Dossier de presse
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La Fondation BNP PARIBAS présente le 35e festival Piano Jacobins Toulouse 3 › 30 sept. 2014 CONTACT PRESSE Opus 64 - Valérie Samuel & Charlotte Raffin 52, rue de l’Arbre Sec - 75001 Paris Tél. : 01 40 26 77 94 - Fax : 01 40 26 44 98 - [email protected] Sommaire Edito p.3 Calendrier des concerts p.4 Programmation détaillée Cloître des Jacobins Saint-Pierre des Cuisines L’Escale Halle aux Grains Centre Régional de Documentation Pédagogique Les Abattoirs Cité de l’espace p.6 p.23 p.27 p.29 p.32 p.34 p.36 Artiste plasticien p.39 Piano aux Jacobins en Chine p.40 Historique des pianistes invités p.41 Historique des commandes pour piano p.45 Informations pratiques p.46 Fondation BNP Paribas p.48 Fondation Bru Zane p.50 Partenaires p.51 2 Edito LE PIANO, TOUJOURS RENOUVELÉ Célébrités et talents nouveaux : depuis sa création Piano aux Jacobins s’attache à offrir un panorama aussi représentatif que possible de l’univers extraordinairement riche et toujours renouvelé du piano. Le Festival a contribué à révéler en France des artistes qui comptent aujourd’hui parmi les plus réputés. La 35ème édition se montre plus que jamais fidèle à ce penchant découvreur en accueillant de jeunes interprètes tels que Bezhod Abduraimov, Inon Barnatan, Teo Gheorghiu, Sophie Pacini, Schuman Li et Rémi Geniet. Attaché à la mémoire de la tradition, au sens le plus noble du terme, Piano aux Jacobins s’enorgueillit de recevoir deux légendes vivantes du clavier et deux amis du Festival, Menahem Pressler et Aldo Ciccolini. Leur présence confère une dimension particulière à un 35ème Festival qui s’enrichit en outre de la présence de Till Fellner, Marc-André Hamelin, Philippe Bianconi, Yevgeny Sudbin, Denis Kozhukhin ou Jeremy Denk. La curiosité s’exprime aussi en matière de répertoire, dans le cadre de la série organisée avec le Palazzetto Bru Zane à l’Auditorium St-Pierre des Cuisine, où David Bismuth, Nicolas Stavy et David Lively donnent des récitals riches en œuvres françaises méconnues. Temps fort de la programmation, la soirée en partenariat avec l’Orchestre national du Capitole associe Bezhod Abduraimov et Tugan Sokhiev dans un superbe programme romantique russe. Signalons deux créations : une nouvelle pièce de Bruno Mantovani, commandée avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, sera donnée en création par Philippe Bianconi, tandis qu’un concert à la Cité de l’Espace permettra de découvrir la vidéo «Métamorphoses Bach » d’Axel Arno parallèlement aux variations sur Bach du jazzman Edouard Ferlet. Axel Arno est cette année l’artiste invité du Festival et présente, pour illustrer le livreprogramme, une série de vitraux inspirés par l’ensemble conventuel des Jacobins. Cette édition de Piano aux Jacobins serait incomplète sans le jazz. Celui-ci est brillamment représenté par trois pianistes français de réputation internationale, Edouard Ferlet, Manuel Rocheman et Jacky Terrasson. 3 Calendrier des concerts Cloître des Jacobins Mercredi 3 20h00 Jeudi 4 20h00 Vendredi 5 20h00 Mardi 9 20h00 Mercredi 10 20h00 Jeudi 11 20h00 Vendredi 12 20h00 Mardi 16 20h00 Mercredi 17 20h00 Vendredi 19 20h00 Dimanche 21 16h00 Lundi 22 20h00 Mercredi 24 20h00 Jeudi 25 20h00 Samedi 27 20h00 Mardi 30 20h00 Menahem PRESSLER ND – Schubert Till FELLNER Mozart – Bach – Haydn – Schumann Jeremy DENK Bach Philippe BIANCONI Chopin – Mantovani – Ravel Teo GHEORGHIU Mozart – Schubert / Liszt – Liszt Sophie PACINI Bach / Busoni – Schubert – Chopin – Schumann Inon BARNATAN Bach – Franck – Barber – Schubert Marc-André HAMELIN Haydn – Field – Debussy – Hamelin – Liszt Xiao-Mei ZHU Bach Yevgeny SUDBIN Scarlatti – Beethoven – Chopin – Scriabine – Prokofiev Rémi GENIET Bach Shuman LI Schubert – Schubert / Liszt – Schumann - Ravel Behzod ABDURAIMOV Chopin – Liszt – Debussy – Ravel Denis KOZHUKHIN Haydn – Brahms – Prokofiev Manuel ROCHEMAN Carte blanche jazz – Tribute to Bill Evans Jacky TERRASSON Carte Blanche Jazz p.7 p.8 p.9 p.10 p.11 p.12 p.13 p.14 p.15 p.16 p.17 p.18 p.19 p.20 p.21 p.22 4 Saint-Pierre des Cuisines Lundi 8 20h00 Lundi 15 20h00 Lundi 22 20h00 David BISMUTH Chaminade – Ravel – Jaëll - Debussy David LIVELY Delibes – Godard – Debussy Nicolas STAVY Montgeroult – Bonis – Jaëll – Bach / Brahms p.24 Li SHUMAN Schubert – Schubert / Liszt –Schumann – Ravel p.28 p.25 p.26 L’Escale Samedi 20 20h30 Halle aux Grains Jeudi 18 20h00 Mardi 23 20h00 Orchestre National du Capitole de Toulouse Direction : Tugan SOKHIEV Piano : Behzod ABDURAIMOV Tchaïkovski – Rachmaninoff Aldo CICCOLINI Brahms – Grieg – Schubert p.30 p.31 Centre Régional de Documentation Pédagogique Samedi 20 16h00 Rémi GENIET Bach p.33 Les Abattoirs Lundi 22 20h00 Florent BOFFARD Bach – Schoenberg p.35 Cité de l’espace Vendredi 26 21h00 Edouard FERLET / Gregor Nikolai HILBE Métamorphoses Bach – Treephones p.37 5 Cloître des Jacobins 6 Menahem PRESSLER - Mercredi 3 septembre Né à Magdeburg, c’est en Israël, où il grandit, que Menahem Pressler reçoit l'essentiel de sa formation. Membre fondateur et pianiste du Beaux Arts Trio, il est considéré comme l’un des plus remarquables musiciens, avec, à son actif, une carrière de près de soixante-dix ans. Comme chambriste et comme soliste, Menahem Pressler jouit d’une notoriété incontestée. Sa science musicale et sa profonde connaissance du piano et du répertoire de musique de chambre lui valent une reconnaissance totale. La renommée internationale de Menahem Pressler commence après l’obtention du premier prix de piano au Concours Debussy à San Francisco en 1946, immédiatement suivie par ses débuts américains avec l’Orchestre de Philadelphie sous la direction d’Eugène Ormandy. Depuis lors, les tournées s’enchaîneront sans relâche, le conduisant aux quatre coins du monde. En 1955, le Festival de musique de Berkshire voit les débuts du Beaux Arts Trio qui jouera sur les scènes du monde entier jusqu’à sa dissolution au mois d’août 2009. Cette collaboration établit très rapidement la réputation de Menahem Pressler comme l’un des plus talentueux interprètes de musique de chambre. D’autres participations en musique de chambre l’amènent à jouer avec les quatuors Ebène, Julliard, Emerson, Guarneri, Cleveland Quartet ou l’American String Quartet. Toujours en 1955, Menahem Pressler débute son enseignement de professeur à l’Université d’Indiana, à Bloomington, où il enseigne toujours. Le Beaux Arts Trio deviendra, au fil des ans, une formation légendaire, applaudie dans le monde entier. Les enregistrements du Beaux Arts Trio pour Philips, qui incluent la quasitotalité de la littérature des trios avec piano, ont remporté de multiples distinctions décernées par le monde musical qui viennent s’ajouter aux nombreuses récompenses que Menahem Pressler reçoit à titre personnel. Il donne des cours d’interprétation en Allemagne, en France, au Canada, en Argentine, au Brésil. Il est juré des concours de Santander, Van Cliburn et Reine Elizabeth. En mai 2000, Menahem Pressler est élu à l’Académie Américaine des Arts et Sciences. Le gouvernement français l’a décoré du titre de Commandeur dans l'Ordre des Arts et Lettres et le gouvernement allemand, qui l’a décoré de la Deutsche Bundesverdienstkreuz pour l’ensemble de sa carrière, lui a donné au mois de septembre 2012 la citoyenneté allemande. ND SCHUBERT Sonate n°23 en si bémol majeur, D.960 7 Till FELLNER - Jeudi 4 septembre Till Fellner est né à Vienne, où il étudie au Conservatoire avec Helene Sedo-Stadler, puis avec Alfred Brendel – dont il a reçu d’après ses mots une inspiration musicale fondatrice – Meira Farkas, Oleg Maisenberg et Claus-Christian Schuster. Il est reconnu sur le plan international quand il remporte le Premier Prix du prestigieux concours Clara Haskil en 1993 à Vevey en Suisse. Depuis lors, Till Fellner est invité par les plus prestigieux orchestres internationaux et se produit dans toutes les grandes salles de concert et les festivals en Europe, aux États-Unis et au Japon. En 2012, Till Fellner prend une année sabbatique afin d’étudier de nouveaux répertoires et d’approfondir ses connaissances en composition, littérature et cinéma. Pendant cette période, il écrit même un essai sur les films de Luis Buñuel. Il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Vladimir Ashkenazy… Au cours de ces dernières années, Till Fellner s’est dédié entièrement à deux piliers du répertoire pour piano : l’intégrale des sonates de Beethoven et Le Clavier Bien Tempéré de Bach qu’il a joué à New York, Washington, Tokyo, Londres, Paris et Vienne. Dans le domaine de la musique de chambre, Till Fellner collabore régulièrement avec le ténor anglais Mark Padmore. En tant que membre d’un trio avec Adrian Brendel et Lisa Batiashvili, il a joué dernièrement au Festival de Salzburg et à la Schubertiade de Schwarzenberg. Une part importante du répertoire de Till Fellner repose sur les classiques viennois et dans le cercle de Liszt. Au cours des prochaines années, Till va se concentrer plus particulièrement sur quatre compositeurs pour ses programmes solos : Bach, Haydn, Mozart et Schumann. La musique contemporaine constitue cependant une part importante de son répertoire, notamment les travaux d’Harrison Birtwistle ainsi que les concertos pour piano du compositeur autrichien Thomas Larcher. Till Fellner a enregistré de nombreux disques avec le label ECM dont le 1er Livre du Clavier Bien Tempéré et les Partitas 2 & 3 des Inventions de J.S Bach, ainsi que les Concertos n°4 & 5 de Beethoven avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction de Kent Nagano. La saison 2013-2014 est marquée par une résidence artistique auprès de l’Orchestre Symphonique de Bamberg avec lequel il apparaît de nombreuses fois. Les autres évènements phares seront ses concerts avec, le Philharmonique de Munich sous la direction de Kent Nagano, l’Orchestre Symphonique de Pittsburg sous la direction de Manfred Honeck et l’Orchestre Symphonique de la NHK sous la direction de Sir Neville Marriner. D’autres concerts sont également prévus en Malaisie, au Japon et aux Etats-Unis. Depuis l’automne 2013, Till Fellner dispense également des cours à un groupe d’étudiants à la Zurich Hoschschule der Künste. MOZART BACH HAYDN SCHUMANN Rondo en la mineur, KV511 Le Clavier bien tempéré (Livre II) Sonate n°50 en ré majeur, Hob XVI/37 Davidsbundlertänze op.6 8 Jeremy DENK – Vendredi 5 septembre Le pianiste Jeremy Denk, un des plus stimulants et fascinants artistes américains, est lauréat des prix MacArthur en 2013, Avery Fisher en 2014. Il a été nommé instrumentaliste de l’année en 2014. Il a joué comme soliste avec le Los Angeles Philharmonic, le Philadelphia Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Boston, Chicago, San Francisco et Londres. Il est régulièrement invité à donner des récitals à New York, Washington, Boston, Philadelphie et à travers les ÉtatsUnis. L’année dernière, il est revenu jouer à Carnegie Hall et ainsi qu’au Wigmore Hall dans le cadre d’une tournée dans 13 villes. Il a aussi réalisé une tournée avec l’Australian Chamber Orchestra et joué les Concertos Brandebourgeois de Bach en une seule soirée avec le Chamber Music Society of Lincoln Center. Il rejouera ces mêmes concertos l’année prochaine, en tournée avec l’Académie de St. Martin-in-the-Fields. Ses prochains engagements sont nombreux. Il reviendra au Wigmore Hall et fera ses débuts au Concertgebouw à Amsterdam avec les Variations Goldberg, qu’il jouera également dans le cadre de la saison Barbican au London Symphony Orchestra St. Luke’s, et à travers l’Europe (Festival Piano aux Jacobins, Rheingau Musik Festival et Thüringer Bachwochen). Pour coïncider avec la sortie de son second album chez Nonesuch Records, « Bach : Goldberg Variations », Denk lance la saison 2013-2014 avec des interprétations de ces variations à Boston, Chicago et Washington. L’album se hisse au premier rang du Billboard’s Classical Chart et a figuré dans les listes du « Best of 2013 » établies par le New Yorker et le New York Times. Cet été, il se produit à nouveau au Tanglewood Festival pour interpréter les Variations Goldberg, puis avec le Philadelphia Orchestra pour jouer le 1er Concerto pour piano de Beethoven. Comme directeur musical du Ojai Music Festival 2014, Denk attend avec impatience de monter sur scène et a écrit le livret pour l’opéra comique, « The Classical Style », par le compositeur Steven Stucky, gagnant du prix Pulitzer. Denk est connu pour son original et perspicace écriture sur la musique, ce dont Alex Ross fait l’éloge pour son « esprit et sa sensibilité ». Ses articles sont apparus dans le New Yorker, le New Republic, le Guardian. En 2012, Denk a fait ses débuts avec le label Nonesuch avec le duo de nouveau et ancien chefs d’œuvres : la Sonate pour piano n°32 Op.111 de Beethoven et les Études de György Ligeti. Cet album a été nommé comme étant un des meilleurs de 2012 selon le New Yorker, la National Public Radio et le Washington Post, et la version de la Sonate de Beethoven réalisée par Denk a été sélectionnée par la BBC Radio 3 (« Building a Library ») comme étant la meilleure version enregistrée au piano moderne. Denk est depuis longtemps attaché à la musique du visionnaire américain Charles Ives, et son enregistrement de la Sonate d’Ives pour deux pianos figure parmi les « meilleurs de l’année » dans de nombreuses listes. Il enregistre le Concerto pour piano d’Henry Cowell avec l’orchestre. Il entretient de bonnes relations avec de nombreux compositeurs vivants et a actuellement plusieurs projets de commandes. BACH Variations Goldberg, BWV 988 9 Philippe BIANCONI – Mardi 9 septembre Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années quatrevingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale et poursuit son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout tapage médiatique. Au cours de ces dernières saisons, poursuivant toujours une carrière active aux États-Unis, Philippe Bianconi a été invité par Piano aux Jacobins pour donner au Théâtre des Champs-Elysées un récital unanimement salué par une presse enthousiaste. Depuis 2008, toujours avec Piano aux Jacobins, il a fait plusieurs tournées de récitals en Chine. L’Australie, qui l’accueille fréquemment, a pu l’applaudir dans des Concertos de Prokofiev et de Brahms avec les orchestres de Sydney et de Melbourne. L’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo s’est attaché sa collaboration régulière avec notamment les Concertos de Schumann et Rachmaninoff. En 2012, son enregistrement des Préludes de Debussy pour le label La Dolce Volta, a été salué avec enthousiasme par la critique et a reçu un Diapason d’Or de l’Année, ainsi que le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Il a également été nommé dans la catégorie « meilleur enregistrement » aux Victoires des la Musique Classique 2013. Un deuxième disque est sorti chez la Dolce Volta, consacré cette fois à Chopin. Formé au Conservatoire de Nice par Madame Delbert-Février, puis à Paris sous l'égide de Gaby Casadesus, Philippe Bianconi a ensuite approfondi sa connaissance des répertoires allemand et russe à Freiburg-im-Breisgau auprès de Vitalij Margulis. Premier Prix du Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade dès 1977 et du Concours International Robert Casadesus à Cleveland en 1981, il remporte en 1985 la Médaille d'Argent du Concours International Van Cliburn.Son premier grand récital au Carnegie Hall de New York en 1987 fut, alors, très acclamé. Dès lors, il s’est produit dans les salles les plus réputées, tant en Amérique qu'en Europe ainsi qu’au Japon et en Australie. Philippe Bianconi a été l’invité d'orchestres prestigieux. Il a joué sous la direction de chefs tels que Lorin Maazel, Kurt Masur… Philippe Bianconi participe également à de nombreux festivals dont Piano aux Jacobins, la Roque d’Anthéron, Piano en Valois, l’Esprit du Piano, le Festival de Prades, la Folle Journée de Nantes, le Festival de Menton, et le Festival de Ravinia aux États-Unis. Passionné de musique de chambre, il a eu comme partenaires Jean-Pierre Rampal, Janos Starker, Pierre Amoyal, Gary Hoffman, Tedi Papavrami, Xavier Phillips, le Quatuor Sine Nomine, le Guarneri String Quartet, le Quatuor Parisii ou le Quatuor Talich. De 1983 à 1990, Philippe Bianconi a connu une expérience exceptionnelle : Hermann Prey, au sommet de son immense carrière, s’est attaché la collaboration du jeune pianiste. Ils ont donné ensemble de nombreux concerts et ont gravé les trois grands cycles de Lieder de Schubert, La Belle Meunière, Le Voyage d'Hiver, Le Chant du Cygne chez Denon. En septembre 2013, Philippe Bianconi a été nommé directeur du Conservatoire Américain de Fontainebleau. Cette institution, fondée en 1921, accueille chaque été au Château de Fontainebleau de jeunes musiciens américains pour leur faire connaître la meilleure tradition française d'interprétation et de composition. Philippe Bianconi succède notamment à Nadia Boulanger, qui a fait rayonner le nom de Fontainebleau au XXe siècle, ainsi qu’à Philippe Entremont qui en était le directeur depuis 1994. CHOPIN MANTOVANI RAVEL 1ère Ballade en sol mineur, op.23 2ème Ballade en fa majeur, op.38 3ème Ballade en la bémol majeur, op.47 4ème Ballade en fa mineur, op.52 Papillons Commande de Piano Jacobins – création mondiale Le Tombeau de Couperin 10 Teo GHEORGHIU – Mercredi 10 septembre Cette saison, Teo Gheorghiu a été invité par le Musikkollegium Winterthur pour le concert du Nouvel An à la Tonhalle de Zürich, avec le Royal Philharmonic Orchestra au Royal Albert Hall à Londres mais aussi avec l’Orquesta Sinfónica de Bilbao, l’Orquesta Sinfónica del Principado de Asturias, en musique de chambre au Meisterzyklus de Bern et en tournée en récitals en Amérique du Sud et à Taïwan. La saison dernière, Teo a été invité en récital au Festival de Lucerne, a fait ses débuts au Louvre et au Dvorák Prague Festival. En concerto , il a joué avec le Tchaikovky Symphony Orchestra de la radio de Moscou (avec Vladimir Fedoseyev) et l’Evergreen Symphony Orchestra. Il a également enregistré le quintette de piano de Dvorák avec le quatuor Camina de Sony. Récemment, Teo a joué avec les orchestres de Pittsburg, le Tokyo Symphony, le Luzener Sinfonieorchester et l’Orchestra della Svizzera Italiana. Teo a été invité au Wigmore Hall de Londres, au Barbican Center, au Festival de Verbier, au Festival MecklenburgVorpommern et travaille régulièrement en collaboration avec le quatuor Carmina. Teo a fait ses débuts à la Tonhalle de Zürich en 2004 avec le Concerto de Schumann. Depuis lors, il a joué les Concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Rachmaninoff et Bach, a travaillé sous la direction de chefs d’orchestre tels que James Gaffigan Howard Griffiths, Arild Remmereit, Justus Frantz, Christopher Warren-Green, Carolyn Kuan, Mario Venzago et Muai Tang. En récital, il a joué à la Societa del Quartetto à Milan, Istanbul, Bad Kissingen, Bern, Basel et Santiago. Son premier CD édité en avril 2009 par Deutsche Grammophon a été enregistré avec le Musikkollegium Winterthur, sous la direction de Douglas Boys avec les concertos de Beethoven et Schumann. Né en 1992 à Zurich, Teo est élève à la Purcell School à Londres dès 2001, où il bénéficie de l’enseignement de William Fong. Puis, il étudie au Curtis Institute avec Gary Graffman, et continue actuellement sa formation à la Royal Academy of Music de Londres. En 2004, il gagne le Premier Prix du San Marino International Piano Competition et l’année suivante, le Premier Prix au Franz Liszt International Piano Competition à Weimar. En plus de ses talents de pianiste, Teo est aussi acteur. En 2006, il a joué le rôle titre de Fredi Murer dans le film « Vitus ». Racontant l’histoire d’un jeune prodige du piano, le film a reçu de nombreuses récompenses et a permis à Teo de jouer aux festivals du film d’Istanbul, Tribeca (New York) et Locarno. MOZART SCHUBERT / LISZT LISZT Sonate n°18 en ré majeur, KV. 576 Valse Caprice n°6 Soirée de Vienne Première année de Pèlerinage, Suisse 11 Sophie PACINI – Jeudi 11 septembre « Sophie Pacini se distingue par sa manière des plus convaincantes de jouer de façon souveraine du piano apportant, à partir de la valeur pure d’une partition, virtuosité, curiosité et connaissances musicales approfondies. Grâce à son talent exceptionnel de frappe et de phrasé, elle obtient de son instrument des tonalités les plus différenciées, ce qui donne des interprétations particulières admirables faites de transparence lumineuse, d’intensité fascinante et de logique musicale pleine d’allant », telle a été la raison invoquée par le jury en lui accordant le Förderpreis Deutschlandfunk. De là, est sorti en 2012, un CD avec des oeuvres de Schumann et de Liszt. Sophie Pacini est née à Munich en 1991. Elle a commencé à jouer du piano relativement tard, à l’âge de six ans. Malgré tout, dès l’an 2000, elle donnait déjà son premier concert avec le Concerto pour piano en ré majeur de Haydn. Au printemps 2012, elle a fait ses débuts au Japon en interprétant au Suntory Hall le Concerto pour piano de Schumann avec l’Orchestre Philharmonique de Tokyo. Par ailleurs, elle a été invitée en 2012 à participer pour la première fois au festival de piano de la Ruhr et au festival de Schwetzingen. Sophie Pacini a gagné de nombreux prix, dont le premier prix avec mention du concours allemand de Jugend musiziert. En 2012 également, elle a obtenu le prix du jeune artiste du festival Pietrasanta in concerto au cours duquel elle a interprété avec l’orchestre du Maggio Musicale Firoentino, le Concerto Jeune homme de Mozart sous la direction de Michael Guttman. À l’automne 2013, dans le cadre de la série de concerts renommée Nouveaux Noms et Jeunes, Sophie Pacini a fait ses débuts de soliste tant à Berlin qu’à Zurich, à la Tonhalle. Les autres moments forts dans le calendrier de concerts de la pianiste pour la saison musicale 2013/14 furent par exemple de jouer avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne. Lors de la saison musicale 2014/15, Sophie Pacini se produira entre autres avec l’Orchestre Mozarteum′, fera ses débuts lors du Lucerne Festival et donnera, ensemble avec la Philharmonie de Duisbourg, le Concerto pour piano n°4 de Beethoven. Depuis 2013, la Mozart-Gesellschaft-Dortmund octroie à Sophie Pacini une bourse d’encouragements. BACH / BUSONI SCHUBERT CHOPIN CHOPIN SCHUMANN Choral Wachet auf, ruft uns die Stimme Sonate n°16 en la mineur, D.784 Nocturne en ré bémol majeur, op.27 n°2 Scherzo n°2 en si bémol mineur, op.31 Carnaval op.9 12 Inon BARNATAN – Vendredi 12 septembre Un des plus excitants et fascinants artistes d’aujourd’hui, le pianiste israélien Inon Barnatan, a récemment été nommé 1er Artiste en résidence au New York Philharmonic. Il se produira de nombreuses fois avec l’orchestre sur plusieurs saisons, commençant avec le Concerto en sol de Ravel, avec Alan Gilbert, en 2014/2015. Lors de la prochaine saison, I. Barnatan reviendra au Hollywood Bowl avec le Los Angeles Philharmonic. Il fera ses débuts avec le Royal Stockholm Philharmonic, l’Orchestre National de France et d’autres orchestres. Il fera également ses débuts en récital solo au Celebrity Series de Boston et à l’Harris Theater de Chicago, mais également dans des prestigieux festivals européens tels que le Festival Chopin à Varsovie et le Festival Piano aux Jacobins, notamment. Inon Barnatan s’est produit avec un grand nombre d’ensembles parmi les plus estimés aux États-Unis. Il a travaillé avec les plus éminents chefs d’orchestre. Son plus récent album, célébrant les dernières œuvres de Schubert, a été distribué par Avie en septembre 2013. Il a reçu des critiques élogieuses de la part de Gramophone et de BBC Music Magazine. Son second album solo, « Darknesse Visible », sorti en 2012, a été nommé CD instrumental de l’année par le BBC Music Magazine. En plus de ses représentations américaines, I.Barnatan s’est produit en tant que soliste partout en Europe, avec les meilleurs orchestres, dans les salles les plus prestigieuses. Aussi recherché comme musicien de chambre, Inon Barnatan a été membre du Chamber Music Society de Lincoln Center sur deux programmes de 2006 à 2009. En 2008, il a reçu le prix Andrew Wolf Memorial à Rockport, récompensant tous les deux ans, un pianiste exceptionnel pour sa contribution à la musique de chambre. Passionné de musique contemporaine, Inon Barnatan interprète régulièrement des œuvres de compositeurs vivants. En 2013/2014 et 2014/2015, il interprétera pour la première fois les pièces écrites pour lui par Matthias Pintscher et Sebastian Currier, et commandées conjointement par le Wigmore Hall, le Concertgebow et le Festival de Musique d’Aspen. Né à Tel Aviv en 1979, Inon Barnatan a commencé à jouer du piano à l’âge de trois ans et, il faisait ses débuts orchestraux à onze ans. BACH FRANCK BARBER SCHUBERT Toccata en mi mineur, BWV 914 Prélude, Choral et Fugue Sonate en mi bémol mineur, op.26 Sonate n°22 en la majeur, D.959 13 Marc-André HAMELIN – Mardi 16 septembre La musicalité et la virtuosité de Marc-André Hamelin apportent à ses interprétations, liberté originalité. MarcAndré Hamelin est un pianiste reconnu notamment pour ses relectures des partitions mais aussi pour sa curiosité pour des œuvres moins connues des 19è et 20è siècles. Marc-André Hamelin est invité au : Celebrity Series de Boston, San Francisco Performances, Wigmore Hall de Londres et à De Singel à Antwerp. Il jouera en récital solo, en collaboration avec des artistes invités comme les quatuors Pacifica et Takacs, le violoniste Anthony Marwood, le clarinettiste Martin Fröst et le pianiste Emmanuel Ax. Il a récemment joué en première mondiale le Concerto pour piano de MarkAnthony Turnage avec le Rotterdam Philharmonic sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Cette saison, il sera en récital à la Philharmonie de Berlin, à Carnegie Hall, au Kennedy Center à Washington, au Théâtre des Champs Elysées à Paris et au Musikgebouw d’Amsterdam. Ses récitals l’ont amené à faire ses débuts au BBC Proms avec un programme dédié à Liszt, à jouer au Queen Elisabeth Hall à Londres, à Stuttgart, à Florence, Berlin et à Moscou. Marc-André Hamelin sera l’invité des plus grands orchestres : le New York Philharmonic avec Sir Andrew Davis, le Chicago Symphony avec Bernard Labadie, le London Symphony avec Osmo Vänska, l’Orchestre de la radio danoise avec Rafael Frühbeck de Burgos et l’Orchestre Symphonique de Montréal, sous la direction de Kent Nagano, pour une tournée en Europe. Marc-André Hamelin est un artiste Hyperion Records. Ses derniers enregistrements sont consacrés aux Concertos de Haydn avec Les Violons du Roy et Bernard Labadie, et aux oeuvres tardives pour piano de Busoni. Ses autres actualités discographiques sont : un triple disques des Sonates de Haydn, un disque solo d’oeuvres de Liszt, un disque avec ses propres compositions qui a reçu une nomination au Grammy en 2010 (sa 9ème) ainsi que le premier prix de la German Record Critic’s Association. Les Études d’Hamelin sont publiées aux éditions Peters. Sa discographie couvre des œuvres de maîtres comme Chopin, Liszt, Rachmaninoff et Schumann, mais aussi des compositeurs injustement négligés comme Alkan, Godowsky et Medtner. Résidant à Boston, Marc-André Hamelin a reçu de la German Record Critic’s Association un prix pour l’ensemble de sa carrière ; il est officier de l’Ordre du Canada, Chevalier de l’Ordre du Québec et membre de la Royal Society of Canada. HAYDN FIELD DEBUSSY HAMELIN LISZT LISZT Sonate n°55 en si bémol majeur, Hob XVI/41 Andante inédit en mi bémol majeur Images (Livre I) Variations sur un thème de Paganini Harmonies poétiques et religieuses (ext.) Deuxième année de Pèlerinage, Venezia e Napoli 14 ZHU Xiao-Mei – Mercredi 17 septembre Zhu Xiao-Mei occupe une place résolument à part dans le monde musical d’aujourd’hui. Volontairement rare sur scène, elle ne s’y produit que pour jouer des œuvres exigeantes, des « montagnes de l’âme », qu’elle juge essentielles et qu’elle a longuement mûries, portant la musique auprès des publics les plus divers dans des lieux qui lui parlent et où elle aime jouer. Mais si les plus grandes salles et les plus grands festivals l’accueillent aujourd’hui, du Théâtre des ChampsElysées au Théâtre Colon de Buenos Aires, du Festival de La Roque d’Anthéron au Festival du Schleswig-Holstein, même si elle joue avec les orchestres les plus prestigieux comme l’English Chamber Orchestra, le Sinfonia Varsovia,…et se produit partout en Europe, en Asie et en Amérique, sa carrière a bien failli ne jamais voir le jour. Née à Shanghai, initiée à la musique par sa mère dès son plus jeune âge, à huit ans déjà, elle joue à la radio et à la télévision. À dix ans, elle entre au Conservatoire de Pékin où elle commence de brillantes études, interrompues par les années de la Révolution Culturelle. Pendant cinq années, elle est envoyée dans un camp de rééducation aux frontières de la Mongolie Intérieure, où, grâce à des complicités, elle finit par pouvoir travailler son piano. De retour à Pékin, elle achève ses études au Conservatoire et quitte la Chine aux premiers signes d’ouverture du régime. En 1980, elle émigre aux États-Unis, puis, en 1985, à Paris où elle choisit de se fixer. Ce n’est qu’alors, de manière tardive et sans aucun soutien médiatique, que la carrière de ZHU Xiao-Mei prend son essor, à contre-courant de toutes les modes et toutes les tendances, preuve inouïe de l’adage confucéen selon lequel « la vie commence à quarante ans ». Elle donne des concerts dans le monde entier, autour d’un répertoire qu’elle limite à quelques compositeurs chéris par-dessus tout : Scarlatti, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert et Schumann. Avec, au centre, Bach et ses grands cycles : le Clavier bien tempéré, les Partitas, les Variations Goldberg, l’œuvre à laquelle elle a attaché son nom et qu’elle a donnée plus de deux cents fois en récital et l’Art de la fugue. Son autobiographie La rivière et son secret est parue aux Editions Robert Laffont en octobre 2007 (Grand Prix des Muses 2008) et a été traduite depuis en plusieurs langues (traduction anglaise chez amazoncrossing sous le titre : « The Secret Piano »). ZHU Xiao-Mei est régulièrement invitée comme membre du jury de grands concours internationaux (Clara Haskil, Long-Thibaud,...). Elle enseigne également au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. BACH L’Art de la fugue 15 Yevgeny SUDBIN – Jeudi 19 septembre Le Daily Telegraph a écrit récemment : « Yevgeny Sudbin peut d'ores et déjà être considéré comme l'un des plus grands pianistes du XXIe siècle ». Né à Saint-Pétersbourg en 1980, il montre très tôt des aptitudes exceptionnelles pour le piano. Entré au Conservatoire de sa ville natale en 1987, Yevgeny Sudbin part étudier à Berlin en 1990, puis à Londres, à la Royal Academy of Music auprès de Christopher Elton. Il y vit depuis 1997. Sudbin fait de nombreuses tournées et reçoit d’excellentes critiques de ses concerts et récitals. Ses enregistrements ont également été très bien accueillis par la critique. Aux États-Unis, il s’est produit avec de nombreux orchestres, tout comme en Europe. Il a travaillé avec des chefs réputés comme Yan Pascal Tortelier, Osmo Vänskä, Vladimir Ashkenazy, Tugan Sokhiev, Ilan Volkov et Neeme Järvi. Sudbin a joué également dans de nombreuses salles de concert prestigieuses. Il s’est produit lors de grands festivals de musique, tels le Festival Mostly Mozart de New York, le festival d’Aspen, La Roque d’Anthéron et le Festival de Verbier en Suisse. Yevgeny Sudbin enregistre exclusivement sous le label suédois BIS Records. Il livre notamment quatre récitals très acclamés de Haydn, Scarlatti, Rachmaninoff et Scriabine, ainsi que des enregistrements très remarqués de concertos de Tchaïkovski (n°1), Medtner (n°1 et 2) et Rachmaninoff (n°4 dans sa version originale de 1926). Tous ses CD ont obtenu d’importantes distinctions. Son dernier CD est le 24ème Concerto de Mozart couplé avec le 3ème Concerto de Beethoven, sous la baguette d’Osmo Vänskä et avec l’Orchestre du Minnesota. Yevgeny est né en 1980 à Saint-Pétersbourg et commence la musique au conservatoire de cette même ville dans la classe de Lyubov Pevsner à l’âge de 5 ans. Il émigre avec sa famille en 1990 en Allemagne où il continue ses études musicales à la Hanns Eisler Musikhochschule auprès de Galina Ivanzova. En 1997, Yevgeny a déménagé à Londres, où il est actuellement résident, et a poursuivi son cursus à la Purcell School et à la Royale Academy of Music où il a obtenu son Bachelor et son Master degree dans la classe de Christopher Elton. SCARLATTI BEETHOVEN CHOPIN CHOPIN SCRIABINE PROKOFIEV Sonate en ré mineur, K. 213 Sonate en ré mineur, K. 141 Six bagatelles, op.126 Nocturne n°7 en do dièse mineur, op.27 n°1 Mazurka n°17 en si bémol mineur, op.24 n°4 Mazurka en mi mineur, op.25 n°3 Sonate n°7 en si bémol majeur, op.83 16 Rémi GENIET – Dimanche 21 septembre Journée du patrimoine Rémi Geniet, marqué par les dernières années d’enseignement de la très regrettée Brigitte Engerer, remporte à 20 ans le 2e prix du prestigieux Concours International Elisabeth de Belgique en 2013. Étudiant en parallèle au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot dans la classe de Rena Shereshevskaya, il obtient en 2011 le Diplôme Supérieur de Concertiste à l’unanimité et avec les félicitations du jury. Il travaille également avec Evgeni Koroliov à la Hochschule de Hambourg. Il étudie en outre la direction d’orchestre avec George Pehlivanian, la polyphonie de la Renaissance avec Olivier Trachier et la musique de chambre dans les classes de Marc Coppey, Michel Moraguès et Pierre-Laurent Aimard, en particulier avec le clarinettiste Raphaël Sévère et le pianiste Ismaël Margain. Rémi a bénéficié de master-classes avec Vera Gornostayeva, Tatyana Pikayzen, François-René Duchâble et Giovanni Bellucci. Durant la saison 2013-2014, Rémi Geniet fait ses débuts au Carnegie Hall (Zankel Hall) et donne des concerts avec d’importantes phalanges orchestrales. Il est invité à la Roque d’Anthéron, au festival Pianoscope, à la Folle Journée de Nantes, à la Folle Journée du Japon et au Festival de Radio France. Il se produit en outre régulièrement en duo avec le violoncelliste Henri Demarquette. À ce jour, c’est le plus jeune lauréat du Concours International Beethoven de Bonn (3ème prix lors de l’édition 2011). En 2011 toujours, il remporte le 1er prix au Piano Interlaken Classics de Bern. Il est lauréat de nombreux autres concours, en particulier du Concours International Horowitz de Kiev avec le prix spécial d'interprétation Vladimir Horowitz. Rémi s’est produit avec le Royal Flemish Philharmonic, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre National Symphonique d'Ukraine, l’Orchestre Beethoven de Bonn, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, l’Orchestre National d'Ile de France, l’Orchestre de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur, sous la direction de chefs tels que d’Emmanuel Krivine, Edo de Waart… Il a participé à de nombreux festivals: Saint-Petersburg Arts Square International Winter Festival, Festival Vladimir Spivakov à Colmar, Les Pianos Folies du Touquet, Lisztomanias, Piano en Valois, Festival Bach de Toul, festival Euriade aux Pays-Bas, festival Interlaken Classics en Suisse, festivals Juillet Musical d’Aulne et Eté Mosan en Belgique et Festival Bach de Montréal. Il a été invité au salon Musicora 2012, à l’Auditorium du Louvre et a également donné des récitals à Vienne, Moscou, en Allemagne, en Italie et en Pologne. Rémi bénéficie du soutien de la Fondation d’entreprise Safran pour la musique. BACH Partita n°4 en ré majeur, BWV 828 Caprice sur le départ de son frère bien-aimé, BWV 992 Toccata en do mineur, BWV 911 17 Shuman LI – Lundi 22 septembre Shuman Li est née dans une famille de musiciens et a commencé le piano dès sa plus tendre enfance. En 2000, elle réussit le concours d’entrée au Shenzhen Arts School. En 2001, elle gagne le 65ème Concours International de Piano pour adolescents (dans la catégorie Southwest District of Southern China) et l’année d’après, elle obtient le second prix au Hong Kong Asian-Cup Piano Competition. En 2005, Shuman Li gagne le premier prix au Guangdong District of Xing-Hai Cup Piano Competition. En 2006, elle entre au Conservatoire de Pékin et bénéficie de l’enseignement des professeurs Bao Huiqiao, Shi Shucheng et Shao Dan. Elle gagne de nombreuses récompenses durant sa formation. Depuis 2009, elle continue ses études avec le professeur Wu Ying au Conservatoire de Pékin. Elle a été invitée à jouer au Théâtre de la Cité Interdite dans le cadre de la série de concerts donnés en l’honneur de Liszt. En 2012, elle reçoit le premier prix de Pékin lors de l’Imola Summer Piano Academy and Festival en Chine. SCHUBERT SCHUBERT / LISZT SCHUMANN RAVEL Sonate n°22 en la majeur, D.959 La sérénade de Shakespeare Marguerite au rouet Le Roi des aulnes Kinderszenen op.15 Toccata op.7 La Valse Concert au bénéfice de l’association Entendre le M onde 18 Behzod ABDURAIMOV– Mercredi 24 septembre Behzod Abduraimov s’est rapidement imposé comme l’un des pianistes majeurs de sa génération, grâce à ses performaces fascinantes. Il a déjà travaillé avec de nombreux chefs d’orchestre comme Vladimir Ashkenazy, Valery Gergiev, Vasily Petrenko, Charles Dutoit, Vladimir Jurowski, David Zinman. Au printemps 2014, il fait ses débuts avec le Boston Symphony Orchestra sous la direction de Lorin Maazel, débuts qui seront suivis par une tournée en Chine. En Amérique du Nord, il a également été ré-invité au Kansas City Symphony ainsi que dans la série de récitals de Vancouver. Il fait aussi ses débuts dans la série de concerts de l’Université de Princeton et a récemment travaillé avec les orchestres Symphonique d’Indianapolis, Atlanta, Ottawa et a donné un récital au Ravinia Festival. En Europe, Behzod Abduraimov sera en résidence avec l’Orchestre Philharmonique des PaysBas (Marc Albrecht) et sera prochainement invité par le Czech Philharmonic, le London Philharmonic, l’Orchestre du Mariinsky, et le Real Filharmonia de Galicia sous la direction de Paul Daniel. À la suite de ses débuts triomphants au Wigmore Hall à Londres, Abduraimov y sera invité de manière régulière au cours des prochaines saisons et il retournera également à La Societa dei Concerti à Milan (il fera le concert d’ouverture de leur saison) et fera ses débuts au Louvre, Piano aux Jacobins, au Théâtre Mariinsky, et ce en plus de nombreux autres récitals en Italie et en Espagne. Dans la saison, Behzod Abduraimov retournera au Japon pour faire cette fois ses débuts avec le NHK (il avait fait ses débuts japonais avec le Tokyo Symphony Orchestra en 2012). Ses récents engagements sont : La Roque d’Anthéron, le Festival de Radio-France et de Montpellier, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, l’Académie Santa Cecilia, Tivoli Concert Orchestra, Royal Philharmonic Orchestra, Sydney Symphony, l’Orchestre de chambre de Lausanne (avec le soutien de la Fondation Orpheum) et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Bezhod Abduraimov a reçu les récompenses Choc de Classica et Diapason Découverte pour son CD, édité par Decca Classics en 2012. Cette saison verra la sortie de son premier disque en concerto avec l’Orchestre Symphonique de la RAI sous la direction de Juraj Valčuha. À l’âge de 18 ans, Behzod gagne le Concours International de Piano de Londres avec son interprétation du Concerto n°3 pour piano de Prokofiev. Behzod Abduraimov est né à Tachkent en 1990 et commence le piano à l’âge de 5 ans. Il fut l’élève de Tamara Popovich à Tachkent (Uspensky State Central Lyceum) et il étudie actuellement à Kansas City avec Stanislav Loudenitch CHOPIN LISZT DEBUSSY RAVEL 1ère Ballade en sol mineur, op.23 4ème Ballade en fa mineur, op.52 Harmonies poétiques et religieuses (ext.) Children’s corner Gaspard de la nuit 19 Denis KOZHUKHIN – Jeudi 25 septembre Il s'est révélé sur la scène internationale en remportant, à l'âge de 23 ans, le Premier Prix de l'édition 2010 du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles. Il s'est rapidement forgé une solide réputation et est déjà apparu à l'affiche de nombre des plus prestigieux festivals et salles de concert. Il s'est notamment produit au Festival de Verbier, à Lugano, au Festival de Piano de la Ruhr, au Festival de Musique du Rheingau, au Festival International de Musique de Chambre de Jérusalem et au Festival International de Santander. Les plus grandes salles du monde l’ont déjà accueilli. Au cours de la saison 2013/14, Denis Kozhukhin donne de nombreux concerts notamment avec l'Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort (Marin Alsop), l'Orchestre Philharmonia (Iouri Temirkanov), l'Orchestre Philharmonique d'Oslo (Jakub Hrusa), l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (Kristjan Järvi), l'Orchestre Symphonique Écossais de la BBC (Thomas Dausgaard) et l'Orchestre National de Belgique (Andreï Boreïko). En février 2014, il a été également soliste de la tournée aux États-Unis de l'Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg dirigé par Iouri Temirkanov, avec un concert au Carnegie Hall. En 2014/15 Kozhukhin fera ses débuts notamment avec le Chicago Symphony Orchestra, l'Orchestre de Philadelphie, Houston Symphony Orchestra, BBC Symphony Orchestra et Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo. Il visitera également la Chine avec le BBC Scottish Symphony Orchestra. En récital, Denis Kozhukhin fera ses débuts au Concertgebouw (série des Master Pianists), puis à la Tonhalle, au Wigmore Hall, au Théâtre du Mariinsky (International Piano Festival), au Festival Mecklenburg-Vorpommern et au Festival Dvorak à Prague. Après la sortie de son premier enregistrement des Sonates pour piano n° 6, 7 et 8 de Prokofiev (Onyx Classics), Denis Kozhukhin est revenu au Japon au printemps 2013 au Musashino Hall pour y interpréter le cycle complet de ces sonates de guerre de Prokofiev. Né en 1986 à Nijni Novgorod, dans une famille de musiciens, Denis Kozhukhin a commencé le piano à quatre ans avec sa mère. Il est ensuite élève à l'École de Musique Balakirev où il a pour professeur Natalia Fish. De 2000 à 2007, il poursuit ses études à l'École de Musique de la Reine Sofía à Madrid avec Dimitri Bashkirov et Claudio Martinez-Mehner. Diplômé à l'issue de ses études, il est désigné meilleur étudiant de sa promotion. Son ensemble, le Cervantes Trio, est nommé à deux reprises, meilleur ensemble de chambre. Invité à poursuivre sa formation à l’Académie de Piano du Lac de Côme, il bénéficie des cours entre autres, de Fou Ts’ong, Peter Frankl, Boris Berman, Charles Rosen, Andreas Staier… Il parachève ensuite ses études avec Kirill Gerstein à Stuttgart. Chambriste dans l'âme, Denis Kozhukhin a collaboré avec Leonidas Kavakos, Renaud et Gautier Capuçon, Julian Rachlin, le Jerusalem Quartet, le Pavel Haas Quartet, Radovan Vlatkovic, Jörg Widmann ou encore Alisa Weilerstein. Denis Kozhukhin reçoit la nationalité belge en 2013 par décision du Parlement National de Belgique. HAYDN BRAHMS HAYDN PROKOFIEV Sonate n°39 en ré majeur, Hob XVI/24 Fantaisies op.116 Sonate n°47 en si mineur, Hob XVI/32 Sonate n°8 en si bémol majeur, op.84 20 Manuel ROCHEMAN – Samedi 27 septembre Pianiste doué, longtemps considéré comme le « dauphin » de Martial Solal, Manuel Rocheman se distingue par une évidente virtuosité et un sens aigu de l'harmonie qui en font un pianiste raffiné particulièrement à son aise dans le cadre d'un trio. Issu d'une famille musicienne, formé au CNR de Paris où il étudie auprès de Alberto Neuman, il découvre le jazz grâce à un disque d'Oscar Peterson dont il revendique l'influence ainsi que Phineas Newborn et Martial Solal avec lequel, à partir de 1980, il parfait un apprentissage du jazz entamé auprès de Michel Sardaby. Ayant formé son premier trio en 1983, fraîchement diplômé, il se présente l'année suivante au Concours national de jazz de La Défense où il remporte un premier prix de soliste. Peu après, il joue en public des pièces que Solal et lui ont composées. Forte de ce parrainage – et du prix que le pianiste reçoit en 1989 à l'issue du premier concours Martial Solal– la carrière de Manuel Rocheman prend alors une véritable dimension professionnelle. Entre 1990 et 2000, le musicien signe cinq albums, tous en trio, avec des sections rythmiques différentes : l'un des plus remarqués le présente avec le contrebassiste George Mraz et le batteur Al Foster. De l'influence de Martial Solal, dont il a été le seul « élève », et qui demeure perceptible à son goût du trait et de la variation, Manuel Rocheman parle en ces termes : « Martial m'a ouvert les portes de l'harmonie. Il m'a appris l'exigence, la volonté du renouvellement permanent, l'art de la surprise et beaucoup d'autres choses». Outre des compositions personnelles, il s'applique de plus en plus fréquemment à l'interprétation de standards en ayant le soin d'en proposer des versions renouvelées : «L'intérêt n'est pas le standard en lui-même mais ce qu'on en fait en triturant les grilles harmoniques, en transposant les tonalités », explique-t-il. Manuel Rocheman a manifesté son talent de compositeur au fil de ses albums, notamment ceux enregistrés à New York en compagnie de deux géants, le contrebassiste George Mraz et le batteur Al Foster, ainsi que Scott Colley et Antonio Sanchez avec lesquels il enregistre «Cactus Dance » en 2007. Pour son album « The Touch Of Your Lips » - Tribute to Bill Evans paru en 2010 chez Naïve, Manuel déclare : « La musique de Bill Evans m'a toujours accompagnée et inspirée, j'ai voulu rendre hommage à ce fabuleux musicien en apportant ma touche personnelle avec un projet longuement mûri. Je rends cet hommage avec sérénité non pas en cherchant à le copier ou à l'imiter, mais en restituant toute la musique qu'il a fait naître en moi depuis longtemps et qui a maintenant mûrie. » Son dernier album "Café & Alegria" a été enregistré au Brésil avec le mythique guitariste et compositeur, Toninho Horta. Carte blanche Jazz – Tribute to Bill Evans Concert étudiant en partenariat avec le PRES 21 Jacky TERRASSON – Mardi 30 septembre Jacky Terrasson, le plus voyageur des pianistes de jazz, est “un pianiste du bonheur” (Telerama). Il fait partie de ces musiciens jubilatoires, capables de transporter son public vers l’euphorie. Né à Berlin en 1965, d’une mère américaine et d’un père français, il grandit à Paris. Il débute le piano à l’âge de 5 ans et après des études de piano classiques au Lycée, il étudie le jazz notamment avec Jeff Gardner. Sa rencontre avec Francis Paudras (dont le film «Round Midnight» raconte son émouvante rencontre avec Bud Powell) constituera une étape importante dans son parcours initiatique du jazz. Jacky part alors aux États-Unis pour le Berklee College Of Music. En 1993, Il remporte le prestigieux concours Thelonious Monk et part en tournée avec Betty Carter. Il décide d’habiter à New York où il réside encore aujourd’hui. Un an exactement après son triomphe au concours Thelonious Monk, Jacky Terrasson est présenté dans le New York Times magazine comme “l’un des trente artistes susceptibles de changer la culture américaine dans les trente prochaines années” et signe avec le prestigieux label Blue Note. Il réalise ces trois premiers disques en trio pour le label Blue Note (Jacky Terrasson, Reach, Alive). Puis il s’adonne à plusieurs collaborations: « Rendez-vous » avec Cassandra Wilson, «What it is » au côté de Michael Brecker et Mino Cinelu. À partir de 2001, il enregistre pour le label Blue Note : « À Paris » interprétation personnelle de standards de la chanson française), “Smile” (Meilleur album Jazz de l’année aux Victoires du Jazz en 2003 et Django d’or), et l’album solo « Mirror ». Ce franco-américain n’a cessé au cours de sa carrière de nous enthousiasmer : par ses prestigieuses collaborations (Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves, Jimmy Scott, Charles Aznavour, Ry Cooder...), par sa musique minimaliste et énergique forgée avec le batteur Leon Parker et le bassiste Ugonna Okegwo – un trio considéré comme l’un des meilleurs trio de jazz des années 90… Et par cette intuition, cette ouverture à la découverte des futurs talents dans ses nombreux groupes. En Février 2012, Jacky Terrasson signe avec Universal Jazz France. Son premier disque « Gouache » sorti à l’Automne 2012est une célébration joyeuse de ses 20 ans de carrière. Il se produit régulièrement en solo et en trio dans les plus grands festivals de Jazz et dans les plus prestigieux festivals de piano. Il joue régulièrement en Asie (principalement au Japon, en Corée du Sud et en Chine), en Europe et aux États-Unis. Pour décrire son jeu, on cite à son égard Bud Powell pour sa vélocité soigneusement contrôlée, Ahmad Jamal pour son sens de la respiration mais aussi sa connaissance des compositeurs savants français (Ravel, Fauré, Debussy). Fondant sous ses doigts les inventions et les couleurs des plus grands pianistes d’hier et d’aujourd’hui, il a créé son propre style, tout en subtilité, fraîcheur, aisance et désir de réinventer, encore et toujours. Carte blanche jazz 22 Saint-Pierre des Cuisines 23 David BISMUTH – Lundi 8 septembre Sa rencontre avec Anne Queffélec fut déterminante, elle lui permettra d’intégrer le conservatoire de Nice à 10 ans. Catherine Collard lui fera profiter de ses toutes dernières années d’enseignement puis Brigitte Engerer de ses premières au CNSM de Paris, où il entre à quatorze ans ainsi que Monique Deschaussées, pédagogue et philosophe du piano, héritière en droite ligne d’Alfred Cortot. Son jeu lumineux et profond, où se conjuguent science de l’architecture et poésie du timbre, excelle tout particulièrement dans les pages de nos compatriotes. Mais pas n’importe lesquelles : d’un couplage inédit Franck/Fauré au non moins rare duo Debussy/Dukas, ce sont au disque des voies bien peu fréquentées qu’il a choisi d’arpenter ; avec pour fil d’Ariane l’exploration de l’écriture pianistique à travers des oeuvres savamment structurées, profondes, orchestrales, aux formes complexes héritées de l’âge baroque. D’où, pour faire mentir ceux qui rêvaient de lui coller une étiquette « made in France », un disque de Transcriptions de Bach au piano en 2009, suivi d’un retour à la période post-romantique avec la parution en 2010 d’un nouveau CD mettant en miroir Saint-Saëns et Rachmaninoff. Ce jeune trentenaire nourrit sa musique du plaisir des rencontres et expériences du quotidien tout autant qu’au contact du clavier. Plaisir encore que celui de partager : en musique de chambre naturellement, aux côtés de Laurent Korcia, Marina Chiche ou du Quatuor Psophos, lors de concerts-lectures aux côtés des comédiens Dominique Blanc ou Didier Sandre, avec les Polyphonies corses A Filetta pour des concerts thématiques, mais tout aussi volontiers en concerto, où l’Orchestre National du Capitole de Toulouse l’a invité à deux reprises. Mozart est à l’honneur lors de ses engagements sur les grandes scènes parisiennes : d’abord au Théâtre du Châtelet avec l’Orchestre National de France en 2009 (Triple Concerto de Mozart avec Bertrand Chamayou, Edna Stern, sous la direction d’Andris Nelsons), ou avec l’Orchestre de Paris à la Salle Pleyel en novembre 2010 pour le Double Concerto de Mozart avec Maria João Pires, sous la baguette de Jean-Christophe Spinosi. David Bismuth n’en confesse pas moins une prédilection pour les lieux intimes, où se noue et se joue un véritable échange avec le public. Derrière tout cela, se lit un art de jouer qui tient autant de l’art de vivre, et que sa complicité avec la grande Maria João Pires, au Centre d’Art de Belgais comme à la scène, n’a pu qu’attiser : une inspiratrice de plus à porter à son crédit, à laquelle il doit, plus encore qu’une leçon d’art, une grande leçon d’humanité. CHAMINADE RAVEL JAËLL DEBUSSY Poèmes provençales op.127 (ext.) Au Pays Dévasté op.155 Sonatine Blasphèmes (ext. Ce qu‘on entend dans l’Enfer) Pressentiments – Obsessions (ext. Ce qu’on entend dans le Purgatoire) Apaisement – Voix célestes (ext. Ce qu’on entend dans le Paradis) Pour les arpèges composés (ext. Études, Livre II) Suite pour le piano En partenariat avec la Fondation Bru Zane 24 David LIVELY – Lundi 15 septembre Pianiste français d’origine américaine, David Lively mène une carrière atypique. Des États-Unis où il a débuté ses études, à la France où il réside, il est lauréat de nombreux concours internationaux, dont le Concours Long-Thibaud (qui lui permit de rencontrer Claudio Arrau dont il devint un des rares élèves), Reine Elisabeth et Tchaïkovski où il a obtenu le Prix spécial pour la musique contemporaine. Exceptionnellement doué, il porte un grand intérêt aux compositeurs américains du XXe siècle tels Elliott Carter et Aaron Copland avec qui il étudia les œuvres majeures pour piano qu’il enregistra par la suite. Par ailleurs, il réussit à faire partager son enthousiasme pour deux immenses concertos méconnus qu’il gravera également : celui de Busoni et celui de Furtwängler, qu’il fut le premier à enregistrer dans sa version complète et définitive. On trouve également dans ce même répertoire son enregistrement des deux concertos de Joseph Marx dont Castelli romani, qui est également une première. David Lively consacre une importante partie de son activité à la musique de notre temps en réalisant, par exemple, la création européenne de Riverrun de Toru Takemitsu sous la direction de Kent Nagano, la création française de 90+ pour piano solo d’Elliott Carter, celle du trio Cendres de Kaija Saariaho et, plus récemment, la création mondiale du Concerto de chambre Cris de William Blank ainsi que le Double Concerto de Michael Travlos avec l’Orchestre de la Radio de Moscou, sous la baguette de Vladimir Fedosseyev. Le Concerto pour piano de William Blank, commande de l'Orchestre de la Suisse Romande, a été écrit à son intention. Son enregistrement sous la baguette de Pascal Rophé sortira en septembre 2015 pour le label Aeon. Très attaché par ailleurs au répertoire de chambre, David Lively vient d'enregistrer pour Cypres l'intégrale de l'oeuvre de musique de chambre de César Franck, avec Tatiana Samouil au violon, le Quatuor Malibran et les solistes de l’Orchestre du Théâtre de La Monnaie, enregistrement de quatre disques primé par la critique. Il a donné maints concerts avec les Quatuors Melos et Borodine, les violonistes Gil Shaham et Augustin Dumay, et les pianistes Martha Argerich, Eugene Istomin entre autres. Une maîtrise totale du clavier ainsi qu’une curiosité débordante lui permettent d’accéder aux répertoires allant de la musique de la Renaissance aux œuvres les plus récentes, et de faire face aux monuments du clavier tel L’Art de la Fugue de Jean-Sébastien Bach dans son intégralité. Parmi ses prochains engagements, citons le Concerto de Benoît Mernier de nouveau, cette fois avec l’Orchestre National de Montpellier-Languedoc Roussillon sous la baguette d’Ernest Martinez Izquierdo en février 2014. DELIBES GODARD DEBUSSY GODARD Scène du Bal, Six Airs de danse dans le style ancien Sonate Fantastique, op. 63 Suite Bergamasque 2ème sonate, op.94 En partenariat avec la Fondation Bru Zane 25 Nicolas STAVY – Lundi 22 septembre Nicolas Stavy est un musicien d’une sensibilité, d’une imagination, d’un lyrisme rare ! « Il impose un ton éminemment personnel, subjectif, dense et intimidant : une interprétation de l’extrême. » (Concertonet) Magnifique interprète du répertoire romantique, son disque Chopin, gravé chez Paraty, a été très chaleureusement salué par la presse : «Nicolas Stavy possède un talent purement vocal, qui est la clé indispensable pour ouvrir la porte du cœur de Chopin » (Le Monde de la musique). Il est également un artiste reconnu dans le répertoire classique suite à la version rarissime pour piano des Sept dernières paroles du Christ de Haydn enregistré chez Mandala. «… Nicolas Stavy montre là aussi une belle compréhension de l’univers du compositeur digne de celles d’un Luisada ou Brendel. » (Diapason). Ce musicien en perpétuelle soif de découverte se produit en musique de chambre avec des personnalités musicales telles que P. Messina, T. Vassiljeva, R. Pidoux, le quintette à vents de Paris, C. Tiberghien, M. Coppey, T. Papavrami, F. Masset, le Quatuor Atrium, le Quatuor Ébène, le Quatuor Psophos, le Quatuor Stamic… Par ailleurs, il a joué avec grand succès dans la pièce “Le pianiste“ de Wladyslaw Szpilman en alternance avec M. Rudy. Il participe également à des projets en compagnie de comédiens tels que Didier Sandre, Brigitte Fossey, François Castang…Tant en France qu’à l’étranger, le public est très sensible au jeu de cet artiste qui « fait chanter le piano magnifiquement » (La lettre du Musicien). Il se produit sur de prestigieuses scènes internationales telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, Festivals Chopin à Nohant et à Bagatelle, 92nd Street of New York... Et en soliste avec de grandes formations telles que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Symphonique de l’Utah à Salt Lake City, l’Orchestre Sinfonietta de Lausanne, l'Orchestre Philharmonique de Bucarest … Formé auprès de Gérard Frémy et de Christian Ivaldi au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a reçu les Premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre, il s’est perfectionné auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Genève où un 1er Prix avec distinction lui a été décerné. Il participe également aux master-classes de György Sebök.Nicolas Stavy est lauréat de plusieurs concours internationaux : Prix Spécial au Concours Chopin à Varsovie, deuxième Prix au Concours International de Genève, quatrième prix au Concours Gina Bachauer aux États-Unis, deuxième prix du Young Concert Artists de New York…Il est régulièrement invité lors d’émissions de radio et de télévisions françaises et étrangères : Arte, Mezzo, Planète, France Musique, Radio Classique, Suisse Romande… En 2009, il a enregistré un disque consacré à la compositrice française Hélène de Montgeroult, puis tout récemment un disque Brahms pour le label Hortus, récompensé par 4F de Télérama. Son dernier disque Lectures, consacré à Liszt est récompensé de **** Classica et sélectionné parmi les 3 meilleurs disques Liszt dans Télérama. MONTGEROULT BONIS JAËLL BACH / BRAHMS Étude 110 Étude 97 Sonate n°8 Méditation Romance sans parole La cathédrale blessée Jours pluvieux (extraits) Chaconne pour la main gauche en ré mineur, BWV 1004 En partenariat avec la Fondation Bru Zane 26 L’Escale 27 Shuman LI – Samedi 20 septembre Shuman Li est née dans une famille de musiciens et a commencé le piano dès sa plus tendre enfance. En 2000, elle réussit le concours d’entrée au Shenzhen Arts School. En 2001, elle gagne le 65ème Concours International de Piano pour adolescents (dans la catégorie Southwest District of Southern China) et l’année d’après, elle obtient le second prix au Hong Kong Asian-Cup Piano Competition. En 2005, Shuman Li gagne le premier prix au Guangdong District of Xing-Hai Cup Piano Competition. En 2006, elle entre au Conservatoire de Pékin et bénéficie de l’enseignement des professeurs Bao Huiqiao, Shi Shucheng et Shao Dan. Elle gagne de nombreuses récompenses durant sa formation. Depuis 2009, elle continue ses études avec le professeur Wu Ying au Conservatoire de Pékin. Elle a été invitée à jouer au Théâtre de la Cité Interdite dans le cadre de la série de concerts donnés en l’honneur de Liszt. En 2012, elle reçoit le premier prix de Pékin lors de l’Imola Summer Piano Academy and Festival en Chine. SCHUBERT SCHUBERT / LISZT SCHUMANN RAVEL Sonate n°22 en la majeur, D.959 La sérénade de Shakespeare Marguerite au rouet Le Roi des aulnes Kinderszenen op.15 Toccata op.7 La Valse 28 Halle aux Grains 29 Orchestre National du Capitole de Toulouse Direction : Tugan Sokhiev Piano : Behzod Abduraimov Jeudi 18 septembre Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT), après avoir été pendant 3 ans premier chef invité et conseiller musical de la formation toulousaine. Ses fonctions de directeur musical de l’ONCT se poursuivront jusqu’en août 2016. Sous son impulsion, l’orchestre a entamé en 2009 un processus de recrutement, et compte aujourd’hui 129 musiciens. Michel Plasson dirigea l’ONCT de 1968 à 2003. Il en est aujourd’hui le chef d’orchestre honoraire. Sous sa direction, la vocation symphonique de la phalange se développa considérablement. Il entreprit de nombreuses tournées à l’étranger et enregistra plus d’une soixantaine de disques avec EMI CLASSICS. L’orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts en région Midi-Pyrénées et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. Il est l’invité de nombreux festivals : Festival international George Enesco de Bucarest, Quincena musical de Saint-Sébastien, Chorégies d’Orange (Aïda de Verdi et deux concerts en juillet 2011)… Depuis plusieurs saisons, il est programmé à la Salle Pleyel à Paris où il donna trois concerts en 2012/2013. En janvier 2011, il s’est produit à l’Opéra Comique dans Les Fiançailles au couvent de Prokofiev, coproduit par le Théâtre du Capitole. Après le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Brésil et l’Amérique du Sud, en 2012/2013, a suivi une tournée au Japon, en Chine ainsi qu’une série de concerts au Musikverein de Vienne. En 2013/2014, ce fut deux tournées en Russie – Moscou et Saint-Petersbourg – puis l’Espagne avec sept concerts. L’ONCT connaît ainsi un rayonnement international important grâce à ses déplacements à l’étranger et à la mise en place des projets audiovisuels en partenariats avec de nombreux médias (Radio Classique, France musique, MediciTV, Mezzo). La discographie de Tugan Sokhiev avec l’ONCT comporte de nombreux enregistrements pour « Naïve Classique » qui ont obtenu un vif succès, parmi lesquels la Quatrième Symphonie de Tchaïkovski, les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski, les Danses Symphoniques de Rachmaninoff et Pierre et le Loup de Prokofiev. L’enregistrement de l’Ouverture Festive de Chostakovitch et la Cinquième Symphonie de Tchaïkovski, a reçu des critiques élogieuses et fait partie des "Choix" de Gramophone en matière d'enregistrement. Leur dernier CD/DVD, toujours chez Naïve Classique, avec L’Oiseau de Feu et Le Sacre du Printemps de Stravinsky est sorti au mois de Décembre 2012. Karol Beffa, compositeur en résidence de septembre 2006 à juin 2009, a composé trois partitions créées sous la baguette de Tugan Sokhiev. Depuis la saison 2010, l’ONCT collabore avec le compositeur Bruno Mantovani. TCHAÏKOVSKI RACHMANINOFF Concerto pour piano et orchestre n°1 en si bémol mineur, op.23 Symphonie n°2 en mi mineur, op.27 30 Aldo CICCOLINI – Mardi 23 septembre À plus de quatre-vingts ans, Aldo Ciccolini est l'un des rares grands maîtres du piano à courir inlassablement les routes de la carrière mondiale, fidèle en cela à l'allure d'une vie placée sous le signe du mouvement. Dans une famille originaire de Parme et de Sardaigne, c'est à Naples qu’il voit le jour et qu’il parfait ses études musicales (piano et direction d'orchestre). Il hérite, par professeur interposé, des enseignements de Ferrucio Busoni et Franz Liszt. Sa carrière d'enfant prodige n'entrave pas longtemps une exigence qui le mène à Paris pour gagner le concours Marguerite Long - Jacques Thibaud en 1949. Le succès foudroyant que la France réserve à Aldo Ciccolini libère sa passion pour la musique française, dont il devient le plus ardent défenseur à travers le monde (citons la première intégrale d’Érik Satie, qui fonde une vogue internationale, Ravel bien sûr et son intégrale Debussy). Au pupitre, Fürtwängler, Ansermet, Cluytens, Mitropoulos, Mûnch, Maazel, Kleiber, Prêtre, Martinon, Monteux, Plasson, et tant d'autres qui ont voulu se l’attacher, sans oublier Elizabeth Schwarzkopf à qui l’a lié une admiration très exclusive. Après plus de cent enregistrements pour EMI-Pathé Marconi et d'autres firmes discographiques, Aldo Ciccolini a contribué à faire connaître des œuvres mal connues (Déodat de Séverac, Massenet, Chabrier) ou injustement délaissées (Sonates de Schubert, de Scarlatti, Années de pèlerinage de Liszt, et des compositeurs espagnols). Il a également enregistré l'ensemble des sonates de Mozart. L'année 1990 a fêté la publication de sa nouvelle version des Harmonies Poétiques et Religieuses de Liszt, compositeur de prédilection, comme lui virtuose éblouissant et prophète des profondeurs. En 1992 paraissent tour à tour l’Intégrale Debussy, puis celle des sonates de Beethoven. Ses enregistrements dédiés respectivement à Janacek et Schumann en 2002, et à Chopin (Nocturnes) en 2003, sont couronnés par le Diapason d’Or. Celui consacré à l’Intégrale des Pièces Lyriques de Grieg s’est vu décerné le « Choc de l’année 2005 » du Monde de la musique. En 2012, il reçoit à Venise le prix « Una vita nella musicaArtur Rubinstein », l’équivalent d’un Nobel pour la musique, et le « Choc de l’année » du magazine Classica pour son disque Mozart & Clementi. Officier de la Légion d'Honneur, Commandeur de l'ordre National du Mérite, Commandeur des Arts et Lettres, titulaire de nombreuses distinctions, Aldo Ciccolini a choisi en signe de reconnaissance d'adopter la nationalité française en 1971. Il accepte, l'année suivante, la charge de professeur au CNSM de Paris, découvrant ainsi une vocation de pédagogue à laquelle il n'a jamais renoncé puisqu'il donne encore de nombreuses Master class en Italie. Ennemi de toute concession aux goûts du jour, insensible aux jeux de la médiatisation, Aldo Ciccolini envisage l’art musical comme un sacerdoce nécessaire au plaisir des auditeurs. L'originalité souvent visionnaire de son répertoire, l’alchimie de ses plus intimes recherches l'ont retenu longtemps de dévoiler son interprétation des plus grands compositeurs. Depuis plusieurs années, il se livre enfin au public et se révèle maintenant comme l'un des plus puissants messagers du génie de la Musique. BRAHMS GRIEG SCHUBERT Quatre ballades, op.10 Sonate en mi mineur, op.7 Sonate n°23 en si bémol majeur, D.960 31 Centre Régional de Documentation Pédagogique 32 Rétrospective des affiches du Festival Exposition des affiches du 3 au 30 septembre 2014 au CRDP (68 boulevard de Strasbourg – 31000 Toulouse) Vernissage le Lundi 15 septembre à 18h Rémi GENIET – Samedi 20 septembre Journée du patrimoine Ancien élève de Brigitte Engerer, Rémi Geniet (né en 1992) a brillamment remporté le 2ème Prix du Concours Reine Elisabeth en 2013. « Sidérant de maturité pianistique et musicale », écrivait Concertclassic au lendemain d’une compétition depuis laquelle le pianiste montpelliérain confirme sa place au premier rang de la nouvelle génération du piano français. Concert en extérieur (entrée par la cour, au 3 rue Roquelaine). En cas de pluie, annulation. BACH Partita n°4 en ré majeur, BWV 828 Caprice sur le départ de son frère bien-aimé, BWV 992 Toccata en do mineur, BWV 911 33 Les Abattoirs 34 Florent BOFFARD – Lundi 22 septembre Florent Boffard entre à l’âge de 12 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Yvonne Loriod où il obtient son Premier Prix de Piano. Les années suivantes, il se voit décerner les Premiers Prix de Musique de Chambre (classe de Geneviève Joy), d’harmonie, de contrepoint et d’accompagnement. Admis en cycle de perfectionnement dans la classe de Germaine Mounier, il obtient en 1982 le 1er Prix du Concours International de piano « Claude Kahn » à Paris puis, en 1983, le Concours International de Piano « Vianna da Motta » à Lisbonne, récompense qui lui permet de jouer sous la direction de Leon Fleisher. Soliste à l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a côtoyé les principaux compositeurs de notre temps et a effectué la création de pièces de Boulez, Donatoni, Ligeti… Sollicité en Angleterre, Allemagne, Autriche, Portugal, Italie, aux USA (New York et Washington), il s’est produit avec de nombreux orchestres dont l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre des Pays de la Loire, le Philharmonisches Orchester Freiburg… Et a joué sous la direction de Pierre Boulez, Simon Rattle, David Robertson… Présent sur la scène des plus grands festivals internationaux (Salzbourg, Berlin, Aldeburgh, Bath, Bastad, Bruxelles, Kuhmo, Aspen, La Roque d’Anthéron…), Florent Boffard a enregistré plusieurs disques parmi lesquels : les Structures pour deux pianos de Pierre Boulez avec Pierre-Laurent Aimard (DG), la Sequenza IV pour piano de Luciano Berio (DG) et la 2ème Sonate pour violon et piano de Bartok avec Isabelle Faust (Harmonia Mundi). Un disque consacré aux Etudes pour piano de Debussy et Bartok est également paru chez Harmonia Mundi. En 2001, la Fondation Forberg-Schneider (Münich) décerne à Florent Boffard son Prix Belmont pour son engagement dans la musique d’aujourd’hui. Sa première collaboration avec Mirare a lieu en avril 2013 avec la parution d’un disque-DVD consacré à « L’œuvre pour piano » de Schoenberg. Enregistrement récompensé par « 5 Diapasons » dès sa sortie, et noté « Editor Choice » par le magazine Gramophone en septembre 2013. 35 Cité de l’espace 36 Edouard FERLET – Vendredi 26 septembre Gratuit Inclassable et imprévisible, le pianiste de jazz et compositeur Edouard Ferlet développe avec élégance et raffinement un style tout à fait singulier depuis plus de 20 ans. Formé au conservatoire de Paris et au Berlklee College of music à Boston, Edouard FERLET se nourrit à la fois de la tradition et de l'expérimentation. Autour du piano il associe au Jazz les formes les plus variées, musique classique, théâtre, performances, lectures musicales. Il trouve son inspiration parmi les musiciens mais aussi dans des rencontres inattendues avec des auteurs, danseurs, peintres et plasticiens Nancy Huston, Fabrice Melquiot, Eric Fessenmeyer, Guy Oberson, Adalberto Maccarelli. En créant sa compagnie Melisse en 2005, Edouard FERLET se donne les moyens de réaliser ses projets les plus ambitieux nombreux partenaires, création et production de spectacle, grâce au soutient de enregistrement, édition. Le label Melisse (Distibution HM) accueil de nombreux artistes de la scène du jazz actuel, il est reconnu aujourd'hui comme un des labels les plus créatif et innovant de la scène du JAZZ actuel. À travers sa discographie Edouard Ferlet à su construire une identité forte et authentique. Depuis 1998, la collaboration avec Jean-Philippe Viret et Fabrice Moreau a été très importante. Avec 7 albums largement récompensés par la presse, en 2011 le trio se voit récompensé aux Victoires de la musique comme meilleure formation de l'année. En 2012 L'album "Think Bach" crée un véritable événement. Un disque qui marquera son temps auprès des mélomanes comme des musiciens. Une belle façon de nous montrer que le jazz et la musique improvisée n'a pas de frontière. Dans la continuité du projet "Think bach" Arièle Butaux a provoqué un DUO inattendue autour de la musique baroque et de l'improvisation, un face à face magique et intemporel avec Viloaine Cochard au Clavecin. Compositeur prolixe, Edouard Ferlet possède une capacité rare de transformer en or tout ce qu'il touche. Grâce à la qualité de ses expériences musicales et humaines, Edouard Ferlet est reconnu comme une personnalité affirmée du piano et une figure incontournable de la scène internationale. Edouard Ferlet apporte avec conviction sa passion de l'improvisation comme une certaine forme de pensée accompagnée d'un sens de l'écriture musicale dans ses formes les plus extravagantes. Métamorphoses Bach Treephones 37 Gregor Nikolai HILBE – DJ Drumer Gregor Nikolai Hilbe est issu d’une famille musicale bâloise (Suisse) aux traditions percussionnistes et cosmopolite, avec des racines Tchèques et une citoyenneté liechtensteinoise. À l’âge de 10 ans, il s’oriente vers la batterie et la percussion, jouant avec de nombreux groupes jusqu’à 18 ans, incluant ses 3 premiers CD / vinyles. Il vécut successivement en Autriche, à Paris puis à Londres avant de s’installer à Bâle où il travaille et développe de nouveaux arrangements musicaux, combinant l’acoustique et des instrumentations électroniques. Les différents langages à travers le monde sont une de ses inspirations pour rassembler la musique avec les images. Durant sa carrière, il s’est ainsi produit au Brésil à São Paulo et Rio de Janeiro, au Canada à Toronto et Montréal, en tournée en France avec Mark Murphy et Sheila Jordan, au Japon à Tokyo et Yokohama, en Corée du Sud ou en tournée dans 18 villes aux Etats-Unis. Son dernier album intitulé « BOWW tribal poetry: The Tree », est paru en 2010. Concert en co-production avec la Cité de l’espace dans le cadre de la nuit européenne des chercheurs organisé par l’Université de Toulouse 38 Axel ARNO – Artiste plasticien associé Axel Arno, né en 1953 sur les rives du Congo, réalise depuis 1988 ses propres images. Auparavant, il pratiquait le collage ou l’assemblage de divers matériaux et peinture sur bois. Plusieurs expositions rythment ce premier parcours de 1973 à 1988. En 1997 il présente une installation de six grands panneaux au Cloître des Jacobins sur le thème des “Méditations”. Cet ensemble d’images autour des fragments de la peinture classique propose un autre panorama pour rendre compte de la nature. De 1988 à 2002, Axel Arno réalise autour de trois périples en Orient et deux en Amérique du Sud, plusieurs séries d’empreintes photographiques à partir des murs rencontrés pour témoigner de la marque des âmes au-delà des codes d’atelier : il y aura “Longitudes”, “Latitudes” et “Traces”. Le parcours vidéo des Variations Golberg en 2000 et 2003 a pour objectif, en particulier dans le cadre du concert, de présenter des images silencieuses pour nous inviter une nouvelle pratique d’écoute. En 2003 il réalise pour le Festival de Samos “le Projet Pythagore”, mise en images de thématiques pythagoriciennes en douze grands formats. En 2004 et 2005 les séries Dyptiques et Triptyques ouvrent de nouvelles perspectives par le jeu de confrontations chromatiques. Elles sont exposées à Bordeaux en 2005 et à Nice en 2006. Axel Arno réalise trois séries photographiques consacrées au thème « le ciel peut-il attendre ? ». Deux expositions y sont consacrées à Aigues-Mortes en 2007 et à Puigcerda en 2008. À Pékin il présente en juin 2008 des grands formats où la “lumière” met en scène des abstractions du réel. En octobre 2008, à la galerie MR d’Angoulême est présentée une nouvelle série du « ciel peut-il attendre ? ». Depuis 2010, Axel Arno développe un projet de film sur des images nocturnes de Chine. En 2012, nait le projet d'une mise en images des compositions et variations d'Edouard Ferlet autour de Jean-Sébastien Bach. En 2013, Edouard Ferlet édite son CD « Think Back », unanimement salué par la critique, qui sera présenté sous la forme d'un DVD « Métamorphoses Bach » avec des images d'Axel Arno et la conception graphique de Maurice Salaün en septembre 2014. À l'occasion du 35ème anniversaire du Festival Piano aux Jacobins, Axel Arno a réalisé trente projets de vitraux - éventuellement destinés à l'Ensemble Conventuel des Jacobins - qui illustreront l'affiche et le programme du Festival. 39 Piano aux Jacobins en Chine 10 ème Festival du 9 au 25 mai 2014 Beijing - La Plantation 9 mai : Paul Lay Programme : carte blanche jazz 16 mai : Emmanuelle Swiercz Programme : Debussy – Chopin 23 mai : David Violi Programme : Séverac – Chopin – Schumann Beijing – Beijing Concert Hall 17 mai : Luis Fernando Pérez Programme : Albéniz – Soler – Granados – de Falla 18 Mai : Giovanni Mirabassi Programme : Carte blanche Jazz Guangzhou – Opéra House 11 mai : Emmanuelle Swiercz Programme : Debussy – Chopin 25 mai : David Violi Programme : Séverac – Chopin – Schumann Nankin – Zijin Theater 16 mai : Giovanni Mirabassi et l’Orchestre de la Province de Jiangsu Programme : Viva Verdi ! Shanghai – Oriental Art Center 15 mai : Luis Fernando Pérez Programme : Albéniz – Soler – Granados – de Falla Suzhou – Campus Auditorium 21 mai : David Violi Programme : Séverac – Chopin – Schumann 40 Historique des pianistes invités au Festival 2013 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Nelson Goerner Ingolf Wunder Kit Armstrong Karim Saïd Brosi Berezovsky Jonas Vitaud Nino Gvetadze Llyr Williams Betraice Rana David Fray David Violi Ismaël Margain Evgeni Bozhanov Luis Fernando Pérez Romain Descharmes Jonathan Biss Pascal Amoyel Richard Goode Benjamin Grosvenor Joaquin Achucarro Yaron Herman Sophia Domancich Alina Azario Geoffroy Couteau Gabriel Prokofiev 2012 • • • • • • • • • • • • • Sandro de Palma Henri Barda Anastasya Terenkova Nelson Goerner Duo Tal & Groethuysen Romain Descharmes Emmanuelle Swiercz Thomas Enhco Grégory Tchaidze Simone Dinnerstein Menahem Pressler Anne-Marie Mac Dermott Guillaume Coppola • • • • • • • • • • • • • • Guillaume Vincent Yuri Favorin Florence Cioccolani Vanessa Wagner Philippe Bianconi Alexander Krichel Nicholas Angelich Grégory Privat Edouard Ferlet Victoria Aja Dana Ciocarlie Elisabeth Leonskaja Alina Azario Baptiste Trotignon 2011 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Bertrand Chamayou Ieva Jokubaviciute Gabriele Carcano Dana Ciocarlie Boris Berezovsky Till Fellner David Theodor Schmidt Andrea Bacchetti Edouard Ferlet David Greilsammer Paul Lay Llyr Williams Dmitri Mayboroda Eduardo Fernandez Ronald Brautigam Stephen Kovacevich Nathalia Romanenko David Violi Hannes Minnaar Nino Gvetadze Alexandre Korsantya David Kadouch Luis Fernando Perez Yaron Hermann Tamara Stefanovich Menahem Pressler • Wilhem Latchoumia 2010 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Richard Goode Jean-François Heisser Geoffroy Couteau Bertrand Chamayou Elisabeth Leonskaja Lidija et Sanja Bizjak Arcadi Volodos Alexis Pivot Luis Fernando Perez Zhu Xiao Mei Yaara Tal & Andreas Groethuysen Sean Botkin Khatia Buniatishvili Varduhi Yeritsyan Shai Wosner Adam Laloum Toros Can David Kadouch Jorge Luis Prats Lorraine Desmarais Franck Avitabile Romain Descharmes 2009 • • • • • • • • • • • • • • • Leon Fleisher Franck Avitabile Philippe Léogé Ramin Bahrami Jean-Efflam Bavouzet Claire Désert Philippe Bianconi Till Fellner Nicholas Angelich Jacky Terrasson Simon Zaoui Dana Ciocarlie Nelson Freire Joaquín Achúcarro Martin Helmchen 41