.0
5.7
6.7
c
561
8.3
a
9.0
a
7.0
a
8.0
a
en ligne après plantation
8.3
a
9.0
a
7.7
a
6.0
bc
5.3
6.7
766
ab
7
Plein champ après plantation
5.7
c
5.0
b
5.3
b
5.3
c
4.7
6.3
586
bc
a
8.7
3.3
8.3
b
a
3.7
7.0
7.0
c
3.7
ab
Santé
5
b
4.3
3.0
c
Uniformité
6
4
3.0
b
Croissance
23/06/2009
Poids moyen
par pièce
plants avant plantation 1
mL/plant
plants avant plantation 0,5
mL/plant
dans le trou de plantation
avant plantation
Par plant après plantation
3
d
Brûlure
18/06/2009
ab
7.2
a
a
8.2
a
7.3
7.0
825
6.0
7.0
906
7.5
7.3
943
7.0
7.0
899
a
a
a
Moyenne
6.7
6.7
6.0
6.7
6.2
6.9
784
p-valeur
0.000
0.000
0.000
0.000
0.283
0.000
1=
Beaucoup
Beaucoup
Faible
Petit
Hétérogène
0.230
Mauvaise
santé
9=
Rien
Rien
Fort
Grand
Uniforme
Bonne santé
En g / pièce
Polyammoniumphosphate ou autre engrais phosphate?
Un autre essai a été mis en place afin de comparer PAP avec d’autres engrais phosphorés (dont le triple superphosphate en plein champ et dans le trou de plantation ; Entec Solub® dans le trou de plantation).
Le rendement par pièce plus élevé se retrouve pour le traitement de 1 mL PAP en 100 mL d’eau par plante et 1
mL Entec Solub® 10-46-0 en 100 mL d’eau par plante dans le trou de plantation. Peu de temps après le traitement avec Entec Solub® on avait remarqué un peu de nécrose sur les plantes. Les plantes traitées avec PAP sont
plus uniformes et plus grandes, mais ces différences ne sont pas significatives.
Tableau 5 : Comparaison de différents engrais phosphorés
11/05/2009
Traitement
1
11
12
13
14
15
Déformation
Brûlure
18/06/2009
Croissance
Volume
Uniformité
Santé
23/06/2009
Poids
moyen par
pièce
Non traité
TSF en plein champ
TSF dans le trou de
plantation
APP dans le trou de
plantation
Entec Solub® dans le
trou de plantation
100 mL d’eau dans le
trou de plantation
8.7
8.7
9.0
ab
ab
a
9.0
9.0
9.0
a
a
a
8.0
8.3
7.3
ab
a
ab
5.0
5.3
6.2
cd
cd
bc
5.7
4.3
5.7
ab
b
ab
6.7
6.3
6.7
561
628
715
c
bc
b
9.0
a
8.7
a
8.0
ab
8.0
a
7.8
a
7.0
866
a
7.7
b
7.0
b
6.7
b
7.7
ab
7.0
ab
7.0
868
a
9.0
a
8.7
a
8.3
a
4.0
d
4.3
b
6.3
568
c
Moyenne
p-valeur
8.7
0.000
Beaucoup
Rien
1=
9=
8.6
0.000
Beaucoup
Rien
7.8
0.009
Faible
Fort
6.0
0.000
Petit
Grand
5.8
0.027
Hétérogène
Uniforme
6.7
701
0.399
0.000
Mauvaise santé
En g / pièce
Bonne santé
Rédaction : PCG – Centre Provincial de la Recherche Appliquée des cultures maraîchères
Le projet JADE est réalisé dans le cadre du programme Interreg IV France/Wallonie/Flandre avec le soutien du
Fonds Européen de Développement Régional, le Conseil Régional Nord Pas-de-Calais, Viniflhor,
les Province des Flandres Est et Ouest.
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