MANIPULATIONS SPICE Version 9.2
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MANIPULATIONS SPICE Version 9.2
Licence EEA UFR PCA MANIPULATIONS SPICE Version 9.2 ________________________ I) Introduction : Lancer le logiciel SPICE en utilisant les commandes Démarrer, Programmes, Orcad Demo, Capture CIS Demo. Dans la page qui s’ouvre on va donner un nom à un projet que l’on va utiliser par la suite, pour cela utiliser les commandes (barre d’état supérieure) File, New, Project, puis indiquer le nom de votre projet (en général votre nom ou vos initiales personnalisées) et cochez la case Analog or Mixed-Signal Circuit. Dans la nouvelle fenêtre, ajouter les librairies ABM.olb et EVAL.olb et cliquez sur le bouton Terminer. Vous aurez une feuille de dessin vierge dans laquelle vous allez pouvoir implanter tous les composants de votre circuit. Déplacez-vous dans la barre d’icônes supérieure jusqu’à l’avant dernière icône (juste avant le point d’interrogation), elle correspond à Project Manager, c’est-à-dire l’organisation de votre projet. Cliquez sur cette icône et vous allez voir apparaître une nouvelle fenêtre dans laquelle figurent trois rubriques : Design Ressources, Outputs, Pspice Ressources. En cliquant sur la première rubrique, il apparaît des sous-rubriques, comme : .\<Fichier>.dsn et Library. <Fichier> est le nom de votre fichier, l’extension dsn correspond à design (dessin). Les deux rubriques présentent un signe plus (+) sur la gauche, ce qui signifie qu’il existe encore des sous-rubriques. Cliquez sur le signe + devant .\<Fichier>.dsn, il va apparaître la sous-rubrique Schematic1 qui est le nom de la feuille de dessin, dont la sous-rubrique est PAGE1 qui est la première page de la feuille de dessin. En cliquant sur cette dernière sous-rubrique vous serez ramené à la page de dessin principale. Revenez sous le Project Manager et cliquez sur le signe + devant Library, vous verrez apparaître le nom de toutes les librairies disponibles contenant la description de la forme des composants. Toutes ces librairies ont l’extension .OLB. (Dans la version 8 antérieure, ces librairies avaient l’extension .SLB). Vous pouvez maintenant revenir à votre page de dessin vierge. II) Manipulation des composants dans la feuille de dessin : Tous les outils utilisables dans la feuille de dessin sont situés dans la barre d’icônes verticale sur la partie droite de l’écran. Par exemple l’utilisation de la deuxième icône (Place Part indiqué par la bulle d’aide) permet d’accéder aux composants disponibles dans chacune des librairies. Pour vous familiariser avec son utilisation, sélectionnez la librairie Analog.olb et cliquez sur la résistance (R) puis sur OK. Une résistance se place dans la feuille, tant que vous n’avez pas cliqué sur le bouton gauche de la souris vous pouvez la déplacer dans la feuille. Au clic la résistance se fige à l’emplacement voulu et vous constatez qu’une autre résistance est encore à votre disposition, si vous souhaitez en implanter une autre, etc… Pour cesser de placer les résistances il faut utiliser soit la touche Echappement, soit le bouton droit de la souris. Ensuite vous pouvez sélectionner une des résistances dans la feuille, en cliquant dessus et à partir de là, vous pouvez la déplacer en tirant dessus avec la souris, la faire pivoter avec les touches CTRL R, la copier avec CTRL C puis CTRL V, comme dans n’importe quel traitement de texte. Vous pouvez également la supprimer. Il est recommandé de se familiariser avec l’implantation de divers composants situés dans les diverses librairies, leur déplacement, leur recopie, leur suppression. 1 La troisième icône permet de tracer des fils de liaison entre les composants. L’appel de cette fonction fait apparaître une croix sur l’écran. On indique le début du tracé en cliquant une fois à l’emplacement voulu, puis on trace en tirant sur la souris et on termine le tracé en cliquant une seconde fois sur le bouton gauche. On arrête de tracer de la même façon que pour les composants. Dans tout schéma, pour faciliter la lecture des résultats graphiques, il est indispensable de repérer les fils de liaison par une lettre, un mot ou des caractères alphanumériques. Pour cela on utilise la quatrième icône (Place Net Alias) qui permet de taper le texte souhaité, puis de le positionner sur le fil choisi. Dans tout circuit, il est obligatoire de définir la référence des potentiels (la masse). Pour cela il faut utiliser un composant dont le potentiel est nul et qui est accessible avec l’icône marquée GND. Dans les librairies proposées on choisit Source puis le composant 0. Pour modifier la valeur d’un composant, il suffit de se positionner sur cette dernière et de cliquer deux fois, pour disposer d’une fenêtre dans laquelle on peut faire les modifications souhaitées. La valeur ou le nom du composant étant sélectionné, vous pouvez déplacer l’élément pour arranger la présentation sur l’écran. III) Simulations de fonctionnement des circuits : Une fois que le circuit est représenté sur la feuille, il faut choisir le type d’analyse que l’on souhaite effectuer sur celuici pour étudier son comportement. Les principales analyses auxquelles on va faire appel sont par exemple : Ø L’analyse harmonique, c’est-à-dire la réponse en fréquence lorsque le signal d’entrée est sinusoïdal. Ø L’analyse temporelle, c’est-à-dire la réponse à un signal variant au cours du temps, qu’il soit périodique ou non. Ø L’analyse des composantes fréquentielles du signal par application des transformées de Fourier. Ø Etc…. Ces analyses doivent être programmées à l’aide de l’assistant correspondant. Celui-ci est accessible grâce à la première icône de la seconde barre d’icônes horizontale (New Simulation Profile). Nous verrons plus loin comment programmer ces analyses. IV) Présentation des résultats des analyses : En plus de la saisie du schéma (Capture ) et de la simulation , PSPICE offre un module supplémentaire qui est la représentation graphique sur l’écran des résultats des analyses effectuées. Ce module (PROBE) est automatiquement lancé dès le début de la simulation, et on peut faire afficher les courbes que l’on souhaite examiner lorsque l’analyse est terminée. Toute erreur rencontrée est signalée par l’envoi d’un message qui permet dans la plupart des cas de corriger ce qui est à l’origine du dysfonctionnement. Nous verrons au fur et à mesure comment exploiter toutes les fonctionnalité du graphique. V) Etude d’un circuit du premier ordre : Pour se familiariser avec le logiciel, nous allons commencer par l’étude d’un circuit simple, en l’occurrence il s’agit d’un circuit RC intégrateur. Dans la feuille de dessin actuellement ouverte, sélectionner tous les composants que vous avez placé et les supprimer pour disposer de nouveau d’une feuille vierge. Réalisez le circuit ci-dessous, avec les valeurs des composants indiqués. La source de tension utilisée dans un premier temps sera une source sinusoïdale simple de nom VAC qui se trouve dans la librairie SOURCE.OLB. Son amplitude sinusoïdale est déjà égale à 1V, ce qui 2 permet d’avoir en sortie un résultat facile à exploiter, puisque par exemple le gain sera R1 E S C1 1kΩ V1 159 nF 1Vac 0 directement égal à la tension de sortie. a) Etude harmonique : On va examiner la réponse du circuit lorsque la fréquence du signal d’entrée va varier entre 10hz et 100khz. Pour cela on va programmer l’analyse intitulée AC Sweep, à l’aide de la deuxième icône (Edit Simulation Profile) de la seconde barre d’icônes horizontale. Choisir ce type d’analyse et indiquer les bornes inférieures et supérieures pour la fréquence ainsi qu’un parcours par décade, avec 100 points de calcul /décade. Lancer la simulation par l’icône correspondante (Run Pspice) ou par les commandes PSPICE, RUN. Constater que peu après une nouvelle fenêtre apparaît, c’est la fenêtre graphique de présentation des résultats. Utiliser les commandes Trace, Add et dans le tableau à votre disposition demander d’afficher Vdb(S). Dans le diagramme de Bode obtenu, vérifier que la fréquence de coupure à –3db, est bien égale à :. Utiliser les curseurs pour vous faciliter la mesure. Vérifier également que la pente de la courbe, loin de Fc est égale à –20db/décade. Ajouter un second graphe avec les commandes Plot, Add Plot et tracer la variation de la phase de la tension de sortie (Vp(E)). Déterminer la valeur de cette phase pour Fc. Etude paramétrique : On souhaite voir l’influence de la valeur de la résistance sur la fréquence de coupure Fc du circuit. On va donc faire varier la valeur de la résistance entre 100Ω et 1kΩ avec un pas de 100Ω. Commencer dans le dessin par remplacer la valeur actuelle de R1 par une expression du type {rvar}. Ceci est un paramètre que l’on doit déclarer et initialiser comme dans tout programme de calcul. On intègre dans la feuille le composant PARAM situé dans la librairie SPECIAL. Lorsque le composant est dans la feuille cliquez deux fois sur celui-ci pour entrer dans l’éditeur de propriétés. Faire New, donner rvar comme nom (sans les accolades), puis sous le nom du paramètre taper la valeur (par exemple 1k), le bouton Display, permet de faire afficher à la fois le nom et la valeur, ensuite Apply et enfin fermer ces propriétés. Dans la feuille il doit aaparaître maintenant en dessous de Parameters le nom du paramètre et sa valeur. Cette valeur est la valeur par défaut prise par le simulateur pour tester la continuité du circuit. Programmez l’étude paramétrique (Parametric Sweep) pour que rvar varie comme il est souhaité. Terminer en lançant la simulation. Dans le graphe, utilisez les commandes Plot, Axis settings, et dans l’axe X cochez la case Performance Analysis, vous constaterez que sur l’axe des abscisses est indiqué le domaine de variation du paramètre rvar entre 100Ω et 1kΩ à la place de la fréquence. Faire afficher la trace correspondant à la variation de Fc en utilisant la 3 fonction LPBW(Vdb(S),3) qui calcule le moment où la courbe chute de 3db par rapport au gain statique.(Bande passante à – 3db du circuit passe-bas (Low Pass BandWith)). b) Analyse Temporelle : Remplacer le générateur VAC par un générateur sinusoïdal VSIN et lui donner une amplitude d’offset nulle , une amplitude du signal égale à 1V et une fréquence de 1khz. Dans la programmation d’analyses, supprimez AC Sweep et Parametric Sweep et demander l’analyse temporelle (Time Domain ou Transient). Faire exécuter le calcul pour un temps final égal à 10 périodes du signal d’entrée. Lancer la simulation et observer le résultat concernant la tension d’entrée et la tension de sortie. Comparer les deux amplitudes et comparer avec les résultats de l’analyse précédente, sachant que la résistance R1 = rvar = 1kΩ et que la fréquence de travail est égale à Fc. On peut améliorer la forme des signaux en imposant un pas de calcul (Maximum Step Size ) égal à 1µs. Paramétrez ensuite la fréquence et faites une analyse paramétrique pour 3 valeurs de celle-ci, par exemple 100hz, 1khz et 50khz. Observez les résultats obtenus et comparez avec la théorie. c) Fonction intégrateur : Remplacez le générateur sinusoïdal par un générateur pouvant délivrer des signaux de type rectangulaire (VPULSE). Donner à V1 et à V2 (amplitude des signaux) les valeurs suivantes V1 = -1V V2 = 1V, puis TD (retard) = 0, TR (temps de montée) et TF (temps de descente) des valeurs faibles (par exemple 1ns), PW (Largeur de l’impulsion) = 0.5ms et enfin PER (Période) = 1ms. Lancer une simulation et observez les signaux d’entrée et de sortie obtenus. Utilisez l’icône marquée FFT qui permet de procéder à l’analyse fréquentielle de Fourier et notez les composantes présentes ainsi que leurs amplitudes. Paramétrez la largeur de l’impulsion puis lancer une étude paramétrique avec trois valeurs de ce paramètre (par exemple 5µs 0.5ms et 2ms). Attention il faut que la période soit obligatoirement égale à deux fois la largeur de l’impulsion. Quelle est la courbe qui correspond le mieux à la fonction intégrateur et pourquoi ? VI) Etude d’un circuit du second ordre : On va maintenant utiliser un circuit série RLC, qui est un circuit du second ordre, comme nous allons le voir. Commencer par réaliser le circuit ci-dessous : R1 L1 1kΩ 0,1 H C1 VAC 10 nF 4 a) Analyse harmonique : Réalisez une analyse harmonique avec la valeur de ces composants et déterminer la fréquence de résonance F0 . Comparer avec la valeur théorique. Déterminer le facteur de surtension Q et le comparer Lω avec la valeur théorique Q = 1 0 . Déterminer la largeur de bande ∆F R1 correspondant à l’intervalle de fréquences pour lesquelles la tension de sortie chute de 3 db par rapport à la valeur maximum et comparer avec la F valeur ∆F = 0 . Q Paramétrez la résistance R1 pour qu’elle varie entre 100Ω et 1kΩ, et tracer la variation de la fréquence de résonance en fonction de cette résistance. Sur le même graphe, mais en ajoutant un second axe Y, tracer la variation du coefficient de surtension Q. b) Analyse transitoire : On va commencer par examiner la réponse du circuit lorsque celui-ci est attaqué par un échelon de tension, c’est-à-dire une tension qui passe brutalement de 0 à 1V par exemple au bout de 1ns et qui conserve cette valeur indéfiniment. Remplacer le générateur précédent par un générateur de type VPULSE que l’on programmera pour qu’il délivre un signal qui parte de 0 pour atteindre 1V au bout de 1ns, ou bien par un générateur de type VPWL pour lequel on peut indiquer la valeur de la tension délivrée à chaque instant, de T1 à T10 . Comparez les signaux d’entrée et de sortie. Déterminer la fréquence du signal de sortie et comparez la au résultat de l’analyse précédente. Déterminer le décrément logarithmique défini comme : V δ = Ln 1 V1 et V2 étant l’amplitude de 2 maximums successifs. V2 c) Réponse Impulsionnelle : Appliquer sur l’entrée une impulsion de tension d’amplitude égale à 10V et de durée égale à 10µs, dont les temps de montée et de descente sont égaux à 1ns. Observez à la fois la forme de la tension de sortie et du courant qui circule dans le circuit. Quelle différence (en dehors des amplitudes non comparables) notez-vous entre ces deux signaux ? Tracer un graphe en portant en abscisse la tension de sortie V(S) et en ordonnée le courant I dans le circuit. Comment peut-on expliquer le résultat obtenu. Modifiez la fréquence du générateur d’impulsion de telle sorte que cette fréquence soit égale à la fréquence de résonance F0 du circuit et refaire les simulations précédentes pour noter les différences VII) Etude d’un circuit couplé : On va maintenant étudier le comportement d’un circuit couplé, c’est-à-dire un circuit constitué de deux bobines couplées magnétiquement ou encore un transformateur sans noyau. Ce composant se trouve dans la librairie Analog sous le nom XFRM_LINEAR. Il faut indiquer pour ce composant la valeur de chacune des bobines ainsi que la valeur du couplage (coupling). On réalisera le montage ci-dessous avec la valeur indiquée pour chacun des composants. 5 C1 R1 TX1 1 VAC R2 2 3 L1 L2 C2 C1 = C2 = 20nF L1 = L2 = 0.21H R1 = R2 = 94 a) Etude du primaire : Donner au couplage une valeur très faible (1 e-4) et déterminer les caractéristiques du circuit primaire (fréquence de résonance, coefficient de surtension et largeur de bande ∆F) b) Etude du secondaire : Donnez au couplage la valeur 0.01 et paramétrez le condensateur C2 de telle sorte que sa valeur puisse varier entre 16nF et 24nF avec un pas de 0.1nF. Lancer une simulation de réponse harmonique en travaillant avec la seule valeur de la fréquence de résonance du primaire. Déterminer la valeur de C2 qui donne une tension maximum au point 3. c) Etude du couplage : Avec la valeur de C2 trouvée ci-dessus, paramétrez maintenant le couplage du transformateur TX1, de telle sorte qu’il puisse varier entre 0.01 et 0.2. Faire une analyse harmonique sur la fréquence de résonance et déterminer la valeur du couplage (couplage critique = kc) qui donne un maximum de tension au point 3. d) Etude de la réponse en fréquence du circuit : Retracer la réponse en fréquence du circuit (au point 3) pour k = kc et comparer la largeur de ∆F1 bande ∆F1 obtenue avec celle du primaire. Calculer le rapport . ∆F Terminer l’étude en comparant les résultats obtenus pour les 3 valeurs de k suivantes : k = 0.5kc, k = kc et k = 1.5kc. e) Couplage capacitif : Le couplage précédent est magnétique et donc très difficile à contrôler. On peut obtenir un résultat semblable en utilisant un couplage capacitif. Sur la même feuille de schéma dessinez le même circuit que précédemment avec les modifications suivantes : Ø Le primaire et le secondaire du transformateur (TX1) sont remplacés respectivement par deux bobines L3 et L4 indépendantes dont les valeurs sont identiques et égales à 0.21H. Ø Utilisez un condensateur C5 qui assure la liaison entre les deux bobines. Celui-ci joue un rôle équivalent au couplage entre le primaire et le secondaire du transformateur. Paramétrez sa valeur {CL} et faites une analyse en fréquence pour trois valeurs de CL : .1nF, .5nF et 1nF. Pour améliorer encore plus la comparaison, on donnera la valeur 19.5nF aux deux condensateurs en série avec les bobines. 6 f) Utilisation du module d’optimisation : Le simulateur dispose d’un module d’optimisation des composants (OPTIMIZER). Dans la version démo, son rôle se limite à 1 seul paramètre et une seule spécification de calcul. On va donc l’utiliser pour retrouver les résultats précédents. Dans le schéma, commencer par paramétrer les condensateurs C3 et C4 en leur donnant par exemple le nom {c}, puis dans PARAMETERS donnez leur une valeur initiale égale à 20nF. Supprimez la déclaration concernant {CL}. Dans la barre d’état de la feuille utilisez maintenant les instructions PSPICE, Place Optimizer Parameters et dans la fenêtre qui s’ouvre déclarez CL comme paramètre avec comme valeurs : Ø Initiale = 1nF Ø Courante = 1nF Ø Limite inférieure = 0.1nF Ø Limite supérieure = 1nF Ø Tolérance = 10% Validez et constatez que les valeurs s’affichent dans la page. Utilisez les instructions PSPICE, Run Optimizer qui va ouvrir une nouvelle fenêtre dans laquelle figure déjà les valeurs de CL. Faire Edit, Spécifications et dans la fenêtre apparue remplir les cases : Ø Name = Couplage Ø Target = 94.69 (Ceci est la largeur de bande à obtenir) Ø Range = 0.01 Ø Evaluate = BPBW(Vdb(S1),3) Ø Enfin indiquez les fichiers à utiliser en cliquant sur les boutons de parcours. Ceci étant fait utilisez les instructions Tune, Start. Vous devez constater que la simulation s’effectue et que le module calcule par itérations successives la valeur de CL qui permet d’obtenir une largeur de bande proche de celle définie plus haut. La simulation cesse dès que le critère de calcul est atteint. Il ne reste plus qu’à mettre à jour le circuit (Edit, UpDate Schematic), puis de lancer une nouvelle simulation avec la nouvelle valeur de CL pour vérifier que cela marche. Pour parfaire l’accord il ne vous reste plus qu’à optimiser à son tour les condensateurs {c} pour trouver une fréquence centrale de la réponse égale à 2.455khz, par la même méthode que nous venons de décrire. Le résultat des deux optimisations doit conduire à trouver CL = .55nF et c = 19.5nF. Pour établir ce résultat en théorie, il faut noter que dans le cas du transformateur TX1, le coefficient d’induction mutuelle M = k. L1L 2 où k est le coefficient de couplage, alors que dans le cas du couplage capacitif M est fonction de la capacité CL du L1 L2 CLω2 condensateur de liaison : M = qui permet d’évaluer la valeur de 1 − CLω2 ( L1 + L2 ) CL au couplage critique. VIII) Etude d’un amplificateur opérationnel : Le but de l’étude consiste en la détermination des caractéristiques d’un amplificateur opérationnel, en boucle ouverte et en boucle fermée. Dans un second temps nous allons simuler le fonctionnement de cet amplificateur à l’aide de bloc simples pour nous permettre de tourner la difficulté présenté par la version Démo qui n’autorise l’utilisation que de 2 AOP dans les schémas. 7 a) Fonctionnement en boucle ouverte : Nous allons utiliser le composant LM324 de la librairie EVAL, qui est un AOP simple que nous allons alimenter en + et – 15V. Réaliser le montage cidessous : + S VAC R1 R2 Prendre R1 = 1kΩ et R2 = 10MΩ et tracer la courbe de réponse en fréquence en déterminant la valeur du gain statique A, la fréquence de coupure Fc1 et la pente de la courbe loin de Fc1. b) Fonctionnement en boucle fermée : Donner à R2 la valeur R2 = 10kΩ. Tracer la réponse en fréquence et comparer le gain R indépendant de la fréquence et comparer avec Av = 1 + 2 . R1 Déterminer la nouvelle fréquence de coupure Fc2 . Celle-ci est 1 déterminée par la relation : Fc 2 = dans laquelle C0 est la 2πR 2C 0 capacité d’un condensateur interne à l’AOP. Déterminer C0 . Comme la réponse de l’AOP est du même type que celle d’un intégrateur du premier ordre, dessiner dans la même feuille un circuit RC de ce type en donnant à R la valeur R2 et à C la valeur C0 . Tracer la réponse et comparer avec celle de l’AOP. Pour compenser le manque de gain on va ajouter au circuit intégrateur un ampli de gain égal à celui de l’AOP. Cet ampli porte le nom de GAIN dans la librairie ABM. Toujours< dans la même feuille ajouter un circuit particulier qui est un bloc de LAPLACE dont le numérateur et le dénominateur sont des polynômes de la variable de Laplace p = jω ω. Dans le simulateur la variable p est remplacée par la variable s. Programmez votre bloc de LAPLACE pour que sa fonction de transfert soit la même que celle du circuit intégrateur précédent et comparez sa réponse à celle de l’AOP. Remplacer le générateur VAC par un générateur sinusoïdal de fréquence égale à 1khz et dont l’amplitude sera paramétrée de façon à pouvoir la faire varier. Faire une analyse transitoire pour 3 valeurs de l’amplitude des signaux d’entrée V = 10mV, 8 500mV et 1.5V. Le montage utilisant l’AOP sature en sortie lorsque les signaux sont trop importants, notez la tension de saturation Vsat et comparez avec les tensions d’alimentation. Pour avoir ce même phénomène avec les circuits intégrateur et LAPLACE, il faut utiliser en sortie deux diodes Zener (D1N750) dont il faut programmer la tension zener (BV) à la valeur des tensions de saturation de l’AOP. Cette modification s’opère dans le modèle de la diode. Testez le résultat obtenu et essayez de disposer ainsi de modèles simplifiés d’AOP. IX) Cicuits numériques : Le logiciel de simulation permet de travailler avec des circuits analogiques comme nous venons de le faire jusqu’à présent, avec des circuits purement numériques et avec des combinaisons de circuits analogiques et numériques. Dans un premier temps nous allons utiliser des circuits logiques simples, pour se familiariser avec la manipulation des signaux utilisables dans ce cas. a) Signaux numériques : Lorsque le circuit ne comporte que des composants numériques, l’alimentation de ceux-ci est implicite et faite automatiquement par le logiciel, il est donc inutile de s’en préoccuper. Le niveau haut (5V) est appliqué sur une borne identifiée par $G_DPWR et le niveau zéro correspond à la borne $G_DGND. Il s’agit maintenant d’appliquer les signaux corrects sur les entrées des circuits. Ceux-ci doivent, pour les composants autres que ceux du type ECL, être compris entre 0 et 5V. Les générateurs de stimuli sont très nombreux et dépendent de leur utilisation ; Ces composants se trouvent dans les librairies SOURCE et SOURCESTM . Il faut différencier les horloges avec les autres générateurs. Une horloge va délivrer un signal périodique dont on fixera la fréquence et le niveau de démarrage. Ø Horloge : Dans la librairie SOURCESTM choisir STIM1 le placer dans la feuille, puis tant qu’il est sélectionné faire Edit, Pspice Stimulus , ce qui permet d’aller dans l’éditeur et après avoir choisi Clock il suffit de lui indiquer la fréquence de fonctionnement ou la période. Sauvegardez ; l’extension du fichier sera automatiquement .STL. Lire ce fichier avec l’éditeur de PSPICE et constatez que les valeurs prises en compte sont correctes. Le signe + devant chaque ligne indique qu’il s’agit d’un temps relatif par rapport à la dernière valeur, et non absolu par rapport à l’origine des temps. Noter qu’après l’initialisation il y l’instruction Repeat Forever qui impose aux signaux de se répéter indéfiniment. On peut ainsi remplacer cette instruction par Repeat For n, où n est le nombre de répétitions désirées. Une horloge est également disponible dans la librairie SOURCE (DigiClock) mais ses caractéristiques sont notées dans le fichier d’extension .NET qui est remis à jour à chaque simulation. Ø Signaux d’entrée : Pour programmer des signaux autres que ceux d’horloge, on peut par exemple utiliser le composant STIM1 dans la librairie SOURCE. Dans ses propriétés on dispose de 16 points de commande que l’on pourra programmer comme on le désire, on peut utiliser la syntaxe précédente Repeat Forever dans une commande pour simuler les signaux d’horloge. 9 Dans une nouvelle feuille commencer par placer deux horloges, l’une prise dans la librairie SOURCESTM et l’autre dans la librairie SOURCE, puis programmez-les pour qu’elles délivrent des signaux logiques de fréquence 1khz avec une initialisation à 0. OFFTIME = .5mSDSTM1 ONTIME = .5mS CLK DELAY = 0 STARTVAL = 1 OPPVAL = 0 DSTM2 clk1 S1 clk0 Implementation = clk1 Lancer une simulation et vérifier que les signaux sont identiques, sinon modifiez ls paramètres pour obtenir l’accord. Enfin ajoutez un composant STIM1 et programmezle pour qu’il délivre des signaux identiques aux précédents. b) Circuits numériques de base : On va simplement regarder le fonctionnement de quelques circuits de base, comme les circuits ET, NON_ET, OU, OU_EXCLUSIF, INVERSEUR…. Commencer par implanter un circuit ET (7408 par exemple). Implementation = clk1 DSTM1 S1 U9A E1 1 3 Implementation = clk2 DSTM2 S1 DSTM1 1khz DSTM2 1khz ETS 2 E2 7408 200µs 500µs Mettez un retard différent sur les 2 horloges, par exemple 200µs et 500µs et observez le résultat. Faites la même chose en utilisant un circuit NON_ET(7400), OU(7432), NON_OU(7402), OU_exclusif(7486) et un INVERSEUR(7404). Tous ces circuits se trouvent dans la librairie EVAL. A partir de ces résultats donner la table de vérité de ces circuits. Déterminer le retard introduit par ces circuits en comparant les signaux d’entrée et de sortie. Ajoutez un circuit logique amplificateur non inverseur (7407) et testez le en appliquant les signaux d’horloge E1. Vous constatez que la sortie n’est pas définie (état entre le niveau bas et le niveau haut) et si vous demandez à utiliser les curseurs, la trace correspondant à la sortie de l’amplificateur est marquée Z (Haute impédance), ce qui indique que ce type de circuit comporte en sortie un transistor à collecteur ouvert. Pour que ce circuit fonctionne correctement, il faut le polariser en sortie à l’aide d’une tension continue égale à 5V en série avec une résistance de 10kΩ par exemple. Réalisez la modification suivante et constatez que la réponse est devenue correcte. 10 V1 0 R1 5 U18A 10k E1 1 2 AMP 7407 c) Bascules : Les bascules logiques sont nombreuses et on va se contenter d’en examiner deux : la bascule D et la bascule JK. Ø Bascule D : Ce type de bascule possède une entrée marquée D, une entrée horloge (CLK) et deus sorties complémentaires Q et Q . Dans un premier temps réalisez le circuit suivant : HI Implementation = clk1 DSTM1 4 Implementation = clk2 DSTM2 S1 2 E2 3 E2 D PRE E1 CLR S1 E1 U11A Q CLK Q 5 Q 6 1 7474 HI NQ Le composant HI est une tension au niveau haut permanent (5V) qui est disponible à l’aide de la barre d’icône verticale et du composant PWR. La borne PRE est toujours au niveau haut et la remise à zéro CLR va être portée à des potentiels différents. Pour le moment on lui impose un niveau haut. Testez le circuit et notez que dans ces conditions la sortie Q bascule sur le premier front montant de l’horloge et reste à ce niveau. Remplacez le niveau sur la remise à zéro, par les signaux d’horloge E2. Vous constatez que les signaux sur Q sont identiques à ceux de l’horloge et indépendants de ceux appliqués sur D. Maintenant remplacez les signaux E2 sur CLR par les signaux d’horloges E1. Examinez la différence. Supprimez les signaux E1 appliqués sur D, et notez que la sortie maintenant est non définie (état X). Appliquez ensuite un niveau haut (HI) puis bas (LO) et regardez la différence. Pour terminer l’étude de ce composant appliquez les signaux d’horloge E1 sur l’entrée CLK, et un niveau haut sur CLR et sur PRE . Réunissez la sortie Q directement à l’ entrée D et constatez que la sortie Q est non définie (X). Ceci est dû au fait que l’application des 11 signaux issus de Q sur D est trop rapide pour que la bascule fonctionne correctement. Il suffit d’introduire un retard le long du trajet pour que le fonctionnement soit correct. HI 4 Implementation = clk1 DSTM1 S1 2 D S1 E2 3 E1 D 5 Q Q 6 CLK Q 7474 1 V1 0 R1 U11A CLR Implementation = clk2 DSTM2 PRE E1 HI NQ 5 U18A 10k 1 NQ 2 D 7407 Si vous utilisez le montage ci-dessus vous pourrez constater que vous avez réalisé un montage dont les signaux de sortie ont une fréquence moitié de ceux de l’horloge. NQ 3 U17B 4 5 U17C 6 7404 D 7404 Si vous ne voulez pas introduire de source extérieure, vous pouvez remplacer l’amplificateur non inverseur par deux inverseurs successifs ou même un circuit ET correctement monté. Ø Bascules JK : Le fonctionnement est bistable et différent du précédent, en particulier pour les 7476 les basculements se produisent sur le front descendant des signaux d’horloge. réalisez le montage suivant : E1 Implementation = clk2 DSTM2 S1 1 E1 LO 16 J U21A Q 15 Q1 CLK K 747614 Q E2 3 S1 4 HI CLR Implementation = clk1 DSTM1 PRE 2 HI HI NQ1 12 Observez le résultat. Puis intervertissez les signaux sur les entrées J et K. Appliquez ensuite les signaux hauts simultanément sur J et K et constatez que vous retrouvez le diviseur par deux réalisé précédemment. d) Compteur binaire : On peut obtenir un compteur binaire c’est-àdire un diviseur par les puissances de 2, en associant des bascules D ou JK, mais il existe des circuits appelés compteurs binaires qui permettent d’obtenir un résultat identique. Réalisez le schéma ci-dessous et testez-le pour découvrir ses propriétés. U24 3 4 5 6 Implementation = clk1 DSTM1 E1 QA QB QC QD RCO CLK ENT ENP LOAD 2 10 7 9 E1 14 13 12 11 15 QA QB QC QD CLR S1 A B C D 1 74161 HI e) Circuit mixte : Un circuit mixte mélange à la fois des composants analogiques et des composants purement numériques. C’est le cas du circuit 555 (librairie EVAL) qui combine des amplificateurs opérationnels des transistors bipolaires et MOSFET et une bascule RS. On peut faire fonctionner ce circuit en oscillateur en utilisant le montage suivant : VCC VCC 8 VCC 2 4 5 6 7 0 TRIGGER RESET OUTPUT CONTROL THRESHOLD DISCHARGE GND 5 X1 VCC R1 2.7k V1 R4 3 out R3 100k 555D 1 10MEG C1 1u R2 1.1k 0 0 On obtient en sortie des signaux rectangulaires compris entre 0 et 5V. La largeur des créneaux positifs (5V) est donnée par la relation : t1 = R1C1 Ln2 . La largeur des créneaux nuls est donnée par la relation : R1 R 2 2R − R 2 t2 = C1 Ln 1 et la période d’oscillation sera T = t1 + t2 . R1 + R 2 R1 − 2R 2 13 t1 . T Testez le fonctionnement et comparer les résultats expérimentaux et théoriques. Le rapport cyclique sera égal à : R = X) Sources indépendantes et sources contrôlées : Pour assurer les simulations analogiques on dispose de deux types de sources : les sources indépendantes et les sources contrôlées . Les sources de tension commencent par le lettre V, celles de courant par la lettre I. Nous donnons quelques indications sur les sources de tension, les autres se déduisent par analogie. a) Sources indépendantes : Les plus utilisées sont les sources VDC, VAC, VSIN, VPULSE et VPWL. VDC : c’est une source de tension continue utilisée pour les alimentations. VAC : source de tension délivrant un signal sinusoïdal, dont on peut régler l’amplitude et dont la fréquence est commandée par le domaine défini dans l’analyse harmonique. VSIN : source tension sinusoïdale dont on peut préciser l’amplitude, l’offset, la fréquence, la phase ….. VPULSE : Générateur d’impulsions dont les paramètres que l’on doit définir sont : l’amplitude minimum (V1), l’amplitude maximum (V2), le temps de montée de l’impulsion (TR), le temps de descente (TF), la largeur de l’impulsion (PW) et la période séparant deux impulsions (Period). VPWL : Source de tension délivrant des signaux définis par morceaux. On doit donc définir des couples de valeurs associant un temps (T) et une amplitude (V) Entre deux temps successifs (Tn et Tn+1 ) la tension varie linéairement entre les valeurs associées à ces temps (Vn à Vn+1 ). b) Sources contrôlées : On dispose de quatre types de sources de base : Source de tension contrôlée par une tension : commence par la lettre E Source de tension commandée par un courant : commence par la lettre H Source de courant commandée par un courant : commence par la lettre F Source de courant commandée par une tension : commence par la lettre G Toutes ces sources se trouvent dans les librairie ANALOG et ABM. D’autres possibilités sont offertes grâce à l’utilisation d’opérateurs particuliers, tels que ceux définis ci-après : Ø POLY : permet d’utiliser un polynôme pour décrire l’action du contrôle. Ø VALUE : utilisation d’une expression entre crochets {} pour définir le contrôle. Ø TABLE : comme dans la source précédente, on définit une expression liée au contrôle suivie par une série de couples de valeurs, dont la première est relative aux nœuds de contrôle et la seconde aux nœuds de sortie. Ø LAPLACE : on définit l’expression d’une fonction de transfert avec la variable de LAPLACE qui est prise égale à s au lieu de la lettre p, habituellement utilisée. Ø FREQ : en utilisant une table de fréquence, on peut simuler rapidement une réponse de circuit non standard. On définit une association de trois 14 valeurs, la première concerne la fréquence, la seconde l’amplitude du signal de sortie en db et la troisième la phase de ce signal en degrés. Ø CHEBYSHEV : permet de prédéfinir la réponse d’un filtre de type CHEBYSHEV. Réalisez le schéma ci-dessous et examinez les résultats obtenus, en consultant au préalable le fichier correspondant à la Netlist, pour voir comment SPICE écrit les descriptions de chaque circuit. GAIN = 10 E1 E V1 + - E VOFF = 0 VAMPL = 1 FREQ = 1k 1 + - E E4 I N +OUT+ I N - OUTETABLE E 0 0 0 COEFF = 0 1 E3 3 I N +OUT+ I N - OUTEVALUE V(%IN+, %IN-) E2 + - E 4 0 2 + - TABLE = (-1,0) (1,2) 0 EPOLY EXPR = 5*sin(6.28*1k*time) 0 0 0 Pour pouvoir étudier les propriétés des blocs décrivant les transformées de LAPLACE, réalisez le schéma ci-dessous et essayez d’interpréter les résultats que vous trouvez. 1 E E 5 1+s V1 VOFF = 0 VAMPL = 1 FREQ = 1k TD = 10n 0 s E 6 1 exp(-s*1u)*(1-exp(-s*10u)) 10 V2 1 1 0 XI) Signaux composites : En électronique on manipule très souvent des signaux de formes complexes, tels que les signaux modulés en amplitude ou en fréquence. Dans un premier temps, il est intéressant de pouvoir générer de tels signaux en utilisant divers composants. a) Modulation d’amplitude : L’expression mathématique d’un tel signal peut prendre la forme suivante : vp (t) = Ap (t)cosωp t est appelé signal porteur de 15 pulsation ωp , vm(t) = Amcosωm(t) est le signal modulant de pulsation ωm, avec ωp >> ωm. On obtient un signal modulé en amplitude sans porteuse le signal composite : A A v(t) = vp (t).vm(t) = p m cos ( ωp + ωm ) t + cos ( ωp − ωm ) t c’est-à-dire un 2 signal comportant deux composantes fréquentielles. Si maintenant on modifie la tension vm(t) en prenant : vm(t) = Am(1 + m.cosωmt) on trouvera un signal comportant trois composantes. Réalisez le montage suivant et testez-le avec diverses amplitudes pour les générateurs et trouvez les composantes avec l’analyse de Fourier. Le paramètre m doit rester < 1. p V1 VOFF = 0 VAMPL = 10 FREQ = 10k p 0 m V3 s m VOFF = 1 VAMPL = .5 FREQ = 1k 0 b) Modulation de fréquence : Dans ce genre de modulation l’amplitude du signal résultant reste constante alors que la fréquence est modulé par le signal de modulation. La forme analytique du signal modulé s’écrit : v(t) = Ap sin ωp t + m.sin ( ωp t ) Ap , Am, ωp et ωm ont les mêmes signification que dans la modulation précédente et m est l’indice de modulation. Réalisez le montage ci-dessous et examinez les résultats obtenus. Faites varier la valeur de m qui peut être > 1, contrairement au cas ci-dessus et examinez son influence sur le nombre de composantes fréquentielles. sin(6.28*10k*time+5*sin(6.28*1k*time)) VSFFM E6 IN+ OUT+ IN- OUTEVALUE fm VOFF = 0 VAMPL = 1 FC = 10k MOD = 5 FM = 1k V4 fm1 0 0 La source VSFFM est accessible dans la librairie source et elle est programmée pour délivrer directement un signal modulé en fréquence. Elle offre plus de souplesse pour la paramétrer que la source EVALUE. 16 C : Etude d’un comparateur de phase : Dans cette partie, nous allons essayer de mettre au point un circuit dont le but est de délivrer en sortie une tension continue, proportionnelle à la différence de phase entre deux signaux sinusoïdaux qui attaquent les deux entrées du circuit. Le principe de fonctionnement est relativement simple. Soit deux signaux V1 (t) et V2 (t) possédant la même fréquence Fo , mais déphasés de Φ. V1 (t) est appelé signal de référence. Soit les tensions : V1( t ) = V1Sin( ωt) et V2 ( t ) = V2Sin( ωt + φ ) . Effectuons la multiplication des deux termes : 1 V3 ( t ) = V1V2 Sin (ωt )Sin(ωt + φ ) = V1 V2 [Cos( 2ωt + φ ) − Cosφ] . Cette dernière 2 tension comporte deux composantes, l'une correspond à une fréquence double de celle des signaux d'entrée et l'autre est une constante. Si maintenant V3 (t) constitue le signal d'entrée d'un circuit passe-bas (intégrateur), dont la pulsation de coupure ωc est très petite par rapport à 2ω, le signal de sortie que l'on récupère est représentatif de la différence de phase φ : 1 Vs = V1 V2 Cosφ . 2 Si on modifie légèrement la forme de l'un des signaux d'entrée, par exemple : 1 V2 (t) = V2 Cos(ωt + φ) , on obtient Vs = − V1 V2 Sinφ et dans l'intervalle (-π/2, π/2), 2 1 On peut assimiler le sinus avec l'angle : Vs = − V1V2 φ . La tension obtenue est directement 2 proportionnelle à φ. EXPR = cos(6.28*10k*time+{phi}) EXPR = sin(6.28*10k*time) E7 IN+ OUT+ IN- OUTEVALUE E8 OUT+IN+ OUT- INEVALUE 2 PARAMETER phi S: = 3.14 1 0 0 R1 s s1 10k C0 0 Les générateurs V1 (t) et V2 (t) seront créés à l'aide des sources commandées de type EVALUE, qui se trouvent dans ABM.SLB. Les deux bornes d'entrée seront réunies à la masse, et dans les attributs le terme EXP = sera égal à sin(6.28*10k*time) pour V1 (t) et sin(6.28*10k*time + phi) ou cos(6.28*10k*time + phi) pour V2 (t). on définira le paramètre phi = 3.14. On calculera la valeur de la capacité Co de telle sorte que Co = 10/(2πfreq*R1 ). Effectuer une analyse transitoire et examiner les signaux aux divers points du circuit. (Ne pas oublier de mettre des LABELS sur les fils pour les reconnaître dans le graphique). 17 Refaire l'analyse en faisant varier le paramètre phi entre -π/2 et π/2 avec un pas égal à π/10. Prendre un temps final égal au moins à 2ms. Pour faire l'étude graphique correctement, il faudra utiliser l’Analyse de Performances. Pour afficher la tension qui est recherchée, faire TRACE, Add, et dans la liste des paramètres proposés, sélectionner Peak(1,n_occur). Dans la parenthèse, 1 sera remplacé par la tension étudiée, et n_occur par un nombre, compris entre 10 et 30. Essayer de comprendre les courbes présentées. La tension Vs est généralement utilisée pour corriger le fonctionnement d'un oscillateur commandé en tension, de façon à l'obliger à être synchrone du signal de référence V1 (t). La tension V3 (t) peut-être éventuellement utilisée, si l'on souhaite récupérer un signal de fréquence double de celle des signaux d'entrée. XII) Modélisation d’un moteur à courant continu : Il est intéressant de voir comment SPICE permet de simuler le fonctionnement d’un moteur électrique. Pour simplifier, nous allons nous intéresser au cas d’un moteur à courant continu. Les hypothèses concernant ce moteur sont les suivantes • L’inducteur (stator) est supposé créer un champ magnétique constant, soit par circulation d’un courant continu dans des enroulements, soit au moyen d’aimants permanents. • L’induit (rotor) est représenté par un circuit équivalent formé d’une bobine de coefficient de self inductance L, en série avec une résistance r et une force contre électromotrice E(t). Aux bornes de ce circuit on applique une tension U(t), soit constante soit variable au cours du temps. • La partie tournante du moteur possède un moment d’inertie noté J et est soumise à un couple résistant CR que l’on supposera proportionnel à des frottements visqueux notés F. • La vitesse de rotation du moteur notée Ω(t) dépend de la tension U(t) et du couple résistant. U(t) L R J Ω r + Frottements = F E(t) a) Mise en équation : Les diverses équations sont les suivantes : 18 Electrique : U(t) = E(t) + r(i(t) + L di(t) (1) avec E(t) = keΩ(t) (2) dt ke est une constante en V/(rad/s). Mécanique : Couple moteur Cm = k m i(t) (3) Couple résistant Cr = F.Ω(t) (4) Km est une constante en Nm/A et F est le frottement en Nm/(rad/s) On obtient : J dΩ(t) = Cm − Cr (5) dt dΩ (t) = k mi(t) − F Ω(t) (6) dt di(t) De même (1) devient : U(t) = ke Ω(t) + ri(t) + L (7) dt Cette dernière équation peut alors s’écrire : J En utilisant le calcul symbolique on obtient : k Ω (p) = m I(p) (8) et U(p) = ke Ω (p) + ( r + Lp ) I(p) soit encore : Jp + F km Ω (p) = U(p) (9) 2 LJp + ( rJ + LF ) p + ( rF + k m k e ) b) Schéma équivalent en SPICE : On va pouvoir représenter le schéma équivalent en utilisant des blocs de LAPLACE, des blocs GAIN et des soustracteurs. F CR Cm Cm – CR = JpΩ Ω (p) 1 Jp 19 Ω(p) U(p) 1 km r + Lp (r + Lp)I(p) I(p) Cm E(p) En assemblant les diverses parties on peut donc utiliser l’un des deux schémas cidessous. F 1 V1 1 km u R + Lp u Jp T1 = 0 T2 = 50m 0T3 = 51m Ke 30/3.14 s1 1 u km Jp + F R + Lp s2 30/3.14 ke c) Etude du moteur : Les conditions de fonctionnement sont les suivantes sont les suivantes : U(t) = 4V, r = 4,7Ω, L = 7 10-4 H , J = 13 10-6 kgm2 , F = 6.5 10-6 Nm/(rad/s) Km = 29 10-3 Nm/A, ke = 29 10-3 V/(rad/s) Appliquer une tension sous forme d’un échelon de tension d’amplitude 4V qui démarre à 50ms. Observer la forme du signal de sortie. Constatez qu’il est proche d’une réponse d’un intégrateur du premier ordre. Déterminez le temps que met le moteur pour atteindre la vitesse nominale : le temps de réponse est le temps au bout duquel la vitesse atteint la valeur nominale à 5% près. 20 Mathématiquement ces résultats se déterminent en résolvant les équations de LAPLACE. km / J K1 k J I(p) = I(p) avec K = m et τ1 = 1 p+F/J J F p+ τ1 km LJ Ω (p) = U(p) et si U(t) = V.ε(t) rF + k m k e rJ + LF 2 p + p + LJ LJ K2 k V rF + k mk e rJ + LF Ω (p) = avec K 2 = m ω2n = et 2zωn = 2 2 LJ LJ LJ p { p + 2zωn p + ωn } Ω (p) = On peut encore écrire : Ω (p) = K2 1 1 pp + p+ τ2 τ3 qui donne après décomposition en éléments simples : t t − 1 − τ2 τ3 Ω (t) = K2 τ2 τ3 1 − τ2 e − τ3 e τ2 et τ3 sont les racines du polynôme. τ2 − τ3 1 τ 2,3 = −zω n 1 m 1 − 2 Si z ≥ 1 la réponse sera celle d’un intégrateur. z d) Mesures : Déterminez pour U(t) = 4V la valeur de la f.c.e.m E(t) lorsque la vitesse nominale est atteinte. Tracez la variation du courant qui traverse l’induit. Tracez la variation de la vitesse nominale en fonction de la tension appliquée à l’entrée variant entre 1V et 10V. Tracez la variation de la vitesse nominale pour U(t) = 4V et les frottements variant -6 entre 10 et 10-5 Nm/(rad/s). e) Augmentation de la vitesse de réponse du moteur : Dans les conditions nominales de fonctionnement, nous avons vu que le temps de réponse du moteur était voisin de 150 ms. Comme la réponse est semblable à celle d’un intégrateur du 1er ordre, on peut considérer que la constante de temps est égale à τ = 223/3 = 50 ms. K2 U(p) 1 p + τ On dispose sur l’arbre de sortie du moteur une génératrice tachymètrique, c’est à dire une machine à courant continu capable de délivrer une tension proportionnelle à la vitesse de rotation, U0 (t) = kc.Ω(t) , soit encore U0 (p) = kcΩ(p). On va pouvoir utiliser cette tension diminuer le temps de réponse du moteur. Pour cela on va agir sur la tension appliquée à l’induit par l’intermédiaire d’un circuit correcteur appelé correcteur proportionnel et intégral (P.I). Ce correcteur est un ampli opérationnel non-inverseur et intégrateur. On peut écrire : Ω (p) = 21 + Ve Vs R C p+ 1 τ0 1 + RCp = avec τ 0 = RC RCp p Si nous continuons d’appeler U(p) la tension appliquée à l’induit, U0 (p) la tension proportionnelle à la vitesse de rotation du moteur et UA(p) une tension d’alimentation continue (par exemple 4 V dans le fonctionnement précédent, on peut construire un circuit tel 1 p+ τ0 U A − k c Ω(p) 1 que la tension U(p) soit égale à : U(p) = ( UA (p) − U0 (p) ) = p + et p p τ0 en utilisant la relation entre Ω(p) et U(p) établie précédemment, on voit que : K 2 UA (p) − kc Ω(p) 1 Ω (p) = p + . Si on prend τ 0 = τ alors : 1 p τ0 p+ τ K2 1 Ω (p) = UA (p) avec τ ' = La réponse que l’on va obtenir est de nouveau 1 K k 2 c p+ τ' du premier ordre mais avec une constante de temps différente. A titre d’exemple, si on prend kc = 19.10-3 v/(rad/s) et avec K2 = 3.18.106 , on obtient τ’ = 16.5 µs. La fonction de transfert de ce montage est : T(p) = Réaliser le schéma suivant : 1 3.18e6 29m 1 s3 u 4.7+7e-4*s 6.5e-6+13e-6*s 30/3.14 6e4+ s 29m 19m Testez ce schéma et constatez que le temps de réponse est considérablement raccourci, que la vitesse est augmentée (on peut retrouver la valeur du montage précédent en appliquant une tension continue proche de 2.5V au lieu de 4V), mais que le courant demandé lors de la transition est beaucoup trop important (25 à 30A). 22 Il est donc nécessaire de limiter ce courant transitoire et réaliser une seconde correction identique à celle que nous venons de décrire pour trouver un fonctionnement correct du moteur. 3.18e6 6e4 + s 1 3.18e6 29m i1 1 s3 u 4.7+7e-4*s 6.5e-6+13e-6*s 30/3.14 6e4+ s 29m 19m Vérifier que les caractéristiques ont été considérablement améliorées par rapport au circuit initial. En particulier noter l’abaissement de tension d’alimentation, le temps de réponse et la valeur maximum du courant demandé lors du transitoire. Essayez de concevoir l’ensemble du circuit électronique à réaliser, sous forme de blocs, pour obtenir ce résultat, comme le montre par exemple le schéma ci-dessous. u V1 i T1 = 0 T2 = 50m 0T3 = 51m V3 = 2.6 Courant Correcteur i Corr_i Moteur u um Moteur Entrée Sortie um Alim s Corr_vit c SCHEMATIC5 Correction c SCHEMATIC3 Courant d 1 i 3.18e6 29m Corr_i 6e4+s Entrée 4.7+7e-4*s 3.18e6 6.5e-6+13e-6*s 30/3.14 Sortie Alim Moteur 6e4+ s E 29m 19m Corr_vit Correction 23 XIII) Etude d’un transistor bipolaire : On se propose d’étudier les propriétés de fonctionnement d’un transistor bipolaire NPN de type 2N2222. Pour cela on va déterminer son gain statique en courant β, puis on examinera comment varie ce gain en fonction des courants émetteur et collecteur, on tracera les caractéristiques de sortie de ce transistor (Ic = f(Ib )) et enfin on travaillera avec un montage amplificateur de tension en émetteur commun. a) Gain statique : Réaliser le montage ci-dessous. 15 Q1 V1 15 Q2N2222 I1 100u 0 0 0 Lancer une analyse qui détermine juste le point de repos et lire dans le fichier OUTPUT la valeur du gain (BF) Programmez ensuite une analyse DC pour faire varier le courant de base entre 5µA et 50µA et déterminez la variation du gain. Ceci est fait pour une tension Vce = 15V. Enfin programmez l’analyse DC pour faire va rier Vce entre 0 et 20V en maintenant un courant de base égal à 100µA. b) Caractéristiques de sortie : Programmez une double analyse DC en faisant varier d’abord Vce entre 0 et 20V et ensuite Ub entre 5µA et 100µA. Tracez le réseau de courbes Ic = f(I b). Déterminez la valeur du gain pour Vce = 10V Ib = 50 µA. c) Polarisation du transistor : Dans la même feuille réalisez le montage suivant : V1 R3 15 ? R1 C1 V2 VOFF = 0 VAMPL = 0 FREQ = 1 S Q2 ? 1p 0 Q2N2222 R2 0 ? R4 ? 0 24 C2 1p Commencer par calculer les valeurs des résistances pour avoir : Ie = 1mA, Vce = 7V, IR1 = IR2 = 1 mA et Ve = 4V. Tracer la droite de charge statique sur le réseau de courbes de la caractéristique de sortie. Cette droite correspond à l’équation : Vce VAlim Ic = − + VAlim étant la tension continue d’alimentation. R3 + R4 R3 +R4 Vérifiez que vos valeurs calculées correspondent bien au point de repos du montage. En régime dynamique on va donner à C2 une valeur suffisamment grande pour que ce condensateur découple parfaitement la résistance d’émetteur (C 2 = 470µF) et dans ces conditions la droite de charge dynamique est différente de la droite de charge statique. Tracez cette droite de charge dynamique sur le même graphique. d) Amplificateur de tension : Modifiez légèrement le montage pour donner à C1 la valeur 1 µF et à C2 la valeur indiquée précédemment. Prendre une amplitude du générateur sinusoïdal variable entre 10 et 50mV et une fréquence égale à 1 khz. Etudiez le résultat obtenu et tirez les conclusions qui s’imposent. Pour une tension d’entrée égale à 10 mV, déterminer le gain en tension du montage et R 3 Ie comparez avec la relation théorique : A v = − . 26.10−3 Supprimez le condensateur branché en parallèle sur la résistance d’émetteur et déterminez la nouvelle valeur du gain en tension et comparez avec la relation : R 3 Ie Av = − 26.103 + R 4 Ie 25