LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. NOTICE ANNUELLE
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LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. NOTICE ANNUELLE
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. NOTICE ANNUELLE pour l’exercice terminé le 3 octobre 2004 Le 18 février 2005 LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. TABLE DES MATIÈRES Page 1. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE ..................................................................................................................1 1.1 DÉNOMINATION SOCIALE, ADRESSE ET CONSTITUTION ................................................................................1 1.2 LIENS INTERSOCIÉTÉS ....................................................................................................................................2 2. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ........................................................................................3 2.1 HISTORIQUE DE L’ACTIVITÉ AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES ...................................................3 3. DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ .....................................................................................................................5 3.1 APERÇU DE L’ACTIVITÉ..................................................................................................................................5 3.2 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ...............................................................................................................14 3.3 FACTEURS DE RISQUE ...................................................................................................................................17 3.4 EMPLOYÉS ....................................................................................................................................................17 4. POLITIQUE DE DIVIDENDES.......................................................................................................................17 5. STRUCTURE DU CAPITAL............................................................................................................................17 6. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES...................................................................................18 7. ADMINISTRATEURS ET DIRIGEANTS ......................................................................................................19 8. INFORMATIONS SUR LE COMITÉ DE VÉRIFICATION ........................................................................23 9. POURSUITES ....................................................................................................................................................24 10. AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES........................24 11. CONTRATS IMPORTANTS............................................................................................................................24 12. INTÉRÊTS DES EXPERTS..............................................................................................................................25 13. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES..............................................................................................25 ANNEXE A – MANDAT DU COMITÉ DE VÉRIFICATION ET DES FINANCES .......................................................26 À moins d’indication contraire, l’information donnée dans les présentes est en date du 31 janvier 2005 et tous les montants figurant dans les présentes sont exprimés en dollars américains. Dans la présente notice annuelle, les termes « Gildan », « Société » ou « nous », « notre », « nos » renvoient, selon le contexte, à Les Vêtements de Sport Gildan Inc. ou à Les Vêtements de Sport Gildan Inc. ainsi qu’à ses filiales. L’information donnée dans les extraits des documents indiqués ci-dessous et dont il est fait mention de façon particulière dans la présente notice annuelle est intégrée dans les présentes par renvoi : - le rapport annuel de 2004; et - l’avis de convocation à l’assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations de la direction de 2004 (« circulaire »). Les documents susmentionnés sont disponibles sur le site web de SEDAR à l’adresse www.sedar.com, sur le site web d’EDGAR à l’adresse www.sec.gov et sur le site web de la Société à l’adresse www.gildan.com. Certaines déclarations faites dans la présente notice annuelle constituent des déclarations prospectives fondées sur les attentes, les estimations, les projections et les hypothèses actuelles de Gildan et ont été faites par Gildan en fonction de son expérience et de son interprétation des tendances passées. Toutes les déclarations traitant d’anticipations ou de projections concernant l’avenir, y compris les déclarations relatives à la stratégie de croissance de Gildan, aux prix des marchandises, aux coûts, aux résultats d’exploitation ou aux résultats financiers, constituent des déclarations prospectives. Il est possible de reconnaître les déclarations prospectives par l’emploi de termes tels que « prévoir », « estimer », « être d’avis », « s’attendre », « avoir l’intention », « se proposer », « pouvoir », « risquer », « futur » et « à venir » et des expressions semblables ou par l’emploi d’un verbe au futur ou au conditionnel. Ces déclarations ne constituent pas des garanties quant à nos résultats futurs et supposent un certain nombre de risques, d’incertitudes et d’hypothèses. Les résultats réels de Gildan pourraient différer considérablement de ceux qui sont exprimés ou suggérés dans les déclarations prospectives, selon les risques, incertitudes et autres facteurs connus et inconnus. 1. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE 1.1 Dénomination sociale, adresse et constitution Nous avons été constitués le 8 mai 1984 en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions sous la dénomination sociale de Textiles Gildan Inc. À nos débuts, nous avons concentré nos activités sur la fabrication de textiles et la principale gamme de produits que nous fabriquions et vendions était du tissu fini. En 1992, nous avons redéfini notre stratégie d’exploitation et, dès 1994, nos activités étaient concentrées exclusivement sur la fabrication et la vente de vêtements de sport destinés au marché de la distribution en gros. En mars 1995, nous avons changé notre dénomination sociale pour adopter celle de Les Vêtements de Sports Gildan Inc./Gildan Activewear Inc. En juin 1998, dans le cadre de notre premier appel public à l’épargne, nous avons déposé des clauses modificatrices pour, entre autres, supprimer les restrictions relatives à une société fermée que contenaient nos documents constitutifs et changer la structure de notre capital-actions autorisé. En février 2004, nous avons modifié nos statuts pour pouvoir tenir des assemblées annuelles des actionnaires à l’étranger ainsi que pour modifier la désignation de l’endroit dans la province ou le territoire au Canada où se situe notre siège social en le faisant passer de « communauté urbaine de Montréal (province de Québec) » à « province de Québec ». Le 2 février 2005, nous avons déposé des clauses modificatrices afin de i) créer une nouvelle catégorie d’actions ordinaires (« actions ordinaires »), ii) changer chacune des actions à droit de vote subalterne de catégorie A émise et en circulation en une action ordinaire nouvellement créée, iii) retirer les actions à vote plural de catégorie B et les actions à droit de vote subalterne de catégorie A ainsi que les droits, privilèges, restrictions et conditions s’y rattachant, iv) modifier la version française de notre dénomination sociale pour « Les Vêtements de Sport Gildan Inc. » et v) réduire le nombre maximal d’administrateurs de quinze (15) à dix (10). Notre siège social et nos principaux bureaux de direction sont situés au 725, Montée de Liesse, Montréal (Québec) Canada H4T 1P5 et notre numéro de téléphone à cette adresse est le (514) 735-2023. 1 1.2 Liens intersociétés Nous comptons 21 filiales en propriété exclusive directe ou indirecte : • Gildan Activewear SRL, société de la Barbade qui a la responsabilité globale de l’ensemble de nos ventes internationales et des activités connexes, telles que la fabrication aux termes de contrats de sous-traitance, l’entreposage, la distribution, la mise en marché et le service à la clientèle; • Gildan Activewear Properties (BVI) Inc., société des îles Vierges britanniques qui est propriétaire de l’installation située à la Barbade abritant les bureaux de direction de Gildan Activewear SRL; • Gildan Activewear (Central America) Inc., société de la Barbade qui est la société de portefeuille détenant Gildan Activewear San José, S.A., Gildan Activewear San Miguel, S.A., Gildan Activewear (Clercine), S.A., Gildan Activewear Properties (Nicaragua), S.A., Gildan Activewear Nicaragua Textiles, S.A., Gildan Activewear (San Marcos), S.A., Gildan Activewear (Rivas), S.A. et Gildan Activewear San Antonio, S.A.; • Gildan Activewear San José, S.A., société hondurienne qui exploite une installation de couture au Honduras; • Gildan Activewear San Miguel, S.A., société hondurienne qui exploite une deuxième installation de couture au Honduras; • Gildan Activewear San Antonio, S.A., société hondurienne qui exploitera une troisième installation de couture au Honduras; • Gildan Activewear (Clercine), S.A., société haïtienne qui exploite une installation de couture en Haïti; • Gildan Activewear (San Marcos), S.A., société nicaraguayenne qui exploite une installation de couture au Nicaragua et qui détient actuellement les biens immobiliers où notre nouvelle installation de textile intégrée sera située au Nicaragua; • Gildan Activewear (Rivas), S.A., société nicaraguayenne qui exploitera une deuxième installation de couture au Nicaragua; • Gildan Activewear (US Holdings) Inc., société de la Floride qui est propriétaire de 50 % de Cedartown Manufacturing, LLC; • Gildan Activewear (Mexico) Inc., société de la Barbade qui est la société de portefeuille détenant Gildan Activewear Castaños, S. de R.L. de C.V.; • Gildan Activewear Castaños, S. de R.L. de C.V., société mexicaine qui exploite deux installations de couture au Mexique; • Gildan Activewear Malone, Inc., société de l’État de New York qui exploite une installation de coupe à Bombay dans l’État de New York; • Gildan Activewear Honduras Textiles Company, S.A., société hondurienne qui exploite notre installation de textile intégrée à Rio Nance au Honduras; • Gildan Activewear Distribution Inc., société de la Barbade qui est la société de portefeuille détenant Gildan Activewear (UK) Limited et Gildan Activewear (Eden) Inc.; • Gildan Activewear (UK) Limited, société du Royaume-Uni chargée des ventes et de la distribution sur nos marchés de l’Europe ainsi que de l’Asie-Pacifique; • Gildan Activewear (Eden) Inc., société de la Caroline du Nord qui exploite notre installation de distribution située à Eden, en Caroline du Nord; 2 • Gildan Activewear Dominican Republic Textile Company Inc., société de la Barbade qui exploitera notre nouvelle installation de textile intégrée en République dominicaine; • Gildan Activewear Properties (Dominican Republic) Inc., société de la Barbade qui est propriétaire des biens immobiliers où est située notre nouvelle installation de textile intégrée en République dominicaine; • Gildan Activewear Nicaragua Textiles, S.A., société nicaraguayenne qui exploitera notre nouvelle installation de textile intégrée au Nicaragua; et • Gildan Activewear Properties (Nicaragua), S.A., société nicaraguayenne qui détiendra les biens immobiliers où notre nouvelle installation de textile intégrée est située au Nicaragua. De plus, au cours du premier trimestre de l’exercice 2004, nous avons formé une coentreprise avec Frontier Spinning Mills, Inc., un important fabricant de fil américain (« Frontier »). Cette entreprise, appelée Cedartown Manufacturing, LLC (« Cedartown »), société à responsabilité limitée du Delaware, exploite actuellement une usine de filature à Cedartown, en Géorgie et entreprendra l’exploitation d’une nouvelle usine de filature à Clarkton, en Caroline du Nord, d’ici la fin du troisième trimestre de l’exercice 2005. Gildan et Frontier détiennent chacune 50 % des droits de vote et des titres de participation de Cedartown. 2. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ 2.1 Historique de l’activité au cours des trois derniers exercices Au cours des trois derniers exercices, nous avons poursuivi l’augmentation de notre capacité de production et avons investi dans l’acquisition d’équipement moderne et automatisé en ce qui concerne tous les aspects de notre processus de fabrication afin de maximiser la production et d’atteindre des taux élevés d’efficience. Nous avons fait des dépenses en immobilisations à des fins d’expansion de la Société et de réduction des coûts. Les changements à notre activité prévus au cours de l’exercice 2005 sont décrits à la rubrique intitulée « Description de l’activité – Aperçu de l’activité – Stratégie de croissance ». Filature Au cours de l’exercice 2002, nous avons investi une somme globale de 14,0 M$ dans du nouvel équipement destiné à notre usine de filature située à Long Sault, en Ontario. Nous avons investi une somme additionnelle de 6,4 M$ dans du nouvel équipement destiné à cette usine au cours de l’exercice 2003 et 0,2 M$ de plus au cours de l’exercice 2004. Au cours de l’exercice 2002, nous avons fait l’acquisition d’une deuxième usine de filature, située à Montréal, au Québec, dont le coût global s’est élevé à 8,1 M$. Nous avons investi une somme additionnelle de 3,2 M$ dans du nouvel équipement destiné à cette usine au cours de l’exercice 2003. Ces deux usines canadiennes ont fourni pratiquement tout le fil dont nos installations de fabrication de textile canadiennes ont eu besoin au cours de l’exercice 2004. Le 1er février 2005, toutefois, nous avons annoncé la fermeture de nos deux usines de filature canadiennes à compter du 31 mars 2005 et le transfert de nos activités de filature canadiennes aux États-Unis. Afin d’être concurrentiels sur le plan des coûts à l’échelle mondiale, nous procédons à l’expansion de nos activités textiles en Amérique centrale et dans le bassin des Caraïbes et nous utilisons nos exploitations de textile canadiennes pour produire des gammes de produits à plus haute valeur ajoutée et à cycle plus restreint. Par conséquent, les besoins en matière de fil provenant des usines de filature canadiennes ont diminué et le niveau d’utilisation de la capacité de production de ces installations n’est donc plus efficient. Étant donné la législation américaine en matière de commerce international adoptée en 2000, il n’est pas rentable pour nous d’utiliser le fil provenant de nos usines de filature canadiennes pour approvisionner nos exploitations de textile à l’étranger, parce que celles-ci doivent utiliser du fil façonné aux États-Unis afin d’accéder au marché américain sans droits de douane. Environ 85 % de nos ventes globales sont actuellement réalisées aux États-Unis. Le nouvel Accord de libre-échange avec les pays d’Amérique centrale (ALÉAC), qui devrait être mis en œuvre par les États-Unis au cours du premier semestre de 2005, nous permettra également d’introduire sur le marché américain, sans droits de douane, des vêtements produits depuis nos centres de fabrication à l’étranger avec du fil façonné régionalement; toutefois, cette nouvelle législation ne permettra pas l’utilisation de fil canadien. Aux répercussions de l’utilisation plus faible de la capacité sur nos usines de filature canadiennes s’ajoutent également les effets négatifs sur la structure de coûts de ces usines de la récente hausse du dollar canadien et de la déréglementation des coûts d’électricité dans la province de l’Ontario. 3 Au cours du premier trimestre de 2004, nous avons formé Cedartown, une coentreprise à participation égale avec Frontier qui a acquis tous les actifs d’une usine de filature existante située à Cedartown, en Géorgie. Le coût total de l’investissement, incluant la part de 50 % de Frontier, pour l’acquisition de l’équipement et des biens immobiliers de Cedartown s’est élevé à 12,5 M$. Au moment de l’annonce de la fermeture des usines canadiennes le 1er février 2005, nous avons annoncé l’expansion de nos exploitations de filature à Cedartown. Cette expansion comprendra l’exploitation d’une nouvelle usine de filature à Clarkton, en Caroline du Nord ainsi que l’acquisition par Cedartown de certains actifs de notre usine de filature à Long Sault, en Ontario. Le transfert de ces actifs devrait avoir lieu au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005 et nous nous attendons à ce que la nouvelle usine de Clarkton fonctionne à pleine capacité d’ici le troisième trimestre de 2005. Fabrication de textile Au cours du dernier trimestre de l’exercice 2002, nous avons entrepris la production à notre installation de tricot, de blanchiment, de teinture, de finition et de coupe de classe mondiale à Rio Nance, au Honduras. Ce site jouit d’un emplacement stratégique dans notre centre de fabrication régional au Honduras. Nous avons investi 15,2 M$ dans cette installation au cours de l’exercice 2002, 23,7 M$ au cours de l’exercice 2003 et 14,1 M$ au cours de l’exercice 2004. Nous prévoyons investir une somme additionnelle d’environ 7,6 M$ au cours de l’exercice 2005, ce qui porterait le coût global associé à l’installation de Rio Nance à 60,6 M$. Au cours de l’exercice 2004, nous avons entrepris la construction de deux nouvelles installations de tricot, de blanchiment, de teinture, de finition et de coupe : une à Santo Domingo, en République dominicaine pour appuyer la croissance continue prévue de notre chiffre d’affaires, et l’autre à Nandaïme, au Nicaragua, pour la production de coton molletonné. À la fin de l’exercice 2004, nous avions investi 16,7 M$ dans l’installation de textile en République dominicaine et 4,4 M$ dans l’installation de textile au Nicaragua. Il est prévu que les installations de la République dominicaine et du Nicaragua entreront en production au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005 et d’ici la fin de l’exercice 2005, respectivement. Pour l’exercice 2005, nous prévoyons affecter des sommes supplémentaires d’environ 40,0 M$ à l’installation de la République dominicaine et 15,0 M$ à l’installation du Nicaragua, ce qui portera notre investissement global dans les installations de la République dominicaine et du Nicaragua à 56,7 M$ et 19,4 M$, respectivement. Couture Au cours de l’exercice 2003, nous avons entrepris la production à notre nouvelle installation de couture située à Port-au-Prince, en Haïti, consacrant 2,3 M$ à l’achat de nouvel équipement destiné à cette installation et une somme supplémentaire de 2,8 M$ au cours de l’exercice 2004. Au cours de l’exercice 2003, nous avons fermé notre usine de couture de Montréal, qui répondait alors à environ 2 % de l’ensemble de nos besoins en couture, car celle-ci n’était plus concurrentielle sur le plan des coûts ni viable économiquement compte tenu du contexte concurrentiel mondial. En outre, en septembre 2004, nous avons fermé notre installation de couture à El Progreso, au Honduras pour des motifs économiques et opérationnels. Au cours de l’exercice 2004, nous avons commencé la production à une nouvelle installation de couture située à San Marcos, au Nicaragua, en investissant 2,9 M$ dans du nouvel équipement pour cette installation. Nous avons récemment signé des contrats de location visant de nouvelles installations de couture devant être situées à San Antonio, au Honduras et à Rivas, au Nicaragua. Au cours de l’exercice 2005, nous prévoyons affecter une somme globale de 5,5 M$ pour démarrer ces nouvelles usines, ainsi que pour mettre en place de nouvelles installations de couture en Haïti et en République dominicaine. Nous complétons la production de nos propres installations en recourant à des sous-traitants au Nicaragua, au El Salvador, au Honduras, en Haïti et en République dominicaine. Distribution En avril et novembre 2003 et en janvier 2004, nous avons ouvert trois nouveaux centres de distribution situés respectivement à Bletchley-Milton Keynes, au Royaume-Uni, à Brisbane, en Australie, et à Meer, en Belgique, par l’intermédiaire de contrats conclus avec des tiers. Au cours de l’exercice 2004, nous avons amorcé l’agrandissement de 354 000 pieds carrés de notre centre de distribution à Eden, en Caroline du Nord, dont l’achèvement devrait avoir lieu au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005. En outre, au cours de l’exercice 2004, nous avons ajouté un nouveau centre de distribution exploité par une tierce partie à Ontario, en Californie, pour mieux desservir notre clientèle américaine de la côte ouest. 4 Structure du capital En février 2004, notre conseil d’administration a approuvé la conversion de la totalité des actions à vote plural de catégorie B de la Société en actions à droit de vote subalterne de catégorie A à raison d’une action contre une sans qu’une prime de conversion ne soit versée. Les actions à vote plural de catégorie B étaient détenues par H. Greg Chamandy, Glenn J. Chamandy et Edwin B. Tisch par l’entremise de leurs sociétés de portefeuille respectives. La conversion a eu lieu le 1er mars 2004. Lors de l’assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires tenue le 2 février 2005, nos actionnaires ont approuvé une résolution spéciale visant à modifier nos statuts constitutifs afin de changer chacune des actions à droit de vote subalterne de catégorie A émise et en circulation en une action ordinaire nouvellement créée et de retirer les actions à vote plural de catégorie B et les actions à droit de vote subalterne de catégorie A, éliminant par le fait même notre structure de vote à catégorie double. Régime de droits de souscription des actionnaires Le 1er décembre 2004, notre conseil d’administration a adopté un régime de droits de souscription des actionnaires qui est entré en vigueur ce même jour. Lors de l’assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires tenue le 2 février 2005, nos actionnaires ont approuvé une résolution confirmant la ratification du régime de droits de souscription des actionnaires. Le régime de droits vise à accorder au conseil d’administration et aux actionnaires le temps nécessaire pour évaluer une offre publique d’achat non sollicitée visant la Société et, le cas échéant, à donner au conseil d’administration le temps nécessaire pour mettre au point des solutions de rechange pour maximiser la valeur pour les actionnaires. Le régime de droits n’a pas été adopté en réponse à une proposition particulière visant à acquérir le contrôle de la Société, et le conseil d’administration n’est actuellement au courant d’aucune offre publique d’achat existante ou imminente visant la Société. 3. DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ 3.1 Aperçu de l’activité Nous sommes une entreprise en pleine croissance à intégration verticale du secteur de la confection et de la commercialisation de vêtements de sport de base de qualité supérieure destinés principalement au réseau de la distribution en gros de vêtements de sport imprimés dans les marchés du vêtement canadien, américain et européen et dans les marchés de la zone Asie/Pacifique. Jusqu’à l’exercice 2000, nous vendions nos produits exclusivement au Canada et aux États-Unis. Au cours des cinq dernières années, nous avons jeté des bases solides pour notre croissance future en Europe, où nous avions, au 31 janvier 2005, un réseau de 36 distributeurs répartis dans 20 pays. Nous confectionnons et vendons des t-shirts 100 % coton et des t-shirts 50 % coton/50 % polyester, des chandails sport ainsi que des produits en coton molletonné de qualité supérieure dans une variété d’épaisseurs, de tailles, de couleurs et de styles. Nous vendons nos produits sans motif; ils sont par la suite généralement ornés de motifs et de logos avant d’être revendus aux utilisateurs finaux. Au cours des dernières années, nous avons augmenté considérablement notre chiffre d’affaires et notre bénéfice. Entre l’exercice 1993 et la fin de l’exercice 2004, notre chiffre d’affaires est passé de 24,0 M$ à 533,4 M$, soit un taux de croissance annuel composé de 32,6 %. La croissance de notre chiffre d’affaires a été soutenue par l’augmentation continue de notre capacité de production. Au cours de l’exercice 2004, nos ventes sont passées à 26,9 millions de douzaines d’articles comparativement à 22,6 millions de douzaines l’exercice précédent. De plus, nous prévoyons augmenter notre capacité de production afin de pouvoir produire annuellement 65 millions de douzaines d’articles d’ici 2009, principalement grâce à la mise en place d’installations de textile intégrées additionnelles en République dominicaine et au Nicaragua. Nous avons fait l’acquisition d’assez de terrain pour permettre une augmentation encore plus grande de la capacité de production en République dominicaine et au Nicaragua en vue de bénéficier d’une plus grande capacité de production d’ici la fin de 2008. 5 La capacité de production que nous ajoutons se situe au bas de la courbe de coût, ce qui reflète notre engagement à utiliser la technologie la plus avancée dans le domaine manufacturier pour assurer notre croissance. Notre but est de constamment renforcer notre position à titre de fabricant de vêtements de sport de base de qualité supérieure aux coûts les plus bas et de chef de file des distributeurs de tels vêtements sur tous les marchés géographiques que nous desservons. En plus d’utiliser notre nouvelle capacité de production pour maximiser la croissance de nos réseaux de distribution en gros de vêtements de sport imprimés, nous entendons commencer à pénétrer le marché de masse au détail au cours de l’exercice 2005. Stratégie d’exploitation Nous croyons avoir réussi à accroître rapidement notre présence sur le marché et à établir notre position de chef de file sur le marché des vêtements de sport imprimés grâce à nos efforts axés sur les faibles coûts de production, à nos relations avec la clientèle et à notre réputation quant à la qualité supérieure de nos produits. Nous attribuons notre très bon rendement d’exploitation à notre stratégie, dont les principaux éléments sont les suivants : Importance accordée aux produits de qualité supérieure. Nous offrons nos produits dans une grande variété d’épaisseurs, de tailles, de couleurs et de styles. Tous nos produits sont conçus pour inclure des caractéristiques de qualité comme des encolures sans couture surpiquées, des bandes de propreté d’épaule à épaule, des coutures surpiquées et des corps tournés pour éliminer la ligne du centre. Pour nous assurer de la qualité supérieure de nos produits, nous appliquons des procédures rigoureuses de contrôle de la qualité à toutes les étapes du processus de production, tant dans nos propres installations que dans celles de nos sous-traitants. Prix compétitifs et faibles coûts d’exploitation. Nous estimons qu’en alliant prix compétitifs et produits de qualité supérieure, nous offrons une valeur supérieure à notre clientèle. Nous sommes en mesure d’offrir nos produits à des prix compétitifs parce que nous réussissons à conserver des coûts de production et d’exploitation peu élevés. Nous accomplissons cet objectif : • en investissant dans des installations et de l’équipement modernes et automatisés; • en accroissant notre capacité de production par la mise en place de centres de fabrication régionaux intégrés en Amérique centrale et dans le bassin des Caraïbes, où nous bénéficions d’emplacements stratégiques, de conventions internationales avantageuses en matière d’échanges commerciaux, d’excellentes infrastructures et d’une main-d’œuvre compétente et rentable; et • en concentrant notre production sur une gamme étroite de produits de base à grand volume, ce qui nous permet de maximiser les économies au niveau de la production. Exploitations modernes à intégration verticale. Nous contrôlons tous les aspects de notre processus de fabrication de vêtements. Cette stratégie assure que tout vêtement fabriqué par Gildan réponde aux normes de qualité les plus rigoureuses de l’industrie. Nous estimons que le modernisme et l’intégration verticale de nos exploitations, qui ont été conçues et aménagées en vue du soutien de notre stratégie d’exploitation, nous assurent la souplesse et l’efficacité qui nous sont essentielles pour répondre aux besoins de nos clients. Nous avons l’intention de continuer à acquérir de l’équipement moderne et automatisé en ce qui concerne tous les aspects de notre processus de fabrication afin de maximiser la productivité et d’atteindre des taux élevés d’efficience. Le fait de réinvestir continuellement dans nos installations de fabrication nous permet d’accroître la capacité, de réduire les coûts de fabrication ainsi que de contrôler la qualité à toutes les étapes du processus de production, et ainsi de maximiser nos marges bénéficiaires. Au cours de l’exercice 2004, nous avons poursuivi avec succès l’exploitation de notre installation de textile intégrée de classe mondiale située à Rio Nance au Honduras. Nous avons également entrepris la mise en place de deux nouvelles installations de textile intégrées ultramodernes, une à Santo Domingo, en République dominicaine qui devrait entrer en production au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005, et une à Nandaïme, au Nicaragua, qui devrait entrer en production d’ici la fin de l’exercice 2005. En outre, au cours du premier trimestre de l’exercice 2004, nous avons formé Cedartown, une coentreprise à participation égale avec Frontier, qui a acquis tous les actifs d’une usine de filature existante située à Cedartown, en Géorgie. Cedartown exploitera également une nouvelle installation de filature à Clarkton, en Caroline du Nord, d’ici la fin du troisième trimestre de l’exercice 2005. Équipe de dirigeants d’expérience. Nos hauts dirigeants possèdent une expérience considérable dans l’industrie. Des gestionnaires se sont joints à notre équipe de haute direction; ils sont animés du même esprit d’entreprise, mais jouissent de l’expérience et des compétences acquises dans d’autres milieux. Nous croyons que notre équipe de direction est bien placée pour gérer avec succès notre croissance et expansion stratégique. 6 Stratégie de croissance Au cours de l’exercice 2004, nous avons acheté du terrain en République dominicaine et avons commencé la construction d’une deuxième installation ultramoderne de tricot, de blanchiment, de teinture, de finition et de coupe. Nous avons acheté assez de terrain en République dominicaine pour répondre à des besoins d’expansion additionnels prévus de la capacité de production sur ce même site. Les travaux de couture relatifs aux tissus fabriqués seront effectués tant en République dominicaine qu’en Haïti, où nous exploitons déjà une usine de couture intégrée et avons établi des relations avec des sous-traitants externes. Au cours de l’exercice 2004, nous avons également acheté un terrain au Nicaragua et avons commencé la construction d’une troisième installation ultramoderne de tricot, de blanchiment, de teinture, de finition et de coupe qui servira principalement à la production de coton molletonné. Les travaux de couture relatifs aux tissus fabriqués dans cette installation seront effectués au Nicaragua où nous exploitons déjà une usine de couture et prévoyons ouvrir une nouvelle usine de couture au cours de l’exercice 2005. Nous prévoyons achever la construction des installations en République dominicaine et au Nicaragua et commencer la production au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005 et d’ici la fin de l’exercice 2005, respectivement. Nous entendons amener progressivement ces installations à leur pleine capacité de production au cours de l’exercice 2006. La taille des nouvelles installations de textile en République dominicaine et au Nicaragua sera comparable à celle de l’installation de Rio Nance, au Honduras, et ces deux nouveaux centres de fabrication intégrés suivront le modèle qui a fait le succès de nos exploitations de textile et de couture intégrées au Honduras. Les coûts d’investissement totaux reliés aux installations en République dominicaine et au Nicaragua sont estimés à environ 60 M$ chacune. La nouvelle capacité de production générée par les centres de fabrication en République dominicaine et Haïti et au Honduras et Nicaragua devrait principalement nous permettre d’atteindre nos objectifs de croissance continue en matière de chiffre d’affaires et de part de marché se rapportant à nos produits et réseaux de distribution existants et de soutenir notre percée sur le marché du détail. Comme nous augmentons notre capacité de production de façon significative, nous estimons que nous continuerons à consolider notre position de chef de file dans le segment de la distribution en gros aux États-Unis et au Canada et que nous poursuivrons nos recherches en vue de repérer de nouvelles occasions d’affaires sur le marché mondial. Nous prévoyons que la croissance interne prévue des ventes unitaires entraînera une augmentation du volume unitaire au cours des cinq prochaines années qui se traduira en la vente d’environ 60 millions de douzaines par année, soit une hausse de plus de 120 % par rapport aux chiffres de l’exercice 2004. Pendant cette période, nous mettrons l’accent sur l’atteinte de nos objectifs de croissance de notre part de marché et sur l’optimisation de l’ensemble de la structure de nos coûts dans le marché de gros des vêtements de sport imprimés. Ce marché offre d’autres occasions importantes de croissance dont la Société profitera en misant sur les centres de fabrication en République dominicaine et Haïti et au Honduras et Nicaragua pour soutenir la pénétration de nouveaux marchés géographiques, pour pénétrer davantage d’autres segments du réseau de distribution en gros en Amérique du Nord et pour percer sur le marché du détail. À mesure que nous mettons en place et agrandissons nos centres de fabrication intégrés en Amérique centrale et dans le bassin des Caraïbes, nous croyons que le fait de se lancer dans le réseau de distribution au détail comme complément à la distribution en gros constituera la stratégie à long terme la plus intéressante pouvant nous permettre de tirer parti des forces et compétences que nous possédons déjà en matière de fabrication, d’assurer notre croissance continue à long terme et notre développement stratégique, et en bout de ligne, de créer une valeur maximale pour nos actionnaires. Au cours des cinq prochaines années, nous prévoyons gérer de façon prudente et progressive notre entrée sur le marché au détail en tenant compte de la capacité dont nous disposons et en se dotant d’une base solide qui nous permettra de réaliser une importante pénétration des marchés à long terme. Au cours de l’exercice 2004, nous avons embauché un cadre chevronné du secteur pour réaliser notre projet de pénétration du marché du détail qui devrait débuter au cours de l’exercice 2005. Au cours de ce même exercice, nous prévoyons avancer à grands pas dans notre projet visant à positionner Gildan pour que celle-ci pénètre davantage le marché du détail au cours de l’exercice 2006 lorsque nos nouveaux centres de fabrication entreront en production et que les travaux d’agrandissement de notre centre de distribution à Eden, en Caroline du Nord, seront achevés. Nous planifions poursuivre la vente des mêmes vêtements de base sans motif sur le marché du détail et introduire éventuellement des produits complémentaires qui nous permettront de tirer profit de nos compétences de base et de nos forces concurrentielles existantes. Nous avons l’intention de suivre la même stratégie d’établissement des prix que celle que nous suivons pour le marché en gros, en utilisant nos efficiences en terme de coûts pour baisser les prix de vente pour ensuite utiliser des prix de vente inférieurs pour pénétrer le marché. La concurrence dans le marché du détail est essentiellement la 7 même que celle qui règne dans le marché de la distribution en gros. À titre de producteur à faibles coûts doté de grandes installations de fabrication ultramodernes, d’une équipe de gestion solide, y compris d’un groupe chevronné en vente et commercialisation ainsi que d’une marque de premier rang dans le marché de la distribution en gros, nous sommes mieux placés aujourd’hui pour livrer concurrence avec succès sur le marché du détail que lors de notre première percée sur le marché de la distribution en gros. Comme nous augmentons notre capacité de production à nos centres de fabrication en République dominicaine et Haïti et au Honduras et Nicaragua, nous poursuivons nos recherches en vue de repérer de nouvelles occasions d’affaires sur le marché mondial, en plus des marchés que nous desservons actuellement en Europe, en Australie et au Japon. Dans le cadre de notre percée sur de nouveaux marchés géographiques, nous prévoyons évaluer les occasions de tirer profit de la croissance du marché de consommation interne en Chine. Aperçu de l’industrie Nous vendons principalement des t-shirts, des chandails sport et des produits en coton molletonné sans motif au marché de la distribution en gros des vêtements de sport imprimés. Les vêtements de sport « imprimés » sont généralement ornés d’un logo, d’un motif ou d’un lettrage imprimé par sérigraphie ou brodé avant d’être revendus à l’utilisateur final. Les vêtements de sport imprimés sont vendus soit sous marque, soit sous une marque maison. Les produits sous marque affichent la marque du fabricant, tandis que les produits vendus sous une marque maison affichent la marque du client. Nous estimons que la croissance du marché des vêtements de sport imprimés est tributaire de diverses tendances dont : • l’utilisation continue de vêtements de sport pour la mise en marché d’événements (concerts, festivals, etc.); • l’évolution constante des entreprises de franchisage et de mise en marché du monde du divertissement ou du sport; • le port de plus en plus répandu et l’acceptation grandissante des vêtements décontractés au travail; • l’utilisation de plus en plus répandue des vêtements de sport comme uniformes et outils promotionnels des entreprises; et • l’augmentation continue de l’utilisation des vêtements de sport comme articles de promotion touristique. De plus, les améliorations importantes apportées aux vêtements de sport, depuis les caractéristiques supérieures des produits comme les tissus prérétrécis, l’amélioration de l’épaisseur, des mélanges et des contextures des tissus, jusqu’à une plus grande variété des produits, dont de nouvelles tailles et couleurs et de nouveaux styles, en ont accru la popularité auprès des consommateurs. Nous estimons que ces tendances continueront de susciter la demande de vêtements de sport dans un proche avenir. Le risque lié à la mode est faible sur le marché des vêtements de sport comparativement à bien d’autres marchés des vêtements. Bien qu’il demeure possible de créer des produits innovateurs et différenciés, les styles des vêtements de base ne sont pas, en règle générale, dictés par de nouvelles tendances ou des modes passagères. L’industrie des vêtements de sport se distingue aussi par les importants obstacles empêchant de s’y implanter, notamment : • les importantes dépenses en immobilisations qui sont requises pour l’intégration verticale de la production; • les sommes importantes devant être investies dans les stocks et le fonds de roulement; • les liens bien établis avec les fournisseurs; et • les liens établis avec la clientèle. 8 Produits L’éventail de produits offerts par Gildan mise sur les vêtements de sport de base, offerts dans une variété de tissus, d’épaisseurs et de couleurs. Les t-shirts de base, les t-shirts à manches longues, les t-shirts sans manches, les t-shirts « ringer », les camisoles, les t-shirts avec poche, les chandails sport de base, les chandails sport avec poche, les chandails en coton molletonné au ras du cou, les chandails en coton molletonné avec capuchon et les pantalons en coton molletonné font partie des modèles offerts. Dans chaque catégorie de produits, il y a différentes étiquettes (indiquant la qualité ou le type de tissu), par exemple Ultra CottonMC, Heavy Cotton, Ultra BlendMC et Heavy BlendMC. Nous avons des produits 100 % coton ainsi que des produits en coton et polyester mélangés. T-shirts Les t-shirts ont représenté environ 80 % de notre chiffre d’affaires de l’exercice 2004 et de l’exercice 2003. Les principaux t-shirts que nous offrons sont le t-shirt Gildan Activewear Ultra CottonMC (6,1 oz par v2), le t-shirt Gildan Activewear Heavyweight Cotton (5,4 oz par v2) et le t-shirt Gildan Activewear Ultra BlendMC (5,6 oz par v2). Chacune de ces gammes de t-shirts comprend des styles comportant des caractéristiques supérieures telles que des encolures à couture double, des encolures sans couture, une bande de propreté d’épaule à épaule, un corps tourné et une maille serrée facilitant l’impression. Une gamme de styles complète les styles des t-shirts de base pour adultes sous chaque étiquette. Produits en coton molletonné Au cours des exercices 2004 et 2003, un peu plus de 10 % de notre chiffre d’affaires a été attribuable aux ventes de produits en coton molletonné. Au cours de l’exercice 2003, nous avons ajouté une nouvelle gamme de tissu en coton molletonné, Heavyweight BlendMC destiné à la catégorie de produits dont le facteur prix est déterminant et le volume des ventes est élevé. Afin d’améliorer la valeur de notre produit pour les utilisateurs finaux, nous avons augmenté l’épaisseur du tissu de notre collection de vêtements en coton molletonné Ultra BlendMC 50 % coton/50 % polyester qui est maintenant de 9,3 oz par v2 et de notre collection de vêtements en coton molletonné Ultra CottonMC 80 % coton/20 % polyester qui est maintenant de 10 oz par v2. Nous avons également élargi le choix de couleurs pour chacune des gammes, et ajouté un nouveau chandail en coton molletonné au ras du cou à capuchon pour enfants ainsi qu’un pantalon sans poche. Chandails sport Au cours des exercices 2004 et 2003, les chandails sport ont représenté un peu moins que 10 % de notre chiffre d’affaires. Au cours de l’année 2004, notre marque a atteint la première position dans le réseau de distribution américain comme l’a indiqué le rapport S.T.A.R.S d’ACNielsen Market Decisions (« rapport S.T.A.R.S. »). Les données sur le marché et la part de marché relatives au réseau de distribution en gros aux États-Unis dans le rapport S.T.A.R.S. pour l’année 2004 ne prennent pas en compte les ventes réalisées par trois importants distributeurs qui ont cessé de collaborer au rapport; la valeur du rapport est donc devenue moindre par rapport aux années précédentes. Nous continuerons à mesurer l’utilité de présenter des données extraites du rapport S.T.A.R.S. à l’avenir. Nous produisons des chandails sport avec ou sans poche dans une variété d’épaisseurs, de tailles, de couleurs et de styles. Nos chandails sport comprennent le polo Ultra CottonMC 100 % coton, en jersey (6,1 oz par v2) et en piqué (7,0 oz par v2) et le polo Gildan Activewear Ultra BlendMC 50 % coton/50 % polyester en jersey mélangé (5,6 oz par v2) et en piqué (6,5 oz par v2). En janvier 2003, en plus de lancer le polo à manches longues Gildan Activewear Ultra CottonMC (7,0 oz par v2) en piqué, nous avons lancé, dans quatre styles différents, le polo mode Gildan Activewear Ultra CottonMC (7,0 oz par v2) en piqué, à col et manches modes de style course, jacquard, rayé et contraste. Mise en marché et ventes Nous vendons nos produits directement à nos clients grâce à nos effectifs de vente. Nous n’avons pas de bureaux de vente régionaux. Les membres de notre personnel de vente travaillent plutôt à partir de leur domicile. Nos effectifs de vente réduits habitués à traiter avec un nombre restreint de distributeurs grossistes régionaux nous permettent d’avoir des frais de vente moins élevés que bon nombre de nos principaux concurrents. La gestion des ventes est répartie entre deux divisions : le Canada et les marchés internationaux, qui comprennent principalement les États-Unis, l’Europe et l’Asie-Pacifique. Notre stratégie de mise en marché est axée principalement sur le réseau de distribution en gros qui sert les ateliers de sérigraphie et de broderie ainsi que les distributeurs d’articles de promotion. Nous participons à des foires commerciales et annonçons dans les publications spécialisées afin de promouvoir nos produits. Nous participons également à diverses formes 9 de publicité collective avec nos principaux clients, notamment de la publicité imprimée, des catalogues et des publipostages. Nous estimons avoir adopté une stratégie innovatrice en maximisant l’impact de notre mise en marché de manière à développer la notoriété de notre marque sur les marchés où nous sommes présents. Notre équipe de ventes au détail sera structurée de façon semblable à celle de notre équipe du réseau de distribution en gros de vêtements imprimés. Au fur et à mesure que nos ventes au détail se concrétiseront, des directeurs des ventes s’établiront dans des pays relativement proches des pays où sont situés les clients qu’ils desservent et travailleront depuis leur résidence. Clientèle Au cours de l’exercice 2004, les produits que nous avons vendus au Canada, aux États-Unis, en Europe et sur d’autres marchés ont compté pour 8 %, 85 % et 7 %, respectivement, du chiffre d’affaires total. Se reporter à la note 15 afférente à nos états financiers consolidés compris dans notre rapport annuel de 2004, lequel est intégré dans les présentes par renvoi, pour connaître la ventilation géographique de notre chiffre d’affaires total pour chacun des trois derniers exercices. Nous vendons actuellement nos produits à environ 150 clients. Notre clientèle est extrêmement diversifiée. Au cours de l’exercice 2004, nos deux plus importants clients ont représenté 31,2 % du chiffre d’affaires total, les autres clients parmi les dix plus importants ayant représenté environ 29,5 % du chiffre d’affaires total. Au cours de l’année 2004, nous avons ajouté deux nouveaux distributeurs américains importants à notre réseau de distribution américain. Environ 90 % du chiffre d’affaires total de l’exercice 2004 a été réalisé par l’entremise de nos distributeurs grossistes. Bien que nous entretenions des relations de longue date avec les distributeurs de notre réseau, nous n’avons passé avec eux aucun contrat officiel les obligeant à acheter une quantité minimale de nos produits. Nous rencontrons plutôt ces clients au début de chaque exercice pour connaître leurs besoins prévus et nous planifions alors notre production et notre stratégie de mise en marché en conséquence. Nos distributeurs grossistes clients nous font ensuite parvenir leurs commandes au cours de l’exercice. Les distributeurs peuvent aussi avoir recours à un système informatisé de pilotage des niveaux de stock. Les prévisions des clients se sont avérées par le passé des indicateurs fiables des commandes effectivement placées et notre expérience quant à cette pratique est favorable. Matières premières La fibre de coton et la fibre de polyester sont les principales matières premières entrant dans la fabrication de nos produits. Le coton entre dans la fabrication du fil 100 % coton tandis que le polyester est ajouté dans la fabrication du fil mélangé 50 % coton/50 % polyester. Le prix du polyester est négocié annuellement, tandis que le prix du coton est fixé sur les marchés des contrats à terme. Le 1er janvier 2001, nous avons conclu un contrat d’approvisionnement avec Frontier qui, en sa version modifiée, expire le 30 septembre 2008. Ce contrat nous permet de nous procurer tout type de fil originaire des États-Unis. Au cours du premier trimestre de l’exercice 2004, nous avons acquis, par l’entremise de Cedartown, une coentreprise à part égale avec Frontier, une usine de filature située à Cedartown, en Géorgie, qui nous fournit du fil 100 % coton originaire des États-Unis. Nous prévoyons transférer la plupart de nos actifs liés à nos activités de filature de notre usine de Long Sault, en Ontario, à une nouvelle usine devant être louée par Cedartown à Clarkton, en Caroline du Nord. Nos deux usines de filature situées à Long Sault, en Ontario et à Montréal, au Québec seront fermées à compter du 31 mars 2005. Au cours de l’exercice 2004, le contrat d’approvisionnement conclu avec Frontier, l’usine de Cedartown détenue conjointement et nos deux usines canadiennes ont répondu à la totalité de nos besoins en fil. Au cours du premier trimestre de l’exercice 2005, nous avons conclu un contrat d’approvisionnement supplémentaire avec Parkdale America, LLC (« Parkdale ») visant la livraison de fil jusqu’en 2009. Nous prévoyons que nos besoins en matière de fil continueront d’être comblés grâce à l’agrandissement des exploitations de filature de Cedartown à Clarkton, en Caroline du Nord, et grâce aux contrats d’approvisionnement conclus avec Frontier et Parkdale actuellement en vigueur. Nous achetons aussi des produits chimiques, des teintures et des garnitures auprès de divers fournisseurs. Au fil des ans, ces produits ont toujours été disponibles en quantités suffisantes. 10 Contrôle de la qualité Notre équipe de contrôle de la qualité a adopté des normes et des méthodes rigoureuses afin d’assurer la qualité de nos produits. Cette équipe veille à l’application des normes de contrôle de la qualité établies spécifiquement pour chaque installation dans les usines qui nous appartiennent et elle surveille le contrôle de la qualité dans les usines qui sont dirigées par des sous-traitants à l’étranger. Grâce aux efforts de notre équipe de contrôle de la qualité, nous n’avons reçu aucune réclamation importante de la part de nos clients ou d’utilisateurs finaux concernant la qualité de nos produits. Systèmes d’information de gestion Nous avons investi dans les technologies de l’information dans le but : • de pouvoir produire des analyses et des rapports financiers nous permettant de réduire les coûts généraux; • d’accroître l’efficacité de nos opérations de conception et de confection de vêtements; et • d’appuyer la vente et la distribution de nos produits à notre clientèle. Notre logiciel de production traite les commandes des clients et suit la production pendant toutes les étapes de la chaîne logistique, depuis le filage jusqu’à la couture, ainsi que pendant l’emballage et la distribution. Nous estimons que notre informatisation a répondu efficacement à nos besoins. À la fin de l’exercice 2002, nous avions complété l’implantation des modules de gestion des ventes et de distribution de notre nouveau progiciel de gestion intégrée à tous les emplacements où nous exerçons des activités. Au cours de l’exercice 2003, nous avons lancé une application de commerce électronique interentreprises avec les clients, dont un module complet de pilotage des niveaux de stock. De plus, les opérations de coupe et de couture ont été intégrées au module de fabrication. Au cours de l’exercice 2004, nous avons étendu la couverture de notre système de gestion intégrée à d’autres installations de fabrication que nous possédons et d’ici la fin de l’exercice 2005, nous prévoyons que l’ensemble de nos plus importantes installations de fabrication seront exploitées conformément à notre système de gestion intégrée. En outre, au cours de l’exercice 2005, nous planifions installer un nouveau système de gestion d’entrepôt ultramoderne à notre centre de distribution d’Eden, en Caroline du Nord. Enfin, au cours de ce même exercice, nous prévoyons conclure notre plan de mise à niveau des capacités de notre système relatives à la prévision de la demande et à la planification de la production et de la distribution. Variations saisonnières Le secteur des vêtements de sport est saisonnier. La ventilation de notre chiffre d’affaires, exprimé en pourcentage, par trimestre pour l’exercice 2004 s’établissait comme suit : 14,6 % au cours du premier trimestre, 26,5 % au cours du deuxième, 31,6 % au cours du troisième et 27,3 % au cours du quatrième. Cette ventilation suit sensiblement celle de l’exercice précédent. Nous rencontrons nos clients au début de chaque exercice pour connaître leurs prévisions en matière d’approvisionnement et planifions alors notre production et notre stratégie de mise en marché en conséquence. Les informations obtenues au cours de ces rencontres nous permettent de fabriquer et d’entreposer un stock de produits finis suffisant pour répondre à la demande prévue de livraisons à effectuer au cours de la deuxième moitié de l’exercice. Cependant, si, après avoir fabriqué et entreposé un stock suffisant en prévision des livraisons à effectuer au cours des troisième et quatrième trimestres, nous nous apercevons que la demande est considérablement inférieure à ce qui avait été prévu, un des risques inhérents à notre activité est que nous pouvons être obligés de conserver un stock pendant une période prolongée à nos frais ou de vendre le stock excédentaire à rabais, ce qui réduirait notre bénéfice. Concurrence Le segment de la distribution en gros de vêtements de sport imprimés du marché nord-américain du vêtement dans lequel nous évoluons compte un certain nombre de concurrents importants. Nos principaux concurrents sont les grands fabricants américains de vêtements de sport de base de marque destinés aux réseaux de la distribution en gros et au marché du détail. Ces fabricants comprennent les divisions Hanes et Outer Banks de Sara Lee Corporation, la division Jerzees de Russell Corporation, Fruit of the Loom, Inc., filiale en propriété exclusive de Berkshire Hathaway, Inc. (« Fruit of the Loom ») et Anvil Knitwear, Inc. 11 Les principaux éléments sur lesquels s’appuie notre compétitivité sont la qualité et le prix. Nous ne fabriquons que des produits de qualité supérieure. Nous sommes en mesure d’offrir nos produits à des prix compétitifs parce que nous réussissons à conserver des coûts de production et d’exploitation peu élevés. Nous atteignons cet objectif : • en investissant dans des installations et de l’équipement modernes et automatisés; • en accroissant notre capacité de production par la mise en place de centres stratégiques régionaux intégrés en Amérique centrale et dans le bassin des Caraïbes où nous bénéficions d’emplacements stratégiques, de conventions internationales avantageuses en matière d’échanges commerciaux, d’excellentes infrastructures et d’une main-d’œuvre compétente et rentable; et • en concentrant notre production sur une gamme étroite de produits de base à grand volume, ce qui nous permet de maximiser les économies du point de vue de la production. Notre part du marché américain de la distribution en gros s’élevait à 30,2 % dans la catégorie générale des t-shirts, 23,5 % dans la catégorie des chandails sport et 16,1 % dans la catégorie des chandails en coton molletonné à la fin de l’exercice 2004. Toutes les données sur les parts de marché américaines sont fondées sur le rapport S.T.A.R.S. Notre succès à venir dépendra, dans une bonne mesure, de notre capacité de demeurer concurrentiels sur les plans de la qualité, du prix, de la mise en marché, du développement de produits, de la fabrication, de la distribution et du traitement des commandes. Les changements au cadre réglementaire dans lequel évoluent les industries du textile et du vêtement peuvent aussi influer sur les pressions concurrentielles auxquelles nous devons faire face. Se reporter à la rubrique intitulée « Aperçu de l’activité – Cadre réglementaire des échanges commerciaux ». Cadre réglementaire des échanges commerciaux Les industries du textile et du vêtement, aussi bien aux États-Unis qu’au Canada, ont de tout temps bénéficié d’une protection commerciale internationale relativement étendue comparativement à d’autres industries. Toutefois, cette protection tend à s’amoindrir en raison de l’application des accords sur les échanges commerciaux qui ont été conclus au cours des dix dernières années. Jusqu’ici nous avons réussi à nous adapter à cette évolution du cadre réglementaire international. Pour conserver notre compétitivité à l’avenir, nous devons continuer de nous adapter aux nouveaux changements en matière de protection des échanges commerciaux, y compris ceux qui sont déjà intégrés dans les accords actuels sur les échanges commerciaux et ceux qui pourraient être imposés unilatéralement par les gouvernements des pays et des régions où nous-mêmes et nos concurrents exerçons notre activité. Organisation mondiale du commerce – Accord sur les textiles et les vêtements En 1995, l’Organisation mondiale du commerce (« OMC ») a mis en œuvre l’Accord sur les textiles et les vêtements, qui exige que les pays importateurs, dont le Canada, les États-Unis et les pays de l’Europe de l’Ouest, éliminent les contingents imposés aux importations de textiles et de vêtements en provenance de pays exportateurs membres de l’OMC d’ici 2005. La Chine est devenue membre de l’OMC le 1er janvier 2002 et jouit dorénavant de tous les avantages associés à l’élimination des contingents sur les importations de textiles; la convention d’accession de la Chine à l’OMC permet toutefois aux pays importateurs d’imposer des contingents restreints sur les exportations de la Chine en cas de désorganisation du marché. L’OMC a également obtenu de tous ses membres des engagements visant la réduction des droits de douane sur une période de dix ans. Les réductions des droits de douane opérées aux États-Unis dans l’industrie du textile et du vêtement ont été modestes, et l’industrie du textile et du vêtement demeure l’une des industries américaines faisant l’objet de la protection tarifaire la plus élevée, en dépit de l’élimination des contingents. ALÉNA L’Accord de libre-échange nord-américain (« ALÉNA ») est entré en vigueur en 1994. Cet accord a créé une zone de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Aucun des avantages conférés par l’ALÉNA ne s’applique à nos articles cousus à l’extérieur des trois pays de l’ALÉNA et exportés aux États-Unis ou au Canada à des fins de distribution. 12 Tous les produits textiles et les vêtements originaires de l’ALÉNA faisant l’objet d’échanges commerciaux entre les trois pays de l’ALÉNA sont exempts de droits de douane. Sous réserve de certaines exceptions et d’autres critères, en général, les vêtements originaires de l’ALÉNA doivent être fabriqués dans un pays membre de l’ALÉNA à partir de l’étape du fil. Autrement dit, le fil doit être filé ou extrudé dans un pays membre de l’ALÉNA, le tissu doit être tissé ou tricoté dans un pays membre de l’ALÉNA et le vêtement doit être coupé et assemblé dans un pays membre de l’ALÉNA. Puisque nous tricotons certains de nos tissus au Canada en employant du fil provenant du Canada et des États-Unis, nos vêtements cousus avec ces tissus au Mexique sont des vêtements originaires de l’ALÉNA. Les vêtements non originaires de l’ALÉNA qui sont coupés et cousus dans le territoire visé par l’ALÉNA à l’aide de fil ou de tissu non originaire de l’ALÉNA sont admissibles à l’application des droits de douane prévus par l’ALÉNA jusqu’aux « niveaux de préférence tarifaire ». Un niveau de préférence tarifaire est un contingent qui permet aux produits non originaires de l’ALÉNA de bénéficier du même traitement, sur le plan des droits de douane, que les articles admissibles tant que le niveau du contingent n’est pas atteint. Autres accords et programmes sur les échanges commerciaux L’ALÉNA pourrait être élargi à l’avenir et intégrer d’autres pays. Le Canada, le Mexique et les États-Unis ont chacun mis en œuvre des accords de libre-échange bilatéraux distincts avec le Chili. Les États-Unis ont également mis en œuvre des accords de libre-échange bilatéraux avec l’Australie, Israël, la Jordanie et Singapour et ont récemment mené des négociations en vue de la conclusion d’un accord de libre-échange avec l’Amérique centrale (« ALÉAC ») devant être présenté au Congrès en vue de sa mise en œuvre en 2005. En vertu de l’ALÉAC, les textiles et vêtements originaires des pays de l’ALÉAC seront exempts de droits de douane et admis hors contingents, pourvu que le fil utilisé pour produire le tissu ait été façonné aux États-Unis ou dans un autre pays membre de l’ALÉAC. En 2000, les États-Unis ont étendu les avantages du traitement commercial préférentiel applicable aux vêtements aux pays de l’Initiative du bassin des Caraïbes (« IBC »), soit les pays de l’IBC, en adoptant la loi intitulée Caribbean Basin Trade Partnership Act (« CBTPA »). Cette loi élimine les droits de douanes américains sur les vêtements assemblés dans ces pays à partir de tissu entièrement façonné aux États-Unis et fait de fil entièrement façonné aux États-Unis. Cette loi procure également une exemption de droits de douane applicable à des quantités limitées de vêtements tricotés fabriqués dans ces pays à partir de tissu tricoté dans les pays de l’IBC avec du fil entièrement façonné aux États-Unis. Également en 2000, les États-Unis ont adopté la loi intitulée African Growth and Opportunity Act (« AGOA ») accordant aux pays de l’Afrique sub-saharienne des avantages semblables à ceux offerts par la CBTPA. Contrairement à la CBTPA, la AGOA prévoit une exemption des droits de douane additionnelle applicable à des quantités limitées de vêtements fabriqués dans les pays bénéficiaires avec du tissu régional utilisant du fil régional ou façonné aux États-Unis et, dans les pays les moins avancés, avec du tissu de toute origine. En 2002, les États-Unis ont adopté la loi intitulée Andean Trade Preference and Drug Eradication Act (« ATPDEA ») procurant aux pays des Andes des avantages semblables à ceux prévus par la CBTPA, à l’exception que la ATPDEA comporte des dispositions plus libérales à l’égard des restrictions quantitatives applicables aux vêtements fabriqués dans ces pays avec du tissu et fil régionaux. Les changements prévus par l’ALÉAC et qui sont déjà en place aux termes de la CBTPA, de l’AGOA et de l’ATPDEA désavantagent notre production canadienne de fil et de tissu étant donné que ces changements commandent des intrants américains ou régionaux. C’est ce qui explique la fermeture de nos deux usines de filature canadiennes annoncée le 1er février 2005. Ces dispositions, toutefois, auront des effets favorables sur notre production de tissu et de vêtements en Amérique centrale et dans le bassin des Caraïbes. Nous avons mis en place une usine de fabrication et de distribution nous permettant d’assurer l’approvisionnement de la majorité de nos marchés géographiques sans droits de douane. Les États-Unis envisagent également la mise en œuvre d’autres accords de libre-échange avec le Bahreïn, les pays des Andes, le Panama et les membres de l’Union douanière d’Afrique australe. Depuis le 1er janvier 2003, les textiles et les vêtements originaires de quelque 48 pays les moins avancés (« PMA ») sont admis au Canada exempts de droits de douane et hors contingents en vertu de certaines règles d’origine. Une législation semblable a également été adoptée par l’Australie visant son marché intérieur. Quant à l’Accord de libre-échange des Amériques (« ALÉA »), les pays intéressés, notamment le Canada, les États-Unis et les pays d’Amérique centrale, poursuivent leurs pourparlers au sujet de cet accord. La date prévue de mise en œuvre a été repoussée après 2005; cependant, la conclusion de l’ALÉA créerait une zone de libre-échange entre les 34 pays participants éventuels, ce qui nous permettrait de mener l’ensemble de nos activités de fabrication dans ces régions dans un contexte d’exécution de droits de douane. 13 Droits de propriété intellectuelle Nous sommes propriétaires de plusieurs marques de commerce déposées, dont « Gildan » au Canada et aux États-Unis, le « logo » Gildan au Canada et « Gildan Activewear » au Canada, aux États-Unis et dans de nombreux pays de l’Europe, de l’Amérique centrale, de l’Amérique du Sud et de l’Asie ainsi qu’en Australie. Des demandes d’enregistrement de certaines autres marques de commerce, y compris « Gildan Activewear », ont été présentées dans plusieurs pays. Nous avons préservé la validité de nos marques de commerce et leur enregistrement et avons l’intention de continuer de le faire, et nous nous efforcerons activement de faire enregistrer des marques de commerce au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays. Réglementation environnementale Toutes nos activités sont assujetties à diverses lois et à divers règlements en matière d’environnement et de santé et sécurité au travail. Parce que nous suivons de près les questions environnementales, nous estimons respecter à tous les égards importants les exigences réglementaires des territoires où se trouvent nos installations. Nous continuerons de faire les dépenses nécessaires au respect de ces exigences et ne croyons pas que ce respect aura une incidence défavorable importante sur notre activité. Tout comme ce serait le cas pour n’importe quel fabricant, si des substances dangereuses étaient rejetées sur nos propriétés ou dans des lieux connexes d’élimination hors site ou encore à partir de ceux-ci, ou si on découvrait que certaines de nos propriétés ont été contaminées par des activités antérieures, nous pourrions en être tenus responsables. Puisque le montant de cette responsabilité pourrait être élevé, nous nous efforçons d’exercer notre activité de manière à réduire ce risque. 3.2 Immobilisations corporelles Textile Fil. Notre usine, située à Long Sault, en Ontario et celle située à Montréal, au Québec ont fourni pratiquement tout le fil dont nos installations de fabrication de textile canadiennes ont eu besoin au cours de l’exercice 2004. Au cours du premier trimestre de l’exercice 2004, nous avons acquis, par l’entremise de Cedartown, une coentreprise à part égale avec Frontier, une usine de filature située à Cedartown, en Géorgie, qui fournit à nos installations de fabrication de textile à l’étranger du fil originaire des États-Unis 100 % coton. Nous planifions fermer nos deux usines de filature canadiennes au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005 et accroître nos exploitations à Cedartown en louant une installation additionnelle à Clarkton, en Caroline du Nord, pour la fourniture de fil originaire des États-Unis 100 % coton. Cedartown achètera de l’équipement de filature de notre usine de Long Sault qui sera utilisé à la nouvelle usine de Clarkton. Nous prévoyons que l’usine de Clarkton fonctionnera à sa pleine capacité d’ici la fin du troisième trimestre de l’exercice 2005. Tricot. Nous exerçons des activités de tricot à notre usine de tricot de Montréal, au Québec. Nous y exploitons des tricoteuses circulaires et rectilignes, qui produisent du jersey, du piqué, du coton molletonné et des côtes en tissu de grandeur-taille et de forme tubulaire à l’aide de fil de coton et de fil de coton/polyester. Au cours de l’exercice 2004, nous avons accru nos activités de tricot à notre nouvelle installation intégrée située à Rio Nance, au Honduras qui bénéficie également de l’exonération des droits de douane prévue aux termes de la législation américaine en matière de libéralisation des échanges commerciaux. Se reporter à la rubrique intitulée « Aperçu de l’activité – Cadre réglementaire des échanges commerciaux – Autres accords et programmes sur les échanges commerciaux ». Nous prévoyons également exercer des activités de tricot en République dominicaine et au Nicaragua lorsque la construction de nos nouvelles installations de textile intégrées seront terminées. Teinture et finition. Le tricot fabriqué à notre installation de Montréal, au Québec, est mis en lot en vue de son blanchiment et de sa teinture et est expédié à nos installations de teinture et de finition situées à Valleyfield, au Québec, et à Montréal, au Québec. Au cours de l’exercice 2004, nous avons accru, dans notre installation de textile intégrée de Rio Nance, au Honduras, nos activités de blanchiment, de teinture et de finition du tissu tricoté dans cette installation. Nous prévoyons également exercer des activités de blanchiment, de teinture et de finition en République dominicaine et au Nicaragua lorsque la construction de nos nouvelles installations de textile intégrées sera terminée. Coupe. Tout le tissu produit aux usines de Montréal et de Valleyfield est expédié à notre installation de coupe automatisée située à Bombay, dans l’État de New York. Au cours de l’exercice 2004, nous avons accru nos activités de coupe du tissu fabriqué au Honduras dans notre installation intégrée de Rio Nance, ce qui nous a permis de tirer profit de nos 14 infrastructures manufacturières existantes et de réduire les frais de transport. Nous prévoyons également exercer des activités de coupe en République dominicaine et au Nicaragua lorsque la construction de nos nouvelles installations de textiles intégrées sera terminée. Couture Nous exerçons nos activités de couture principalement par l’entremise de nos deux installations au Honduras, de nos deux installations au Mexique, de notre installation en Haïti et de notre nouvelle installation au Nicaragua. Outre ce qui est fabriqué à ces six installations, nous complétons notre production en recourant aux services de sous-traitants au Nicaragua, au El Salvador, au Honduras, en Haïti et en République dominicaine. Ces installations répondent à la quasi-totalité de nos besoins du marché en couture. Nous avons entrepris l’exploitation de notre installation située à San Marcos, au Nicaragua au cours de l’exercice 2004. En septembre 2004, nous avons fermé notre installation de couture à El Progreso, au Honduras, pour des motifs économiques et opérationnels. Concurremment à l’expansion de notre centre de fabrication régional centreaméricain, nous prévoyons commencer l’exploitation des nouvelles installations de couture de San Antonio, au Honduras et de Rivas, au Nicaragua au cours de l’exercice 2005. Durant ce même exercice, nous prévoyons également mettre en place de nouvelles installations de couture en République dominicaine et en Haïti. Distribution Nous distribuons nos produits aux États-Unis à partir d’un centre de distribution à faible coût de 300 000 pi2 construit spécialement pour nos besoins situé à Eden, en Caroline du Nord ainsi qu’à partir d’un centre de distribution exploité par une tierce partie à Ontario, en Californie. En août 2004, nous avons amorcé un projet visant l’agrandissement de l’installation en Caroline du Nord pour la faire passer à 654 000 pi2. Cet agrandissement devrait être achevé au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2005. L’installation en Caroline du Nord permet de maintenir nos activités de distribution près de notre clientèle et nous procure l’espace requis pour notre croissance continue. L’entrepôt exploité par un tiers en Californie a été ajouté au cours de l’exercice 2004 aux fins de la prestation d’un service du lendemain à nos clients situés sur la côte ouest des États-Unis. Nos clients canadiens sont approvisionnés par un centre de distribution de 60 000 pi2 situé à Montréal, au Québec. Les clients européens sont approvisionnés par des centres de distribution exploités par des tiers à Meer, en Belgique ainsi qu’à Bletchey-Milton Keynes, au Royaume-Uni. Les clients australiens sont approvisionnés par un centre de distribution exploité par un tiers à Brisbane, en Australie. 15 Biens immobiliers Le tableau qui suit indique l’emplacement et l’utilisation de chacun de nos principaux biens immobiliers, si nous en sommes propriétaires ou locataires, et dans ce dernier cas, l’année d’expiration du bail. Emplacement Montréal (Québec) St. Michael (Barbade) Valleyfield (Québec) Montréal (Québec) Bombay (New York) Rio Nance (Honduras) Santo Domingo (République dominicaine)2 Nandaïme (Nicaragua)2 San Pedro Sula (Honduras) Choloma (Honduras) Castaños (Mexique) San Buenaventura (Mexique) Montréal (Québec) Eden (Caroline du Nord) Eden (Caroline du Nord) Montréal (Québec)3 Long Sault (Ontario)3 San Marcos (Nicaragua) Rivas (Nicaragua)4 San Antonio (Honduras)4 Port-au-Prince (Haïti) Cedartown (Géorgie) Clarkton (Caroline du Nord) 1. 2. 3. 4. 5. Utilisation Bureaux de direction Installation de tricot Bureaux de direction Installation de teinture et de finition Installation de teinture et de finition Installation de coupe Installation de tricot, de teinture, de finition et de coupe Installation de tricot, de teinture, de finition et de coupe Installation de tricot, de teinture, de finition et de coupe Installation de couture Installation de couture Installation de couture Installation de couture Installation de distribution Installation de distribution Installation de distribution Usine de filature Usine de filature Installation de couture Installation de couture Installation de couture Installation de couture Usine de filature Usine de filature Propriété ou location Expiration du bail 1 Propriété Propriété Propriété Propriété Propriété Location Propriété s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. 2006 s.o. Propriété Propriété Location Location Propriété Location Propriété Propriété Location Propriété Propriété Location Location Location Location Propriété5 Location5 s.o. s.o. 2012 2007 s.o. 2005 s.o. s.o. 2005 s.o. s.o. 2009 2011 2010 2010 s.o. 2007 Comprend les renouvellements. En construction. Les usines de filature de Montréal, au Québec et de Long Sault, en Ontario devraient être fermées d’ici la fin du mois de mars 2005. Nous prévoyons que ces installations entreront en production au cours de l’exercice 2005. En copropriété avec Frontier. Nous estimons que toutes ces installations, qu’elles nous appartiennent ou qu’elles soient louées, sont bien entretenues et en bon état de fonctionnement. Notre facilité de crédit à terme renouvelable et nos billets de premier rang sont garantis par une hypothèque mobilière de premier rang et une sûreté grevant la plupart de nos actifs se trouvant à la majorité de nos installations. Les prêteurs ayant consenti la facilité de crédit à terme et les porteurs de billets, entre autres, sont parties à une convention entre créanciers prévoyant que leurs créances respectives sont, à tous les égards, des créances de premier rang sur nos actifs ayant égalité de rang entre elles. Pratiques de travail Nous avons investi des ressources importantes en matière de gestion pour faire en sorte que les conditions de travail ayant cours dans toutes nos installations respectent ou dépassent les normes imposées par les lois canadiennes en matière de santé et de sécurité au travail. Non seulement nous nous sommes dotés d’un code de conduite qui peut être consulté à l’adresse www.gildan.com, toutes nos usines de couture honduriennes existantes et notre principale installation mexicaine sont maintenant certifiées WRAP (Worldwide Responsible Apparel Production). Pour nous assurer que ces normes d’emploi sont appropriées, nous avons travaillé de concert avec l’Agence canadienne de développement international, organisme du gouvernement fédéral du Canada, afin d’obtenir les services de professionnels spécialisés en analyse des questions sociales et sexo-spécifiques et en vérifications environnementales en ce qui concerne les pays en voie de développement. De plus, les sous-traitants dont nous retenons les services sont tenus aux termes du contrat de sous-traitance, de respecter les politiques prescrites en matière d’emploi et de se conformer à notre code de conduite. 16 En novembre 2003, nous sommes également devenus une société participante de la Fair Labor Association (« FLA »). La FLA, réputée à l’échelle internationale comme l’un des organismes indépendants de vérification parmi les plus respectés, encourage le respect des normes internationales du travail et l’amélioration des conditions de travail. De plus, nous mandatons régulièrement des vérificateurs externes aux fins de la vérification de nos installations. 3.3 Facteurs de risque Veuillez vous reporter à la rubrique intitulée « Risques » de notre rapport de gestion qui se trouve aux pages 43 à 46 de notre rapport annuel 2004. 3.4 Employés Au 31 décembre 2004, nous comptions 8 337 employés à temps plein, dont 1 069 au Canada, 1 761 au Mexique, 3 705 au Honduras, 928 à Haïti, 534 au Nicaragua, 271 aux États-Unis, 66 à la Barbade, 2 en Europe et 1 en Australie. Parmi ces employés, 604 employés canadiens sont visés par des conventions collectives. Une convention collective, expirant le 31 octobre 2005, vise 166 employés de l’installation de teinture et de finition de Valleyfield. Une convention collective, expirant le 31 décembre 2005, vise 190 employés de l’installation de teinture et de finition de Montréal. Une convention collective, expirant le 30 septembre 2006, vise 153 employés de l’usine de filature de Long Sault, en Ontario. Une convention collective, expirant le 31 octobre 2007, vise 95 employés de l’usine de filature de Montréal. Nous considérons que nos relations avec nos employés sont très bonnes et, à la date des présentes, nous n’avions pas subi d’arrêt de travail ayant eu des répercussions importantes sur notre exploitation. Nous prévoyons fermer nos usines de filature à Long Sault, en Ontario et à Montréal, au Québec à compter du 31 mars 2005. 4. POLITIQUE DE DIVIDENDES Actuellement, nous ne versons pas de dividendes parce que nous conservons tout notre bénéfice pour l’affecter au développement et à l’expansion de notre activité. Le conseil d’administration réévalue régulièrement la politique de la Société en matière de dividendes. Même si certaines de nos facilités de crédit et certains de nos titres d’emprunt exigent que nous respections certaines clauses restrictives afin de pouvoir verser des dividendes, ces clauses restrictives n’empêchent pas à l’heure actuelle le versement futur de dividendes, et il n’est pas prévu qu’elles le feront. 5. STRUCTURE DU CAPITAL Actions privilégiées de premier rang Émission en séries Les actions privilégiées de premier rang sont émissibles en séries, et le conseil d’administration a le droit, de temps à autre, de fixer le nombre d’actions privilégiées de premier rang de chaque série, de même que la désignation, les droits, les privilèges, les restrictions et les conditions s’y attachant, sous réserve des limitations, s’il en est, stipulées dans les statuts de la Société. Rang Les actions privilégiées de premier rang ont priorité de rang sur les actions privilégiées de second rang et les actions ordinaires pour ce qui est du versement de dividendes, du remboursement du capital et de la répartition des actifs en cas de liquidation ou de dissolution de Gildan. Les actions privilégiées de premier rang de chaque série sont de rang égal à celui des actions privilégiées de premier rang de toute autre série. Droits de vote À moins que les statuts ne prévoient le contraire à l’égard d’une série donnée d’actions privilégiées de premier rang, les porteurs des actions privilégiées de premier rang ne sont pas habilités à recevoir les avis de convocation aux assemblées des actionnaires de Gildan ni à y assister ni à y voter. 17 Actions privilégiées de second rang Émission en séries Les actions privilégiées de second rang sont émissibles en séries, et le conseil d’administration a le droit, de temps à autre, de fixer le nombre d’actions privilégiées de second rang de chaque série, de même que la désignation, les droits, les privilèges, les restrictions et les conditions s’y attachant, sous réserve des limitations, s’il en est, stipulées dans les statuts de la Société. Rang Les actions privilégiées de second rang sont assujetties et subordonnées aux droits, privilèges, restrictions et conditions s’attachant aux actions privilégiées de premier rang. Les actions privilégiées de second rang ont priorité de rang sur les actions ordinaires pour ce qui est du versement de dividendes, du remboursement du capital et de la répartition des actifs en cas de liquidation ou de dissolution de Gildan. Les actions privilégiées de second rang de chaque série sont de rang égal à celui des actions privilégiées de second rang de toute autre série. Droits de vote À moins que les statuts ne prévoient le contraire à l’égard d’une série donnée d’actions privilégiées de second rang, les porteurs des actions privilégiées de second rang ne sont pas habilités à recevoir les avis de convocation aux assemblées des actionnaires de Gildan ni à y assister ni à y voter. Actions ordinaires Après la conversion de la totalité des actions à vote plural de catégorie B de la Société en actions à droit de vote subalterne de catégorie A, les actionnaires de la Société ont approuvé une résolution spéciale visant à modifier les statuts de la Société pour changer chacune des actions à droit de vote subalterne de catégorie A émise et en circulation en une action ordinaire nouvellement créée et à retirer les actions à droit de vote plural de catégorie B et les actions à droit de vote subalterne de catégorie A. Les actions ordinaires sont assujetties et subordonnées aux droits, privilèges, restrictions et conditions qui s’attachent aux actions privilégiées de premier rang et aux actions privilégiées de second rang. Chacune des actions ordinaires confère à son porteur le droit de recevoir tout dividende déclaré par la Société et le droit de recevoir le reliquat des biens et des actifs de la Société en cas de dissolution. Chaque porteur d’actions ordinaires a le droit de recevoir un avis de toutes les assemblées des actionnaires de la Société et d’y assister, sauf aux réunions auxquelles seuls les porteurs d’une autre catégorie ou série d’actions en particulier ont le droit de voter. Chaque action ordinaire confère un (1) droit de vote à son porteur. 6. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES Les actions ordinaires de la Société sont inscrites à la cote de la Bourse de New York et à la cote de la Bourse de Toronto sous le symbole « GIL ». Les actions à droit de vote subalterne de catégorie A (maintenant les actions ordinaires), qui ont été émises à un prix d’offre de 5,145 $ (3,50 $ US), ont commencé à être négociées à la Bourse de Toronto, à la Bourse de Montréal et à l’American Stock Exchange (« AMEX ») le 17 juin 1998. Avant cette date, il n’existait aucun marché public pour la négociation des actions à droit de vote subalterne de catégorie A. Le 1er septembre 1999, les actions à droit de vote subalterne de catégorie A (maintenant les actions ordinaires) ont commencé à être négociées à la Bourse de New York. Nous avons radié ces actions de la cote de l’AMEX le 31 août 1999. Par suite d’une restructuration des bourses canadiennes qui a pris effet le 7 décembre 1999, nous ne sommes plus inscrits à la cote de la Bourse de Montréal. 18 Le tableau suivant indique les fourchettes mensuelles des cours par action et le volume de négociation des actions à droit de vote subalterne de catégorie A (maintenant les actions ordinaires) pour l’exercice terminé le 3 octobre 2004 à la Bourse de Toronto (en $ CA) et la Bourse de New York (en $ US). ACTIONS ORDINAIRES Bourse de Toronto Bourse de New York Mois Haut Bas Volume de négociation Mois Haut Bas Volume de négociation 6 au 31 octobre 2003 38,93 34,50 1 612 600 6 au 31 octobre 2003 29,09 26,37 296 200 Novembre 2003 39,00 35,00 2 270 900 Novembre 2003 29,80 26,16 430 200 Décembre 2003 40,55 35,20 2 193 600 Décembre 2003 31,15 27,00 621 100 Janvier 2004 40,99 38,13 962 100 Janvier 2004 32,05 29,73 533 700 Février 2004 43,95 39,66 1 154 900 Février 2004 33,45 29,65 187 400 Mars 2004 44,90 41,00 1 002 200 Mars 2004 34,08 31,33 381 000 Avril 2004 42,17 37,02 1 374 600 Avril 2004 32,11 29,12 365 000 Mai 2004 40,57 37,50 5 519 400 Mai 2004 29,60 27,16 431 500 Juin 2004 39,42 36,28 1 625 300 Juin 2004 28,94 26,59 304 500 Juillet 2004 38,02 34,07 896 300 Juillet 2004 28,73 26,14 374 500 Août 2004 37,97 35,12 1 586 800 Août 2004 28,80 26,10 234 000 Septembre 2004 36,85 33,85 1 774 800 Septembre 2004 28,42 26,20 414 400 28,30 28,02 49 600 er 1 au 3 octobre 2004 7. 35,79 35,00 er 87 200 1 au 3 octobre 2004 ADMINISTRATEURS ET DIRIGEANTS Le tableau ci-dessous présente certains renseignements sur les administrateurs actuels de Gildan. Les administrateurs exercent leurs fonctions respectives depuis leur élection et/ou leur nomination et continueront d’exercer leurs fonctions jusqu’à la prochaine assemblée annuelle des actionnaires ou jusqu’à ce qu’un successeur soit dûment élu. Nom et municipalité de résidence Âge Occupation principale Administrateur depuis Robert M. Baylis 2, 3, 4 Darien (Connecticut) États-Unis ........................... 66 Administrateur de sociétés Février 1999 Glenn J. Chamandy Montréal (Québec) Canada ................................... 43 Président et chef de la direction de la Société Mai 1984 70 Président, World Trade Link (entreprise de consultation en commerce international) Novembre 1997 61 Conseiller commercial et administrateur de sociétés Février 2003 60 Cadre en résidence à la faculté de gestion, Université McGill Février 2003 Richard P. Strubel Chicago (Illinois) États-Unis................................. 65 Vice-président du conseil et administrateur de Unext (fournisseur de services d’enseignement supérieur sur Internet) Gonzalo F. Valdes-Fauli 1, 2 La Havane (Cuba) ................................................. 58 Président du conseil de Broadspan Capital (entreprise de services bancaires d’investissement qui fournit des services consultatifs en fusion et acquisition) Octobre 2004 2, 3 William H. Houston, III Memphis (Tennessee) États-Unis.......................... 1, 2 Pierre Robitaille Saint-Lambert (Québec) Canada ........................... 1, 3 Gérald H.B. Ross Montréal (Québec) Canada ................................... 1, 3 1. 2. 3. 4. Membre du comité de vérification et des finances. Membre du comité de régie d’entreprise. Membre du comité de rémunération et des ressources humaines. Président du conseil. 19 Février 1999 Le tableau ci-dessous présente certains renseignements sur les membres de la haute direction actuels de Gildan. Nom et municipalité de résidence Âge Poste au sein de la Société Glenn J. Chamandy 1, 2 Montréal (Québec) Canada.................................................... 43 Président et chef de la direction et administrateur 55 Premier vice-président, finances et chef des services financiers 42 Président, Gildan Activewear SRL Georges Sam Yu Sum Montréal (Québec) Canada.................................................... 47 Premier vice-président, exploitation Gregg Thomassin 1, 2 Baie d’Urfé (Québec) Canada................................................ 45 Premier vice-président, contrôleur corporatif et chef des systèmes d’information Christian Langlois 1, 2 St-Basile-le-Grand (Québec) Canada..................................... 41 Premier vice-président, installations textiles et ingénierie outre-frontière 49 Premier vice-président, fabrication Serge Reynaud Lorraine (Québec) Canada..................................................... 49 Premier vice-président, ressources humaines Javier Echeverria San Pedro Sula, Honduras ..................................................... 44 Vice-président, finances et systèmes informatiques Gildan Activewear, Honduras Peter Iliopoulos 2 Montréal (Québec) Canada.................................................... 35 Vice-président, fiscalité Gilles Léger St. James, Barbade .................................................................. 48 Vice-président, finances et administration Gildan Activewear SRL Don Luby 2 Montréal (Québec) Canada...................................................... 51 Vice-président, technologies de l’information 34 Secrétaire de la Société Shaun Parmar Montréal (Québec) Canada.................................................... 38 Vice-président, développement des affaires Normand Sabourin 2 Montréal (Québec) Canada.................................................... 44 Vice-président, trésorier corporatif Graham F. Sutherland 2 Montréal (Québec) Canada...................................................... 50 Vice-président, vérification interne Jose Maria Tainta Villanueva Coahuila, Mexique................................................................. 39 Directeur, confection Gildan Activewear, Mexique 1, 2 Laurence G. Sellyn Beaconsfield (Québec) Canada.............................................. 1 Michael R. Hoffman St. James, Barbade................................................................. 1, 2 1, 2 Benito Masi Laval (Québec) Canada ......................................................... 1, 2 2 Lindsay Matthews Montréal (Québec) Canada ..................................................... 2 1. 2. Comité exécutif de gestion. Dirigeants de la Société. Glenn J. Chamandy, l’un des fondateurs de la Société, compte plus de vingt ans d’expérience acquise au sein de diverses entreprises dans les secteurs du textile et du vêtement de la famille Chamandy. Avant février 2004, M. Chamandy a occupé le poste de président et chef de l’exploitation. Puis, il a été nommé président et co-chef de la direction et, en août 2004, il a été nommé président et chef de la direction. Robert M. Baylis, président du conseil de la Société, est administrateur de plusieurs grandes sociétés, notamment de la New York Life Insurance Company, Host Marriott Corporation (hôtels et centres de villégiature de luxe), Covance Inc. (fournisseur de produits et de services de développement pharmaceutiques) et PartnerRe Ltd. (réassureur multirisque). William H. Houston, III est président de World Trade Link, entreprise de consultation en commerce international qu’il a fondée en 1988. M. Houston a été ambassadeur des États-Unis/négociateur principal pour le secteur du textile du United States Trade Representative en 1987 et 1988 et a également été président de la Cotton Foundation et du Delta Council du Mississippi. 20 Pierre Robitaille est conseiller commercial. Auparavant, il a poursuivi sa carrière auprès du Groupe SNC-Lavalin inc., société d’ingénierie et de construction, dont il a été vice-président exécutif et chef des affaires financières de 1990 à 1998. Auparavant, M. Robitaille a travaillé pendant plus de vingt ans auprès d’Ernst & Whinney, société d’experts-comptables et de consultation, où il a occupé les postes d’associé directeur du bureau de Montréal, de président du cabinet pour le Québec et de membre de son conseil d’administration national. M. Robitaille siège également au conseil d’administration de Cogeco Câble inc. et Cogeco inc. (fournisseurs de services de câblodistribution, d’Internet et de services de diffusion), de Swiss Re Company of Canada et Swiss Re Life & Health Co. Canada (société mondiale de réassurance) et du Groupe Beauchemin Éditeur Ltée (éditeur). Gerald H.B. Ross est cadre en résidence à la faculté de gestion de l’Université McGill, faculté dont il a été doyen du mois d’août 2000 au 1er janvier 2005. Auparavant, M. Ross était associé principal de Change Lab International, société dont la spécialité est d’aider des organisations à créer de nouvelles orientations stratégiques et à gérer le changement. Richard P. Strubel est vice-président du conseil et administrateur de Unext, fournisseur de services d’enseignement de services conseils supérieur sur Internet. M. Strubel siège également au conseil d’administration des fonds communs de placement Northern Funds et Northern Institutional Funds qui appartiennent à The Northern Trust (fournisseur de services financiers), des fonds communs de placement de Goldman Sachs & Co. et de Cantilever Technologies (développeur de logiciels). Gonzalo F. Valdes-Fauli est président du conseil d’administration de Broadspan Capital, entreprise de services bancaires d’investissement qui fournit des services consultatifs en fusion et acquisition. Auparavant, M. Valdes-Fauli a occupé des postes comportant de plus en plus de responsabilités auprès de Barclays Bank PLC (fournisseur de services financiers), banque d’envergure mondiale dont le siège social se trouve au Royaume-Uni; en 2001, il a quitté son poste de vice-président du conseil, Barclays Capital et de chef de la direction de groupe―Amérique latine. M. Valdes-Fauli siège également au conseil d’administration de Blue Cross and Blue Shield of Florida (fournisseur d’assurance maladie), de Knight Ridder, Inc. (publication de journaux et sur Internet) et de Banco Mercantil (fournisseur de services financiers), République dominicaine. Laurence G. Sellyn est premier vice-président, finances et chef des services financiers de la Société depuis avril 1999. Il est un Fellow de l’Institut des comptables agréés d’Angleterre et du pays de Galles. Avant de se joindre à Gildan, M. Sellyn a été vice-président principal, finances et développement des affaires et chef des finances de Wajax Limitée, société de distribution industrielle, où il a travaillé d’octobre 1992 à mars 1999, avant quoi il était à l’emploi de Domtar Inc., où il a occupé divers postes, dont celui de contrôleur général et vice-président, planification et développement des affaires. Michael R. Hoffman s’est joint à Gildan en novembre 1997. Avant sa nomination comme président de Gildan Activewear SRL en février 2001, il occupait le poste de vice-président, ventes et marketing de la division internationale. Avant de se joindre à Gildan, M. Hoffman était vice-président de la division des vêtements de sport de Fruit of the Loom. Georges Sam Yu Sum est premier vice-président, exploitation de la Société depuis 2000. De 1998 à 2000, il a été vice-président, exploitation de la Société et, de 1995 à 1998, il a occupé le poste de directeur des opérations manufacturières de la Société. Avant de se joindre à Gildan en 1995, M. Sam Yu Sum a travaillé seize ans auprès de Dominion Textiles, où il a occupé divers postes de gestion tant dans le domaine de la fabrication que dans celui des ventes. Gregg Thomassin a été nommé premier vice-président, contrôleur corporatif et chef des systèmes d’information de la Société en novembre 2003. Il est entré au service de Gildan à titre de contrôleur corporatif en février 1999. Il occupait auparavant le poste de vice-président, finances et administration auprès de diverses entreprises de fabrication. M. Thomassin est comptable agréé au Canada. Christian Langlois est entré au service de la Société en février 2000. En février 2001, il a été nommé vice-président, ingénierie corporative et R&D et en août 2004, premier vice-président, installations textiles et ingénierie outre-frontière. Entre juillet 1997 et février 2000, il a agi comme consultant auprès de Gildan et était actif dans les domaines de la gestion de l’ingénierie et du textile. Avant juillet 1997, il était directeur de l’exploitation de LaGran Canada, fabricant de produits en tricot chaîne. Benito Masi travaille dans le secteur nord-américain de la confection de vêtements depuis les 25 dernières années. Il s’est joint à Gildan en 1986 et y a occupé divers postes avant d’être nommé vice-président, confection en février 2001. En septembre 2003, le titre de son poste a été changé pour celui de vice-président, opérations corporatives, fabrication. En août 21 2004, il a été nommé premier vice-président, confection et directeur général Honduras par intérim et il a été nommé premier vice-président, fabrication en janvier 2005. Serge Reynaud a été nommé premier vice-président, ressources humaines de la Société en novembre 2004. Avant de se joindre à Gildan, il a occupé des postes en ressources humaines et en développement organisationnel en Europe et, plus récemment, celui de vice-président, ressources humaines d’une grande société. Javier Echeverria s’est joint à Gildan en juin 2003 à titre de vice-président, finances et systèmes informatiques, Gildan Activewear, Honduras. Avant de se joindre à Gildan, M. Echeverria a travaillé au sein de différentes sociétés multinationales en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Il est retourné au Honduras, son pays natal, après avoir passé les cinq dernières années aux États-Unis à travailler dans des entreprises dont Cemex, KPMG Consulting, Chiquita Brands et autres. Il cumule plus de vingt ans d’expérience en comptabilité d’entreprise et en finance de gestion. Peter Iliopoulos est vice-président, fiscalité de la Société depuis février 2004. Il s’est joint à Gildan à titre de directeur, fiscalité en juillet 2002. Auparavant, M. Iliopoulos a occupé le poste de directeur, fiscalité auprès d’une société ouverte de fabrication et d’une société de fonds communs de placement. Il est comptable agréé au Canada. Gilles Léger est entré au service de Gildan en février 2001. D’abord directeur, vérification interne, il a été nommé vice-président, finances et administration de Gildan Activewear SRL en février 2002. Avant de se joindre à Gildan, M. Léger a été vice-président, finances d’Expro Inc., société fermée de produits chimiques, de 1998 à 2001. De 1994 à 1998, M. Léger a été contrôleur général de Wajax Limitée, société ouverte canadienne qui fabrique et distribue de la machinerie lourde. Don Luby s’est joint à Gildan en août 2004 à titre de vice-président, technologies de l’information. Auparavant, il était directeur du commerce électronique et de la stratégie en TI auprès de Aliments McCain à Florenceville (NouveauBrunswick). M. Luby a précédemment joué des rôles de premier plan en TI auprès de sociétés comme General Motors, EDS, Baxter Healthcare et Vacances Sunquest, au Canada, aux États-Unis, en France, au Venezuela et en Colombie. Lindsay Matthews est entrée au service de Gildan en novembre 2004 à titre de directrice, services juridiques et elle a été nommée secrétaire de la Société en février 2005. Avant d’entrer au service de Gildan, Mme Matthews a pratiqué le droit durant sept ans chez Ogilvy Renault dans les domaines du droit des sociétés et du droit des valeurs mobilières. Shaun Parmar s’est joint à Gildan en janvier 2005 à titre de vice-président, développement des affaires. Auparavant, soit de 1999 à 2004, M. Parmar a été directeur, développement corporatif de Télésystème Mobiles International Inc. De 1995 à 1998, il a été directeur, planification financière et analyse auprès de Bell Canada International Inc. M. Parmar est un comptable général accrédité. Normand Sabourin est entré au service de la Société en mars 2002 en tant que vice-président, trésorier corporatif. Avant de se joindre à Gildan, M. Sabourin a été trésorier de C-Mac Industries Inc., fabricant d’équipement de haute technologie de juin 1998 à mars 2002. Avant juin 1998, M. Sabourin était chef, service de la trésorerie de Bombardier Inc., chef de file mondial dans la fabrication de matériel de transport. Graham F. Sutherland a été nommé vice-président, vérification interne en février 2002. Avant cette date, il était vice-président, finances et administration de Gildan Activewear SRL depuis décembre 1998. Il occupait auparavant le poste de contrôleur corporatif chez Gildan depuis août 1996. M. Sutherland est comptable agréé au Canada. Jose Maria Tainta Villanueva est entré au service de Gildan en septembre 2000 et a été nommé directeur, opérations de Gildan Activewear, Mexique en novembre 2002. Avant de se joindre à Gildan, M. Tainta Villanueva était directeur des opérations et chef comptable chez Banco Central Hispanoamericano depuis 1992. Au 31 janvier 2005, les membres de la haute direction et administrateurs de la Société en tant que groupe étaient propriétaires de 2 833 553 actions ordinaires, ce qui représente 9,53 % des droits de vote se rattachant à toutes les actions ordinaires. 22 8. INFORMATIONS SUR LE COMITÉ DE VÉRIFICATION Mandat du comité de vérification et des finances Le mandat du comité de vérification et des finances est joint aux présentes à titre d’annexe A. Composition du comité de vérification et des finances Le comité de vérification et des finances est composé de quatre administrateurs non reliés et indépendants et qui possèdent des compétences financières. Leur formation et leur expérience, qui sont pertinentes pour l’exercice de leurs fonctions en tant que membres du comité de vérification et des finances, sont comme suit : Pierre Robitaille – M. Robitaille, qui détient le titre de FCA, est conseiller commercial et administrateur de sociétés. De 1990 à 1998, il a été vice-président exécutif et chef des affaires financières du Groupe SNC-Lavalin inc. Auparavant, M. Robitaille a travaillé pendant plus de vingt ans auprès d’Ernst & Whinney, où il a occupé les postes d’associé directeur du bureau de Montréal, de président du cabinet pour le Québec et de membre de son conseil d’administration national. M. Robitaille siège au conseil d’administration et au comité de vérification de Cogeco inc. et de Cogeco Câble inc. Il siège également au conseil d’administration du groupe de sociétés canadiennes de Swiss Reinsurance. Pendant sa carrière, il a acquis des compétences en vérification d’importantes sociétés ouvertes et fermées et une bonne connaissance des procédures de contrôles internes et de présentation de l’information financière. Gerald H.B. Ross Ph. D. – M. Ross est cadre en résidence de la faculté de gestion de l’Université McGill, faculté dont il a été le doyen du mois d’août 2000 au 1er janvier 2005. Avant de se joindre à l’Université McGill, il a fondé et a été associé principal de Change Lab International, société de services conseils qui se spécialise dans le développement de techniques pour aider les organisations à créer de nouvelles visions et à gérer le changement afin d’acquérir un avantage concurrentiel sur le marché. Il est également président du conseil d’Astute Inc., entreprise qui élabore des méthodes de pointe d’apprentissage en contexte pour le milieu des affaires. Au cours de sa carrière d’expert-conseil, M. Ross a travaillé auprès de certaines des plus grandes sociétés du monde, comme 3M, Xerox, IBM, DuPont, AT&T, Coca-Cola, Reuters et Kodak. Dans l’exercice de ses fonctions universitaires, il a récemment agi en tant que membre du corps professionnel dans le cadre du Wharton International Forum – Executive Program on Cross Cultural Issues in Global Management. Il a également participé au programme de perfectionnement de la haute direction de l’Université du Michigan et a élaboré des programmes sur la gestion du changement dans le secteur bancaire en Arabie saoudite. Richard P. Strubel est vice-président du conseil et administrateur de Unext Inc. Il est également président et chef de la direction de Microdot Inc., société de fabrication dont le chiffre d’affaires s’élève à 400 millions de dollars. Auparavant, il a été président de Northwest Industries, qui était alors une société inscrite à la bourse de New York ayant un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de dollars. M. Strubel agit également comme administrateur de tous les fonds communs de placement de détail et institutionnels qui sont gérés par Goldman, Sachs & Co. et des fonds communs de placement institutionnels de la Northern Trust Company et il est membre du comité de vérification de ces familles de fonds communs de placement. Il est membre du conseil d’administration de la University of Chicago. M. Strubel compte plus de vingt-cinq années d’expérience dans des postes de direction supervisant les activités de grandes sociétés. Il est diplômé du Williams College et de la Harvard Business School. Gonzalo F. Valdes-Fauli – M. Valdes-Fauli est un ancien vice-président du conseil de Barclays Capital, division des services bancaires d’investissement de la Barclays Bank, Londres, Angleterre. De 1988 à 2001, M. Valdes-Fauli a été membre du comité de gestion de Barclays Capital. Il a été chef de la direction de groupe de Barclays Bank Latin America de 1988 à 2001. Il est président du conseil d’administration de Broadspan Capital, LLC et président du conseil de Banco Mercantil, République dominicaine. M. Valdes-Fauli est actuellement administrateur d’autres sociétés, dont Blue Cross Blue Shield of Florida et de Knight Ridder, Inc., dont il est respectivement président du comité de régie d’entreprise et président du comité de vérification. Il est administrateur de la University of Miami. M. Valdes-Fauli compte plus de trente ans d’expérience en finances. Il est titulaire d’une maîtrise en finances internationales de la Thunderbird Graduate School for International Management et d’un baccalauréat en économie du Spring Hill College. 23 Approbation préalable des services non liés à la vérification Conformément aux normes sur l’indépendance des vérificateurs de l’Institut Canadien des Comptables Agréés, à la loi intitulée Sarbanes-Oxley Act of 2002 et aux règles de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, la Société n’est pas autorisée à engager les vérificateurs pour la prestation de certains services non liés à la vérification à la Société et ses filiales, incluant la tenue de livres ou d’autres services liés aux registres comptables ou aux états financiers, des services de technologie de l’information, des services d’évaluation, des services actuariels, des services de vérification interne, des services de financement des entreprises, des fonctions de gestion, des fonctions de ressources humaines, des services juridiques et des services d’experts non liés à la vérification. La Société engage les vérificateurs à l’occasion pour fournir certains services non liés à la vérification autres que les services interdits. Tous les services non liés à la vérification doivent être expressément approuvés au préalable par le comité de vérification et des finances. Honoraires pour les services du vérificateur externe Le total des honoraires facturés par KPMG s.r.l., comptables agréés (« KPMG »), vérificateur externe de la Société, pour divers services liés à la vérification et non liés à la vérification pour les exercices 2004 et 2003 étaient comme suit : Honoraires de vérification – Le total des honoraires de vérification facturés par le vérificateur pour les services professionnels fournis pour la vérification annuelle des états financiers consolidés de la Société, pour l’examen trimestriel des états financiers de la Société et pour les services fournis relativement aux dépôts ou missions prévus par la loi et la réglementation s’est élevé à 611 250 $ CA pour l’exercice 2004 et à 586 400 $ pour l’exercice 2003. Honoraires pour services liés à la vérification – Le total des honoraires pour services liés à la vérification facturés par le vérificateur s’est élevé à 55 042 $ CA pour l’exercice 2004 et à 75 856 $ CA pour l’exercice 2003. Ces services comprenaient divers services de certification. Honoraires pour services fiscaux – Le total des honoraires pour services fiscaux facturés par le vérificateur s’est élevé à 218 505 $ CA pour l’exercice 2004 et à 353 269 $ CA pour l’exercice 2003. Ces services comprenaient des services en matière de conformité fiscale, incluant l’examen de déclarations de revenus, de l’aide concernant les vérifications relatives à l’impôt sur le revenu, la taxe sur le capital et la taxe de vente, la préparation de déclarations de revenus d’employés aux termes du programme de services fiscaux aux expatriés de la Société et la préparation d’études annuelles sur l’établissement des prix de cession interne ainsi que des conseils en fiscalité concernant l’imposition au pays et à l’étranger. Tous les autres honoraires – Aucuns honoraires n’ont été facturés par KPMG pour tous les autres services professionnels fournis pour l’exercice 2004. Ces honoraires se sont élevés à 88 000 $ CA pour l’exercice 2003 pour des services associés à une étude de couverture du risque de change. 9. POURSUITES La Société est partie à des réclamations et à des litiges dans le cours normal de ses activités. La direction ne croit pas que la résolution de ces affaires aura un effet négatif important sur sa situation financière ou ses résultats d’exploitation. 10. AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES L’agent des transferts et l’agent chargé de la tenue des registres de la Société est la Société de fiducie Computershare du Canada, qui a des bureaux à Montréal et à Toronto où les registres des transferts des actions ordinaires sont tenus. Le co-agent des transferts et le co-agent chargé de la tenue des registres de la Société est Computershare Trust Company, Inc., dont le bureau se trouve à New York. 11. CONTRATS IMPORTANTS La Société n’a conclu aucun contrat important hors du cours normal des activités. 24 12. INTÉRÊTS DES EXPERTS KPMG, vérificateur externe de la Société, a préparé un rapport sur les états financiers consolidés vérifiés de la Société pour l’exercice 2004 (« états financiers ») qui ont été déposés auprès des organismes de réglementation en valeurs mobilières. KPMG ne détient pas de droits inscrits ou de droits de propriété véritable directe ou indirecte sur des titres ou autres biens de la Société ou d’une société ayant des liens avec elle ou appartenant au même groupe qu’elle au moment où elle a préparé le rapport sur les états financiers, ou après ce moment-là et ne prévoit pas recevoir de tels titres ou autres biens. 13. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES Des renseignements supplémentaires, dont la rémunération des administrateurs et des dirigeants et les prêts qui leur ont été consentis, le nom des principaux porteurs de titres de la Société et les titres autorisés à des fins d’émission aux termes des régimes de rémunération en actions de la Société figurent dans la circulaire. Des renseignements financiers supplémentaires sont également fournis dans les états financiers consolidés comparatifs de la Société et dans son rapport de gestion pour son dernier exercice complet. Ces documents et des renseignements supplémentaires concernant Gildan se trouvent sur le site de SEDAR à l’adresse www.sedar.com et sur le site d’Edgar à l’adresse www.sec.gov. On peut également en obtenir des exemplaires, sur demande, en s’adressant à la secrétaire de Gildan, à l’adresse suivante : 725, Montée de Liesse Montréal (Québec) H4T 1P5 Téléphone : (514) 735-2023 Les documents susmentionnés ainsi que les communiqués de presse de Gildan sont également disponibles sur le site Web de la Société à l’adresse www.gildan.com. 25 ANNEXE A – MANDAT DU COMITÉ DE VÉRIFICATION ET DES FINANCES La description du mandat du comité de vérification et des finances de la Société figurant ci-dessous est conforme à la législation et à la réglementation canadiennes applicables, notamment les règles prescrites par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (« règles des ACVM »), ainsi qu’aux exigences en matière de divulgation et d’inscription et aux lignes directrices en matière de régie d’entreprise de la Bourse de Toronto (« normes de la Bourse de Toronto »), en leur version modifiée (collectivement « normes de régie d’entreprise canadiennes »), telles qu’elles existent à la date des présentes. De plus, le présent mandat est conforme à la législation et à la réglementation américaines applicables, notamment la SarbanesOxley Act of 2002 et les règles adoptées en vertu de celle-ci, et aux normes de régie d’entreprise prescrites par la Bourse de New York, en leur version modifiée (collectivement « normes de régie d’entreprise américaines »), telles qu’elles existent à la date des présentes. Le mandat du comité de vérification et des finances de la Société (« comité de vérification ») doit être révisé chaque année par le conseil afin de veiller à ce qu’il demeure conforme à ces normes. 1. 2. Composition et quorum • le comité est composé d’au moins trois administrateurs; • seuls des administrateurs « non reliés » (au sens des normes de la Bourse de Toronto) et « indépendants » (au sens des règles des ACVM et des normes de régie d’entreprise américaines) peuvent être nommés, comme il est déterminé dans tous les cas par le conseil; aucune personne faisant partie du groupe de la Société ou de l’une de ses filiales (y compris toute personne qui, directement ou indirectement, exerce le contrôle sur la Société ou est contrôlée par celle-ci ou qui est, avec la Société, sous le contrôle de la même personne, ou un administrateur, un haut dirigeant, un associé, un membre, un directeur ou un représentant de la personne faisant partie du groupe de la Société) ne peut siéger au comité de vérification; un membre du comité de vérification ne doit recevoir aucune rémunération de la Société ou de l’une des personnes faisant partie de son groupe si ce n’est la rémunération à titre d’administrateur ou de membre d’un comité du conseil; la rémunération interdite comprend les honoraires versés, directement ou indirectement, pour des services à titre de consultant ou de conseiller juridique ou financier, sans égard au montant; • chaque membre doit avoir des « compétences financières » (au sens des normes de régie d’entreprise canadiennes et des normes de régie d’entreprise américaines) (comme il est déterminé par le conseil); • au moins un membre doit être un « expert financier du comité de vérification » (au sens des normes de régie d’entreprise américaines) (comme il est déterminé par le conseil); • les membres du comité de vérification doivent être nommés chaque année par le conseil sur recommandation du comité de régie d’entreprise de la Société; ces membres peuvent être destitués ou remplacés, et toute vacance au sein du comité de vérification doit être comblée, par le conseil sur recommandation du comité de régie d’entreprise de la Société; le mandat d’un membre du comité de vérification prend automatiquement fin lorsqu’il cesse d’être « non relié » ou « indépendant », comme il est déterminé par le conseil de la manière indiquée ci-dessus; • le quorum est constitué de la majorité des membres. Fréquence et calendrier des réunions • les réunions ont habituellement lieu de façon contemporaine aux réunions du conseil de la Société; • les réunions ont lieu au moins quatre fois par année et au besoin. 26 3. Mandat Le comité de vérification a notamment les responsabilités suivantes : a) La surveillance de l’information financière • contrôler l’intégrité et la qualité du processus de comptabilité et de présentation de l’information financière, des contrôles et des procédures de communication de l’information et des systèmes de contrôle interne de la Société au moyen de discussions avec la direction, les vérificateurs externes et les vérificateurs internes; • examiner avec la direction et les vérificateurs externes les états financiers consolidés annuels vérifiés et le rapport des vérificateurs s’y rapportant devant être intégrés dans le rapport annuel de la Société, y compris le rapport de gestion de la Société, avant leur publication, leur dépôt et leur diffusion; • examiner avec la direction et les vérificateurs externes les états financiers consolidés trimestriels de la Société et l’information s’y rapportant, y compris l’information fournie dans le rapport de gestion de la Société, avant leur publication, leur dépôt et leur diffusion; • examiner avec la direction et les vérificateurs externes l’information financière présentée dans les prospectus, les notices d’offres, la notice annuelle, le rapport annuel, la circulaire de sollicitation de procurations de la direction, les formulaires 6-K (y compris les compléments d’information) et les formulaires 40-F de la Société, ainsi que tout autre document que la Société est tenue de publier ou de déposer avant leur communication au public ou leur dépôt auprès des autorités de réglementation au Canada ou aux États-Unis d’Amérique; • examiner avec la direction la teneur de l’information financière communiquée de temps à autre aux marchés financiers et le type de cette information, y compris tout communiqué de presse portant sur les résultats ainsi que l’information financière à cet égard et les indications de résultats fournies aux analystes et aux agences de notation; • prendre toutes les mesures raisonnables pour veiller à ce que des procédures adéquates soient en place afin d’examiner la communication par la Société d’information financière extraite ou tirée des états financiers de la Société et évaluer périodiquement la pertinence de ces procédures; • examiner avec les vérificateurs externes et la direction la qualité, la pertinence et la communication des principes et des conventions comptables de la Société, des hypothèses sous-jacentes et des pratiques en matière de présentation de l’information, ainsi que des modifications qu’il est proposé d’y apporter; • examiner les analyses ou autres communications écrites préparées par la direction, les vérificateurs internes ou les vérificateurs externes énonçant des questions importantes concernant la présentation de l’information financière et les décisions prises dans le cadre de la préparation des états financiers, y compris les analyses de l’incidence de l’application d’autres méthodes conformes aux principes comptables généralement reconnus; • examiner le rapport de mission trimestriel des vérificateurs externes; • s’assurer que les attestations de la direction à l’égard des rapports financiers sont conformes à la législation applicable; • examiner les litiges, réclamations ou autres éventualités ainsi que les mesures d’ordre réglementaire ou comptable qui pourraient avoir une incidence importante sur la situation financière ou les résultats d’exploitation de la Société et évaluer la pertinence de leur communication dans les documents examinés par le comité de vérification; • examiner les résultats de la vérification externe, les problèmes importants soulevés dans le cadre de cette vérification ainsi que les mesures prises par la direction et/ou son plan d’action en réponse à toute lettre de recommandations des vérificateurs externes et à toute recommandation importante qui y est formulée; 27 • examiner au moins une fois par année la politique de communication de la Société ainsi que les communications de la Société avec les analystes, les investisseurs, les médias et le public. b) La surveillance de la gestion du risque et des contrôles internes • recevoir périodiquement un rapport de la direction évaluant la pertinence et l’efficacité des contrôles et des procédures de communication de l’information et des systèmes de contrôle interne de la Société; • examiner les protections d’assurance (chaque année et lorsque les circonstances peuvent l’exiger); • prendre des mesures raisonnables pour faire en sorte que des systèmes appropriés sont en place afin d’identifier les risques et opportunités de l’entreprise et superviser la mise en œuvre de procédés afin de gérer ces risques et opportunités; • examiner les paramètres de la politique relative aux opérations habituelles sur instruments dérivés à des fins de couverture contre le risque lié aux taux d’intérêt et au change et toute opération sortant de ces paramètres; • aider le conseil à surveiller la conformité de la Société aux exigences légales et réglementaires applicables et examiner le processus de la Société permettant d’assurer cette conformité; • établir des procédures relatives à la réception, à la conservation et au traitement des plaintes ou des préoccupations communiquées à la Société concernant des questions de comptabilité, de contrôles comptables internes ou de vérification ainsi que des préoccupations transmises par des membres du personnel concernant des questions de comptabilité ou de vérification, et assurer la confidentialité et l’anonymat de ces communications; • demander l’exécution d’une vérification spéciale, au besoin. c) La surveillance des vérificateurs internes • s’assurer que le vice-président, vérification interne relève directement du comité de vérification; • surveiller régulièrement le rendement de la fonction de vérification interne, ses responsabilités, sa dotation en personnel et son budget; • s’assurer que les vérificateurs internes rendent compte au comité de vérification et au conseil. d) La surveillance des vérificateurs externes • recommander l’engagement des vérificateurs externes et, s’il y a lieu, leur destitution (sous réserve de l’approbation des actionnaires dans les deux cas), ainsi que leur rémunération, et évaluer et contrôler leurs qualifications, leur rendement et leur indépendance; • superviser toutes les relations entre les vérificateurs externes et la Société, y compris déterminer les services non liés à la vérification que les vérificateurs externes ne sont pas autorisés à fournir ou approuver ou préapprouver les politiques définissant les services de vérification et les services non liés à la vérification autorisés fournis par les vérificateurs externes, superviser la communication de tous les services de vérification et services non liés à la vérification autorisés fournis par les vérificateurs externes et examiner le montant global des honoraires versés par la Société aux vérificateurs externes pour leurs services de vérification et services non liés à la vérification; • s’assurer que les vérificateurs externes relèvent directement du comité de vérification et qu’ils rendent compte au comité de vérification et au conseil; 28 • superviser directement les vérificateurs externes et discuter avec ceux-ci de la qualité et non seulement de l’acceptabilité des principes comptables de la Société, y compris i) toutes les conventions et pratiques comptables essentielles utilisées, ii) les autres traitements de l’information financière qui ont fait l’objet de discussions avec la direction, la portée de leur utilisation et le traitement retenu par les vérificateurs externes et iii) toute autre communication écrite importante entre la Société et les vérificateurs externes (y compris tout désaccord avec la direction et son règlement); • examiner au moins une fois par année un rapport des vérificateurs externes décrivant leurs procédés internes de contrôle de la qualité, toute question importante soulevée dans le cadre du dernier examen interne du contrôle de la qualité de leur cabinet ou d’un contrôle par les pairs ou d’une enquête par des autorités gouvernementales ou professionnelles au cours des cinq années précédentes, relativement à une ou à plusieurs missions de vérification qu’ils ont exécutées, dans la mesure où l’information est disponible, et les mesures prises à cet égard; • examiner au moins une fois par année la déclaration écrite officielle des vérificateurs externes décrivant toutes leurs relations avec la Société et confirmant leur indépendance, et discuter avec les vérificateurs externes au sujet des relations ou des services qui pourraient avoir une incidence sur leur objectivité ou leur indépendance; • examiner les politiques que la Société a adoptées relativement à l’embauche d’employés ou d’anciens employés de ses vérificateurs externes; • prendre toutes les mesures raisonnables pour veiller à ce qu’il y ait une rotation de l’associé responsable de mission, de l’associé de référence et des autres associés en vérification dans la mesure prescrite aux termes des normes de régie d’entreprise canadiennes et des normes de régie d’entreprise américaines. e) • examiner la pertinence du financement de la Société, y compris les modalités de financement. f) • L’examen des financements L’évaluation du rendement du comité de vérification s’assurer qu’un processus est en place aux fins de l’évaluation annuelle du rendement du comité de vérification. En raison des exigences élevées rattachées au rôle et aux responsabilités du comité de vérification, le président du conseil, en collaboration avec le président du comité de régie d’entreprise, examine les invitations faites aux membres du comité de vérification de se joindre au comité de vérification d’une autre entité. Lorsqu’un membre du comité de vérification siège simultanément au comité de vérification de plus de trois sociétés ouvertes, y compris celui de la Société, le conseil doit déterminer si ces responsabilités parallèles nuisent à sa capacité de bien s’acquitter de ses fonctions au sein du comité de vérification; selon le cas, il exige que la situation soit corrigée ou indique dans la circulaire de sollicitation de procurations de la direction de la Société que les responsabilités parallèles du membre ne nuisent pas à l’exercice de ses fonctions. Au besoin, le comité de vérification peut obtenir l’aide de conseillers juridiques, de comptables ou d’autres conseillers externes; le cas échéant, il en informe le président du conseil et, s’il y a lieu, les vérificateurs externes; le comité de vérification prend les arrangements nécessaires au paiement des honoraires des vérificateurs externes et des conseillers dont il retient les services. De plus, la Société fournit le financement nécessaire au comité de vérification. Les vérificateurs internes et les vérificateurs externes disposent en tout temps de voies de communication directe avec le comité de vérification. De plus, ils doivent rencontrer séparément les membres du comité de vérification, sans la présence de la direction, deux fois par année et plus souvent si nécessaire, afin de discuter des états financiers et des mesures de contrôle de la Société; le comité de vérification doit également rencontrer séparément la direction deux fois par année et plus souvent si nécessaire. 29 Le comité de vérification doit faire rapport chaque année au conseil quant à la pertinence de son mandat. De plus, le président du comité de vérification doit faire rapport régulièrement au conseil quant aux activités de son comité. Aucune disposition du mandat décrit ci-dessus ne vise à céder au comité de vérification la responsabilité incombant au conseil de s’assurer que la Société se conforme à la législation et à la réglementation applicables ou à étendre la portée des normes de responsabilité légales ou réglementaires applicables aux administrateurs ou aux membres du comité de vérification. Même si le comité de vérification a un mandat précis et que ses membres peuvent avoir une expérience financière, ils n’ont pas l’obligation d’agir à titre de vérificateurs ou d’exécuter une vérification, ni de déterminer si les états financiers de la Société sont complets et exacts et s’ils ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus. Ces questions relèvent de la direction, des vérificateurs internes et des vérificateurs externes. Les membres du comité de vérification ont le droit de se fier, en l’absence d’information contraire, i) à l’intégrité des personnes et des organisations qui leur transmettent de l’information, ii) à l’exactitude et à l’intégralité de l’information fournie et iii) aux déclarations faites par la direction quant aux services non liés à la vérification fournis à la Société par les vérificateurs externes. Les responsabilités de surveillance du comité de vérification n’ont pas été établies pour que celui-ci détermine de façon indépendante i) si la direction a appliqué des principes de comptabilité ou de présentation de l’information financière adéquats ou des contrôles et procédés internes adéquats ou ii) si les états financiers de la Société ont été dressés et, s’il y a lieu, vérifiés conformément aux principes comptables généralement reconnus. ***** 30