Amaranta - Théâtre du Shabano

Transcription

Amaranta - Théâtre du Shabano
Amaranta
lepourquoiducommentdumoi
à partir de 4 ans
Création 2015
Maquette déc. 2014 - Marionnette provisoire
www.shabano.fr
Amaranta
lepourquoiducommentdumoi
Dans le cadre du projet « PETITE FORME - Conte et écriture
de plateau autour du corps-castelet », mené par Valentina
Arce et le Théâtre du Shabano, avec la comédienne Dolores
Lago Azqueta autour du texte « Amaranta-pourquoi » du
conteur colombien Nicolas Buenaventura Vidal.
De décembre 2014 à décembre 2015
Théâtre/Conte/Corps-castelet/Corps-marionnette
A partir de 4 ans
DISTRIBUTION
Mise en scène et écriture de plateau Valentina Arce
Texte/ Ecriture au plateau en cours
Dramaturgie pour une écriture de plateau Grecia Cáceres
Interprétation/ Ecriture de Plateau Dolores Lago Azqueta
Création et écriture en marionnettes Sacha Poliakova
et Dolores Lago Azqueta
Création Lumière Audrey Marnon
Création Son Sergio Roa brith
Scénographie Valentina Arce
Costume Michiru Fujii
#2
L’histoire
Amaranta est une petite fille.
De grandes questions la traversent lorsqu’elle regarde le ciel.
L’univers est-il si grand ?
Mais ce qui la questionne le plus c’est l’univers des adultes,
partagés entre tant d’occupations qu’ils veulent tout faire en
même temps.
Un jour, Amaranta commence à se sentir elle aussi morcelée et
soudain… sa petite tête part se balader toute seule dans la
ville. Ce jour là, « sa tête » trouvera un monde fantastique où
les bras et les jambes parlent tout seuls. Là-bas, pourra-t-elle
trouver la solution pour rassembler tout son corps ?
Ce conte est une alliance entre une écriture contemporaine
et celle plus ancienne d’un conte Africain. Le tout ne faisant
qu’un seul texte rassemblé par l’écriture du conteur colombien Nicolas Buenaventura Vidal.
#3
Pour ouvrir un nouveau
processus d’écriture scénique
Depuis sa première création le Théâtre du Shabano travaille
autour du conte et de sa transposition poétique au théâtre.
L’écriture du texte final à partir d’un conte se fait toujours
au bord du plateau, de façon empirique et expérimentale.
Chaque conte possède sa spécificité et fait appel à des
expérimentations diverses.
Pour Amaranta - Lepourquoiducommentdumoi ? le processus
de création ne fait que commencer. Ce cheminement vers une
écriture de plateau, laissera une part belle à la musique.
Nous souhaitons créer une alliance entre le corps qui raconte
et le prolongement de celui-ci par des marionnettes. Sensibles
et surprenantes, elles commencent à surgir. On s’amusera avec
elles en transformant le corps de la comédienne qui deviendra
parfois une sorte de corps–castelet, de même elle manipulera
des objets, créera un langage d’ombres, le tout dans une
multiplicité jouissive qui nous mènera vers une écriture scénique
spécifique au conte.
Ce travail en tête à tête avec la comédienne nous permettra
aussi et pour la première fois de faire un journal de plateau.
Avec le montage d’une petite forme, le processus de création
pourra être décrit de façon systématique de façon à pouvoir
renouveler cette expérience avec des amateurs ou des enfants
dans le cadre de chantiers autour du conte.
#4
Les étapes de travail
étape 1 : décembre 2014 à janvier 2015
Résidence à la maison de quartier « Marie –Ourq » (93).
ƒƒ Recherche autour du théâtre-castelêt et des infinies
possibilités de l’acteur-marionnettiste.
ƒƒ Recherche avec le dramaturge Grecia Cáceres sur
l’écriture du texte, la transposition poétique du conte en
voix de personnages et la recherche spécifique d’une
écriture pour ce conte
ƒƒ Cette étape viendra se compléter par la recherche d’une
création lumière spécifique et autonome, qui s’imbriquera
autour d’un dispositif scénique en pleine évolution.
Présentation de plusieurs maquettes à différents stades aux
enfants de la maison de quartier « Mairie-Ourq » à Pantin
(93).
étape 2 : février à mai 2015
Résidences de création en cours d’organisation
ƒƒ Recherche de partenaires en cours.
étape 3 : 2015-2016
Chantiers de création avec des amateurs.
ƒƒ Mise en place de laboratoires de création autour
du conte et la marionnette, dans le but de créer des
spectacles collectifs qui développeront une recherche
autour du conte et la représentation, du conte et la
marionnette, du conte et l’objet.
ƒƒ Développement d’ateliers de construction et pour un
travail de récits en groupe.
#5
POURQUOI UNE PETITE FORME ?
Le Théâtre du Shabano conçoit cette « Petite Forme » comme
un moyen de porter son travail vers des publics et des territoires
auxquels ses spectacles antérieurs ne pouvaient pas toucher.
Une petite forme techniquement autonome
Pour ces enfants la magie du théâtre doit être possible quelque soit
le niveau d’équipement culturel qui les entoure ( bibliothèque,
centre de vacances, salle de fêtes).
Notre défi est que cette création soit non seulement techniquement
légère mais qui permette toute la magie d’un spectacle plus
complexe techniquement. Nos choix seront guidés par cette belle
contrainte : que le spectacle se plie facilement aux conditions lui
permettant de rencontrer son public.
à Propos du texte, Le corps
comme centre de l’imaginaire
Les technologies actuelles nous éloignent de plus en plus tôt de
notre corps. Le corps est comme notre maison l’endroit où se construit
notre intériorité, notre humanité.
Ce corps comme centre de nos émotions est à interroger et à récupérer.
Il est un espace à préserver de l’éparpillement, du morcèlement qui le rend
malheureux. à l’intérieur de l’histoire d’Amaranta apparaît un conte Africain,
Bras et bouche, qui interroge symboliquement et de façon ludique notre
rapport au corps : nous avons grand besoin de nous re-assembler, de
récuperer notre centre et, comme Amaranta, de retrouver le lien avec nous
mêmes, avec les autres et peut-être même avec l’Univers ?
#6
Valentina Arce,
metteur en scène
« Où que l’on soit on se fait rattraper par ses racines
et le chemin invisible où celles-ci nous portent. »
Peter Brook, Oublier le temps
Les premiers mots que j’ai entendu en arrivant à l’école à Lima, ma ville natale,
étaient en français. Le choc de ces sonorités nouvelles a ouvert dans mon
imaginaire d’enfant péruvienne, un monde de sensations, un monde inconnu
qui passait par les mots des autres. Et un jour, j’ai eu envie de savoir comment
était ce pays « des mots des autres » : la France.
Petite, mes parents m’ont amenée voir le grand acteur péruvien Ricardo
Velàsquez dans une pièce de Lope de Vega. Il est rentré du fond de la salle,
frôlant le public et moi je n’ai eu d’écoute que pour le plaisir de ses mots
traversant tout son corps frêle, comme dans une danse quasi magique.
J’ai senti qu’il y avait là un mystère que je voulais percer.
Puis passant par la France, l’école Charles Dullin, des études de Théâtre
à l’Université, je découvre la mise en scène à l’INSAS (Institut National des
Arts du Spectacle) en Belgique. Je fais ma thèse de fin d’études sur l’un des
groupes de théâtre les plus emblématiques de la scène péruvienne depuis
30 ans, le « Grupo Cultural Yuyachkani». Je maintiens un échange artistique
avec eux encore aujourd’hui.
En Belgique, je découvre aussi le travail des metteurs en scène Jacques
Delcuvellerie, Isabelle Pousseur puis Marc François et Catherine Marnas en
France.
Puis, je travaille pendant 5 ans pour la ville de Saint-Denis (93) pour réaliser
un théâtre de proximité avec les habitants du quartier de la Plaine SaintDenis, quartier populaire en pleine mutation, avec la construction du Stade
de France. Mon travail avec les enfants commence à Saint-Denis, je monte
un projet sur Prévert, Les enfants exigeants, accueilli par Stanislas Nordey au
Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Je constate qu’au théâtre les thèmes
ne sont pas toujours accessibles aux enfants d‘origines culturelles diverses.
Cette expérience me donne envie de trouver un langage cosmopolite qui
rapproche le théâtre des enfants de toutes les cultures.
Et là encore une étincelle inattendue ! Je m’inscris à l’Institut des langues
orientales pour étudier les mythes et les contes de tradition orale, et
je découvre dans le conte une dimension qui me touche à un point
inexplicablement intime. Mon père a grandit au bord de l’Amazone et les
contes nés autour de cette rivière peuplés d’êtres surnaturels, sirènes et
bateaux fantômes, ont bercé mon enfance. De là découle peut être toute ma
fascination pour les contes et leur rapport au sacré.
Et puisque mon chemin était parti du théâtre, c’est à travers le conte porté au
théâtre que je décide de m’exprimer. Ainsi est né le Théâtre du Shabano pour
créer un pont entre ma propre enfance, sa dose de surnaturel, de magie, et
celle des enfants du pays « des mots des autres ».
#7
Dolores Lago Azqueta, Comédienne
Formée à l’École Internationale de Théâtre Lassaad, à Bruxelles,
elle est d’abord conteuse dans les cafés de Madrid et alterne
sa vocation théâtrale avec des études de cinéma.
En 2003 elle rencontre Antonio Díaz-Florián avec qui elle
travaille au Teatro Espada de Madera de Madrid, puis au
Théâtre de l’Épée de Bois de Paris (Cartoucherie). C’est avec
Díaz-Florián et ses deux troupes (parisienne et madrilène) qu’elle
se forme au métier du théâtre dans sa
globalité.
Elle est effectivement comédienne mais travaille aussi à la
technique, l’administration, la communication, la construction des
décors, l’élaboration des costumes, le ménage ou la cuisson des
quiches et gâteaux au bar. Cette expérience lui donne le sens
profond de l’acte théâtral comme événement total.
C’est nourrie de ces convictions et forte des acquis d’un Master
en Coopération Artistique Internationale, qu’elle fonde en
2011 la Compagnie des Oiseaux Migrants, vouée à donner
corps à son univers poétique et son engagement social dans
un mouvement migratoire, naturel désormais, entre la France et
l’Espagne.
En 2011 elle fonde aussi, avec Daniela Labbé Cabrera, le
Collectif I am a bird now, un collectif d’artistes à vocation
transdisciplinaire questionnant les liens entre l’enfance, l’identité
et le langage.
#8
Le Théâtre du Shabano
« En Amazonie, le Shabano est un auvent semi-circulaire en feuilles
de palmes ; sous cet espace de vie communautaire se partagent la
nourriture, le travail, le repos, le sommeil et les contes »
Le conte véhicule une symbolique qui interroge l’homme dès l’enfance.
L’essence du conte est intemporelle d’où le désir de la compagnie
d’adapter le conte au théâtre avec un regard, une esthétique et une
écriture résolument contemporaines.
Pour les enfants, il existe peu d’espaces où parler de leurs questions
sur le monde. Le théâtre et le conte y répondent. Pendant l’enfance
l’introspection se transforme parfois en questionnement philosophique. Le
conte sait y répondre avec simplicité et profondeur. Car le théâtre possède
naturellement le langage de l’enfance, il s’exprime par le ressenti, par la
force visuelle. Le conte possède plusieurs niveaux de lectures que le théâtre
du Shabano se propose d’explorer.
Aujourd’hui cinq créations destinées au jeune public (4-5 ans) ont vu le jour,
grâce au soutient de divers partenaires et des résidences de création :
en 2007, Wayra et le Sorcier de la grande Montagne, à partir d’un conte
Mapuche (Chili) ; en 2006, Inti et le Grand Condor, conte des peuples de
la Cordillère des Andes ; en 2005, La fille du Grand Serpent, adaptation
d’un conte du peuple Tupi d’Amazonie dans la belle version de Béatrice
Tanaka.
Chaque nouvelle pièce est l’occasion de nouvelles explorations artistiques
pour la compagnie et de nouveaux outils de transmission.
Projets en cours de diffusion :
2013 - Une Princesse... pas comme il faut (d’après La princesse et le
garçon porcher de Hans Christian Andersen)
Avec le soutien de la Ville de Paris, aide à la création.
Accueil en résidence de création : salle Jacques Brel / Champs-sur-Marne
(77), Ferme du Corsange / Bailly-Romainvilliers (77), Théâtre de la Jonquière
/ Paris 17e.
2010 - Contes et murmures du Grand Tambour
Partition originale, création à trois voix de trois contes de sagesse, pour
deux marionnettistes et une musicienne. Ce spectacle a permis aussi une
belle rencontre avec la musicienne Christine Kotschi qui, avec ses instruments
du monde, son lien subtil avec les marionnettes et la création du Grand
Tambour, a donné à la pièce une vraie identité musicale.
Ce spectacle a reçu l’aide à la Création de l’ADAMI et l’aide à la reprise de ARCADI.
#9
CONTACTS
Direction artistique
Valentina Arce
[email protected]
06 07 16 27 81
Production/ Diffusion
En cours
Administration
ECV Laurence Santini
[email protected]
www.shabano.fr
www.facebook.com/theatre.shabano