Manifestation nationale du second degré à Paris - snes
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Manifestation nationale du second degré à Paris - snes
BIMESTRIEL N°34 FEVRIER MARS 2011 Sommaire 1 Edito 2 CDEN 3 rue Guy de Gouyon du Verger – 94112 ARCUEIL cedex . Tél : 08.11.11.03.81 (prix d’un appel local) courriel : [email protected] – site Internet : www.paris.snes.edu 3 Injonctions intimidations et menaces 4 Accompagnement personnalisé Manifestation nationale du second degré à Paris Samedi 19 mars, des collègues du SNES des académies de Marseille, Nice ou Montpellier… se lèveront dès 6 h du matin pour venir manifester à Paris à 14h et rentreront vers minuit chez eux. Ils regarderont le cortège de la FSU Paris. Soyons nombreux à les accueillir. Les enjeux sont de taille. Il s’agit d’abord de faire reculer le gouvernement sur ses projets de suppressions de postes. A Paris, les délégations d’établissements se succèdent au Rectorat. Elles sont toutes reçues avec le même discours : les moyens qui vous sont octroyés seront suffisants pour le nombre d’élèves attendus. Ce discours n’est pas recevable : avec 2000 élèves supplémentaires attendus, le Rectorat supprime 134 postes (chiffre provisoire) et près de 2000 h dans les dotations. Les délégations arrachent quelques maigres moyens supplémentaires mais en deçà de ce qui a été retiré. Nous ferons le compte définitif dans quelques jours des suppressions de postes mais d’ores et déjà nous savons, par l’étude des DHG d’établissements, qu’une nouvelle fois, ce sont les établissements les plus en difficulté qui payeront le prix le plus élevé. A titre d’exemple, le collège Edgar Varèse dans le 18ème arrt voit sa dotation horaire amputée de 10%, trois postes supprimés pour 26 élèves de moins attendus. Malgré les discours lénifiants sur la « discrimination positive », rien n’est fait pour soutenir ces collèges qui accueillent des élèves issus des catégories sociales les plus fragilisées par la politique sociale de ce gouvernement. Dans les autres établissements, les retraits de moyens passent plus inaperçus ; l’augmentation du nombre d’élèves compense. Au total, le nombre d’élèves par classe dépassera allègrement les trente dans un nombre croissant d’établissements quand d’autres se vident et se voient retirer des moyens. Le Rectorat, pour décrire cette évolution, use d’une formule : l’optimisation des structures… Mais il s’agit aussi de combattre toutes les réformes aujourd’hui mises en œuvre et qui dénaturent profondément nos métiers : socle commun et LPC, réforme de la seconde et de la première, abandon de l’Education prioritaire avec les ECLAIR, disparition programmée des enseignements technologiques industriels et bientôt tertiaires avec la nouvelle réforme qui se profile. Et si ces réformes sont contestées et rejetées par la profession, alors on n’hésitera pas à user d’injonctions, d’intimidations et de menaces (cf page 3). CAPA Liste d’aptitude au corps des certifiés 18 mars Liste d’aptitude au corps des agrégés 21 mars Mouvement intra Ouverture de SIAM prévue le 23 mars Entretiens individuels pour les syndiqués selon calendrier à venir Prendre RV au 08 11 11 03 81 Voir page mutations sur www.paris.snes.edu Action sociale Nous ne pouvons pas nous contenter d’attendre des alternances politiques. Rien ne nous assure que ces réformes seraient vraiment abandonnées. Le second degré reste en ligne de mire. Aujourd’hui comme demain, il nous faut agir et peser sur les choix politiques : peser aujourd’hui sur les choix de demain. Thierry ANANOU, Anne CAMBOULIVES Samedi 19 mars Manifestation 13h30 Luxembourg - Bastille Cf www.paris.snes.edu PARISNES (FSU) 3 rue Guy de Gouyon du Verger 94112 ARCUEIL cedex - Bimestriel – Directeur de la publication : Nicole Sergent Commission paritaire : 0712 S 07412 –Imprimerie spéciale du Snes– Prix : 1 euro Collèges : rentrée 2011 (conseil départemental de l’Education nationale du 1er Sectorisation des collèges février) DHG des collèges ème Les DHG des collèges gagnent 400h pour 700 élèves supplémentaires. Même si le Rectorat dit avoir préservé les collèges des suppressions d’emplois (+22 postes en collège l’an prochain), ils verront néanmoins se dégrader leurs conditions d’accueil des élèves : Les modifications de la sectorisation du 15 : des rues sectorisées sur les cités scolaires Buffon et Camille Sée iront vers Apollinaire, Debussy ou Citroën, la raison invoquée est la hausse des effectifs à Buffon et Camille Sée et la livraison de logements autour de ce dernier. Le taux d’encadrement calculé, sommairement, par le rapport heures/élèves passera brutalement de 1,26 à 1,24. Les modifications de la sectorisation du centre de Paris : réorganisation de la sectorisation pour « soulager » la cité scolaire V. Hugo, vers Beaumarchais et Anne Frank. Les collèges du 10ème arrondissement changent de sectorisation également, à noter que le collège Aimé Césaire (Pajol), sectorise sur des rues du 10ème arrondissement qui étaient allouées à Valmy. Le nombre d’élèves par classe en collège qui est passé de 25,5 à 26,1 en deux ans atteignant un pic jamais atteint depuis 1999 devrait donc encore progresser. Les établissements auront de plus en plus de difficultés à mettre en place des dédoublements, des groupes allégés qui permettent un suivi plus individualisé des élèves et un approfondissement des connaissances. Pourtant on assiste à une réelle baisse des résultats scolaires de nos élèves, les meilleurs élèves des groupes 4 et 5 se retrouvent en situation d’échec une fois scolarisés en seconde dans certains lycées parisiens.Le CDEN s’est exprimé à l’unanimité, y compris les représentants des personnels, des parents et des mairies d’arrondissement, contre l’enveloppe allouée aux collèges, un vote suffisamment rare pour être souligné. Prévisions de modification de sectorisation pour l’année 2012 : 17ème,18ème, 19ème d’une part, 14ème, 6ème, 13ème, 5ème d’autre part. Pour le SNES, la sectorisation ne doit pas se limiter à la gestion des flux d’élèves, elle doit aussi être au service de la mixité sociale et scolaire. Le SNES a mis l’accent sur les inégalités croissantes entre les établissements. Ainsi, selon nos calculs : de 2008 à 2011, Paris a gagné près de 1150 collégiens, les collèges du groupe 1 voient leurs effectifs progresser de 459 élèves, les collèges du groupe 5 en perdent 305. Certains collèges du groupe 5 sont tout particulièrement touchés. Ainsi, en 4 ans, Méliès (-80), Grange aux Belles (-77), Utrillo (-207), G Philippe (-34), G. Rouault (-34), perdent un grand nombre d’élèves. Parmi eux, les collèges Réseau Ambition Réussite subissent de plein fouet l’accroissement des inégalités, les difficultés sociales, l’assouplissement de la carte scolaire et la déréglementation de ces collèges. Les pertes de moyens horaires, malgré les dotations supplémentaires qui leur sont accordées par rapport aux autres collèges de l’enseignement prioritaire, vont avec… L’EIST et les CLAIR Sept établissements seraient concernés par l’EIST : les 4 établissements RAR et les collèges Michelet, Méliès et Aimé Césaire. Ces établissements sont tous en groupe 5, le «recrutement» des professeurs se fera sur la base du volontariat, ces dispositions devront passer en CA, si le CA vote contre alors l’expérimentation ne peut pas être mise en œuvre. Il sera attribué une heure de décharge par professeur volontaire. Pour le Snes ce dispositif ne vise qu’à - promouvoir encore plus de dérèglementation pour aller vers un enseignement « intégré » des sciences au mépris des qualifications disciplinaires et de la réalité des sciences et des techniques. - permettre à terme de faire assurer par un seul professeur l’enseignement de technologie, de physique et de SVT. Pour le SNES, s’est mis en place un marché scolaire à Paris, d’abord en lycée, qui atteint aujourd’hui les collèges. Cette situation est aggravée par l’existence de cités scolaires. L’attractivité de ces cités est liée à la perspective de poursuite de la scolarité des élèves dans un lycée d’enseignement général, les parents voulant préserver pour leurs enfants toutes les possibilités de poursuite d’études. Elle accroît la ségrégation sociale et scolaire et condamne nombre de collèges autonomes, mais pas seulement, à accueillir un nombre réduit d’élèves, souvent les plus en difficulté. Pendant ce temps, les capacités d’accueil, décidés par le Rectorat, de classes de collèges de certaines cités scolaires sont poussées pour l’an prochain à 32 : les collèges des groupes 1 et 2 verront donc, encore une fois, leurs effectifs s’accroître. Le SNES dénonce ce dispositif qui condamne les élèves des quartiers populaires au socle commun.10 établissements (1er et second degré confondus) seraient concernés par l’expérimentation ECLAIR, les critères retenus sont centrés sur la violence et l’absentéisme. Une motion contre le LABEL ECLAIR a recueilli l’unanimité moins une abstention. A la suite de ce CDEN, douze maires d’arrondissements se sont adressés au Recteur pour protester contre les retraits de moyens accordés de manière spécifique aux collèges les plus en difficulté. Ils s’inquiètent en particulier de l’augmentation prévisible du nombre d’élèves par classe et des difficultés dans ces établissements à assurer Le Rectorat a beau jeu de se refugier derrière l’argument de la demande sociale quand c’est lui qui met en place ce marché scolaire et ne fait rien, réellement, pour le combattre. accompagnement et soutien en groupe à effectif restreint. Paru dans PariSnesInfos n°210 envoyé aux S1 2 Injonctions, intimidations et menaces Ainsi de la réforme de la formation et des inspecteurs qui savent être suffisamment persuasifs, jusqu’à appeler le soir sur les portables des collègues qui refusent, selon la consigne du Snes, d’être tuteur pour ne pas, cette année, cautionner la disparition de l’année de stage. Idem pour les stages en M2. Tous aux ordres ? Les réformes sont rejetées par la profession. Non par conservatisme, comme on tente trop souvent de le faire croire à l’opinion mais parce que, très clairement, elles nous font faire un bond de plus de trente ans en arrière. Les plus anciens y reconnaitront ce que le SNES a toujours combattu depuis le projet de « l’Ecole fondamentale » de 1976 : une école à deux vitesses qui pour les uns les conduit à 16 ans vers une qualification professionnelle par l’apprentissage ou l’insertion et pour les autres à bac plus 3. Le SNES porte le projet d’une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans qui ne conçoit pas le collège comme un cycle de fin d’étude avec, donc, l’impératif d’avoir traité de tous les « fondamentaux » à la fin de la troisième. Ainsi de certains chefs d’établissement qui ne jurent que par le conseil pédagogique pour mieux vider le CA de ses prérogatives, qui appliquent servilement une circulaire de la Direction Générale des Ressources Humaines sur des entretiens préalables à la notation administrative, prélude à sa disparition. Ainsi, de la réforme des STI et de la formation imposée à nos collègues de ces discipli- Fonctionnaires ou courtisans ? nes : une formation rapide qui ne permet pas de dominer les nou- Primes pour les recteurs, pour les chefs d'établissement... noveaux programmes. tre petit ministre Chatel rêve de Tout est fait pour se faire bien voir de son maître. transformer nos mé- L'exemple de cet ambassadeur tiers, pour les déta- qui voyait Ben Ali reprendre la cher de leur ancrage main alors qu'il prenait la fuite devrait lui rappeler que la prime disciplinaire. Que cercrée le courtisan. Courtisan taines inspections se dont l'objectif n'est plus de serprêtent à cette manœuvir l'Etat mais de plaire à son vre est désolant tant, maître. dans le passé, ils ont Merci aux peuples tunisiens et défendu, avec nous, les égyptiens de nous redonner qualifications disciplinai- confiance dans un avenir débarres. Que le Rectorat rassé des castes et de leurs impose ces réformes à courtisans. marche forcée, rien d’étonnant. Vite, imposons Pierre Toussenel (US retraités) l’irrémédiable, profitons du passage générationnel pour imposer une autre conception du métier, un métier de pur exécutant. Comme en 1978, comme en 1989, comme en 2000, le SNES se retrouve isolé face à un arc de force qui va du gouvernement à une partie des forces sociales, politiques et syndicales. Mais le SNES porte les aspirations du plus grand nombre qui n’accepte pas que la plus grande masse soit exclue d’une formation de qualité et enfermée dans des apprentissages au rabais au nom du « socle commun » ou des « compétences » de base. Le gouvernement, et d’autres, devraient se rappeler qu’à chaque fois nous avons réussi, avec la profession, avec les parents et l’opinion à emporter l’adhésion. Ces réformes sont rejetées, alors, à tous les niveaux de la hiérarchie, on use de l’intimidation. Ainsi de l’Accompagnement Personnalisé en seconde, le « cœur de la réforme » où le Rectorat diligente l’Inspection pour sermonner des collègues qui n’auraient pas compris « l’esprit de la réforme ». Quand l'inspection réunit, séparément, élèves, professeurs et direction, espérant monter les uns contre les autres et s'entend dire par les élèves qu'ils préfèrent avoir cours plutôt que de l'AP alors on comprend mieux qu’il devient impératif de faire changer les enseignants d’attitude… Nous ne les laisserons pas faire, comme en 1989 ou en 2000, nous défendrons notre conception d’un métier de concepteur, qui repose sur une haute qualification disciplinaire et professionnelle. Nous savons que, sur ce terrain, avec la profession, nous pouvons gagner. Ainsi de certaines inspections, histoiregéographie, sciences physiques par exemple, qui, fidèles aux consignes rectorales et ministérielles, viennent remettre dans le droit chemin des réformes les collègues récalcitrants qui n’auraient pas été suffisamment attentifs aux réunions de bassins qui se multiplient sur les socles communs et le livret personnel de compétences. Les rapports d’inspection en font état ! 3 Accompagnement personnalisé et son volet orientation La réforme des lycées se met en place sur fond de graves pénuries de moyens, et de remise en cause en profondeur des fondements et du sens des métiers de l’éducation nationale. et de dialogue est immédiatement muselée. Les méthodes utilisées sont les mêmes que celles des entreprises en restructuration, dont nous avons tous en mémoire les effets délétères sur les salariés, produisant une grande souffrance, et parfois l’irréversible. Les CO-psy doivent se faire eux mêmes les agents de leur propre disparition, et si leur expertise est reconnue, c’est avant tout pour qu’ils aident les enseignants à prendre leur place, qu’ils contribuent pour ce faire à évaluer leurs besoins de formation, et leur transmettent leurs « outils ». Et ce afin de pouvoir les déplacer au plus loin de leur métier, sur des plateformes inter organisationnelles de multimédias et de repérage des décrocheurs. Dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, les enseignants sont sommés de prendre en charge un volet orientation pour 20% du temps, où se joue le transfert des compétences des conseillers d’orientation-psychologues, sous le pilotage du service académique d’information et d’orientation. En matière d’orientation, personne ne serait spécialiste, et l’orientation devient un objet de formation en terme de connaissances, capacités et attitudes, dans l’acquisition d’une introuvable compétence à s’orienter tout au long de la vie, définie par un inspecteur de l’orientation comme une « capacité à faire le deuil de ses projets et acquérir de nouveaux rêves » dans une approche qui se veut « réaliste », mais particulièrement peu mobilisatrice pour un jeune. A travers la logique des compétences, on vide de sens les disciplines, alors que la meilleure façon de préparer à l’enseignement supérieur est d’acquérir les capacités de réflexion, d’analyse, les savoirs propres à chacune afin de prendre les repères utiles dans le monde pour pouvoir y agir et s’y insérer pleinement comme adulte, ce qui ne se réduit pas, loin s’en faut, à la vie en entreprise. Ce sens, on prétend le retrouver dans les enseignements d’exploration, où il faudrait expliquer aux jeunes à quoi servent les disciplines dans le monde du travail, ce qui serait censé les mobiliser. Approche à la fois simpliste et complètement fausse, et dont les travaux de recherche, notamment ceux de l’ESCOl à Paris 8 ont largement montré l’inanité et les effets de renforcement des inégalités scolaires. Il s’agit « d’adapter les lycéens à leur époque », c’est à dire essentiellement de répondre aux besoins des entreprises, notamment en termes de comportements de soumission et d’acquisition des valeurs du patronat, et de les préparer à la spécificité du marché du travail des jeunes, marquée par la précarité et parfois l’absence de prise en compte des qualifications acquises. C’est ainsi qu’on peut lire l’objet du C6 et C7 du socle commun. La logique de compétences vide aussi de sens le métier des conseillers d’orientation psychologues, occultant les processus à l’œuvre dans l’orientation des jeunes, qui lient toujours construction des perspectives d’avenir et investissement dans le présent des apprentissages dans la problématique identitaire propre à chaque adolescent. Les enseignants refusent massivement de prendre cette place. Ils ressentent une impossibilité à concilier l’impératif pédagogique et le travail d’orientation, pour lequel ils ne se sentent pas compétents et refusent de prendre le travail et d’empiéter sur la qualification de leurs collègues conseillers d’orientation-psychologues. A qui fera-t-on croire que les quelques formations proposées et les fiches réalisées par l’ONISEP leur permettront de se substituer utilement aux CO-psy qui ont eux 2 ans de formation le plus souvent avec déjà un Master de psychologie en poche ? Dans cette confusion des rôles, on prend prétexte d’une appréhension globale des jeunes. Mais qui sommes nous, enseignants ou CO-psy, pour porter un jugement global sur une personne? Et quoi juger ? Nombre d’enseignants perçoivent bien la violence possible d’une telle approche, et se refusent à un travail sur l’individu afin de conserver l’équité dans leur jugement, en sauvegardant la distance nécessaire avec les élèves, condition de leur crédibilité d’évaluateurs. On peut faire déjà le constat de graves dérives, notamment quand est abordée la « connaissance de soi », susceptible de faire émerger des processus psychologiques qui deviennent incontrôlables et mettent les jeunes gravement en danger ainsi que leurs enseignants. Les enseignants ne sont pas des apprentis sorciers et ils refusent de faire des expériences sur les élèves ! Faire croire que les enseignants pourront intégrer la masse d’information traitée dans les CIO et mener des « entretiens d’orientation » travaillant les mêmes dimensions que les conseillers d’orientation psychologues dont c’est le cœur de métier est une vaste supercherie. Quand plus personne n’est à sa place, on aboutit à une désorganisation totale des enseignements et à une déstructuration des métiers qui ne peuvent que porter préjudice aux jeunes, et notamment aux plus fragiles. Si on veut réellement améliorer l’orientation, il faut les moyens de développer le travail en complémentarité, et du temps de concertation, chacun réaffirmant son positionnement, son rôle, et ses actions. Cela suppose que cesse cette politique d’étranglement de l’Education Nationale, que tous les enseignements soient assurés dans des conditions décentes, et que les Copsy puissent investir suffisamment dans les établissements scolaires, ce qui suppose moins d’établissements en charge, et plus de moyens pour les CIO, comme pour l’Education Nationale toute entière qui doit être en capacité de remplir sa mission, au service des élèves. D’ailleurs déjà ici et là se lèvent des voix de jeunes et de leurs familles qui dénoncent l’arnaque du terme « personnalisé » et revendiquent que l’accompagnement soit avant tout une aide à la réussite et un soutien scolaire. Tout ceci se met en place dans un climat de coercition sans précédent sur les enseignants et les COpsy, de menaces et de manœuvres manipulatoires, où toute tentative d’analyse 4