Dossier de presse

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Dossier de presse
La Fondation BNP PARIBAS présente le 35e festival
Piano
Jacobins
Toulouse 3 › 30 sept. 2014
CONTACT PRESSE Opus 64 - Valérie Samuel & Charlotte Raffin
52, rue de l’Arbre Sec - 75001 Paris
Tél. : 01 40 26 77 94 - Fax : 01 40 26 44 98 - [email protected]
Sommaire
Edito
p.3
Calendrier des concerts
p.4
Programmation détaillée
Cloître des Jacobins
Saint-Pierre des Cuisines
L’Escale
Halle aux Grains
Centre Régional de Documentation Pédagogique
Les Abattoirs
Cité de l’espace
p.6
p.23
p.27
p.29
p.32
p.34
p.36
Artiste plasticien
p.39
Piano aux Jacobins en Chine
p.40
Historique des pianistes invités
p.41
Historique des commandes pour piano
p.45
Informations pratiques
p.46
Fondation BNP Paribas
p.48
Fondation Bru Zane
p.50
Partenaires
p.51
2
Edito
LE PIANO, TOUJOURS RENOUVELÉ
Célébrités et talents nouveaux : depuis sa création Piano aux Jacobins s’attache à
offrir un panorama aussi représentatif que possible de l’univers extraordinairement
riche et toujours renouvelé du piano.
Le Festival a contribué à révéler en France des artistes qui comptent aujourd’hui
parmi les plus réputés. La 35ème édition se montre plus que jamais fidèle à ce
penchant découvreur en accueillant de jeunes interprètes tels que Bezhod
Abduraimov, Inon Barnatan, Teo Gheorghiu, Sophie Pacini, Schuman Li et Rémi
Geniet.
Attaché à la mémoire de la tradition, au sens le plus noble du terme, Piano aux
Jacobins s’enorgueillit de recevoir deux légendes vivantes du clavier et deux amis du
Festival, Menahem Pressler et Aldo Ciccolini. Leur présence confère une dimension
particulière à un 35ème Festival qui s’enrichit en outre de la présence de Till Fellner,
Marc-André Hamelin, Philippe Bianconi, Yevgeny Sudbin, Denis Kozhukhin ou Jeremy
Denk.
La curiosité s’exprime aussi en matière de répertoire, dans le cadre de la série
organisée avec le Palazzetto Bru Zane à l’Auditorium St-Pierre des Cuisine, où David
Bismuth, Nicolas Stavy et David Lively donnent des récitals riches en œuvres
françaises méconnues.
Temps fort de la programmation, la soirée en partenariat avec l’Orchestre national
du Capitole associe Bezhod Abduraimov et Tugan Sokhiev dans un superbe
programme romantique russe.
Signalons deux créations : une nouvelle pièce de Bruno Mantovani, commandée
avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, sera donnée en création par Philippe
Bianconi, tandis qu’un concert à la Cité de l’Espace permettra de découvrir la vidéo
«Métamorphoses Bach » d’Axel Arno parallèlement aux variations sur Bach du
jazzman Edouard Ferlet.
Axel Arno est cette année l’artiste invité du Festival et présente, pour illustrer le livreprogramme, une série de vitraux inspirés par l’ensemble conventuel des Jacobins.
Cette édition de Piano aux Jacobins serait incomplète sans le jazz. Celui-ci est
brillamment représenté par trois pianistes français de réputation internationale,
Edouard Ferlet, Manuel Rocheman et Jacky Terrasson.
3
Calendrier des concerts
Cloître des Jacobins
Mercredi 3
20h00
Jeudi 4
20h00
Vendredi 5
20h00
Mardi 9
20h00
Mercredi 10
20h00
Jeudi 11
20h00
Vendredi 12
20h00
Mardi 16
20h00
Mercredi 17
20h00
Vendredi 19
20h00
Dimanche 21
16h00
Lundi 22
20h00
Mercredi 24
20h00
Jeudi 25
20h00
Samedi 27
20h00
Mardi 30
20h00
Menahem PRESSLER
ND – Schubert
Till FELLNER
Mozart – Bach – Haydn – Schumann
Jeremy DENK
Bach
Philippe BIANCONI
Chopin – Mantovani – Ravel
Teo GHEORGHIU
Mozart – Schubert / Liszt – Liszt
Sophie PACINI
Bach / Busoni – Schubert – Chopin – Schumann
Inon BARNATAN
Bach – Franck – Barber – Schubert
Marc-André HAMELIN
Haydn – Field – Debussy – Hamelin – Liszt
Xiao-Mei ZHU
Bach
Yevgeny SUDBIN
Scarlatti – Beethoven – Chopin – Scriabine – Prokofiev
Rémi GENIET
Bach
Shuman LI
Schubert – Schubert / Liszt – Schumann - Ravel
Behzod ABDURAIMOV
Chopin – Liszt – Debussy – Ravel
Denis KOZHUKHIN
Haydn – Brahms – Prokofiev
Manuel ROCHEMAN
Carte blanche jazz – Tribute to Bill Evans
Jacky TERRASSON
Carte Blanche Jazz
p.7
p.8
p.9
p.10
p.11
p.12
p.13
p.14
p.15
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p.18
p.19
p.20
p.21
p.22
4
Saint-Pierre des Cuisines
Lundi 8
20h00
Lundi 15
20h00
Lundi 22
20h00
David BISMUTH
Chaminade – Ravel – Jaëll - Debussy
David LIVELY
Delibes – Godard – Debussy
Nicolas STAVY
Montgeroult – Bonis – Jaëll – Bach / Brahms
p.24
Li SHUMAN
Schubert – Schubert / Liszt –Schumann – Ravel
p.28
p.25
p.26
L’Escale
Samedi 20
20h30
Halle aux Grains
Jeudi 18
20h00
Mardi 23
20h00
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Direction : Tugan SOKHIEV Piano : Behzod ABDURAIMOV
Tchaïkovski – Rachmaninoff
Aldo CICCOLINI
Brahms – Grieg – Schubert
p.30
p.31
Centre Régional de Documentation Pédagogique
Samedi 20
16h00
Rémi GENIET
Bach
p.33
Les Abattoirs
Lundi 22
20h00
Florent BOFFARD
Bach – Schoenberg
p.35
Cité de l’espace
Vendredi 26
21h00
Edouard FERLET / Gregor Nikolai HILBE
Métamorphoses Bach – Treephones
p.37
5
Cloître des Jacobins
6
Menahem PRESSLER - Mercredi 3 septembre
Né à Magdeburg, c’est en Israël, où il grandit, que Menahem Pressler
reçoit l'essentiel de sa formation.
Membre fondateur et pianiste du Beaux Arts Trio, il est considéré
comme l’un des plus remarquables musiciens, avec, à son actif, une
carrière de près de soixante-dix ans. Comme chambriste et comme
soliste, Menahem Pressler jouit d’une notoriété incontestée. Sa science
musicale et sa profonde connaissance du piano et du répertoire de
musique de chambre lui valent une reconnaissance totale.
La renommée internationale de Menahem Pressler commence après
l’obtention du premier prix de piano au Concours Debussy à San
Francisco en 1946, immédiatement suivie par ses débuts américains avec l’Orchestre de
Philadelphie sous la direction d’Eugène Ormandy. Depuis lors, les tournées s’enchaîneront
sans relâche, le conduisant aux quatre coins du monde.
En 1955, le Festival de musique de Berkshire voit les débuts du Beaux Arts Trio qui jouera sur
les scènes du monde entier jusqu’à sa dissolution au mois d’août 2009. Cette collaboration
établit très rapidement la réputation de Menahem Pressler comme l’un des plus talentueux
interprètes de musique de chambre. D’autres participations en musique de chambre
l’amènent à jouer avec les quatuors Ebène, Julliard, Emerson, Guarneri, Cleveland Quartet
ou l’American String Quartet.
Toujours en 1955, Menahem Pressler débute son enseignement de professeur à l’Université
d’Indiana, à Bloomington, où il enseigne toujours.
Le Beaux Arts Trio deviendra, au fil des ans, une formation légendaire, applaudie dans le
monde entier. Les enregistrements du Beaux Arts Trio pour Philips, qui incluent la quasitotalité de la littérature des trios avec piano, ont remporté de multiples distinctions décernées
par le monde musical qui viennent s’ajouter aux nombreuses récompenses que Menahem
Pressler reçoit à titre personnel.
Il donne des cours d’interprétation en Allemagne, en France, au Canada, en Argentine, au
Brésil. Il est juré des concours de Santander, Van Cliburn et Reine Elizabeth.
En mai 2000, Menahem Pressler est élu à l’Académie Américaine des Arts et Sciences. Le
gouvernement français l’a décoré du titre de Commandeur dans l'Ordre des Arts et Lettres et
le gouvernement allemand, qui l’a décoré de la Deutsche Bundesverdienstkreuz pour
l’ensemble de sa carrière, lui a donné au mois de septembre 2012 la citoyenneté allemande.
ND
SCHUBERT
Sonate n°23 en si bémol majeur, D.960
7
Till FELLNER - Jeudi 4 septembre
Till Fellner est né à Vienne, où il étudie au Conservatoire
avec Helene Sedo-Stadler, puis avec Alfred Brendel – dont il
a reçu d’après ses mots une inspiration musicale fondatrice –
Meira Farkas, Oleg Maisenberg et Claus-Christian Schuster.
Il est reconnu sur le plan international quand il remporte le
Premier Prix du prestigieux concours Clara Haskil en 1993 à
Vevey en Suisse. Depuis lors, Till Fellner est invité par les plus
prestigieux orchestres internationaux et se produit dans toutes les grandes salles de concert
et les festivals en Europe, aux États-Unis et au Japon.
En 2012, Till Fellner prend une année sabbatique afin d’étudier de nouveaux répertoires et
d’approfondir ses connaissances en composition, littérature et cinéma. Pendant cette période,
il écrit même un essai sur les films de Luis Buñuel.
Il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Vladimir
Ashkenazy… Au cours de ces dernières années, Till Fellner s’est dédié entièrement à deux
piliers du répertoire pour piano : l’intégrale des sonates de Beethoven et Le Clavier Bien
Tempéré de Bach qu’il a joué à New York, Washington, Tokyo, Londres, Paris et Vienne.
Dans le domaine de la musique de chambre, Till Fellner collabore régulièrement avec le
ténor anglais Mark Padmore. En tant que membre d’un trio avec Adrian Brendel et Lisa
Batiashvili, il a joué dernièrement au Festival de Salzburg et à la Schubertiade de
Schwarzenberg. Une part importante du répertoire de Till Fellner repose sur les classiques
viennois et dans le cercle de Liszt. Au cours des prochaines années, Till va se concentrer plus
particulièrement sur quatre compositeurs pour ses programmes solos : Bach, Haydn, Mozart
et Schumann. La musique contemporaine constitue cependant une part importante de son
répertoire, notamment les travaux d’Harrison Birtwistle ainsi que les concertos pour piano du
compositeur autrichien Thomas Larcher.
Till Fellner a enregistré de nombreux disques avec le label ECM dont le 1er Livre du Clavier
Bien Tempéré et les Partitas 2 & 3 des Inventions de J.S Bach, ainsi que les Concertos n°4 &
5 de Beethoven avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction de Kent
Nagano.
La saison 2013-2014 est marquée par une résidence artistique auprès de l’Orchestre
Symphonique de Bamberg avec lequel il apparaît de nombreuses fois. Les autres évènements
phares seront ses concerts avec, le Philharmonique de Munich sous la direction de Kent
Nagano, l’Orchestre Symphonique de Pittsburg sous la direction de Manfred Honeck et
l’Orchestre Symphonique de la NHK sous la direction de Sir Neville Marriner. D’autres
concerts sont également prévus en Malaisie, au Japon et aux Etats-Unis. Depuis l’automne
2013, Till Fellner dispense également des cours à un groupe d’étudiants à la Zurich
Hoschschule der Künste.
MOZART
BACH
HAYDN
SCHUMANN
Rondo en la mineur, KV511
Le Clavier bien tempéré (Livre II)
Sonate n°50 en ré majeur, Hob XVI/37
Davidsbundlertänze op.6
8
Jeremy DENK – Vendredi 5 septembre
Le pianiste Jeremy Denk, un des plus stimulants et fascinants
artistes américains, est lauréat des prix MacArthur en 2013,
Avery Fisher en 2014. Il a été nommé instrumentaliste de
l’année en 2014.
Il a joué comme soliste avec le Los Angeles Philharmonic, le
Philadelphia Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Boston,
Chicago, San Francisco et Londres. Il est régulièrement invité
à donner des récitals à New York, Washington, Boston, Philadelphie et à travers les ÉtatsUnis. L’année dernière, il est revenu jouer à Carnegie Hall et ainsi qu’au Wigmore Hall dans
le cadre d’une tournée dans 13 villes. Il a aussi réalisé une tournée avec l’Australian
Chamber Orchestra et joué les Concertos Brandebourgeois de Bach en une seule soirée avec
le Chamber Music Society of Lincoln Center. Il rejouera ces mêmes concertos l’année
prochaine, en tournée avec l’Académie de St. Martin-in-the-Fields. Ses prochains
engagements sont nombreux. Il reviendra au Wigmore Hall et fera ses débuts au
Concertgebouw à Amsterdam avec les Variations Goldberg, qu’il jouera également dans le
cadre de la saison Barbican au London Symphony Orchestra St. Luke’s, et à travers l’Europe
(Festival Piano aux Jacobins, Rheingau Musik Festival et Thüringer Bachwochen).
Pour coïncider avec la sortie de son second album chez Nonesuch Records, « Bach :
Goldberg Variations », Denk lance la saison 2013-2014 avec des interprétations de ces
variations à Boston, Chicago et Washington. L’album se hisse au premier rang du Billboard’s
Classical Chart et a figuré dans les listes du « Best of 2013 » établies par le New Yorker et le
New York Times.
Cet été, il se produit à nouveau au Tanglewood Festival pour interpréter les Variations
Goldberg, puis avec le Philadelphia Orchestra pour jouer le 1er Concerto pour piano de
Beethoven. Comme directeur musical du Ojai Music Festival 2014, Denk attend avec
impatience de monter sur scène et a écrit le livret pour l’opéra comique, « The Classical
Style », par le compositeur Steven Stucky, gagnant du prix Pulitzer.
Denk est connu pour son original et perspicace écriture sur la musique, ce dont Alex Ross fait
l’éloge pour son « esprit et sa sensibilité ». Ses articles sont apparus dans le New Yorker, le
New Republic, le Guardian. En 2012, Denk a fait ses débuts avec le label Nonesuch avec le
duo de nouveau et ancien chefs d’œuvres : la Sonate pour piano n°32 Op.111 de
Beethoven et les Études de György Ligeti. Cet album a été nommé comme étant un des
meilleurs de 2012 selon le New Yorker, la National Public Radio et le Washington Post, et la
version de la Sonate de Beethoven réalisée par Denk a été sélectionnée par la BBC Radio 3
(« Building a Library ») comme étant la meilleure version enregistrée au piano moderne.
Denk est depuis longtemps attaché à la musique du visionnaire américain Charles Ives, et son
enregistrement de la Sonate d’Ives pour deux pianos figure parmi les « meilleurs de
l’année » dans de nombreuses listes. Il enregistre le Concerto pour piano d’Henry Cowell
avec l’orchestre. Il entretient de bonnes relations avec de nombreux compositeurs vivants et a
actuellement plusieurs projets de commandes.
BACH
Variations Goldberg, BWV 988
9
Philippe BIANCONI – Mardi 9 septembre
Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années quatrevingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale et poursuit
son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout
tapage médiatique.
Au cours de ces dernières saisons, poursuivant toujours une carrière
active aux États-Unis, Philippe Bianconi a été invité par Piano aux
Jacobins pour donner au Théâtre des Champs-Elysées un récital
unanimement salué par une presse enthousiaste. Depuis 2008,
toujours avec Piano aux Jacobins, il a fait plusieurs tournées de récitals en Chine.
L’Australie, qui l’accueille fréquemment, a pu l’applaudir dans des Concertos de Prokofiev et de
Brahms avec les orchestres de Sydney et de Melbourne. L’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo
s’est attaché sa collaboration régulière avec notamment les Concertos de Schumann et Rachmaninoff.
En 2012, son enregistrement des Préludes de Debussy pour le label La Dolce Volta, a été salué avec
enthousiasme par la critique et a reçu un Diapason d’Or de l’Année, ainsi que le Grand prix de
l’Académie Charles Cros. Il a également été nommé dans la catégorie « meilleur enregistrement » aux
Victoires des la Musique Classique 2013. Un deuxième disque est sorti chez la Dolce Volta, consacré
cette fois à Chopin. Formé au Conservatoire de Nice par Madame Delbert-Février, puis à Paris sous
l'égide de Gaby Casadesus, Philippe Bianconi a ensuite approfondi sa connaissance des répertoires
allemand et russe à Freiburg-im-Breisgau auprès de Vitalij Margulis.
Premier Prix du Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade dès 1977 et du Concours
International Robert Casadesus à Cleveland en 1981, il remporte en 1985 la Médaille d'Argent du
Concours International Van Cliburn.Son premier grand récital au Carnegie Hall de New York en 1987
fut, alors, très acclamé. Dès lors, il s’est produit dans les salles les plus réputées, tant en Amérique
qu'en Europe ainsi qu’au Japon et en Australie. Philippe Bianconi a été l’invité d'orchestres prestigieux.
Il a joué sous la direction de chefs tels que Lorin Maazel, Kurt Masur… Philippe Bianconi participe
également à de nombreux festivals dont Piano aux Jacobins, la Roque d’Anthéron, Piano en Valois,
l’Esprit du Piano, le Festival de Prades, la Folle Journée de Nantes, le Festival de Menton, et le Festival
de Ravinia aux États-Unis. Passionné de musique de chambre, il a eu comme partenaires Jean-Pierre
Rampal, Janos Starker, Pierre Amoyal, Gary Hoffman, Tedi Papavrami, Xavier Phillips, le Quatuor
Sine Nomine, le Guarneri String Quartet, le Quatuor Parisii ou le Quatuor Talich.
De 1983 à 1990, Philippe Bianconi a connu une expérience exceptionnelle : Hermann Prey, au
sommet de son immense carrière, s’est attaché la collaboration du jeune pianiste. Ils ont donné
ensemble de nombreux concerts et ont gravé les trois grands cycles de Lieder de Schubert, La Belle
Meunière, Le Voyage d'Hiver, Le Chant du Cygne chez Denon.
En septembre 2013, Philippe Bianconi a été nommé directeur du Conservatoire Américain de
Fontainebleau. Cette institution, fondée en 1921, accueille chaque été au Château de Fontainebleau
de jeunes musiciens américains pour leur faire connaître la meilleure tradition française d'interprétation
et de composition. Philippe Bianconi succède notamment à Nadia Boulanger, qui a fait rayonner le
nom de Fontainebleau au XXe siècle, ainsi qu’à Philippe Entremont qui en était le directeur depuis
1994.
CHOPIN
MANTOVANI
RAVEL
1ère Ballade en sol mineur, op.23
2ème Ballade en fa majeur, op.38
3ème Ballade en la bémol majeur, op.47
4ème Ballade en fa mineur, op.52
Papillons
Commande de Piano Jacobins – création mondiale
Le Tombeau de Couperin
10
Teo GHEORGHIU – Mercredi 10 septembre
Cette saison, Teo Gheorghiu a été invité par le Musikkollegium
Winterthur pour le concert du Nouvel An à la Tonhalle de
Zürich, avec le Royal Philharmonic Orchestra au Royal Albert
Hall à Londres mais aussi avec l’Orquesta Sinfónica de Bilbao,
l’Orquesta Sinfónica del Principado de Asturias, en musique
de chambre au Meisterzyklus de Bern et en tournée en récitals
en Amérique du Sud et à Taïwan.
La saison dernière, Teo a été invité en récital au Festival de Lucerne, a fait ses débuts au
Louvre et au Dvorák Prague Festival. En concerto , il a joué avec le Tchaikovky Symphony
Orchestra de la radio de Moscou (avec Vladimir Fedoseyev) et l’Evergreen Symphony
Orchestra. Il a également enregistré le quintette de piano de Dvorák avec le quatuor Camina
de Sony. Récemment, Teo a joué avec les orchestres de Pittsburg, le Tokyo Symphony, le
Luzener Sinfonieorchester et l’Orchestra della Svizzera Italiana. Teo a été invité au Wigmore
Hall de Londres, au Barbican Center, au Festival de Verbier, au Festival MecklenburgVorpommern et travaille régulièrement en collaboration avec le quatuor Carmina.
Teo a fait ses débuts à la Tonhalle de Zürich en 2004 avec le Concerto de Schumann. Depuis
lors, il a joué les Concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Rachmaninoff et Bach, a travaillé
sous la direction de chefs d’orchestre tels que James Gaffigan Howard Griffiths, Arild
Remmereit, Justus Frantz, Christopher Warren-Green, Carolyn Kuan, Mario Venzago et Muai
Tang. En récital, il a joué à la Societa del Quartetto à Milan, Istanbul, Bad Kissingen, Bern,
Basel et Santiago. Son premier CD édité en avril 2009 par Deutsche Grammophon a été
enregistré avec le Musikkollegium Winterthur, sous la direction de Douglas Boys avec les
concertos de Beethoven et Schumann.
Né en 1992 à Zurich, Teo est élève à la Purcell School à Londres dès 2001, où il bénéficie
de l’enseignement de William Fong. Puis, il étudie au Curtis Institute avec Gary Graffman, et
continue actuellement sa formation à la Royal Academy of Music de Londres.
En 2004, il gagne le Premier Prix du San Marino International Piano Competition et l’année
suivante, le Premier Prix au Franz Liszt International Piano Competition à Weimar.
En plus de ses talents de pianiste, Teo est aussi acteur. En 2006, il a joué le rôle titre de
Fredi Murer dans le film « Vitus ». Racontant l’histoire d’un jeune prodige du piano, le film a
reçu de nombreuses récompenses et a permis à Teo de jouer aux festivals du film d’Istanbul,
Tribeca (New York) et Locarno.
MOZART
SCHUBERT / LISZT
LISZT
Sonate n°18 en ré majeur, KV. 576
Valse Caprice n°6 Soirée de Vienne
Première année de Pèlerinage, Suisse
11
Sophie PACINI – Jeudi 11 septembre
« Sophie Pacini se distingue par sa manière des plus
convaincantes de jouer de façon souveraine du piano
apportant, à partir de la valeur pure d’une partition,
virtuosité, curiosité et connaissances musicales approfondies.
Grâce à son talent exceptionnel de frappe et de phrasé, elle
obtient de son instrument des tonalités les plus différenciées,
ce qui donne des interprétations particulières admirables
faites de transparence lumineuse, d’intensité fascinante et de logique musicale pleine
d’allant », telle a été la raison invoquée par le jury en lui accordant le Förderpreis
Deutschlandfunk. De là, est sorti en 2012, un CD avec des oeuvres de Schumann et de Liszt.
Sophie Pacini est née à Munich en 1991. Elle a commencé à jouer du piano relativement tard,
à l’âge de six ans. Malgré tout, dès l’an 2000, elle donnait déjà son premier concert avec le
Concerto pour piano en ré majeur de Haydn. Au printemps 2012, elle a fait ses débuts au
Japon en interprétant au Suntory Hall le Concerto pour piano de Schumann avec l’Orchestre
Philharmonique de Tokyo. Par ailleurs, elle a été invitée en 2012 à participer pour la
première fois au festival de piano de la Ruhr et au festival de Schwetzingen.
Sophie Pacini a gagné de nombreux prix, dont le premier prix avec mention du concours
allemand de Jugend musiziert. En 2012 également, elle a obtenu le prix du jeune artiste du
festival Pietrasanta in concerto au cours duquel elle a interprété avec l’orchestre du Maggio
Musicale Firoentino, le Concerto Jeune homme de Mozart sous la direction de Michael
Guttman.
À l’automne 2013, dans le cadre de la série de concerts renommée Nouveaux Noms et
Jeunes, Sophie Pacini a fait ses débuts de soliste tant à Berlin qu’à Zurich, à la Tonhalle. Les
autres moments forts dans le calendrier de concerts de la pianiste pour la saison musicale
2013/14 furent par exemple de jouer avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne.
Lors de la saison musicale 2014/15, Sophie Pacini se produira entre autres avec l’Orchestre
Mozarteum′, fera ses débuts lors du Lucerne Festival et donnera, ensemble avec la
Philharmonie de Duisbourg, le Concerto pour piano n°4 de Beethoven.
Depuis 2013, la Mozart-Gesellschaft-Dortmund octroie à Sophie Pacini une bourse
d’encouragements.
BACH / BUSONI
SCHUBERT
CHOPIN
CHOPIN
SCHUMANN
Choral Wachet auf, ruft uns die Stimme
Sonate n°16 en la mineur, D.784
Nocturne en ré bémol majeur, op.27 n°2
Scherzo n°2 en si bémol mineur, op.31
Carnaval op.9
12
Inon BARNATAN – Vendredi 12 septembre
Un des plus excitants et fascinants artistes d’aujourd’hui, le pianiste
israélien Inon Barnatan, a récemment été nommé 1er Artiste en résidence
au New York Philharmonic. Il se produira de nombreuses fois avec
l’orchestre sur plusieurs saisons, commençant avec le Concerto en sol de
Ravel, avec Alan Gilbert, en 2014/2015.
Lors de la prochaine saison, I. Barnatan reviendra au Hollywood Bowl
avec le Los Angeles Philharmonic. Il fera ses débuts avec le Royal
Stockholm Philharmonic, l’Orchestre National de France et d’autres
orchestres. Il fera également ses débuts en récital solo au Celebrity
Series de Boston et à l’Harris Theater de Chicago, mais également dans
des prestigieux festivals européens tels que le Festival Chopin à Varsovie et le Festival Piano
aux Jacobins, notamment.
Inon Barnatan s’est produit avec un grand nombre d’ensembles parmi les plus estimés aux
États-Unis. Il a travaillé avec les plus éminents chefs d’orchestre. Son plus récent album,
célébrant les dernières œuvres de Schubert, a été distribué par Avie en septembre 2013. Il a
reçu des critiques élogieuses de la part de Gramophone et de BBC Music Magazine.
Son second album solo, « Darknesse Visible », sorti en 2012, a été nommé CD instrumental
de l’année par le BBC Music Magazine.
En plus de ses représentations américaines, I.Barnatan s’est produit en tant que soliste
partout en Europe, avec les meilleurs orchestres, dans les salles les plus prestigieuses. Aussi
recherché comme musicien de chambre, Inon Barnatan a été membre du Chamber Music
Society de Lincoln Center sur deux programmes de 2006 à 2009.
En 2008, il a reçu le prix Andrew Wolf Memorial à Rockport, récompensant tous les deux
ans, un pianiste exceptionnel pour sa contribution à la musique de chambre. Passionné de
musique contemporaine, Inon Barnatan interprète régulièrement des œuvres de compositeurs
vivants. En 2013/2014 et 2014/2015, il interprétera pour la première fois les pièces écrites
pour lui par Matthias Pintscher et Sebastian Currier, et commandées conjointement par le
Wigmore Hall, le Concertgebow et le Festival de Musique d’Aspen.
Né à Tel Aviv en 1979, Inon Barnatan a commencé à jouer du piano à l’âge de trois ans et,
il faisait ses débuts orchestraux à onze ans.
BACH
FRANCK
BARBER
SCHUBERT
Toccata en mi mineur, BWV 914
Prélude, Choral et Fugue
Sonate en mi bémol mineur, op.26
Sonate n°22 en la majeur, D.959
13
Marc-André HAMELIN – Mardi 16 septembre
La musicalité et la virtuosité de Marc-André Hamelin
apportent à ses interprétations, liberté originalité. MarcAndré Hamelin est un pianiste reconnu notamment pour ses
relectures des partitions mais aussi pour sa curiosité pour des
œuvres moins connues des 19è et 20è siècles.
Marc-André Hamelin est invité au : Celebrity Series de
Boston, San Francisco Performances, Wigmore Hall de Londres et à De Singel à Antwerp. Il
jouera en récital solo, en collaboration avec des artistes invités comme les quatuors Pacifica
et Takacs, le violoniste Anthony Marwood, le clarinettiste Martin Fröst et le pianiste
Emmanuel Ax. Il a récemment joué en première mondiale le Concerto pour piano de MarkAnthony Turnage avec le Rotterdam Philharmonic sous la direction de Yannick Nézet-Séguin.
Cette saison, il sera en récital à la Philharmonie de Berlin, à Carnegie Hall, au Kennedy
Center à Washington, au Théâtre des Champs Elysées à Paris et au Musikgebouw
d’Amsterdam. Ses récitals l’ont amené à faire ses débuts au BBC Proms avec un programme
dédié à Liszt, à jouer au Queen Elisabeth Hall à Londres, à Stuttgart, à Florence, Berlin et à
Moscou.
Marc-André Hamelin sera l’invité des plus grands orchestres : le New York Philharmonic avec
Sir Andrew Davis, le Chicago Symphony avec Bernard Labadie, le London Symphony avec
Osmo Vänska, l’Orchestre de la radio danoise avec Rafael Frühbeck de Burgos et
l’Orchestre Symphonique de Montréal, sous la direction de Kent Nagano, pour une tournée
en Europe.
Marc-André Hamelin est un artiste Hyperion Records. Ses derniers enregistrements sont
consacrés aux Concertos de Haydn avec Les Violons du Roy et Bernard Labadie, et aux
oeuvres tardives pour piano de Busoni. Ses autres actualités discographiques sont : un triple
disques des Sonates de Haydn, un disque solo d’oeuvres de Liszt, un disque avec ses propres
compositions qui a reçu une nomination au Grammy en 2010 (sa 9ème) ainsi que le premier
prix de la German Record Critic’s Association. Les Études d’Hamelin sont publiées aux
éditions Peters. Sa discographie couvre des œuvres de maîtres comme Chopin, Liszt,
Rachmaninoff et Schumann, mais aussi des compositeurs injustement négligés comme Alkan,
Godowsky et Medtner.
Résidant à Boston, Marc-André Hamelin a reçu de la German Record Critic’s Association un
prix pour l’ensemble de sa carrière ; il est officier de l’Ordre du Canada, Chevalier de
l’Ordre du Québec et membre de la Royal Society of Canada.
HAYDN
FIELD
DEBUSSY
HAMELIN
LISZT
LISZT
Sonate n°55 en si bémol majeur, Hob XVI/41
Andante inédit en mi bémol majeur
Images (Livre I)
Variations sur un thème de Paganini
Harmonies poétiques et religieuses (ext.)
Deuxième année de Pèlerinage, Venezia e Napoli
14
ZHU Xiao-Mei – Mercredi 17 septembre
Zhu Xiao-Mei occupe une place résolument à part dans le monde
musical d’aujourd’hui. Volontairement rare sur scène, elle ne s’y
produit que pour jouer des œuvres exigeantes, des « montagnes de
l’âme », qu’elle juge essentielles et qu’elle a longuement mûries,
portant la musique auprès des publics les plus divers dans des lieux qui
lui parlent et où elle aime jouer. Mais si les plus grandes salles et les
plus grands festivals l’accueillent aujourd’hui, du Théâtre des ChampsElysées au Théâtre Colon de Buenos Aires, du Festival de La Roque
d’Anthéron au Festival du Schleswig-Holstein, même si elle joue avec
les orchestres les plus prestigieux comme l’English Chamber Orchestra,
le Sinfonia Varsovia,…et se produit partout en Europe, en Asie et en
Amérique, sa carrière a bien failli ne jamais voir le jour.
Née à Shanghai, initiée à la musique par sa mère dès son plus jeune âge, à huit ans déjà,
elle joue à la radio et à la télévision. À dix ans, elle entre au Conservatoire de Pékin où elle
commence de brillantes études, interrompues par les années de la Révolution Culturelle.
Pendant cinq années, elle est envoyée dans un camp de rééducation aux frontières de la
Mongolie Intérieure, où, grâce à des complicités, elle finit par pouvoir travailler son piano.
De retour à Pékin, elle achève ses études au Conservatoire et quitte la Chine aux premiers
signes d’ouverture du régime. En 1980, elle émigre aux États-Unis, puis, en 1985, à Paris où
elle choisit de se fixer. Ce n’est qu’alors, de manière tardive et sans aucun soutien
médiatique, que la carrière de ZHU Xiao-Mei prend son essor, à contre-courant de toutes les
modes et toutes les tendances, preuve inouïe de l’adage confucéen selon lequel « la vie
commence à quarante ans ». Elle donne des concerts dans le monde entier, autour d’un
répertoire qu’elle limite à quelques compositeurs chéris par-dessus tout : Scarlatti, Haydn,
Mozart, Beethoven, Schubert et Schumann. Avec, au centre, Bach et ses grands cycles : le
Clavier bien tempéré, les Partitas, les Variations Goldberg, l’œuvre à laquelle elle a attaché
son nom et qu’elle a donnée plus de deux cents fois en récital et l’Art de la fugue.
Son autobiographie La rivière et son secret est parue aux Editions Robert Laffont en octobre
2007 (Grand Prix des Muses 2008) et a été traduite depuis en plusieurs langues (traduction
anglaise chez amazoncrossing sous le titre : « The Secret Piano »). ZHU Xiao-Mei est
régulièrement invitée comme membre du jury de grands concours internationaux (Clara
Haskil, Long-Thibaud,...). Elle enseigne également au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris.
BACH
L’Art de la fugue
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Yevgeny SUDBIN – Jeudi 19 septembre
Le Daily Telegraph a écrit récemment : « Yevgeny Sudbin peut d'ores
et déjà être considéré comme l'un des plus grands pianistes du XXIe
siècle ». Né à Saint-Pétersbourg en 1980, il montre très tôt des
aptitudes exceptionnelles pour le piano. Entré au Conservatoire de sa
ville natale en 1987, Yevgeny Sudbin part étudier à Berlin en 1990,
puis à Londres, à la Royal Academy of Music auprès de Christopher
Elton. Il y vit depuis 1997.
Sudbin fait de nombreuses tournées et reçoit d’excellentes critiques de
ses concerts et récitals. Ses enregistrements ont également été très bien
accueillis par la critique.
Aux États-Unis, il s’est produit avec de nombreux orchestres, tout
comme en Europe. Il a travaillé avec des chefs réputés comme Yan Pascal Tortelier, Osmo
Vänskä, Vladimir Ashkenazy, Tugan Sokhiev, Ilan Volkov et Neeme Järvi.
Sudbin a joué également dans de nombreuses salles de concert prestigieuses.
Il s’est produit lors de grands festivals de musique, tels le Festival Mostly Mozart de New
York, le festival d’Aspen, La Roque d’Anthéron et le Festival de Verbier en Suisse.
Yevgeny Sudbin enregistre exclusivement sous le label suédois BIS Records. Il livre
notamment quatre récitals très acclamés de Haydn, Scarlatti, Rachmaninoff et Scriabine, ainsi
que des enregistrements très remarqués de concertos de Tchaïkovski (n°1), Medtner (n°1 et
2) et Rachmaninoff (n°4 dans sa version originale de 1926). Tous ses CD ont obtenu
d’importantes distinctions. Son dernier CD est le 24ème Concerto de Mozart couplé avec le
3ème Concerto de Beethoven, sous la baguette d’Osmo Vänskä et avec l’Orchestre du
Minnesota.
Yevgeny est né en 1980 à Saint-Pétersbourg et commence la musique au conservatoire de
cette même ville dans la classe de Lyubov Pevsner à l’âge de 5 ans. Il émigre avec sa famille
en 1990 en Allemagne où il continue ses études musicales à la Hanns Eisler Musikhochschule
auprès de Galina Ivanzova. En 1997, Yevgeny a déménagé à Londres, où il est actuellement
résident, et a poursuivi son cursus à la Purcell School et à la Royale Academy of Music où il
a obtenu son Bachelor et son Master degree dans la classe de Christopher Elton.
SCARLATTI
BEETHOVEN
CHOPIN
CHOPIN
SCRIABINE
PROKOFIEV
Sonate en ré mineur, K. 213
Sonate en ré mineur, K. 141
Six bagatelles, op.126
Nocturne n°7 en do dièse mineur, op.27 n°1
Mazurka n°17 en si bémol mineur, op.24 n°4
Mazurka en mi mineur, op.25 n°3
Sonate n°7 en si bémol majeur, op.83
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Rémi GENIET – Dimanche 21 septembre
Journée du patrimoine
Rémi Geniet, marqué par les dernières années d’enseignement de
la très regrettée Brigitte Engerer, remporte à 20 ans le 2e prix du
prestigieux Concours International Elisabeth de Belgique en
2013.
Étudiant en parallèle au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris et à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot
dans la classe de Rena Shereshevskaya, il obtient en 2011 le
Diplôme Supérieur de Concertiste à l’unanimité et avec les
félicitations du jury. Il travaille également avec Evgeni Koroliov à
la Hochschule de Hambourg.
Il étudie en outre la direction d’orchestre avec George Pehlivanian, la polyphonie de la
Renaissance avec Olivier Trachier et la musique de chambre dans les classes de Marc
Coppey, Michel Moraguès et Pierre-Laurent Aimard, en particulier avec le clarinettiste
Raphaël Sévère et le pianiste Ismaël Margain. Rémi a bénéficié de master-classes avec Vera
Gornostayeva, Tatyana Pikayzen, François-René Duchâble et Giovanni Bellucci.
Durant la saison 2013-2014, Rémi Geniet fait ses débuts au Carnegie Hall (Zankel Hall) et
donne des concerts avec d’importantes phalanges orchestrales. Il est invité à la Roque
d’Anthéron, au festival Pianoscope, à la Folle Journée de Nantes, à la Folle Journée du
Japon et au Festival de Radio France. Il se produit en outre régulièrement en duo avec le
violoncelliste Henri Demarquette.
À ce jour, c’est le plus jeune lauréat du Concours International Beethoven de Bonn (3ème prix
lors de l’édition 2011). En 2011 toujours, il remporte le 1er prix au Piano Interlaken Classics
de Bern. Il est lauréat de nombreux autres concours, en particulier du Concours International
Horowitz de Kiev avec le prix spécial d'interprétation Vladimir Horowitz.
Rémi s’est produit avec le Royal Flemish Philharmonic, l’Orchestre Philharmonique du
Luxembourg, l’Orchestre National Symphonique d'Ukraine, l’Orchestre Beethoven de Bonn,
l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, l’Orchestre
National d'Ile de France, l’Orchestre de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur, sous la
direction de chefs tels que d’Emmanuel Krivine, Edo de Waart…
Il a participé à de nombreux festivals: Saint-Petersburg Arts Square International Winter
Festival, Festival Vladimir Spivakov à Colmar, Les Pianos Folies du Touquet, Lisztomanias,
Piano en Valois, Festival Bach de Toul, festival Euriade aux Pays-Bas, festival Interlaken
Classics en Suisse, festivals Juillet Musical d’Aulne et Eté Mosan en Belgique et Festival Bach
de Montréal. Il a été invité au salon Musicora 2012, à l’Auditorium du Louvre et a
également donné des récitals à Vienne, Moscou, en Allemagne, en Italie et en Pologne. Rémi
bénéficie du soutien de la Fondation d’entreprise Safran pour la musique.
BACH
Partita n°4 en ré majeur, BWV 828
Caprice sur le départ de son frère bien-aimé, BWV 992
Toccata en do mineur, BWV 911
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Shuman LI – Lundi 22 septembre
Shuman Li est née dans une famille de musiciens et a commencé le piano
dès sa plus tendre enfance. En 2000, elle réussit le concours d’entrée au
Shenzhen Arts School. En 2001, elle gagne le 65ème Concours
International de Piano pour adolescents (dans la catégorie Southwest
District of Southern China) et l’année d’après, elle obtient le second prix
au Hong Kong Asian-Cup Piano Competition. En 2005, Shuman Li
gagne le premier prix au Guangdong District of Xing-Hai Cup Piano
Competition.
En 2006, elle entre au Conservatoire de Pékin et bénéficie de l’enseignement des professeurs
Bao Huiqiao, Shi Shucheng et Shao Dan. Elle gagne de nombreuses récompenses durant sa
formation.
Depuis 2009, elle continue ses études avec le professeur Wu Ying au Conservatoire de Pékin.
Elle a été invitée à jouer au Théâtre de la Cité Interdite dans le cadre de la série de concerts
donnés en l’honneur de Liszt. En 2012, elle reçoit le premier prix de Pékin lors de l’Imola
Summer Piano Academy and Festival en Chine.
SCHUBERT
SCHUBERT / LISZT
SCHUMANN
RAVEL
Sonate n°22 en la majeur, D.959
La sérénade de Shakespeare
Marguerite au rouet
Le Roi des aulnes
Kinderszenen op.15
Toccata op.7
La Valse
Concert au bénéfice de l’association Entendre le M onde
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Behzod ABDURAIMOV– Mercredi 24 septembre
Behzod Abduraimov s’est rapidement imposé comme l’un des pianistes
majeurs de sa génération, grâce à ses performaces fascinantes.
Il a déjà travaillé avec de nombreux chefs d’orchestre comme Vladimir
Ashkenazy, Valery Gergiev, Vasily Petrenko, Charles Dutoit, Vladimir
Jurowski, David Zinman.
Au printemps 2014, il fait ses débuts avec le Boston Symphony
Orchestra sous la direction de Lorin Maazel, débuts qui seront suivis
par une tournée en Chine. En Amérique du Nord, il a également été
ré-invité au Kansas City Symphony ainsi que dans la série de récitals
de Vancouver. Il fait aussi ses débuts dans la série de concerts de
l’Université de Princeton et a récemment travaillé avec les orchestres
Symphonique d’Indianapolis, Atlanta, Ottawa et a donné un récital au Ravinia Festival.
En Europe, Behzod Abduraimov sera en résidence avec l’Orchestre Philharmonique des PaysBas (Marc Albrecht) et sera prochainement invité par le Czech Philharmonic, le London
Philharmonic, l’Orchestre du Mariinsky, et le Real Filharmonia de Galicia sous la direction de
Paul Daniel. À la suite de ses débuts triomphants au Wigmore Hall à Londres, Abduraimov y
sera invité de manière régulière au cours des prochaines saisons et il retournera également à
La Societa dei Concerti à Milan (il fera le concert d’ouverture de leur saison) et fera ses
débuts au Louvre, Piano aux Jacobins, au Théâtre Mariinsky, et ce en plus de nombreux
autres récitals en Italie et en Espagne.
Dans la saison, Behzod Abduraimov retournera au Japon pour faire cette fois ses débuts
avec le NHK (il avait fait ses débuts japonais avec le Tokyo Symphony Orchestra en 2012).
Ses récents engagements sont : La Roque d’Anthéron, le Festival de Radio-France et de
Montpellier, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, l’Académie Santa Cecilia, Tivoli
Concert Orchestra, Royal Philharmonic Orchestra, Sydney Symphony, l’Orchestre de
chambre de Lausanne (avec le soutien de la Fondation Orpheum) et l’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo.
Bezhod Abduraimov a reçu les récompenses Choc de Classica et Diapason Découverte pour
son CD, édité par Decca Classics en 2012. Cette saison verra la sortie de son premier disque
en concerto avec l’Orchestre Symphonique de la RAI sous la direction de Juraj Valčuha. À
l’âge de 18 ans, Behzod gagne le Concours International de Piano de Londres avec son
interprétation du Concerto n°3 pour piano de Prokofiev.
Behzod Abduraimov est né à Tachkent en 1990 et commence le piano à l’âge de 5 ans. Il fut
l’élève de Tamara Popovich à Tachkent (Uspensky State Central Lyceum) et il étudie
actuellement à Kansas City avec Stanislav Loudenitch
CHOPIN
LISZT
DEBUSSY
RAVEL
1ère Ballade en sol mineur, op.23
4ème Ballade en fa mineur, op.52
Harmonies poétiques et religieuses (ext.)
Children’s corner
Gaspard de la nuit
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Denis KOZHUKHIN – Jeudi 25 septembre
Il s'est révélé sur la scène internationale en
remportant, à l'âge de 23 ans, le Premier Prix de l'édition
2010 du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles. Il s'est
rapidement forgé une solide réputation et est déjà apparu à
l'affiche de nombre des plus prestigieux festivals et salles de
concert. Il s'est notamment produit au Festival de Verbier, à
Lugano, au Festival de Piano de la Ruhr, au Festival de
Musique du Rheingau, au Festival International de Musique de Chambre de Jérusalem et au
Festival International de Santander. Les plus grandes salles du monde l’ont déjà accueilli.
Au cours de la saison 2013/14, Denis Kozhukhin donne de nombreux concerts notamment
avec l'Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort (Marin Alsop), l'Orchestre
Philharmonia (Iouri Temirkanov), l'Orchestre Philharmonique d'Oslo (Jakub Hrusa),
l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (Kristjan Järvi), l'Orchestre Symphonique
Écossais de la BBC (Thomas Dausgaard) et l'Orchestre National de Belgique (Andreï
Boreïko). En février 2014, il a été également soliste de la tournée aux États-Unis de
l'Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg dirigé par Iouri Temirkanov, avec un concert
au Carnegie Hall. En 2014/15 Kozhukhin fera ses débuts notamment avec le Chicago
Symphony Orchestra, l'Orchestre de Philadelphie, Houston Symphony Orchestra, BBC
Symphony Orchestra et Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo. Il visitera également
la Chine avec le BBC Scottish Symphony Orchestra. En récital, Denis Kozhukhin fera ses
débuts au Concertgebouw (série des Master Pianists), puis à la Tonhalle, au Wigmore Hall,
au Théâtre du Mariinsky (International Piano Festival), au Festival Mecklenburg-Vorpommern
et au Festival Dvorak à Prague. Après la sortie de son premier enregistrement des Sonates
pour piano n° 6, 7 et 8 de Prokofiev (Onyx Classics), Denis Kozhukhin est revenu au Japon
au printemps 2013 au Musashino Hall pour y interpréter le cycle complet de ces sonates de
guerre de Prokofiev. Né en 1986 à Nijni Novgorod, dans une famille de musiciens, Denis
Kozhukhin a commencé le piano à quatre ans avec sa mère. Il est ensuite élève à l'École de
Musique Balakirev où il a pour professeur Natalia Fish. De 2000 à 2007, il poursuit ses
études à l'École de Musique de la Reine Sofía à Madrid avec Dimitri Bashkirov et Claudio
Martinez-Mehner. Diplômé à l'issue de ses études, il est désigné meilleur étudiant de sa
promotion. Son ensemble, le Cervantes Trio, est nommé à deux reprises, meilleur ensemble
de chambre. Invité à poursuivre sa formation à l’Académie de Piano du Lac de Côme, il
bénéficie des cours entre autres, de Fou Ts’ong, Peter Frankl, Boris Berman, Charles Rosen,
Andreas Staier… Il parachève ensuite ses études avec Kirill Gerstein à Stuttgart.
Chambriste dans l'âme, Denis Kozhukhin a collaboré avec Leonidas Kavakos, Renaud et
Gautier Capuçon, Julian Rachlin, le Jerusalem Quartet, le Pavel Haas Quartet, Radovan
Vlatkovic, Jörg Widmann ou encore Alisa Weilerstein. Denis Kozhukhin reçoit la nationalité
belge en 2013 par décision du Parlement National de Belgique.
HAYDN
BRAHMS
HAYDN
PROKOFIEV
Sonate n°39 en ré majeur, Hob XVI/24
Fantaisies op.116
Sonate n°47 en si mineur, Hob XVI/32
Sonate n°8 en si bémol majeur, op.84
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Manuel ROCHEMAN – Samedi 27 septembre
Pianiste doué, longtemps considéré comme le « dauphin » de
Martial Solal, Manuel Rocheman se distingue par une
évidente virtuosité et un sens aigu de l'harmonie qui en font
un pianiste raffiné particulièrement à son aise dans le cadre
d'un trio. Issu d'une famille musicienne, formé au CNR de
Paris où il étudie auprès de Alberto Neuman, il découvre le
jazz grâce à un disque d'Oscar Peterson dont il revendique
l'influence ainsi que Phineas Newborn et Martial Solal avec
lequel, à partir de 1980, il parfait un apprentissage du jazz
entamé auprès de Michel Sardaby.
Ayant formé son premier trio en 1983, fraîchement diplômé,
il se présente l'année suivante au Concours national de jazz de La Défense où il remporte un
premier prix de soliste. Peu après, il joue en public des pièces que Solal et lui ont composées.
Forte de ce parrainage – et du prix que le pianiste reçoit en 1989 à l'issue du premier
concours Martial Solal– la carrière de Manuel Rocheman prend alors une véritable
dimension professionnelle.
Entre 1990 et 2000, le musicien signe cinq albums, tous en trio, avec des sections rythmiques
différentes : l'un des plus remarqués le présente avec le contrebassiste George Mraz et le
batteur Al Foster. De l'influence de Martial Solal, dont il a été le seul « élève », et qui
demeure perceptible à son goût du trait et de la variation, Manuel Rocheman parle en ces
termes : « Martial m'a ouvert les portes de l'harmonie. Il m'a appris l'exigence, la volonté du
renouvellement permanent, l'art de la surprise et beaucoup d'autres choses». Outre des
compositions personnelles, il s'applique de plus en plus fréquemment à l'interprétation de
standards en ayant le soin d'en proposer des versions renouvelées : «L'intérêt n'est pas le
standard en lui-même mais ce qu'on en fait en triturant les grilles harmoniques, en transposant
les tonalités », explique-t-il.
Manuel Rocheman a manifesté son talent de compositeur au fil de ses albums, notamment
ceux enregistrés à New York en compagnie de deux géants, le contrebassiste George Mraz
et le batteur Al Foster, ainsi que Scott Colley et Antonio Sanchez avec lesquels il enregistre
«Cactus Dance » en 2007. Pour son album « The Touch Of Your Lips » - Tribute to Bill Evans
paru en 2010 chez Naïve, Manuel déclare : « La musique de Bill Evans m'a toujours
accompagnée et inspirée, j'ai voulu rendre hommage à ce fabuleux musicien en apportant
ma touche personnelle avec un projet longuement mûri. Je rends cet hommage avec sérénité
non pas en cherchant à le copier ou à l'imiter, mais en restituant toute la musique qu'il a fait
naître en moi depuis longtemps et qui a maintenant mûrie. »
Son dernier album "Café & Alegria" a été enregistré au Brésil avec le mythique guitariste et
compositeur, Toninho Horta.
Carte blanche Jazz – Tribute to Bill Evans
Concert étudiant en partenariat avec le PRES
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Jacky TERRASSON – Mardi 30 septembre
Jacky Terrasson, le plus voyageur des pianistes de jazz,
est “un pianiste du bonheur” (Telerama). Il fait partie de ces
musiciens jubilatoires, capables de transporter son public vers
l’euphorie.
Né à Berlin en 1965, d’une mère américaine et d’un père
français, il grandit à Paris. Il débute le piano à l’âge de 5 ans
et après des études de piano classiques au Lycée, il étudie le
jazz notamment avec Jeff Gardner. Sa rencontre avec Francis Paudras (dont le film «Round
Midnight» raconte son émouvante rencontre avec Bud Powell) constituera une étape
importante dans son parcours initiatique du jazz. Jacky part alors aux États-Unis pour le
Berklee College Of Music. En 1993, Il remporte le prestigieux concours Thelonious Monk et
part en tournée avec Betty Carter. Il décide d’habiter à New York où il réside encore
aujourd’hui.
Un an exactement après son triomphe au concours Thelonious Monk, Jacky Terrasson est
présenté dans le New York Times magazine comme “l’un des trente artistes susceptibles de
changer la culture américaine dans les trente prochaines années” et signe avec le prestigieux
label Blue Note.
Il réalise ces trois premiers disques en trio pour le label Blue Note (Jacky Terrasson, Reach,
Alive). Puis il s’adonne à plusieurs collaborations: « Rendez-vous » avec Cassandra Wilson,
«What it is » au côté de Michael Brecker et Mino Cinelu. À partir de 2001, il enregistre pour
le label Blue Note : « À Paris » interprétation personnelle de standards de la chanson
française), “Smile” (Meilleur album Jazz de l’année aux Victoires du Jazz en 2003 et
Django d’or), et l’album solo « Mirror ».
Ce franco-américain n’a cessé au cours de sa carrière de nous enthousiasmer : par ses
prestigieuses collaborations (Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves, Jimmy Scott, Charles
Aznavour, Ry Cooder...), par sa musique minimaliste et énergique forgée avec le batteur
Leon Parker et le bassiste Ugonna Okegwo – un trio considéré comme l’un des meilleurs trio
de jazz des années 90… Et par cette intuition, cette ouverture à la découverte des futurs
talents dans ses nombreux groupes. En Février 2012, Jacky Terrasson signe avec Universal
Jazz France. Son premier disque « Gouache » sorti à l’Automne 2012est une célébration
joyeuse de ses 20 ans de carrière.
Il se produit régulièrement en solo et en trio dans les plus grands festivals de Jazz et dans les
plus prestigieux festivals de piano. Il joue régulièrement en Asie (principalement au Japon, en
Corée du Sud et en Chine), en Europe et aux États-Unis.
Pour décrire son jeu, on cite à son égard Bud Powell pour sa vélocité soigneusement
contrôlée, Ahmad Jamal pour son sens de la respiration mais aussi sa connaissance des
compositeurs savants français (Ravel, Fauré, Debussy). Fondant sous ses doigts les inventions
et les couleurs des plus grands pianistes d’hier et d’aujourd’hui, il a créé son propre style,
tout en subtilité, fraîcheur, aisance et désir de réinventer, encore et toujours.
Carte blanche jazz
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Saint-Pierre des Cuisines
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David BISMUTH – Lundi 8 septembre
Sa rencontre avec Anne Queffélec fut déterminante, elle lui permettra
d’intégrer le conservatoire de Nice à 10 ans. Catherine Collard lui fera
profiter de ses toutes dernières années d’enseignement puis Brigitte
Engerer de ses premières au CNSM de Paris, où il entre à quatorze
ans ainsi que Monique Deschaussées, pédagogue et philosophe du
piano, héritière en droite ligne d’Alfred Cortot.
Son jeu lumineux et profond, où se conjuguent science de l’architecture
et poésie du timbre, excelle tout particulièrement dans les pages de nos
compatriotes. Mais pas n’importe lesquelles : d’un couplage inédit
Franck/Fauré au non moins rare duo Debussy/Dukas, ce sont au
disque des voies bien peu fréquentées qu’il a choisi d’arpenter ; avec
pour fil d’Ariane l’exploration de l’écriture pianistique à travers des oeuvres savamment
structurées, profondes, orchestrales, aux formes complexes héritées de l’âge baroque. D’où,
pour faire mentir ceux qui rêvaient de lui coller une étiquette « made in France », un disque
de Transcriptions de Bach au piano en 2009, suivi d’un retour à la période post-romantique
avec la parution en 2010 d’un nouveau CD mettant en miroir Saint-Saëns et Rachmaninoff.
Ce jeune trentenaire nourrit sa musique du plaisir des rencontres et expériences du quotidien
tout autant qu’au contact du clavier. Plaisir encore que celui de partager : en musique de
chambre naturellement, aux côtés de Laurent Korcia, Marina Chiche ou du Quatuor Psophos,
lors de concerts-lectures aux côtés des comédiens Dominique Blanc ou Didier Sandre, avec
les Polyphonies corses A Filetta pour des concerts thématiques, mais tout aussi volontiers en
concerto, où l’Orchestre National du Capitole de Toulouse l’a invité à deux reprises.
Mozart est à l’honneur lors de ses engagements sur les grandes scènes parisiennes : d’abord
au Théâtre du Châtelet avec l’Orchestre National de France en 2009 (Triple Concerto de
Mozart avec Bertrand Chamayou, Edna Stern, sous la direction d’Andris Nelsons), ou avec
l’Orchestre de Paris à la Salle Pleyel en novembre 2010 pour le Double Concerto de Mozart
avec Maria João Pires, sous la baguette de Jean-Christophe Spinosi.
David Bismuth n’en confesse pas moins une prédilection pour les lieux intimes, où se noue et
se joue un véritable échange avec le public. Derrière tout cela, se lit un art de jouer qui tient
autant de l’art de vivre, et que sa complicité avec la grande Maria João Pires, au Centre
d’Art de Belgais comme à la scène, n’a pu qu’attiser : une inspiratrice de plus à porter à son
crédit, à laquelle il doit, plus encore qu’une leçon d’art, une grande leçon d’humanité.
CHAMINADE
RAVEL
JAËLL
DEBUSSY
Poèmes provençales op.127 (ext.)
Au Pays Dévasté op.155
Sonatine
Blasphèmes (ext. Ce qu‘on entend dans l’Enfer)
Pressentiments – Obsessions (ext. Ce qu’on entend dans le Purgatoire)
Apaisement – Voix célestes (ext. Ce qu’on entend dans le Paradis)
Pour les arpèges composés (ext. Études, Livre II)
Suite pour le piano
En partenariat avec la Fondation Bru Zane
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David LIVELY – Lundi 15 septembre
Pianiste français d’origine américaine, David Lively mène une carrière
atypique. Des États-Unis où il a débuté ses études, à la France où il
réside, il est lauréat de nombreux concours internationaux, dont le
Concours Long-Thibaud (qui lui permit de rencontrer Claudio Arrau dont
il devint un des rares élèves), Reine Elisabeth et Tchaïkovski où il a
obtenu
le
Prix
spécial
pour
la
musique
contemporaine.
Exceptionnellement doué, il porte un grand intérêt aux compositeurs
américains du XXe siècle tels Elliott Carter et Aaron Copland avec qui il
étudia les œuvres majeures pour piano qu’il enregistra par la suite. Par
ailleurs, il réussit à faire partager son enthousiasme pour deux immenses
concertos méconnus qu’il gravera également : celui de Busoni et celui de
Furtwängler, qu’il fut le premier à enregistrer dans sa version complète et définitive. On
trouve également dans ce même répertoire son enregistrement des deux concertos de Joseph
Marx dont Castelli romani, qui est également une première.
David Lively consacre une importante partie de son activité à la musique de notre temps en
réalisant, par exemple, la création européenne de Riverrun de Toru Takemitsu sous la
direction de Kent Nagano, la création française de 90+ pour piano solo d’Elliott Carter, celle
du trio Cendres de Kaija Saariaho et, plus récemment, la création mondiale du Concerto de
chambre Cris de William Blank ainsi que le Double Concerto de Michael Travlos avec
l’Orchestre de la Radio de Moscou, sous la baguette de Vladimir Fedosseyev. Le Concerto
pour piano de William Blank, commande de l'Orchestre de la Suisse Romande, a été écrit à
son intention. Son enregistrement sous la baguette de Pascal Rophé sortira en septembre
2015 pour le label Aeon.
Très attaché par ailleurs au répertoire de chambre, David Lively vient d'enregistrer pour
Cypres l'intégrale de l'oeuvre de musique de chambre de César Franck, avec Tatiana
Samouil au violon, le Quatuor Malibran et les solistes de l’Orchestre du Théâtre de La
Monnaie, enregistrement de quatre disques primé par la critique.
Il a donné maints concerts avec les Quatuors Melos et Borodine, les violonistes Gil Shaham et
Augustin Dumay, et les pianistes Martha Argerich, Eugene Istomin entre autres. Une maîtrise
totale du clavier ainsi qu’une curiosité débordante lui permettent d’accéder aux répertoires
allant de la musique de la Renaissance aux œuvres les plus récentes, et de faire face aux
monuments du clavier tel L’Art de la Fugue de Jean-Sébastien Bach dans son intégralité.
Parmi ses prochains engagements, citons le Concerto de Benoît Mernier de nouveau, cette
fois avec l’Orchestre National de Montpellier-Languedoc Roussillon sous la baguette d’Ernest
Martinez Izquierdo en février 2014.
DELIBES
GODARD
DEBUSSY
GODARD
Scène du Bal, Six Airs de danse dans le style ancien
Sonate Fantastique, op. 63
Suite Bergamasque
2ème sonate, op.94
En partenariat avec la Fondation Bru Zane
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Nicolas STAVY – Lundi 22 septembre
Nicolas Stavy est un musicien d’une sensibilité, d’une imagination,
d’un lyrisme rare ! « Il impose un ton éminemment personnel, subjectif,
dense et intimidant : une interprétation de l’extrême. » (Concertonet)
Magnifique interprète du répertoire romantique, son disque Chopin,
gravé chez Paraty, a été très chaleureusement salué par la presse :
«Nicolas Stavy possède un talent purement vocal, qui est la clé
indispensable pour ouvrir la porte du cœur de Chopin » (Le Monde
de la musique). Il est également un artiste reconnu dans le répertoire
classique suite à la version rarissime pour piano des Sept dernières
paroles du Christ de Haydn enregistré chez Mandala. «… Nicolas
Stavy montre là aussi une belle compréhension de l’univers du compositeur digne de celles d’un
Luisada ou Brendel. » (Diapason). Ce musicien en perpétuelle soif de découverte se produit en
musique de chambre avec des personnalités musicales telles que P. Messina, T. Vassiljeva, R. Pidoux,
le quintette à vents de Paris, C. Tiberghien, M. Coppey, T. Papavrami, F. Masset, le Quatuor Atrium, le
Quatuor Ébène, le Quatuor Psophos, le Quatuor Stamic… Par ailleurs, il a joué avec grand succès
dans la pièce “Le pianiste“ de Wladyslaw Szpilman en alternance avec M. Rudy. Il participe
également à des projets en compagnie de comédiens tels que Didier Sandre, Brigitte Fossey, François
Castang…Tant en France qu’à l’étranger, le public est très sensible au jeu de cet artiste qui « fait
chanter le piano magnifiquement » (La lettre du Musicien). Il se produit sur de prestigieuses scènes
internationales telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, Festivals Chopin à Nohant et à Bagatelle,
92nd Street of New York... Et en soliste avec de grandes formations telles que l’Orchestre de la Suisse
Romande, l’Orchestre Symphonique de l’Utah à Salt Lake City, l’Orchestre Sinfonietta de Lausanne,
l'Orchestre Philharmonique de Bucarest … Formé auprès de Gérard Frémy et de Christian Ivaldi au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a reçu les Premiers Prix de Piano et de
Musique de Chambre, il s’est perfectionné auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Genève
où un 1er Prix avec distinction lui a été décerné. Il participe également aux master-classes de György
Sebök.Nicolas Stavy est lauréat de plusieurs concours internationaux : Prix Spécial au Concours
Chopin à Varsovie, deuxième Prix au Concours International de Genève, quatrième prix au Concours
Gina Bachauer aux États-Unis, deuxième prix du Young Concert Artists de New York…Il est
régulièrement invité lors d’émissions de radio et de télévisions françaises et étrangères : Arte, Mezzo,
Planète, France Musique, Radio Classique, Suisse Romande… En 2009, il a enregistré un disque
consacré à la compositrice française Hélène de Montgeroult, puis tout récemment un disque Brahms
pour le label Hortus, récompensé par 4F de Télérama. Son dernier disque Lectures, consacré à Liszt
est récompensé de **** Classica et sélectionné parmi les 3 meilleurs disques Liszt dans Télérama.
MONTGEROULT
BONIS
JAËLL
BACH / BRAHMS
Étude 110
Étude 97
Sonate n°8
Méditation
Romance sans parole
La cathédrale blessée
Jours pluvieux (extraits)
Chaconne pour la main gauche en ré mineur, BWV 1004
En partenariat avec la Fondation Bru Zane
26
L’Escale
27
Shuman LI – Samedi 20 septembre
Shuman Li est née dans une famille de musiciens et a commencé le piano
dès sa plus tendre enfance. En 2000, elle réussit le concours d’entrée au
Shenzhen Arts School. En 2001, elle gagne le 65ème Concours
International de Piano pour adolescents (dans la catégorie Southwest
District of Southern China) et l’année d’après, elle obtient le second prix
au Hong Kong Asian-Cup Piano Competition. En 2005, Shuman Li
gagne le premier prix au Guangdong District of Xing-Hai Cup Piano
Competition.
En 2006, elle entre au Conservatoire de Pékin et bénéficie de l’enseignement des professeurs
Bao Huiqiao, Shi Shucheng et Shao Dan. Elle gagne de nombreuses récompenses durant sa
formation.
Depuis 2009, elle continue ses études avec le professeur Wu Ying au Conservatoire de Pékin.
Elle a été invitée à jouer au Théâtre de la Cité Interdite dans le cadre de la série de concerts
donnés en l’honneur de Liszt. En 2012, elle reçoit le premier prix de Pékin lors de l’Imola
Summer Piano Academy and Festival en Chine.
SCHUBERT
SCHUBERT / LISZT
SCHUMANN
RAVEL
Sonate n°22 en la majeur, D.959
La sérénade de Shakespeare
Marguerite au rouet
Le Roi des aulnes
Kinderszenen op.15
Toccata op.7
La Valse
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Halle aux Grains
29
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Direction : Tugan Sokhiev
Piano : Behzod Abduraimov
Jeudi 18 septembre
Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est
directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de
Toulouse (ONCT), après avoir été pendant 3 ans premier chef
invité et conseiller musical de la formation toulousaine. Ses
fonctions de directeur musical de l’ONCT se poursuivront
jusqu’en août 2016. Sous son impulsion, l’orchestre a entamé
en 2009 un processus de recrutement, et compte aujourd’hui
129 musiciens.
Michel Plasson dirigea l’ONCT de 1968 à 2003. Il en est aujourd’hui le chef d’orchestre
honoraire. Sous sa direction, la vocation symphonique de la phalange se développa
considérablement. Il entreprit de nombreuses tournées à l’étranger et enregistra plus d’une
soixantaine de disques avec EMI CLASSICS.
L’orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des
concerts en région Midi-Pyrénées et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du
Capitole. Il est l’invité de nombreux festivals : Festival international George Enesco de
Bucarest, Quincena musical de Saint-Sébastien, Chorégies d’Orange (Aïda de Verdi et deux
concerts en juillet 2011)… Depuis plusieurs saisons, il est programmé à la Salle Pleyel à Paris
où il donna trois concerts en 2012/2013. En janvier 2011, il s’est produit à l’Opéra
Comique dans Les Fiançailles au couvent de Prokofiev, coproduit par le Théâtre du Capitole.
Après le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Brésil et l’Amérique du Sud, en 2012/2013, a suivi
une tournée au Japon, en Chine ainsi qu’une série de concerts au Musikverein de Vienne. En
2013/2014, ce fut deux tournées en Russie – Moscou et Saint-Petersbourg – puis l’Espagne
avec sept concerts. L’ONCT connaît ainsi un rayonnement international important grâce à ses
déplacements à l’étranger et à la mise en place des projets audiovisuels en partenariats avec
de nombreux médias (Radio Classique, France musique, MediciTV, Mezzo).
La discographie de Tugan Sokhiev avec l’ONCT comporte de nombreux enregistrements
pour « Naïve Classique » qui ont obtenu un vif succès, parmi lesquels la Quatrième
Symphonie de Tchaïkovski, les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski, les Danses
Symphoniques de Rachmaninoff et Pierre et le Loup de Prokofiev. L’enregistrement de
l’Ouverture Festive de Chostakovitch et la Cinquième Symphonie de Tchaïkovski, a reçu des
critiques élogieuses et fait partie des "Choix" de Gramophone en matière d'enregistrement.
Leur dernier CD/DVD, toujours chez Naïve Classique, avec L’Oiseau de Feu et Le Sacre du
Printemps de Stravinsky est sorti au mois de Décembre 2012.
Karol Beffa, compositeur en résidence de septembre 2006 à juin 2009, a composé trois
partitions créées sous la baguette de Tugan Sokhiev. Depuis la saison 2010, l’ONCT
collabore avec le compositeur Bruno Mantovani.
TCHAÏKOVSKI
RACHMANINOFF
Concerto pour piano et orchestre n°1 en si bémol mineur, op.23
Symphonie n°2 en mi mineur, op.27
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Aldo CICCOLINI – Mardi 23 septembre
À plus de quatre-vingts ans, Aldo Ciccolini est l'un des rares
grands maîtres du piano à courir inlassablement les routes de
la carrière mondiale, fidèle en cela à l'allure d'une vie placée
sous le signe du mouvement. Dans une famille originaire de
Parme et de Sardaigne, c'est à Naples qu’il voit le jour et qu’il
parfait ses études musicales (piano et direction d'orchestre). Il
hérite, par professeur interposé, des enseignements de Ferrucio
Busoni et Franz Liszt. Sa carrière d'enfant prodige n'entrave pas longtemps une exigence qui
le mène à Paris pour gagner le concours Marguerite Long - Jacques Thibaud en 1949. Le
succès foudroyant que la France réserve à Aldo Ciccolini libère sa passion pour la musique
française, dont il devient le plus ardent défenseur à travers le monde (citons la première
intégrale d’Érik Satie, qui fonde une vogue internationale, Ravel bien sûr et son intégrale
Debussy). Au pupitre, Fürtwängler, Ansermet, Cluytens, Mitropoulos, Mûnch, Maazel,
Kleiber, Prêtre, Martinon, Monteux, Plasson, et tant d'autres qui ont voulu se l’attacher, sans
oublier Elizabeth Schwarzkopf à qui l’a lié une admiration très exclusive. Après plus de cent
enregistrements pour EMI-Pathé Marconi et d'autres firmes discographiques, Aldo Ciccolini a
contribué à faire connaître des œuvres mal connues (Déodat de Séverac, Massenet,
Chabrier) ou injustement délaissées (Sonates de Schubert, de Scarlatti, Années de pèlerinage
de Liszt, et des compositeurs espagnols). Il a également enregistré l'ensemble des sonates de
Mozart. L'année 1990 a fêté la publication de sa nouvelle version des Harmonies Poétiques
et Religieuses de Liszt, compositeur de prédilection, comme lui virtuose éblouissant et
prophète des profondeurs. En 1992 paraissent tour à tour l’Intégrale Debussy, puis celle des
sonates de Beethoven. Ses enregistrements dédiés respectivement à Janacek et Schumann en
2002, et à Chopin (Nocturnes) en 2003, sont couronnés par le Diapason d’Or. Celui
consacré à l’Intégrale des Pièces Lyriques de Grieg s’est vu décerné le « Choc de l’année
2005 » du Monde de la musique. En 2012, il reçoit à Venise le prix « Una vita nella musicaArtur Rubinstein », l’équivalent d’un Nobel pour la musique, et le « Choc de l’année » du
magazine Classica pour son disque Mozart & Clementi.
Officier de la Légion d'Honneur, Commandeur de l'ordre National du Mérite, Commandeur
des Arts et Lettres, titulaire de nombreuses distinctions, Aldo Ciccolini a choisi en signe de
reconnaissance d'adopter la nationalité française en 1971. Il accepte, l'année suivante, la
charge de professeur au CNSM de Paris, découvrant ainsi une vocation de pédagogue à
laquelle il n'a jamais renoncé puisqu'il donne encore de nombreuses Master class en Italie.
Ennemi de toute concession aux goûts du jour, insensible aux jeux de la médiatisation, Aldo
Ciccolini envisage l’art musical comme un sacerdoce nécessaire au plaisir des auditeurs.
L'originalité souvent visionnaire de son répertoire, l’alchimie de ses plus intimes recherches
l'ont retenu longtemps de dévoiler son interprétation des plus grands compositeurs. Depuis
plusieurs années, il se livre enfin au public et se révèle maintenant comme l'un des plus
puissants messagers du génie de la Musique.
BRAHMS
GRIEG
SCHUBERT
Quatre ballades, op.10
Sonate en mi mineur, op.7
Sonate n°23 en si bémol majeur, D.960
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Centre
Régional de
Documentation
Pédagogique
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Rétrospective des affiches du Festival
Exposition des affiches du 3 au 30 septembre 2014 au CRDP
(68 boulevard de Strasbourg – 31000 Toulouse)
Vernissage le Lundi 15 septembre à 18h
Rémi GENIET – Samedi 20 septembre
Journée du patrimoine
Ancien élève de Brigitte Engerer, Rémi Geniet (né en 1992) a
brillamment remporté le 2ème Prix du Concours Reine Elisabeth
en 2013. « Sidérant de maturité pianistique et musicale », écrivait
Concertclassic au lendemain d’une compétition depuis laquelle le
pianiste montpelliérain confirme sa place au premier rang de la
nouvelle génération du piano français.
Concert en extérieur (entrée par la cour, au 3 rue
Roquelaine). En cas de pluie, annulation.
BACH
Partita n°4 en ré majeur, BWV 828
Caprice sur le départ de son frère bien-aimé, BWV 992
Toccata en do mineur, BWV 911
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Les Abattoirs
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Florent BOFFARD – Lundi 22 septembre
Florent Boffard entre à l’âge de 12 ans au
Conservatoire
National
Supérieur
de
Musique de Paris dans la classe d’Yvonne
Loriod où il obtient son Premier Prix de
Piano. Les années suivantes, il se voit
décerner les Premiers Prix de Musique de
Chambre (classe de Geneviève Joy),
d’harmonie,
de
contrepoint
et
d’accompagnement.
Admis en cycle de perfectionnement dans la classe de Germaine Mounier, il obtient
en 1982 le 1er Prix du Concours International de piano « Claude Kahn » à Paris puis,
en 1983, le Concours International de Piano « Vianna da Motta » à Lisbonne,
récompense qui lui permet de jouer sous la direction de Leon Fleisher.
Soliste à l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a côtoyé les principaux
compositeurs de notre temps et a effectué la création de pièces de Boulez, Donatoni,
Ligeti…
Sollicité en Angleterre, Allemagne, Autriche, Portugal, Italie, aux USA (New York et
Washington), il s’est produit avec de nombreux orchestres dont l’Orchestre National
de Lyon, l’Orchestre des Pays de la Loire, le Philharmonisches Orchester Freiburg…
Et a joué sous la direction de Pierre Boulez, Simon Rattle, David Robertson…
Présent sur la scène des plus grands festivals internationaux (Salzbourg, Berlin,
Aldeburgh, Bath, Bastad, Bruxelles, Kuhmo, Aspen, La Roque d’Anthéron…), Florent
Boffard a enregistré plusieurs disques parmi lesquels : les Structures pour deux pianos
de Pierre Boulez avec Pierre-Laurent Aimard (DG), la Sequenza IV pour piano de
Luciano Berio (DG) et la 2ème Sonate pour violon et piano de Bartok avec Isabelle
Faust (Harmonia Mundi). Un disque consacré aux Etudes pour piano de Debussy et
Bartok est également paru chez Harmonia Mundi.
En 2001, la Fondation Forberg-Schneider (Münich) décerne à Florent Boffard son
Prix Belmont pour son engagement dans la musique d’aujourd’hui.
Sa première collaboration avec Mirare a lieu en avril 2013 avec la parution d’un
disque-DVD consacré à « L’œuvre pour piano » de Schoenberg. Enregistrement
récompensé par « 5 Diapasons » dès sa sortie, et noté « Editor Choice » par le
magazine Gramophone en septembre 2013.
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Cité de l’espace
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Edouard FERLET – Vendredi 26 septembre
Gratuit
Inclassable et imprévisible, le pianiste de jazz et compositeur
Edouard Ferlet développe avec élégance et raffinement un
style tout à fait singulier depuis plus de 20 ans.
Formé au conservatoire de Paris et au Berlklee College of
music à Boston, Edouard FERLET se nourrit à la fois de la
tradition et de l'expérimentation.
Autour du piano il associe au Jazz les formes les plus variées,
musique classique, théâtre, performances, lectures musicales.
Il trouve son inspiration parmi les musiciens mais aussi dans des
rencontres inattendues avec des auteurs, danseurs, peintres et
plasticiens Nancy Huston, Fabrice Melquiot, Eric
Fessenmeyer, Guy Oberson, Adalberto Maccarelli.
En créant sa compagnie Melisse en 2005, Edouard FERLET se
donne les moyens de réaliser ses projets les plus ambitieux
nombreux partenaires, création et production de spectacle,
grâce au soutient de
enregistrement, édition.
Le label Melisse (Distibution HM) accueil de nombreux artistes de la scène du jazz actuel, il
est reconnu aujourd'hui comme un des labels les plus créatif et innovant de la scène du JAZZ
actuel.
À travers sa discographie Edouard Ferlet à su construire une identité forte et authentique.
Depuis 1998, la collaboration avec Jean-Philippe Viret et Fabrice Moreau a été très
importante.
Avec 7 albums largement récompensés par la presse, en 2011 le trio se voit récompensé aux
Victoires de la musique comme meilleure formation de l'année.
En 2012 L'album "Think Bach" crée un véritable événement.
Un disque qui marquera son temps auprès des mélomanes comme des musiciens.
Une belle façon de nous montrer que le jazz et la musique improvisée n'a pas de frontière.
Dans la continuité du projet "Think bach" Arièle Butaux a provoqué un DUO inattendue
autour de la musique baroque et de l'improvisation, un face à face magique et intemporel
avec Viloaine Cochard au Clavecin.
Compositeur prolixe, Edouard Ferlet possède une capacité rare de transformer en or tout ce
qu'il touche.
Grâce à la qualité de ses expériences musicales et humaines, Edouard Ferlet est
reconnu comme une personnalité affirmée du piano et une figure incontournable de la scène
internationale.
Edouard Ferlet apporte avec conviction sa passion de l'improvisation comme une certaine
forme de pensée accompagnée d'un sens de l'écriture musicale dans ses formes les
plus extravagantes.
Métamorphoses Bach
Treephones
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Gregor Nikolai HILBE – DJ Drumer
Gregor Nikolai Hilbe est issu d’une famille musicale bâloise
(Suisse) aux traditions percussionnistes et cosmopolite, avec des
racines Tchèques et une citoyenneté liechtensteinoise. À l’âge de
10 ans, il s’oriente vers la batterie et la percussion, jouant avec
de nombreux groupes jusqu’à 18 ans, incluant ses 3 premiers CD
/ vinyles. Il vécut successivement en Autriche, à Paris puis à
Londres avant de s’installer à Bâle où il travaille et développe de
nouveaux arrangements musicaux, combinant l’acoustique et des
instrumentations électroniques.
Les différents langages à travers le monde sont une de ses
inspirations pour rassembler la musique avec les images.
Durant sa carrière, il s’est ainsi produit au Brésil à São Paulo et
Rio de Janeiro, au Canada à Toronto et Montréal, en tournée en
France avec Mark Murphy et Sheila Jordan, au Japon à Tokyo et Yokohama, en Corée du
Sud ou en tournée dans 18 villes aux Etats-Unis.
Son dernier album intitulé « BOWW tribal poetry: The Tree », est paru en 2010.
Concert en co-production avec la Cité de l’espace dans le cadre de la nuit
européenne des chercheurs organisé par l’Université de Toulouse
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Axel ARNO – Artiste plasticien associé
Axel Arno, né en 1953 sur les rives du Congo, réalise depuis 1988 ses
propres images.
Auparavant, il pratiquait le collage ou l’assemblage de divers
matériaux et peinture sur bois. Plusieurs expositions rythment ce
premier parcours de 1973 à 1988.
En 1997 il présente une installation de six grands panneaux au Cloître
des Jacobins sur le thème des “Méditations”. Cet ensemble d’images
autour des fragments de la peinture classique propose un autre
panorama pour rendre compte de la nature.
De 1988 à 2002, Axel Arno réalise autour de trois périples en Orient et deux en Amérique
du Sud, plusieurs séries d’empreintes photographiques à partir des murs rencontrés pour
témoigner de la marque des âmes au-delà des codes d’atelier : il y aura “Longitudes”,
“Latitudes” et “Traces”.
Le parcours vidéo des Variations Golberg en 2000 et 2003 a pour objectif, en particulier
dans le cadre du concert, de présenter des images silencieuses pour nous inviter une nouvelle
pratique d’écoute.
En 2003 il réalise pour le Festival de Samos “le Projet Pythagore”, mise en images de
thématiques pythagoriciennes en douze grands formats.
En 2004 et 2005 les séries Dyptiques et Triptyques ouvrent de nouvelles perspectives par le
jeu de confrontations chromatiques. Elles sont exposées à Bordeaux en 2005 et à Nice en
2006.
Axel Arno réalise trois séries photographiques consacrées au thème « le ciel peut-il
attendre ? ». Deux expositions y sont consacrées à Aigues-Mortes en 2007 et à Puigcerda en
2008.
À Pékin il présente en juin 2008 des grands formats où la “lumière” met en scène des
abstractions du réel.
En octobre 2008, à la galerie MR d’Angoulême est présentée une nouvelle série du « ciel
peut-il attendre ? ».
Depuis 2010, Axel Arno développe un projet de film sur des images nocturnes de Chine. En
2012, nait le projet d'une mise en images des compositions et variations d'Edouard Ferlet
autour de Jean-Sébastien Bach. En 2013, Edouard Ferlet édite son CD « Think Back »,
unanimement salué par la critique, qui sera présenté sous la forme d'un DVD
« Métamorphoses Bach » avec des images d'Axel Arno et la conception graphique de
Maurice Salaün en septembre 2014.
À l'occasion du 35ème anniversaire du Festival Piano aux Jacobins, Axel Arno a réalisé
trente projets de vitraux - éventuellement destinés à l'Ensemble Conventuel des Jacobins - qui
illustreront l'affiche et le programme du Festival.
39
Piano aux Jacobins en Chine
10 ème Festival
du 9 au 25 mai 2014
Beijing - La Plantation
9 mai : Paul Lay
Programme : carte blanche jazz
16 mai : Emmanuelle Swiercz
Programme : Debussy – Chopin
23 mai : David Violi
Programme : Séverac – Chopin – Schumann
Beijing – Beijing Concert Hall
17 mai : Luis Fernando Pérez
Programme : Albéniz – Soler – Granados – de Falla
18 Mai : Giovanni Mirabassi
Programme : Carte blanche Jazz
Guangzhou – Opéra House
11 mai : Emmanuelle Swiercz
Programme : Debussy – Chopin
25 mai : David Violi
Programme : Séverac – Chopin – Schumann
Nankin – Zijin Theater
16 mai : Giovanni Mirabassi et l’Orchestre de la Province de Jiangsu
Programme : Viva Verdi !
Shanghai – Oriental Art Center
15 mai : Luis Fernando Pérez
Programme : Albéniz – Soler – Granados – de Falla
Suzhou – Campus Auditorium
21 mai : David Violi
Programme : Séverac – Chopin – Schumann
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Historique des pianistes invités au Festival
2013
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Nelson Goerner
Ingolf Wunder
Kit Armstrong
Karim Saïd
Brosi Berezovsky
Jonas Vitaud
Nino Gvetadze
Llyr Williams
Betraice Rana
David Fray
David Violi
Ismaël Margain
Evgeni Bozhanov
Luis Fernando Pérez
Romain Descharmes
Jonathan Biss
Pascal Amoyel
Richard Goode
Benjamin Grosvenor
Joaquin Achucarro
Yaron Herman
Sophia Domancich
Alina Azario
Geoffroy Couteau
Gabriel Prokofiev
2012
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Sandro de Palma
Henri Barda
Anastasya Terenkova
Nelson Goerner
Duo Tal &
Groethuysen
Romain Descharmes
Emmanuelle Swiercz
Thomas Enhco
Grégory Tchaidze
Simone Dinnerstein
Menahem Pressler
Anne-Marie Mac
Dermott
Guillaume Coppola
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Guillaume Vincent
Yuri Favorin
Florence Cioccolani
Vanessa Wagner
Philippe Bianconi
Alexander Krichel
Nicholas Angelich
Grégory Privat
Edouard Ferlet
Victoria Aja
Dana Ciocarlie
Elisabeth Leonskaja
Alina Azario
Baptiste Trotignon
2011
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Bertrand Chamayou
Ieva Jokubaviciute
Gabriele Carcano
Dana Ciocarlie
Boris Berezovsky
Till Fellner
David Theodor
Schmidt
Andrea Bacchetti
Edouard Ferlet
David Greilsammer
Paul Lay
Llyr Williams
Dmitri Mayboroda
Eduardo Fernandez
Ronald Brautigam
Stephen Kovacevich
Nathalia Romanenko
David Violi
Hannes Minnaar
Nino Gvetadze
Alexandre Korsantya
David Kadouch
Luis Fernando Perez
Yaron Hermann
Tamara Stefanovich
Menahem Pressler
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Wilhem Latchoumia
2010
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Richard Goode
Jean-François Heisser
Geoffroy Couteau
Bertrand Chamayou
Elisabeth Leonskaja
Lidija et Sanja Bizjak
Arcadi Volodos
Alexis Pivot
Luis Fernando Perez
Zhu Xiao Mei
Yaara Tal & Andreas
Groethuysen
Sean Botkin
Khatia Buniatishvili
Varduhi Yeritsyan
Shai Wosner
Adam Laloum
Toros Can
David Kadouch
Jorge Luis Prats
Lorraine Desmarais
Franck Avitabile
Romain Descharmes
2009
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Leon Fleisher
Franck Avitabile
Philippe Léogé
Ramin Bahrami
Jean-Efflam Bavouzet
Claire Désert
Philippe Bianconi
Till Fellner
Nicholas Angelich
Jacky Terrasson
Simon Zaoui
Dana Ciocarlie
Nelson Freire
Joaquín Achúcarro
Martin Helmchen
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