streptocoques / enterocoques
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STREPTOCOQUES ENTEROCOQUES Dr H. ZIANE Service de microbiologie CHU Mustapha Bacha Cours CES microbiologie année 2013 2014 Introduction Bactéries commensales de l’homme et des animaux: muqueuses, (peau) - Muqueuses oropharyngées: Streptocoques, pneumocoques +++, Entérocoques + - Muqueuses digestives: Streptocoques +, Entérocoques +++ Pathogènes opportunistes Plusieurs genres, espèces Certaines : pathologies humaines Infections graves** Evolution de la résistance: PSDP, VRE, MDR Famille Streptococcaceae Propriétés communes Morphologie : Cocci à Gram + (<2 µm) , immobiles groupés en chaînettes ou paires exceptions : Aerococcus et Pediococcus = tétrades • Culture : exigeants - milieux enrichis avec 5% de sang (sauf Enterococcus) petites colonies : Hémolyse , ou absente - anaérobies préférentiels , aérotolérants (24h, 37°C) • Caractères biochimiques : catalase – cytochrome oxydase - Famille Streptococcaceae Sensibilité aux antibiotiques - Sensibilité aux ß-lactamines des streptocoques ßhémoyltiques - Résistance aux céphalosporines (3G*) des Entérocoques. - Résistance naturelle aux aminosides (bas niveau) - Résistance naturelle aux quinolones - Sensibilité aux glycopeptides (sauf Pediococcus, Leuconostoc et certaines espèces enterocoques) Streptococcus et Enterococcus: Structure de la paroi Couche Peptidoglycan épaisse Acide Teichoique Couche des carbohydrates (C) Capsule chez S. pneumoniae et les cultures jeunes de nombreuses espèces. (absente chez groupe des viridans). Classification des streptocoques Pouvoir hémolytique: ◦ Bêta complète ◦ Alpha incomplète (dite verdissante) ◦ Non hémolytique Classification immunologique : groupe de Lancefield: Structure antigénique de la paroi (A, B, C, D, G…...) Antisérum A B + C … Colonie Espèces: caractères biochimiques et génétiques production d'enzymes et hydrolyse de substrats (protéines, polyosides…) Classification de Lancefield La présence, dans la paroi, d'un polyoside C spécifique a permis à LANCEFIELD la classification en groupes antigéniques: − Agents groupables (20 nommés de A à H et K à V) − Agents non groupables. Les streptocoques bêta hémolytiques ou pyogènes: − Streptocoques du groupe A (SGA) (S. pyogenes) − Streptocoques des groupes B, C, G, F. Les streptocoques α et non hémolytiques: − Streptocoques et entérocoques du groupe D (S. bovis, E. faecalis, E. faecium, E. durans) − Groupes E, H et les non groupables. Les streptocoques α et bêta hémolytiques: − Streptocoques du groupe F − Groupe non désigné (S. pneumoniae). Streptocoques d’intérêt médical - 3 genres : Streptocoque, Enterocoque, Lactocoque . - Taxonomie moléculaire: 160 espèces et germes apparentés (20 genres) Streptococcus (44 espèces) Enterococcus (18 ) Abiotrophia (3) Aerococcus (2) Alloiococcus (1) Gemella (4) Leuconostoc (1) Lactococcus (7) Pediococcus (5) Intérêt Médical Hémolyse Béta-hémolytiques (=hémolyse totale) Ag Lancefield A Escpèce S. pyogenes B S. agalactiae C-G Non-hémolytique -flore oropharyngée -rarement sepsis -infections respiratoires mineures F S. milleri (act. S. intermedius*) D Entérocoques -S. faecalis -S. faecium Non-entérocoques -S. bovis Alpha-hémolytique (hémolyse incomplète) Non-groupables Clinique -pharyngite, otite sinusite -scarlatine -érysipèle -fièvre puerpérale -RAA - GNA -sepsis du nouveau-né -méningite du nouveau-né -sepsis chez l'adulte S. viridans S. mitis S. salivarius S. mutans -endocardite -abcès (cerveau, poumons, foie) -sepsis intraabdominal -cellulite -infections urinaires, abdominales, cutanées -endocardite -endocardite (cas du tube digestif dans 30% de cas) -endocardite lente -flore buccale -Caries/plaques Streptocoques coques Gram + en chainettes (x 100) hémolyse hémolyse Streptococcus et Enterococcus Habitat et Infections Habitat ◦ ◦ ◦ ◦ ◦ ◦ Commensaux Homme, animaux. Voies respiratoires Tractus gastro-intestinal. Tractus uro-genital. Environnement. ◦ Infections ◦ Nature et gravité dependent des espèces et des groupes antigéniques STREPTOCOQUES BETA HEMOLYTIQUES Les Streptocoques pyogènes - Espèces les plus pathogènes - Hémolyse ß fréquente et Ag de Lancefield I ) Streptococcus pyogenes = SBH « Pouvoir pathogène - Bactérie strictement humaine - Portage nez / gorge fréquent (10-40 %) - Transmission inter-humaine (salive, lésions infectées) - Infections + fréquentes chez enfant 5-10 ans - Structure antigénique : - polyoside C (groupe A de Lancefie - protéine M de paroi (> 60 sérotypes inhibe la phagocytose confère une immunité protectrice I ) Streptococcus pyogenes - Production de nombreuses toxines protéiques dont : la streptolysine O : immunogénique (ASLO) la streptolysine S : responsable de l'hémolyse ß - la streptodornase B (désoxyribonucléase) : immunogénique - - les streptokinases : dégradent le caillot de fibrine immunogéniques (ASK) - la hyaluronidase : dépolymérise l'acide hyaluronique immunogéniques (ASH) - Toxines superantigéniques : Toxines érythrogènes (érythème de la scarlatine, antiphagocytair Toxines SSA (Streptococcal superantigen) choc toxique Les infections dues à S. pyogenes • Angine bactérienne**, • otites (enfants), sinusites, adeno-phlegmons • Agent de la scarlatine (toxine érythrogène) incubation courte, angine, fièvre, érythème diffus, desquamation • Infections cutanées Impétigo : pyodermite superficielle crouteuse, suintante, contagion ++ Erysipèle : dermo-épidermite rouge et douloureuse, fièvre, frissons Cellulite nécrosante : infection sous-cutanée extensive gravissime évolution très rapide “Flesh-Eating Bacteria” • Systémiques: - Choc toxique streptococcique (origine cutanée + - Scarlatine (toxi-infection, origine pharyngée) • Autres : Surinfections de plaies,Abcès, panaris Les infections dues à S. pyogenes Les complications post-streptococciques - Manifestations inflammatoires provoquées par une réponse immune d auto AC, activation du complément, dépôt de complexes immuns). 2 à 3 semaines après infection cutanée ou angine 1 - Le Rhumatisme Articulaire Aigu : polyarthrite aiguë des grosses articulations atteinte cardiaque (myocarde, péricarde et valves) survient dans les semaines suivant l'infection (angine) 2- Atteinte neurologique (chorée aiguë de Sydenham 3- La Glomérulonéphrite Aiguë : - atteinte rénale pouvant évoluer vers insuffisance rénale 4 - L'érythème noueux - apparition de nodules sous-cutanés douloureux, violacés Diagnostic Prélèvements: Examens bactériologiques: Sérologie: ◦ gorge, aspiration de pus, ponctions de liquides , hémocultures,… ◦ Examen direct (cocci Gram + chaînettes) ◦ Colonies bêta hémolytiques, groupage, tests biochimiques ◦ Test de détection directe de S. pyogenes (frottis pharyngé) ◦ ASLO: 8 à 10 jours après, infection pharyngée ◦ Antistreptodornases: 3 semaines après, origine pharyngée ou cutanée S. pyogenes : Traitement Pénicillines (toujours sensibles), Macrolides (parfois résistants) II) Streptococcus agalactiae Streptocoque bêta hémolytique groupe B ◦ Il existe des souches non hémolytiques Colonise le tube digestif ◦ Présence dans le tractus urogénital ◦ Portage vaginal chez femme enceinte (30 %) ◦ Présence pharyngée et cutanée moins fréquente Infections dues à S. agalactiae Infection materno-fœtale in utero: ◦ Dés les premiers jours de la naissance ◦ septicémie, méningite, pneumonie ◦ Mortalité 15-50% Infection du NNé lors de l’accouchement: ◦ 1 semaine à 3 mois après la naissance ◦ Surtout méningite ◦ Mortalité 2 – 10% , séquelles+++ Autres infections (enfant ou adulte) ◦ Infections urinaires ◦ Fasciites, méningites immunodéprimée). ou pneumonies (personne âgée Prélèvements Liquide gastrique, placenta, LCR (Ag), hémocultures…. ou III) Autres Streptocoques bêta hémolytiques S. dyslagactiae ◦ Groupe en C ou G ◦ Infections pharyngées ou cutanées ◦ GNA possible S. anginosus (ancien S. milleri) ◦ Complexe: S. anginosus, S. intermedius, S. constellatus ◦ Groupes F, C, G ou non groupables ◦ Suppurations profondes (digestives, hépatiques, cérébrales, pleuresies). Espèces animales pouvant contaminer l’homme: ◦ S. porcinus: peut grouper en B, inf. materno-fœtale ◦ S. canis: groupe G, infections cutanées, septicémies Streptocoques alpha ou non hémolytique Streptocoques oraux ◦ Cavité buccale, adhérence aux muqueuses ◦ Endocardites +++, abcès cérébraux ◦ Groupe mitis/oralis/gordonii et groupe mutans/sobrinus Complexe Streptococcus bovis (entériques) ◦ ◦ ◦ ◦ Groupe souvent en D Plusieurs espèces: S. bovis, S. gallolyticus Bactériémie à point de départ digestif, endocardites ++ Pathologies coliques sous-jacentes Streptocoques déficients ◦ Genres Abiotrophia ou Granulicatella ◦ Endocardites ++ Entérocoques (1) Genre Enterococcus (majorité des anciens streptocoques entériques) Cocci Gram + en longues chaînettes, coccobacilles. Croissance en présence de sels biliaires ou de NaCl. Groupe souvent en D, alpha ou non hémolytique, rarement bêta hémolytique. Espèces les plus fréquentes: ◦ E. faecalis (urines +++, hémocultures +) ◦ E. faecium (urines +, hémocultures +++) Infections dues aux Entérocoques Commensale du tube digestif. Infections urinaires Infections biliaires, suppurations abdominales Septicémie, endocardite association avec entérobactéries, anaérobies. Sensibilité modérée ou résistance aux pénicillines Résistance rare aux glycopeptides (épidémies VRE) Nécessite souvent des associations d’antibiotiques Streptococcus pneumoniae Diplocoques lancéolés entourés d'une capsule - Germe fragile, culture délicate, milieux enrichis 5% de sa S/CO 2 - Colonies alpha-hémolytiques sur gélose au sang - Sensibles à l’optochine, lysées par la bile - Portage oropharyngé très fréquent (petit enfant, hiver) - > 90 sérotypes capsulaires - Immunité protectrice après l'age de 3 ans - Infections pneumococciques Invasives / non invasives - Plus fréquentes aux extrêmes de la vie - Souvent auto-infection à partir de l'oro-pharynx - Accompagne souvent les infections virales respiratoires - Principale cause de l'otite moyenne aiguë du nourrisson - Sinusites aiguës - Infections respiratoires basses : - pneumonie franche lobaire aiguë - bronchites - bronchopneumonies - pleurésie purulente - principale cause de Méningite bactérienne - conjonctivites, endocardites, péritonites, septicémie Traitement des infections pneumococciques - Préventif : la vaccination - Vaccin polysaccharidique capsulaire (23 sérotypes) . inactif avant l'âge de 2 ans sujets âgés, insuffisants respirat . destinés aux sujets "à risque"(immunodéprimés, : - Vaccin conjugué à l'anatoxine tétanique (7 , 10, 13 sérotypes) . efficace de 2 mois-5 ans . Efficace dans la prévention des IPD ( la méningite) - Curatif : antibiothérapie - depuis 2000, plus de 50% de souches de sensibilité réduite à PéniG - En Algérie : 40% de PSDP - souches MDR - Résistance associée fréquente aux macrolides, cyclines, ≥ 30% cotrimoxazole - Depuis 2006 : tendance à une diminution de la résistance : rôle de la vaccination ? - En pratique : amoxicilline ou céphalosporines de 3G ont une meilleure activité que la Pénicilline G en cas de sensibilité réduite: Amoxicilline dans les pneumonies et C3G dans les méningites Genres apparentés aux streptocoques Catalase négative (sauf Alloiococcus, catalase faible) Peuvent être soit en formation de chaînette, soit en formation d’amas ou de tétrades Certains sont résistants à haut niveau à la vancomycine Aerococcus viridans: ubiquiste Aerococcus urinae: infections urinaires, septicémies Alloiococcus otitidis: otites chroniques Leuconostoc et Pediococcus: R à la vancomycine Diagnostic bactériologique Prélèvements Divers selon le site d’infection Prélèvements de site stérile - LCR, hémoculture, liquides de ponctions (liquide pleural, liquide articulaire, liquide d’ascite,……) Prélèvements de site colonisés - urine, sphère ORL(gorge, oreille..) - Prélèvements respiratoires: expectoration, PDP, aspirations…. Autres : pus, …. Conditions de prélèvements importantes: désinfection Condition de transport: milieu de transport « Portagerm » Méthode diagnostic A- Diagnostic direct +++ (mise en évidence de la bactérie ou de ses antigènes) 1/ Examen direct : Coloration de Gram – Cocci à Gram positif – Chaînette +/- longues ou diplocoques (S. pneumoniae) Méthode diagnostic 2/ Culture Milieux de culture : GSF, CNA, colombia, chromogène (spécifiques strepto B). S/CO2 à 37 C pdt 24- 48h Sur gélose au sang : petites colonies grisâtres, translucides, en grain de semoule, entourées ou pas d'une zone d'hémolyse. En bouillon : les streptocoques poussent en donnant des flocons et un dépôt au fond du tube dû aux longues chainettes et évoquant de la mie de pain Méthode diagnostic 3/ Identification - Hémolyse, Gram, catalase, oxydase - Antigénicité (groupe de Lancefield) - Galerie d'identification biochimique (API 20 Strep, rapid ID 32 Strep), automates. 4/ Etude de la sensibilité aux ATBs - Antibiogramme : selon standardisation (CA-SFM, CLSI, EUCAST). - Détermination des CMI: E tests, CMI milieux liquides, solides, automates - Streptocouqes groupe viridans (PG, Amx) - Pneumocoques (PG, Amx, Ctx, souche non méningée PG, Ctx, Imp souche méningée) - Recherches complémentaires: Enterococcus++ céfinase, test de trèfle (Amp R), screening à la vancomycine et PCR Schéma d’identification SBH A sensible à Bacitracine, résistant au SXT Schéma d’identification Identification biochimique 1 PYR hydrolyse ◦ Substrat L-pyrrolidonyl--napthlyamide (PYR) hydrolysé par Streptococcus groupe A et Enterococcus sp. ◦ Aussi spécifique que la culture en 6.5% NaCl pour Enterococcus sp. ◦ Plus spécifique que la Bacitracin pour streptococcus pyogenes. - PYR test positif pour S.pyogenes et Enterocoque. + • Hydrolyse de l’Hippurate Differencie Streptococcus du groupe B des autres Streptococcus beta hémolytiques, Streptococcus du groupe B hydrolyse les hippurates de sodium Identification biochimique II Christie-Atkins, Munch-Petersen (CAMP) test ◦ Détecte l’apparition d’hémolyse qui se produit lorsque la b-lysine et les hémolysines de streptocoques du groupe B entrent en contact avec Staphylocoque. SBH « B » montre l’hémolyse en forme de flèche près de la strie de Staphylocoque. • Hydrolyse Bile /Esculine: la culture en 40% de bile et l’ hydrolyze d’Esculine caractérisent les Streptocoques qui possédent l’antigéne D “ Streptococcus group D et Enterococcus sont Esculine +” • La croissance dans 6,5% de bouillon de NaCl: Distinction des Streptocoques du groupe D des Entérocoques Méthode diagnostic Diagnostic direct rapide : Ags de groupe ou espèce A partir de prélèvements** S.pyogenes: gorge, « Doctor test»: test immunochromatograhique. S.agalactiae: Ags solubles dans LCR, sang: si IMF S.pneumoniae: Ags solubles(agglutination) : LCR, sang,.. Immunochromatographie: urines, LCR. Méthode diagnostic Diagnostic indirect - Recherche cicatrice immunologique d'infections 1- Intérêt pour le diagnostic des complications post-streptococciques A - Interprétation: âge, géographie, ethnie Anticorps streptolysine O (200UI/ml) Anticorps streptodornase 2- Contrôle post vaccinal pneumococcique: intérêt? Méthode diagnostic: moléculaire Hybridation spécifique: sonde monocaténaire d’ADN (SBH B, SBH A) PCR: classique, temps réel - Gène ddl code le D-alanine ligase E. faecium, E.faecalis - Gene van C1 E, gallinarum et van C2/C3, E. casseliflavus. - Gènes autolysine: lytA, pneumolysine:ply, capsule:cpsA chez pneumocoque . Kits d’identification et résistance entérocoques, résistance aux glycopeptides; vanA, vanB, vanC1, vanC2/C3 Marqueurs épidémiologiques Typage : phénotype et génotype Techniques phénotypiques = sérotypie S.pyogenes, S.agalactiae: 9 sérotypes: Ia, Ib, II, III, IV,V,VI,VII,VIII S.pneumoniae >90 sérotypes; 6, 9V, 14, 19, 23 (PSDP). Techniques génotypiques PFGE** MLST Séquençage : Principes thérapeutiques Sensibilité de base aux antibiotiques Sensibles aux bétalactamines Pénicilline A Céphalosporine (sauf entérocoque +++) Sensibles aux macrolides (sauf entérocoques) Sensibles aux glycopeptides Résistance bas niveau aux aminosides, mais synergie reste possible: bétalactamine +aminosides Résistance aux quinolones Problème Apparition résistantes. de souches multi- Pneumocoque résistant aux bétalactamines (PNSP), mutirésistance (MDR). Entérocoque résistant à tous les ATB (Amp R,VRE). Pneumocoques et betalactamines PSDP 1967, problème de santé publique Augmentation des taux de résistance En Algérie: 40% de PNSP Détection au laboratoire: - Disque d’oxa: 1ug CLSI (<=19mm, >19mm) 5ug CA-SFM (<=26mm, >26mm) - Souche suspecte PSDP : faire CMI - Les CMI doivent être faite systématiquement pour les souches invasives - Interprétation selon les normes utilisées Toujours ATCC Enterocoques - - RESISTANCE AUX BETALACTAMINES 1- Pénicillinase (cefinase, test de trèfle) 2- Modification de PLP(PLP5). Au laboratoire: disque amp 10ug (<14mm) RESISTANCE AUX GLYCOPEPTIDES Nosocomiales (épidemies) 1- Modification de la cible VanA: résistance HN à la VA et TEC VanC: résistance VA, sensible TEC (E.ga, E.ca) Enterocoques RESISTANCE AUX GLYCOPEPTIDES 2- Elimination de la cible (VanX, Van Y) Profils VanA: Résistance haut niveau VA, TEC VanB: Résistance seulement à la VA(niveau variable) VanC, VanE, VanG: résistance bas niveau VA sensible TEC Au Laboratoire - Disques VA/TEC - Etest - Screening à la vancomycine - PCR Politique de prévention Streptocoque A : angines à strepto A traitées par antibiotique maladies post-streptococciques utilisation du Doctor Test Streptocoque B : lors de la grossesse prélèvement vagin/anus lors du 3ème trimestre si positif à strepto B, Péni A pendant le travail Politique de prévention Pneumocoque : Politique vaccinale: vaccination étendue splénectomisé -> « personne fragile ») (23 sérotypes) vaccin conjugué recommandé chez les enfants à partir de 2 mois (selon épidémiologie du pays). Endocardite : Antibioprophylaxie des situations geste invasif « zone non stérile » endoscopie, chirurgie... traîtement du parodonte (extraction dentaire). Hygiène lutte contre les infections nosocomiales(enterocoques) Points à retenir Famille Streptococcaceae extrémement vaste. Classification fluctuante, complexe Infections causées diverses. Infections graves*** Evolution et emergence de résistance aux antibiotiques Interest du diagnostic bactériologique. Competence du laboratoire Epidémiologie, Meilleure prise en charge thérapeutique