POLITIQUE DE NEGOCIATIONS COLLECTIVES DANS
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POLITIQUE DE NEGOCIATIONS COLLECTIVES DANS
POLITIQUE DE NEGOCIATIONS COLLECTIVES DANS LE SECTEUR TEXTILE, HABILLEMENT ET CUIR EN EUROPE Rapport eucob@ 2004 EUCOB@ - The European Collective Bargaining Correspondent Network de la Fédération Syndicale Européenne Textile, Habillement et Cuir (FSE :THC) European Trade Union Federation Textile, Clothing and Leather (ETUF: TCL) Europäischer Gewerkschaftsausschuss Textil, Bekleidung und Leder (EGV :TBL) Terminé le 06/12/2004 1 Table des matières : Liste des graphiques et tableaux Préface 3 4 CHAPITRE I : Introduction et aperçu 1.1 1.2 Objectifs de eucob@ Participation 5 5 CHAPITRE II : Structures des négociations collectives européennes 2.1 Calendrier des négociations collectives 2.2 Niveaux de négociation 2.3 Couverture 6 7 9 CHAPITRE III : Thèmes de négociation en 2004 3.1 Politique salariale 3.2 Pensions et pré-pensions 3.3 Formation professionnelle 3.4 Temps de travail 3.5 Egalité de traitement 3.6 Autres accords 11 14 15 16 18 19 CHAPITRE IV : Evaluation de la règle de coordination 4.1 Introduction 4.2 Les deux niveaux d’évaluation : rappel 4.3 Les paramètres macroéconomiques 4.4 « Value of the whole agreement » (VOWA) 4.5 Bilan 2004/2005 par rapport à la règle de coordination de la FSE :THC 4.6 La règle de coordination de la FSE :THC :évaluation à mi-parcours 21 22 22 23 25 27 CHAPITRE V : Résumé et conclusions 30 2 Liste des graphiques et tableaux : Graphique 1 : Participation aux rapports eucob@ de la FSE :THC Graphique 2 : Sujets négociés en 2004 Graphique 3 : Négociations concernant la politique salariale Graphique 4 : Négociations concernant les pensions Graphique 5 : Négociations concernantla formation professionnelle Graphique 6 : Négociations concernant le temps de travail 5 11 12 14 15 17 Tableau 1 : Tableau 2 : Tableau 3 : Tableau 4 : Tableau 5 : Tableau 6 : Tableau 7 : Tableau 8 : Tableau 9 : Tableau 10 : Tableau 11 : Tableau 12 : Tableau 13 : Tableau 14 : Tableau 15 : Tableau 16 : 6 8 9 12 14 15 17 18 19 22 23 23 24 26 27 Calendrier des négociations collectives au niveau européen Niveaux de négociation Couverture Résultats - Salaires Résultats - Pensions Résultats - Formation professionnelle Résultats - Temps de travail Résultats - Egalité de traitement Résultats - Autres accords Paramètres macroéconomiques en 2004 (estimation, en %) Paramètres macroéconomiques en 2005 (estimation, en %) « Value of the whole agreement » (VOWA) 2004 (en %) « Value of the whole agreement » (VOWA) 2005 (en %) Bilan de VOWA2 – Inflation - Productivité 2004 (en %) Bilan de VOWA2– Inflation - Productivité 2005 (en %) Montant total de l’inflation plus la moitié de la croissance de la productivité Tableau 17 : La règle de coordination FSE:THC en tant que ‘serpent salarial’ (+/- 1%) 3 27 28 Préface La FSE:THC présente aujourd’hui son quatrième rapport eucob@. Ce système d’information est un des principaux objectifs politiques de la FSE:THC pour faire avancer le processus de politique de coordination de la négociation collective au niveau européen. Le concept a été mis au point en 1999 lorsqu’un groupe de travail proposa un certain nombre de critères pour un système annuel d’informations, baptisé ‘eucob@’ (European Collective Bargaining Information System). Ce concept fait partie du 2e protocole de la FSE:THC approuvé par le Comité exécutif du 16 septembre 1999. A première vue, ce rapport semble similaire aux antérieurs, nous pouvons cependant en dire qu’il s’agit d’une sorte de « numéro spécial ». La raison en est l’intégration des pays « nouveaux arrivants » dans les tableaux des « vieux » pays européens. D’autre part, l’intégration de nos Nouveaux Etats Membres (NEM) dans l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 est également visible dans le rapport eucob@ de la FSE :THC. Patrick ITSCHERT Secrétaire général Jochen GOLLBACH Coordinateur Eucob@ 4 CHAPITRE I : Introduction et aperçu 1.1 Les objectifs de eucob@ Le système d’information eucob@ est un processus d’information continue. L’idée derrière ce système d’information résulte principalement de l’accélération de la coordination européenne dans sa totalité, surtout entre la politique monétaire et fiscale – mais pas la politique sociale. Ce rapport fournira aux membres de la FSE:THC des informations de premier plan sur la situation dans les autres pays européens. D’un point de vue technique, les informations nécessaires à ce rapport ont été reçues par courrier électronique, d’autres par fax. Le rapport eucob@ s’articule autour de deux ‘piliers’ : les données Eurostat/Commission, et les informations recueillies grâce au questionnaire ; mais cette façon de travailler génère certains problèmes que nous avons abordés en long et en large dans le premier rapport de 2000/2001 (voir point 7.2.). 1.2 Participation Le taux de participation à ce rapport est différent de celui de l’année dernière : nous avons reçu 18 rapports émanant de 14 pays (l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la République Tchèque, le Danemark la France, l’Allemagne, l’Italie, Malte, la Slovénie, l’Espagne, la Suède, la Turquie et le Royaume-Uni). Certains accords sont toujours en vigueur (comme c’est le cas en Belgique, en République Tchèque, en Finlande et en Suède). En d’autres termes, nous disposons de facto de 23 rapports de 18 pays. En 2004, nous avons reçu un rapport de plus émanant d’un pays de plus qu’en 2003. Graphique 1 : Participation aux rapports eucob@ de la FSE :THC 25 Pays 20 Rapports 15 10 5 0 2001/2002 2003 2004 De fait, la participation au rapport annuel est assez satisfaisante mais elle pourrait et devrait être meilleure. Dans les mois à venir, nous évaluerons pourquoi certains pays n’ont jamais, ou en tout cas jamais régulièrement, envoyé de rapports à la FSE :THC. Trouver le moyen d’obtenir plus d’information de meilleure qualité pourrait favoriser la participation d’un plus grand nombre de pays au rapport eucob@ de la FSE :THC. 5 CHAPITRE II : Structures des négociations collectives européennes Dans ce chapitre, nous allons vous donner un aperçu des structures de négociations collectives dans l’industrie européenne du textile, de l’habillement et du cuir ainsi que dans d’autres soussecteurs. Les grandes différences en matière de négociations collectives européennes sont reprises par niveau de négociation et par degré de couverture. 2.1. Calendrier des négociations collectives L’idée de présenter un “calendrier des négociations collectives” est de donner à tous les membres de la FSE:THC un aperçu de la durée des différentes conventions collectives, ainsi que les différentes dates arrêtées pour les négociations dans chaque pays. Il s’agit en quelque sorte d’un préalable essentiel à la coordination de la politique de négociation collective. Tableau 1 : Calendrier des négociations collectives au niveau européen Pays Organisation Autriche Textile Services textiles Habillement Chaussure Cuir Belgique ACV Textura FOSIL -Tex/Laine/Soie Bulgarie -Habillement -Cuir/Chaussure -Bonneterie FOSIL Bulgarie Prodkrepa OZ TOK République -général Tchèque -salaires SID Danemark Textile/Habillement TEVA, Finish textile Finlande Workers union France Termes (année) Prochaine négociation: début fin prévue 1 1 1 1 1 printemps 05 printemps 05 printemps 05 printemps 05 printemps 05 Ouvert Ouvert Ouvert Ouvert Ouvert 01.2003 12.2004 2 12.2004 03.2005 ? 01.08.2004 01.04.2004 01.04.2004 01.04.2004 01.08.2006 01.04.2006 01.02.2006 01.04.23006 2 2 2 2 01.05.2006 01.01.2006 01.11.2005 01.01.2006 01.08.2006 01.04.2006 01.02.2006 01.04.2006 02.2002 03.2004 2 10.03 01.01.2002 01.01.2004 31.12.2004 31.12.2004 3 1 Mi-2005 Fin 2005 03.2004 02.2007 3 Janvier 2007 Mars 2007 02.2003 01.2005 2 Automne 2004 Valable sans limite de temps jusqu’à la re-négociation IGMetall: Allemagne -Textile (WestG) -Habillement (East-G) IGBCE: cuir Allemagne Prod. Cuir (LE) Chaussure (S) Italie FEMCA CISL FILTEA CGIL UILTA UIL Malte GWU Slovénie Conventions en cours valables: de à 01.06.2004 Ouvert 01.06.2004 Ouvert 01.04.2004 Ouvert 01.06.2004 Ouvert 01.07.2004 Ouvert STUPIS 10.2004 12.2002 04.2006 05.2005 05.2004 04.2004 05.2005 05.2005 19 19 03.2006 03.2005 12 04.2005 12 04.2005 4 pour accord 12.2003 général et 10.2003 04.2004 12.2007 2 pour salaires Uniquement les accords d’entreprises ayant une durée de 3 à 4 ans; le dernier a été conclu en Novembre 2004 12.2000 (Accord 12.1997 valable jusqu’à 3 09.2004 01.2005 annulation active) 6 FITEQA-CC.00 et FIA-UGT Espagne -Textile-Vêtement -Chaussure -Cuir Industrifacket Suède DISK/Tekstil Turquie TGWU Royaume-Uni -Laine -Cotton 01.2002 03.2003 01.2004 01.2005 12.2004 3 01.2005 02.2005 3 03.2005 12.2006 3 01.2007 04.2007 28 mois 01.2007 Uniquement accords d’entreprises 05.2004 05.2004 04.2005 05.2005 1 1 03.2005 03.2005 05.2005 05.2005 Sur base des informations contenues dans les questionnaires, on peut conclure pour le calendrier des négociations collectives : a) Pour la période concernée, des négociations collectives au niveau sectoriel ont eu lieu dans de nombreux pays européens (Autriche, Bulgarie, République Tchèque, Danemark, Allemagne, Malte, Espagne et Royaume-Uni). Les négociations au niveau des entreprises sont en cours et ont lieu dans la majorité des pays interrogés. b) Pour seulement trois pays (Autriche, République Tchèque (pour les salaires) et RoyaumeUni), les accords sur la politique salariale ont une durée de un an. La majorité des pays assurent des accords de deux à trois ans (Belgique, Bulgarie, République Thèque (accord général), France, Finlande, Allemagne, Malte, Norvège, Espagne, Suède et Turquie). Deux pays ont des conventions collectives pour trois ans et plus (Danemark et Slovénie). Il est important de savoir lors de l’estimation des accords qu’ils ont été analysés non pas sur une base annuelle mais à moyen terme (deux ans ou plus). 2.2 Niveaux de négociation Les « niveaux de négociation » sont essentiels pour comprendre les structures des négociations collectives dans les Etats membres. Ces structures ont quelque peu changé ces dernières années. La grande majorité des conventions collectives reprises dans ces rapports sont des conventions sectorielles annuelles ou pluriannuelles conclues au niveau national (Autriche, Belgique, Slovénie), traitant généralement pour la plupart de bon nombre de sujets (politique salariale, temps de travail, etc.). Cependant, le niveau de négociations collectives est dans la majorité des pays lié à un système de négociations structuré, ce qui définit d’une part le niveau plus élevé (intersectoriel) et d’autre part le plus bas (local ou des entreprises) – rôle important pour la compréhension des conventions collectives abordées. Au niveau le plus élevé, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Italie, en Slovénie et plus récemment en Suède, des accords de base ou des accords-cadres ont été conclus. Ces accords sont la base des conventions collectives décrites. Parallèlement, il semble que les négociations au niveau régional et des entreprises prennent de plus en plus d’importance quant il s’agit de comprendre les structures des syndicats européens ou leur politique. Dans les nouveaux Etats membres tout comme en Turquie et au Royaume-Uni, la négociation décentralisée est au cœur de tout le système. Pour les membres de la FSE:THC, c’est surtout la branche textile-habillement qui est la plus importante étant donné qu’elle emploie le plus de travailleurs ; elle est suivie par d’autres secteurs et sous-secteurs (chaussure, cuir, etc.) qui peuvent varier considérablement d’un pays à l’autre. 7 Dans presque tous les pays, il est possible ou en tout cas habituel que les accords conclus au niveau national soient doublés d’un accord au niveau des entreprises, améliorant particulièrement la question des salaires. Dans certains pays, les négociations à ce niveau font depuis toujours partie intégrante des relations industrielles (niveau régional : Allemagne, Italie et Espagne ; niveau des entreprises : Danemark, France, Italie, Norvège, Slovénie et RoyaumeUni) Nous proposons ici une vue d’ensemble des niveaux de négociation et des changements éventuels. Ici encore et comme antérieurement, les changements ne sont pas pertinents cette année. Tableau 2 : Niveau de négociation Country National Intersectoral National Sectoral Austria Belgium Regional Sectoral X X Czech Republic X X X X X Denmark X X X Finland X Germany - BCE X Germany - IGM X Italy X X X X X Malta X Slovenia X Spain X Sweden X X X Turkey UK National/Regional Sub sectors X Bulgaria France Local/company X X X X Le tableau souligne que contrairement aux développements décrits plus haut dans certains pays, des conventions nationales intersectorielles et des conventions sectorielles n’existent pas ou ne sont que des conventions-cadres mises en œuvre au niveau des entreprises dans une autre série de pays (République Tchèque, Danemark, France, Royaume-Uni, Malte et Espagne). Le rapport de la FEM pour l’an 2000 concernant l’industrie métallurgique conclut que « le niveau des entreprises devrait systématiquement faire partie intégrante du système d’évaluation s’il l’on désire donner une vision précise de la réalité ». Ceci devrait aussi valoir pour les domaines couverts par la FSE :THC. Bien que nous observions que les conventions collectives « additionnelles » aux conventions collectives sectorielles jouent un rôle chaque fois plus important tant par le nombre de conventions et leur contenu que par les signaux politiques que de telles conventions « envoient » au monde extérieur, il est clair que les conclusions tirées en 2000 sont plus que réelles et que, dans le futur, nous devrons non seulement les intégrer aux conventions 8 collectives nationales (la partie concernant les secteurs du textile) mais aussi trouver le moyen d’intégrer avec pertinence les conventions collectives passées au sein des secteurs THC européens dans le rapport eucob@ de la FSE :THC. 2.3 Couverture L’importance politique des conventions collectives conclues dépend également de l’ampleur des relations de travail qu’elles couvrent. Comme le montre le tableau 3, au moins 3 faits importants ont été pris en compte lors de la comparaison des rapports : les différentes descriptions des « secteurs » où la convention collective est en cours, les différents « groupes de personnes concernées» (ouvriers ou employés, ingénieurs, etc.) et si la convention est contraignante dans un pays donné (par exemple en Autriche) Tableau 3 : Couverture Country Organization Members Employees (indirect) 30.000 (GMT) Textile industry: 4.000 Textile service: 2.000 Clothes: 4.000 Leather: 1.000 Shoes: 4.000 Blue / white Collar Blue only Austria GMT 12.000 Belgium 3.170 82.000 Bulgaria FGTB centrale gen. ACV-CSC ACV- Textura • Textile • Garment FTGB TVD FOSIL 40.000 15.000 Blue Blue 40.000 15.000 19.000 56.000 13,800 blue 1,200 white 2,300 blue 200 white Both Bulgaria FLP/CT “Podkrepa” 2,500 Czech Republic OS TOK 80.000 Denmark France (1) SiD - Textile/Clothing TEVA, Finish Textile Workers Union HAUITEX 5.100 7.000 6.000 8.000 Blue collar Blue only CGT 8.300 Textile: 143.410 Cloth: 92.380 Shoes: 19.421 Tannery: 2.534 300.000 France France CFE-CGC 1.100 300.000 Germany IG Metall 55.000 West-G: 120.000 East: 18.000 Germany IG BCE 10.000 2.700 First-line supervisors+ executives West-G: 80.000 blue 40.000 white both Italy FILTA CISL FILTEA CGIL UILTA UIL 100.000 (industry) 460.000 (Industry) both Finland 33.000 13.000 15,000 9 Total workforce 30.000 Both 9.500 100.000 Textile 40.000 Clothes 850.000 (including small manufacturing companies) Malta GWU 2.000 Slovenia STUPIS 14.000 Spain FIA-UGT 7.000 Spain FITEQA-CC.00 30.000 Sweden Industrifacket 4.900 All collective agreements generally apply to all workers in the sector, provided signatory parties are adequate represented, as it it the case for FITEQA-CC.00 and FIA-UGT: • Textile / Clothing: 270.000 • Tanneries: 15.000 • Shoes: 42.000 5.400 Blue only Turkey DISK / Tekstil 7.500 8.500 UK TGWU Wool Cotton 1.500 230 3.200 850 3.500 (including 1.200 Both but mainly 2.300 workers in laundry service blue collar involved in serving exclusively this part of industry) 25.000 Both 27.000 Blue only Blue only 590.000 3.200 850 Si l’on compare la couverture aux années précédentes, la tendance est toujours la même : la population active totale diminue tout comme le nombre de personnes syndiquées. Mais l’on remarque que ces deux données progressent à la même vitesse. Il n’y a donc pas de perte significative en terme de personnes syndiquées si l’on considère la diminution de la population active. 10 Chap. III Thèmes de négociation en 2004 Si nous comparons les domaines politiques où les syndicats ont des attentes en matière de négociations collectives, il apparaît que la politique salariale est le sujet principal. En 2004, la politique salariale est suivie par un groupe de sujets à importance presque égale : la formation professionnelle ; les pensions; et le temps de travail. L’égalité de traitement n’a pas été négociée à grande échelle. Le groupe des « autres accords » a par contre connu un accroissement significatif en comparaison avec les autres rapports eucob@ de la FSE :THC. A nouveau, il apparaît clairement que les revendications syndicales vont plus loin qu’une simple augmentation salariale ou une diminution du temps de travail. Nous devrions envisager d’analyser ce groupe plus en détail dans le prochain rapport eucob@ de la FSE :THC. Graphique 2 : Sujets négociés en 2004 Comme dans les rapports antérieurs de la FSE :THC, nous présenterons dans les chapitres suivants une documentation sur les résultats des négociations collectives sur les thèmes de la politique salariale, des pensions et pré-pensions, de la formation professionnelle, du temps de travail, de l’égalité de traitement et des autres conventions, tels qu’ils nous ont été transmis par nos correspondants syndicaux.. 3.1 Politique salariale Comme le montre le graphique 2, la politique salariale est en 2004 le sujet le plus important dans les négociations pour le secteur THC. Le graphique 3 montre que l’augmentation des salaires a été une préoccupation majeure dans une grande majorité de pays. L’augmentation des salaires minimum a également été de grande importance. L’apprentissage et la structure salariale n’ont pas joué de grand rôle dans les négociations de 2004. 11 Graphique 3 : Négociations concernant la politique salariale St ru ct ur e e tic A pp re n in im um M In cr ea se pa y 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Vous trouverez ci-après les résultats détaillés des négociations collectives concernant les salaires. Tableau 4 : Résultats – Salaires Austria Belgium Bulgaria Czech Republic Denmark Finland Germany (BCE) Germany (IGM) Italy Die Vereinbarungen enthalten sowohl die Erhöhung der Minimum wages (KV) als auch die Erhöhung der übertariflichen Löhne (Ist): Clothes: KV 1,95 % Ist 1,85 % Textile Services: KV 1,95 % Ist 1,85 % Textiles: KV 2,1 % Ist 1,9 % Shoes: KV 1,9 % Ist 1,9 % Leather: KV 2,1 % Aufrechterhaltung der Überzahlung • Textile : 0,15 € as of 01.01.2004 (1,5%) • Garment: 0,05 € < 1 January 2004 et 0,075 € < 1 July 2004 (together: 1,5%) In the four collective agreements concluded, the increase of initial wages by job category and occupation group varies between 17 and 20% compared to average monthly wage in Bulgaria (120BGN=60 EURO), as stipulated a Ministerial Council Decree for 2004. Wage increases: 2003: + 3,2 % 2004: + 2,4% 2005: + 2,6% + increase of minimum wage (to be fixed by government after negotiations in tripartite bodies) 2004: fixed at 6700 CZK 2005: 7200 CZK (expected) Wage increases: • March 2004: 2,35% • March 2005: 2,35% • March 2006: 2,35% March 2003: wage increase not less than 3.0% March 2004: wage increase not less than 2.0% Wage increases: • Shoes: 1,5% (Linear in all wage groups 0.12€/h) • Leather production: 1.4% Wage increases: • 10-12.2004: 0% • Year 2005: 4x 108 Euro (average about 1,8%; goes not into wage scales) • 01.04.2006: 1,8% Wage increase (dependent upon professional skills of upper level 3) of 87 Euros for both 2004 and 12 2005 fiscal years. Such wage increase covers inflation of 2002 and 2003 fiscal years and accounts for inflation anticipated during 2004 and 2005. For the first time trade unions have not referred to inflation anticipated for 2004 and 2005 as Cgil, Cisl and Uil considered it unrealistic and inadequate for maintaining the purchase power of wages. The upper level 3 wage increase amounts to 7.6% with respect to the national wage earned and to 6.3% of total wage. Malta Slovenia The average wage increase was of Lm 2 (4.8 euros) per week. This included Lm0.75 (1.8 euros) cost of living adjustment From 1. 8. 2003 to 1.12. 2003: +3,2 % From 1. 1. 2004: +1 % Since 1. 8. 2004 every employees in the sector got every month special bonus (all equal) 5.000 SIT (20,85 EURO). For the5.000 SIT we sign special annex which became part of branch collective agreement. Spain Sweden • • Textile / Clothing: 2003: 3.1%; 2004: 2.5% plus difference on the 2% inflation forecast. Leather: 2003: 3%; 2004: 2.3% plus difference on the 2% inflation forecast. • Shoes: 2003: 3.6%; 2004: 3% plus difference on the 2% inflation forecast. • Tannery: 2005: True inflation + 0.4% (with the usual formula: first we apply an increase based on the official inflation rate forecast, then we adjust this with any retroactive effects as of January 1 of the current year, then we increase wages by an amount equivalent to ‘true inflation – forecasted inflation); Tannery 2006: True inflation + 0.3% (using the same formula) • Lowest hourly salary at the term of the agreement SEK 82.52 = 5,8% • Lowest monthy wages at the term of the agreement SEK 14.441 • The agreement also includes an annual outgoing raise of SEK 3.68 (Jan 2005) and SEK 2.22 (May 2006). Turkey UK In 2003 workers had approximately 10% and in 2004 8% increase (but these percentages are an average of all the agreements that are signed by our union). • TGWU Wool: Agreed on 2% wage increase. • TGWU Cotton: Increase of 2.75% on current earnings. New minimum earnings level increases 4.24% to 189.15₤ per week of 39h. Plus with effect from October 2004 on the minimum earnings level shall be further increased to 195.00₤ per 39h/week. 13 3.2 Pensions et pré-pensions Les pensions ont également été au centre des négociations cette année. Ceci s’explique par la tendance à la suppression par les Etats des droits de pension des travailleurs mais aussi à la structure d’âge des syndiqués. Les réglementations sur les pré-pensions et les pensions complémentaires ont connu mois d’intérêt cette année. Graphique 4 : Négociations concernant les pensions et pré-pensions 12 10 8 6 4 2 Su pp l. Pe ns io ns en t Re tir em Ea rly Pe ns io ns 0 Vous trouverez ci-après les résultats détaillés des négociations collectives concernant les pensions. Tableau 5 : Résultats - Pensions Austria Belgium Bulgaria Not negotiated Extending existing collective agreements : Textile : • 58 • 56 after a twenty-year career and night shifts • 56 part-time early retirement Garment: • 58 • 55 part-time early retirement Compensation when leaving on retirement (3/7 of gross monthly salary, 2/6 according to Labour Code collective agreement) Czech Republic No change in 2004/2005 Denmark July 2005: +0,6% July 2006: +0,6% From July 2006 total contribution will be 10,8% (7,2% from Employers + 3,6% from Employees) Finland Germany (BCE) Germany (IGM) Italy Malta Slovenia Not negotiated Adaption Altersteilzeit-Tarifvertrag to law. New collective agreement on partial retirement: 2% of the employees are entitled to leave the company before the normal pension age (for example: normal wage age: 65 years; partial retirement start with 59 years means working until 62, then early retirement; wage between 59 and 65 years: 85% of the normal wage) The right to be included in the complementary social fund for fixed-term workers hired with a contract of more than 6 months was also incorporated. This matter is treated at national level. The new Act applies as of 1 January 2001 and comprises different rights and different transition 14 Spain Sweden Turkey UK 3.3 periods. According to the new Act, the pension age for men is 63 years, for women 61 years, and the period of service is 40 year. There is a possibility of early retirement. • Textile / Clothes: Hiring: Early and partial retirement for workers between 60 and 65, up to 75% of working time, subject to hiring a younger worker • Tannery: same conditions as in 2004 Not negotiated Pensions and early retirement issues are arranged by laws, so that they can not be a subject of negotiations. TGWU Wool: Phased retirement already in operation. TGWU Cotton: Not negotiated Formation professionnelle De manière générale, la formation professionnelle est un sujet réglementé au niveau de l’Etat mais organisé au niveau des entreprises. Les syndicats ont toujours essayé d’améliorer les possibilités de formation professionnelle (ou autre) pour les travailleurs dans les conventions collectives au niveau sectoriel. En 2004, la formation professionnelle retenait une attention toute particulière dans les négociations, suivie par les conditions de formation. Graphique 5 : Négociations concernant la formation professionnelle on di tio ns C Vo ca tio na l tr ai ni ng 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Vous trouverez ci-après les résultats détaillés des négociations collectives concernant la formation professionnelle. Tableau 6 : Résultats - Formation professionnelle Austria Increasing support on company level to receive vocational training especially for women and older employees. Belgium 0,30% of the wage bill: Textile: • 0,20% for risk-prone groups • 0,10% for training plans Garment: • 0,10% for risk-prone groups • 0,20% for training plans 15 Bulgaria Training is carried out at company level; the ETUF:TCL’s third protocol has been integrated in all sector-based collective agreements. Czech Republic Denmark Finland Germany (BCE) Germany (IGM) Not negotiated Not negotiated A working party is to been set up to look to vocational training. Not negotiated Increase employers’ contribution to training fonds (recent contribution 5,10Euro/Employee) • 2005: 10 Euro • 2006: 12.50 Euro Italy Creation of a national bilateral body responsible for training made up of 6 trade union representatives and 6 representatives of employers’ organizations. Its main objective is to strategically support the industry, including following-up and promoting training courses within the garment-textile-footwear industry as well as interacting and negotiating with organizations and institutions involved in training. This bilateral body will also be responsible for defining the content of training courses designed for apprentices A contractual procedure for optimal use of authorizations designed for working students was also incorporated. Malta Slovenia Spain Sweden Turkey UK 3.4 Not negotiated According to the collective agreement, vocational training is possible. Hhowever, when in the interest of the employer, it is obligatory. When the training is followed during the working time, it is considered a part of the regular working time, however, when it falls outside the regular working time, the rights of the employee are stipulated by the employer. Usually, the employer covers the expenses incurred by the training. According to the collective agreement, shop stewards have the right to 3 days (24 hours) of training per year the expenses of which are borne by the employer. • All collective agreements include a reference to cross-sectoral agreements on vocational training. • Textile / Clothing: Establishment of joint committees in companies with more than 100 employees • Leather / Shoes: Establishment of joint sectoral committees • Tannery: same conditions as in 2004 Not negotiated Unions do not have any role in vocational trainings. Trainings that are given by the employers are can not go any further than training of apprentices. It is still the state who has the authority for planning and implementing of vocational trainings. TGWU Wool and Cotton: Not negotiated Temps de travail L’été dernier, les syndicats de différents pays européens (plus spécifiquement dans le secteur métallurgique) ont dû faire face à de fortes pressions des employeurs visant à étendre le temps de travail approuvé collectivement. Cela fut particulièrement le cas en Allemagne (SIEMENS) et en France (BOSCH). Dans d’autres pays comme l’Autriche ou les Pays-Bas, des conventions collectives ont été signées permettant aux représentants des travailleurs , en collaboration avec les syndicats, de flexibiliser le système du temps de travail au niveau des entreprises. Contrairement aux années précédentes, les réductions du temps de travail ont joué un rôle moins important dans le secteur du textile. Comme vous pouvez le constater, le temps de travail approuvé collectivement n’a pu être réduit qu’en Suède. Dans tous les autres pays, le temps de travail hebdomadaire reste le même. Il apparaît clairement que dans la plupart des pays le temps de travail connaît une plus grande flexibilisation. Les « comptes » temps de travail hebdomadaire et annuel tendent à se « normaliser ». 16 Graphique 6 : Négociations concernant le temps de travail 6 5 4 3 2 1 sa tio n xi bi li Fl e R ed uc tio n 0 Vous trouverez ci-après les résultats détaillés des négociations collectives concernant le temps de travail. Tableau 7 : Résultats - Temps de travail Austria Belgium Bulgaria Czech Republic Denmark Finland Germany (BCE) Germany (IGM) Italy Not negotiated Textile: • 37h20 working week maintained • No increases in flexibility Garment: • 37h30 working week maintained • extension of ‘time credit’ throughout one’s career from 3 to 5 years Pursuant to the sections of the collective agreement (40 hours / week and 8 hours / day) and other regulatory working time systems: extended working time is compensated by reduced working time during work days within the following four months, part-time. No change in 2004/2005 Not negotiated Not negotiated Opening clause shoes industry: extension of weekly working time with 1 hour under the conditions that BCE agrees and no work related dismissals. Increase of space of flexible working hours (130h to 156h) The introduction in Italy of a new piece of legislation on working time less favourable than current contractual provisions has brought textile trade unions to struggle for and confirm contractual regulations. We consider such provisions as being strategic to better manage flexibility and negotiate working time agreements, and thus maintain a balance between workers’ and employers’ requirements. We confirmed that standard working time is 8 hours a day during the first 5 days of the week, which amounts to 40 hours a week. The various working time agreements need to be negotiated between employers and trade unions representing employees. Both voluntary overtime and negotiated flexibility were maintained. Malta Slovenia Spain 40 hours per week. This is standard in Malta and it has been so for a long number of years. • max. 40 hours • min. 36 hours • 30-minute lunch break (included in the 8-hour working day) • Textile / Clothing: No working time reduction in 2003 and 2004 (recent situation: 1,752h/year) • Leather: Reduction of 8 annualized in 2003, no reduction in 2004 (recent situation 1,764h/year) • Shoes: no working time reduction in 2003/2004 (recent situation 1,800h/year) 17 • Sweden A total reduction in work hours of 84 min per May 1, 2006. Turkey Working time is put in order within current Labour Law. So that it is not possible to have ant changes by agreements. • TGWU Wool: No movement in working time. Hours remain the same 39 hours per week. No movement on holidays. They remain at 22 days plus 8 statutory public Holidays (30 in total). • TGWU Cotton: No movement in working time. Hours remain the same 39 hours per week. No movement on holidays. They remain at 25 days plus 8 statutory public holidays (33 in total) UK 3.5 Tannery: no working time reduction, 1,772 annualized working hours maintained Egalité de traitement L’égalité de traitement est un sujet important et un large thème politique. L’harmonisation des conditions de travail, par exemple pour les hommes et les femmes tout comme l’intégration de personnes handicapées, connaît une certaine amélioration dans les conventions collectives. Vous trouverez ci-après les résultats détaillés des négociations collectives concernant l’égalité de traitement. Tableau 8 : Résultats - Egalité de traitement Austria Belgium Bulgaria Czech Republic Denmark Geschlechtsneutrale Sprachregelung in Tarifverträgen • Equal wages for equal work (already existed) • Combating racism and any former discrimination at company level Compliance with ILO Conventions and Codes of Conduct at European level (ETUF:TCL and respective employer organisations) Not negotiated Number of weeks with full sickness-compensation extended from 5 to 9 weeks. Number of weeks with full parental leave compensation extended with 10 weeks (from 4 weeks before delivery to 20 weeks after. Finland Germany (BCE) Germany (IGM) Italy A working party is to been set up to assess the effect of gender in the collective agreement Not negotiated Self commitment to negotiate a new wage agreement that is free of discrimination Malta Slovenia Equal pay for equal work has been applied for a long time now. The collective agreement applies to all in the same way. There are no differences between the sexes in Slovenia. Textile / Clothing: • Equal treatment between formally married people and partners living together, with paid absences. • Sexual harassment and moral abuse (known as ‘mobbing’) are very serious offences. • Specific work monitoring with substances containing "endocrine disruptors" Leather: • Equal treatment between formally married people and partners living together, with paid absences • Sexual harassment and moral abuse (known as ‘mobbing’) are very serious offences Shoes: • Equal treatment between formally married people and partners living together, with paid absences • Sexual harassment is a very serious offence. Tannery: • Same conditions as in 2004 Not negotiated It is not usual to see any kind of discriminations in which trade union organizations exists. • TGWU Wool: Equal treatment is already part of the agreement. • TGWU Cotton: Equal treatment is already part of the agreement however it was agreed a joint working party will meet to look at the advancement of equal opportunities in the cotton industry. Spain Sweden Turkey UK Workers hired with a fixed-term contract can now benefit from profit bonuses contemplated by company agreements; increase in the maternity leave allowance to 100% of regular pay and granting the same conditions to both blue and white collars. 18 3.6 Autres accords Vu que les résultats pour ce point sont encore plus diversifiés que ceux sous « égalité de traitement », nous n’avons pas essayé de les résumer ni même d’en retirer une moyenne. Tableau 9 : Résultats – Autres accords Austria Belgium Jubiläumsgeld, Integrative Berufsausbildung, Frühwarnsystem (Karenz), Internatskosten (Lehrlinge), Reisekostenregelung • • • • • • • • • Bulgaria I. Textile Extension of work-related commitments Improving the ‘time credit’ system (also for relay teams (WE)) Payment of the first day of sickness (called ‘waiting day’) once per calendar year provided worker has five years of seniority in the company Increasing the trade union bonus to 123,90 € ‘miserly unemployment’ (circumstantial leave): in case the worker’s partner, the workers child’s or the child of the worker’s partner dies (four days instead of 3) meal checks for the period between 01.10.2003 up to 31.12.2004 inclusive II. Garment combining family and work: improving the ‘time credit’ system Increasing the trade union bonus to 123,90 € Improvement of some sectoral advantages A social programme: - 10% of the aggregate employment earnings in collective agreements No. 1, 2 and 3 - 2% in collective agreement No.4. Safeguard mechanisms when dismissals exceed 5% of personnel. Hours / Days paid for trade union activities: 80 to 100 hours / year (25 hours / year in the collective agreement) For all members of the company’s works council additional vacation days: CA n°1: 2 days + 2 days; CA n° 2 and 3: 1 + 1 day; CA No.4 – no increase Czech Republic Denmark No change in 2004/2005 • Compensation for national/religious holidays increased with 0,5% (from 3½ to 4%). • Introduction of severance pay for workers with more than 12 years of assignment. Finland Germany (BCE) Germany (IGM) Italy More free time from work for shop stewards Not negotiated Not negotiated • Inclusion in the national agreement of the so-called National Industry Observatory. The bilateral missions of the National Industry Observatory have been further extended and implemented in terms of analysis and study in the garment-textile-footwear arena. Furthermore, it now acts as a political and decision-making body for both Italian and EU matters in terms of industrial, working and commercial policies, respect of human rights, fighting fakes and frauds, tax evasion and illicit work. The Observatory also is a convergence tool to find appropriate solutions to promote ethical sustainable development. The tasks of the Observatory include but are not limited to: implementation of guidelines defined at national, regional, local and company level; internationalisation of processes and production decentralization; employment structure; domestic and foreign trading policies; follow-up of training initiatives; comparative analysis of corporate social responsibility; reducing the staff level whereby information should be provided within the company to 60 people; creation of the joint consultation body. • Establishment of a joint working group the objective of which will be to assess the implementation frameworks contemplated in the main national and European working contracts and to possibly find out a different and more appropriate framework for the industry at large and SME’s. The 19 working group will be free to explore all kinds of patterns. • Workers suffering from cancer-related illnesses now benefit from a part-time instead of a full-time working contract. Workers are free to get back to their original full-time working contract upon request. • Remote work is now regulated by law. This tool can therefore be used to promote positive working relationships, thus enabling workers to combine working activities with social life thanks to higher autonomy to execute the tasks they are entrusted with. • EU provisions on mobbing and company climate were transposed into Italian legislation. Malta Slovenia Spain Sweden Turkey UK Nothing new. Not negotiated Textile /Clothing: • Parents have the right to accompany children under 8 to the doctor during working hours. • Possibility of reducing working time (unpaid) by minimum one fifth (one third by law) if worker has any children under 8 (under 6 by law) • Documented information provided when changes occur in working methods. • Every 6 months, hours allocated to personnel delegates for trade union time-off are accrued and distributed Shoes: Possibility of reducing working time (unpaid) (one third by law) if worker has any children under 8 (under 6 by law). To support the development of the working environment and an industrial health care adapted to its purpose. Workers can have food supplies aid, marriage aid, death aid (in case of worker’s death to his/her family) and maternity benefit through collective agreements. In addition to that again through collective agreements, although it is not an official holiday in our country, in some workplaces workers have one day off on 1 May. • TGWU Wool: The new agreement does not provide any any minimum level of earnings for adult workers. The minimum hourly earnings are provided for in the statutory provisions relating to the national minimum wage, companies may use as a basis for incentive payment systems an hourly rate different to the level of the national minimum wage provided always that actual hourly earnings are no less than the national minimum wage. • TGWU Cotton: o Sickness payment: With effect from May 2004 the daily amount payable under the sickness payments agreement of August 1985 will be increased from 10.50₤ to 12.50₤per day. o Payment of holiday credits based on average earnings for the following leave: Maternal leave: max. 26 weeks Adoption leave: max. 26 weeks Paternity leave: max. 2 weeks Bereavement leave: max. 3 days 20 Chap. IV 4.1 Evaluation de la règle de coordination Introduction En septembre 1999, Le Comité exécutif de la FSE :THC a adopté comme déjà signalé un deuxième protocole sur la coordination européenne. Le cadre salarial était défini comme suit :« La coordination européenne vise à défendre le pouvoir d’achat des salariés contre l’inflation et même à augmenter ce pouvoir d’achat par une distribution plus juste des bénéfices de la productivité entre « capital et main d’oeuvre ». Les fédérations nationales garderont (…) une totale autonomie et seront pleinement responsables quant au partage. En d’autres mots, les fédérations nationales décideront comment distribuer les marges disponibles ». Il est donc clair que la règle de coordination devrait inclure la notion de « Value of the whole agreement» et pas seulement la politique salariale. Dans le premier rapport, nous avons longuement abordé les problèmes méthodologiques émanant de la tentative de comparaison de différents systèmes nationaux de négociations collectives en Europe. Nous n’allons pas renouveler cela ici bien que les problèmes abordés persistent. Nous voulons simplement mettre en évidence que pour la comparaison européenne nous utilisons les données publiées par la Commission. La Commission européenne publie deux fois par an des données sur le développement économique en Europe. Dans ce rapport, nous utilisons pour les Etats membres les données du « Européen Economy », publié à l’automne 2003. Cette information peut être téléchargée (www.http//europa.eu.int/comm/economy_finance). Pour les pays européens non membres de l’Union comme la Norvège et la Suisse, nous nous basons sur les données de l’OCDE (dernier numéro de « OECD economic outlook » de décembre 2003). Il s’agit ici d’une solution tout à fait insatisfaisante vu que les données de Eurostat et de l’OCDE sont inconsistantes. Le problème majeure si l’on compare les négociations collectives vient du fait que les conventions collectives se composent de deux piliers : augmentation salariale et autres, des aspects « qualitatifs » tels que le temps de travail, la formation professionnelle, les pensions, l’égalité de traitement, etc. Nous pouvons différencier ces aspects comme suit : Résultats non-matériels des négociations Il s’agirait ici d’éléments comme l’amélioration des droits des délégués syndicaux ou l’amélioration de l’accès des syndicats dans les entreprises. Seraient également compris sous ce point l’amélioration des différends concernant les procédures ou le droit à la formation continue. Les syndicats ont proposé non pas d’intégrer ces aspects mais ont recommandé à leurs membres de faire un compte rendu spécifique de ces résultats non-matériels afin qu’ils puissent être pris en compte lors de l’évaluation générale de la situation dans ce pays. Résultats des négociations sans effet clair Les exemples types sont les améliorations de la formation professionnelle. Les effets de ces éléments au niveau des entreprises dépendent entièrement du nombre de membres qui utilise réellement cette possibilité. Dans cette situation, nous avons choisi de recommander aux membres de donner si possible une première estimation et d’adapter leurs chiffres en fonctions des coûts réels. Négociations à plus d’un niveau Un exemple en est l’implication du niveau des entreprises dans le processus de négociation. Dans des pays comme l’Italie et le Danemark, le niveau des entreprises prend une part 21 substantielle dans le processus global des négociations et ses résultats. 4.2 Les deux niveaux d’évaluation : rappel Les deux éléments, augmentation salariale et aspects qualitatifs, doivent être pris en considération. La somme de ceux-ci est appelée « Value of the whole agreement» (VOWA). En résumé, si la somme de « l’augmentation salariale et les aspects qualitatifs » est supérieure à la somme du « taux d’inflation plus 50% de la croissance nationale en productivité », alors la convention collective remplit la « Règle de coordination de la FSE :THC ». Ce niveau d’évaluation est appelé « niveau 1 ». En 2001, le Groupe de Travail de la FSE :THC a aussi proposé d’examiner ce « niveau 1 » en tant que « serpent salarial » (ou la « Formule Delors »)- qui signifie inflation et la moitié de la productivité nationale dans un « corridor » +/-1%. Ceci permettrait d’intégrer les aspects nonquantifiables des conventions et de prendre en compte la diversité des systèmes de négociations collectives de façon flexible et adaptée. Ce niveau d’évaluation est appelé « niveau 2 ». Au niveau 2, nous intégrerons des critères économiques importants pour le processus de coordination tels que la productivité sectorielle, le chômage, la rentabilité et le taux de change. L’idée est d’obtenir une meilleure vision (et information) des aspects qualitatifs des conventions. Nous avons choisi de présenter six tableaux pour le rapport eucob@ de la FSE :THC : - - 4.3 Les tableaux 10 et 11 présentent les données économiques (inflation, productivité et chômage), utilisés par les syndicats pour les négociations collectives de 2004-2005 ; Les tableaux 12 et 13 sur les négociations collectives européennes comprennent les chiffres concernant les augmentations salariales et la « Value of the whole agreement » (VOWA) pour 2004 et 2005 ; Les tableaux 14 et 15 montrent le bilan des négociations collectives en fonction de la règle de coordination de la FSE :THC pour 2004 et 2005. Paramètres macroéconomiques Les syndicats voient à long terme ! Ce qui signifie que les négociations collectives se basent habituellement sur les développements économiques (inflation, productivité) qui apparaîtront dans le futur. Pour évaluer les résultats des négociations collectives, nous acons décidé de montrer les chiffres d’Eurostat et ceux utilisés par les syndicats au tout début des négociations avec les organisations d’employeurs. Ceci permet tout au moins deux choses : d’une part, une comparaison des deux données (celles d’Eurostat et celles des syndicats) pour évaluer la précision des estimations, et d’autre part, s’il existe des grandes différences entre les estimations des syndicats et les chiffres définitifs d’Eurostat, de comprendre pourquoi il en est ainsi. Tableau 10 : Paramètres macroéconomiques en 2004 (estimation, en %) (1) Inflation Austria Belgium Bulgaria Croatia Czech Republic 2,4 2.1 5.6 2,5 2.5 Productivity National Sectoral 1.5 n.d. n.d. n.d. Industry 9.5 Textile/Clothing 8.4 22 Unemployment 4,6 13.3 12.75 9,0 9.0 Denmark Finland Germany Italy 1,6 1,0 1,6 Forecast: 1.3 Real: 2.1 2.9 3,6 2.7 0.2 12.0 2.5 Malta Slovenia Spain Sweden Turkey UK 2,3 2,2 1,3 – 1.8 n.d. 2,2 n.d. n.d. n.d. 3,6 0.3 2.0 n.d n.d. n.d. n.d. n.d. 3.4 n.d. n.d. 5,6 Development: plus 0,4 10,8 8.1 7.382 people 10.7 total; 6,4 ILO method 10.4 5.5 n.d. (1) Source : Syndicats Tableau 11 : Paramètres macroéconomiques en 2005 (estimation, en %)(1) Inflation Belgium Bulgaria Germany Italy 2.0 4.2 1.5 Forecast: 1.2 “Real”: 1.8 2.4 3.0 3.4 1.4 Malta Slovenia Spain Sweden Productivity National 1.9 n.d. 1.3 n.d. Sectoral n.d. n.d. n.d. n.d. 3.5 -0.1 2.2 n.d. n.d. n.d. 2.7 Unemployment 14.0 13.6 10.1 8.1 about 7.200 people 20.2 total; 6.1 ILO method 10.2 5.1 (1) Source : Syndicats Nous constatons que le taux d’inflation et la croissance en productivité se situent tous deux à un niveau relativement bas. Les exceptions sont la plupart des nouveaux Etats membres où l’inflation et la croissance sont au-dessus de la moyenne. 4.4 « Value of the whole agreement » (VOWA) Le fait que la politique des syndicats est une politique « responsable » peut être démontré par les tableaux « Value of the whole agreement » (VOWA) de 2004 et 2005. Les valeurs se situent pour l’industrie du cuir entre 1,4% en Allemagne et 6% en Slovénie pour 2004 (les 46% VOWA en Turquie doivent être vérifier) et entre 2% en Allemagne et 4,56% en Italie pour 2005. La moyenne est de 2,9% pour l’année 2004 et sera de 3,6% pour 2005. Tableau 12 : « Value of the whole agreement » (VOWA) 2004 (en %) Austria • Clothes • Textile Services • Textile Industry • Shoes • Leather Belgium Bulgaria Czech Republic Denmark Germany Wages Working time Vocational training Pensions, Early retirement Equal treatment Other elements Value of the whole agreement (VOWA) (real) 1.85 1.85 - - - - 0,1 0,1 1.95 1.95 2.0 0,1 2.1 1.8 2.0 0,1 0,1 1.9 2.1 1.5 No data 2,4 2.35 - - - 23 0.1 3.9 +5 days leave 0.5 5.4 2,4 2.95 (BCE) • Shoes • Leather Germany (IGM) Italy Malta Slovenia Spain • • • • Textile / Clothing Leather Shoes Tannery Sweden Turkey UK TGWU • Wool • Cotton 1.5 1.4 2.7 40% of 7.6 = 3.04 855.4€ / ?% 1.0 - - - - - Not to quantify 3.04 - - - - - - - - - bonus system 20.85 € (ca. 5% in wage group IV) Not to quantify 3.2 0.4 - - - - see table 3.6: Average max. 950€ (38%) 2.0 2.75 and increase minimum wages by 4.24% - - - - 0.25 0.25 Tableau 13 : « Value of the whole agreement » (VOWA) 2005 (en %) Denmark Germany Italy Malta Spain • • Textile / Clothing Leather Shoes Tannery 2.35 432€ (1.8%) 60% of 7.6 = 4.56 855.4€ / ?% Working time Pensions, Early retirement Equal treatment Other elements - - 0.6 0.2 - - - - - - - Not to quantify 4.0 3.8 4.5 Infl.+0.4 Sweden 3.6 (1) Average if more than one agreement • • Vocational training - - 24 855.4€ / ?% 6.0 3.2 3.0 4.5 3.8 0 Average 8.0% / 200€ and increase minimum wages by 22% Wages 1.5 1.4 2.7 3.4 4.5 3.8 0 46.0 2.25 3.00 Value of the whole agreement (VOWA) 2.95 2.0 4.56 855.4€ / ?% 4.0 - - 3.8 4.5 Infl.+0.4 3.6 4.5 Bilan 2004/2005 par rapport à la règle de coordination de la FSE:THC Nous devons nous occuper à présent de l’évaluation des conventions passées par rapport à la règle de coordination de la FSE :THC. La règle de coordination de la FSE :THC établit que les points de références principaux doivent être « maintenir le pouvoir d’achat » et « parvenir à une participation équilibrée dans les augmentations de productivité » La première étape est donc de comparer le VOWA avec les taux d’inflation. Pour être aligné sur la règle de coordination de la FSE :THC, il faut que le VOWA soit au moins supérieur au taux d’inflation. Ensuite, nous devons comparer les valeurs restantes avec la productivité. La règle de coordination de la FSE :THC établit que sur base de la souveraineté des syndicats individuels, eux seuls décident de la manière dont les objectifs de négociations sont traduits concrètement; différents éléments sont mentionnés : redistribution des revenus, amélioration des salaires, création d’emplois, comprenant la formation et la réduction du temps de travail, nouvelles formes d’organisation du travail, accueillant égalité des chances et pré-retraites. En 2004, la majorité des membres de la FSE interrogés ont conclus des accords qui étaient supérieurs au taux d’inflation (la Belgique, le Danemark, l’Allemagne (IGM), la Slovénie, l’Espagne et le Royaume-Uni) à l’exception de l’Autriche, la République Tchèque et la Suède. Dans les tableaux, le résultat du VOWA moins le taux d’inflation (HICP) sera appelé « OIR » (offset of inflation rate). Le montant total inflation plus 50% de la croissance de la productivité a été atteint ou dépassé en Belgique (+2,35%), au Danemark (+0,9%), en Allemagne (IGM) (+0,1%), en Slovénie (+0,5%), en Espagne (+0,7% - 1,8%) et au Royaume-Uni (jusqu’à +0,3%). Sous ses valeurs on trouve : l’Autriche (-0,7% à -0,9%), la République Tchèque (-2,75%), l’Allemagne (BCE) (-1,1% - -1,2%) et la Suède (-3,25%). Le résultat du calcul VOWA moins HICP moins 50% de la croissance de la productivité sera appelé BPPG (Balanced participation productivity growth). En 2005, toutes les conventions passées jusqu’à présent sont supérieures au taux d’inflation (Danemark, Allemagne (IGM), Espagne et Suède). Pour Malte, il est impossible d’évaluer si elles sont supérieures ou inférieures vu que les augmentations salariales nous ont été communiquées en totaux. Pour vous aider à lire les tableaux suivants, l’OIR (Offset of inflation rate) et le BPPG (chiffre sur 50% de participation à la croissance de la productivité) apparaîtront en trois couleurs. Vert pour les chiffres positifs, rouge pour les chiffres négatifs et vert clair pour les chiffres contenant des valeurs positives et négatives issues de différentes conventions. La dernière colonne mentionnera si les conventions entrent dans le ‘serpent salarial ‘ ou pas. Dans le tableau 14 vous pourrez constatez par exemple que la majorité des pays assurent via leurs conventions collectives des augmentations salariales qui sont au moins supérieures au taux d’inflation (à l’exception de l’Autriche, la République Tchèque, l’Allemagne (BCE) et la Suède). De plus, il apparaît clairement que six pays ont atteint le montant total d’inflation plus 50% de la croissance de la productivité (BPPG) et que quatre pays n’ont pas atteint cette valeur. Au Royaume-Uni, les deux conventions signées ont atteint le taux d’inflation ; cependant, dans 25 secteur de la laine, le BPPG pourrait être atteint mais le secteur du coton reste légèrement en dessous de cette marge (cf. tableau 14). Tableau 14 : Bilan VOWA2 – Inflation – Productivité 2004 (en %) VOWA(1) Austria • Clothes • Textile Service • Textile Ind. • Shoes • Leather Belgium Czech Republic Denmark Germany (BCE) • Shoes • Leather Germany (IGM) Malta Slovenia Spain • Textile / Clothing • Leather • Shoes • Tannery Sweden Turkey UK /TGWU • Wool • Cotton 1.95 1.95 2.1 1.9 2.1 5.4 2.4 2.95 minus Harmonized index of consumer prices(2) 2.1 minus 50% of Labour Productivity (real GDP per occupied person)(2) OIR -0.15 -0.15 0.7 BPPG -0.85 -0.85 2.0 2.8 1.1 +/-0.0 -0.2 +/-0.0 3.4 -0.4 1.85 1.05 2.35 0,95 -0.7 -0.9 -0.7 2.35 -2.75 0.9 1.5 1.4 2.7 855.40€ / ?% 6.0 1.7 1.7 1.7 3.7 -0.2 -0.3 1.0 ? 0.9 0.9 0.9 0.2 -1.1 -1.2 0.1 ? 3.6 2.4 1.9 0.5 3.1 2.4 0.7 0.3 0.4 3.4 4.5 3.8 0.0 46.0 2.25 3.0 1.1 ? 1.4 1.0 2.1 1.4 -1.1 ? 0.85 1.6 2.15 ? 1.3 0.7 1.8 1.1 -3.25 ? -0.55 0.3 Within the “wage snake” of 1% ? yes yes no yes no yes yes yes no yes (1) Source: Trade unions, own calculations (2) Source: European Commission (2004), own calculations (3) Automatic equalization of inflation (4) OECD data Les pays interrogés jusqu’à présent (Danemark, Allemagne (IGM), Malte, Espagne et Suède) nous communiquent que pour 2005 ils remplissent tous la marge d’inflation plus 50 % de la croissance de la productivité et entrent par conséquent dans le « serpent salarial » (cf. tableau 15) 26 Tableau 15 : Bilan VOWA2 – Inflation – Productivité 2005 (en %) VOWA(1) Denmark Germany (IGM) Malta Spain • Textile / Clothing • Leather • Shoes • Tannery Sweden minus Harmonized index of consumer prices(2) OIR (offset inflation rate) 2.95 2.0 1.9 1.3 1.05 0.7 855.40€ / ?€ 3.1 ? 4.0 3.8 4.5 Inf.+0.4 3.6 2.9 1.5 (1) Source: Trade Unions (2) Source: European Commission (2004a), own calculations (3) Automatic equalization of inflation (4) OECD data 4.6 minus 50% of Labour productivity (real GDP per occupied person)(2) 0.9 0.35 0.6 0.7 1.1 0.9 1.6 0.4 1.6 1.4 BPPG (balanced participation productivity growth) 0.15 0.35 Within the “wage snake” of -1% ? yes yes ? 0.4 0.2 0.9 -0.3 0.2 yes yes La règle de coordination de la FSE :THC : évaluation à mi-parcours Les données annuelles mentionnées ci-dessus sont importantes. Cependant, comme nous l’avons dit auparavant, nous avons toujours souligné le fait que la « coordination » ne devrait pas se réduire à une formule mathématique. Entre autres, parce le cadre macroéconomique peut changer de tout au tout comme cela fut le cas en 2002 et 2003. De tels changements ont une influence majeure sur les réalisations des syndicats. En 2004, les négociations collectives étaient elles aussi de plus en plus difficiles et quelques grands pays n’on pu ni remplir la marge d’inflation ni la croissance de productivité. Tableau 16 : Montant total de l’inflation plus la moitié de la croissance de la productivité y/rule 2000 VOWA2 ≥ i+p/2 VOWA2 < i + p/2 2001 Belgium, Austria (T, S, L), Denmark, Germany (T/C- Austria (TS, C), Netherlands (C), Portugal (S, L, Ha), East-G., S, L, LP), Netherlands (T, S/L), Italia, Spain (T- Finland Ga, T, S), Portugal (T, Ga, Co, Dy), Sweden, Norway, UK (TGWW: T, wol;/GMB: T,C;/KFAT: F, K) 2002 Belgium, Germany, Italia, Portugal (T, Co, Dy, SL, L, Austria (TS, C), Denmark, Finland, Netherlands Portugal Ha), Sweden, UK (TGWW: T)/GMB: T,C, W/ KFAT: F, K) (Ga), Spain (T-Ga, T, S), UK (TGWW : w) 2003 Austria, Belgium (L, S), Germany, Finland, Italia, UK Belgium (T, C: FTGB-TVD, ACV/CSC), Spain (T-Ga, T, (TGWW: T, W) S), 2004 Belgium, Denmark, Germany (IGM), Slovenia, Spain, UK Austria; Czech Republic, Germany (BCE), Sweden, UK (Cotton (Wool) 2005 Denmark, Germany, Spain (Tex./L/S), Sweden Germany (T/C, S), Netherlands (T, C), Spain (T-Ga, S, Denmark, Germany (L), Italia, Portugal (T, Ga), UK (T) Ta), Portugal (L, Co), UK (wool) Spain (Tan.) C’est une des raisons pour lesquelles nous avons mis en œuvre un « serpent salarial » de +/-1% dans notre politique de coordination. Si nous lisons ces valeurs, la situation s’améliore. 27 Tableau 17 : La règle de coordination de la FSE :THC en tant que « serpent salarial » (+/-1%) y/rule VOWA ≥ (i + p/2) +/- 1% VOWA < (i + p/2) +/-1% 2000 Denmark, Germany, Italia, Spain (T-Ga, S, Ta), UK (T, wol) 2001 Belgium (T), Austria, Denmark, Germany, Italia, Portugal (T, Ga, Co, Dy, L, SL), Spain (T-Ga, S, Ta), Finland, Sweden, Norway, UK (TGWW: T, wol)/GMB: T,C/ KFAT: F, K) 2002 Belgium (T), Austria, Denmark, Germany, Italia, Netherlands, Spain (T-Ga), Portugal (Ga) Portugal (except: Ga), Finland, Sweden, UK (TGWW: T, wol)/GMB: T,C/ KFAT: F, K), Spain (Ta, S), 2003 Belgium, Austria, Germany, Finland, Italia, UK (TGWW: T, wol), Spain (Ta, S) 2004 Austria, Belgium, Denmark, Germany (IGM), Slovenia, Spain, Czech Republic, Germany (BCE), Sweden UK 2005 Denmark, Germany (IGM), Spain, Sweden Pour évaluer notre règle de coordination, nous devons distinguer d’une part la politique de coordination en tant que processus politique et d’autre part, les résultats de la règle de coordination. La justification de notre règle de coordination se base sur l’émergence dans les syndicats européens d’une plus grande perception du développement dans les autres pays européens. Ceci reflète un changement fondamental des syndicats du textile en Europe. Une des raisons majeures en est le renforcement de la coopération européenne, notamment la mise en œuvre de l’Union monétaire européenne. Une autre raison a été la pression grandissante sur les marchés pour un nivellement par le bas des coûts salariaux européens. La règle de coordination de la FSE :THC joue un rôle important dans ce développement. Ceci signifie que la justification de la règle de coordination de la FSE :THC a été d’établir une demande morale, que les négociations ne soient plus un sujet national. Toutes les rondes de négociations nationales ont des implications par-delà les frontières nationales et par conséquent elles sont une responsabilité à partager. Ceci fait partie de la rhétorique européenne depuis des années, mais la règle de coordination a fait de cette rhétorique une réalité politique. D’un point de vue politique, notre politique de coordination est un processus d’apprentissage transnational des membres de la FSE :THC. En ce sens, notre politique est un succès : Notre politique de coordination a eu un impact considérable sur les discussions au sein de nos organisations affiliées concernant l’approche générale de la politique de coordination après l’introduction de l’euro. Ces discussions essentielles approfondiront notre connaissance commune quant à la coordination des négociations collectives en Europe. Un autre aspect important est que notre règle de coordination à des répercussions sur les rondes de négociations nationales. Ce n’est pas le cas dans tous les pays et nous devrions améliorer cette situation. Nous pouvons cependant dire que les rapports eucob@ de la FSE ;THC sont des instruments essentiels à l’amélioration de la perception de la dimension européenne dans les négociations collectives nationales. Si nous observons les résultats de nos trois premiers rapports, il apparaît que les membres de la FSE :THC s’en sortent bien dans leurs politiques de négociations collectives : 28 - - 2000 : 5 pays (couvrant les principaux secteurs dans les pays interrogés) s’alignent sur la règle de coordination (ou la dépassent) ; ce n’est pas le cas pour 5 pays ; 2001 : 11 pays (couvrant les principaux secteurs dans les pays interrogés) s’alignent sur la règle de coordination (ou la dépassent) ; ce n’est pas le cas pour 4 pays (couvrant 7 secteurs) ; 2002 : 6 pays (couvrant les principaux secteurs dans les pays interrogés) s’alignent sur la règle de coordination (ou la dépassent) ; ce n’est pas le cas pour 6 pays ; 2003 : 6 pays (couvrant les principaux secteurs dans les pays interrogés) s’alignent sur la règle de coordination (ou la dépassent) ; ce n’est pas le cas pour 2 pays ; 2004 : 6 pays (couvrant les secteurs principaux dans les pays interrogés) s’alignent sur la règle de coordination (ou la dépassent) ; ce n’est pas le cas pour 5 pays. La situation s’améliore encore si l’on considère le « serpent salarial » : - 2000 : tous les pays interrogés et tous les secteurs entrent dans le serpent salarial ; 2001 : tous les pays interrogés et tous les secteurs entrent dans le serpent salarial ; 2002 : tous les pays interrogés et tous les secteurs entrent dans le serpent salarial, à l’exception de l’Espagne (textile-vêtement) et du Portugal (vêtement) ; 2003 : tous les pays interrogés et tous les secteurs entrent dans le serpent salarial ; 2004 : tous les pays interrogés et tous les secteurs entrent dans le serpent salarial, à l’exception de la République Tchèque, l’Allemagne (BCE et la Suède). 29 Chap. V Résumé et conclusions En résumé : - - En 2000, tous les membres interrogés de la FSE :THC entrent dans le serpent salarial ; En 2001, la situation est identique : tous les syndicats interrogés entrent dans le serpent salarial , à l’exception du Portugal (cuir) ; En 2002, la situation est quasiment identique, à l’exception de l’industrie textile et du vêtement en Espagne et du secteur du vêtement au Portugal qui se situent en deçà du serpent salarial ; En 2003, tous les pays et organisations interrogés entrent dans le serpent salarial ; En 2004, tous les pays interrogés et tous les secteurs entrent dans le serpent salarial, à l’exception de la République Tchèque, de l’Allemagne (BCE) et de la Suède. Nous pouvons donc en conclure que la majorité des membres de la FSE :THC ont signé des conventions qui sont égales ou supérieures au Niveau 1, couvrant les principaux secteurs de l’industrie THC. Si nous prenons en considération le serpent salarial, alors seulement deux secteurs se trouvent en dessous de ce niveau en 2002, tous entrent dans le serpent salarial en 2003 et à peine 3 pays se situent sous cette marge en 2004. Si l’on prend également en considération les difficultés rencontrées ces derniers temps, ce que nous affirmions dans le dernier rapport se vérifie : les membres de la FSE :THC ont bien travaillé. Il apparaît à nouveau clairement qu’il est insensé de comparer les derniers chiffres annuels entre eux vu que la majorité des pays ont signé des conventions collectives pluriannuelles et que la plus grande augmentation salariale se passe la première année et la plus faible la deuxième ou troisième année. Il peut donc arriver qu’ils soient bien au-dessus de la marge d’inflation plus 50 % de la productivité pour la première année et qu’ils se retrouvent bien en dessous de cette valeur les années suivantes. Par conséquent, nous effectuerons l’an prochain (dans la 5ème édition du rapport eucob@ de la FSE :THC) une évaluation à mi-parcours de la moyenne VOWA. Autre nouveauté pour 2005, nous comparerons l’année la plus récente avec la dernière année et la suivante, comme c’est déjà le cas dans différents pays. Ceci permettra une évaluation plus précise des dernières conventions. De plus, nous essayerons d’inclure dans le rapport eucob@ de la FSE :THC les résultats des négociations au niveau des entreprises, parce que nous savons que cette pratique se répand dans bon nombre de pays de la « Vieille Europe » et sont presque « monnaie courante » dans les Nouveaux Etats membres. Une solution devra être trouvée pour l’intégration de ces conventions, mais une première idée serait un mélange des contrats des grandes et des petites entreprises et quelques accords innovants. Vous le constaterez : les bonnes choses peuvent toujours être améliorées. Nous y travaillons ! 30