20120714_DP_Exposition photos Epervier_vfin
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À la découverte d’Épervier Un an avec les militaires francais au Tchad ’ Exposition photographique de la Force Épervier du 10 au 20 juillet 2012 à l’Institut français du Tchad Dossier de presse Exposition photographique de la Force Épervier du 10 au 20 juillet 2012 à l’Institut français du Tchad À la découverte d’Épervier Un an avec les militaires francais au Tchad ’ SOMMAIRE L’exposition photographique en mots et en images 2 Les photographes de la Force Épervier 5 En bref : la Force Épervier au Tchad 6 CONTACT PRESSE Lieutenant Anne BELONDRADE Officier communication de la Force Épervier Tél. : 22 52 59 39 - poste 2 22 27 Cél. : 66 74 64 56 Mél : [email protected] 2 L’exposition photographique en mots et en images À l’occasion des manifestations du 14 Juillet, la Force Épervier présente une exposition photographique à l’Institut français du Tchad (IFT), partenaire de l’événement. Ouverte au public du 10 au 20 juillet 2012, elle est inaugurée le jour de la fête nationale française, à 16 heures, en présence de Son Excellence monsieur Michel Reveyrand-de-Menton, ambassadeur de France, et du colonel Christophe Oursel, commandant de la Force Épervier. L’exposition retrace un an d’activité des militaires français au Tchad à travers plus d’une centaine de photographies, sélectionnées parmi les plus représentatives, les plus esthétiques et aussi, pour certaines d’entre elles, les plus touchantes. La présentation de ces images au public est l’opportunité de (re)découvrir certaines missions de la Force mais aussi et surtout, à travers elles, de parcourir en images un pays riche de belles rencontres et de paysages grandioses. S’EXERCER, S’AGUERRIR Accueillis au Tchad dans le cadre d’accords techniques de coopération, les militaires français travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues tchadiens. Ainsi, chaque année, plus de 3.000 hommes et femmes des armées de l’air, de terre, des services communs et de la gendarmerie concourent à remplir les mandats opérationnels dictés par ces accords. Les soldats éprouvent au Tchad leur capacité à se projeter à une grande distance de leurs bases de stationnement, sur une longue durée et dans des conditions géographiques et climatiques particulièrement difficiles, tant pour les hommes que pour les équipements. A ces missions de nomadisation, s’ajoutent, entre autres, de nombreux exercices de tirs complexes, exigeant la coordination de moyens aériens et terrestres. La Force Épervier entretient ainsi, en permanence, les savoir-faire opérationnels nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Bénéficiant d’infrastructures de stationnement et d’entraînement mises à sa disposition par l’État, Épervier participe à leur entretien et à leur sécurisation. C’est ainsi que plus de 150 militaires français et sapeurs tchadiens du génie militaire ont procédé au nettoyage et à la dépollution des 25 hectares du champ de tir de Moussoro à la fin de l’année 2011. Les travaux ont duré 5 semaines et permis la récupération de plusieurs tonnes de déchets. Parallèlement, une campagne d’information a été conduite au profit des populations locales, en symbiose avec les autorités civiles et traditionnelles de la région du Barh el Gazal. 3 FORMER, ENTRAÎNER Les militaires français de la Force Épervier conduisent chaque année des activités d’instruction et de formation au profit de stagiaires tchadiens, militaires et civils. Depuis juillet 2011, près de 600 spécialistes ont été formés dans tous les domaines avec, pour objectif commun, la recherche constante de l’efficacité opérationnelle. Les instructions délivrées concernent autant la topographie, le parachutisme, les techniques d’autodéfense, le secourisme, la conduite de véhicule incendie, l’enquête criminelle que la protection des points sensibles. Ces formations sont conduites dans le cadre des accords techniques de coopération entre le Tchad et la France. Elles visent à assurer le maintien de l’efficacité des unités tchadiennes des forces armées, de la garde nationale nomade, de la gendarmerie et des services de sécurité, incendie et sauvetage. L’intervention des pompiers de l’Air français auprès de leurs collègues tchadiens le 23 mars 2012, lors de l’incendie d’un dépôt de la compagnie Oil Libya à proximité de N’Djamena, illustre l’importance de cette coopération tchado-française inscrite dans la durée et source de satisfaction professionnelle mutuelle. AIDER, SOUTENIR La Force Épervier intervient régulièrement en soutien des actions locales pour la réalisation de projets humanitaires au profit de la population. Depuis un an, de nombreuses missions ont été réalisées, en particulier dans le domaine de l’éducation. Ces actions « non-militaires » reposent sur la recherche d’une coopération étroite avec la population et, avant tout, sur un simple principe de solidarité. Lors de leurs stationnements, les militaires français s’appliquent à rencontrer systématiquement les autorités et les populations locales. À leur demande, ils peuvent intervenir à leurs côtés pour aider à la réfection de certaines infrastructures publiques : salles de classe, dispensaires ou encore infrastructures sanitaires. Les soldats contribuent alors à ces travaux en mettant en œuvre les savoir-faire professionnels de certains d’entre eux et l’esprit d’équipe de tous. Pour les projets concernant les écoles, ces actions sont souvent l’occasion de remettre aux enseignants des outils pédagogiques, des fournitures scolaires ou encore des équipements sportifs. Ces dons sont en général rendus possibles grâce à l’aide d’établissements scolaires qui en France s’associent, à leur manière, à l’action des militaires au Tchad. 4 SOIGNER, SECOURIR Les équipes médicales de la Force Épervier assurent, en plus de leur mission de soutien direct aux militaires français, un renfort aux structures sanitaires tchadiennes existantes. En un an, plus de 40.000 personnes ont été soignées à titre gratuit dans les emprises de N’Djamena, Abéché et Faya, parmi lesquelles 1.600 ont subi une intervention chirurgicale, représentant 9.100 journées d’hospitalisation. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’aide médicale à la population (AMP). Les trois sites accueillant la Force disposent d’une infrastructure médicale, réduite pour Abéché et Faya, plus importante à N’Djaména. Docteurs, infirmiers et auxiliaires-sanitaires viennent, pour une majeure partie d’entre eux, des hôpitaux militaires français. Particulièrement aguerris et expérimentés, ils ont tous été sélectionnés pour servir au Tchad et vivent leur séjour dans le pays comme une étape importante de leur vie professionnelle. Mieux encore, leur action pour réduire la souffrance des patients qu’ils reçoivent chaque jour contribue à entretenir des liens privilégiés, très forts, avec la population de la capitale, du Borkou, de l’Ouaddaï et des régions traversées lors des nomadisations. Ils sont souvent aidés par du personnel médical de recrutement local, contribuant ainsi à leur formation technique. Consultations, hospitalisations, interventions chirurgicales : ces actions médicales, parfois lourdes, représentent pour les armées françaises un investissement annuel de 5 milliards de francs CFA. DÉCOUVRIR, ADMIRER Lors de leurs déplacements et opérations dans les diverses régions du Tchad, les militaires d’Épervier traversent des paysages d’une saisissante beauté. L’immensité de cette terre d’accueil, la diversité de ses reliefs et de ses climats font de chaque étape une nouvelle aventure. Pour les plus jeunes, cette aventure est l’occasion d’affronter la dureté des éléments, de tester leur capacité à progresser sous la chaleur, à négocier l’approche d’une dune pour ne pas s’enliser ou à poser son appareil dans un nuage de poussière opaque – autant de conditions rarement rencontrées en France. Surtout, qu’il s’agisse des déserts du Nord, du Borkou, du Tibesti ou de l’Ennedi, ou bien des régions sahéliennes du Bahr el Gazal, du Kanem ou du Batha, des rochers majestueux du Ouaddaï ou de la dense végétation du Logone occidental ou du Barh Koh, la grandeur des paysages impose à tous l’admiration et invite chacun à la réflexion. Si « voyager n’est pas rechercher de nouveaux paysages mais simplement avoir des yeux »*, les militaires d’Épervier ont la chance de pouvoir acquérir au cours de leur séjour une expérience humaine supplémentaire. Dans tous les cas, l’empreinte laissée par la beauté majestueuse des lieux restera indélébile et contribuera à préserver longtemps une place de choix à ce pays dans le cœur des soldats français. * Proverbe marocain 5 RENCONTRER, PARTAGER Les missions conduites par les hommes et les femmes d’Épervier sur la quasi totalité du Tchad favorisent ce qui représente, sans doute, la première richesse de cette mission en sol africain pour un militaire français : la rencontre avec la population tchadienne, son incroyable diversité et son sens de l’hospitalité légendaire. Qu’il s’agisse des bergers nomades du Kanem, des agriculteurs de Cheddrah, des caravaniers du Tibesti ou des cotonniers de Moundou, qu’ils soient agents de l’État, particuliers, anciens combattants ou jeunes étudiants, tous s’appliquent à donner la meilleure image et laisser le meilleur souvenir auprès des militaires rencontrés. Et l’inverse est aussi vrai… Souvent, l’arrivée d’un convoi s’accompagne d’une nuée d’enfants, curieux, un peu inquiets mais rapidement rassurés et qui, spontanément, associent les soldats à leurs jeux. Les anciens, plus posés, partageront un verre de chaï ou un peu d’eau en signe de bienvenue, avant de palabrer, malgré les barrières linguistiques parfois rencontrées, toujours surmontées. On se quittera ensuite en se souhaitant bonne chance, Inch Allah et si Dieu le permet, et en regrettant de ne pouvoir rester et partager plus longtemps les moments forts de partage et de fraternité que sont ces rencontres. Mektoub ! Les photographes de la Force Épervier Quatre photographes de l’armée de l’air française se sont succédé sur la période que couvre l’exposition, de juillet 2011 à juillet 2012 : l’adjudant Christophe Patenaire, l’adjudant Michel Gigliotta, l’adjudant Benoît Arcizet et le sergent-chef Sylvain Grignon, en poste depuis le mois d’avril 2012. Ces spécialistes militaires ont reçu une formation complète, dispensée par l’armée, dans les domaines de la photo, de la vidéo et du multimédia. Ils travaillent en France au profit des bases aériennes et des directions centrales de l’information et de la communication ou, pour certains, d’unités spécifiques (production pédagogique, renseignement…). Ils sont projetés en opérations extérieures, comme dans le cadre d’Épervier, pour couvrir les activités des militaires sur les théâtres. 14 mai 2012 | Le sergent-chef Grignon à Moussoro pendant la réalisation d’un reportage pour la Force Épervier. 6 en bref : lA FORCE ÉPERVIER AU TCHAD Le dispositif Épervier a été déployé en février 1986 afin de contribuer au rétablissement de la paix et au maintien de l’intégralité territoriale du Tchad. Il contribue actuellement à la stabilité du pays et de la sous-région et permet d’y garantir la sécurité des ressortissants français. Conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, la Force Épervier apporte un soutien logistique aux Forces armées et de sécurité tchadiennes. Ce soutien comprend des missions de ravitaillement, d’approvisionnement en carburant, de transport et de formation. Un appui est aussi prévu en matière de renseignement. Outre les opérations et exercices conduits sur le théâtre, les unités de la Force assurent également différentes missions au profit de la population tchadienne. À proprement parler moins militaires et plus humanitaires, elles sont aussi souvent moins connues : aide médicale, rapatriements sanitaires, réfection d’infrastructures publiques… En quelques chiffres, la Force Épervier, c’est : 3 sites : la base Kosseï à N’Djamena, le camp Croci à Abéché et le bordj de Faya, près de 1.000 militaires déployés en permanence pour des mandats de 2 mois à 1 an, soit environ 3.000 personnes effectuant un séjour au Tchad chaque année, 330 personnes recrutées localement pour assurer le soutien de la Force au quotidien : cuisiniers, lavandiers, techniciens, personnel d’entretien, auxiliaires sanitaires, etc., un impact économique direct de 35 milliards de francs CFA, soit plus de 50 millions d’euros, comprenant le budget de fonctionnement (taxes de douanes, travaux d’infrastructure, etc.), le soutien en carburant et l’aide médicale. 7